Bulletin Officiel d'Athis-Mons - N°3 - Octobre 1929

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BULLETIN MUNICIPAL

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Château d'Avaucourt Jusqu'à maintenant, seul l'égout collecteur des lotissements a été construit dans le Parc. Le projet d'avenne qui le traverse est àl'étude, et actuellement des transports de terre sont opérés pour le nivellement de l'avenue. Aux impatients, nous devons faire observer que Mme Campion est encore locataire jusqu'à fin février 1930 et si les travaux ont pu être exécutés, c'est parce qu'elle a bien voulu y consentir. La Municipalité lui en exprime, une fois de plus, ses vifs remerciements, mais tient à souligner que la continuation des travaux est subordonnée à une entente entre Mme Campion et la Municipalité que certaines incursions dans le parc n'ont pas facilitée.

Lotissements L'application de la loi Sarrant dans les lotissements se poursuite suivant un rythme normal, grâce au dévouement de tous les directeurs d'associations syndicales et de leurs sol· laborateurs. Sans doute, toutes les difficultés ne sont pas aplanies et toutes vaincues, la Municipalité s'emploiera toujours à les résoudre et ne marchandera jamais son concours. Elle confirme à nouveau que, dans l'aménagement de la voie Verte, son concours financier est acquis.

Le marché des Gravilliers Le marché des Gravilliers constitue présentement la plus grosse préoccupation de la Municipalité. La fréquence des accidents prend des proportions de plus en plus inquiétantes et malheureusement nous avons à déplorer des morts; tout récemment, deux en deux jours. Il est hors de doute, que le maintien du marché sur la route de Fontainebleau devient impossible, d'autant plus que l'élargissement de la route de Fontainebleau est envisagé. D'autre part, du point de vue de l'hygiène, nous ne pouvons continuer à le tolérer à proximité de notre groupe scolaire. Dans ces conditions, la Municipalité a décidé, sans délai, la construction d'un marché couvert, sur le terrain des Gravailliers. La dépense atteindra près de 600.000 francs qui nécessiteront un emprunt. Que les contribuables se rassurent, il ne coûtera pas un centime à la commune. Bâti dans, des conditions modernes, en observant toutes les règles de l'hygiène et de la salubrité, il donnera satisfaction à la fois à la clientèle et aux commerçants. Il nous est impossible de donner d'autres détails pour ne pas gêner les pourparlers en cours.

Ualte de ,la place du Cottage Le Conseil municipal, par une délibération du 6 juillet 1929, a demandé à la Compagnie d'Orléans d'envisager la création d'une halte à l'extrémité de l'avenue de Seine. Des plans ont été demandés par la Compagnie et un rapport délibération a été joint Nous tiendrons la population au courant de nos efforts pour aboutir.

Bouches d'Incendies Pour combattre les incendies, notamment sur le plateau des Gravilliers, nous procédons à l'installation de quatre bouches d'incendie; un même effort a été fait pour Athis-Val, place du Centre, avenue de Chaiges, avenue du Miroir.

Conclusions Tels sont brièvement esquiss~ les grands problèmes que nous avons à résoudre. Nous pouvons dire qu'aucune question intéressant notre commune ne nous échappe, mais nous devons tenir rigom:eusement compte des charges financières supportées par les contribuab~es. C'est l,a raison pour laquelle nous procedons par dapes successives, toujours animés par la même préoccupation: Héaliser le m.aximum des choses avec le minimum de moyens. Marius PAQUEREAUX,

Conseiller général, ,Maire d'Athis-MaIlS.

Où en est l'Autobus Pyramide-Place' d'Italie Correspondances échangées entre le Maire d'Athis-Mons et la. Préfecture de Seine-et-Oise Lettre à M. le Préfet de Seine-et-Oise, en date du 12 juin, pour activer les pourparlers avec le département de la Seine: Athis-Mons, le 11 juin 1929. Monsieur Paquereaux, Maire d'AthisMons, Conseiller Général, à Monsieur le Préfet de Seine-et-Oise, Versailles.

Monsieur le Préfet, Lürs de la dernière session du Con'Seil Général j'ai insisté très vivement pour ,que l'étude du projet d'autobus de la Pyramide à la Place d'Italie 'soit activement poursuivie. Tout récemment, je vous présentais une délégation des directeurs d'Assocations Syndicales qui joignaient leurs efforts aux miens en raison même de l'importance de la question pour la population d'Athis-Mons, notamment pour les mal-lotis. J'ajoute que ce ll!'oblème intére,sse également Paray, Savigny et Juvi;sy, et qu'il 'suscite 'parmi les habitants de ce sectem' un trè:s vif intérêt. Je me ,permets à nouveau, Monsieur le Préfet, d'insister auprès (le v<>us pour qu'une solution interviennc J'apidement en raison de l'urgence du projet. .Je ne doute point qu'il y ait des résistances à vaincre, mais à l'heure où le département de la Seine va prolonger le tramway 85 de la ligne Chàtelet-Villcjuif jusqu'à la Belle-Epine, à l'heure où la S. T. C. R. P. met en .service une ligne d'autobus aboutissant au même point terminus, l'administration préfectorale se doit de hàter l'examen 'des moyens ,de transport de nos population~.

Pratiquement, je me permets de vous 'suggérer l'idée d'une conférence où pourraient assister les Maires de Paray, Athis-Mons, Savigny et Juvisy, les directeurs d'As>sociations Syndicales, les représentants de la S. T. C. R. P., l'entrepreneur de transport dont le projet est actuellement à l'étnde, ainsi que les ingénieurs de vo:s services et vous-même. J'ai l'impression qu'il pourrait surgir de cette conférence une déci-sion rapide d'autant plus nécessaire que la question est urgente. Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l'assurance de mes sincères ,salutations. Le Maire ;' PAQUEUEAUX.

Réponse de M. le Préfet de Seine-et-Oise CABINET DU PJlÉFET DE SEINE-ET-OISE N° 1661

Versailles, le 26 juin 1929. Monsieur le Con.seiller Général, En réponse à votre lettre du 11 juin courant, rclative à l'organisation d'un :rervice de, transpc,rts automobiles de Juvisy à Paris (place d'Italie),

j'ai l'honneur de vous informer que je rappelle à M, le Préfet, de la Seine ma précédente communication relative à cette affaire, en insistant auprès d~ lui pour que sa l'éponse me parvienne dans le plus court délai. Agréez, Mon.sieur le Conseiller Général, l'assurance de mes sentiments distingués. BONNEFOY-Smoun. Réponse à M. le Préfet, à la date du 5 octobre 1929 Monsieur Paquereaux, Maire d'A thisMons" Conseiller Général, à Monsieur le Préfet de Seine-et-Oise. Versailles.

