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Cabaret le Kalinka, au-delà des genres lekalinka.com
Depuis 2002 à St-Cyprien, le Kalinka s’attache à briser l’image « plumes et paillettes », trop souvent accolée au cabaret-spectacle. Un établissement atypique spécialisé dans la pluridisciplinarité des formes artistiques, leur mélange et leurs métamorphoses. | Paul Muselet
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uand on franchit les portes du 10bis rue des Teinturiers, l’enthousiasme de la troupe du Kalinka est instantanément palpable, endossant tous les rôles dans l’organisation de la soirée. Ici, les artistes gèrent l’entreprise, accueillent le public, passent derrière le bar, et s’occupent du service et de la restauration avant de monter sur scène. « Nous ne nous cantonnons pas à notre rôle d’artiste » confirment Élodie et Yohan Lafage. « Du coup, notre rapport au public est très différent. Nous sommes une troupe, c’est un état d’esprit ». Aux manettes d’un petit établissement, le couple et ses associés sont au four et au moulin. Par obligation. Mais avant tout par choix. Formés par le frère de Yohan à Fréjus (le chorégraphe Stéphane Lafage) ces deux danseurs sont les garants d’un héritage artistique à l’univers identifié. Plus Rocky Horror 8•
Picture Show que Crazy Horse, Élodie et Yohan défendent l’idée d’un spectacle polymorphe pouvant s’adresser à tous les publics. « Notre but, c’est de présenter de la danse contemporaine lisible, en y intégrant le côté spectacle. Les propositions sont très variées : du burlesque, de l’aérien, des acrobaties, du chant... Au Kalinka, les artistes sont des performers. Nous devons nous renouveler en permanence pour présenter des nouveautés à notre public d’habitués ». Le bouche-à-oreille y est favorisé par l’ouverture à d’autres compagnies, régulièrement invitées par le lieu. Porosité des disciplines Chef d’orchestre des « soirées du jeudi », le Kalinka invite d’autres troupes sur des thèmes définis (comme la Cie Rêves Temporels et son univers steampunk en février dernier, voir Clutch #38) pour mieux