FLEET 93 FR

JANVIER2014 - 18ÈME ANNÉE N° 93

Le magazine pour votre parc automobile Bureau de depot : GENT X autorisation : P2A6243 parait 6 fois par an en janvier - mars - mai - juin - septembre - novembre

HARALD PLUYM (Peugeot Belgique Luxembourg)

AUTO

FLEET MANAGER OF THE YEAR 2014 MOBILITÉ

Salon de Bruxelles La révolution dans les villes ?

Les nouveaux modèles en 2014 RoadSafeftyAtwork Tests longue durée : Volvo V40 Cross Country & Mazda6 Wagon,Ford Focus Electric, …

FISCALITÉ

FEBIAC Mobility Six Pack: La fiscalité à la rescousse du trafic

Hyundai Business Solutions.

Parfaitement à la mesure de chaque collaborateur.

Chacun de vos collaborateurs souhaite disposer d’une voiture de société aussi jolie que généreusement équipée ? Sans que cela ne coûte trop cher ? Dans ce cas, les Business Editions de nos voitures sont précisément ce que vous cherchez. Avec les i20, i30, i40 ou ix35, même les plus exigeants de vos collaborateurs circuleront bientôt à bord d’une superbe voiture de société, totalement en phase avec leur budget. La i40 Business Edition, par exemple : un modèle affichant un design européen, parfaitement équipé et avec des émissions de CO2 de seulement 113g. Et grâce à Hyundai Business Solutions, nous avons toujours une proposition à la mesure de votre entreprise.

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Le magazine pour votre parc automobile JANVIER 2014

edito

Permis de rêver À l’instar de centaines de milliers d’autres visiteurs, j’ai l’habitude de démarrer la nouvelle année sur les chapeaux de roues au Salon de l’Auto de Bruxelles. Il ne s’agit pas d’une accoutumance, mais plutôt d’un sentiment unique qui m’envahit lorsque je passe les portes des palais du Heizel. L’ambiance est pleine d’espoir, au vu de toutes ces voitures flambant neuves sur les stands, des premières, des animations, des informateurs qui se tiennent prêts à recevoir les visiteurs. L’ambiance est aussi « électrique » ... et je ne parle pas seulement d’une catégorie de véhicules.

Chaque année, le Salon nous rappelle que la voiture est bien plus qu’un simple moyen de transport. Dans le contexte d’un parc automobile, les quatre roues sont ramenées dans une large mesure à des paramètres objectifs et « calculés » : l’ATN, la déductibilité fiscale, les émissions de CO2, le TCO, etc. Faire un choix judicieux est au centre de toutes les préoccupations.

C’est pourquoi j’aime tant me rendre au Salon de l’Auto.

C’est l’occasion de rêver de bolides exclusifs et de retomber en enfance devant les nouvelles technologies. Le Salon International de l’Automobile de Bruxelles est d’ailleurs l’un des rares salons européens qui peut encore se targuer d’un tel engouement de la part du grand public. De nombreux salons nationaux ont quitté la scène au cours de ces dernières années ou sont réservés à l’élite. Cette stratégie cohérente de la Febiac, organisateur de l’événement, de continuer à investir au fil des années dans un salon grand public, est donc digne de toutes les louanges.

En Belgique, un véhicule sur deux environ est immatriculé au nom d’une entreprise. Le Salon est donc également the place to be pour celui qui prendra place au volant de sa nouvelle voiture de société cette année. Et comme vous le découvrirez dans ce numéro du mois de janvier de FLEET, la boutique 2014 est bien achalandée. De plus, nous dressons un aperçu des nouveautés qui seront proposées au cours des prochains mois. Le passage à l’an neuf verra la présentation de nouveaux modèles, certes, mais aussi la poursuite de tendances actuelles : le verdissement et le downsizing de la flotte, une connectivité accrue dans nos véhicules et une technologie sécuritaire qui sauve de plus en plus de vies. Le gestionnaire de flotte ne restera pas non plus indifférent aux chiffres cette année, tandis que le conducteur de voiture de société caressera un rêve qu’il ajustera aux modalités de la car policy en vigueur dans son entreprise. Cette année encore, le thème du salon est Drive your dream.

sommaire

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Column There is a New Auto Buzz in town

FLEET Update Des nouvelles fraîches du secteur

FLEET Partners 10

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Philip De Paepe Rédacteur en chef

(philip.depaepe@activemail.be)

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L’actualité des dealers fleet

FLEET Mobility FEBIAC Mobility 6-pack: la fiscalité à la rescousse du trafic RoadSafetyAtWork: un investissement rentable !

Renewed cities: mobilité urbaine, le temps de la révolution ?

FLEETMANAGER OF THE YEAR 2014 Harald Pluym crée l’événement : il n’est que le 2e fleet manager Peugeot à être élu Fleet Manager of the Year depuis le début du concours, en 1996…

FLEET Interview Jan Deknuydt (Managing Director J&T Autolease): « une approche personnalisée pour une croissance soutenue »

FLEET Service Changement de pneus mobile : un rapide arrêt au stand !

AUTO & Technique Salon de l’Auto de Bruxelles. Elles vous attendent...

Nouveautés 2014 Volvo Drive-e: la preuve par quatre Long term test Volvo V40: efficacité suédoise Long term test Mazda6: symphonie en mode majeur Ford Focus Electric: le jeu des 7 erreurs

2Wheelmobility 2Wheel Mobility News Peugeot Metropolis: la preuve par trois

"JE DEPLACE LES BORNES ET JE DEPASSE TOUTES ATTENTES. MON HUILE MOTEUR EGALEMENT."

Repousser les extrêmes de son talent, de son audace et de ses prestations, Lewis Hamilton n'évite aucun défi.

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COLUMN

L’automobile crée le buzz !

Pour celui qui en doutait encore, Internet est le canal de vente le plus largement utilisé que l’humanité ai jamais connu. Il ressort en effet des analyses de Google que l’acheteur moyen d’une nouvelle voiture se laisse influencer à 90 % par les informations qu’il trouve sur le web. Il ne se rend chez un distributeur que pour négocier le prix et les options. Le consommateur moderne veut être informé tout de suite et, dans la mesure du possible, faire le meilleur deal en un claquement de doigt. Dans le cas d’un véhicule neuf, cela peut prendre du temps s’il est fabriqué sur commande...

Or, de nombreuses voitures en stock attendent de trouver acquéreur chez les distributeurs et les concessionnaires. En créant un site spécifique, de nombreux constructeurs ont démontré qu’Internet est le canal idéal pour écouler les stocks. Cependant, il n’existait pas encore de plateforme qui répertorie l’ensemble des voitures en stock de toutes les marques. C’est aujourd’hui chose faite avec www.newauto.be ! Il ne s’agit pas d’un moteur de recherche de véhicules d’occasion – il y en a déjà suffisamment – mais de LA plateforme des voitures neuves en stock. Les modèles qui sont présentés sur NewAuto sont disponibles chez les concessionnaires officiels en Belgique : pas de « magouilles », mais la garantie des distributeurs agréés des marques.

Les véhicules sont présentés en détail (avec la couleur, les équipements et les options). Il s’agit d’une plateforme vivante où l’offre varie chaque jour et que vous pouvez consulter via le site, l’application, Twitter et Facebook. Le chemin entre le clic de souris et l’acquisition d’un véhicule flambant neuf chez votre distributeur n’a jamais été aussi court.

Et tant que vous y êtes, allez faire un tour sur www.AutoBuzz.be. Ce site n’est pas comme les autres. Il s’agit d’une plateforme en ligne complète qui vous donne un aperçu complet de ce qui se passe dans le monde automobile.

Comme son nom l’indique, cette plateforme « fourmille » d’actualités du secteur : elle traite tous les sujets auto, que ce soit au niveau national ou international avec des scoops, de premières, des essais, tout ce que vous voulez savoir sur les Salons, les voitures de rêve, le sport auto, les véhicules classiques, la mobilité, les actualités en matière de flotte, etc. AutoBuzz ne regorge pas seulement d’articles bien documentés, vous y trouverez également un large choix de galeries photos et vidéos. De plus, la rédaction d’AutoBuzz épluche l’intégralité de l’univers numérique et regroupe les actualités automobiles les plus pertinentes et les plus récentes. Bref, AutoBuzz, c’est le paradis pour tous les passionnés de voitures. Cerise sur le gâteau : vous en êtes en quelque sorte le rédacteur en chef, car AutoBuzz est 100 % interactif, tant via les médias sociaux comme Facebook et Twitter que via l’appli mobile. Vous pouvez réagir, aimer et partager des informations.

Vos articles préférés apparaissent en haut de la page d’accueil, ce qui permet à la rédaction de mieux cerner les souhaits des visiteurs. AutoBuzz, c’est le « buzz » automobile jour et nuit. À consulter dès maintenant sur votre ordinateur, portable, tablette ou smartphone !

Philippe Quatennens

Retrouvez l’humeur souvent sarcastique de Philippe Quatennens sur l’actualité du secteur automobile dans chacune de nos éditions.

« AutoBuzz, c’est le paradis pour tous les passionnés de voitures. »

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UPDATE

JAGUAR LAND ROVER ÉLARGIT SON ÉQUIPE CORPORATE SALES Dans le cadre de la stratégie de croissance internationale de l’entreprise, Jaguar Land Rover Benelux va élargir les activités Corporate Sales. Par ce biais, le groupe réagit à la croissance planifiée de la gamme de modèles auprès des marques Jaguar et Land Rover, dans lesquelles les segments fleet seront très fortement représentés.

L’accent sur Corporate Sales se traduit concrètement par une extension du département avec l’engagement de deux nouveaux Fleet Managers. L’équipe Corporate Sales composée de quatre personnes se focalise sur le renforcement de la position des marques Jaguar et Land Rover dans les segments du marché fleet aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg. En ce qui concerne le marché néerlandais, le département Corporate Sales sera élargi le 20 janvier prochain par l’arrivée du Fleet Sales Manager Tijmen

van Iersel (39), qui a notamment acquis sa large expérience fleet auprès des marques Kia, Renault et Europcar.

Dès le 2 janvier 2014, l’équipe Corporate Sales pour la Belgique et le Luxembourg se composera de Kris Verleye (47) et Filip Verstreken (47). Monsieur Verleye rejoindra Jaguar Land Rover après avoir passé quatorze ans chez BMW. En raison de sa large expérience et de son réseau, il s’adressera essentiellement au segment fleet pour constituer des comptes nationaux et établir des contacts avec les sociétés de leasing.

Pour Filip Verstreken, déjà actif chez Jaguar Land Rover Belux, l’arrivée de Kris Verleye lui offre l’occasion de se spécialiser. Il se focalisera plus spécifiquement sur la mise en place d’activités fleet distributeur et sur Diplomatic & Government Sales. Par ailleurs, il prendra à son compte les contacts avec les sociétés de location.

Les trois Fleet Sales Managers rapporteront à Guido Pot (50), qui est depuis 2011 le responsable final pour le Benelux, en tant que Corporate Sales Manager.

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UPDATE

LAURENT CHARPENTIER MANAGING DIRECTOR FORD BELGIQUE/LUXEMBOURG Laurent Charpentier est nommé Managing Director de Ford Motor Company (Belgium) sa, en succession de Paul Flanagan, qui deviendra Managing Director de Ford France. Ils ont pris respectivement leurs nouvelles fonctions le 1er janvier 2014. Jus-

qu’à présent, Laurent était Directeur des Opérations de Ford France. Dans son nouveau rôle, le Français âgé de 55 ans va rapporter à Hans Schep, Regional Director, European Sales Operations, Marketing, Sales & Service, Ford of Europe.

CHEVROLET DISPARAÎTRA DU MARCHÉ EUROPÉEN FIN 2015 General Motors retirera, fin 2015, la marque Chevrolet du marché européen. C’est ce qu’a annoncé J. Girsky, vice-président de GM. La raison principale de ce retrait est le manque de croissance sur le marché européen. Depuis la réintroduction de Chevrolet sur le marché européen en 2005, le volume de ventes tourne invariablement autour des 200.000 exemplaires ou 1,2 % du marché. Pour absorber la forte baisse du marché européen total, Chevrolet s’est engagée au cours des dernières années dans une guerre des prix et a lancé des modèles destinés au segment supérieur. Cette dernière donnée a également joué un rôle dans la décision de retirer Chevrolet du marché européen. En effet, ces nouveaux modèles entrent en concurrence avec la gamme Opel/Vauxhall. GM souhaite désormais se concentrer sur ces deux dernières marques qui

représentent en Europe une part de marché de 6,7 %. On ne sait pas encore précisément ce qu’il va advenir de l’effectif Chevrolet en Europe.

J. Girsky a souligné le fait que la décision n’avait rien à voir avec le partenariat avec PSA. Il a conclu, dans un communiqué, de la manière suivante : « La seule vraie raison, ce sont les résultats financiers inacceptables. »

ENTERPRISE LANCE UN PARTENARIAT AVEC GENERAL LEASE NV - RENTACAR POUR ÉTENDRE SA PRÉSENCE EN BELGIQUE ET AU LUXEMBOURG. Enterprise Rent-A-Car et General Lease NV – RENTACAR ont conclu un partenariat qui permettra de proposer la marque Enterprise aux clients belges et luxembourgeois. Par cet accord, Enterprise, déjà leader sur le marché mondial de la location de voitures, renforce sa présence et poursuit son objectif de

pouvoir offrir son service partout dans le monde. Son programme d’expansion rapide cible des destinations en Europe, au Moyen-Orient et en Asie qui sont incoutournables pour une clientèle d’affaires et de loisirs et est basé sur la conclusion de partenariats stratégiques avec des acteurs de pre-

mier plan ayant fait leur preuve au sein de leurs marchés respectifs. Cette stratégie d’expansion internationale a déjà permis à la marque Enterprise de se développer sur le continent européen grâce à des partenariats avec des sociétés locales de premier choix ou par le biais d’acquisitions.

