Entourage Féminin du Prophète (L')

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‘A B D A L L Â H P E N O T

L’ENTOURAGE FÉMININ DU PROPHÈTE

HIKMA

ENTRELACS



L’ENTOURAGE FÉMININ DU PROPHÈTE

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‘ABD ALLÂH PENOT

l’ ENTOURAGE F É M I N I N du PROPHÈTE

ENTRELACS


La collection HIKMA est dirigée par A. PENOT et J. ANNESTAY pour les éditions ENTRELACS

Déjà parus JEAN ANNESTAY Une femme soufie en Islâm, Râbi‘a al-‘Adawiyya IBN ‘ARABÎ Les Révélations de La Mecque (trad. A. Penot)

À paraître ABÛ MADYAN Poèmes et sentences (trad. A. Penot) ‘ALAWÎ De la Révélation (trad. M. Chabry et J.-J. González) Lettre ouverte à celui qui critique le Soufisme (trad. M. Chabry) IBN ‘ARABÎ Par-delà le miroir (trad. A. Penot) SULAMÎ Femmes soufies (trad. A. Andreucci) © Éditions Entrelacs, 2010 22, rue Huyghens, 75014 Paris ISBN : 978-2-908606-62-1 contact@editions-entrelacs.fr commander --> www.ddpme.com


SOMMAIRE INTRODUCTION

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QUELQUES POINTS DE REPÈRE CHRONOLOGIQUES

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I.Asmâ bint Abû Bakr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . II.Asmâ bint ‘Umays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . III.Asmâ bint Yazîd al-Ançâriyya. . . . . . . . . . . . . . . IV.‘Âtika bint Zayd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V.Busra bint Safwân . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VI.Çafiyya bint ‘Abd al-Muttalib . . . . . . . . . . . . . . VII.Dubâ‘a bintal-Zubayr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VIII.Durra bint Abû Lahab . . . . . . . . . . . . . . . . . . IX.Fâtima bint Asad. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . X.Fâtima bint al-Khattâb . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XI.Fâtima bint Qays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XII.Fâtima bint al-Yamân. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XIII.Al-Furay‘a bint Mâlik . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XIV.Hind bint ‘Amr bint Harâm . . . . . . . . . . . . . . XV.Khawla bint Hakîm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XVI.Khawla bint Tha‘laba . . . . . . . . . . . . . . . . . . XVII.Lubâba bint al-Hârith . . . . . . . . . . . . . . . . . XVIII.Nasîba al-Ançâriyya . . . . . . . . . . . . . . . . . . XIX.Salmâ Umm Râfi‘ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XX.Sumayya bint Khubbât. . . . . . . . . . . . . . . . . . XXI.Umâma bint Abû-l-‘Âçç . . . . . . . . . . . . . . . . XXII.Umm ‘Abd Allâh b. Mas‘ûd. . . . . . . . . . . . . XXIII.Umm Ayman l’Éthiopienne . . . . . . . . . . . .

23 31 39 43 51 55 61 67 71 75 79 81 85 89 95 101 107 113 119 125 127 133 137


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L’entourage féminin du Prophète

XXIV.Umm Hâni bint Abû Tâlib . . . . . . . . . . . . XXV.Umm Rûmân bint ‘Âmir . . . . . . . . . . . . . . . XXVI.Umm Sulaym bint Milhân . . . . . . . . . . . . . XXVII.Umm Waraqa al-Ançâriyya . . . . . . . . . . . . INDEX

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INTRODUCTION Quiconque s’intéresse un tant soit peu à la spiritualité islamique a en tête le nom de quelques femmes soufies qui ont défrayé la chronique par la « virilité » dont elles ont fait preuve au cours de leur itinéraire spirituel. Le nom qui revient le plus fréquemment est incontestablement celui de Râbi‘a al-‘Adawiyya que l’on voit souvent remettre en place des maîtres de la Voie et non des moindres. Mais, en dehors de la littérature consacrée au soufisme, il semble que la place des femmes soit assez restreinte et qu’en ce qui les concerne, la discrétion soit de mise. Cependant, quand on prend la peine d’étudier les débuts de l’Islam, on s’aperçoit vite que la question est plus complexe qu’il n’y paraît. Le Prophète ne disait-il pas : « Prenez les deux tiers de votre religion de cette petite rouquine (shuqayrâ) », en parlant de son épouse ‘Â’isha ? N’est-ce pas Khadîja, sa première épouse, qui le soutint au début de sa prédication en lui faisant valoir qu’un être de sa qualité ne pouvait être victime de l’illusion ni du démon et qui le soutint financièrement et moralement jusqu’à son dernier souffle, au point que le Prophète donna à l’année de sa mort le nom d’année de la tristesse (‘âm al-huzn) ?


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Rappelons encore que la poétesse al-Khansâ, qui perdit ses fils et son époux à la bataille d’al-Qâdissiya, accueillit la nouvelle de leur mort avec sérénité ou que l’épouse de Khâlid b. al-Walîd, voilée de pied en cap et couverte d’une chéchia tissée avec des cheveux du Prophète, fit pencher le sort d’une bataille qui allait se solder par l’échec des musulmans. On pourrait multiplier indéfiniment les exemples, mais ce n’est pas notre propos. Ce qu’il nous faut simplement retenir de ces « anecdotes », c’est que la discrétion qui est imposée aux femmes en Islam ne les a jamais empêchées, à ses heures de gloire, de prendre une part active aux événements marquants de son histoire et d’en être des actrices de premier plan. En effet, la discrétion ou le retrait extérieur de la vie publique n’est pas significatif d’une absence complète sur ce terrain ; lors de l’épisode d’al-Hudaybiyya, alors que les musulmans sont contraints par les Qurayshites, qui leur refusent l’accès de La Mecque pour y accomplir un petit pèlerinage, de se désacraliser, le Prophète leur demande de se couper les cheveux, acte symbolique qui marque cette désacralisation. Chagrinés, les musulmans s’y refusent dans un premier temps et le Prophète a cette réflexion amère : « Les musulmans sont perdus ! » Ils sont perdus comme croyants pour avoir désobéi au Prophète, et comme sujets pour avoir désobéi à leur chef. C’est une femme, en l’occurrence al-sayyida Hafça, qui va, si l’on veut bien nous passer l’expression, leur sauver la mise en déclarant : « Envoyé de Dieu, si tu commençais par te couper toi-même les cheveux, ils te suivraient. » Conseil avisé qui, dans un État moderne, eût pu être formulé aussi bien par un « ministre » ou un conseiller et que le Prophète va s’empresser de mettre en pratique, libérant ainsi les musulmans de leur retenue. Telle est l’efficacité bien réelle de ces femmes musulmanes qui vont marquer l’histoire de leur empreinte à l’aube de cette religion. commander --> www.ddpme.com


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De nos jours, on a tendance à imaginer que le simple fait d’occuper le devant de la scène est à la fois une consécration et un signe de réussite. Il faut tout l’aveuglement d’une civilisation qui n’a de souci que celui des apparences pour faire sien un tel credo. Combien de ministres dissimulent leur incompétence derrière l’efficacité de leur cabinet ministériel ? Combien de brillants chefs d’entreprise ne doivent leur réussite qu’à d’obscurs subalternes qui, combinant l’expérience à l’ingéniosité, arrivent à maintenir leur boîte « à flot » tandis que leur patron reçoit les félicitations de son conseil d’administration ? On pourrait multiplier les exemples de ce genre et la femme ne déroge pas à cette loi qui a bien souvent perdu en efficacité ce qu’elle a gagné en visibilité. Car, il ne faut pas se leurrer, la mise en avant de la femme, dans nos sociétés modernes, répond généralement à des objectifs beaucoup moins louables que ceux qui ont été avancés pour sa promotion. Si le travail de la femme est désormais une chose acquise, il est certain que, dans l’esprit du capitalisme des années 70, il s’agissait moins de lui offrir sa liberté que de s’offrir une main-d’œuvre bon marché, mais il fallait trouver l’argument qui porte suffisamment pour leur faire avaler la couleuvre. De la même façon, il faudrait être aveugle ou stupide pour ne pas constater que l’utilisation abusive qui est faite du corps féminin à des fins mercantiles ne relève en rien d’un souci de « libération de la femme » mais seulement d’une logique économique en vertu de laquelle tout ce qui est « vendeur » est bon. Le battage qui est fait autour de l’affaire du voile, où il semble que la République pourrait être mise en péril par un bout de tissu ce qui, soit dit en passant, peut faire douter de sa solidité, est tout à fait révélateur. Comme l’a fait remarquer un politique, au demeurant peu correct, la seule chose qu’on ait trouvé à opposer au voile a été le string, comme si les


