rezo n°50

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Avril 2009 N°50

rezo, la lettre de la fédération française de la franchise

La franchise, anti-crise ? Les banques évaluent les projets franchise Colmar, nouveau départ Spécial numéro 50 : Tokyo, commerce absolu

L’équipe du pôle franchise et commerce organisé de LCL : de gauche à droite, Christine Molin, Chantal Fernandez, Nathalie Jauguin


Fenêtre

Le quartier de Shibuya, Tokyo, à 5 heures du matin : une ville qui ne dort pas beaucoup plus que New York...

La franchise, anti-crise ? De quoi l’année 2009 sera faite ? Alors que les économistes les plus optimistes ne prévoient pas de sortie de crise avant le courant de l’année 2010, que le chômage augmente et que la consommation stagne, la franchise semble résister au choc. Impact conséquent sur l’économie française, a fflux continu de dossiers aux guichets spécialisés des banques, et un Franchise Expo 2009 d’excellente tenue... En supplément spécial, et pour fêter ce 50e numéro (eh oui !) de re z o, un reportage exclusif sur la distribution


Enquête

Le bon impact Etude d’impact 2008, les résultats. L’étude 2008 porte sur 1234 réseaux commerciaux ou de service utilisant la franchise en France dans l’année écoulée. Ces réseaux comptent 50129 magasins ou points de vente franchisés et 30341 points de vente en succursale. Du point de vue méthodologique, le calcul de l'impact économique s'effectue en considérant que les entreprises concernées par l'étude génèrent une série de flux successifs de biens et de services, avec leur traduction monétaire en termes de dépenses et de revenus. Trois étapes dans la recherche, menée par François Saint-Cast : identification de l'ensemble des activités effectuées sur le territoire national et spécifiquement liées à la franchise (c'est le rôle de la FFF), définition des indicateurs pertinents de mesure des impacts macro-économiques, recueil des données pertinentes (principales sources utilisées : enquêtes FFF, Euridile, Alisse) et calcul des impacts. Ceux-ci sont triples : les effets directs qui mesurent le poids économique direct de l'activité prise de façon isolée, c'est à dire sans intégrer les interactions avec le reste de l'économie ; les effets indirects sur les branches qui résultent des achats et charges externes (consommations intermédiaires) nécessaires à produire et commercialiser les biens et services proposés. Enfin, les effets induits : utilisation par les salariés de leurs revenus pour consommer et investir, investissements des entreprises et usages que les administrations publiques font des prélèvements obligatoires des impôts et des taxes pour rémunérer leurs agents, pour leurs consommations intermédiaires et finales... Les 50129 magasins franchisés des 1234 réseaux génèrent un CA de 47,668 milliards d'euros, compte non tenu de la

tête de réseau. Ils emploient 330991 salariés et créent une valeur ajoutée de 12,549 milliards d'euros, dont 6,28 de masse salariale. En termes d'effets indirects, les points de vente franchisés génèrent plus de 35,988 milliards d'euros de CA et 215 258 emplois. Quant aux effets induits : • un CA induit de 33,674 milliards d'euros • 199 670 emplois.

Collecte FFF et étude d’impact, mode d’emploi La FFF dispose aujourd ’ h u i de trois études et / ou enquêtes qui lui permettent, tous les ans, de donner des nouvelles en c h i ff res de l’évolution de la franchise en France. • Un décompte des réseaux

L’étude intègre également l’impact des succursales des réseaux concernés : • Ces 30341 succursales dégagent un CA de 81,38 milliards d'euros. Elles emploient 361733 salariés et créent une valeur ajoutée de 13,772 milliards d'euros, dont 6,675 de masse salariale. Effets indirects : • plus de 63,058 milliards d'euros de CA • 376 486 emplois Si l'on s'intéresse aux effets induits : • un CA induit de 48,568 milliards d'euros • 288 133 emplois

e ffectué tous les ans fin d é c e m b re, qui repose pour partie sur les résultats du q u e s t i o n n a i re envoyé aux enseignes pour Toute la f r a n c h i s e, l’annuaire de la FFF (décompte réalisé à la FFF). • Une étude d’impact qui re p rend et affine ce décompte et, surt o u t , l’utilise pour déterm i n e r l’impact direct, indirect et

Enfin, les chiffres générés par les têtes de réseau. Les 1234 réseaux de l’étude emploient 6312 personnes et génèrent un chiffre d’affaire d’un peu plus d’1 milliard d’euro, pour une valeur ajoutée de 0,47 milliard et une masse salariale de 0,272 milliard. Si l’on y ajoute les effets indirects et induits, l’on parvient à un chiffre de 2,635 milliard de CA, un effectif salarié de 16 659 personnes et une masse salariale de 0,65 milliards.

induit de la franchise en France (étude réalisée par François Saint-Cast, Diagnostic&Systems et dont la version intégrale est disponible sur demande à la FFF). • Une enquête sur la franchise, réalisée par le CSA avec la Banque p o p u l a i re, la FFF et le

Au total, l’impact combiné des réseaux dans leur globalité est de 313 milliards d’euro de CA direct, indirect et induit. 1 788 926 emplois directs, indirects et induits. Valeur ajoutée : 99 milliards d’euros. Masse salariale : 44, 8 milliards d’euros.

soutien de Réussir l’Express Le Figaro.