LE BELGE TOM ADAMS, NOUVEAU DIRECTEUR DU DÉPARTEMENT CONSUMER PRODUCTS DE BRIDGESTONE WEST REGION Tom Adams est le nouveau directeur du département Consumer Products (produits Tourisme, 4x4, Camionnettes, Moto et Scooter) de Bridge-

stone West Region (France et Benelux). Il remplace, à ce poste, Georges Bochaton qui a quitté la société.

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NEWS

BMW PETER DAENINCK ET BMW/MINI ROMEIN COLLABORENT AVEC JAN DEN DAUW Pour apporter une réponse globale aux attentes des clients fleet, Peter Daeninck et Filip Steppe ont décidé de collaborer. Les quatre concessions (Alost, Termonde, Laethem-SaintMartin et Audenarde) sont idéalement situées le long des grands axes de circulation. Les points de service sont ainsi à l’écart des embouteillages pour les clients fleet nationaux et régionaux. Jan Den Dauw devient Dedicated Fleet Advisor pour Daeninck et Romein. Fort de plus de 20 ans d’expérience dans le fleet, Jan Den Dauw est la première personne de contact des décideurs de ce secteur. Il peut compter, au sein de chaque concession, sur une équipe d’ accounts qui offrent aux clients le service qu’ils méritent.

(De gauche à droite) Marleen Demeyer, Conseiller Fleet, Autostad Groep, Johan Bollen, Key Account Manager Leasing Opel Belgium, Gaby Trompet, Directeur du Service Personnel et Organisation, Landelijke Thuiszorg & ONS et Maarten Smets, Directeur Commercial Autostad Groep.

OPEL AUTOSTAD LEUVEN LIVRE DES OPEL ASTRA SUPPLÉMENTAIRES À ONS Ons, le réseau d’associations qui offre une large gamme de services permettant d’apporter un soutien aux femmes dans leurs tâches quotidiennes, a agrandi son parc automobile avec quelques Opel Astra, livrées par Autostad Groep.

Actuellement, le parc automobile de Ons compte quelque 150 voitures, dont la moitié arbore le logo de « Landelijke Thuiszorg ». « Tous ces véhicules sont de la marque Opel, avec qui nous travaillons exclusivement depuis huit ans. Opel répond parfaitement à nos exigences, avec des véhicules confortables qui génèrent de faibles émissions de CO2 et procurent un sentiment de sécurité. Il y en a pour tous les goûts chez Opel, » explique Gaby Trompet, Directeur du Service Personnel et Organisation de Ons.

FIDENCO DÉVOILE SON NOUVEAU LOGO

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idenco s’est récemment offert un nouveau logo, moderne et facilement reconnaissable. Cette nouvelle image renforce le lien entre les vingt concessionnaires, les quatre marques et la cellule B2B.

« Contactez-nous pour obtenir une solution tout-en-un, » souligne l’administrateur délégué René Denayer. « La complémentarité des marques Ford, Hyundai, Land Rover et Volvo, tant en termes de modèles que de prix, nous permet de satisfaire 99 % des attentes de mobilité. La répartition géographique idéale de nos concessions sur les provinces d’Anvers et du Brabant flamand constitue un atout supplémentaire. » Les ambitions restent élevées Peu de changements d’ordre structurel sont apportés, mais les ambitions restent très élevées pour 2014. Les activités dans le sud de la province d’Anvers sont ainsi renforcées par une nouvelle filiale Dual Make : Gonthier Malines (Ford) d’une part et Moorkens Malines (Hyundai) d’autre part.

En matière de service et d’infrastructure, nous allons plus

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que jamais tenir compte de la gamme de véhicules qui s’est considérablement élargie avec les nouvelles générations de Courrier, Connect, Tourneo et Transit (1 à 2 tonnes) de Ford.

En 2014, nous resterons également fidèles à notre stratégie multimarque, multiservice et multirégion, » ajoute René Denayer.

Le nouveau logo symbolise l’harmonie entre le détail et la distribution, représentés dans la partie inférieure du logo par les lettres « r » et « d » écrites à la main et régnant en parfaite harmonie. Elles sont traversées par une ligne horizontale au-dessus qui exprime la force organisationnelle, financière et géographique. Vous reconnaîtrez également la lettre F de Fidenco. La couleur grise évoque les milieux technique, des affaires et professionnel, le vert, l’écologie et l’harmonie. Plus d’infos sur www.fidenco.be.

NEWS

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ERWIN COESENS NOMMÉ DIRECTEUR COMMERCIAL DE RIETJE AUTOMOTIVE GROEP (RAG) Dans cette fonction, Erwin Coesens sera responsable des ventes et du marketing pour les marques Audi, Volkswagen, SKODA et Volkswagen CVI, et ce, pour les véhicules de flotte, de particuliers et d’occasion. Il rendra compte de sa nouvelle fonction aux CEO Erna De Jongh et Patrick Van Remoortel.

Fort d’une expérience dans le secteur financier, Erwin Coesens a lancé il y a 9 ans DirectLease Belgique devenue aujourd’hui la société de leasing en ligne par excellence. RAG commercialise les marques Audi, Volkswagen, SKODA et Volkswagen CVI par le biais de ses implantations à Kapellen et à Zwijndrecht, et dispose d’une carrosserie, de voitures de remplacement et d’un service de gardiennage de pneus.

JAN STROOBANT : NOUVEAU CONSEILLER FLEET CHEZ PARK MOTORS TURNHOUT Depuis la fin de l’année dernière, Jan Stroobant renforce l’équipe de Peugeot Park Motors Turnhout en tant que Conseiller Fleet où il établit un contact personnel entre Park Motors et les clients fleet, avec l’aide des 40 collaborateurs de Park Motors.

Conseiller Fleet dans un important Business Center Opel pendant de longues années, il peut également se targuer d’une expérience de gestionnaire de parc automobile.

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SGS Automotive Services inspecte selon le principe « Unfair Wear &Tear », où l’inspection se penche sur les dégâts des véhicules en plus de l’usure normale acceptable ou s’effectue selon la norme Renta.

Les rapports électroniques mentionnent toutes les données relatives à la voiture ainsi que les exceptions constatées aux règles UFWT que l’on peut consulter par le biais de photos numériques. Une détermination de la dépréciation relative aux dégâts détectés peut toujours être fournie. Les rapports sont présentés en ligne à notre client pour traitement.

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MOBILITÉ

Pour FEBIAC, une taxation au kilomètre intelligente constitue un levier idéal vers une meilleure mobilité.

Du moins, si elle est accompagnée, notamment, d’une réforme de la fiscalité routière.

FEBIAC MOBILITY 6-PACK

La fiscalité à la rescousse du trafic

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’aucuns savent que la mobilité est problématique dans notre pays. Il y a peu, l’OCDE a estimé que le coût économique des embouteillages, des préjudices à l’environnement et des accidents représentait 1 à 2 % de notre PIB. Une politique de mobilité inchangée conduira inévitablement à un alourdissement du coût pour la société. C’est pourquoi FEBIAC plaide pour une taxe kilométrique intelligente. Mais pas seulement…

Texte: Hans Vanden Driessche Hans.vandendriessche@activemail.be

« L’immobilité croissante est devenue le plus grand défi des années à venir pour l’industrie automobile », explique Thierry van Kan, Président de FEBIAC. La Fédération de l’Automobile et du Cycle souhaite ainsi apporter une contribution positive au débat sur la mobilité. Elle dévoile donc un ensemble de mesures visant à améliorer la mobilité qui, globalement, n’alourdira pas la charge pour les utilisateurs et réduira celle pour la société. Il ressort également d’une étude que d’ici 2020, ce coût pourrait atteindre 6 milliards d’euros.

Pour la fédération, une taxation au kilomètre intelligente constitue un levier idéal vers une meilleure mobilité. Du moins, si elle est accompagnée, notamment, d’une réforme de la fiscalité routière.

LA SAINTE TRINITÉ DE LA FISCALITÉ ROUTIÈRE « Notre fiscalité actuelle en matière de mobilité n’a pas d’impact sur le comportement de l’utilisateur », explique Thierry van Kan, « et nous proposons sa réforme et sa refonte en

glissant dans la même enveloppe l’origine et l’affectation des ressources financières. Il sera ainsi possible d’adapter le comportement des utilisateurs de manière à générer un effet positif sur la mobilité. » La proposition prévoit trois glissements importants, ou « tax shifts », et ce tant au niveau des revenus qu’au niveau des dépenses : • Taxer (intelligemment) l’utilisation et non la possession Un glissement vers une taxation sur l’utilisation, donc par kilomètre parcouru (1), encourage l’utilisation du bon moyen de transport au bon moment, ce qui rend possible une baisse des coûts liés à la congestion et des coûts environnementaux ; • Assigner (partiellement) les revenus fiscaux Si la volonté est de baser (davantage) la fiscalité routière sur l’utilisation et de lui trouver une large assise, il est crucial d’offrir à l’usager de la route des garanties sur le fait que les recettes publiques seront à tout le moins consacrées à la remise en état et à l’entretien du réseau routier ;

« Il convient de se concentrer davantage sur la qualité de l’infrastructure routière, mais il est également nécessaire d’élaborer des solutions comodales » (FEBIAC)

• Subsidier la demande de mobilité, et non l’offre Il convient de se concentrer davantage sur la qualité de l’infrastructure routière, mais il est également nécessaire d’élaborer des solutions comodales : elles sont nécessaires pour offrir des compensations et alternatives aux personnes qui ne sont pas en mesure ou ne souhaitent pas payer pour utiliser l’infrastructure routière.

FEBIAC veut étendre les options de mobilité pour les employeurs et les travailleurs, notamment en exonérant les dépenses en mobilité de cotisations sociales et fiscales.

LE « MOBILITY 6-PACK » Concrètement, FEBIAC propose six mesures, baptisées « Mobility 6-pack », qui vont non seulement dans le sens des glissements susmentionnés au niveau de la fiscalité routière, mais s’intègrent aussi dans sa vision d’une mobilité plus fluide, respectueuse de l’environnement et accessible à tous.

• Remplacer les taxes routières existantes comme la TMC, la taxe de roulage et une partie des accises par un tarif kilométrique variable en fonction de l’heure et du lieu du déplacement, du revenu de l’utilisateur (avec correction sociale pour les bas revenus) et des caractéristiques environnementales du véhicule. L’avantage est que la taxe existante sur la possession est remplacée par un système qui encourage l’utilisateur à adapter son comportement et à réorganiser une partie de ses déplacements.

• Consacrer une partie des recettes de stationnement à l’extension de l’infrastructure « Park & Ride» (P&R) en périphérie.

• Étendre le choix de moyens de transport pour les bas revenus et leur offrir un budget mobilité de la part des autorités.

Il faut subventionner la demande en transport comodal plutôt que de subsidier directement l’offre en transports.

• Étendre les options de mobilité pour les employeurs et les travailleurs, notamment en exonérant les dépenses en mobilité de cotisations sociales et fiscales. La voiture de société reste un instrument utile pour compenser les charges salariales élevées dans notre pays. Afin de permettre la comodalité et une utilisation plus différenciée du budget mobilité, il est opportun de tendre à harmoniser le statut fiscal de tous les modes de transport.

• Encourager le télétravail à l’aide d’une réduction de cotisation patronale.

• Rendre l’achat et l’utilisation de véhicules propres plus attrayants. Il est possible, pour ce faire, de rendre l’acquisition de véhicules plus propres moins onéreuse grâce à un incitant au niveau de la TVA et à une déduction des impôts sur le revenu.

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HALL OF FAME 2014 - Harald Pluym (Peugeot Belgique – Luxembourg) 2013 - Alain Peers (Volvo Cars Belgium) 2012 - Kris Verleye (BMW Group Belux) 2011 - Wim Rommel (Mercedes-Benz Belgium-Luxemburg) 2010 - Mathias Goos (Volvo Cars Belgium) 2009 - Stijn Blanckaert (Citroën Belux) 2008 - Alain Frenay (VW-Audi) 2007 - René Aerts Jr. (Volvo Cars Belgium) 2006 - Kris Verleye (BMW Group Belux) 2005 - Paul Gestels (General Motors Belgium) 2004 - Ronny Veireman (Ford Motor Company Belgium) 2003 - Dimitri Gose (VW-Audi) 2002 - Hadelin d’Hoop (Volvo Cars Belgium) 2001 - Paul Gestels (Opel Belgium) 2000 - Hadelin d’Hoop (Volvo Cars Belgium) 1999 - Philippe Greindl (Renault Belgique-Luxembourg) 1998 - Francis Harnie (Peugeot Belgique-Luxembourg) 1997 - Guido Huenaerts (Volvo Cars Belgium) 1996 - Maurice Van Den Dries (Renault Belgique-Luxembourg)

HARALD PLUYM (PEUGEOT)

FLEETMANAGER OF THE YEAR 2014

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arald Pluym crée cette année l’événement puisqu’il n’est que le 2e fleet manager Peugeot à être élu Fleet Manager of the Year depuis le début du concours, en 1996. Dans un secteur fleet dominé comme jamais par les marques premium, c’est un authentique exploit. Ces dernières années, Harald faisait partie des favoris, mais cette fois il décroche la première place. Et il le fait l’année où le constructeur français lance son modèle fleet le plus important de ces dernières années : la Peugeot 308. Ceux qui connaissent Harald Pluym apprécient son goût pour les bons mots, mais aussi son grand professionnalisme lorsqu’il représente sa marque. Une victoire bien méritée !

Comment votre marque s’est-elle comportée en 2013 ?

