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MARS 2015 - 19ÈME ANNÉE N° 100

Le magazine pour votre parc automobile BUREAU DE DÉPÔT : GENT X - AUTORISATION : P2A6243 - PARAÎT 6 FOIS PAR AN EN JANVIER - MARS - MAI - JUIN - SEPTEMBRE - NOVEMBRE

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colophon Réalisation Active sa - www.activeonline.be rédacteur en chef Philip De Paepe philip.depaepe@activemail.be directeur de la rédaction Frédéric De Backer rédaction Gregory Livis, Alain Vandersande, Anne Claes, Julie Van Aken, Hans Vanden Driessche coordination Anne Claes traduction Words in gear, Virginie Dupont et Michel Buckinx art director Peter Meyskens mise en page Irene Schampaert, Victor Steemans impression Roularta Printing sa Régie Effective Media sa - www.effectivemedia.be chief executive officer Philippe Quatennens managing director Patrick Quatennens GSM 0478 222 333 patrick.quatennens@effectivemedia.be advertising managers Sophie Van Oyenbrugge GSM 0473 99 88 88 sophie.vanoyenbrugge@effectivemedia.be

édito

100!

Le 100e numéro de FLEET est arrivé et nous en sommes fiers ! Au fil de ces 100 numéros, nous avons surfé sur les vagues du secteur qui nous tient tant à coeur et nous nous réjouissons d’en préparer 100 autres au moins.

Qui dit jubilé, dit généralement retour en arrière, mais nous ne sommes pas nostalgiques chez FLEET. C’est pourquoi nous avons décidé de donner un autre sens à ce chiffre symbolique et de vous offrir 100 questions et 100 réponses sur tout ce qui a trait au secteur fleet et à la voiture. Du gestionnaire de parc à la technologie automobile en passant par des détails intéressants, nous n’avons écarté aucun sujet. Pour la rédaction de FLEET, ce fut également une voyage passionnant à travers tout ce qui touche de près ou de loin au secteur automobile et à la gestion de flotte.

Nous n’avons d’ailleurs pas travaillé seuls, une grande partie des réponses provenant des acteurs du marché qui sont devenus nos partenaires au fil des années. Merci cent fois d’avoir fait en sorte que ce numéro soit un véritable collector.

Merci aussi, chers lecteurs, pour votre fidélité au magazine FLEET. Bonne lecture !

Jacques Gaillez GSM 0475 811 931 jacques.gaillez@effectivemedia.be marketing manager Jessy Olemans tél 02 467 61 64 jessy.olemans@effectivemedia.be abonnenments & changements d’adresse Agnes Raskin agnes.raskin@effectivemedia.be Editeur responsable Patrick Quatennens Automotive Media Centre - Z.1. Researchpark 20 - 1731 Zellik tél 02 467 61 61 - fax 02 467 61 62 www.fleetmanagement.be - www.effectivemedia.be

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Philip De Paepe RÉDACTEUR EN CHEF philip.depaepe@activemail.be

EFFECTIVE MEDIA 2015

Aucune partie du présent ouvrage ne peut être reproduite et/ ou rendue publique sous forme imprimée, photocopiée, microfilmée, ou sous quelque autre forme que ce soit, sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur.

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sommaire

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MARS 2015

100 QUESTIONS = 100 RÉPONSES Pas question de céder à la nostalgie dans ce numéro anniversaire de FLEET, mais nous posons 100 questions pertinentes, passionnantes, difficiles voire même drôles... en apportant les réponses, bien entendu ! Gestion de flotte, infos pratiques, technologies, mobilité : nous avons balayé l’ensemble du secteur pour vous concocter ce numéro collector à conserver précieusement.

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COTISATION CO2

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SPOTLIGHT Cotisation CO2 : Gare aux contrôles !

HUMEUR Retours vers le futur

FLEET UPDATE

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Les nouveaux visages et autres infos en bref

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Quoi de neuf chez les concessionnaires ?

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Yves Bonnefont, Directeur Général de la marque DS : « Proposer une véritable expérience de marque »

FLEET PARTNERS FLEET INTERVIEW

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20 27

FLEET MOBILITY

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Total cost of Mobility : pas facile à calculer !

Carsharing: Vers plus d’ouverture?

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FEBIAC réagit à l’analyse de l’OCDE

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FLEET EQUIPMENT

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Le pneu 4 saisons, une alternative viable ?

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FLEET SCOOP

FLEET LEASING ALD Automotive Belgium en pionnier 300 millions de fonds « titrisés »

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FLEET 2WHEELMOBILITY

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO :

Bike of the Year : le vent dans le dos Brammo, de relax à ultra rapide

FLEET 100 100 questions = 100 réponses Auto-entretien-carrosserie Conducteur – RH Concessionnaires Fiscalité Leasing-Financement Mobilité Valeur résiduelle - remarketing Futur Gestion de flotte Le saviez-vous ?

FLEET AUTO Long term test Alfa Romeo Giulietta : Love Story Long term test Nissan Pulsar : Technologie et design New Mazda2 : Ambition légitime SKODA Fabia Combi : Un coffre très fort Citroën C4 : Revue de détails

FLEET COCKTAIL

MAI 2015

101

• Leasecar of the Year • Bike of the Year • Cover story : l’avenir des concessionnaires • Étude de rentabilité : FEDERAUTO • Interview : Rory Harvey, Opel, Executive Director Sales Western Europe • Fleetowner : Elia • Leasing : rachat de véhicule après leasing opérationnel • Leasing : formules Flex en pratique

• • • •

AUTO Les nouveautés du Salon de Genève Ford Mondeo • Skoda Superb Test de longue durée Nissan Pulsar Mazda 6 • Volvo XC90

Fleetmanager of the Year/ Fleet Mobility Manager of the Year

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SPOTLIGHT

COTISATION CO2

Gare aux contrôles !

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ans un rapport d’octobre dernier, la Cour des comptes pointait des dysfonctionnements liés au contrôle de la cotisation CO2 sur les véhicules de société. Les contrôles de l’ONSS pourraient pleuvoir à l’avenir à condition que… la machine étatique se mette en route.

GREGORY LIVIS • gregory.livis@activemail.be

Lorsqu’un employeur met un véhicule à la disposition d’un travailleur à des fins non strictement professionnelles, l’employeur doit verser à l’ONSS une cotisation mensuelle de solidarité dont le montant est lié au taux d’émissions du véhicule et à son type de carburant. « Cette cotisation CO2 représente environ le tiers des cotisations sociales que cet employeur devrait payer pour une augmentation de salaire équivalant à la valeur catalogue du véhicule répartie sur sa durée d’utilisation moyenne », a calculé la Cour des comptes. « Le manque à gagner pour la Gestion globale des travailleurs salariés peut être estimé à plus de 413 millions d’euros par an. » Une nouvelle attaque en règle, donc, à l’encontre des voitures de société. Mais dans le rapport de la Cour des comptes, l’administration publique – dont l’ONSS, qui n’a pas daigné répondre à nos questions – en prend aussi pour son grade !

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QUE FAIT L’ADMINISTRATION ?

La Cour des comptes constate : « En 2012, l’ONSS a perçu 250,7 millions d’euros pour près de 380.000 véhicules. Or, en juin 2011, 770.321 véhicules appartenaient à une société. Cette différence peut s’expliquer tant par la présence de véhicules de flotte, non soumis à la cotisation de solidarité, que de véhicules non déclarés à l’ONSS. » Entendez par véhicules de flotte ceux dont l’employeur peut prouver qu’ils ne sont utilisés qu’à des fins professionnelles. Il y aurait donc 400.000 véhicules de flotte ? Etonnant…

En fait, pour percevoir cette cotisation, l’ONSS doit pouvoir identifier les employeurs et les véhicules concernés et vérifier que le montant est correctement calculé. Or, l’audit de la Cour des comptes a révélé des problèmes en la matière, en particulier pour les employeurs recourant au leasing opérationnel. Ce dysfonctionnement avait déjà été pointé en 2005. A l’époque, l’ONSS avait effectué une enquête d’envergure,

La Cour des comptes recommande de procéder à une évaluation de la cotisation CO2.

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En 2012, l’ONSS a perçu

€ 250.700.000 pour près de 380.000 véhicules.

contrôlant 74.398 plaques d’immatriculation communiquées par 30 sociétés de leasing. Résultat : « 48.861 de ces plaques (64 %) n’étaient pas déclarées dans la DMFA (déclaration de cotisations sociales) », rappelle la Cour des comptes. Entretemps, « l’ONSS n’a pas pris de mesure pour remédier à ces problèmes ». Et pourtant… La législation permet à l’ONSS de recevoir de la part du SPF Finances et de la DIV les informations nécessaires à la bonne perception de cette cotisation. « Or, l’arrêté royal qui devait fixer les modalités de transfert de ces données n’a pas été pris et l’ONSS n’a pas introduit de demande auprès de la commission vie privée pour pouvoir recevoir ses données », note encore la Cour.

EN ATTENDANT LA BANQUE-CARREFOUR En réalité, la DIV a transmis des données à l’ONSS jusqu’au dernier trimestre 2011. Les croisements entre ces données et celles de la DMFA ne sont donc plus possibles depuis lors. C’est pourtant ce recoupement qui permet à l’ONSS de vérifier si la cotisation est bien due ou non. Que constatons-nous depuis l’arrêt de cet échange ? De 266 millions récoltés en 2009, l’ONSS n’en a encore perçu que 245 en 2013. « Depuis 2011, les cotisations déclarées sont inférieures à l’objectif budgétaire annuel que le gouvernement s’est fixé lors de la réforme 2005, soit 256 millions d’euros à prélever sur au moins 300.000 véhicules », peut-on lire dans le « cahier » de la Cour des comptes.

En 2010, la loi a chargé la Banque-Carrefour des véhicules (BCV) de tenir le répertoire des véhicules du SPF Mobilité. Ses missions : recueillir les données d’identification de la personne morale propriétaire de chaque véhicule en Belgique, garantir l’échange des données

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relatives aux véhicules immatriculés en Belgique entre différents intervenants dans le cadre de l’exercice de leurs missions et garantir la traçabilité d’un véhicule. Il est prévu que Renta, la Fédération des loueurs de véhicules, figure parmi les fournisseurs de cette « banque ».

Voilà donc une solution technique au problème de l’ONSS. Pour cela, il faut qu’elle soit opérationnelle… et que l’Office national ait introduit une demande de protocole pour obtenir cet accès. Ce qu’elle n’avait pas fait à la clôture de l’audit. L’a-t-elle fait entre-temps ? Si vous avez l’info, appelez-nous, car nos demandes d’interview auprès de l’ONSS sont restées lettres mortes.

MONTANTS ET SANCTIONS Une difficulté s’ajoute encore dans le chef de l’ONSS : la méthode actuelle de déclaration complique fortement le contrôle des montants déclarés, du moins pour les flottes de plusieurs véhicules. L’employeur ne doit en effet pas ventiler sa déclaration par véhicule. La Cour des comptes a cependant pris les choses en main. « Pour évaluer le risque d’inexactitude des cotisations déclarées, nous avons calculé la moyenne de cotisation par véhicule déclaré et défini l’intervalles des valeurs possibles dans lequel cette moyenne doit se situer », explique la Cour des comptes. En appliquant cette méthode, la Cour a constaté que 4 % des montants globaux de cotisation déclarés sont incohérents. Il semblerait qu’à fin juillet 2014, l’ONSS ait finalement opté pour cette solution très simple pour tenter de débusquer les cas aberrants.

A l’avenir, les contrôles risquent donc bien de s’intensifier. Et les sanctions pourraient pleuvoir. En plus des pénalités administratives classiques, la sanction correspond au double des cotisations éludées et s’applique aux employeurs qui ont omis de déclarer un véhicule ou qui ont établi une fausse déclaration. Et, de l’avis de la Cour des comptes, l’Office National applique correctement les sanctions prévues par la réglementation…

Au moins une chose qui tourne, quoi !

Mais pour combien de temps ? Car la toute dernière phrase de la note de la Cour des comptes est la suivante : « En conclusion, vu la complexité des enjeux de cette cotisation de solidarité et nombre d’intervenants, la Cour des comptes recommande de procéder à une évaluation de ce dispositif légal, en vue de le confronter aux objectifs poursuivis ». Voilà qui est éloquent…

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ont nu.

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COLUMN

Retour vers le futur #15words : Sans personnes motivées, le secteur fleet ne serait jamais arrivé là où il est aujourd’hui.

Retrouvez l’humeur souvent sarcastique de Philippe Quatennens sur l’actualité du secteur automobile dans chacune de nos éditions.

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À moins que vous ne veniez d’une autre planète, vous avez certainement vu le film « Retour vers le futur ». Outre les répliques mémorables, l’humour et les gadgets sont gravés dans la mémoire collective. Le hoverboard, les baskets avec lacets intelligents et bien sûr la DeLorean qui voyage dans le temps. À l’occasion de ce 100e numéro de FLEET, j’ai également fait un petit voyage dans le temps. Depuis le premier numéro paru le 1er décembre 1996, le secteur fleet a parcouru des montagnes russes de changements, de défis, de surprises, d’obstacles fiscaux, d’innovations technologiques étonnantes,... Or, il connaît une grande constante : la voiture fleet est devenue un incontournable au fil des années. Un secteur s’est ainsi développé et professionnalisé autour de ce phénomène. On pourrait même affirmer que le secteur fleet s’est réinventé en évoluant du modèle de l’offreur de services (nos formules de leasing sont « à prendre ou à laisser ») au modèle influencé par la demande.

Dans ce sens, les sociétés de leasing sont désormais des « offreurs de mobilité » dont le service est aussi important, si ce n’est plus important, que le véhicule en soi.

Mais ce que je retiendrai personnellement de ces 19 dernières années, c’est qu’il

s’agit toujours d’une affaire de personnes.

Des directeurs généraux aux chargés de clientèle, on s’attelle à rechercher des solutions pour les gestionnaires de parc automobile : sans personnes motivées, le secteur fleet ne serait jamais arrivé là où il est aujourd’hui.

Mais je ne jetterai pas un regard empreint de nostalgie sur le passé. Je préfère me tourner vers l’avenir. Si je relis les essais de voitures dans le premier numéro de FLEET... je cligne des yeux. Les propulsions hybrides et électriques, les voitures intelligentes, l’arsenal impressionnant de dispositifs de sécurité, l’accès à Internet à bord... Nous sommes à un souffle de la voiture autonome. Toutes ces évolutions ont indéniablement un effet positif sur le confort et l’expérience de conduite des chauffeurs fleet... et c’est loin d’être fini.

Je vous donne donc déjà rendez-vous dans 20 ans lorsque nous sortirons notre 200e numéro. Montons dans la DeLorean pour voir ce que l’avenir nous réserve.

Philippe Quatennens

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Volvo Car Gent, qui souffle ses cinquante bougies cette année, et Volvo Car Belux félicitent tous les collaborateurs d’Effective Media pour ce 100eme numéro.

Merci Philippe & Patrick pour votre rôle déterminant dans la professionnalisation du service fleet en Belgique.

Vous avez toujours su nous passionner par votre sérieux dans l’approche du journalisme de presse professionnelle et par vos formats intéressants, tous deux ayant permis de donner au fleet la place qu’il mérite.

Votre enthousiasme est contagieux à l’image de votre dynamisme commercial.

Et parce qu’en cette année anniversaire, nous aussi chez Volvo aimons faire des cadeaux, nous vous offrons un week-end de plaisir de conduire non-stop au volant de notre Volvo S60 D4 : 190 chevaux déchaînés (n’émettant que 102 g CO2/km) vous attendent.

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UPDATE

JAGUAR LAND ROVER S’ASSOCIE À ALD AUTOMOTIVE Jaguar Land Rover lance Fleet & Business Leasing en collaboration avec ALD Automotive. Par le biais de ce label, Jaguar et Land Rover offrent des solutions de leasing opérationnel pour le marché fleet local. Fleet & Business Leasing sera proposé sur le marché via le réseau de concessionnaires de Jaguar Land Rover.

Marc Bienemann, directeur de Jaguar Land Rover : « Avec le nouveau label Fleet & Business Leasing, nous avons trouvé l’offre adéquate pour familiariser les chefs d’entreprise avec les modèles Jaguar Land Rover caractéristiques et uniques ET avec un partenaire de leasing ambitieux qui ajoute le ‘full service’ à notre réseau de concessions spécialisé. » Miel Horsten, General Manager d’ALD Automotive, envisage également cette collaboration avec enthousiasme : « Il s’agit d’un grand partenariat dans 8 pays qui découle de notre stratégie mondiale mettant en place des activités de leasing universelles et liées à une marque. En Belgique, la collaboration avec Jaguar Land Rover signifie surtout une extension de service dans le segment des conducteurs recourant au leasing et soucieux de qualité ainsi qu’un renforcement de notre position de marché. »

CLEAN FLEET OF THE YEAR

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VOITURES À VOLVO CAR GENT

Le circuit de Zolder organise le concours ‘Clean Fleet of the Year’ en collaboration avec le Vlaams Instituut voor Mobiliteit, AutoGids/Le Moniteur Automobile, DEKRA Claims & Expert Services, FLEET et VAB. Toute entreprise disposant d’une flotte de voitures de société peut participer via une des 4 catégories basées sur la taille du parc : 1 à 10 véhicules, 11 à 50, 51 à 250 et plus de 250 voitures.

Pour participer, il faut d’abord remplir un petit questionnaire dans lequel le facteur déterminant est l’émission totale de CO2 de la flotte. Un vainqueur sera désigné par catégorie au cours d’une cérémonie officielle en présence du ministre flamand de l’Innovation P. Muyters. Cette cérémonie aura lieu le mercredi 21 avril 2015.

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Eric Van Landeghem remet les clés de la 5.555.555e Volvo fabriquée à Gand au client, Paul Depreter, en présence d’Hadelin D’Hoop et de Patriek Broeckx d’AC Brussels.

C

ra Le mardi 17 février, une voiture un peu particulière est sortie des lignes de production de Volvo Car à Gand : Il s’agissait en effet de la 5.555.555e voiture produite dans cette usine, une Volvo XC60 de couleur Bright Silver et équipée d’un moteur D4. « Ceci place notre année-jubilé 2015 entièrement sous le signe du ‘cinq’ », déclare le directeur de l’usine, Eric Van Landeghem, qui a fait descendre la voiture de la ligne de production pour ensuite remettre les clés au client, Paul Depreter, directeur de l’entreprise de construction CEI-De Meyer S.A. Eric Van Landeghem : « Cela nous réjouit que le client de cette voiture spéciale soit une personne qui a choisi Volvo pour la qualité et la sécurité, mais également parce que la voiture est produite en Belgique ».

Volvo Car Gent fête cette année son 50e anniversaire, avec comme slogan ‘Les hommes font l’histoire’. Chaque semaine, une histoire et un portrait sont publiés sur le nouveau site web www.volvocargent.be.

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UPDATE

CARGLASS® REÇOIT LE LABEL

RÉPARER DURABLEMENT Carglass® a été le premier réparateur de vitres automobiles en Belgique à recevoir, le 9 février dernier, le label Réparer Durablement. Ce label a été développé par des clients et fournisseurs d’entreprises automobiles tels que des assureurs, des sociétés de leasing ou des gestionnaires de parc automobile et récompense l’engagement des sociétés dans l’entreprenariat socialement responsable et durable. La fondation certifie des entreprises de pneus, des Sur la photo (de gàd): Dirk Lamin – (Carglass® – Conseiller Prévention) • garages, des réparateurs de dommages et de vitres qui proposent, outre ® Ronny van den Driesch (Carglass – Audit & Vehicle Manager) • Marc Euben (KBC – Directeur de la politique de réglementation des un bon service, des réparations de véhicules professionnelles et durables. dommages, prévention et réassurances) • Caroline Ameloot (Carglass® Carglass® a été certifié par Réparer Durablement en tant que première – Sales et marketing Director) entreprise automobile belge qui a pris toutes les mesures qualitatives et organisationnelles visant à respecter l’environnement en ligne avec les exigences établies. Le certificat a été remis au nom du Collège Belge d’Experts par Marc Euben, Directeur de la politique de réglementation des dommages chez KBC, l’un des principaux acteurs de la création de ce label de durabilité en Belgique. « En tant que client et commanditaire, nous attachons beaucoup d’importance au fait que les entreprises de réparation fournissent un service de qualité à nos clients. Par ailleurs, nous attendons que cela se fasse dans le respect de l’environnement et de la société. Remettre ce label à un partenaire de qualité comme Carglass®, qui applique des normes élevées en matière d’engagement à l’égard des clients et désormais aussi de durabilité, est très réjouissant pour nous. Nous espérons ainsi soutenir la notion de développement durable avec des actes », précise Marc Euben. Réparer Durablement annonce que d’autres réparateurs sont en lice pour obtenir le label prochainement. Plusieurs entreprises sont pour l’instant soumises à un processus de screening, que Carglass® a été le premier à clôturer avec succès.

EUROPCAR GROUPE SE REPLIE SUR SON CŒUR D’ACTIVITÉ Le groupe Europcar annonce que deux de ses propres marques – Europcar® et la marque low cost InterRent® - retrouvent désormais leur place au cœur des activités.

Jusqu’à présent, Europcar exploitait aussi les marques Enterprise Holdings, National et Alamo dans la zone EMEA, mais ces deux dernières retournent sous la coupe d’Enterprise Holdings. « En fait, nous souhaitons faciliter la vie de nos clients au quotidien. En nous concentrant sur Europcar et InterRent, nous simplifions non seulement notre portefeuille de marques, mais améliorons aussi la perception des clients et pouvons renforcer la position d’Europcar sur les principaux marchés », déclare Cyrille Giraudat, directeur marketing et clients du groupe Europcar. Le retour des marques National et Alamo à Enterprise Holdings dans certains pays EMEA constitue la dernière phase d’un processus entamé en août 2013 visant à mettre un terme à la collaboration commerciale entre Enterprise Holdings et Europcar.

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FEDERAUTO PUBLIE UNE ÉTUDE DE RENTABILITÉ DU SECTEUR DE LA DISTRIBUTION AUTOMOBILE A la demande du secteur, FEDERAUTO a chargé IDEA Consult de procéder à l’évaluation objective de la situation financière des entreprises automobiles belges au cours des cinq dernières années, sur base des données financières fournies par Graydon.

La baisse annoncée des marges se confirme effectivement.

Ainsi la marge brute a chuté de 25 % passant de 3,6 % en 2009 à 2,7 % en 2013. Les marges nettes pour lesquelles il a également été tenu compte des investissements (amortissements), ont dégringolé encore plus nettement : - 36 %.

En 2013, la marge moyenne du concessionnaire de marque s’élevait à 0,9 %, ce qui est très faible comparé à ses collègues dans d’autres pays. Nous reviendrons largement sur cette étude dans le prochain numéro de FLEET.

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FLEET PARTNERS UPDATE

GUNTHER SCHREVENS REJOINT FIDENCO Gunther Schrevens a rejoint Fidenco en qualité de directeur général de Ford pour le Brabant flamand. Il est également en charge de Land Rover et de Jaguar au sein de Fidenco. Le site du Groupe Schrevens à Zaventem a entre-temps été cédé au Groupe Valckenier et des négociations sont en cours avec un repreneur pour le site de Louvain.

