Livre ensemble barbarie telle léonie

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Atelier Ensemble contre la barbarie , telle LĂŠonie de Waha !!



Chapitres

L ‘esclavage : page 1

La barbarie nazie : page 22

La barbarie faite aux femmes et LĂŠonie de waha : page 41 et p 61

Les migrants , la double peine : page 65



L ‘esclavage en Libye , un destin tragique et intolĂŠrable !

Fatima, Inass, Fadwa, Mariama, Houda, Samia

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L’esclavage « Un individu conscient et debout est plus dangereux pour le pouvoir que dix milles individus endormis et soumis. » Mahatma Ganhdi

1.Pourquoi l’esclavage existe-t-il ? Les esclaves sont privés de droit de propriété sur euxmêmes. Ils n’ont aucun droit hormis d’obéir aux ordres de leur « propriétaire » et en cas de désobéissance ces derniers les punissent, donc les maltraitent ou les tuent. Ils ne sont que des marchandises .

Dans l ‘antiquité , on utilisait les esclaves comme des domestiques pour faire le ménage, pour divertir

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sexuellement ou encore lors de combats. Les esclaves ne sont pas donnés, mais bien vendus selon leurs compétences. On ne trouve pas assez de sources avec précision pour déterminer leur émergence. 2. Le statut et la fonction de l’esclavage ont varié selon les époques.

Gravure Romaine – Source Wikipédia : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/65/Roman_c ollared_slaves_-_Ashmolean_Museum.jpg

Au Moyen Age, l ‘esclavage est remplacé par le servage, système bien distinct qui, s’il prive toujours les serfs d’une bonne partie de leur liberté, leur accorde toutefois une existence juridique.

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Le fait historique marquant du Moyen Age est l’apparition de la traite arabe, qui durera du VIIIe au XVIIIe siècle. Cette traite a concerné plus de 10 millions d’esclaves, issus essentiellement d’Afrique mais également d’Europe méditerranéenne.

Manière dont les prisonniers chrétiens sont vendus comme esclaves au marché d’Alger. Gravure de Jan en Casper Luyken (1684) A partir du XVIIe siècle s’établit la traite atlantique, la plaque tournante qui s’établit entre l’Afrique et les Amériques : sa forme la plus connue étant le commerce triangulaire qui impliquait

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une escale en Europe, où étaient récupérées et transformées les denrées produites aux Amériques. Cette traite est bien documentée, et a vu la production de documents juridiques encadrant le statut des esclaves, comme le Code Noir édicté en 1685 par le roi de France.

Schéma du commerce triangulaire. Source Wikipédia :

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Triangular_trade. pn L’abolition de l’esclavage est un thème abordé par de nombreux philosophes des Lumières, comme Montesquieu, Voltaire et Diderot. L’esclavage a été aboli plusieurs fois au

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cours du temps, dans différents pays. Il est aboli en France en 1794, puis rétabli par Napoléon en 1802. La traite sera interdite sans succès en 1815, avant que cette pratique barbare ne soit définitivement abolie en France en 1848. Aux Etats-Unis, la guerre de secession scindera en deux les états nordistes des états sudistes esclavagistes dont l’économie agraire était notamment basée sur le coton et la production de sucre . La victoire du nord aboutira à l’abolition de l’esclavage en 1865.

Le treizième amendement à la Constitution des États-Unis prend effet le 18 décembre 1865. « Ni esclavage, ni aucune forme de servitude involontaire ne pourront exister aux États-Unis, ni en aucun lieu soumis à leur juridiction », énonce le Président Lincoln.

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Le président est assassiné en avril 1865, quelques jours après la fin de la guerre et sans avoir le temps d'obtenir la ratification de l'amendement par les États. Celle-ci intervient le 18 décembre suivant. Quelques mois plus tard, un 14e amendement assure aux Noirs le droit de vote et l'égalité avec les Blancs devant la loi. En réaction, les Blancs du Sud forment des mouvements terroristes dont le plus célèbre est le sinistre Ku Klux Klan. Ils brutalisent les anciens esclaves et vont jusqu'à les tuer pour les empêcher de faire usage de leurs droits civiques. Ils utilisent aussi toutes les ressources de la loi pour établir un régime de ségrégation raciale.

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Cette terreur empêchera jusque dans les années soixantes les afro-américains de fréquenter les mêmes écoles, de s’ assoir dans le bus aux mêmes endroits ou tout simplement de voter .

Rosa parks qui refusa de laisser sa place à un blanc dans un bus en 1955 en Alabama. Le début d’une lutte qui révéla Martin Luther KiNG 3. Martin Luther King : La lutte pour les droits civiques

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Même si la guerre a mis fin à l'esclavage, la ségrégation perdure dans les états sudistes des Etats-unis . Ce système consistait à séparer les afro-américains des blancs qui étaient, à l'époque, considérés comme une race supérieure à celle des noirs américains. Les Afro-américains ne pouvaient pas manger dans les mêmes restaurants que les blancs, pas aller dans les mêmes écoles, monter dans les mêmes bus ou trains ni même aller dans certains quartiers d'une ville.

Les noirs sont victime de violences, de lynchages et de haine par des organisations terroristes comme le Ku Klux Klan. Les blancs du Sud qui étaient, pour la plupart, très racistes et avec la complicité de la police, n'hésitaient pas à brûler les maisons ou fermes des noirs voire à les battre à mort

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Un des plus grands orateurs et hommes politiques américains devient à cette époque là, le porte-parole de la communauté

Afro-américaine.

Martin Luther King Jr est né à Atlanta, États-Unis le 15 janvier 1929. C'était un pasteur baptiste afro-américain, militant pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis et un activiste politique.Martin Luther King a tout de suite compris qu'il fallait se servir des médias comme relais pour la lutte contre la ségrégation et pour les droits civiques élémentaires des Afro- américains.

Le 28 août 1963 : Il organise et dirige la marche vers Washington. La marche fait des demandes spécifiques : fin de la ségrégation dans les écoles, législation sur les droits civiques

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élémentaires, droit au travail, droit de vote des Afroaméricains, et protection des militants des droits de la violence policière.législation sur les droits civiques élémentaires, droit au travail, droit de vote des Afroaméricains, et protection des militants des droits de la violence policière. En dépit des tensions, la marche est un énorme succès réunissant plus de 250000 personnes face au Capitole. Martin Luther prononce alors l'un des plus célèbres discours devant le Lincoln Memorial : « I have a dream » (J'ai un rêve) Dans ce célèbre discours, il crie sa volonté et son espoir de connaître une Amérique fraternelle.

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4. Nelson Mandela Lutte contre l ‘Apartheid Nelson Rolihlahla Mandela est né le 18 juillet 1918 à Mveza (union d’Afrique du sud). Sa lutte contre l’esclavage le colonialisme et le racisme l’a mené en prison en 1962,

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condamné aux travaux forcés . Il y restera 27 ans .