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femmes qui se refusaient à le porter n’avaient d’autre issue que de montrer leurs fesses. Et c’est bien là que le bât blesse ! Car, en définitive, notre société contemporaine dénie tout simplement le droit aux femmes qui le souhaitent de se soustraire à la concupiscence masculine ce qui est, tout de même, une drôle de façon de défendre la liberté ! Pour en revenir au voile, on a beaucoup glosé sur cette question, en prétendant notamment que cette coutume avait été héritée du Bassin méditerranéen et s’était facilement implantée dans une société voisine qui l’appelait de tous ses vœux en raison du machisme avéré des Bédouins. Or, rien n’est plus faux : si la femme occupait une place peu enviable (les fillettes étaient fréquemment enterrées vivantes), la liberté de mœurs en revanche était totale. À l’époque anté-islamique, il existait en effet dix catégories de contrats de mariage ; le plus répandu consistait, pour une femme, à recevoir dix hommes chez elle, à se donner à chacun d’entre eux puis, si elle venait à tomber enceinte, à choisir l’un des dix pour mari et père de l’enfant sans que celui-ci puisse se dérober. On ne saurait être plus « libéré » et, même dans nos sociétés, ce genre de pratiques auraient suscité il y a encore peu un émoi certain ! Le voile n’est donc pas une habitude qui s’inscrivait dans un contexte local mais, bien au contraire, une prescription divine qui prit la société arabe de l’époque à contre-pied ; les mœurs y étaient telles que le Prophète disait : « Vous êtes tous issus d’unions illégitimes, exception faite de moi-même. » Dans un hadîth rapporté par Muslim, al-sayyida ‘Â’isha nous fait savoir avec admiration que, lorsque les femmes des médinois eurent été mises au courant des versets relatifs au voile, elles sortirent de chez elles voilées de pied en cap, « semblables à des corbeaux noirs ». Mais, qu’en est-il au fond de commander --> www.ddpme.com


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ce voile qui sert si souvent de répulsif dans les milieux non musulmans ? À y regarder de plus près, il n’est rien moins qu’un symbole du voile de Dieu qui est à jamais inaccessible – les regards ne sauraient L’atteindre, affirme le Coran, si ce n’est à travers un voile. Dans la célèbre prière sur le Prophète dite mashîshiyya, du nom de sidnâ ‘Abd al-Salâm Ibn Mashîsh, le saint qui l’a composée, il est dit du Prophète qu’il est « le plus grand voile posé devant Dieu ». Autrement dit, le voile est ce qui permet d’accéder à la Réalité divine tout en Lui laissant Sa part de mystère insondable et c’est bien cela qui fonde son usage en Islam comme dans toutes les traditions qui l’ont adopté. La femme est donc voilée parce qu’elle est le symbole du mystère, on ne voile que ce qui est précieux tout en abandonnant aux regards ce qu’il y de plus commun. Dans une de ses Haltes, l’émir ‘Abd al-Qâdir, exposant la place éminente de la femme, fait valoir que sa nature de réceptacle la dispose à être le lieu par excellence de la manifestation des Noms divins 1 qui, on en conviendra, est assez éloigné de toutes les visions caricaturales qui ont cours à ce sujet. Bien entendu, nous ne voulons pas dire qu’une telle notion soit communément admise de tous les musulmans, mais il en va de l’Islam comme de toute tradition authentique, sa signi1. Cf. Émir ‘Abd el-Kader, Le Livre des Haltes, Paris, 2008, pp. 165-166, où il est affirmé notamment que « La femme en tant que telle est la manifestation du degré de la Réceptivité (infi’âl = puissance, passivité, réceptivité, plasticité), qui n’est autre que le degré des possibles. Or, ce degré est d’un rang admirable et excellent : car, n’était la féminité, c’est-à-dire, n’était le degré du possible et la Réceptivité de l’Acte issu du degré de la fonction de divinité (Ulûha) – qui est aussi le degré des Noms divins –, ces Noms divins seraient demeurés sans effet, et, de ce fait, ignorés. » On doit à la femme, dans sa plénitude, et à son degré ontologique de manifester à la perfection le degré des Noms divins car, comme le souligne encore l’émir à ce propos : « La perfection n’est pas un apanage exclusivement masculin ainsi qu’en a attesté l’Envoyé de Dieu – sur lui la grâce et la paix. »


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fication la plus profonde nous est révélée par ses spirituels qui nous exposent les fondements des rites et leur raison d’être symbolique. Cela étant, le retrait qui est demandé à la femme musulmane dans l’Islam n’a rien d’exceptionnel et, dans la plupart des sociétés antiques, les rôles sont distribués dans le sens d’une séparation sociale plus ou moins stricte qui laisse néanmoins une place à des exceptions notables. Le cas de Jeanne d’Arc dans le christianisme qui endosse la cotte de mailles pour défendre sa foi en est un exemple aussi connu en Europe que celui des pieuses musulmanes – que nous avons évoquées plus haut – ne l’est du monde islamique mais, encore une fois, tout cela relève de l’exception. Dans la société musulmane, la femme est souvent prise pour un symbole de la vérité spirituelle qu’il n’est pas bon de montrer (c’est-à-dire de communiquer) aux étrangers, aux profanes, incapables de l’assimiler ; une telle conception est évidemment aux antipodes de la notion de liberté individuelle en vigueur chez les modernes, mais il faut s’y résoudre : pour les sociétés traditionnelles, il est des valeurs sacrées qui sont différentes de celles prônées par l’Europe moderne. Pudeur, discrétion, éviction du regard parfois gênant des hommes, perpétuation de l’espèce ou préparation à nos fins dernières, autant d’attitudes qui, pour des penseurs « éclairés », relèvent aujourd’hui d’une mentalité de « dinosaure ». Il n’est pas exclu qu’un jour vienne où l’Europe ne soit plus en mesure d’imposer ses vues au reste du monde. Son système économique vient de donner des signes de faiblesse inquiétants, l’industrie délocalise à tour de bras, nos anciennes colonies sont bien décidées à s’affranchir définitivement de la tutelle de leurs anciens maîtres en se tournant vers les pays émergents, les matières premières nous font cruellement défaut et les technologies de pointe voient de plus en plus le jour en Asie, autant de facteurs qui ne jouent pas en faveur de notre commander --> www.ddpme.com


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suprématie conquérante. Comme le faisait remarquer un de nos anciens ministres des Affaires étrangères, que dirions-nous si un pays comme la Chine, après s’être hissé au sommet de la hiérarchie militaro-financière, venait nous imposer ses propres valeurs « universelles » ? Mais, pour revenir au sujet qui nous occupe, nous n’avons cependant jamais envisagé d’écrire cet opuscule à des fins apologétiques, dans le but affiché de confondre ou de convaincre les détracteurs du « statut de la femme en Islam ». Ce débat, on l’aura compris par ce qui précède, a toujours quelque chose de fastidieux et notre propos ici est avant tout de rappeler que le minimum de tolérance qu’on est en droit d’attendre de ceux qui parlent sans cesse de « démocratie » est tout de même qu’ils admettent qu’il existe d’autres modes de pensée que les leurs et que, par exemple, la jurisprudence islamique s’adresse exclusivement à ceux qui adhèrent à cette tradition tout en laissant en dehors de sa sphère ceux qui la nient. Le fameux verset : « Vous avez votre tradition et j’ai la mienne 2 » n’est pas un vain mot. Du reste, la volonté de présenter une tradition avec le souci affiché de ménager le public auquel on la destine n’est pas sans danger : on risque en effet de tomber dans des concessions excessives en voulant trop l’accommoder à son goût. On aura bien compris qu’il ne s’agit pas, ici non plus, d’établir de comparaisons entre des modes de vie incomparables mais seulement de montrer que la féminité discrète telle que l’envisage l’Islam est non seulement compatible avec une vie spirituelle intense, qui n’a rien à envier à celle des plus grands saints, mais qu’elle en constitue même une base propice. Il eut été d’ailleurs intéressant d’évoquer en détail la vie d’al-sayyida Khadija ou encore d’al-sayyida Fâtima, une des filles qu’elle eut du Prophète, et qui ont manifestement 2. Lakum dînukum wa lya dîn (Cor. 109, 6).