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TÉLÉ BRUXELLES ROULE À L’ÉLECTRICITÉ GRÂCE AU GARAGE NISSAN LEO PEETERS

Face à la nécessité de renouveler sa flotte, Télé Bruxelles a décidé de lancer un appel d’offres public pour l’acquisition de voitures électriques. La télévision régionale souhaite ainsi diminuer son empreinte environnementale. Le choix de la voiture électrique est également une option efficace. L’autonomie est largement suffisante pour les déplacements quotidiens des équipes de Télé Bruxelles. En outre, ces véhicules offrent le confort de conduite nécessaire en ville. « Un véhicule confortable, silencieux, à la fois serein mais vif pour évoluer dans la circulation, c’est très important pour les équipes de tournage qui doivent passer des heures au volant chaque jour », explique Marc de Haan, directeur général de Télé Bruxelles. C’est finalement le groupe Leo Peeters, et plus précisément le garage de Vilvorde, qui a remporté le marché en proposant la Nissan LEAF. Par ce partenariat, les deux sociétés souhaitent non seulement inspirer d’autres entreprises, mais également les particuliers.

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ALEXANDRE HAUBEN, NOUVEAU BMW BRAND STORE MANAGER BRUSSELS

NOUVELLE IMPLANTATION KIA VERMANT À AARTSELAAR Le groupe Vermant Automotive de Malines a acheté la tour smart située le long de l’A12 à Aartselaar. Ainsi qu’un showroom et un atelier. Une nouvelle implantation Kia y trouvera abri au début de l’année prochaine. Début 2014, Vermant avait déjà ouvert un garage Kia à Malines-Nord, sur un site où, plus tard, une nouvelle carrosserie a vu le jour pour l’ensemble du groupe. Vermant distribue Volvo depuis longtemps déjà dans la région avec des show-rooms à Malines, Bornem et Rumst. L’ouverture d’un établissement Kia le long de la Boomsesteenweg qui se chargera du centre et du sud d’Anvers, constitue une nouvelle étape dans l’expansion.

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Depuis le début de cette année, Roeland Moens n’est plus à la tête de BMW Brand Store Brussels. « La passion pour BMW m’a animé durant toutes ces années. J’ai commencé ma carrière chez BMW Belgium en janvier 1974. Je suis heureux d’avoir pu élever le niveau de satisfaction des clients BMW au fil des années, avant de prendre les rênes du BMW Brand Store Brussels », raconte Roland Moens.

Avec fierté, il dévoile le nom de son successeur Alexandre Hauben : « Je suis sûr qu’avec sa passion et son énergie, il dynamisera encore le BMW Brand Store Brussels et poursuivra son développement. Notre équipe professionnelle peut compter sur son soutien et son inspiration. »

A

*L d Le 3

Alexandre Hauben et Roland Moens de BMW Brand Store Brussels.

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INTERVIEW

YVES BONNEFONT, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA MARQUE DS

« Proposer une

véritable expérience de marque

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e dites plus « ligne DS », mais « marque DS ». Forte de sa référence à la Citroën mythique des années 60, cette nouvelle marque joue clairement la carte du premium au sein de PSA. FLEET a rencontré son Directeur Général lors de l’inauguration du premier DS Store de Belgique à Drogenbos, le 8 janvier dernier.

FRÉDÉRIC DE BACKER • frederic.debacker@activemail.be

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« Nous faisons du premium ‘à la française’, en mariant le raffinement et la technologie. »

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DS passe du statut de ligne intégrée à la gamme Citroën à celui de marque à part entière. Qu’est-ce que ça change ?

Yves Bonnefont : « Ça change beaucoup de chose. Quand on est une marque, la marge de manœuvre permet de créer une véritable expérience pour ses clients.

Depuis le lancement de la ligne DS, nous avons franchi la barre des 500.000 voitures vendues, dont 62% ont été achetées par des automobilistes qui n’étaient pas clients du groupe PSA auparavant.

Le taux de conquête est donc incroyablement élevé, de l’ordre de 300.000 nouveaux clients. Ces derniers ont des attentes spécifiques, différentes de celles de nos clients traditionnels (Peugeot/Citroën), que ce soit en matière de produits ou de service. En créant cette marque DS, nous répondons donc aux attentes de ces nouveaux clients en leur proposant une véritable expérience de marque. » En quoi le DS Store que vous inaugurez aujourd’hui répond-il à ces attentes ? « Tout d’abord, le lieu d’accueil des visiteurs, confortablement installés dans des canapés, se trouve au centre du showroom, avec les voitures tout autour.

Cela traduit notre volonté de placer nos clients au centre de l’univers DS. Ensuite, l’ambiance est feutrée et rappelle davantage l’univers d’un magasin de luxe que celui d’une concession automobile. Vous retrouvez également un certain nombre de codes iconiques de la marque avec, notamment, le monogramme DS inscrit sur une trame spécifique qui fait référence à l’univers du luxe. Nous faisons du premium ‘à la française’, en mariant le raffinement et la technologie. Nos véhicules proposent des finitions exclusives dans leur segment, comme la planche de bord entièrement gainée de cuir. Nous faisons entrer la tradition des métiers de luxe et du savoir-faire artisanal dans l’univers automobile. » DS est le nom d’une Citroën de légende, est-ce un atout pour le lancement d’une nouvelle marque ? « Ne pas partir d’une feuille blanche constitue un très gros avantage. Lorsqu’on observe les marques premium au

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« Une DS ne doit jamais ressembler tout-à-fait à une autre voiture. »

niveau mondial, tous secteurs confondus, on constate qu’elles possèdent trois grands attributs : des produits exceptionnels, un savoir-faire unique et un héritage conséquent. Notre héritage, c’est la DS de 1955. Une voiture technologique, extrêmement innovante pour son époque, et particulièrement raffinée. » Quelle est la clientèle-cible de la marque DS ? « Nous visons des clients qui apprécient l’image qu’ils renvoient grâce à leur véhicule, et qui valorisent l’expérience qu’ils vivent avec leur voiture. Cette dernière constitue pour eux un investissement personnel, c’est en quelque sorte le reflet de leur personnalité. Le premier motif d’achat d’une DS est le style extérieur. Il ne faut pas oublier non plus que l’âge moyen de l’acheteur d’une voiture neuve en Europe est de 45 ans. Or, les gens qui ont 45 ans aujourd’hui connaissent la DS d’origine, laquelle véhicule encore de nombreuses valeurs partout dans le monde. Pour les Chinois, par exemple, la DS reste la voiture du Général De Gaulle. » Quels sont vos concurrents ? « Toutes les marques premium sont nos concurrentes, mais ce que nous voulons, c’est avoir notre propre territoire de pre-

mium et rester fidèles à ce que nous avons défini comme étant les marqueurs de DS. Ces marqueurs sont au nombre de quatre.

Le premier est le ‘design remarquable’. Une DS ne doit jamais ressembler tout-à-fait à une autre voiture. Le deuxième marqueur concerne la technologie, qui doit se décliner sur trois axes : motorisation, connectivité et design. Le troisième marqueur porte sur le raffinement des matériaux et la manière dont on les met en œuvre. Enfin, le quatrième volet se concentre sur le confort et le dynamisme. » La gamme DS va-t-elle s’étoffer à l’avenir ? « Effectivement. Nous allons doubler la gamme en termes de nombre de voitures à l’horizon 2020. C’est un investissement majeur pour le groupe. » Quelle est votre stratégie de développement des DS Stores ? « Nous visons les 200 plus grandes villes du monde. Notre objectif est d’implanter des DS Stores dans au moins 160 d’entreelles situées en dehors des Etats-Unis (le marché américain n’est pas à l’ordre du jour, Ndlr). Le DS Store de Drogenbos est le quatrième à voir le jour en Europe. » Les clients DS pourront-ils toujours vendre et entretenir des DS ? « Bien entendu, nos clients peuvent continuer à acheter et faire entretenir leur voiture partout dans le réseau Citroën. C’est un atout de la marque DS de posséder à la fois des points de vente dédiés comme le DS Store de Drogenbos et la force du réseau Citroën. »

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INTERVIEW

PHILIP DE PAUW, DIRECTEUR DES PROJETS DE MOBILITÉ DRAGINTRA

Coût total de la mobilité : calculable mais pas évident L

e budget mobilité : tout le monde n’a que ce mot à la bouche, alors qu’il n’est pas encore inscrit dans un cadre légal. Lorsque celui-ci aura été créé, cela ne signifie pas encore qu’il sera appliqué en masse dans les entreprises. En effet, le calcul du coût total de la mobilité est moins évident que la simple gestion de flotte selon Philip De Pauw , Directeur des Projets de Mobilité Dragintra.

PHILIP DEPAEPE • philip.depaepe@activemail.be

« Le coût total de la mobilité ou TCM (Total Cost of Mobility) et comparable au calcul du TCO d’une flotte en leasing... à la différence que la mobilité multimodale ne se concentre pas sur le véhicule du travailleur, mais sur le travailleur qui peut se déplacer de différentes manières, » explique Philip De Pauw.

Sous « l’ancien régime » du leasing, vous disposez d’un montant mensuel fixé dans un contrat et d’un montant variable pour la consommation de carburant. Aussi le coût de la mobilité est-il très simple à calculer et peu volatile. Mais dès que plusieurs moyens de transport sont permis, les choses peuvent rapidement se compliquer. Tout dépend de la flexibilité qui est proposée.

Philip De Pauw nous donne les exemples suivants : « La société A a décidé d’octroyer un budget mobilité mensuel à ses travailleurs. Ceux-ci peuvent ainsi choisir parmi une voiture, un vélo, un abonnement de transports en commun ou une combinaison de plusieurs moyens de transport. Pour la voiture et le vélo, un contrat de leasing est conclu (éventuellement un contrat à 6 roues), dont les coûts mensuels sont connus. Les frais d’abonnement sont également connus à l’avance.

Pour le carburant, une carte et un budget prépayés sont prévus afin de ne pas dépasser le budget mobilité mensuel. Dans cet exemple, le calcul des frais est simple

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et tout est défini à l’avance avec un minimum de travail administratif.

Dans la société B, les travailleurs sont parfaitement libres. Ils peuvent se déplacer de quelque manière que ce soit et payer leurs déplacements avec une carte mobilité prépayée. Les coûts réels sont indiqués chaque mois dans un détail des frais individuel et le travail administratif est aussi relativement simple. » COÛTS INDIRECTS ET RÉDUCTIONS FISCALES « Les calculs se compliquent lorsque des frais ad hoc sont autorisés (p. ex. courses en taxi, parkings publics) et que les coûts indirects doivent être pris en considération comme les investissements dans des infrastructures complémentaires (p. ex. garage sécurisé pour vélos et douches pour les cyclistes). À cet effet, il convient également de tenir compte des différentes réductions fiscales qui sont consenties et qui varient en fonction de la forme de mobilité. Il s’agit du remboursement du trajet domicile-lieu de travail et de l’abonnement gratuit aux transports en commun octroyé aux travailleurs. Les coûts pour le transport collectif (amortissement des investissements, coûts directs) et l’encouragement de l’utilisation du vélo pour le trajet domicile-lieu de travail (les vélos en soi, les parkings, les installations sanitaires et les vestiaires, les accessoires, les entre-

tiens, les réparations) sont déductibles à 120 %, » précise Philip De Pauw.

SUIVI ADMINISTRATIF « Cependant, les principaux coûts indirects dans le cas des modes de transport multimodaux ne se retrouvent pas dans l’administration des salaires dont le volet administratif se complique méchamment.

Les sociétés qui introduisent des moyens de transport multimodaux ou octroient une indemnité de bicyclette ou une indemnité d’autopartage entre les collègues doivent pouvoir enregistrer les trajets.

L’indemnité de bicyclette, par exemple, est calculée par kilomètre parcouru les jours où un travailleur vient travailler à vélo. Cela implique que tout trajet d’un travailleur qui peut se déplacer de manière multimodale doit être indiqué avec la distance et le moyen de transport utilisé. » Philip De Pauw conclut comme suit : « Le calcul des frais de mobilité n’est pas une sinécure. Il peut être simplifié par la limitation des formes de mobilité permises et l’introduction des cartes de mobilité qui donnent, par utilisateur, un aperçu mensuel et bien structuré des coûts. Si un système de gestion pour la mobilité est une nécessité dans des situations plus complexes, il permet aussi de conseiller les travailleurs sur l’utilisation optimale de leur budget. »

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FISCALITE

FEBIAC réagit à la dernière étude de l’OCDE P

ar le passé, l’OCDE a déjà critiqué plusieurs fois la voiture de société en Belgique. Dans chaque étude, elle a ignoré un certain nombre de facteurs fondamentaux qui expliquent et légitiment la popularité de la voiture de société. C’est encore le cas dans la dernière étude. Une raison suffisante pour que FEBIAC réagisse par le biais d’une lettre ouverte. En voici le contenu intégral. « Récemment, L’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) a présenté sa dernière étude économique sur la Belgique. L’OCDE y cible notamment le ‘traitement fiscal généreux des véhicules de société’ en Belgique. Nous estimons que l’OCDE confond et priorise à tort un certain nombre de choses. Elle commet en effet 4 erreurs importantes dans son raisonnement. Tout d’abord, l’OCDE oublie qu’avant de pouvoir s’attaquer aux voitures de société, il faudrait que les travailleurs en Belgique aient à leur disposition des alternatives crédibles, à savoir une offre de transports en commun cohérente et fiable, la mise en place de zones ‘park and ride’, ainsi que la création de parkings de dissuasion (à proximité de liaisons de transports en commun) aux abords des grands centres urbains et économiques. Dans le contexte actuel, décourager l’usage des voitures de société se traduirait simplement par un remplacement de ces véhicules par des voitures privées, qui sont en moyenne moins récentes et donc moins propres. Cette solution ne serait bonne ni pour notre économie, ni pour notre environnement sachant que 8 travailleurs en Belgique sur 10 annoncent n’avoir actuellement aucune alternative à la voiture. L’OCDE demande la diminution des charges sur le travail. L’usage de la voiture de société constitue justement une solution liée à la problématique des coins fiscaux sur le travail qui sont dans notre pays parmi les plus importants de la zone OCDE. En outre, les voitures avec un usage majoritairement professionnel sont même trop taxées en Belgique. Un outil de travail ne devrait être fiscalement taxé qu’au minimum.

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FEBIAC regrette que la voiture de société soit une nouvelle fois la cible d’une organisation internationale et rappelle en outre que les véhicules de société sont, pour nombre d’entre eux, avant tout des outils de travail et qu’ils ne représentent que 20 % environ du parc automobile belge (80 % du parc étant donc composé de véhicules privés). »

Ashfield monte à bord avec BMW Van den Broeck BMW Van den Broeck à Dilbeek fait partie du Groupe Van den Broeck Automotive.

Cette entreprise familiale depuis 40 ans bénéficie d’un emplacement unique à la sortie 13 sur le Ring de Bruxelles. Le Groupe est devenu en deux générations une véritable PME et une valeur sûre dans le monde automobile. Ashfield, une société d’avant-garde spécialisée dans la commercialisation de produits pharmaceutiques, a accordé sa confiance à BMW Van den Broeck et fait désormais partie de ses nombreux clients Fleet. Les deux entreprises partagent les mêmes valeurs : la Qualité, l’Expertise et le Partenariat. Dans un premier temps, il s’agit d’une livraison de 23 voitures, des BMW Série 1 pour la plupart, qui sont destinées aux délégués commerciaux. Le choix d’Ashfield s’est porté sur ce modèle en raison de son caractère dynamique, de sa faible consommation (3,8 l/100 km) et de ses très basses émissions (99 g). Le 13 février, BMW Van den Broeck a déjà livré une partie des véhicules lors d’un événement exclusif au « Brussels Kart » à Grand-Bigard.

Contact Fleet – Van den Broeck Group : Amal Asrihi – GSM : 0484/823441 – email : fleet@vandenbroeck.net.bmw.be

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Si vous devez choisir, vous le faites après mûre réflexion. Qu’est-ce qui est nouveau ?

Intelligent ? Avant-gardiste ? Vous faites le tour. Vous épluchez le centième numéro du Fleet Magazine. Vous comparez puis vous soupesez. La voiture idéale ?

La nouvelle BMW Série 1. Elle n’est pas uniquement re-belle et innovante, elle est également fiscalement très avantageuse. Avec des émissions de CO2 de seulement 89 g/km, la nouvelle BMW 116d EfficientDynamics Edition présente l’ATN net le plus bas possible avec un montant de € 55,73/mois*. Le responsable fleet de votre concession BMW se fera un plaisir de vous la dévoiler à partir du 28 mars. * Estimation de la contribution mensuelle sur base du taux d’imposition le plus élevé possible de 53,50% d’application sur le montant imposable brut. Estimation établie sur base des prix de base recommandés et sur les données disponibles au moment de la publication.

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TECHNOLOGIE

LE PNEU 4 SAISONS

Une alternative viable ?

C

haque année, au début et à la fin de l’hiver se pose le même problème pour bien des automobilistes : que dois-je faire avec mes pneumatiques ?

Entre hiver et été, on trouve le pneu 4 saisons. Une opportunité à considérer ?

JULIEN LIBIOUL • julien.libioul@activemail.be

Que vous soyez particulier ou bénéficiaire d’un véhicule de société, vous avez certainement été confronté au problème. A l’heure du changement de saison, face à un train de pneus usé, vous vous êtes posé la question cruciale : de quoi vais-je garnir mes jantes ? Pneu hiver ou pneu été ?

POUR QUI ?

Certains automobilistes se tournent vers une solution plus polyvalente, celle du pneu 4 saisons. 89 % des automobilistes européens seraient d’ailleurs prêts à payer un peu plus pour circuler toute l’année sans embarras. Mais que vaut vraiment ce pneu 4 saisons ? Quelles sont ses faiblesses ? Quels sont ses points forts ?

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Pénalisé par les lacunes inhérentes à sa polyvalence, le pneu 4 saisons doit être réservé aux automobilistes dont le kilométrage annuel est limité (autour de 10.000 km/an), qui effectuent des trajets courts et plutôt urbains. Il doit par ailleurs être réservé aux véhicules des catégories inférieures, ceux des segments A, B et C, moins lourds, plus maniables, moins susceptible d’être handicapés par les conditions les plus délicates. Le pneu 4 saisons est particulièrement indiqué pour les habitants des villes et banlieues qui emploient leur véhicule pour se rendre au travail.

Par ailleurs, ce type de pneumatique doit également être envisagé d’un point de vue météorologique. Particulièrement

Le pneu 4 saisons doit être réservé aux automobilistes dont le kilométrage annuel est limité.

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adapté à notre pays dont les variations météorologiques sont fréquentes et importantes mais pas extrêmes, dont les épisodes neigeux sont limités, dont les pluies sont fréquentes et dont les températures moyennes à la belle saison sont modérées.

POURQUOI ?

Le pneu 4 saisons se veut avant tout une solution de mobilité, sûre et fiable, quelles que soient les conditions. Il permettra à l’automobiliste belge de faire face aux quelques jours de neige, aux éventuelles plaques de verglas, aux chaussées détrempées. Il s’agit d’un pneu qui ne vous laissera pas en rade au pied d’une rampe de parking ou d’une rue en pente raide !

Autre argument en faveur de ce pneu 4 saisons, dans certains pays, les pneus hiver sont obligatoires. Certains des pneus 4 saisons disponibles sur le marché disposent d’une certification leur permettant d’être considérés comme tels…

POINTS FORTS/POINTS FAIBLES ?

Sur la neige, la glace et l’eau, sa motricité et son adhérence au freinage sont d’un bon niveau, 85% de celles d’un pneu hiver, mais bien au-dessus du pneu été. Par contre, en conditions difficiles son pouvoir directionnel est plus faible que celui d’un pneu hiver. Comprenez qu’il tiendra moins bien la route en virages. Il se distinguera également par une consommation plus élevée, une usure légèrement plus rapide en été et un bruit de roulement

plus élevé. Raisons pour lesquelles il se destine à des automobilistes qui roulent peu, à des vitesses faibles et moyennes, avec des véhicules de catégorie moyenne.

Dernier bémol son prix est plus élevé, de l’ordre de 25 % par rapport à un pneu été. Le prix à payer pour rouler l’esprit tranquille… L’un dans l’autre, il convient toutefois de faire un calcul. Un pneu 4 saisons plus cher, moins endurant, augmentant la consommation compense-t-il le surcoût imposé par le changement de la monte hiver à la monte été ? A analyser au cas par cas en fonction de votre usage. Il apparait toutefois que les automobilistes qui se tournent vers le pneu 4 saisons font le choix de la tranquillité.

TECHNIQUEMENT, QU’EST-CE QUI DIFFÉRENCIE LE PNEU 4 SAISONS ?

Deux facteurs principaux font du pneu 4 saisons ce qu’il est. Le premier tient à la composition de sa gomme. Les éléments chimiques entrant dans sa composition ont été définis de sorte que sa plage d’utilisation idéale s’étale de -5° à 30°. Il s’agit d’une gomme qui va se montrer plus souple lorsque les conditions sont froides, de manière à maintenir le niveau de grip et qui, en conditions sèches et tempérées, évite que le pneu ne surchauffe et ne perde de son efficacité.

Le second tient au dessin de sa bande de roulement. Celle-ci se caractérise par des rainures larges et profondes au centre de manière à pouvoir évacuer de grandes quantités d’eau et de neige. Par ailleurs,

RAPPELS !

Avant d’entrer dans le vif du sujet, deux observations : d’une part, un pneu 4 saisons ne sera jamais aussi performant qu’un pneu hiver ou été, utilisé à la période requise. D’autre part le pneumatique est le premier élément de sécurité de votre véhicule.

Sa qualité est donc primordiale. Mieux vaut compter sur un pneu 4 saisons de bonne qualité, d’une marque reconnue, plutôt que de faire des économies en faisant confiance à des pneus de saison de mauvaise qualité !

chaque bloc de gomme est parcouru de dessins permettant au pneumatique d’accrocher et de trouver du grip sur la glace et dans la neige. A l’opposé les extrémités de la bande de roulement disposent de moins de dessins, de manière à maintenir une bonne adhérence en virage en conditions normales.

UN PNEU D’AVENIR ?

Le marché du pneu 4 saisons est d’ailleurs en pleine expansion. Selon une étude récente, il pourrait bénéficier d’un taux de croissance à deux chiffres jusqu’en 2018.

Selon GFK, le marché du pneu 4 saisons serait aujourd’hui de 4%, soit le double de l’an dernier. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle de nombreux manufacturiers s’engouffrent dans la brèche, voyant la manne potentielle que cela peut représenter. Précédemment laissé à l’abandon par les constructeurs haut-de-gamme, ce segment vient d’attirer Pirelli qui a présenté son Cinturato All Season pour faire face aux produits qu’avancent Vredestein ou GoodYear.

« Selon GFK, le marché du pneu 4 saisons serait aujourd’hui de 4%, soit le double de l’an dernier. »

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adapté à notre pays dont les variations météorologiques sont fréquentes et importantes mais pas extrêmes, dont les épisodes neigeux sont limités, dont les pluies sont fréquentes et dont les températures moyennes à la belle saison sont modérées.

POURQUOI ?

Le pneu 4 saisons se veut avant tout une solution de mobilité, sûre et fiable, quelles que soient les conditions. Il permettra à l’automobiliste belge de faire face aux quelques jours de neige, aux éventuelles plaques de verglas, aux chaussées détrempées. Il s’agit d’un pneu qui ne vous laissera pas en rade au pied d’une rampe de parking ou d’une rue en pente raide !

Autre argument en faveur de ce pneu 4 saisons, dans certains pays, les pneus hiver sont obligatoires. Certains des pneus 4 saisons disponibles sur le marché disposent d’une certification leur permettant d’être considérés comme tels…

POINTS FORTS/POINTS FAIBLES ?

Sur la neige, la glace et l’eau, sa motricité et son adhérence au freinage sont d’un bon niveau, 85% de celles d’un pneu hiver, mais bien au-dessus du pneu été. Par contre, en conditions difficiles son pouvoir directionnel est plus faible que celui d’un pneu hiver. Comprenez qu’il tiendra moins bien la route en virages. Il se distinguera également par une consommation plus élevée, une usure légèrement plus rapide en été et un bruit de roulement

plus élevé. Raisons pour lesquelles il se destine à des automobilistes qui roulent peu, à des vitesses faibles et moyennes, avec des véhicules de catégorie moyenne.

