Mayotte Hebdo n°803

www.mayottehebdo.com • 07/2017 • Mayotte Hebdo N°803 • 1

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s7 juillet o 2017 m m a i r e

28/32 Actualité/ résultats/ classements 8/11 évènement 6 à l’affiche Conférence sur l’islam

MF

1 ers Trophées mahorais de l’environnement: les lauréats

MAYOTTE FOURNITURES LES PRODUITS HAUTE PERFORMANCE

PEINTURES

22/23 festival 12/13 entretien Denis Chopin, directeur général des services du Sidevam 976

16/17 magazine La course de pneus en images

4 ème édition du festival du bout de l’île

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Tribune libre

HALTE AUX POSTURES LÉNIFIANTES !

I

l y a un paradoxe : du côté de la vie, la reconnaissance de la France existe et reste vivace de la part de la diaspora comorienne.

Cette dernière se naturalise en grand nombre, notamment ses élites. Elle vit et se vit pleinement française, est enseignée et formée par la France. Bien assise, elle organise sa représentation et la met en exergue.

Souvent, elle montre du doigt, elle dénonce et elle pourfend tout ce qui touche à ce qu’elle appelle «le

problème Maoré» pour un simple trait d’humour, certes maladroit, d’un président de la République. Mais c’est le président de la France, fait aggravant pour l’élite comorienne. Et bien évidemment, une tare historique et contemporaine des Comores.

A la moindre occasion, tel un vacarme, l’élite s’indigne, se scandalise, et le gouvernement s’offusque. Avec le soi-disant «problème Maoré», généralement tout se passe comme

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s’il n’y avait personne d’autre qui pense autrement à Mayotte. La réflexion ou la posture de nous autres Mahorais, il ne faut surtout pas en tenir compte, sinon la névrose prendra de l’ampleur.

Une habitude tenace, malheureusement, car nous sommes mêmes rejetés des instances de discussions avec les dirigeants comoriens.

Lesquels rejettent toute tentative de coopération dès lors qu’elle touche

METTEZ VOS BIENS À L’ABRI

de près ou de loin Mayotte. Après, nous sommes frères, même religion…

Toute la litanie quoi ! À la moindre maladresse de la France, l’élite se réveille, et ça interpelle la France et les Français à l’unisson, et d’autres font même appel à l’héritage de l’imaginaire colonial.

Ce que fait Fatima Ousseni, avocate à Mayotte, et présidente du Festival d’arts contemporains des Comores dans une tribune libre intitulée «Les ‘kwassa-kwassa’ ou la persistance du refoulé raciste», publiée le jeudi 15 juin dernier dans Libération. Madame nous donne la leçon, fait le lien avec le cas de Taubira invitée à retourner sur les arbres par une militante FN. Et ça envoie, puis ça claque pour bien conscientiser les masses ignorantes ! Évidemment, rien sur les ressorts autour de ces embarcations de la mort, puisque notre avocate, comme la plupart de cette élite qui s’indigne, ne veut certainement pas s’aliéner l’autre élite comorienne.

Celle qui gouverne l’Union des Comores. Celle qui convoque l’ambassadeur de France, mais ne convoque jamais ces personnels de sécurité qui participent à ce trafic de la mort.

Celle qui bénéficie des retombées de ce système indigne et abjecte.

Celle qui est totalement corrompue, dominant les plus faibles, et qui a laissé depuis toujours sa population

dans la misère. Celle qui reçoit des multitudes d’aides internationales, mais aussi celles de la France, mais infoutue de se ressaisir, confondant toujours sa poche avec l’argent du contribuable comorien. Cette élite qui a l’intelligence et la main sur le cœur mais qui n’est jamais révulsée par tout ça, sinon nous aurions vu ses tribunes et entendu ses haut-le-cœur.

Alors pour paraphraser le texte de Madame Fatima Ousseni, je dirai ceci : vos mots montrent qu’il peut être des basculements vers des postures dont on a toujours conscience, c’est pourquoi dresser un état des lieux sans complaisance s’impose.

Une intelligence raisonnée et audacieuse ne se contenterait pas de simples cris lénifiants qui apaisent à peine et n’effacent pas l’humiliation de toutes les personnes qui se sont senties rejetés de leur pays par la misère et la corruption.

Elle consisterait plutôt en une dynamique active, «en marche» qui saisirait le taureau par les cornes, lancerait une étude profonde de cette question de l’essentialisation et des représentations de la population comorienne pour mieux aborder le bien vivre ensemble. Le défi est de taille et appelle à être relevé. Avoir un État digne de ce nom, non un État tartuffe ! [[MHSO

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Rectificatif suite au dossier sur la parentalité et l’enfance dans le numéro précédent Rozette Yssouf ne travaille plus en clinique. Elle est psychologue spécialisée dans les sciences humaines et sciences de l’éducation. Elle poursuit actuellement ses recherches sur le thème de la psychopathologie de la jeunesse mahoraise entre sublimation et passage à l’acte. Depuis octobre 2015, la psychologue se consacre entièrement à ses recherches et ses formations et sera bientôt à Mayotte pour mener son enquête sur le terrain.

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www.mayottehebdo.com • 07/2017 • Mayotte Hebdo N°803 • 5

à l’affiche

L’islam à Mayotte, une histoire singulière Un week-end placé sous le signe du débat religieux. Samedi 8 et dimanche 9 juillet, le Conseil départemental organise en effet une série de tables rondes et une conférence sur l’islam. Objectif : établir les particularités des pratiques religieuses locales, leurs forces et leurs faiblesses. veut lancer le débat et permettre d’établir les forces, les faiblesses et les particularités de cet islam à Mayotte.»

Le chiffre

La phrase

L’homme

306

“Mayotte est aujourd’hui véritablement sur la ligne de départ. (…) Tout reste à faire sans reproduire les erreurs commises en France métropolitaine.”

[[ Crédit photo : Isabelle Bonillo

particularités, le Conseil départemental organise ce samedi 8 une série de tables rondes sur la singularité de l’islam de Mayotte, sa place dans la République et dans l’île, et son rôle dans l’éducation.

Le lendemain, dimanche 9 juillet, une conférence est également organisée.

Objectif de ces deux jours de débats : apporter un éclairage sur l’islam mahorais pour mieux l’appréhender. «Développer les outils permettant de sauvegarder et consolider les valeurs morales islamiques et les liens traditionnels de la société mahoraise qui favorisent la paix et la cohésion sociale sont les objectifs que s’est fixés la Direction de la médiation et de la cohésion sociale du Conseil départemental», explique-t-on à l’institution, qui poursuit «À travers l’organisation de ce séminaire annuel sur la thématique de l’islam, le département

Mayotte et son islam singulier. Mayotte où se pratique le rite chaféite et où le soufisme occupe lui aussi une place prépondérante. Mayotte la tolérante, la multiculturelle, la plurielle. Mayotte, une sorte de laboratoire : au sein de la République française, 95 % de la population y est de confession musulmane.

Pour toutes ces

La nouvelle députée de la première circonscription de Mayotte, Ramlati Ali, occupe le siège 306 à l’Assemblée nationale. Une élue dont la tenue a provoqué une mini-polémique. Sur sa photo officielle, elle porte en effet un châle sur la tête. Assimilé au voile islamique par certains, l’accessoire n’a pas manqué de susciter l’agacement de l’extrême droite. Des réactions auxquelles Ramlati Ali a répondu simplement : «Je suis Mahoraise et je me respecte en tant que Mahoraise. Ce n’est pas un voile, c’est un châle de Mahoraise.»

Alain Koskas, président de la Fédération internationale des associations de personnes âgées (Fiapa), était en déplacement chez nous du 20 au 30 juin dernier pour dispenser une formation aux personnels médico-sociaux de Mayotte.

La loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement a notamment été abordée, en vue de son application sur l’île aux parfums.

6 Mayotte Hebdo N° 803 • 07/2017 • www.mayottehebdo.com

Pour l’occasion, plusieurs spécialistes seront présents. Parmi eux, Jean-Claude Penrad, anthropologue spécialisé dans les sociétés musulmanes d’Afrique orientale et de l’océan Indien, Éric Geoffroy, islamologue spécialiste du soufisme, Abdelaziz Saret, président de la fédération des organismes démocratiques africains, Adrien Liettes, spécialiste de la pensée islamique, Larbi Becheri, docteur en islamologie spécialiste de fiqh (la jurisprudence islamique, N.D.L.R), ou encore Bajrafil Mohamed-Soyir, chercheur en linguistique, imam, et secrétaire général du Conseil du culte musulman de France.

Yacine Chouabia Le directeur d’Électricité de Mayotte (EDM), Yacine Chouabia, quitte Mayotte, trois ans après son arrivée à la tête de la société. C’est vers Bangkok, en Thaïlande, que le responsable va s’envoler pour occuper le poste de directeur du développement du groupe EDF (Électricité de France) dans la zone Asie. C’est en septembre prochain qu’il prendra ses fonctions. Il sera remplacé à la tête d’EDM par Fady Hajjar, actuellement PDG de la filiale indienne de Citelum, société du groupe EDF, spécialisée dans les équipements électriques urbains.

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évènement

«Ensemble, on y arrivera»

1 Trophées mahorais de l’environnement

La 1ère édition des Trophées mahorais de l’environnement (TME) se déroulait samedi au restaurant La Croisette à Mamoudzou. Les acteurs du secteur (associations, entreprises, communes, le Sidevam, l’Ademe) se sont rassemblés pour connaitre les heureux lauréats. Tous partagent l’espoir de rendre un jour Mayotte propre.

Encourageante. S’il fallait résumer en un mot la cérémonie des 1ers trophées mahorais de l’environnement (TME), c’est le terme qui vient à l’esprit. Samedi dernier, ils étaient 200 invités, pour assister à l’événement au restaurant La Croisette à Mamoudzou.

Une fois les derniers participants arrivés, les premiers discours ont pu être entamés. Comme le veut la tradition, Laurent Canavate, directeur de la Somapresse (Mayotte Hebdo, Flash Infos), a introduit la soirée en souhaitant la bienvenue à l’audience. Il en a profité pour féliciter chacun des nominés de cette première édition et remercier le public de sa présence.

Ces quelques mots étaient aussi l’occasion pour lui de revenir sur les raisons qui ont poussé la Somapresse, le Syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam) et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) à créer les Trophées mahorais de l’environnement. «Face aux enjeux environnementaux de l’île, nous avons identifié ces dernières années l’arrivée d’éco-organismes et la mise en place d’initiatives associatives, scolaires ou au niveau des communes», a-t-il expliqué. «Nous avons jugé à la Somapresse qu’il était important de les valoriser à travers cette cérémonie de remise de prix. Le Sidevam et l’Ademe ont adhéré au projet.»

ers

La remise des trophées a débuté avec la catégorie scolaire. Le prix a été décerné au collège de Kawéni 1, qui mène depuis plusieurs années des actions en lien avec l’environnement. En 2016, l’un des principaux projets du collège a été mené par le professeur de biologie Alban Jamon. Il a consisté en l’évaluation de l’état de santé des coraux. Le projet a été réalisé par 29 élèves en collaboration avec le parc marin de Mayotte.

[[ Crédit photo : Le p’tit Maoré

«Juste une petite histoire» Discours du géographe Saïd Hachim, lors de la soirée de remise des prix des Trophées mahorais de l’environnement

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La mairie de Sada s’est quand à elle vue remettre le prix de la collectivité locale de l’année. La commune a notamment mis en place en 2014 l’opération «Sada nettoie et toi ?» Un concept nouveau, qui réunit la population et les partenaires associatifs autour de la même cause : garder la ville propre. En 2016, quatre journées de nettoyage ont été instaurées dans la ville par quartier, à l’initiative de la maire Anchya Bamana.

Dans la catégorie entreprise, c’est Tifaki Hazi qui a obtenu le Graal. Structure d’insertion par l’activité économique contribuant activement au développement social et solidaire de l’île, Tifaki Hazi propose depuis 2015 un service de lavage de véhicules écoresponsable : Lavéo.

Le prix de l’association de l’année a par ailleurs été attribué aux Naturalistes. Cette association créée en 1999 s’est spécialisée dans la découverte et la protection du patrimoine et de l’environnement de Mayotte, à travers des actions d’information, de sensibilisation, de préservation et de découverte. En 2016, elle comptait plus de 1500 adhérents.

Enfin, Samina Mahamoudou, directrice de l’association «Mayotte, île propre», a été désignée personnalité de l’année. «Mayotte, île propre» a pour ambition de promouvoir le développement durable, sensibiliser la population à la gestion des déchets, à la santé et à l’hygiène publique et enfin ester en justice contre toute personne ne respectant pas le droit de l’environnement.

Elle fait partie aujourd’hui des 4 associations les plus actives de Mayotte dans le domaine environnemental.

Une première déchetterie «fin 2018» Au cours de la soirée, les invités d’honneur se sont succédés au pupitre: Chams Eddine Fazul, vice-président du Sidevam, Denis Chopin, directeur général des services du Sidevam, Anchya Bamana, maire de Sada, Assani Saindou Bamcolo, président du Sidevam, Antoine Courtin, ingénieur déchets à l’Ademe, Saïd Hachim, docteur en géographie, Michel Charpentier, président des Naturalistes, Philippe Moccand, responsable national de la collecte sélective à Eco-emballages, Sidi Mohamed, 6ème viceprésident du conseil départemental, et Frédéric Veau, préfet de Mayotte.

Si tous ont reconnu que Mayotte était encore loin d’être propre, ils ont mis en avant les progrès réalisés ces dernières années dans le domaine environnemental. «’En 2014, lorsque le Sidevam a été créé, les décharges publiques brûlaient à ciel ouvert», s’est souvenu Chams Eddine Fazul. «Il était important de prendre des décisions urgentes. En 2016, trois millions d’euros ont été investis pour l’acquisition de camions bennes et de bacs de collecte. 600 tonnes de déchets ont été ramassés cette année-là, dont 80% par le Sidevam.»

Philippe Moccand a pour sa part rappelé que le dispositif des

bornes trio (verre, plastique, métal) avait été mis en place à Mayotte en 2013. «Il existe aujourd’hui 445 bornes. 300 tonnes de collectes sélectives, soit le poids de deux avions, sont récoltées par an», se félicite-t-il.

«Depuis 4 ans, je note une évolution positive grâce à l’implication des communes, des associations, des établissements scolaires, du Sidevam, de la Star, d’Enzo Recyclage et à Eco-Emballage», a résumé Michel Charpentier.

Malgré ces progrès, des efforts restent évidemment à faire, face notamment aux poubelles qui débordent dans les rues ou encore face aux décharges sauvages qui pullulent dans l’île.

«Aujourd’hui, seuls 2% des déchets collectés sont valorisés», a déploré Denis Chopin. «Nous devons construire des filières de valorisation des déchets et faire venir des éco-organismes qui ne sont pas encore présents sur le territoire.»

Des filières de valorisation existent aujourd’hui pour les déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E), les huiles usagées, les piles, les ampoules et néons ou encore les seringues.

«Une filière carton va être mise en place l’année prochaine», a affirmé Philippe Moccand.

Denis Chopin a aussi mis en avant la nécessaire sensibilisation de la population sur les comportements adaptés, comme utiliser les bornes trio (verre, plastique, métal) et trier les déchets verts.

En outre, un pas en avant va être réalisé avec la construction prochaine de déchetteries. «Des études sont en cours. La première devrait voir le jour fin 2018», a assuré Chams Eddine Fazul. «Cela va permettre à la population de pouvoir déposer ses déchets à fort impact environnemental, comme les pots de peinture», a rebondi Antoine Courtin.

Les intervenants ont été touchés par le message délivré des élèves de la classe de 6ème caféier du collège de Mgombani, qui ont interprété au cours de la soirée leur chanson «La vie te sourit» «Ensemble, on y arrivera».

«La défense de l’environnement n’est pas l’affaire des élus, c’est l’affaire de tous», a estimé Sidi Mohamed, alors que quelques minutes plus tôt, le chanteur Lathéral avait, à la fin de l’interprétation de son titre «Zaléo», demandé aux élus de «faire un effort» pour que Mayotte soit propre. «La population dans son ensemble doit s’approprier la thématique environnementale», a jugé Anchya Bamana.

