URBAIN - n°30 - SEPTEMBRE 2015

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URBAIN tanger NUMÉRO SPÉCIAL URBAIN PARTENAIRE PRESSE OFFICIEL EXCLUSIF À TANGER

Nikki Hill

Nouvelle reine du Rock’n’roll

rencontres - actualités - société - culture - agenda - adresses mensuel gratuit - n°30 - septembre 2015


Les Tropeziennes habillent vos pieds!


Édito

Et revoilà la rentrée, les cravates, les cartables, les journées trop courtes, le bronzage qui part en sucette au fond de la baignoire et autres joyeusetés... Mais l’été n’est pas fini ! Et il y a une vraie bonne raison de se réjouir d’être enfin en septembre : le festival TANJAzz qui, pour la seconde année, a choisi URBAIN comme partenaire média exclusif et officiel à Tanger et que nous accompagnons avec un plaisir non dissimulé. Parce que TANJAzz, c’est une fête permanente pendant cinq jours chaque automne depuis maintenant seize ans. Parce que ce sont des dizaines - voire des centaines comme cette année de musiciens de haut vol venus partager leur musique avec un public passionné. Parce que c’est tout simplement une grande fête de la musique à ciel ouvert dans un lieu magique où règne en maître le son, celui des instruments et celui des rires. Mais aussi parce qu’un festival, c’est une foule de gens qui se mobilisent, le plus souvent bénévolement, pour proposer un événement festif de qualité aux enjeux culturels et artistiques évidents. Parce qu’un festival, bien souvent, ne peut exister sans soutiens, et principalement financiers - j’en veux pour preuve la charette de festivals annulés faute de subventions en France l’été dernier - mais aussi sans public. Un peu comme URBAIN, non ? C’est la raison pour laquelle l’équipe souhaite remercier chaleureusement Anouar Majid et l’University of New England pour son soutien indéfectible. En effet, si vous trouvez URBAIN un peu partout ce mois-ci et notamment en quantité tous les soirs sur le stand à TANJAzz, c’est aussi grâce à l’UNE et à son généreux mécénat. Nous vous souhaitons un superbe festival, un mois de septembre encore estival et une excellente lecture.

Christine Cattant, Rédactrice en Chef

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URBAIN

© D.R.

tanger

Contacts Directeur de Publication : Othman Noussairi // o.noussairi@urbainmagazine.com Rédactrice en Chef : Christine Cattant // c.cattant@urbainmagazine.com Secrétaire de Rédaction : Maquette : Rédaction :

Stéphanie Gaou Mouna Sebti & Christine Cattant Khadija Barkani, Kamil El Alami, Stéphanie Gaou, Christine Cattant, Cédric Abouchahla

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Chrono Digital - Casablanca contact@urbainmagazine.com Nicolas Samet / 06 60 20 30 24 - n.samet@urbainmagazine.com 06 02 22 50 10

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URBAIN

tanger

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septembre 2015 / n°30

ommaire 16

Nikki Hill

Souffle le rock à TANJAzz

Actus 8 Courrier des lecteurs 10 Rendez-vous tangérois

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Progamme du festival TANJAzz À la Une : Nikki Hill, reine du rock Portfolio : Pascal Bouclier Rencontre : Ivan “Melon” Lewis

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Votre agenda À l’affiche L’agenda des petits Coup de coeur de libraire

Pratique 62 64 66 68 70

Chronique du “Soi” par Laurence Dudek Bien-être & Beauté par Annie Li La recette d’URBAIN Urbanoscope Carnet d’adresses / Points de distribution

© D.R.

Dossier

Culture


CLUB PRIVÉ DANS UN CADRE D’EXCEPTION RÉSERVÉ EXCLUSIVEMENT AUX FEMMES (adhésions limitées)

Eden Club Femme vous invite à ses journées Portes Ouvertes les 19, 20 et 21 Septembre 2015 VENEZ ESSAYER NOS COURS COLLECTIFS ET ÉQUIPEMENTS SPORTIFS ET DÉCOUVRIR LA NOUVELLE TECHNOLOGIE ANTI-ÂGE : LA CAPSULE DU TEMPS - POUR PLUS D’INFORMATIONS, VEUILLEZ NOUS CONTACTER AU 05 39 93 7770 Mirage Hill Club, R’Milat - Tanger - Maroc 05 39 93 7770 / 05 39 93 1515 - www.edenclub.ma/femmes

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ACTUS

COURRIER DES LECTEURS

paroles de lecteurs sur contact@urbainmagazine.com

Des hommes et des bêtes J’ai eu beaucoup de joie à lire le texte sur le chien Ray. Beaucoup de peine aussi. J’espère que Mme Nait Sibaha ouvrira la voie pour un Maroc plus attentif à la souffrance animale. Merci. Un internaute Elle est courageuse, cette petite Aziza, admirable, même. Son dévouement force le respect. Donneznous des nouvelles des résultats de la pétition, je l’ai moi-même signée ! Mouna, Tétouan Que d’énergie dépensée pour sauver un chien blessé, qui aurait pu être mise dans tant d’autres choses plus importantes, ça me désespère de voir cela (…). René V., Moulay Bousselham

>

Cher René, les parenthèses ont été ajoutées par pure charité, car si l’on a bien le droit d’exprimer son opinion, il n’est en revanche pas admis de propos offensants dans nos pages.

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VOS PHOTOS D’URBAIN En vacances au fin fond de la Corse, ces lecteurs ont rencontré Jean-Yves, cultivateur en agriculture bio, qui a paru très intéressé par URBAIN. Puis ils ont fait la connaissance de son gendre, Rachid, super petit gars d’origine marocaine mais désormais bien Corse (avec l’accent !), patron de camping et lui aussi cultivateur… et très heureux de découvrir le magazine !

Abonnement URBAIN magazine Maroc : 160 DH / 11 numéros + lettre mensuelle aux abonnés

Nawal, notre star Super article sur Nawal El Moutawakel, notre star nationale ! J’aimerais être aussi optimiste pour le sport marocain, qui ne brille que par son absence lors des grands rendez-vous internationaux. Que fait-on de nos sportifs ? Abdellah A., Cavaillon (F)

Europe : 380 DH soit 35 EUR / 11 numéros + lettre mensuelle aux abonnés États-Unis/Canada : 520 DH soit 60 USD ou 67 CAD / 11 numéros + lettre mensuelle aux abonnés Paiement par chèque, virement ou espèces à URBAIN SARL.


Tel. 05 39 37 45 10 52 rue Kacem Guenoun Porte de la Kasbah - Tanger facebook.com/laschicasdetanger laschicasdetanger@gmail.com

URBAIN PUBS Demies pages:Layout 1

19/08/15

7:46

Bleu de Fès

Le tapis “oeuvre d’art” Tapis berbères anciens

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ÉVÉNEMENT

HABILLAGE ÉPHÉMÈRE DE LA VILLA DE FRANCE Dimanche 20 septembre de 10 h à 20 h

Vente en gros ou au détail - Expédition dans le monde entier - PaiementAmEx,Visa,Mastercard...

Tél.: 05 39 33 60 67 / 06 71 04 44 79 / 06 70 32 22 25

65, rue des Almohades, Petit Socco, Tanger - bleudefes@hotmail.com - www.bleudefes.com


ACTUS RENDEZ-VOUS EN VILLE

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endez-vous tangérois

CHEZ TABADOUL... Week-end remise en forme

Du contact à l’émotion, un chemin vers la santé. Les 5 et 6 septembre de 11 h à 13 h. L’association Gaia d’Algesiras et Tabadoul proposent un week-end pour se familiariser avec les techniques de shiatsu, mindfulness et développement personnel. 200 DH/2 jours.

Tabadoul à TANJAzz

Du 9 au 13 septembre, Tabadoul sera présent au Festival TANJAzz avec le restaurant associatif à la scène BMCI et avec la pâtisserie de Aziza à l’intérieur du Palais à partir de 22 h.

Restaurant associatif

Le restaurant solidaire de Tabadoul, c’est l’occasion de savourer couscous le vendredi ou pâtes italiennes le mardi (sauf les 8 et 11 septembre), la possibilité de commander petits plats et pâtisseries à son service traiteur (48 h à l’avance) mais aussi d’offrir des boissons ou des repas en attente aux démunis. Et pourquoi ne pas louer pour un événement ce lieu si original et confier à Aziza la préparaton de votre délicieux buffet ?

Ateliers

Les ateliers de Tabadoul reprennent le 23 septembre (inscriptions à partir du 1er septembre) avec des nouveautés, comme la musique et le chant ou les arts plastiques. Une envie d’atelier original ? Suggérez-la ! Renseignez-vous sur www.tabadoul.org.