Dernier bémol son prix est plus élevé, de l’ordre de 25 % par rapport à un pneu été. Le prix à payer pour rouler l’esprit tranquille… L’un dans l’autre, il convient toutefois de faire un calcul. Un pneu 4 saisons plus cher, moins endurant, augmentant la consommation compense-t-il le surcoût imposé par le changement de la monte hiver à la monte été ? A analyser au cas par cas en fonction de votre usage. Il apparait toutefois que les automobilistes qui se tournent vers le pneu 4 saisons font le choix de la tranquillité.

TECHNIQUEMENT, QU’EST-CE QUI DIFFÉRENCIE LE PNEU 4 SAISONS ?

Deux facteurs principaux font du pneu 4 saisons ce qu’il est. Le premier tient à la composition de sa gomme. Les éléments chimiques entrant dans sa composition ont été définis de sorte que sa plage d’utilisation idéale s’étale de -5° à 30°. Il s’agit d’une gomme qui va se montrer plus souple lorsque les conditions sont froides, de manière à maintenir le niveau de grip et qui, en conditions sèches et tempérées, évite que le pneu ne surchauffe et ne perde de son efficacité.

Le second tient au dessin de sa bande de roulement. Celle-ci se caractérise par des rainures larges et profondes au centre de manière à pouvoir évacuer de grandes quantités d’eau et de neige. Par ailleurs,

RAPPELS !

Avant d’entrer dans le vif du sujet, deux observations : d’une part, un pneu 4 saisons ne sera jamais aussi performant qu’un pneu hiver ou été, utilisé à la période requise. D’autre part le pneumatique est le premier élément de sécurité de votre véhicule.

Sa qualité est donc primordiale. Mieux vaut compter sur un pneu 4 saisons de bonne qualité, d’une marque reconnue, plutôt que de faire des économies en faisant confiance à des pneus de saison de mauvaise qualité !

chaque bloc de gomme est parcouru de dessins permettant au pneumatique d’accrocher et de trouver du grip sur la glace et dans la neige. A l’opposé les extrémités de la bande de roulement disposent de moins de dessins, de manière à maintenir une bonne adhérence en virage en conditions normales.

UN PNEU D’AVENIR ?

Le marché du pneu 4 saisons est d’ailleurs en pleine expansion. Selon une étude récente, il pourrait bénéficier d’un taux de croissance à deux chiffres jusqu’en 2018.

Selon GFK, le marché du pneu 4 saisons serait aujourd’hui de 4%, soit le double de l’an dernier. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle de nombreux manufacturiers s’engouffrent dans la brèche, voyant la manne potentielle que cela peut représenter. Précédemment laissé à l’abandon par les constructeurs haut-de-gamme, ce segment vient d’attirer Pirelli qui a présenté son Cinturato All Season pour faire face aux produits qu’avancent Vredestein ou GoodYear.

« Selon GFK, le marché du pneu 4 saisons serait aujourd’hui de 4%, soit le double de l’an dernier. »

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MOBILITE

CARSHARING

Vers plus d’ouverture ?

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a Chambre de Commerce des Entreprises de Bruxelles (BECI) a récemment demandé de réviser l’Arrêté bruxellois « Carsharing » du 21 mars 2013, en plaidant pour un système ouvert. Ce qui a de quoi faire bondir les fournisseurs actuels de ce type de service…

GREGORY LIVIS • gregory.livis@activemail.be

Contexte. Il existe trois types de carsharing (ou voitures partagées). Le système « fermé » ou « en boucle » implique que l’on ramène le véhicule à sa station de départ.

Le système « ouvert » ou « trace directe » permet à l’utilisateur de rejoindre une autre station, comme on le fait en ‘Villo’.

Enfin, le système « Free floating » permet à l’utilisateur « d’abandonner » le véhicule n’importe où dans la ville. Ce système, plus rare, est utilisé aux Etats-Unis, au Canada ou même en Allemagne.

A Bruxelles, quel est le système utilisé ?

Celui préconisé par l’Arrêté du Gouvernement bruxellois en 2013. « Chaque véhicule à moteur partagé dispose d’une place de stationnement à une station fixe, où l’usager va chercher le véhicule qu’il a réservé et où il va le remettre au terme de chaque utilisation », stipule le fameux Arrêté. La capitale pratique donc le système fermé.

C’est précisément ce qui chatouille quelque peu BECI, représentant plus de 35.000 entreprises installées à Bruxelles, par le biais de son Conseiller Mobilité, Vincent Campeol : « Imagineriez-vous utiliser un ‘Villo’ en suivant les mêmes règles que celles appliquées au carsharing ? Pas une seule seconde. » URBAIN = OUVERT Le débat est lancé : en pratiquant autrement, la voiture partagée pourrait générer

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beaucoup plus d’utilisateurs à Bruxelles.

Toujours selon le Conseiller Mobilité, les services de carsharing ne sont aujourd’hui pertinents que dans le cas d’allers-retours purs et simples. « Pour Cambio, c’est moins dommageable étant donné que cette société cible en priorité les trajets interurbains et/ou professionnels de moyenne distance. Par contre, pour Zen Car, le service de carsharing électrique urbain, c’est une autre histoire... En fait, un service de carsharing urbain n’a de raison d’être que s’il est ouvert. »

« Continuer à réserver le véhicule quand il est stationné alors qu’il pourrait servir à d’autres personnes est contre-productif. » Vincent Campeol (BECI)

Pour étayer sa thèse, Vincent Campeol s’appuie sur une étude de l’agence fran-

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SCOOP

ALD AUTOMOTIVE BELGIUM EN PIONNIER

300 millions de fonds « titrisés » T

itrisation… Ce nom un peu barbare est en réalité une technique de financement permettant de rendre liquide des actifs qui ne le sont pas. Grâce à ce type d’opération menée pour la première fois en Belgique, ALD Automotive Belgium a pu obtenir une sorte de ligne de crédit permanente de quelque 300 millions d’euros. Explications…

GREGORY LIVIS • gregory.livis@activemail.be

Il existe plusieurs façons de lever des fonds. L’emprunt bancaire est sans doute le plus courant. Mais il exige des garanties de la part de l’actionnaire. « Or, ALD Automotive Belgium voulait une solution permettant d’obtenir une autonomie d’environ 40 % par rapport à l’actionnaire », explique Miel Horsten, Managing Director d’ALD Automotive Belgium (Axus SA). D’où la volonté de se lancer dans une opération très complexe, puisque jamais réalisée en Belgique : la titrisation.

KÉSAKO ?

Une opération de titrisation fait intervenir différents acteurs : le cédant (ALD), deux sociétés créées de toute pièce pour l’opération appelé Fonds Commun de Créances (ou Special Purpose Vehicle - SPV) et des investisseurs. Dans un premier temps, ALD vend un portefeuille d’actifs (dans ce cas-ci : une partie de sa flotte de 50.000 voitures, via une opération de lease back) à une société qu’elle a créée (Axus Finance sprl), qui elle-même contracte un emprunt avec une autre SPV (l’émetteur)) qui émet alors des obligations, qu’elle vend à des investisseurs, dont le produit de la vente permet de financer l’acquisition du portefeuille d’actifs (les véhicules, donc). Le paiement des intérêts et du principal des obligations créées est réalisé par la suite grâce aux flux de paiement en provenance des actifs du portefeuille.

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QU’EST-CE QUE ÇA CHANGE ?

Voilà dans les grandes lignes comment cela se passera dès que le projet de titrisation, initié par ALD en mars 2012, se terminera fin mars 2015.

Pour le client, rien ne change. C’est toujours ALD qui facturera ses services. Par contre, il doit être rassurant de savoir que son fournisseur en services de fleetmanagement, affichant un chiffre d’affaires d’environ 450 Millions d’euros, dispose en permanence de 300 millions d’euros de fonds de fonctionnement (soit la valeur d’un peu moins de la moitié de sa flotte). En plus, c’est Sandra de Kerckhove, Belux Finance Director, qui l’affirme : ce processus a permis d’engranger pas mal d’expertise supplémentaire. « En

C’est toujours ALD Automotive (Axus SA) qui facturera ses services.

analysant notre flotte, en répondant aux nombreuses questions, en refaisant le point sur toute notre activité, en passant tous nos contrats avec les clients au peigne fin, cela nous a obligé à encore mieux maîtriser notre métier et à partager ces informations avec les collègues des autres départements principalement commerciaux. Nous avons notamment une bien meilleure maîtrise du risque. Nous faisons les choses mieux qu’avant. »

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F 2WHEELMOBILITY

VÉLO DE L’ANNÉE

Le vent dans le dos !

Le fisc se montre très clément à l’égard de l’usage de vélos pour se rendre au travail.

C

ette année, Agoria et VAB organisent pour la première fois l’élection du ‘Vélo de l’Année’. Au programme : trois grandes catégories : vélos urbains, vélos électriques et vélos de course. Ces deux-roues sont de plus en plus régulièrement utilisés pour les déplacements domicile-lieu de travail. Raison de plus pour tenir cette élection à l’œil…

PHILIP DEPAEPE • philip.depaepe@activemail.be

Cette année, Agoria (la fédération de l’industrie technologique) et VAB – le club qui œuvre en faveur de la mobilité – organisent la première édition de l’élection du ‘Vélo de l’Année’. L’objectif de cette élection consiste à attirer l’attention sur les vélos de qualité commercialisés en Belgique.

Le titre de ‘Vélo de l’Année’ sera décerné dans trois catégories : vélos urbains, vélos électriques et vélos de course. Les membres du jury professionnel, assistés pour les vélos électriques par un panel de consommateurs, sont invités à voter pour le vélo de leur choix sur base de divers critères comme la qualité, la sécurité et l’innovation. Les vélos participants doivent rentrer dans une fourchette de prix imposée, afin d’éviter que le vélo vainqueur ne soit hors budget, c’est-à-dire impayable pour la majorité des utilisateurs.

Agoria et VAB veulent promouvoir des vélos fiables et attirer l’attention des

consommateurs et des clients professionnels sur l’importance de choisir un vélo de qualité. Cela impose évidemment des développements et des innovations régulières.

Le coup d’envoi de cette élection a été donné lors de ‘Velofollies’, le grand salon du vélo du Benelux qui s’est tenu du 16 au 18 janvier 2015 à Kortrijk Xpo. Les titres de Meilleur Vélo Urbain, Meilleur Vélo Electrique et Meilleur Vélo de Course seront décernés en avril prochain. En attendant, le succès de l’élection est déjà assuré, car avec 42 modèles inscrits dès la première édition, les organisateurs ne pouvaient pas rêver mieux !

BUSINESS BIKE Les vélos sont-ils en mesure d’intéresser les entreprises ? Johan De Mulder de B2bike en est convaincu : « B2bike offre le même

service qu’une société de leasing, mais pour le vélo. Les vélos, même électriques, ne sont pas chers à l’achat et le fisc est très clément à l’égard de cette forme durable de mobilité, de sorte que l’investissement garantit un rendement rapide », nous explique-t-il. « On nous demande régulièrement s’il est possible d’acheter un vélo en leasing chez nous. En réalité, une flotte de vélos fait souvent l’objet d’un achat immédiat. Ce que le client recherche, c’est d’être débarrassé de tout souci. Notre formule standard ressemble à un leasing opérationnel pour voiture. Elle inclut un contrat d’entretien ainsi qu’une assurance contre le vol et les dégradations. Pour l’assistance en cours de route, nous collaborons avec VAB. » Nous ne manquerons pas de revenir sur ce sujet, avec un débat intéressant, dans la prochaine édition de FLEET.

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REPONSES

GESTION

DU PARC AUTOMOBILE

100 QUESTIONS = AUTO I ENTRETIEN I CARROSSERIE 100 RÉPONSES CONDUTEUR I RH Pas question de céder à la nostalgie dans ce numéro anniversaire de FLEET, mais nous posons 100 questions pertinentes, passionnantes, difficiles voire même drôles... en apportant les réponses, bien entendu !

Gestion de flotte, infos pratiques, technologies, mobilité : nous avons balayé l’ensemble du secteur pour vous concocter ce numéro collector à conserver précieusement.

n s, e et

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SUR LA

QUESTIONS

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CONCESSIONNAIRES FISCALITE LEASING I FINANCEMENT MOBILITE VALEUR RESIDUELLE I REMARKETING FUTURE GESTION DE FLOTTE LE SAVIEZ-VOUS ?

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AUTO I ENTRETIEN I CARROSSERIE

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A partir de quand l’essence constitue-t-elle une alternative valable au diesel ?

Quels sont les avantages de l’huile moteur à base de gaz naturel ?

Quelle est la voiture électrique qui affiche la plus grande autonomie ?

Quelle est la différence entre les pneus été et hiver, et pourquoi un remplacement est-il indiqué ?

Pourquoi le CO2 n’est-il pas repris dans les normes d’émission Euro ?

Quels sont les avantages du smart repair ?

Quelles sont les conséquences d’une pression de pneus trop basse ?

Les vitres automobiles contribuent-elles aussi à une économie de carburant ?

Comment fonctionnent les systèmes stop/start et quelles économies entraînent-ils ?

Quels sont les principaux conseils pour rouler de façon écologique et économique ?

02.

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09.

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MOBILITE

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58.

59.

Existe-t-il déjà une législation sur le budget mobilité ?

Quelles sont les cartes mobilité présentes sur le marché ?

Existe-t-il des subsides pour ceux qui proposent des alternatives à leurs employés navetteurs ?

A partir de combien d’employés un plan mobilité est-il obligatoire et que comporte-t-il exactement ?

Pourquoi les Pays-Bas ont-ils réussi, en relativement peu de temps, à réduire le nombre d’embouteillages et pas la Belgique ?

Quelles sont les 10 mesures pour une meilleure mobilité ?

Pourquoi Securex a-t-il remporté le 1er Fleet Mobility Manager of the Year Award ?

Combien de temps passons-nous quotidiennement dans les embouteillages et où ?

Quelles sont les formes de car sharing présentes en Belgique ?

Le télépéage est-il une bonne idée ?

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12.

13.

14.

15.

16.

17.

18.

19.

20.

Les boîtes noires dans les voitures de société respectent-elles la législation relative à la protection de la vie privée ?

Je dispose d’une voiture de société électrique ou compacte. Puis-je bénéficier d’un véhicule plus grand pour partir en vacances ?

Quelles sont les options les plus demandées sur une voiture de société ?

Puis-je utiliser ma voiture de société si je suis malade ou en crédit-temps ?

Existe-t-il un risque non-assurable d’une voiture de société ?

L’employeur peut-il exiger la restitution immédiate de votre voiture de société en cas de départ d’un travailleur ?

Comment éviter les fraudes commises avec les cartes carburant ?

Mon conjoint et/ou des tiers peuvent-ils conduire ma voiture de société ?

Devez-vous payer vos propres amendes en tant que conducteur ?

Quels sont les 10 avantages extralégaux les plus populaires ?

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60.

69.

70.

page

VALEUR RÉSIDUELLE I REMARKETING

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68.

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CONDUCTEUR I RH

Comment les sociétés de leasing déterminent-elles la valeur résiduelle d’un modèle ?

Quels sont les différents paramètres utilisés pour déterminer la valeur résiduelle d’un modèle ?

Est-il intéressant de faire réparer soi-même les dommages en fin de contrat avant de restituer le véhicule à la société de leasing ?

Les voitures de marque premium ont-elles systématiquement une valeur résiduelle plus élevée que celles des marques de volume et des challengers (comme les marques asiatiques) ?

Pourquoi la valeur résiduelle des voitures électriques est-elle si difficile à évaluer ?

Existe-t-il encore des ventes aux enchères physiques pour les véhicules fleet d’occasion dans notre pays ?

Quelles sont les principales plates-formes de remarketing en ligne ?

Quels sont les documents et autres éléments qu’il ne faut, selon Renta, absolument pas oublier lorsque vous restituez votre voiture en fin de contrat ?

L ’employé peut-il acheter sa voiture arrivée en fin de contrat, même s’il s’agit d’un véhicule faisant l’objet d’un leasing opérationnel ?

page

FUTURE

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73.

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76.

77.

78.

La voiture autonome, c’est pour quand ?

Quel avenir pour les moteurs à combustion interne ?

Qu’est-ce que la fonction « roues libres » ?

Le car sharing va-t-il devenir la norme dans le futur ?

Vers quoi évoluera la connectivité embarquée ?

L’impression en 3 D est-elle déjà utilisée dans la production automobile ?

A quoi ressembleront les batteries des futures voitures électriques ?

La sécurité des voitures va-t-elle encore évoluer ?

Quelle sera l’importance du mariage entre le smartphone et la voiture à l’avenir ?

L’hybridisation. Une étape « intermédiaire » ou « bien plus que cela » ?

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57 page

53 page

FISCALITE

27.

48 page

CONCESSIONNAIRES

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22.

23.

24.

25.

26.

Pour les clients fleet, quelles sont les conséquences possibles de la croissance des concessionnaires ?

La PME commande-t-elle toujours plus ses voitures de société via Internet ? Ou passe-t-elle encore par la concession pour signer ?

Auparavant, le vendeur fleet était d’abord un vendeur d’automobile avec une connaissance technique des véhicules. Quel type de connaissance attend-on aujourd’hui d’un responsable fleet au sein d’une concession ?

Pourquoi les sociétés de leasing travaillent-elles avec des ‘preferred dealers’ ?

Quel rôle la plate-forme MRT joue-t-elle entre le client, la société de leasing et la concession ?

Qu’attendent principalement les clients professionnels d’une concession en termes de service ?

28.

29.

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31.

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35.

36.

Pouvez-vous, en tant que société/travailleur, compter sur un abattement fiscal lors de l’achat ou du leasing d’une voiture électrique ?

A quelles conditions (strictes) ne dois-je pas payer l’ATN pour ma voiture de société ?

Pouvez-vous cumuler une voiture de société avec un remboursement du transport public ?

Une société et/ou ses travailleurs ont-ils droit à un abattement pour le carpooling ?

Faut-il payer l’ATN pour des camionnettes même si celles-ci ne sont utilisées que pour les déplacements domicile – lieu de travail ?

Comment l’imposition de l’Avantage de Toute Nature doit-elle être calculée dans le cas d’un contrat de leasing ‘6 roues’ (soit vélo, scooter ou mobylette) ?

Quelles sont les différentes méthodes existantes pour le calcul de la déductibilité de la TVA des voitures de société ?

Y a-t-il aussi des inconvénients liés aux avantages extralégaux comme la voiture de société ?

Pourquoi la composante CO2 est-elle adaptée chaque année dans le calcul de l’ATN ?

Existe-t-il une base de données générale qui reprend tous les prix catalogue de tous les modèles du marché ?

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GESTION DE FLOTTE

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88.

Quels sont les ingrédients de base d’une bonne car policy ?

Dois-je obligatoirement assurer mon parc ?

Qu’est-ce qui est plus efficace, meilleur marché : un pool propre de véhicules ou des véhicules d’attente ?

Franchise : qui paie, l’employé ou l’employeur ?

Quelle est la marge de négociation d’un responsable de flotte en matière de choix de pneus ?

Quelle est la différence entre TCO et TCU ?

Quelle motorisation présente le meilleur TCO : diesel, essence, gaz naturel ou électrique ?

Quelle est la définition d’un plan cafétéria appliqué aux voitures de sociétés ?

Quelle est la valeur ajoutée d’un consultant fleet indépendant ?

Que coûte une voiture de remplacement non utilisée ?

LEASING I FINANCEMENT

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48.

49.

Quels sont les avantages/inconvénients de l’achat de voitures de société sur fonds propres ?

Quelle formule de financement offre la mensualité la plus avantageuse ?

Pourquoi les prix de leasing diffèrent-ils pour des modèles rigoureusement identiques ?

Quelle est la différence entre le calcul ouvert et fermé en cas de leasing opérationnel ?

Les contrats de 48 mois et 120.000 km constituent-ils toujours la norme sur le marché du leasing ?

Quels sont les principaux outils de reporting pour un responsable de flotte ?

Quels sont les pours et contres du dégroupage (unbundling) ?

De quoi dois-je tenir compte dans le choix entre le single et le multiple sourcing ?

Quelles sont les conséquences si je veux résilier un contrat de leasing ?

Quelle est la différence entre les leasings opérationnel et financier ?

J’effectue plus - ou moins - de kilomètres que prévu dans le contrat. Quelles sont les conséquences ?

Quelle est la manière la plus rapide et la plus efficace de demander une offre auprès des différentes sociétés de leasing ?

Pouvez-vous répartir votre budget leasing sur plusieurs véhicules ?

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LE SAVIEZ-VOUS ?

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Quel est le nombre d’amendes dont écopent les conducteurs en leasing ?

Combien de voitures de société roulent actuellement en Belgique ?

Pourquoi le CO2 est-il plus important pour la fiscalité automobile que les normes d’émission Euro ?

Quelles sont les émissions de CO2 des différents secteurs à l’échelle mondiale ?

Pourquoi les voitures électriques accélèrent-elles si vite ?

Combien de milliards d’euros la voiture (y compris la voiture de société) rapporte-t-elle à l’État belge chaque année ?

Quel est l’âge moyen d’une voiture de société et d’une voiture particulière ?

Une voiture sur deux dans les embouteillages autour de Bruxelles est-elle une voiture de société ?

Combien de personnes achèteraient ou prendraient en leasing une voiture à leurs frais si elles ne disposaient pas d’une voiture de société ?

Existe-t-il une norme pour les bornes de recharge électrique ?

Quels sont les dépannages fréquents chez Touring ?

Je prends ma flotte en leasing, mais je veux immatriculer les véhicules en Flandre où mon entreprise est établie pour payer une TMC plus faible. Est-ce possible et légal ?

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Le spécialiste Carglass® place l’instrument de mesure sur les roues avant, une des étapes dans le processus de calibrage de capteurs et de caméras.

Le spécialiste en vitrage automobile ® est clairement prêt pour le véhicule de demain

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Le consommateur se sent perdu sans son smartphone ou sa tablette. Les systèmes GPS et de radar nous permettent de rester connectés au reste du monde 24 h/24 et 7 j/7. Les fabricants automobiles mettent l’accent sur les avancées technologiques visant à développer des véhicules entièrement automatisés.

Le pilote automatique prend les commandes, tandis que les caméras, les radars et les capteurs assurent notre sécurité dans le trafic.

La sécurité comme principale préoccupation Les dispositifs ADAS soutiennent activement les conducteurs et les aident à rouler en toute sécurité.

Les caméras et les capteurs, qui font office de nouveaux ‘sens’, sont fixés entre autres au pare-brise. Le monteur qui doit remplacer un pare-brise a tout intérêt à être au fait de ces avancées technologiques. La réparation et le remplacement de vitres de voiture est plus que jamais un travail pour les spécialistes.

Monteur de vitres de voiture : un job high-tech Carglass® fait partie du groupe Belron®, la plus grande société de réparation et de remplacement de vitrage automobile, et collabore donc activement aux développements technologiques de pointe de Belron®

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Technical. Ce département investit depuis des années dans la recherche, la formation et l’équipement, en concentrant ses efforts sur la voiture de demain. Carglass® a entre-temps élaboré des formations poussées, reposant sur les dispositifs adéquats.

Le propriétaire d’une voiture aux équipements technologiques avancés qui fait appel à Carglass® pour remplacer son pare-brise peut dormir sur ses deux oreilles.

Recalibrage obligatoire Pour la sécurité des automobilistes et la responsabilité en cas de sinistres, les constructeurs automobiles imposent des obligations spécifiques aux réparateurs. Ainsi, les caméras et les capteurs doivent être correctement recalibrés après une intervention, afin d’en garantir le bon fonctionnement. En cas d’un système lane departure warning, par exemple,

une caméra avant mal calibrée serait susceptible de manquer les lignes continues. Carglass® s’engage à disposer en interne des connaissances requises, du matériel adéquat et de collaborateurs compétents.