La Une

La franchise, anti-crise ? Alors que la crise économique fait depuis septembre 2008 la une des journaux, la franchise semble tenir le coup. Les créations de réseaux et de points de vente franchisés ne fléchissent pas, si l’on en croit les comptages effectués tous les ans par la Fédération française de la franchise. Dans un contexte inquiet, Franchise Expo Paris 2009 n’a pas démérité, attirant des porteurs de projets de plus en plus qualitatifs. Les banques, concernées au premier chef par la nature de cette crise sans précédent depuis 1929, sont depuis toujours les partenaires indispensables de la franchise : comment voient-elles, comment vivent-elles ce moment part i c ulier de l’histoire de la franchise ? Nous avons interrogé les responsables des pôles franchises de deux d’entre elles. Quand on lui parle de crise, Christine Molin, l'un des trois (bientôt q u a t re) piliers du pôle Franchise et commerce associé de LCL, hoche la tête avec circonspection. “Pour nous, la crise est pour l'heure essentiellement présente dans le ressenti de nos clients, et non pas dans leur compor-

Christian Duvillier intervient régulièrement lors des colloques Animateurs et directeurs de réseau de la FFF, soutenus par LCL.

tement par rapport à nos prestations.”Cette jeune femme énergique et douce qui avait, à la dern i è re assemblée générale de la Fédération française de la franchise, pris la parole au nom de toutes les banques parten a i res de la FFF, connaît et apprécie si p rofondément la stratégie franchise qu'elle est revenue au Pôle franchise de LCL après un passage par Inter-

fimo, filiale de LCL. Une passion part agée par le directeur général de LCL, Christian Duvillier, qui est venu deux heures à Franchise Expo 2009, re n c o ntrer les franchiseurs sur leur stand. C'est que le pôle franchise de LCL n ' i n t e rvie nt pas naturellement auprès du consommateur ou de l'entre p reneur isolé, mais auprès des réseaux et de leurs franchisés, ou futurs franchisés. “Nous avons bien sûr fait le constat comme tout un chacun que c e rtains secteurs souffraient, que les c o m p o rtements ont dern i è re m e n t quelque peu changé : fréquence des dîners au restaurant, des visites chez l’esthéticienne et le coiff e u r. . .”. La consommation se re c e n t re... et les dossiers aussi, estime Christine Molin, rejointe en ce point par Jean-Christophe Sozza, son homologue à la Banque fédérale des Banques popul a i res. “Nous sommes sur de bons p rojets, avec des paramètres de risque et de difficultés beaucoup mieux pris en compte qu'auparavant.” “L e s p o rteurs de dossier nous semblent mieux calculer leur aff a i re”, confirme Jean-Christophe Sozza, qui, en outre , enre g i s t re un effet printemps des plus s u r p renants : “En terme de dépôt de d o s s i e r, les mois de janvier et de février ont été très pauvres. Mais nous avons intégralement rattrapé le re t a rd sur l'année précédente avec les pro j e t s

de mars, et avril confirme pleinement cette tendance.” E ffet salon, conséquence de l'enthousiasme généralisé pour la création d'entreprise, que traduiraient aussi, à leur manière, les mesures et la campagne Auto-entre p reneur ? Difficile à dire. Mais si l'équipe de LCL voit e ffectivement un léger ralentissement du côté des créations dans les réseaux de l'immobilier et de la restauration à thème, le prêt-à-port e r, secteur quelque peu secoué, suscite à nouveau les vocations. Ces tendances acquises, les réactions des banquiers sont unanimes : le taux d'accord n'a pas baissé. Est-ce à dire que la franchise résiste mieux à la crise que le c o m m e rce isolé ? “Ici, nous voyons remonter tous les dossiers... et nous ne constatons aucune défaillance massive qui puisse se justifier par la crise économique”, estime, non sans p rudence, Christine Molin. “L e système franchise n'est pas remis en cause.” Les franchiseurs ont d'ailleurs fréquemment pris les devants pour aider leurs franchisés à contrôler les fluctuations de chiff res d'aff a i re s engendrées par la conjoncture et les comportements des consommateurs. C e rtains vont même jusqu'à baisser le montant des redevances. “Pour le


La Une moment, nous avons enregistré plus de demandes de services spécifiques relatifs à la loi LME et aux délais de paiement que par rapport à des difficultés liées à la crise.” Et les banquiers de se demander si cette élasticité n'est pas l'une des conséquences heure u s e s du système de la franchise. “C ' e s t bien la force des groupements d'indépendants : ils sont seuls, mais ensemble... “ D'ici à aff i rmer qu'un réseau de franchise est, à l'inverse du chêne succursaliste, un champ de roseaux qui plie sous la tempête mais ne se brise pas... Christine Molin évoque aussi l'hypothèse d'une réduction de voilure temporaire du côté des franchisés : “Ils utilisent leur épargne, ils se rémunèrent moins... À vérifier sur le terrain !” Mais que penser alors du re s s e n t i souvent évoqué dans les réseaux, de dossiers de financement qui passeraient moins facilement, de futurs franchisés qui démarcheraient une dizaine de banques avant de tro u v e r celle qui accepte de leur faire confiance ? Les banques, confortées par leur pro p re activité dans un ressenti inverse, proposent néanmoins quelques explications. “Il n'est pas impossible que les franchiseurs, notamment sur des dossiers de reprise, soient plus insistants... et donc plus déçus lorsque le dossier ne passe pas”, suggère Jean-Christophe Sozza. Christine Molin, quant à elle, recommande aux porteurs de pro j e t s de ne pas s'adresser aux agences, mais bien directement au pôle franchise, à Paris. “Le pôle s'engage à faire re n c o n t rer aux porteurs de projet le bon conseiller dans les 48 heures, et celui-ci sait, lorsqu'il re n c o n t re le franchisé potentiel, que le dossier a déjà été expertisé côté enseigne.”

