N° 61 - Décembre 2025

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CIRCUIT DE PHOTOS TIRÉES DES ALBUMS DU PEINTRE

EDMOND BILLE

DE 1900 À 1940

HI V E R

EDMOND BILLE - Retour des champs (1903) 240PH © Association EDMOND-BILLE, Médiathèque Valais - Martigny

NUMERO 61 | DÉCEMBRE ’25 | TRIMESTRIEL

INFOS OFFICIELLES COMMUNE D’ANNIVIERS

Retour des champs (19

Pages 21-28

240PH © ASSOCIATION EDMOND-BILLE, MÉDIATHÈQUE VALAIS - MART

L’invitée Chantal Salamin

E

lle en a vu passer des élèves, Madame Chantal. Des générations de jeunes anniviards à qui elle a transmis sa foi ou donné des cours dans les classes du centre scolaire. Responsable de la préparation aux sacrements depuis 2003 et intervenante en éthique et culture religieuse à l’école d’Anniviers depuis 2006, elle tirera sa révérence en juin 2026. Elle a accepté de parler de ses années d’enseignement et de partager les jolis souvenirs qui y sont liés.

Enseigner la religion à des enfants Chantal a suivi la formation FAME, ou formation au ministère de l’Eglise, aujourd’hui connue sous le nom de parcours St-Théodule. Après sa première année, elle a pu se spécialiser dans l’enseignement auprès des enfants. Ce choix a été pour elle une évidence, car elle a toujours apprécié travailler avec les petits. De plus, le curé Dubosson l’avait encouragée à suivre cette voie : « À l’époque, c’était lui qui intervenait au centre scolaire. Il a été soulagé que je prenne moi cette responsabilité. » L’évolution des cours d’éthique et culture religieuse En juin 2026, cela fera 20 ans que Chantal enseigne cette branche au centre scolaire.

Au fil des années, ses cours ont évolué sur certains aspects. Ils abordent encore principalement le catholicisme, mais s’ouvrent aussi aux autres religions monothéistes. Le message de tolérance par rapport à celui qui croit ou qui pense différemment est devenu plus important que jamais. Chantal relève : « Ce qui est fondamental pour moi, c’est le respect que l’on doit avoir les uns

envers les autres. » Elle note également que les familles abordent de moins en moins la religion à la maison. Par conséquent, les jeunes se sentent peu concernés par l’éthique et la culture religieuse, ce qui rend ces cours parfois compliqués à donner. Chantal affirme : « Aujourd’hui, pour transmettre cette matière, il faut vraiment avoir une passion pour celle-ci et pour l’enseignement. » Le plaisir de travailler au centre scolaire Sur ses vingt années passées dans ce bâtiment, Chantal admet avoir apprécié le cadre scolaire et l’ambiance agréable qui y règne. Elle a toujours eu de bons contacts avec les directeurs et a été touchée par la manière dont ses collègues l’ont intégrée.

Ces derniers ont toujours fait preuve de beaucoup de respect pour ses cours, malgré leurs convictions personnelles : « C’est vraiment une chouette équipe. » Les élèves lui ont offert également de beaux souvenirs qui la font encore sourire, à l’image de ce petit qui lui avait demandé un jour si elle était la dame des dents.

Sa foi mise à l’épreuve Chantal admet avoir été ébranlée par les révélations liées aux abus au sein de l’Église, notamment ceux concernant l’Abbé Pierre : « C’était un véritable coup de massue dans ma foi, mais aussi dans ma foi en les autres. » Elle a alors décidé d’enseigner avant tout la manière dont elle vit sa

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propre croyance : « Je sentais que j’avais quelque chose à apporter. » Pour elle, la religion est un moteur, une manière de nous rappeler que l’on n’est pas seuls et que l’on peut faire de belles rencontres. De plus, dans les moments difficiles et en particulier lorsqu’elle a perdu son fils David, sa foi a été d’un précieux secours : « C’est aussi un soutien qui nous permet de nous relever et de nous rassurer par rapport à ce qu’il y a après la vie. » La préparation aux sacrements Des camps au Simplon aux journées au sein de la communauté des Béatitudes à Venthône, Chantal a toujours su dynamiser la préparation aux sacrements. Grâce à ce qu’on appelle « la fenêtre catéchétique », elle a la possibilité d’emmener les enfants en dehors du cadre scolaire pour ces évènements. Elle met également en place avec les confirmants des ventes de gâteaux aux pieds des remontées mécaniques. L’argent

est ensuite reversé à une association que les élèves choisissent : « Chaque année, on arrive à faire un don de 1000 à 2000 francs. » Deux anecdotes au Simplon S’il y a bien un évènement qui lui a prodigué un grand nombre d’anecdotes, c’est le camp au Simplon avec les confirmants.

Chantal relève en souriant le jour où, lors de l’inspection des lieux, ils avaient constaté la disparition des poignées des robinets d’une douche. Elle avait alors donné un délai pour que le voleur se dénonce. Ce délai passé, ils avaient fait le tour de l’hospice et fouillé les sacs mais rien à faire, les poignées étaient introuvables. Chantal affirme : « À ce jour, on ne sait toujours pas où sont passées ces poignées. » Une autre année, une élève avait « trébuché » sur la rive du lac de montagne devant l’hospice.

Chantal l’avait retrouvée barbotant au milieu de l’eau dont la température devait être glaciale.

Et du point de vue de ses élèves ?

Nombreux sont ceux qui ont connu Chantal depuis tout petits jusqu’à la fin de la 8H. En tant qu’ancienne élève, je peux dire que j’en garde de très bons souvenirs.

Nous n’allions pas seulement aux cours d’éthique et de culture religieuse, nous allions avant tout aux cours de Madame Chantal. Cette prof dynamique et rassurante est une personne que plusieurs générations ont retrouvée avec plaisir chaque année. Aujourd’hui, le « Madame Chantal » est intemporel, car elle est saluée ainsi tant par les jeunes à qui elle enseigne actuellement que par ses anciens élèves.

pastorale pour la vallée. Elle a simplement senti qu’il était temps pour elle de laisser sa place. Elle conclut : « Je pense qu’il faut savoir s’en aller. Je sais que j’ai pu donner le meilleur de moi-même pendant toutes ces années et je me sens bien ainsi. » Si Madame Chantal s’en va en juin 2026, les bons moments qu’elle a partagés avec ses élèves resteront gravés dans les mémoires, de doux souvenirs de cette enseignante qui n’hésitait pas à nous souffler quelques indices lors des examens…

Lucie Savioz

Une page qui se tourne Pour la suite, Chantal a décidé de se laisser surprendre par l’avenir : « Je dis souvent que j’ai moins de jours devant moi que derrière, et qu’il faut savoir en profiter. » Elle garde régulièrement ses petits-enfants et restera encore quelque temps auxiliaire

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Sommaire 2

L’invitée

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Anniv’info

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Sommaire / Petite chronique littéraire

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Fly Bétrisey Reine Cup

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Au feu les pompiers

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Le lithium

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Edmond Bille

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Le val d’Anniviers et les bonbons

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Les contes et légendes d’Anniviers en BD

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Anniviers tourisme

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FC Anniviers

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HC Anniviers

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Badminton Club Anniviers

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Témoignage d’Adeline

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Montagne Club Anniviers

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Les concerts de Chandolin

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Vercorin Tourisme

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notreHistoire.ch

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Ski Team Anniviers

Petite chronique littéraire Deux parutions attrayantes arrivent pour nous faire percevoir Anniviers sous différentes facettes Moi, Adeline, accoucheuse Adeline Favre est née à Saint-Luc, dans le val d’Anniviers, le 22 mai d’un printemps enneigé. Elle était la huitième des quatorze enfants de l’honorable famille Salamin.

Très tôt, la curiosité lui fait découvrir ce qu’est une sage-femme puisque, à côté des divers travaux aux champs, elle va aider celle du village. Là, elle s’émerveille des égards qu’on porte à la profession et, contre le gré de ses parents, commence un écolage difficile à Genève.

Elle rentre à Sierre, se marie et se met à l’ouvrage en 1928. Dès lors, d’abord à domicile, plus tard à l’hôpital, elle accouche plus de 8000 enfants dans la région. © Editions Monographic - Editions d’en bas

Les mémoires d’Armand Genoud Sur le banc du restaurant de l’hôtel Europe ou peut-être sur celui du Besso, nous avons échangé quelques mots avec grand-papa. Le temps d’un café. Le temps d’une vie. J’ai tenté d’élucider cet homme, mon aïeul. Je n’ai pu déchiffrer qu’une partie de son être, digne, jusque dans la mesure de ses mots. Mais même toute la rigueur exigée d’un autre temps n’est pas capable de cacher les coeurs généreux.

Nous nous sommes découverts, je crois, et si je peux me targuer de lui avoir dérobé quelques secrets, je sais qu’il en emportera bien d’autres avec lui. Armand, lui qui a tellement voulu vivre et qui a tellement vécu. Dans ce manuscrit se raconte la trajectoire d’une époque passée. Il s’y raconte aussi la vie de mon grand-père dont je n’ai pu saisir que les embruns puisqu’au crépuscule d’une existence se confondent souvent l’homme et son mirage. © 2025 - Anthony Meyer

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insolite

Au feu les pompiers !

L

’épisode suivant, écrit par le guide de Vissoie Guy Genoud, (1942-2022) reflète un évènement heureusement cocasse, mais qui aurait pu être dramatique, survenu lors d’un exercice annuel de pompiers. Guy aimait beaucoup écrire, il a laissé de nombreux textes et un livre : Itinéraire d’un guide de haute montagne, traduit également en italien à la demande de ses clients italophones. Ci-dessous, sur le site mentionné et hébergé par son frère Augustin, on peut retrouver des textes écrits par Guy Genoud, sous la mention « Mon frère Guy, guide de haute montagne ». https:// jeuxmath.ch Simone Salamin

Du 10 octobre au 5 décembre 1992, je parcours le Népal (Annapurna, Khumbu, Langtang…). Huit semaines de dépaysement total, loin de tout, dans un pays attachant et que je découvre.

Le 5 décembre, je touche le tarmac de Genève. Coup de fil à mon frère Romain pour savoir si tout va normalement : la santé de maman, la maison, etc… Je lui demande de bien vouloir allumer le vieux fourneau en pierre ollaire et de laisser la porte ouverte ne me rappelant plus, après cette longue absence, où j’ai fourré ma clef.

19h30, le bus me dépose au village.

Romain m’attend et m’aide à trimballer mes gros sacs. Ma maison a l’air claire et rutilante après les baraques enfumées des hameaux himalayens. Un beau bouquet de fleurs trône sur la table, signe tangible d’une visite récente de mon amie Jeannette. Donc tout est en ordre : je crains toujours le gel des tuyauteries dans

une maison inoccupée. Tout va très bien Monsieur le Marquis…

- Il y a juste eu le feu, en haut, laisse tomber mon frère.

- Le feu ?

- Oui, un incendie, mais viens voir, tout est réparé !

Corridor, escalier, vestibule… Mais tout est neuf chez moi ! Nouvelle porte, nouveau velux, nouvelle moquette ! On part des semaines et quand on revient, c’est plus beau qu’avant. Qu’est ce que je veux de plus ?

Romain m’explique. Le chef des pompiers avait prévu de faire l’exercice annuel de simulation de sinistre chez moi. C’est la maison familiale que j’ai reprise : les pompiers aiment bien ce vieux bâtiment tout en bois, complexe, sur de nombreux niveaux, et maman ne refusait jamais que se déroule chez elle cette intervention qu’elle regardait avec un sourire amusé. Pourtant, Romain est réticent :

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- Mais Guy est en voyage - Mince, j’ai monté tout le scénario de sauvetage chez lui. Il n’y a pas moyen…

- ?

- Si tu nous prêtais la clef… On laissera tout impeccable ?

- Ouais… Si tu as tout prévu…

Deux personnes représentant des victimes à évacuer sont installées dans la chambre mansardée du haut. Dans le vestibule, le capitaine place un fumigène qui simule le feu. Il ferme la porte principale à clef pour que le sauvetage se fasse de l’extérieur, avec la grande échelle.