Lorsque nous avions interviewé Lathéral en amont de la cérémonie (il faisait partie des nominés dans la catégorie «Personnalité»), il nous avait confié que, tel Martin Luther King, il avait un rêve celui d’entendre un jour quelqu’un arriver à Mayotte et s’exclamer «Ah que l’île est propre». Espérons que son rêve soit un jour exaucé...

«Je suis venu juste vous raconter une petite histoire. Une petite histoire qui ‘s’est passée à Mayotte il n’y a pas si longtemps que cela. Dans les années 1980, il y eu un cyclone qui a dévasté Mayotte, le cyclone Kamisy. Certains s’en souviennent, d’autres en ont juste entendu parler. Au sud de l’île, un petit village, Moinatrindri, a été affecté par un glissement de terrain. Les autorités de l’époque avaient décidé de déplacer le village, car il était menacé. Les villageois, qui y étaient nés, ne voulaient pas partir, mais la DEAL a insisté, car c’était dangereux. L’État a mis les moyens et a déplacé ce village. Aujourd’hui, d’ailleurs, il y a le village ancien, et le nouveau village. Mais les villageois ont dit: «Il faut que l’on fasse quelque chose, car ce qui nous a menacés, ce glissement de terrain, est dû à un déboisement massif». C’est ce qui touche Mayotte aujourd’hui. Qu’ont-ils fait? Ils ont appliqué un programme qui était alors appliqué alors par la Daaf. Il y a une espèce ici, une espèce d’acacia. C’est une espèce qui pousse très vite. Quand vous passez sur la rocade, le plus grand arbre que vous voyez est un acacia. Il peut pousser même sur du béton, assez rapidement. Alors, les villageois en ont mis un peu partout pour reboiser, parce que c’est cet arbre qui allait permettre à la végétation de repousser rapidement. Ils en ont mis pendant cinq ou dix ans.

En parallèle, ils ont appliqué une technique très ancienne qu’un botaniste qui était ici mettait en place : la phytosociologie. Car les plantes sont comme nous, elles choisissent les plantes qui veulent être à côté d’elles. Il y en a qui ne se supportent pas, et d’autres

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évènement 1ers trophées mahorais de l’environnement Les réactions des lauréats Au cours de la cérémonie des premiers Trophées de l’environnement, cinq trophées ont été décernés, dans cinq catégories : association, entreprise, collectivité locale, scolaire et personnalité de l’année.

Cécile Drucker, représentante du collège de Kawéni 1, sacré dans la catégorie scolaire

«Je suis très fière de ce prix. Depuis plusieurs années, le collège s’engage pour la défense de l’environnement. De plus en plus d’élèves sont sensibilisés. Je remercie à ce titre nos partenaires, à savir le Parc marin, la DJSCS et le vice-rectorat, qui permettent aux élèves de sortir de leur milieu et de prendre conscience de l’environnement et de la richesse de Mayotte.»

Anchya Bamana, maire de Sada, qui a été sacrée dans la catégorie collectivité locale

[[ Crédit photo : Le p’tit Maoré

«La cause environnementale est une priorité pour la mairie de Sada. A mon arrivée en 2014, nous avons notamment lancé l’opération « Sada nettoie, et toi ? ».

L’île doit être propre pour favoriser le tourisme, pour éviter la propagation de maladies et pour vivre dans un cadre meilleur. Je dédie ce trophée aux personnels de la mairie, sans oublier les habitants de la commune. La population dans son ensemble doit s’approprier la thématique environnementale. Je retiendrai à ce titre une phrase de la chanson des élèves de 6ème caféier du collège de Mgombani : « ensemble, on y arrivera ».»

Tifaki Hazi, sacrée dans la catégorie entreprise

«Je souhaiterais citer Pierre-Jakez Elias (écrivain français) qui disait que « la sagesse de la Terre est une complicité totale entre l’homme et son environnement». Je dédie ce trophée aux personnels et aux 336 salariés en parcours d’insertion. Je félicite aussi les autres nominés et espère voir émerger d’autres projets pour la défense de l’environnement.»

Michel Charpentier, président des Naturalistes, sacré dans la catégorie association

«En 2016, 14 000 jeunes, que ce soit dans les établissements scolaires ou les accueils collectifs de mineurs, ont été sensibilisés à différentes thématiques environnementales comme l’énergie, l’eau, le patrimoine, ou encore les déchets. Nous œuvrons à notre échelle à la propreté de l’île. Depuis 4 ans, je note une évolution positive grâce à l’implication des communes, des associations, des établissements scolaires, du Sidevam, de la Star, d’Enzo Recyclage et à Eco-Emballage. Nous devons continuer à travailler ensemble pour rendre l’île propre.»

Samina Mahamoudou, directrice de l’association «Mayotte, île propre», élue personnalité de l’année

«Je ne m’attendais pas à ce trophée. Au sein de l’association «Mayotte, île propre», nous réalisons un gros travail au quotidien. Ce n’est pas toujours facile. Nous sillonnons l’île depuis deux ans et, petit à petit, nous sentons que notre message commence à passer. Nous espérons que nous retrouverons d’ici quelques années notre île aux parfums.»

qui aiment être entre elles. Ce botaniste est alors allé observer un padza qui fonctionnait de manière naturelle. Et il a regardé toutes les plantes qui aimaient être ensemble. Il a essayé d’appliquer ses observations à Longoni, et cela a marché. Nos villageois ont donc fait de même, et là, tout de suite, la végétation est repartie. On a, à Moinatrindri, une expérimentation extraordinaire : les gens ont réussi à revégétaliser un padza, un espace naturel qui était totalement dénudé. Aujourd’hui, quand vous allez là-bas, vous avez des jaquiers, des takamakas, une espèce qui pousse dans les padzas et qui est assez robuste. Vous avez un jardin extraordinaire. Je vous raconte ça parce qu’une communauté menacée s’est inspirée d’un programme scientifique et l’a appliqué.

Et cela a fonctionné. Je vous invite tous à aller voir ce qu’ils ont fait là-bas.

Aujourd’hui, si on met en pratique la science sur tout Mayotte – et des études sont réalisées sur tous les pans de l’environnement :

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Les élèves de 6ème caféier du collège de Mgombani sont venus interpréter leur chanson tirée du clip «La vie te sourit».

Le préfet Frédéric Veau.

Lathéral a interprété le titre «Zaléo» avec Choc Choc Number 1, un groupe de m’biwi, avec la participation improvisée de Roukia Lahadji, maire de Chirongui.

Said Hachim, géographe, a fait un discours remarqué (voir par ailleurs).

Marci à tous les partenaires :

le lagon, la mangrove, etc. -, si on associe les communautés locales, on peut arriver à de très belles choses, on peut sauver cette ile.

Un jour, je racontais une anecdote à mon fils. Pour ceux qui s’en souviennent, on a eu un petit perroquet qui a existé ici, à Mayotte.

Un jour, nous regardions la télévision, et il y avait des perroquets. J’ai dit à mon fils «Il y a eu un jour des perroquets à Mayotte.» Il m’a dit «Papa tu racontes n’importe quoi, parce que tu m’as dit aussi qu’avant l’euro, il y avait ici d’autres monnaies.» L’environnement, c’est comme la vie, cela va très vite. Certains d’entre vous ont complètement oublié qu’il n’y a pas si longtemps, il y a juste 20 ans en arrière, de petits perroquets volaient de partout et qu’ils ont disparu. J’invite toutes les personnes ici à rejoindre toutes ces petites communautés d’ici et là, dans les villages, qui veulent œuvrer pour la nature. Nous devons nous retrouver tous ensemble pour sauver l’environnement à Mayotte.» www.mayottehebdo.com • 07/2017 • Mayotte Hebdo N°803 • 11

[[ Crédit photo : Le p’tit Maoré

Les photos de la soirée

Entretien Denis Chopin, directeur général des services du Sidevam

“Augmenter le nombre de contenants pour les déchets”

A

lors que les premiers trophées de l’environnement avaient lieu le week-end dernier (voir par ailleurs), Mayotte Hebdo est à la rencontre de Denis Chopin, directeur général des services du Sidevam 976, afin de faire le point sur le traitement des déchets à Mayotte. Selon une étude de septembre 2016, 73 % des Mahorais considéraient que l’espace public n’était pas suffisamment entretenu. Face à cette problématique, Denis Chopin souligne la nécessité d’augmenter le nombre de bacs à ordure et déplore l’absence de certains éco-organismes sur l’île. Dans le même temps, il se félicite d’une certaine prise de conscience de la part des communes et des habitants.

Mayotte Hebdo : A quels enjeux est aujourd’hui confronté le Sidevam?

Denis Chopin : Nous manquons aujourd’hui de bacs à ordures. Beaucoup de déchets se retrouvent donc par terre, alors que quand nous installons de nouveaux bacs, les habitants les utilisent. Nos agents doivent donc ramasser ces déchets, ce qui ajoute de la pénibilité à leur travail (routes défoncées, pentes raides, poussière, humidité, etc.).

Nous souhaitons donc augmenter le nombre de contenants pour les déchets.

A ce titre, les élus se sont engagés sur un plan d’1,2 millions d’euros de bacs sur 4 ans pour acheter des bacs. De plus, nous avons renouvelé en 2016 notre parc de camions bennes, qui sont désormais équipés de grues, ce qui facilite le travail des agents. En outre, nous menons une grande démarche de sécurité et d’hygiène envers eux.

Nous allons à ce titre approuver un

document unique d’évaluation des risques professionnels (ndlr: cet outil permet de transcrire les résultats de la démarche de prévention des risques professionnels pour les travailleurs de la structure et de la pérenniser) d’ici la fin de l’année.

Nous sommes également confrontés à l’absence de certains éco-organismes sur le territoire. Par conséquent, 90% des déchets ménagers sont aujourd’hui enfouis à l’ISDND (Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux) de Dzoumogné, et moins de 2% sont valorisés. Par exemple, un vieux canapé est aujourd’hui enfoui à l’ISDND alors qu’il pourrait être recyclé par Ecomobilier, qui n’est pas encore présent sur le territoire. Il n’y a pas non plus de filière de valorisation pour les déchets du bâtiment ou pour les pneus.

Par ailleurs, nous devons essayer de fédérer les énergies avec nos partenaires (communes, Deal, Ademe) pour traiter deux gros points noirs à Mayotte: les décharges sauvages et les carcasses de voitures, qui sont de la responsabilité des communes. A ce titre, j’ai l’impression que ces dernières ont désormais conscience qu’elles ont un rôle à jouer dans la propreté urbaine. Un certain nombre d’entre elles mettent en place une verbalisation pour les auteurs de dépôts sauvages. Je note que Sada est beaucoup plus propre qu’avant. Des communes comme Dembéni, Chirongui ou la communauté de communes de Petite-Terre sont également dynamiques, comme l’ont montré les 1ers trophées de l’environnement.

Alors qu’avant les associations environnementales organisaient leurs actions de leur côté, on voit aujourd’hui

12 Mayotte Hebdo N° 803 • 07/2017 • www.mayottehebdo.com

que les communes se sont emparées du sujet et qu’elles jouent le rôle de fédératrices.

Enfin, nous avons des soucis de trésorerie. Nous n’avons par exemple pas encaissé la participation de l’intercommunalité du Sud pour 2016 et 2017. Certaines communes nous doivent de l’argent depuis 2015. Nous sommes obligés de décaler les paiements.

MH : En matière de tri des déchets, Mayotte s’apprête à effectuer un grand pas en avant, avec la construction programmée de huit déchetteries d’ici 2020. Le Sidevam étant le maitre d’ouvrage, pourriez-vous nous dire où en est ce dossier?

DC : Nous sommes actuellement en recherche de foncier. Nous sommes à ce titre en contact avec plusieurs communes. Un site a néanmoins été déjà identifié, en l’occurrence l’ancienne décharge de Hamaha (fermée en 2014 par la préfecture). Nous espérons ouvrir une déchetterie sur ce site début 2019.

En attendant, il est important d’inciter la population à trier leurs déchets. Nous avons prévu à ce titre de déployer sur le terrain des agents de sensibilisation.

Mais je note par exemple que de plus en plus de personnes ont pris l’habitude de déposer leurs déchets verts à côté des bacs. Entre 2015 et 2016, nous avons à ce titre doublé le tonnage en déchets verts à Dzoumogné.

MH : Vous avez parlé de l’ancienne décharge de Hamaha. Que deviennent les autres (Badamiers, Dzoumogné, Chriongui et Achiké)?

DC : Dans la mesure où les couches de terre couvrent des tonnes et des tonnes de déchets, le Sidevam doit

les réhabiliter pour les rétablir à l’état naturel.

MH : A la fin de l’année dernière, le Sidevam avait dénoncé dans la presse une situation «chaotique» concernant la collecte des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E), dans la mesure où Eco-système n’avait pas réussi à obtenir les autorisations pour exporter ces déchets vers La Réunion.

Les sites de stockages étaient saturés et des décharges sauvages avaient été mises en place afin de gérer les flux. Le problème a-t-il été résolu depuis?

début de l’année. Les exportations ont pu alors commencer. De notre côté, nous incitons les communes à fermer leurs sites de stockage qui ne sont ni clôturées, ni gardiennées pour rapatrier leurs D3E sur trois sites sécurisés du Sidevam (Badamiers, Dzoumogné et Mramadoudou) ou sur le site sécurisé d’Hamaha, géré par Enzo Recyclage.

Par ailleurs je rappelle aux consommateurs que quand ils achètent une machine à laver, le vendeur est normalement obligé de reprendre l’ancienne, selon le système «un pour un». Mais aujourd’hui cette règle n’est que très peu respectée à Mayotte.

DC : Oui, dans la mesure où Ecosystème a obtenu ces autorisations au

[[Propos recueillis par Olivier Loyens

Denis Chopin, directeur général des services du Sidevam 976

MAYOTTE

PARE-BRISE

DZOU oudzou MAMéO97U60 0 mam aw am 10 rue m 0269 63 70 00 I KAWÉle,NKa wéni na tio na e Rout 0269 61 14 16 specialiste@mayotte-parebrise.com www.mayottehebdo.com • 07/2017 • Mayotte Hebdo N°803 • 13

Etude Quartiers prioritaires de la politique de la ville

A Mayotte, quatre profils contrastés de quartiers

A

Mayotte, 144 000 personnes vivent dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV), soit les deux tiers de la population. Mais ces quartiers sont également différents les uns des autres. Dans une enquête publiée mardi dernier, l’Insee les a regroupés en quatre groupes homogènes au regard des critères ayant servi à les définir: le type de bâti, l’accès à l’eau et l’électricité, la formation et l’insertion professionnelle des habitants. Revue en détail.

Cent quarante-quatre mille. C’est le nombre de personnes qui vivent dans un quartier prioritaire de la politique de la ville à Mayotte (QPV), soit les deux tiers de la population. Un chiffre nettement plus que dans les autres Dom (20 %) ou qu’en métropole (8 %). Les habitants des quartiers prioritaires de Mayotte

souffrent d’un déficit de formation et ont des difficultés un peu plus marquées pour s’insérer sur le marché du travail par rapport à la population du reste du territoire. Leurs conditions de logement sont défavorables par rapport à leurs homologues des Dom, en particulier en termes d’équipements sanitaires. Mais ces quartiers sont également différents les uns des autres.

Dans une enquête publiée mardi dernier, l’Insee les a regroupés en quatre groupes homogènes au regard des critères ayant servi à les définir: le type de bâti, l’accès à l’eau et l’électricité, la formation et l’insertion professionnelle des habitants.

Profil 1 Dix quartiers moins défavorisés que la moyenne Ces 10 quartiers sont les villages d’ Acoua, de Bouéni, de Chiconi, de Kani-Kéli,

14 Mayotte Hebdo N° 803 • 07/2017 • www.mayottehebdo.com

de Mtzamboro, de M’tsahara, de M’tsangamouji, de Sada, de Tsingoni et Chembenyoumba. L’insertion sur le marché du travail est meilleure dans ces quartiers : 33 % des 15-64 ans ont un emploi, contre 27 % en moyenne dans les QPV. Ainsi, les habitants disposent également de revenus plus stables leur permettant de vivre dans de meilleures conditions. La situation de ces quartiers reste néanmoins très éloignée des standards métropolitains.