Distribution de maillots jaunes au Colloque animateurs et directeurs de réseaux

Les pôles et divisions franchise des grandes banques françaises travaillent en effet les dossiers - et LCL ne fait pas exception - en s'appuyant sur de solides bases de données réseaux. Des re s s o u rces, une expérience spécifique de la franchise et de ses mécanismes qui n'est pas nécess a i rement celle dont disposent les conseillers pro des agences locales. Chez LCL, la décision de financer est prise par une stru c t u re centralisée qui statue, dans les meilleurs délais, à p a rtir de l'analyse du pôle et du r a p p o rt qu'effectue le conseiller p rofessionnel. “Dans le contexte actuel, il est certain que les agences locales, qui n'ont pas toujours le réflexe de remonter vers nous, pourraient s'interroger plus qu'auparavant sur les enseignes moins connues et les p rojets atypiques.” Le message est clair : porteurs de

p rojets, communiquez d'abord avec les pôles franchise de vos banques ! Est-ce à dire que la franchise, de par ses caractéristiques stru c t u relles des réseaux d'indépendants adaptables et toujours à l'aguet des fluctuations de la consommation - est imperméable à la crise ? Et qu'elle est un refuge pour des entre p re n e u r s résolus, bien préparés et disposant d'une solide mise de fond ? Il est bien trop tôt pour le dire. Et nos banquiers se refusent à jouer les devins. Ils sont nombreux en tous cas à constater l'afflux de dossiers provenant de toutes jeunes enseignes, autre signe de la vitalité de la stratégie. “On a sans doute plus de cent nouveaux réseaux par an”, estime Christine Molin - ce qui correspond aux comptages effectués à la FFF et à l'Observ a t o i re de la franchise. Phénomène paradoxal :


La Une

n o m b re de ces réseaux ne sont parfois pas prêts à se lancer en franchise. “C'est parfois très frustrant : le concept est excellent, mais le développement est prématuré”, explique Christine Molin. Qui évoque aussi des DIP en deux pages et une certaine immaturité dans l'approche des candidats franchisés... “Si on a de toute évidence beaucoup moins de candidats light, on a p a rfois l'impression d'avoir plus de franchiseurs l i g h t.” Aux franchisés potentiels qui s'engagent sur ces voies périlleuses, le pôle ne peut qu'opposer un refus de financement. Les banques louent unanimement le lien étroit noué avec la FFF, et le travail incessant de professionnalisation des réseaux de cette dernière. Le salon est n a t u rellement l'un des lieux de mise en l u m i è re de ces liens. Mais aussi une place d'aff a i re pour les banquiers. L'édition 2009 de Franchise Expo Paris est une illustration paradoxale de la dynamique franchise. Des futurs franchisés moins nombreux pour les uns,

des demandes d'information en augmentation pour les autres, et phénomène noté par toutes les banques - des jeunes franchiseurs venus en force avec de solides pro j e t s de développement. Ceux-là ne donnent pas dans le light... Conjugués à l'augmentation des projets traités par les banques et à la stabilité des taux d'accord, ces signes reflètent la maturité de la franchise, la prudence et la lucidité des entre p reneurs de plus en plus conscients des risques de la création, mais aussi des avantages d'une stratégie que les grandes banques présentes sur le terr i t o i re français défendent et assistent avec constance et pragmatisme.

Franchise Expo 2009, il y a des poissons d’or sur le stand de LCL

Pôles franchises des grandes banques françaises, part e n a i res de la FFF : • Banque fédérale des banques populaires : Jean-Christophe Sozza (jean-christophe.sozza@bfbp. banquepopulaire.fr). • BNP Paribas : Joëlle Zylberberg (joelle.zylberberg@bnpparibas.com). • Crédit Agricole : Emmanuel More y ( e m m a n u e l . m o re y @ c re d i t - a g r i c o l e sa.fr)

Caroline

Pro y

(caroline.proy@credit-agricole-sa.fr). • Caisse d’épargne : Gil Bro d i n (gil.brodin@cnce.caisse-epargne.fr). •

HSBC

:

Nathalie

Dubiez

(nathalie.dubiez@hsbc.fr). •

LCL

:

Christine

Molin

(christine.molin@lcl.fr) • Chantal Ferndez

(chantal.fernandez@lcl.fr)

Nathalie

Jauguin

(nathalie.jauguin@lcl.fr). • Société générale : Pascale Deleurm e (pascale.deleurme@socgen.com).


Brèves

Formations de la FFF les journées de formation destinées aux franchiseurs se dérouleront les 29 mai, 24 septembre et 4 décembre 2009.

Les journées de formation franchisés se dérouleront les 14 mai, 18 septembre et 19 novembre 2009. Programmes et bulletin d’inscription sur le site de la FFF : www.franchise-fff.com

Retrouvez toute l’année les programmes de formation de la FFF sur son site et dans rezo.

