Instant Troyen #22

ART ET ARTISANAT

DOSSIER OBJETS TROUVÉS

COULISSES LA CITÉ DU VITRAIL

© Daniel Martin

© Dove

L’immobilier de qualité

Inspirez-vous

Ils sont céramistes, peintres, photographes, chefs, artisans et artistes en tous genres. Ils sont connus ou méritent de l’être. Si leur médium de prédilection est différent, leur façon d’appréhender le monde à leur manière se retranscrit systématiquement et inénarrablement dans leurs créations. Ils dépeignent l’état de notre société, des sentiments, des expériences de vie ou des réflexions, pour les transformer en un art qui, au-delà d’une utilité cathartique, se veut être le porte-voix de celles et ceux qui se retrouveront dans ce qu’ils ont livré, en allant puiser au plus profond de leur être. Les femmes et les hommes que nous vous présentons dans ces pages ont tous ce point commun de faire les choses avec leurs tripes. Et lorsque nous venons à eux pour qu’ils nous racontent le pourquoi du comment, il nous arrive fréquemment d’être ému, songeur, et souvent admiratif. Tantôt dans un atelier, dans un espace partagé ou autour d'un café, nous vous livrons nos coups de cœur de ces trois derniers mois à arpenter sans relâche les rues de la ville et de son agglomération, pour dénicher les pépites qui, nous l’espérons, vous inviteront à votre tour à l’inspiration.

Alizée Szwarc Meireles

HORS SÉRIE du journal L’Est Éclair/Libération. Éditeur de la publication journal L’Est Éclair/Libération. Directeur de la publication : Daniel Picault. Éditeur délégué : Nicolas Fostier. Coordination : Alizée Szwarc Meireles et Manon Postal. Pour contacter la rédaction : redactioninstant@rosselestmedias.fr - Conception Prémédias du journal l’Union. Conception publicités : Prémédias Est Eclair - Illustration de Une : Dove. Photos pages intérieures : Le Bonheur des Gens - Sylvain Bordier - One Shot-CR Photography - Cyrielle Outurquin. Régie publicitaire : Global Est Médias, espace Regley, 1, bd Charles-Baltet, 10000 Troyes. CPPAP n° 0425C86412. Imprimé par Le Réveil de la Marne, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Epernay Cedex. ISSN 2968-6814. Dépôt légal : à parution. Provenance du papier : Gratkorn (Autriche) et Maastricht (Pays-Bas). Taux de fibres recyclées : 0 %. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.

Philosophie

Nous sommes partis à la rencontre du philosophe, Jean-Michel Pouzin, afin qu'il nous explique la définition de l'art.

Qu’est-ce-que l’Art ?

Avant de vous détailler par le menu l’ensemble des sujets autour de l’artisanat d’art que vous trouverez dans ce beau numéro, il convient de s’arrêter un instant autour du concept. Posé en terrasse au soleil si vous voulez mais arrêtons-nous un instant.

L’art, OK mais l’art, c’est quoi ?

Petit précis de philo pour vous rappeler vos années lycée en compagnie de l’inénarrable Jean-Michel Pouzin, qui enseigne l’art du questionnement – la philo, quoi – à l’école de design et au service d’assistance pédagogique à domicile (Sapad). Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’art, à l’origine, n’a rien à faire de l’esthétisme. Ces deux notions sont totalement indépendantes l’une de l’autre. « Ars, en latin », nous apprend Jean-Michel, « c’est le métier, l’habileté ». L’art, dans son sens originel, renvoie donc plutôt à l’artisan, au créateur, aux techniques manuelles.

L’artisanat d’art serait donc un pléonasme. Et ce n’est qu’au XVIIIe siècle, « avec Baumgartner », que la notion d’esthétisme s’en mêle.

À partir de cet instant, deux arts s’opposent : celui de l’artisan « que l’on peut apprendre » et celui de l’artiste, « que lui seul sait créer ».

Sur ces questions philosophiques, deux grands noms se sont affrontés : Kant et Platon. Pour le premier, « le beau s’éprouve partout, même dans la nature avec le feuillage, le plumage, le vivant dans sa globalité ». Le beau serait un plaisir universel, « un but moral » accessible à tous. Platon, au contraire, restreint l’appréciation du beau : seule l’intelligence humaine permettrait de le saisir.

Voilà pour quelques bribes de définition. On pose ça là. Vous l’appréhendez comme vous le souhaitez. L’important reste toutefois de ressentir le beau, d’apprécier l’art, partout, n’importe quand, sous toutes les formes qu’il vous plaira. Et pourquoi pas, d’abord, en feuilletant ce magazine ?

Texte : Albane Wurtz - Photos : Cyrielle Outurquin

Petit précis sur l’art

L’art. Tout le monde a un avis sur l’art. Il indiffère ou déclenche les passions mais il provoque forcément quelque chose.

OBJETSTROUVÉS

L’éventail de leurs talents respectifs n’est qu’une petite partie de tout ce que le département compte d’artistes et artisans. Mais avec ces quelques profils complètement différents, nous avons voulu mettre en lumière la création foisonnante, la créativité ardente et la multiplicité des talents qui font rayonner la terre auboise.

Mister Jack

Il a commencé par passion voilà cinq ans. Pâtissier le jour, sculpteur métal la nuit. Ou l’inverse ! Mais devant l’engouement du public, Stan Thiry s’est mis à son compte définitivement. Ses œuvres, il les fabrique à partir d’acier, de pièces mécaniques et de vieux outils qu’il récupère, nettoie, et à qui, il offre une seconde vie.

Mister Jack, par exemple, ce singe attachant, arbore une barbichette en brosse, des lunettes en pince, une poche de veste en carter et il repose sur un socle en pignons. Une pièce rutilante qui en côtoie d’autres rouillées à dessein, dans son atelier méticuleusement rangé.

STAN THIRY Sculpteur métal

JACQUES CHÉREAU

Sculpteur sur bois

Délicatessence

Jacques Chéreau, on ne le présente plus. Il a fait voyager ses œuvres de par le monde, en commençant par l’exposition universelle de 1988 en Australie où il a sculpté le bar du pavillon français.

Depuis, on n’arrête plus ce passionné de drapé qui sculpte dans le bois des pièces tels des vêtements dont on verrait presque le tissu virevolter au gré du vent.

La pièce qu’il nous présente, Délicatessence, est née du coup de foudre de l’artiste pour une simple chemise trouvée sur Vinted. Le drapé, la finesse, la transparence. Une prouesse qu’il a réussie à retranscrire puisqu’on devine le cintre sous le vêtement. La sculpture est réalisée en tilleul sur un panneau de bois foncé pour accentuer le contraste.

FENÊTRES & PORTES PVC ALU BOIS

VOLETS ROULANTS & BATTANTS

STORES DE TERRASSE

PERGOLAS TOILES & BIOCLIMATIQUES

PORTES DE GARAGE

PORTAILS & CLÔTURES

MARQUISES

Votre menuisier à Troyes depuis 30 ans

ISOS TO RES 3

Numéro 3

Le fil rouge de la carrière protéiforme de Célia Maulian, ancienne styliste, c’est le vêtement. Si ses nouvelles créations ne se portent pas, c’est qu’elles sont désormais fabriquées à partir de papier, de toutes sortes. Des pièces d’influence japonisante, douces, sensuelles, toutes en transparence, qu’on rêverait de porter mais qu’on adore admirer.

Le numéro 3, celle qu’elle nous présente, c’est sa dernière création. « Une pièce avec du rythme, de l’écriture ». Tarlatane, mœlle de rotin, washi paper : la structure, la pièce et sa parure, tout est pensé pour être équilibré, rythmé.