Alarme ! Les pompiers sont convoqués par téléphone. Au pas de course, ils se rendent au local pour s’équiper et recevoir les instructions. Vite, il y a le feu chez Guy !

Dans la petite chambre, les deux « victimes » attendent. Ce fumigène dégage une sacrée fumée ! Pour respirer, ils ouvrent une fenêtre. L’un est asthmatique. Ils entendent des crépitements ?… Est-ce normal ? Ils

© collection Geneviève & Paolo Marandola

La maison de la famille Genoud à Vissoie dans les années 1900

ouvrent la porte et constatent que les parois brûlent. Panique, ils ne peuvent déjà plus passer. Ils bondissent à la fenêtre et crient : « Au secours ! » Ils jouent parfaitement leur rôle se dit-on.

Plus vrai que nature.

Après un certain temps, le chef finit par se poser des questions. Il pénètre dans l’habitation et en ressort aussitôt plus blanc qu’un linge. On comprend alors que ce n’est plus de la rigolade. Les extincteurs à poudre entrent en action et on évacue les vrais faux sinistrés.

Mon frère fit diligence afin que tout soit réparé pour mon retour et c’est ce qui

compte pour moi. Je n’aurais pas voulu arriver alors que tout était calciné ou en travaux. Je tenais dans le corridor tout mon matériel de montagne qui est parti en fumée. Neuf cordes ont fondu, trois avaient disparu dans les inondations de Beaume-de-Venise, une seule était sauve, que j’avais prise pour le Népal. À la fin du voyage, comme elle faisait l’admiration de notre sherpa Norbu, je la lui ai laissée !

Dans le résidu du sinistre, je cherche ce que représentent deux objets plats comme des assiettes… Ce sont mes casques fondus et informes. Il n’aurait pas fallu y avoir ma tête !

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Il s’en est trouvé pour dire que j’avais eu de la chance que les pompiers soient sur place pour intervenir, juste le jour de leur exercice annuel !

Au carnaval suivant, parmi les sketches relevant les faits drôles de l’année, il y en eut un intitulé « Don Guy du Népal » - que je n’ai pas vu hélas - qui obtint le premier prix. Facile avec un sujet en or !

Guy Genoud

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expo

Edmond Bille

circuit de photos tirées des albums du peintre de 1900 à 1940

S

ur les pas d’Edmond Bille, à Chandolin, une balade dans tout le village pour découvrir, à l’endroit où les photos ont été prises, la vue historique et celle d’aujourd’hui. Edmond Bille a photographié des scènes villageoises pendant près de 40 ans. Un circuit permanent à découvrir aujourd’hui au gré des promenades dans le village.

Quatre verrières de l’artiste décorent l’Eglise de Chandolin (1931), le chalet du peintre construit en 1906 proche du Calvaire offre une vue du village et des sommets alpins.

Edmond Bille (1878-1959), alors jeune artiste neuchâtelois, arrive à Chandolin en 1900 avec le projet de peindre le Cervin (ou le Sphinx), un tableau de grande ampleur.

Cette oeuvre, à l’origine de son installation en Valais, a été rachetée par l’Association Edmond Bille en 2023 et est à présent exposée dans la Salle communale avec d’autres travaux de l’artiste. À découvrir gratuitement durant les heures d’ouverture de l’Office du Tourisme à Chandolin https:// www.valdanniviers.ch/fr/P124516/ exposition-le-chandolin-d-edmond-bille

Pour en savoir plus sur Edmond Bille : https://www.edmond-bille.ch/

Avec le soutien de : Commune d’Anniviers, Anniviers R2, Société de Développement de Chandolin, Bourgeoisie de Chandolin, Anniviers tourisme, Sympathisants de Chandolin et Médiathèque Valais Martigny.

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HIVeR 25-26

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Participez aux repas en cabine, aux fondues lune, vibrez lors du Waterslide et de la Camille Rast Trophy et laissez-vous surprendre par nos autres évènements. Sans oublier les sorties en luge, les descentes en vélogemel… et bien plus encore ! + d’info : valdanniviers.ch

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Du 19 décembre 2025 au 19 avril 2026 -35 kilomètres de pistes -Une nouvelle piste ludique aux Planards - Une nouvelle piste jaune entre Sigeroulaz et Tracui - Une patinoire artificielle au Lavioz - Un rando parc composé de 3 parcours - Deux restaurants d’altitude et une buvette - Color Party le 18 avril 2026 + d’info : www.vercorin.ch valdanniviers.ch - vercorin.ch

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FC Anniviers

et Jeunesse et Sports: des valeurs communes

J

eunesse et Sports (J+S) représente le principal programme d’encouragement du sport de Suisse. Il encourage les enfants (de 5 à 10 ans) et les jeunes (de 11 à 20 ans) à pratiquer l’activité sportive de leur choix. Pour ce faire, J+S propose des formations et formations continues pour les moniteurs (entraîneurs), et subventionne les clubs intégrés à ce programme.

Qualité, sécurité et respect de principes éthiques constituent le fondement de toutes les offres et Le FC Anniviers a mis en place, depuis activités J+S. plus de 10 ans maintenant, une structure J+S existe depuis 1972. Destiné aux filles et aux garçons de 14 à 20 ans, ce programme propose à ses débuts des activités sportives et de formation dans 18 sports. Durant plus de 20 ans, de nouveaux sports y sont intégrés. De nombreuses étapes jalonnent ensuite le développement de J+S, avec : - en 1994, la décision d’abaisser l’âge minimal pour participer à J+S de 14 à 10 ans.

- en 1997, le coup d’envoi d’un nouveau plan directeur. Valable encore à ce jour, il : • conçoit et vise à promouvoir un sport adapté aux jeunes ; • permet aux jeunes de vivre pleinement le sport et de participer à la mise en place des activités sportives ; • contribue dans les domaines de la pédagogie, de la société et de la santé au développement et à l’épanouissement des jeunes ; - en 2007, le lancement du programme J+S-Kids, visant à encourager le sport dans les écoles et les clubs chez les enfants âgés de 5 à 10 ans.

permettant notamment la formation et la formation continue des entraîneurs.

Cette structure se présente comme telle : Comité du FC Anniviers Leslie Melly, Présidente Corentin Zuber, Vice-Président Steve Schmidt, Responsable junior Emilie Salamin-Ducourtil, Caissière Dominique Pouget, Secrétaire Jeunesse et Sport Frédéric Salamin, Coach et moniteur J+S Galdo Moreno, Coach et moniteur J+S Charlène Massy, Monitrice J+S Valérie Naoux, Monitrice J+S Ludivine Melly, Monitrice J+S Dominique Zufferey, Moniteur J+S Nuno Oliveira, Moniteur J+S Lénaël Duval, Moniteur J+S Timo Duval, Moniteur J+S Cette organisation nous permet d’être en adéquation avec les objectifs J+S et d’encadrer et accompagner plus de 70 enfants et jeunes entre 5 et 20 ans.

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Un club sportif, à l’instar d’une société de musique ou autres associations, c’est une grande famille, avec notamment des règles à respecter, des principes à suivre et des valeurs à défendre. Le résultat, même s’il est important, ne doit pas occulter notre manière de travailler afin que chaque enfant, quel que soit son niveau, puisse développer au maximum sa confiance, son amour du jeu et son plaisir de le pratiquer.

Nous essayons de leur offrir des alternatives afin qu’ils se développent non pas à travers des écrans ou de manière virtuelle, mais en mouvement et surtout en société avec des valeurs communes. Le temps d’un entraînement, d’un match ou d’une répétition, le digital n’existe plus, chacun se retrouvant dans l’instant présent. C’est une belle école de vie et nous faisons tout notre possible afin d’être à la hauteur des attentes, tant des enfants que des parents, alors n’oubliez pas : « On gagne ensemble, on perd ensemble, mais surtout on est ensemble. » J+S et le FC Anniviers, plus que jamais des valeurs communes…

Frédéric Salamin, Coach et moniteur J+S

Le Badminton Club Anniviers fête ses 10 ans - un sport qui allie endurance, précision et convivialité. Dix ans de passion et d’esprit d’équipe

Mais au-delà de la performance, le badminton séduit aussi par son esprit convivial et accessible : on peut y jouer à tout âge, à son rythme, entre amis ou en famille. C’est précisément cette philosophie que défend depuis dix ans le Badminton Club Anniviers. Situé à Zinal à 1600m d’altitude, le BC Anniviers participe pleinement à la vie associative et sportive lo-

cale. Le club encourage les échanges entre villages, renforce les liens entre générations et contribue à maintenir une offre sportive de proximité dans un cadre montagnard unique. La pratique du badminton en altitude offre d’ailleurs des conditions d’entraînement particulières : l’air plus sec et la densité de l’altitude sollicitent davantage le souffle et l’endurance, ajoutant un défi stimulant à chaque échange.

Créé en 2015, le BC Anniviers a vu le jour sous l’impulsion de Frédéric Cardona, passionné de badminton depuis plus de 25 ans. Son objectif : offrir aux habitants d’Anniviers un lieu de pratique sportive à la fois ouvert, amical et intergénérationnel.

Zinal est aussi la seule salle de la vallée à posséder le bon marquage au sol pour pratiquer ce sport.

Dès ses débuts, le club s’est structuré autour de deux axes : un groupe “populaire” le mardi soir pour jouer dans la détente, et un groupe “compétition” le jeudi pour les plus motivés. Très vite, le succès a été au rendez-vous et le club a rejoint l’association valaisanne de badminton pour in-

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tégrer les interclubs, en 6ème ligue d’abord puis en 5ème ligue. De nombreux clubs valaisans ont fait le déplacement jusqu’à Zinal, partageant après les rencontres, un moment convivial autour d’une raclette et d’un bon verre de vin. L’occasion aussi de mettre en avant notre sens de l’accueil lors des agapes d’après-matchs. Ces confrontations ont permis aux joueurs d’Anniviers de se mesurer aux meilleurs badistes valaisans, de vivre de vrais matchs intenses et surtout d’améliorer leur technique au contact d’adversaires expérimentés. Les déplacements à l’extérieur furent aussi de belles occasions de découvertes : nouvelles salles, ambiances différentes et aprèsmatchs toujours très conviviaux, riches en échanges et en rires.

Le BC Anniviers accueille des joueurs de tous niveaux : du pur débutant au compétiteur chevronné. Le club met à disposition le matériel nécessaire pour les débutants : volants, raquettes et filets sont fournis, permettant à chacun de découvrir ce sport sans frais d’équipement à part une bonne paire de baskets d’intérieur. Avec le temps, beaucoup choisissent ensuite

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Souvent perçu comme un simple jeu de plage, le badminton est en réalité l’un des sports de raquette les plus physiques au monde. Vitesse des échanges, déplacements rapides, endurance et concentration : tout y est. Lors d’un match intense, un joueur peut parcourir plusieurs kilomètres et atteindre des accélérations dignes d’un sprinteur ! Les bons joueurs atteignent un maximum de 200 à 300 km/h à l’occasion des smashes. Mais les pros peuvent dépasser amplement ces vitesses. Il arrive que certains coups excèdent même les 400 km/h.

La vitesse maximale absolue d’un volant se situe même non loin des 500 km/h.

Le volant est sans doute l’élément le plus fascinant du badminton. Contrairement à la balle d’un autre sport de raquette, il ne vole pas en ligne droite : il freine naturellement en plein air, créant des trajectoires spectaculaires. Les volants utilisés en club sont généralement en plumes d’oie ou de canard, offrant une trajectoire fluide et un contrôle inégalé. Les volants en nylon, plus résistants, sont privilégiés pour les entraînements populaires et les juniors. Chaque type de volant exige une adaptation du jeu : le geste, la puissance du smash ou la précision du lift varient selon la légèreté et la réactivité du matériau. C’est cette diversité qui fait tout le charme du badminton.