Mon';ie"ur le Préfet, Lors de la dernière sc>ssion du Conseil Général qui vient ne s'écouler, je n'ai pas manqué d'attirer l'attention de l'Assemblée départementale sur l'importante question du transport des voyageurs du Plateau œAthis-Mons-Pyramide-Juvisy à la place d'Italie. ' Or, il m'est apparu que des difficultés étaient so'ul~vées par le' département de la Seine en ce qui concerne le projet en cours, c'est-à-dire celui de l'entreprise Gadin, pénétrant jmsqu'à la place d'Italie. ' ", Je me permets de vous indiquer que quelles que soient les offres faites par M. Gadin, et en rail'on même ,des obstacles, à vaincre, les populations. sont unanimes à penser que le but à atteindre ne permet pa~ .de tenir ces offres comme absolument immuables. Dans ces conditions, je ne 'saurais trop' insi,ster auprès de vous pour que le projet du transport des voyageurs Pyramide-place d'Italie soit examiné dans le plus bref déLai par la S. T. C. R. P. qui a établi un service jusqu'à la BelleEpine. Je pense du reste que, ,du point de vue des moyen..s et de la technicité, elle ,peut et doit donner des garanties 'sérieuses, surtout pour les transports pendant la ~aison hivernale. Je n'ai point besoin d'insister à nO\l.veau sur l'importance de üettequestion, et je ne doute point que la requête que je VOlLS pJ'ésente soit examinée avec le m~ximum d'attention et de célérité et je vous en exprime à l'avance mes meilleurs remercieInents. Agréez, Monsieur le Préfet, l'assurance de mes sincères salntations. Le Maire, COllseiller Général PAQUEREAUX.

PREMIERS RÉSULTATS

La Sous-Commission des Transports en Commuu de la Région Parisienne, après intervention de M. Gélis, a donné uu avis favorable au projet d'une ligne< d'autobus Pyramide-Juvisy, jllsqu'à la place d'Italie, exploitée par la S.T.C. R.P., sous réserve d'une subvention à accorder par le Conseil Général de Seine-et-Oise.

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ARRÊTÉ réglemenlant la vilesse et la circzzlalion da.ns la lraversée de la Commune

Lc Maire de la Commune d'Athis-Mons, Vu lcs articles 97 et 98 dc la loi du 5 avril 1884,

Vu le.s articles 31, et 62 du décret du 31i décembre 1922, Consid'é.rant qu'il importe, dans un intérêt de sécurité publique, dc fixer une vitesse que les conducteurs d'automobiles ne devront pas dépasser ,dans la travers,ée de la Commune; Arrête : AnneLE PHEMlEn. - Les voitures automübiles ne devront pws dépasser la vitesse de 15 Idlomètres à l'heure dans toute la trave1"sée de la Commune d'A this-Mons. AUT. 2. - Il est rigoureusement interdit de doubler sur la route Nationale nO 7, dans la traversée du Marché des Gravilliers, entre le carrefour de la BeUe Etoil~ et la Pyramide. AnT. 3. - La circulation des voitures d'e t<>utes sortes et dc>s camions automobiles est interdite dans lit rue Conrart.' , .. AUT. 4. - Les agents de police, le garde-champêtre ct les ,geudanllCs 'son,tchargé\, ,d'assurer l'exé' cution du présel)t a.n#é. ,j;?qit à A.lhis-lI1,QJ'!./i lce Ljl Mi}irjl

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M.

7 Qc,lQ,bre 1929, PAÇWEHEAUX.

JEUNESSE OUVRIÈRE SPORTIVE La Jeùnesse Sportive Ouvrière de la Région de Juvisy (adhérente à la F. S. T.) fait un pressant appel, en vue de la saison nouvelle, à tous ls jeunes gens voulant faire du football, basket-bal masculin et féminin, vélo-polo, marche et athlétisme. Ils seront sÎlrs de trouver, dans nos rangs, un esprit de franche camaraderie, qui leur permettra, par la suite, le développement des idées fraternelles qui doivent unir tous les jeunes ouvriers. 'Les adhésions sont reçues, pour Athis-Mons, au siège, chez Guilmard, 63, rue des Sociétés; pour Draveil, chez Saulnier, 35, boulevard de Bellevue, et, pOUl~ Paray, chez Lehaire, à La Huche-de-Paray.

Le Secrétaire: GUILMARD. P.-S. - Nous informons également les adultes que nous a~ceptons dans nos rangs les boulistes ayant, à l'heurç açt~elle, deux quadrettes dOl111allt de très bons résultat~~


