Jack's Paper #12

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PAULINE & JÉRÔME

Portrait des gérants du nouveau restaurant

LES 100 ANS DE HOSSEGOR Une folle programmation tout au long de l’année

AGGLOLUX

Le liège soustonnais dans tous ses états

ÉDITION 2023OFFERT JACKSBURGERS JACKSBURGERS WWW.JACKSBURGERS.FR

É dito

C’est le regard tourné vers un sunset poudré que nous continuons à nous énamourer pour cette côte chère à nos cœurs. Elle nous inspire, nous surprend, nous fait vibrer, il est rare de résister à ses invitations à la création, à la rencontre et à la célébration. C’est avec joie que nous cédons à l’appel. Pour ce numéro, prenons le temps de la contempler.

Nos racines sont landaises et notre histoire, celle d’une famille, d’amitiés et de rencontres. Entre pignes, écume océane et épis de maïs, le vent Jack’s souffle et c’est naturellement qu’on a répondu Oui à l’invitation d’ouvrir près de chez vous (et nous) notre 5 ème restaurant à Saint-Jean-de-Luz. Géré par notre audacieux et enjoué couple de Bayonnais, nous sommes très heureux d’être présents avec eux sur ces terres au caractère bien marqué pour partager nos valeurs et nos burgers.

Dans ce douzième numéro, on sourit à la pensée de cette imprenable vue des Pyrénées, nichée dans le petit lieu-dit devenu station balnéaire, qui arrête le regard en cet endroit depuis maintenant 100 ans. Comme un ancrage dans la roche, bien nécessaire dans ce coin en perpétuel mouvement, c’est avec la folle énergie de ses twenties que nous célébrons cette année le centenaire de Soorts-Hossegor. L’occasion de rencontrer Mao, shaper bien connu de la région, pour parler de la planche qu’il a customisé avec le dessinateur Yann Renauld, à découvrir lors de l’exposition «Art et Surf» et bien sûr de se retrouver ensemble pour faire la fête.

Enfin n’ayant pas de meilleure raison que celle d’être terriblement curieux et admiratif des talents locaux, nous sommes allé discuter avec des amoureux de leur matière. Au fil de ces pages, on se prend d’intérêt pour le chêne-liège, le poisson, les fleurs, les cartes, et même les vieilles pièces. Leur travail est un rappel à l’ordre, celui de continuer à faire, et surtout continuer de s’émerveiller. Vous l’aurez compris, le fil rouge, c’est être passionné. Pour les uns tout est dit dans les yeux de poissons, quant à nous, on ne s’exprime jamais mieux qu’autour d’un burger

Au nom de toute l’équipe, bonne lecture et bon appétit !

La famille Jack’s

DIRECTION DE LA PUBLICATION

Team Jack’s Burgers

COORDINATION ÉDITORIALE

Faustine François - Pop communication

DIRECTION ARTISTIQUE

Quitterie Daury

Indra Ramassamy

JOURNALISTES

Marie Arquié - Pop communication

Faustine François - Pop communication

Chloé Pingard - Pop communication

PHOTO DE COUVERTURE

Quitterie Daury

Hugo Geneston

PHOTOGRAPHIE

Hugo Geneston

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ÉDITION ET RÉALISATION

Jack’s Burgers, société TROISAIR

22 avenue de Verdun, 40130 Capbreton

NOUVEAU RESTAURANT DANS LE PAYS BASQUE

ATELIER D’ANGRESSE-FUMOIR ARTISANAL

HOSSEGOR FÊTE SES 100 ANS

TOKIKO

MANU DUBARRY

ENCRES MARINE

LE COIN DES CRÉATEURS

AGGLOLUX

MIAM...

FOCUS BURGERLOVERS

HOSSEGOR SAUVETAGE CÔTIER

RENCONTRE BIEN-ÊTRE

KID’S CORNER

MERCI À TOUS LES INTERVIEWÉS POUR LEUR TEMPS ET LEUR IMPLICATION

Jack’s Paper est un magazine annuel offert par la société TROISAIR.

Dépôt légal : à parution, tous droits réservés.

La reproduction, même partielle, des textes ou illustrations publiés dans ce numéro est interdite sans autorisation écrite préalable de l’éditeur.

Ne pas jeter sur la voie publique.

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34. 6. 8. 10. 12. 14. 16. 18. 20. 24. 30. 32.
4.
4 Avenue de Jalday Centre Commercial Carrefour 64500 SAINT-JEAN-DE-LUZ
Nouvelle aventure ... ... Nouvelle tireuse ... ... Nouvelle équipe ... NOUVEAU RESTO ! À SAINT-JEAN-DE-LUZ
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PAULINE JÉROME &

LE GOÛT DU CHALLENGE

On entend souvent «Vousvoulezpasouvrirverscheznous?»On a décidé de commencer près de chez nous sur la Côte Basque… Avec un défi humain et professionnel comme on les aime !

Le lieu est choisi pour continuer l’aventure Jack’s… ce sera SaintJean-de-Luz ! Avec sa baie ouvrant sur l’océan et sa vue sur le Jaizkibel. Le décor est planté pour accueillir ce tout nouveau restaurant, tenu par des basques ! On vous raconte comment Pauline et Jérôme, un couple de Bayonnais que rien ne prédestinait au monde de la restauration, a fait un virage à 180°, habité par une motivation profonde et un goût marqué pour le challenge.

En couple depuis 14 ans et jeunes parents d’un petit Marceau, Pauline, 31 ans et Jérôme, 35 ans, prennent la gérance de notre nouveau restaurant. Avec un BEP Chaudronnier en poche, Jérôme s’engage dans l’armée sans y trouver son compte. Il s’oriente ensuite rapidement dans l’industrie automobile pour y rester plus de 10 ans. Pauline a quant à elle un BTS Management des Unités Commerciales et travaille pendant plusieurs années chez un distributeur de produits alimentaires. Ce qui fait leur force, c’est leur envie de bien faire et de toujours avancer. Ils sont engagés dans leur travail et se donnent toujours à 100%. En misant sur cette opportunité de carrière, ils plongent dans l’inconnu. Pari gagné quelques mois après.

QU’EST-CE QUI VOUS ANIME DANS CE PROJET ?

PAULINE : Se lancer dans l’ouverture d’un restaurant alors que nous ne sommes pas du métier, c’est vraiment ambitieux, mais c’est avant tout l’envie d’apprendre de nouvelles choses, que je trouve très enrichissante, qui m’a motivée à dire oui !

JÉRÔME : J’ai le goût du relationnel. L’échange avec les clients et les équipes fait partie de moi, de mon passif professionnel et sportif. Je savais qu’en m’engageant avec le Jack’s, j’allais pouvoir mettre à profit ce trait de caractère.

Ils se jettent alors à corps perdu dans une formation soutenue au sein des équipes du Jack’s pour maîtriser les codes et usages de la restauration rapide. Formation technique surtout, car pour ce qui est de l’ordre du « soi », les valeurs communes à tous les membres de notre famille grandissante que sont le savoir-être, le partage et le dépassement de soi vibrent déjà en eux.

PARLEZ-NOUS UN PEU DE VOTRE FORMATION ?

PAULINE : On a découvert tous les postes propres à la gérance d’un restaurant, mais aussi tout l’aspect opérationnel.

Ce point était extrêmement important pour nous, car on ne pouvait pas envisager de former nos futures équipes à des postes sans les maîtriser en amont. C’est une question de respect.

JÉRÔME : Je rejoins Pauline… Pour tout vous dire, à la fin du premier jour, je lui ai dit « Qu’est-ce qu’on a fait Pauline ?! ». Je sortais d’un service à la plancha et le défi de gérer les cuissons dans le rush du service m’a fait paniquer. Mon formateur a su me rassurer en me conseillant de prendre la chose sous l’angle du jeu. J’ai compris que l’anticipation était la clé et maintenant, je m’amuse à essayer d’avoir toujours un coup d’avance dans le service !