Harald Pluym (Peugeot): « Ce fut une bonne année avec une part de marché stable, mais nous attendions quand même avec impatience l’arrivée de la nouvelle 308. Nous espérons un départ sur les chapeaux de roue en 2014. Et la version break, qui débarque en avril, est aussi très importante, surtout pour le marché belge. Nous avons déjà pu la placer dans de nombreuses car policies de PME qui, traditionnellement, privilégient souvent l’achat au détriment du leasing. Pour nous, le 1er janvier 2014

constituera le véritable coup d’envoi dans le fleet. Du côté négatif, je retiens que nous avons eu du mal l’an passé à convaincre les sociétés de leasing puisque ces dernières ont placé 60 à 70 % de leurs commandes auprès des marques premium. » Quelle fut pour vous la principale tendance du marché fleet ? « L’apparition des plans cafétéria, mais ici aussi, les marques premium ont su s’octroyer une part du gâteau plus grosse que celle de Peugeot. Cela s’explique.

Il s’agit ici d’une nouvelle cible, qui pos-

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« Les sociétés de leasing ont, selon moi, intérêt à différentier un peu leur portefeuille avec, par exemple, Peugeot. » Harald Pluym

sédait peut-être avant une citadine d’une marque de volume, et qui a désormais accès à une voiture premium pour un prix relativement bon marché. De plus, les marques premium ont débarqué avec de fortes réductions. Cela dit, les marques premium sont en fait devenues, dans le fleet, des marques de volume. Je me pose la question de savoir si ces grands volumes ne vont pas générer des problèmes au niveau des valeurs résiduelles. Il n’y a aucune garantie que ces grands volumes déboucheront sur les valeurs résiduelles prévues. Les sociétés de leasing ont, selon moi, intérêt à différentier un peu leur portefeuille avec, par exemple, Peugeot (rires). » Que retenez-vous de 2013 ? « Le succès des Diables Rouges et je ne parle pas seulement des prestations sportives. Dans un pays où les oppositions entre les communautés linguistiques font partie du quotidien, cela me fait plaisir de voir qu’il existe encore un sentiment belge dans lequel on peut se reconnaître. Ce que je retiens aussi de 2013 : il est dangereux de porter la casquette de fleet manager. C’est devenu un métier à haut risque ! (rires) » Peugeot possède depuis deux ans déjà une propulsion diesel hybride. Comment réagit le marché par rapport à cela ? « Nous ne sommes pas ici dans de grands volumes, mais il existe clairement un intérêt de la part d’un public spécifique.

Les faibles émissions de CO2 constituent la principale motivation pour des gens qui se retrouvent souvent dans les embouteillages et/ou en ville. Mais le look

des modèles est également déterminant pour les clients qui optent pour une hybride. » Qu’est-ce qui fera de 2014 une année réussie ? « Le grand succès des 308 et 308 SW. Et le fait de reprendre du terrain sur le marché du leasing par rapport aux marques premium... J’ai pleine confiance dans la réussite d’un véhicule qui n’a rien à envier à ses concurrents au niveau qualitatif. »

en Belgique. Il est propulsé par un moteur CNG émettant 95 g de CO2/km. Par ailleurs, la famille tron va certainement être élargie. Les Audi A4 et A5 restent des valeurs sûres sur le marché fleet. Et grâce à l’arrivée, en avril, de nouvelles motorisations écologiques pour l’Audi A4, celle-ci sera encore plus attractive.

Idem pour l’A6. Audi va renforcer son excellente position en tant que marque premium sur le marché fleet grâce à l’introduction de modèles économiques et écologiques, sans affecter les prestations routières. » Qui fut pour vous la personnalité de l’année ? « Mon épouse, une équilibriste capable de combiner brillamment l’éducation de nos enfants, les tâches ménagères et sa vie professionnelle. »

JORIS SPIGT (AUDI) La tendance ou l’événement dans le monde automobile en 2013 ? « La part de marché croissante des marques premium. Avec une part de marché de 45 % dans la location à long terme, près d’une nouvelle voiture leasée sur deux est une voiture premium. » Quels sont vos modèles fleet les plus importants pour 2014 ? « Avec une part fleet de 71 % des ventes, tous nos modèles sont importants pour le marché fleet. Mais il y en a quelques-uns qui se distinguent toutefois. La version 1.6 TDI de l’Audi A3 Sportback est commercialisée avec des émissions de 88 g de CO2/km. L’Audi A3 Berline affiche également de sérieux atouts avec ses émissions de 99 g de CO2/km seulement. L’Audi A3 g-tron est le premier véhicule de la famille tron commercialisé

« Avec une part de marché de 45 % dans la location à long terme, près d’une nouvelle voiture leasée sur deux est une voiture premium. » Joris Spigt

2014 sera-t-elle l’année de la percée de la voiture électrique ? « 2014 ne sera certainement pas encore l’année de la percée de la voiture électrique. Les coûts élevés, l’autonomie restreinte et le manque de points de recharge sont les facteurs qui empêchent cette percée. Pour le marché belge, il faudra investir dans les bornes de recharge et les pouvoirs publics devront favoriser davantage les voitures électriques. Audi pense toutefois qu’il existe un marché pour les hybrides plug-in et nous lancerons mi-2014 l’Audi A3 e-tron. » Citation de l’année ? « If everything seems under control, you’re just not going fast enough. » (Mario Andretti)

« Pour moi, 2014 sera réussie si à la fin de l’année, nous pouvons dire, avec notre réseau, que nous avons réalisé des affaires que nous ne pensions pas possibles. » Roeland Vriens

ROELAND VRIENS (OPEL) Comment s’est comporté le département fleet d’Opel en 2013 ? « En ce qui concerne les ventes dans le segment fleet, nous sommes environ au même niveau que l’année précédente, mais il faut souligner que nous avons vendu à beaucoup plus de clients. La baisse dans les parcs plus importants est donc compensée par une forte croissance sur le marché des PME. Pour nous, c’est la preuve que nous avons fait le bon choix stratégique en créant le Business Sales Department. Approcher les PME en soutenant les concessionnaires fut donc la bonne option. Nous n’avons pas seulement engagé trois personnes supplémentaires pour apporter leur support aux concessionnaires au moyen de plans d’action, mais nous avons aussi mené une grande campagne de prospection. Avec la création de notre Fleet Academy, nous avons mis sur pied une structure pour la formation de Fleet Advisors auprès des concessionnaires.

Résultat : 70 % de nouveaux clients dans le segment des PME. » Quels modèles marchent le mieux dans le segment des PME ? « En 2013, nous avons lancé les versions Business de nos modèles fleet typiques : Astra, Insignia et Zafira Tourer. Voilà nos grands modèles de volume sur le marché fleet. Les nouveaux-venus comme l’Adam et la Mokka se comportent bien aussi. L’Adam avec ses moteurs à essence se distingue surtout au Luxembourg et les SUV compacts comme la Mokka

apparaissent sur les ‘choice lists’ et sont populaires auprès des ‘user-choosers’.

En 2014, nous attendons beaucoup de l’Astra avec le nouveau diesel 1.6 qui a fait un grand pas en avant sur le plan des émissions de CO2. Mais naturellement, notre porte-drapeau reste l’Insignia qui, avec des émissions de 98 gr – 104 gr pour la version break – a tout pour plaire. Le nouveau Vivaro arrive en avril 2014, et nous en attendons beaucoup dans le segment des PME. » L’Opel Ampera est présente sur le marché depuis quelques années ; ce modèle pourra-t-il jouer un rôle significatif ? « Nous sommes persuadés que la technologie range extender constitue la solution la plus réaliste pour la conduite électrique. Le manque de soutien fiscal de la part des autorités reste toutefois la principale pierre d’achoppement. Je pense toujours que l’extension de l’offre, y compris celle de nos concurrents, dans le domaine des voitures électriques ne peut être que positif. » Quelles furent, selon vous, les principales tendances en 2013 sur le marché fleet ? « Le glissement clair du TCO vers le Total Cost of Usage. Les gestionnaires de parc se concentrent davantage sur tout ce qui concerne l’utilisation des véhicules : consommation, respect du principe du bon père de famille par les chauffeurs.

Autre tendance importante : les plans cafétéria qui vont ouvrir un tout nouveau segment. En fait, il s’agit de ventes fleet gérées comme des ventes particulières.

Dernière tendance frappante : l’immobilité totale sur nos routes avec un triste

record au mois d’octobre. C’est un problème structurel que nous ne pouvons plus négliger. » Qu’est-ce qui fera de 2014 une année réussie ? « Nous sommes très satisfaits des premiers résultats du projet Business Sales, mais on peut évidemment toujours faire mieux. Pour moi, 2014 sera réussie si à la fin de l’année, nous pouvons dire, avec notre réseau, que nous avons réalisé des affaires que nous ne pensions pas possibles. »

STEF HOLEMANS (VOLKSWAGEN) La domination du groupe D’Ieteren sur le marché belge est remarquable et Volkswagen est traditionnellement très fort dans le fleet. 2013 fut-elle pour votre marque « smooth sailing » ? « Sur le plan des ventes aux particuliers, VW a fait un peu mieux qu’en 2012, mais dans le segment fleet, on a dénombré 2.000 à 3.000 voitures en moins. En matière de part de marché, il y a peu de changement puisque nous sommes à 11,04 %, soit à peine un demi pourcent de moins que l’année précédente. Mais le marché total de ce que nous considérons comme fleet – achat et leasing – a baissé en Belgique. De plus, les marques premium prennent sur ce marché en baisse

« Nous proposerons en 2014 l’offre la plus vaste du marché. Notre philosophie est d’offrir une solution pour chaque besoin de mobilité. » Stef Holemans

davantage de parts grâce aux plans cafétéria. Au total, on parle là quand même de 5.000 véhicules. Volkswagen est toujours, au sein du groupe D’Ieteren, la marque la plus forte en termes de volume. De plus, nous ne sommes pas des casseurs de prix et nous ne soutenons pas les sociétés de leasing comme d’autres marques. » Quelles seront les fers de lance pour le segment fleet en 2014 ? « Indépendamment de notre gamme très complète, je voudrais quand même souligner que nous proposerons en 2014 l’offre la plus vaste du marché. Notre philosophie est d’offrir une solution pour chaque besoin de mobilité. Avec des moteurs CNG, hybrides, électriques, à essence et au diesel, nous sommes les seuls à proposer une offre aussi complète sur le marché. » Volkswagen n’a pas été dans les premières marques à commercialiser un véhicule électrique, mais avec l’e-Up!, les choses ont évolué. Comment allez-vous aider le client à faire le pas vers l’électrique ? « Il y a tout un concept développé en collaboration avec Volkswagen D’Ieteren Finance. Les clients peuvent essayer le véhicule pendant six mois et expérimenter dans la pratique si c’est quelque chose pour eux ou non. Si cette expérience est concluante, nous leur proposons alors un contrat de leasing dans lequel ils ont, par exemple, droit à un véhicule de remplacement classique deux semaines par an ET bénéficient de prix de location favorables chez Europcar. Au-delà, nous sommes aussi prêts à faire des propositions de ce type via les sociétés de leasing généralistes. Au niveau de l’infrastructure de recharge aussi, nous consentons les efforts nécessaires en proposant des box de recharge supplémentaires qui peuvent être installés au domicile du conducteur. Tout dépend naturellement des modalités du contrat entre l’employeur et

l’employé, mais c’est certainement quelque chose dont il faut tenir compte. Celui qui a toujours disposé d’une carte carburant classique ne sera pas prêt à charger de l’électricité chez lui à ses frais. Avec le placement d’une wallbox intelligente, il est possible de facturer ce décompte à l’employeur via un split bill. D’ailleurs, je suis convaincu que l’arrivée des marques allemandes avec leurs véhicules électriques va entraîner un boost positif. Les clients nous le disent d’ailleurs clairement : maintenant nous sommes vraiment intéressés. Je pense donc que tous les constructeurs – y compris ceux qui étaient là avant nous – profiteront du fait que de plus en plus de voitures électriques apparaissent sur le marché. » Quelle personnalité vous a le plus marqué en 2013 ? « La personnalité politique qui m’a le plus impressionné, c’est Maggie De Block.

Appliquer une politique cohérente et épargner autant dans son département : beaucoup de ministres pourraient en prendre de la graine. » Votre devise ? « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse. »

ALAIN PEERS (VOLVO) La tendance ou l’événement dans le monde automobile en 2013 ? « La poursuite du downgrading dans la car policy, mais aussi les excellents résul-

tats du downgrading de différents constructeurs en termes de CO2 et de consommation, dont évidemment Volvo. » Quels sont vos modèles fleet principaux pour 2014 ? « Les Volvo V40, S60, V60 et XC60 et forcément aussi la V70. »

« Aujourd’hui, il y a la V60 Plug-in-Hybrid qui combine le meilleur des deux mondes. » Alain Peers

Comment Volvo va-t-il se distinguer dans les années à venir sur le plan technologique ? « Aujourd’hui, il y a la V60 Plug-in-Hybrid qui combine le meilleur des deux mondes.

Un moteur diesel de 215 ch en combinaison avec un moteur électrique qui développe 70 ch pour une autonomie de 900 km. Et puis il y a toujours notre projet-pilote, en collaboration avec Siemens, concernant la Volvo C30 Electric qui est aujourd’hui testée avec une 2e génération de batteries et qui permet d’obtenir une plus grande autonomie. Volvo est également précurseur avec un projet-pilote de voitures automotrices.

Ces dernières parcourent un trajet d’environ 50 km sur des routes sélectionnées dans la région de Göteborg. Ces (auto) routes sont des axes importants régulièrement embouteillés. Le parking totalement automatique sans conducteur sera également testé. Sur le plan de la sécurité, Volvo continue à jouer un rôle de pionnier, avec par exemple l’Active High Beam Control, le Collision Warning, le système City Safety et l’airbag piéton. » Quel(le) fut pour vous la tendance ou l’événement le plus marquant en 2013 ? « Les Diables Rouges qui vont au Mondial pour la première fois depuis... 2002. Et en ce qui concerne notre secteur : les mesures fiscales qui gèlent les dépenses des consommateurs avec un impact indirect sur le marché automobile. »

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SALON DE L’AUTO DE BRUXELLES

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Elles vous attendent...

lles sont des dizaines à vous attendre de pied ferme au Heysel. Elles, ce ne sont pas les hôtesses, mais les voitures qui, peut-être (en tout cas pour certaines), figureront dans votre parc dès cette année.