Un peu de service dans la

concept que maints

référentiels par secteur

cuisine

prospects jugent

d'activité. Une charte de

La campagne du mois d'avril

particulièrement adapté à la

base a été élaborée et sera

de Cusines Plus Cuisines et

conjoncture. Roger Beille, le

signée courant mars avec

Bains a la particularité de

président de l’enseigne, a

Jean-Louis Borloo, ministre

valoriser son savoir-faire.

dialogué avec les journalistes

de l'Ecologie et

Le mois du service est un

le 13 mars — et avec

du Développement Durable.

mois dédié à ses

d’autres franchisés le 15

De même, l'élaboration des

engagements, une façon de

mars dans le contexte des

référentiels points de vente

mettre en évidence que le

Master Classes de la

et sectoriels seront discutés

réseau n'est pas seulement

franchise : il était au côté de

et décidés durant les Green

capable de faire du prix,

Guy Hoquet et d’Olivier

Days, avec des experts en la

mais aussi de proposer de

Fossat l’un des trois

matière.

véritables services.

“masters” sollicités pour

Le programme prévoit aussi

L'enseigne offre par exemple

partager son expertise de

la création d'un label

la pose et la livraison lors de

créateur d’entreprise et de

Enseigne Responsable,

l'achat d'une cuisine, tout en

réseau.

premier label

mettant l'accent sur la

Cash experss a également

Points de vente pour les

Garantie 2+3 ainsi que la

une actualité verte :

enseignes participantes. Ce

Garantie Plus en magasin. Le

adhérente au club

label permettra de se

graphisme utilisé dans les

Génération responsable, elle

démarquer en

annonces et les packs

participe, avec

tant qu'initiateur dans son

communication interpellera

d'autres réseaux de

secteur d'activité, de

par son originalité, sa

distribution (Monceau Fleurs,

communiquer sur son

sympathie et son esprit

l'Occitane, groupe PPR, Guy

engagement et de

épuré. La campagne sera

Hoquet...), au

garantir au client final

largement diffusée dans la

programme Enseigne

l'amélioration continue de

presse gratuite, la PQR et la

Responsable.

ses opérations.

radio, avec des spots de 25

A la base du programme,

secondes.

l’élaboration d’une Chart e commune d'engagement

Cash Express en expansion Ouvertures prévues au

Votre contact :

premier semestre 2009 : Mont de Marsan, Clichy et

Rose-Marie Moins, r.m.moins@franchisefff.com

Niort. Puis Tarbes, Périgueux, Marseille, Perpignan et l'île de la Réunion. Cash Express était par ailleurs pour la 6e année présent sur le salon Franchise Expo 2009. Premier bilan : le stand Cash Express a accueilli de nombreux candidats à la franchise, intéressés par le concept d'achat-vente de produits d'occasion. Un

général et la création de


Brèves

Billet Vous avez entre les mains le numéro 50 de rezo, la lettre mensuelle de la FFF... Lorsque nous nous sommes réunis, il y a plus de 5 ans, chez Jean-Louis Ferry, qui nous a ma lheure usem ent récemment quitté, pensions-nous vraiment pouvoir péréniser cette publication avec autant de succès ? Depuis 50 numéro s , avec l’aide et le soutien de nos a d h é rents et des part e n a i res de la franchise, nous vous proposons histoires exemplaires, points de vue et nouvelles de la franchise en France et à l’étranger. Dans un double but : vous perm e t t re d’appréhender les savoir- f a i re de la franchise et de ses acteurs, vous donner l’envie d’entre p re n d re ou de faire entre p re n d re en franchise. Rendez-vous au numéro 100 ?

Mikit, maisons vertes sous

Adhap ne cesse de

rattachées au franchiseur et

un ciel bleu.

s’adapter

animées chacune par un

Premier constructeur de

Premier acteur national

directeur salarié. Adhap

maisons individuelles en prêt-

certifié de l'assistance à

Services® reprend également

à-finir, Mikit vient de signer

domicile en France, Adhap

les centres de Paris 8e,

un accord de partenariat avec

Services® vient d’ouvrir douze

Grenoble et Besançon. Si un

EDF qui porte sur la mise en

nouveaux centres. Le réseau

nouveau directeur a été

place du label Bleu Ciel pour

compte désormais130 centre s

re c ruté pour piloter la filiale

ses nouvelles maisons. Par

et antennes de proximité et

de Paris 8e, les deux autres

cette démarche volontariste,

emploie plus de 3000 acteurs

sites seront désormais dirigés

le constructeur réaffirme son

de la dépendance. Porté par

par leurs créatrices qui

engagement en matière

sa rigueur et sa réputation de

deviennent salariées du

d'éco-efficacité énergétique

pionnier du secteur des

franchiseur.

et de respect de

Services à la Personne, Adhap

Le réseau franchisé bénéficie

l'environnement. Dans le

Services® a conquis les

de ce fait d'une consolidation

cadre de l'agrément Bleu Ciel

publics de Calais, Lens,

d'expertise par le biais de

d'EDF, le réseau Mikit

Nîmes, Valence, Dunkerque,

cette consolidation des

s'engage à respecter

Valencienne, Mulhouse, Saint-

structures pilotes dans les

différents critères relatifs aux

Etienne et Rive de Giers,

régions, chaque filiale se

performances thermiques des

Aubagne, Bourges, Boulogne-

portant garante de la

maisons réalisées.

sur-Mer. A ces ouvert u res est

pertinence des process et

Pour obtenir l'agrément,

directement reliée la création

s e rvices déployés par

chaque nouvelle construction

immédiate d'une centaine

l'enseigne, et à l'écoute des

devra être contrôlée par un

d'emplois de proximité, non

éventuelles particularités

expert agréé, mandaté par

délocalisables. Cette

régionales rencontrées sur le

EDF. L'organisme cert i ficateur

importante croissance est

t e rrain.