On l’aura compris, ces deux-là n’ont pas froid aux yeux ! On tenait à partager avec vous leur choix de carrière et à saluer leur courage et leur détermination. Maintenant, si vous souhaitez vivre une expérience professionnelle forte et authentique et pourquoi pas grandir au sein de la famille Jack’s dans le Pays Basque, poussez les portes du restaurant de Saint-Jean-de-Luz !

Et pour tous les Burgerslovers , Pauline, Jérôme et leur crew vous prépareront vos menus préférés avec plaisir et pétillance !

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ATELIER D’ANGRESSE FUMOIR ARTISANAL

DU POISSON FUMÉ D’EXCELLENCE… ET LOCAL

Jean-Félix Watteau a repris, en 2021, l’Atelier d’Angresse-Fumoir Artisanal.

L’équipe prépare et commercialise divers poissons fumés et autres produits de la mer finement travaillés.

Saumon, truite, anguille, espadon, tarama, caviar… À l’Atelier d’Angresse, les produits de la mer sont élégamment mis à l’honneur. Tous sont élaborés sur place selon des techniques traditionnelles : « Chaque recette implique une maturation, une transformation, une cuisine. L’idée, à travers le poisson fumé, c’est de développer une gamme de produits de la mer, prête à être consommée et de grande qualité. Nous sommes en permanence à la recherche de nouveautés. Un exemple, c’est le thon rouge fumé. Un produit que nous avons passé un an à mettre au point ! »,

partage Jean-Félix Watteau, qui a repris, il y a deux ans, l’entreprise créée en 1999 dans la zone du Tuquet à Angresse. Avant cela, ce passionné de pêche travaillait pour un gros acteur des produits de la mer : « Un bagage industriel dans une entreprise d’artisanat qui contribue à garantir une top qualité toute l’année. »

On peut retrouver l’un des produits phares de l’Atelier d’Angresse dans le burger « Salmon Avocado » de chez Jack’s : le saumon gravlax, mariné avec de l’aneth et séché dans du sel et du sucre, est associé à de l’avocat pour la proposition de burger au poisson.

EST DE PROPOSER UNE GAMME DE PRODUITS DE LA MER PRÊTE À ÊTRE CONSOMMÉE ET DE GRANDE QUALITÉ

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« L’IDÉE À TRAVERS LE POISSON FUMÉ
»

« Le Jack’s cherchait quelque chose de très bon, de local et de hors du commun », se rappelle Jean-Félix.

Au-delà de la qualité apportée par le savoir-faire de l’atelier, le chef d’entreprise a à cœur de bien choisir la provenance des produits en privilégiant la pêche et l’élevage traditionnel en pleine mer. Les produits sont disponibles à l’atelier et également en vente sur plusieurs marchés (Anglet, Capbreton, Dax, Pau, Saint-Jean-de-Luz, Tosse) ainsi qu’aux Halles d’Hossegor.

ATELIER D’ANGRESSE

220, Z.A. du Tuquet 2

40150 Angresse

fumoir_angresse

www.fumoir-angresse.fr

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HOSSEGOR FÊTE SES 100 ANS !

Pour célébrer son anniversaire, la mairie, l’office du tourisme et différentes associations locales de la station balnéaire d’Hossegor se sont réunies pour imaginer plusieurs évènements culturels et festifs tout au long de l’année 2023. Saviez-vous qu’avant l’urbanisation des terrains reliant l’océan au bourg de Soorts, ce lieu-dit n’était composé que de pins et d’un lac ? 1923 marque un tournant majeur avec les années folles et la construction de bâtiments spectaculaires comme le Casino au style Art Déco. De belles choses à apprendre et à transmettre.

UNE INVITATION SUR MESURE

Créé pour l’occasion, le logo est une carte de jeu. Ni carreau, ni trèfle, mais une pigne, chic et emblématique de notre culture landaise. La ville, personnifiée par une figure simple et raffinée, évoque « l’élégance océane» avec les codes signatures des années folles, le tout réuni comme un clin d’œil au Sporting Casino. Une réussite.

RENCONTRE ENTRE ART ET SURF

Les 1 er et 2 juillet, une exposition extérieure inédite aura lieu au niveau du pont Mercedes où seront accrochés plus de 15 surfs dessinés par des artistes et réalisés par des shapers locaux. Conçues à quatre mains, ces planches uniques seront ensuite visibles - dès le 3 juillet - dans différents hôtels de la ville avant d’être vendues aux enchères au profit d’un projet pédagogique entre les groupes scolaires de Soorts-Hossegor et de Taiarapu-Ouest.

UNE EXPOSITION HISTORIQUE

Afin de retracer l’histoire de la ville et montrer son évolution en 100 ans, la ville d’Hossegor s’est rapprochée du Musée Basque représenté par Sabine Cazenave, directrice et conservatrice en chef, et de Claude Laroche, spécialiste de l’histoire de l’architecture. Un condensé de photographies, de tableaux, d’objets, des reconstitutions et des plans permettront de ressentir l’évolution et les multiples influences architecturales et artistiques. À voir au Sporting Casino à partir du mois de novembre 2023.

SUIVRE L’ACTUALITÉ L’AGENDA SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX :

FACEBOOK : @villedesoortshossegor et @hossegorbouge

INSTAGRAM : @villedesoortshossegor et @hossegorofficiel

INFORMATIONS & RÉSERVATIONS : tourisme@hossegor.fr

Tél. : 05 58 41 79 00 / AGENDA : www.hossegor.fr

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MAO SURFBOARDS X YANN RENAULD

de

extérieure

shaper Laurent Grenier aka Mao et le dessinateur Yann Renauld ont collaboré pour réaliser un surf unique avec une BD sérigraphiée dessus. Rencontre avec Mao dans son atelier de shape à Soustons.

PEUX-TU NOUS PRÉSENTER VOTRE TRAVAIL ENSEMBLE ?

Yann m’a proposé ce projet à quatre mains et j’ai été très honoré car c’est quelqu’un de très connu dans le milieu de la BD, il a travaillé notamment avec Cosmic Tube, Charlie Hebdo et Moto Verte. Ayant vécu à Hossegor il y a une quarantaine d’années, il a vu son évolution, et est parti sur un dessin sérigraphié sur du papier de soie très fin qui représente différentes étapes de la vie de la ville avec son humour sarcastique. De mon côté, je suis parti sur mon modèle Voltage qui est assez difficile à shaper puisqu’il a des entournures très biscornues et un peu partout

QUEL A ÉTÉ LE PROCÉDÉ POUR APPLIQUER LA SÉRIGRAPHIE SUR LE

SURF ?

Je pose le papier de soie sur mon pain de mousse délicatement. Je le découpe un peu. Je pose ensuite ma fibre dessus et je vais l’entoiler délicatement avec mes doigts pour ne pas faire de pli. Une fois que c’est straté, je fais de l’autre côté et par-dessus. J’envoie mon hot coat recto-verso. Je défonce ma planche pour mettre les plugs - si je ne l’ai pas fait avant et je mets tout à plat. J’envoie mon finish et je la sors en polish.

QUI T’A APPRIS À SHAPER ?

J’ai passé mon diplôme de surf sur le tard après avoir été bâtelier sur le courant de Soustons. Ensuite j’ai donné des cours et mes clients me demandaient des conseils pour acheter leur surf donc je leur indiquais des shops. Je me suis dit qu’il fallait absolument que j’apprenne à fabriquer et je suis allé voir Yvan Amelineau, l’un des meilleurs shapers français au monde. Il m’a pris sous son aile pendant deux ans pour tout m’apprendre et ensuite, j’ai fait cavalier seul. J’ai développé mes modèles l’hiver, en pensant à mes élèves de l’été. L’été suivant, ils revenaient me voir et ils voyaient les planches que j’avais faites et je les mettais au service de mon école de surf. Aujourd’hui, j’en suis à un stade où je fais du stock au travers de mes commandes, je fais aussi du stock qui me permet d’arriver en avril avec un bagage de planches et un choix beaucoup plus étoffé : une quinzaine de modèles et dans chaque, il y a cinq tailles en moyenne… donc ça fait beaucoup de planches à faire. Je teste la plupart pour savoir si elles marchent et assez régulièrement, donc je sais de quoi je parle.