Texte: Hans Vanden Driessche Hans.vandendriessche@activemail.be

ALFA ROMEO La Giulietta évolue en profondeur. Sièges, volant et système d’info-divertissement font peau neuve. La MiTo hérite quant à elle du moteur TwinAir de 105 ch et du système Uconnect à écran tactile.

AUDI Basée sur la nouvelle A3 Berline, l’A3 Cabriolet est plus longue mais moins haute et plus légère de 50 kilos que sa devancière.

Peu encombrante une fois repliée, la capote en toile permet de conserver un volume de coffre généreux. L’A8 se repoudre le nez pour le millésime 2014 en adoptant une nouvelle face avant. De nouveaux systèmes d’assistance font leur apparition, alors que les phares adoptent la technologie « Matrix LED ».

BMW Pas moins de trois premières européennes pour la marque à l’hélice : la Série 2 Coupé, la Série 4 Cabrio et les nouvelles M3 et M4. Le constructeur de Munich présente également plusieurs premières belges : les électriques BMW i3 et i8 ainsi que le Concept X4 qui bénéficie d’un caractère sportif bien affirmé.

nouveau s’exprime aussi à travers le concept C-Cactus, apologie du bien-être.

l’an dernier. La marque à l’ovale bleu expose également son SUV compact, l’EcoSport, conçu sur la plate-forme mondiale du segment B.

Citroën C4 Picasso en Grand C4 Picasso

DACIA Le nouveau Duster adopte une nouvelle face. L’intérieur fait également peau neuve avec une nouvelle planche de bord et des sièges repensés. La Logan MCV revoit également ses prestations à la hausse en termes d’équipement, de confort et de sécurité. Plus moderne, son design extérieur gagne en attractivité grâce à quelques subtiles retouches.

Ford EcoSport

HONDA La Civic Tourer se distingue par une polyvalence et une fonctionnalité exceptionnelles. Lancé sur le marché belge au mois d’octobre, le CR-V City Runner 1.6 i-DTEC est l’autre star du Salon chez Honda.

HYUNDAI Présentée en première belge, la nouvelle i10 soigne sa ligne pour s’imposer dans le segment A. Elle est plus longue, plus basse et plus large que sa devancière. Conçue et développée en Europe pour les Européens, elle offre le plus grand coffre de sa catégorie et une habitabilité record.

Dacia Duster

BMW i8

CITROËN La ligne C amorce un véritable changement d’époque et est présente aux quatre coins du stand du double chevron. D’abord avec les C4 Picasso et Grand C4 Picasso. Le re-

FIAT La famille 500 se décline au grand complet sur le stand Fiat, avec un focus sur les nouvelles 500L Trekking (plutôt aventurière) et 500 L Living.

FORD Le Tourneo Connect est accompagné du Tourneo Courier, le nouveau ludospace compact, et du Tourneo Custom lancé

Hyundai i10

JAGUAR Jaguar vous propose une première européenne des plus félines : la F-Type dans sa

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version coupé. Ce faisant, Jaguar nous ramène à l’époque de l’un de ses plus prestigieux modèles, la Type E, avec une technologie des temps modernes.

Jaguar F-Type Coupé

KIA Le facelift de l’Optima est léger à l’extérieur et plus profond dans ses entrailles. De nouveaux équipements de sécurité, de confort et d’info-divertissement font en effet leur apparition, tandis que la qualité perçue de l’habitacle a été améliorée. Autre nouveauté chez KIA : la nouvelle Soul, dont le style a bien évolué. Sa plate-forme aussi.

MAZDA Mazda expose en première belge les versions 5 et 4 portes de la nouvelle Mazda 3.

Les lignes aiguisées aux accents chromés donnent à la 3 un caractère aventureux et sportif. Les designers ont dépassé l’aspect purement esthétique en reculant le pare-brise de 10 cm pour une meilleure visibilité.

La nouvelle Mazda 3 est 4 cm plus large et l’empattement s’est allongé.

MERCEDES-BENZ Pour avoir la tête dans les étoiles, rendez-vous sur le stand Mercedes. La nouvelle Classe S y fête sa grande première belge.

Autre première belge pour Mercedes : la GLA. Troisième membre de la fratrie « A » après les Classes A et CLA, ce cross over haut sur roues pourrait bien séduire les citadins les plus branchés. Dans un genre un peu différent, Mercedes présente deux déclinaisons particulièrement sobres et propres : les Classe A et B en versions 180 CDI BE Edition.

Côté prototypes, le constructeur nous amène le ZEOD RC et le e-NV200.

Nissan Qashqai

OPEL Une première mondiale, rien que ça sur le stand d’Opel, avec le nouveau Meriva ! Son nouveau plumage reprend les plus beaux bijoux de la famille des Insignia, ADAM et Cascada. La nouvelle Opel Insignia est également de la partie, en première belge.

Notons également la présence du cabriolet Cascada, aux côtés du reste de la gamme à l’éclair et du Monza Concept qui préfigure l’allure de la prochaine génération de la famille Opel.

KIA Soul Mercedes-Benz GLA

LANCIA Présentée en quatre niveaux de finition dont une version « S », la nouvelle Delta est disponible avec trois motorisations. Le Voyager « S » adopte également de nouvelles finitions intérieures et extérieures.

MINI Sur le stand MINI, votre regard sera attiré par la première européenne de la nouvelle MINI, présentée en version Hatch Cooper et Hatch Cooper S.

LEXUS Après la 450h, la GS se décline désormais en version 300h, animée par le même module hybride que l’IS 300h. Lexus présente également sur son stand la nouvelle CT 200h en première européenne.

MITSUBISHI Mitsubishi présente l’Outlander PHEV, le premier crossover plug-in hybride 4 roues motrices au monde. La i-MIEV (100 % électrique, elle) est aussi de la partie.

Lexus GS 300h

NISSAN Le constructeur nous gratifie d’une première européenne : la version 2014 de l’ultra-sportive GT-R. Une autre grande première attend les visiteurs : le Qashqai.

De nouveaux traits exclusifs lui confèrent une apparence premium, tout en préservant l’ADN visuel typique du Qashqai.

Opel Meriva

PEUGEOT Le Lion illustre sa montée en gamme avec la 308 ainsi que les 3008 et 5008 renouvelés.

Les crossover 3008 et monospace compact 5008 adoptent les nouveaux codes stylistiques de la marque et de nouveaux équipements à l’intérieur. D’autres « eye-catchers » figurent également sur le stand : l’Onyx et la 208 T16 Pikes Peak.

Peugeot 308

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PORSCHE C’est bien entendu le Macan, présenté en première européenne, qui tient la vedette sur le stand Porsche. Plus court que le Cayenne, ce SUV compact est basé sur une plateforme d’Audi Q5.

SKODA Avec la Rapid Spaceback, SKODA investit pour la première fois le segment de véhicules le plus important d’Europe, celui des hatchback compactes. Autre première belge, le Yeti se dédouble. Pour la première fois, le SUV compact tchèque est disponible en deux variantes : une version urbaine élégante et stylée, et une version tout-terrain pour les escapades à la montagne.

Porsche Macan

RENAULT L’ensemble de la famille Mégane (berline, coupé, Grandtour) bénéficie d’une cure de jouvence et adopte la nouvelle identité visuelle de la marque (face avant) ainsi que le système multimédia R-Link. Bruxelles a même droit à la version CC (Coupé-Cabriolet) en première mondiale. Le stand Renault présente également le concept-car Initiale Paris qui préfigure le successeur de l’Espace tout en évoquant la vision du premium par Renault.

SSANGYONG Le constructeur sud-coréen va, dans les mois et années à venir, investir dans de nombreux nouveaux modèles. A Bruxelles, vous pourrez d’ores et déjà découvrir les New Korando et New Rodius.

SEAT Après la berline 5 portes et le coupé (SC), la Leon se décline en version break (ST). Plus longue de 27 cm que la berline, la Leon ST joue résolument la carte de la sportivité.

Larges épaules, lunette arrière fortement inclinée et ligne de toit fuyante sont autant de signes qui ne trompent pas.

SEAT Leon ST

évolue et la structure verticale du bouclier en deux parties accentue son côté baroudeur.

De son côté, le Verso adopte, en première mondiale à Bruxelles, un moteur 1.6 diesel.

VOLKSWAGEN La Golf Sportsvan prend le relais de la Golf Plus et sera commercialisée à la mi-2014. Ce monovolume compact se caractérise par une habitabilité étonnante, une large ouverture des portes et une position plus élevée des sièges. Volkswagen présente également une version 100% électrique de la Golf (e-Golf) et de la up ! (e-up !).

SKODA Rapid Spaceback

SUBARU Le constructeur japonais est connu pour son parcours particulier. Les moteurs Boxer (dont le seul Boxer diesel au monde) et la propulsion 4x4 constituent les deux ingrédients de base qui permettent à la marque de se distinguer. Ces ingrédients sont présents dans deux séries spéciales (X et S) de l’Outback qui seront présentées en premières belges. Sur le stand également : le Forester, récemment élu SUV de l’Année 2014 aux Etats-Unis.

SUZUKI Si vous êtes à la recherche d’une citadine ou d’un SUV compact, une visite du stand Suzuki s’impose. Découvrez-y les versions spéciales Fashion Line des Alto, Splash et autres Swift. Dans le segment supérieur, Suzuki défend ses couleurs avec son Grand Vitara, le SX4 et le SX4 S-Cross.

TESLA S’il y a une voiture qui frappe l’imagination, c’est bien la Tesla S. Cette ‘full electric’ combine le confort d’une berline à des prestations époustouflantes.

TOYOTA La nouvelle Auris Touring Sports est le tout premier break disponible dans sa catégorie en version Full Hybrid. Avec un taux de CO2 de 85 g/km seulement, c’est la motorisation la plus sobre du segment. Toyota a également revu son Land Cruiser. Sa calandre

Volkswagen Golf Sportsvan

VOLVO Dans le segment SUV, Volvo présente les XC90, XC70 et XC60. Une version R-Design musclée de ce dernier modèle est également exposée. Ce thème sportif apparaît aussi sur la V60 et la V40 qui seront d’ailleurs présentées en version R-Design à Bruxelles. La V60 Plug-in Hybrid témoigne en outre de la préoccupation de Volvo pour l’écologie. La marque consent également à nous donner sa vision de l’avenir avec le concept car S60 Polestar.

Volvo XC90

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SECURITE ROUTIERE

RoadSafetyAtWork : un investissement rentable !

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rès de la moitié des accidents mortels au travail sont des accidents de la route ! Face à un tel constat, un nombre croissant de dirigeants d’entreprises se mobilisent. Pour les aider, l’Institut Belge pour la Sécurité Routière (IBSR) lance son programme RoadSafetyAtWork. Une solution sur mesure combinant des ateliers de sensibilisation autour des principaux thèmes de sécurité routière et une communication ciblée au sein de l’entreprise.

Texte : Frédéric De Backer frederic.debacker@activemail.be

En Belgique, près d’un accident du travail mortel sur deux est un accident de la circulation. Ces accidents sont, en règle générale, plus graves que les autres accidents du travail. Un travailleur sur huit qui est victime d’un accident du travail lié à la circulation routière en gardera des séquelles permanentes. Qu’il s’agisse d’accidents avec tués ou blessés ou de simples accidents matériels, leurs conséquences humaines et financières sont énormes.

Quelques chiffres : le coût direct moyen d’un accident du travail est estimé à 25.000 € en cas d’incapacité temporaire, à 86.000 € pour une incapacité permanente et à pas moins de 400.000 € pour un accident mortel. L’impact sur la santé de l’entreprise est immédiat. A côté des coûts financiers directs tels que les frais de franchise, les frais non dédommagés par l’assurance et l’augmentation des primes d’assurances, les coûts cachés sont souvent plus importants encore : temps perdu pour cause d’interruption d’activi-

té, véhicule temporairement immobilisé, remplacement de personnel et formation des remplaçants, perte de clients mécontents à cause d’une baisse de rendement temporaire.

DÉMARCHE PRÉVENTIVE Pour limiter le risque routier professionnel, l’IBSR a développé, dans le cadre du programme RoadSafetyAtWork, une démarche préventive axée sur la sensibilisation des travailleurs amenés à conduire un véhicule dans le cadre professionnel. L’objectif n’est pas d’améliorer les capacités de conduite des collaborateurs de l’entreprise, mais bien leurs aptitudes sociales à participer au trafic. RoadSafetyAtWork les fait réfléchir sur leurs attitudes et convictions par rapport à la sécurité routière et les encourage à changer de comportement.

FORMATION ET SENSIBILISATION Concrètement, le programme RoadSafetyAtWork propose des ateliers de sensibilisation autour de thèmes variés, adaptés

aux spécificités de l’entreprise. La méthode est essentiellement interactive. Il ne s’agit pas d’exposés mais bien d’exercices, de discussions et de démonstrations didactiques sous la houlette de formateurs expérimentés. Le but est d’amener les participants à remettre en question leurs certitudes, notamment sur les distances de sécurité, les distances de freinage, le temps de réaction, la consommation d’alcool ou de drogues, la fatigue, la gestion du stress et le multitasking.

COMMENT S’INSCRIRE ?

Le site internet www.ibsr.be donne un aperçu détaillé de l’offre de sensibilisation. Les entreprises peuvent s’inscrire en ligne à un ou plusieurs ateliers, commander du matériel de sensibilisation et s’inscrire à la newsletter.

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2014 : année à succès

A

quoi s’attendre en 2014 et au-delà ? À une foule de nouveautés intéressantes. FLEET en dresse l’inventaire. Il ne s’agit cependant pas d’une liste exhaustive, car certains constructeurs préfèrent garder l’effet de surprise, mais voici déjà de quoi faire rêver les amoureux de belles voitures…

Texte : Hans Vanden Driessche hans.vandendriessche@activemail.be

Trois tendances vont marquer 2014.

