zone libre
MAPCU,
la mutuelle des cultures urbaines 14 rue Ernest Renan |
mapcu31.fr
Ensemble on est plus fort. Très facile à dire, bien plus compliqué à réaliser. C’est en tout cas ce que s’évertue à faire le MAPCU dans le domaine des cultures urbaines. Une manière de préserver l’esprit originel tout en permettant à un maximum d’artistes de vivre de leur passion. | Nicolas Mathé
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epuis plusieurs années déjà, plus question pour les acteurs institutionnels d’ignorer l’ampleur prise par les cultures urbaines, incontestablement le mouvement culturel le plus fort de ces dernières décennies. Chacun y va de sa petite touche et la prise en considération semble bien réelle. Pourtant encore aujourd’hui, on ne peut s’empêcher de trouver quelques fausses notes dans la partition de l’élu encravaté vantant les vertus du hip-hop et du graff. Opportunisme ou réel intérêt ? C’est pour anticiper la question qu’à la fin des années 2010, plusieurs acteurs toulousains ont décidé de se fédérer sous la bannière du MAPCU, le Mouvement Associatif Pour les Cultures Urbaines. « En 2008, la nouvelle municipalité s’est de suite montré beaucoup plus sensible au mouvement mais c’était encore flou,
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il n’y avait pas de vrais critères. Il y a alors eu une envie de d’abord se réunir entre nous pour avoir une stratégie commune, et ne plus être chacun dans son coin à se retrouver piégé dans des réunions comme cela avait pu être le cas. Le but était d’éviter la récupération, que l’on se serve de tel artiste ou de telle association pour s’en débarrasser peu après », raconte Nicolas Faucon, co-président et membre fondateur du MAPCU. Rencontres & synergies Autour des associations KMK, LDanse et ARA, de la MJC du Pont des Demoiselles et d’artistes comme le graffeur Reso, le collectif voit alors le jour officiellement afin d’être un interlocuteur incontournable et faire bénéficier à un maximum d’acteurs de l’intérêt pour les cultures urbaines. Sur le modèle du Couac ou de Mix’Art