En résumé, c’est un sport complet qui développe la coordination et l’explosivité.

d’investir dans leur propre raquette ou chaussures de salle, mais la philosophie du club reste simple : le badminton doit rester accessible à tous.

souhaitent bouger, rire et partager un moment de sport sans se prendre au sérieux.

Pas besoin d’être un pro : ici, le plaisir du jeu prime sur le résultat. Les cotisations à 150.- par année restent abordables.

Le jeudi, les adultes se retrouvent à Zinal, dans une salle perchée à 1600 m d’altitude et jouent avec des volants adaptés à l’altitude.

Les jeunes ne sont pas oubliés : un groupe junior s’exerce chaque semaine dans une ambiance dynamique et bienveillante et sous la supervision d’un coach formé jeunesse et sport. Le BC Anniviers accorde une attention particulière à la formation des jeunes. Sous la conduite de Yann Bouduban et avec l’aide de Gaëlle, les juniors découvrent le badminton de manière ludique, tout en apprenant la coordination, la concentration et le respect de l’adversaire. Plusieurs jeunes joueurs ont déjà participé à des tournois régionaux, représentant fièrement les couleurs d’Anniviers.

Le club espère voir cette nouvelle génération de badistes grandir et, pourquoi pas, intégrer un jour les équipes d’interclubs.

Cette diversité permet à chacun de trouver sa place : venir taper quelques volants

entre amis, progresser techniquement ou encore représenter la vallée lors des rencontres interclubs. Cette saison toutefois, aucune équipe n’a été inscrite, faute d’un effectif féminin suffisant pour assurer les différentes rencontres mixtes imposées par la ligue. Mais l’esprit de compétition reste bien présent ! Le club espère relancer une équipe complète dès la saison prochaine, et invite notamment les joueuses intéressées à rejoindre l’aventure. Les juniors ne sont pas oubliés et peuvent en tout temps faire la demande pour intégrer le groupe déjà en place.

Pour ses 10 ans, le club souhaite accueillir de nouveaux membres “populaires”, des habitants, familles d’Anniviers qui

Le BC Anniviers repose sur un comité motivé et engagé : Frédéric Cardona (président), Yann Bouduban (responsable juniors), Sébastien Kämpf (responsable matériel et interclub), Sandra Casada (secrétaire) et Serge Ducourtil (caissier).

Tous œuvrent pour que le badminton reste une activité vivante et conviviale dans la vallée.

Le site officiel www.bcanniviers.ch est le point de rencontre numérique du club.

On y retrouve toutes les informations pratiques : horaires des entraînements, coordonnées du comité, modalités d’inscription, résultats des interclubs, galerie photos, actualités et documents utiles.

C’est aussi le moyen le plus simple pour rejoindre le club, s’informer ou simplement découvrir la vie associative qui anime le badminton en Anniviers.

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Les dimanches, le MCA organise des sorties en montagne pour tous les jeunes ! De 8h à 16h au départ de Vissoie. Escalade, Alpinisme, Cascade de glace ou Freeride.

Et 4 camps durant les vacances scolaires.

Cotisation saison CHF 150.- / jeune Sortie CHF 40.- / jour Camp CHF 70.-/ jour Ouvert à tous de 10 à 20 ans Dates Dim. 21.09.25 - Escalade Dim. 12.10.25 - Alpinisme Camp 20-22–10.25 - Escalade Dim. 09.11.25 - Escalade Dim. 23.11.25 - Escalade Dim. 7.12.25 - Freeride Dim. 21.12.25 - Freeride Camp 2-4.01.26 - Freeride Dim. 18.01.26 - Casc. glace Dim. 01.02.26 - Casc. glace Dim. 15.02.26 - Freeride Dim. 01.03.26 - Freeride Dim. 15.03.26 - Freeride Dim. 12.04.26 - Escalade Dim. 26.04.26 - Escalade Camp 23-25.05.26 - Escalade Dim.07.06.26 - Escalade Camp 17-19.07.26 -Alpinisme Infos Les activités varient selon la saison, les conditions, le groupe de jeunes inscrits et les encadrants. Vous pouvez vous inscrire directement auprès d’une personne du club en indiquant les sorties auxquelles votre enfant veut participer. Merci d’inscrire votre enfant en avance. Vous pouvez tout de même vous inscrire jusqu’au mercredi pour les sorties du dimanche s’il reste de la place. Les inscrits doivent participer

et les annulations se font minimum une semaine à l’avance. Une participation à 3 sorties minimum est obligatoire. Les activités se paient en cash ou sur le compte de l’association. Découvrez en participant à une sortie et inscrivez-vous par la suite. Le prix comprend l’encadrement par un guide de montagne ou un moniteur Jeunesse & Sport, l’hébergement et la demi-pension lors des camps, ainsi qu’une partie du matériel prêté par J&S. Nous comptons parfois sur une participation des parents pour le transport. Les infos précises pour chaque sortie sont communiquées via un groupe WhatsApp.

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Inscription Par mail à otakemca@gmail.com ou par téléphone à Caroline Zufferey au 078 953 75 73 ou Emilie Wicki au 079 726 85 20

MOMeNTS GIVRéS aU LaVIOZ

- LE TERRAIN DE JEU IDÉAL POUR LES AMATEURS DE GLISSE -

Situé à 5 minutes à pied du centre du village, c’est le lieu de rendez-vous incontournable des familles, des enfants et des amoureux de sports hivernaux !

Un espace pour les débutants Le Lavioz offre un secteur accessible gratuitement et dédié aux skieurs et snowboardeurs débutants, parfaitement aménagé pour apprendre en toute sécurité.

Les moniteurs de l’École Suisse de Ski de Vercorin accompagnent petits et grands pour leurs premiers virages sur la neige. École Suisse de Ski de Vercorin +41 (0)27 456 16 17 / info@ecoleskivercorin.ch Une piste de luge Profitez de la neige autrement ! Les amateurs de sensations douces se retrouveront sur la piste de luge.

Informations Vercorin Tourisme +41 (0)27 455 58 55 / info@vercorin.ch

Une patinoire Juste à côté des pistes, la patinoire du Lavioz est entretenue quotidiennement pour garantir une surface adéquate. Que ce soit pour une initiation ou une partie de hockey entre amis, elle séduit autant les enfants que les parents.

Location de patins Virage Sport +41 (0)27 455 87 00 / info@virage.ch La buvette Jonathan, le nouveau gérant de la buvette, se réjouit de vous accueillir avec ses propositions gourmandes et ses événements tout au long de la saison. À ne pas manquer : Discoglace les week-ends 05.12 : Au coin du feu 14.12 : Repas de grand-maman 21.12 : Raclette découverte 31.12 : Nouvel An Contact +41 (0)79 584 40 22 / hello@labuvettedulavioz.ch www.labuvettedulavioz.ch

www.vercorin.ch/laviozhiver

vercorin.ch

info@vercorin.ch

+41 27 455 58 55

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vercorintourisme

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Ski Team Anniviers

Ski Valais, une grande famille où se rencontrent passion, performance et valeurs humaines

L’association rassemble aujourd’hui plus de 235 athlètes et 35 collaborateurs engagés dans trois disciplines : le ski alpin, le freestyle (ski et snowboard) et le ski nordique (fond et biathlon).

Pour le ski alpin, Ski Valais s’appuie sur un réseau de huit centres de performance répartis dans tout le canton. Véritables pôles d’excellence, ces structures offrent aux jeunes skieurs un encadrement technique et humain de haut niveau, garantissant un suivi de proximité et une formation harmonisée sur l’ensemble du territoire.

Le Centre de performance d’Anniviers en est un bel exemple : il accueille actuellement 24 athlètes qui évoluent dans un environnement alpin exceptionnel, propice à la progression sportive comme à l’épanouissement personnel.

Mais la « famille du ski » ne s’arrête pas aux athlètes. Ski Valais tisse une grande histoire de passion transmise de génération en génération : des grands-parents bénévoles au bord des pistes, aux parents organisateurs de courses, jusqu’aux enfants sous le dossard. « Cette chaîne humaine, c’est notre richesse », confie Marine Héritier, directrice de l’association.

Ski Valais bénéficie également de collaborations locales qui vont bien au-delà du simple soutien financier. Ces partenariats favorisent de réelles synergies à travers des événements et des échanges porteurs de sens. Le financement repose sur un équilibre entre subventions publiques et institutionnelles, contributions des clubs et des

athlètes, et soutien des partenariats privés.

Parce qu’un vrai champion se construit aussi hors des pistes Côté performance, Ski Valais ambitionne de voir émerger de nouveaux talents capables de briller sur la scène nationale et internationale, à l’image de Loïc Meillard, Daniel Yule, Camille Rast, Arnaud Boisset ou Mélanie Meillard, tous issus de la filière valaisanne.

Mais pour Marine Héritier, la réussite ne se mesure pas uniquement aux résultats : « Ce qui compte avant tout, c’est que nos jeunes grandissent à travers le sport - qu’ils apprennent la résilience, l’esprit collectif et la confiance en leurs capacités. » Elle rappelle que chaque athlète est accompagné aussi sur le plan humain, afin de renforcer des qualités essentielles comme la gestion du stress, la détermination et l’abnégation.

La saison 2024/2025 a été marquée par de nombreux événements emblématiques, illustrant la vitalité du ski valaisan : les Championnats suisses à Zinal, les Championnats nationaux U16 à La Tzoumaz, les Championnats valaisans à Nendaz, la Coupe Suisse juniors à Goms en ski nordique, sans oublier les compétitions de freestyle organisées en Valais.

Chaque rendez-vous a suscité de fortes émotions et renforcé le sentiment d’unité au sein de la communauté.

Des bénévoles au cœur de l’action Rien de tout cela ne serait possible sans

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@ski.valais @etienne_bornet

A

u cœur du Valais, le ski est bien plus qu’un sport : c’est une véritable tradition. Et s’il existe une organisation qui incarne cette passion, c’est sans conteste Ski Valais.

l’engagement des bénévoles. « Sans eux, rien ne serait possible. Les bénévoles sont la véritable colonne vertébrale de Ski Valais : toujours présents dans l’ombre, sur les pistes comme dans les coulisses, ils donnent de leur temps et de leur énergie pour que chaque événement, chaque entraînement, chaque course puisse exister.

Leur engagement fait vivre la passion du ski au quotidien » affirme Marine Héritier.

Des valeurs qui vont bien au-delà des pistes Au cœur de Ski Valais, il y a avant tout des valeurs humaines profondes.

Celles que Marine Héritier défend avec conviction : le respect, l’effort, la persévérance et la solidarité.

Des principes simples, mais essentiels, qui dépassent largement le cadre sportif.

Car au-delà des résultats et des médailles, il s’agit de former des jeunes solides, conscients de leurs forces et animés par un esprit collectif. « Ces valeurs sont notre fil conducteur, ce qui nous unit et nous fait avancer ensemble. Dans la famille Ski Valais, il y a toujours une place pour ceux qui souhaitent nous rejoindre et contribuer à écrire les prochaines pages de cette belle histoire », confie Marine Héritier.

Route de la Drague 14 - 1950 Sion

Rte des Plampras 10 - 3961 Chandolin info@chandolinboutiquehotel.ch - +41 27 564 44 44 www.chandolinboutiquehotel.ch Hôtel 4* - Restaurant 14/20 - Terrasse - Spa

VISSOIE Vente et réparation véhicules toutes marques Vente et location machines STIHL

Réparation machines d’entretien extérieur Vente et réparation fraise à neige

Route de la Fusion 31 - 3961 Vissoie 078 603 63 16 www.garagedesdiablons.ch info@garagedesdiablons.ch

Rte de Grimentz 1, Vissoie

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Vissoie

Optimisation des durées de stationnement Les panneaux des 20 zones bleues de Vissoie affichent de nouvelles limites de stationnement. Ce changement va permettre une meilleure rotation des véhicules tout en tenant compte des besoins des utilisateurs.

Pour fixer les nouvelles durées de stationnement dans les parkings du village, la Commune a consulté la bourgeoisie, la société du village et la société de développement, dont les avis ont été pris en compte pour respecter les besoins des différents types d’utilisateurs. L’objectif principal de ce changement était d’assurer suffisamment de disponibilité pour tous les automobilistes et d’éviter le phénomène des « voitures ventouses » qui demeuraient sur la voie publique trop longtemps.