Comme pour toutes ses autres créations, le papier est détourné de sa fonction principale. Il en résulte une petite blouse vaporeuse et délicate.

CÉLIA MAULIAN Sculpteur papier

ANAÏS MERAT Costumière

Robe nuancée

Anaïs Mérat, la trentaine, diplômée en 2009 et revenue au costume professionnel en 2017, crée pour des particuliers passionnés de reconstitutions mais aussi pour des lieux de patrimoine comme le Château de Taisme, la commanderie d’Avalleur… Ce qu’elle affectionne tout particulièrement, en tant que costumière récemment labellisée artisan d’art, c’est « la deuxième moitié du XVIIIe, la mode Marie-Antoinette et la Révolution ». La robe qu’elle nous présente fera partie d’une exposition de MuseoScience sur la couleur. La commande : une robe qui joue sur la nuance de vert, du jaune au bleu. D’inspiration haute-couture contemporaine, elle décline une palette de couleurs qui respectent parfaitement l’énoncé et… la rétine !

IVOIRE BOISSEAU POMEZ

 Commissaire-priseurs depuis 1962  VENTES

AUX ENCHÈRES

SASSO

Illustratrice

Le Sablier

Arrivée en France en 2015, de sa Syrie natale, l’illustratrice aux doigts d’or, Sasso, pratique avec la même aisance et le même talent la gravure et l’aquarelle. Sur papier et sur tablette. Le rendu, toujours doux et romantique quel que soit le sujet, émeut. Diplômée des Beaux-Arts de Damas, elle travaille pour des maisons d’édition, pour la presse mais elle donne aussi des cours d’arts plastiques et anime des ateliers que lui commandent entre autres certaines municipalités. Le dessin qu’elle nous présente, Le sablier, résonne tout particulièrement en elle puisqu’il convoque les deux villes de sa vie : Damas et Troyes. « Entre les deux, des oiseaux libres, tout un symbole pour les immigrés que nous sommes. » Le symbole réside aussi dans le choix même du sablier : « ça n’est qu’une question de temps mais c’est certain, un jour, je retournerai à Damas ».

«Vos trésors…, nos records»

BESOIN DE CONNAITRE LA VALEUR DE VOS BIENS ?

Vos commissaires-priseurs, assistés de leurs experts reconnus mondialement, estiment et vendent au meilleur prix pour vous :

ART MODERNE

Tableaux, Dessins modernes et contemporains Art du XXème siècle Art Nouveau, Art Déco, Design

ART CLASSIQUE

Dessins et Tableaux anciens

Objets d’art et ameublement Sculptures, Céramiques

LUXE - ART DE VIVRE

Joaillerie, Diamants et Bijoux en OR et ARGENT Argenterie, Vins

Montres, Horlogerie Mode et vintage

COLLECTIONS

Livres (anciens et modernes), Militaria, Jouets Philatélie, Numismatique Art d’Asie, Art d’Orient Culture Geek

HÔTEL DES VENTES DE TROYES

1, rue de la Paix - 10000 Troyes

Tél. 03 25 73 34 07 - contact@boisseau-pomez.com

XAVIER VERSTRAETE

Créateur d'enceintes sur-mesure

Blue Jazz

Le fondateur de La Manufacture d’Orphée n’aime écouter de la musique que si le son est de bonne qualité. De ce constat, il a imaginé et créé des enceintes complètement sur-mesure dont il se plaît à dire que si elles ne sont pas les meilleures au monde, elles sont les meilleures pour ses clients. Le son rendu se rapproche le plus possible du style musical qu’affectionne le client sans pour autant s’enfermer dans ce style, sans pour autant être exclusif. Trois modèles d’enceinte et quatre pieds sont disponibles et pour la finition, « on fait ce qu’on veut ».

L’enceinte Blue Jazz qu’il nous présente répond à une demande client autour de l’univers du jazz. Le cuir noir en référence « à un club sombre de New-York » et l’album Dakar de John Coltrane pour l’image. « Quand je suis tombé sur l’album Dakar, je me suis dit tout de suite, c’est ça, c’est cette image-là. »

Luthier

Modèle été

Antoine Franqueville-Roy est l’un de ces passionnés, intarissable sur la musique en général et sur ses guitares en particulier. Dans son antre de Buxières-sur-Arce, il conçoit des guitares électriques en bois – avec des essences exclusivement locales – dont il a développé lui-même la matière sonore.

La guitare électrique modèle Eté de FR Guitars qu’il nous présente possède une signature sonore particulière qui évoque ladite saison : « chaude, rocailleuse, texane ». Produite à partir d’érable negundo, de sycomore et de noyer.

ANTOINE FRANQUEVILLE-ROY

Excusez - moi, pouvez- vous ME DONNER L'ART ?

La bijouterie-joaillerie : l'art de sublimer la matière et les gemmes

Qu’elle parte de la volonté de donner forme aux métaux précieux ou de l’intention de mettre en valeur l’éclat, la couleur et la forme des pierres, la vocation artistique de notre profession consiste à donner vie à des bijoux en les dessinant, les modelant et les façonnant. C'est ainsi qu'ils acquièrent une âme.

Quand le 7e et 9e art s’invitent sur nos cadrans avec décomplexion

Ils ont bercé notre enfance, et sont aujourd’hui devenus des icônes de la Pop Culture. Ces personnages de la bande dessinée ou de la télévision sont là pour nous rappeler de ne pas prendre les complications horlogères trop au sérieux, et d’appréhender le temps avec légèreté. Votre montre ne vous aura jamais autant donné le sourire !

Bijouterie & Joaillerie Coiffard bijouterie.coiffard

4 rue Raymond-Poincaré - Troyes www.coiffard-bijouterie.fr

Morganne Bello - Collection Victoria Or jaune, diamants et nacre.

Arthur Bertrand - Collection Ruban Or jaune et diamants.

Reservoir - Popeye Edition limitée.

Oris - Pro Pilot X “Kermit”

Seiko 5 - Snoopy Edition limitée.

Pascal Pani : profession, enfileur de perles

De formation conseiller conjugal et familial, ce Troyen fait LA rencontre de sa vie en 1999 à Tuamotu en Polynésie Française. Dès lors, il n'aura de cesse que de se consacrer à sa nouvelle passion : les perles. Rencontre avec un homme engagé, qui repart chaque année au bout du monde chercher celles qui le feront vibrer et lui insuffleront l'âme de ses créations.

Enfileur de perles, c'est un métier ça ?

Oh oui. J'en enfile des perles et des perles, croyez-moi. Outre une certaine connotation grivoise un peu dépassée, c'est une expression magnifique qui décrit une véritable thérapie car faire des petits nœuds entre chaque perle demande une grande concentration et vous vide complètement la tête. C'est une conjugaison divine car ne dit-on pas que les perles sont les larmes des anges ?

De l'Assurance Maladie à la création de bijoux, la passerelle frôle la muraille de Chine, non ?

Effectivement mais c'est Dominique, une cultivatrice de perles qui m'a enseigné toutes les techniques de la perliculture en Polynésie. J'ai la chance d'avoir le temps de recevoir mes clientes et clients à mon domicile. Ils me racontent leur histoire, je leur raconte celles de mes perles et ils se choisissent mutuellement.

Une perle doit vous appeler, c'est irrationnel mais ça ne peut que fonctionner comme ça. Vous allez passer un certain temps ensemble, voire vivre ensemble.

Est-ce que c'est cher, une perle ?