Premièrement, il va littéralement pleuvoir des SUV et des crossovers. En effet, la majorité des constructeurs lance un modèle flambant neuf, ravivé et enjolivé.

Deuxièmement, les marques premium allemandes ne reculent pas d’un pouce.

Audi investit en masse dans sa gamme, BMW s’engage pour 22 nouveaux modèles d’ici 2015 et Mercedes l’emporte avec 30 nouveaux produits à l’horizon 2020.

La vérité nous oblige à ajouter qu’il s’agit de Daimler-Benz et que smart entre également en ligne de compte. Enfin, le segment moyen très prisé est menacé par la surpopulation. Non seulement les marques premium participent au débat en usant et abusant du downsizing, mais les Asiatiques sont passés maîtres dans l’art de répondre au marché européen.

Les photos ne représentent pas nécessairement les produits tels qu’ils seront commercialisés, mais les concept-cars permettent déjà de se faire une idée des modèles définitifs.

ALFA ROMEO On trépigne d’impatience à l’approche du lancement du SUV compact, qui sera basé sur la plateforme de la Giulietta et qui est destiné au segment C. Il sera fabriqué aux États-Unis.

AUDI La nouvelle génération d’A4 sera bien plus agressive que ses devancières. La nouvelle déclinaison cabriolet de l’Audi A3 est plus longue et moins haute, mais elle conserve sa capote en tissu. L’A8 s’offre un facelift. Sur le segment des

SUV premium, on retrouve la Q7 dont la nouvelle mouture se voudra plus légère.

Les rumeurs vont bon train sur la préparation d’une Audi Q8...

BMW Par où commencer ? En effet, le constructeur bavarois passe à l’offensive et lancera pas moins de 22 nouveaux modèles au cours des deux prochaines années. La Série 2 Coupé et la Série 4 Cabriolet arrivent en concession cette année. Le X4 Concept, le petit frère du X6 en termes de design, emprunte son intérieur au X3. La Berline M3, le Coupé M4 et le X5 prennent un bain de jouvence. Cerise sur le gâteau : BMW déclinera chaque modèle de sa gamme dans une version hybride ou Plug-In hybride. Last but not least : la i8 électrique et la Active Tourer, dotée d’une motorisation 3 cylindres et d’une traction avant !

Citroën Cactus

FIAT Le denier projet en date des Italiens est d’agrandir la famille Fiat 500 avec 4 modèles supplémentaires au cours des deux prochaines années. L’inauguration se fera avec le SUV Fiat 500X, un crossover compact cinq portes habillé d’une carrosserie sportive.

HONDA Après plus de dix ans d’absence, Honda signe son retour avec un break sur le segment C. Honda l’annonce: cette voiture plus longue de 23,5 centimètres que la berline sera dotée du plus grand coffre de sa classe.

JAGUAR Le XS constitue la nouvelle arme de Jaguar sur le champ de bataille du segment D.

BMW X4

CITROËN Le constructeur continue de miser sur la ligne DS avec la DS2 et la DSX. En 2014, la Cactus, sœur de la C4, créera plus clairement la distinction entre la ligne C et la ligne DS. La C5 sera sous les projecteurs en 2015.

JEEP Jeep soumet son Grand Cherokee à un profond lifting et introduit une nouvelle version haut de gamme : la « Summit ».

LEXUS Lexus a compris que les SUV compacts se vendaient comme des petits pains

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et a succombé à la tentation avec le LF-NX. Le coupé RC basé sur la berline IS fera son apparition.

Lexus LF-NX

MAZDA Mazda estime qu’il faut battre le fer quand il est chaud. C’est pourquoi une CX-3 viendra compléter la gamme, un crossover moyen qui copie sa grande sœur, la CX-5.

MERCEDES-BENZ Mercedes-Benz veut redevenir le numéro un des marques premium allemandes.

Que nous réserve 2014 ? La nouvelle Classe C avec une calandre qui correspond davantage aux autres nouveaux modèles.

La Classe C Coupé et la Classe S Cabriolet sont confirmées pour 2015. Daimler-Benz prévoit de lancer pas moins de 30 nouveaux modèles d’ici 2020.

OPEL L’Opel Corsa sera plus exubérante en 2014.

Simultanément, une nouvelle génération de moteurs essence à injection directe fera son entrée.

PEUGEOT Le constructeur souhaite rester actif sur les segments supérieurs du marché et dévoilera son 6008 l’année prochaine, un grand crossover qui devrait se hisser au sommet de la gamme. Les Français ont décidé qu’il était temps que les grandes berlines fassent place aux crossovers luxueux.

RENAULT Les roues arrière motrices feront de la nouvelle Twingo une voiture inédite. Elle ne sera disponible qu’en version 5 portes.

La nouvelle génération de la Laguna devrait arriver en 2015.

SEAT Le constructeur automobile espagnol a également confirmé la production d’un crossover, mais il nous faudra patienter jusque 2015. Son appellation n’est pas encore connue.

TESLA L’année dernière, Tesla disait déjà haut et fort qu’il ne s’arrêterait pas au Model S et fait place au Model X, un grand crossover basé sur le Model S. TOYOTA Le constructeur a poursuivi ses travaux de recherche. Une nouveauté signée Toyota est annoncée pour 2015 : une voiture qui fonctionne avec une pile à combustible.

VOLKSWAGEN La Passat sera complètement restylée, la Polo légèrement adaptée, et la Polo SUV se fera encore un peu attendre.

Le Taigun, qui se positionne clairement comme le petit frère des Tiguan et Touareg, arrivera en concession en 2015 au plus tôt.

SKODA Skoda a décidé d’offrir une opération séduction à la gamme Fabia et Roomster. Le design est adapté et le flot de nouveautés se poursuit sous le capot.

SMART La constructeur assure l’avenir de sa smart avec un nouveau modèle forfour disparu il y a six ans, tandis que la nouvelle fortwo arrivera en concession au début de cette année. Le concept sur la photo s’appelle toujours fourjoy, mais on n’en connaît pas encore le nom définitif.

Mercedes-Benz Classe C

NISSAN Tout comme le Qashqai, le nouveau X-Trail repose sur la nouvelle plateforme modulaire (Common Module Family) de l’Alliance Renault-Nissan, qui servira aussi de base à bien d’autres modèles.

SUZUKI L’Alto est un modèle récent, mais les Japonais ont travaillé d’arrache-pied à un successeur plus volumineux qui devra arriver sur le marché dans le courant de cette année.

smart fourjoy concept car

Volkswagen Taigun

VOLVO La XC90 figure parmi les modèles les plus sûrs du marché, mais cette année inaugurera une toute nouvelle génération, qui cache des mécaniques extraordinaires sous une carrosserie moderne.

Le SUV ouvrira la voie à la Scalable Platform Architecture, une ligne modulaire qui sera également utilisée pour les futurs modèles.

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FLEET MOBILITY

MOBILITÉ URBAINE

Le temps de la révolution ?

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n ne peut y échapper : notre monde est à un tournant. Aux 19ème et 20ème siècles, notre mobilité s’est profondément modifiée suite au développement de plus en plus rapide d’un transport motorisé et individuel. Au 21ème siècle, nous devrons principalement orienter nos efforts sur la façon de transporter personnes et marchandises le plus efficacement possible, dans ce monde énergivore lié au temps et à l’espace.

Texte : Hans Vanden Driessche Hans.vandendriessche@activemail.be

Dans son nouveau rapport « A Tale of Renewed Cities », l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), plaide en faveur d’une manière complètement différente d’aborder le transport urbain. Le transport au sein des métropoles doublera en effet, selon l’agence, d’ici 2050. Ces villes ont besoin de systèmes de transport neufs et améliorés, consommant moins d’énergie, tout en

conservant une grande capacité. Suite à l’augmentation de la croissance des villes, le transport, la consommation énergétique et les émissions constituent actuellement aussi un défi de plus en plus important. Si l’on investit aujourd’hui pleinement dans des véhicules, du carburant et une infrastructure efficaces en termes d’énergie, pas moins de 53.000 milliards pourraient alors être

Selon l’OCDE, il manque à la Belgique une vision à long terme quant à l’ensemble de l’infrastructure de transport.

économisés d’ici 2050. La directrice de l’AIE, Maria van der Hoeven, en appelle donc à tous les politiciens pour regarder plus loin cette fois-ci que les prochaines élections.

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VIENNE : EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE OPTIMALE DANS UNE VILLE MULTIMODALE

D’une part nous sommes attachés à notre destrier d’acier, et d’autre part la menace d’une saturation complète plane sur notre réseau routier.

AVOID, SHIFT, IMPROVE Le rapport aborde plusieurs villes en détail, où des projets ont été réalisés avec succès sur le plan de l’efficacité énergétique. Le transport ferroviaire a ainsi triplé à Belgrade grâce à un rafraîchissement du réseau ferroviaire urbain. New York est parvenue au fil des ans à réduire de 11 minutes la durée des trajets grâce à l’introduction de services de bus spéciaux.

A Paris et Vienne aussi on enregistre une forte diminution du transport individuel motorisé dans le centre-ville. L’AIE a conclu qu’il fallait satisfaire à trois grands concepts : avoid, shift et improve.

Avoid consiste à éviter le transport via, par exemple, la promotion du travail à domicile ; Shift représente l’utilisation d’autres modes de transport efficaces en termes d’énergie, tels que le vélo, l’optimisation des transports en commun et du transport de marchandises par le rail, la pose de trottoirs plus larges et l’interdiction de la circulation automobile dans les centres-villes, la conduite tarifée, les péages, ... Enfin, Improve concerne l’amélioration des formes de transport existantes, avec, entre autres, des bus plus économiques, hybrides et plug-in.

Vienne a construit une autoroute en 1978 dans le but d’enrayer le trafic croissant dans le centre-ville très dense. Dans les années ’90, le nombre d’embouteillages et d’accidents de la route atteignait des sommets et ce phénomène commençait à s’étendre aux régions à l’extérieur de la ville.

Afin de contrer la circulation croissante et l’expansion de la ville, Vienne développa, en 1993, le « Transport Master Plan », comprenant des mesures spécifiques censées répondre au besoin croissant en matière de transport urbain. Avec l’introduction de parkings payants, la réduction du nombre de places de parking en rue et la mise en place d’un réseau de transports en commun étendu, le plan avait pour objectif de décourager le transport privé motorisé. Résultat : en 2000, près de 65% des voyageurs viennois optaient pour les transports publics et le transport non-motorisé, tel que le vélo. En 2003, la capitale autrichienne implémentait un « Transport Master Plan » renouvelé, avec de nouveaux objectifs, dont la réduction du transport privé motorisé à moins de 25% de l’ensemble du trafic de la ville.

Vienne a également continué à investir dans l’amélioration de la sécurité routière, l’élargissement des trottoirs et la pose de nouvelles pistes cyclables et lignes de tram.

PLAN EN ÉTAPES Le plan proposé par l’AIE comprend des étapes importantes en termes de planning, d’implémentation, de monitoring et d’évaluation, et peut aider les responsables politiques à réaliser avec succès des projets efficaces en termes d’énergie.

La phase de planning comprend la préparation administrative, technique et financière, qui doit ouvrir la voie à l’implémentation de la politique proposée. Lors de cette phase initiale, un certain nombre de questions importantes doivent être posées : L’infrastructure existante est-elle en bon état et à la hauteur de la croissance attendue ?

Quel est l’impact du manque de mobilité sur l’emploi ? Quels sont les organes décisionnels sur les plans communal, régional et fédéral ? Il est également très important que les différents intéressés (autorités, partenaires, groupes d’action...) soient impliqués dès le début du projet et que l’on tienne suffisamment compte des obstacles potentiels.

L’étape suivante consiste en un encadrement de qualité et l’implémentation de la politique. C’est grâce à une commu-

nication transparente des objectifs et à l’impact positif prévu tant au niveau de la consommation énergétique que de la mobilité que les responsables politiques peuvent encourager le glissement du transport routier ver un transport urbain plus efficace. Les troisième et quatrième volets du plan en étapes concernent la mise en évidence, suivie de l’évaluation, des résultats atteints sur les plans social, économique et environnemental. Il est essentiel que ces résultats soient également communiqués de façon transparente à toutes les parties concernées.

Ce faisant, la prise de conscience ainsi que l’intérêt pour toutes les initiatives, mesures et objectifs à venir efficaces en termes d’énergie, augmentent.

TOUT LE MONDE Y GAGNE L’urbanisation croissante ainsi que l’augmentation de la circulation dans le monde a incontestablement un impact énorme sur le quotidien et sur l’utilisation de l’énergie. Le trafic urbain joue un rôle de plus en plus important au niveau de la croissance économique et de l’atteinte des objectifs internationaux en termes de CO2. Jusqu’à présent, nombreuses sont les métropoles à avoir pris des mesures

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PARIS : RÉDUCTION DE LA CIRCULATION EN VILLE

pour réduire le transport privé motorisé en faveur d’une circulation plus efficace et moins polluante. Avec pour résultats de ces mesures politiques : un transport urbain plus efficace, des routes plus sûres, une réduction des embouteillages et une amélioration de la qualité de l’air. Peutêtre peuvent-elles servir d’exemples aux dirigeants d’entreprise et autres groupes d’intérêts pour améliorer profondément chez nous aussi l’efficacité énergétique.