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À vos pinceaux !

Votre mission : illustrer une expression française, familière ou soutenue, avec un dessin, une peinture, une photo, un montage... à votre guise ! Vous avez jusqu'au 30 septembre, bonne chance à tous ! Institut René Cassin de Tanger Infos sur info@institutrenecassin.com ou sur la page Facebook de l’institut

Déco chic

Envie de changer de déco ? Découvrez ces coussins en lin chic et frais, designés par Pascale Met les Voiles, nouvelle créatrice d'Essaouira. L’atelier de Laurence 9, rue Al Mabarat, Quartier Josafat


En course avec URBAIN ! Avis aux sportifs, les grands comme ceux du dimanche ! Le Marathon de Tanger revient en ville pour sa seconde édition, édition avec laquelle votre mag’ URBAIN sera cette année encore partenaire et qui verra la reconduction de son soutien à une équipe “maison” de joyeux drilles sportifs désireux de tenter l’aventure en collectif ! Si vous souhaitez entrer dans l’équipe URBAIN, contactez-nous vite sur notre page Facebook ! Infos / inscriptions au 06 64 78 27 09 ou sur www.tangermarathon.com

Mille et un tapis... Aladdin ne saurait plus où donner de la tête ! Bleu de Fès organise une exposition et déroule des centaines de tapis berbères traditionnels sur la terrasse et dans les jardins du Grand Hôtel Villa de France. Le 20 septembre de 10 h à 20 h

URBAIN

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DOSSIER PROGRAMME

16e ÉDITION - DU 9 AU 13 SEPTEMBRE

JAZZ

DES

CINQ CONTINENTS

“ Le tour du monde en 100 jazzmen ”

C’est reparti pour une nouvelle édition du plus fameux festival musical de la cité blanche qui proposera aux amateurs de faire le tour du monde du jazz en cinq jours et en compagnie de 22 formations musicales venues des quatre coins de la planète, des cinq continents plus précisément. Cette 16e édition nous proposera donc de faire des sauts depuis les mondes a priori les plus éloignés de la culture jazz jusqu’à des univers jazzistiques plus familiers. Grâce à la qualité de sa programmation, TANJAzz est le premier et l’unique festival marocain à bénéficier du label UNESCO dans le cadre des célébrations du 70e anniversaire de l’institution internationale. URBAIN est fier d’être le partenaire média officiel tangérois de cet événement de qualité. En marge des concerts, ce qu’il ne faut pas manquer : La naissance d’un nouveau rendez-vous au festival avec les Masters de Danse Swing animés jeudi, vendredi et samedi à partir de minuit sur la scène Renault par les Swing Ambassadors ! Le stand URBAIN qui vous permettra de rencontrer les musiciens après les concerts pour des séances de photos et de dédicace, de découvrir le magazine et de participer à notre jeu concours pour gagner de nombreux lots. On vous attend !

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La profondeur d’Ablaye Cissoko 20H00 VENDREDI 11 / 09- SCÈNE BMCI PALAIS 20H30 SAMEDI 12 / 09 - SCÈNE BMCI VILLE

La fusion réussie du jazz occidental et de la musique traditionnelle sénégalaise. Un hommage au jazz de John Coltrane et au Sabar traditionnel.

L’exotisme d’Arun Gosh

00H00 VENDREDI 11 /09 - BISTRO DES ARTISTES 22H00 SAMEDI 12 / 09 - BISTRO DES ARTISTES

Ce clarinettiste et compositeur asiatique, novateur de l’indo jazz puise ses influences dans le folklore indien, la musique classique, le jazz, le rock et même parfois le hip-hop.

La folie de Batunga & the Subprimes

22H00 JEUDI 10 / 09 - SCÈNE RENAULT 18H30 VENDREDI 11 /09 - ANIMATION RUES 01H30 SAMEDI 12 / 09 - BISTRO DES ARTISTES 17H00 DIMANCHE 13 / 09 - TANJAZZ DES ENFANTS - SCÈNE BMCI PALAIS

Batunga, accompagné de ses fidèles Subprimes (une valeur sûre !) sillonne la France depuis 2009 à bord de son Audi A8 pour apporter la bonne parole : l'afro beat, le funk sont les valeurs d'avenir susceptibles de restaurer la confiance des ménages !

Le pur blues de Cizco Herzhaft 00H00 VENDREDI 11 / 09 - TANJAZZ PUB 00H00 SAMEDI 12 / 09 - TANJAZZ PUB 22H30 DIMANCHE 13 / 09 - TANJAZZ PUB

À 17 ans, Cisco Herzhaft, part sur les routes, la guitare à la main. Il aura alors la mystérieuse chance de se trouver sur le chemin des futurs monstres sacrés du blues, de T-bone Walker à John Lee Hooker (qu’il accompagnera d’ailleurs en tournée).

Le rythme ennivrant de Gnawa Express 20H30 DIMANCHE 13 / 09 - SCÈNE BMCI VILLE

Le maalem Abdelmajid Domnati, bien connu des amateurs de « lilas », est également ouvert à d’autres univers musicaux.


L’élégance de Grainne Duffy 22H00 VENDREDI 11 / 09 - BISTRO DES ARTISTES

Élue meilleure chanteuse de blues du Royaume Uni, Grainne Duffy se produit partout en Europe, USA et Canada... et à Tanger !

Le génie de J.-P. Collard-Neven 23H30 JEUDI 10 / 09 - TANJAZZ CLUB

Pianiste, compositeur et improvisateur belge, Jean-Philippe Collard-Neven mène un parcours atypique de musicien dans lequel se côtoient genres, époques et différentes disciplines artistiques.

Le joyeux bazar de Marabout Orkestra

20H00 MERCREDI 9 /09 - SCÈNE BMCI VILLE 18H30 JEUDI 10 / 09, SAMEDI 12 / 09 ET DIMANCHE 13 - ANIMATION RUES 01H30 VENDREDI 11 / 09 - BISTRO DES ARTISTES

Réunissant des musiciens nigériens issus de groupes expérimentés, le très cuivré Marabout Orkestra propose un répertoire original qui traverse l’Afrique et les tropiques, fusionne l’afrobeat, l’éthio-funk, les rythmes sub-sahariens, et l’improvisation jazz.

Le groove latin de Minino Garay

23H00 VENDREDI 11 / 09 - SCÈNE RENAULT 22H00 SAMEDI 12 / 09 - TANJAZZ CLUB

Cet Argentin à la personnalité éclectique a fait des percussions et de la composition musicale son chemin de vie. Il invente un jazz urbain afro-latin maturé de longue date, aux antipodes de la saudade, un speaking groove qui prend son sens à travers deux éléments essentiels : humour singulier et expression virile.

Le jazz-fusion de MoonArra 21H00 MERCREDI 9 / 09 - SCÈNE BMCI VILLE 23H00 DIMANCHE 13 / 09 - TANJAZZ CLUB

MoonArra signifie “trois courants” : la musique classique de l’Inde, le jazz et la world music. MoonArra est sans cesse en quête des plus beaux sons de ceux qui, partis de l’Inde au XIIIe siècle, ont voyagé de la Perse au Maroc et du Maroc en Andalousie puis dans le monde entier.

La poésie d’Obara &

Wania

23H30 MERCREDI 9 / 09 - TANJAZZ CLUB

C’est à Arcata, au nord de la Californie puis en voyageant en Nouvelle Orléans que Ruby Landen puise ses inspirations blues et folk. Avec sa guitare, son violon et sa voix jazzy, Ruby Landen s’approprie le répertoire des grands noms du blues américain et propose de nombreuses compositions personnelles.

La fraîcheur de Sally Street

00H00 VENDREDI 11 / 09 - TANJAZZ CLUB

Sally a fait son apparition sur la scène musicale de Sydney en interprétant des standards de jazz. Aujourd'hui, Sally est une des meilleures compositrices/chanteuses d’Australie, passant du jazz au pop avec ses propres textes et un grand sens de l'humour.

La puissance de Samia Tawil 20H30 JEUDI 10 / 09 - SCÈNE BMCI VILLE

Samia Tawil, auteure compositrice/interprète soul/rock suisse, de mère marocaine et de père syrien, est une artiste à la poésie unique dont la musique le dispute à la puissance d’un funk/rock vintage et à la profondeur et la nostalgie de sonorités soul, aux accents parfois subtilement orientaux, référence à ses origines.

L’originalité de Sumrra 22H00 MERCREDI 9 / 09 - SCÈNE RENAULT

Certainement un des trios les plus excitants sur la scène jazz espagnole. Leurs concerts imposent un son plein et fort mêlant lyrisme, swing et humour. Formé en 2000, ce groupe a créé un vrai son qui lui est propre avec beaucoup de liberté et de créativité.