Oui et non. Chez moi, vous pouvez en avoir à partir de 10 € jusqu'à 5 ou 6.000 € pièce. Tout dépend de sa qualité, de sa provenance de son mode de culture. Il faut distinguer les perles fines (les 100 % naturelles) des perles de culture qui elles-mêmes se scindent entre perles d'eau douce et perles de mer. Vous voyez, le champ des possibles est abyssal.

Techniquement, est-ce compliqué de travailler une perle ?

Peut-elle casser par exemple ?

C'est effectivement très délicat et je demande toujours à ma cliente de choisir 2 perles, justement en cas d'incident puisque je les perce aussi. La gravure est effectuée par des fraiseuses similaires à celles des dentistes et par le laser. Je ne travaille pas les métaux (monture et sertissage), je m'adosse au talent de Trior (Ste-Savine) et Margot Joblin (Madame Audacieuse) et je suis spécialisé dans le sur-mesure.

D'où viennent toutes ces pépites si variées ?

Je vais en chercher directement dans des fermes perlières polynésiennes mais aussi chez des fournisseurs allemands et parisiens. Chaque bijou est garanti à vie chez moi et possède un certificat d'authenticité de ma marque Spirit of the Sea.

Comment détecter une vraie perle d'une fausse ?

Très simple, vous placez la perle entre vos dents, vous la faîtes délicatement rouler et vous sentirez l'aragonite (la nacre) s'effriter comme du sable si la perle est vraie. Et pas de panique, elle n'en sera pas endommagée pour autant. Malheureusement, le marché est envahi de perles en verre simplement recouvertes de nacre. Prudence absolue à Majorque, les champions de la contrefaçon !

Votre souhait pour l'avenir ?

Que notre association avec Marie-Béatrice Padirac (Effet Aube) révèle encore plus de talents cette année et tant que je pourrai parcourir le monde et rapporter des trésors à mes clientes, je serai le plus heureux des pêcheurs de perles.

Pascal Pani - Spirit of the Sea

DANS L'ATELIER DE...

Qu’elle s’attache à restaurer les vitraux de Notre-Damede Paris ou à en créer d’autres pour la petite église de Donnement, le savoirfaire de la vitrailliste

Flavie-Vincent-Petit est reconnu bien au-delà du département.

Flavie Vincent-Petit

Rien ne la prédestinait à devenir vitrailliste. « J’étais une petite fille des champs », plaisante-t-elle, le nez plongé sur l’un des vitraux de Notre-Dame-de-Paris qu’elle restaure actuellement. Ses armes, elle les a faites auprès d’Alain Vinum. À la base pour un stage de cinq mois. Elle est restée dix-huit ans à ses côtés avant de voler de ses propres ailes et d’ouvrir en 2012, avec son époux, la manufacture Vincent-Petit, qui compte aujourd’hui une vingtaine de salariés. Un métier passionnant, qui lui permet d’allier le côté manuel et intellectuel. C’est dans le geste de l’artisan mêlé à l’aspect scientifique qu’elle trouve son équilibre.

Si le temps n’a l’air d’avoir aucune prise sur elle, cela fait plus de vingt-cinq ans qu’elle évolue dans ce milieu. Son savoir-faire et sa renommée ne sont plus à faire, au point qu’elle fait partie des privilégiés à travailler sur le chantier de Notre-Dame-de-Paris.

Une belle reconnaissance, qui ne lui fait pas perdre de vue l’essentiel. À cinquante ans, elle s’enthousiasme de chaque nouveau projet comme si c’était le premier, avec une fraîcheur, une créativité et une culture incroyable. Passionnée et passionnante, elle vous raconte chacun d’eux, le regard pétillant et l’envie chevillée au corps.

Dans son atelier, installé aux Ecrevolles, elle ne se contente pas de faire de la restauration, elle donne une grande part à la création. Entre patience, minutie et précision. Ici, elle a tout le matériel nécessaire pour redonner une seconde jeunesse ou concevoir un vitrail de A à Z, supports et protections compris, ce qui lui permet de réaliser des projets hors normes. Son rayonnement a depuis longtemps dépassé les frontières de l’Aube pour s’étendre au Quart Nord-Est, la Normandie, Paris et même la Belgique. Qu’elle œuvre pour des lieux prestigieux comme la cathédrale d’Autun ou qu’elle fasse de la création d’accompagnement pour des baies de Sainte-Madeleine et Saint-Nicolas à Troyes, de Donnement, de la restauration pour l’église Saint-Nicaise à Reims, Saint-Pantaléon à Troyes, elle y met le même cœur et y prend parfois même plus de plaisir. « On redonne à la population tout le sens de leur église. Ça a plus de sens dans les petites églises que dans les gros édifices. C’est toujours émouvant, même après vingtcinq ans. »

Notre chef cuisinier AXEL (anciennement Le Polipo) vous concocte un menu chaque semaine disponible uniquement le midi élaboré avec des produits frais de saison

PLAT DU JOUR LE MIDI, DU LUNDI AU VENDREDI

BRUNCH LE SAMEDI & LE DIMANCHE

BAR - SALON DE THÉ - AFTERWORK

HEALTHY FOOD

« Il faut tout allier, être un bon manuel et il faut toujours bien réfléchir. »

À tout juste 50 ans, William Arlotti se lance un nouveau défi : sous sa marque, respirer notre époque pour en sortir des vêtements qui peuvent servir de carapaces si le temps est maussade ou d’effluves de soie si l’air est chaud et léger. Portrait d’un esthète atypique et libre, qui ne veut surtout plus subir les diktas de la mode.

À quand remonte votre premier émoi « modesque » ?

Quand j’étais tout jeune, ma petite maman couturière me faisait faire des colliers de boutons. Elle en coupait ensuite le fil d’un geste théâtral et tous les boutons rebondissaient sur le parquet avec une musicalité qui m’enchantait.

Comment vous définissez-vous ?

Ah, bonne et vaste question ! Je suis un artiste créatif, un chasseur de tendances qui capte l’air du temps pour révéler la beauté des femmes et leur donner confiance en elles au travers de mes créations. Je suis un trendsetter-styliste car mes clientes, ce sont mes stars.

Qu’est-ce qui vous inspire ?

Tout ! Aussi bien les libellules aux ailes irisées de Landreville où j’habite, qu’un côteau de vignes sur la Côte des Bars ou un sublime dégradé d’oranges et de violacés sur les lacs d’Orient. Mais aussi les femmes. J’aime celles qui ont du caractère, les femmes fatales avec beaucoup de tempérament. Mon égérie, Françoise, est une senior à la beauté triomphante. Je raffole du disco, des années 80, j’adore Liz Taylor et Marlon Brando, George Cukor et le cinéma en noir et blanc… En somme, je me nourris des autres.

Après avoir travaillé pour Gucci, Rochas et Trussardi, pourquoi avoir atterri à Bar-sur-Seine ?

Je ne crois pas au hasard mais aux rencontres. La mienne s’appelle Séverine Thévenin. Elle participait à un événement

William Arlotti

De Gucci à Bar-surSeine, les mille vies d’un créateur no limit

Successivement directeur marketing, réalisateur de clips, photographe et couturier, William Arlotti a déjà vécu mille vies.

que j’avais organisé avec mon associé et mari Patrick Tomas via notre agence de com House Off il y a quelques années, en tant que productrice de champagne (Champagne Domaine de Nuisement – DN). Nous sommes devenus très proches et je lui ai dit : « Un jour, Séverine, je suis sûr qu’on travaillera ensemble chez toi. » Et c’est ce qui se passe désormais.