Profil 2 Un habitat plus précaire Il s’agit de neuf quartiers : M’tsangadoua, le village de Bandrélé, M’tsamoudou, Iloni, La Vigie (Dzaoudzi), Choungui, M’tsapéré, Cavani, M’Gombani, La Vigie (Pamandzi), le village de Combani et Mroalé. Les habitants de ces quartiers, situés sur la côte est et dans le sud

Miréréni. Les deux tiers des habitants de ces villages résident à Kawéni et à Majicavo Koropa.

Profil 3

quatre d’entre eux sur le littoral nord, les autres plus au sud de l’île. Leur population est déconnectée du marché du travail : seul un habitant sur cinq a un emploi, souvent précaire (cdd, stage rémunéré), signale l’Insee. Les logements sont sous-équipés : seuls 37 % disposent de W.c., 33 % d’une baignoire ou d’une douche et 28 % d’une cuisine.

Une population à l’écart du marché du travail

Profil 4

La majorité des habitants vivent dans des maisons en tôles. Près de neuf ménages sur dix vivent dans un logement surpeuplé. Le confort des logements, notamment sanitaire, est faible. Ainsi, seul un logement sur deux dispose d’un point d’eau.

de l’île, sont aussi mieux insérés sur le marché du travail : 31 % occupent un emploi. L’habitat est toutefois plus précaire : 41 % des constructions sont en tôles, contre 35 % sur l’ensemble des QPV. Dans quatre logements sur dix, seule de la terre battue recouvre le sol.

Onze villages sont concernés : Dzoumogné, Bandraboua, Bouyouni, Nyambadao, Poroani-Mréréni, Chirongui, Tsararano, Dembéni, Koungou, Barakani, Ouangani. Ces villages sont situés pour

Des villages qui cumulent toutes les difficultés Les six villages qui cumulent toutes les difficultés sont Ongoujou, Majicavo Koropa, Longoni, Kawéni, Kahani et

En très forte expansion démographique, ces localités concentrent les problèmes les plus aigus. L’emprise du chômage y est très forte : 45 % des actifs se déclarent au chômage.

La politique de la ville à Mayotte Le décret n° 2014-1575 du 22 décembre 2014 relatif aux modalités de détermination des quartiers prioritaires de la politique de la ville particulières aux départements d’Outre-mer, à Saint-Martin et à la Polynésie française a arrêté une liste de 36 quartiers prioritaires à Mayotte. 36 villages ont été sélectionnés pour accueillir chacun un quartier prioritaire.

Pour ce faire, un indicateur synthétique a été calculé à partir des paramètres statistiques suivants : part des personnes sans emploi (15-64 ans) ; part de non-diplômés (15-64 ans) ; part de logements sans accès intérieur à l’eau courante ; part de logements non équipés en électricité ; part de logements classés en habitation de fortune ; part de la population du village dans la population de la commune. Parmi les 36 quartiers prioritaires, 3 font partie du nouveau programme national de renouvellement urbain : La Vigie sur Petite-Terre, le quartier de Kawéni dans la commune de Mamoudzou et celui de Majicavo Koropa à Koungou. La politique de la ville a été mise en place pour améliorer la vie quotidienne des habitants des territoires cumulant le plus de difficultés. Dans le cadre de cette politique publique spécifique, l’État, les collectivités locales et leurs partenaires s’engagent à travers le contrat de ville dans les domaines de la cohésion sociale, du cadre de vie et du renouvellement urbain mais aussi de l’emploi et du développement économique. L’enjeu de la politique de la ville est de dynamiser les quartiers fragiles (appelés « quartiers prioritaires ») et de renforcer l’égalité des chances entre les territoires. Elle s’inscrit dans une démarche de co-construction avec les habitants, les associations et les acteurs du territoire.

La Vigie, un quartier au cœur de l’intercommunalité La zone de La Vigie est constituée de deux quartiers prioritaires situés sur Petite-Terre. L’ensemble forme un continuum à cheval sur les communes de Dzaoudzi et de Pamandzi. Il rassemble 5 200 habitants : 2 300 sur Dzaoudzi et 2 900 sur Pamandzi. Au total, 22 % des habitants de Petite-Terre vivent dans l’un de ces deux quartiers. Ces deux quartiers sont nettement défavorisés par rapport au reste du territoire de Petite-Terre. Les conditions d’habitat sont plus défavorables à La Vigie : 57 % des habitants résident dans une maison en tôle, contre 37 % ailleurs sur Petite-Terre. Ils sont un peu moins nombreux à disposer d’un point d’eau à l’intérieur de leur logement (69 % contre 79 %). Ils sont également un peu moins souvent en emploi (34 % contre 39 %). Au sein de La Vigie, le quartier prioritaire de Dzaoudzi est nettement plus défavorisé que celui de Pamandzi en termes de conditions d’habitat. Les constructions en tôle y sont plus fréquentes (60 % des logements, contre 52 % dans la zone prioritaire de Pamandzi). Davantage de logements ne comportent que de la terre battue au sol (46 % contre 29 %). Les ménages vivent plus souvent dans des logements surpeuplés (69 % contre 64 %). En effet, les ménages de grande taille, comportant cinq personnes ou plus, y sont plus fréquents. Les conditions sanitaires sont aussi plus précaires à Dzaoudzi. Le problème de l’eau est particulièrement criant : seulement 58 % des ménages ont un point d’eau dans leur logement, soit 25 points de moins qu’à Pamandzi. Par ailleurs, seuls 40 % des ménages disposent de W.-C à l’intérieur du logement et 38 % d’une douche ou d’une baignoire (contre respectivement 69 % et 63 % à Pamandzi). Les écarts sont moindres sur le marché du travail : les habitants de Dzaoudzi sont un peu moins souvent en emploi (33 % contre 36 %), mais le chômage touche avec la même intensité les deux parties du quartier de La Vigie (31 % à Dzaoudzi et 32% à Pamandzi). Le quartier de Dzaoudzi se différencie également de Pamandzi par une part plus élevée de personnes non diplômées (67 % contre 63 %). Les populations qui habitent ces quartiers présentent aussi des profils différents : Pamandzi abrite davantage de personnes nées sur un autre territoire français (14 % contre 8 % pour Dzaoudzi). Les cadres et professions intellectuelles supérieures et les professions intermédiaires y sont plus nombreux (37 % contre 30 %). www.mayottehebdo.com • 07/2017 • Mayotte Hebdo N°803 • 15

Magazine Course de pneus 2017

Le retour réussi d’une compétition culte

S

amedi dernier, à Mamoudzou, c’était le grand retour de la célébrissime course de pneus. Après une compétition interrompue l’an dernier suite à des émeutes de jeunes, cette 34 ème édition s’est tenue dans une très belle ambiance. Une réussite !

C’était il y a 34 ans : Jack Passe, professeur d’EPS, créait la course de pneus. Plus de trois décennies plus tard, l’évènement est devenu culte. Alors, même si la précédente édition avait dû être interrompue à cause d’émeutes, il était hors de question de l’abandonner. Samedi, les organisateurs ont réussi leur pari de faire oublier cette déconvenue : la course de pneus 2017 a été une très belle réussite.

Des moyens supplémentaires Il faut dire que des moyens supplémentaires avaient été prévus pour empêcher toute tentative de débordements.

Associations de quartiers, d’insertion, équipe d’Angalia, qui organisait l’évènement, mais aussi associations sportives, BSMA et agents de la municipalité de Mamoudzou : quelques 400 personnes assuraient l’encadrement, en plus des forces de l’ordre présentes sur des points stratégiques tout au long du parcours, de la Croix rouge et des pompiers.

Enfin, n’oublions pas la démarche environnementale, puisque chaque pneu était évidemment récupéré à l’issue de l’épreuve par les agents de la commune. Retour en images sur cette très belle édition 2017. [[G.V

[[ Crédits photos : Geoffroy Vauthier

Enfants ou adultes, ils étaient plus de 1000 à s’être retrouvés sur le bitume pour rallier la MJC de M’Tsapéré – point de départ de la course – à son arrivée, place du Marché. Et ils étaient au moins autant au bord de la route à encourager les concurrents.

Des sourires, de la rigolade, des gamins et des parents heureux,

une ambiance très bon enfant, de la musique, etc. Bref : la course de pneus dans toute sa splendeur, la course de pneus comme on l’aime.

Dernières minutes

Peu avant le départ, devant la MJC de M’tsapéré, les enfants se mettent en place. Cette année, ils sont venus de tout Mayotte : des courses qualificatives avaient en effet étaient organisées dans chaque intercommunalité. Idem à l’échelle de la commune de Mamoudzou : pour garantir la représentation de tous les quartiers, des présélections avaient été organisées au préalable.

16 Mayotte Hebdo N° 803 • 07/2017 • www.mayottehebdo.com

En avant !

Quatorze heures : le départ est donné ! Les engagés du BSMA ouvrent la route aux enfants. Ce sont les garçons qui partent en premier. Ils sont 600 à s’élancer pneus en avant et bâtons solidement tenus en main. On se bouscule un peu, on se faufile entre les uns et les autres, on fait parfois tomber un pneu, on surveille ses arrières, mais on finit toujours par passer. Trente minutes après, ce sont les 200 filles qui prennent le départ, avec tout autant de motivation. Du côté des organisateurs, on commence à souffler un peu : «Une fois les enfants partis, on est soulagé, le plus dur est fait.» Il faut dire que 600 enfants à surveiller et à cadrer, c’est forcément un peu éreintant.

Les vainqueurs de l’édition 2017 Garçons : Farat Filles : Zorahida Équipes hommes : 1ers : Les vainqueurs 2èmes : Les 5 Shumareurs 3èmes : Les 5 mousquetaires Équipes filles : 1eres : Les garfildes 2èmes : Les petites chatouilleuses 3èmes : Les tortues

Équipes gros pneus : 1ers : Wa gros pneus 2èmes : Dopage 3èmes : Futur gros pneu

Équipes bouénis 1eres : Les Big mamas 2èmes : Les Big mamas du collège 3èmes : Les Big mamas d’Anthou

Animations et remise des prix

Durant tout l’après-midi, la place de l’Ancien marché a accueilli une scène ouverte. Ce fût ensuite au tour des officiels, des organisateurs et des soutiens de prendre place pour récompenser les gagnants, atour de Jack Passe, l’initiateur, il y a 34 ans, de la course. Cette année, le président national de l’Ufolep avait fait le déplacement, tout comme le directeur commercial d’Orange Réunion. Chez les enfants, c’est Zorahida qui remporte la course des filles, et Farat qui gagne la course des garçons, pour la deuxième année consécutive.

Les adultes s’en donnent à coeur joie aussi

À partir de 15h, ce sont les adultes qui s’élancent. Ce sont tout d’abord 70 équipes de cinq personnes qui prennent le départ à une minute chacune d’intervalle. Hommes, femmes, ou mixte : chacun se donne à fond, malgré quelques gouttes de sueur sur la fin. Notons aussi quelques moments savoureux, notamment dans la catégorie des gros pneus.

www.mayottehebdo.com • 07/2017 • Mayotte Hebdo N°803 • 17

Examens Un premier taux de réussite au bac en baisse, mais des CAP-BEP en hausse

Les résultats du baccalauréat 2017 sont tombés ! Pour la première session, le taux de réussite est en baisse par rapport à l’année dernière.

L

es premiers résultats du bac 2017 sont tombés ! Le nombre des admis à la première session, c’est-à-dire sans passer par les épreuves de rattrapage, est en légère baisse par rapport à l’année dernière : toutes séries confondues, le pourcentage d’admis à l’issue de ce premier tour est de 48,8%.

Avec une note de 19,47/20, ce candidat au bac 2017 est largement admis. Il est même le meilleur de Mayotte ! Mais tous ses camarades n’atteignent évidemment pas cette moyenne, même si le nombre

de mentions est en augmentation : 171 mentions Bien et Très bien.

Lundi, les résultats officiels de la première session du bac 2017 sont tombés. À Mayotte, le pourcentage d’admis directement, c’est-à-dire sans avoir besoin de se présenter aux épreuves du rattrapage est de 52,5% pour les séries générales, de 38,3% pour les sections technologiques et de 55,8% pour les sections professionnelles (voir résultats détaillés dans les tableaux ci-après). En baisse par rapport à l’année dernière où ces résultats avaient été

respectivement de 52,8%, 41,7% et 64% à l’issue de la première session. «Ce résultat partiel sur un nombre toujours croissant d’inscrits, montre que les élèves qui, avant, allaient sur un niveau CAP/BEP et qui s’orientent maintenant sur le niveau Bac, ont besoin du second tour de l’examen pour valider une qualification de niveau 4 (le baccalauréat, N.D.L.R) et concrétiser les efforts soutenus, réalisés tout au long de ce cursus porteur des insertions les plus recherchées pour le territoire», commente le vice-rectorat dans son communiqué.

Globalement, cela représente un taux de réussite de 48,8% au premier tour de l’examen, soit une baisse de quatre points : «Au total, 1745 candidats scolaires ont été déclarés admis à l’issue du premier groupe, poursuit l’institution. Plus de 32% des candidats scolaires sont appelés au second groupe (épreuve de rattrapage), contre 28% à la session 2016. Sans préjuger de leurs résultats, cette forte proportion montre la forte disparité entre les bons élèves, dont certains très bons, et ceux moyens ou moins bons, sur lesquels nous devons accentuer nos efforts.»

CAP et BEP en hausse Du côté des CAP et des BEP, la tendance est inverse. La session 2017, avec près 1650 lauréats, enregistre un taux de réussite définitif global de 84% : quatre points de plus qu’en 2016. Dans le détail, ils sont 89,1% à avoir décroché leur CAP, et 79% leur BEP. [[G.V

Résultats du baccalauréat (1er groupe) 2017

2016

Nombre de mentions (2017)

2017

2016

Nombre de mentions (2017)

Bac général

52,5 %

52,8 %

125

Bac technologique

38,3 %

41,7 %

23

Série L

56,5 %

57,3 %

Série HOT

16,7 %

-

Série ES

48,3 %

47,2 %

Série ST2S

74,4 %

47,2 %

Série S

54,5 %

56,2 %

Série STD2A

50 %

-

Bac professionnel

55,8 %

64 %

Série STI2D

39,6 %

53,2%

Production

49,2 %

56,5 %

Série STL

60,7 %

70 %

Services

60,1 %

69,1 %

Série STMG

35,1 %

39,3 %

23

18 Mayotte Hebdo N° 803 • 07/2017 • www.mayottehebdo.com

Résultats du CAP-BEP (définitifs) Présents

Admis

%

CAP

960

855

89,1

BEP

997

788

79

l’actu en brousse Petites infos des quatre coins de l’île

Dzaoudzi-Labattoir Top départ pour les demandes de subventions La commune de Dzaoudzi-Labattoir a décidé lors de son conseil municipal du 13 avril dernier d’attribuer une subvention aux associations communales pour une enveloppe globale de 23 000 euros sur l’année 2017. Le dossier de candidature est à retirer auprès du service culturel (s’adresser à Younoussa Sallim ou à Kala Maoulida par mail à « service.culturel@ dzaoudzi-labattoir.fr » ou au 0269 60 55 72) ou auprès du service sport (s’adresser à Fatahou ada ou à djamal Houdi par mail à « servicedessports@dzaoudzi-labattoir.fr » ou au 0269 60 11 75 poste 408). Les dossiers doivent ensuite être déposés auprès de la direction générale de la mairie avant le 30 août 2017.

La commune a fixé des priorités pour cette année.

En effet, elle souhaite mettre l’accent sur des projets qui sont en lien avec les jeunes (lutte contre la délinquance) et avec les femmes, en favorisant le lien intergénérationnel.

Fin de grève à l’aéroport

Le collectif des sapeurs pompiers de Mayotte a signé un protocole de sortie de crise avec la préfecture de Mayotte, le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) et la SEAM (Société d’Exploitation Aéroport Mayotte). Les pompiers grévistes de l’aéroport avaient pu obtenir gain de cause le 6 juin dernier par rapport à leurs trois premières revendications (le

retour à l’ancienne convention de 2015, le maintien des 17 sapeurs-pompiers professionnels au sein du service de sauvetage et de lutte contre l’incendie des aéronefs, et le recrutement de six nouveaux pompiers pour porter leur effectif à 21), leur demande de reconnaissance pécuniaire des fonctions de prévention du péril animalier (PPA ) posait toujours problème.