RAPPEL À L’ORDRE La Belgique présente un grand potentiel pour économiser de l’énergie dans tous les secteurs économiques : l’efficacité en termes d’énergie y figure actuellement parmi les plus faibles d’Europe et les initiatives prévues ou déjà implémentées en vue de l’améliorer sont insuffisantes pour atteindre le niveau du reste de l’Europe. Selon l’OCDE, il manque toutefois à la Belgique une vision à long terme quant à l’ensemble de l’infrastructure de transport. « Les responsabilités se répartissent entre différents niveaux de pouvoir, ce qui gène la réalisation de projets efficaces », déclare-t-elle. L’OCDE rappelle la Belgique à l’ordre en raison de ses « lourds subsides » pour la voiture de société et les transports en commun. En

Si l’on investit aujourd’hui pleinement dans l’efficacité énergétique - véhicules, carburant et infrastructure-, pas moins de 53.000 milliards d’euros pourraient être économisés d’ici 2050.

outre, l’OCDE voit un intérêt en l’introduction de la conduite tarifée et des transports en commun plus chers durant les heures de pointe. « L’augmentation des coûts de déplacement durant les heures de pointe entraînera un usage plus efficace de l’infrastructure. » Tout cela est bien beau, mais si on y oppose notre mobilité domicile/lieu de travail limitée ainsi qu’un taux de chômage élevé, cela semble un peu trop facile. Et le fait que la popularité de la voiture de société soit une conséquence logique à la pression fiscale élevée sur l’emploi semble également échapper à l’OCDE.

Le gouvernement français a mis au point, en 1996, une loi contraignant toute ville française de plus de 100.000 habitants à élaborer un master plan afin de limiter la consommation énergétique liée à la circulation et d’améliorer la qualité de l’air. En réponse, la ville de Paris développa en 1998 le « Urban Mobility Plan » (PDUIF), qui se concentrait sur tous les aspects du transport tels que le transport de personnes, le transport non-motorisé, les parkings, la gestion du trafic et la consommation énergétique. Pour atteindre les objectifs du PDUIF, le réseau de transports en commun a été élargi et de nouvelles bandes de circulation destinées aux bus ont vu le jour. Avec l’introduction de « Vélib », un projet de location de vélos, 20.000 vélos ont été répartis sur 1.800 emplacements dans la ville. La ville a réduit le nombre de places de parking le long des voies de circulation et certains boulevards sont passés de 6 à 2 bandes, avec 2 bandes réservées aux bus et de la place pour les piétons, les cyclistes et de la verdure. Ces mesures ont entraîné une réduction de 24% la circulation entre 2001 et 2010. Au cours de la même période, le transport par rail a augmenté de 30%, tandis que la circulation des métros et des bus s’est accrue respectivement de 18% et 10%. Au vu des ces résultats positifs, Paris a réitéré de telles initiatives. En 2011, elle lançait « Autolib », un projet relatif aux véhicules partagés, avec plus de 3.000 voitures disponibles dans 1.000 stations dans et aux alentours de Paris.

IMPASSE Il semble que nous soyons dans une impasse. D’une part nous sommes attachés à notre destrier d’acier et d’autre part plane la menace d’une saturation complète de notre réseau routier. Mais il faut que ça bouge.

Les dégâts économiques qu’occasionnent les embouteillages en Belgique sont estimés, pour les villes d’Anvers et de Bruxelles, de 400 à 500 millions d’euros par an.

Pourtant, notre gouvernement ne reste pas les bras croisés. Mais il souffre malheureusement de « législationnite » chronique et se préoccupe davantage de remplir les caisses de l’Etat que de résoudre le problème des files : accises élevées, taxes kilométriques, augmentation du nombre de radars, contrôles de trajet et suppression des avantages

fiscaux liés à la voiture de société ne font que délier davantage les cordons de la bourse des particuliers et des entreprises, mais ne réduisent pas les embouteillages. L’infrastructure belge ne donne pas non plus de quoi se réjouir : notre réseau ferroviaire national jouit d’une triste réputation et de nombreuses pistes cyclables et trottoirs sont dans un état lamentable ou sont tout simplement invisibles. Les projets qui ont leur raison d’être restent souvent désespérément coincés dans un enchevêtrement d’autorités disparates et groupes d’intérêts qui se refilent la patate chaude. Espérons que la prochaine législature prenne les choses en mains et fasse ce qu’il faut.

Croisons les doigts.

VILLES C40 : PARTENARIAT POUR TRANSPORT DURABLE EN MÉTROPOLES En 2006, 40 grandes villes ont conclu un pacte consistant à s’attaquer de façon collective au changement climatique en appliquant une politique urbaine durable.

Les membres de ce groupe, connus sous l’appellation C40, se sont accordés pour partager entre eux et échanger toutes les connaissances et l’information relatives aux initiatives et projets les plus efficaces. En 2011, les villes du C40 avaient déjà lancé plus de 900 projets relatifs au transport urbain et à la mobilité. Les projets essentiels concernaient notamment l’implantation de pistes cyclables et voies distinctes destinées aux bus, des péages et l’interdiction des centres-villes à la circulation. Plus de 15 villes ont mis en service des bus énergétiquement sobres, 13 ont implémenté une politique relative à des taxis écologiques. Aujourd’hui, les C40 représentent plus de 60 villes (ndlr: dont aucune belge!) qui échangent les connaissances et élaborent des projets pour que la circulation se déroule de façon plus efficace. Pour de plus amples informations à ce sujet, consultez www.c40cities.org

BRUXELLES : VILLO!, UN SERVICE AUTOMATISÉ QUI LOUE DES VÉLOS « Villo! » est un programme public de location de vélos à Bruxelles. Le service est disponible dans 16 communes bruxelloises, dont la Ville de Bruxelles. Début 2013, le système comptait 360 stations et 5.000 bicyclettes Villo!. Pour utiliser les vélos un abonnement est nécessaire, sous la forme d’une carte d’une journée, d’une semaine ou d’une année, disponible via carte de crédit aux stations d’entreposage. Le but est d’inciter les utilisateurs à replacer le plus rapidement possible le vélo dans une station d’entreposage, de sorte que celui-ci soit de nouveau disponible à la circulation. Les 450 mètres séparant chaque station sont essentiels au succès du système de bicyclettes. Villo! constitue un maillon supplémentaire dans la mobilité actuelle. Il permet de se déplacer rapidement et de façon non polluante dans une ville au trafic dense, ou de compléter un trajet effectué en transport en commun ou en voiture.

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INTERVIEW

Jan Deknuydt, Managing Director J&T Autolease

« Une approche personnalisée pour une croissance soutenue » J Notre croissance correspond, en termes de quantités, au nombre de nouveaux clients conquis.

&T Autolease a franchi, en 2013, le cap des 4.000 véhicules avec une croissance de 5,5 %.

Une prestation remarquable dans un marché du leasing qui stagne. L’approche personnalisée de J&T Autolease semble fonctionner : écouter vraiment le client et y associer une approche adéquate. Interview de Jan Deknuydt, Managing Director.

Interview : Philip De Paepe philip.depaepe@activemail.be

FLEET: J&T Autolease a franchi cette année le cap des 4.000 véhicules et est ainsi l’une des rares sociétés de leasing en croissance. A quoi est-elle due selon vous ?

Jan Deknuydt: « Notre croissance correspond, en termes de volumes, au nombre de nouveaux clients conquis.

Cela signifie aussi que les clients existants constituent la base de cette croissance. Car si vous attirez de nouveaux clients mais que vous perdez des clients existants, cela ne sert à rien. Les ingrédients de base pour des clients satisfaits sont connus : un prix et un service compétitifs et surtout le décompte en fin de contrat. Les clients qui ont des demandes et qui obtiennent des réponses rapides et adaptées restent.

En ce qui concerne les nouveaux clients, nous nous adressons surtout aux PME car c’est là que se situe le potentiel de croissance. Lors de nos premiers entretiens, nous écoutons les clients potentiels mais leur faisons aussi sentir que nous les comprenons car nous sommes nous-mêmes une PME. Par ailleurs, nous jouons autant que pos-

Lors de nos premiers entretiens, nous écoutons beaucoup mais faisons aussi sentir aux clients potentiels que nous les comprenons car nous sommes nous-mêmes une PME.

Faire partie d’un groupe plus grand favorise les économies d’échelle et autres synergies.

sible la carte de l’utilitaire léger qui représente aujourd’hui environ 17 % de nos commandes. Nous pouvons faire la différence dans ce segment si le client remarque que nous parlons en connaissance de cause. » FLEET: Traditionnellement, les PME achètent encore souvent les véhicules.

Les nouveaux clients sont-ils dès lors surtout des entreprises qui font le pas vers le leasing ? Et si oui, pourquoi ?

Jan Deknuydt: « C’est en effet le cas et souvent la crise se révèle être une alliée. Les entreprises veulent conserver intactes leurs lignes de crédit pour leurs activités de base et ne pas les consacrer aux véhicules. De plus, elles sont de plus en plus conscientes que le suivi administratif de la gestion de parc prend du temps et coûte de l’argent. En outre, de moins en moins de PME sont prêtes à endosser le risque de la valeur résiduelle. Vendre les voitures en fin de contrat à un prix correct est devenu une véritable spécialité, qu’elles préfèrent nous confier. Dans le cas de l’achat, on conserve généralement les véhicules plus longtemps et ils ne valent finalement plus grand-chose ou génèrent des frais. C’est cette addition de facteurs qui fait prendre conscience aux PME que le leasing n’est certainement pas plus cher dans le TCO que l’achat, au contraire. » FLEET: Est-ce à dire que vous ne prospectez pas activement les grandes entreprises ?

Jan Deknuydt: « Nous avons des flottes de quelques véhicules à plusieurs centaines d’unités. Il n’est donc pas exact que nous négligions les grandes socié-

tés. Mais il est vrai que nous n’avons pas les moyens de gérer, par exemple, de très grandes flottes pour des entreprises disposant de véhicules dans plusieurs pays. Il faut savoir où on est bon mais l’inverse est également vrai. » FLEET: J&T Autolease a été repris, au début de l’année passée, par Van Mossel Groep et Mandemakers. Cela a-t-il eu une influence sur les activités en Belgique ?

Jan Deknuydt: « Le groupe possède environ 30.000 véhicules au total et on ne peut nier que ceci permet d’importantes économies d’échelle. Si vous négociez avec des fournisseurs et partenaires, le volume joue toujours un rôle et vous pouvez obtenir de meilleurs tarifs. Mais d’autres synergies sont possibles. Van Mossel Groep dispose à Waalwijk d’une importante infrastructure professionnelle pour les véhicules en fin de contrat. Il dispose aussi de centres d’occasions pour les particuliers avec une diffusion régionale sur tous les Pays-Bas. Un tel canal nous permet d’établir une valeur résiduelle plus élevée pour certaines catégories de véhicules.

Last but not least, le marché du leasing néerlandais nous apprend beaucoup de choses parce qu’il a davantage de maturité que le belge. La concurrence est bien plus rude et cela signifie aussi que le marché est plus professionnel sur le plan des Service Level Agreements par exemple. » FLEET: Les marques premium s’en sortent toujours très bien sur le marché belge du leasing, à tel point que des problèmes de valeur résiduelle pourraient se poser à l’avenir dans la mesure où de trop grands volumes vont arriver sur le marché. Quelle est la composition de votre flotte ?

Jan Deknuydt: « Nous sommes des partisans inconditionnels d’une flotte diversifiée, ne serait-ce qu’en raison de cette valeur résiduelle. Le segment de volume marche assez bien chez nous et c’est en partie dû à la proportion de véhicules utilitaires. Les marques

Nous présenterons en 2014 une nouvelle formule d’outsourcing par laquelle nous reprenons toute la communication avec les conducteurs.

françaises et autres marques de volume sont toujours bien représentées dans notre parc. Ceci s’explique aussi par le fait que nous privilégions la proximité et la bonne collaboration avec le concessionnaire local. Si un client se situe à proximité d’un concessionnaire d’une marque déterminée, ceci prend souvent le pas sur le fait qu’il s’agisse d’une marque premium ou de volume. On ne peut pas sous-estimer le rôle du concessionnaire dans la satisfaction client.

C’est pourquoi nous apprécions aussi les efforts consentis par plusieurs marques avec leurs Business Centers. Ceci montre que la professionnalisation par rapport aux clients fleet est sur la bonne voie. » FLEET: Quelles sont les ambitions pour 2014 ?

Jan Deknuydt: « Nous visons au moins la même croissance qu’en 2013, à savoir 5,5 %. Nous sommes ambitieux mais aussi très confiants. En termes d’offres, nous proposerons une nouvelle formule d’outsourcing par laquelle nous reprenons toute la communication avec les conducteurs. Il existe evncore sur ce plan une marge importante d’optimalisation en établissant des lignes de communication plus courtes avec les chauffeurs et un suivi plus serré. Nous allons aussi mener davantage d’enquêtes en 2014 afin de jauger leur satisfaction.

Nous utiliserons cette information en interne mais la partagerons aussi avec nos fournisseurs afin d’élever encore le niveau de service. L’inspiration nous vient là aussi des Pays-Bas, où les gens s’expriment un peu plus. Sous le slogan : Vous n’êtes pas contents ? Dites-le nous.

Vous êtes contents ? Dites-le nous aussi, mais surtout au marché. »

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PUBLIREPORTAGE

LA PASSION DU DOUBLE CHEVRON Concessionnaire Citroën agréé Business Center, le garage de la Collégiale est votre partenaire Fleet du Brabant Wallon. Etablie à la même adresse depuis 1988, le garage a doublé sa superficie en janvier 2012 pour mieux vous servir.

Le Garage de La Collégiale, c’est une surface couverte de 3.000 m 2 et pas moins de 7.200 m 2 de parking. Outre son vaste show-room, la concession dispose d’un magasin de pièces de rechange mécanisé ainsi que d’ateliers carrosserie, mécanique et préparation de véhicules neufs distincts. Mais au-

delà de la qualité de ses infrastructures, La Collégiale privilégie avant tout un service sur-mesure pour les clients fleet, comme l’explique Hugo Verbrugghe, directeur de l’établissement. « Notre responsable fleet est spécialisé en fiscalité et en produits financiers.