Apartheid, d'abord. Le mot vient du français "à part" et signifie "séparation" en afrikaans, la langue des Afrikaners. Certains auteurs affirment qu'il est utilisé pour la première fois en 1917 par Jan Smuts, dans l'un de ses discours, bien avant qu'il ne devienne premier ministre, en 1919. Il s'agit d'une politique de développement séparé des populations, en fonction de critères ethniques et linguistiques, dans des zones géographiques choisies. Cette politique est officialisée à grand renfort de lois et de règlements, à partir de 1948, par le Parti national, dirigé par le pasteur calviniste Daniel Malan. La population est classée en quatre catégories principales : les Blancs, les Indiens, les Métis et les Noirs. Les villes sont réservées aux Blancs, les autres communautés sont confinées dans des ghettos. http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/03/18/l-afrique-du-sud-de-lapartheid-a-mandela_1847880_3232.html#lGQJhbMBpxoRI1fp.99

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Mandela mène son combat d’envergure avec l’ANC (Congrès national africain) en décembre 1960, il reçoit le prix Nobel de la paix. Mandela est un homme qui a marqué l’histoire. Les médias occidentaux présentent Nelson comme un homme de dialogue, de la réconciliation et de la paix. Il est important de rajouter que Nelson Mandela a consacré sa vie en recourant parfois à la violence mais que sa vie ainsi que celle des autres africains ne valait rien . En 1994, il deviendra le premier Président noir sud-africain . Cependant, les conditions de « sous-hommes » des noirs sud africains marque encore toute une population trop souvent marquée au fer rouge …

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Même la mer doit séparer les “races “… Et dans le monde ? L’esclavage a perduré au XXe siècle, sous diverses formes, comme les camps de travail dans les régimes concentrationnaires. L’esclavage existe encore aujourd’hui, principalement dans la péninsule arabique, le sous-continent indien et certains pays d’Afrique. L’ONU estime à 25 millions le nombre de personnes vivant dans des conditions assimilables à de l’esclavage. Même s’ il est illégal et fait l’objet de peines applicables.

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Libye : réduits en esclavage parce qu’ils sont noirs Nous somme au début du 21 siècle, l’esclavage est donc illégal ; cependant, pour les migrants africains qui sont jetés sur les routes de l’exil par la misère , la guerre ou l’oppression politique , il semblerait que nous soyons revenus au temps où leurs ancêtres étaient soumis au grand jour et en toute légalité à la traite négrière transsaharienne. Après des mois de mise en garde par les ONG, c'est

un reportage

de

CNN,

diffusé

le

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novembre, qui a attiré l'attention de l'opinion publique

sur

la

situation

dramatique

des

migrants en Libye. Entassés dans des centres de détention, battus et humiliés, ils sont également vendus comme esclaves, comme le montrent des images obtenues par la chaîne américaine. Cette vidéo a déclenché l'indignation et l'ouverture d'une enquête. Le président Emmanuel Macron souhaite que le sujet soit abordé au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. Le figaro , le 24/11/2007

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L’esclavage dure depuis longtemps en Libye seulement les médias n’en parlaient pas. La situation actuelle en Libye est horrible. Les traitements infligés sont tels qu’ on pourrait croire que ce sont des objets inanimés qu’on peut torturer, vendre ou acheter… Mais ils sont bien réels .

Des témoignages ! Témoignage d’Amadou : Dès son arrivée à Saba, une ville en Libye. Amadou Dabo une victime de l’esclavage en Libye se fait arrêter et enfermer dans un container . Pour le libérer de là, sa famille devait payer cher, jusqu’à 650 euros. Il nous décrit l’endroit où il était enfermer, pendant 15 jours, un lieu où se trouve 150 personnes. La vente des esclaves se déroule dans la cour. Les portes sont toutes fermées. Des Libyens négocient avec des passeurs africains. Amadou ne

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comprenait pas ce qu’il se passait. Il fut, par après vendu, à un Libyen et travaille chez lui pendant 3 mois comme maçon. La personne chez qui Amadou travaillait, refusait de le payer et c’est à cet instant-là qu’il comprit qu’il avait été vendu.

Un autre témoignage: “ Les policiers qui montaient la garde, c’est eux qui, tous les jours, nous frappaient. Quand ils nous donnaient à manger, ils disaient de faire vite et ils nous frappaient avec la crosse du fusil. J’ai travaillé pendant quatre mois en tant que maçon. Les libyens m’avaient promis de me payer 60 euros par jour mais ceci ne se produisis guère: A la fin de mon “contrat” de quatre mois, il m’a dit de venir avec lui et qu’il allait me payer. Il m’a emmené dans le désert et il a pointé son fusil vers moi. Le libyen m’a ensuite demandé si je préférais être payer ou rester en vie »

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Près de 36 millions d’esclaves dans le monde L’Inde , la Chine , le Pakistan , L’Ouzbékistan et la Russie sont victimes de l’esclavages. Il peut s’agir de traite d’être humains , d’exploitation sexuelle , de travail forcé , de servitude pour dette ou de mariage forcé ou arrangé. La Mauritanie est le plus touché par l’esclavage (4%) « L’esclavage

est

enraciné

dans

la

société

Mauritanienne » Ou les « Maures Noires » descendants de noirs asservis par les Arabes berbères arrivés en Mauritanie au XI Siècle. « Le statut d’esclave est héréditaire. »

La loi contre l’esclavage ! L’esclavage et son interdiction sont inscrits dans les traités (Genève, 18 mai 1998) a déclaré que « L’esclavage » et son interdiction sont inscrits dans les traités internationaux et dans la déclaration universelle des droits de l’homme 1948 célèbre cette année pour son 50ème anniversaire. L’article 4 de la déclaration universelle garantit que « Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude, l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes ». L’esclavage est un crime contre l’humanité.

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En conclusion : L’esclavage existe depuis bien longtemps, nous ne connaissons pas la raison de réduire des humains, comme nous, à l’esclavage. Parce qu’ils n’ont pas la même couleur de peau que nous ? Parce qu’ils ne se comportent pas comme nous ? Pour des raisons économiques ? Pour permettre à un peuple ( car il n’y a qu’une seule race) de se sentir supérieur ? Tous ces facteurs se croisent sans doute pour mener à une des plus grandes Barbaries de l ‘espèce humaine !!!! Ensemble contre toutes les formes de barbarie, dénonçons-les et ne laissons pas les cris, les pleurs des esclaves étouffés par leurs bourreaux ! « Chacun a la responsabilité de désobéir aux lois injustes ». Martin Luther King

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La Barbarie nazie Franรงois, Antoine et Alan

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1 Introduction :Il s’agit d’une installation de détention où l’on y enferme, généralement sur simple décision de la police ou de l’armée, les prisonniers. La plupart des camps de concentration sont aussi des camps de travail forcé. La mort y est fréquente en raison des mauvaises conditions de vie, d’alimentation et de travail. Les premiers camps de concentration: Les premiers camps ont été créés par les Anglais lors de la guerre Boers en 1900-1902, en Afrique de Sud. En 1915, les Arméniens ont été victimes d’un genocide mais les Turcs (qui sont en fait toujours des Ottomans à cette époque) , qui ne reconnaissent pas ce genocide , n ‘ont pas construit de camp . Le désert ou les montagnes leur ont servi de lieu de souffrance et de mort … Dans les années 1930, l’U.R.S.S. de Staline a multiplié les camps de concentration. En 1933, l’année de l’arrivée de Hitler au pouvoir, les premiers camps nazis ont été créés pour enfermer les Allemands opposés au

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régime politique d’Hitler. Les premiers sont Dachau et Oranienburg. Il ne faut pas confondre les camps de concentration et les camps de prisonniers de guerre car les prisonniers de guerre ont été généralement assez bien traités.