Cette requête reste en suspens: «Partant du principe que le temps imparti aux différentes autorités administratives a semblé insuffisant pour proposer une solution sur le sujet, il est convenu de laisser une marge de trois mois pour proposer une solution», est-il indiqué dans le document.

Acoua Marché paysan ce dimanche Le prochain marché paysan d’Acoua aura lieu ce dimanche. Vous pourrez y retrouver vos classiques : des fruits & légumes de saison, des produits d’élevages, des produits artisanaux et des plantes ornementales, aromatiques et des produits transformés locaux tels que jus et confitures. Il vous sera aussi proposé une restauration à base des produits locaux dès l’ouverture du marché : petit déjeuner et déjeuner. Le marché ouvre dès 7h et ferme à 14h. Les réservations d’emplacements sont ouvertes à tous jusqu’à ce samedi soir.

Pour toute info : GVA d’Acoua 0639 03 81 25 / gvamacoua@gmail.com.

Bandrélé La commune récompense ses bacheliers

Sada Disparition inquiétante d’une majeure sous tutelle

Sur les 3615 candidats au baccalauréat à Mayotte, 1745 ont été reçus dès le premier tour et 171 avec une mention bien ou très bien (voir résultats détaillés en page 18). Le maire de la commune de Bandrélé, Ali Moussa Moussa Ben, a donc décidé, pour les bacheliers de sa communen reçus au baccalauréat avec mention, qu’une récompense était de mise. Pour cela, il suffit de se rendre au bureau de la police municipale de la commune, munis du relevé de notes justifiant la mention, d’une photocopie de la pièce d’identité et d’un relevé d’identité bancaire.

Marie-Andrée Moudiapin, majeure sous tutelle, a quitté le domicile familial de Sada, dans la nuit du 22 au 23 juin 2017. De type réunionnais/indien, elle est âgée de 37 ans, mesure environ 1,60m, porte des cheveux longs noirs. Les recherches engagées par la gendarmerie n’ont pour l’heure pas permis de retrouver l’intéressée. Toute information permettant de faire avancer les recherches doit être transmise à la gendarmerie de Sada, chargée de l’enquête, en composant le 17 ou le 02 69 62 19 22.

Dembéni Opération ville propre jeudi

Bandraboua, Chirongui, Kani-Kéli, Bouéni, Bandrélé Mr Combo en live De juillet à septembre, «Les aventures de Mr Combo» seront un spectacle vivant. Alors qu’ils apparaissent d’habitude sur Mayotte 1ère (de lundi à vendredi à 19h55), les acteurs de la série se produiront ainsi sur scène à travers 12 dates de juillet à septembre, dont au plateau d’Handrema le 7 juillet, au foyer de Tsimkoura le 8 juillet, à la MJC de Kani-Kéli le 28 juillet,

Le jeudi 13 juillet de 7h à 17h, la ville de Dembéni lance le deuxième volet de l’opération «Ville Propre ». Cette opération concerne cinq villages de la commune : Hajangoua, Iloni, Dembéni, Tsararano et Ongojou. La mairie sera donc fermée ce jour. Tous les habitants, associations et volontaires sont invités à participer à cet « acte citoyen et convivial en nettoyant leur quartier ainsi que les abords et alentours de leur résidence ».

au foyer de Hagnoundrou le 5 août, au plateau de Bandrélé le 11 août et au plateau de Chirongui le 19 août. Ils traiteront du sujet de la grossesse précoce, avec la petite sœur (15 ans) de Chouma qui se retrouve enceinte. L’association Jeunes Talents Théâtrales, créatrice de la série, organise ces spectacles en partenariat avec le Réseau Périnatal de Mayotte. A

ce titre, chaque représentation sera suivie d’un débat sur la contraception. «Le message que nous souhaitons faire passer est que la contraception est le seul moyen efficace pour éviter une grossesse», indique Soulaimana Bassoiri, qui joue le personnage de Mr Combo. En outre, la première partie des spectacles sera assurée par le chanteur Staco.

www.mayottehebdo.com • 07/2017 • Mayotte Hebdo N°803 • 19

BTP en outre-mer Les propositions du Sénat pour «desserrer l’étau normatif» Dans un rapport mis en ligne lundi, la délégation sénatoriale aux outre-mer émet 35 propositions pour «desserrer l’étau normatif» dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) en outre-mer. Il appelle notamment à lever les obstacles à l’utilisation de briques en terre crue, une filière de construction historique à Mayotte. filières de produits de construction locaux, notamment de matériaux biosourcés. On pense évidemment à la filière mahoraise de briques en terre crue, dont «les obstacles à son utilisation doivent être levés», indique le rapport.

«Faire d’un obstacle un atout». Dans un rapport mis en ligne lundi dernier, la délégation sénatoriale aux outre-mer émet 35 propositions pour «desserrer l’étau normatif» dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) en outre-mer.

«Crucial pour le bien-être économique et social de territoires confrontés à de colossaux défis démographiques sur un foncier disponible exigu et fortement contraint du fait notamment des spécificités climatiques et topographiques, le secteur de la construction doit pouvoir répondre à des besoins en logements et équipements d’autant plus importants que les retards se sont accumulés», expliquent Éric Doligé, Karine Claireaux et Vivette Lopez, les auteurs du rapport, qui ont mené des investigations auprès d’une centaine d’acteurs locaux et nationaux.

Le rapport préconise de développer et de diffuser au sein des instances nationales l’expertise sur les modes de construction adaptés aux outre-mer.

Il appelle aussi à faciliter la certification et l’approvisionnement en matériaux tout en favorisant la coopération avec les pays de l’environnement régional. Dans ce cadre, le rapport demande un soutien technique et financier pour le développement de

20 Mayotte Hebdo N° 803 • 07/2017 • www.mayottehebdo.com

En outre, les auteurs du rapport préconisent de décentraliser la production de normes adaptées au contexte ultramarin, en généralisant l’initiative de normalisation ultramarine menée à La Réunion. Ils demandent à ce titre la création de trois commissions techniques (La Réunion Mayotte, Guadeloupe-Martinique et Guyane) chargées de préparer une adaptation des normes professionnelles et de proposer aux services de l’État des évolutions et des adaptations de la réglementation (RTAA, accessibilité, sécurité-incendie) à partir des solutions techniques élaborées localement.

Par ailleurs, le rapport appelle à faciliter la diffusion de l’innovation en réformant les procédures nationales de validation.

Il préconise également de réviser les réglementations pénalisant lourdement les entreprises et freinant la satisfaction des besoins de logement et d’équipement des outre-mer.

Enfin, il demande de veiller à la qualité de la construction et de maîtriser les surcoûts d’assurance.

Lors de sa réunion du 5 novembre 2015, la délégation sénatoriale aux outre-mer a décidé de mener une étude pluriannuelle sur l’impact des normes dans les outremer qui s’inscrit dans un faisceau d’initiatives du Sénat cherchant à remédier à la prolifération normative.

La délégation avait réalisé un premier volet sur les normes sanitaires et phytosanitaires applicables aux agricultures ultramarines.

Le rapport sur le BTP est consultable sur ce lien: http://www.senat.fr/ notice-rapport/2016/r16-601-notice.html

Finances des communes Des dépenses de fonctionnement encore trop lourdes ainsi qu’à la mise en place de la fiscalité directe (26% des recettes de fonctionnement).

Cet alignement progressif sur le droit commun a induit une hausse de 30% des recettes des communes entre 2013 et 2014, de 110 millions d’euros à 150 millions d’euros.

P

our la première fois, l’Agence française de développement publie un Observatoire des communes de Mayotte. Premier bilan : la part des dotations de l’Etat demeure encore importante, les dépenses de fonctionnement sont relativement lourdes mais les communes de Mayotte ont entamé une véritable marche vers l’autonomie et sont très peu endettées.

La question des finances des communes de Mayotte mobilise.

Ils étaient nombreux à s’être déplacés pour prendre part à la restitution des résultats du premier Observatoire des communes publié par l’Agence française de développement (AFD). Ainsi, maires et directeurs généraux des services de plusieurs mairies de l’île, représentants de l’IEDOM (la Banque de France des Outre-mer) et du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) ont participé au débat ayant suivi la présentation de Kévin Cariou, le directeur adjoint de l’AFD. Premières conclusions de ce rapport qui porte sur la période 2009-2015 : la part des dotations de l’Etat demeure encore importante, et les dépenses de fonctionnement sont relativement lourdes mais les communes commencent à s’autonomiser et leur taux d’endettement est faible.

Ainsi, à Mayotte, l’Etat finance 55% des recettes de fonctionnement des 17 communes de l’île, contre 21% en moyenne en métropole. Une autonomie financière « relative » donc, comme le souligne Kévin Cariou, mais qui tend à s’améliorer. En effet, depuis quelques années, les communes bénéficient de nouvelles ressources grâce au transfert partiel de l’octroi de mer du Département aux collectivités locales (19% des recettes de fonctionnement des communes sont donc désormais générées par les recettes de l’octroi de mer)

Cependant, les communes restent « contraintes par leurs ressources », tempère l’AFD, puisque ces dernières reposent « en grande partie sur des acteurs à faible capacité contributive » – selon les dernières statistiques de l’INSEE, en 2011, la moitié de la population vivait avec moins de 384 euros par mois et par personne. D’autre part, le tissu économique est essentiellement composé de petites et moyennes entreprises et le cadastrage et l’adressage ajoutent encore des difficultés à la mise en place de la fiscalité directe.

Un taux d’encadrement des agents « très bas » En outre, les charges de personnel continuent de croître (+13% sur la période étudiée) suite à l’application du décret sur l’indexation des salaires et à la hausse des cotisations obligatoires aux syndicats intercommunaux. Ainsi, en 2015, plus de 70% des recettes des communes de l’île sont consommées par ces dépenses obligatoires. Cet état de fait handicape les communes qui peinent à dégager une épargne qui leur permettrait de mettre en œuvre « une politique d’investissement soutenue ».

Enfin, à l’intérieur de ces « effectifs pléthoriques », comme les qualifie l’AFD, des disparités de compétences ne permettent pas un encadrement optimal des agents. En effet, à Mayotte, 90% des agents appartiennent à la catégorie C contre 80% en métropole. Autre chiffre : en France Hexagonale, pour la même proportion d’agents, il y a deux fois plus de cadres A et B (respectivement 8% et 12%) qu’à Mayotte. Ainsi, le taux d’encadrement des agents « est vraiment très bas », selon l’AFD et les dépenses de fonctionnement sont « trop peu dirigées vers des fonctions d’encadrement », regrette encore l’Agence.

La bonne nouvelle du rapport : les communes de Mayotte sont très peu endettées, avec un taux d’endettement de moins de 20% en moyenne, très loin de la moyenne nationale qui affiche un taux à 80%. Une bonne nouvelle qui doit être nuancée : si les communes empruntent peu, c’est que souvent, elles n’en ont pas les moyens… [[O.La

www.mayottehebdo.com • 07/2017 • Mayotte Hebdo N°803 • 21

à voir et à faire cette semaine !

La rubrique Tounda de cette semaine vous permettra de faire le plein d'idées avec une sélection sur les choses à voir et à faire à Mayotte. Des concerts, des expositions, des randonnées, etc. : un programme varié vous attend. Chers lecteurs, à vos agendas !

Carnaval

Chirongui en noir et blanc A l'occasion de la deuxième édition de la fête du village de Chirongui (14 juillet 2017), qui se tiendra à l'école primaire de Chirongui 2, un carnaval sera organisé sous le thème Noir et Blanc. La soirée sera ensuite animée par le groupe Gravrosh Family.

Par Nastazia Noudjoum

Evenement

L

e 14 juillet prochain, Chirongui sera en noir et blanc. A l'occasion de la deuxième édition de la fête du village, qui se tiendra à l'école primaire de Chirongui 2, un carnaval sera ainsi organisé sous le thème "noir et blanc". Il sera orchestré par des rythmes (danses modernes, coupé décalé, etc.) et chants des jeunes du village.

Les festivités commenceront à partir de 10h.

La soirée sera ensuite animée par Gravrosh Family.

Ce groupe a été créé en 2007 sous le nom de "Ghetto Marzik" par plusieurs jeunes chanteurs du village de Chirongui. Certains membres du groupe ont dû quitter Mayotte pour poursuivre leurs études, mais grâce aux nouvelles technologies, ils sont parvenus à rester en contact et continuent toujours à réaliser des projets ensemble.

"Cette soirée sera l'occasion d'apprendre et de transmettre les danses traditionnelles", indique Ousseni Chadli, un des membres de la Gavrosh Family. "Nous bénéficierons à ce titre de la participation des mamans". < D'autres groupes animeront la soirée, comme Team Medar et Moustik.

Plus d'informations au 06 39 97 21 99.

22 Mayotte Hebdo N° 803 • 07/2017 • www.mayottehebdo.com

4eme édition du bout Kolo et son équipe de "l’autre bout de l’île" organisent ce vendredi et ce commune de Bandraboua. Présentation.

Par Omar Houmadi

M

ayotte est une île riche en patrimoine. Faire vivre et partager les traditions mahoraises avec les visiteurs de Mayotte est l’objectif de Mouhamadi Toulaïbi dit "Kolo", à travers le festival du bout de l'île, dont la 4ème édition se tient ce vendredi et ce samedi à Dapani, dans la commune de Bandraboua.

Dans l’objectif de mettre en avant les acteurs culturels locaux, différents concerts sont au programme. Plusieurs artistes et groupes d’artistes tels que Eco, Gard 1 Perial, Mao, I and I Nyabinghi, Sareba, Bob Mursalah, Wubani Spirit, Douja Sound ou encore Killa Song se produiront sur scène.

"L'autre bout de l'île", loin des sentiers battus A son retour de métropole en 2006, Kolo a créé une petite structure touristique très loin des sentiers battus. Une structure baptisée >

Photo / BD

Les super pouvoirs de la nature exposés Du 1er juillet au 9 juillet 2017, une exposition sur le patrimoine naturel mahorais se tient au Comité départemental du tourisme de Mayotte. Photos et bandes dessinées y sont dévoilées sur le thème "Super pouvoirs de la nature à Mayotte".

Par Houdah Madjid

du festival de l’île samedi la 4e édition du festival « du bout de l’île », à Dapani dans la

> "MayAuthentique" qu’il fait évoluer sans cesse en fonction des commentaires de ses clients. C’est sur son site "l’autre bout de l’île" qui se situe dans la commune de Bandraboua, à l’entrée du village de Dapani, sur le domaine de Carsoihili (environ 1 hectare) qu'il a installé il y a six ans sa structure. Chaque année, un festival (du bout de l’île) y est organisé.

A "L’autre bout de l’île", il est également possible d'effectuer des parcours pédestres loisirs. On y trouve aussi une faune aquatique: écrevisses, crabes et petits poissons. Quant à sa forêt primaire, elle est l’habitat des makis, roussettes, tangues etc. "L’autre bout de l’île" est aussi le cadre d'évènements sportifs et culturels à l’image de Mayotte, comme le raid du bout de l’île organisé depuis le 13 octobre 2012. Plusieurs concerts acoustiques y ont aussi lieu chaque année. Pour ce vendredi, le ticket d’entrée coûte 6 euros, et pour ce samedi 12 euros. Bar et restauration sur place et camping sur réservation au 06 39 26 34 93.<

J

usqu'à ce dimanche, le hall du Comité départemental du tourisme de Mayotte va regorger d'œuvres hautes en couleur. Suite au concours organisé par la fédération Mayotte Nature et Environnement (MNE) lors de la fête de la nature en mai dernier, la fédération MNE propose en effet depuis le 1er juillet une exposition intitulée "Super pouvoirs de la nature à Mayotte". Elle met en lumière les travaux des différents participants et rend un bel hommage au lagon et tout ce qui s'y réfère. Le concours photo s'adressait aux adultes et le concours BD uniquement aux scolaires (de la maternelle au lycée). Les élèves ont envoyé plus de 70 pages de BD et les adultes résidant à Mayotte 40 photos. L'exposition montre des bandes dessinées fictives prônant des projets portés sur l'environnement accompagnés de scénarii idéaux avec une pointe d'humour. Les photos quant à elles, parlent d'elles-mêmes. Profondeur et nature sont de mise.