Max. 7 jours Max. 10 heures Libre 19h à 08h et week-ends et jours fériés Max. 4 heures Libre 19h à 08h du lundi au dimanche Max. 2 heures Libre 19h à 08h du lundi au dimanche Max. 30 minutes

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Route de Sierre

Route des Landoux

Le principe de la durée illimitée, valable pour quelques parkings jusqu’ici, a été aboli et remplacé par des limites de temps adaptées selon les secteurs, en tenant compte de l’éloignement du centre des activités. Les 20 zones bleues de Vissoie afficheront désormais cinq catégories temporelles différentes, de 30 minutes à 7 jours, contrôlées sur la base de l’heure d’arrivée indiquée sur le disque bleu placé derrière le pare-brise. Elles seront libres entre 19h et 8h, ainsi que le week-end et les jours fériés dans les zones limitées à 10 heures.

Après Vissoie, les autres villages de la vallée hors des stations feront l’objet d’une réflexion similaire afin d’optimiser l’offre de parcage.

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Le personnel de soins sillonne la vallée dans la voiture blanche du CMS.

Santé

Bénéficier d’aide et de soins chez soi, c’est possible Que ce soit pour un pansement, un suivi post-opératoire, la prise de médicaments ou une aide au ménage, le Centre médico-social (CMS) vous soutient à domicile.

Des services et soins qui permettent de se rétablir ou de vieillir dans son cadre de vie.

Savez-vous tout ce que le CMS peut faire pour vous ? Peut-être pas… Car ses services et soins à domicile restent peu connus et associés à des moments de perte d’autonomie parfois difficiles à accepter. Pourtant, ils permettent à de nombreux aînés de vieillir chez eux dans le respect de leurs habitudes de vie.

Commune d’Anniviers

« En Anniviers, le fort soutien familial et social est un atout précieux.

Cette solidarité est si ancrée que les proches n’osent parfois pas recourir à nos services, par peur d’être mal jugés. Mais notre équipe est aussi là pour soulager les familles et apporter des conseils professionnels, il ne faut pas hésiter

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à nous appeler ! », rappelle Frédéric Cardona, responsable infirmier du secteur. Le CMS peut en effet permettre à l’entourage de souffler un peu, en offrant une présence, de l’aide pour les soins corporels, les repas ou le ménage, par exemple.

Traiter, suivre et prévenir La majorité des interventions du CMS se fait sous délégation médicale, en partenariat avec les médecins traitants de la vallée. Les infirmières et auxiliaires de soins passent auprès des patients notamment pour réaliser des soins de base et les aider à prendre leurs médicaments.

Leurs visites régulières jouent un rôle préventif essentiel : elles per-

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mettent de détecter précocement un problème de santé ou améliorer la qualité de vie par des aménagements simples. Le soutien à domicile s’est enrichi de nouvelles prestations ces dernières années, avec un suivi pour les situations de santé mentale et l’expertise d’une diététicienne dans les cas de malnutrition.

Rappelons que ces précieux services ne s’adressent pas qu’aux seniors. Toute personne nécessitant un soutien temporaire ou de longue durée, après une opération ou dans le cadre d’une maladie chronique, y a droit. Les caissesmaladie remboursent le 90 % des coûts des soins.

Santé

Frédéric Cardona

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Responsable CMS secteur Sierre Anniviers

Les proches n’osent parfois pas recourir à nos services par peur d’être mal jugés, mais nous sommes aussi là pour les soulager !

”

Visite gratuite pour faire le point Si vous avez plus de 70 ans, aucun problème majeur de santé, et que vous souhaitez prévenir certains risques liés au processus de vieillissement, vous pouvez bénéficier d’une visite gratuite du CMS pour une évaluation et des conseils personnalisés. Cette démarche vise à favoriser le maintien de l’autonomie, améliorer la qualité de vie et prévenir les accidents à domicile.

Juanka Favre Auxiliaire de soins au CMS

Pour prendre rendez-vous, appelez le 027 455 51 51.

« L’accueil des Anniviards est exceptionnel » Juanka Favre, auxiliaire de soins au CMS, effectue des missions dans la vallée depuis plus d’une année. « Anniviers, c’est une grande famille, l’accueil des gens est exceptionnel », relève-t-elle avec enthousiasme. Les moments de partage pendant les soins ou autour d’un café sont l’occasion d’écouter les préoccupations du jour et de proposer des solutions pour davantage de sécurité et de confort. « Avant de partir, si je vois qu’une personne âgée n’a pas prévu de repas, je lui prépare une soupe », confie la professionnelle attentive au bien-être de chacun.

Les déplacements entre Sierre et les différents villages anniviards lui font parcourir une centaine de de kilomètres chaque jour. « J’ai tout vécu sur ces routes, je suis rodée ! » Quelle que soit la météo, l’équipe du CMS ne rate aucun rendez-vous au chevet de ses patients. « Les trajets à pied sur la glace me posent parfois problème dans certaines zones reculées… mais j’ai prévu d’acheter des crampons pour cet hiver ! », ajoute-t-elle en riant.

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Les prestations du CMS à domicile Soins infirmiers et accompagnement Aide pratique (ménage, course, aide aux repas) Système d’alarme et de sécurité Service de repas Ergothérapie et physiothérapie Consultation diététique Moyens auxiliaires Aide et conseils pour les proches aidants

Dès sa construction en 2024, le toit de la patinoire a été entièrement recouvert de panneaux solaires.

© SIERRE-ANNIVIERS MARKETING

Énergie

La production solaire tient ses promesses

Commune d’Anniviers

Sur une année complète de fonctionnement, les nouvelles installations photovoltaïques des toits de la patinoire et de la crèche de Vissoie ont produit 466’000 kWH et permis d’économiser près de 80’000 francs d’électricité.

Depuis quelques années, la Commune d’Anniviers participe à la transition énergétique en misant sur le solaire dès que l’occasion se présente. Deux constructions récentes, la nouvelle structure d’accueil (crèche-nurserieUAPE) et la toiture de la patinoire de Vissoie, ont été dotées de panneaux photovoltaïques, dont la gestion a été regroupée au sein d’un réseau de consommation propre (RCP). Les deux structures peuvent ainsi se servir de l’énergie au moment où elle est produite. Si la production est supérieure à la demande, les kWh non consommés sont vendus à Oiken, qui les réinjecte directement dans son réseau.

Un quart d’autoconsommation Le bilan chiffré de la première année d’exploitation est fidèle aux prévisions.

La production cumulée des panneaux solaires de la patinoire (435’000 kWh) et de la crèche (31’000 kWh) dépasse les besoins en électricité des deux bâti-

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ments, qui s’élèvent à 440’000 kWh. Mais en réalité, seul le quart a pu être utilisé sur place, car le pic de consommation intervient en hiver, alors que la production d’énergie solaire est au plus bas. Ce ratio pourrait être amélioré dans les prochaines années, lorsque la chaudière à mazout qui chauffe la piscine sera remplacée. La production estivale très généreuse des panneaux de Vissoie profitera alors directement aux nageurs.

Facture allégée Financièrement, l’opération s’avère intéressante pour les deniers publics.

Sans les panneaux solaires, l’énergie consommée aurait coûté environ 130’000 francs à la Commune.

Grâce aux recettes des kWh vendus et à l’argent épargné par l’autoconsommation, la facture annuelle s’élève à 50‘000 francs. L’économie de frais d’électricité liés à la patinoire et à la crèche se chiffre donc à 80’000 francs.

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CHIFFRES-CLÉS* *période du 5 août 2024 au 5 août 2025

440’000 kWh consommation électrique des deux bâtiments, dont 325’000 kWh pour l’exploitation de la patinoire en hiver 354’000 kWh réinjectés dans le réseau 112’000 kWh autoconsommés

Vivre ensemble

Harcèlement : l’affaire de tous SÉANCE PUBLIQUE « Tous ensemble, agissons ! » Souvent invisible, toujours destructeur, le harcèlement entre jeunes ne touche pas que le milieu scolaire.

Un nouveau programme de prévention donne des outils concrets pour détecter et désamorcer ces comportements. Il sera présenté à Vissoie le 15 janvier.

pour les sociétés culturelles et sportives d’Anniviers : le 15 janvier à 19h au réfectoire du Centre scolaire de Vissoie.

« Le harcèlement n’est pas une fatalité. Tous ensemble, agissons ! » C’est autour de ce slogan que plusieurs institutions se sont fédérées dans le district de Sierre, à travers un projet initié par Promotion Santé Valais, le Centre de compétences en éducation et relations humaines (CCER) et le centre de loisirs Aslec. Les comportements d’intimidation ne se limitent pas à la cour de récré. Souvent invisibles, toujours destructeurs, ils touchent tous les milieux et statistiquement, 1 jeune sur 10. « Les victimes n’osent pas parler, les témoins n’osent pas bouger et souvent, les adultes ne sont pas au courant ou ferment les yeux », résume Bruce Lokau, éducateur social de la Commune d’Anniviers. Évaluer chaque cas Le but du projet est de sensibiliser les parents et les professionnels qui côtoient les jeunes (enseignants, voisins, chauffeurs de bus, entraîneurs sportifs, etc.), en leur donnant des clés pour identifier une situation problématique. Un changement dans le comportement ou dans les résultats scolaires peut alerter. Mais souvent, la difficulté de dialoguer ou de comprendre un contexte émotionnel tendu empêche d’aller plus loin. C’est pourquoi le dispositif de prévention donne accès à une grille d’évaluation, qui permet de mesurer la gravité du cas, à travers 25 questions. « C’est très utile pour délier les langues et poser des éléments factuels, que ce soit des agissements observés ou rapportés par d’autres », commente Bruce Lokau. Selon le résultat obtenu, on peut appeler la permanence téléphonique du projet pour définir l’action à mettre en place. « En général, ce sont les médiateurs scolaires et les travailleurs sociaux de la vallée qui prennent le relais, car ils sont déjà en relation avec les jeunes concernés. » Une prévention à long terme Ce nouveau dispositif a été présenté dans les classes du Centre scolaire de Vissoie et sera communiqué prochainement dans tous les lieux fréquentés par les jeunes. De plus, il fera l’objet d’une séance publique à l’attention des sociétés culturelles et sportives d’Anniviers en janvier. Bruce Lokau espère que cette prévention s’inscrira durablement dans les mœurs. « Il s’agit de rappeler que le harcèlement est l’affaire de tous et que chacun est responsable de garder l’œil ouvert. »

C’est grave ou pas ?

Une grille d’évaluation aide les adultes qui accompagnent les jeunes.

Contact pour signaler une situation : 078 247 88 13 ou tousensembleagissons@gmail.com

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Pour visionner le témoignage de Délia

Nouveau programme « Animation Jeunesse Anniviers » Les travailleurs sociaux de la Commune d’Anniviers ont mis sur pied un accueil régulier pour les enfants de 5-8H (un jeudi sur deux, de 14h30 à 16h30) et pour les adolescents du CO (un jeudi sur deux, de 16h30 à 18h30). But de ces rencontres : offrir un moment pour discuter, rigoler, manger un goûter et participer librement à des activités ou des jeux. Le programme de ces rendezvous gratuits est communiqué par le Centre scolaire.

Commissions en action Quinze commissions thématiques, composées de personnes compétentes nommées par le Conseil municipal, apportent leur expertise sur des sujets spécifiques. Dans cette rubrique, nous faisons leur connaissance !

Agriculture : fondations pour un avenir durable Une nouvelle commission vient d’être constituée pour soutenir le Conseil municipal dans l’actualisation de la politique agricole, qui date de 2009.

Elle entame une réflexion de fond avec les acteurs du secteur afin de tenir compte de leurs besoins et maintenir une agriculture vivante dans la vallée.