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occupé toutes deux les sommets de la hiérarchie spirituelle, mais cela nécessiterait d’y consacrer au moins un ouvrage tout entier. Nous allons maintenant laisser le lecteur (et la lectrice) découvrir, à travers ces quelques récits et anecdotes, certaines des plus brillantes personnalités féminines de la religion naissante, qui sont manifestement les ancêtres spirituels des saintes des siècles postérieurs, et reconstituer dans son imagination cette atmosphère quelque peu exceptionnelle qui fut celle de l’entourage féminin de l’Envoyé de Dieu. Si l’on veut se faire une idée juste de la position qu’a pu occuper cet entourage, le meilleur moyen n’est-il pas de se référer à son mode de vie tel qu’il nous a été décrit par ses contemporains ? ‘Abd Allâh PENOT

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QUELQUES POINTS DE REPÈRES CHRONOLOGIQUES Il pourra être utile au lecteur non musulman ou ignorant de l’histoire de cette civilisation de disposer d’un bref aperçu situant les principaux événements ayant marqué les débuts de l’Islam durant lesquels vécurent celles qui formèrent l’entourage féminin du Prophète. 569-570 Naissance du Prophète Muhammad à La Mecque en Arabie (actuellement l’Arabie saoudite). Il appartient au clan des Banî Hâshim, membre de la puissante tribu des Qurayshites qui domine alors le grand centre commercial et religieux qu’est La Mecque. 576-577 Mort de la mère du Prophète Muhammad qui devient orphelin (son père était décédé quelques semaines avant sa naissance). Il est recueilli par son grand-père, ‘Abd al-Muttalib puis, au décès de celui-ci, par son oncle, Abû Tâlib.


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L’entourage féminin du Prophète

590-594 Le Prophète accompagne des caravanes commerciales en Syrie. À Buçrâ, il rencontre le moine chrétien Bahîra qui reconnaît en lui l’Envoyé annoncé par les Écritures. 595 Il épouse une veuve d’une quarantaine d’années, sayyida Khadîja, une riche commerçante mecquoise au service de laquelle il est entré et dont il convoie les caravanes. Il aura d’elle des fils qui, tous, mourront en bas âge et quatre filles, Zaynab, Ruqayya, Umm Kulthûm et Fâtima (la seule de toutes qui lui donnera une postérité). 610 Ayant pris l’habitude de se retirer dans une grotte du mont Hirâ, non loin de La Mecque, pour y méditer, il reçoit, lors d’une nuit de la dernière décade du mois de ramadân, la première révélation du Coran par l’intermédiaire de l’ange Jibrîl (Gabriel). 610-613 Après une période d’interruption qui durera trois années, il lui est enjoint que le message (qui, jusque là, a été réservé à ses proches : sayyida Khadîja, Zayd, son fils adoptif, son cousin, sidnâ ‘Alî Abû Tâlib, et sidnâ Abû Bakr, son ami) soit désormais prêché ouvertement aux Qurayshites. Les révélations se poursuivront jusqu’en 632. 613 Ce prêche du Prophète marque le début des persécutions exercées par les Qurayshites contre les premiers musulmans. 615 Exode des premiers musulmans qui quittent La Mecque pour trouver refuge auprès du Négus, le roi chrétien d’Abyssinie (Éthiopie). commander --> www.ddpme.com


Quelques points de repères chronologiques

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620 « L’année du chagrin » pour le Prophète : mort d’Abû Tâlib, son oncle, et de Sayyida Khadîja. Le Prophète perd ainsi ses protections au sein de La Mecque. Une période d’épreuves suit. 621 C’est l’année de son mariage avec celle qui allait devenir son épouse préférée après sayyida Khadîja, ‘Â’isha, la fille de son ami Abû Bakr. C’est aussi et surtout l’année du Voyage Nocturne et de son Ascension au Ciel (al-Mi‘râj) transporté sur la monture ailée, al-Burâq, conduite par Jibrîl. Transporté de La Mecque à Jérusalem en une nuit, il montera sur une échelle de lumière des cimes du temple jusqu’à la présence divine. 622 Pour échapper aux persécutions qui s’intensifient, le Prophète Muhammad s’enfuit de La Mecque pour se réfugier à Yathrib qui prendra le nom de Médine (Madînat al-Nabî, « la Ville du Prophète »). C’est l’année où débute l’Hégire (l’émigration des musulmans de La Mecque vers Médine) marquant le début du calendrier musulman. 623 Premières razzias des exilés mecquois contre des caravanes qurayshites. 624 Scission avec les Juifs qui avaient jusque-là soutenu le Prophète, suite à la Révélation selon laquelle les musulmans ne devaient plus se tourner vers Jérusalem mais désormais vers La Mecque. Passage des razzias à la guerre sainte. Victoire à Badr des musulmans sur les Qurayshites et mise en place des premiers fondements des institutions du pouvoir musulman.


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625 Défaite des musulmans à la bataille de Uhud face aux Qurayshites suite à la défection d’une partie des combattants du côté musulman. Expédition punitive contre les tribus qui s’étaient liguées avec les Qurayshites lors de Uhud. 627 Bataille du Fossé. Victoire musulmane grâce à une ruse du stratège, Salmân le Persan en dépit du fait qu’ils aient été assiégés par 4000 soldats mecquois. 628 Trêve de Hudaybiyya conclue par un pacte de nonagression. 629 Premier pèlerinage des musulmans à La Mecque, suivi de la rupture de la trêve de Hudaybiyya. 630 Entrée pacifique du Prophète à La Mecque, qui pardonne à ses anciens ennemis. Après avoir détruit les idoles dans la Ka‘ba, il regagne Médine. Victoire définitive des musulmans sur les idolâtres. 632 Dernier pèlerinage du Prophète à La Mecque (pèlerinage de l’Adieu). Retour à Médine où Dieu rappelle Son Prophète à lui le 6 juin 632. 632-634 Califat d’Abû Bakr. Début de la recension du Coran. 634-644 Califat de ‘Umar. commander --> www.ddpme.com


Quelques points de repères chronologiques

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644-656 Califat de ‘Uthmân. 656-657 Califat de ‘Alî non reconnu par une partie des musulmans dont sayyida ‘Â’isha. La bataille de Siffîn (657) marque la victoire de son opposant, Mu‘âwiya, et le début de la division de la communauté musulmane en trois branches : sunnite (celle des « gens de la tradition et du consensus de l’opinion », ahl alsunna wa-l-jama‘â), shiite (celle des partisans de sidnâ ‘Alî) et kharijite (celle de ceux qui reprochent à sidnâ ‘Alî d’avoir abdiqué en faveur de son rival, Mu‘âwiya).