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BULLETIN MUNI'CIPAL

Législation sur les Habitations à Bon Marché LOI

LOUCH e:.UR

Société anonyme d'Habitations à Bon Marché, au capital de 20.000 francs. • Siège social: Mairie d'Athis-Mons. 1,a Sociét~ anonyme d'Habitations à Bon Marché qui fut constituée en 1925 en vue de l'application de la loi Ribot, a décidé, au cours de sa dernière Asqemblée générale, cn date du 1 C" septembre 1929, d'adflpter ses statuts à la nouvell~ législation sur les habitations à bon marché instituée par la loi Loucheur. Toutes les formalités légales étant actuellement remplies, il s'ensuit qu'aujourd'hui cette Société est en mesure de fonctionner légalement et d'obtenir ainsi les avantages offerts par la loi. Le capital, qui était primitivement fixé à 10.000 fr., vient d'être porté à 20.000 fr., et cette augmentation de capital a été régulièrement enregistrée par acte notarié en date du, 22 août 1929: L'ouverture d'une nouvelle souscription de 30.000 fI'. vient d'être en outre autorisée, de façon à porter le capital à 50.000 francs. , L'Assemblée générale du 1 cr septembre 1929 a nommé définitivement les nouveaux administrateurs appelés à gérer les affaires de la Société et ces administrateurs ont constitué le bureau suivant: Président d'honneur: M. PAQlJEf\EAlJX, Conseiller général, m~ire de la coinm~ll1e d'AthisMons. Président dl! Conseil d'administration: M. DENIS, premier adjoÎIlt au maire. , Vice-Président: M. HAINSSELIN, de la Société .« Le Plateau Central». Administrateur délégué: M. LERDI, directeur de l' A~sociation syndicale ~< Les Froides Bouillies» . Secrétaire: M. LESUEUR, secrétaire de la Société de Secours mutuels d'Athis-Mons. Trésorier: M. BESSON, deuxième adjoint au maire. Administrateurs: MM. FROELINGER, LÉCOUYER, LEROY ct VAQUIN. Par suite du développement de la petite propr-iété que l'on constate de plus en plus dans la commune, il est de toute opportunité de rappeler aujourd'hui le but de ces organismes d'hqbitations à bon marché et les avantages qu'ils peuvent donner au profit des personnes peu fortunées et notament des travailleurs viva llt de leur salaire, qui ont le sentiment de la prévoyance et de l'économie. Toute Société constituée dans le cadre de la législation sur les habitations à bon marché ne poursuit pas un but commercial mais un but (le philanthropie et de solidarité et ne travaille que dans l'intérêt général. C'est sur ces principes que repose la Société d'Habitations à Bon Marché d'Athis-Mons. Son but, qui est nettement défini par la législation, est le suivant: Servir d'intermédiaire entre l'Etat et les bénéficiaires; Obtenir de l'Etat les ressources financières par le moyen du prêt, et lesconse~tir à ceu; qui désirent construire une habitation destinée à loger leur famille ou améliorer les constructions déjà existantes; Obtenir des subventions allant de 5.000 fI'. à 15.000 fr., au profit des nombreuses familles et des mutilés ayant une invalidité de 60 % et plus. (Par subventions, il faut entendre des sommes données par l'Etat sans que les bénéficiaires aient à les rembourser). De contrôler les travaux qui sont entrepris aveç ces ressources; De faire exécuter les engagements financiers pris par les bénéficiaires. Voilà le but qui est imposé à la Société. Voici maintenant le but personnel q~le recherche le Conseil d'administration dans l'exécution de ses fonctions: ' Faciliter l'application de la loi Loucheur en constituant les dossiers prévus et en coopérant avec les intéressés dans la solution de tous les problèmes que la, diversité <:les cas ne manque pas de poser; . Développer la propriété individuelle, principalement au sein des lotissements car si la loi

Sarraut apporte un remède pour l'aménagement des lotissements, la loi Loucheur donne aux lotis la possibilité de les doter d'un foyer salubre et agréable où ils pourront élever sainement leur famille ou d'obtenir la restauratiqrl O~l l'agrandisserpent d~s constructions qu'ils peuvent déjà posséder; Etudier Is moyens permettant de construire qu~lques grands tlumeubles à location simple et à taq>s facilerqent accessib~e, avec le concours dei la municipalité; ' .. Etudier les moyens permettant de construire des maisons collectives où chacun pourra devenir proprétaire de son logement; Accorder, en toute circonstance, une priorité aux familles nombreuses et aux mutilés. Cette loi qui est faite uniquement pour- fav.oriser le développement de la petite propriété et qui, ell conséquence, envisage entre 1929 et 1933 la constrpction de 200.000 logements ou maisons individuelles, doit être comiue de tous car beaucoup, possesseurs ou non de terrains, peuvent trouver, dans les avantages offerts, la réalisation de leurs espérances. C'est pourquoi le Conseil d'administration se fait un devoir d'informe'r les habitants de la commune d'Athis-Mons de la création d'une Société au seul but d'aider à l'application de la loi Loucheur.' Ainsi, tous les renseigpements sur cette loi seront fOl.].rnis gr.acieusement et tout~s les demandes présentées seront examinées avec bienveillanée, lesquelles seront' transmises, sans aucune exception, aux ministères intére~­ sés, si les cas spumis re!Ttrent dans le cadre de la loi Loucheur. ' Malgr~; que la Société ne fonctionne que depuis quelques semaines, le Conseil d'administration a déjà eu à examiner de nombreuses demandes présentées par les habitants de la commUfle et des e!1Virons, (,-t- qui IJ.li a pel'mis d'établir et de présenter un premier programme comportant 20 habitations individuelles dont l'estimation s'élève à plus d'un million, et pour lesquelles il a demandé 80.000 fr. de subventions' alj. profit des familles nombreusés. Le Conseil d'administration espère que' ces constructions pourront être entreprises d'ici trois mois. Bénéficiaires de la lo~ Etre Fl'ançais, QU Belge, ou Polonais ou Italien. Vivre principalement de son salaire et être peu fortuné. Etre majeur et avoir moins de 60 ans. Obligations dès bénéficiaires Si les bénéficiaires peuvent trouver de sérieux avantages, ils ont aussi à remplir certain~s obligations assez strictes d'ailleurs, à saVOlr: Tout prêt doit être garanti d'une assurancevie qui doit être obligatoirement contractée à la Caisse Nationale des assurances (Dépôlis et Consignations) . Pour contracter cette assurance, il faut que le demandeur soit en bonne santé. Dans le cas où celui-ci ne pourrait, avec succès, subir un examen médical, l'assurance pourra alors être souscrite: Soit par la femme; Soit par l'un des enfants; Soit par un tiers. Cette assurance, qui est prise par la Société, au nom de l'emprunteur donne à tout père de famille la certitude qu'en cas de décès prématuré, sa, femme ou ses enfants seront propriétaires de la maison sans avoir plus rien à payer, le décès surviendrait-il aussitôt la signature du contrat. ' Apport exigé. - Certaines catégories q.e perSO!1l1es doivent faire un apport à la Société. C'est ainsi que les personnes sans enfants doivent verser comme garantie une somme de 4.000 fr. Cet apport est réduit de 2.00 fI'. pour les personnes ayant up enf;lI1t. Il se réduit encore de 1.000 fI'. si le père çle famille de un enfant est pensionné de 25 à 49 %. Pour les autres personnes, aucun apport n'est exigé. Mais cet apport de 4.000 fr., 2.000 fr., ou 1.000

francs peut être, à défaut d'argent liquide, représenté par: La valeur du terrain s'il s'agit de construire; La valeur de la cqnstruction déjà existante s'il s'agit de restaurer ou d'acrrandir. Pr.ix du terrain. - Ne 'd;it pas dépasser 10.000 fI'. et sa superficie ne doit pas être supérieure à 1.000 m2 . Construct.ion. - Doit être salubre et répondre ~l~X eXIgences du règlement édicté par le Com~te de patronage des habitations à bon marché de Seine-et-Oise. La Société est en droit de refuser tout entrepreneur ne présentant pas de craranties de solvabilité sllffisantes ou n'ayant c~ntracté aucue assurance sur ,les risques d'entreprise. La Société exige toujours le contr.ôle d'un architecte. Location et vente des maisons construites avec les ressources de la loi. - Aucune souslo?ation n'eê.t tolérée pendant 10 ans, sauf certfllllS cas spéèiaux nécessitant l'autorisation du C?~ls,eil d'administration. Il y a au~sf cies p,ossi-. bIlltes de vendre la maison construite mais sous certaines conditions très ~igoureuses. Il III III I! 1III III III III il III111111III III III III IIU11111III III III III III1III Il III1111111111III1111111111:

Renseignements Administratifs Le Secrétariat de la Mairie est ouvert tous les jours ouvrables, de 8 h. 30 à 11, h. 30 et de 13 h. 30 à 18 heures; le dim~lIlch'é; de à 11 heures, pour l'état civil seulement'- fermé les jr:lurs fériés en semaine. '

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Poids et

M~sures

. ~e. vé~ificateur des pqids et Illesures fqit la venfI~atl0I1 nne fois par an dans la commune; les. commerçants qui aqraient ~esoin de faire pOlnçonner \.ln appareil quelconque peuvent se rendre à la Mairie de Juvisy le samedi de 9 h. 30 à 11 heures. ' .