CHIFFRES-CLÉS* *Données 2024 du Service cantonal de l’agriculture

29 exploitations agricoles à l’année, dont 21 produisent du lait

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21 exploitations d’estivage, dont 6 produisent du lait

Le lait et la viande sont les piliers de l’agriculture anniviarde. Les conditions d’élevage et de production touchent plusieurs domaines gérés par la Commune, comme l’aménagement du territoire, l’irrigation, le soutien aux agriculteurs ou la protection de l’environnement. « En réunissant les représentants des milieux concernés, cette nouvelle commission sera à l’écoute des besoins actuels des agriculteurs, tout en assurant un lien direct avec le Conseil municipal. L’équilibre économique du secteur est fragile, il faut une réflexion de fond pour assurer son avenir », explique Danièle Zufferey, la conseillère municipale qui préside la commission.

Défis et soutiens Sur le terrain, les défis ne manquent pas, mais le président de l’association des agriculteurs d’Anniviers, Blaise Rion, reste confiant. « La relève est là, la qualité aussi. Le plus important est de maintenir nos surfaces de fauche et de pâture, et de travailler à la diversification

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de nos produits. » La filière du lait se porte mieux depuis quelques années, grâce à l’augmentation de la production et à la professionnalisation de l’équipe de la Fromagerie d’Anniviers.

Sa présidente Marion Zufferey salue les efforts des producteurs, qui se sont engagés à fournir davantage de lait et à réduire leur prix. « De plus, l’aide de la Commune, qui s’élève à 25 centimes par kilo, est très appréciable. » Le subventionnement pour le nivellement des terres agricoles est également précieux pour améliorer la rentabilité des exploitations d’altitude.

Les initiatives pour maintenir et valoriser la production locale peinent parfois à aboutir, comme l’assainissement de l’abattoir de Vissoie, remis en question pour des raisons de coûts. « Ces projets ne peuvent pas se faire sans les agriculteurs. C’est pourquoi il est essentiel de les impliquer dans la construction d’une stratégie à long terme », conclut Danièle Zufferey.

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6 étables communautaires 393 unités de bétail (UGB) 667.71 ha de surface agricole utilisée (SAU), dont 252 ha de prairie de fauche et 413 ha de pâturage

Membres Danièle Zufferey, conseillère municipale (présidente de la commission) Blaise Rion, président de l’association des agriculteurs d’Anniviers Bernard Trombert. ancien employé du service cantonal de l’agriculture Alain Storno, chef d’exploitation de l’alpage de Rouaz Marion Zufferey, présidente de la Fromagerie d’Anniviers Stéphane Jaccard, éleveur et producteur indépendant Mario Rossi, chef du département technique d’Anniviers

Brèves

ANIMATION/ÉVÉNEMENT: suivez le mode d’emploi

COURS D’EAU : mesures à Grimentz et à Pinsec Une première étape importante pour la sécurisation du torrent de Grand-Combe à Grimentz s’achève cette année, entre la route de Beauregard et la Gougra. Ces travaux doivent protéger les habitations et les infrastructures d’éventuels débordements.

Plusieurs aménagements ont été réalisés afin d’augmenter la capacité hydrologique, stabiliser le lit du torrent, gérer les dépôts de matériaux charriés en cas de crue et évacuer les hautes eaux jusqu’à la Gougra. Le Grand-Combe a été remis à ciel ouvert à certains endroits avec un débit contrôlé, comme dans le secteur du hameau des Bains, où un chenal d’agrément à l’aspect naturel sera réalisé ultérieurement.

D’autres travaux de sécurisation démarrent cet hiver le long de la Navizence, dans le secteur du « verrou de Pinsec ». Ce passage délicat, où les versants menacent de s’effondrer en cas d’abaissement de la rivière dû aux crues, doit être renforcé. Il s’agira de maintenir le profil du cours d’eau à l’aide d’enrochements sur une longueur de 500 mètres environ. Enfin, le secteur des Faloucs entre l’usine de Vissoie et la prise d’eau de St-Jean fera également l’objet de mesures de sécurisation afin de contrôler la vitesse du courant et protéger les berges.

L’organisation d’un événement est soumise à plusieurs autorisations et requêtes officielles, que ce soit pour la vente de mets et boissons, l’occupation de l’espace public et des parkings, la sécurité incendie ou la commande de matériel comme les tables et les WC mobiles. C’est pourquoi la Commune d’Anniviers recommande aux organisateurs d’entamer le processus suffisamment à l’avance.

Elle a édité un aide-mémoire et une check-list pour les aider dans leurs démarches auprès des différentes instances. Afin d’obtenir le feu vert communal dans les temps, il est indispensable de renvoyer tous les documents exigés au minimum trois mois avant la date de la manifestation.

Aide-mémoire et check-list pour l’organisation de manifestations publiques

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ROUTES : tronçons sécurisés et améliorés Cette année, une dizaine de chantiers ont permis de sécuriser, d’entretenir ou d’améliorer les routes d’Anniviers. Certains d’entre eux sont terminés, comme la sécurisation de la falaise au portail sud du tunnel des Pontis, la stabilisation et l’élargissement de la route Vissoie-Mayoux, la réfection complète de la chaussée aux Grands Praz à Ayer et celle de la route de Grand-Combe à Grimentz. D’autres, de plus longue haleine, ont vu aboutir une première phase de travaux : l’amélioration de la traversée de Mission avec l’élargissement du trottoir qui jouxte l’arrêt de bus et l’assainissement des demi-ponts à la sortie de Saint-Jean. Ces derniers se poursuivront en 2026, avec des restrictions de trafic.

MOBILITÉ : du nouveau à Grimentz et à St-Luc

Les principales fermetures de routes et de chemins pour cause de travaux sont annoncées sur le site internet et la page Facebook de la Commune.

Rappelons que pour faciliter les déplacements entre stations et villages, et favoriser la mobilité douce, les transports en car sont gratuits à l’intérieur de la vallée du 19 décembre au 19 avril.

A Mission, le trottoir a été élargi afin d’améliorer la sécurité des piétons près de l’arrêt de bus.

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Cette saison hivernale s’ouvre avec de nouvelles possibilités de stationnement pour les skieurs. La construction du parking du Chalet bleu à Grimentz vient de s’achever, offrant 105 places de parc à ciel ouvert. Du côté de St-Luc, le parking Tsanlons a été goudronné et marqué afin de faciliter le déneigement et le parcage de 28 véhicules.

ANNIVIERS PRATIQUE Décembre 2025 - février 2026 Remontées mécaniques

Piscines intérieures

Grimentz-Zinal Ouverture 7 jours sur 7 du secteur Sorebois dès le 6 décembre et du secteur Bendolla dès le 19 décembre St-Luc - Chandolin Funiculaire en fonction les week-ends, puis ouverture des installations du domaine 7 jours/7 dès le 19 décembre Horaires sur valdanniviers.ch

Piscine et spa de Zinal Ouverture dès le 6 décembre.

Du mardi au dimanche de 10h à 20h Les Bains du Cervin à Saint-Luc Ouverture dès le 20 décembre.

Du lundi au dimanche, de 10h à 19h Les Flocons d’Eau SPA à Grimentz Ouverture dès le 19 décembre.

Du mercredi au dimanche, de 13h à 19h

Patinoires

Activités touristiques d’intérieur HORAIRES

Patinoire couverte de Vissoie Entrée libre, ouverture au public selon plan de glace Patinoires naturelles de St-Luc, Ayer, Grimentz, Zinal Entrée libre et éclairage jusqu’à 21h.

Anniviers Indoor Park à Grimentz Ouverture dès le 8 décembre.

Horaires détaillés sur indoor-park.ch

Bibliothèque communale

Déchetterie d’Anniviers

Déchetterie d’Anniviers - Ayer Mardi de 14h à 17h / Samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h

Lundi et jeudi, de 14h30 à 18h15 / Vendredi de 16h45 à 19h

Numéros d’urgence Urgences médicales Police Pompiers

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Police communale Dépannage automobile TCS Centre médical d’Anniviers Médecin de garde Dentiste de garde Pharmacie d’Anniviers Pharmacie de garde Vétérinaire de garde

Commune d’Anniviers

Guichets communaux

Poisons / Toxiques Main tendue Aide à la jeunesse

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- 28 +41 27 476 15 00 I info@anniviers.org

+41 27 476 15 15 0800 140 140 +41 27 475 47 07 0900 144 033 0900 144 044 +41 27 475 22 22 0900 558 143 0900 502 502

www.sivacolor.ch www.salaisons-anniviers.ch

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www.boulangeriesalamin.ch

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Boisval - Mayoux 027 475 12 37 - boisval@bluewin.ch

Melly Sàrl - Ayer 079 434 79 73 - mellyc-n@netplus.ch

Construction SA - Vissoie 027 475 11 33 - construction.sa@bluewin.ch

Monnet SA - Mayoux 027 475 18 33 - info@monnet-sa.ch

Créabois - Grimentz 027 475 21 54 - creabois@netplus.ch

Menuiserie Theytaz - Grimentz tél 027 475 20 70 - menuiserie-theytaz@bluewin.ch

Massy SA - Grimentz 027 475 15 78 - info@menuiserie-massy.ch

079 277 07 68 - info@multibois.ch

Multibois-Anniviers Sàrl - Ayer

Salamin François SA - St-Luc tél 027 475 23 39 - francoissalamin@bluewin.ch

Le BOIS met de la chaleur dans votre foyer

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lein

succ

ès

Fly Bétrisey Reine Cup C

haque année, à l’occasion de la Fly Bétrisey Reine Cup, un spectacle saisissant se déroule dans le ciel de Zinal. Quelque 120 parapentistes participent à cette compétition de vol et ski, dont la 39ème édition se déroulera les 17 et 18 janvier 2026. Une course qui rassemble des amateurs de parapente venus passer un superbe week-end dans une bonne ambiance. Car telle est la devise de la Fly Bétrisey Reine Cup : « L’important, c’est le plaisir ».

Mais qu’est-ce qu’une compétition de vol et ski ?

Le vol et ski est né à Zinal sous l’impulsion de Philippe Briod, qui a fondé la Mauler Cup en 1986. Le concept était nouveau et les participants volaient à l’époque en deltaplane, rapidement remplacé dans les années suivantes par le parapente dont la voile est plus intéressante à manier. Le sponsort principal, Mauler, a laissé sa place à une autre maison de vin, et c’est ainsi que la course est devenue la Fly Bétrisey Reine Cup. Le principe d’une course de vol et ski consiste à conduire habilement son parapente, skis aux pieds, de sorte à s’approcher du sol et à effectuer diverses épreuves.

Ces dernières prennent la forme de portes qui présentent chacune un défi différent, pouvant aller du saut à ski au lancer de cacahouète. Antoine Emery, membre du comité d’organisation, précise : « On essaie de faire en sorte que ce soient toujours des trucs rigolos, le but étant de s’amuser tout en gardant un certain challenge. » Les points sont donnés par

rapport à la difficulté de la porte et à la manière dont le parapentiste la franchit.

encore pour loger les bénévoles dans les diverses auberges de Zinal.

L’organisation de la course Si les organisateurs se mettent au travail quelques mois à l’avance, la partie la plus importante s’effectue la semaine avant la compétition. La météo est en effet décisive et il est difficile de commencer la mise en place sans savoir si les conditions seront bonnes. Ensuite, ce qui prend le plus de temps, c’est l’installation des portes. Les remontées mécaniques de Grimentz-Zinal et Swiss Ski offrent une aide précieuse en mettant à disposition du matériel et un soutien logistique indispensable. Antoine affirme : « Depuis la naissance de la course, nous avons la chance de collaborer avec eux chaque année. » Les organisateurs peuvent également compter sur les quelque quarante bénévoles qui se mobilisent pour leur prêter main-forte et aider au bon déroulement de la course. Ils travaillent aussi avec les entreprises de la vallée, notamment pour le souper du samedi soir ou

Que faire en cas de mauvais temps ?