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IV ‘ÂTIKA BINT ZAYD ‘Âtika bint Zayd b. ‘Amr b. Nufayl est un cas particulier entre toutes les Qurayshites ; nous allons voir pourquoi. Sa mère était Umm Rukayz bint al-Hadramî ; son oncle maternel, un compagnon du Prophète, al-‘Alâ b. alHadramî ; sa tante maternelle, al-Sa‘ba bint al-Hadramî, est la mère de Talha b. ‘Ubayd Allâh, l’un des compagnons promis au Paradis avec son propre frère, Sa‘îd b. Zayd. Son père enfin est un de ces Qurayshites qui ont toujours fustigé l’idolâtrie. Ne disait-il pas à ses compatriotes : « Je suis le seul d’entre vous à pratiquer encore la religion de notre père Ibrâhîm (Abraham). » Qu’on juge de son monothéisme à travers ces quelques vers : J’ai prosterné (litt. soumis) ma face devant Celui-là Qui a vu la terre porteuse de lourdes roches se prosterner.


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L’entourage féminin du Prophète Il l’a aplanie et, lorsqu’elle eut pris sa place, l’a raffermie Puis y a solidement implanté les montagnes. J’ai prosterné ma face devant Celui qui A soumis les nuages porteurs d’une eau douce et savoureuse ; Dirigés sur telle ou telle contrée, Ils s’y déversent humblement en une pluie abondante.

Il n’est pas inintéressant de constater que certains de ces vers relatifs à la création évoquent déjà, tant par la forme que par le fond, la future révélation coranique. Loin de nous l’idée que la révélation puisse être assimilée à une « compilation » de textes antérieurs, insinuation qu’ont parfois tentée certains orientalistes ; cette assertion ne résiste à aucune analyse tant soit peu sérieuse. Non, il faut plutôt y voir comme la « préparation » ou la mise en place d’idées qui recevront leur forme définitive par le biais de la révélation. Toujours est-il, pour en revenir à l’histoire qui nous occupe, que ‘Âtika hérita de son père l’éloquence et le goût du monothéisme. Ce dernier refusait de consommer les chairs immolées aux idoles et raillait les Qurayshites en ces termes : « Qurayshites, ainsi Dieu ferait descendre la pluie, pousser les plantes et paître les troupeaux qu’Il a créés afin que vous les immoliez à un autre que Lui ? » C’est la raison pour laquelle ‘Âtika s’empressa d’embrasser l’Islam sans marquer d’hésitations particulières. L’épouse ‘Âtika possédait à la fois la beauté et un esprit supérieur ; il n’est pas étonnant que son premier mariage se soit conclu avec un être d’exception : ‘Abd Allâh b. Abû Bakr. Cependant cette union posa vite un grave problème commander --> www.ddpme.com


‘Âtika bint Zayd

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aux yeux d’Abû Bakr : son fils était tellement épris de son épouse qu’il en oubliait de vaquer à ses affaires et en négligeait même le combat pour la cause de Dieu. Il lui ordonna donc de la répudier et, la mort dans l’âme, ‘Abd Allâh dut s’exécuter. Mais son amour pour ‘Âtika ne cessait de le poursuivre ; il se mit alors à écrire des poèmes d’une telle langueur (« N’était la crainte de Dieu et les droits de mon père, jamais je n’aurais consenti à m’en séparer », Law lâ ittiqâ Allâhi fî haqq wâlidin wa tâ‘atihi mâ kâna minnâ al-tafarruq) que son père finit par consentir à son retour. La vie lui revint alors et il se mit à composer d’autres poèmes dithyrambiques, ceux-là en l’honneur de son épouse retrouvée. Blessé d’une flèche à Hunayn, ‘Abd Allâh b. Abû Bakr périt en martyr quarante jours après le décès du Prophète – sur lui la grâce et la paix – des suites de sa blessure qui s’était rouverte. ‘Âtika écrivit à son tour un long poème élégiaque à la gloire de son époux défunt : On m’a ôté le meilleur des hommes après notre Prophète Et après Abû Bakr ; jamais il ne fit défection. J’ai juré que jamais mon œil attristé ne se séparerait de toi, Et que ma peau resterait couverte de poussière À jamais, tant que la colombe roucoulera au nid ! ‘Âtika épouse ‘Umar Alors qu’il était à l’agonie, ‘Abd Allâh avait fait jurer à son épouse de rester veuve en échange d’un terrain qui ne faisait pas partie de son héritage. Elle y avait consenti mais, lorsque sayyidnâ ‘Umar l’eut demandée en mariage,


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L’entourage féminin du Prophète

elle se trouva prise au dépourvu et regretta de s’être engagée à la légère. Son futur époux lui conseilla de demander une fatwâ 1 à ce sujet ; elle s’en alla trouver sayyidnâ ‘Alî qui lui conseilla de restituer le terrain afin de se délier de son serment, ce qu’elle fit. Le jour de la noce, ‘Umar convia son entourage à un repas et ‘Alî, après avoir demandé la permission de s’approcher de la chambre nuptiale, glissa non sans malice à la mariée : – N’est-ce pas toi l’auteur de ces vers : J’ai juré que jamais mon œil attristé ne se séparerait de toi, Et que ma peau resterait couverte de poussière ? ‘Âtika fondit en larmes et ‘Umar, un peu fâché, lui dit : « Dieu te pardonne Abû-l-Hasan 2, tu as voulu la retourner contre moi ? Je te conjure, par Dieu, de cesser (ta plaisanterie). Qu’est-ce qui t’a poussé à cela ? Toutes les femmes font de même. » ‘Âtika occupait une place de choix auprès de son nouvel époux qu’elle traitait avec beaucoup d’égards. Mais cela ne lui donnait que peu de droits car chacun sait 1. La fatwâ (pl. fatawa) est une « consultation ». En matière juridique, il s’agit d’un avis énoncé d’un point de vue théologique par une autorité religieuse, spécialiste de la Sharî‘a, et visant à confirmer ou infirmer une règle de conduite relevant du droit canon ou du statut personnel, qu’il s’agisse, par exemple, de pratiques relevant du culte ou de questions personnelles telles que le mariage, le divorce ou la succession. Elle est énoncée le plus souvent par un mufti et appliquée par un juge (qadî). Elle ne saurait être confondue avec un simple avis personnel ou une vulgaire opinion. Elle fait souvent l’objet d’un ijtihâd, d’un effort de réflexion et d’interprétation accompli selon des modalités précises et qui fonde les différents points de vue de la loi islamique. 2. « Père de Hasan ». Il est d’usage en Islam de désigner un homme ou une femme par son nom de parenté (« père ou mère d’un tel ») plutôt que par leur nom ou prénom. commander --> www.ddpme.com


‘Âtika bint Zayd

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l’intransigeance dont ‘Umar faisait preuve avec lui-même et vis-à-vis de sa propre famille. C’est ainsi que, recevant du musc et de l’ambre du Bahrayn, ‘Umar se prit à souhaiter à haute voix la présence d’une femme qui saurait peser avec précision la marchandise afin de la répartir avec équité entre les musulmans. ‘Âtika, qui possédait cette qualité, lui proposa alors ses services mais le Calife refusa d’y recourir car il craignait qu’elle ne se parfume les tempes et le cou avec son index, privant ainsi les musulmans d’une part de leurs biens. Elle assistait régulièrement à la prière du Vendredi 3 et se rendait souvent à la mosquée après en avoir demandé la permission à son époux. Ce dernier ne la lui accordait qu’à regret, mais il y consentait tout de même car il connaissait les vertus de son épouse et sa soif de connaissance. Lorsque fut assassiné le « prince des croyants », elle rédigea d’autres poèmes élégiaques en l’honneur du défunt : Fayrûz, maudit soit-il, m’a éprouvée Par la perte d’un [homme au] teint clair, psalmodiant le Livre, repentant, Compatissant pour les humbles, mais dur avec l’ennemi, Fiable dans l’épreuve, disponible, Sitôt qu’il s’était engagé, ses actes ne trahissaient pas ses paroles. Et encore : Qui donc [pourra consoler] une âme rongée par le chagrin Et des yeux desséchés par la veille ? 3. La prière du Vendredi est celle du milieu de journée durant laquelle, dans les villes où elle est obligatoire hormis pour ceux qui sont malades ou ayant un empêchement valable (professionnel ou autre), la communauté des croyants se réunit pour prier dans la mosquée. Elle est appelée jum‘a (de jama‘a, « rassembler, réunir »).