Contrôleur des contributions directes

Celui-ci reçoit à la Mflirie de Ju isy t~us les samedis de 14 à 16 heures. C'est à lu'i seu'l que doivent être adressées les réclamations en matière de contributions; on peut lui écrire à la Mairie de Juvisy.

Constructions nouvelles ou i?odditio~s de con8tr~ctions Nous rappelons aux intéressés que, pour être exonéré de l'impÇ>t foncier pendant 15 année's confoFmément à la loi du' 31 mars 1922' il~ doivent obligatoirement faire une déclar;tion de . const~uction à la Mairie, dans les quatre mOlS de l ouver.ture des travaux, conformément à l'article 9 de la loi du 8 août 1890. Pour ceux qui n'~uraient pas fait 'cette qéclaratioq, le contrêHeur peut ks imposer d'office et leurs réclamations SOl1t irrecevables. ' " ,

Service jur.idique gratuit . C'est le 3" dimanche de chaque mois, de 9 h. a 11 h., que le Service juridique fonctionne' celui-ci est assuré par Mo Albert Fournier, avo~ cat à la Cour.

Perception C'est M. le Perçepteur de JuvisY qui est l'ecevem ml-lni~ipal çle la viHe d'Athis-Mons. La Perceptioq e~t ouverte (Mairie de Juvisy), les lundis, mardis, m..e rcredis, samedis, de 9 h. à 12 h., et de 14 à 16 h. Le Percepteur ne reçoit aucune réclamation en matière de contribution.

I{~c~veur des contributions indi~ectes

M. le Receve~r des contrl'butions indirectes reçoit le chilTre d'affflires le 7 q.e cha'que mois, à l'Ecole maternelle, rue de Juvisy, et le 12 de chaque mois à la Mairie, de 13 à 15 heures. Lorsque ces dates tombent un dimanche la recette a lieu le lendemain. ' ' En~egi~b:em~~t

Les bureanx de l'Enregistrement se trouvent à la Mflirie de Juvisy; ps ~ont ouverts top~' les jours ouvrables, de 10 h. à 11 h. et de 14' à 16 heures.

Justice de paix; Les audiences du Juge de Paix ont lieu à la l\iairie de Juvisy, les 1"r et 3~ samedis de chaque mois, de 13 à 15 heures.


BULLETIN MUNICIPAL

Les Bambins de la Colonie Scolaire d'Athis-Mons à Millau Le 29 mai dernier, l'Union locale des Syndicats unitaires /ecevait une lettre de notre camarade Paquereaux lui demandant s'il ne' lui serait pas possible de placer parmi nos membres ou sympathisants une quarantaine de bambins, au titre de colonie scolaire. ,Après discussion et n'ayant en vue que la réalisation d'une belle JŒuvre de solidarité, les camarades acceptèrent et désignèrent

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,Ce que fut leur séjour ici? Ce n'est pas à nous à le dire. Nous dirons seulement que la tenue de toute la colonie fut irréprochable, que les bambins ont laissé une impression d'enfants bien, élevés (ce qui est à l'honneur de leurs maîtres) et que partout

PROMENADE SCOLA

L'entrain et la gaieté se mânifestaient partout dans notre chère cité: c'était le jour où plus de deux cent cinquante e~­ fants, sur l'initiative de notre municipalité et de notre Caisse des Ecoles, se rendaient à Fontainebleau pour visiter château et forêt. ' , Dès 7 h. 1/2 du matin, cinq superbes et confortables autocars de la maison Gadin prenaient sucessivemen,t, aux Gravilliers, puis au Centre, puis au Val, nos joyeux bambins, filles et garçons, accompag,nés de leurs maîtresses ou de leurs maîtres et d'un bon nombre de nos toujours dévoués amis de l'Ecole. Ben entendu, notre Harmonie Municipale, toujours va.illante et présente aux appels, était dignemèn,t représentée, et le départ s'est partout.èffectué en musique, comme le retour. Spectacle très émouvant d'ailleurs tout le départ de cette jeunesse; nombre de mères avaient tenu à accompagner jusqu'aux voitures leurs enfants et leur adressaient les derniers conseils en même temps qu'el· les leur remettaient le petit paquet contenant les provisions de route, car on devait déjeuner sur l'herbe. Les enfants riaient, chantaient, acceptaient les mirlitons qui leur étaient offerts.:. Qui n'avait pas le . SIen .... Tout le long du parcours, ce ne furent que des rires et chants joyeux; sur le passage de la colonie, les gens se mettaient aux fen,êtres, répondaient aux saluts des enfants, acclamaient le nom de notre bonne ville inscrit Sur les voitures d'avant et d'arrière, témoignant ainsi la sympathie qui anime toutes les populations laborieuses de nos régions pour les efforts accomplis pour le bien de l'Ecole. Et avec ,cela, le temps était superbe, le soleil souriait, prometteur, et, sous l'air du matin qui fouettait le visage, on était vraiment bien,. A Fontainebleau, ce fut bien autre chose! On visita le château et, toujours accompagnés, nos écoliers pénétrèrent dans les vastes salles, admirèrent les murs, les colonnes, les peintures, toutes les productions du génie humain. Puis" comme il n'est pas pour nous de petites choses, on alla donner aux vieilles carpes quelques morceaux de pain; après, on alla déjeuner. Le déjeuner eut lieu en pleine forêt, dans le site magnifique de Franchard. Là, les volières s'ouvrirent à nouveau et les bambins s'égaillèrent. Peu après, ce n'étaient