Chaque client qui sort de chez Carglass® a la garantie que tous les systèmes qui sont fixés aux vitres de sa voiture, ont été vérifiés et fonctionnent de manière optimale et conformément aux instructions de sécurité.

©2015 Mercurius DM - Carglass®, Belron® et le logo sont des marques enregistrées de Belron SA et de ses filiales.

Le salon de l’auto 2015 a consacré une attention particulière à la technologie dans le secteur automobile.

Les systèmes advanced driver assistance (ADAS) sont aujourd’hui à la pointe et couramment appliqués sur les nouveaux modèles automobiles. Le spécialiste en vitres de voitures Carglass® s’inscrit pleinement dans cette évolution et est fin prêt pour l’avenir.

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Un grand bravo à

FLEET

pour son 100ème numéro En tant que spécialiste en vitrage automobile, Carglass® est actif depuis plus de 25 ans sur le marché des parcs de véhicules d’entreprise. Le Magazine FLEET entamera bientôt sa 20ème année et célèbre aujourd’hui son 100ème numéro !

Ensemble, nous abordons le futur avec sérénité, armés des connaissances et de l’expérience nécessaires.

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Chaleureuses félicitations à toute l’équipe de FLEET !

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03 Tesla Model S

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AUTO I ENTRETIEN I CARROSSERIE A partir de quand l’essence

Quels sont les avantages de

Quelle est la voiture électrique

constitue-t-elle une alternative valable

l’huile moteur à base de

qui affiche la plus

au diesel ?

gaz naturel ?

grande autonomie ?

Selon le club mobilité VAB, le diesel se justifie à partir de 30.000 km/an au moins. Si ce n’est pas le cas, l’essence est plus indiquée.

LeasePlan nuance ce chiffre et parle d’une zone de basculement plutôt que d’un point de basculement. En fonction du mode de conduite (trajets courts ou longs), il y a selon LeasePlan une zone grise dans laquelle les deux motorisations rivalisent. Un exemple chiffré avec une Ford Fiesta montre que cette zone de basculement se situe, pour LeasePlan, entre 12.500 et 20.000 km.

« Les véhicules actuels nécessitent une huile moteur répondant à des niveaux d’exigence de plus en plus élevés, et qui contribue à l’amélioration des prestations ainsi qu’à l’allongement de la durée de vie du moteur. C’est pourquoi Shell a développé, avec le gaz naturel comme élément principal, une toute nouvelle manière de produire l’huile de base, le composant principal de l’huile moteur. La Shell PurePlus Technology est un processus qui transforme le gaz naturel en huile de base limpide qui ne contient quasiment pas d’impuretés. Cette huile constitue la base de la nouvelle gamme Shell Helix Ultra. La Shell PurePlus Technology produit une huile de base plus performante sur le plan de la viscosité, du frottement et de l’évaporation, comparée à l’huile de base traditionnelle de référence. Combiné à la Shell’s Active Cleansing Technology, ceci aide à allonger la durée de vie du moteur, à réduire les coûts d’entretien et la consommation d’huile, à économiser davantage de carburant et à garder un moteur propre. »

La Tesla Model S distance nettement la concurrence avec une autonomie comprise entre 400 et 500 km. Une performance obtenue avec une batterie de 85 kWh. L’autre batterie disponible, de 60 kWh, permet une autonomie « d’à peine » 386 km. Cette autonomie est naturellement calculée dans les meilleures conditions. Tout dépend du type de trajet (rapport autoroute/trafic urbain), de la vitesse, de la température extérieure et de l’utilisation de la climatisation. Le rayon d’action de la Model S est 2x plus important que celui de son poursuivant direct, la Volkswagen e-Golf, qui propose une autonomie de 200 km. Ceci est dû au volume plus imposant des batteries dans une Tesla S, mais aussi à une technologie spécifique.

> RÉDACTION

Le diesel se justifie à partir de 30.000 km/an au moins.

> RÉDACTION

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Quelle est la différence entre

Pourquoi le CO2 n’est-il pas repris

Quels sont les avantages

les pneus été et hiver, et pourquoi

dans les normes d’émission Euro ?

du smart repair ?

« Le CO2 (dioxyde de carbone) est un gaz à effet de serre mais n’est pas directement nocif pour l’homme. La norme Euro impose des limites pour des substances qui, elles, le sont comme le NOx (oxyde d’azote) et les particules fines (suie). Depuis l’introduction de la norme Euro 1 en 1993, les émissions de substances nocives par le trafic routier ont radicalement chuté. Actuellement, nous en sommes à la norme Euro 6 et, par rapport à 1993, les émissions de particules fines des moteurs au diesel ont baissé de 99 %. »

« Dans le cas des réparations traditionnelles, de grandes parties sont repeintes ou remplacées, ce qui a évidemment un coût. Dans le cas de smart repair, les surfaces réparées sont plus petites. Le smart repair le plus évident et nécessitant le moins d’investissement, c’est le spot repair. Il s’agit ici d’un dégât qui n’est pas plus important que la paume de la main, qu’il est possible de réparer sans devoir ajouter d’enduit et pour lequel la surface à traiter ne dépasse pas celle d’une feuille A4. Un cran au-dessus en termes de niveau de difficulté, il y a le ‘paintless dent repair’ (débosseler sans peindre). Outre la carrosserie, les techniques de smart repair réparent aussi les vitres, les jantes et les blocs optiques. Le smart repair est non seulement meilleur marché mais aussi plus rapide car effectué par un vrai professionnel. »

un remplacement est-il indiqué ?

Le mélange de caoutchouc des pneus été et hiver est différent. Les pneus été sont plus durs et plus performants à des températures supérieures à 7°C (adhérence, distance de freinage, usure, confort). Avec leur mélange de gomme plus tendre, les pneus hiver conviennent mieux aux températures froides (sous les 7°C). Les pneus hiver bénéficient aussi d’un profil spécifique à lamelles pour accrocher la neige, et sont capables d’évacuer de plus grandes quantités d’eau. Un changement saisonnier est recommandé aussi bien pour des considérations de sécurité que de coûts. Les pneus hiver s’usent en effet très rapidement à hautes températures et font aussi grimper la consommation en raison de leur coefficient de friction supérieur. > RÉDACTION

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> DR. ROLF BULANDER, BOSCH

« Le CO2 (dioxyde de carbone) est un gaz à effet de serre mais n’est pas directement nocif pour l’homme.

> MARC BAUDUIN, AXIAL

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AUTO I ENTRETIEN I CARROSSERIE Quelles sont les conséquences

Les vitres automobiles

Comment fonctionnent

d’une pression de pneus

contribuent-elles aussi à

les systèmes stop/start

trop basse ?

une économie de carburant ?

et quelles économies entraînent-ils

Oui, car elles peuvent filtrer la lumière du soleil, ce qui permet de moins solliciter l’airco. Ceci entraîne vite une économie de 3 % environ. Des vitres plus légères signifient aussi des voitures plus légères, ce qui a à nouveau un effet positif sur la consommation de carburant.

En 1980, les vitres automobiles d’une voiture de taille moyenne pesaient 45 kg. Malgré la superficie vitrée accrue, ce poids a été réduit à 31 kg.

Dans le nouveau cycle européen de conduite, cette économie peut atteindre 5 %, voire même 8 % en trafic urbain.

En circulation urbaine dense, surtout pendant les heures de pointe, l’économie peut encore être supérieure. Le système opère en amont et évalue de nombreuses données provenant de capteurs avant même qu’il soit actif. C’est ainsi qu’un capteur de batterie enregistre son taux de charge. Ce n’est que lorsque celle-ci peut garantir un démarrage rapide que le moteur se coupe à l’arrêt. Autre exemple : la température dans le véhicule. Lorsqu’il fait froid ou très chaud, le moteur continue à tourner de manière à atteindre rapidement la température de confort souhaitée. Enfin, un convertisseur stabilise la tension à bord de manière à ce que la radio, le système de navigation ou le kit mains libres continuent à fonctionner sans interruption.

Un chauffeur sur 3 en Europe roule avec une pression de pneu trop basse. En Belgique, ce nombre peut même atteindre 9 chauffeurs sur 10. Les conséquences d’une pression trop basse sont lourdes tant pour la voiture que pour l’environnement. Une pression basse entraîne une usure plus rapide que la normale. La cause est ici une surcharge sur les flancs, ce qui peut générer une chaleur bien plus élevée dans le pneu. Puisqu’en cas de pression basse, le pneu chauffe et se déforme, le risque de dégât – une crevaison, ou même une explosion - augmente considérablement. Une pression trop basse requiert aussi un surplus d’énergie pour la propulsion. Ce qui augmente inévitablement la consommation de carburant et les émissions de CO2. Bridgestone a calculé que les voitures dont la pression des pneus est trop basse gaspillent en Europe pas moins de 3,9 billions de litres de carburant par an. Notre environnement en paie le prix fort, avec 9,2 millions de tonnes de CO2 libérées dans l’atmosphère inutilement. Par voiture, cela représente des émissions supplémentaires de 3,45 g de CO2/km. > RÉDACTION

> RÉDACTION

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> RÉDACTION

Quels sont les principaux conseils pour rouler de façon écologique et économique ?

• Attention à l’utilisation de consommateurs de courant dans votre voiture, par exemple le chauffage de la vitre arrière et certainement l’airco.

• Accélérez avec la pédale des gaz quasi totalement enfoncée, mais très brièvement, pour atteindre la vitesse souhaitée. Ceci permet d’obtenir la consommation moyenne la plus basse.

• Passez le rapport supérieur dès que possible. Le meilleur moment se situe entre 2000 (moteurs au diesel) et 2500 t/m (moteurs à essence).

• Essayez autant que possible d’anticiper ce qui se passe autour de vous. Evitez les freinages et accélérations brusques.

• Roulez à une vitesse constante et limitez votre vitesse. Dès 60 km/h, la résistance à l’air augmente exponentiellement. La différence entre 110 et 120 km/h entraîne une surconsommation mesurable de 3 à 5 %. > RÉDACTION

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Le meilleur, et rien que le meilleur.

La Voiture de Leasing de l’Année ?

Alphabet la choisit chaque année en toute connaissance de cause. Car nous ne laissons jamais rien au hasard. Avant de vous conseiller un véhicule, nous l’analysons sous toutes les coutures. Comment se comporte-t-il sur la route?

Combien consomme-t-il ? N’émet-il pas trop de CO2 ? Et qu’en est-il de la sécurité, de la qualité du réseau de distributeurs, de l’avantage de toute nature et de son coût global (Total Cost of Ownership) ? Aucune question ne restera sans réponse dans votre quête d’une solution de mobilité optimale.

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Les boîtes noires dans les voitures de

Quelles sont les options les plus

société respectent-elles la législation

demandées sur une voiture de société ?

relative à la protection de la vie privée ? « L’installation de boîtes noires n’est pas réglementée de manière spécifique, mais l’employeur qui souhaite y recourir doit bel et bien respecter la législation relative à la protection de la vie privée. Cela implique que : • les principes et les règles relatifs au contrôle sont définis dans un règlement spécifique ; • le contrôle doit avoir un but légitime (sécurité du travailleur, protection du véhicule, etc.) ; • le contrôle doit être proportionnel (ni systématique ni permanent) ; • le contrôle doit être transparent.

Il découle notamment de ces conditions que le contrôle ne peut être effectué que pendant les heures de travail (le travailleur doit donc être en mesure de débrancher le système). En outre, le système ne peut être installé qu’avec l’accord du travailleur, à moins que l’employeur ne puisse démontrer que le contrôle soit nécessaire à l’activité de l’entreprise (p. ex. le transport de fonds). » > KATRIJN CASSIERS, LEGAL ADVISOR SECUREX

« Vous disposez d’une voiture qui répond parfaitement à vos besoins, mais vous n’avez pas épuisé tout votre budget. Au lieu de le dilapider en options (qui feront d’ailleurs augmenter votre ATN), vous pouvez adhérer à la formule FlexDrive d’Athlon qui vous permet de bénéficier d’un véhicule de votre choix, que ce soit un cabrio, un utilitaire, un monovolume, voire un véhicule à l’étranger. Il s’agit également d’un avantage pour l’entreprise : le budget reste constant, alors que les travailleurs peuvent bénéficier d’une véritable flexibilité. »

« Dans le cas des voitures particulières, force est de constater que certaines options sont ‘obligatoires’ dans la car policy de nombreuses sociétés, parce qu’elles renforcent la sécurité. Il s’agit de la climatisation, du système de navigation, du Bluetooth, des capteurs de stationnement et de la couleur métallique. Avec le budget restant, le conducteur se dirige souvent vers des options qui augmentent son confort comme la garniture des sièges, les connexions multimédia et les vitres teintées. Sur le segment le plus élevé, les boîtes automatiques sont de plus en plus prisées.

Celui qui n’a pas encore épuisé tout son budget s’oriente régulièrement vers des installations sonores plus performantes et un toit panoramique. Par ailleurs, l’attache de remorque reste l’accessoire le plus populaire. Les conducteurs ne se laissent généralement pas tentés par les options technologiques, telles que les systèmes d’aide à la conduite et d’avertissement. »

> CÉCILE LIÉNARD, PRODUCT MANAGER ATHLON

> JAN DEKNUYDT, MANAGING DIRECTOR J&T AUTOLEASE

Je dispose d’une voiture de société électrique ou compacte. Puis-je bénéficier d’un véhicule plus grand pour partir en vacances ?

CONDUCTEUR I RH

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Un système de navigation, du Bluetooth, des capteurs de stationnement et de la couleur métallique sont ‘obligatoires’ dans la car policy.

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Puis-je utiliser ma voiture de société si je

Existe-t-il un risque non-assurable

L’employeur peut-il exiger la restitution

suis malade ou en crédit-temps ?

d’une voiture de société ?

immédiate de votre voiture de société en

« La réponse à cette question dépend du type de suspension du contrat de travail et plus précisément du maintien du droit au salaire pendant ladite suspension. L’utilisation personnelle de la voiture de société fait en effet partie du salaire et vous ne devez donc restituer la voiture que lorsque l’obligation de votre employeur de verser le salaire est également suspendue.

Vous conservez donc le droit à l’utilisation personnelle de la voiture de société : • pendant les vacances annuelles ; • les jours fériés ; • durant les jours de maladie pour lesquels vous avez droit à un salaire garanti.

Cependant, en cas de crédit-temps, de congé sans solde ou d’arrêt maladie de longue durée, vous n’avez plus droit au salaire garanti et votre employeur peut alors exiger la restitution provisoire du véhicule pendant cette suspension.

Mais vous pouvez bien entendu convenir avec votre employeur de continuer à utiliser la voiture de société pendant ces périodes de suspension, moyennant le paiement éventuel d’une indemnité. »

« En principe, tout risque peut être assuré, y compris pour des événements spécifiques et des périodes très courtes.

Néanmoins, les dégâts causés par la grêle pendant le week-end de la Pentecôte en 2014 ont rendu les compagnies d’assurances bien plus sévères.

Les montants versés à certaines sociétés de leasing n’étaient pas suffisants pour couvrir le montant des dommages. Ainsi les primes pour de tels risques ont été revues à la hausse et les montants versés ont fortement diminué. C’est pourquoi certaines sociétés de leasing et propriétaires de flotte ont décidé de ne plus assurer un tel risque et de prendre en charge les dégâts éventuels. » > EDDY FORE, ACCOUNT MANAGER ASSUMAX

16 cas de départ d’un travailleur ? « Si vous devez prester un préavis, vous pouvez alors continuer d’utiliser la voiture de société pendant la période de préavis, étant donné que le droit au salaire est maintenu tant que le contrat de travail est en cours. Lorsque le contrat de travail est résilié avec paiement d’une indemnité de préavis, la relation de travail cesse immédiatement et vous devez restituer d’emblée la voiture de société.

Il convient de tenir compte de l’avantage de la voiture de société dans le calcul de l’indemnité de préavis. Cette estimation se base sur la valeur de la jouissance de la voiture et l’avantage personnel que vous en tirez. En effet, votre employeur peut vous autoriser à continuer d’utiliser la voiture de société quelque temps après la fin du contrat de travail. Il s’agit alors d’un avantage que votre employeur vous octroie dans le cadre de la fin du contrat de travail.

Les cotisations de sécurité sociale et le précompte professionnel ordinaires sont dus sur la valeur de cet avantage. » > KATRIJN CASSIERS, LEGAL ADVISOR SECUREX

> KATRIJN CASSIERS, LEGAL ADVISOR SECUREX

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Comment éviter les fraudes commises

Mon conjoint et/ou des tiers peuvent-ils

Devez-vous payer vos propres

avec les cartes carburant ?

conduire ma voiture de société ?

amendes en tant que conducteur ?

Pour le conducteur : n’indiquez jamais le code PIN de votre carte carburant dans votre portefeuille.Apprenez-le par cœur ou, du moins, ne le laissez pas dans votre voiture. En cas de perte ou de vol de carte, bloquez-la immédiatement. Il peut également arriver que votre carte soit falsifiée ou copiée.

C’est pourquoi il est conseillé de faire le plein le plus possible dans des stations-services équipées d’un système de vidéosurveillance. Ainsi les fraudeurs se feront attraper plus rapidement.

Il est important de ne pas perdre de vue que l’employeur ou la société de leasing est propriétaire du véhicule et que le conducteur n’a qu’un droit d’usage de sa voiture de société. L’employeur ou la société de leasing peut dès lors associer certaines modalités d’utilisation ou limitations à ce droit d’usage. Ces restrictions peuvent également s’appliquer au droit d’usage éventuel de la voiture par les membres de la famille ou le conjoint du travailleur. Elles peuvent être prévues dans la car policy de l’entreprise ou par la société de leasing.

Dans la pratique, il s’avère que le droit d’usage de la voiture de société par des « tiers » reste souvent limité au partenaire cohabitant et aux enfants du travailleur.

En principe, oui, car le conducteur est toujours responsable de son véhicule.

Cependant, la difficulté avec une voiture de société est que le conducteur n’est pas identifié automatiquement, car la société de leasing est propriétaire du véhicule.

C’est ainsi qu’un juge de Mons a pris une décision étonnante l’année dernière. Un automobiliste au volant d’une voiture de société avait été flashé à 172 km/h sur l’autoroute et écopé d’une amende ainsi que d’un retrait de permis. Or, il a fait appel et il a été acquitté. Son avocat a invoqué un jugement de la Cour constitutionnelle qui prévoyait qu’un P.-V. perdait sa force probante s’il est d’abord envoyé à la société de leasing puis au conducteur. Ce n’est alors qu’un « P.-V. d’information ».

CONDUCTEUR I RH

Pour le gestionnaire de flotte : les fournisseurs de carburant proposent un arsenal impressionnant d’outils, tant contre les fraudes externes que contre les fraudes commises par les travailleurs eux-mêmes. Cela peut aller de limitations (type de carburant ou montant) à des sonnettes d’alarme plus sophistiqués basées sur des analyses statistiques. > RÉDACTION

> RÉDACTION

> RÉDACTION

20 Quels sont les 10 avantages extralégaux les plus populaires ?

Il ressort du baromètre des salaires de Jobat que le travailleur belge reçoit en moyenne 4 avantages extralégaux. La voiture de société est dans le top dix et occupe la huitième place.

• Les chèques-repas, l’indemnité de repas, le restaurant d’entreprise à bas prix : 65 % • L’assurance hospitalisation 53 % • L’assurance groupe 45 % • Le remboursement du trajet domicile-lieu de travail 36 % • Les écochèques et les autres bons de valeur 36 % • Le GSM + l’abonnement 33 % • L’ordinateur portable 30 % • La voiture de société + la carte carburant 25 % • La possibilité de travailler à domicile 19 % • Le remboursement de frais (p. ex. l’indemnité de représentation, l’indemnité pour le travail à domicile). 19 %

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Pour les clients fleet, quelles sont les

La PME commande-t-elle toujours plus

Auparavant, le vendeur fleet était

conséquences possibles de la croissance

ses voitures de société via Internet ? Ou

d’abord un vendeur d’automobile

des concessionnaires ?

passe-t-elle encore par la concession pour

avec une connaissance technique des

signer ?

véhicules. Quel type de connaissance

CONCESSIONNAIRES

« La croissance des concessionnaires n’est pas censée avoir un impact sur le service aux clients fleet. Un bon ou un mauvais service n’a rien à voir là-dedans. Les clients fleet – et surtout les conducteurs/utilisateurs de la voiture – sont très importants pour tout distributeur, qu’il soit petit ou grand. » > GUY CRAB, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL FEDERAUTO

« Les clients fleet – et surtout les conducteurs/ utilisateurs de la voiture – sont très importants pour tout distributeur, qu’il soit petit ou grand. » Guy Crab, FEDERAUTO

attend-on aujourd’hui d’un responsable « Cela diffère très fort d’une marque à l’autre, mais aussi d’un client à l’autre.

Dans le cas des PME, c’est généralement le contact personnel qui est privilégié et le bon de commande est en effet la plupart du temps signé chez le concessionnaire. Généralement, le conducteur doit cependant avoir le feu vert de l’employeur. Les bons de commandes – électroniques ou pas - sont donc aussi, souvent, signés au sein de la PME, surtout en cas de leasing. Mais Internet connaît effectivement un succès grandissant. » > GUY CRAB, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL FEDERAUTO

fleet au sein d’une concession ? « Le responsable fleet est un conseiller qui peut accompagner le conducteur et l’aider à opérer le choix le plus avantageux. Ceci ne concerne pas seulement le choix des équipements ou des modèles en fonction du budget disponible, mais aussi l’info en matière de fiscalité (ATN, taxes, assurance, leasing, etc.) et la disponibilité du choix opéré. » > GUY CRAB, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL FEDERAUTO

« Le responsable fleet est un conseiller qui peut accompagner le conducteur et l’aider à opérer le choix le plus avantageux.»

Guy Crab, FEDERAUTO

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Pourquoi les sociétés de leasing

Quel rôle la plate-forme MRT joue-t-elle

Qu’attendent principalement les clients

travaillent-elles avec des ‘preferred

entre le client, la société de leasing et la

professionnels d’une concession en

dealers’ ?

concession ?

termes de service ?

« Parce que si les concessionnaires reçoivent des commandes de la part des sociétés de leasing, ils leur en transmettent aussi (leads). Le concessionnaire recommande alors la société de leasing au client. Parce qu’ils acceptent certaines conditions posées par la société de leasing. Parce qu’ils acceptent de travailler avec une marge plus petite ou de délivrer des services complémentaires (vente et/ou après-vente) au profit de la société de leasing. Evidemment, la 3e raison contribue moins à une bonne relation entre le concessionnaire et la société de leasing et la 2e raison peut aussi générer des problèmes de relation en fonction des conditions posées… En tant que fédération professionnelle, FEDERAUTO essaie dès lors de considérer le terme ‘preferred dealer’ comme une description de la relation plutôt que comme un ensemble d’exigences auxquelles le concessionnaire doit satisfaire pour ‘obtenir le statut’. »

MRT (Maintenance Repair Tires) est une application web de Renta Solutions ouverte à tous ceux qui collaborent avec des sociétés de leasing dans le domaine de l’entretien, des réparations, des activités pneus et des véhicules de remplacement. Bref, les activités après-vente. Dans le cadre de MRT, un garage/centrale de pneus introduit une demande auprès d’une société de leasing pour effectuer une mission M-R-T déterminée. L’approbation de la société de leasing se passe le plus souvent de manière totalement automatique. Avec cette approbation, la société de leasing garantit aussi le paiement du montant approuvé au garage ou à la centrale de pneus. En utilisant des codes d’activité fixes, l’introduction d’une demande est fortement simplifiée. MRT permet aussi la communication entre la concession/centrale de pneus et la société de leasing. Tous les accords sont facturés de façon digitale via la plate-forme REI (Renta Electronic Invoice) qui veille à ce que la facture arrive rapidement et en toute sécurité à la société de leasing.