L’humour des Merry Poppins 00H00 JEUDI 10 / 09 - SCÈNE BMCI PALAIS

Ce qui caractérise ce groupe est l’intime connaissance d’un nombre impressionnant de musiques : klezmer, rhythm & blues, swing, dixie, urban roots, reggae, ska, balkans pop, jive, polka, ragtime, country & western... toujours mélangé à une bonne dose d’humour !

Le swing des Swing Ambassadors 00H00 JEUDI 10 / 09 - SCÈNE RENAULT 00H30 VENDREDI 11 ET SAMEDI 12 / 09 - SCÈNE RENAULT

Deux grands jazzmen polonais, le brillant compositeur et saxophoniste Maciej Obara et le pianiste Dominik Wania. L’enregistrement de l’album Equilibrium a apporté un son nouveau.

Un orchestre fondé en 2013 par des musiciens du Sud-Ouest de la France en hommage au 50e anniversaire de la disparition du grand Count Basie.

22H00 VENDREDI 11 / 09 - TANJAZZ CLUB

20H30 VENDREDI 11 / 09 - SCÈNE BMCI VILLE 00H00 SAMEDI 12 / 09 - BISTRO DES ARTISTES

La pêche de Rhythm Desperados

L’un des groupes les plus appréciés en République Tchèque. Le groupe vous emmènera avec énergie et maîtrise dans un univers jazz, latin jazz et funk.

Les impros de Roberto Gatto “Perfect Trio” 20H00 MERCREDI 9 / 09 - SCÈNE BMCI PALAIS

Sans perdre attache avec la tradition, ce trio expérimente de nouveaux sons, notamment électroniques. Les moments d’énergie et de groove alternent avec les instants de vrai lyrisme.

Le roots de Ruby Landen

22H00 MERCREDI 9 ET JEUDI 10 / 09 - TANJAZZ PUB 22H30 VENDREDI 11 ET SAMEDI 12 / 09 - TANJAZZ PUB

Le gros son des Wanton Bishops

Surnommés les Black Keys libanais, The Wanton Bishops vire au blues garage. Ces évêques dévergondés cachent bien leur jeu, leur blues caverneux semble avoir croupi aux bords du Mississippi, alors qu’il s’est doré la pilule sous le soleil d’Orient.

La virtuosité de Yacine Malek Trio 00H00 SAMEDI 12 / 09 - TANJAZZ CLUB

Ce jeune pianiste compositeur très talentueux et prometteur vous fera découvrir ses compositions dans un répertoire world groove, jazz oriental qu'il mettra au service de ses racines Kabyle. Yacine Malek fait swinguer le sacré et ouvre les portes de la poésie orientale.

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DOSSIER PROGRAMME

LE PROGRAMME MERCREDI 9 SEPTEMBRE

SAMEDI 12 SEPTEMBRE

Scène BMCI Ville

Animation Rues Scène BMCI Ville Scène BMCI Palais Scène Renault

20h00 21h00 Scène BMCI Palais 20h00 Scène Renault 22h00 TANJAzz Club 23h30 TANJAzz Pub 22h00 0h00

Marabout orkestra MoonArra Roberto Gatto “Perfect trio” Sumrra Obara & Wania Ruby Landen Ruby Landen

JEUDI 10 SEPTEMBRE Animation Rues Scène BMCI Ville Scène BMCI Palais Scène Renault TANJAzz Club TANJAzz Pub

18h30 20h30 20h00 22h00 00h00 23h30 22h00 00h00

Marabout Orkestra Samia Tawil The Merry Poppins Batunga & The Subprimes The Swing Ambassadors J.-P. Collard-Neven Ruby Landen Ruby Landen

VENDREDI 11 SEPTEMBRE Animation Rues Scène BMCI Ville Scène BMCI Palais Scène Renault

18h30 20h30 20h00 23h00 00h30 TANJAzz Club 22h00 00h00 01h30 TANJAzz Pub 22h30 00h00 Bistro des artistes 22h00 00h00 01h30

TARIFS DES BILLETS

Batunga & The Subprimes Wanton Bishops Ablaye Cissoko Minino Garay The Swing Ambassadors Rhythm Desperados Sally Street Jam Session Ruby Landen Cisco Herzaft Grainne Duffy Arun Gosh Marabout Orkestra

(ACCÈS TOUTES SCÈNES)

Mercredi, jeudi et dimanche : 200 DH Vendredi : 300 DH Samedi : 400 DH Full Pass : 1 000 DH

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18h30 20h30 20h00 23h00 00h30 TANJAzz Club 22h00 00h00 01h30 TANJAzz Pub 22h30 22h00 Bistro des artistes 22h00 00h00 01h30

Marabout Orkestra Ablaye Cissoko Ivan “Melon” Lewis Nikki Hill The Swing Ambassadors Minino Garay Yacine Malek Trio Jam Session Ruby Landen Cisco Herzaft Arun Gosh Wanton Bishops Batunga & The Subprimes

DIMANCHE 13 SEPTEMBRE Scène BMCI Ville Scène Renault

20h30 17h00

TANJAzz Club

21h00 23h00

00h30 TANJAzz Pub 22h30 Bistro des artistes 21h00

Gnawa Express TANJAzz des enfants Batunga & The Subprimes et compagnie Mémoires d’Avenir Danse avec les Masters Classes MoonArra Fusion : India meets Africa avec Dar Gnawa et le Maalem Abdallah El Gourd Jam Session Cisco Herzaft Scène ouverte à ceux qui swinguent à Tanger

Gagnez vos entrées avec URBAIN ! RENDEZ-VOUS À 12H00

ptembre chaque jour du 2 au 6 se (UrbainMagazine) sur notre page Facebook es à Tanjazz ! pour remporter vos entré



MAG’

À LA UNE


Nikki Hill La révélation rock’n’roll C’est la révélation 2015 du festival Tanjazz. Outre-Atlantique, on la présente d’ores et déjà comme la « nouvelle reine du rock’n’roll ». Si vous êtes curieux, vous n’avez pas manqué d’aller tendre une oreille sur internet pour l’écouter. À la fois glamour et tempétueuse, la virevoltante Nikki Hill est encore peu connue de ce côté-ci de l’océan. Entre deux concerts sur la scène européenne estivale, nous avons essayé d’en savoir un peu plus sur cette nouvelle comète musicale qui nous promet de sacrés éclats sur scène !

PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTINE CATTANT-SAMET TRADUCTION : STÉPHANIE GAOU PHOTOGRAPHIES : D.R.

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MAG’

À LA UNE

« La première fois que j’ai vu Sister Rosetta Tharpe, j’ai eu la révélation. » qui faisaient sens à mes yeux. Mais ce qui avait un sens, c’était la musique. Je m’en suis rendue compte longtemps après, ce qui était incroyable, c’était les réactions. Les rythmes, les voix, le ressenti et même le spectacle autour de tout cela. Le gospel mettait les gens dans un tel état, un truc que l’on ne voyait nulle part ailleurs. Une énergie unique.

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URBAIN - Nikki Hill, comment passet-on du gospel, enfant, au punk que vous aimiez adolescente pour arriver au rock’n’roll des années 50 ? Nikki Hill - C’est arrivé comme ça. Mon père et ma belle-mère me faisaient chanter dans un chœur de gospel, je n’aimais pas beaucoup, mais je n’avais pas le choix. Le côté religieux ne m’intéressait pas. Je posais trop de questions, trop de « pourquoi » et n’arrivais jamais à obtenir des réponses

Quand j’ai grandi, je me suis mise à écouter du punk. Une manière de me démarquer comme jeune femme libre, de trouver mes propres choix et de me faire une place en réponse à mes parents. Lorsque je suis allée à mon premier spectacle de punk, je me souviens n’avoir pas eu de réaction particulière. Je me disais que j’avais vu la même chose à l’église ! Mais j’ai quand même fini par quitter le chœur, car je voulais passer à autre chose. Et la première fois que j’ai vu Sister Rosetta Tharpe, j’ai eu la révélation. J’ai regardé ses photos, les vidéos où elle chante et joue, et j’ai tout de suite su que c’était ça : le pont entre le gospel et le rock’n’roll. Vous dites avoir été influencée par Little Richard. Quelles ont été vos autres sources d’inspiration ? Cela change constamment, parce que je suis toujours en train de découvrir de


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MAG’