Le jury, composé de deux groupes (BD et photos) a départagé les lauréats. Le jury BD était composé de François Joulin, infographiste, dont la vocation est la protection et la sensibilisation du lagon de Mayotte, l'artiste Papajan et Vincent Liétar, architecte et auteur du personnage Bao. Le jury photo était quant à lui constitué des photographes Ibrahim M'colo, Michel Foret et Markus Fleute. Des cadeaux étaient à la clé pour récompenser les différents travaux réalisés avec brio.

Pour le concours photo, le 1er prix s'est vu offrir un tour de l'île complet en ULM, offert par Tip Top ULM TOP. Le 2 ème prixa remporté un tour de l'île en bateau pour 2 personnes offert par Sea Blue Safari et le 3 ème prix un livre photo dédicacé par le plongeur photographe Marc Allaria.

Les gagnants du concours BD ont eux aussi été récompensés : Dany Razafiarisoa (1er prix) a remporté un baptême plongée offert par Jolly Roger (accompagné du diplôme), Camille Nguyenduy (2ème prix) un baptême poney offert par le centre équestre Lagon Equitation (accompagné du diplôme), et Emma Gressier (troisième prix) un diplôme et des livres de coloriage. <

www.mayottehebdo.com • 07/2017 • Mayotte Hebdo N°803 • 23

VENDREDI 7 ET SAMEDI 8 JUILLET 2017

"4 ÈME ÉDITION DU FESTIVAL DE L'AUTRE BOUT DE L'ILE " Bar-restauration dispo sur place ! Entrée : vendredi 6€/samedi 12€ Camping sur réservation. Lieu : Domaine de Karsoihili, Dapani - BANDRELE. Infoline : 0639263493 / 0639692846. Plus d'infos : https://www.facebook.com/ lautreboutdelile/ DU 1 ER AU 9 JUILLET 2017 « EXPOSITION SUR LE PATRIMOINE NATUREL MAHORAIS » Suite aux concours organisés lors de la fête de la nature en Mai dernier, Mayotte Nature Environnement organisera une exposition pour valoriser le travail de tous les participants, adultes et élèves de toute l'île. Seront exposés photos et bandes dessinées sur le thème des super-pouvoirs de la nature à Mayotte ! ENTRÉE OUVERTE À TOUS ! LIEU : Comité du tourisme –Mamoudzou. Plus d’infos : https:// www.facebook.com/MayotteNatureEnvironnement/ Vendredi 14 juillet 2017 2ème édition de la fête du village de Chirongui » à partir de 10h00. Un carnaval (thème: noir et blanc) sera orchestré par des rythmes et chants des jeunes du village. La soirée sera animée par la gavrosh family qui sera au grand complet, le team medar et moustik qui sera le guest de la soirée... Lieu : école primaire chirongui 2, infoline : 06.39.97.21.99.

Plus d’infos: https://www.facebook. com/vizy.aljey. À partir du 9 mars et tous les jeudis "Cours de danse – rock années 50 " à Koropa .Infoline: 06.39.62.18.79 DIMANCHE 16 JUILLET 2017 SORTIE DECOUVERTE «DE LA CUEILLETTE À L'EXTRACTION D'HUILE ESSENTIELLE D'YLANG » à Combani.

Venez découvrir les secrets de la distillation d’Ylang-Ylang. Vous serez accueilli par Aurore et Fouadi ! Au programme : -début de la cueillette, pesée, et extraction d’Ylang-Ylang -Repas traditionnel suivi d’un atelier tressage de feuilles de coco, paniers (kanga) -Visite de l’exploitation agricole Malavounie Mahoraise Combani - vente de produits sur place. Tarif : 25 euros la journée par personne. Réservez dès maintenant au 06.39.67.29.73/ 06.39.04.81.41 RESERVATION IMPERATIVE !!!

24 JUILLET AU 28 JUILLET/ 14 AOÛT AU 18 AOÛT 2017 « PROGRAMME POUR LES ACTIVITÉS À DESTINATION DES JEUNES DE 14 À 17 ANS À CHIRONGUI » Tu as entre 14 et 17 ans? Tu es de la commune de Chirongui ? Tu souhaites partir en vacances cet été? Alors n'hésites pas et viens t'inscrire pour partir du 24 Juillet au 28 Juillet à Mliha ou du 14 Août au 18 Août au Tobé Lodge de Ongoujou. Formulaire d'inscription disponible en Mairie ou à la Maison de la Ville à Poroani. Plus d'informations au 06.39.96.26.94 ou 02.69.60.47.09. 24 places pour les

jeunes de la commune uniquement.

5 euros par inscription pour toute la durée du séjour. Séjour organisé par le Centre Social de Miréréni DU LUNDI 1ER au 30 JUILLET 2017 «CALENDRIER DES SORTIES AVEC LES NATURALISTES DE MAYOTTE» La lettre des Naturalistes est éditée tous les mois !!! Vous y trouverez toute l’actualité de l’association ainsi que le planning des sorties.

Pour recevoir en PRIORITÉ la liste des sorties sur votre boite mail, et bénéficier d'un TARIF PRÉFÉRENTIEL, devenez adhérent pour 10 Euros par an (adulte) LIEU : LES NATURALISTES DE MAYOTTE,10 rue Mamawé – MAMOUDZOU plus d'infos : https://www. facebook.com/naturalistesdemayotte

VENDREDI 7 JUILLET

"Les jeudis en folie".Soirée dansante kuduro et madison de 18h30 à 19h30.à partir de 19h30, soirée dansante afro, latino, rock, etc. Lieu: Le club amis de Pamandzi. Infoline: 06.39.20.27.70

Tous les vendredis de 18h à 20h et tous les dimanches de 13h à 15h Cour de Kickboxing. Lieu : Gymnase de Pamandzi. Infoline : 06.39.22.12.08 ou 06.39.28.85.94.

Plus d'infos : https://www.facebook. com/Boxing-Club-Pamandzi-591757044356…/.http//www. kickboxingpamandzi.com Tous les mardis "Marché de fruits et légumes" à Chirongui. Tous les mardis de 9h30 à 13h à partir du 2 mai 2017 au stade de football de Chirongui, venez découvrir les producteurs locaux.

Tous les mercredis Les mercredis kizomba".Soirée 100% kizomba et semba pour les débutants de 19h, et initiation à la kizomba pour les débutants de 19hà 19h45, le tout animé par Dj Tiitie et Said. Restauration sur place. Lieu: Le club des amis à Pamandzi. Infoline: 06.39.20.27.70 Danse: cours de danse africaine à Poroani. L'association Zina na wassi débute des cours de danse africaine dans le sud de l'île, tous les

24 Mayotte Hebdo N° 803 • 07/2017 • www.mayottehebdo.com

DIMANCHE 9 JUILLET 13h30 : Les schtroumpfs et le village perdu 18h00 : Ghost in the shell

MARDI 11 JUILLET

Soirée Karaoké de 19h à 00h.

Restauration Le Mahazatra à Passamanty."Les jeudis en folie" soirée dansante .Ambiance assurée par Tiffany & DJ Shogoun. Infos et réservations: 06.39.1996.91 Tous les jeudis

Concours de boxe "Kouba fighting Petite-Terre" de 20h à 21h30.

Kickboxing Muay Thay et discipline associées. Licence de l'année : 30 euros pour les moins de 18 ans et 50 euros pour les plus de 18 ans .Lieu ACL de Dzaoudzi Labattoir. Infoline et renseignement : 06.39.27.09.46 (Coach Omar et Coach Momo).

15h30 : Les gardiens de la galaxie 2 18h00 : Le roi Arthur la légende d'excalibur 20h30 : Sous le même toit

Tous les mercredis

Jusqu'au 15 septembre

Tous les lundis et mercredis

SAMEDI 8 JUILLET

"Cours de danse contemporaine " pour les enfants de 6 à 12 ans à Sada,organiser par l'association Baltane.6/8 ans :16h00-17h00,9/12 ans 17h00-18h00.Lieu: collège de Sada. Infos et tarifs : cie.baltane@ gmail.com/06.39.76.13.66

http://www.naturalistesmayotte.fr/ Ouverture des inscriptions pour le "concours photo amateur Océan Indienne. A l'occasion du vernissage de l'exposition des lauréats 2016 (ouvert a tous) à l'auditorium de l'université de Dembéni (Mayotte) le 31 mars 2017, Regards croisés océan indien, dévoilera officiellement les thèmes de cette 2ème édition du concours photo océan (et sur le site web en simultané).L'inscription et l'envoi des œuvres photographiques sont ouverts jusqu'au 15 septembre 2017.Plus d'info: https://www.photographes-ocean-indien.com/ https:// www.facebook.com/concours-photoamteur0I/

15h30 : Les schtroumpfs et le village perdu 18h : Chacun sa vie 20h30 : Miss Sloane

mercredis de la maison de la ville et vie associative à côté du plateau de Poroani à Chirongui.Contact:zinawassi@gmail.com.https://www.facebook. com/zinanawasi

18h00 : Sous le même toit 20h30 : Le roi Arthur la légende d'excalibur

MERCREDI 12 JUILLET 15h30 : Les schtroumpfs et le village perdu 18h00 : Warrior's gate 20h30 : Miss Sloane

JEUDI 13 JUILLET 18h00 : Powers rangers 20h30 : Les gardiens de la galaxie 2

Tous les vendredis

VENDREDI 14 JUILLET

Cours de salsa cubaine au Moya avec swag cordanse .Débutants: de 18h30 à 19h30, intermédiaire 19h30 à 20h30.Dé 20h30, soirée latino. Infolin:06.39.20.52.53/06.39.29.82.78

15h30 : Warrior's gate 18h 00 : Le roi Arthur la légende d'excalibur 20h30 : Sous le même toit

Tous les troisièmes dimanches du mois

Cinéma Alpa Joe: 02.69.64.95.18

Cours de Salsa,bachata et kizomba.15h00:initiation salsa tous les niveaux ,15h30: initiation bachata tous les niveaux,16h: initiation kizomba tous les niveaux. Pratique: de 16h30 à 19h.Lieu: le M'haju à Bandrélé. Renseignement et inscriptions: 0639298278/0639227534.

Marées VEND. 7 juillet 2017 j 03:25 k 09:20 j 15:32 k 21:58 2.76m 0.91m 3.20m 0.78m

sam. 8 juillet 2017

Tous les derniers du mois

j 04:00 k 09:54 j 16:05 k 22:30 2.88m 0.79m 3.31m 0.66m

"Expositions Bwenesso".Événement organisé par le comité de tourisme.

Plusieurs Artisants exposent leurs savoirs-faires dans le hall du comité de tourisme à partir de 9h, jusqu'à midi.

Retrouvez ce mois- ci en vitrine : Atelier d'Ayam, Jardin d'Éden, Waili wa vendzanao, Ouzouri wa Mtroumche.

Plus d'informations sur: https://www. facebook.com/ousortiramayotte. mayana.7

dim. 9 juillet 2017 j 04:32 k 10:26 j 16:37 k 23:00 2.99m 0.69m 3.39m 0.58m

lun. 10 juillet 2017 j 05:02 k 10:57 j 17:08 k 23:29 0.53m 3.08m 0.62m 3.44m

mar. 11 juillet 2017 j 05:31 k 11:28 j 17:39 k 23:59 3.14m 0.60m 3.46m 0.51m

Vacances de juillet Le Banga latrou vous propose 4 jours d’activités sur la construction des maquettes à la mémoire des trois habitats traditionnels de Mayotte (Torchis, Rafia et M’tsévé).

Voici le programme de ces ateliers, et n’oubliez pas de réserver, car les places sont limitées !!! Infoline et Inscriptions: 06.39.22.31.37 (contact –JACUSE). Lieu : Banga latrou, Tsimkoura -Chirongui Directions : de Chirongui, prendre la sortie à votre gauche juste devant le grand pont de Tsimkoura, continuer tout droit puis prendre la deuxième sortie à votre droite. Continuer de nouveau tout droit, vous apercevrez les panneaux du Banga. Plus d’infos : https://www.facebook.com/jc.halidi.509

© SHOM n° 125/2015.

AGENDA

cinéma

mer. 12 juillet 2017 j 06:02 k 12:01 j 18:11 3.17m 0.62m 3.43m

jeu. 13 juillet 2017 k 00:30 j 06:35 k 12:35 j 18:45 0.53m 3.17m 0.69m 3.35m

Partagez vos évènements !

Partagez vos évènements dans l'agenda TOUNDA : tounda@mayottehebdo.com

Jeux SUDOKU

MOTS FLÉCHÉS 8

4 1

8 1 9 7

SAN

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SIP

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Le mot découvert est :

QUIZ De quelle origine est l’ambre gris (fixateur pour les parfums) ?

A. Animale B. Végétale C. Minérale D. Astrale

NONCE

NAGE

OFFICIEL

ACCROCHE ENVOI

PAILLE

BÂTIMENT

ÉTONNE-

PENSÉE

BÂTON

MENT

PERMA-

CATIN

EXTRAIT

NENCE

CHOC

GAFFE

POÉSIE

COMPLET

GROUPAGE

POULIE

CONSCIENCE HÉRITAGE

RADAR

CONTENU

INDIEN

RETRAITE

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LOINTAIN

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HORIZONTALEMENT : I. NÉCESSAIRE. II. OURSIN. NET. III. CROS. ARDUE. IV. TOUE. CEINT. V. APT. OK. CIE. VI. MAOUSSE. OR. VII. NNE. PIN. VIII. US. TRAIN. IX. LAVE. VENIN. X. ÉCOLIER. OC.

8 7 3 6 1 9 5 4 2 9 1 4 2 5 7 6 3 8 7 5 2 8 9 3 4 6 1

7 4 2 1 9 3 8 5 6

4 3 1 5 6 2 8 9 7

6 9 3 8 2 5 4 1 7 8 1 5 7 4 6 9 3 2

moyen

6 9 8 1 7 4 2 5 3

supérieur

MOTS COUPÉS : ULTIMATUM MOT MYSTÈRE : QUERELLE

VERTICALEMENT : A. NOCTAMBULE. B. EUROPA. SAC. C. CROÛTON. VO. D. ESSE. UNTEL. E. SI. OSER. F. SNACKS. AVÉ. G. RÉ. ÉPIER. H. INDIC. INN. I. RÉUNION. IO. J. ÉTÊTER. INC.

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N QUIZ : Réponse A : L’ambre gris est le produit du métabolisme intestinal du cachalot.

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L T N O T A B C A U L A N R

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VOISINES DANS L’ESPACE

Téléprogrammes 04 91 27 01 16

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E A O E C O N T E N U E L C

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IER

N T N E M I T A B A L O N E

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E I C R L O I N T A I N R D

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X N E T N E M E N N O T E G

C O G N

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Les mots peuvent être lus horizontalement, verticalement ou diagonalement, de droite à gauche, de gauche à droite, de haut en bas et de bas en haut. Un conseil ! Rayez d’abord les mots les plus longs.

U

MOT CARRÉ Chaque ligne, colonne et carré doit contenir les 9 lettres différentes de la grille.

- Recherchez d’abord les neuf lettres.

- Cherchez logiquement l’emplacement de chaque lettre.

- La grille résolue, vous verrez apparaître dans les cases grisées un MOT MYSTÈRE. Vous pouvez éventuellement vous aider du MOT MYSTÈRE pour résoudre la grille, mais attention aux anagrammes. Ce mot correspond à la définition suivante :

LÉS

T

Horizontalement I. Indispensable. II. Un des fruits de mer.

Clair. III. Poète français. Complexe. IV. Remorque un bateau. Entoure. V. Ville du Vaucluse. C'est entendu ! Compagnie. VI. Grande. Métal précieux. VII. Aire de vent.

Producteur de pommes. VIII. Habitudes ancestrales. Il circule sur rails. IX. Nettoie.

Substance toxique. X. Jeune élève. Langue du Sud. Verticalement A. Oiseau de nuit. B. Îlot français de l'océan Indien. Besace. C. Bout de pain. Version originale. D. Crochet. Désignation anonyme.

E. Pour rêver. Avoir le front. F. On y mange sur le pouce. Prière. G. Au large de La Rochelle.

Surveiller étroitement. H. Mouchard. Creuse l'Engadine. I. Assemblée. Aimée de Zeus.