2 Breendonk Nous sommes allés visiter le camp de concentration de Breendonk., près de Maline en Belgique . Ce camp est souvent peu connu et pourtant 3500 personnes l’ont connu. Le quotidien était terrible : peu de nourriture, lits surpersposés avec des matelas de paille parfois souillée, des chambers surpeuplées , pas d’hygiène et encore moins de dignité. La déshumanisation commençait dès l’arrivée . Il fut surnommé le camp de la mort rampante.

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«Nous sommes sept à être débarqués devant l’entrée du tunnel. Tout y est sombre. Un vacarme épouvantable fait de hurlements et d’injures. Véritablement l’entrée de l’enfer ! Je me suis rappelé la " Comédie humaine " de Dante : " vous qui entrez ici, perdez tout espoir ". Dans le tunnel, des coups, des cris... Les SS, les soldats de la Wehrmacht s’en donnent à cœur joie. Au bout du couloir, abruti par la peur, nous devons nous placer devant un mur de béton. Nous devons rester immobile. Au moindre mouvement, des coups. Ma tête fut projetée contre le béton rugueux. Le sang coulait sur mon visage. La torture était immense. J’ai voulu me frotter le visage qui fut à nouveau projeté contre le mur. Nous sommes resté dans cette position, aligné le long du mur, pendant environ 9 heures. Le soir quand nous fûmes amenés dans notre chambrée, nous étions anéantis, physiquement et moralement.» CoeKeLBeRGS Roger, 10/08/1941 - 09/09/1941

de!tenu

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Breendonk,

«Quand on était dans les chambrées et que par malchance, un des détenus n’était pas aligné ou qu’un brin de paille restait sur le sol, les gardiens trouvaient amusant de nous faire nous coucher, nous relever ; monter et descendre des lits,... Ces ordres en soi n’étaient pas si terribles ; cependant, une majorité des hommes ne parvenait déjà pas à les exécuter (...) Ceux-là étaient frappés et battus par le SS amand Wijss et ils en gardaient des traces des jours durant. Il est arrivé que Wijss nous marche dessus et nous blesse à chaque pas avec ses talons.» SteIN Vital, de!tenu n° 2412 - Breendonk,... - 06/05/1944 [© Auditorat militaire, Bruxelles, Proce"s de Malines]

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Ces 5 allemands étaient les chefs du camp. Celui du milieu était le plus tyrannique : le major SS Philipp Schmitt execute en 1950 après un procès à Malines.

Commençons la visite !

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Dans cette première pièce, 10 personnes seront jugées coupables et seront pendues au mur des condamnés . L’inscription est Meine Ehre heibt treue que l’on peut traduire par Mon honneur s’appelle fidélité ceci est la devise des SS Malheureusement 7 personnes sur les 10 étaient innocentes mais ne l’étaient-elles pas toutes ? Résister est un acte très courageux …

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Nous avons également visité la chamber des tortures , un bloc de bois asymétrique, des outils énormes en metal , une petite rigole par où s’écoulait le sang, l’urine…C ‘était très impressionnant

Et alors on vous laissait tomber sur ces blocs (...)Souvent ça vous cassait les os ou en tout cas les rotules des genoux. Et on vous remontait, on vous rabaissait et alors généralement les sphincters se relâchaient et c’est à ça que servait cette petite rigole, ce n’était pas pour le sang, mais c’était pour... et ça a duré comme ça jusqu’à l’évanouissement. Alors avec un seau d’eau ou des coups, on vous ranimait, on recommençait jusqu’au prochain évanouissement et ça durait comme ça une heure, deux heures, jusqu’à ce que, vous vous trouviez dans état second ayant perdu tout sens de la réalité,... vous ne saviez plus où vous étiez, vous ne saviez plus ce qui se passait, vous ne compreniez plus, vous... Alors généralement, à ce moment-là quand vous n’étiez plus qu’une épave on vous ramenait au cachot ou alors en chambrée.» Robert SCHRIeWeR, de!tenu 01.02.1944 - 29.02.1944

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Breendonk,

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Breendonk est un camps de travail forcé , les prisonniers ont dû transporter du sable et des cailloux qui recouvraient le fort belge( protection datant de la guerre 14-18).

Et le voici à la fin. Les détenus ont dû déblayer tout le camp à la pelle et pioche et ils devaient tirer les wagons très lourds

l

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Le camp en 1945 … Al’intérieur , les chambres , dans la cour , les toilettes … «Ils avaient mis des grands tonneaux ici, sciés en deux. Il y en avait deux comme ça. Et tout les matins les types devaient aller s’asseoir pour aller se libérer. Et alors ça faisait avec des coups de chicotte: 200 ou 300 types et allez en avant . Des coups de chicotte, il devaient aller chier là dedans. Et alors quand le tonneau était plein de merde, nous autres on devait le distribuer sur le potager qui avait été fait pour la bouffe des SS amands. Qui vivaient sur notre sueur. Ca alors, c’est inouï.» Willem PAUWELS, alias WILCHAR, Breendonk, 02.04.1943 - 28.05.1943

de!tenu

n°1939

Avant de quitter le fort, vous traverserez encore trois petites salles de Musée. La première vous offre une galerie de portraits de détenus de Breendonk. Vingt personnes : des inconnus, des gens appelés à de brillantes carrières ; certains ont survécu, d’autres n’ont pas quitté Breendonk vivants ; des résistants et des otages …

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Leur seul point commun : il ont connu le « Auffangläger Breendonk » entre le 20 septembre 1940 et le 31 août 1944… LES « SEPT DE MONS » Sept patriotes, arrêtés à Mons lors dmanifestation contre le départ de la Légion wallonne vers le front de l’Est. Ils sont libérés après avoir subi pendant un mois un régime spécial à Breendonk ( 10.8 – 9.9.1941). Cela n’empêche pas certains de se livrer par la suite à des actes de résistance. Roger Coekelbergs par exemple devient le chef du réseau

4. La caserne Dossin : Le musée est situé à côté de la caserne Dossiin d’où ont été déportés les 25000 juifs de Belgique. il y avait 4 mur remplis de photo de prisonniers , les silhouette représentent les personnes dont on a pas retrouvé l’identité, en noir et blanc ce sont les personnes qui sont mortes et en sépia celles qui on survécu. On peut mieux se rendre compte du nombre de morts.