À LA UNE

nouvelles choses ! À part Sister Rosetta Tharpe, j’aime écouter Otis Redding, AC/DC, les Rolling Stones, Toots and the Maytals, Outkast, Los Obos, James Brown, Curtis Mayfield, The Duchess, Lauryn Hill, Howling Wolf, Ike & Tina Turner revue, entre autres. Vous affichez des goûts musicaux éclectiques : rockabilly, soul, blues, rock’n’roll, R&B… Votre univers,

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vous le qualifiez de « rock’n’soul ». À quoi le spectateur doit-il s’attendre en venant vous écouter ? Je n’ai pas inventé cette expression. C’est le titre d’un album de Solomon Burke dans les années 60, qui fut le chantre de ce genre. C’est le public qui parle de rock’n’soul en nous écoutant et nous adhérons complètement. J’ai davantage tendance à dire que nous faisons du rock’n’roll pour rendre les


choses plus simples. Mais bon, je ne m’inquiète pas trop à ce sujet. Je sais que les étiquettes aident les gens à se sentir plus à l’aise avec un style. Il faut juste pouvoir s’en détacher pour ne pas décevoir celles et ceux qui attendent quelque chose de précis. Je suis une artiste indépendante, je n’ai contracté avec aucun label en particulier. Je me sens libre et j’ai bien envie d’en profiter. C’est difficile de dire ce que le public attend d’un artiste. Travailler en famille (votre mari, Matt Hill, est le guitariste du groupe, NDLR), ça se passe comment ? J’adore. Honnêtement, on s’attend peut-être à ce que je dise que je

déteste ça ? Si cela ne marchait pas, nous ne jouerions pas ensemble, mais ça fonctionne et donc nous avançons ensemble. Du coup, je joue avec mon meilleur ami, mon plus grand soutien et un de mes guitaristes préférés. Je suis vraiment chanceuse. Votre carrière a-t-elle véritablement commencé au retour d’un festival de rockabilly à Las Vegas ? Pas exactement, mais c’était génial pour me connecter aux fans des musiques des années 50, 60. En fait à ce moment-là, je ne jouais aucune composition originale. Je pratiquais par-ci par-là en chantant localement à Saint-Louis où je vivais. Nous faisions

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MAG’

À LA UNE

« Je ne fais rien en pensant au marketing, je n’arriverais pas à être moi-même. »

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« Je sais que les étiquettes aident les gens à se sentir plus à l’aise avec un style. » mes fans de la première heure. Quand j’ai commencé à écrire, le son a un peu changé.

Ci-dessus : Nikki partage la scène avec son mari, le guitariste Matt Hill.

des duos avec Matt, ou je jouais dans des groupes. Je suis restée très simple, j’ai appris les bases de la musique, les fondamentaux. J’ai eu de la chance de connaître de très bons musiciens surtout. Je voulais apprendre comme un musicien, au lieu d’étaler ce que je pensais savoir déjà. Nous n’avions pas encore sorti d’album, nous mettions de l’argent de côté pour ça. Et puis, une bonne copine m’a convaincue de chanter pendant une fête juste avant le festival à Las Vegas. Il y a de milliers de gens qui viennent à cette occasion pour rendre hommage au rockabilly, aux années 50. Au final, quand j’ai chanté à cette occasion, plein de gens ont su me donner confiance. J’ai fini par sortir un album. Et j’ai gardé contact avec tous

En seulement trois ans, votre groupe a acquis une notoriété impressionnante aux États-Unis mais aussi en Europe. Comment l’expliquez-vous, vous qui vous exprimez dans une musique pas forcément à la mode aujourd’hui ? Je ne sais pas. Je pense que même s’il y a beaucoup de gens qui ne s’intéressent pas à ce style, il y en a beaucoup qui aiment la vraie musique, avec du goût, de la saveur et c’est ça que nous leur offrons ! C’est une chance de pouvoir partager notre musique. Nous devons travailler encore plus pour créer un son, notre son. Je ne sais pas vraiment pourquoi notre musique marche, mais ça fonctionne ! Vous affichez un look qui rappelle les pin-up des années 50 et évoluez dans un univers vintage en accord avec vos goûts musicaux. Clin d’œil marketing ou goût véritable pour une période révolue de l’histoire américaine ? La musique ne meurt jamais. Le style ne meurt pas. Je n’essaye pas d’être

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MAG’

À LA UNE

« Je ne fais rien en pensant au marketing, je n’arriverais pas à être moi-même. » tendance à zapper le côté « promo ». En plus, je suis une jeune artiste, c’est normal de ne pas avoir encore trop de couverture presse.

vintage. Impossible, puisque je vis maintenant. Je peux seulement être inspirée par des choses et m’immiscer dans ces choses-là. Je ne fais rien en pensant au marketing, je n’arriverais pas à être moi-même sinon. Vos fans mettent en garde contre le « whiplash moment » (le moment « coup de fouet ») lorsque l’on vous écoute. De quoi parlent-ils selon vous ? Les gens viennent me voir sur scène avec une idée toute faite. Évidemment, à chaque fois, c’est un choc. Le groupe joue une musique qui sonne bien et le spectacle devient un vrai moment de joie et de satisfaction. On trouve peu d’interviews de vous dans la presse. Auriez-vous un côté secret que vous aimez cultiver ? Je suis juste là pour faire la meilleure musique possible. C’est vrai que j’ai

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Vous qui aimez les sons des années 50 et 60, quel regard portez-vous sur la scène musicale actuelle ? Si tu es un musicien, c’est bien d’aimer tous styles de musique. C’est mon cas. Il n’y a rien de mal en musque actuellement. Il suffit juste de se sentir bien dans ce qui nous fait du bien. Nikki Hill dans un festival de jazz, ça colle, selon vous ? Je ne vois pas pourquoi ça n’irait pas. C’est une autre offre dans la programmation. Il y a forcément quelque chose qui convient, puisque je suis programmée, non ? Lors de votre passage au festival TANJAzz, beaucoup de spectateurs vont vous découvrir. Qu’aimeriezvous qu’ils ressentent en vous écoutant ? Surtout qu’ils soient le plus naturel possible. Tant qu’à la fin ils sont heureux, c’est le plus important.  Nikki Hill à Tanjazz : Samedi 12 septembre à 23 h, Scène Renault




L’OEIL DU PHOTOGRAPHE

Le jazz... au corps Photographies de Pascal Bouclier                                                                                                                         

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Photos : Cecile McLorin Salvant en 2014 (p.26) - Melanie De Biaso (p.27) - Karim Kadiri en 2012 (p.29) - Le trompettiste du groupe Circular time : Shareef Clayton en 2013 (p.30) - Jessica Martin-Maresco et le groupe Superswing Octet en 2010 (p.31) - Drew Davies Rhythm Combo (p.33) - Antonio Flinta Quartet (p.34) - Olinka Mitroshina Trio (p.35) - Buika en 2014 (ci-dessus).

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UNE salutes

TanJazz



MAG’

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RENCONTRE


Ivan « Melon » Lewis Dompteur de clavier

© Philippe Bertheau

Un des pianistes les plus charismatiques de la chanteuse Buika, que les aficionados ont découverte l’année dernière sur la scène du Tanjazz, revient cette année en guest-star pour l’édition 2015. À la tête d’un big band de dix musiciens, ce virtuose du piano a bien voulu nous parler de sa passion, la seule : la musique. PAR CÉDRIC ABOUCHAHLA TRADUCTION : STÉPHANIE GAOU

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RENCONTRE

Urbain - Bonjour Ivan, comment va la vie ? Ivan « Melon » Lewis - Bonjour Cédric, tout va bien. Très enthousiaste. Avant tout, j’aimerais remercier Tanger pour nous avoir donné une chance de participer à Tanjazz, ce beau festival. C’est un vrai plaisir pour nous et nous avons hâte d’y être. Aviez-vous déjà entendu parler de Tanjazz ou y avez-vous déjà participé ? Oui. En fait, c’est la deuxième fois que je viens à Tanger. J’y suis venu avec ma « sœur » Buika. Donc, quand mon manager m’a appelé pour me dire que The Cuban Swing Express était attendu ici, j’ai eu un grand sourire. Vous connaissez donc déjà l’Afrique et le Moyen-Orient ? Oui. L’Afrique surtout. Quand j’étais dans le groupe de Buika, nous avons joué au Mozambique, en Angola et au Maroc plusieurs fois. J’ai également participé au Zanzibar Jazz Festival en Tanzanie avec un autre projet. En quoi votre big band est-il différent des autres ? Tout d’abord, ce n’est pas tout à fait un big band, car nous ne sommes que dix musiciens sur scène. Notre idée est de jouer des compositions originales et aussi de vieux standards de jazz, en les rafraîchissant un peu à la « sauce » latin et « hot sound ». De sorte que le public puisse écouter, mais aussi danser. Une autre particularité de notre groupe, c’est que nous n’avons pas

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de chanteur. Habituellement, les big bands ont un chanteur qui représente le pilier du groupe. Nous avons envie de la même énergie sans chanteur. Et du coup, les musiciens chantent pendant les spectacles. Est-ce votre première expérience en tant que leader ? Oui, complètement. Même si je dois dire que c’est déjà dans mon sang, puisque mon père était aussi leader de groupe et professeur de musique à Cuba.