Les concessions qui misent sur les clients fleet sont passées, ces dernières années, d’un modèle de service basé sur la voiture à un modèle axé sur le conducteur.

Tout se déroule donc sous le signe de la ‘convenience’ : zones réservées pour la livraison d’une voiture (avec explications détaillées), rendez-vous en ligne pour l’entretien, heures flexibles, petit entretien sans rendez-vous, pick-up and delivery service, business corner (toujours plus avec iPad au lieu de journaux),…

Une concession BMW a même créé un véritable espace fitness pour les clients à l’occasion d’un rafraîchissement des installations.

> GUY CRAB, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL FEDERAUTO

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> RÉDACTION

> RÉDACTION

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FISCALITE Pouvez-vous, en tant que société/

A quelles conditions (strictes) ne dois-je

Pouvez-vous cumuler une voiture de

travailleur, compter sur un abattement

pas payer l’ATN pour ma voiture de

société avec un remboursement du

fiscal lors de l’achat ou du leasing d’une

société ?

transport public ?

« Avant qu’il ne soit question d’un Avantage de Toute Nature, il faut qu’il y ait une utilisation privée. Si l’on peut présumer/démontrer que la voiture de société n’est pas utilisée de manière privée, aucun Avantage de Toute Nature ne doit être imposé. Généralement, le fisc belge accepte une gestion kilométrique en guise de preuve que la voiture de société n’est pas utilisée à des fins privées. La ‘contribution propre’ est une alternative à l’impôt de l’Avantage de Toute Nature.

Dans ce cas, le travailleur paie à l’employeur un montant égal à l’Avantage de Toute Nature. Dans la pratique, ceci se passe souvent via une retenue mensuelle sur le salaire net. Enfin, il existe encore une forme intermédiaire par laquelle le travailleur paie à l’employeur une ‘contribution propre’ couvrant une partie de l’Avantage de Toute Nature et est imposé sur la différence entre l’Avantage de Toute Nature et sa contribution propre. »

« En principe, ce n’est pas un problème, pour autant que le transport public soit effectivement utilisé pour le (ou une partie du) déplacement domicile – lieu de travail. Vu que l’attribution d’une voiture de société représente, dans de nombreux cas, une composante du salaire plutôt qu’un instrument de travail, le travailleur peut choisir de n’utiliser sa voiture de société qu’à des fins purement privées et d’aller au travail en transport public.

Il peut aussi utiliser sa voiture de société pour une partie du trajet (trajet jusqu’à la gare) et parcourir le reste en train. Dans ces cas, il aura droit à un remboursement des coûts du transport public.

Attention, ceci n’est pas valable si l’employeur a établi que les travailleurs devaient utiliser leur voiture de société pour leur déplacement domicile – lieu de travail. Il n’y a donc pas, dans ce cas, d’intervention pour l’utilisation du transport public si les travailleurs ne respectent pas cette règle. L’employeur a en effet le droit de refuser un double paiement (voiture de société et transport public). »

voiture électrique ? « Pour ce qui est de l’employeur (société), les coûts relatifs aux voitures électriques (avec une émission de 0 g/km) – y compris les coûts des stations de charge – entrent en ligne de compte pour une déductibilité de 120 % au niveau de l’imposition des sociétés. Quant à la personne physique (indépendant), les dépenses consenties pour l’acquisition de voitures électriques sont prises en compte pour une réduction d’impôts de 15 % calculée sur la valeur d’acquisition. Le travailleur qui utilise une voiture de société électrique est imposé selon les règles habituelles (Avantage de Toute Nature minimum de 1250 euros – exercice d’imposition 2016). Pour les voitures de société électriques avec une valeur catalogue élevée, l’Avantage de Toute Nature sera généralement plus élevé. En Région flamande, une disposition d’exemption de la TMC est prévue pour les voitures électriques (non appliquée sur les voitures de leasing). » > KPMG : FRANK VANCAMP, PARTNER; SÉVERINE KERKHOVE, DIRECTOR; ALEXIS CEUTERICK, SENIOR COUNSEL

> KPMG : FRANK VANCAMP, PARTNER; SÉVERINE KERKHOVE, DIRECTOR; ALEXIS CEUTERICK, SENIOR COUNSEL

> KATRIJN CASSIERS, LEGAL ADVISOR SECUREX

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Faut-il payer l’ATN pour des Une société et/ou ses travailleurs ont-ils

camionnettes même si celles-ci ne sont

droit à un abattement pour

utilisées que pour les déplacements

Comment l’imposition de l’Avantage de

le carpooling ?

domicile – lieu de travail ?

Toute Nature doit-elle être calculée dans

« L’employé qui opte pour la déduction forfaitaire de ses coûts professionnels peut obtenir une exonération fiscale plus élevée sur son indemnité domicile – lieu de travail s’il a recours au carpooling. Cette exonération plus élevée vaut aussi bien pour le chauffeur de la voiture que pour le passager. Pour pouvoir profiter de cette exemption fiscale plus élevée, le carpooling doit toutefois être organisé par l’employeur.

Ceci implique qu’il existe au moins un règlement de carpooling dans l’entreprise et que l’employeur contrôle effectivement si les employés respectent les règles imposées.

Attention, ces règles ne sont pas valables pour les travailleurs qui font du carpooling tout en disposant d’une voiture de société. Pour ces derniers, il n’y aura donc pas d’exonération. Si une voiture de société n’est utilisée que pour le carpooling (par exemple un employé qui embarque les autres travailleurs avec un petit bus de société), aucun Avantage de Toute Nature ne devra être calculé pour ce véhicule. »

« Les camionnettes ne sont pas soumises au calcul forfaitaire qui sont d’application pour les voitures. En principe, l’utilisation privée de camionnettes est imposée sur base de la ‘valeur réelle de l’avantage’. D’un point de vue pratique, vous pouvez calculer ‘la valeur réelle de l’avantage’ en répartissant les coûts totaux liés à l’utilisation de la camionnette (y compris l’amortissement) en fonction de l’utilisation privée et professionnelle. Pour les camionnettes aussi, le trajet domicile – lieu de travail est considéré comme un déplacement privé et doit donc être pris en compte dans la répartition sur base des kilomètres privés. En fonction des coûts totaux et du rapport entre l’utilisation privée et (purement) professionnelle, des situations peuvent se produire où l’utilisation privée d’une camionnette donne lieu à une imposition plus élevée que l’utilisation privée d’une voiture de société (voiture particulière). »

> KATRIJN CASSIERS, LEGAL ADVISOR SECUREX

> KPMG : FRANK VANCAMP, PARTNER; SÉVERINE KERKHOVE, DIRECTOR; ALEXIS CEUTERICK, SENIOR COUNSEL

le cas d’un contrat de leasing ‘6 roues’ (soit vélo, scooter ou mobylette) ? « Lorsque 2 véhicules sont mis simultanément à disposition, un Avantage de Toute Nature va devoir être calculé pour les deux. Pour la mise à disposition de la voiture de société, l’Avantage de Toute Nature sera évalué de manière forfaitaire. L’Avantage de Toute Nature qui découle de l’utilisation personnelle du scooter ou du vélo vaut pour la valeur effective pour le bénéficiaire. La valeur correspond au montant que le bénéficiaire devrait consacrer, dans des circonstances normales, pour obtenir un tel avantage.

Dans le cas d’une voiture de société combinée à un vélo de société, ce dernier étant effectivement utilisé pour les déplacements entre le domicile et le lieu de travail, aucun Avantage de Toute Nature ne doit être calculé pour la mise à disposition du vélo de société. » > PHILIP DE PAUW, DIRECTOR MOBILITY PROJECTS DRAGINTRA

FISCALITE

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32 « Les camionnettes ne sont pas soumises au calcul forfaitaire qui sont d’application pour les voitures. » Frank Vancamp, KPMG

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FISCALITE Quelles sont les différentes méthodes

Y a-t-il aussi des inconvénients liés aux

Pourquoi la composante CO2 est-elle

existantes pour le calcul de la déductibilité

avantages extralégaux comme la voiture

adaptée chaque année dans le calcul de

de la TVA des voitures de société ?

de société ?

l’ATN ?

« Le principe est que la limite de déductibilité de la TVA sur les coûts liés à la voiture de société soit au minimum de 50 %, mais elle peut être encore plus limitée en fonction de ‘l’utilisation réelle’.

Ceci revient à dire que si l’utilisation privée dépasse 50 %, le droit à la déductibilité est également adapté en ce sens.

L’administration de la TVA prévoit trois méthodes : • Limitation sur base d’une administration kilométrique, c’est-à-dire en fonction de l’utilisation réelle, mais minimum 50 % • Limitation sur base d’une formule en fonction du déplacement domicile – lieu de travail : % utilisation privée = (Distance domicile-travail x 2 x 200+6.000)/ (Kilométrage total) x 100 • Limitation de 65 %

« L’inconvénient d’une voiture de société réside dans le fait qu’elle ne fait pas partie de votre salaire brut ordinaire. La conséquence directe, c’est que par exemple votre pécule de vacances et votre prime de fin d’année seront plus bas que si vous aviez obtenu un salaire brut plus élevé au lieu d’une voiture de société, vu qu’ils sont uniquement calculés sur le salaire brut habituel.

Indirectement, l’attribution d’une voiture de société a aussi des conséquences sur vos allocations sociales. Tant les allocations de maladie et de chômage (temporaire) que votre pension sont en effet calculées sur base du seul salaire brut. Ici aussi, un avantage extralégal pourra entraîner une allocation moindre. De plus, votre employeur peut, pour une période pour laquelle il ne vous doit pas de salaire (maladie de longue durée, chômage temporaire), demander à ce que vous restituiez provisoirement la voiture de société ou à ce que vous payiez une indemnité si vous souhaitez quand même continuer à l’utiliser. »

« La composante CO2 est adaptée annuellement en fonction de l’évolution de l’émission moyenne de CO2 du parc belge de l’année précédente par rapport à l’émission de CO2 moyenne de l’année de référence 2011. On se base ici sur l’émission de CO2 des véhicules nouvellement immatriculés. Pour l’année de revenus 2015 (année d’imposition 2016), la composante CO2 est de 91 g/km pour les voitures au diesel et de 110 g/km pour les voitures à essence.

Logiquement, les deux premières approches (plus complexes) ne méritent de retenir l’attention que dans la mesure où la possibilité existe d’amener la limite de déductibilité sous les 65 %.

Une méthode particulière est établie pour les utilitaires légers (camionnettes) • Limitation sur base d’une gestion kilométrique • Limitation de 85 % ou 65 % en fonction de l’utilisation. » > KPMG : FRANK VANCAMP, PARTNER; SÉVERINE KERKHOVE, DIRECTOR; ALEXIS CEUTERICK, SENIOR COUNSEL

Pratiquement, l’émission de CO2 d’un véhicule déterminé est comparée à la composante CO2. Si l’émission est plus élevée (ou plus basse) que l’émission moyenne du parc, l’Avantage de Toute Nature est alors relevé (ou abaissé) ainsi que l’impôt qui y est lié. L’Avantage de Toute Nature d’un véhicule déterminé évolue donc avec l’émission moyenne de CO2 du parc. » > KPMG : FRANK VANCAMP, PARTNER; SÉVERINE KERKHOVE, DIRECTOR; ALEXIS CEUTERICK, SENIOR COUNSEL

> KATRIJN CASSIERS, LEGAL ADVISOR SECUREX DIRECTOR; ALEXIS CEUTERICK, SENIOR COUNSEL

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Existe-t-il une base de données générale qui reprend tous les prix catalogue de tous les modèles du marché ?

Federauto possède une plate-forme électronique baptisée Auto-I. Cet outil de taxation en ligne permet de calculer la TMC, l’ATN et les prix catalogue des voitures neuves comme des occasions. Cette base de données n’est toutefois pas publique et n’est accessible qu’aux membres de Federauto. Pour l’instant, il s’agit donc toujours de se débrouiller pour obtenir les bons prix catalogue afin de calculer l’ATN. > RÉDACTION

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« Le leasing opérationnel ou renting sera souvent le plus avantageux. » Roel Van Hemelen conseiller fiscal MooreStephens

La détermination de ces composants dépend de la stratégie d’entreprise, de l’expérience et de la préférence pour certaines marques et changent en fonction de la société de leasing.

Bart de Hoog, DragintrA

Quelle formule de financement offre la mensualité la plus avantageuse ?

« La manière la plus simple et avantageuse d’acheter une voiture, est de transférer le prix de celle-ci de votre compte en banque vers celui du garagiste. Vous évitez ainsi un paquet d’intérêt sur les crédits. Vous ne pouvez alors plus investir la somme versée mais le revenu sur investissement est en ce moment nettement en-dessous du coût de l’intérêt sur les diverses méthodes de financement, ce qui continue à faire de l’achat cash l’option la plus avantageuse.

Malheureusement, l’achat comptant n’est possible que pour un public restreint. Tout le monde ne peut pas ou ne veut pas sortir la somme d’un coup. Et même si c’est possible, certaines entreprises préfèrent garder le cash afin de pouvoir faire face à des risques imprévus. De plus, en cas d’achat propre, vous vous chargez aussi de la gestion opérationnelle et administrative de la flotte et ceci aussi a un coût. »

« Le leasing opérationnel ou renting sera souvent le plus avantageux. En cas de financement via prêt bancaire (ou aussi via leasing financier avec une option d’achat basse), la valeur totale de la voiture est financée. En cas de renting ou leasing opérationnel, seule la différence entre l’achat et la valeur résiduelle doit être financée. Et cette différence sera importante dans le cas de certaines voitures affichant une grande valeur résiduelle. De plus, vous ne devez pas vous préoccuper de la vente de la voiture et vous pouvez, à l’échéance du contrat, commander une nouvelle voiture. De plus, les assujettis à la TVA bénéficient ici d’un avantage supplémentaire. La TVA sur une voiture ne peut être totalement déduite. La partie non déductible va devoir être totalement préfinancée en cas d’achat, tandis qu’en cas de renting ou de leasing opérationnel ceci est mensualisé. En outre, vous ne perdez rien de la partie de la TVA non déductible sur la valeur de revente vu que vous ne l’avez jamais vraiment payée. »

> ROEL VAN HEMELEN, CONSEILLER FISCAL MOORESTEPHENS

> ROEL VAN HEMELEN, CONSEILLER FISCAL MOORESTEPHENS

Quels sont les avantages/inconvénients de l’achat de voitures de société sur fonds propres ?

Pourquoi les prix de leasing diffèrent-ils pour des modèles rigoureusement identiques ? « L’investissement du véhicule ne représente qu’un des 13 composants qui déterminent un tarif de leasing. Une différence dans la détermination de la valeur résiduelle, de l’intérêt, du budget entretien et pneus, entraîne une différence substantielle dans le tarif de leasing. La détermination de ces composants dépend de la stratégie d’entreprise, de l’expérience et de la préférence pour certaines marques et changent en fonction de la société de leasing. Par conséquent, un véhicule identique fera l’objet d’un calcul différent par chaque société de leasing. » > BART DE HOOG, DRAGINTRA

LEASING I FINANCEMENT

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Quelle est la différence entre le calcul

Les contrats de 48 mois et 120.000 km

Quels sont les principaux outils de

ouvert et fermé en cas de

constituent-ils toujours la norme sur

reporting pour un responsable

leasing opérationnel ?

le marché du leasing ?

de flotte ?

« En cas de calcul fermé, vous payez un montant mensuel fixe prédéterminé.

Avec le calcul ouvert, nous fournissons à nos clients un relevé mensuel des coûts réels comparés aux coûts budgétés (offre) de la flotte. Les économies, que nous réalisons ensemble avec notre client et ses conducteurs pendant le contrat, retournent au client.

• La transparence : les clients peuvent continuellement comparer les coûts réels aux coûts budgétés initialement ; • L’account management proactif : nous essayons avec notre client et ses conducteurs de réaliser des économies ; • Le partage des bénéfices : nous partageons les résultats positifs sur l’entretien, les réparations, les pneus et la valeur de revente avec notre client.

Nous prenons en charge un résultat éventuellement négatif. »

Pour l’essentiel des contrats, c’est toujours le cas. Mais il existe une demande claire du marché pour des formules qui combinent la flexibilité de la location à court terme avec le service du leasing opérationnel. Une demande qui est aussi satisfaite par les sociétés de leasing.

Exemple : le Mid-Term Rental d’Arval qui permet de louer un véhicule entre 1 et 24 mois. Dans cette formule, la voiture est livrable dans les 48 heures et le prix est dégressif sur 3, 6, 12, 18 ou 24 mois.

• Outils pour contrôler le TCO/TCU à travers le temps et par rapport aux contrats initialement signés. Ceci comprend aussi une consolidation entre la comptabilité et le reporting.

• Des rapports d’exception pour améliorer la gestion opérationnelle de la flotte : kilomètres réels par rapport aux kilomètres contractuels, échéances, consommation de carburant, statistiques d’accident, voitures de trop, délais de livraison,...

• Le format de ces outils doit être conforme à leur utilisation effective, et aux préférences du client, et doivent donc être disponibles multi-format et multi-channel.

LEASING I FINANCEMENT

> GERRY VAN AKEN, MARKETING MANAGER LEASEPLAN

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> RÉDACTION

Il existe une demande claire du marché pour des formules qui combinent la flexibilité de la location à court terme avec le service du leasing opérationnel.

> XAVIER KERVYN, COMMUNICATION OFFICER ALD AUTOMOTIVE BELGIUM

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Quelles sont les conséquences si je

43 Quels sont les pours et contres du

De quoi dois-je tenir compte dans

dégroupage (unbundling) ?

le choix entre le single et le

« La plupart des coûts sont réalisés lors du lancement d’un contrat (TMC, création du dossier, coûts de livraison, …). La société de leasing finance donc ces coûts pour le client. Toutefois, lorsqu’il est mis un terme prématurément à un contrat, le château de cartes s’effondre.

multiple sourcing ?

Le dégroupage d’un contrat de leasing opérationnel signifie que certains services et produits (par ex. cartes carburant, assurances, pneus, …) sont repris en gestion propre. L’avantage est qu’il est ainsi possible d’économiser en négociant directement avec les fournisseurs. L’inconvénient est que vous devez à nouveau vous charger vous-même de la gestion et ceci a (souvent) un coût caché. > RÉDACTION

« Une loi non écrite de la gestion de flotte dit que vous devez explorer le marché au moins une fois par an pour un benchmarking de vos contrats de leasing. Il est important de voir différents fournisseurs à l’œuvre, et donc d’évaluer non seulement le prix mais aussi le service, la proactivité, la transparence et vitesse de facturation, … Pour la pérennité de l’entreprise en cas de problèmes sérieux et de discussions, il est pratique d’avoir un deuxième partenaire actif et d’avoir en main un contratcadre. Si vous devez passer à un autre partenaire de leasing et si des aspects tels que la solvabilité et le nombre de voitures que vous souhaitez prendre en leasing doivent encore être discutés, vous perdez facilement trois mois. N’oubliez pas non plus que choisir un nouveau partenaire de leasing constitue une décision d’avenir. Il reste toujours les contrats en cours avec le(s) fournisseur(s) actuel(s) avec, en pratique, d’autres instructions en vigueur pour un client qui ne commande plus. » > FREDDY CRUYL, CONSULTANT CHAMARAL ET PRÉSIDENT BFFMM

veux résilier un contrat de leasing ?

Par ailleurs, il arrive que la période d’amortissement soit écourtée et le plus souvent, la voiture est finalement vendue tout comme un véhicule en fin de contrat.

Chez Vancia Car Lease, l’indemnité d’arrêt officiel est de 40 % de la location financière (à l’exclusion des coûts ROB et des assurances) sur la durée restante du contrat. Mais parce que nous avons conscience qu’il s’agit d’un coût important pour les entreprises, nous essayons d’apporter une solution. Lorsque la voiture est restituée, Vancia Car Lease veille à la revendre aussi cher que possible, soit par une vente particulière via un de nos 6 garages, soit via une vente à des négociants automobiles, soit via une vente aux enchères. Dans de telles situations, cette valeur est plus élevée que la valeur comptable, ce qui permet à Vancia Car Lease de pouvoir réduire considérablement l’indemnité d’arrêt, une démarche qui est très appréciée par le client à ce moment-là. Vancia Car Lease peut ainsi montrer sa valeur ajoutée par rapport au client. » > GUY HANNOSETTE, DIRECTEUR COMMERCIAL VANCIA CAR LEASE

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LEASING I FINANCEMENT Quelle est la différence entre les

J’effectue plus - ou moins - de kilomètres

Quelle est la manière la plus rapide et

leasings opérationnel et financier ?

que prévu dans le contrat. Quelles sont les

la plus efficace de demander une offre

conséquences ?

auprès des différentes sociétés de leasing ?

« Chez ALD Automotive, les clients peuvent faire appel à ALD Matrix. Ils peuvent à tout moment calculer la facturation corrective s’ils ont roulé davantage ou moins de kilomètres et connaître les conséquences d’un arrêt prématuré ou d’un prolongement du contrat. De ce fait, nos clients savent qu’ils ne vont pas chaque fois recevoir une facture à chaque modification de contrat. De plus, ils peuvent adapter leurs kilomètres comme ils l’entendent.

En 2014, pas moins de 9.000 adaptations ont été apportées chez ALD Automotive Belgium, ce qui nous a permis de reverser 4,5 millions d’euros à nos clients. »

« La ‘vieille école’ est, selon moi, toujours la meilleure : envoyer le même mail en copie cachée aux différentes sociétés de leasing.

Je contacte aussi toujours en premier lieu les importateurs pour des remises. On obtient toujours une remise fleet, mais souvent il y a aussi des remises mensuelles chez l’importateur ou le concessionnaire ou encore d’autres promotions que la société de leasing ne répercute pas. Outre le budget classique, sur 4 ans et 120.000 km par exemple, il peut aussi être intéressant de faire un budget caché. Il permet de faire des projections en cas d’écarts par rapport au kilométrage et aux échéances.

Les sociétés de leasing utilisent une matrice pour absorber cette différence. Mais ne vous faites pas d’illusion, elle inclut aussi des fees.

Le mieux est toujours que vous calculiez vous-même ce que cela va vous coûter et, fort de ces chiffres, vous pouvez négocier. »

« Le leasing financier ressemble le plus à un prêt bancaire. On parle de leasing financier lorsque l’option d’achat atteint 15 % au maximum à la fin du contrat.

En cas de leasing financier, la voiture apparaît également au bilan et doit être amortie sur 5 ans. Au même moment, d’un point de vue comptable, il s’agit d’une dette à l’égard de la société de leasing, dette remboursée en fonction de la durée du contrat, souvent moins de 5 ans, ce qui fait que les paiements ne correspondent pas aux coûts comptables.

Le leasing opérationnel et le renting sont aussi des formes de leasing, mais avec une valeur résiduelle ou option d’achat supérieure à 15 %. Ces formes de financement ressemblent le plus à la location. Les factures mensuelles peuvent simplement être reprises dans les frais de la société, avec des dépenses qui correspondent à 100 % aux coûts à prendre en compte. » > ROEL VAN HEMELEN, CONSEILLER FISCAL MOORESTEPHENS

> XAVIER KERVYN, COMMUNICATION OFFICER ALD AUTOMOTIVE BELGIUM

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> FREDDY CRUYL, CONSULTANT CHAMARAL EN VOORZITTER BFFMM

Pouvez-vous répartir votre budget leasing sur plusieurs véhicules ?