Que peut-on trouver dans votre boutique ?

Déjà, c’est un sas de décompression. Obligatoire ! Ensuite, vous trouverez du 36 au 44 et du no size. Je ne supporte aucun préjugé ! Je me fournis chez les dead-stockers (grandes marques qui vendent leurs fins de rouleaux) et je propose quelques modèles éphémères. Chaque tissu m’inspire un modèle différent. Voilà pourquoi vous avez quasi aucune chance de retrouver votre robe sur une de vos amies. Je ne conçois que le slow fashion, c’est-à-dire créer de belles pièces qui s’inscriront dans la durée.

Un secret à nous confier ?

Oui, j’ai un code caché, ma doublure rose shocking. C’est ma signature, tout comme mon monogramme gris. Je ne me mets aucune barrière, tant dans les matières que je choisis que dans les formes que je crée. Oui, j’aime les paillettes et j’assume. Pourquoi s’en priver ? Le corps d’une femme doit respirer et retrouver le plaisir de se vêtir.

Votre actualité ?

Un sublime défilé le 9 juillet prochain dans les jardins à la Française lors du week-end des Arts et de l’Artisanat au Château de Taisne (Les Riceys), un autre parfum, une collection homme et l’extension de mes boutiques en France dans un 1er temps.

William Arlotti - williamarlotti www.house-off.com

RENCONTRE

LR Création : Les Upcyclers du cœur

Décidément, la rue de la Résistance à Bar-sur-Seine révèle bien des pépites !

Outre l'incontournable designer William Arlotti, voici ses voisins immédiats : Rémy Bosc et Laurent Hanin.

Leur petite échoppe abritant leur marque LR Création devient peu à peu THE PLACE TO BE ! Rencontre avec deux êtres à part, parfois moqués mais qui n'ont jamais rien lâché, les Upclyclers du Cœur.

Upcycling, ça veut tout et rien dire à la fois. Concrètement, que faites-vous ?

R : nous créons/rénovons des vêtements et des bijoux à travers des pièces anciennes ou neuves (jamais ou peu utilisées). A la différence des friperies qui revendent simplement des articles déjà portés.

L : en fait, on nous donne ou on achète en vide-greniers des choses qui nous parlent et on les retravaille. On ne peut fonctionner qu'au coup de cœur. Moi, je m'occupe de la partie bijoux fantaisie et Rémy de la couture.

Vous êtes Troyens, alors pourquoi Bar-sur-Seine ?

R : Disons qu'après quelques expériences compliquées de cohabitation au sein de boutiques éphémères, nous avons souhaité retrouver notre indépendance et ce lieu paisible est désormais le cocon de notre réussite. Je viens de la restauration et j'ai fait des formations en couture.

L : et moi je suis aide-soignant, spécialisé en pathologies d'Alzheimer et Parkinson. Et créateur de bijoux aussi. Mais nous avons eu aussi la chance de rencontrer des personnes formidables qui ont cru en nous et qui nous ont soutenus, comme Stéphanie Prieur que nous remercions. Cette femme exceptionnelle est à la tête de l'Association Marly Maille qui confectionne des vêtements pour les personnes âgées. R : je travaille toujours pour elle et j'y tiens tout particulièrement.

Est-ce indiscret de vous demander pourquoi ?

R : non bien sûr. C'est parce que nous sommes avant tout dans une démarche vertueuse. Ça peut paraître un peu débile mais nous souhaitons y rester. Nos prix sont volontairement très bas car nos créations doivent être accessibles à tous, y compris à la petite gamine qui veut acheter un cadeau à sa mamie sans beaucoup de sous.

L : pour vous situer, mes boucles d'oreilles sont entre 8 et 32 € max, les grands sautoirs autour de 20 €.

Effectivement ! Alors où trouver vos créations ?

R : chez nous essentiellement ou sur notre page Facebook.

L : et sur les foires car on bouge beaucoup. La prochaine, c’est Saulieu (23/25 juin).

Un message à passer nos lecteurs ?

R : oui ! Des pépites qui encombrent dans vos placards ? Alors nous vous attendons les bras grands ouverts ! Merci à tous.

LR création.

« On ne peut fonctionner qu'au coup de cœur. Moi, je m'occupe de la partie bijoux fantaisie et Rémy de la couture ».

LA PLATEFORME OÙ SE CROISENT OFFRES ET DEMANDES #STAGE #ALTERNANCE #JOB

5 bonnes raisons

D'ACHETER UN POÊLE À GRANULÉS FRANÇAIS

C’est le printemps et vous réfléchissez à changer votre mode de chauffage pour l’hiver prochain ? Vous souhaitez vous chauffer tout en protégeant l'environnement ?

Alors le bon choix est de s'équiper d'un poêle à granulés français, voici pourquoi en 5 points :

1. Privilégiez le granulé et choisissez l’énergie la plus écologique et la plus économique.

2. Faîtes le choix du made in France, réduisez votre empreinte carbone et soutenez l'emploi local tout en faisant des économies de chauffage.

3. Faîtes le choix de la qualité française et sélectionnez des poêles durables et réparables labellisés Longtime : le label des produits conçus pour durer. Vous lutterez, vous aussi, contre l’obsolescence programmée !

4. Choisissez un poêle ventilé le plus silencieux du marché pour avoir une bonne répartition de la chaleur et un meilleur confort thermique.

5. Enfin, choisissez un poêle à faible consommation de granulés, et sur ce point les poêles Hoben sont les mieux placés du marché. Vous économiserez jusqu’à 35 % sur votre consommation de granulés !

Ainsi vous pourrez vous chauffer en toute tranquillité, au meilleur prix tout en œuvrant pour le climat ! Hoben, c’est la marque française de poêles à granulés, fortement engagée dans la transition énergétique !

Christophe

LE POÊLE FRANÇAIS

De l’imagination jusqu’à la création :

les métiers d’art sous

l’objectif de Sylvain Bordier

Pour cet artisan de l’image, tout n’est qu’une histoire de transmission, une histoire où le travail rejoint la passion, celle qu’il nous raconte aujourd’hui en photos. Instants choisis. La photographie, Sylvain Bordier en a appris les bases lorsqu’il avait 16 ans, mais a concrétisé le rêve d’en faire son métier, il y a seulement une dizaine d’années. Le goût du travail bien fait et des matières nobles, il les a acquis tout petit, lorsqu’il observait, à la dérobée, le sabotier de Saint-Père-sousVézelay en train de s’affairer. L’odeur du bois et le bruit du rabot sont pour lui des madeleines de Proust que les photos ont le pouvoir de raviver.

Par amour du geste et de la technique, il reprend l’argentique. Ses images, il aime dire qu’il les réfléchit, qu’il les travaille et qu’il les construit de manière artisanale pour retranscrire, au plus proche de la réalité, le travail des hommes et des femmes qu’il a à cœur de photographier.

En observant ses clichés, le spectateur arrive à deviner la rugosité ou la douceur de la matière, la fermeté et la douceur du geste. L’image comme continuité des sens et du mouvement de ceux qui créent. Ces photos nous invitent à porter un regard différent sur l’âme et la valeur des objets qui nous entourent. Elles évoquent ces émotions de nostalgie, de fierté, de liberté de création et de respect pour cet artisanat d’art qui mérite la lumière. Comme pour montrer que les outils se modernisent mais que les techniques ne changent pas, les tirages de cet ancien artisan témoignent, au travers d’un toucher, d’un regard ou encore d’un souffle, de la transmission de ces savoir-faire et de ces vocations. C’est là où, inspiré par des photographes de renom comme François Kollar, le travail artistique de Sylvain Bordier se meut en travail documentaire afin de garder une trace de ces métiers rares et précieux.

