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Cours de dessin
L’école du crayon d’argent
Si les exigences techniques portées par la discipline peuvent occasionner certains complexes, les cours ouverts au grand public font tout pour désacraliser la pratique du dessin en accueillant débutants, amateurs, et artistes plus confirmés. Focus sur les séances proposées par l’école des Beaux-arts (Isdat) et l’Académie de dessin (ADT). | Paul Muselet
A
u départ (disons-le), nous avions une image stricte et académique des cours dispensés par l’Institut Supérieur des Beaux-arts. Lors de notre rencontre avec Raphaël Larre - professeur de « dessin vagabond » à l’Isdat -, le constat était sans appel : nous avions tout faux ! Depuis 2008, ce jeune plasticien s’applique à prendre en compte les approches personnelles de ses élèves sans se restreindre à la technique, tout en envisageant les pratiques artistiques dans leur globalité : « on veut leur donner des clefs pour qu’ils puissent évoluer en toute autonomie. On peut partir de la peinture ou du dessin, mais aussi s’ouvrir à un travail de vidéo, de photo et pourquoi pas de volume, via la gravure, l’argile... ». Dans la continuité de 8•
cet esprit d’ouverture, Raphaël Larre incite ses élèves à se confronter au réel : « aucune séance ne se ressemble. Nous faisons régulièrement des visites dessinées en visitant des bâtiments historiques de la ville. On fait du dessin d’attitude aussi. Il faut que les élèves se désinhibent, qu’ils n’aient pas peur de la feuille blanche ou du regard des autres. La convivialité aide beaucoup, il y a beaucoup d’échanges lors de ces sorties ». Les intéressés devront s’armer de patience : les inscriptions s’ouvrent à partir du 1e juin. Pour les plus pressés, direction l’ADT ! Cours à la carte Plus adaptées aux étudiants et aux salariés, les séances du soir proposées par l’Académie de dessin sont directement gérées par l’école Prép’art