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Et voici une photo des détenus de Breendonk. Le détenu à droite au milieu est en fait handicapé,

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5.Auschwitz Auschwitz (en allemand : Konzentrationslager Auschwitz Écouter, « camp de concentration d'Auschwitz ») est le plus grand complexe concentrationnaire du Troisième Reich, à la fois camp de concentration et d'extermination. Il est situé à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Cracovie, sur le territoire des localités d'Oświęcim (Auschwitz en allemand) et de Brzezinka (Birkenau en allemand), annexées au Reich (province de Silésie) après l'invasion de la Pologne en septembre 1939. Le camp de concentration, dirigé par les SS, est créé le 27 avril 1940 à l'initiative de Heinrich Himmler1 ; il est complété par un camp d’extermination (dont la construction démarre à fin 1941) et par un second camp de concentration destiné au travail forcé (créé au printemps 1942). Ces camps sont libérés par l'Armée rouge le 27 janvier 1945.

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En cinq années, plus d’un million cent mille hommes, femmes et enfants meurent à Auschwitz, dont 900 000 le jour même de leur arrivée, en général par train. Sur l'ensemble des victimes, 90 % d'entre elles étaient juives, soit environ un million. Les victimes, de ce que les nazis appelèrent la « Solution finale », furent assassinées dans les chambres à gaz ou parfois par arme à feu, mais elles moururent aussi de maladies, de malnutrition, de mauvais traitements ou d'expériences médicales. En raison de sa taille, Auschwitz est considéré comme le symbole des meurtres de masse commis par les nazis et plus particulièrement comme celui de la Shoah, au cours de laquelle près de six millions de Juifs furent assassinés.

Le travail rend libre : ironie tragique des Nazis …

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Comme les autres camps de concentration nazis, Auschwitz était placé sous les ordres de Heinrich Himmler et de la SS. Le responsable du camp fut le SS-Obersturmbannführer Rudolf Höss (du 1er mai 1940 au 1er décembre 1943, puis de nouveau entre mai et septembre 1944), remplacé entre temps par Arthur Liebehenschel, et ensuite par Richard Baer.

6. camp de sobibor Sobibor fut ouvert en mars 1942. Premier commandant: Franz Stangl. Environ 700 travailleurs juifs furent mis au travail dans le camp. Celui-ci était divisé en deux parties: la section administrative comprenant les baraques où étaient entreposés les biens volés aux victimes, la section d'extermination comprenant entre-autres les sites de crémation. A l'origine, trois chambres à gaz utilisant du monoxyde de carbone produit par des moteurs diesel furent construites. Trois autres chambres à gaz furent ajoutées par après.

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Les opérations d'extermination commencèrent en avril 1942. Elles s'arrêtèrent suite à la révolte des prisonniers le 14 octobre 1943. Plus de 250.000 personnes, en grande majorité juives, furent exterminées à Sobibor.

Sobibor fut le second camp d'extermination a être ouvert dans le cadre de l' "Aktion Reinhard". Il était installé dans une région peu peuplée mais stratégiquement intéressante car située à proximité des centres de population juive des districts de Chelm et Lublin. La construction du site par des équipes de travailleurs forcés polonais et juifs débuta en mars 1942. L'expérience de Belzec fut prise en compte dans la conception de Sobibor.

Le site était entouré d'un champ de mines, et d'une triple enceinte de fils de fer barbelés comprenant des tours de garde. Il était divisé en une partie destinée à la réception des populations vouées à l'extermination ainsi qu'en trois camps distincts. Le site de réception comprenait un quai pouvant recevoir un convoi de plus de 20 wagons. C'est également à cet endroit qu'étaient installés la section administrative, l'armurerie et les quartiers des SS et des gardes ukrainiens.

7 . Treblinka Treblinka, construit en 1941 pour servir de camp de travail forcé accusés de crimes par les troupes d'occupation, était situé à environ 80 km au nord est de Varsovie, en Pologne.

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Un peu moins d'un an après l'ouverture de ce camp qui sera connu plus tard sous le nom de Treblinka I, un second camp fut construit, camp qui deviendra très vite un outil majeur dans le plan d'extermination des juifs conçu par le Troisième Reich. Treblinka II, construit par des firmes allemandes employant des prisonniers juifs et polonais, devait servir de centre d'extermination pour les juifs d'Europe

Centrale.Situé à environ 2 km du premier camp, Treblinka II devint très vite le principal centre d'extermination nazi. Les premières opérations d'extermination commencèrent le 23 juillet 1942 lorsque l'évacuation du ghetto de Varsovie fut décidée. Dès cet instant, Treblinka II allait abriter la machinerie qui allait exterminer plus de 265.000 juifs de Varsovie.

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Opérant dans le plus grand secret, le camp était entouré d'une double enceinte barbelée et électrifiée, l'enceinte intérieure étant de plus camouflée par des branchages afin de mieux cacher les opérations en cours.

8. Belzec Ouvert le 1er novembre 1941, le camp d'extermination de Belzec était constitué de deux camps divisés en trois sections: la section administration, la section comprenant les baraques et hangars où étaient entreposés les biens volés au victimes, et enfin la section utilisée pour l'extermination. Il y avait à l'origine trois chambres à gaz en bois utilisant du monoxide de carbone. Elles furent remplacées plus tard par six chambres à gaz construites en briques et en béton. Les exterminations par gaz

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commencèrent le 17 mars 1942 et se terminèrent en décembre de la même année. On estime le nombre de victimes à 500 ou 600.000, pour la plupart juives. Dans les premiers mois de 1943, les cadavres des victimes furent déterrés et brûlés en plein air. Le camp fut ensuite détruit. Le terrain où était installé le camp fut retourné et une ferme y fut construite. Un des gardes ukrainien en devint propriétaire.

En conclusion Pendant la deuxième guerre mondiale, Les nazis ont execute 6 millions de juifs,des homosexuels, des handicapés, des opposants politiques, des tziganes , des millions de russes, la plupart du temps dans les chambre a gaz. ; cependant, ils mouraient aussi de faim et de fatigue. Les nazis n’avait pas de respect, ils les traitaient comme des animaux ou des objets. La déshumanisation allait très vite . De plus, ils les utilisaient pour faire des travaux ( notamment dans des usines ) ou des expériences « pour faire avancer la science » disaient-ils. Et tout ça a été fait à cause d'un homme, , Adolf Hitler, qui a su tirer profit de la crise économique, du nationalisme , de la haine des juifs ( l ‘étranger bouc émissaire ) et du Traité de Versailles qui

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a plongé l l’Allemagne dans un sentiment d’humiliation et de dettes impossibles à rembourser . Soyons vigilants…les événements peuvent se reproduire. Soyons des passeurs de Mémoire pour que la phrase déjà prononcée Durant la Première guerre mondiale Plus jamais ça ait enfin un sens !