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L’entourage féminin du Prophète Tel corps a été enveloppé dans son linceul, Dieu veuille bien lui faire miséricorde ! Quelle affliction devant ce maître terrassé Que Dieu n’a jamais laissé évoluer avec le moindre sou vaillant !

Al-Zubayr Après l’assassinat de sayyidnâ ‘Umar, ce fut au tour d’al-Zubayr b. al-‘Awwâm de la demander en mariage. Connaissant sa réputation d’homme sévère avec ses épouses, ‘Âtika mit plusieurs conditions à cette union : qu’il ne la frappe pas, ne la prive d’aucun de ses droits et la laisse se rendre à la mosquée. Mais, une fois mariée, al-Zubayr voulut l’empêcher de se rendre à la mosquée et cela malgré ses promesses. – Ô Ibn al-‘Awwâm, lui dit-elle alors, ta jalousie voudrait m’empêcher de me rendre dans un oratoire dans lequel j’ai prié en compagnie de l’Envoyé de Dieu, d’Abû Bakr et de ‘Umar ? – Je ne t’en empêcherai pas, se reprit alors al-Zubayr. À l’appel de la prière du matin il s’ablutionna et sortit puis, ayant pris de l’avance, il attendit sa femme sous une sorte de préau appartenant aux banî Sâ‘ida. Quant elle l’eut rejoint et qu’elle fut à sa portée, il lui asséna une claque au bon endroit (elle ne pouvait rien distinguer à cause de la pénombre). – Qu’as-tu donc ? Que Dieu te coupe la main ! s’exclama-t-elle. Puis elle s’en retourna aussitôt chez elle en répétant des : Nous appartenons à Dieu et c’est à Lui que nous retournons 4. 4. Cor. 2, 156. commander --> www.ddpme.com


‘Âtika bint Zayd

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Une fois revenu de la mosquée, al-Zubayr lui demanda en toute innocence : – Ô ‘Âtika, pourquoi donc ne t’ai-je pas vue à la mosquée ? – Dieu te fasse miséricorde, Abû ‘Abd Allâh, lui répondit-elle, les gens sont aujourd’hui corrompus. Prier dans ses appartements vaut mieux que prier dans son alcôve et prier dans sa chambre vaut mieux que prier dans ses appartements. Et, à dater de ce jour, elle ne se rendit plus à la mosquée. Al-Zubayr fut tué traîtreusement à la bataille du chameau par ‘Amr b. Jurmûz en l’an 36 de l’Hégire ce qui valut aux musulmans un autre magnifique poème élégiaque. À la mort d’al-Zubayr ce fut au tour de sayyidnâ ‘Alî de demander sa main mais, cette fois, la coupe était pleine ; elle lui fit cette réponse : « Ô prince des croyants, tu es le survivant de tous ces hommes héroïques et c’est la mort que je redoute pour toi, ô cousin de l’Envoyé de Dieu, car je n’ai pas épousé d’homme qui n’ait été tué. » Et les médinois disaient en effet en matière de plaisanterie : « Celui qui veut goûter au martyre n’a qu’à épouser ‘Âtika. » Épouse aimante, femme de tête, beauté exemplaire, vertu sans pareille, ‘Âtika nous a exposé à travers ses poèmes élégiaques un condensé des vertus féminines dans une magnifique langue arabe. Mais le plus beau de ses poèmes est adressé sans nul doute à celui qui fut pour elle comme pour ses compagnes et pour l’ensemble des musulmans non son époux, mais le prince des prophètes, notre seigneur l’Envoyé de Dieu – sur lui la grâce et la paix. Ses montures elles-mêmes sont orphelines Elles étaient montées par celui qui était leur parure ;


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L’entourage féminin du Prophète Désormais elles pleurent leur maître Et leurs yeux retiennent leurs larmes à grand-peine. Désormais tes épouses resteront hébétées Sous l’effet de la tristesse ; seule leur religion leur redonnera courage ! Désormais leurs visages, blafards et sans teint, Resteront diaphanes et sans expression. Elles soigneront une affliction difficile à dissiper Mais leur poitrine aspirera à une mort prochaine. Il était le noble, le seigneur et l’élu, Sa religion tout entière coïncidait avec la Vérité Comment vivre désormais après la mort de l’Envoyé ? Alors que pour nous il est déjà temps de mourir !

‘Âtika passa ses dernières années en se consacrant à l’ascèse et à la dévotion. Elle mourut en l’an 40 de l’Hégire en ayant vécu toute la période du califat dit « bien guidé ». Dieu soit satisfait d’elle et de l’ensemble des compagnons de l’Envoyé de Dieu.

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INDEX DES NOMS PROPRES ET DES TERMES

A ‘Abâya b. Rufâ‘a, 153 ‘Abbâs (oncle du Prophète), 3638, 64-65, 100, 107-108, 116, 122, 138, 145 ‘Abd Allâh (frère de Nasîba alAnçâriyya), 16, 23, 25, 27, 29, 32, 36-38, 44-45, 49, 52, 61-63, 76, 87, 89, 92, 101, 107-109, 113-114, 116, 122, 133-134, 137, 147-148, 153, 157 ‘Abd Allâh b. ‘Abbâs, 36-38, 6465, 100, 107-108, 116, 122, 138, 145 ‘Abd Allâh b. ‘Abd al-Muttalib (père du Prophète), 17, 24, 36, 56-58, 61-62, 109, 136, 138 ‘Abd Allâh b. Abû Bakr, 18-20, 23-26, 32-33, 35, 44-45, 48, 61, 73, 75, 96, 115, 119, 133-134, 138, 140, 147-148

‘Abd Allâh b. ‘Amr b. al-‘Âçç, 52, 127, 130, 143 ‘Abd Allâh b. ‘Amr b. Harâm, 89, 92 ‘Abd Allâh b. al-Hârith al-Uzdî, 147 ‘Abd Allâh b. Ja‘far, 31 ‘Abd Allâh b. Mas’ûd, 37, 133135 ‘Abd Allâh b. Miqdâd, 63-64 ‘Abd Allâh b. Shaddâd, 38 ‘Abd Allâh b. Talha, 43, 148, 152-153 ‘Abd Allâh b. Tha‘laba, 101, 103, 105 ‘Abd Allâh b. Urayqit, 148 ‘Abd Allâh b. al-Zubayr, 23, 25, 27, 48-49, 55-58, 61-62, 86, 130 ‘Abd al-Ka‘ba b. al-‘Awwâm, 23, 48, 55, 130 ‘Abd el-Kader (l’émir), 13, 23, 32, 34

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L’entourage féminin du Prophète

‘Abd al-Malik b. Marwân, 27, 42 ‘Abd al-Muttalib (grand-père du Prophète), 56, 58 ‘Abd al-Qâdir voir ‘Abd el-Kader ‘Abd al-Qays (tribu), 104 ‘Abd al-Rahmân (frère de Nasîba al-Ançâriyya), 63, 65, 90, 107, 113, 144, 147 ‘Abd al-Rahmân b. ‘Abbâs, 63, 65, 90, 107, 113, 144, 147 ‘Abd al-Rahmân b. Abû Bakr, 18-20, 23-26, 32-33, 35, 4445, 48, 61, 73, 75, 96, 115, 119, 133-134, 138, 140, 147-148 ‘Abd al-Rahmân b. Abû Laylâ, 144 ‘Abd al-Rahmân b. ‘Amr, 25, 43, 49, 52, 61, 79, 89-92, 141 ‘Abd al-Rahmân b. al-A‘raj, 65 ‘Abd al-Rahmân b. ‘Awf, 63 ‘Abdam, 62 Abû-l-‘Âçç b. al-Rabî’, 101, 127, 143 Abû Bakr al-Çiddîq, 136 Abû-l-Dardâ’, 134 ‘Amr Abû-l-Hakam voir Abû Jahl, 25, 37, 78, 120, 126 Abû Hanîfa, 65 Abû Hudhayfa b. al-Mughîra-lMakhdhûmî, 125-126 Abû Jahl b. Hishâm, 25, 37, 78, 120, 126 Abû Lahab (oncle du Prophète), 61, 67-68, 109-110 Abû Lu’lu’a, 37 Abû Mûsâ al-Ash‘arî, 34 Abû Muslim b. al-Hârith, 68