« J’essaie de puiser mon inspiration de chaque petite note que j’entends. » Oui, mais c’est quand même délicat de manager les musiciens, de faire des arrangements, de gérer les ressources humaines. C’est une responsabilité totalement différente de celle avec un quartet ou un quintet. Vous vous en sortez comment ? C’est effectivement un nouveau et grand défi. Tout doit être vérifié plusieurs fois. Alors que dans un quartet ou un quintet, on peut facilement changer une note ou un accord, dans un « band », on a besoin de tout faire à l’avance pour vérifier les modifications. Du coup, je dois m’organiser parfaitement : appeler les musiciens pour les répétitions, pour


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RENCONTRE

une séance photos ou n’importe quelle autre exigence logistique. J’apprends beaucoup de cette expérience. D’un autre côté, je me sens vraiment récompensé par les gars du groupe et le résultat. L’engagement de tous les musiciens est au maximum. Nos possibilités sont infinies. Vous prévoyez un troisième album avec ce groupe ? Bien sûr. Nous espérons enregistrer

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– et aussi filmer – nos sessions en novembre. Vous allez jouer des standards cubains ou du jazz ? Ou seulement vos compositions personnelles ? Notre répertoire est surtout centré sur les standards cubains et latins, mais aussi sur quelques chansons de jazz et de pop connues. Nous jouerons aussi quelques compos originales.


© Philippe Bertheau

En tant qu’artiste, vous vous sentez plus proche de Chucho Valdes ou Perez Prado ? J’avoue qu’il est impossible de ne pas suivre les pas de ces Maestros, en tant qu’artiste cubain. Leurs influences sont puissantes et nombre d’artistes contemporains les écoutent tout le temps dans le monde entier. Sans aller jusqu’à faire du note à note, j’essaie à la base de rester aussi naturel et honnête avec la musique qu’ils ont créée et

surtout avec l’œuvre de Chucho Valdes. Les gens pouvaient aimer ou pas leur musique, mais l’esprit, l’âme et l’énergie de cette musique sont absolument pures et gardent une force et une « sabor » incroyables. Où vivez-vous ? Je vis entre Madrid et Coria, une petite ville tranquille à deux heures en voiture à l’ouest de Madrid.

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RENCONTRE

« Bach, Beethoven, Chopin (…) sont des sources d’inspiration. Ils sont au moins aussi importants que Lecuona, Bola de Nieve, Herbie Hancock ou Michael Jackson. »

Et quelles sont vos influences ? J’essaie de puiser mon inspiration de chaque petite note que j’entends, de concevoir la musique que j’écoute comme une seule chose, tandis que j’entends des morceaux qui me semblent intéressants. Une des pièces les plus importantes, c’est la musique classique. Bach, Beethoven, Chopin, Rachmaninov, Ravel ou Prokofiev sont des sources d’inspiration. Ils sont au moins aussi importants que le sont Lecuona, Bola de Nieve, Herbie Hancock ou Michael Jackson.

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En dehors de la musique, par quoi êtes-vous inspiré ? Les bruits de la vie quotidienne et le silence.  Ivan “Melon” Lewis à Tanjazz : Samedi 12 septembre à 20 h, Scène BMCI Palais


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CULTURE AGENDA

AGENDA

Festival Tanjazoom

URBAIN AIME !

Du 10 au 12 septembre aura lieu dans la cité blanche la quatrième édition du Festival de cinéma social de Tanger. Un des événements ciné “chouchou” d’URBAIN que l’on vous invite à ne surtout pas manquer.

L’

événement dédié aux jeunes talents amateurs de cinéma et organisé par les associations de jeunes membres du réseau Tanjazoom, en partenariat avec l’association Casal dels Infants, est une manifestation éducative et culturelle permettant à des jeunes de quartiers périurbains et à des associations de mettre en valeur leur travail et leur réalité quotidienne. Les productions audiovisuelles en compétition sont des documentaires et des courts

métrages réalisés par de jeunes amateurs de Tanger et d’ailleurs sur une thématique sociale en relation avec la participation citoyenne des jeunes. Une programmation variée qui s’enrichit chaque année par le biais des rencontres et des échanges suscités par les associations participantes et leurs partenaires autour de la formation, la créativité et la sensibilisation des jeunes à différents thèmes de la société. Le festival se veut un moment privilégié de rencontre et de réflexion entre divers acteurs associatifs, en plus d’être une occasion pour approcher des thématiques sociales à travers les supports audiovisuels. Cette édition est ouverte aux associations ou jeunes réalisateurs actifs dans un cadre associatif, présentant des fictions, documentaires, art vidéo ou animations, d’une durée de 5 à 10 minutes. L’occasion sans doute de découvrir de nombreux petits bijoux tels que La main de Fatima de Said Taouchikht, primé lors de la dernière édition.

Le festival se déroulera à la Cinémathèque de Tanger. Il est ouvert à tous et l’entrée est libre. Retrouvez le programme sur les pages Facebook d’URBAIN et de Tanjazoom.

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GALERIE CONIL

PA R TA N 7, rue du Palmier / 35, rue des Almohades - Petit Socco - Tanger TĂŠl. : +212 539 37 20 54 - contact@galerieconil.com / facebook


CULTURE

AGENDA

- l'agenda culturel expositions

Georges Partan « Georges Partan à contre-courant d’une tendance qui médiatise et personnalise à l’extrême veut s’effacer derrière ses tableaux pour laisser le spectateur dans une relation duelle. Son tableau est exposé, il ne lui appartient plus et seule compte la relation nouvelle qui s’établit entre l’œuvre et celui qui la regarde. Nul besoin de parler, d’expliquer, d’orienter, si l’œuvre a quelque valeur, elle pourra seule permettre de faire émerger l’émotion esthétique. » Extrait d’un entretien réalisé par Philippe Brandou avec Georges Partan. Galerie Conil - Jusqu’au 30 septembre.

LE MAROC DANS L’IMAGINAIRE ESPAGNOL « Marruecos en el imaginario español » est une exposition de dessins et gravures qui illustrèrent revues et livres de voyages publiés au fil du XIXe siècle, mettant en lumière la vision que l’Europe avait du Maroc à cette époque. Un choix d’images insolites par leur réelle approximation de la réalité quotidienne de la société marocaine, s’éloignant de l’image traditionnelle de cet Orient rêvé, beau et évocateur. Jusqu’au 30 septembre. Institut Cervantes - Vernissage le 10 septembre à 19 h.

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Mohamed Said Chaer Déterminé et laborieux, Mohamed Said Chaer a fait de sa passion un des moteurs de sa vie. Cet autodidacte manie le pinceau avec un brossé délibérément académique afin de révéler états d’âme, angoisses et aspirations des personnages qu’il incarne sur la toile. Il présente une série inédite jusqu’au 15 octobre 2015. Librairie les insolites Vernissage le 26 septembre à 19 h

Amine Ekhailou & Latifa Amnchar Latifa Amnchar, artiste « aux fleurs », sensible, délicate et colorée, et Amine Ekhailo, peintre en quête de lumière et de tradition, sont réunis dans cette exposition d’art figuratif jusqu’à la fin du mois. Volubilis Art Gallery - Jusqu’au 27 septembre

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CULTURE

AGENDA

photo

ENORA KELLER L’implosive Dans le cadre d’une résidence artistique au Caire en 2014, Enora Keller arpente les rues et tente d’immortaliser les contradictions d’une ville, parangon de la cité arabe, prise entre euphorie intense et abattement miséreux. Il en résulte une poignante exposition de tirages en noir & blanc argentiques. Librairie les insolites Vernissage le 5 septembre à partir de 19 h

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conférence MÉMOIRES D’UN DIPLOMATE

Rétrospective Pour sa troisième rentrée, la galerie Photo Loft présente une rétrospective des artistes exposés depuis trois ans : Julien Dumas, Bertrand Clavaud, Andrew Mac Clear, Magnus, Alexandra Guyot, Yves Langlois, Bilal Touzani, Aurèle Andrews, etc. Jusqu’au 31 octobre. Galerie Photo Loft Vernissage le 17 septembre à 19 h