9 PLUS D’INFORMATIONS : www.yann-renauld.com
www.maosurfboards.com
À l’occasion
l’exposition
« Art et Surf », le

TOKIKO

Créateurs d’objets voyageurs

À contre-courant de la dématérialisation tous azimuts, le duo Anna Skoog et Benoit Torres imprime sur du papier premium des posters illustrés de villes dans un style suédois en noir et blanc. Tous déclinés sur des objets de décoration, ces plans sont des fenêtres par lesquelles tout le monde peut entrer et se perdre curieusement.

Situé à Ascain, non loin de Saint-Jean-de-Luz, l’atelier Tokiko - qui signifie « local » en basque - est calé dans une pépinière d’entreprises avec une vue magnifique sur la Rhune. À l’intérieur, l’espace baigné de lumière se partage entre la partie bureaux et le stock rangé au cordeau. Ici, il souffle un univers assez extraordinaire, un mélange dépaysant entre élégance intemporelle et joyeuse créativité.

Le premier chapitre de cette belle histoire s’écrit à SaintJean-de-Luz. En 2016, Anna, suédoise d’origine, imagine une empreinte de la ville en noir et blanc. Férue de design et illustratrice de métier, elle délimite la zone géographique sur Google Earth, réalise un squelette graphique, s’informe sur tous les symboles de la ville, liste ses rues, dessine les traits simplifiés des bâtiments emblématiques pour enfin finaliser - un mois plus tard - sa toute première création. Elle souhaite apporter quelque chose de nouveau, un souvenir moderne et graphique qui plairait tant aux touristes qu’aux locaux. Très vite, Benoit - son conjoint - la rejoint dans l’aventure et l’aide sur le business plan et la sélection du papier, fort de son expérience professionnelle chez un imprimeur de Bayonne. Ce premier jet séduit et le format poster est donc dupliqué sur les villes de Guéthary, Biarritz et Bayonne. Aujourd’hui, Tokiko compte plus de 35 villes différentes en France, à l’international et une

« NOUS REVISITONS LES PLANS DE VILLES DE MANIÈRE SINGULIÈRE. LES

ILLUSTRATIONS N’ONT PAS

POUR BUT DE REPRODUIRE UNE CARTOGRAPHIE

PRÉCISE MAIS PLUTÔT DE PROPOSER UNE SORTE DE MOTIF GRAPHIQUE

ET IDENTITAIRE, TELLE L’EMPREINTE DIGITALE D’UN LIEU »

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nouvelle collection de monuments, comme un zoom dans les cartes, est sortie au printemps dernier. « Depuis le départ, nous avons misé sur un produit très qualitatif avec un papier premium, épais, vivant et structuré. Le dessin est imprimé en quadri et protégé par un filtre anti-UV pour ne pas qu’il devienne gris. Nous jouons sur la brillance et le mat » explique Benoit, et Anna de rajouter « On dirait presque que le noir est sérigraphié »

De ce trait unique, le couple a décliné les villes les plus demandées (comme Bordeaux) sur des objets de décoration : tasses espresso, torchons, trousses, tote bags, carnets, plateaux en bois, magnets, cartes postales, etc. Depuis quelques années, le duo répond également aux demandes spécifiques de particuliers et d’entreprises privées ou publiques comme le Jack’s Burgers, le musée de Doha au Qatar, l’Assemblée Nationale ou l’habillage complet d’un mur de cinéma : « Nous avons imaginé le plan de la ville en format paysage et nous avons sollicité les équipes pour y intégrer des références drôles, des jeux de mots comme les Halles Pacino. C’était très chouette comme projet ! ». Quand la perspective, le dessin et la matière s’unissent au-delà des frontières.

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WWW.TOKIKO.FR tokikodesign

Manu Dubarry

Plasticienne océane

D’origine gersoise, Manu Dubarry ne pensait pas un jour « habiter en vacances » et encore moins s’inspirer de l’océan pour réaliser des œuvres. Pourtant, après une carrière de chef peintre sur les plateaux de cinéma, elle se lance comme décoratrice d’intérieur avec une spécificité pour la chine, la brocante mais aussi les objets de récupération. Pleine d’idées créatives et touche-à-tout, elle trouve des filets de pêche sur la plage et les recycle pour en faire des poissons décoratifs. Puis son mari devient pêcheur et il ramène de magnifiques poissons à la maison. Manu souhaite les honorer et apprend l’art japonais du Gyotaku, technique qui consiste à fixer l’empreinte d’un poisson sur du papier ou du tissu. Comme pour tout, elle se sert d’ailleurs de l’encre de seiche locale pour révéler leurs atouts : « Je les badigeonne, les tamponne et les pose respectueusement sur du papier ou du tissu s’ils font plus d’1 mètre comme le thon ! ». De ce premier marquage, elle reprend le dessin minutieusement… Notamment l’œil qu’elle décrit comme le révélateur de leur âme. « La petite dorade grise a souvent l’œil en colère, elle est marrante » s’amuse-t-elle. Le poisson est ensuite cuisiné et dégusté de A à Z en famille ou entre amis. Les os de leurs crânes servent également à réaliser d’autres œuvres plus sculpturales avec des feuilles d’or, des perles ou des plumes. On se rêve d’une exposition pour découvrir les multitudes de poissons de notre bel océan…

manudubarry

Mail : ma.dub@wanadoo.fr

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Cette artiste de Seignosse réalise des œuvres remarquables avec des filets de pêche récupérés sur la plage ou des poissons pêchés par son mari. Une démarche unique et 100 % écolo qui mérite quelques explications.

COMING SOON ANGLET

ENCRES MARINE

Il y a tout un univers naïf et coloré dans les créations de Marine Sengès. Une histoire aussi : ses arrières grands-parents hossegoriens, son amour pour les matières, son profil voyageur et curieux, ses rencontres artistiques. Inspirés de ses paysages et des personnes de son quotidien, ses sérigraphies remettent à l’honneur l’artisanat et les process qui demandent du temps. Par chance, elle expose et vend ses créations sur le marché d’Hossegor.

Fabricante de scènes de vie sérigraphiées

Son atelier est installé à Seignosse bourg. C’est là qu’enfant, elle passait ses vacances. Là, que Marine Sengès, designer et coloriste, a choisi de poser ses valises après un parcours artistique à travers différents pays. À Paris, elle débute dans une agence prospective de tendances lifestyle, à Amsterdam, elle est designer produit dans un studio familial aux réalisations joyeuses et colorées, ensuite elle part vivre à Montréal et travaille dans le stylisme, la communication et le graphisme puis collabore avec la directrice artistique du magazine ELLE Québec. En parallèle, elle est consultée sur les tendances et comme journaliste pour des groupements de magazines autour de la mode, de la décoration, de l’art de vivre et du fooding.

Sourire vissé sur son visage, yeux pétillants et veste à patchs portée avec dégaine, nous la rencontrons autour d’un café. Passionnée et curieuse, nos échanges tournent rapidement autour de l’art et du design. Son tempérament lumineux dévoile une artiste proche de son instinct, son œil et ses ressentis : « Quand je me suis installée en 2014, j’ai eu comme un choc… Je ne voyais que des cartes postales ou des photos à l’ancienne pour présenter la région, aucune illustration ! Donc j’ai commencé à dessiner des croquis dans un carnet. Je cherchais des axes forts, un support graphique pour faire le lien avec les générations, mais je n’avais pas envie de faire de l’infographie pure et dure. J’avais envie de créer comme des madeleines de Proust visuelles, des souvenirs graphiques qui parlent aux gens ».