Abû Nu‘aym al-Içfahânî, 115 Abû Qatâda, 129 Abû Quhâfa, 25 Abû Râfi‘, 109, 120-123, 148 Abû Sa’îd al-Khudrî, 85-87 Abû Sufyân b. al-Hârith, 55, 67, 80, 109-110, 130, 138 Abû Tâlib (oncle du Prophète), 17-18, 31, 36, 61, 71-73, 141 Abyssinie, 18, 31 açhâb al-shûra, «les compagnons de la concertation», désignation de ceux qui participèrent à la réunion qui suivit l’assassinat de sayyidnâ ‘Umar, 80 ‘adhq, unité de mesure, 103 ‘Â’isha bint Abû Bakr (épouse du Prophète), 18-20, 23-26, 32-33, 35, 44-45, 48, 61, 73, 75, 96, 115, 119, 133-134, 138, 140, 147-148 ‘Alâ b. al-Hadramî, 43 al-Burâq, 19 ‘Alî b. Abû Tâlib (gendre du Prophète), 17-18, 31, 36, 61, 71-73, 141 Âmina (mère du Prophète), 137 ‘Âmir, 39, 41, 80 Amir al-mûminîn, «Commandeur des croyants», 34 ‘Ammâr (fils de Sumayya bint Khubbât), 126 ‘Amr b. al-Jamûh, 89-90 ‘Amr b. Hafç, 79 ‘Amr b. Hubayra, 141, 143 Anas b. Malik, 64 Anîsa bint Abû Hâritha, 85 ançâr, «alliés», désignation des


Umm Waraqa al-Ançâriyya médinois qui soutinrent le Prophète lors de son exil, 81 ‘Aqaba, 90, 113 ‘Aqîl b. Abû Tâlib, 72, 99 Arabie, 17, 27-28, 144 ‘Arafât, 111 Arqam (Dâr al-), 31, 75, 78 Arqam b. Abû-l-Arqam, 31 Arwâ (tante du Prophète), 55 Asmâ bint Abû Bakr, 37, 136 Asmâ bint ‘Umays, 31, 37-38, 107, 136 Asmâ bint Yazîd al-Ançâriyya, 157 ‘Atâ b. Abû Rabâh, 144 ‘Âtika bint Zayd, 43, 45, 47, 49 ‘Âtika (tante du Prophète), 55 ‘Awn b. ‘Alî, 18, 21, 31, 36, 38, 46, 49, 71-72, 78, 130, 138, 141, 143, 145, 147 Aws b. Ashhal, 39 Aws b. Sâmit, 101 ‘Awwâm b. Khuwaylid, 55 Ayman (fils d’Umm Ayman alHabashiyya), 137-139

B Bâb al-Saghîr, 42 Bâdiya bint Ghaylân, 99 Badr, 19, 36-37, 52, 55, 68, 109, 113, 126-127, 143, 158 Bahhâth b. Tha‘laba, 101 Bahîra, 18 Bahrayn, 47 Banî Hâshim, 17, 108 Banî Makhzûm, 125 Banî Najjâr, 85

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Banî Qurayza, 57, 115 Banî Ruzayq, 68 Banî Sâ‘ida, 48 Banî Zuhra, 76 Banû Mustalaq, 149 Baqî‘ (premier cimetière musulman à Médine), 59 Baqî‘ al-Zubayr, 23 Baraka bint Tha’lab, 137 Baydâ (tante du Prophète), 55 Bayhaqî, 27 bid‘a, «innovation», 154 Bilâl al-Habashî, 129 Birra (tante du Prophète), 55 Buçrâ, 18 Bukhârî, 111, 153 Busra bint Safwân, 51

C Çafâ, 31 Çafiyya bint ‘Abd al-Muttalib, 24, 55-59, 136 çalât, «prière», 23 Christ, 33, 90 Coran, 13, 18, 20, 26-27, 3133, 41, 76, 78, 91, 102, 134135, 145, 149, 153, 155, 157, 159

D Dahhâk b. Qays, 79 Dalâ’il al-Nubuwwa (ouvrage de Bayhaqî), 27 Dalîl, «preuve», 154 Damas, 42, 84

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L’entourage féminin du Prophète

Dhahabî, 56, 107 Dhû-l-Hulayfa, 36 Dhû-l-fiqqâr, «désignation du sabre de sidnâ ‘Alî», 32 Dihya-l-Kalbî, 68 Dirâr (oncle du Prophète), 61 Dubâ‘a bint al-Zubayr, 61, 63, 65 Durra bint Abû Lahab, 67, 69

E Égypte, 27 Éthiopie, 18, 32-33, 129, 138 Évangiles, 33

F Fadl b. al-‘Abbâs, 31, 36, 61, 71, 73, 75, 107-110, 120, 138 Fâri‘, 57 Fâri’a bint ‘Aqîl, 57 Fâtiha (titre de la première sourate du Coran), 91 Fâtima al-Zahrâ (fille du Prophète), 71, 123 Fâtima bint Asad, 71-73, 141 Fâtima bint Hamza, 72 Fâtima bint Qays, 79-80 Fâtima bint al-Khattâb, 75 Fâtima bint al-Yamân, 81, 84 fatwâ, «décret juridique», 46 Fayrûz, 47 Fihr (nom de la tribu du Prophète), 79, 108 fiqh, «jurisprudence», 26

fuhsh, «atrocité», «turpitude», « propos indécent», 27 Furay‘a bint Mâlik, 85, 87

G Gabriel voir Jibrîl Géhenne, 27, 91 Ghaydâq (oncle du Prophète), 61

H Habîb al-‘Ajamî, 139 habr al-umma, «savant de la communauté», 109 hadîth, «tradition ou parole (prophétique ou divine)», 12, 34, 41-42, 52, 64-65, 76, 7980, 82, 84, 88, 96, 100, 103, 111, 116, 123, 134, 142-143, 152, 154, 157 hajara, «rompre» ou «éviter une relation», 24 Hajjâj b. Yûsuf, 28 hajjat al-wadâ‘, le «pèlerinage de l'adieu», désignation de l’ultime pèlerinage que fit le Prophète, 35 Hâla bint Khuwaylid, 127 Hamza (oncle du Prophète), 36, 55-56, 61, 78, 120, 151 Hâni b. Hubayra, 141, 143 hanîf, «pur», 104 hanna, «henné», 120 Hantama bint Hâshim, 75 Harb, 55, 67


Umm Waraqa al-Ançâriyya Hârith (oncle du Prophète), 67, 138 Hârith b. ‘Abd Allâh b. Ka‘b, 20 Hârith b. ‘Abd al-Muttalib, 67 Hârith b. Harb, 55 Hârith b. Nawfal, 51, 61, 67, 131 Hârûn (arrière-petit-fils d’Umm Hâni), 143 Hasan b. ‘Alî (petit-fils du Prophète), 122 Hasan b. Thâbit, 57 Hâshim b. ‘Abd Manâf, 71 hibb, «bien-aimé», 137 Hijâz, 27-28 Hijra, «Hégire», 24 Hind (épouse de ‘Amr b. alJamûh), 37, 89-93 Hind bint ‘Amr, 89 Hind bint ‘Utba, 37 Hubayra b. ‘Amr al-Makhzûmî, 141 Hudaybiyya, 10, 20, 41, 113, 115-116 Hudhayfa b. al-Yamân, 81-83, 125 Hunayn, 36, 45, 113, 115, 121, 137-139, 153 hûr, «houri», 149 Husayl (al-Yamân), 81 Husayn b. ‘Alî (petit-fils du Prophète), 27, 111, 128