Retrouvez le travail de Sylvain Bordier : www.sylvain-photographie.com

UN LIEU UNIQUE POUR VOS ÉVÈNEMENTS

Un hôtel**** d’exception : Confort & Caractère

Le restaurant Le Héron Cendré

Très bel hommage au terroir champenois

Le Spa Thalgo l’Orée du Bois

Une parenthèse de bien-être

Le Golf de la Forêt d’Orient

Un site d’exception en Champagne-Ardenne

1. Quentin, ébéniste d’art, créateur et designer chez Ammonite Création Design.

2. Charly Duc, tapissier décorateur chez Des goûts et des couleurs.

3. Laurent Demeyere, luthier contre-basse et quatuor.

Tous les chemins ont mené Sylvain Bordier à la photographie, mais ce sont les métiers d’art et du patrimoine qui ont transcendé son savoir-faire en art.

ROULER ÉLECTRIQUE

Un concentré de liberté

Elue voiture de l'année 2023 par un jury de 57 journalistes européens

Un concentré de sérénité

Pour les mélomanes, le silence de fonctionnement d’une voiture électrique se traduit par un plaisir accru d’écoute des morceaux musicaux préférés. Ce n’est cependant qu’un détail face au confort global de roulage qui permet une ambiance dans l’habitacle à la fois plus propice aux discussions et plus reposante à l’arrivée. Déroutant peut-être au début, mais pas du tout invalidant pour la conduite, puisque l’absence de boîte de vitesses classique élimine l’attention auditive à accorder au régime moteur pour changer de rapport.

Un concentré de fiabilité

La voiture électrique a un fonctionnement bien plus simple. Les pièces en mouvement étant moins nombreuses, le moteur électrique peut accumuler des centaines de milliers de kilomètres sans faillir et les packs de batterie étant gérés avec efficacité, rendent la fiabilité globale incomparable face aux modèles thermiques. D’où des économies d’entretien qui viennent s’ajouter à ceux sur l’énergie d’utilisation.

Jeep Avenger : un concentré Jeep électrique

Vivez une expérience sans contrainte et en toute tranquillité. Associez les performances et le plaisir de conduite à l'énergie entièrement électrique. Conduisez en toute simplicité : 3 minutes de charge suffiront pour garantir 30 km d'autonomie avec la charge rapide de 100 kW en courant continu. Vous pourrez ainsi recharger votre consommation quotidienne moyenne le temps d’une simple pause café. Vous êtes libre de choisir la meilleure solution de charge et lorsque la routine vous fatigue, quittez la ville et faites l'expérience d’une liberté sans émission de CO2.

Jeep Avenger

17 rue Amédée Bollée Barberey-Saint-Sulpice 03 25 83 09 10

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Flashez et découvrez

Marie-Céline Hauet

Les artisans savonniers

Texte : Aurore Chabaud - Photos : Sylvain Bordier

Les apiculteurs Mélissa et Anthony utilisent leur miel pour produire leurs savons entièrement naturels.

Pourquoi pas vous ?

Dans la bulle des artisans savonniers

Ils s’appellent Toche & Nono ou D’Amour et d’abeilles, ils sont Aubois. Chacun à leur manière mais animés par la même philosophie, ils ont décidé de se lancer dans la fabrication de savons et de cosmétiques à la composition naturelle. Rencontre avec deux couples passionnés et rayonnants.

D’Amour et d’abeilles

Certains vivent d’amour et d’eau fraîche, Mélissa et Anthony ont décidé depuis octobre 2021, de vivre « D’amour et d’abeilles ». Un projet de vie pour un couple très sensible aux produits naturels. Ce qui n’était au départ qu’une page Instagram pour le plaisir de partager des conseils finit par se transformer en petite entreprise. Par la force des choses et des demandes de ses abonnés. Des savons, ils en ont « fait des tonnes », avant de trouver le concept idéal. Il a fallu faire des choix, trouver la recette et tester sur leur petit garçon de 15 mois.

Leurs critères : « On veut que ça soit bio et éthique ». Alors le lait de chèvre qu’ils utilisent vient de chèvres qui n’ont pas été envoyées à l’abattoir, le lait d’ânesse est trait à la main, le beurre de karité provient d’une association de femmes au Burkina Faso, le miel vient de leurs abeilles… Une philosophie importante à leurs yeux, qu’ils s’attachent à mettre en application pour chacun de leurs produits. « Ce n’est pas juste un cosmétique, c’est l’histoire de plein de personnes. »

En à peine deux ans, ils ont réussi à se faire un nom. « On vend partout en France y compris en Belgique, au Luxembourg et en Irlande. » Depuis, leur gamme s’est étoffée, des huiles sont venues compléter l’offre de savons, un de leurs produits phares, avec leur miel puisque Mélissa et Anthony sont aussi apiculteurs. Insatiables travailleurs, fourmillant d’idées, « la suite arrive avec des nouveautés à venir. »

D'Amour et d'abeilles

PAS SION

Toche & Nono

En bientôt trois ans d’existence, Toche & Nono sont devenus une véritable référence dans le département, au point d’être distribués dans une vingtaine de lieux, pharmacies ou encore gîtes. Derrière cette jeune entreprise se cachent Charlotte et Arnaud. Couple de Buchérois, parents de deux petites filles, très portés sur le naturel depuis le lycée. Charlotte a longtemps fabriqué ses déodorants et ses shampoings avant de penser à en faire son métier. Les savons sont arrivés plus tard car « c’est plus technique. »

Alors ils ont quitté leur boulot respectif pour se lancer dans cette aventure un peu folle. C’est dans leur laboratoire, installé dans la cour de leur maison, qu’ils imaginent et conçoivent leurs produits. Ici, pas de machine à part un mixeur. « Aujourd’hui, on propose une gamme assez complète

avec quatre savons, trois shampoings, trois déodorants, ainsi que du beurre de karité. » Et même des bougies. Et ce n’est pas fini. Toujours soucieux d’être à l’écoute de leurs clients pour s’adapter à leurs besoins, ils utilisent des matières premières made in France et surtout made in Aube. L’huile de tournesol vient d’une ferme à Bercenay-en-Othe, le vinaigre et le miel bio aussi sont aubois. Un choix assumé. « On essaie de privilégier l’artisanat français et le circuit court. » Une éthique dont ils ont fait une force. Le couple n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Ils n’en diront pas plus mais faites de la place dans votre salle de bain, des nouveautés devraient débarquer prochainement.

Le petit plus

Ils peuvent embellir vos événements familiaux, en vous proposant des savons personnalisés sur-mesure.

Toche & Nono

« On essaie de privilégier l’artisanat français et le circuit court. »

Victor Baroni

Peintre

Victor Baroni, a l’âme d’un artiste et il en a fait son métier. Alors quoi de plus normal que de vous le présenter à travers ce numéro dédié à l’art.