Il est 100% dédié à la clientèle fleet qui trouvera chez nous une vaste palette de services et de facilités : accès parking aisés, service ‘navette’, véhicules de remplacement, sans oublier l’espace de travail avec accès Wi-Fi gratuit. » GRAND C4 PICASSO Outre son large stock de véhicules

neufs, le Garage de La Collégiale dispose d’un parc complet de véhicules d’essai. Parmi ceux-ci, le nouveau Grand C4 Picasso offre la meilleure synthèse du marché en termes de modularité (3e rangée de sièges escamotable pour accueillir 7 personnes), d’habitabilité et d’accessibilité à bord. Par rapport à son prédécesseur, le volume de coffre a augmenté de 69 l pour atteindre 645 litres. Le nouveau Grand C4 Picasso est également le premier grand monovolume du marché à descendre sous la barre des 100 g de CO 2/km. La version e-HDi 90 Airdream n’émet en effet que 98 g de CO 2/km, soit 3,8 l/100 km.

SERVICE

CHANGEMENT DE PNEUS MOBILE :

un rapide arrêt au stand !

A

la suite des vagues de froid que nous avons connues ces dernières années, les pneus hiver ont le vent en poupe. Bien que les sociétés de leasing fassent preuve de plus en plus de proactivité en collaboration avec des centrales de pneus et leurs clients afin de faciliter les changements de pneus, cette opération continue de faire perdre du temps aux travailleurs qui doivent se déplacer. C’est pourquoi Corelio-Concentra et Profile Tyre Center Beveren-Waas ont planché sur un concept de changement de pneus mobiles.

Texte : Philip De Paepe philip.depaepe@activemail.be

Le changement de pneus été-hiver demeure une opération logistique délicate pour tout gestionnaire de flotte. De plus, l’opération dépend notamment de la bienveillance des chauffeurs qui doivent respecter les plannings et les accords... et cette question s’avère épineuse au sein de nombreuses entreprises. Il s’agit également du ressenti de Freddy Cruyl qui gère, avec son équipe, les quelque 1.500 véhicules de Concentra-Corelio dans plus de 10

implantations en Belgique. C’est pourquoi il a imaginé, en concertation avec Profile Tyre Center Beveren-Waas, une solution mobile alternative. « Profile Tyre Center a conçu une remorque équipée du même outillage que celui d’une centrale pneumatique classique, » explique Monsieur Cruyl. « Cette remorque est également dotée d’une tente gonflable qui peut être utilisée en tout lieu et qui peut

accueillir deux véhicules en même temps, et ce, dans des conditions optimales. » Selon Freddy Cruyl, le concept présente plusieurs avantages : « Nos travailleurs ne doivent pas se libérer pour aller faire changer leurs pneus. À raison de deux heures par changement de pneus, votre travailleur

est absent une demi-journée s’il doit se rendre lui-même à la centrale de pneus. On en profite également pour contrôler tous les niveaux de la voiture et des plaquettes de freins. Ensuite, un code de couleurs me permet, en tant que gestionnaire de flotte, d’obtenir un rapport sur l’état des pneus et d’optimaliser le changement en fonction de la durée restante du contrat. Comme je travaille en « calcul ouvert », je partage les bénéfices qui en découlent avec les sociétés de leasing partenaires. »

Un petit dégât n’est pas grave mais vous fait perdre un temps précieux et peut réduire sensiblement la valeur du véhicule. Avec One Smart Repair, les petits dégâts sont rapidement résolus. La méthode revient moins cher que le remplacement des pièces et respecte mieux l’environnement. One Smart Repair est une initiative conjointe de One Fleet Services et de BASF. Pour la première fois, un concept total de réparation intelligente est proposé sur le marché belge. Appuyée sur des techniques Smart Repair existantes, la formule est offerte via un réseau national de réparateurs agréés, de One Smart Repair Centers et d’unités mobiles. One Smart Repair crée des conditions d’une ‘Cost-Efficient & Rentanorm Guaranteed Repair”. www.onesmartrepair.be Tel: 0800-92475

One Smart Repair. Membre de Facilicom

Les bonnes personnes au bon endroit

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TEST

Volvo Drive-E

Puissance 4

A

vec seulement quatre cylindres, les nouveaux moteurs du programme Drive-E démontrent qu’il n’est nul besoin de multiplier les pistons pour s’engager dans la voie du rendement optimal.

Texte : Frédéric De Backer frederic.debacker@activemail.be

Le nombre de cylindres n’est décidément plus un critère pour caractériser la puissance et le rendement d’un moteur. Et ce n’est pas Derek Crabb, Vice President Powertrain Engineering de Volvo Car Group, qui dira le contraire. « Lorsque je m’occupais de moteurs de Formule 1, on développait des blocs 1,5 litre turbocompressés capables de sortir près de 1.000 chevaux… » Bien sûr, dans une production de masse, les contraintes ne sont pas les mêmes, que ce soit en matière de longévité, de fiabilité ou encore de prix. Mais force est de reconnaître que la nouvelle génération de moteurs Drive-E marque un tournant pour Volvo.

Au programme, deux blocs essence et un diesel qui équiperont, entre autres, les modèles de la série 60 (S60, V60,

XC60). Les T5 (245 ch turbo) et T6 (306 ch turbo+compresseur) ne s’adressent au marché fleet que de manière marginale. Par contre, le D4 devrait y faire des émules. Gavé par un double turbo et associé au choix à une transmission manuelle à 6 rapports ou automatique à 8 vitesses, il développe la bagatelle de 181 ch. Et ne pensez pas que cette éclatante santé se fasse au détriment de la consommation puisque la S60 D4 se contente de 3,8 l/100 km en moyenne, soit 99 g de CO2/km. Du coup, la déductibilité fiscale atteint 90%. Qui dit mieux à ce niveau de performances ? Quasiment personne…

I-ART-TECHNOLOGIE Ce nouveau moteur diesel est doté, en première mondiale, de la technologie i-Art. Chez Volvo, on n’hésite pas à qualifier cette technologie de « seconde phase de la révolution du moteur diesel. C’est une percée majeure, comme le fut en 1976 l’invention par Volvo de la sonde lambda pour les pots catalyti-

ques. » Pour faire simple, la technologie i-Art permet de surveiller et d’adapter plus efficacement l’injection de carburant à chaque cycle de combustion dans chacun des quatre cylindres. Chaque injecteur est ainsi coiffé d’un petit calculateur capable de doser très précisément la quantité de carburant pulvérisé. Si on y ajoute le double turbo dernier cri, la réduction des frottements internes et un circuit de refroidissement intelligent capable d’accélérer la montée en température, on obtient l’un des moteurs diesel les plus efficaces actuellement disponibles sur le marché.

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LONG TERM TEST

Volvo V40 Cross Country D2

L

Efficacité suédoise

‘année 2013 s’est achevée, et avec elle le test longue durée de la Volvo V40 Cross Country.

Différents chauffeurs en ont pris le volant au cours des six derniers mois. Condensé de leurs impressions.

Texte : Philip De Paepe philip.depaepe@activemail.be

Ne tournons pas autour du pot : nos testeurs sont tous d’accord pour dire qu’à l’intérieur, la V40 ne se distingue pas spécialement par son caractère spacieux. A l’avant, pas de problème, et les sièges baquets offrent tout le confort. Pour une progéniture de 10 à 12 ans, la banquette arrière est suffisante, mais à partir de 1,75 m, la tête touche le plafond. Ceci est évidemment dû à la ligne de toit de la V40 qui redescend vers l’arrière. Ce qui implique aussi une petite vitre arrière et une visibilité limitée.

CHÂSSIS PERFORMANT Ce qui fait aussi l’unanimité, c’est que la Volvo V40 Cross Country dispose d’un châssis performant. Comme le prouve son excellente stabilité dans les virages et sa précision au niveau de la direction. De ce fait, la voiture est en effet un peu « sèche ».

Mais celui qui recherche le plaisir de conduite s’en accommodera parfaitement. Le diesel 1.6 d’origine PSA développe 115 ch pour un couple de 285 Nm. Avec des émissions de 99 g de CO2/km, il est déductible fiscalement à 90 % et le chauffeur ne doit pas se soucier de l’ATN. Ce D2 est un bel exemple de moteur ‘downsizé’. En ce qui concerne la consommation, nous obtenons une moyenne de 5,6 l/100 km, soit près de 2 litres au-dessus de la consommation annoncée (3,8 l/100 km). Après avoir adopté un style de conduite écologique sur une distance de 1.000 km, des mesures intermédiaires ont montré que nous avions réussi à descendre sous les 5 litres, mais

4,8 l/100 km apparaît comme la limite basse. Ce diesel compact procure-t-il du plaisir ? Les avis sont partagés. Certains testeurs disent ne pas avoir fait le plein de sensations à son bord. D’autres faisaient l’éloge de sa souplesse à bas régime et de la collaboration exemplaire avec la boîte de vitesses bien étagée.

TECHNOLOGIE OMNIPRÉSENTE Pour ce qui est de l’intérieur, le panel de testeurs retrouvent leur unanimité : ordonné, avec des commandes pratiques et intuitives, pas de fioritures gênantes,…

Bref, l’efficacité suédoise avec une touche de sobriété et d’élégance. La connexion d’un smartphone via bluetooth est un jeu d’enfant. Après quelques secondes, vous êtes déjà connectés et vous pouvez non seulement téléphoner en mains libres mais aussi écouter de la musique en streaming.

Comme toute Volvo qui se respecte, la V40 Cross Country propose une solide technologie en termes de sécurité, à tel point que certains essayeurs la jugent trop intrusive (cfr. les nombreux avertissements lorsque la voiture s’approche de trop près du véhicule qui la précède). Dans la pratique, BLISS, le système de détection de l’angle mort, fut l’équipement le plus apprécié par les membres de la rédaction.

Malgré le fait que la V40 Cross Country ne se distingue pas d’emblée par son espace, le coffre se montre suffisamment flexible. La banquette arrière 40/60 peut être rabattue en un tournemain et le coffre est équipé d’un astucieux filet à bagages.

Grâce au double plancher de chargement, la soute à bagages se montre très pratique.

Atout supplémentaire : le siège passager peut être rabattu vers l’avant pour transporter des objets longs.

+ PLUS Ergonomie de l’habitacle Châssis efficace Coffre modulable

- MOINS

Technologie de sécurité parfois envahissante Habitabilité arrière Moteur peu démonstratif

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LONG TERM TEST

Mazda6 Wagon SKYACTIV 2.2-D

Symphonie en mode majeur

D

ans notre premier article consacré à la Mazda6 Wagon, nous nous posions la question de savoir pourquoi cette Japonaise avait été élue Lease Car of the Year. Nous pourrions vous assommer de chiffres et de trouvailles technologiques, mais la Mazda6 fait la différence dès les premiers kilomètres avec des arguments plutôt ‘subjectifs’ comme les qualités dynamiques et le plaisir de conduite.

Texte : Philip De Paepe philip.depaepe@activemail.be

Avant que vous nous accusiez de favoritisme, je voudrais d’abord donner les raisons objectives de notre enthousiasme. Une grande partie du plaisir de conduite généré par cette Mazda6 est dû au moteur diesel 2.2 affichant la compression la plus basse au monde (14:1). Si, si, il est écologique (104 g de CO2/km) et donc déductible fiscalement à 90 %, mais c’est tout sauf un moteur ‘bridé’. Avec sa puissance de 150 ch et un couple imposant de 308 Nm, la Mazda6 se montre redoutable aussi bien au sprint que sur longue distance. De plus,

elle trouve dans la boîte à six rapports une complice de choix : précise, souple et avec un étagement idéal. La seule chose qui tempère un peu notre enthousiasme, c’est l’estimation optimiste de la consommation.

Mazda indique une consommation moyenne de 4,2 l/100 km mais en pratique vous pouvez y ajouter 2 litres. Cela dit, notre style de conduite n’y est peut-être pas étranger.

Si vous enfermez le loup dans la bergerie…

Le plaisir que nous avons eu au volant n’est pas seulement dû au moteur. Le châssis de la Mazda6 contribue lui aussi au dynamisme de la voiture. Dans les virages, les trains avant et arrière jouent une symphonie harmonieuse. De quoi donner le sourire au chef d’orchestre derrière le volant. Avec le temps qui se refroidit et s’humidifie, nous avons de temps à autre dû tenir compte d’une légère tendance au sous-virage… mais nous l’expliquons avant tout aux pneus été qui chaussent toujours la Mazda6. En ce qui concerne le confort, aucun reproche : un amortissement exemplaire et un silence remarquable.

EQUIPEMENT ET INTÉRIEUR Notre Mazda6 possède des sièges chauffants a réglage électrique, le cruise control, des capteurs de stationnement, des phares directionnels, un airco bi-zone et un écran tactile avec navigation intégrée. Difficile d’en vouloir beaucoup plus dans une voiture de société. Le graphisme du tableau de bord comme le design de l’habitacle ne suscitent toutefois pas d’emblée l’admiration. Ses allures sages et traditionnelles sont un peu en contradiction avec le caractère dynamique de la Mazda6. Le fan de multimédia trouvera, quant à lui, son compte avec une lecture en continu de musique en Bluetooth à partir du smartphone (très convivial !) et des sms téléchargeables sur l’écran central. Ces derniers peuvent même être lus à haute voix, mais le système est clairement destiné à des anglophones, comme en témoigne l’accent amusant lorsque les messages sont lus en néerlandais ou en français.

Signalons encore que la Mazda6 Wagon offre un des intérieurs les plus spacieux de son segment. Au niveau du coffre, quelques concurrents directs font mieux qu’elle même si 506 l et 1.648 l avec banquette arrière rabattue, ce n’est pas mal du tout.