J. Écimer. Service pour les consommateurs.

Rayez dans la grille les mots de la liste pour découvrir le MOT MYSTÈRE dont voici la définition : « RÉSULTAT DE DIVISION »

S

X

MOT MYSTÈRE

E

IX

GRISON

CAPABLE

1 4 7 3 8 6 9 2 5

VII VIII

DIGESTION COURTISAN SOMMELIER EXTORQUER LÉSIONNEL RANDONNÉE SERMONNER

ALLER AUTREMENT

ENTENDU ACCÈS

4 7 1 5 6 9 2 8 3

V VI

8 9 10 11 12 13 14

PNEUMONIE LUMINAIRE SPONGIEUX DIAMANTIN PARAPENTE SIPHONNER PERCUTANT

IMPROVISATION

C

1 2 3 4 5 6 7

BELLE TRANCHE FIN DE MODE

I

IV

MESURE CHINOISE DIRECTION

N

III

ÉTAT D'AFRIQUE TONNEAU

CHEVEU

S

II

Les quatorze mots de la liste ci-dessous ont été découpés en trois morceaux (par groupe de trois lettres, sans distinction de syllabes) et sont cachés dans cette grille. Une fois tous les mots trouvés, il vous restera un quinzième mot à découvrir.

O G U

J

E

I

T

H

3 6 5 9 2 1 7 8 4

G

2 5 4 3 1 8 7 6 9

F

3 8 9 6 7 2 1 4 5

E

ALERTE COULEUR D'YEUX

MOTS COUPÉS

I

COUCHEE

HERSA ÉTAT D'ASIE

AUBURN ÉTAT DES ÉTATS-UNIS

1 6 7 9 5 4 3 2 8

D

8

L S E N T G U A E S R R E E U T T A E I L L I C A T A N E P T E

C

2

POSSÉDÉ ŒUFS DE PIERRE

V I E M L I A U R N E T E E M O E V P T E E S R A S A

B

2 5

S Y R I E

MOTS CROISÉS

8

VAGABONDE FORMULE

HOMÉLIE ENLACEMENT

I A F L A M B L I O N L U E R M R E I O U X N S A E G F E U I T R E

5 4 3 2 8

6

BRILLANT

L U S E T R K A T T I O E N

6 9

4

A

GÉNISSE MÉLANGE SONORE

E

2

4 3 1 8

1 6

4

U

6

1 9

O G

2

3

ALLIA PILASTRE

T

4 7 1

5 7

3

S

2

5

N

7 6

FAUVES OPÉRA DE BERG

T

5

7 5

O C

9 3

9

I

6

ARRÊT DE CIRCULATION TABLEAU

FINESSE RÈGLE

GARNI DE POILS

E

7

6

1

PORT DES ÉTATS-UNIS QUE DE VOLUMES

ÉPRISE NAGEOIRE

S

2

IMAGE ÉCLAT

C

3

SUPÉRIEUR

I

9 3

U

1

G N

MOYEN

www.mayottehebdo.com • 07/2017 • Mayotte Hebdo N°803 • 25

Interview

Philippe Machu, président de l’Ufolep Nationale «Donner espoir dans des parcours qui conduisent vers l’emploi»

Entre jeudi et dimanche derniers, Naoilou Yahaya, présidente de l’Ufolep Mayotte, a accueilli Philippe Machu. La promotion des actions de la structure auprès des institutions sportives locales était l’un des objets de la venue du président national de l’Ufolep.

Depuis trois ans, l’Ufolep Mayotte contribue à l’organisation de la course de pneus, en mettant en place des championnats communaux et en permettant aux enfants des quatre coins de l’île de participer à la finale. En marge de l’événement, la présidente Naoilou Yahaya a reçu Philippe Machu, président national de l’Ufolep. L’Oisien dirige la structure nationale depuis 17 ans.

Mayotte Hebdo Sport l’a rencontré.

Mayotte Hebdo Sport : Pouvez-vous nous présenter l’Ufolep, ses aspirations ?

une grande association affinitaire multisports, riche de 8 000 associations et rayonnant dans 24 000 communes. Au sein des 105 comités départementaux existants, en métropole et dans l’Outremer, elle propose plus de 130 activités physiques et sportives.

Nous essayons de nous adapter à la diversité des niveaux de nos adhérents, afin que tout le monde puisse participer et trouver du plaisir.

«Il est prévu que tous les enfants sortant du système scolaire soient titulaires du PSC1. On en est très loin…»

MHS : Quels types d’activités l’Ufolep propose-t-elle à ses adhérents ?

Philippe Machu : L’Ufolep, Union française des œuvres laïques d’éducation physique, a été créée en 1928 au sein de la Ligue de l’enseignement, une grande fédération d’éducation populaire ayant accompagné l’installation de l’école publique en France à partir de 1886. A la création de cette structure, la volonté de base était de former des citoyens, des électeurs, des gens capables de participer à la vie de la cité, par l’éducation, la culture et le sport.

L’Ufolep Nationale, qui s’apprête donc à fêter ces 90 ans, est aujourd’hui

26 Mayotte Hebdo N° 803 • 07/2017 • www.mayottehebdo.com

PM : L’Ufolep développe des activités physiques avec compétitions, championnats de gymnastique, de tir à l’arc etc. Des activités adaptées, pour une participation massive. Et à côté de ses activités traditionnelles, on développe un champ «sport sociétal», où on utilise le sport comme un moyen : un moyen pour la santé, pour la rencontre sociale, pour l’insertion sociale et professionnelle, pour la réinsertion sociale...

Ainsi nous travaillons avec le milieu carcéral, la PJJ et autres associations

pour handicapés, pour que tous les publics aient accès à l’activité physique et sportive. Dans ce cadre de «sport» sociétal, l’Ufolep a plusieurs cordes à son arc. On propose notamment à des jeunes et moins jeunes de se former, car si on veut élever le niveau sportif des gens et de compétences des cadres, ça passe forcément par de la formation.

Aussi, le CQP, (Certificat de qualification professionnelle) que nous organisons permet à des bénévoles d’acquérir une maitrise des activités sportives, dans des milieux diverses et variées : activités gymniques, jeux d’opposition, sports de nature.

MHS : L’Ufolep, c’est aussi la formation aux premiers secours…

PM : Oui. L’Ufolep est la seule association sportive agréée par le ministère de l’Intérieur pour délivrer des formations aux premiers secours, le PSC1.

C’est important parce qu’il est censé avoir une demande considérable, que ce soit du côté des structures sportives ou de l’Education nationale.

Par exemple, il est prévu, normalement, que tous les enfants sortant du système scolaire soient titulaires du PSC1. On en est très loin…

«Il doit y avoir une prise de conscience de la nécessité de former et de créer des équipements sportifs» MHS : Quel a été l’objet de votre venue à Mayotte ?

PM : Je suis venu pour la course de pneus. C’est une occasion particulière, d’autant que l’Ufolep Mayotte y contribue, notamment par l’organisation de courses intermédiaires qui permettent aux enfants de tous les horizons de Mayotte de participer à la grande finale à Mamoudzou.

Mais je suis surtout venu soutenir ce comité, comprendre l’environnement dans lequel il fonctionne et voir quelles pourrait être les priorités de développement en termes d’activités, de public, de stratégie de forma-

tion. L’Ufolep Mayotte redémarre depuis peu, quatre-cinq ans maximum.

J’ai constaté en son sein beaucoup de volonté.

Avec sa direction, notamment la présidente Naoilou Yahaya, j’ai rencontré les institutions, la DJSCS et la Collectivité notamment, pour voir avec eux comment mieux se connaitre, mieux se comprendre et mieux collaborer, afin de porter des projets de plus en plus ambitieux notamment en termes d’accès à la formation, d’accès à l’emploi, d’accès à la pratique sportive.

MHS : Vous rejoindrez la Réunion avant de regagner la métropole.

Qu’avez-vous appris de Mayotte et de l’Ufolep locale durant votre séjour sur l’île ?

PM : J’étais venu en 2004 il me semble, et en treize ans, la démographie a explosé. La population est bien plus importante, la population jeune particulièrement. Ce déplacement me permet de mieux comprendre l’environnement dans lequel œuvre l’Ufolep Mayotte, mais aussi les besoins énormes de l’île en termes de formation et d’activités.

Mayotte dispose de moyens humains et matériels pauvres. Il doit y avoir une prise de conscience de la nécessité de former et de créer des équipements sportifs. Pour sa part, l’Ufolep Mayotte s’est donné les moyens humains et techniques pour jouer son rôle dans le milieu sportif local, avec une présidente et un délégué très investi.

L’objectif de l’Ufolep Mayotte est d’apporter sa contribution, même si elle est modeste, au fait de donner espoir aux jeunes Mahorais dans des cheminements, dans les parcours de formation, dans des parcours qui conduisent vers un emploi. Et le sport est un bon vecteur pour les emplois de demain. Si l’Ufolep peut apporter sa contribution localement pour mettre le pied à l’étrier à un certain nombre de jeunes dans ce domaine là, ça sera très bien. [[Propos recueillis par I.M

L’actu en image Football

Des Jumelles en or

Samedi après-midi, la Ligue mahoraise de football a remis le label de la Fédération française de football, catégorie Or, à l’AS Jumelles de M’zouasia, pour son école de football féminin. Le club du Sud est le premier à obtenir cette distinction dans les Dom-Tom. «Tout s’est très bien passé, nos invités étaient présents, les médias aussi. Les équipes invitées, à savoir Kani-Kéli, Bouéni et Dapani, sont venues affronter nos joueuses et participer à la fête. Nos joueuses et leurs parents, ainsi que les dirigeants sont tous très heureux…», s’est réjoui Minihadji Allaoui, coach des Jumelles. Outre le diplôme attestant de leur qualité à diriger une école de football féminin, l’ASJM a reçu un lot de matériel important, comportant des ballons, des chasubles ou encore des équipements pour séances (plots, cerceaux…). Les Jumelles de M’zouasia cette année, c’est 150 adhérentes dont plus d’une centaine de licenciées, des catégories U6 aux seniors. www.mayottehebdo.com • 07/2017 • Mayotte Hebdo N°803 • 27

L’actu en bref

Wimbledon 2017

Diffusion télé :

Du lundi 3 juillet au dimanche 16 juillet VAINQUEURS 2016

DOTATIONS

Football

Vainqueurs : 2 200 000 £ Finalistes : 1 100 000 £

Londres

Andy MURRAY

Serena WILLIAMS

Globale :

31 600 000 £

20 km

7

2

victoires

victoires

RECORDS DE VICTOIRES (APRÈS 1968) Martina NAVRÁTILOVÁ

CRF : quarts de finale en vue

Pete SAMPRAS

victoires

Court n° 3 2 000 places

Somerset Road

18 12

8

4

14

9 10

5 6

15 16

Court n° 2 4 000 places

19

17

Chu rch Roa d

7

Court central 15 000 places toit rétractable

Source : médias

N

11

Court n° 1 11 400 places toit rétractable

Photos : Reuters

Wimbledon : palmarès et dotation

Basket-Ball

Wimbledon 35,9 M€ (31,6 M£)

Basket-Ball BCM-Vautour en supercoupe le 19 août

La LRBBM s’aligne avec le football et le handball, en organisant à son tour une supercoupe, en ouverture de saison. L’événement programmé le samedi 19 août est une première pour le basket-ball mahorais. Une première qui opposera le Vautour Club de Labattoir, champion de Mayotte, au BC M’tsapéré, vainqueur de la coupe de Mayotte. Il s’agira de la même affiche chez les filles, en ouverture de la finale masculine : championnes de Mayotte sortantes, les Labattoiriennes du VCL affronteront les M’tsapéroises, vainqueurs de la coupe de Mayotte féminine.

Le Tour de France 2017 en chiffres

2 anciens

vainqueurs au départ (Chris Froome et Alberto Contador)

Roland-Garros 36 M€ Somme attribuée au vainqueur, en livres

La Ligue régionale de basket-ball de Mayotte organise le Camp Kadri, en deux dates, ce samedi 8 juillet et le samedi suivant, 15 juillet. A Mangajou ce samedi, des centaines d’enfants suivront des séances d’entraînement encadrées par une demi-douzaine de cadres et supervisées par le basketteur professionnel mahorais Kadri Moendzadzé.

coureurs au départ (22 équipes de 9 coureurs)

Du 3 au 16 juillet

Dotation totale

Camp Kadri : acte 1

198

7

victoires

Roger FEDERER

9

Le FC M’tsapéré, vainqueur de la dernière coupe régionale de France, fait son retour dans la compétition ce week-end après un mois de trêve dû au ramadan. Un retour à la compétition pas des plus faciles puisqu’il effectue un déplacement à Kawéni pour y defier l’ASCK en CRF, justement. L’enjeu : une place pour les demi-finales. Autre quart de finale à suivre, celui du champion de Mayotte en titre, Foudre 2000 de Dzoumogné, opposé au FCC à Chiconi. Dans les autres rencontres l’UCS Sada, leader de DHT jouera sur le synthétique de Bandraboua face aux Enfants de Mayotte, tandis qu’un derby de Tsungoni opposera les clubs voisins de Diables Noirs et de l’Olympique, à Miréréni. D’autres compétitions se disputent ce week-end, notamment les coupes de Mayotte Entreprise et Féminine, en attendant la reprise des championnats les 14, 15 et 16 juillet.

Wimbledon

2004

Federer Sharapova

602 500 560 500

2005

Federer V. Williams

630 000 600 000

2006

Federer Mauresmo

655 000 625 000

2007

Federer V. Williams

700 000

2008

Nadal V. Williams

750 000

2009

Federer S. Williams

2010

Federer S. Williams

2011

Djokovic Kvitová

1 100 000

2012

Federer S. Williams

1 150 000

2013

Murray Bartoli

2014

Djokovic Kvitová

2015

Djokovic S. Williams

2016

Murray S. Williams

2017

? ?

Messieurs Dames

Parité

850 000 1 000 000

1 600 000 1 760 000 1 880 000 2 000 000 2 200 000

Source : Wimbledon, médias

4 pays traversés

(Allemagne, Belgique, Luxembourg, France)

Passage par 34 départements et 635 communes

21 étapes dont :

10 à 12 millions de spectateurs sur le bord de la route dont 20 % d’étrangers

Les victoires par nation En nombre de vainqueurs au classement général, entre 1903 et 2016 Danemark

2

Irlande

1

9

de plaine

5

accidentées

5

de montagne

23 cols classés 1e, 2e et horscatégorie

contrela-montre

+ de 2 000 journalistes

Royaume-Uni

France

36

2 642 m

Espagne

23 000

12

gendarmes et policiers Source : ASO

28 Mayotte Hebdo N° 803 • 07/2017 • www.mayottehebdo.com

Source : ASO

1

18

5

États-Unis*

3

d’altitude pour le Col du Galibier, point culminant du Tour de France 2017

Pays-Bas

Belgique

4

2

1

2

Allemagne Luxembourg

Suisse

Italie

10

Australie

* les sept victoires de Lance Armstrong ont été annulées

1

CLASSEMENTS

Football

Résultats Division Honneur

8ème journée (match en retard) ; Diables Noirs Combani-FC Koropa : 3-1.

Division Honneur Territoriale 8ème journée (match en retard) ; FSC Sohoa-UCS Sada : 0-2.

Promotion Honneur Sud

10ème journée (match en retard) ; FC M’tsakandro Tsoundzou-USC Labattoir : 0-1.

Promotion Ligue A

12ème journée ; Pamandzi SC-AS Rosador Passamaïnty : 0-0, Mahabou SC-ASDE Kawéni : 1-1, FC M’tsakandro-AS Comète Labattoir : 3-0, FC Ylang Koungou-FC Koropa : 2-0, Diables Noirs Combani-Espoir M’tsapéré : non parvenu, Trévani SC-Etoile Pamandzi : np, Enfants du Port Longoni-TCO Mamoudzou : 3-2.

Promotion Ligue B

12ème journée ; ASJ Handréma-FC Shingabwé Hamjago : non parvenu, AJ M’tsahara-US M’tsangaboua : np, AS Bandraboua-Tchanga SC : 10-1, M’tsanga 2000-M’tzamboro FC : np, Foudre 2000 Dzoumogné-Tonnerre du Nord Bouyouni : 1-2, Etincelles Hamjago-Voulvavi Sports M’tsahara : 6-5, ASC Abeilles M’tzamboroACSJ M’liha : 1-4.