Victor est un Troyen, et a d’abord étudié à l’école des Beaux-Arts, c’est donc tout naturellement qu’il a choisi cette voie. Il a d’abord travaillé la résine, puis depuis quelques années est revenu à ses premiers amours, à savoir la peinture. Victor peint de chez lui, dans son petit atelier où il arbore avec humilité quelques-unes de ses œuvres. Grâce à son site internet et à sa présence sur les réseaux sociaux, la vente de ses tableaux lui permet de vivre de sa passion. Il en est très heureux et est conscient de la chance qu’il a et du côté onirique que peuvent représenter ses œuvres et son travail en tant qu’artiste. Victor travaille principalement l’acrylique, parfois la peinture à l’huile…

On retrouve un dénominateur commun dans son travail par le côté minéral et abstrait : de véritables tableaux à l’image d’un bijou pour les murs comme il aime les décrire. En s’inspirant des pierres, des minéraux et des cristaux cela aurait été difficile d’en être autrement ! Son but ultime ? Pouvoir un jour avoir ses œuvres dans de célèbres galeries d'art. Mais pour l’heure, vous pourrez retrouver Victor à la galerie Carré d’artistes à Troyes et également les 17 et 18 juin lors de l’exposition d’art de Clérey « Green Art Clerey » !

Suivez-le sur les réseaux sociaux @victorbaroni et sur www.victorbaroni.fr

Texte : Margo Legrain - Photos : Cyrielle Outurquin

Sonance Audition vous raconte LES EXPÉRIENCES INSOLITES SONORES À TROYES

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Les églises de Troyes

La ville de Troyes compte plusieurs églises datant du Moyen-Âge, qui offrent une acoustique intéressante pour les concerts et les performances musicales. Parmi les églises les plus connues, on peut citer l'église Saint-Nizier, l'église Sainte-Madeleine et l'église Saint-Jean-au-Marché.

1

La cathédrale

Saint-Pierre-et-Saint-Paul

Cette cathédrale gothique est réputée pour son acoustique exceptionnelle. Les visiteurs peuvent profiter de concerts et de performances musicales dans cet environnement sonore unique.

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Les jardins de l'Hôtel-Dieu-le-Comte

Ces jardins situés en plein centre-ville offrent un espace de détente et de tranquillité, mais également une expérience sonore originale. Les visiteurs peuvent y découvrir une installation sonore créée par l'artiste sonore Jean-Marc Vivenza, qui utilise les sons de la nature pour créer une ambiance sonore immersive. 3

Le Musée d'Art Moderne

Ce musée est situé dans un ancien hôpital, ce qui rend l'expérience sonore intéressante car les salles ont conservé l'acoustique d'origine. Les expositions sont souvent accompagnées de musique ou de sons pour une expérience sensorielle immersive.

EXPOSITION À TROYES

6 juin

1er oct. 2023

du mardi au dimanche de 10 h à 18 h

Entrée 5 € (billet donnant accès à cette exposition, à la Cité du Vitrail et à l'Apothicairerie)

Hôtel-Dieu-le-Comte Cité du Vitrail

31 quai des Comtes-de-Champagne à Troyes

Programme des manifestations

Nouveaux lieux

Les « Very Important Pâtisseries » de Matthieu Carré

Depuis un an, le pâtissier troyen

Matthieu Carré, champion du monde des desserts en 2020, régale les papilles dans son bistrot lunch rue de la Monnaie.

Prénom : Matthieu. Nom : Carré. Profession : créateur de pâtisserie moderne au… « Carré VIP » à Troyes. Le nom de sa boutique qu’il présente comme un « bistrot lunch » est le parfait concentré de son savoir-faire. Attention, ici, vous ne trouverez que des « very important pâtisseries. »

À 30 ans, cet ancien élève du lycée Edouard Herriot a roulé sa bosse. Serveur, cuisinier puis pâtissier chez la famille Enfert « Aux Maisons », Matthieu a ensuite œuvré pendant trois ans comme chef pâtissier à l’étoilé « La Montagne » à Colombey-les-DeuxEglises.

En 2017, sur le plateau TV du « Meilleur pâtissier ». En 2020, un titre de champion du monde des desserts.

Tout s’est accéléré après son passage, en 2017, à l’émission télévisée le « Meilleur pâtissier ». « J’étais le moins expérimentés des candidats, j’ai quand même fini 7e, ça m’a ouvert des portes ».

Et de nouveaux horizons. Trois ans après une nouvelle expérience dans un autre étoilé en Bourgogne, et un titre de champion du monde des pâtissiers en 2020, il choisit de voler de ses propres ailes à Troyes, sa ville.

En 2022, il ouvre son concept « innovant » qui compile des expériences salées et sucrées. Pousser la porte du « Carré VIP », c’est s’offrir, à toute heure de la journée, une expérience culinaire gastronomique sucrée salée, à des tarifs très compétitifs, avec en fil rouge, ses entremets, que l’on retrouve dans ses brunchs, ses lunchs, ses tea-time et ses menus « dégustations ». Avec son associé Gaëtan, au gré des saisons, ils marient les saveurs des fruits, son terrain de jeu préféré.

Carré VIP

12 rue de la Monnaie - Troyes

Un nouveau restaurant à partager

Avec son emplacement idéal dans l'ancien local de la Table des Peintres, le restaurant Octave (du nom du fils des gérants) connaît un véritable succès fulgurant.

À Troyes, une nouvelle ère culinaire s'annonce avec ce concept novateur où l'on peut savourer un déjeuner en journée et partager des assiettes en soirée. Avec sa sélection de vins naturels et biodynamiques, cet établissement tendance, ouvert il y a moins de six mois, ne manque pas de conquérir sa clientèle grandissante !

Originaire de Troyes, Domitille, une caviste chevronnée, dévoile une sélection remarquable de vins naturels, biodynamiques et de champagne aubois. De son côté, Baptiste, fort de son expérience de chef dans des établissements parisiens prestigieux, apporte une véritable valeur ajoutée en mettant en avant les produits locaux. Légumes croquants, poissons frais, ils s'approvisionnent principalement auprès des producteurs du département de l'Aube, privilégiant ainsi une approche saisonnière et authentique de la cuisine.

OCTAVE

Au menu du déjeuner, on retrouve un choix entre deux entrées, deux ou trois plats et deux desserts. Au dîner, on opte volontier pour ce concept inédit de partage, avec des options "iodées", "végétariennes" et "carnées".

Avec une ambiance chaleureuse, un service attentionné et une carte renouvelée toutes les deux semaines, Octave offre une expérience culinaire diversifiée qui incite les clients à revenir régulièrement.

Retrouvez-les sur @octave.lerestaurant - Tél. 03.25.73.59.94 Ouverture du mardi au samedi de 12h à 15h et de 19h à 21h30.

Mozzarella Di Bufala marinée ı Burrata Fromage blanc fermier Plateau Pic-nic et dînatoire

Affineur de Chaource fermier au lait cru

Texte et photos : Margo Legrain

Chines et Pinceaux

redonne vie aux objets

Céline André a cette capacité à offrir une seconde jeunesse à ces objets du quotidien, qui étaient prêts à être jetés, en s’appuyant sur leur histoire. Donnez-lui un bidon, elle en fera un fauteuil (son produit phare), un pied de machine à coudre trouvé en déchetterie, elle en fera une table. Céline André transforme tout ce qu’elle touche, non pas en or mais en objet unique. D’un meuble qui devait partir à la poubelle, elle en décline trois créations. Son imagination est débordante. Qu’il est loin le temps où elle était conseillère en économie sociale et familiale. Auréolée du titre de Madame Artisanat en 2020, aujourd’hui, c’est dans sa boutique-atelier, ouverte il y a huit mois et située rue Turenne, à Troyes, que son entreprise Chines et Pinceaux, poursuit son développement. Un espace showroom pour montrer son travail et celui de son conjoint, qui l’a désormais rejoint dans cette aventure. Ensemble, ils polissent, coupent, patinent, travaillent le bois et nettoient. « On est très complémentaire. » Ils ne se contentent plus seulement de jouer la carte de la rénovation et de la transformation, ils ont également développé la partie aérogommage, très prisée des clients.