sera Promotelec, Consuel

renforcée par la création ex

assurant la vérification des

nihilo de neuf filiales qui, tout

installations.

comme le centre pilote

Le premier niveau d'agrément

historique de Clermont-

Bleu Ciel se situant au-dessus

F e rrand, sont directement

de la norme thermique RT 2005 en vigueur, Mikit choisit d’aller plus loin et formalise sa démarche de qualité durable, engagée de longue date auprès du client final. Le partenariat avec EDF permettra effectivement aux acquéreurs de maisons Mikit de réaliser d'importantes économies sur leur facture énergétique. Conclu au niveau national, l'accord passé concernera tous les franchisés du réseau.


Tokyo, commerce absolu

Remerciements • à Ubifrance et à Constance de Buhren, responsable de la mission Distribution au Japon, 30 mars - 3 avril 2009 • à la Mission économique de Tokyo (Géraldine Humeau, Mina Bourhimi, Yuriko Takahashi, Akiko Hori) • à Monceau Fleurs (Dominique Munier) et Monceau Fleurs Japon (Kim Kyung-Sook) Rapport complet et documentation à disposition des adhérents de la FFF.


Reportage

Tokyo, commerce absolu Maintes fois détruite et re c o n s t ruite (elle a subi entre autres tremblements de terre et destruction quasi complète sous les bombes américaines, en 1945), Tokyo est un monstre urbain sans organisation où les tours alternent avec des quartiers pavillonnaires aux minuscules jard i n s . C’est aussi une métropole où le commerce, sous toutes ses formes, est souverain. Du distributeur de boisson (sodas, thés ou bières) tous les 10 mètres jusqu’aux immeubles Chanel et Vuitton de Ginza, on peut tout acheter à Tokyo, à toute heure et avec n’importe quel budget. Visite guidée dans ce maelstrom commercial avec la Mission économique de Tokyo.

Du haut des tours de Shibuya, l’un des quartiers les plus vivants, les plus électriques de Tokyo, la ville exhibe son excitation permanente : les rues arpentées à toute heure par une population plutôt jeune (où prédomineront aux heures de rush les milliers de salariés en transit), les néons, les

o u v e rts toute la nuit. Et c’est d’ailleurs par les combini que commence l’exploration de la distribution japonaise proposée par la mission économique de Tokyo à une dizaine de professionnels de la distribution française, exploration à laquelle la FFF a eu la chance de part i c i p e r.

publicités vidéo qui hurlent au moins jusqu’à minuit. Dans un périmètre d’un kilomètre carré, le quartier de la gare de Shibuya, où se croisent une demi-douzaine de lignes de métro , re g roupe des milliers de magasins, du combini (la version locale du convenience store) au magasin culture l (vente et location de livres, de DVD et de CD sur 6 étages), dont cert a i n s

Si l’on excepte les distributeurs automatiques, le combini est le plus petit maillon du commerce urbain au Japon. Et l’un des constituants essentiels de la franchise dans ce pays qui c o m p o rte plus de 1200 réseaux et 200000 points de vente développés selon cette stratégie. Plusieurs enseignes se disputent le marché : 7 Eleven (d’origine américaine), Lawson (bien japonais en dépit de son nom), Family Mart, AM-PM et quelques a u t re s . Le principe est toujours le même : proposer au consommateur, jour et nuit, des produits de pre m i è re nécessité, surtout alimentaires (il s’y vend notamment nombre de bento, le déjeuner à la Japonaise : riz et poisson, riz et omelette...). Mais pas de frais. Selon M. Kinoshita, ancien de 7 Eleven et spécialiste de la distribution, il y a encore 45000 combinis au Japon. Particularité qui correspond au peu de goût des Japonais pour le “caddie de fin de semaine” et les courses pléthoriques. Celui que nous avons visité dans un quartier résiden-

tiel emploie 3 personnes à temps plein et 7 salariés de complément, qui font des horaires plus courts. Il sert aussi de relais pressing et l’on peut y tirer de l’argent, un service nouveau qui attire quelques clients supplémentaires. Malgré tout, le modèle du combini, incomplet et peu moderne, est en perte de vitesse. C a rrefour a raté son entrée au Japon il y a quelques années, pour avoir ignoré un c e rtain nombre de règles et de coutumes locales (la taille des caddies, l ’ i m p o rtance des circuits gro s s i s t e s ) . Pour autant, les supermarchés (et leur abondant choix de frais) re p re n n e n t une part de marché consistante en des temps plus difficiles pour l’économie japonaise, l’une des plus touchées par la crise mondiale. Les magasins de taille moyenne prédominent : même si Tokyo semble une ville jeune, la population japonaise vieillit inexorablement, avec des perpsectives démographiques plutôt sombres, et le c o m m e rce alimentaire s’adapte à une clientèle de plus en plus âgée. L e s combini commencent à loucher vers la diversification et le bio (encore peu développé au Japon) et Natural Lawson, la version chic de Lawson, a t t i re aussi la clientèle aisée. Une segmentation un peu schématique du consommateur japonais