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La Colonie Scolaire d'Athis MaIlS le jour du départ

immédiatement une ,commission de trois membres, avec la charge d'atteindre, un succès. Le geste était audacieux et tout n'alla pas sans difficultés; la commissi on se mit au travail et un,e liste de possibles fut établie et, à la première réunion, l'on plaça une vingtaine de petits. C'était déjà beau, mais il n'y en avait que la moitié; à la deuxième réunion, personne n'accepta la ch.uge d'un seul bambin. La commission ne se découragea pas et décida de faire un appel public par la ,presse lDcal~ et par demandès in,dividuelles à domicilC'. I.e succès fut alors facile et nous pümes écrire au camarade Paquereaux d'en voyer les qUal·a~te gosses; et l'on orgaisa la réception. Il ne fallait pas que les parents adoptifs soient seuls à attendre ces enfants. Un appel fut fait à la classe ouvi"ière qui répondit magnifiquement à notre appel. A midi, le samedi 3 août, la foule, sortan,t des usines, montait vers la gare et la grande cour d'accès était déjà noire de monde lorsque vint la n,ouvelle que le train amenant notre colonie avait manqué la correspondance et n'arriverait qu'à 15 heures. Un coup de clairon l'annonça et invita les camarades à revenir le soir, à 15 h. 15. La foule fut presque aussi dense qu'à midi, et quand le train rentra en gare les clairons sonnèrent, et ce fut sous les applaudissements de ouvriers'que le défilé des enfants eut lieu jusqu'au restaurant où des gâteaux et boissons rafraîchissantes les attendaient. Ils furent après confiés à leurs parents adoptifs qui les amenèrent se reposer d'un voyage qui durait depuis près de vingt-quatre heures.

où ils son,t passés, soit dans leurs excusions à la campagne, soit en ville, personne ne s'est, plaint d'eux. . Une grande excursion fut organisée en leur hon,neur le dimanche 25 aoüt, dans le cadre grandiose des gorges du Tarn. Nous avons fait admirer sur plus de vingt kilomètres les beatItés naturelles qui, à part les gens du pays, ne sont réservées qu'aux touristes favorisés qui viennent les visiter. Un photographe est venu tirer le groupe dans le site merveilleux du cirque des Beaunes, au milieu des rochers en gradins formés par la nature, et un exemplaire a été doh~é à chaque enfant comme souvenir. L'excursion finie, un dîner de plus de cent cinquante couverts fut servi dans le magnifique parc de Verrières, et une fête, où chants et danses se succédèrent, termina la soirée. Le lendemain eut lieu le départ. Les enfants auraient voulu rester en,core et les parents adoptifs ne pas se séparer de ceux qu'ils avaient chéris pendant vingt-trois jours. Les yeux se mouillaient de lal'mes. ,1l1l1l1l1l11l1l11l1l1l1l1l1l1l1ll1l1l1l1l11l11l1ll1ll1ll11l1ll1ll1ll1ll1ll1ll1ll11l1l1l1111ll1ll11IllI, Le train s'ébranle, les petites têtes blondes agitent les mouchoirs et crient de leurs poi- l'exemple, qui sera certainement suivi, de trines: «Viven,t les camarades de Millau!» la solidarité prolétarienne dans les faits. Nous avons donné à l'enfant qui quitte sa « A l'année prochaine ! )). Pouvons-nous être satisfaits du succès famille pour prendre l'air pendant les vaque nous avons obtenu dans la réalisation cances autre chose qu'une caserne, mais de la colonie de vacances? Certes oui. Nous d'autres parents qui prennent charge de lui aurions peut-être pu faire mieux, mais , pen,dant son séj.our. Nous avons établi des l'Union locale des Syndicats unitaires est liens d'amitié entre les ouvriers d'Athisencore faible n,uinériquement, et nous ne Mons et ceux de Millau. Nous avons réalisé la grande maxime qui nous a dit: «Travailsommes qu'une poignée de militants. Par ce geste, nous avons grandement leurs de tous les pays, unissez-vous!)). augmenté notre influence à Millau. Nous Gabriel UNAL, avons prouvé que nous savions faire autre Délégué de l'VL. de Millau chose que de critiquer. Nous avons donné il. l'organisation de la colon.ie,


BULLETIN MUNICIPAL

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FONTAINEBLEAU que petits groupes assis sur l'herbe, dévotant à jeunes dents, pleins d'entrain autant que d'appétit, s'interpellant les uns les autres. Au-dessus, les oiseaux chantaient et le soleil filtrait à tra.vers les branches. Et après, ce fut le concert donné parnotreHarmonie qui se mêla à celui des oiseaux, et les notes partaient à travers les bois; l'écho les renvoyait d'un arbre à l'autre très loin,; toute l'aristocratique forêt paraissait être conquise et vibrait aux accords populaires. Il semblait que les arbres, qui sont la nature et le vrai, comprissent nos accents, tendissent vers nous leurs branches pour nous dire: « Nous sommes des vôtres. » Un camarade, dans 'cette atmosphère, s'efforça de tirer les leçons de la promenade, du moins telles qu'elles doivent se dégager pour les, enfants du peuple. Retraçant dans les grandes lignes le passé géologique et historique de Fontainebleau, il rappela les lois naturelles qui président aux formes du relief autan~ que les luttes et les souffrances qui payèrent certaines édifications. Il s'efforça de mettre en garde notre jeunesse prolétarienne contre toute pensée mystique ou impérialiste, tout en respectant en elle le culte d'e l'art et du Demi. Et après encore, la fête reprit. Alors, ce fut du délire; on se crut ramené à ces temps antiques où les bois résonnaient des jeux et des rires des libres jeunesses païennes. Ce furent des débandades parm.i les arbres, des rondes gigantesques de petits et de grands, nos musiciens étaient au milieu et tout le monde entrait dans la danse. A cet instant, l'entrain et la gaieté atteignirent à leur apogée. Mais il fallait revenir! On dut remonter dans les autobus; on alla faire encore quelques excursions dans le sous-bois; on alla visiter les grottes puis quelques-uns de ces blocs curieux que sont la Roche-qui-Pleure, la Roche-qui-Remue, et on revin,t à Athis en chantant encore les hymnes de nos écoles tout le long de la route. A l'arrivée, ici ou là, les mères attendaient et, rassurées et souriantes, reprenaient les leurs. Bonne journée pour [Athis-Mons et pour la Laïque. Tous nos remerciements à l'Harmonie dont l'éloge n'est plus à faire. Tous nos remerciemen,ts à nos maîtres, et surtout à la municipalité et- à la Caisse des Ecoles qui, à l'heure même où elles savent offrir un séjour de quelques semaines dans le Midi à bon nombre d'écoliers, n'oublient pas cependant les grades masses de notre population scolaire et montrent à toute occasion qu'il n'est pas de sacrifices qu'elles ne soient prêtes à accepter pour les enfants de notre commune.

