LUNDI
SPORTS
17 JUIN 2019
III LE CHIFFRE
FOOTBALL COUPE DU MONDE FÉMININE
Objectif, la première place ! Déjà qualifiée pour les 8es de finale, la France, sans doute remaniée face au Nigeria, ambitionne de terminer en tête de sa poule.
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Huit équipes, dont la France et les États-Unis championnes du monde, sont déjà qualifiées pour les huitièmes de finale du Mondial féminin à l’issue des deux premiers matches de poule. Le point groupe par groupe.
LES QUALIFIÉS Groupe A France, 6 points Groupe B Allemagne, 6 points Groupe C Italie, 6 points Groupe D Angleterre, 6 points Groupe E Pays-Bas, 6 points Canada, 6 points Groupe F Suède, 6 points États-Unis 6 points
CEUX QUI PEUVENT Y CROIRE Avec un match de groupe restant à jouer et huit places à saisir, plusieurs équipes sont toujours en lice pour le tableau final. Si dans les groupes A, B, C et D l’autre qualifié direct (les deux premiers de chaque groupe) reste à déterminer, quatre autres équipes pourront encore se qualifier puisque les 4 meilleures troisièmes passeront en 8es.
Groupe A : Nigeria et Norvège
“VITESSE ET CONTRE-ATTAQUES”
LA PHRASE
Une dynamique bleue à cultiver pour une équipe bleue remodelée lors d’un match couperet pour le Nigeria. AFP points, comme les Norvégiennes qui les avaient battues d’entrée 3-0. Un duel à distance a donc lieu entre les deux sélections pour assurer leur place en 8e de finale, alors que la Corée du Sud est tout proche de l’élimination. Pour les Françaises, ce match à guichets fer-
més à Rennes sera aussi un nouveau moment de communion avec le public, au rendez-vous de ce Mondial, entre les audiences record des deux premiers matches et la superbe ambiance au Parc des Princes et à Nice. Même les joueuses du banc, comme Maéva
21 HEURES, ROAZHON PARK À RENNES (TF1 et Canal+) NIGERIA : Nnadozie – Okeke, Ebi, Ohale, Ebere – Ayinde, Okobi, Chikwelu – Ordega, Oparanozie (cap.), Oshoala. Sélectionneur : Thomas Dennerby (Sue). FRANCE : Bouhaddi – Périsset, Mbock, Renard, Majri – Henry (cap.), Bilbault – Cascarino, Thiney, Asseyi – Gauvin. Sélectionneure : Corinne Diacre. Arbitre : Melissa Borjas (Hon).
Clémaron, ont vibré. Si ses joueuses terminent en tête, puis passent les 8es, où elles affronteraient alors une 3e de groupe, elles ont de fortes chances de rencontrer dès les quarts les États-Unis, championnes du monde en titre. Une finale avant l’heure. Mais les Françaises n’en sont pas là, ne veulent pas faire de « calculs », ni se focaliser sur les Américaines, assurent-elles. « Si vous avez peur (des États-Unis), essayez de vous détendre car moi ça va très bien ! », a rigolé Élise Bussaglia.
AUJOURD’HUI
Encore des places à prendre “L’équipe qui nous inquiète c’est la prochaine que nous allons affronter, la Suède. La France est une équipe incroyable mais il y en a d’autres qui jouent très bien”. Jill ELLIS, sélectionneure des États-Unis
Hier face au Chili, la sélectionneure des États-Unis, déjà qualifiés, Jill Ellis avait réalisé sept changements par rapport au match précédent contre la Thaïlande, laissant notamment sur le banc ses vedettes d’attaque Morgan et Rapinoe.
QUALIFIÉS OFFICIELS... ET POTENTIELS
n ne va pas changer toute l’équipe non plus. Comme l’objectif est d’aller chercher une troisième victoire, il faut qu’on reste sur la logique qui est la nôtre. Vous ferez les comptes, l’idée c’est de rester compétitif », explique Corinne Diacre, alors qu’un nul suffit à ses joueuses pour terminer en tête du groupe A. Grâce aux succès contre la Corée du Sud (4-0) et la Norvège (2-1), la sélectionneuse peut se permettre de faire souffler quelques cadres face à la 38e nation au classement Fifa. Leur dernière rencontre en match amical, en avril 2018 au Mans, s’était conclue sur une victoire 8-0 de la France avec un triplé de Valérie Gauvin. Corinne Diacre a évoqué « quelques changements » et pourrait offrir leurs premières minutes à certaines joueuses comme l’attaquante de Bordeaux Viviane Asseyi. Charlotte Bilbault (Paris FC), entrée en jeu contre la Norvège, a elle aussi une chance de démarrer, tout comme la latérale du PSG Eve Perisset ou l’ailière de Lyon Delphine Cascarino.