L’artiste propose donc des dessins naïfs aux couleurs monochromes et aux traits plutôt épais avec toujours le choix d’une couleur chaude et une couleur froide. En général, ses créations sont assez joyeuses et pop : « J’avais dessiné la plage des Culs Nuls en fluo, ça marchait très bien ».

Côté inspiration, ses œuvres racontent son quotidien et des scènes de vie. Comme un miroir, elle décline ce qu’elle voit : les maisons landaises, les plages, la courbure d’un pin, un phare, une rambarde où des locaux se retrouvent, les jeunes qui sautent du pont d’Hossegor. Elle se lance ensuite dans la sérigraphie et s’auto-forme. Elle monte son premier atelier et fabrique ses propres outils, bricole des accessoires, commande des pièces, rencontre des artisans, fait des tentatives avec des hauts et des bas… et, quelques mois plus tard, en juillet 2016, elle se décide à vendre ses créations sur le marché d’Hossegor. « Dans l’empressement, je n’ai clairement pas eu le temps de trop réfléchir et heureusement, car cela m’a poussé à le faire… et les gens ont accroché, le bouche-à-oreille s’est fait assez naturellement ».

À terme, Marine pense à décliner ses dessins sur du textile pour de la décoration d’intérieur : « J’aime le processus créatif, les rencontres avec les gens et les savoir-faire donc je me laisse porter par les projets. C’est chouette de mélanger les sensibilités donc ma porte reste ouverte… ».

Un éloge de la création comme une invitation à repenser notre art de vivre.

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Rendez-vous au marché d’Hossegor les mercredis, vendredis et dimanches matin entre le mois de juin et septembre. Entre avril et novembre uniquement le dimanche matin. En décembre à l’atelier du Moulin à Seignosse.

L’hiver, Marine bascule sur le graphisme et collabore avec des entreprises locales et des particuliers pour la réalisation de leurs logos, identités graphiques et faire-part de mariage uniques.

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Sou Français

Atypique et élégante, cette marque a pour spécificité de réutiliser des pièces de monnaie françaises des années 1900 aux années 2000. Après les avoir restaurées et refaçonnées, l’étape suivante consiste à les plaquer en or ou en argent, ou les laisser brutes pour ensuite les monter en bijoux. Conçu à Hossegor par Kilian Croguennec, l’histoire est aussi belle que touchante. Alors que son arrière-grand-père part à la guerre en 1939, il laisse une pièce de monnaie à sa fille que sa femme attache sur un bout de ficelle pour qu’elle le porte comme bracelet. En 2014, alors que Kilian est encore architecte d’intérieur, sa grand-mère lui demande de lui trouver un cordon pour reporter cette même pièce qu’elle avait gardée petite. Il le lui trouve dans une mercerie, lui fait un nœud coulissant et en porte lui-même un… Poussé par ses amis, il lance la marque et débute sur le marché d’Hossegor, il y a presque 10 ans. Aujourd’hui, l’équipe travaille en France avec une fonderie à Vitrolles, un atelier de dorure basé à Saint-Martin-la-Plaine et la plupart du temps avec un passementier de luxe. On craque pour le collier de perles et son pendentif centime, également la dernière collection de bijoux avec des pampilles à choisir selon ses goûts ! Enfin, idée de cadeau génial : offrir un bijou avec une pièce de l’année de naissance.

LE SOU FRANÇAIS

40150 SOORTS-HOSSEGOR lesoufrancais

www.lesoufrancais.fr

LE COIN DES CRÉATEURS

Hello Hossy®

Guidés par l’envie de relooker la tête de leurs petits chérubins, Ludovic Michetti et Murielle Négrier lancent Hello Hossy® en 2018 après des carrières respectives en France et également à l’international. Une fois installés à Hossegor, les parents des petits Timéo et Jimmy allient leurs forces et imaginent une gamme de casquettes funky, bien foutues, à visières plates, courbées, imprimées ou color block... mais surtout pour les enfants entre 9 mois à 6 ans et plus. Fusion de leur lifestyle landais et passionnés de développement produit, ils ne s’arrêtent pas là et tissent un univers plus large au fil des années avec une proposition de sacs, de bobs et de gourdes. D’après nos sources... une nouvelle collection de lunettes de soleil est dans les cartons avec un design inédit, huit coloris et trois tailles ! Sur leur E-shop, vous trouverez une sélection de plus de 100 références de casquettes et plus de 40 bonnets par an. Seul risque : que vos bambins ne s’en passent plus au point de vouloir dormir avec... (véridique).

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ALLÉE DES PINS TRANQUILLES
hellohossy Le
WWW.HELLO-HOSSY.COM

Morning Mimosa

Il manquait une fleuriste à Hossegor, un spot facile d’accès où trouver son petit bouquet de fleurs de la semaine, quelques plantes vertes et de jolis cache pots… C’est exactement ce qu’a imaginé le couple Margaux et Jean-Baptiste avec l’ouverture de leur petit kiosque sur le marché d’Hossegor.

En plus de Vue d’Hossegor, boutique de lunettes de vue et de soleil bien connue et appréciée des locaux pour sa sélection pointue – Margaux s’est lancée cette fois-ci avec Jean-Baptiste, sur un tout autre projet, disons plus “végétal”. Lors de vacances à Rio en 2021, ils tombent sous le charme d’un adorable kiosque à fleurs multicolores. C’est le déclic. À leur retour en France, ils débutent l’aventure Morning Mimosa et participent à un appel à candidature pour l’endroit parfait aux Halles d’Hossegor. Impossible de les louper car ils sont juste à l’entrée à gauche. Parmi les produits exposés, on a le choix entre divers bouquets aux couleurs pepsy, composés de fleurs de saison.

flower lovers

Pivoines, dahlias ou anémones, on y trouve forcément son bonheur ! Pour les accompagner, Margaux sélectionne de ravissants pots et vases dont une pièce en forme de fraise absolument géniale. Le couple saura sans nul doute vous conseiller pour égayer vos intérieurs.

17 MORNING MIMOSA AUX HALLES D’HOSSEGOR 50 AV. JEAN ROGER SOURGEN 40150 SOORTS-HOSSEGOR morningmimosahossegor

AGGLOLUX LE LIÈGE DANS TOUS SES ÉTATS

Matériau naturel, durable et polyvalent, le liège possède de nombreuses qualités utiles pour l’isolation, la création d’objets du quotidien et la réalisation de pièces plus industrielles comme des pads de surf ou des balles de baby-foot ! Rencontre à Soustons avec Pierre Biénabe et Xavier Chassereau, les nouveaux patrons.

Agglolux-CBL, l’une des dernières usines de France à pouvoir transformer cette matière première se sert autant de machines du début du XXe siècle que de machines modernes - commande numérique et imprimante laser - pour des résultats assez bluffants. De passage à l’usine pour se renseigner sur l’utilisation du liège, Xavier Chassereau échange avec les anciens propriétaires. Au fil de l’entretien, ils lui annoncent que l’entreprise est à vendre. Le projet est immense car il s’agit de faire perdurer les savoir-faire d’une entreprise de 1929. Très vite, Xavier et son associé Pierre Biénabe se lancent ensemble dans l’aventure. Ils décident de redonner du souffle à « cette belle endormie au milieu d’un champ de maïs » avec une stratégie alliant la pérennité de l’entreprise et de nouveaux développements dans le futur. Ils intègrent deux ingénieurs et développent de nouveaux produits : « Nous combinons l’ingénierie et le design pour proposer des produits adaptés aux besoins de nos clients » détaille Xavier.

Ils ne s’arrêtent pas là ! Ensemble, ils reprennent aussi, quelques mois plus tard, l’entreprise Aegir Cork Group située à Gabarret, à l’est des Landes. Client régulier d’Agglolux, la société réalise des ponts de bateau en liège depuis plus de 20 ans. Cette acquisition permet d’étoffer l’offre de produits sur le marché du nautisme avec la marque Seacork : leurs ponts en liège font référence dans le monde. De plus, ce liège projeté est utilisé pour isoler de l’humidité les bateaux, l’habitat ainsi que … les vans de surfeurs !