Tomás Solís Grágera parle de son expérience de diplomate : le Zimbabwe, Mugabe et la réforme agraire, l’Afrique du Sud et Mandela, le Soudan et la guerre civile, le Salvador et l’enlèvement dans l’ambassade et le Maroc… Conférence en espagnol de ce diplomate ayant également travaillé pour l’UNESCO et le Parlement Européen. Institut Cervantes Le 20 septembre à 19 h

littérature M’hamed Lachkar

Sur la voie des insoumis M’hamed Lachkar, chirurgien et directeur de clinique à Tanger, se consacre à l’écriture avec passion. Après son livre Courbis qui retraçait son engagement politique dans un Maroc voué aux années de plomb, son retour sur le devant de la scène des souvenirs est un texte d’enfance, une page de l’histoire du Maroc telle que vécue par un petit garçon. C’est l’occasion de traiter de la rébellion qui a secoué la région Nord du Maroc pendant les années d’indépendance. Librairie les insolites Rencontre avec l’auteur et dédicace le 18 septembre à partir de 19 h

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CULTURE

AGENDA

musique Christina Fuchs & No Tango Quartett Le Goethe Institut de Rabat présente un concert de jazz avec l’une des artistes phare de la scène musicale allemande. La saxophoniste Christina Fuchs nous propose du jazz, une touche de tango et beaucoup d’impro… Le jazz contemporain dans sa version délicate, drôle et lyrique. Un petit bijou venu tout droit de Cologne à ne surtout pas manquer ! Entrée libre sur invitation. Salle Severo Ochoa Le 21 septembre à 20h30

ERIC CLAPTON AU ROYAL ALBERT HALL Pour la première fois, la Cinémathèque vous offre la retransmission de concerts uniques. Le premier de la saison sera celui d’Eric Clapton, qui fête ses 70 ans avec une tournée mondiale, retransmis en direct du prestigieux Royal Albert Hall à Londres. Cinémathèque de Tanger - Le 18 septembre à 20 h

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Š Manja Offerhaus


CULTURE

À L'AFFICHE

À l'affiche en septembre… Cinéma à la Cinémathèque

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 Les films du mois MUSTANG De Deniz Gamze Erguven Fiction, France/Turquie, 2015, en VOSTFR Avec Gunes Nezihe Sensoy, Ayberk Pekca et Elit Iscan Dans un village reculé de Turquie, Lalle et ses quatre sœurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale inattendu. La maison familiale se transforme alors en prison et les cinq sœurs, animées par un même sentiment de liberté, détournent les limites qui leur sont imposées. À partir du 1er septembre

AMY D’Asif Kapadia Documentaire, Etats-Unis, 2015, en VOSTFR Un doc choc sur le destin de la chanteuse londonienne Amy Winehouse, décédée en 2011 à 27 ans. Portrait sensible et sensationnel d’une star déchue. À partir du 2 septembre

LA MOITIÉ DU CIEL D’Abdelkader Lagtaa Fiction, Maroc, 2015, en VOSTFR Avec Sofia Okacha et Anas El Baz Prix du scénario au Festival national du film Dans les années 70, le poète Abdellatif Laâbi est arrêté pour délit d’opinion, torturé et condamné à dix ans de prison. Sa femme, Jocelyne, une enseignante française, se mobilise pour sa libération. D’après l’autobiographie de Jocelyne Laâbi. À partir du 9 septembre

UNE SECONDE MÈRE D’Anna Muylaert Fiction, Brésil, 2014, en VOSTFR Avec Régina Case et Camila Mardila Prix du Public au Festival de Berlin 2015 Prix spécial du Jury au Festival Sundance 2015 Depuis plusieurs années, Val travaille avec dévouement pour une famille aisée de Sao Paulo, devenant une seconde mère pour leur fils. L’irruption de Jessica, sa fille qu’elle n’a pas pu élever, va bouleverser le quotidien tranquille de la maison. À partir du 1er septembre

THE NARROW FRAME OF MIDNIGHT (LA NUIT ENTROUVERTE) De Tala Hadid Fiction, Maroc/Irak, 2015, en VOSTFR Avec Fadwa Boulouane, Khalid Abdalla et Hindi Zahra Grand Prix et Prix de la critique au Festival national du film Nominé au prix Muhr au Festival international du film de Dubaï Zakaria est à la recherche de son frère Youssef, parti faire le jihad en Irak. Son chemin croise celui d’Aïcha, petite orpheline tombée aux mains de trafiquants. Le passé se mèle au présent et révèle les histoires cachées. À partir du 2 septembre

 Les films de l'Institut français TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE D’Arnaud Desplechin Fiction, France, 2015, en VF Avec Quentin Dolmaire et Lou Roy Lecollinet Après un séjour au Tadjikistan, Paul Dédalus revient en France. Interpelé par la police pour être interrogé sur l’existence d’un homonyme qui aurait effectué un séjour en URSS dans les années 80, il revient sur cette époque, son enfance, sa jeunesse et sa rencontre avec Esther, son premier grand amour. Le 3 septembre à 19h30

UN FRANÇAIS De Diastème Fiction, France, 2015, en VF Avec Alban Lenoir et Samuel Jouy Avec ses copains, Marco cogne les Arabes et colle les affiches de l’extrême droite. Jusqu’au moment où il sent que, malgré lui, toutes cette haine l’abandonne. Mais comment se débarrasser de la violence, de la colère et de la bêtise qu’on a en soi ? Itinéraire d’une rédemption. Le 17 septembre à 19h30

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CULTURE

À L'AFFICHE

Le Rendez-vous citoyen de Tabadoul Le 25 septembre à 20 h Projection, débat et repas (30 DH) L’initiative mensuelle a pour but de réfléchir ensemble en tant que citoyen, aux problématiques économiques, sociales et envir onnementales.

FAST FOOD NATION Don Henderson a un vrai problème : il est responsable marketing de la chaîne des Mickey’s Fast Food Restaurants et de la viande contaminée a été découverte dans les stocks de steaks surgelés du fameux Big One, le hamburger vedette de la marque. Quittant ses confortables bureaux de Californie du Sud, il va découvrir les abattoirs et leurs employés immigrés, les élevages surpeuplés et les centres commerciaux de l’Amérique profonde et que ce sont les consommateurs qui se font bouffer par l’industrie du fast food et non l’inverse !

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CULTURE

AGENDA JEUNESSE

L'AGENDA DES PETITS

LES ATELIERS DE TABADOUL Inscription à partir du mardi 1er septembre Début des ateliers : Mercredi 23 septembre Informations : www.tabadoul.org

NOUVEAUX Musique et chant (piano, guitare, chorale) avec Mohamed Mesbahi. Arts plastiques (dessin, sculpture, peinture, collage, photo) avec Sonia Merazga

INCONTOURNABLES Cuisine avec Aziza (cuisine et pâtisserie) Acrobatie avec la Compagnie Mémoire d’Avenir, pour enfant/jeune Hip hop avec Menko Théâtre avec Hicham Zouitni et Laura Navarro, pour ado et enfant

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Ciné à la Cinémathèque Le Petit Prince De Mark Osborne

Animation, France, 2015, en VF, à partir de 3 ans C’est l’histoire d’une histoire. L’histoire d’une petite fille, intrépide et curieuse, qui vit dans un monde d’adultes. L’histoire d’un aviateur, excentrique et facétieux, qui n’a jamais vraiment grandi. C’est l’histoire du Petit Prince qui va les réunir dans une aventure extraordinaire. À partir du 2 septembre


LA FABRIQUE restaurant-galerie

7, rue d’Angleterre (direction Grand Socco) - Tanger TÊl. : 05 39 37 40 57 - Mail : lafabrique.tanger@gmail.com www.facebook.com/tanger.lafabrique


CULTURE LIVRES

Lire à moins de cinquante dirhams,

mais oui, c’est possible… Par Stéphanie Gaou, libraire

Et pas seulement des occasions dénichées chez le bouquiniste du coin ou aux puces. Mettons fin à un malentendu qui empêche la majorité de la population marocaine de lire : les livres ne sont pas tous chers au Maroc et en cherchant bien, on trouve multitude de livres neufs à moins de 50 dirhams, soit l’équivalent de deux paquets de cigarettes. Petit tour loin d’être exhaustif des étagères de librairies où l’on prodigue de la culture aussi pour les petits budgets.. Au niveau national, les maisons d’édition marocaines se démarquent depuis quelques années en publiant régulièrement des ouvrages en coédition avec des maisons d’éditions françaises ou en publiant leurs auteurs favoris à des prix parfois dérisoires. Le Fennec, active maison d’édition à Casablanca dirigée par Leyla Chaouni, publie les textes de Mohamed Choukri en arabe à 15 dhs. Format de poche soigné, dans lequel on trouve aussi bien Le Pain nu ou Le Temps des erreurs en arabe, que Les Etoiles de Sidi Moumen (en français) de Mahi Binebine (autour de 60 dhs) dont est tiré le film Les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch ou Le Jour Venu de Driss Jaydane, plume montante de la littérature contemporaine marocaine. Et tant d’autres chaque année. Avant cela, les éditions Tarik œuvraient déjà pour une politique de prix cassés. Je pense aux rééditions des textes du linguiste Noam Chomski ou du philosophe