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LE STATUT DE LA FEMME et un article spécial sur Léonie de Waha Sacha,

Marvin,

Manuel

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La barbarie faite aux femmes : on ne nait pas femme, on le devient 1.Introduction : Définition des droits des femmes Comme indiqué dans l’article premier de la déclaration universelle des droits de l’homme, « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et n droits. » Etant donné que tous les humains sont libre et égaux en droits et en dignité, il est légitime et important de continuer la lutte pour que les femmes obtiennent les mêmes droits que les hommes. 2. Les droits de la femme dans le monde Encore aujourd’hui dans certains pays du monde, les droits de la femme ne sont pas respectés. Comme en Arabie Saoudite, Afghanistan (surtout dans les territoires contrôlés par les Talibans), dans certains pays où on pratique l ‘abomination de l’excision et même en Russie où 456 professions sont encore interdites aux femmes. L ‘égalité des salaires n ‘est pas encore tout à fait établie en Europe .

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Là ou il y a encore du chemin à faire. Dans certains pays une partie des droits ne sont pas respectés comme en Russie où 456 professions sont interdites aux femmes. Alors que dans la déclaration universelle des droits de l’Homme, il est écrit, article 23 « Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage ». Mais dans d’autres pays comme l’Arabie Saoudite, beaucoup plus de droits sont encore à acquérir dont le droit de vote. Dans beaucoup de pays la femme est considérée comme inférieure à l’homme et est victime de discriminations très violentes ( l’excision, le mariage forcé, le viol …) ; ce qui est bine sûr en désaccord avec la déclaration universelle des droits de l’homme, article premier, « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers autres dans un esprit de fraternité. » Les deux cartes que nous vous proposons de lire démontrent ces discriminations.

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3 . Evolution des droits des femmes en Belgique L’oppression des femmes à l’époque féodale n’est pas la même que celle de l’époque actuelle mais la religion catholique dominante fait de la femme un être inférieur et soumis . Elle aurait croqué la pomme …puis tenté Adam ; elle est donc associée au « mal » . Dieu les aurait chassés de l’Eden et la femme porterait le péché originel en elle . De nombreuses femmes périront sur le bûcher sous des prétextes divers : adultère, malheur dans un village…

Michel Ange,la Chapelle Sixtine à Rome a représenté cette scène biblique au début du 16 ème siècle.

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Au début du 19 ème siècle encore , la femme était une sorte d’esclave , au service de l’homme dans la famille et dans la société. En 1830 , le code civil , reprenant quasi totalement le code Napoléon , rend la femme mariée incapable , c’est-àdire qu’elle a le même statut que les mineurs , les déchus … A cette époque ,la femme mariée ne peut ni gagner de l’argent , ni économiser pour elle ; elle est sous tutelle. Elle ne peut également ni vendre , ni donner , ni recevoir sans la permission de son mari , car rien ne lui appartient .Elle ne peut évidemment pas voter . Malgré de nombreuses actions menées par la Ligue belge du droit des femmes, ça n’est qu’en 1900 que deux lois successives octroient aux femmes mariées le droit de faire des dépôts à la caisse d’épargne (du moins jusqu'à un certain montant ), ainsi que le

droit

de

percevoir

elle-même

leur

salaire

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Paralèllement, en Grande Bretagne , le combat s’intensifie : les suffragettes combattent pour le droit de vote notamment. Qu’elles soient riches ou pauvres, paysannes ou bourgeoises, ouvrières ou nobles, elles n’ont pas davantage de droits qu’un criminel, qu’un enfant ou même qu’un malade mental. A métier équivalent, elles gagnent le tiers de ce que gagne un homme et n’ont pas accès à l’éducation. La femme mariée ? Elle ne s’appartient plus, « son identité est subordonnée à celle de son mari ». Cette conception rétrograde de la femme, certaines vont tenter, à n’importe quel prix, de la faire évoluer. Elles sont alors persuadées que cette amélioration des conditions de vie des femmes passe par le droit de vote. Afin d’ accéder enfin au suffrage universel en 1918, ces femmes se sont battues , ont commis des attentats pour attirer l’attention sur leur cause qu’aucun homme conservateur ou socialiste ne voulait entendre.

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Les Suffragettes multiplient les manifestations interdites, les prises de parole intempestives, les interruptions de réunions publiques, s’enchainent aux grilles du Parlement ou aux lampadaires des rues : comportements profondément choquants, mais il est désormais impossible pour le Gouvernement d’ignorer le mouvement. En 1909, une Suffragette arrêtée et emprisonnée réclame le traitement d’une prisonnière politique et entame une grève de la faim. Elle reçoit une avalanche de soutiens de toute l’Europe. Bientôt, toutes les Suffragettes emprisonnées l’imitent.

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Le gouvernement prend alors une mesure radicale en décidant de nourrir les Suffragettes de force, par la bouche ou par le nez : exercice particulièrement douloureux pour les femmes, qui ressortent le visage tuméfié. L’opinion publique est horrifiée…

La violence reprend de plus belle. Le 18 novembre 1910, 300 Suffragettes, manifestent devant le Parlement contre l’abandon des projets de lois. La répression policière est d’une extrême brutalité. Sous les ordres du nouveau Ministre de l’Intérieur Winston Churchil, 200 femmes sont arrêtées. Les forces de l’ordre ferment en revanche les yeux quand des badauds s’en prennent aux militantes, à celles ont osé franchir « le code de la femme respectable ».

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Une manifestante, brutalisée par la police, meurt de ses blessures à Noël. Plus de 130 femmes déposent plainte contre des policiers pour agression. Ce jour restera dans l’histoire sous le nom de « Black Friday » : vendredi noir.

Pendant la première guerre mondiale, les femmes ont exercé des métiers autrefois réservés aux hommes, elle font leurs preuves . Les arguments dénigrant les femmes quant à leurs capacités à être autonome et leur incapacité à émettre un jugement politique s’effondrent.

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En 1918, le Parlement vote le Representation of the People Act : tous les hommes de plus de 21 ans, et femmes de plus de 31 ans qui sont mariées à un homme inscrit sur les lites électorales et propriétaires, ont désormais le droit de vote. Ce qui signifie 2 millions d’hommes supplémentaires et 6 millions de femmes ! Après 50 ans de combats pour changer la perception des femmes dans l’opinion, c’est un succès considérable. C’est en juillet 1928 qu’une nouvelle loi instaure la parfaite égalité du droit de vote entre les hommes et les femmes. Tout individu de plus de 21 ans peut à présent voter… La lutte aura été rude. Alors que partout en Europe, le féminisme se centre sur la revendication du droit de vote, la Ligue belge du droit des femmes poursuit en priorité l’égalité économique et civile. Elle estime que les femmes ne pourront être politiquement indépendantes tant qu’elles seront sous la coupe d’un mari ou d’un patron. Elle renoue ainsi avec les idées de Zoé de Gamond qui, déjà en 1834, faisait le lien entre droit au travail et émancipation féminine  .Le ton est donné par la Ligue dès sa première assemblée générale de novembre 1892 : « Avant