Promotion Ligue C

12ème journée ; Etoile Hapandzo-AS Sada : 0-2, Miréréni SC-Bandrélé FC : non parvenu, UCS Sada-Enfants de Mayotte Bandraboua : 2-2, Vahibé CO-ASO Espoir Chiconi : 1-3, Maharavou Sport Chirongui-US Ouangani : np, AS Kahani-ASCEE Nyambadao : 1-1, ASC Kawéni-Espérance Iloni : 1-0.

Promotion Ligue D

12ème journée, AS N’dranavi Bambo Ouest-ASCE Miréréni : 4-0, USTN BandréléFC Kani-Bé : 1-2, FC Sud HagnoundrouMakoulatsa FC : 5-0, CS M’ramadoudou-US M’tsamoudou : 5-4, ASJ Moinatrindri-RC Tsimkoura : 2-2, Eclair du Sud Passi-KéliOlympique Tsoundzou : 3-3, Lance Missile Dapani-VSS Hagnoundrou : 1-4.

Division Honneur Féminine

3ème journée (match en retard) ; FC M’tsapéré-USC Labattoir : 2-1.

Promotion Honneur Féminine

12ème journée ; EFF Hamjago-ASC Abeilles M’tzamboro : 3-1, ASJ Handréma-FC Labattoir : non parvenu, Devils Pamandzi-US Kavani : 5-0, FC M’tsakandro-Lance Missile Dapani : 2-2, Racine du Nord Acoua-Miracle du Sud Bouéni : 7-1.

Pts Mj 7 M’tsangadoua 28 11 8 M’liha 24 11 9 Etincelles Hamjago 23 11 10 FCS Hamjago 23 10 11 Handréma 19 10 12 ASCA M’tzamboro 14 11 13 VS M’tsahara 13 10 14 M’tsangamouji SC 13 11

Classements

Division Honneur

Pts Mj 1 FC M’tsapéré 36 11 2 M’zouasia 35 11 3 AS Sada 30 11 4 Passamaïnty 27 11 5 Dzoumogné 26 11 6 ASCA M’tzamboro 25 11 7 Combani 25 11 8 ASC Kawéni 23 11 9 Etincelles Hamjago 23 11 10 FC Koropa 22 11 11 Malamani 20 11 12 Handréma 17 11

Division Honneur Territoriale Pts Mj 1 UCS Sada 36 11 2 M’tsangamouji SC 31 11 3 Ouangani 30 11 4 FC Labattoir 29 11 5 Sohoa 27 11 6 Moinatrindri 27 11 7 USCJ Koungou 27 11 8 Vahibé 24 11 9 RDN Acoua 24 11 10 M’roalé 22 11

11 Bouéni 12 FC M’tsapéré 2

20 18

Promotion Honneur Nord

11 11

Pts Mj 1 Longoni 41 11 2 EM Bandraboua 35 11 3 Olympique Miréréni 34 11 4 Barakani 32 11 5 TC Majicavo 31 11 6 Kangani 30 11 7 Kavani 26 11 8 ASCW M’tsangamouji 22 11 9 Chembényumba 21 11 10 VS M’tsahara 19 11 11 MR Acoua 15 11 12 Tsingoni 14 11

Promotion Honneur Sud

Pts Mj 1 USC Poroani 31 10 2 Dembéni 31 11 3 USC Labattoir 30 11 4 Choungui 30 11 5 Chirongui 30 10 6 Kani-Kéli 29 11 7 USTN Bandrélé 25 11 8 Tsararano 23 10 9 M’ronabéja 23 11 10 FC Chiconi 22 10 11 FCM Tsoundzou 20 11 12 Mangajou 16 11

Promotion Ligue A

Pts Mj 1 ASDE Kawéni 41 12 2 Mahabou 37 12 3 Ylang Koungou 37 12 4 FCM Tsoundzou 36 12 5 FCM Koropa 36 12 6 Espoir M’tsapéré 33 11 7 Longoni 30 12 8 Combani 29 11 9 Pamandzi SC 26 12 10 Mamoudzou 22 12 11 Dzaoudzi/Labattoir 19 12 12 Passamaïnty 15 12 13 Trévani 14 11 14 Etoile Pamandzi 14 11

Promotion Ligue B

Pts Mj 1 AS Bandraboua 46 12 2 Bouyouni 43 12 3 AJ M’tsahara 35 10 4 M’tzamboro FC 32 11 5 Dzoumogné 31 12 6 M’tsangaboua 29 11 7 M’tsangadoua 28 11 8 M’liha 28 12 9 Etincelles Hamjago 27 12 10 FCS Hamjago 23 10 11 Handréma 19 10 12 ASCA M’tzamboro 15 12 13 VS M’tsahara 14 11 14 M’tsangamouji SC 14 12

Promotion Ligue C

Pts Mj 1 ASOE Chiconi 42 12 2 Bandrélé FC 36 11 3 ASC Kawéni 36 12 4 Iloni 33 12 5 Kahani 32 12 6 Nyambadao 31 12 7 AS Sada 28 12 8 Miréréni SC 25 11 9 UCS Sada 24 12 10 Vahibé 23 12 11 EM Bandraboua 21 12 12 Ouangani 18 11 13 Hapandzo 17 12 14 Chirongui 17 11

Promotion Ligue D

Pts Mj 1 FCS Hagnoundrou 43 12 2 ASN Bambo Ouest 39 12 3 Tsimkoura 39 12 4 Kani-Bé 36 12 5 Olympique Tsoundzou 35 12 6 Passi-Kéli 31 12 7 VSS Hagnoundrou 29 12 8 MFC Poroani 26 12 9 Moinatrindri 23 12 10 Dapani 23 12 11 M’ramadoudou 22 12 12 M’tsamoudou 22 12 13 USTN Bandrélé 19 12 14 ASCE Miréréni 19 12

Division Honneur Entreprise

Pts Mj

1 Colas 2 Sodifram 3 Mairie Mamoudzou 4 Tilt 5 Bama Service 6 Mayotte Air Service 7 EMCA 8 Tama 9 Asma 10 Conseil Général 11 CPS 12 Paf

42 31 27 26 26 26 25 25 20 19 17 10

11 11 11 11 10 11 10 10 10 11 10 10

Promotion Honneur Entreprise Pts Mj 1 Sim 38 11 2 Car Centre 37 11 3 Maison d’Arrêt 31 11 4 Mairie M’tzamboro 30 11 5 Mairie Pamandzi 29 10 6 Mairie Dzaoudzi/Labattoir 28 10 7 Mami 22 10 8 ATSCAF 21 10 9 La Poste 21 9 10 Deal 19 11 11 Mairie Chirongui 17 11 12 Mayco 13 10 13 Mairie Dembéni 12 11 14 Total 0 0

Division Honneur Féminine

Pts Mj 1 M’zouasia 29 8 2 Sada 23 8 3 Labattoir 21 8 4 Kani-Kéli 20 8 5 Miréréni 19 8 6 M’tsapéré 18 8 7 Chiconi 14 8 8 Bandrélé 11 8

Promotion Honneur Féminine Pts Mj 1 Devils Pamandzi 42 11 2 RDN Acoua 35 10 3 EFF Hamjago 30 9 4 Dzoumogné 29 10 5 Malamani 25 9 6 Handréma 19 9 7 Kavani 18 9 8 FC Labattoir 17 9 9 ASCA M’tzamboro 15 9 10 Bouéni 14 8 11 FCM Tsoundzou 11 9 12 Dapani 10 8 13 Hapandzo 0 0

Programme Coupe Régionale de France

Quarts de finale, samedi 8 juillet à 15h ; ASC Kawéni-FC M’tsapéré, Enfants de Mayotte Bandraboua-UCS Sada, FC ChiconiFoudre 2000 Dzoumogné, Olympique Miréréni-Diables Noirs Combani.

Coupe de la Ligue

Huitièmes de finale, dimanche 9 juillet à 15h ; Tonnerre du Nord Bouyouni-Lance Missile Dapani, AS Kahani-Etoile Pamandzi, FC Kani-Bé-ASDE Kawéni, AS BandrabouaRC Tsimkoura, Espoir M’tsapéré-US M’tsangaboua, ASCEE Nyambadao-TCO Mamoudzou, AJ M’tsahara-AS N’dranavi.

Coupe de Mayotte Féminine

Huitièmes de finale, dimanche 9 juillet à 16h30 ; Devils Pamandzi-AS Jumelles M’zouasia, AS Neige MalamaniFC M’tsapéré, AJ Kani-ASJ Handréma, USC Labattoir-Olympique Miréréni, ASO Espoir Chiconi-ASC Abeilles M’tzamboro, US Kavani-FC Labattoir, Foudre 2000 Dzoumogné-Racine du Nord Acoua.

Coupe de Mayotte Entreprise

Huitièmes de finale, vendredi 7 juillet à 16h ; Mairie Dzaoudzi/Labattoir-ATSCAF, FC Poste-EC Conseil Général, Asma Agriculture-EC Sim, Mairie Mamoudzou-ASC Sodifram, ACSE Deal 976-AS EMCA, ASP Maison d’Arrêt-FC Chirongui, AS Colas-ES CPSM, AS Car Centre-Mayotte Air Service.

Basket-Ball Classements

Prénationale Masculine

Pts Mj 1 Labattoir 34 18 2 Mamoudzou 34 18 3 M’tsapéré 31 18 4 JC Pamandzi 30 18 5 Kawéni 29 18

6 Kavani 28 18 7 Chiconi 22 18 8 Boboka 19 18 9 JA Pamandzi 16 18 10 Doujani 14 18 Le Vautour Club de Labattoir, champion de Mayotte 2016/2017.

Prénationale Féminine

Pts Mj 1 Labattoir 23 12 2 M’tsapéré 21 12 3 Iloni 20 12 4 Chiconi 19 12 5 M’gombani 16 12 6 Kavani 15 12 7 Kawéni 10 12 8 Mamoudzou 0 0 Le Vautour Club de Labattoir, champion de Mayotte 2016/2017.

Handball Classements

Prénationale Masculine

Pts Mj 1 Tsingoni 64 22 2 Combani 53 22 3 Tsimkoura 51 22 4 Acoua 49 22 5 Chiconi 47 22 6 Bouéni 44 22 7 M’tsangamouji 43 21 8 Sada 42 21 9 Kani-Kéli 36 22 10 Dzoumogné 35 22 11 Labattoir 32 22 12 Bandraboua 26 22 L’ASC Tsingoni, champion de Mayotte 2016/2017.

Prénationale Féminine

Pts Mj 1 Combani 62 22 2 Bouéni 62 22 3 Tsimkoura 56 22 4 Tsingoni 50 22 5 Sada 43 20 6 Kani-Kéli 43 22 7 Bandrélé 40 21 8 Passamaïnty 39 22 9 Dembéni 32 21 10 Chembényumba 30 22 11 Mamoudzou 29 22 12 Acoua 26 22 Le Combani Handball Club, champion de Mayotte 2016/2017.

Volley-Ball Classements

Régionale 1 Masculine

Pts Mj 1 M’tzamboro 38 14 2 Vahibé 31 14 3 M’tsapéré 23 14 4 M’tsangadoua 22 14 5 Petite Terre 21 14 6 Ouangani 19 14 7 Tsingoni 10 14 8 M’tsangamouji 4 14 Le Volley Club de Vahibé, champion de Mayotte 2016/2017.

Régionale 1 Féminine

Pts Mj 1 M’tsapéré 39 14 2 Kani-Bé 35 14 3 Petite Terre 26 14 4 Ouangani 23 14 5 M’tzamboro 16 14 6 Tsingoni 15 14 7 Sada 12 14 8 M’tsangamouji -3 14 Le All Stars de Petite Terre, champion de Mayotte 2016/2017.

Rugby Classement Championnat à XV

1 Mamoudzou 2 Petite Terre 3 Bouéni

Pts Mj 22 6 13 6 5 6

Le Rugby Club de Mamoudzou, champion de Mayotte 2016/2017.

www.mayottehebdo.com • 07/2017 • Mayotte Hebdo N°803 • 29

Hebdomadaire d’information Générale Edité par la SARL Somapresse au capital de 20 000 euros 7, rue Salamani - Cavani M’tsapéré BP 60 - 97600 Mamoudzou Tél. : 0269 61 20 04 Fax : 0269 60 35 90 contact@mayotte.hebdo.com directeur de la publication Laurent Canavate canavate.laurent@mayottehebdo.com directeur de la rédaction Mohamed El Mounir dit “Soldat” soldat@mayottehebdo.com 0269 61 20 04 - 69 13 38 rédacteur en cHef Olivier Loyens rédacteur en cHef adjoint Geoffroy Vauthier journalistes Ichirac Mahafidhou Gauthier Dupraz Grégoire Nakachdjian Ornella Lamberti Houdah Madjid Omar Houmadi (stagiaire) correspondants HZK - (Moroni) GrapHistes/maquettistes Olivier Baron, Franco di Sangro, Grégoire Nakachdjian commerciaux Cédric Denaud, Murielle Turlan comptabilité Nathalie Gauthier comptabilite@mayottehebdo.com première parution Vendredi 31 mars 2000 ISSN : 1288 - 1716 RCS : n° 9757/2000 N° de Siret : 024 061 970 000 18 N°CPPAP : 0121 I 92960 impression Imprimah - 0269 61 22 18 distribution CEM - Tél. : 0269 61 32 52 site internet www.mayottehebdo.com renseiGnements contact@mayottehebdo.com Tél. : 0269 61 20 04

points de vente - mamoudZou et sa péripHérie Maisons des Livres Shopi (Mariage) Graine de sésame Pâtisserie Tropicale Shopi (Passamainty) Hodi (Passamaïnty) Aux Gourmandises (Caribou) Shopi (rue du Commerce) Agora (Hauts du Jardin du Collège) Total Passamainty Kawéni Jumbo Score - Sodifram (Kawéni) Hyper Discount - (3 Vallées) Shopi (3 Vallées) - Maison des Livres City Snack 101 - Station Total - petite terre Boutik’Air - Score (Labattoir) Shopi Pamandzi - en brousse bandrélé Sodifram chiconi Sodicash sada Boulangerie au Croustillant chirongui Librairie papeterie au Fil du Kalame Comptoir du Sud - Sodicash (Malamani) combani DLG - Sodicash - Score dembéni Marziki - Hodi

Selon l’arrêté préfectoral n°2016 – 22392 du 21 décembre 2016 établissant la liste des journaux susceptibles de recevoir les annonces judiciaires et légales, sur la base de la ligne de référence comportant 40 signes espace compris composés en corps 8 informatique le tarif est fixé à 5,42 euros pour l’année 2017.

avis d’appel public à la concurrence

Entité publique : MINARM - Ministère des armées Entité d’Achat : DID SDS - Direction d’infrastructure de la défense de Saint-Denis - DID Saint Denis Intitulé de la consultation : MAYOTTE (976) LABATTOIR Camp des Badamiers GSBdD Cons-truction d’un hangar de stockage Marché de maîtrise d’œuvre (n°COSI : 446 524) Objet de la consultation : AVIS DAPPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE PRESTATIONS INTELLECTUELLES I. I D E N T I F I C AT I O N DE LORGANISME QUI PASSE LE MARCHE Direction d’Infrastructure de la Défense de Saint-Denis Division Achats Infrastructure et Aide à l’activité Caserne Lambert Avenue du chef de BTN Lambert BP 67709 - 97804 SAINT-DENIS CEDEX 9 Tél : 02 62 93 52 94 Fax : 02 62 93 56 14 Courriel : sam.didsds@gmail.com Site de téléchargement : www.marches-publics.gouv.fr (n° de projet 04RN17) II. LIBELLE DU MARCHE : MAYOTTE (976) LABATTOIR Camp des Badamiers GSBdD Construction d’un hangar de stockage Marché de maîtrise d’œuvre (n°COSI : 446 524) III. NATURE DES PRESTATIONS : La présente consultation concerne le marché de maîtrise d’œuvre se rapportant à cette opéra-tion.

La mission de maîtrise d’œuvre «infrastructure», sans dossier d’exécution, comprend les mis-sions de base, ainsi que la mission complémentaire « Ordonnancement Pilotage Coordination » (OPC).