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Edward Said que l’on trouve dans des éditions tout à fait abordables ou à des publications de poésie comme celle de Mohamed Hmoudane ou Mohammed Leftah, romancier marocain encore trop méconnu. La Croisée des Chemins, autre honorable maison d’édition du cru, offre aussi des titres de qualité à des prix cassés, tout comme Dar El Kitab qui a réédité voilà quelques années L’Hôpital de Ahmed Bouanani à 40 dhs, dans une édition à la présentation très soignée. La même maison publiant aussi les conférences et réflexions philosophiques d’Ali Benmakhlouf à moins de 100 dhs. Il y a donc urgence à redécouvrir cette littérature accessible. Les maisons d’édition françaises ne sont pas en reste et nombre d’entre elles (de renom) appliquent une tarification spéciale à l’encontre des territoires francophones, au Maghreb et en Afrique. Admettons que la démarche soit salutaire pour les lecteurs locaux. Saluons surtout celle de la maison

d’édition Actes Sud qui prodigue des nouveautés à des prix sacrifiés, environ 15 à 20 % de moins que les mêmes livres vendus en France, autant pour sa collection poche Babel que pour ses polars. Et ce n’est pas la seule. Le Livre de poche propose aussi toute une série de livres à des prix plus qu’abordables. Jacques Attali, Paolo Coelho, Amin Maalouf, Gabriel Garcia Marquez, Amélie Nothomb ou Amin Maalouf sont lisibles à partir de 40 dhs au lieu de 7 à 10 € en France. Pour les amoureux d’ouvrages classiques en anglais, Penguin propose aussi des publications à environ 30 dhs, tout comme Folio pour les lecteurs en français qui proposent du Virginia Wolf ou du Balzac à 40 dhs maximum et parfois moins. Chez Seuil et Folio, on trouve les livres de Tahar Ben Jelloun, Abdelhak Serhane, Driss Chraïbi et Abdallah Taïa à 40 dhs environ. La maison d’édition tangéroise Khbar Bladna, dont nous avons souvent parlé dans cette chronique propose, elle aussi, des séries d’ouvrages en darija, français, anglais et espagnol à moins de 50 dhs en format « archi-poche », qui donnent un aperçu de la vivacité d’écriture à Tanger et dans le Maroc. Ne nous méprenons pas : ces prix n’indiquent pas une littérature au rabais, mais bien plutôt le souhait de la part des professionnels du livre de rendre l’accès à la lecture de plus en plus facilité, alors pourquoi se priver ?


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PRATIQUE CHRONIQUES DU “SOI”

L’AMOUR INCONDITIONNEL SECRET DE L’INVULNÉRABILITÉ Par Laurence Dudek L’estime de soi est un pilier de la construction de la personnalité. Chez l’enfant, elle est principalement conditionnée par deux choses : le fait de se sentir aimé par ses parents (le terme est ici employé au sens large : le parent c'est celui qui élève) et le fait de réussir à faire ce qui lui est demandé. Plus l’amour est inconditionnel (quels que soient les performances, les réussites, les acquis, etc.) et plus l’enfant réussit ce qu’il entreprend, plus l’estime de soi est solide : c’est un cercle vertueux.

parler, je te brutalise…). Un système éducatif qui valorise l’enfant seulement quand il réussit limite ses acquisitions et retarde son autonomie en créant des conditionnements affectifs qui, souvent, se transforment en dépendance. “Bravo !”, “C’est bien !”, “Tu es le meilleur !”, “Je suis fière d’être ta maman”… Toutes ces petites phrases qui ont pour objectif de récompenser l’enfant ont pour effet de lui apprendre à travailler pour une mauvaise raison : se sentir aimé. Car être aimé est un pré-

Un système éducatif qui valorise l’enfant seulement quand il réussit limite ses acquisitions Pour qu’un enfant devienne invulnérable, il convient de ne pas gratifier ses réussites par des récompenses affectives (“Je suis fier de toi”, “Je t’aime”, je t’embrasse, je te souris…) ni a fortiori sanctionner ses erreurs par la punition affective (je ne suis pas content, je crie, je refuse de te

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requis à la réussite et non une récompense. C’est quand il chute que l’enfant a le plus besoin de renforcer son estime de luimême et donc de se sentir aimé : quand il récolte une mauvaise note, quand il ne répond pas aux attentes, c’est là qu’il faut lui dire “Je t’aime”, “Bravo, tu as bien

© bokan

essayé”, et surtout “Cela ne change rien en ce qui concerne notre relation”. Aucun enfant ne devrait être triste ou honteux d’avoir raté un exercice ou renversé un verre d’eau, car lui faire ressentir cela c’est l’empêcher de profiter de ses erreurs pour apprendre, pour évoluer et donc pour grandir.



PRATIQUE BIEN-ÊTRE & BEAUTÉ

Beauté

Une rentrée en beauté Par Annie Li, de l’Institut Osmose © vladimirfloyd

Durant tout l’été, on a pris le temps de lézarder au soleil et nous voilà de retour, la peau bronzée sentant bon le sable chaud. C’est le moment de reprendre nos bonnes habitudes pour notre peau... C’est impératif si l’on veut éviter une réaction réflexe de la peau. Car le soleil provoque un épaississement de la peau, elle se défend contre les UVA et UVB responsables des coups de soleil et du vieillissement prématuré de la peau. Et si on ne fait pas attention, on risque de se retrouver au mois d’octobre avec des boutons, un teint terne et une peau fatiguée. Pour éviter cela, je vous propose cinq gestes de beauté indispensables pour préserver votre capital jeunesse.

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Démaquiller et nettoyer votre visage quotidiennement avec un produit spécifiquement formulé pour préserver le pH de la peau. Il ne faut pas oublier d’exfolier la peau avec un produit exfoliant doux : particules de bambou, protéines de riz, acide de fruit léger...

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Utiliser une bonne crème antirides, elle doit être hydratante (contenant de l’acide hyaluronique, du collagène...) et antioxydante (vitamine C, Rétinol, vitamine E...). Les crèmes antirides sont plus réparatrices que les crèmes hydratantes simples, c’est pourquoi il est recommandé d’en faire une cure après les vacances.

3

Boire suffisamment d’eau (chaude de préférence) pour éliminer les toxines : 1,5 à 2 litres par jour. Vous pouvez également rajouter un peu de citron et de concombre pour renforcer son action détox.

4

Manger sainement : privilégier les fruits et les légumes riches en antioxydants : les fruits rouges (framboise, mûre, cerise...) ou orange, abri-

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cot, la betterave, l’avocat et les aliments riches en omégas 3 : poissons gras (saumon, thon…), noix, épinard, huile de colza...

5

Faire une cure de soins du visage chez votre esthéticienne ; elle saura choisir le meilleur soin adapté à votre peau pour la réparer afin qu’elle retrouve sa vitalité et sa luminosité. En règle générale, une cure de 4 à 5 séances à raison d’une séance par semaine suffit. N’hésitez pas à lui demander conseil. En suivant ces cinq règles, vous serez en mesure d’attaquer l’automne sereinement et en beauté !


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PRATIQUE CUISINE

 

Pour 6 à 8 personnes 8 feuilles de brick 120 g de beurre fondu 100 g de noisettes concassées grossièrement 80 g de sucre semoule 70 cl de lait frais entier 2 à 3 c. à. s. de Maïzena 2 à 3 c. à s. de d'eau de fleur d'oranger 1 pincée de cannelle 4 c. à s. de miel

Plus traditionnel

Remplacez les noisettes par des amandes effilées.

Plus délicat © D.R.

Remplacez l’eau de fleur d’oranger par de l’eau de rose.

Préparation Crème au lait Préparer la crème au lait plusieurs heures à l’avance. Mélanger le lait avec la Maïzena puis ajouter le sucre et la cannelle. Chauffer le tout dans une casserole à fond épais, sur feu moyen, en mélangeant régulièrement jusqu’à ébullition. Hors du feu, incorporer l’eau de fleur d'oranger. Couvrir et réserver au frais.