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de vouloir faire de la femme l’égale de l’homme au point de vue politique… (il) faut obtenir la reconnaissance de ses droits civils  . » L’égalité économique est donc intimement liée aux réformes du Code civil mais aussi à l’accès à un enseignement de qualité. Et c’est dans ce point que des femmes comme Léonie de waha vont jouer tout leur role en créant des écoles de qualité pour filles. Le droit de vote est obtenu plus tard qu’en France et en Angleterre car les associations féminines sont dépendantes des parties politiques : La question du vote féminin est devenue une question politique, qui n’a plus rien à voir avec l’intérêt des femmes. Chaque parti reste sur sa position d’avant-guerre, les catholiques sont favorables au suffrage des femmes parce qu’ils y voient le moyen de freiner la montée des socialistes ; les libéraux et les socialistes y sont hostiles parce qu’ils sont persuadés que les femmes sont en

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majorité sous la coupe du clergé. Au terme de longues négociations, un compromis survient : les catholiques acceptent le suffrage universel masculin à 21 ans, mais en échange, ils obtiennent que les femmes votent aux élections communales. La loi du 15 avril 1920 concrétise cet accord. L’Union patriotique des femmes occupe le terrain. L’Union organise dans tout le pays des débats-conférences sur les droits et devoirs des futures électrices. Un Parti général des femmes belges voit même le jour le 25 janvier 192. Ce parti, qui veut rassembler toutes les femmes, se déclare politiquement neutre et centre son programme électoral sur des thèmes chers aux mouvements féministes : la lutte contre l’alcoolisme, l’éducation, la lutte contre la débauche et la prostitution, la protection des enfants et des mères et le pacifisme. Il présente une liste pour les élections communales et, comme les femmes sont éligibles à tous les niveaux, une liste de candidates aux élections législatives. Aucune des deux ne sera acceptée. En 1921 ,enfin, une révision de la constitution prévoit la « possibilité » d’attribuer le droit de vote aux femmes ,

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notamment si elles sont devenues « chefs de famille » de plus , elles sont éligibles a la communes . C’est le 24 Avril 1921 , que les femmes participent aux élections communales . Cette même année , une loi précise que les femmes sont admissibles aux fonctions de bourgmestre , échevin … Mais le mari doit être d’accord .

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C’est après la guerre 40-45 , que le statut juridique de la femme marie évolue mais avec certaine lenteur il aura fallu plus de 30 ans de luttes pour arriver a une protection de revenu propre a la femme mariée tel que : ! Le droit d’encaisser son propre salaire (1900) ! Le droit de percevoit sa propre pension ( 1928) ! Le droit de vote est acquis en 1948 pour les élections parlementaires et provinciales . ! En 1958 , une reforme du code civil supprime la notion de puissance maritale . ! En 1966 : Grève des femmes de la FN (fabrique nationale à Herstal pour l’égalité des salaires ) . ce droit est toujours en cours d’acquisition … ! En 1976 : droit pour les femmes d’ouvrir un compte en banque sans l’autorisation du mari, conjoint, père ! En 1990 : droit à l IVG dans certaines conditions ( Le roi Baudoin démissionne 24 heures pour ne pas signer cette loi). Le droit à l’interruption volontaire de grossesse a été accordé en France sous l’impulsion de Simone Veil ( femme politique française rescapée d’ Auschwitz ) en 1974… ! EN 2003 : parité sur les listes électorales http://www.avg-carhif.be/cms/dossier_fpol_fr.php#entredeux

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4. Différents mouvements féministes ou grandes figures incontournables. 1. Olympe de Gouge auteure de la déclaration des droits de la femme de 1791.

2. Les suffragettes C’est une organisation créée en 1903 pour revendiquer le droit de vote pour les femmes au Royaume-Uni . Ses modes d’actions ,fondés sur la provocation rompirent avec la bienséance qui dominait jusqu’alors le mouvement Le terme Suffragette désigne également l’ensemble des militantes pour le droit de vote des femmes.

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3. Simone de Beauvoir est une philosophe et romancière, française née le 9 janvier 1908 à Paris. Elle est souvent considérée comme une théoricienne importante du féminisme et a participé au mouvement de libération des femmes.

Citation : « on ne nait pas femme, on le devient » ; ce qui signifie que les femmes doivent se construire, rejeter les valeurs qu’on leur attribue et en créer d’autres dans le respect de l’égalité en droits des femmes.

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4. Gisèle Hamili est une avocate féministe et femme politique franco tunisienne sa trajectoire est marquée par la constance et la radicalité. Elle s’est battue pour le droit à l’avortement notamment, avec Simone Veil, femme politique , rescapée d’Auschwitz.

5. Ni pute ni soumise (NPNS) . Ni pute ni soumise est un mouvement féministe fondé en 2003 à la suite des marches organisées contre les violences des quartiers « défavorisés » . Elle lutte contre toutes formes de violences faites aux femmes.

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L’association est basée sur la la laïcité ,la mixité et l’égalité.

6. Le manifestes des 343 Le manifestes des 343 salopes n’est pas une association mais une pétition française parue le 5 avril 1971 qui lutte pour le droit à l’avortement `.

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7.Les femen Les Femen sont un mouvement féministe créé en 2008 en Ukraine. Les militantes de cette organisation défendent les droits des femmes et sont connues pour la provocation de leurs actions, souvent seins nus. Créé entre autres par Anna Hutsol, ce groupe dispose de figures médiatiques comme Inna Shevchenko.

En février 2013, neuf militantes Femen s'étaient introduites dans la cathédrale Notre-Dame de Paris seins nus pour saluer la démission du pape Benoît XVI. REUTERS/Charles Platiau

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8. Malala La prix Nobel de la paix Malala Yousafzai -- ici au Forum économique mondial à Davos en janvier 2018-- est de retour au Pakistan, son pays natal, pour la première fois depuis 2012, date à laquelle elle avait été blessée par balle à la tête par un taliban ; Elle lutte pour l’éducation des filles et a crée des écoles .

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9. Léonie de Waha TILFF 31.03.1836 – LIÈGE 08.07.1926 Issue de deux grandes familles aristocratiques libérales, étroitement liées à l’Histoire de Liège, Léonie de Chestret de Haneffe s’affirme très jeune d’opinion libérale, démocrate, tolérante et croyante. En 1863, elle épouse un jeune docteur en droit impliqué dans les bibliothèques populaires, le baron Victor de Waha de Baillonville, qui décède quatre ans plus tard. Jeune veuve, sans enfant, elle décide de se consacrer à la collectivité et s’investit dans l’éducation des jeunes filles, alors inexistante hors des institutions catholiques. C’est ainsi qu’en plus de patronner de très nombreuses œuvres caritatives, elle crée, en 1868, l’Institut supérieur de Demoiselles, où l’enseignement se veut : « pratique, national et franchement conforme à nos idées constitutionnelles ». Chaque culte y a sa place, avec la faculté d’en être dispensé sur demande des parents, ce qui entraîne la farouche opposition de l’évêque de Liège qui excommunie ceux qui fréquentent l’Institut. La polémique s’éteindra avec le temps et la ville de Liège reprendra l’institution sous son aile en 1878. Se penchant sur le programme d’Histoire, Léonie de Waha souhaite que ce dernier porte davantage sur l’Histoire locale. C’est donc naturellement que cette Liégeoise s’investit dans le