Les organisateurs ont toujours des options de réserve qu’ils étudient à l’avance. Ils adaptent le parcours aux conditions météorologiques, en déplaçant par exemple le départ de la course, habituellement fixé à la corne de Sorebois. Si la météo est trop extrême, ils se réservent le droit d’annuler : « On ne prend aucun risque. »

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La sécurité avant tout Le parapente étant un sport qui peut comporter des risques, il faut particulièrement faire attention à la sécurité. Si les parapentistes empruntent les remontées mécaniques, ils ne peuvent pas toucher aux pistes lors de la course, car elles sont réservées aux skieurs. De plus, ils doivent présenter leur brevet de parapente et suivre le briefing de sécurité du matin. Antoine précise que, pour obtenir leur dossard,

sans prise de tête, où concurrents et spectateurs partagent un agréable moment. De plus, il est possible de voir voler quelques excellents pilotes, car la Fly Bétrisey Reine Cup fait partie des Championnats de France de vol et ski. Les niveaux sont ainsi très variés, ce qu’Antoine confirme : « Chaque année, on a des participants qui font zéro point, et chaque année il y en a qui atteignent presque le maximum. »

les participants signent une décharge : « Chaque pilote est responsable de son vol et de sa voile. C’est à lui de sentir le parcours. » Les portes sont créées de manière à présenter une certaine difficulté tout en évitant aux participants de se mettre trop en danger.

Le déroulement de la compétition Chaque participant effectue trois manches, deux le samedi et une le dimanche. Ils sont répartis en quatre catégories : femmes, hommes, biplaces et parakites, une nouvelle sorte de parapente dont les voiles peuvent être modifiées en agissant sur les freins. Un souper est organisé le samedi soir et permet aux organisateurs de faire

le point sur le classement. L’ambiance qui y règne est toujours très bonne. Antoine sourit : « Ce soir-là, on se tire un peu la bourre avec les copains, on passe toujours un excellent moment. » Un rendez-vous annuel Certains participent à la course chaque année depuis sa création, d’autres ne sont présents qu’à une seule édition, mais tous relèvent que c’est un superbe week-end de vol. En effet, la Fly Bétrisey Reine Cup est une compétition réputée pour la beauté de son parcours. Zinal offre une pente particulièrement intéressante pour la discipline de vol et ski, bénéficiant en plus d’un magnifique paysage. La course est également reconnue pour sa bonne ambiance,

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Environ 120 parapentistes, mais pas plus L’année passée, les 115 places disponibles en ligne étaient parties en 51 heures. Pas de quoi donner envie aux organisateurs d’en augmenter le nombre, car il est impossible de faire voler plus de monde tout en continuant à garantir une sécurité suffisante.

Il faudra donc être rapide lorsque les inscriptions ouvriront, entre mi-novembre et début décembre, pour la 39ème édition. Si vous voulez devenir bénévole, vous trouverez sur les réseaux sociaux de la course (@flybetrisey_zinal) ainsi que sur le site des remontées mécaniques toutes les informations pour participer à cette aventure.

Ainsi, que ce soit pour le plaisir de voler, celui de se mettre un challenge entre copains ou encore d’observer un magnifique spectacle depuis les pistes, rendezvous à Zinal pour la prochaine édition, les 17 et 18 janvier 2026 !

Lucie Savioz

Le lithium

déjà chez nous, en toute discrétion

C

ertains d’entre nous ne savent pas ce qu’est le lithium et pensent ne pas l’utiliser. Pourtant, ce métal mou et gris argenté est déjà partout.

La batterie de votre téléphone, s’il est récent, fonctionne grâce au lithium, le plus léger des éléments solides, ce qui permet à votre appareil de se décharger moins rapidement et d’être moins lourd.

Votre fille a une passion pour les avions télécommandés ? Ils sont eux aussi munis de batteries au lithium, tout comme les drones et de nombreux jouets pour les enfants...

Vous prévoyez d’installer des panneaux solaires sur le toit de votre mayen ? On vous conseillera probablement d’acheter des batteries solaires au lithium, plus efficaces que les batteries au plomb. Votre brosse à dents électrique, votre montre connectée, votre ordinateur portable, votre perceuse électrique, votre cigarette électronique, vos appareils électroménagers, votre tablette ou votre liseuse, et même la peluche de votre nièce, cette licorne bleue qui fait de la lumière et de la musique, contiennent des piles au lithium. La haute densité énergétique de ces batteries leur a fait gagner du terrain sur les batteries classiques ; toutefois, leur principal atout constitue aussi leur défaut majeur, car elles vieillissent vite et mal, avec une durée de vie courte et un risque de surchauffe ou quelquefois même d’explosion. Mais si la demande mondiale en lithium grimpe en flèche, augmentant d’environ 20 % par an, c’est surtout à cause de la croissance du marché des véhicules électriques : de 50 millions d’unités en 2025, leur nombre passera à 135 millions en 2030, selon un rapport de l’Institut des relations internationales et stra-

tégiques français.

Une Tesla nécessite 63 kg de composés de lithium, l’équivalent de 10 000 téléphones portables. Le lithium est en train de devenir plus précieux que le pétrole : la course à l’or blanc est lancée.

La Suisse manque d’or blanc Toutes les sociétés de notre planète doivent réaliser urgemment la transition énergétique.

Bien entendu, il serait plus simple et plus intelligent de diminuer notre consommation en énergie chaque jour plus vorace, mais, si nous n’en prenons pas le chemin, nous devrons nous résoudre à remplacer les énergies fossiles par d’autres, et donc à extraire des minéraux tels que le lithium.

En Suisse, il n’y a aucune mine de lithium, et nous sommes dépendants de l’extérieur pour cette ressource. Le Portugal est le premier pays européen producteur, mais dans toute l’Europe, nombreux sont ceux qui s’opposent à l’extraction du lithium sur place, à cause des problèmes environnementaux que cela soulève. Du coup, nous préférons l’acheter à l’étranger, même si cela signifie accepter que les mines qui nous fournissent respectent quelquefois

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la croûte de sel atteint 120 mètres par endroit

encore moins l’éthique environnementale et sociale. Pour extraire l’or blanc des roches, comme en Chine ou en Australie, il faut mettre en place de vastes carrières, ainsi qu’un traitement chimique (à l’acide sulfurique ou à la chaux) pour séparer le lithium des minéraux. Et lorsque le lithium est extrait des déserts de sel, comme en Amérique du Sud, il faut pomper les saumures souterraines puis laisser l’eau s’évaporer sous l’effet du soleil dans d’énormes bassins, ce qui utilise jusqu’à 1.5 millions de litres d’eau par tonne de lithium produite, dans des régions qui souffrent déjà de graves pénuries d’eau. Mais pouvons-

nous produire du lithium en Suisse ? Le granit des Alpes en contient, mais trop peu pour que ce soit rentable économiquement. Les eaux thermales de la vallée du Rhône en recèlent aussi. L’or blanc coule dans les eaux thermales de Lavey ! Mais seulement 4 mg par litre, alors qu’il faut 150 mg pour que l’exploitation soit viable.

L’extraction exigerait de lourdes infrastructures et du temps, un délai d’une dizaine d’années, ce qui est bien trop long au vu de l’urgence climatique et des besoins immédiats des consommateurs suisses. Un autre argument de taille pour ne pas exploiter cette ressource à Lavey est que l’extraction du lithium telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui constitue un non-sens sur le plan environnemental. Des recherches sont en cours en France et en Allemagne pour trouver de nouvelles méthodes de production moins nocives : utilisation de solvants dans des cuves, procédés électrochimiques ou encore membranes de nanofiltration.

Ces différents procédés font actuellement l’objet de projets pilotes en Suisse, dans le but de trouver le moins dommageable pour l’environnement, tout en cherchant à maximiser, à grande échelle, l’extraction du lithium des eaux géothermales.

Bernabé et le grand désert de sel Bernabé López est un journaliste d’investigation bolivien, correspondant pour Telemundo, une grande chaine de télévision. Il a reçu un prix des International Emmy Awards pour ses enquêtes et vit

Sous la croûte de sel, de l’eau

actuellement à La Paz ; cette ville bolivienne surprenante est perchée à 4000 mètres d’altitude en son point le plus haut, et 3000 en son point le plus bas. Située non loin du lac Titicaca, elle est entourée par les pics enneigés des Andes, dont les sommets alentour atteignent plus de 6000 mètres. La Paz s’étale au fond d’un canyon et s’accroche tant bien que mal aux parois raides et friables de celui-ci, pour enfin déborder de cette cuvette naturelle et coloniser le haut plateau en y répandant ses quartiers défavorisés. L’entreprise austro-suisse Doppelmayr a construit à travers la ville un réseau de dix lignes de télécabines, pour tenter de désengorger la circulation, vite saturée dans ces rues étriquées, tortueuses, chaotiques et très pentues. 30.5 kilomètres de cables parcourent ainsi La Paz, tantôt longeant les grands boulevards du centreville à mi-hauteur des immeubles, tantôt grimpant sur les collines, offrant une vue somptueuse sur les volcans et les courées des maisons accrochées en équilibre précaire à flanc de falaise. C’est donc là que vit Bernabé, lorsqu’il n’est pas en train de parcourir inlassablement jungles et déserts pour réaliser ses reportages. De passage à La Paz, j’ai eu la chance d’entrer en contact avec une enseignante qui connaissait personnellement Bernabé ; ce dernier a accepté, malgré son emploi du temps surchargé, de donner une interview exclusive pour le journal Les 4 Saisons, car il trouve nécessaire de soutenir les journaux locaux des régions de montagne. Il est de plus

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utile que ses enquêtes trouvent un écho jusqu’en Suisse, afin que ceux qui ont le pouvoir d’achat nécessaire pour acheter des produits incluant du lithium puissent en connaître les enjeux. Un grand merci à lui.

Pour son reportage sur la face cachée du lithium, Bernabé est parti au salar d’Uyuni, le plus vaste désert de sel du monde, dont la superficie est deux fois supérieure à celle du Valais. Ce salar glacial, né de l’évaporation d’un lac préhistorique, est âgé de 10 000 à 14 000 ans. C’est dans ce décor que le film Star War : le dernier Jedi a été tourné. Recouvert par 10 milliards de tonnes de sel, une croûte dont l’épaisseur peut atteindre jusqu’à 120 mètres, le désert étincèle, d’une blancheur immaculée et aveuglante. Le sel dessine des formes hexagonales imbriquées comme des alvéoles d’abeilles. L’horizon plat semble infini, interrompu par endroits par quelques îlots où poussent de vénérables cactus. Pendant la saison des pluies, le salar se recouvre d’eau ; à l’aube, la luminosité irréelle crée une illusion d’optique fantasmagorique où le ciel et le sol se fondent l’un dans l’autre.

Les objets et les gens semblent flotter dans l’espace. La surface se transforme en miroir. Cet effet est tel que la NASA l’utilise pour calibrer ses satellites.

Les mines de lithium détruisent le salar et les animaux qui l’habitent La Bolivie assure disposer des plus grandes ressources de lithium au monde : environ

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Bassin d’évaporation de la mine Pirquitas - Argentine

Sel extrait - usine Cauchari - Argentine

22 millions de tonnes. À lui seul, le salar d’Uyuni contient 17 % des réserves mondiales. Bernabé s’est rendu là-bas en 2023 pour enquêter sur l’impact des mines de lithium sur ce merveilleux écosystème. Le processus d’extraction saccage le fragile équilibre du salar en pompant trop d’eau.

Il abime sa beauté en creusant la surface de l’épaisse croûte de sel. L’eau qui crée le fameux effet miroir durant la saison des pluies est en train de disparaitre. Un guide touristique interviewé par Bernabé raconte que le sol du désert de sel est en train de se transformer, même loin des sites d’extraction, et à cause d’eux. La terre apparaît à certains endroits. La lagune qui se trouve au centre du salar, à l’eau si concentrée en sel qu’elle irrite la peau, est en train de rétrécir rapidement. Le désert de sel est un lieu hostile. Il abrite pourtant une faune nombreuse, fragile et précieuse, comme un miracle au milieu du grand vide blanc et stérile. Des colonies de flamands roses se nourrissent de minuscules crevettes.