Les sociétés de leasing tiennent de plus en plus compte de la demande de flexibilité. Un exemple : la formule FlexDrive d’Athlon. Habituellement, les employés disposent d’un budget déterminé s’ils ont la chance de commander une nouvelle voiture de société.

Et le plus souvent, ils veulent utiliser la totalité de ce montant. FlexDrive propose une autre approche. L’employé ne doit plus utiliser la totalité de son budget en une fois. Il opte par exemple pour une voiture un peu plus petite ou un moteur moins puissant, de manière à ce qu’il reste chaque mois une partie du budget. Le conducteur/la conductrice peut alors utiliser cette partie à sa guise : un cabrio pour le week-end, une voiture de location en vacances ou une grande camionnette pour un voyage avec toute la famille. > RÉDACTION

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MOBILITE Existe-t-il déjà une législation sur

Quelles sont les cartes mobilité

Existe-t-il des subsides pour ceux qui

le budget mobilité ?

présentes sur le marché ?

proposent des alternatives à leurs

Non, mais il existe un projet de loi présenté par le CD&V. L’employé peut ainsi choisir le moyen de transport qui convient le mieux au déplacement à effectuer. Dans notre vision, le budget mobilité se situe à côté de la voiture de société. Vous avez par conséquent 3 systèmes : l’indemnité pour le transport public/vélo, le budget mobilité (dont la voiture de société peut faire partie) et la voiture de société. L’employeur peut proposer le budget mobilité, mais c’est à l’employé de décider s’il adhère ou pas. Nous voulons ainsi inciter les gens à organiser leurs modes de déplacement de façon plus durable. Dans notre vision, le budget mobilité bénéficie d’un statut juridico-social qui est concurrentiel par rapport à la voiture de société. Ceci implique qu’un employé qui passe totalement ou partiellement d’une voiture de société à un budget mobilité ne peut en subir aucune conséquence financière.

L’adaptation de la fiscalité vis-à-vis de la mobilité en général et de la voiture de société en particulier s’inscrit dans une réflexion fiscale plus large sur le salaire. » > JEF VAN DEN BERGH, SPÉCIALISTE MOBILITÉ CD&V

employés navetteurs ?

La seule carte mobilité digne de ce nom est la carte XXIMO présentée par les initiateurs comme une solution tout-en-un pour le voyageur d’affaires. Avec la carte de paiement XXIMO, qui fonctionne comme une carte de crédit limitée, il est possible d’effectuer quasiment tous les paiements liés à la mobilité : carburant, parkings, péages, taxis, vélos de location, trains et métro. La carte offre en outre la possibilité de réserver des hôtels, des tickets d’avion et des salles de réunion.

Selon nous, une vraie percée de ce type de carte dépendra d’un cadre législatif autour du budget mobilité. > RÉDACTION

« Dans le budget mobilité, la voiture de société peut représenter une option au sein d’un pack global reprenant différents modes de déplacement. » Jef Van den Bergh, spécialiste mobilité CD&V

En Flandre, il existe le Fonds des Navetteurs qui octroie des subsides pour les initiatives suivantes : • la réalisation d’une nouvelle offre de transport qui ne relève pas du domaine du transport régulier. Ce nouveau transport doit être complémentaire au transport existant pour le déplacement domicile – lieu de travail, organisé par des services privés ou publics ; • la réalisation de nouvelles infrastructures (par ex. vélos de société, parkings pour vélos et douches) pour le trafic domicile – lieu de travail sur un terrain industriel ; • la réalisation d’actions et mesures spécifiques à l’organisation de l’entreprise.

Entrent en ligne de compte : • les entreprises individuelles (aussi bien PME que grandes entreprises) ; • les groupes d’entreprises ; • les autorités locales ou provinciales, en collaboration avec un partenaire privé ; • d’autres organisations privées ou partenariats entre organisations privées et publiques.

Le montant des subsides dépend de la durée du projet, qui sera de 4 ans au maximum. Les subsides portent au maximum sur la moitié des coûts liés à la réalisation du projet. Plus d’infos sur www.pendelfonds.be > RÉDACTION

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Le mot-clé est ici ‘Big data’ et à ce niveau, les Systèmes de Transport Intelligents (ITS) sont déterminants.

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MOBILITE A partir de combien d’employés

Pourquoi les Pays-Bas ont-ils réussi, en

Quelles sont les 10 mesures pour une

un plan mobilité est-il obligatoire et

relativement peu de temps, à réduire le

meilleure mobilité ?

que comporte-t-il exactement ?

nombre d’embouteillages et pas la Belgique ?

« Un plan mobilité ou plan de transport sur 3 ans est obligatoire pour toutes les entreprises et organismes de droit privé ou public qui emploient 100 personnes ou plus dans un même lieu et qui sont établis dans la Région Bruxelles Capitale. Le processus se compose d’une étude, de l’exécution des mesures retenues et de leur suivi avec pour objectif de gérer de manière durable les déplacements dans le cadre des activités de l’entreprise, de manière à limiter l’impact de la nuisance sonore et de la pollution sur l’environnement.

Concrètement, cela signifie que la société va encourager les collaborateurs à utiliser rationnellement la voiture et favoriser l’utilisation d’alternatives (tram, bus, vélo,…). Pour les entreprises qui ne sont pas établies dans la Région de Bruxelles Capitale, le plan transport est facultatif mais la Région flamande oblige les entreprises de plus de 100 personnes à fournir au SPF Mobilité, tous les 3 ans, les données concernant les déplacements domicile – lieu de travail pour chacune des implantations qui emploie 30 personnes en moyenne. »

Le mot-clé est ici ‘Big data’ et à ce niveau, les Systèmes de Transport Intelligents (ITS) sont déterminants. Il s’agit d’un nouveau marché sur lequel les pouvoirs publics jouent un rôle crucial. Un marché qui se met trop lentement en place en Belgique, ce qui fait que nous accusons déjà un sérieux retard par rapport à nos voisins. Les autorités néerlandaises investissent par exemple massivement dans la limitation des files par le biais de la gestion d’incident (jusqu’à 20 % d’embouteillages en moins en heures de pointe) et dans l’amélioration de l’info-trafic (réduction supplémentaire de 5 %).

Créer davantage de capacité sur la route est également une priorité. Parmi les mesures populaires : l’harmonisation de la vitesse et le contrôle de trajet (5–10 % d’augmentation de capacité sur certains tronçons) et aménagement de bandes pour heures de pointe (30–50 % de capacité en plus). Le lien entre toutes ces mesures, c’est la mise en place d’une information en temps réel fournie aussi bien par les autorités que par le secteur privé. Une information concernant la circulation routière, ferroviaire, les places de parking, la disponibilité des vélos (électriques) à partager, etc. Lorsque cette information en temps réels est mise à disposition sur une plate-forme ouverte, le navetteur peut alors déterminer le trajet qui lui convient le mieux. En ouvrant ces ‘big data’, on soulage les routes et le transport public est mieux utilisé.

Chris Tempère et Ben Immers de la KU Leuven ont listé, avec Steven Logghe de Be-Mobile, leurs réflexions sur notre réseau routier dans leur ouvrage ’10 options d’amélioration pour un système de transport performant et durable en Belgique’. Ce travail scientifique volumineux peut se résumer en dix étapes : 1. Adapter la structure de notre réseau routier 2. Une meilleure harmonisation entre la fonction et la conception d’une route 3. Viser des limitations de vitesse crédibles 4. Une meilleure coordination des feux de circulation 5. Un meilleur contrôle de qualité des travaux routiers et une cellule spécialisée auprès du gestionnaire de voirie pour la signalisation 6. Les couloirs de bus ne peuvent être un objectif politique en soi, mais bien un meilleur flux et la ponctualité du transport public 7. Un meilleur aménagement des carrefours 8. Fortement améliorer et étendre l’application de l’Incident Management (IM) en Belgique 9. La gestion dynamique de la circulation a un rôle à jouer mais n’est utile, dans de nombreux cas, qu’en combinaison avec des travaux d’infrastructure 10.Le flux de trafic peut être fortement amélioré à certains endroits par le biais de réaménagements, parfois même modestes, de la configuration routière.

> PHILIP DE PAUW, DIRECTOR MOBILITY PROJECTS DRAGINTRA

> RÉDACTION

> RÉDACTION

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59,7 heures dans les files par an

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Pourquoi Securex a-t-il remporté le 1er Fleet

Combien de temps passons-nous

Quelles sont les formes de car sharing

Mobility Manager of the Year Award ?

quotidiennement dans les embouteillages

présentes en Belgique ?

et où ?

Le fleet manager et vainqueur Tim Blanckaert résume : « Securex mise sur une implication durable de ses collaborateurs, et a adapté sa politique de mobilité en fonction. En exposant moins nos employés au stress quotidien du trafic et en leur donnant la possibilité de travailler indépendamment du lieu, ils se sentent plus impliqués. Les collaborateurs reçoivent un menu de solutions Securex et ont ainsi la possibilité de surmonter eux-mêmes leurs problèmes de mobilité. Lorsque des collaborateurs n’ont pas besoin de faire le déplacement vers le lieu de travail, ils ont la possibilité de travailler à la maison. S’ils doivent quand même se déplacer, ils bénéficient d’une offre riche d’alternatives pour se rendre au travail. Nous pouvons prouver que cette approche fonctionne à l’aide de chiffres. Grâce à ces choix stratégiques, le kilométrage total effectué par nos collaborateurs – 12 millions de km – a baissé de 450.000 km par an. »

« Bruxelles est la championne absolue des embouteillages. L’automobiliste y est en moyenne bloqué 85,4 h/an. Anvers occupe la 2e place avec 76,7 h/an. C’est ce qu’indiquent des chiffres récents de la plate-forme d’information sur le trafic Inrix. Pour l’ensemble de la Belgique, le conducteur passe 59,7 h dans les files.

Là encore, c’est une première place européenne. Les Pays-Bas suivent à la 2e place avec 46,1 h. Les rings autour d’Anvers et de Bruxelles génèrent un trafic énorme sur une distance relativement courte », déclare l’expert en circulation Isaak Yperman du centre de recherches Transport & Mobility Leuven. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la congestion routière coûte 1 à 2 % du produit intérieur brut (qui s’élevait à 395,6 milliards d’euros en 2013).

Cambio est la forme la plus répandue d’auto-partage en Belgique. Actuellement, notre pays compte plus de 20.000 utilisateurs Cambio. Ils ont à leur disposition plus de 650 voitures réparties sur 290 lieux dans 30 villes belges. A Anvers, un projet de car sharing plus petit est en cours : Bolides.

Par le biais d’une appli sur le smartphone, il vous est possible de commander une voiture, de la localiser et de la conduire. Vous pouvez l’utiliser aussi longtemps que vous voulez, mais devez l’abandonner quelque part dans la Métropole flamande. De cette manière, un autre conducteur situé à proximité et qui a besoin d’un « bolide » pourra rapidement le retrouver.

A Bruxelles, il y a Zen Car, du car sharing de voitures électriques uniquement. Nous trouvons aussi, chez les sociétés de leasing, une forme de car sharing. Un exemple avec Alphacity d’Alphabet. Il permet aux employés de réserver une voiture à tout moment.

L’employeur détermine lui-même qui, quand et à quelles conditions les voitures peuvent être réservées. Que ce soit pour une utilisation professionnelle ou privée. > RÉDACTION

> RÉDACTION

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MOBILITE

VALEUR RÉSIDUELLE I REMARKETING

Le télépéage est-il une bonne idée ?

Comment les sociétés de leasing

Quels sont les différents paramètres

déterminent-elles la valeur résiduelle d’un

utilisés pour déterminer la valeur

modèle ?

résiduelle d’un modèle ?

La détermination des valeurs résiduelles par les sociétés de leasing passe par un comité ‘valeur résiduelle’. Différents départements sont ici représentés, de manière à toujours trouver un équilibre entre les intérêts financiers, commerciaux et opérationnels. La détermination de la valeur résiduelle repose, pour une grande part, sur une analyse statistique basée sur les chiffres historiques. La valeur résiduelle est d’une importance cruciale dans la détermination du prix du leasing mensuel.

« Nous observons les valeurs de marché actuelles et appliquons une dépréciation basée sur le cycle de vie, l’évolution du marché (par segment de motorisation) et aussi en fonction des modèles concurrents dans ce segment. Les 4 principaux paramètres utilisés : la marque, le modèle (populaire ou pas), la politique commerciale de la marque (avec remises ou pas, ventes tactiques, label ou pas) et naturellement le marché. »

L’idée du télépéage circule déjà depuis un certain temps dans les milieux gouvernementaux mais la question est de savoir si elle va voir le jour. Ceci demande en effet un sérieux shift fiscal, de la possession à l’utilisation de la voiture. Et si cela arrive, les gens qui auront besoin de leur voiture pour leur travail et qui ne pourront pas rouler en dehors des heures de pointe, se sentiront de toute façon lésés. Febiac est favorable à cette solution, intégrée dans un pack « 6 Mobility » qui propose tout un arsenal de mesures pour résoudre le problème des files via une fiscalité intelligente de la mobilité.

> MICHEL VAN ESTER, EUROTAX

> RÉDACTION

La valeur résiduelle est d’une importance cruciale dans la détermination du prix du leasing mensuel.

> RÉDACTION

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VALEUR RÉSIDUELLE I REMARKETING st-il intéressant de faire réparer soi-

Les voitures de marque premium

Pourquoi la valeur résiduelle des voitures

même les dommages en fin de contrat

ont-elles systématiquement une valeur

électriques est-elle si difficile à évaluer ?

avant de restituer le véhicule à la société

résiduelle plus élevée que celles des

de leasing ?

marques de volume et des challengers

Etant donné que les normes Renta concernant les dégâts en fin de contrat sont déjà perçues par beaucoup comme sévères, c’est dans la plupart des cas une bonne idée. Tout au long de la durée d’un contrat de leasing, ce point suscite toujours l’essentiel des discussions. C’est pourquoi de plus en plus de gestionnaires de flotte et/ ou de chauffeurs choisissent de procéder à un certain nombre de réparations smart repair avant de restituer le véhicule à la société de leasing.

(comme les marques asiatiques) ?

« Pour déterminer la valeur résiduelle, nous nous basons sur les données historiques. Dans le cas de la conduite électrique, il s’agit d’une nouvelle technologie et nous manquons donc d’expérience et de repères. Mais des questions surgissent aussi sur la durabilité de la technologie.

Le contrat d’une voiture de leasing arrive en moyenne à échéance après 4 ans.

Quelle est la durée de vie de la batterie et du moteur électrique ? La technologie s’améliore de jour en jour, cela va très vite et personne ne veut rater le train. Cela va même si vite que les constructeurs automobiles préfèrent lancer un modèle complètement neuf pour leur gamme électrique plutôt que de procéder à un face lift comme pour les motorisations à combustion classiques. Conséquence : nous nous retrouvons rapidement avec un modèle qui a déjà connu 2 générations après 4 ou 5 ans. La grande question est donc : les vieux modèles seront-ils encore recherchés sur le marché de l’occasion ? »

> RÉDACTION

« En général, oui. Les volumes des marques premium sont limités avec peu de remises et peu de ventes tactiques. Les modèles des marques premium bénéficient d’une image forte et sont de grande qualité. Elles ont donc aussi bien une valeur résiduelle relative qu’absolue. » > MICHEL VAN ESTER, EUROTAX

« Les modèles des marques premium bénéficient d’une image forte et sont de grande qualité. » Michel Van Ester Eurotax

> LUDOVIC DE BORLE, PRODUCT MANAGER ATHLON

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Existe-t-il encore des ventes aux

Quelles sont les principales plates-formes

Quels sont les documents et autres

enchères physiques pour les véhicules

de remarketing en ligne ?

éléments qu’il ne faut, selon Renta,

VALEUR RÉSIDUELLE I REMARKETING

fleet d’occasion dans notre pays ?

Le seul grand acteur à avoir encore organisé récemment des ventes aux enchères physiques, c’est BCA. Mais même ce spécialiste a déplacé une bonne partie de ses activités pour les intégrer dans le business ‘online’. Les sociétés de leasing organisent parfois de petites ventes aux enchères, en premier lieu pour les employés et leur famille.

absolument pas oublier lorsque vous Il existe un certain nombre de sites pour le grand public, comme AutoScout24, mais les spécialistes pour le marché fleet sont Autorola, BCA, CarsOnTheWeb. > RÉDACTION

> RÉDACTION

restituez votre voiture en fin de contrat ?

Les documents, clés ou éléments suivants doivent être présents dans le véhicule au moment de sa restitution.

Leur absence peut donner lieu à une facturation complémentaire : • Certificat d’immatriculation • Plaque minéralogique • Certificat de conformité • Manuel d’entretien • Code radio et/ou passeport radio (à moins que la radio ne soit pas mentionnée sur le bon de commande) • Minimum 2 clés (dont la masterkey) • Minimum 2 commandes à distance (si d’application) • Minimum 2 commandes à distance ou clés du système antivol (si d’application) • Passeport de la clé (si d’application) • La carte verte (si assuré via le loueur) > RÉDACTION

68 L’employé peut-il acheter sa voiture arrivée en fin de contrat, même s’il s’agit d’un véhicule faisant l’objet d’un leasing opérationnel ?

L’option d’achat est généralement liée au leasing financier mais cela n’empêche pas que les salariés puissent acheter, pour euxmêmes ou un membre de leur famille, une voiture ayant fait l’objet d’un leasing opérationnel. L’avantage réside dans le fait que l’historique du véhicule est connu puisque le bénéficiaire a lui-même roulé avec. L’achat ne peut toutefois avoir lieu qu’après que le véhicule a été restitué à la société de leasing. Les dégâts éventuels en fin de contrat jouent aussi un rôle dans la détermination de la valeur résiduelle. En pratique, les parties arrivent souvent à un accord, à savoir que les dégâts de fin de contrat ne sont pas réparés et que le chauffeur achète la voiture à un prix ‘intéressant’ dans ‘l’état dans lequel elle se trouve’. » > RÉDACTION

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Audi A7 Piloted Driving

Même si l’électricité fait beaucoup parler d’elle, elle reste totalement marginale dans le paysage automobile belge.

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Quel avenir pour les moteurs à combustion

Qu’est-ce que la fonction « roues libres » ?

FUTUR La voiture autonome, c’est pour quand ?

Pour maintenant ! En janvier dernier, l’Audi A7 Piloted Driving, surnommée Jack, a roulé seule de la Silicon Valley (Californie) à Las Vegas (Nevada), où se tenait le Consumer Electronic Show : 900 km sans conducteur, grâce à une armée de caméras, de radars, de lasers et de capteurs ! Cela étant dit, la technologie seule ne suffira pas à permettre la conduite autonome sur nos routes.

L’une des premières étapes consistera à définir quels sont les textes réglementaires à faire évoluer pour permettre à des véhicules de se déplacer sans l’intervention du conducteur. Les réglementations internationales et les codes de la route nationaux qui en découlent, rédigés il y a plusieurs décennies, ne prévoyaient en effet pas cette possibilité. > RÉDACTION

L’Audi A7 Piloted Driving, a roulé seule de la Silicon Valley (Californie) à Las Vegas (Nevada).

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interne ?

L’année passée, quelque 482.939 voitures neuves ont été immatriculées en Belgique, dont un peu plus d’un millier de modèles électriques (soit 0,2%) et un peu moins de 10.000 hybrides (soit 2%).

On le voit, même si l’électricité fait beaucoup parler d’elle, elle reste totalement marginale dans le paysage automobile belge. Et la plupart des observateurs s’accordent pour dire que les traditionnels moteurs thermiques (à combustion interne) ont encore de beaux jours devant eux. Deux principales raisons à cela. D’abord, ils sont beaucoup moins chers à l’achat (surtout dans le cas des voitures 100% électriques) et jouissent d’une grande autonomie. Ensuite, leurs progrès en matière de consommation sont remarquables, un nombre croissant de modèles descendant désormais sous la barre des 100 g de CO2/km.

Développée par le Groupe Volkswagen, la fonction « roues libres » permet de mieux utiliser l’élan (énergie cinétique) de la voiture en désaccouplant automatiquement les roues du moteur lorsque la pédale de gaz n’est pas activée. « Chez Audi, ce dispositif, qui équivaut à se mettre au point mort, équipe les modèles A3 et Q3, ainsi que les TT, A6 et A7 Sportback équipés d’une boîte s-tronic à double embrayage » explique Thomas De Meuter, responsable presse chez Audi Import. « Lorsqu’elle est active, la fonction ‘roues libres’ permet à la voiture d’utiliser son élan au maximum sans entraîner le moteur, qui reste au régime du ralenti. Favorisant l’anticipation du conducteur, qui a tout intérêt à lâcher l’accélérateur le plus tôt possible, cette technologie permet d’économiser 0,5 l/100 km. » > RÉDACTION

> RÉDACTION

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Le car sharing va-t-il devenir la norme

Vers quoi évoluera la connectivité

L’impression en 3 D est-elle déjà utilisée

dans le futur ?

embarquée ?

dans la production automobile ?

Oui, s’il faut en croire les ‘trendwatchers’. Des voitures immobilisées 95 % du temps, c’est aujourd’hui une réalité.

Et nous parlons là de professionnels qui utilisent leur voiture pour se rendre au travail ou retourner à la maison. Ces voitures pourraient aussi rouler par le biais du car sharing. Il faut toutefois opérer une distinction entre le car sharing dans un contexte professionnel (comme AlphaCity) et ce que l’on désigne par ce nom compliqué de peer-2-peer sharing (comme CarAmigo). Cette dernière forme permet de partager sa voiture avec d’autres personnes privées, ce qui a notamment des conséquences en matière d’assurances. Last but not least : si tout le monde faisait du car sharing dans le futur, les constructeurs automobiles vendraient nettement moins de voitures. Il est donc compréhensible qu’ils ne soient pas très favorables à cette idée.

Après la commande vocale et la commande tactile, voici la commande gestuelle. La VW Golf R Touch, présentée au dernier Consumer Electronics Show de Las Vegas, est le premier modèle compact au monde dont les organes de commande obéissent à des injonctions gestuelles. « Dans ce prototype, il est désormais possible de commander des écrans et des fonctions d’un simple geste de la main sans devoir toucher quoi que ce soit » explique Jean-Marc Ponteville, responsable de la communication de Volkswagen Import. « Par exemple, un mouvement de balayage en direction du pare-brise entraîne la fermeture du toit ouvrant, et le même mouvement dans le sens opposé se traduit par l’ouverture du dispositif. »

> RÉDACTION

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La réponse est oui, mais pour fabriquer des outils de production, et non des pièces de voitures. « Chez Opel, la production de l’Adam Rocks dans l’usine d’Eisenach utilise un gabarit de montage (un cadre rigide spécifique) réalisé à l’aide d’une imprimante 3 D qui sert à mettre en place le logo du nom du véhicule sur la vitre latérale » explique Michel Retour, Manager Communications d’Opel Belgium. « Pour le pare-brise, on utilise un guide imprimé en 3 D afin de simplifier le processus de montage et garantir une précision maximale. D’autres outils créés en impression 3 D sont encore utilisés pour fixer le seuil chromé dans les embrasures de portes de l’Adam Rocks, ou pour monter le toit en toile Swing Top Canvas. » > RÉDACTION

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FUTUR A quoi ressembleront les

La sécurité des voitures va-t-elle encore

Quelle sera l’importance du mariage

batteries des futures voitures

évoluer ?

entre le smartphone et la voiture à

électriques ?

Le problème des batteries, c’est qu’elles pèsent lourd et prennent de la place, empiétant souvent sur l’espace de chargement. La solution, développée par Volvo et l’Imperial College of London, consiste à concevoir une carrosserie qui sert aussi de batterie. Fabriqués à partir de fibres de carbone, ces éléments de carrosserie intègrent des supercondensateurs capables de stocker de l’énergie électrique. Selon les simulations réalisées par Volvo, si tous les ouvrants (portes, capot, coffre) et le pavillon utilisaient cette technologie, la voiture serait non seulement plus légère de 15%, mais l’énergie stockée permettrait de parcourir 130 km de plus en mode purement électrique.

l’avenir ?