I Ibn ‘Abd al-Barr, 64 Ibn ‘Arabî, 171 Ibn ‘Asâkir, 42

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Ibn Hanbal, 65 Ibn Ishâq, 33 Ibn al-Jawzî, 108 Ibn Kathîr, 155 Ibn Mâjah, 99 Ibn Qayyim al-Jawziya, 155 Ibn Ruwâha, 34 Ibrâhîm (fils du Prophète), 43, 80, 120-121 Ibrâhîm (prophète Abraham), 43, 80, 120-121 Ibrâhîm al-Nakha’î, 80 ijtihâd, «effort de réflexion et d’interprétation, fondant les divers points de vue de la loi islamique», 46 ‘Ikrima (serviteur d’Ibn ‘Abbâs), 116 Irak voir Shâm ‘ishâ, «(prière du) soir», 19, 23, 96, 122, 129 Ism, Nom (divin ou non), 151

J Jâbir b. ‘Abd Allâh, 64, 81, 87, 89 Jâbiya (quartier de Damas), 84 Ja‘da b. Hubayra, 141, 143 Ja‘far b. Abû Sufyân, 55, 67, 80, 109-110, 130, 138 Ja‘far b. Abû Tâlib, 17 jama‘a, «rassembler, réunir», 21, 47 Jarûd al-‘Abdî, 104 jassâsa, «espionne», 80 Jérusalem, 19, 34, 144 Jésus, 31, 90

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L’entourage féminin du Prophète

Jibrîl, 18-19, 37 Jordanie voir Shâm, 29 Jubayr b. Usâma, 80 jum‘a, «prière du Vendredi», 47 Juruf, 80

K Ka‘ba, 20, 28 Kabsha bint Rafî‘, 41 Karîma bint Miqdâd, 64 Khabbâb b. al-Arat, 76 Khadîja bint Khuwaylid (épouse du Prophète), 9, 18-19, 31, 55, 75, 95-96, 107, 109, 121, 127, 137-138 Khadra (compagne du Prophète), 120 Khâlid b. al-Walîd, 10, 107 Khalîfa, «Calife», 23-24, 27-28, 33-34, 47, 104 Khallâd b. ‘Amr, 90, 92 Khattâb b. al-Nufayl al-‘Adawî, 24, 75 Khawla bint Hakîm, 95, 100, 148 Khawla bint Tha‘laba, 104 Khawla bint al-Yamân, 81-82 Khawla, «retraite» (spirituelle), 82, 95-105, 148 Khaybar, 33, 41, 57, 64, 93, 115, 121, 138, 145 khutbat al-wadâ‘, «sermon d’adieu», désignation de l’ultime sermon que fit le Prophète lors du «pèlerinage d’adieu», 36

L laqab, «nom de famille», 151 Lât, 91 Liban, voir Shâm

M Ma‘bad b. ‘Abbâs, 107 madsûs, «trafiqué», 155 Mâlik b. Anas, 72, 151, 154155 Mâlik b. Sinân, 85 Manât, 91 Marie voir Maryam Ma‘rûf al-Karkhî, 139 Marwân 1er, 27 Marwân b. al-Hakam, 52 Mârya la copte (épouse du Prophète), 121 Maryam (Marie), 33 Maymûna bint Sa‘d (épouse du Prophète), 120 Mecque (La), 10, 17-20, 23-25, 28, 31-33, 36, 41, 62, 67, 81, 91, 104, 108-110, 125, 127, 141-145, 147, 152 Médine, 19-20, 23-25, 33-36, 51, 57, 59, 68, 72, 89, 9293, 95, 101, 109-110, 115, 138, 148-149, 151, 158-159 Mésopotamie, 34 Mikâ’îl, 37 minbar, «chaire», 68 Miqdâd b. al-Aswad, 63 mi‘râj, «ascension (céleste)», 19, 144 Mis‘ab b. ‘Umayr, 89


Umm Waraqa al-Ançâriyya Mu‘âwiya b. Abû Sufyân, 21 Mu‘awwidh b. ‘Amr, 90 mufti, «jurisconsulte», 46 Mughîra b. Nawfal, 130 Muhammad b. ‘Abd Allâh (le Prophète de l’Islam), 17, 19, 23, 31-32, 36 Muhammad b. Abû Bakr, 36, 38 Muhammad b. Ja‘far, 38 mujadila, «celle qui argumente», surnom de Khawla bint Tha‘laba, 102 Mujâhid, 108 mujâhidât, «combattantes», 39, 64 Mukhtâr al-Thaqafî, 29 Mundhir b. Harâm, 57 Munkar, 73 Muqawwim (oncle du Prophète), 61 Musaylama al-kadhdhâb, 115 Muslim, 12, 56, 99, 111, 153154 Mu’ta, 34 Mut‘im b. ‘Adî, 148

N naçara, «aider quelqu’un à se venger (d’un ennemi)», 81 nahhâm, «celui qui tousse», surnom de Nu‘aym b. ‘Abd Allâh, 76 Najrân, 143 Nakîr, 73 Nasâ’î, 99

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Nasîba al-Ançâriyya (Umm ‘Umâra), 113 Nawawî, 87, 107 Négus, 18, 31-32, 34, 129 Nu‘aym b. ‘Abd Allâh al-Nahhâm, 76 nujabâ, «patriciens», 81

P Palestine voir Shâm Perse, 34

Q qadî, «juge», 46 Qâsim b. Muhammad b. Abû Bakr, 38 Qatâda b. al-Nu‘mân, 85, 87 Qubbat al-Sakhra, (nom de la mosquée édifiée à Jérusalem à l’endroit que le Prophète visita la nuit de l’ascension et du voyage céleste.), 34 Quraysh, Qurayshite, 10, 1720, 25, 32, 41, 43-44, 58, 61, 71, 75, 78, 81, 108, 125126, 138, 141-142, 145 Quthum b. ‘Abbâs, 107, 111

R Rabâb bint Ka‘b, 82 Rabî‘ b. Aws, 39 Rabî‘ b. Hirâsh, 84 Rabî‘a b. al-Hârith, 55

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L’entourage féminin du Prophète

Radwâ (compagne du Prophète), 120 rak‘a, «inclinaison», unité d'actes et paroles constituant une partie de la prière, 129, 135, 142 rasûl, envoyé porteur d’un message divin, 23 Ruqayya (fille du Prophète), 18, 131

S Sa‘ba bint al-Hadramî, 43 Sa‘d b. Mu‘âdh, 39 Sa‘d b. Waqqâç, 99 Sadâ, 68 Safwân b. al-Mu‘attal, 149 Safwân b. al-Yamân, 82, 149 Sâ’ib b. al-‘Awwâm, 23, 48, 55, 130 Sa‘îd b. al-Mussayib, 38, 52 Sa‘îd b. Zayd, 43 salâm, «salut», 139 Salhab, 68 Salmâ bint Sakhr, 147 Salmâ Umm Râfi‘, 120-121 Salmân le Persan, 20 Samhûdî, 149 Samûm, «Géhenne», 27 Sawda bint Zam‘a, 96-97 Sha‘bî (‘Âmir b. Sharâhîl), 38 Shâfi‘î, 65 Shâm (région de), 28, 152 Shari‘a, «Loi musulmane», 46 Sidra (servante de Dubâ‘a bint al-Zubayr), 63 Siffîn, 21