Colonie Scolaire de Millau Mes premiers mots seront pour dire merci de tout cœur à nos camarades de Millau au nom de tous nos bambins,. de la municipalité, de la Caisse des Ecoles et de toute la population. Les mots sont impuissants à exprimer l'accueil que les Millavois ont réservé à notre colonie scolaire et à dépeindre la sollicitude qui a été témoignée à tous nos colons pendant leur séjour. Jamais nous n'oublierons la foule concentrée à la gare pour recevoir nos bambins et les acclamations qui les saluèrent dès leur arrivée. Nous pourrions citer de nombreux exemples de solidarité plus touchants les uns que les autres. Il nous serait possible de souligner certains gestes de générosité et le désintéressement de tous. La modestie de nos amis de là-bas ne le tolérerait peut-être pas. Qu'il nous soit permis cependant d'as50cier dans une même pensée tous nos ca-' marades de Millau, tous les parents adoplifs de nos bambins et tous ceux qui, à un titre quelconque, les ont entourés d'une atmosphère de sympathie et d'affection qui a été pour nous à 'la fois lin, réconfort et un encouragement. Merci également à la municipalité de Millau qui a mis gracieusement à notre disposition ses bains-douches pour nos banlbins.

HARMONIE MUNICIPALE Les cours de 'solfège gratuits sont repris à partir dll 1e, octobre, tous les lundi et vendredi, à 20 heures, salle de la rue d'Orléans, où les inscriptions sont reçues pendant les cours. Les répétitions de détail pour divers instruments ont lieu tous les mardis à 20 h. 30 et les répétitions tous les jeudis à 20 h. 30. La direction de l'Harmonie a été confiée cette année à M. Lecussant, artiste mùsicien de l'Opéra et de la Garde Républicaine, premier prix du Conservatoire de Paris. L'Harmonie fait un pressant appel à· tous les jeunes gens désirant apprendre la musique où ils sont assurés d'un bon accueil ainsi qu'aux musiciens ehcore hésitants, de venir grossir nos rangs. 1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111,

trois jours, ils ont tour à tour fait écho de leur babillage au bord du Tarn, parcouru, les vignes luxuriantes qui sont une des parures de Millau, grimpé aux '11ancs des montagnes abruptes, donné libre' cours à leur exubérance'sur le plateau des Causses, et nous qui les avons vus radieux nous nous sommes surpris à les contempler trop peu nombreux. L'année prochaine, il faut intensifier notre efi"ort. Que ceux qui ne sont pas adhérents à la Caisse des Ecoles le deviennent; qu'ils apportent à l'école laïque leur concours; qu'ils contribuent à ouvrir à notre jeunesse des horizons nouveaux, et qu'avec nous ils poursuivent l'éducation de la génération qui vient et dont la tâche ne sera pas sans effort et sans grandeur. Oui, à l'œuvre pour l'année prochaine pour faire mieux

La Colonie Scolaire d'Athis-Mons dans les Gorges du Tarn avec les parents adoptifs

UN AMI DE L'ECOLE.

Adhérez à la Caisse des Écoles S'ADRESSER: à la Mairie;

~u trésorier' : ~. GMndjean; ~ux instituteurs et institutrices.

Pendant vingt-trois jours, notre colonie a séjourné à Millau. Nos gamins ont vècu làbas choyés et gâtés! pe\lt~êtl'e même trop gâtés, mais. ils en l'apportent un souvenir inefI'açable, fait non seulement d'une reconnaissance profonde, mais aussi d'un bagÇ\ge de connaissan,ces acquis à cette grande école qu'est celle de la. nature. P~ndant vingt-

eneore! Nous sommes certains que nos camarades de Millau nQ1.1S y aideront, mais qu'ils reçoivent tOtt - car nous ne voulons oublier per QnnE} - l'assurance de notre profonde gratitude pour le magnifique exemple qu'ils nous ont donn,é.. Marius PAQUEREAUX.


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BULLETIN MUNICIPAL

Inspecteur du travail

ARRÊTÉ

L'Inspecteur du travail ne reçoit pas; on peut lui écrire : 32, avenue du Parc, à Bourg-IaReine.

prescrivant de munir leS' chiens d'un c'ollier et de les tenir en laisse et mllselés sur la voie publique

Bains-Douches, Place du Cottage

No,us, Mnire de ln Commune d'Athis-Mons, Vu la loi ,du 21 juin 1&98, article 16, Vu le décret du 6 octobre 1904, nrticles 9 ct suivants, et du 31 décembre 1922, article 57, Considérant qu'il appartient à l'autorité mllnicipnle de p1'cndre, d'ans l'intérêt de la osécurité publique, toules mesures relatives il la circulation des chiens, ct notamment d'interdire la divngation de ces animaux; Considérant que, malgré un arrêté en date d'u 4 juillet 1925, qui a été affiché 'SUI' le territoire d'e la Commune il plusieurs reprises, certains propriéînires de chiens n'en ont pas tenu compte, principalement dnns les lo-tis:sements, plusieurs plaintes 'sont pnrvenues il la Mairi-e faisant connaître que des meutes de chiens se promènent à toute heure la nuit dans les rues des lotissements; Considérant qu'il y a.danger public;

L'El:lblissement des bains-douches est ouvert au puhlic les jours suivants : Samedi de 13 à 20 heures; dimanche de 7 à 12 heures; ainsi que tous les jours fériés tombant en semaine, de 7 à 12 heures. Le nouvel établissement, construit au groupe scolaire des Gravllliers, ouvrira lc 1cr janvier 1930.

Dispensaire Municipal La direction du Dispensaire municipal est confiée au Dpctcur Giacometti avec comme assistant le Docteur Dembo. Le Dispensaire, 76, rue de Juvisy, est ouvert tous les jours de 8 à 12 heures, et de 14 à 18 heures. Le Docteur fait les consultations les mardis, jeudis, samedis, de 15 à 17 heures. L'annexe du dispensaire, rue des Bleuets, villa du Bol d'Air, est ouverte tous les jours de 9 à 11 heures; le docteur fait les consultations les lundi, mercredi et vendredi de 10 à 11 heures. La consultation cl'oto-rhino-Iaryngologie :l lieu tous les junclis de 13 à 15 heures au dispensaire municipal, 76, rue de Juvisy, aux conditions fixées précédemment : 8 fI'. pour les personnes munies d'une carte; 15 fI'. pour les personnes non munies d'une carte. Les blessés de guerre et lés accidentés du travail sont également soignés au dispensaire et à l'annexe, ainsi qu'à domicile, dans le mêmes conditions que chez n'importe quel docteur ou dans n'importe quelle clinique.