Reportage dégage un phénomène à peu près unique dans le monde, celui de la femme célibataire, active qui, vivant e n c o re chez ses parents (d’où son s u rnom de “single parasite”), peut c o n s a c rer l’essentiel de son salaire plutôt élevé à une consommation de pur plaisir. Cette élégante, qui fréquentera les combini pour un achat de dern i è re minute, est la cliente-cible de tout le luxe japonais, secteur dans lequel les enseignes françaises (Vuitton et Chanel au premier rang) se sont taillées une jolie part. Elle fréquente les parfumeries (l’une d’elle, @Cosme, est l’émanation d’un site internet qui fait voter les consommateurs), les grands magasins (et notamment le prestigieux Isetan, dont il faut visiter le sous-sol, alimentaire de luxe — Pierre H e rmé ! la boulangerie B ! — et le très bel étage parfumerie), les grandes enseignes de Ginza... et les magasins pour chiens. Magasins ? Pas seulement : le chien japonais, heure u s e créature qui se substitue dans nombre de cas à l’enfant, se voit pro p o s e r dans les DogDays et autres Pecos toilettage, soins détente, parf o i s même des cours de rattrapage et surtout des vêtements, des pro d u i t s de beauté, des barrettes... Il n’est pas rare de voir dans la rue des poussettes pour chiens. B i z a rre ? Pas tant que cela. L a société japonaise n’encourage guère la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, et les femmes s’arr êtent souvent de travailler après leur p remier enfant. Qui reste souvent enfant unique... On croisera pourtant nombre de familles dans le plus grand centre commercial du Japon, Koshigaya Laketown, à une cinquantaine de kilomètres du centre de To k y o . Contraste absolu avec l’élégant Tokyo Midtown, visité la veille, où bobos et

Toilettage pour chiens chez DogDays, Tokyo Midtown

grandes bourgeoises en kimono papillonnent de Idée (objets de décoration) à Toraya (pâtisserie traditionnelle revisitée). Laketown, construit au milieu de nulle part (une ville devrait venir s’y gre ffer dans les années qui viennent) est un centre de plus de deux kilomètres de long, qui pro p o s e plus de six cent magasins et re s t a urants. Coin enfants (avec le magasin pour chiens coincé entre deux enseignes de prêt-à-porter pour tous petits), pléthore de magasins de prêtà - p o rter pour jeunes femmes, aux curieux noms français ou anglais, s u p e rm a rchés, services divers (dont les fameux cours de cuisine ABC), section “Happy Ageing Hall” (soit une enfilade de salons de beauté très segmentés : visage, pieds, oreilles...), bazars : le Japon les apprécie part i c u l i è re m e n t , du précurseur Tokyu Hands à l’inventif Daiso, qui vend tout à 100 yens, soit

75 centimes d’euro . C’est la période des vacances au Japon, et Laketown fait le plein de familles, d’enfants s u rexcités et d’adolescentes enfin libérées de la dictature de l’uniforme. On ne les verra pour autant pas déguisées en personnages de manga : ces parades sont plutôt réservées au paradis des ados, Harajuku, en plein Tokyo. A u t re paysage de banlieue, autre p a r a d o x e, celui qu’off re l’entrepôt de l’américain Costco à Iruma, entre une a u t o route et un retail park. Les Japonais n’aiment pas les hypermarchés, nous a-t-on dit : voici cependant massée dans les allées de cette enseigne américaine, gro s s i s t e


Reportage

passé à la vente aux particuliers, une foule visiblement familiale poussant des caddies surd i m e n s i o n n é s . C o s t c o est arrivé quelques années après Carrefour et s’est engouffré dans la brèche de l’achat exceptionnel à bas prix : les familles d’un immeuble ou d’un pâté de maisons s’entendent pour aller acheter en gros, de temps à autre, les denrées très diverses commerc i a l i s é e s par Costco, de l’alimentaire à l’audiovisuel. Et ça marche : l’enseigne a déjà ouvert 8 magasins, accessibles seulement aux porteurs de carte Costco. La carte de banque ou de magasin, le téléphone, le Pasmo (carte de métro ) : au Japon, tous les moyens de paiement, y compris la bonne vieille pièce de 100 yens, sont bons, ce qui contribue largement à l’activité commerc i a l e . Mais la modernisation du pays, qui c o n s a c re 20 % de son PIB à la recherche, n’a pas étouffé toutes les traditions : à Tokyo, cohabitent joyeusement commerces traditionnels, échoppes qui vendent en pleine ru e des portables avec abonnement, pachinko et salles de jeux divers, et maisons de thé revisités par les arc h itectes à la mode. Signe des temps,

après de longues années d’américanisation galopante, le Japon re t ro u v e dans certains de ses commerces les plus raffinés le goût de ses racines. En atteste sans doute la version j a p o n a i s e de notre Monceau Fleurs national. Dans le joli quartier de Jiyugaoka, à cette époque de l’année illuminé par les cerisiers en fleurs, M. Shibazaki, master franchisé de l’enseigne française, qu’il a découverte à A m s t e rdam, a implanté l’une de ses cinq succursales. Le magasin off re en même temps un choix à la Monceau, classé par couleurs, en libre service, et des cours d’ikebana (l’art floral japonais traditionnel) très fréquentés. C’est Kei, l’interprète et la communicante de Monceau Fleurs Japon, qui nous fait d é c o u v r i r, en compagnie de son responsable de développement, M. K o h t a ro Miyagi, ancien cadre de chez Canon, l’aventure de Monceau au J a p o n . M . Shibazaki, grossiste en fleurs, est tombé amoureux de Monceau le jour où il a vu, boulevard de Courcelles, un père et sa petite fille acheter des fleurs pour la fête des m è re s . Après la prise de contact très positive avec Laurent Amar, la form a-