Le liège, presque recyclable à l’infini

Le liège suit un parcours étonnant à travers des machines très anciennes et assez exceptionnelles à voir. À base d’écorces, de déchets des bouchonniers ou de bouchons, il est broyé dans un atelier industriel. Les granulés sont ensuite agglomérés soit avec du caoutchouc pour obtenir du liège élastomère - pour faire des patins de freins pour les vélos de compétition, des joints pour l’industrie, des pièces antivibratoires dans les skis - soit avec des colles naturelles ou

synthétiques pour réaliser de nombreux autres objets. Il est à noter que le liège est quasiment recyclable à l’infini.

Pour rentrer dans le détail, l’entreprise réalise tous types d’objets en liège – tout sauf des bouchons - et à travers quatre marchés principaux : le luxe et le design, l’industrie, l’habitat et le bien-être (balles de baby-foot, objets de décoration, tapis de yoga, panneaux isolants, excellents pour le phonique et contre l’humidité).

En plus d’être labellisée EPV, Entreprise du Patrimoine Vivant (label national reconnaissant le savoir-faire de l’entreprise) et PEFC (label européen certifiant la gestion durable des forêts), l’entreprise Agglolux répond à tous les critères de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et peut se targuer de fabriquer des produits 100% made in France.

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DÉFENSEURS DU LIÈGE GASCON

Depuis le début des années 2000, Agglolux a été l’un des membres fondateurs de l’association « Le Liège Gascon » qui a pour objectif de relancer l’exploitation des chênes-lièges dans la région – dans le Marensin autour de Soustons et en Lot-et-Garonne autour de Nérac. Son autre activité est le recyclage des bouchons avec l’action « Recycliège » : elle permet de financer les actions d’associations caritatives aux quatre coins de la France qui récupèrent les bouchons et les trient. Ils sont ensuite réutilisés par Agglolux comme matière première. Cette action a aussi pour objectif d’aider financièrement à la plantation de forêts de chênes-lièges dans la région.

19 AGGLOLUX-CBL 200 ROUTE DE MAROYE 40140 SOUSTONS aggloluxcbl www.agglolux-cbl.com
Pierre xavier

Située dans la rue principale de Capbreton, la boutique Choubidou invite à la gourmandise avec sa spécialité de choux sucrés et salés ! Directement inspiré par la recette de sa grand-mère originaire de Bourges, Olivier prépare tous les matins (et avec joie) des recettes artisanales onctueuses et croquantes dont lui seul a le secret… Pour les déguster, on vous recommande de vous installer dans son laboratoiresalon de thé lumineux, embaumé par les odeurs de beurre, de sucre et de cuisson où il est même possible de savourer tout un tas de boissons fraîches, chaudes, BIO ou fait maison. Parmi nos choux préférés, on fond littéralement pour celui à la crème fouettée et vanille de Madagascar, léger comme un nuage ! Quoique le chou au citron, à l’équilibre parfait entre acidité, rondeur et croustillant, est aussi vraiment délicieux… ou pourquoi ne pas se laisser tenter par la création spéciale du moment, le chou éphémère, élaboré avec des produits de saison ? Reste à voir si la pause douceur sera meilleure avant ou après le surf !

CHOUBIDOU

66 rue du Général de Gaulle 40130 Capbreton choubidou_la_creme_du_chou www.choubidou-lacremeduchou.fr

Choubidou Providencia

©Chloé Lagrave

Passionnée de pâtisserie depuis toujours, Zoé pense à un concept original de biscuits gourmands quelques mois après s’être installée au Pays Basque. Elle souhaite offrir à ses clients la possibilité de poser un petit mot sur ses biscuits. Comble de la mignonnerie. Sur son E-shop, quatre saveurs sont au choix : amande, vanille, chocolat ou nature. Au fil du temps, elle étoffe sa gamme de biscuits décorés de pétales comestibles. Pour en commander, rien de plus simple : on se rend sur le site internet, on choisit son parfum et sa quantité, on rédige son message et le tour est joué. Une attention qui fait à coup sûr son petit effet lors d’un mariage ou d’un anniversaire ! À vous de laisser libre cours à votre imagination.

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MIAM... WWW.PROVIDENCIASHOP.COM providenciashop
©Laetitia Pellegrino ©Laetitia Pellegrino

Depuis quelques années, les food trucks cartonnent et se hissent dans le cœur des consommateurs. Dans une ambiance fancy chic, accompagnée de son emblématique Citroën HY, Mélissa casse les codes en lançant son bar à vin ambulant en 2018 et propose également des prestations de traiteur originales pour vos événements. Buffets fleuris, planchas ou cocktails dînatoires, elle prépare des recettes de saison sur mesure, adaptées aux envies et aux besoins de ses clients. Charcuterie et fromage, tapas du moment ou encore salades fraîches, elle choisit des produits régionaux et s’approvisionne chez les fournisseurs du coin.

En 2019, pour le premier anniversaire de Grandpa, Mélissa organise un festival à Hossegor… Le succès est au rendezvous ! Entrepreneuse passionnée, elle se lance alors dans l’organisation d’un événement d’ampleur dédié aux familles : le « We Are Family Festival ». Manèges, musique et food trucks, tous les éléments sont réunis pour passer un excellent moment en famille ou entre amis ! On suit avec attention ses réseaux sociaux pour connaître les prochaines dates et les nouveautés…

Un winetruck, un service traiteur raffiné et des events !

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WWW.WEAREFAMILYGROUP.COM grandpa_winetruck
©Octopus Landes ©Octopus Landes ©Octopus Landes
Grandpa

Pressoir du Pays Basque

Des jus 100 % Sud-Ouest

Envie d’une boisson rafraîchissante ? Le Pressoir du Pays

Basque vous propose toute une variété de jus élaborés à partir de fruits et légumes frais.

Du pressage des fruits à la mise en bouteille, l’équipe assure l’entièreté du processus de fabrication de ses produits. Très attentive aux compositions, la marque s’approvisionne au maximum auprès de fournisseurs locaux, afin de préparer des boissons artisanales pur jus, sans sucre ajouté et conçues à partir de fruits et de légumes frais. Preuve de sa promesse : elle bénéficie depuis deux ans du label “Produit en NouvelleAquitaine”, qu’elle est la seule marque de jus à posséder dans la région ! Parmi ses produits phares, on retrouve le traditionnel jus de pommes au goût authentique, le délicieux jus d’oranges énergisant, ou encore l’onctueux gaspacho à la tomate, idéal pour les jours chauds. Le tout également disponible en gamme bio.

Les nouveautés à tester au plus vite cet été : des jus pétillants, bien rafraîchissants ! Pour les déguster, on se rend sans plus tarder dans l’un des restaurants Jack’s Burgers !

WWW.PRESSOIR-PAYS-BASQUE.COM pressoir_paysbasque

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... MIAM
©Sabina Hourcade ©Sabina Hourcade
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
©Hugo Geneston

FOCUS BURGERLOVERS

Il se passe toujours quelque chose chez Jack’s : certains employés signent pour une saison et s’en vont, d’autres ne repartent plus et choisissent de faire leur carrière au sein du groupe. À la rencontre de trois d’entre eux, sans qui le Jack’s ne serait sans doute pas ce qu’il est aujourd’hui.

FANNY SIBERCHICOT

QUEL EST TON PARCOURS CHEZ JACK’S ?

Après un BTS Agencement Environnement Architectural en Bretagne, je suis revenue à Capbreton et j’ai signé pour une saison comme caissière le temps de trouver autre chose, mais petit à petit, j’ai été promue et responsabilisée jusqu’au poste de responsable du restaurant de Capbreton pendant plus de 2 ans. À la naissance de mon fils, une discussion commune s’est naturellement ouverte avec la direction, tout le monde voulait que l’aventure continue, mais avec l’arrivée d’un enfant on devait forcément s’adapter. C’est ce qui est génial chez Jack’s, c’est que tout est possible. Si tu fais tes preuves et que tu es sérieux dans ton travail, il y aura toujours de la reconnaissance, car toutes les portes sont ouvertes.