Ce qui ne gâche rien. Elle a fait de sa boutique, un véritable cocon, un lieu d’accueil où on se sent presque comme à la maison et où elle a eu envie de promouvoir d’autres artisans du département. Du textile aux fleurs séchées en passant par le métal ou le végétal, elle vous embarque dans les univers de Toche & Nono, Au fil des rêves, Pompon Aube Couture, Industrie Winnie… Le tout associé avec goût et une authenticité, très recherchée. Le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux fonctionnent tellement bien que Chines & Pinceaux a la cote. Au point que l’atelier devienne déjà trop exigu et lui donne des envies d’évolution. « On a franchi une belle étape, on espère qu’il y en aura d’autres. »

Chines et Pinceaux - 15 rue Turenne - Troyes

VIANDES DE TERROIR

Bœuf charolais - Bœuf black angus

Agneau de Bellac - Poulet du Gers cru ou cuit

Pour des barbecues réussi et de qualité BROCHETTES - MERGUEZ - VIANDES MARINÉS

Christophe Renault, artisan depuis 1995

« Ils veulent retrouver le meuble brut et le procédé est écologique. »

Les arts de la bouche

Au « Point carré », vous reprendrez bien une tête de veau

En proposant, les mardi et jeudi midi, la tête de veau comme plat du jour, Pascal a tapé dans le mille.

Sa « petite entreprise », « veau » le détour.

S’il était encore de ce monde, voilà bien un endroit où l’ancien président se serait volontiers arrêté pour y commander son plat préféré : la fameuse tête de veau. Au restaurant l’Etoile, rue Pithou à Troyes, la famille Mazier garde en mémoire le coup de fourchette de Jacques Chirac. Lors de sa dernière visite dans la cité des Tricasses, en 2009, il y avait convié une douzaine de personnes. Ce restaurant de quartier avait fait sa réputation grâce à ce mets de choix consommé depuis l’Antiquité.

Le restaurant l’Etoile a baissé le rideau, mais la tête de veau a toujours la cote à Troyes. A Sainte-Savine, au bistrot-restaurant « Point carré », la tradition a repris du poil de la bête, grâce au savoir-faire de Pascal. Formé dans les chics brasseries parisiennes, il est revenu en province en 2020 pour se rapprocher se sa maman, domiciliée à Auxerre.

Deux fois par semaine à l’ardoise

Une aubaine, d’abord pour les gens du quartier, puis pour les amoureux de la tête de veau qu’il propose à ses clients à l’ardoise deux fois par semaine, le mardi et le jeudi. « On m’a parlé de l’Etoile quand je me suis installé dans l’Aube, j’ai commencé à proposer ce plat à emporter pendant le Covid. Ce jour-là, j’ai eu une illumination », raconte-t-il, surpris d’un succès nourri au « bouche-à-oreille. »

Dans sa brasserie, au 135 avenue Galliéni, la salle est devenue trop étroite. Les habitués ont dû faire de la place aux gens de passage. « Au début, j’en proposais le mardi, maintenant, c’est deux fois par semaine. Et c’est sans compter ceux qui continuent de m’en commander à emporter. »

POINT CARRÉ

Huit têtes de veau par semaine

Huit têtes de veau, achetées à la boucherie des Ecrevolles de Pont-Sainte-Marie (« elles est charnue et peu grasse »), passent chaque semaine entre les mains expertes de notre cuisinier, qui, cela va de soi, l’accommode d’une sauce gribiche, mélange de jaunes d’oeufs cuits (« surtout pas crus ») et de moutarde, le tout monté à l’huile, avec échalotes, câpres, cornichons, persil. Simple, efficace, et très abordable (12 € le plat du jour) « Je la coupe quand elle est froide, c’est important. »

Sandrine, la patronne, passe de table en table pour servir un rouge gouleyant type Saint-Amour. Une régalade pour les clients vieille France qui ont déniché un nouveau repaire pour assouvir ce pêché mignon qu’ils partagent avec l’ancien président de la République.

L’adresse est devenue si fréquentée que Pascal va pousser les murs. Quinze couverts qui s’ajouteront aux trente déjà existants. Ça va en faire des têtes de veau en plus à faire mijoter.

Point carré

135 avenue du Général Gallieni - Sainte-Savine

L'art AU CŒUR DE TOUS LES VOYAGES

« Je suis très malheureux ». L’artiste Christian Boltanski le dit sans détours, être cloué à Paris, ce n’est pas du tout, mais du tout, sa tasse de thé. Habituellement, l’artiste français se rend au moins deux à trois fois par an au Japon, régulièrement en Argentine où il a multiplié les projets ces dernières années. La perspective d’un séjour à New York l’enchante.

A chaque fois, il pose ses bagages pour plusieurs jours voire des semaines, pour peaufiner l’installation de ses œuvres. Ces voyages transatlantiques, c’était jusqu’à présent plus qu’un plaisir, un oxygène. Ses déplacements étaient aussi les insignes d’un artiste mondial, dont la notoriété dépasse le cadre hexagonal. « C’est le voyage qui vous fait ou vous défait », écrivait déjà en 1963 Nicolas Bouvier dans L’Usage du monde.

Il est vrai qu’on le veuille ou non, l’art est au cœur de tous les voyages ; en effet, quelque soit le voyage, à Troyes, à Lyon, Paris, Marseille, New York, Sydney, Dubai, Abu Dhabi, Singapour, Karakorum, Tokyo, Longyearben, Rio, Buenos Aires, Egypte, Cambodge : partout, il y a toujours une cathédrale à admirer à découvrir, un tableau de maitre, une sculpture, une construction hors du commun, un iceberg - œuvre d’art de la Nature - et c’est ce qui forge nos souvenirs et génère des émotions inoubliables !

Parmi celles-ci, je me remémore la montée dans la Grande Pyramide de Kéops, une œuvre d’art exceptionnelle, grandiose : moment d’une rareté incroyable et d’une émotion hors norme avec toute cette masse de granit tout autour de moi, aussi lourde que le poids de l’histoire et d’où il se dégageait quelque chose d’indescriptible et d’incroyablement spirituel...

Et tant d’autres encore….

2 rue Aristide-Briand - Troyes www.martine-roussel-voyages.com

Tél. 03 25 43 66 00 martinerousselvoyages10

MARTINE ROUSSEL VOYAGES

Martine Roussel

Pour les créateurs, le voyage a longtemps été lié à l’apprentissage, le fameux Grand Tour en Italie au XVIIe siècle ou les séjours en Orient au XIXe en quête d’inspiration et de transformation intérieure. Tout comme le parcours des Compagnons du Devoir qui est un voyage initiatique par excellence, et à la recherche de l’excellence par conséquent de la beauté, de la pureté est fait de rencontres et d’expériences à travers la France, l’Europe et parfois le monde.

L’art est avant tout un voyage qui relie nos sens et nos émotions, mais qui nous connecte également avec le champ des possibles.

Dans le voyage, il y a aussi l’art d’admirer, regarder la Nature, les animaux, les paysages qui s’expriment par leur seule physionomie. « Incommensurable », ce mot accordéon incarne bien les grands espaces, les grands sentiments. L’horizon, les montagnes lointaines, le ciel, ces beautés qui nous entourent sont par définition incommensurables. Tout comme l’amour. Cela ne se mesure pas. Pas plus qu’on ne quantifiera...

L’art et le voyage resteront intimement liés. l’art nous plonge dans une sorte de transe qui nous fait voyager dans un univers de pensées ou de pure méditation.