Fermeture des boulangeries C'est par suite d'un arrêté de M. le Préfet de SElÎn~-et-Oise, en clate du 8 août 1929, que les bOlùangcries sont fermées le mercredi de chaque semaine. :1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111

Ville d'Athis-Mons

INSPECTION SANITAIRE DES VIANDES Le maire de la commune d'Athis-Mons informe la population que, pour couvrir les frais d'insp~ction, il sera perçu, à partir du 20 octobre prochain, la taxe suivante sur les viandes, 0,02 par kilog de viande nette importée du dehors ou abatllle hors de la commune, marchés, etc. Pour les animaux sacrifiés dans les tueries particulières, la taxe au kilog sera remplacé par une taxe par tête d'animal, soit : fi fI'. par tête de bœuf ou taureau; 4 fI'. par tête de vache; 1 fI'. par tête de veau de moins de 4 mois; o fI'. 40 par tête de bélier ou mouton; o fI'. 30 par tête de brebis, :lgneau, chèvre; 1 fI'. 50 par tête de porc mâle et femelle; 2 fI'. par tête de cheval, âne ou mulet. Cette taxe est perçue conformément à un arrêté municipal approuvé par M. le SousPréfet, en date du 9 mars dernier. M. Noël, ~rétérinaire à Juvisy-sur-Orge, est nommé vérificateur inspecteur des viandes; M. Thibout Edmond, garde champêlre, vérificateur auxiliaire. Conformément à un arrêté approuvé par M. le Sous-Préfet, en date du le' janvier 1929, M. Thibout est chargé ,du recouvrement des taxes prévues par les articles 5, 6 et 7 de -l'arrêté du ~9 décembre 1925. Athis-Mons, le 7 octobre 1929. Le Maire : M. PAQUEREAUX. 1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111

POMPES FUNÈBRES' Le S~rvice des pompes funèbres demande des porteurs pouvant être libres à toute heure de la journée, semaine, dimanches et fêtes; rémunération : 20 francs par convoi; s'adresser à la Mairie.

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Arrêtons: ARTICLE PRE~{)ER. - Il est expressément défendu cl'e laisser les chiens divaguer sur les voie.s 'Publiques ou pri"ées, seuls et osans maîtres ou gardiens. AR1:(, 2. - Les chiens circulant Isur la voie publique, même accompagnés, tenus en laisse ou muselés, devront être munis d'un collier portant gravé, sur une plaque de métal, le nom et le domicile de leur propriétnire. ART. 3. - Tout chien voie publique ou privée ct rni,s en fourrière; il chien errant paraissant d'un collier.

Toutain, Jeannine-Mnuri~ette-Lueienne,1 er ~eptem­ bre; Jeanne, René-Marcel, 1 er septembre; Bollini, Micheline-Albine, 3 septembre; "Vattraint, .Tncqueline-Lnul"e, 2 septembl'e; Cournut, Claude, 4 septembre; Seplta, Jncqueline-Andrée, 5 septembre; Poignet, Holand-Hi'ppolyte, 5 septembre; Poirier, Henri-Paul-Lneien, 5 septembre; Schleich, Jenn, 5 septembre; Maunac, An,dré-Marie-Thérèse, 7 septembre; Lalot, Marc-Paul, 6 septembre; Cbarbonnel, Serge-Lucien-Louis, 7 septembre; Beaufrère, Bernnrd-Emile, 8 septembre; Loriol, PierretteAdrien ne-Lou i,se, 10 septembre; Lemaire, MarcelAndl'é, ]1 septembre; Dorange, Micheline-Eugénie~arthe, 10 septembre; Hamard', Ginette-Georgette, 1;> septembre; Courboules, Paule-Germaine, 16 septembre; Mauger, Clovis-François-Henri, 15 septembre; E'scoubeyrou, Pierre, 16 septembre; Caillieaudeaux, Bernard-Paul, 20 septembre; Debray, J ean-A uguste, ]9 septembre; Combettes J acqueline-Emilienne, 22 septembre; Gallois, Jacques-Piel're, 22 septembre; Doidy, Germaine-Suzanne 25 ,.septembre; Lermusinux, Jeannine, 26 septerr:bre; Gourinchas, Marcel, 27 septembre.

trouvé ,sanos collier sur ln sera immédiatement saisi en sera de même de to'ut abandonné, même muni

ART. 4. - Les chiens sans coll ier et dont le pro']'lriétaire sera inconnu, seront abattus, dans un délai de 48 lleures. Les chiens munis d'un collier et dont les prollriétaires seront connus seront abattus dans le cns où ils n'auraient pas été réclamés, après un délai de 8 jours, aprè'5 leur mise 'en fourrière. ART. 5. - Lorsqu'un chien réclnmé sera remis il son propriétaire, ce dernier d'evra s'acquitter des frais de conduite et de no,urriture ainsi que de garde de cet anim;al. ART. 6. - Les contraventions au présent arrêté seront constatées et poursuivies conformément aux lois. ART. 7. - Les agents ,de police, le garde-cham'jJêtre et les gendarmes osont chargés d'nssurer.l'el'écution cl'u présent arrêté. De nombreuses réclamations' arrivant journellement il la Mairie, le Maire rappelle aux habitants les terme.s de cet an'êt.é ct les informe que les ,contraventions seront dressées conformément aux lois, les chiens seront mis en fourrière et 'lbattus. Les possesseurs de chiens sont informés qu'ils doivent faire lem' déclaration de pOiSsession d'e chiens tous les ans, du 15 octobre au ]5 janvier. Faute par eux de 11e pas faire cette déclaration, la taxe sera triplée. 1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111