QUELLES SONT TES MISSIONS ?

Aujourd’hui, je fais de la comptabilité, des RH, j’assiste les dirigeants dans toutes les missions quotidiennes. De temps en temps, je fais du service et je me régale de retrouver les équipes sur le terrain. Je touche à tout et j’apprends tout le temps de nouvelles choses. J’ai été formée sur le tas, dans une entreprise en pleine croissance, il y a toujours des nouvelles choses, ça bouge beaucoup. Une grande partie de mon travail est aujourd’hui administratif, donc oui, maintenant j’ai mes soirées et mes week-ends, mais quand il faut retourner sur le terrain, on sait qu’on peut compter les uns sur les autres. Jamais je n’aurai cru un jour pouvoir arriver à ce poste en franchissant la porte du Jack’s pour une saison.

QU’EST-CE QUI TE MOTIVE ?

La restauration n’est pas un métier facile, mais j’ai été rapidement convaincue par l’ambiance avec les équipes, le rythme de dingue de ce métier. Puis, je me suis accrochée car j’ai eu pas mal d’évolution rapidement et j’ai toujours pu apprendre de nouvelles choses. Je sais que je vais rester longtemps, c’est devenu une famille, mon travail me maintient.

24 P ORTRAITS
P O STIARTR SÉYOLPME
EMPLOYÉS
28 ANS - RESPONSABLE ADMINISTRATIVE

DYLAN DONZELLA &

26 ANS - RESPONSABLE DU JACK’S DE SOUSTONS

QUEL EST TON PARCOURS CHEZ JACK’S ?

Je travaille chez Jack’s depuis mes 18 ans donc ça va faire presque 8 ans. Je suis rentré comme beaucoup, je crois, un peu comme ça, par hasard. J’ai fait des études en charpente et je suis arrivé au Jack’s pour un job alimentaire après les études. J’ai commencé par un CDD qui s’est transformé en CDI après la saison. Je suis passé assistant manager à l’époque, manager et maintenant je suis responsable de Soustons.

QUELLES SONT LES MISSIONS DU RESPONSABLE ?

Je gère les stocks, les recrutements, les plannings des équipes, la bonne tenue du restaurant. À chaque fois que j’ai eu des possibilités d’évolution, j’ai appris de nouvelles choses c’est extrêmement motivant. Je n’ai jamais voulu partir, pas une seule fois, ce qui m’étonne parfois car c’est un métier difficile, mais il y a toujours de nouveaux projets. J’ai depuis un moment déjà sollicité la direction pour ouvrir mon propre restaurant, et mon tour arrive en 2024.

QU’EST-CE QUI TE MOTIVE ?

L’esprit de groupe et le travail en équipe sont très importants en restauration. Énormément de choses sont mises en place tels que des promotions, un comité d’entreprise, ou des vélos électriques mis à disposition. D’un côté, l’ambiance et de l’autre, les opportunités que nous n’aurions sans aucun doute jamais eues ailleurs. L’ouverture de mon restaurant est en quelque sorte une consécration et surtout un challenge de taille que j’ai hâte de relever.

CHARLÈNE DONZELLA

23 ANS - MANAGER AU JACK’S DE SOUSTONS

QUEL EST TON PARCOURS CHEZ JACK’S ?

J’ai suivi les traces de mon frère ! J’ai intégré l’équipe du Jack’s en 2019, j’avais 19 ans. Je suis arrivée en tant que caissière, je suis restée à ce poste 3-4 mois, puis je suis passée en cuisine pour gagner en polyvalence et aujourd’hui, je suis manager et je gère en famille une équipe de huit personnes. Je ne m’attendais pas à grimper aussi vite, mais on nous fait confiance et ça me va parfaitement.

QUELLES SONT TES MISSIONS ?

Le Jack’s de Soustons est grand, il fait 350m2 et il faut suivre le rythme. Au quotidien, j’ouvre le restaurant, je prépare les commandes en cuisine, je gère les équipes, je détaille les postes de chacun et leurs missions et ensuite je fais le service. Je me dois d’être à l’écoute, patiente, trouver des solutions aux problèmes, quand il y en a, il faut être réactif.

QU’EST-CE QUI TE MOTIVE ?

Je ne m’étais pas forcément projetée dans une carrière dans la restauration mais chez Jack’s, ça m’a plu. Je me vois continuer d’évoluer et pourquoi pas ouvrir mon propre Jack’s Burgers. J’aime bien ce que je fais donc forcément ça me motive. L’ambiance, l’équipe sont cool. Nous sommes tous jeunes donc c’est fluide et la direction est toujours là quand on a besoin de quelque chose.

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UNE NOUVELLE SOLUTION DE LOGEMENTS POUR LES SAISONNIERS !

Tout juste sortie du sol, la Jack’s House est née de la volonté de solutionner les problématiques locales liées au manque de logements sur la période estivale. Explications...

Depuis des années, la politique salariale chez Jack’s ne cesse de se développer pour maintenir le taux de motivation et garantir un confort de vie à ses équipes. Se loger sur le territoire étant un problème central, la direction propose à des jeunes salariés - en CDI - d’accéder à des appartements facilement. Approche motivante et globale, ils n’ont plus à se soucier des démarches administratives, des agences immobilières et de leurs emménagements. D’un autre côté, les propriétaires bailleurs sont rassurés de signer avec une entreprise locale sérieuse. Action largement soutenue, ce coup de pouce permet de les lancer : « Cette solution est temporaire, elle peut durer six mois, un an ou un peu plus.

Ce possible accès au logement individuel permet de répondre à leur principale problématique dans la région, le temps de devenir indépendants. La seule chose à faire est de travailler correctement ». Aujourd’hui, un petit parc d’appartements - du studio au T4 - tourne au gré des besoins des employés.

À côté de cela, il fallait aussi trouver une solution pour les saisonniers désireux de débuter pendant les périodes d’affluence. Après avoir pensé toutes les options possibles (camping, dortoirs…) une seule était vraiment envisageable et vivable pour eux : la Jack’s House. D’une superficie de 380 m 2, entièrement neuve, elle compte 14 chambres individuelles, 14 salles d’eau et 14 toilettes. Chaque employé a sa propre chambre entre 12 et 15 m 2 avec salle d’eau, toilette indépendante et dressing. À l’image d’un hôtel, les portes des chambres sont digitales et le nettoyage régulier. Une pièce de vie commune entièrement équipée permet de se réunir dans le salon avec télévision ou de se restaurer dans la cuisine. Au besoin, des vélos électriques leur sont mis à disposition pour se déplacer facilement.

« J’aime penser qu’en leur proposant ce petit luxe, en quelque sorte, ils seront plus investis. Notre priorité est de donner accès à un logement décent à nos équipes pour leur éviter de vivre dans un camping ou entasser en colocation, dans des conditions précaires très souvent difficiles, personne n’a envie de ça. Cette maison est une sorte de zone tampon même si c’est une situation temporaire, cela permet d’avoir un pied-à-terre et de s’affranchir de la pression du logement. »

Depuis longtemps, nous sommes persuadés qu’il est de notre responsabilité de mettre en place une politique sociale inclusive. Nous sommes fiers de pouvoir chaque année proposer de meilleures conditions de travail à nos équipes. Maintenant, il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts pour que la Jack’s House reste en bon état !

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HOUSE
28 vendredi 10 mars - 10h45 43°38’46.218’’ N 01°25’37.982’’ W
SKATEPARK DE CAPBRETON
29 mardi 14 mars - 17h45 43°42’36.395’’ N 01°26’0.035’’ W
SKATEPARK DU PENON

HOSSEGOR SAUVETAGE CÔTIER, UN CLUB POUR TOUS !