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Mouvement wallon du début du XXe siècle. Elle plaide alors pour une régionalisation fondée sur l’autonomie linguistique des Wallons, des Flamands et des Bruxellois dans le cadre d’un même Etat. Encourageant les Djônes Auteûrs Walons, elle fonde, le 28 octobre 1912, l’Union des Femmes de Wallonie. Dans le prolongement du congrès wallon (juillet), de La Lettre au roi de Jules Destrée (15 août) et de l’Assemblée wallonne (20 octobre), cette organisation ambitionne de stimuler une conscience politique wallonne chez les femmes de Wallonie. Elle laissera longtemps le souvenir d’une personnalité à la fois érudite et frondeuse, typiquement wallonne, qui se définissait elle-même comme : une vieille Liégeoise qui, depuis 1848, rêve de l’autonomie de sa Patrie wallonne. Léonie de Waha fut faite officier du Mérite wallon, à titre posthume, en 2012. http://connaitrelawallonie.wallonie.be/fr/wallonsmarquants/merite/de-waha-leonie#.Ws4R0WbpNHQ

Cette femme a défié son époque , a été excommuniée ; elle a affronté les préjugés sur les femmes en créant notre école et en voulant donner aux femmes la possibilité de s’engager politiquement. Ne l ‘oublions pas !!!!!

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Les Migrants : la double peine Victime de la barbarie dans leur pays et en Europe face à des frontières fermées

Chanel, Sanaz, Kaooutar, EFi

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Les migrants : la double peine Victime de la barbarie dans leur pays et en Europe face à des frontières fermées La migration a toujours existé à cause de la politique, de la guerre, de l'économie, du climat, de la dictature ... mais aussi des problèmes de familles. La plupart de ces migrants viennent de l'Afrique et de l'Asie vers l'Europe. Par exemple, en 2015 il y a eu 1 015 078 de migrants c'est à dire qu’il s’agit l'année avec le plus de migrants. Sur près de 507 millions d'habitants dans l'EU, 34,1 millions sont des "ressortissants étrangers" ( donc moins de 7 %) n'ayant pas la nationalité de leurs pays , selon des chiffres d'Eurstate, datant de fin 2015 et portant sur 2014 : Les Syriens (334.800), les Afghans ( 183.000) et les Irakiens sont restés les 3 principales nationalités des demandeurs. Les pays en guerre sont donc les plus touchés par la fuite forcée de leurs ressortissants.

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Itinéraires, coûts, risques Actuellement, environ 80 % des migrants sont Syriens. Les autres sont Irakiens, Iraniens ou Afghans. Ils ont rarement une destination précise en tête. Les passeurs les emmènent en Italie ou en Autriche, et ils peuvent ensuite décider de se rendre dans un autre pays, en se débrouillant.

Les prix varient énormément selon les passeurs : tout dépend vraiment de l’argent qu’ils sont prêts à dépenser pour sécuriser le passage de leurs clients. S’ils veulent dépenser très peu d’argent, il y a plus de risques que les

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clients soient attrapés. Mais que ces derniers soient arrêtés ou meurent, qui s’en soucie ? Il est possible de quitter la Turquie par voie maritime, aérienne ou terrestre. Quand les migrants choisissent la voie maritime, ils rejoignent alors la Grèce. S’ils veulent faire la traversée à bord d’embarcations gonflables, ça leur coûte 1 600 euros. Le voyage à bord d’un bateau de pêche coûte 2 400 euros, et à bord de bateaux de croisière 3 200 euros. Pour les bateaux de croisière, les passeurs emmènent les migrants dans des petits bateaux jusqu’à la limite des eaux territoriales grecques et de là, ils font monter les réfugiés à bord avec la complicité de membres de l’équipage. Le moyen le moins cher de quitter la Turquie reste la voie terrestre. Si les migrants veulent voyager dans un conteneur à bord d’un camion pour atteindre l’Italie ou l’Autriche, ils doivent dépenser 800 euros. Un autre passeur poste ses tarifs sur Facebook. Les prix sont les suivants : de l’Iran à la Grèce : 2 500 euros ; de la Grèce à l’Allemagne : 4 000 euros ; de la Grèce au Royaume-Uni : 6

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000 euros ; de la Grèce à la Suède : 4 000 euros ; de la Grèce à d’autres pays européens : 3 500 euros. Certains migrants prennent l’avion, qui coûte environ 12 000 dollars. C’est cher car les clients ont besoin d’avoir des passeports. La police peut facilement les détecter, donc on en a besoin d’en acheter des vrais en Turquie. Certains passeurs ont parfois une cinquantaine de passeports à la fois et ceux ci sont achetés entre 2 000 et 2 800 euros! Il faut que les clients ressemblent aux personnes ayant vendu leur passeport, du moins à la photo. La personne nous ayant vendu son passeport doit ensuite attendre que le client passe tous les contrôles de sécurité aux aéroports, et ira ensuite à la police et à l’ambassade pour en déclarer le vol. Concernant la route, la plupart des migrants n’aiment pas passer par la Hongrie, car la police est très violente là-bas. La situation dans les camps de réfugiés bulgares est affreuse aussi et, dans certains cas, les autorités essaient de les renvoyer vers leur pays d’origines.

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Il y a toujours des risques. Après tout, ils font quelque chose d’illégal. Par exemple, un passeur peut mettre 45 personnes à l’arrière d’un camion. Et pendant les 12 heures de route, les passagers ne pourront pas ouvrir les fenêtres. Certains ont déjà été écrasés par les cargaisons se trouvant à l’arrière, après un coup de frein brutal du chauffeur.

Le trajet maritime cause plus de morts que le trajet terrestre.

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En 2014, il y a eu plus de 3500 personnes noyés et en 2015, 2800 personnes noyé. L'année 2016 a été encore plus meurtrière que 2015 pour les personnes tentant de rejoindre l’Italie depuis la Libye et l’Égypte, à travers la Méditerranée. Au moins 5 000 hommes, femmes et enfants sont morts en tentant de traverser la Méditerrané en 2016. Comme les hommes, les femmes font face à la violence des autres migrants, des passeurs… Voire des autorités. Mais, outre les coups et les humiliations, des témoins racontent ce qu’un rapport de Human Rights Watch (HRW), publié le 21 septembre, nomme des « gender specific violences », des violences spécifiques envers les femmes. Soit des agressions sexuelles, allant du harcèlement au viol. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/10/12/sur-la-route-lesfemmes-migrantes-plusvulnerables_4787830_3214.html#awSwmYLRhBH66Je7.99

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Une fois que les migrants arrivés à destination après plusieurs mois de souffrances, ils ne sont pas très bien accueillis. Ils doivent se rendre au CGRA (Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides) qui se trouve en Belgique pour faire une demande d'asile. Ensuite, ils reçoivent un annexe 26 qui leur permet de rester dans le pays légalement pendant un certain moment, un billet de train avec une adresse pour pouvoir se rendre à un centre d'accueil. Sur l'annexe se trouve une date à laquelle ils doivent se rendre à nouveau au CGRA pour faire leur 1 er interview. Puis, ils attendent leur 2 ème interview qui est

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envoyé au centre d'accueil, celui-ci consiste à raconter tout leur parcours, leurs problèmes avec les moindres détails. Après un certain temps, les migrants reçoivent leur réponse positive ou négative, si c'est positif ils ont leurs papiers et si c'est négatif malheureusement, ils doivent quitter le pays et si les migrants refusent le fait qu'ils ont eu une réponse négative ,ils peuvent refaire une demande d'asile ou ils sont renvoyés

dans

un

centre

fermé.