Des viscaches (rongeurs ressemblant à des lapins et capables de grimper à toute vitesse sur des parois verticales) jouent à cache-cache sur les îlots. Des troupeaux de vigognes (camélidés sauvages rapides et élégants, similaires aux lamas) apparaissent tels des mirages. On rencontre même des renards. Mais l’extraction du lithium menace cette faune en privant le désert de son eau.

Espoirs déçus Les habitants des rives du salar d’Uyuni survivent en cultivant de la quinoa et

quelques pommes de terre ; ils ont un besoin vital d’eau douce, surtout pour leurs champs, leur principale ressource. Ils essaient de compléter leurs revenus en fabriquant des objets artisanaux qu’ils tentent de vendre aux touristes. Or, les mines de lithium font peser une grave menace sur ces deux ressources économiques, en épuisant les réserves d’eau douce et en détruisant le salar. La production se fait en pompant la saumure, cette eau salée riche en lithium qui se trouve sous la croûte de sel, jusqu’à 20 mètres sous la surface. L’eau est ensuite longuement stockée dans des dizaines de grands bassins (certains mesurent un kilomètre de long) pour qu’elle s’évapore sous l’effet du soleil et livre le précieux lithium.

Ce processus prive les villageois de cette eau rare dont ils ne peuvent se passer. Le danger environnemental est tel pour les habitants du district que cela va probablement les obliger à migrer vers d’autres régions. Au début, la production de l’or blanc était pourtant un espoir pour les communautés locales qui sont très pauvres et habitent des maisons précaires et insalubres. Mais les retombées économiques ont été très décourageantes et les villageois n’en ont tiré aucun bénéfice. Le gouvernement bolivien a injecté 115 millions de dollars pour construire en 2014 une usine au salar d’Uyuni, dans le but de produire 15 000 tonnes de lithium par année. Les résultats ont été maigres et les espoirs déçus. Le plus grand flou règne autour de la quantité de lithium effectivement produite, car le sel extrait est aussi commercialisé comme sel de table ou comme engrais

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sous forme de potasse. Les communautés souffrent donc de la pollution et de la pénurie d’eau engendrées par l’extraction, mais sans bénéficier de rentrées d’argent qui pourraient compenser cela. Elles réclament que les revenus générés soient partagés plus équitablement. Selon la loi bolivienne, 20 % des bénéfices devraient leur revenir, mais ils n’ont rien reçu. Il n’y a aucune transparence, et beaucoup de corruption. Bernabé a écrit de nombreuses lettres au directeur de la YLB (Yacimientos de Litio Bolivianos, entreprise publique propriétaire de l’usine de lithium), pour lui demander de s’expliquer sur cette situation, mais toutes ses missives sont restées sans réponse. Bernabé a ensuite décidé d’aller voir le directeur trop muet en chair et en os, dans l’espoir d’obtenir enfin une réponse. Lors d’une réunion dans laquelle le directeur se trouvait sans garde du corps, Bernabé a enfin réussi à l’approcher : le directeur lui a assuré que la production du lithium se portait à merveille, avec de bons résultats. Bernabé lui a aussitôt rétorqué : « Mais dans ce cas, pourquoi les communautés du salar d’Uyuni n’ont-elles reçu aucune part de ces bénéfices ? » Le directeur lui a simplement tourné le dos, et s’en est allé. De fait, le gouvernement bolivien peine à produire le précieux métal, et cet échec est une grande désillusion pour la population du pays tout entier, enlisée dans des problèmes de pauvreté. La Bolivie ne possède pas les technologies et les industries nécessaires à la transformation du lithium en batteries. Le département de Potosi a officiellement refusé l’inves-

Les habitants du salar protestent contre les mines de lithium

tissement technologique proposé par les Russes et les Chinois. Pourtant, lors de son enquête, Bernabé a découvert en discutant avec un chauffeur de taxi et divers habitants, qu’une centaine de travailleurs chinois avaient été engagés pour initier l’usine en 2018 et qu’ils y avaient même travaillé durant une ou deux années. Le ministre en charge de la stratégie d’industrialisation du lithium bolivien, Alberto Echazu, aujourd’hui en prison pour corruption dans cette affaire, a nié cette réalité et a refusé de répondre aux questions insistantes de Bernabé. Il faut dire que la loi bolivienne interdit aux entreprises étrangères d’exploiter les ressources du pays. La guerre pour le contrôle du lithium fait rage sur toute la planète et la Chine pose par-

La surface sans repère crée des illusions d’optique

Des hôtels sont construits entièrement en sel

tout ses pions en sourdine. Les bénéfices ne rejaillissent ni sur les communautés locales ni sur les finances de l’Etat, alors que les Boliviens paient très cher le coût social, écologique et économique de l’extraction.

Bernabé s’est rendu dans la forêt amazonienne et il a découvert que là-bas aussi, les mines d’or étaient chinoises en sous-main, sous couvert d’entreprises privées boliviennes, alors que les peuples autochtones sont propriétaires de la terre.

L’eau que boivent mes enfants vaut plus que le lithium La Bolivie n’est pas le seul pays à assister à la destruction de ses déserts de sel : tout le triangle du lithium, délimité par le nord-est du Chili, le nord de l’Argentine et le sudouest de la Bolivie, est touché. En Argentine, la communauté des Salinas Grandes d e l Noroeste (Jujuy) est en lutte.

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Les militants tentent d’empêcher les mines de lithium, qui saccagent déjà les déserts de sel environnants, de s’installer sur le salar au bord duquel ils habitent. À l’entrée de celui-ci, une forêt de banderoles accueille le visiteur : « Respectez notre territoire : entreprises de lithium, dehors ! », ou « les animaux qui vivent dans ce monde ont le même droit à la vie que toi et moi », « nous, les autochtones, venons des temps immémoriaux ; non à la destruction du bassin hydrographique », « l’eau est un trésor qu’il faut préserver : non au lithium ! », « nous rejetons les appels d’offre pour les 11 000 hectares de lithium dans le bassin de Salinas Grandes et dans la lagune Guayatayoc : respectez la loi ! » Les autochtones ont des demandes claires et légitimes : pouvoir boire, cultiver, rester vivre sur la terre de leurs ancêtres. Ils refusent que leur eau douce soit gâchée par l’eau salée chargée de substances toxiques qui s’échappe des bassins d’évaporation et contamine les nappes phréatiques, comme c’est le cas dans les salars tout proches où les mines de lithium sont en pleine activité, l’Argentine produisant 7 % du lithium mondial. Mais seront-ils de taille face aux pressions de l’industrie et à la soif planétaire d’or blanc ?

Pauline Archambault

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Le val d’Anniviers et les bonbons

P

our leur sixième édition limitée, les designs des quatre boîtes de pastilles Grether’s vous font voyager dans le temps.

Les transports suisses les plus typiques y sont mis à l’honneur au fil des saisons : une voiture de collection se balade au printemps sur le col de la Furka, en été un train à crémaillère grimpe les pentes escarpées de l’Oberland bernois, un bateau à vapeur entouré des couleurs d’automne glisse sur le lac Léman et… en hiver, un bus chaque détail est minutieusement travaillé. Majestueuses, ces montagnes abritent un se déplace sur la route sinueuse du Mais alors, comment le val d’Anniviers village au bas duquel une personne s’élance val d’Anniviers enneigé. s’est-il retrouvé sur ces boîtes à la renom- sur une luge. Le bus, au premier plan, n’est

Une illustratrice biennoise à l’origine de ces designs Capucine Matti est une artiste originaire de Bienne. Sportive, elle se déplace régulièrement à St-Luc où elle pratique le ski, la randonnée ou encore le VTT. Quand elle parle de la vallée, on comprend qu’elle s’y sent bien. Elle peint d’ailleurs de magnifiques tableaux des montagnes anniviardes, exposés dans quelques commerces locaux.

Ses designs, tout comme ses paysages, sont toujours de couleurs vives et vecteurs de bonne humeur. Capucine affirme : « J’aime faire passer un message optimiste à travers mes œuvres. » La collaboration avec Grether’s C’est la deuxième fois que Capucine travaille avec Grether’s. L’initiative est venue d’elle : « Je leur ai proposé de collaborer pour la cinquième édition limitée, et ils ont accepté. Les boîtes se sont bien vendues, alors j’ai pu en dessiner une nouvelle série. » La création de ces designs est particulièrement longue, car il faut décider d’un thème et proposer des esquisses où

mée internationale ? Capucine, inspirée par ses souvenirs dans la vallée, avoue : « C’est un peu ma touche personnelle. » Un hommage aux bus de montagne Parmi les quatre transports iconiques choisis, les bus suisses ont la particularité de monter dans des zones de montagne difficilement accessibles. Celui qui se trouve sur la boîte aux couleurs du val d’Anniviers est tiré des nombreux voyages qu’effectue Capucine pour atteindre St-Luc : « Je me déplace toujours en transport public. » Le petit muret au bord de la route pourrait évoquer le passage des Pontis, qui impressionne tous ceux qui n’ont pas l’habitude de ce trajet.

Le paysage raconté sur ces boîtes Les designs colorés de Capucine sont truffés de petits détails. La boîte ne cache pas seulement des bonbons, mais elle décrit aussi l’histoire du val d’Anniviers en hiver. On aperçoit au loin quatre alpinistes gravissant un sommet, entourés du Besso, de l’Obergabelhorn et du Cervin.

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devancé que par un chamois qui, serein, ne semble pas inquiet de l’arrivée du véhicule.

Il ne manque plus que l’air frais de l’hiver, l’odeur de la neige et un bon feu de cheminée, et vous pourriez presque croire être en plein mois de janvier dans notre belle vallée…

Lucie Savioz

Si vous désirez retrouver le travail de Capucine Matti, vous pouvez vous rendre sur son site internet : https://www.capucinematti.ch/art

CeT HIVeR aU VaL D'aNNIVIERS L’hiver approche et la neige s’apprête à saupoudrer nos villages ! Pour profiter pleinement de la saison, découvrez quelques activités incontournables.

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MATCHS

LIEUX ÉQUIPE

08.11.25 15.11.25 21.11.25 29.11.25 06.12.25 13.12.25 20.12.25 02.01.26 10.01.26 17.01.26 24.01.26 31.01.26

20h00 19h30 20h30 19h30 19h30 20h00 19h00 20h30 19h00 20h30 19h30 19h30

HC Sion 2 HC Anniviers HC Nendaz HC Anniviers HC Anniviers HC Sion 2 HC Portes du Soleil HC Nendaz HC Martigny 2 EHC Raron HC Anniviers HC Anniviers

Patinoire de l’ancien stand, Sion Patinoire d’Anniviers à Vissoie Centre sportif de Nendaz Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire de l’ancien stand, Sion Palladium de Champéry Centre sportif de Nendaz Patinoire du Forum, Martigny Raiffeisen Arena, Raron Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie

27.12.25

17h30

DISCO GLACE

Patinoire d’Anniviers à Vissoie

DATES

HEURE

MATCHS

LIEUX ÉQUIPE

08.11.25 08.11.25 16.11.25 22.11.25 23.11.25 29.11.25 13.12.25 14.12.25 17.12.25 20.12.25 17.01.26 18.01.26 24.01.26 07.02.26 15.02.26 22.02.26 28.02.25 28.02.25

17h00 10h00 17h00 16h00 17h00 10h00 10h00 17h00 18h00 16h00 10h00 17h00 10h00 10h00 16h00 17h00 10h00 16h00

HC Sierre Féminin HC Anniviers HC Anniviers-Sierre HC Sierre-Anniviers HC Anniviers-Sierre HC Anniviers HC Anniviers HC Anniviers-Sierre HC Anniviers HC Sierre-Anniviers HC Anniviers HC Anniviers-Sierre HC Anniviers HC Anniviers HC Sierre-Anniviers HC Anniviers-Sierre HC Anniviers HC Sierre-Anniviers

Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie Patinoire d’Anniviers à Vissoie

HC Anniviers HC Portes du Soleil HC Anniviers HC Martigny 2 EHC Raron HC Anniviers HC Anniviers HC Anniviers HC Anniviers HC Anniviers HC Sion 2 HC Portes du Soleil

GSHC Associations HC Sierre HC Forward-Morges GSHC Associations LHC Académy EHC Raron HC Valais Chablais Futur EHC Saastal HC Crans-Montana Les Griffons HC Monthey-PDS CP Meyrin HC Crans-Montana EHC Saastal HC Monthey-PDS HC Trois-Chêne HC Sierre GSHC Associations

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1ÈRE 1ÈRE 1ÈRE 1ÈRE 1ÈRE 1ÈRE 1ÈRE 1ÈRE 1ÈRE 1ÈRE 1ÈRE 1ÈRE

Féminin U14A U16A U18A U16A U14A U14A U16A U14A U18A U14A U16A U14A U14A U18A U16A U14A U18A

témoignage

Témoignage d’Adeline

Q

ue d’épisodes mouvementés, émouvants et éprouvants, attendus ou surprenants, joyeux et graves se sont déroulés entre 1908 et 1983, durant la riche vie d’Adeline Favre, sage-femme. Nous devons à ses deux nièces Marie-Noëlle Bovier et Pierrette Mabillard d’avoir recueilli son témoignage et de l’avoir concrétisé par un livre extraordinaire, avec l’aide d’Yvonne Preiswerk. L’édition originale a paru dans la collection « Mémoire vivante » sous la direction de Bernard Crettaz et Jean-Claude Pont aux Editions Monographic à Sierre en 1981. Il a déjà été réédité deux fois, traduit en allemand et son succès perdure vu l’importance de ce récit.