Voyager nous permet de changer notre regard sur les choses qui nous importent et nous reconcentrer sur l’essentiel !

L’homme, depuis les temps les plus reculés, a toujours été un voyageur et sa curiosité l’a toujours poussé à aller voir ailleurs et ce n’est pas près de changer….

Alors ne cessons de cultiver

« l’art de voyager » !

Visite guidée

DÉCOUVERTE

Dans les coulisses de la Cité du Vitrail

La Cité du Vitrail, depuis sa récente ouverture, a déjà émerveillé un grand nombre de visiteurs. À portée de regard, les œuvres monumentales enchantent toutes celles et ceux qui passent les portes du majestueux Hôtel-Dieu. Comment la magie opère-t-elle ? Nous avons exploré, pour vous, les coulisses de cet endroit unique.

Visite privilégiée

Pour nous expliquer le fonctionnement de ce musée particulier, c’est Lisa Bélamy, régisseuse d’œuvres d’art, qui nous a ouvert, en toute discrétion, le grand portail de la Cité. Avant que le public investisse les lieux, elle nous a offert le privilège d’une visite ponctuée d’anecdotes passionnantes sur son métier.

Régisseur d’œuvres d’art : métier de l’ombre Être régisseur d’œuvres d’art, dans un musée, c’est accepter de ne pas être vu et faire tout son possible pour extirper les œuvres de la poussière et les mettre en lumière. Touche-à-tout, Lisa Bélamy cherche, trouve, réceptionne, vérifie et met en place les vitraux exposés dans la cité. Elle est le chef d’orchestre de cette grande harmonie.

Instants suspendus

Le lundi est une journée particulière pour le personnel du musée. Les petites mains s’affairent pour prendre soin du lieu alors fermé au public. Ainsi, chaque mardi, les visiteurs peuvent apprécier l’élégante scénographie de Marion Golmard comme au premier jour. Mais prêtent-ils attention aux serrureries, véritables écrins métalliques qui encadrent les vitraux, à la minutie du travail des socleurs, au talent des restauratrices et à l’ingéniosité de l’éclairage ? À tous ces ingrédients qui participent au miracle ?

Lisa Bélamy, régisseuse d’œuvres à la Cité du Vitrail.

Chasseuses de trésor

Pour faire vivre la Cité, les œuvres doivent être régulièrement renouvelées. Lisa Bélamy et Anne-Claire Garbe, conservatrice, endossent alors le rôle d’enquêtrices pour dénicher les trésors oubliés aux quatre coins de la France, mais aussi des œuvres inédites au-delà de nos frontières. Une mission qui leur a permis d’explorer les sous-sols de la cathédrale St-Pierre-etSt-Paul pour exposer les vitraux de l’église de St-Léger-prèsTroyes ou encore de proposer l’iconique St-Amélie de l’artiste américain Kehinde Wiley.

Portes dérobées

C’est dans la réserve que Lisa Bélamy examine les trouvailles sur table led afin de repérer les éventuelles altérations avant restauration. Ici, sous les pierres de l’Hôtel-Dieu, à l’abri des regards, elle est la première spectatrice des œuvres qui composeront une future exposition dédiée à Francis Chigot, connu pour ses vitraux art nouveau et art déco.

Expositions en cours :

• Jusqu’au 3 septembre 2023

Tal Waldman

• Du 6 juin au 1er octobre 2023

Les Châteaux de l’Aube

St-Amélie, Kehinde Wiley The Walters Art Museum, Baltimore, Maryland, 2022

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En couverture

Shôji de Vitrail

Les métiers liés au vitrail ne sont pas forcément les plus connus. Pourtant, quand on emprunte l’autoroute en direction de Troyes, un des panneaux censés donner l’essence même de la ville la qualifie de « Cité du Vitrail ». Il n’en a pas fallu moins pour Dove, que nous vous avons présenté en qualité de tatoueur lors de notre dernier numéro, pour s’emparer de ce médium liturgique, l’inscrire dans la modernité de notre temps et nous proposer l’idée

pour ce numéro de l’Instant Troyen dédié à l’art et à l’artisanat. « Je n’avais pas de ligne conductrice, nous confie l’artiste. La figure de la geisha est arrivée progressivement. Je souhaitais quelque chose d’antique, d’une autre culture, tout en gardant les lettres de noblesse de cet artisanat. L’Asie est arrivée dans le propos par le respect des traditions. Il ne fallait pas que ce soit outrancier. Même si on casse les codes, on reste dans les codes religieux. »

LE COMBI

nouvelle génération !

Inspiré du design du Combi, son prédécesseur connu à travers le monde, le Nouvel ID Buzz reprend l’esprit du Van iconique de chez Volkswagen en mettant une touche de nouveauté en 100 % électrique ! Avec ses 4,71 m de longueur, il est le véhicule idéal pour notre essai, avec à bord, l’équipe de Direction de Mac Arthur Glen Troyes et au volant son directeur Fabio Schiavetti !

Une voiture aux formes généreuses

Né à Rome, le directeur de l’un des plus grands centres de marques français est l’essayeur idéal pour notre essai. Polyglotte, Fabio Schiavetti est donc né en Italie avant de partir au Canada, de vivre en Belgique et d’arriver à Troyes il y a 7 ans. « J’ai beaucoup voyagé à travers le monde et je suis un amoureux également des voitures, les Italiennes bien sûr mais j’aime beaucoup ce nouveau « combi » avec son style bien à lui, l’espace à bord et d’entrée le tableau de bord simple, épuré mais très intuitif ».

Un nouveau « combi » idéal pour emmener sa famille ou collègues en voyage

Une voiture iconique, aux formes arrondies qui font mouches. Le véhicule est également électrique, une tendance nouvelle qui plaît à Fabio Schiavetti. « C’est vrai que c’est l’avenir, que ce soit les véhicules hybrides ou électriques, je vois que le marché se développe et c’est une bonne chose » ajoute le directeur de Mac Arthur Glen Troyes avant d’enchaîner sur la taille de la voiture : « La voiture est très spacieuse, là on est avec l’équipe de notre centre et grâce aux 5 et bientôt 8 places à bord tout le monde pourra s’asseoir avec un vrai confort, c’est bien aussi pour repartir de notre centre avec beaucoup de sacs grâce au large coffre » sourit Fabio Schiavetti.

Une voiture également très sympa pour les virées en famille, papa de 2 jeunes enfants, Fabio Schiavetti aime l’Aube et ses activités. « J’aime aller le week-end aux lacs que ce soit sur les plages mais aussi pour profiter de la vélo voie. J’aime aussi le parc Nigloland, nous avons un beau département » conclut Fabio qui se voit bien à bord emmener toute sa petite famille en week-end.

Fiche technique

Avec sa motorisation 100 % électrique de 204 chevaux, Volkswagen annonce pour son nouveau ID Buzz une autonomie de 400 kilomètres. Sur borne rapide, il vous faudra environ 30 minutes pour recharger sa batterie de 77 KWh. Malgré ses 4,71 mètres de long, il est très facile de manier et de tourner avec cet ID Buzz. En attendant une 3e rangée (pour pouvoir accueillir 8 personnes), le coffre est très vaste avec 1.121 litres (soit la capacité de 4 coffres de Peugeot 208) ! Enfin à noter un 0 à 100 en 9,56 secondes et un 80-120 km/h lancé en 7 secondes ce qui est tout à fait raisonnable par rapport au gabarit de ce nouveau « combi ».

BMW XM

BMW XM Hybrid V8, 653 ch, couple 800 Nm, 0 à 100km/h en 4,3s / 36gCO2/km