tion des équipes japonaises en France puis au Japon, les pre m i è res succursales se sont ouvertes. Il fallait tester l ’ o ff re Monceau auprès d’un consommateur japonais qui achète essentiellement des fleurs pour les cérémonies ou l’ornement rituel de la maison, mais aussi ajuster quelques paramètres du modèle français — taille du magasin, relations franchiseur - franchisé. M . K o h t a ro Miyagi est part i c u l i è re m e n t soucieux d’offrir aux franchisés de l’enseigne (le premier a ouvert deux magasins, dont l’un en corner dans un s u p e rm a rché haut de gamme) des services (logistique, formation, animation) à la hauteur de la réputation de l’enseigne... L’expérience de Monceau, p r é s e n t dans un quartier où brillent d’autres noms français (dont un Dalloyau fort apprécié) montre qu’il y a de la place, dans ce marché pléthorique aux valeurs contrastées, pour les enseignes françaises, pourvu qu’elles réussissent à souligner dans leur savoir- f a i re cette audace et cette originalité françaises qui feront leur charme aux yeux des Japonais. En ces temps plus difficiles, le prix devient également une préoccupation pour une clientèle longtemps i n d i ff é rente à la question. Complexe, la distribution japonaise l’est aussi parc e qu’elle fait souvent intervenir, au centre de la relation économique, un élément amical impondérable. Mais réussir à s é d u i re les entre p reneurs et les consommateurs japonais, aventure qui commence la plupart du temps à Tokyo, c’est s’ouvrir à l’un des plus singuliers, les plus jubilatoires, les plus inattendus marchés du monde...


Brèves Solvimo n’a pas peur

pourraient recommencer à se

Irrijardin cultive son

malgré le ralentissement

La fragilité du marché de

t o u rner vers des professionnels

développement

économique.” L’enseigne vise

l'immobilier affecte peu le

pour mener à bien leur projet

Avec trois ouvert u res en avril

un minimum de 70 points de

développement du réseau

immobilier dans les meilleure s

2009, Irrijardin reprend son

vente d'ici 3 ans. L'enseigne

Solvimo (plus de 150 agences

conditions possibles."

développement sur la moitié Est

édite chaque année un guide

de la France, avec des

de l'acheteur de 150 pages

en France) qui poursuit ses implantations à un rythme

La Boucherie est à Paris

nouveaux points de vente à

avec fiches techniques et

rapide. Le réseau vient d'ouvrir

La Boucherie débarque à Paris...

Metz, Lyon et Pays de Gex. Le

conseils. L'édition 2009

neuf nouvelles agences

en franchise, ce qui n’est pas si

groupe compte aujourd'hui 54

présente un logo en évolution,

franchisées et vise toujours la

fréquent dans le monde des

magasins en France, dont plus

avec le changement du claustra

barre des 400 agences à

réseaux, où Paris attire

de deux-tiers en franchise.

v e rt en une ligne bleue,

l'horizon 2010. Solvimo

essentiellement les succursales.

Selon Yves Allibert, PDG du

réaffirmant la prépondérance

s'implante pour la première fois

Attentif au marché parisien, le

groupe, le contexte

de l’activité piscine de

en région Basse-Normandie

groupe confiera

conjoncturel de 2009

l’enseigne. Irrijardin est

(Deauville, dans le Calvados)

majoritairement sa marque à

n'affectera pas le dynamisme

d’ailleurs un membre actif des

dans l'Oise (Compiègne), et

des restaurateurs et des

de l'enseigne. La maison et le

commissions d'experts de la

renforce ses positions dans le

hôteliers en place. Les

jardin deviennent, à plus fort e

Fédération des Professionnels

Sud-est : des Bouches-du-

restaurants devront disposer

raison, lieu de vie et lieu de

de la Piscine et participe à

Rhône (deux nouvelles agences

d'une bonne visibilité dans des

loisirs. Le concept Irrijardin est

l'élaboration des accords

à Marseille) à l'Hérault (Sète), la

quartiers à forte densité

de promouvoir l'économie du

AFNOR en matière de

Savoie (Chindrieux, près d'Aix-

d'emplois.Ainsi, mi-février, La

Faire soi-même : démarche en

c o n s t ruction, rénovation,

les-Bains) et le Vaucluse (Apt). A

Boucherie a installé à Paris son

parfait accord avec l'esprit du

équipements des piscines.

noter également, deux

premier franchisé parisien Port e

marché actuel. En magasin,

ouvertures non loin de Paris :

de Pantin. Ce professionnel de

l'offre des produits et des

Laon et Villiers-sur-Marne.

l'hôtellerie a choisi d'intégrer La

équipements est complétée par

Solvimo entend poursuivre son

Boucherie dans sa proposition

un accompagnement

développement à un rythme

restauration. Pour autant, La

personnalisé, des ateliers

régulier avec l'ouverture d'une

Boucherie continue de se

f o rmations et des aides-

trentaine d'agences en 2009.

développer en propre en région

chantiers. «En 2008, nos

Olivier Alonso, PDG et

parisienne, où les bâtiments

franchisés ont affiché une

fondateur de l'enseigne

solos seront exploités en direct,

progression à deux chiff res,

Solvimo, porte cependant un

le groupe disposant aujourd'hui

regard lucide sur la crise de

de la surface financière

l'immobilier : "La baisse

nécessaire pour asseoir son

continue des prix de

développement succursaliste

l'immobilier est inévitable, Elle

sur des sites économiquement

devrait atteindre 6 à 10% en

inaccessibles à la franchise.