Loisir ludique et familial pour comprendre l’océan, sensibilisation à l’environnement, apprentissage du collectif, le sauvetage côtier est un sport complet au-delà des épreuves physiques qui le définissent pour embrasser une communauté de valeurs humaines nécessaires. Rencontre avec le club d’Hossegor.

L’ océan est glassy, les montagnes glacées, le soleil pâle d’une fin de journée d’hiver donne au sable un jaune d’or et réchauffe les parents rassemblés sous les escaliers de la plage centrale d’Hossegor. C’est ici, sous les marches, dans une caverne aux pièces multiples encombrées de matériel, que se trouvent les locaux du Hossegor Sauvetage Côtier. Sur le sable s’alignent les kayaks, les surfboats et les enfants de tous âges en combinaison, arborant leurs lycras et impatients de rejoindre ensemble l’océan aux vagues petites et régulières. À l’intérieur, ça fourmille dans un joyeux chaos organisé, des voix et des rires s’élèvent des vestiaires, j’évite adroitement dans un couloir un petit garçon de 6 ans qui porte l’avant d’un kayak de 4 mètres. Il lance à la cantonade « Un grand ! Un grand ! ». Hervé Bouhineau, président de l’association, intervient pour hisser l’embarcation à sa place sur le mur, 1m50 plus haut.

Quand son fils avait 6 ans, en 2012, Hervé l’a emmené pour la première fois à cet endroit, sous une pluie battante, 4 personnes s’entraînaient alors. Aujourd’hui, ils sont plus de 1200 licenciés dans les Landes à pratiquer ce multisport et métier aux actions essentielles. « Ça plaît beaucoup aux parents qui sont rassurés, car leurs enfants apprennent la lecture de la vague tout en tempérant l’impression de faire un sport individuel. Ici, ils partent ensemble, ils ont la sensation d’être une bande de copains. »

Les élèves - accompagnés de leurs coachs - s’élancent vers l’océan avec enthousiasme, ils ont entre 7 et 14 ans, filles et garçons, et se comportent comme une véritable équipe. « Il y a des épreuves en relais qui sont vraiment ludiques et où on peut mélanger des niveaux sportifs, ce qui permet de souder le club. Certains sont meilleurs en planche, d’autres en kayak ou en natation, et quand on mélange, ils participent à tout et reçoivent une médaille. »

Les enfants s’initient à partir de 4 ou 5 ans, tous les dimanches matin en été, afin d’apprendre à mettre la tête sous l’eau dans les petites vagues de bord, et dès qu’ils savent nager, vers 6 ou 7 ans, ils peuvent attaquer à l’année les entraînements en piscine et sur le sable mais, quoiqu’il en soit, les cours s’adaptent aux conditions naturelles : « On a un copain de jeu permanent qui est l’océan et qui est capricieux, avec sa météo et ses marées, il faut s’adapter. Après tout, il s’agit de sauver des gens, on ne peut pas dire, ah non, désolé, là l’océan ne me plaît pas, revenez plus tard ». La pratique impose donc un respect de l’océan, il faut s’appliquer à le comprendre avec humilité. L’association propose d’ailleurs des stages d’une semaine, pendant l’été principalement, pour une initiation nécessaire des touristes et des locaux. Elle travaille également en lien avec les écoles du coin qui viennent parfois des terres, pour sensibiliser et préparer les enfants aux dangers et aux plaisirs de leur environnement aquatique de proximité.

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JAC K’S SOUT IEN T

Mais, contrairement aux idées reçues, il n’est pas nécessaire d’être déjà familiarisé avec l’océan et à l’aise dans les vagues pour commencer ce sport qui fait office de rencontre, et parfois même, endosse une valeur thérapeutique en aidant à vaincre les craintes légitimes que les vagues et l’immense étendue bleue provoquent chez certains. Petit à petit, la confiance vient ou revient. « On s’aperçoit qu’on flotte dans une combinaison, et la peur ressentie depuis le bord lorsqu’on doit passer la barre à la nage, s’efface une fois dans l’eau entouré par d’autres qui encouragent et rassurent de leur présence. Une fois derrière les vagues, il y a un véritable sentiment d’accomplissement, et une vue sublime et nouvelle de la côte. »

Au-delà de la compétition et de la régularité exigeante des entrainements quotidiens qu’elle réclame, le loisir adulte et enfant prend de plus en plus d’ampleur. Certains parents s’y inscrivent pour partager des sorties hivernales en mer avec leurs enfants et vaincre les appréhensions qu’ils peuvent ressentir à les voir partir dans l’eau. Le teambuilding d’entreprise marche aussi très bien auprès de tout type de public. Aujourd’hui, pour répondre aux demandes de plus en plus importantes, le club veut et a besoin de se développer, et le soutien des entreprises partenaires comme Jack’s Burgers permet de conserver une accessibilité du sport. « Les dons et les partenariats ont un rôle essentiel pour pérenniser et professionnaliser l’association en conservant notamment des employés rémunérés à l’année. » Le sauvetage côtier espère aussi se faire aspirer dans le sillon du surf et devenir lui aussi un jour une discipline olympique.

Tandis que s’achève cette conversation avec Hervé sur les marches, les kayaks reviennent du large, rentrent doucement au bord en suivant les petites vagues à l’écume bien blanche, le vent froid porte les rires des jeunes et les voix des parents qui discutent pour tromper l’attente dans un décor qui la rend des plus agréables. L’ambiance est celle, familiale, du sport en ce qu’il a de plus noble, loin de la frime individuelle, et au plus près de la nature généreuse et de nos natures humaines qui parfois peuvent l’être.

« On fait de la sensibilisation à l’environnement par la pratique même de notre sport, on n’a pas besoin de l’organiser en «beach cleaning» par exemple, ça s’inscrit naturellement dans la discipline, d’ailleurs les élèves quand ils remontent vers le club ramassent d’eux-mêmes plastiques et mégots, ça fait partie intégrante du truc, après tout, c’est là qu’ils marchent, nagent, vivent, ça se protège. »

Il n’y a pas que l’humain qu’on doit apprendre à sauver.

HISTOIRE DU SAUVETAGE CÔTIER

Né en Australie au tout début du XXème siècle, cette discipline est devenue sportive dans les années 30 et s’est répandue dans le monde entier. En France, tout démarre en 1994 avec deux personnes, Popeye ici, à Hossegor, et un de ses amis de Lacanau. « Tous deux faisaient la surveillance des plages et cherchaient des façons de s’entraîner. Ils ont donc cherché sur un internet balbutiant, et ont découvert l’existence d’une fédération et d’épreuves sportives officielles sur lesquelles ils ont pris exemple. Les jeunes clubs se sont alors rattachés à une fédération, mais ils ont choisi une fédération de secourisme et de sauvetage, la finalité étant d’aller sauver des gens. » Aujourd’hui, dans les Landes, il y a un club à Capbreton, un à Hossegor et un à Vieux Boucau qui rassemblent environ 1200 licenciés et qui refusent parfois du monde pour conserver un apprentissage de qualité dans des groupes de tailles raisonnables.

hossegor_sauvetage_cotier www.hossegorsauvetage.net

Bien-être rencontre

J’ai testé une des méthodes d’Olivier

Formé scientifiquement à l’accompagnement des sportifs de haut niveau, Olivier Mortara détourne le principe de compétition qui régit le sport et le coin, avec sa méthode en constante évolution : OM ALIVE.

Un protocole à son image autour de l’apprentissage essentiel de la respiration, du mouvement et de la relation. Je me suis prêtée au jeu.

Inspiré par des voyages, des cultures et des techniques variées, Olivier propose des séances individuelles chez lui ou en pleine nature, dans le développement de la personne sans recourir au développement personnel. Blessures physiques ou psychologiques, rêves à atteindre, sérénité à retrouver, blocages qui immobilisent, le corps et l’esprit dialoguent comme on inspire et on expire.