C’est indéniable, même si le niveau atteint aujourd’hui est déjà remarquable.

Les progrès à venir se feront principalement sur la sécurité active, avec un rôle accru dans la prévention des accidents.

L’électronique embarquée permettra de détecter encore plus précisément les risques de collision et de contrôler le comportement du conducteur (sommeil, inattention). Mais la révolution attendue concerne la communication entre les véhicules qui permettra aux voitures de demain d’interagir en temps réel avec les autres usagers de la route et leur environnement. > RÉDACTION

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En fait, ce mariage est déjà consommé.

Chez de plus en plus de constructeurs, le smartphone devient une interface média pour la navigation, la communication, le divertissement,… Chez quelques marques, vous êtes d’ores et déjà handicapé si vous ne possédez pas de smartphone car, dans ce cas, vous n’aurez pas accès à certaines fonctions. Via la 3G et la 4G, des hotspots WiFi sont aussi créés permettant à tous les passagers d’utiliser Internet. D’un point de vue technologique, ce mariage représente un sacré défi pour les constructeurs automobiles. Les générations de smartphone se succèdent à un rythme soutenu et les actualisations des systèmes d’exploitation sont encore plus fréquents. Les modèles automobiles ont une durée de vie moyenne de 7 ans et bénéficient d’un face lift après 4 ans, une éternité dans le monde de l’électronique et de la téléphonie mobile. Pour les constructeurs, il n’est donc pas simple de suivre constamment les dernières évolutions de la technologie smartphone. > RÉDACTION

> RÉDACTION

L’hybridisation. Une étape « intermédiaire » ou « bien plus que cela » ? « L’hybridisation est une étape intermédiaire, mais une étape très importante et plus qu’intéressante. Selon Mercedes-Benz, l’avenir est aux moteurs à hydrogène. Différents prototypes Mercedes dans le genre ont déjà été éprouvés et ceci, depuis des années. Par contre, Mercedes-Benz n’envisage pas de commercialiser son premier véhicule « Fuel Cell » avant 2017. D’ici-là, la Mercedes HYBRID gagnera donc en popularité. Nous proposons déjà des voitures hybrides/diesel ou hybrides/essence, et depuis 2014 aussi l’invraisemblable Mercedes S500 PLUG-IN HYBRID (2,8l/100km et 65gr CO2/km). En attendant la Mercedes à hydrogène, nous commercialiserons dans les 24 mois à venir plus de 10 modèles PLUG-IN HYBRID avec, pour commencer, la C350 PLUG-IN HYBRID (2,1l/100km et 48gr CO2/km). Une étape intermédiaire donc, mais une étape importante. » > GAUTHIER HELLEPUTTE, MANAGER FLEET & CORPORATE SALES MERCEDES-BENZ CARS

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79. Quels sont les ingrédients de base

Dois-je obligatoirement

Qu’est-ce qui est plus efficace, meilleur

d’une bonne car policy ?

assurer mon parc ?

marché : un pool de véhicules ou

« Il est important de définir des lignes de force et surtout d’être complet. Trop souvent, la car policy indique ce qui est permis et on oublie d’y inclure ce qui ne l’est pas. Cela peut aller d’une interdiction explicite de fumer dans la voiture jusqu’à la détermination de qui peut et ne peut pas prendre le volant. Parfois, des choses très évidentes sont négligées alors qu’elles peuvent pourtant avoir de lourdes conséquences. Un exemple : les passagers sont automatiquement assurés mais ce n’est pas le cas du conducteur lorsque ce dernier utilise la voiture pour ses temps libres. Une assurance pour le conducteur doit donc absolument être prévue dans la car policy. Par ailleurs, il y a évidemment toute une série de choses relatives au budget, au choix de la voiture, etc. En bref : veillez à ce que la car policy soit une référence tant pour l’employeur que pour l’employé. Vous évitez ainsi des discussions ultérieures. »

Une assurance Responsabilité Civile est une obligation légale mais pour les assurances complémentaires, un petit calcul n’est pas un luxe superflu. Vous pouvez par exemple choisir une assurance stop-loss. Il s’agit en fait pour la société de supporter elle-même un montant déterminé tandis que la compagnie d’assurance n’intervient qu’au moment où ce montant est dépassé. Si, par exemple, vous avez pour 30.000 € de dégâts et que le montant limite est fixé à 20.000 €, la compagnie d’assurance indemnise les 10.000 € restants.

Il est aussi possible de payer soi-même la totalité des dégâts si les statistiques montrent que les primes et les montants versés ne sont plus en rapport.

GESTION DE FLOTTE

des véhicules d’attente ?

> FREDDY CRUYL, CHAMARAL ET PRÉSIDENT BFFMM

> RÉDACTION

Une assurance Responsabilité Civile est une obligation légale.

Mais pour les assurances complémentaires, un petit calcul n’est pas un luxe superflu.

« On confond souvent ces 2 termes. Une voiture d’attente est une voiture que reçoit un conducteur en attendant une autre voiture. Mais une voiture de pool est souvent un terme qui regroupe différents types de voitures. Les voitures vacantes (par ex. suite à un licenciement) sont intégrées dans un ‘pool’. Ces voitures immobilisées coûtent beaucoup d’argent au fleet-owner et sont dès lors utilisées aussi vite que possible comme voitures d’attente et, de préférence, attribuées définitivement. D’autres ‘vrais’ véhicules de pool sont à disposition de tous les employés qui bénéficient, ou pas, d’une voiture de société et qui doivent effectuer un déplacement professionnel. Ce parc peut sciemment être étendu lorsqu’un besoin, soit fréquent soit permanent, apparaît pour des voitures d’attente. La prévisibilité en termes de nouveaux engagements sera ici la clé pour déterminer le nombre de voitures d’attente ‘fixes’ nécessaires. Mais tous les fleet-owners ne souhaitent pas fixer ce coût pour plusieurs années. Notamment en cas d’engagements fluctuants. Chez ERCG Benelux, nous sommes convaincus que les fournisseurs de car sharing moderne, comme Bolides, représenteront dans un avenir proche une solution bien plus rentable et flexible. » > DAVID VAN HORENBEECK, BUSINESS UNIT MANAGER ERCG

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Franchise : qui paie, l’employé

Quelle est la marge de négociation

Quelle est la différence entre TCO

ou l’employeur ?

d’un responsable de flotte en matière

et TCU ?

de choix de pneus ?

Cela dépend de la car policy. Certaines entreprises prennent la première franchise à leur charge et le conducteur doit payer à partir de la deuxième. D’autres entreprises paient la franchise lorsque leurs conducteurs ont roulé pendant une certaine période sans accident.

Certaines sociétés de courrier prennent toutes les franchises à leur charge parce que les véhicules changent fréquemment de conducteur et qu’il n’est pas possible de savoir qui a causé les dégâts. Dans d’autres cas encore, chaque situation est examinée individuellement en fonction des statistiques moyennes.

Celui qui cause de nombreux dégâts, s’écartant ainsi de la moyenne, doit généralement payer lui-même l’addition. > RÉDACTION

Les entreprises propriétaires de leur flotte peuvent négocier elles-mêmes le type de pneus ainsi que le prix avec les centrales de pneus. En cas de leasing, cette marge de négociation est beaucoup plus restreinte parce que les sociétés de leasing traitent elles-mêmes avec les fournisseurs de pneus. > RÉDACTION

En cas de leasing, cette marge de négociation est beaucoup plus restreinte parce que les sociétés de leasing traitent elles-mêmes avec les fournisseurs de pneus.

Le TCO ou Total Cost of Ownership est la somme de tous les coûts relatifs à la technique, l’utilisation et l’état du véhicule. D’autres composants sont par exemple l’amortissement, les intérêts et les taux d’intérêt, les fees, la TMC, la taxe de circulation, les coûts de réparation et d’entretien (fin de contrat), la voiture de remplacement, la contribution CO2, la TVA non déductible, la déductibilité fiscale, les indemnités de rupture et le kilométrage dépassant ce qui était prévu dans le contrat. Dans le cadre d’une flotte leasée, le mot ‘ownership’ n’est pas très approprié. En fin de compte, la société loue les véhicules qui ne sont donc pas sa propriété.

Dans ce contexte, nous préférons parler de Total Cost of Use. > RÉDACTION

Certaines entreprises prennent la première franchise à leur charge et le conducteur doit payer à partir de la deuxième.

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Quelle motorisation présente le meilleur

Quelle est la définition d’un plan cafétéria

Quelle est la valeur ajoutée

TCO : diesel, essence, gaz naturel ou

appliqué aux voitures de sociétés ?

d’un consultant fleet indépendant ?

« Dans le cas d’un plan cafétéria ou ‘flexible rewards plan’, l’employé a, dans un cadre (budgétaire) déterminé, le choix parmi différents avantages extralégaux. Les composants qui peuvent en faire partie sont : la voiture de société, des jours de congé supplémentaires, l’assurance groupe, le transport public, le GSM, la tablette, … En principe, chaque composant doit suivre les règles parafiscales habituelles. L’employé peut opter pour une voiture de société plus imposante au détriment d’autres avantages (par ex. les jours de congé, la tablette et autres) ou justement choisir une voiture plus petite et davantage de jours de congé, un montant d’assurance groupe plus élevé, etc. »

Le patron d’une société de leasing belge a prétendu il y a quelques années dans FLEET qu’il n’y avait pas de valeur ajoutée. Une affirmation discutable.

Les sociétés de leasing opérationnel peuvent proposer un service de A à Z à leurs clients. Celui qui collabore avec plusieurs sociétés de leasing a peut-être intérêt à faire appel à un externe qui a un certain recul sur la situation. De plus, les consultants vous permettent, grâce à leurs outils logiciels, de rationaliser plus facilement les données des différentes sociétés de leasing pour obtenir un seul aperçu clair.

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Les consultants vous permettent de rationaliser plus facilement les données des différentes sociétés de leasing pour obtenir un seul aperçu clair.

GESTION DE FLOTTE

électrique ?

Ce calcul va bien plus loin que le prix d’achat ou de leasing des véhicules et la consommation. Le TCO est également déterminé par des paramètres fiscaux.

Dans FLEET 98, nous avions testé des Volkswagen Golf dotées des quatre types de propulsion a montré que le diesel était le plus avantageux. La version 1.6 CRDTI affichait un coût total au km de 0,33 €, suivie de la 1.2 TSI (essence) et de la TGI (gaz naturel) avec, chaque fois, un coût de 0,35 €. L’e-Golf électrique fermait la marche avec 0,41 €.

Le coût de consommation plus bas de l’électricité ne suffit actuellement pas encore à compenser le prix d’achat plus élevé et la valeur résiduelle limitée.

> RÉDACTION

> RÉDACTION

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GESTION DE FLOTTE

LE SAVIEZ-VOUS ?

Que coûte une voiture de remplacement

Quel est le nombre d’amendes dont

Combien de voitures de société roulent

non utilisée ?

écopent les conducteurs en leasing ?

actuellement en Belgique ?

Rien, non ? Puisqu’on ne l’utilise pas. C’est un peu plus compliqué… « Permettez-moi d’expliquer ceci au moyen d’un exemple : une intervention technique par la concession dure plus d’une journée et après 24 h d’immobilisation, vous avez droit à une voiture de remplacement.

Donc pas le jour même de l’intervention.

Lorsque l’entretien régulier dure plus d’un jour, car il faut attendre des pièces, vous pouvez alors compter, le 2e jour, sur une voiture de remplacement payée par la société de leasing. Le coût de ce service varie, par mois et par voiture, entre 6 et 10 €. Dans la pratique, une situation de ce type survient peut-être 2 fois par an sur une flotte de 100 voitures. Vous bénéficiez donc d’un service qui coûte 50 à 100 € par an à la société de leasing mais que celle-ci vous facture entre 8.000 et 10.000 €. Dans le cas du calcul ouvert, une partie vous sera reversée après un décompte positif, mais pas en cas de calcul fermé.

Pour la voiture de remplacement dans un contrat de leasing, un gestionnaire de parc un peu expérimenté bénéficiera de toute façon, via son key dealer, d’une voiture de remplacement gratuite le jour de l’intervention, voire plus longtemps si c’est nécessaire. »

La voiture de société constitue en soi une donation annuelle importante au Trésor public via différents canaux fiscaux. Mais les conducteurs y contribuent également en n’ayant pas toujours les yeux sur le compteur. Ainsi les FMS (Fines Management Services) de Renta Solutions gèrent 280 amendes par heure. Il n’existe pas de données spécifiques relatives aux contraventions dont les conducteurs de voitures de société écopent, mais le montant total des amendes infligées aux Belges a atteint 445 millions d’euros en 2014, soit 15 millions de plus qu’en 2013.

« Parmi les 5,6 millions de voitures, 1,1 million sont immatriculées au nom de sociétés et d’indépendants. Par ailleurs, 1 ménage sur 4 possède une voiture de société. Celle-ci s’est donc généralisée.

La moitié de ces voitures de société parcourent également – mais certainement pas uniquement – des kilomètres privés.

Or, cela n’est pas gratuit : le travailleur paie des impôts sur sa voiture de société – l’Avantage de Toute Nature de quelque € 2 000 par an – mais moins que si le budget automobile mensuel était versé en salaire brut ; la voiture de société coûte également aux employeurs. Pensez aux taxes sur les carburants, la cotisation de solidarité, les dépenses non admises, soit € 2 000 par an également. »

> RÉDACTION

> MICHEL MARTENS, DIRECTEUR DU SERVICE D’ÉTUDES DE LA FEBIAC

1.100.000

voitures de sociétés en Belgique

> FREDDY CRUYL, CONSULTANT CHAMARAL ET PRÉSIDENT BFFMM

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Contrairement aux moteurs à combustion, les moteurs électriques délivrent leur couple maximal dès que vous appuyez sur la pédale des gaz.

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LE SAVIEZ-VOUS ?

Pourquoi le CO2 est-il bien plus important

Quelles sont les émissions de CO2 des

Pourquoi les voitures électriques

pour la fiscalité automobile que les

différents secteurs à l’échelle mondiale ?

accélèrent-elles si vite ?

À l’échelle mondiale, la production d’énergie est responsable de 37 % des émissions de CO2, tandis que la part de l’industrie s’élève à 22 %, celle du résidentiel et tertiaire à 13 %. Le transport quant à lui représente environ 25 % des émissions de CO2.

De ces 25 % attribuables au transport, 7 % sont à mettre au compte du transport aérien et maritime et 18 % au transport routier : 10 % pour les voitures, 3 % pour les véhicules utilitaires légers et 5 % pour les véhicules utilitaires lourds.

Contrairement aux moteurs à combustion, les moteurs électriques délivrent leur couple maximal dès que vous appuyez sur la pédale des gaz. Cela permet de faire de fortes accélérations qui atteignent leur summum sur la Tesla Model S P85D. Celle-ci passe de 0 à 100 km/h en 3,2 secondes sans émettre le moindre bruit. Impressionnant !

normes d’émission Euro ?

Il n’y a pas de raison logique à cela. Le CO2 est un gaz à effet de serre, mais il n’est pas directement nuisible à l’homme. D’autres formes d’émission comme les particules de suie et l’azote sont bel et bien dangereuses et limitées par les normes d’émission Euro de plus en plus sévères. Il serait donc plus logique de tenir compte à la fois de la norme Euro et du CO2 pour déterminer la fiscalité automobile. Cela se fait déjà en Flandre, où la TMC est calculée sur la base des caractéristiques environnementales totales du véhicule. Toutefois, les véhicules en leasing sont soumis à l’ancien régime de la TMC qui est calculée sur la base des chevaux fiscaux, y compris en Flandre.

Cette façon de faire est contradictoire et ne s’explique que par le fait que les autorités veulent tirer le plus possible des voitures de société en leasing. En raison de leur âge moyen de quatre ans, ces véhicules sont plus verts que les voitures des particuliers. S’ils étaient soumis à la nouvelle TMC, ils généreraient moins de revenus pour les autorités.

> RÉDACTION

> SOURCE : FEBIAC

Le transport représente environ 25 % des émissions de CO2.

> RÉDACTION

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Vous pouvez même combiner Railease avec le tram, le métro ou le bus. Profitez des avantages de la voiture de société et du train sans que cela ne coûte plus cher à votre entreprise. C’est parfait, non ?

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RAILEASE. La voiture de société plus le train, c’est plus de mobilité.

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Une voiture de société est remplacée tous les 4 ans ; une voiture privée tous les 8 ans.

Michel Martens, Directeur du Service d’études de la Febiac

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LE SAVIEZ-VOUS ?

Combien de milliards d’euros la voiture

Quel est l’âge moyen d’une voiture

Une voiture sur deux dans les

(y compris la voiture de société) rapporte-

de société et d’une voiture

embouteillages autour de Bruxelles

t-elle à l’État belge chaque année ?

particulière ?

est-elle une voiture de société ?

Selon les statistiques de la Febiac, les recettes fiscales des voitures particulières s’élevaient à 15 679 milliards d’euros en 2013. Ce montant est la somme des accises, de la TVA (sur les carburants, la vente des voitures neuves et d’occasion, l’entretien, les réparations, etc.), des taxes sur les primes d’assurances, de la taxe de circulation, des amendes de roulage, du contrôle technique, de la TMC, des permis de conduire et des cotisation de solidarité sur les voitures de société. Ces statistiques n’indiquent pas le montant qui provient des voitures de société. Or, grâce à un rapide calcul (un parc automobile total de 5,6 millions, dont 1,1 million d’immatriculations au nom des entreprises), on obtient quelque 3 milliards d’euros. Un chiffre qu’il conviendrait peut-être d’envoyer à l’OCDE, qui continue d’affirmer que la voiture de société est subsidiée à hauteur de 4 milliards d’euros chaque année en Belgique.

« Plus de 7 voitures de société sur 10 ont moins de 4 ans ; 7 voitures privées sur 10 ont plus de 4 ans. Une voiture de société émet en moyenne 134 g CO2/km ; une voiture privée 140 g CO2/km. Une voiture de société est remplacée tous les 4 ans ; une voiture privée tous les 8 ans. Par conséquent, les voitures de société donnent une bouffée d’oxygène au marché automobile et rajeunissent notre marché automobile. Or, cela est nécessaire, sinon nous n’atteindrons jamais l’objectif européen de 95 g CO2/km à l’horizon 2020. »

Cette rumeur a été lancée l’année dernière par Dave Sinardet, professeur de politicologie et Bruno De Borger, professeur d’économie, mais elle ne s’est pas révélée scientifiquement étayée.

Elle n’a pas été très bien accueillie chez Renta, qui a régi comme suit par l’intermédiaire de Frank Van Gool, directeur général : « Nous aimerions recevoir de la part de monsieur De Borger, à qui monsieur Sinardet fait référence, l’étude démontrant que la moitié des voitures composant les embouteillages le matin autour de Bruxelles sont des voitures de société ou des véhicules mis à disposition en guise de compensation salariale. Selon les statistiques officielles (DIV), seuls 20 % du parc automobile belge est immatriculé au nom d’un commerçant ou d’une entreprise. Ces véhicules sont par essence conduits par des membres de la population active, certes, mais d’où sortent ces 50 % qui composeraient les embouteillages ? Et ce, alors que seulement une voiture sur cinq est une voiture de société ? »

> RÉDACTION

> MICHEL MARTENS, DIRECTEUR DU SERVICE D’ÉTUDES DE LA FEBIAC

> RÉDACTION

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97 Combien de personnes achèteraient ou prendraient en leasing une voiture à leurs frais si elles ne disposaient pas d’une voiture de société ?

La Company Car Survey 2012 (KPMG, Renta, Febiac) indique que 80 % des navetteurs qui possèdent actuellement une voiture de société déclarent qu’ils utiliseraient leur propre voiture, qu’ils prendraient éventuellement en leasing, pour se rendre au travail si leur employeur ne mettait plus à leur disposition un véhicule. Seuls les 20 % restants « envisageraient une alternative ». > RÉDACTION

80 % des navetteurs qui possèdent actuellement une voiture de société déclarent qu’ils utiliseraient leur propre voiture.

98 Existe-t-il une norme pour les bornes de recharge électrique ?

Marie-Louise Van Dyck, responsable PR chez Nissan et expert de terrain de la LEAF électrique, nous fournit une réponse technique, mais aussi la seule bonne réponse : « Il existe différentes manières de recharger le véhicule : 1. Recharge normale : la Nissan Leaf est livrée avec un câble EVSE (Electric Vehicle Supply Equipment) permettant de la recharger partout où une prise Schuko est présente (la prise de 220 V standard/prise de courant ordinaire).

2. En Europe, on a opté, pour la recharge des véhicules électriques, pour une prise uniforme dans les bornes de recharge c.-à-d. un câble mode 3 avec la prise de Type 2 IEC62196-2. L’infrastructure de recharge uniforme résulte également du travail de normalisation international des commissions techniques IEC TC 69 et SC23H. La recharge mode 3 combine un niveau très élevé de sécurité et de nombreuses possibilités pour la gestion du processus de recharge. La prise de type 2 Mennekes est tant adaptée à la recharge standard qu’à la demi-charge rapide et est acceptée dans la plupart des pays européens comme prise standard.

Pour ces bornes, vous avez besoin d’un câble de connexion qui est fourni (comme accessoire) avec le véhicule et d’une prise adaptée au véhicule.

3. Pour la recharge rapide (quick charging - QC), il existe 3 prises.

La nouvelle norme impose que toutes les nouvelles bornes de QC soient composées d’un Tri-standard : a. b. c.

DC CHAdeMO connector (vb Nissan LEAF/eNV200) connecteur DC COMBO connecteur AC

> RÉDACTION

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LE SAVIEZ-VOUS ?

Quels sont les dépannages les

Je prends ma flotte en leasing, mais je veux

plus fréquents chez Touring ?

immatriculer les véhicules en Flandre où mon entreprise est établie pour payer une

« Au cours des 50 dernières années, nous avons constaté une évolution des types de dépannages des flottes d’entreprise, avec les crevaisons en tête (23 %), suivies par les problèmes de batterie (21 %) et les accidents (9 %). Pour y répondre de manière optimale au niveau opérationnel, nos 260 patrouilleurs sont équipés de kits de réparation de pneus (y compris pour les vélos), ils peuvent booster la plupart des batteries sur place et notre nouvelle voiture d’intervention (baptisée Dolly) est dotée d’un système de remorquage ingénieux qui permet de prendre en charge le véhicule en panne. En outre, notre service Refuels offre une solution aux automobilistes qui ont introduit un mauvais carburant dans leur réservoir. Et Touring Glas répare les bris de vitres. Si une voiture de remplacement s’avère nécessaire malgré tout, nous choisissons dans notre flotte de 2 000 voitures la catégorie adaptée, de d à a, voire un utilitaire. Nos clients ne tombent pas seulement en panne en Belgique, ils se rendent également en Bulgarie, en Norvège ou au Maroc avec leur voiture de société. En tant que membre fondateur de l’organisation internationale Arc Europe, Touring développe un réseau extrêmement fiable de professionnels de l’assistance, avec notamment l’AA, l’ADAC & l’ANWB. Cela nous permet d’assister chaque année 12 300 000 véhicules en Europe et 975 000 personnes dans le monde. »

TMC plus faible. Est-ce possible et légal ? « Toutes les sociétés de leasing, quelle que soit la Région où elles sont établies, sont soumises à l’ancien régime de la TMC (ndlr : encore en vigueur, par ailleurs, à Bruxelles et en Wallonie). La puissance du moteur, exprimée en chevaux fiscaux (cv) ou en kilowatts (kW), détermine le montant de la taxe. La perception de cette taxe a été transférée aux Régions. En Flandre, le montant est désormais calculé sur la base des prestations écologiques du véhicule en Flandre. Néanmoins, il est possible et légal d’immatriculer le véhicule à un autre nom que celui de la société de leasing.