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Montage Préchauffer le four à 200°C (th. 6/7). Découper les feuilles de brick en disques de 25 cm de diamètre puis les couper en deux demi-cercles. Badigeonner de beurre fondu et étaler la crème au centre de chaque demi-cercle. Replier de chaque côté sur la crème pour obtenir de jolies parts. Poudrer d’un peu de sucre et faire dorer quelques mi-

nutes de chaque côté. Les parts doivent devenir croustillantes. Les sortir du four et laisser refroidir dans un endroit sec.

Dressage Quelques minutes avant de servir, faire chauffer le miel. Lorsqu’il est bien liquide, arroser les pastillas, les disposer dans le plat de service et parsemer de noisettes concassées.


epicerie fine Vins, fromages, terrines, salaisons

Livraisons à domicile Du lundi au samedi de 9 h à 14 h et 16h30 à 22h30 Le dimanche de 10 h à 14 h 24, rue de Fès (face cinéma Le Paris) Tél. : 05 39 93 25 22 / 05 39 93 40 39

30, avenue Mohamed VI 90 000 Tanger Tél. : 05 39 93 61 54 GSM : 06 38 83 82 62 w w w . d i b l u - t a n g e r. c o m c o n t a c t @ d i b l u - t a n g e r. c o m


Septembre

PRATIQUE URBANOSCOPE

avec

Lalla Chams Taureau

C’est le mois de...

la Vierge Quelle tornade que vos journées ! Vous ne baissez pas la garde une seconde, vous courez, décidez, ordonnez... Vos collaborateurs oscillent entre rébellion, admiration et... épuisement ! Tant pis, foncez et ne laissez surtout rien en suspens. En amour, votre charisme pourrait rendre votre compagnon jaloux, rassurez-le ! Jour fétiche : le 24, ouf ! Vous vous reposez !

Bélier

Petit moral et sentiment de n’arriver à rien. La moindre embûche prend des proportions gigantesques, en amour vous vous sentez abandonné : relativisez ! Jour fétiche : le 24, vos finances se regonflent.

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Scorpion

Plein d’énergie, vous vous projetez dans l’avenir avec optimisme. Loin des petites bagarres, vous ne vous compromettez pas dans des histoires de pouvoir. Jour fétiche : le 12, vos projets décollent.

Vous avez l’impression que tout le monde se croit encore en vacances et vous laisse tout gérer seul. Restez zen et clarifiez la situation sans vous énerver. Jour fétiche : le 13, vous y voyez plus clair.

Gémeaux

Sagittaire

Votre angoisse et votre souci de tout contrôler alimentent votre besoin de perfection. C’est trop. Votre santé peut en pâtir. Relâchez la pression. Jour fétiche : le 20, pimentez un peu vos amours..

Vous vous sentez en pleine forme et c’est très agréable ! Vous abattez un travail de titan, vous prenez de gros risques et ça vous réussit ! Jour fétiche : le 10 est un jour idéal pour les engagements...

Cancer

Capricorne

Lion

Verseau

Vous avez tout : les idées, la forme, l’optimisme, le leadership et le carnet d’adresses ! Et des amours à la fois excitantes et pleines de tendresse. Profitez ! Jours fétiche : le 27, possible coup de foudre.

Ca vous étonne presque que tout se déroule si bien pour vous en ce moment. Vous obtenez l’approbation de tous sans avoir à batailler. Savourez ! Jour fétiche : le 21, demandez ce que vous voulez !

Vous brillez ! Vous aimez faire le show, être vu et applaudi, et allez entrer dans une compétition d’enfer où vous ferez feu de tout bois pour être le gagnant ! Jour fétiche : le 17, enfin un peu de détente.

Vous avez beaucoup d’énergie et êtes dans l’hyper communication. Prenez du recul pour éviter que tout cela ne se tranforme en nervosité agressive et ne gâche tout. Jour fétiche : belle rencontre le 18.

Vierge

Poissons

Pour une fois, c’est vous qui avez besoin des autres, acceptez-le tout simplement au lieu d’entrer dans un rapport de force stérile. On résoud tout par le dialogue. Jour fétiche : le 5, une rencontre amoureuse.

En ce moment, tout tourne autour des flux financiers et pas forcément par manque d’argent. Sans doute parce que la famille est au premier plan. Apprenez à planifier. Jour fétiche : le 24, l’apaisement.



PRATIQUE ADRESSES

Carnet d’adresses - Agenda Cinémathèque de Tanger - Grand Socco - T : 05 39 93 46 83 Institut Cervantes - 99, av. Sidi Ben Abdellah - T : 05 39 93 20 01 Galeries Conil Événements - 7, rue du Palmier, Petit Socco T : 06 55 64 10 14 Galeries Conil Collection - 35, rue Almohades, Petit Socco T : 06 55 64 10 14

Librairie les insolites - 28, rue Khalid Ibn Oualid - T : 05 39 37 13 67 Tabadoul - 19, rue Magellan - T : 05 39 37 19 78 / 06 41 16 16 47 Volubilis Art Gallery - 6, rue Sidi Boukouja - Kasbah - T : 06 68 70 01 81

Galerie Photo Loft - 115, av. Med Ben Abdellah - T : 06 41 45 66 40

Numéros utiles Renseignements : 160 Police : 190 Gendarmerie Royale : 177 Pompiers - Ambulances : 150 Maroc Assistance : 05 22 30 30 30 Mondial Assistance : 05 22 31 31 50

Port Maritime : 05 39 93 11 29 ONCF : 08 90 20 30 40 Aéroport de Tanger : 05 39 39 36 49 Pharmacies de garde : www.menara.ma Urgences vétérinaires Clinique du Golf - 06 61 79 02 19

Clinique Assalam Av. de la Paix - 05 39 32 25 58 Clinique du Détroit Gzenaya - Lot 84 A5 - 05 39 39 44 48 Clinique Bennis Route de Tétouan - 05 39 34 07 47

Points de distribution Centres culturels / Galeries

Cinémathèque Le Rif Délégation de la Culture Galerie Artingis Galerie Conil Galerie Dar D’Art Galerie De Velasco Galerie Delacroix Galerie Ibn Khaldoun Galerie Laure Welfling Galerie Lusko / LM Dépôt Vente Galerie Mohammed Drissi Galerie Photo Loft Galerie Volubilis Goethe Institut Institut Cervantes Institut Français de Tanger Medina Art Gallery Musée de la Kasbah Tabadoul

Restaurants / Salons de thé Boston Café Café Le Savoy Casino Movenpick Anna & Paolo Art & Gourmet DiBlu El Morocco Club El Tangerino L’Océan La Bodega La Casa d’Italia La Fabrique La Pagode Le Bistrot du Petit Socco

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Le Parcours des Sens Le Salon Bleu Le San Remo Otori Sushi O Tri K Tom Yam Salon de thé Kandinsky Salon de thé La Fuga Glacier La Gelateria

Hôtels / Maisons d’hôtes

Hotel Andalucia Hôtel César Hôtel Continental Hôtel El Minzah Hôtel Golden Tulip Farah Hôtel Ibis Hôtel Mövenpick Hôtel Oumnia Puerto Hôtel Solazur Hôtel Villa de France Dar Al Barnous Dar Chams Dar El Kasbah Dar Jameel La Maison de Tanger Le Balcon de Tanger Le Dar Nour Le Nord Pinus Ryad Mogador

Divers

Association ADRAR Crèche Le Manège Centre Régional d’Investissement Chambre de Commerce Française

Chambre de Commerce de Tanger Consulat Général de France Délégation du Tourisme Groupe Scolaire Le Détroit HEM Médi1 TV University of New England

Librairies

Librairie des Colonnes Librairie les insolites Librairie La Virgule Page et Plume

Beauté / Sport

All Ladies Catherine Coiffure Dior Style Eden Club Femmes Figurella Medispa Moving Nail Lounge Nutricorp Serenity Day Spa Sozen Spa Spa Osmose Tanger

Commerces/Autres Abyss Accès Immo Adam Cadre Ali Souvenirs Ambiance Living Amine Car Location Animaloo Animalerie

Bab El Fan Birkenstock Bleu de Fès Boutique Majid Boutique Volubilis Boutique Solutions Cabinet d’assurances Raïda Cabinet Bernossi Calypso Voyages Cap Property Casa Pepe Farmacia Imam Muslim Fushia Ameublement Geox Gulliver Jagger Joupi L’atelier de Laurence La Fine Bouche La Pesca Las Chicas Laboratoire d’analyses California Laboratoire Zeroual Maison Alli MTO agence Natural Optics Opticien Alain Afflelou Parapharmacie Iberia Pressing 5 À Sec Salima Abdel Wahab Villa Art Immo ... Disponible aussi à la lecture chez de nombreux professionnels de la santé...




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