Même si les Super Falcons semblent à la portée des Bleues, les Tricolores les plus expérimentées gardent en mémoire leur première confrontation très disputée au début du Mondial-2011 en Allemagne, avec une courte victoire 1-0. Elise Bussaglia s’attend malgré tout à un « gros défi physique » et redoute « les contre-attaques et la vitesse » des attaquantes adverses comme la joueuse de Guingamp Desire Oparanozie ou celle de Barcelone Asisat Oshoala, auteure d’un superbe but contre les Coréennes (2-0). Grâce à ce succès, les Nigérianes possèdent trois
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L’Allemagne et la France, déjà qualifiées pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde féminine de football, jouent leur dernier match de poule, tandis que quatre nations des groupes A et B, Norvège, Nigeria, Espagne et Chine peuvent encore espérer passer. GROUPE A (21 heures) Nigeria – France à Rennes Corée du Sud – Norvège à Reims Norvège - Corée du Sud se jouera à la même heure à Reims. Les Norvégiennes à égalité de points avec
le Nigeria (3 pts) tenteront d’obtenir une deuxième victoire, soit pour figurer dans les deux premières, soit parmi les quatre meilleures troisièmes qui passeront dans le tableau final. GROUPE B (18 heures) Chine – Espagne au Havre Afrique du Sud – Allemagne à Montpellier Derrière l’Allemagne, rien n’est fait. Potentiellement, deux places sont toujours en jeu : le Chine-Espagne qui se joue au Havre entre les deux équipes qui ont trois
Norvège et Nigeria sont au coude à coude avec 3 pts et s’affrontent d’ailleurs lundi pour un match aux allures de finale pour la qualification. En revanche, même si mathématiquement la Corée du Sud n’est pas encore éliminée, avec 0 point, il lui faudrait dans tous les cas un miracle dans l’autre match couplé à une très large victoire contre la Norvège pour y croire, puisque la différence de but est l’un des critères premiers pour départager les troisièmes.
Groupe B : Espagne et Chine Même configuration, avec l’Espagne et la Chine qui ont trois points et s’affrontent, lundi également, pour la qualification. Et même situation pour l’Afrique du Sud, 0 point.
Groupe C : Brésil et Australie Brésil et Australie ont trois points dans ce Mondial, mais il n’y aura pas de confrontation directe. De fait, l’avantage va à l’Australie pour la qualification directe, puisque les Australiennes vont jouer les modestes Jamaïcaines (0 pt), tandis que le Brésil rencontrera le surprenant leader italien.
Groupe D : Japon et Argentine points aura ainsi des allures de match pour la qualification. Même un partage des points pourrait propulser les deux nations en huitièmes, puisque l’Afrique du Sud n’a aucun point au compteur. Pour l’Allemagne, la donne n’est pas la même que pour la France : pour éviter les ogresses américaines dès les huitièmes (en partant du principe que la Team USA devrait finir en tête de son groupe), les filles de Martina VossTecklenburg doivent absolument finir premières.
Les Japonaises, 4 points, peuvent se contenter du nul face à l’Angleterre mercredi afin d’obtenir son billet pour les 8es. L’Argentine (1 pt), peut elle recoller voire se qualifier en cas de victoire contre l’Écosse tout comme elle peut tout perdre en cas de défaite.
Groupe E : Ni Cameroun ni Nouvelle-Zélande ? Avec 0 point chacun, le Cameroun et la Nouvelle-Zélande sont mal placés pour faire partie des meilleurs troisièmes. Surtout que trois autres troisièmes ont déjà trois points…
Groupe F : Un miracle pour le Chili ? Vu la différence de but de la Thaïlande, -17, seul le Chili peut espérer un miracle, face à la Thaïlande justement, bien qu’il n’ait aucun point.