Les centres Il y a 2 types de centres : centre fermé: c'est quand les migrants sont expulsés alors ils sont envoyés dans un centre fermé en attendant d'être virés du pays.Il existe 6 centres fermés en Belgique. Dans celui-ci, il es strictement interdit de sortir, interdit d'avoir la visite de quelqu'un, interdit d'avoir des téléphones portables...De

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plus, des enfants y sont détenus, ce qui est interdit par Les droits de l’homme et la constitution européenne des droit des enfants. Nous figurons d’ailleurs pour cette barbarie dans les rapports annuels d’Amnesty International . Quelle honte !! centre ouvert: c'est quand un migrant est en attente de la réponse du CGRA qu'on l'installe dans un centre d'accueil ouvert, on leur donne une chambre par famille, avec des vêtements, de la nourriture,... Au 15 septembre 2015, Fedasil gérait 56 centres d'accueil pour demandeurs d’asile en Belgique. Nous en avons visité un de la croix Rouge à Biersert. Le travail du personnel encadrant est formidable. Les conditions de vie sont bonnes mais l’attente de l’acceptation ou du refus de dossier procure un stress que les réfugiés n’oublieront jamais. Nous non plus…

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Pour conclure Le nombre de migrants a augmenté depuis 2015. La cause principale est la guerre : En Irak et en Syrie ( entre Daesh, le gouvernement de Bashar al Assad, et les forces alliées - qui ne le sont plus au moment ou nous publions ce livre, les Kurdes sont abandonnés d même que les civils de la Ghouta, les USA menacent les Russes- ), en Erythtrée ( état de guerre latent avec le soudan qui maintient les hommes dans un état d’esclavage sous forme d’entrainements dans l’armée, construction de routes …) en Afghanistan ( les talibans affrontent toujours le pouvoir en place par des attentats sanglants et meurtriers). .. De nombreux citoyens du monde sont victimes de dictatures ( comme en République démocratique du Congo par exemple ). Et enfin, il y les réfugiés économiques qui vivent dans des pays qui connaissent la famine. Nous pensons qu’il ne faut pas faire de distinctions. Partir de chez soi est un déchirement et une prise de risque tant sue le chemin qu’à l’arrivée. De nombreux hommes, femmes et enfants meurent avant d'arriver à leur destination à cause des conditions du trajet. Lorsque les survivants arrivent en Europe dans des pays

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comme la Belgique, Allemagne et France sont mis dans des centres ouverts ou fermés. En Belgique une nouvelle loi va peut-être être votée ( Droit à la visite domiciliaire : la police pourra entrer chez les gens qui logent des migrants et ils vont être arrêtés par la police) cette loi fait que nous retournons en arrière comme lors deuxième guerre mondiale : les rafles !!!!!Nous devons réagir avant que ce ne soit trop tard.

CHACUN A LE DROIT DE VIVRE COMME UN CITOYEN DU MONDE !!!!

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Lexique Un migrant : Un migrant est une personne qui quitte son pays pour aller vivre ailleurs soit de manière temporaire, soit de manière durable. Ce départ peut être volontaire ou forcé, s’il subit dans son pays d'origine des difficultés économiques ou d'autres problèmes (persécution, difficultés économiques, climatique, guerre) .S’il possède un visa ou un permis de séjour en ordre, il sera autorisé à séjourner dans ce nouveau pays. Un demandeur d’asile : Un demandeur d’asile est une personne qui a quitté son pays en quête d’une protection internationale mais qui n’a pas encore obtenu le statut de réfugié. Il ne peut pas être renvoyé de force dans son pays pendant l’examen de sa demande d’asile. Il est protégé par la Convention de Genève (voir paragraphe suivant) et la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui, dans son article 14, énonce que « devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays ». Un réfugié : Le réfugié est le demandeur d’asile qui a obtenu le statut de réfugié. Pour obtenir ce statut, la personne doit apporter la preuve qu’elle craint avec raison d’être persécutée du fait de sa race, sa religion, sa nationalité, son appartenance à un certain groupe social ou encore ses opinions politiques (définition de la Convention de Genève

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(1951) des Nations Unies). C’est donc une personne qui fuit son pays parce que les droits humains y sont bafoués et que le gouvernement de ce pays ne peut ou ne veut pas assurer sa protection. Elle est obligée de faire appel à la protection de la communauté internationale via une demande d’asile. Le réfugié a dès lors droit au séjour à durée illimitée.

Sources principales http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/09/04/comprendrela-crise-des-migrants-en-europe-en-cartes-graphiques-etvideos_4745981_4355770.html http://observers.france24.com/fr/20141120-est-jamais-perdantspasseur-devoile-trafic-migrants-syrie-l%E2%80%99europe http://www.rfi.fr/afrique/20170616-sept-questions-journeeinternationale-refugies-ils-sont-ils-vont http://www.cgra.be/fr/asile/refugie-reconnu https://www.belgium.be/fr/famille/international/etrangers/refugies Site : Amnesty International Visite du centre de la croix rouge de Bierset. Rencontre avec des personnes ressources de la plate-forme citoyenne de soutien aux réfugiés

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Ensemble contre la barbarie telle Léonie de Waha! Livre réalisé lors des journées ateliers de 2017-2018, dans le cadre de la pédagogie du projet , à l ‘Athénée Léonie de Waha, Ecole de pédagogie active de type Freinet. La citoyenneté dans une société multiculturelle est au cœur du projet : construisons ensemble la démocratie de demain en prenant conscience de notre histoire commune victime de barbaries d’hier et d’aujourd’hui. C ‘est de toutes les « cicatrices » de chacun , du passé ou du présent, mais aussi de la richesse de chaque culture que naitra une véritable démocratie. C’est ensemble que nous cicatriserons et échangerons nos richesses afin de devenir des citoyens responsables et informés bien conscients des dangers des stéréotypes et des amalgames. Notre livre est le fruit de regards croisés sur les routes d’exil de la seconde guerre mondiale et de conflits contemporains, de la barbarie nazie, de l’esclavage aujourd’hui et des droits des femmes encore trop souvent bafoués . Une classe de première année , sensible a la thématique a proposé son projet : sensibiliser à toutes ces injustices par l’écriture de journaux intimes. Citoyen du monde, nous t’interpellons !!! Ne reste pas insensible aux cris que nous avons entendus …

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