ÉTAT CIVIL des IDllis de JUIN, JUILLET, AOUT, SEPTEMBRE 1929 NAJSSANC~S

Boutin, Francine-Claude, 4 juin; Gossart, Marcel-André, 7 juin; Coppens, Marcel, 7 juin; Payen, Maurice-Henri-Marie, 6 ju in; Saus.ses, JeannineMarcelle, 9 jui n; Y,'ernat, Geneviève-Marie, 17 juin; Treignier, Claude-Régis, 16 jnin; Joinneau, Hélène-Louise, 16 juin; Partiot, Claude, 17 juin; Mouton, Gilbert-Bernard, 19 juin; Normand', Jacques, 22 juin; Moreau, Clnude-Henri, 23 juin; Florentin, Cam ille, 24 juin; Pelosi, Claude-FrançoiJs-Marie, 25 jun; Burl;ard, Serge-Albert-Louis, 26 juin; Mogen~ale, Jeannine, 27 juin; Rouquette, Miehel-Jean-Gustave, 28 juin; Poussin, Geol'gesRobert, 3 juillet; Andrieu, Denise-Charlotte, 30 ju in; Schneic1ermann, Eliane-Lucette, 4 juillet; Vappereau, Michel-Joseph, 4 juillet; Batuecas, Soledad, 6 juillet; Marnel i, René-Adrien-Antoine-Michel, 7 juillct; Quere, PielTe, 9 juillet; Pakula, Paulette, 10 ju illet; De PereUi, Claude-Antoine, 9 juillet; Delmas, Simone-Elise, 10 juillet; PasQuinet, Jacques-Guy, 12 juillet; BIard, MarcelleAnne, 15 juillet; Tard'y, Jacques-Henri, 18 juillet; Le Lœuf, Cécile-Marie-Louise, 20 juillet; Barthelemy, Albert-Julien, 23 juillet; Bouthevin, Yvette-Christiane, 24 juillet; Denigot, Madeleine-MarieJosèphe, ~9 juillet; Charbonnier, Louis, 5 août; Val in, Madeleine-Alice, 8 aoùt; Solianil(, Trophim, 26 aoùt; Lefebvre, Simone-Méla nie-SoInllge, 27 août; Guidetti, Ida, 28 août; Delautier, MiehelineDeni'5e, 28 aoùt; Rouve, Manrice, 2 septembre;

Pons-Brfno~~

MARIAGES

le' JU1l1; Autissier-Bienvenu 8 juin.; . Combette-Roux, 8 jun; Lévêque-Laf~ret, 15 JUill; Quelven-Vendenborre, 29 juin; LoniouA~nezo, 29 juin; Hem'y-Thevenet, 4 juillet; Galinler-Derout, 4 juillet; Guillerme-Laennec, 6 juillet;. ~arizet-Fléche, 10 juillet; Peteu~augeras, 13 JUIllet; Scherpereel-Laserre, 20 juil-let; Laudat,Tolivet, 20 juillet; Delage-Revel"Se, 27 juillet; Lafon-Marcoux, 24 août; Ducray-Veslin, 31 août· Dubois-Tisseront, 7 septembre; Perrin-Manem, 14 septembre; Mathey-Maillard, 14 sept.embre; Correard-Garcin, ]4 .septembre; Rousseau:'Labies, 28 septembre. DIVORCE

Savignat-Detaix, divorcés le 6 juillet. DÉCÈS

Jatteau, Louis, 56 ans, 2 juin; Bourgon, Bel'fhille-Alexandrine-Mélanie, 55 an'5, 4 juin; Boutary, Emile, 65 ans, 6 juin; Peguy, GlérnentineAdélaÏcle-Elise, -79 ans, 6 juin; Petit, François. 70 ans, 7 juin; Faugeras (enfant présenté sans vie), 9 jui~ ~ Louvel, Théodore-Eugène-Auguste, 48 an.s, 16 .I~lIn; Blanlot, Robert, 2 ans, 17 juin; C.harher ~enfant p:ésent~ ~a1lJS vie), 17 juin; Guél'ln, Ma Ul'1ee, 6 mOIS, 21 .IUIll; Courant, Jean-Emil!', 54 ans, 20 juin; MignCTt, Marie, 71 ans, 22 juin; Caussanel, Alexandrine, 77 ans, 24 juin; Cadet, Antoine-Jean, 31 ans, 26 juin; Denizard, JulieFlorentine-Alphonsine, 77 ans 25 juin' Miquel Jean, 72 ans, 30 juin; Thoriu', Eug~ne-Émile, 74 ans, le' juillet; Linossiel', GutStave-Henri-Léon, 56 ans, 30 ju in; Norguez, Mal'ie-Léonie, 47 nns, 5 juillet; Gayanl, Simone-Andrée 1 an 11 juillet· Ho!bec, ~aurice-Geol'ges, 21 ans,' 17 juÙlet; Thiéry: AUred-Vlctor, 61 ans, 17 juillet; Falehel', Isabelle, 58 3ns, 19 jQillet; Desnos, Iosid'ore-Alphonse, 86 ans, 18 juillet; Perrin, Honoré-Blaise 48 ans 22 juillet; Nnret, Alfred-Célestin 74 nns' 24 juiÙet· Vey~set, Marie-Joséphine, 78 a~s, 28 ju'illet;"Meyer: Christophe, 77 ans, leT aoùt; Humbert, Jean-Nicolas, 92 nns, 4 août; Dumont, Pierre-Marie 55 ans 7 août; Ciry, Julien, 73 ans, 11 août· Rétif Mi~ chelle-Thérèse, 1 an, 12 noût; Michel: Cath;rine, 88 ans, 14 aoùt; Labrel1re, Renée-Jean ne-Marie, 17 ans, 17 aoùt; Fricoteaux, Désirée-Mathilde, 57 ans, 20 aoùt; Mi,rheau, René-Auguste, 47 ans 22 aoùt; Vaquin, Ernest-Lucien, 62 ans, 22 aoltt; (;hanon, Claude-Robert., 4 moi,s, 27 août; Guilloehon, Alfred, 50 ans, 3 septembre; Stepanenko, Maxim'e, 41 ans, 4 septembre; Senocq, Eugénie, ] 9 ans, 5 septembre; ,Talinaud (enfant présenté sans vie), 6 septembre; Gaguepain, André, 4 moios, 4 septembre; Rivière, Georges-Henri, 45 ans, 11 septembre; Geoffroy, Paulette-Eugénie, 1 ans, 11 septembre; Vigneron, i\Iaurice-Jean, 26 ans, 12 septembre; Gaucher, FI'ançoise-AdelaÏde-Lucie, 55 ans, 14 septembre; Debra}', Jean-Auguste, 4 jours, 21 septembre, Jaequemard, Joséphine-Jeanne, 53 ans, 22 'Septembre; Grandhomme, Julie-Marie, 91 ans, 26 septembre.

STATISTIQUES DE L'ÉTAT CIVIL du! 1 e' J unvier au 1 eT Octobre 1929 NaissaJl.ces : 163. Reconnaissances: 9. Décès: 116, dont, 25 transcriptions de décès il l'extérieul' de personnes habitant Athis-Mons, el 10 enfants prétSentés sa1],$ vic. Mariages: 55. Di yorces : 2.

LeGénnt:M.PAQUEREAUX

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LA COOTYPOGRAPHIE ~ Société ouvrière d'Imprimerie Il. rue de Metz - CoURBEV618


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