Un mardi, fin d’après-midi de février, je cours en sortant du travail pour me précipiter à Seignosse Bourg, dans sa cabane de consultation où il m’attend. Il m’accueille les pieds nus tandis que je peine à retrouver des sensations dans les miens malgré mes épaisses chaussettes. Des exercices appris lors d’une certification « breatheology » au Danemark lui offrent une résistance au froid différente, un des nombreux effets bénéfiques d’une respiration travaillée. Je peine également à retrouver mon souffle après une semaine un peu agitée, il me le

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signale immédiatement. Je lui ai laissé, la semaine passée, un message qu’il juge « intéressant », traduire par « problématique et incompréhensible ». Apparemment, je n’y respire pas. Ici, on est là pour déconstruire, fluidifier les a priori qu’on a sur soi-même. Parfois, les gens pensent venir le voir pour quelque chose, et finissent par travailler sur un tout autre problème ou sujet. Perso, je n’ai pas du tout réfléchi au problème à aborder, pas eu le temps de faire un sacré tri nécessaire parmi la masse actuelle en circulation.

On s’assoit face à face, Olivier regarde toujours droit dans les yeux quand il questionne, ça fait baisser les miens, peu habituée que je suis à être de ce côté de l’interrogatoire. « Décris-moi un de tes objectifs, un rêve, un idéal. » Je m’oblige à formuler le premier important qui me vient à l’esprit tout en sachant que je ne suis pas tout à fait honnête, ou du moins que je reste, par pudeur, en surface. Il oblige à plonger, en commençant presque immédiatement par un petit exercice de respiration, un test de départ. Il s’agit d’inspirer puis de compter en articulant sans reprendre son souffle. J’arrive difficilement à 43 secondes. La plupart des gens s’arrêtent entre 50 et 65 me dit-il, je ne plonge donc pas bien profond, ma capacité pulmonaire laisse à désirer.

Olivier observe les réactions, les attitudes, sans les juger, même lorsqu’il s’agit de mes chaussettes dépareillées. Je l’ai dit, la semaine est compliquée. Nous enchaînons deux autres exercices de la même teneur. Il me demande si je remarque quelque chose, puis plusieurs fois, je dois recommencer avec la conscience de mon souffle, sans chercher la perfection. L’enchaînement est plus fluide, les yeux se ferment naturellement, la pensée elle aussi, s’assouplit un peu. Il me parle du projet rêvé que je lui ai confié. Je dois visualiser sa réalisation, les lieux, son déroulement, je me perds un peu dans mon voyage. On discute alors la psychologie inhérente à l’apnée, la différence entre ce que le cerveau et le corps semblent réclamer, et ce dont on a vraiment besoin.

Je réalise que je ne suis plus la même personne que celle arrivée, mal à l’aise, épuisée, stressée, et un brin sarcastique. Les yeux sont humides, je me mets à parler de choses bien plus profondes, l’apnée m’a permis de descendre des paliers bien au-delà de la performance pour elle-même. Moi qui ne voulais pas dire grand chose, on ne peut plus trop m’arrêter.

C’est assez bluffant, physiquement et psychologiquement, je dois bien le reconnaître. Je ne raconterai pas ici, on ne se connaît pas après tout, les détails de la conversation. Je ne m’étendrai pas non plus sur les 3 rectangles de cartons blancs qu’Olivier m’a fait tirer au hasard parmi plus de 1252 billets rangés dans une boite en bois. Sur ces derniers sont inscrites des phrases, des émotions, de simples mots qui agissent comme outils d’analyse. C’est privé, et puis, pour tout avouer, un peu vexant dans mon cas. Les cartes d’Hugo, le photographe, qui s’est prêté à l’exercice étaient poétiques et joyeuses, les miennes profondément agaçantes et, de fait, très certainement justes.

Je retournerai sans doute voir Olivier, par pure conscience professionnelle évidemment, pour aller au bout de l’expérience, et non parce que je reconnais que quelque chose de nécessaire s’est passé physiquement et psychologiquement, et encore moins parce que j’admets que les cartes n’avaient peut-être pas tout à fait tort. En attendant, si je remets mes chaussettes épaisses et dépareillées, je laisse derrière moi quelques angoisses apportées à l’arrivée, c’est vrai que j’ai plus chaud lorsque je ne les porte pas.

LES CONTES SOUFFLÉS

« Ce livre illustré est soutenu par des experts qui dédient leur vie à améliorer celle des autres ».

Lorsque Louise, la fille d’Olivier, avait 3 semaines, elle a eu une hémorragie cérébrale qui a affecté certaines de ses fonctions physiques. C’est pour elle qu’Olivier a dépassé sa pratique originelle et s’est formé aux techniques les plus différentes, pour elle aussi, qu’il a mis au point sa méthode, encore pour elle qu’il a écrit un livre à destination des enfants. Un livre qui ne fait certainement pas de mal aux adultes. Les 32 exercices de respiration y sont pensés comme des contes, des jeux qui ouvrent l’imagination comme la cage thoracique. Illustrés remarquablement par Anna Mandard, et répartis par âges et niveaux, Les Contes Soufflés sont un moment privilégié à partager en famille, ou à pratiquer seul. Utilisés par les IME, les centres d’autisme ou de pédiatrie, les profs de yoga, les infirmiers, les écoles, les psychologues, et les médiathèques du coin et d’ailleurs, Les Contes d’Olivier sont un apprentissage nécessaire de la respiration. Quant aux bénéfices du livre, ils permettent à Olivier et à sa femme d’emmener leur fille suivre des protocoles et thérapies différentes, là où ils existent. Une version audio est en cours et recherche des financements. Pour vous procurer le livre, rendez-vous sur : www.helloasso.com/associations/la-marche-de-la-poupee/ evenements/commande-du-livre-les-contes-souffles

www.oliviermortara.com

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MOTS MÊLÉS

Il faut aider «P’tit Sherlock» à retrouver une série de 16 mots cachés. Ils se sont perdus dans le sens horizontal et vertical.

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AMIS AMOUR BURGERS FRITES HOTDOG JACKS JOUETS KETCHUP KIDSBOX MAYONNAISE NUGGETS ORIGINAL PARTAGE PÂTISSERIE PLAISIR SALADE G F J K Q C D A K H Y X L P A R G F F Z B M E O Z G X B S O T D S B X R H O P P O M N O R I G I N A L J I I B O K I D S B O X A Q E E R G A I A D K S J S U C D D Q A P T I H G X N C J P J T A U Y T N V F R I T E S U S I R N M J J N U G G E T S I F R S Y G K J S A L A D E E Z S E M Z B H G Z R O T T V C J P K J A C K S X J U G Â L R A Z P A R T A G E E O S S U N X U G T T E O X Y T R F E I G F K Q C D A K H Y X L P A R G F F Z B M E O Z G X B S O T D S B X R H O P P O M N O R I G I N A L J I I B O K D S B O X A Q E E R G A A D K S S U C D D Q A P T H G X N C P T A U Y T N V F R T E S U S R N M J J N U G G E T S I F R S Y G K J S A L A D E E Z S E M Z B H G Z R O T T V C J P K J A C K S X J U G Â L R A Z P A R T A G E E O S S U N X U G T T E O X Y T R F E CORRIGÉ

TRAITS POUR TRAITS

Relie les points afin de compléter l’image. Chaque série du même chiffre est une partie du dessin à colorier.

NO Y COU RT!

Chez Papeli on ne se lasse pas de créer et de s’amuser ! Plaisir régressif et univers acidulé, on court y faire le plein de vitamines artistiques, pour le plaisir de flâner dans la jolie boutique et de participer avec Léa aux ateliers créatifs.

1 RUE DES CAMÉLIAS - RÉSIDENCE PANIER DE POÉSIES 40230 SAUBION

activité : Perles à repasser

On sort le fer à repasser, les perles et la forme à décorer.

On place les perles sur la forme choisie avec la gamme colorée désirée.

On recouvre de papier sulfurisé, hop un petit coup de fer à repasser et c’est prêt à être démoulé à froid.

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