concert & club
Certains ont évolué, d’autres ont carrément tout changé. Clutch visite les lieux culturels toulousains, en écho aux questions d’architecture d’un numéro placé sous le signe de l’Urbex (p.6, 10, 20). | Paul Muselet
Vernissage au taquin Pour les frustrés de soirée Clutcho’ en ce début d’année, on vous donne rendez-vous au Taquin le 11 janvier à 19h pour le vernissage de Tekprod, notre artiste du mois, et en chanson s'il vous plaît, avec le festival Détours de Chant !
à Le taquin © Paul Muselet
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Le Taquin 23 rue des Amidonniers | le-taquin.fr
Pour raconter une nouvelle histoire en lieu et place du Mandala, les sept co-gérants du Taquin ont d’abord dû se confronter à un petit défi architectural. Dans un bâtiment désormais à neuf et aux normes, le bar a été déplacé dans la pièce intermédiaire précédant la terrasse (peu exploitée à l’époque) pour développer une salle insonorisée expressément dédiée au live. Beaucoup plus large, la scène est maintenant accolée au mur de la laverie, au soulagement des riverains (et des amateurs de musique amplifiée) ! Autre spécificité de l’établissement : son refus de remplir la salle à ras bord (140 personnes au maximum) pour garantir au public un transit agréable entre les différents espaces. Depuis son ouverture, le Taquin a proposé plus d’une trentaine de concerts dans des esthétiques musicales dépassant largement le spectre du jazz. Pour Zouzou du « club des 7 », la diversité des publics accueillis est à l’image de la dynamique du lieu : « chaque gérant a amené sa spécialité. Du coup, on reçoit le public festif d’Arnaud Bernard, des amateurs de jazz, des musiciens, des anciens du Mandala, des gens du quartier... On retrouve toutes les générations, des fans de bière aux musicophiles. Ce melting-pot est génial ! ».