+ PLUS Fantastique moteur Châssis dynamique Equipement complet

- MOINS

Consommation Intérieur peu inspiré

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TEST

Ford Focus Electric

N

Le jeu des 7 erreurs

ous devons y regarder à deux fois pour distinguer la version électrique des Focus conventionnelles. Elle est d’ailleurs construite à Saarlouis en Allemagne, parmi les autres modèles. Seule une calandre redessinée, un logo spécifique et une trappe dans l’aile gauche trahissent la propulsion électrique. Il ne s’agit donc pas d’une voiture « née électrique », mais bien d’une Ford Focus à laquelle on a greffé un nouveau mode de propulsion. Histoire de limiter les coûts de développement tout en se positionnant sur le marché EV. Texte : Hans Vanden Driessche hans.vandendriessche@activemail.be

Le plus plaisant dans la Focus électrique, c’est la chaîne cinématique extrêmement silencieuse et agréable. Nous avons déjà conduit un grand nombre de voitures électriques, et la puissance délivrée par ce type de propulsion nous étonne toujours. Celui de la Ford Focus développe 107 kW (145 ch). Le couple de 250 Nm étant disponible immédiatement et le moteur ne devant pas chauffer, vous pouvez toujours mettre « plein gaz ». Les 11,4 secondes nécessaires pour passer de 0 à 100 km/h et la vitesse de pointe de 137 km/h peuvent paraître anodines, mais la manière dont la voiture atteint dans un seul et même souffle sa vitesse maximale ainsi que les reprises tout en souplesse impressionnent. Avec près de 300 kg de batteries dans le coffre, cette variante électrique est cependant un peu moins à l’aise sur la route que la Focus normale. Inutile de préciser que ces batteries prennent aussi de la place dans le coffre… Pour le reste, l’intérieur de l’Electric est quasi identique à celui de sa sœur classique.

ENERGY COACH Si vous vous y prenez en douceur, les batteries chargées doivent permettre de parcourir 162 km. En pratique toutefois,

notre moyenne était comprise entre 80 et 90 km. Mais elle est calculée sur base du comportement de conduite précédent... et la conduite électrique efficace requiert du chauffeur un style de conduite adapté.

Heureusement, l’Energy Coach aide à utiliser la batterie de façon optimale au moyen d’informations en temps réel. L’un dans l’autre, la Focus Electric constitue une excellente alternative pour le trafic quotidien domicile-lieu de travail dans un rayon de 30 à 40 km et pour des déplacements courts.

Recharger les batteries au moyen d’une prise ordinaire prend 11 heures. Avec un point de recharge de 16 ampères, cette durée est quasiment réduite de moitié (6 à 7 h). Avec un raccord de 32 ampères, la durée est de 3 à 4 h. Les batteries sont également chargées en récupérant l’énergie de freinage. Pour chaque km récupéré, un papillon bleu virevoltant s’affiche sur l’écran.

Le plus plaisant dans la Focus électrique, c’est la chaîne cinématique silencieuse et agréable.

Cette Ford Focus sera à vous pour un peu moins de 40.000 €. Mais vous aurez alors une version richement dotée avec notamment des roues de 17 pouces, la navigation et une caméra de recul. Une garantie de 5 ans est prévue de série.

+ PLUS Accélération en douceur Propulsion silencieuse et agréable

- MIN

Assez chère Espace limité dans le coffre

OPELA

CO2 /km

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LA NOUVELLE

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ÉCONOMIQUE SUR LA ROUTE ET SUR VOTRE FICHE DE PAIE. La nouvelle Insignia Business est richement équipée – elle dispose notamment du système d’infotainment avec navigation IntelliLink. Avec seulement 98 g CO2/km – les émissions les plus basses de son segment –, elle est fiscalement déductible à 90%. Et votre ATN net est réduit au strict minimum : € 59 par mois. Alors, rendez-vous vite chez votre Distributeur Opel pour y découvrir une voiture qui ne présente que des avantages. De toute nature.

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SCOOTER

Peugeot Metropolis

La preuve par trois aux miroirs asphériques dont la surface convexe limite l’angle mort.

L

e Piaggio MP3 n’est désormais plus seul à faire la loi sur le juteux marché du scooter à trois roues. Peugeot entre dans la danse avec son Metropolis. Un engin polyvalent qui a les moyens de ses ambitions.

Texte : Frédéric De Backer Frederic.debacker@activemail.be

Piaggio avait tiré le premier avec son MP3.

C’était en 2006. Un véritable coup de génie vu le volume écoulé depuis par le constructeur italien. Et pour cause, Piaggio s’est engouffré dans une brèche législative permettant aux conducteurs titulaires d’un simple permis voiture (B) de conduire un scooter de grosse cylindrée, alors que le code de la route limite normalement cette possibilité aux 125cc. Comment ? En écartant suffisamment les deux roues avant (+ 4,6 cm en version LT) pour en faire un « tricycle à moteur », ce qui change tout.

Outre ce tour de passe-passe législatif, le scooter à trois roues rassure également par sa meilleure stabilité, notamment au freinage, lorsque la route est glissante.

INFLUENCES AUTOMOBILES Il aura fallu le temps, mais Piaggio n’est plus seul à occuper le terrain du 3 roues.

Le Gilera Fuoco et le Quadro avaient bien tenté de lui tailler des croupières, mais sans résultat tangible. Aujourd’hui, la donne a changé. Peugeot entre dans la danse

avec son Métropolis 400. S’appuyant sur plus d’un siècle d’existence sur 2 et 4 roues, Peugeot est évidemment bien placé pour proposer un scooter à 3 roues destiné avant tout aux automobilistes en quête de mobilité. Ce n’est donc pas une surprise si le Metropolis emprunte ses codes stylistiques à l’univers de la voiture.

Le regard de ses optiques chromées en amande ne peut nier son appartenance génétique à l’espèce féline, et la calandre flottante évoque clairement les voitures de la marque.

PLANCHER PLAT Contrairement au MP3, le Metropolis offre un plancher parfaitement plat : un avantage déterminant tant pour la position de conduite que pour la protection des pieds.

Moins encombrante que sur le MP3, la pédale située au niveau du pied droit actionne le freinage intégral (avant et arrière combiné), même si les poignées au guidon offrent une bien meilleure efficacité. Bon point également pour la rétrovision, grâce

KEYLESS Pour démarrer le Metropolis, plus besoin de clé de contact. Il suffit d’avoir le transpondeur dans sa poche pour que le monocylindre de 400cc s’ébroue. Le frein à main, mécanique sur le MP3, est ici électrique et s’active sur une simple pression du doigt. Devant les yeux, le tableau de bord est, lui aussi, inspiré de l’automobile, avec notamment un indicateur de pression des pneus. Autre point fort : la bulle de protection est réglable manuellement sur 13 cm. Sur la route, les 35 ch du moteur suffisent à rendre le Metropolis parfaitement polyvalent (150 km/h en pointe), et les vibrations sont nettement moins présentes que sur un MP3. Notre essai a également permis de constater que le scooter français est nettement moins gourmand en carburant que son concurrent italien. Malheureusement, à plus de 9.000 euros en version de base, il fait payer cher ses nombreuses qualités.

+ PLUS Plancher plat Bulle réglable Equipement Moteur efficace et sobre

- MOINS

Prix élevé Poids conséquent Suspension avant sèche

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2WHEEL NEWS BMW K 1600 GTL EXCLUSIVE

La BMW K 1600 GTL Exclusive ne se contente pas de son fabuleux moteur 6 cylindres de 160 ch, elle dispose d’un niveau d’équipement jamais atteint sur une moto : verrouillage centralisé avec alarme antivol, suspension pilotée, contrôle de traction, aide au démarrage en côte et ABS. L’antenne planaire pour la radio, noyée dans le couvercle du top-case, est une première mondiale.

La dotation est complétée par une nouvelle selle au dosseret chauffant, des feux LED, l’éclairage directionnel adaptatif au xénon, le contrôle de la pression des pneus, l’éclairage du sol ou encore le système keyless.

VESPA PRIMAVERA

YAMAHA TRICITY

Après Peugeot et son Metropolis, c’est au tour de Yamaha de s’engouffrer dans le segment du scooter à trois roues. Yamaha se contente d’un 125cc, mais compense par un design compact et un poids limité à 150 kilos.

L’accent est donc mis avant tout sur la maniabilité, mais les aspects pratiques n’ont pas été négligés avec, notamment, un grand espace de rangement sous la selle. Disponible à partir de l’été prochain, le Tricity sera proposé aux alentours de 4.000 euros.

La Gold Wing, c’est la moto Grand Tourisme par excellence. Oui mais… depuis quelques années, une tendance ne cesse de grandir, principalement aux EtatsUnis. Un nombre croissant de GT se débarrassent de leur carénage, troquent leurs valises contre une simple paire de sacoches et rabotent leur pare-brise.

C’est précisément ce qu’a fait Honda avec la F6B, une Gold Wing transformée en « bagger », réduite à l’essentiel, minimaliste et racée, destinée à séduire un public plus jeune. Mais que les inconditionnels se rassurent, le moteur 6 cylindres de 1.800cc est toujours de la partie.

KAWASAKI DÉVOILE UN MOTEUR SURALIMENTÉ

HONDA GOLD WING F6B

Vespa ressuscite la Primavera, 45 ans après sa première apparition. Digne successeur de la Vespa LX, la nouvelle Primavera débarque avec un design tout neuf et des dimensions inédites tout en conservant une carrosserie en acier. Toujours aussi maniable, elle a gagné en stabilité et en confort. Elle a emprunté divers éléments stylistiques et techniques à la Vespa 946, le modèle le plus prestigieux et le plus sophistiqué que Vespa ait jamais produit.

Présenté au dernier Salon de Tokyo, le nouveau moteur compressé est issu de l’expérience de Kawasaki dans la technologie aéronautique, et plus précisément des turbines à gaz. Le principal challenge technique réside dans les lames de turbine qui doivent être en mesure de faire face à une chaleur extrême sans émettre trop de vibrations tout en tournant à des vitesses très élevées. Actuellement au stade de concept, ce moteur suralimenté pourrait déboucher à l’avenir sur une production en série.

IVEZ R C INS OUS T V NAN TE MAIN

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N°

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Business

MARS 2014

COVERSTORY

Elections 2014 : quelle place pour la mobilité et la fiscalité automobile au sein des partis ?

ECOLOGIE

TECHNOLOGY

Connectivité et multimédia dans la voiture

&

INTERVIEW AUTO

Test longue durée : Mazda6 Test longue durée : Peugeot 308  Suzuki SX4 Cross  Nissan Qashqai  Toyota Verso 1.6 D-4D 

Bolides : partagez une voiture premium

Mass Media



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éditeur responsable

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&

Maxime Picat, CEO Peugeot

Les voitures électriques en Norvège

MOBILITY

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Frédéric De Backer - frederic.debacker@activemail.be Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be Gregory Livis, Alain Vandersande, Hans Vandendriessche Anne Claes Words in gear, Virginie Dupont en Michel Buckinx Peter Meyskens Irene Schampaert Roularta Printing nv

EFFECTIVE MEDIA 2014

Aucune partie du présent ouvrage ne peut être reproduite et/ ou rendue publique sous forme imprimée, photocopiée, microfilmée, ou sous quelque autre forme que ce soit, sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur.

02TOU

À L’ARRÊT E L U IC H É V N U ARRÊTER. S U O V S U L P NE DOIT ONS* SINESS SOLUTI TOURING BU tre outil de le est aussi vo el problème. cu hi vé e tr vo nir un ré on sait que Chez Touring, qu’une panne peut vite deve nnes sont réparées pa , s nc de do % t E 90 travail. plus de privé de votre chez Touring, re oi êt qu s ur pa po ne ilà de Vo et rm pe us nécessaire, vous i vo sur place. Ce qu remorquage est malgré tout convient. un us véhicule. Et si le de remplacement qui vo cu ail recevez un véhi uer votre trav rmet de contin pe us vo g in ur cas, To Dans les deux re. nd te at us pl sans

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*L’assistance aux personnes est couverte par ATV s.a., dont le siège social est situé en Belgique, à 1040 Bruxelles, Rue de la Loi 44, RPM 0441.208.161 Bruxelles, ING BE69 6300 1222 3978 BBRUBEBB, entreprise d’assurance agréée par arrêté royal du 11/01/1991 et 24/02/1992 (MB 13/02/1991 et 14/03/1992) et par la BNB sous le numéro 1015 pour pratiquer les opérations d’assurance dans les branches 9, 16, 17 et 18. L’assistance pour votre véhicule est opérée par Touring Club Royal de Belgique a.s.b.l., dont le siège social est situé en Belgique, à 1040 Bruxelles, rue de la Loi 44, RPM 0403.471.597 Bruxelles, CBC BE55 1910 4222 2244 CREG BE BB, FSMA n° 011210 cA et/ou par les autres clubs automobiles membres du réseau international F.I.A. La description des garanties est un extrait des Conditions Générales et est seulement une reproduction limitée de nos produits et services. Pour plus d’infos, consultez nos Conditions Générales sur notre site www.touring.be ou sur simple demande par téléphone.

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01/08/13 11:05

La Volvo S60 et son nouveau moteur D4

99 g CO2 – 181 ch : qui dit mieux ?

La réponse tient en un seul mot : personne. Les nouveaux moteurs 4 cylindres 2.0 litres sont des références de classe internationale. Aussi bien avec la boîte manuelle qu’avec la boîte automatique à 8 rapports. Prenez, par exemple, la S60 D4 : 181 chevaux déchaînés pour seulement 99 g CO2/ km.

Les avantages ? Plaisir de conduire maximal, fiscalité et avantage de toute nature minimaux. En d’autres termes, elle représente la voiture de société idéale.

Venez la mettre à l’épreuve et découvrir ce qu’elle a sous le capot.

VOLVO S60 D4

Boîte de vitesses

Contribution nette ATN

CO2/km

Déductibilité fiscale

à partir de 27.430 € HTVA

manuelle

74,83 €/mois

99 g

90%

(diesel 2.0, 181 CH)

3,8 L/100 KM – 99 G CO2/KM Donnons priorité à la sécurité. Informations environnementales AR 19/03/2004 : www.volvocars.be.

Modèle présenté à titre illustratif.

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