Sira al-Nabî (Vie du Prophète, ouvrage d’Ibn Ishâq), 33 Sufyân (cousin du Prophète), 55 Suhaylî, 61 Sulaymân b. Yasâr, 80 Sumayya bint Khubbât, 125126 summ, «poison mortel», 27 sunna, «ensemble des paroles, des actes et des traditions du Prophète», 21, 26, 32 Syrie voir Shâm

T Tabarânî, 122 tabarruk, «recherche de l’influence spirituelle attachée à un lieu, des objets, des personnes ou même des moments», 154 tâbi‘ûn, «suivants», désignation de ceux qui appartiennent à la génération qui succéda à celle du Prophète, 41, 64, 80, 144 Tabûk, 113 Tâhir (fils du Prophète), 61 tahnîk, «acte de mâchonner» une datte (ou un autre aliment) que l’on passait ensuite dans la bouche du nouveauné, en imitation de ce que faisait le Prophète, 108 Tâ’if, 99 takbîr, «formule d’entrée en prière», 129 Talha b. ‘Ubayd Allâh, 43, 148 Tâlib b. Abû Tâlib, 17-18, 31, 36, 61, 71-73, 141


Umm Waraqa al-Ançâriyya Thâbit b. Waqsh, 83 Tha‘laba, 101, 103, 105 Thaqîf, 29, 99 Thawr, 24 Tirmidhî, 82, 99 Tufayl b. ‘Abd Allâh, 147

U ‘Ubâda b. Sâmit, 101 Ubay b. Salûl, 149 ‘Ubayd Allâh b. ‘Abbâs, 107 ‘Ubayd b. Zayd al-Khazrajî, 137 ‘Ubayda b. al-Yamân, 84 ‘Ubbâd b. Tamîm, 116 Uhud, 20, 32, 37, 41, 52, 56, 81-83, 85, 91, 93, 113, 138, 153 ‘Ukâz, 104 Umâma bint Abû-l-‘Âçç, 127, 129 ‘Umar b. al-Khattâb, 38, 78 ‘Umâra b. Yazîd b. Sakan, 40 Umayma (tante du Prophète), 55 Umm ‘Abd Allâh b. Mas‘ûd, 136 Umm al-‘Alâ, 43, 155 Umm ‘Atiyya, 128 Umm ‘Awn bint Muhammad b. Ja‘far, 38 Umm Ayman al-Habashiyya, 109, 137, 139-140 Umm al-Fadl bint al-Hârith, 107 Umm Habîba bint ‘Abbâs, 107 Umm Hâni bint Abû Tâlib, 72, 141-145

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Umm Jamîl, 67 Umm Kulthûm (fille du Prophète), 18, 52, 131, 136 Umm Kulthûm bint ‘Uqba, 18, 52, 131, 136 Umm Ma‘âdh, 155 Umm al-Mundhir, 103 Umm Rukayz bint al-Hadramî, 43 Umm Rûmân bint ‘Âmir, 9697, 147-149 Umm Salama, 37, 39, 63-64, 82 Umm Sulaym bint Milhân, 151-155 Umm ‘Umâra voir Nasîba alAnçâriyya Umm Waraqa al-Ançâriyya, 157-159 ‘Uqba b. Abû Ma‘ît, 133 ‘Uqba b. al-Hârith, 55, 61, 67, 109, 116, 138, 147, 157 ‘Urwa b. al-Zubayr, 38, 65, 100, 144 Usâma b. Zayd, 79, 138 ‘Uthmân b. ‘Affân, 21, 32, 34, 41, 88, 95, 97-98 ‘Uthmân b. Maz‘ûn, 95, 97 ‘Uzzâ, 61, 91

V Vierge, 31

W Walîd b. al-Hârith, 10, 68, 107 Waraqa b. Nawfal, 51

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L’entourage féminin du Prophète

wasaq, «mesures (d’un aliment, d’une chose)», 64 witr, «impair», nom de la prière de trois rak‘a, deux à voix haute et une à voix basse, par laquelle se concluent le plus souvent les dévotions de la nuit des musulmans, 135

Y Yahyâ b. ‘Alî, 36, 143 Yahyâ (petit-fils d’Umm Hâni), 36, 143 Yamâma, 55, 113, 115 Yarmûk, 41 Yâsir, 58, 125-126 Yâsir b. Yâsir, 58, 125-126 Yazîd b. Sakan, 39 Yazîd b. Tha‘laba, 101 Yémen, 28, 135 Yûsuf (prophète Joseph), 142

Z Zâd al-M‘âd (ouvrage d’Ibn Qayyim al-Jawziya), 155 Zayd b. Hâritha, 79, 119, 137, 148 Zayd b. Usâma, 79 Zaynab (fille du Prophète), 18, 121, 127-128, 130-131, 143 Zaynab bint Abû-l-‘Âçç (petitefille du Prophète), 128 Zaynab bint Jahsh (épouse du Prophète), 121 zhahr, «dos», 101 zhuhr, «(prière de) midi», 68 Zirr b. Hubaysh, 133 Zubayr (oncle du Prophète), 26, 28, 48-49, 55-56, 58, 61-62 Zubayr b. al-‘Awwâm, 23 Zyâd, 41


TRADUCTIONS DU MÊME AUTEUR

Aux Éditions Entrelacs Ibn ‘Arabî, Les Révélations de La Mecque, 2009. Par-delà le miroir, 2010. Aux Éditions Dervy Abd el-Kader, Le Livre des Haltes, 2008. Aux Éditions Alif Le Coran, 2005. Le Coran, édition bilingue, 2008. Recueil de hadiths – al-Nawawî : Les Jardins de la Piété, 1996. Les Signes de la fin des temps, 1996. Ibn ‘Atâ’ Allâh al-Iskandarî, De l’Abandon de la volonté propre, 1997. La Couronne de Fiançailles, 2009. al-Muhâsibî, (trad. en collaboration avec Y. Dassili), L’Epître des Postulants, 1999. Ibn Sîrîn, L’Interprétation des rêves dans la tradition islamique, 1992. Ibrâhîm al-Ya’qûbî, (trad. en collaboration avec A. Di Sanza), La Doctrine de l’Unité selon le Sunnisme, 1999. À paraître Sha’ranî, Les Règles du Soufisme. Abû Madyan, Poèmes et sentences.

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L’ENTOURAGE FÉMININ DU PROPHÈTE Au-delà des débats sur la place de la femme en Islam et des polémiques qui l’animent, cet ouvrage s’adresse à celles et ceux qui souhaitent se faire une idée de quelle fut la vie des femmes qui entourèrent le Prophète. À partir de sources historiques souvent méconnues du grand public, ‘Abd Allâh Penot recrée ici l’ambiance qui fut celle de cette époque et redonne vie à une galerie de figures étonnantes et animées d’une foi ardente. Plus éloquentes que les arguments des « pour » et des « contre », il invite à la découverte de certaines des plus brillantes personnalités féminines de l’islam naissant. Sous forme de brefs récits issus de témoignages d’époque, le lecteur pourra ainsi se faire une idée des rapports qui furent ceux des femmes et des hommes dans les premiers temps de la Révélation. Il verra que, si la suprématie de l’époux y est sans conteste affirmée, la femme se prononce sur les sujets les plus graves avec une hardiesse qui contredit à l’évidence l’image d’une femme servile et déconsidérée qui peut lui être attribuée.

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En couverture : La nourrice de Muhammed donne le sein à l’enfant orphelin, miniature du Siyer-l Nabi, Istanbul, seconde moitié du XVIIIe siècle. © Roland et Sabrina Michaud / Rapho.

ISBN : 978-2-908606-62-1 PRIX : 13 €

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‘Abd Allâh Penot, cofondateur et éditeur des éditions Alif, est le traducteur de recueils de hadîths et du Coran ainsi que de nombreux ouvrages d’auteurs soufis dont Les Révélations de La Mecque d’Ibn ‘Arabî chez Entrelacs et Le Livre des haltes de l’émir ‘Abd el-Kader paru aux éditions Dervy.


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