Le propriétaire ne doit pas nécessairement être la même personne que le preneur d’assurances et l’immatriculation peut être faite à un autre nom. »

« Il est possible et légal d’immatriculer le véhicule à un autre nom que celui de la société de leasing.»

Xavier Kervyn ALD Automotive

> XAVIER KERVYN, COMMUNICATION OFFICER ALD AUTOMOTIVE BELGIUM

> YVES BOONE, DIRECTEUR BUSINESS TO BUSINESS TOURING

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LONG TERM TEST

ALFA ROMEO GIULIETTA 2.0 JTDM TCT

Love story A

lfa Romeo annonce une grande offensive produits pour les prochaines années. Mais en attendant, les clients doivent s’accommoder d’une gamme (qui n’est plus toute jeune), dont fait partie cette Giulietta. Il n’empêche, cette « petite vieille » ne se contente pas d’une place dans les coulisses.

PHILIP DEPAEPE • philip.depaepe@activemail.be

Celui qui achète une Alfa, le fait généralement avec conviction et aussi, pour une large part, sur base de critères non objectifs. Votre Serviteur plaide coupable sur ce plan, puisque sa jeunesse a été bercée par une Alfasud Sprint. Une voiture agréable à conduire mais aussi un tsunami de misères mécaniques et autres. Heureusement, Alfa Romeo a pu se débarrasser, au fil des ans, de cette image de « voiture-passion mais pas toujours fiable ». Seule la continuité laisse à désirer. En effet, nous attendons toujours un successeur à la 159 tandis que la Giulietta lancée en 2010 doit se battre contre un grand nombre de nouveaux adversaires dans son segment.

La question clé est donc : dispose-t-elle encore d’atouts en suffisance pour lutter ?

Après trois mois à la rédaction de FLEET, la réponse n’est pas unanime. Sur papier, sa fiche technique apparaît comme assez sportive : un diesel 2.0 JTDM de 175 ch associé à une boîte robotisée TCT. Si vous l’utilisez en mode automatique, la boîte TCT est une compagne plutôt capricieuse qui ne passe pas toujours les rapports aux moments les plus appropriés. Mais si vous prenez les choses en mains, la Giulietta devient subitement une camarade de jeu

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rigoureuse. Combinée à un formidable châssis et à une direction plutôt lourde mais avec du répondant, la Giulietta laisse exprimer toute sa sportivité. Du plaisir de conduite à foison... Au chapitre « sobriété », elle s’en sort un peu moins bien : nous avons noté une consommation moyenne de 7,5 l/100 km.

INTÉRIEUR L’intérieur de la Giulietta nous a séduits.

De beaux compteurs ronds aux allures sportives, un thème qui revient d’ailleurs au niveau de la commande de l’airco. En termes de fonctionnalité, rien à reprocher non plus : les connexions pour les AUX, USB et autres SD sont bien visibles sous la console centrale. Nous avons également apprécié les sièges sportifs (électriques ET chauffants). Un bémol par contre pour les espaces de rangement. Et l’isolation sonore n’est pas du meilleur cru. Le bruit de vent pénètre avec trop d’insistance à l’intérieur, surtout sur autoroute. Et puis, en raison de la petite vitre arrière, la vision AR n’est pas optimale.

En mode manuel, il s’agit d’une vraie ‘driver’s car’. Dommage qu’elle soit si imprévisible en position automatique. L’intérieur n’est pas encore trop daté et la carrosserie est toujours plus originale que de nombreux concurrents dans ce segment. Ce n’est pas un choix évident si l’on s’en tient à des critères objectifs mais celui qui éprouverait ne serait-ce qu’une étincelle d’amour pour la marque doit au moins une fois la tester.

PLUS

Beaucoup de plaisir de conduite en mode manuel Bien équipée et bel intérieur Design intemporel MIN

CONCLUSION La Giulietta a beau avoir un certain kilométrage au compteur, elle est tout sauf terne.

Boîte automatique capricieuse Isolation sonore Consommation

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LONG TERM TEST

NISSAN PULSAR 1.5 DCI

Technologie et design N

issan élargit encore sa gamme en s’aventurant, à nouveau, dans le segment C avec la toute nouvelle Pulsar… Il faut en effet remonter à l’Almera pour voir les Japonais occuper ce segment très fréquenté.

ANNE CLAES • anne.claes@activemail.be

Nissan a connu un beau succès ces dernières années avec son cross-over Qashqai mais a un peu négligé le segment C traditionnel (et très compétitif). Ce terrain en friche a pu être en partie occupé par le Juke et le Qashqai mais aujourd’hui, le constructeur propose à nouveau un vrai challenger – sept ans après l’arrêt de la production de l’Almera – dans ce que nous appellerons par commodité le « segment Golf ». Depuis quelques semaines, une Nissan Pulsar trône donc sur le parking de la rédaction de FLEET. Il s’agit d’un 1.5 dCi turbo diesel de 110 ch pour un couple de 260 Nm. La Pulsar est bourrée de technologie réservée d’ordinaire aux segments supérieurs. Nissan renforce ainsi sa réputation de constructeur qui rend la nouvelle technologie accessible.

SAFETY FIRST Le Safety Shield sophistiqué de Nissan – un pack de systèmes de sécurité qui constitue une espèce de garde-fou pour le conducteur – est totalement intégré dans le design de la Pulsar. Font notamment partie de ce pack les Forward Emergency Braking, Moving Object Detection, Lane Departure Warning et autres Spot Warning. Ces trois derniers systèmes de sécurité sont d’ailleurs déjà disponibles dans la version standard de la Pulsar, ce qui, franchement, est assez rare dans ce segment.

La Pulsar est dotée du système Nissan-

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Connect de deuxième génération. Elle propose une série de gadgets pratiques comme l’intégration totale du smartphone, le Google Send-to-Car et l’accès à des applis utiles. Autre innovation : les phares LED. Il s’agit des mêmes phares que ceux montés pour la première fois par Nissan dans les Qashqai et X-TRAIL. Ces phares caractéristiques diffusent une lumière très blanche et présentent l’avantage complémentaire de consommer à peine la moitié de l’énergie nécessaire à un éclairage conventionnel.

X-TRAIL, cette Nissan combine des lignes vigoureuses et des détails délicats pour créer un design élégant. Tout comme les cross-overs de Nissan, la Pulsar se caractérise par des roues étonnamment grandes par rapport à la carrosserie, une ceinture inclinée et des lignes fluides. L’image premium de l’extérieur est également présente à l’intérieur qui propose des matériaux de qualité et un design clair.

DESIGN EUROPÉEN Grâce à sa grille en V caractéristique, la Pulsar affiche d’emblée sa filiation Nissan.

Les courbes musclées de la carrosserie rappellent aussi son origine. La voiture est toutefois une vraie européenne. Elle a été spécialement conçue pour l’Europe et est produite dans l’usine Nissan de Barcelone.

Avec le même ADN que les Qashqai et

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TEST

MAZDA 2

Ambition légitime U

n des bonzes de Mazda l’a dit lui-même lors de la présentation de la nouvelle Mazda 2 à Barcelone : « Nous sommes un petit acteur au niveau mondial, mais nous n’en sommes pas moins ambitieux. » Phrase toute faite ou légitime confiance en soi ? Après une première impression de conduite, nous avons tendance à opter pour la deuxième proposition.

PHILIP DEPAEPE • philip.depaepe@activemail.be

Il y a quelque temps, la rédaction de FLEET a disposé d’une Mazda 6 en test longue durée. Un test qui fut pour le moins convaincant : superbe moteur, excellent comportement routier et qualité d’assemblage qui peut franchement rivaliser avec les marques premium de la concurrence. Cette impression positive a été confirmée plus tard lorsque la Mazda 6 a été élue Voiture de Leasing de l’Année. Et en prenant le volant de la nouvelle Mazda 2, on ressent d’emblée la même chose. La marque ne rogne jamais sur le plaisir de conduite, même s’il s’agit d’une voiture du segment B. Mazda reste ainsi fidèle à sa philosophie SkyActiv. La rigidité à la torsion a par exemple augmenté de 22 % dans cette nouvelle génération, tandis que le poids a baissé de 7 %. Et cela se remarque vraiment à la tenue de route rigoureuse et aux réactions promptes de la direction. Avec une longueur accrue de 140 mm, la Mazda 2 est également plus spacieuse, pour davantage de confort à l’intérieur.

DIESEL : ENCORE UN PEU DE PATIENCE Mazda proposera dans cette 2 un nou-

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veau diesel 1.5 qui répond à la norme Euro 6 sans AdBlue, ce qui permet aux Japonais de faire un joli pied de nez à la concurrence. Il développe 105 ch mais ce sont surtout les faibles émissions de CO2 (89 gr/km) et la consommation type de 3,4 l/100 km qui impressionnent. Nous ne pouvons cependant pas encore vous dire si sa consommation réelle se rapproche de cette valeur. Pendant la présentation, ce moteur n’était pas encore disponible et chez nous aussi, il faudra attendre juin de cette année. En revanche, le moteur à essence 1.5 est bel et bien disponible. Il se décline en 2 niveaux de puissance, 75 et 90 ch, chaque fois associé à une boîte manuelle à 5 rapports. En option, il est également possible de commander la version de 90 ch avec une boîte automatique à 6 rapports. La version de 75 ch est un peu juste pour une voiture moderne. Même le 90 ch se montre faiblard à bas régimes.

Il ne laisse apparaître son caractère volontaire qu’à des régimes plus élevés.

restreinte. En revanche, sur le plan de la sécurité et de la connectivité, elle en jette : feux LED, détecteur d’angle mort, arrêt d’urgence automatique en ville, système multimédia avec liaison internet et différentes applis (comme Facebook, Twitter, …), avertissement pour usagers arrivant par l’arrière, display head-up, phares automatiques, système d’alarme en cas d’écart de trajectoire, … Notons encore que la Mazda 2 est belle à l’intérieur et donne une impression de qualité. Nous avons juste trouvé étrange que le siège passager à l’avant ne soit pas réglable en hauteur.

Vous avez davantage l’impression d’être assis sur un trône que dans un siège.

QU’A-T-IL À PROPOSER ?

Parmi les points faibles de cette Mazda 2, il faut citer une liste d’options relativement

Moteur à essence faiblard à bas régime Siège passager non réglable en hauteur

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Excellente tenue de route Qualité d’assemblage Sécurité/connectivité MIN

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ESSAI

SKODA FABIA COMBI

Un coffre très fort I

mpossible d’être passé à côté de la Fabia, une berline compacte et populaire dont le gros million d’exemplaire s’est trop longtemps distingué par un design un peu fade, voire par un caractère roturier. Aujourd’hui, le constructeur tchèque revient avec une nouvelle génération dont elle décline déjà le break, la Fabia Combi, celle qui nous intéresse aujourd’hui.

Julien Libioul – julien.libioul@activemail.be

BIEN PLUS QUE DE LA CHIRURGIE Cette nouvelle Fabia est passée sur le billard pour une séance de chirurgie qui, à vue d’œil, a dû durer quelques semaines et nécessiter plus de haches que de bistouris. On dit adieu à l’engin haut et étroit dont la silhouette s’approchait de celle d’un utilitaire. Exploitant les derniers codes stylistiques de Skoda, la nouvelle Fabia Combi se montre bien assise sur la route et fait oublier son gros sac-à-dos.

TOUT À L’ARRIÈRE Comme souvent, c’est le séant de cette charmante Tchèque qui nous intéresse.

Comptant 25 litres de plus que celui de la précédente génération, le coffre de la Fabia Combi dispose de 530 litres de capacité (200 de plus que la berline), voire 1395 litres une fois la banquette arrière rabattue. Et le tout dans un gabarit contenu ! Longue de 4,26 mètres, elle ne compte qu’un centimètre de plus que sa devancière. Elle est également plus basse, de 3 centimètres et son seuil de son coffre est perché à 61 centimètres du sol. Fidèle à sa devise Simply Clever,

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Skoda présente un coffre simple, pourvu de matériaux d’apparence robuste, de nombreux compartiments et de dispositifs d’arrimage. L’équipe de Mlada Boleslav n’a pas lésiné à l’intérieur. L’ensemble paraît robuste, bien assemblé mais démontre à nouveau un penchant pour les habitacles tristes comme un pluvieux jour de toussaint. La liste des équipements est assez vaste et comprend notamment la navigation intégrée, un palliatif au manque de fiabilité du dispositif MirrorLink, le toit panoramique, des carrosseries bi-ton, voire une suspension sport ! Skoda a fixé le prix de base pour la Belgique à 14.045 euros. Un rapport prix/volume de charge/encombrement assez attrayant…

ce TDI demeure sonore et parcouru de légers tremblements. Côté châssis, on a un véhicule sûr, stable et confortable.

La légèreté de la direction, la sécheresse de la suspension sur certains raccords, la souplesse de l’amortissement et une tendance au roulis démontrent que cette Fabia Combi conserve son statut de citadine, même si cette troisième génération se montre bien plus dynamique que par le passé. Skoda propose également des blocs 1.0 MPI de 75 ch. et 1.2 TSI de 90 et 110 chevaux. Qui se distinguent par leur sobriété et les faibles émissions de CO2.

TAILLÉ POUR LE JOB Nous avons concentré notre essai sur l’unique motorisation diesel disponible au lancement : le 1.4 TDI, en version 105 chevaux (90 ch. également disponible) et accouplé à une boîte DSG à sept rapports. Une combinaison moteur-boîte qui séduit, grâce à une distribution du couple à bas régimes. Seul point faible,

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ESSAI

CITROËN C4

A

Revue de détails près 5 ans de bons et loyaux services, la C4 s’offre un petit lifting pour terminer sa carrière en beauté. Sera-ce suffisant pour tenir la dragée haute aux ténors du segment, dont sa cousine la Peugeot 308 ?

FRÉDÉRIC DE BACKER • frederic.debacker@activemail.be

conduite dynamique. Sous son capot, la C4 version 2015 inaugure deux nouveaux moteurs : un essence et un diesel. Côté essence, le bloc 3 cylindres 1.2 PureTech est décliné en version 110 et 130 chevaux.

Nous avons essayé le plus puissant couplé à la nouvelle transmission automatique à 6 rapports. Si le moteur donne entière satisfaction, tant au niveau de l’agrément que de la consommation (4,8 l/100 km, 110 g de CO2/km), la gestion de la boîte laisse par contre à désirer. Quant au moteur BlueHDI (100 ou 115 ch), il constitue une évolution du bloc 1.6 HDI qui satisfait désormais aux normes Euro 6 grâce à une amélioration du rendement interne et une réduction des pertes mécaniques.

Chez PSA, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Alors que Peugeot bénéficie d’une toute nouvelle 308, la Citroën C4 doit se contenter d’un facelift.

Plutôt discret d’ailleurs, à tel point qu’il faut un œil averti pour distinguer les nouvelles optiques avant (qui intègrent des LED) et les feux arrière à « effet 3 D ». Rien d’autre à se mettre sous la dent, hormis deux nouvelles teintes de carrosserie et des jantes alliage 17’’ Miami. Dans l’habitacle, les sièges ont gagné en confort et bénéficient d’un nouveau garnissage. On peut même s’offrir l’option massage côté conducteur, ce qui est plutôt rare sur le segment. Autre nouveauté : la planche de bord intègre un écran tactile 7 ‘’ qui regroupe la navigation, la fonction médias, le téléphone et le réglage des paramètres du véhicule.

CONNECT BOX Dans le même registre, la « nouvelle »

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C4 intègre la Connect Box qui regroupe les services d’appels d’urgence et d’assistance localisés grâce à une carte SIM intégrée. Ils garantissent une localisation précise et permettent l’intervention rapide des secours en cas d’accident. Cette technologie permet également d’accéder à un carnet d’entretien virtuel et un service d’écodriving via Internet.

SILENCE, ELLE TOURNE Une fois en route, la première chose qui frappe concerne l’insonorisation. Remarquable, à tel point qu’on se croirait dans une berline de luxe. La C4 bénéficie d’un pare-brise acoustique intégrant un film amortissant et de nombreuses barrières d’étanchéité au niveau du moteur, de la caisse et des portes. Le comportement routier n’a pas changé. Il se caractérise par des trains roulants clairement typés confort qui n’incitent pas vraiment à la

PLUS

Insonorisation soignée Confort général Moteur 3 cylindres PureTech convainquant MIN

Facelift timide Garde au toit arrière (avec pare-brise panoramique) Boîte automatique peu réactive

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COCKTAIL

L

Fleet Manager of the Year 2015 a 20e édition du Fleet Manager of the Year a réservé beaucoup de surprises, dont le couronnement du premier Fleet Mobility Manager of the Year. Une très belle soirée au cours de laquelle ont également été remis les Best Selling Awards et les AutoBuzz Awards. L’automobile sous toutes ses facettes et dans toute sa splendeur…

L’Hôtel de la Poste près de Tour & Taxis ouvre ses portes pour la plus grande réception de Nouvel An du secteur automobile et fleet de Belgique.

Forte participation pour le premier award ‘Fleet Mobility Manager of the Year’. La rédaction de FLEET et un jury de spécialistes ont jugé les dossiers sur base de la gestion de flotte, de la politique de mobilité et de l’écologie. Tim Blanckaert, fleet manager de Securex, a convaincu avec un dossier en béton. Securex propose à ses collaborateurs un menu de solutions de mobilité, ce qui a permis de réduire le nombre de kilomètres parcourus annuellement de 450.000 km.

600 invités… Plus une place de libre dans la salle : le show peut commencer !

Fraterni Wim Vo (Préside de Leas Erwin O

Koen Van Hout, Directeur Général Mercedes-Benz Belgium-Luxembourg, reçoit un award AutoBuzz pour le ‘Best Test of the Year’ avec la Mercedes-Benz S500 plug-in hybrid.

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La BMW i8 a été élue ‘Best Car of the Year 2014’ par la rédaction d’AutoBuzz. C’est un Christophe Weerts, PR Manager de BMW Belgium-Luxembourg, particulièrement fier qui reçoit le prix.

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97 Petit flashback : à l’occasion de la 20e édition du ‘Fleet Manager of the Year’, tous les gagnants des années précédentes ont été appelés sur le podium. A noter que trois lauréats ont remporté ce titre plus d’une fois.

Au cours d’une allocution courte mais puissante, Philippe Quatennens revient sur le paysage média de 2014 et porte un regard sur l’avenir. Le secteur fleet et automobile fait face à de grands défis en raison des problèmes de mobilité.

Avec sa nouvelle Omega Seamaster, Joris Spigt a des allures de James Bond.

C’est Wim Vos, administrateur délégué du club mobilité VAB, qui met à l’honneur le vainqueur.

Depuis des années, VAB est un des principaux sponsors du Fleet Manager of the Year.

Wij zijn van mening dat de OESO een aantal zaken door elkaar haalt en verkeerd prioritiseert.

Les cinq lauréats du Fleet Manager of the Year sur le podium en compagnie des sponsors : (de gauche à droite) Patrick Quatennens (Effective Media), Katia Alens (présentatrice), Alain Vandersande (présentateur), Harald Pluym (Peugeot), Alain Peers (Volvo), Roeland Vriens (Opel), Gauthier Helleputte (Mercedes-Benz), Joris Spigt (Audi), Axelle Andrien (LaurentPerrier), Eric Vanderhoeven (Omega) et Wim Vos (VAB).

Pour la première fois, le nom du vainqueur est projeté au lieu d’être lu.

Suspens !

Fraternisation entre cinq grands patrons : Wim Vos (Managing Director de VAB), Thierry van Kan (Président de Febiac), Michel Van den Broeck (Managing director de LeasePlan), Pierre Deneus (Managing Director de GM Belgium), Erwin Ollivier (general manager De Lage Landen).

Les deux vainqueurs des deux dernières années, Harald Pluym de Peugeot et Alain Peers de Volvo, sont les premiers à féliciter le tout nouveau ‘Fleet Manager of the Year’, Joris Spigt d’Audi.

Miel Horsten, CEO d’ALD Automotive, en pleine conversation avec ses clients Caroline Ceustermans (SWIFT) et Michel Arcq (FRANKI).

Avec le support de

Fleet Services

Service sponsors

Service sponsors

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2WHEELMOBILITY

BRAMMO

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De relax à ultra rapide n vent favorable nous a menés, au cours du dernier salon de l’Auto de Bruxelles, sur le stand de Brammo qui, avec ses motos électriques, était un peu l’intrus parmi toutes ces bécanes traditionnelles. Une alternative silencieuse et écologique pour ronronner entre les files ?

PHILIP DEPAEPE • philip.depaepe@activemail.be

Au cours de nos vagabondages dans le Palais 1, nous avons fait escale chez Brammo et ses motos électriques. N’imaginez surtout pas qu’il s’agit de vélos électriques améliorés. Les deux modèles présents sur le stand, l’Empulse et l’Empulse R, affichent une puissance de 40 kW tandis qu’un vélo électrique doit se contenter d’un maigrichon 0,5 kW. Cela dit, 40 kW (54 ch) ne vont pas d’emblée faire chavirer le cœur du vrai motard, mais ne vous méprenez pas : ces 2 motos électriques sont rapides.

L’Empulse affiche un couple maximal de 63 Nm et l’Empulse R sportive atteint même 90 Nm. Cette puissance et ce couple sont transmis à la roue arrière via une boîte 6 et une chaîne. En soi, c’est un choix technique particulier. Car en principe, une moto électrique ne nécessite pas de boîte de vitesses. Le couple total est d’emblée pré-

sent, ce qui justifie totalement une transmission automatique. Le problème, c’est que la plupart des motards ne veulent pas avoir l’impression de rouler en scooter… et cette impression arrive rapidement si vous n’avez pas le plaisir de changer vous-même les rapports. Mais il existe aussi une raison pratique à cette option technique. En changeant soi-même de vitesse, il est possible de passer, à souhait, d’une conduite nerveuse à une conduite détendue. Vous pouvez sortir des starting-blocks comme une fusée (100 km/h en 3,5 sec.) ou passer les vitesses plus rapidement et ainsi rouler à un tempo plus doux. Contrairement à un moteur à combustion, vous ne risquez pas de caler si vous roulez à vitesse réduite avec le rapport le plus élevé. Les deux versions atteignent 177 km/h en pointe. C’est clair, Brammo vise, avec l’Empulse R, des mo-

tards chevronnés et non pas des utilisateurs de scooters ‘promus’. Et ceci apparaît aussi au niveau des autres aspects techniques.

Tant le cadre en aluminium que le train arrière et le châssis auxiliaire proviennent de l’Italien Accossato. La fourche de 43 mm totalement réglable est signée Marzocchi.

Pour l’amortisseur arrière, Brammo a choisi Sachs. Marchesini se charge des jantes. Les freins hydrauliques sont estampillés Brembo : double disque avec étrier de freins à 4 pistons à l’avant et disque simple avec étrier de frein à 2 pistons à l’arrière.

A l’instar des voitures électriques, le freinage permet de renvoyer de l’énergie aux batteries. Charger dure entre 2 et 8 h en fonction du type de chargeur. Et quid de l’autonomie ? Elle dépend en grande partie du style de conduite. Brammo annonce une moyenne de 129 km, mais dans la pratique urbaine, il est possible de dépasser aisément les 200 km. En cas d’utilisation sans ménagement sur autoroute, elle s’arrêtera après 93 km. Le prix est assez raisonnable : 10.500 € pour l’Empulse et 12.700 € pour l’Empulse R. (prix TVAC)

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