IV. CRITERES DATTRIBUTION : Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés à l’article 4 du règlement de consultation.

V. PROCEDURE DE PASSATION : Procédure adaptée passée en application de l’article 27 du décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics.

Conformément à l’article 102 du décret précité, le marché sera obli-gatoirement transmis électroniquement. Cependant la signature électronique n’est pas obliga-toire.

VI. CONDITION DE DELAI :

Date limite de réception des offres : 31 juillet 2017 VII : DATE DENVOI DU PRESENT AVIS A LA PUBLICATION : 30 juin 2017 Référence consultation : 04RN17 Type de procédure : Procédure adaptée < 90 000 Date de mise en ligne : Date et heure limite de remise des plis : 31/07/2017 12:00 Nombres de justificatifs de publication à renvoyer à la collectivité : Coordonnées de l’annonceur : Nom : Mayotte hebdo Adresse électronique : soldat@mayottehebdo.com Adresse électronique d’Accusé de réception : sam.didsds@gmail.com Télécopieur : 02.62.93.31.92 Informations de facturation : Direction d’Infrastructure de la Défense de Saint-Denis Quartier Reydellet 97709 SAINT DENIS MESSAG CEDEX 9 m Monsieur le Bâtonnier Henri BOITARD Avocat à la Cour – Ancien Bâtonnier SAINT DENIS (97400) – 45, rue du Général de Gaulle Tél : 02 62 21 87 76 Fax : 02 62 20 09 59 SAINT PIERRE (97410) – 20 bis, Rue Archambaud Tél : 02 62 96 19 05 Fax : 02 62 96 19 06 MAMOUDZOU (97600) - 6 Résidence Bellecombe – Les 3 Vallées Tél : 06 39 69 96 90 Fax : 02 69 64 02 41 Avocat plaidant Maître Marjane GHAEM Avocat au Barreau de Mamoudzou MAMOUDZOU (97600) - 6 Résidence Bellecombe – Les 3 Vallées Tél : 06 39 69 96 90 / Fax : 02 69 64 02 41 Avocat postulant VENTE AUX ENCHERES Il sera procédé le LUNDI 21 AOUT 2017 A PARTIR DE 10 HEURES, à l’audience du JUGE DE L’EXECUTION DU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE MAMOUDZOU (MAYOTTE), au Palais de Justice, Immeuble Bred, Route Nationale de Kawéni, 97600 MAMOUDZOU, à la vente aux enchères publiques, au plus offrant et dernier enchérisseur de l’immeuble ci-après désigné, sur le Cahier des conditions de vente déposé au Greffe dudit Tribunal : DESIGNATION : - En un seul lot : Sur le territoire de la Commune de BOUENI, I/ Une parcelle de terrain située à MZOUAZIA (MAYOTTE), Commune de BOUENI, cadastrée : Section N° Lieudit Contenance AR 342 Village de MZOUAZIA 04a 19ca Immatriculée sur les registres de la Conservation de la Conservation de la Propriété Foncière de MAMOUDZOU

(MAYOTTE) sous les références suivantes : Titre foncier : 9510-DO Propriété dite : ALI HADHURI Ensemble le droit au bail et à la construction édifiée.

Ledit droit au bail à construction a été immatriculé le 10 juillet 2006 sous le n° 12005-DO, propriété dite « ALI HADHURI BAIL ».

Ainsi au surplus que cette parcelle se poursuit et comporte, avec toutes ses aisances, dépendances et immeubles par destination, servitudes et mitoyennetés, tous droits et facultés quelconques, sans exception ni réserve.

Et ayant fait l’objet d’un plan dressé par un géomètre assermenté à la suite d’un procès-verbal en date du 19 novembre 2001.

Etant précisé que sont compris dans cette affectation hypothécaire toutes constructions, même si elles n’ont pas été spécialement indiquées dans la désignation qui suit, toutes additions, améliorations ou encore constructions nouvelles qui pourraient être faites, comme toutes dépendances, sans aucune exception ni réserve, et notamment tous immeubles par destination et, en particulier, tout matériel pouvant avoir le caractère d’immeuble par destination.

Ledit bien ayant été affecté en garantie par la caution hypothécaire.

II/ LE DROIT AU BAIL A CONSTRUCTION sur ledit terrain sis sur la commune de BOUENI, lieudit Village de Boueni, cadastré section AR 342 d’une contenance de 04a 19ca.

MISE A PRIX : 200 000,00 EUROS OUTRE LES CHARGES. CETTE VENTE est poursuivie à la requête de la Banque Française Commerciale Océan Indien (BFC OI), société anonyme au capital de 16 666 800 € dont le siège social est 60, rue Alexis de Villeneuve, 97400 SAINT DENIS, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Saint Denis sous le numéro 330 176 470, et ayant succursale à MAMOUDZOU (MAYOTTE) 1, Route de l’Agriculture, 97600 MAMOUDZOU, représentée par son Directeur Général en exercice.

Les visites du bien saisi auront lieu sur rendez-vous dans la quinzaine précédent la vente avec le concours de la SCP Alain MERLE, Huissiers de Justice à MAMOUDZOU (Tél : 02 69 62 17 33) dont il conviendra de se rapprocher.

Les enchères ne pourront être portées que par ministère d’avocat inscrit au Barreau de MAMOUDZOU. Pour tous renseignements, s’adresser à Maître Marjane GHAEM, à Monsieur le Bâtonnier Henri BOITARD, Avocats, à tous les avocats inscrits au Barreau de MAMOUDZOU (MAYOTTE) et au greffe du Tribunal de Grande Instance de MAMOUDZOU où le cahier des conditions de vente est déposé (RG N° 14/00010).

Mamoudzou, le 26 juin 2017 Maître Marjane GHAEM Avocat

PROPOSENT UNE FORMATION AU DIPLÔME D’ÉTAT D’ASSISTANT EDUCATIF ET SOCIAL A DIEPPE en MÉTROPOLE La formation d’une durée de 10 mois, alternant formation théorique et stage, permet de se présenter au diplôme d’État d’Assistant Educatif et Social (DEAES) et de travailler ensuite dans des structures médico-sociales auprès de personnes handicapées ou dépendantes de tous âges.

Aucune condition de diplôme n’est requise pour s’inscrire. Il faut néanmoins réussir les épreuves de sélection : une épreuve écrite et une épreuve orale.

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30 Mayotte Hebdo N° 803 • 07/2017 • www.mayottehebdo.com

rnet de l’IFCASS Inscription sur le site Inte 15 septembre 2017 www.ifcass.fr jusqu’au Renseignements : 5.82.67.18 Auprès de l’IFCASS au 02.3 .ifcass.fr et sur son site Internet www 9.61.51.28 Auprès de LADOM au 026 .ladom.fr et sur son site Internet www

à et 30 ans / Avoir un foyer fiscal au Pôle Emploi / avoir entre 18 € (« Revenu imposable » de l’avisé dans Conditions d’entrée : Être inscrit mobilit l est inférieur ou égal à 26 420 Mayotte dont le quotient familia de parts) / Ne pas avoir bénéficié d’une autre aide à la nombre le par d’imposition divisé de sélection. l’année / Satisfaire aux épreuves

avis d’appel public à la concurrence

Nom et adresse officiels de l’organisme acheteur : B R G M Correspondant : M. Manuel PARIZOT, BRGM Mayotte, n° 5 « Le Jacaranda » Hauts Vallons, BP 363, Kawéni - 97600 Mamoudzou Objet du marché : Prestation de contrôle de surveillance de la qualité des masses d’eau de Mayotte – volet diatomées.

Marché de service.

Conformément aux recommandations techniques citées au cahier des charges la mission du prestataire sera de : - mener la campagne d’échantillonnage des diatomées pour le volet hydrobiologie ; - analyser les résultats des échantillonnages ; - bancariser les données recueillies avec les exigences du Système d’Information sur l’Eau et conformément au référentiel SANDRE. Date prévisionnelle de commencement des prestations : 07 aout 2017.

Critères d’attribution : critères énoncés

dans le cahier des charges.

Type de procédure : Procédure adaptée Date limite de réception des offres : 17 juillet 2017 à 12 h 00 Délai minimum de validité des offres : 90 jours à compter de la date limite de réception des offres.

Numéro de référence attribué par le pouvoir adjudicateur : HAMAY170511 Adresse auprès de laquelle les documents peuvent être obtenus : M. Manuel PARIZOT, BRGM Mayotte, n° 5 « Le Jacaranda » Hauts Vallons, BP 363, Kawéni - 97600 Mamoudzou

Tèl : 02 69 61 28 13 Email : m.parizot@ brgm.fr Adresse à laquelle les offres doivent être envoyés : M. Manuel PARIZOT, BRGM Mayotte, n° 5 « Le Jacaranda » Hauts Vallons, BP 363, Kawéni - 97600 Mamoudzou Tèl : 02 69 61 28 13 Email : m.parizot@ brgm.fr Conditions de remise des offres : En cas de remise directe, les offres sont déposées par porteur ou transporteur les jours ouvrés (du lundi au vendredi) de 9 h à 16 h, à l’adresse indiquée.

avis d’appel public à la concurrence dans le cahier des charges.

Type de procédure : Procédure adaptée Date limite de réception des offres : 17 juillet 2017 à 12 h 00 Délai minimum de validité des offres : 90 jours à compter de la date limite de réception des offres.

Numéro de référence attribué par le pouvoir adjudicateur : HAMAY170516 Adresse auprès de laquelle les documents peuvent être obtenus : M. Manuel PARIZOT, BRGM Mayotte, n° 5 « Le Jacaranda » Hauts Vallons, BP 363, Kawéni - 97600 Mamoudzou Tèl : 02 69 61 28 13 Email : m.parizot@

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• 09/2016

• Mayotte

Hebdo N°763

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TOUTE L’ACTUALITÉ DE MAYOTTE AU QUOTIDIEN Diffusé du lundi au vendredi, Flash Infos a été créé en 1999 et s’est depuis hissé au rang de 1er quotidien de l’île.

Lu par près de 20.000 personnes chaque semaine (enquête Ipsos juillet 2009), ce quotidien vous permet de suivre l’actualité mahoraise (politique, société, culture, sport, économie, etc.) et vous offre également un aperçu de l’actualité de l’Océan Indien et des Outremers.

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RENSEIGNEMENTS Tél : 0639 67 04 07 | Mail : contact@mayotte-e-velos.yt

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FI n°3839 Lundi 7 mars 2016 St Félicie

FI n°3822 Jeudi 11 février 2016 Ste Héloïse

FI n°3818 Vendredi 5 février 2016 Ste Agathe

FI n°3301 - Mercredi 2 octobre 2013 - St Léger

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ConSeil départeMental

le lagon aU patrimoine mondial de l'Unesco ?

la dsp sUr la sellette

pas de changement sUr l’octroi de mer

Cours des devises 1€ =1,32 $US - 1€=492 FCom - 1€=2.916 Ariary - 1€=13,45 RSudAf - 1€=40,96 RMaur - 1€=15,79 RSey Arrivées : Paris/Orly 7h45 - Réunion 8h05 - Nairobi 11h15 - Anjouan 11h30 - Nosy Be 12h50 - Anjouan 13h30 - Réunion 17h15 Départs : Anjouan 8h05 - Paris/Orly 9h15- Nairobi 12h10 - Anjouan 12h15 - Nosy Be/Réunion 14h15 - Anjouan 16h00

GrèVe deS MédeCinS

vers Une sortie de crise aUjoUrd'hUi le président du syndicat des médecins libéraux l'avait avancé dès l'annonce du mouvement de grogne, les professionnels bénéficiaient d'un important soutien de la part de la préfecture et de l'agence régionale de santé (arS) océan indien.

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Réunis en assemblée générale extraordinaire le 1er juillet 2017, les associés de la société GMC Sarl au capital de 300 euros, ayant son siège social rue Foundi Adinani Mela, quartier Boboka 97680 Tsingoni ont décidé de procéder à la nomination d’un nouveau gérant.

Mr Attoumani Soulaïmana a été désigné en qualité de gérant unique.

Mention sera faite au RCS de Mamoudzou.

Pour avis

UNE ANALYSE UNIQUE SUR L’ÉVOLUTION DE MAYOTTE DEPUIS PLUS DE 15 ANS

LE chIffrE

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La bouteille de gaz reste au prix inchangé pour ce mois d'octobre. La préfecture qui fixe les prix du gaz dans le cadre de la lutte contre la vie chère rappelle que l'absence d'information lisible et visible du prix ainsi que la pratique d'un prix plus élevé constitue des infractions.

LA DécLArATION "On ne peut plus regarder des vidéos en streaming, sans qu'elles s'interrompent."

© Jonny CHADULI

Un internaute de Petite-Terre

à propos du ralentissement du haut débit

première parution : juillet 1999 - siret 02406197000018 - ape 221C - edité par la somapresse - rédacteur en chef : Hassani mmadi soilihi [rafik] - directeur de la publication : Laurent Canavate

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éConoMie

SéCurité

les appels à projets de l'eUrope

coUvre-feU poUr les mineUrs

Première parution : juillet 1999 - Siret 02406197000018 - APE 5813Z - Édité par la Somapresse - Directeur de publication : Laurent Canavate - http://flash-infos.somapresse.com

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MuSique

FaitS diVerS

edmond bébé noUs a qUitté

violence en cascade

Première parution : juillet 1999 - Siret 02406197000018 - APE 5813Z - Édité par la Somapresse - Directeur de publication : Laurent Canavate - http://flash-infos.somapresse.com

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MCG VS SMart

ViCe-reCtorat

UltimatUm oU véritable main tendUe ?

l’institUtion répond aUx critiqUes

Première parution : juillet 1999 - Siret 02406197000018 - APE 5813Z - Édité par la Somapresse - Directeur de publication : Laurent Canavate - http://flash-infos.somapresse.com

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Dénomination sociale : BOUTIK’AIR Siège social : Aéroport de Pamandzi – 97615 PAMANDZI Capital : 7 500 euros Réunis en assemblée générale extraordinaire en date du 13 juin 2017 les associés de la SARL BOUTIK’AIR ont décidé de procéder à l’augmentation de capital sociale ainsi qu’à la nomination d’un nouveau gérant : Ancienne mention : Capital : 7 500 euros Gérant : Monsieur PICHARD Jean-Claude Nouvelle mention : Capital : 309 010 euros Gérant : Monsieur BASTOI Saïd demeurant au 78, rue Hagonga – Bandraboua 97600 Mention sera faite au RCS de Mamoudzou Pour avis m Avis de modification

brgm.fr Adresse à laquelle les offres doivent être envoyés : M. Manuel PARIZOT, BRGM Mayotte, n° 5 « Le Jacaranda » Hauts Vallons, BP 363, Kawéni - 97600 Mamoudzou Tèl : 02 69 61 28 13 Email : m.parizot@ brgm.fr Conditions de remise des offres: En cas de remise directe, les offres sont déposées par porteur ou transporteur les jours ouvrés (du lundi au vendredi) de 9 h à 16 h, à l’adresse indiquée.

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Nom et adresse officiels de l’organisme acheteur : B R G M Correspondant : M. Manuel PARIZOT, BRGM Mayotte, n° 5 « Le Jacaranda » Hauts Vallons, BP 363, Kawéni - 97600 Mamoudzou Objet du marché : Prestation de contrôle de surveillance de la qualité des masses d’eau de Mayotte – volet faune benthique inverterbrées.

Marché de service.

Conformément aux recommandations techniques indiquées dans le cahier des charges, la mission du prestataire sera : - de mener les campagnes d’échantillonnage des macro-invertébrés benthiques pour le volet biologie des cours d’eau ; - d’analyser les résultats des échantillonnages ; - de bancariser les données recueillies avec les exigences du Système d’Information sur l’Eau et conformément au référentiel SANDRE. Date prévisionnelle de commencement des prestations : 07 aout 2017.

Critères d’attribution : critères énoncés

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Réunion-Métropole

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PARCE QUE

CHAQUE GOUTTE

COMPTE

Cette saison sèche est la 3ème la plus sèche depuis 20 ans, la consommation d’eau à Mayotte ne cesse d’augmenter à raison de 19% sur les 5 dernières années.

Ne gaspillons pas.

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