Comme dans un film Adeline est née il y a 117 ans seulement et on peut mesurer, durant ce laps de temps d’un peu plus d’un siècle, les énormes changements intervenus dans le fonctionnement de notre société montagnarde. Il faut entrer dans la lecture de cet ouvrage, comme dans un film : s’asseoir dans un bon fauteuil et se laisser imprégner par les images qui déferlent, par les émotions qui assaillent le cœur, au fur et à mesure du déroulement de la vie et de la carrière d’Adeline Favre. Car tout se déroule à vive allure, images-choc ou images tendres, images difficiles ou images douces, c’est la vie exprimée par ses racines, implantée dans ce milieu difficile et remuant.

La fratrie, formatrice Née huitième d’une fratrie de 14 enfants, Adeline aimait à dire qu’elle était la pre-

Adeline avec son neveu Michel Fagioli

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Des rires et des émotions Cette rude vie de remuage entre plaine et montagne se pratiquait encore par toutes les familles de St-Luc à ce moment-là.

Une manière de vivre qui évitait les comparaisons, bien que l’usine d’aluminium Alusuisse, en fonction depuis 1908 à Chippis, avait donné du travail à de nombreux hommes de la région et ainsi assoupli petit à petit la rudesse du labeur traditionnel. En effet, un salaire assuré permettait aux ouvriers d’améliorer leur quotidien, de restaurer leur maison de la plaine et, plus tard, celle de la montagne.

Mais on aimait aussi partager des bons moments de rires, voire de moqueries en buvant un verre à la cave en compagnie de personnes de même mentalité, de la même famille politique. Car les idées nouvelles ou traditionnelles, les tracasseries,

les chipoteries et autres désaccords nourrissaient également les discussions. Les femmes échangeaient sur leurs soucis spécifiques au lavoir, au champ ou en se croisant sur les chemins. Les émotions s’exprimaient peu, de façon abrupte parfois et le secours se trouvait dans la religion pour certains, si le curé en charge de ces âmes laborieuses n’était pas trop sévère.

Adeline, femme d’avant-garde En parlant avec sa maman, Adeline a compris très tôt les difficultés éprouvées par les femmes de ce temps-là pour mettre au monde leurs enfants. Elle-même se présentant par le siège, la sage-femme d’alors, une Mme Pont cousine de sa maman, lui a dit : « Je ne peux pas t’aider, tu dois te délivrer toute seule. Je ne peux pas t’aider… Elle priait dans un coin et maman poussait….

Angoissée et mon papa n’étant pas là, Mme Pont est allée chercher son mari pour l’aider ; il arrivait souvent que le mari de la sage-femme lui prête main forte. M. Pont était cordonnier. Maman nous a souvent raconté comment elle s’était cramponnée au cou du cordonnier pour mieux pousser.

J’étais, paraît-il, un assez gros poupon. »

Ce petit extrait du livre exprime, à lui seul peut-être, la volonté d’Adeline de se former à ce beau métier de sage-femme. À l’assaut de la grande ville Et voilà qu’âgée d’à peine 18 ans, Adeline est partie seule pour Genève, en train à vapeur, depuis Sierre. Elle en a un peu voulu à sa maman de l’avoir laissée partir seule, comme ça, « anxieuse, dépaysée, timide et ignorante ». Mais tout s’est bien déroulé, l’examen a été réussi et Adeline a pu suivre la formation de sage-femme qui durait deux ans. Le président de la commune de St-Luc de l’époque, Edouard Zufferey, l’a soutenue dans ses démarches, car ses parents n’approuvaient pas son choix : ils perdaient une aide précieuse à la maison.

Pourtant, elle a tenu bon et ne l’a jamais regretté.

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mière de la deuxième moitié de la famille.

Une très grande famille, c’était plutôt courant à cette époque. Très vite, chacun avait son rôle à jouer pour assurer le bon fonctionnement de la vie quotidienne : les différentes tâches à accomplir dans un milieu paysan montagnard se répartissaient au gré des disponibilités de chacun. L’un ou l’autre des « grands » s’occupait des « petits », celui-ci aidait son papa au fauchage des foins, à la coupe du bois, à la fabrication et à la réparation des outils, aux travaux de la vigne.

Celle-là secondait la maman aux travaux domestiques, aux soins du bétail, aux semailles, à l’entretien des cultures, aux récoltes, à la garde des chèvres.

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Hommage de la Suisse allemande La sage-femme anniviarde donne son nom au nouveau campus de la Haute Ecole de Santé du canton de Zurich à Winterthur, officiellement inauguré en 2020, année internationale de la sage-femme. La Haus Adeline Favre sera la plus importante Ecole de soins en Suisse. Sa première directrice, Mme Suzanne Perren, touchée par cet important témoignage d’Adeline, traduit en allemand, a souhaité appeler ainsi la nouvelle institution. La construction du campus a fait l’objet d’un reportage sur notre télévision locale Canal 9, le 14.02.2018, toujours visible sur internet. D’autre part, une petite délégation lucquérande s’est rendue l’été dernier à Winterthur où elle a été particulièrement bien reçue par les responsables de la formation. Ces personnes, soucieuses de transmettre le témoignage d’Adeline si représentatif de cette époque, ont préparé une réception chaleureuse pour notre petit groupe et fait part de leur joie et de leur émotion quant à notre visite anniviarde là-bas, grâce à ce lien du soin donné à la vie, intemporel et universel.

Simone Salamin

Réf. Moi, Adeline, accoucheuse Éditions Monographic - Éditions d’en bas

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Les concerts de Chandolin 10 ème anniversaire

Le 28 novembre 2015 marque la fondation de l’Association « Les Concerts de Chandolin » par un groupe de passionnés de musique classique. Les deux premières années, la recette des concerts a été versée intégralement pour la rénovation de l’orgue, contribuant ansi pour moitié aux CHF 15’000.- engagés. A ce jour plus de 30 concerts ont été organisés dans le cadre et l’acoustique remarquables de l’Eglise de Chandolin. Un public nombreux et chaleureux nous encourage à poursuivre l’animation musicale de ce magnifique village.

Les musiciens viennent de tous horizons à Chandolin et jouent pour des cachets plutôt modestes, enthousiasmés par la beauté du lieu, la qualité de l’accueil et l’amitié des organisateurs. De Paris, Berlin, Milan ou Montréal, et de Suisse bien sûr, musiciens renommés ou jeunes talents, tous repartent de Chandolin avec l’envie d’y revenir !

Grâce à l’appui de plusieurs sponsors et généreux donateurs, que nous remercions ici (Loterie Romande, Anniviers R2, Société de Développement de Chandolin, Boutique Hôtel Chandolin, Banque Cantonale du Valais, Oiken), nous pouvons offrir ces concerts, dont l’entrée est libre, avec chapeau à la sortie.

Toute personne intéressée peut devenir membre de notre Association par demande écrite, participer aux assemblées annuelles et apporter soutien et suggestions. La cotisation est de CHF 50.- par année.

Le programme 2026 2 janvier à 18h : « De l‘Ombre à la Lumière », Bach, Chostakovitch, Mozart (quatuor à cordes et clarinette)

21 février à 18h : Ciné-concert « L’Ascension du Liskamm » avec improvisation à l’orgue par Vincent Thévenaz 26 juillet à 20h : Trio piano-violon-violoncelle avec Jennifer Hsiao, Jean Piguet et Elizabeth Cook Beethoven (Trio op.70 n.1 « Geistertrio »), 2ème partie surprise !

6 août à 20h : Duo flûte et harpe par Héléna Macherel et Laudine Dard Association « Les Concerts de Chandolin » Jean Piguet, président p.a. Nadine Zufferey, secrétaire, route du Vieux-Village, 3961 Chandolin chandoconcerts@etik.com valdanniviers.ch/concerts-chandolin IBAN : CH96 0076 5001 0278 0060 6

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patrimoine

notreHistoire.ch par Michel Savioz de Vissoie

Luge d’antan Anniviers Album Mery Giorla et Léon Monnier Hoirie Léon Monnier Cette photo non datée a été prise dans le val d’Anniviers. Elle est issue de l’album photos de Léon Monnier (1902-1988).

Ce genre de luge était courant autrefois en Anniviers. On l’utilisait l’hiver pour le transport du bois, du foin etc. Il est fort possible que cette luge était aussi utilisée par les jeunes gens le dimanche dans les loisirs comme pour une descente depuis St-Luc à Vissoie ou de St-Jean au Grand Pont, vers l’usine électrique (centrale électrique de Vissoie).

Cette photo doit dater du début des années 1940. Alfred Clivaz devait avoir autour des 20 ans, tout à gauche, le dernier sur la luge.

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Secteur Sorebois

LeVeR De SOLeIL

Réservez dès maintenant : Vivez une expérience unique à la Corne de Sorebois : - Vendredi 20 février 2026 - Dimanche 22 mars 2026 Cor des Alpes & petit-déjeuner au Montagnard inclus

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Les 4 Saisons d’Anniviers

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Comité de rédaction :

Pour soutenir la jeunesse sportive du val d’Anniviers

Stéphanie Guex (Conseillère communale) Leslie Melly (Présidente FC Anniviers) Frédéric Pellat (Président HC Anniviers) Martin Hannart (Président Montagne Club Anniviers) Nicolas Droux (Président Ski Team Anniviers) Rédaction : Pauline Archambault, Simone Salamin, Lucie Savioz et intervenants Correctrice : Pauline Archambault Paolo Marandola (Imprimerie d’Anniviers) Impression : Imprimerie d’Anniviers, Vissoie-Anniviers Mise en page: Imprimerie d’Anniviers (sauf les pages communales, Anniviers tourisme et Vercorin tourisme) Remerciements : Commune d’Anniviers et tous les annonceurs Mode de parution : trimestrielle Tirage : 2’300 exemplaires

Des journaux sont à disposition dans les différents offices du tourisme d’Anniviers, dans les bureaux communaux d’Anniviers ainsi que dans la caissette située sur le bâtiment de la poste à Vissoie, à côté de l’entrée d’Anniviers Tourisme.

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Tarif : CHF 50.-/an (4 éditions) en Suisse et CHF 100.-/an à l’étranger.

Adressez votre demande par e-mail à impa@impa.ch ou par courrier à Imprimerie d’Anniviers Les 4 Saisons d’Anniviers Route des Landoux 35 3961 Vissoie

EPINEY ARMAND & FILS SA VISSOIE MELLY CONSTRUCTIONS SA ZINAL MELLY RAPHY SA AYER SAVIOZ ANDRE SA VISSOIE SALAMIN CONSTRUCTION SA GRIMENTZ