2009 et touchera même les

En régions : une douzaine de

grandes villes telles que Paris,

restaurants ouvriront en 2009 :

Lyon, Marseille."

Blois, Rennes (Saint-Grégoire),

Mais il faut garder espoir, dit-il :

Vannes, Avranches, Saint-

"Le réajustement de l'off re et

Nazaire (Trignac), Marcq en

de la demande dès la fin du

Barœul. Sans compter les

premier semestre 2009,

projets autoroutiers initiés en

conjugué à la baisse des taux

juillet 2008 avec le groupe SSP.

d'intérêts, devrait inciter les particuliers à investir. Dans ce climat d'incertitude, les acheteurs et les vendeurs


Franchise Expo 2009 Les Espoirs de la franchise Les espoirs de la franchise, décernés samedi à deux réseaux (plus un...). L’Atelier des chefs (école de cuisine) a re m p o rté le trophée du nouveau concept 2009, les Chocolats Roland Réauté celui du nouvel exposant ; et Repetto ( a rticles de danse et de mode) s’est vu attribuer un coup de cœur... Les Espoirs sont o rganisés à l’initiative du Collège des experts avec le soutien de Franchise Expo Paris, Franchise Magazine et la Société Générale.

Salon samba Pour son édition 2009, Franchise Expo Paris avait opté pour la couleur : vert du Brésil, violet des Rubans et bleu insolent du ciel à partir du dimanche... Quatre jours dominés par le sérieux des visiteurs et la solidité de leur projet d'entreprise, en des temps qu'on prédit gris, mais que la franchise continue à voir en rose lucide. Temps forts, dates 2010.

Le vendredi fait le plein. Le vendredi matin, la passerelle d'accès au Hall 7.2 de Paris Expo, Porte de Versailles, frémit de cette impatience que les habitués du salon connaissent bien. Et ils sont nombreux en effet, ces visiteurs de la première heure. Ce vendredi 13 mars 2009 va bientôt devenir l'une des meilleures journées de salon de ces dernières années, avec plus de 10127 visiteurs. Et une inauguration non pas en fanfare, mais en orchestre international. La ministre du commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, a fait le déplacement, et rejoindra bientôt après un tour du salon, riche de plus de 400 exposants, le plateau conférence où l'attendent les représentants du World Franchise Council et le président de la FFF, Guy Gras. Le World Franchise Council entame en effet sa deuxième journée de réunion à Paris, après un dîner que l'hospitalité conjuguée de la FFF, de l'Express, de Monceau Fleurs et de Guy Degrenne, et le talent des cuisiniers de Butard-Enescot ont contribué à rendre mémorable. La franchise, qui ne cesse d'élargir ses assises en France, a également prospéré ces dix dernières années dans presque tous les pays du monde, et les enseignes françaises développent plus de 10.000 magasins en franchise dans le monde entier. La journée se poursuivra tambour battant avec un programme de conférences et d'ateliers, adaptés à tous les visiteurs - futurs franchisés, futurs franchiseurs, salariés en phase de réflexion. La soirée du vendredi viendra rappeler (mais qui peut en douter ?) que la franchise est affaire aussi de cœur et de

bon esprit. Sitôt les derniers visiteurs p a rtis, et le silence revenu, le Hall 7.2 subit une étrange transformation. Sur les stands, on sort les bouteilles de champagne, tandis que commence à l'espace conférence la cérémonie des 8e Rubans de la franchise (voir notre numéro précédent). Son invitée de dernière minute, Laurence Parisot, a un peu de retard, et il lui faudra fendre la foule chaleureuse des exposants avant de rejoindre le jury sur scène. “Plaisir et satisfaction d'entreprendre”, ce sont les mots clefs d'une soirée qui pourrait donner le ton à l'ensemble du salon. Chaque visiteur

pourrait se reconnaître en Patrick Pluton, master franchisé d'Âge d'Or Services dans les Antilles, en Michèle Serin, professeur devenue propriétaire d'un centre de beauté Yves Rocher ou en Lionel Dindjian, juvénile directeur de l'enseigne Cartridge World en France. Et du samedi au lundi, Franchise Expo ouvrira aux dizaines de milliers de visiteurs du salon des perspectives de création d'entreprise qui n'ont rien à envier à ces formidables carrières. Si la


Franchise Expo 2009 Enquête visiteurs fréquentation globale a quelque peu fléchi, les exposants se félicitent cependant de la qualité sans cesse croissante des contacts et des projets, une impression qui converge avec celle des banquiers (voir notre article de Une). Et que les visiteurs, satisfaits à plus de 90 %, soutiennent également. Franchise Expo reste un événement unique en son genre en France et en Europe, puisqu’il allie la beauté et la représentativité des stands, véritables reproductions des magasins, à un effort pédagogique considérable d’information et de formation des visiteurs. Une formation par l’exemple. Le visiteur de Franchise Expo Paris peut dire, en ressortant du Hall 7-2 (ce sera, l’an prochain, le Hall 3, du dimanche 14 au mercredi 17, des dates qui devraient permettre à tous les publics intéressés de venir au salon), qu’il (ou elle, à plus de 45 % !) a plongé au cœur de la vie des

réseaux. Le salon est un moment de partage où franchisés en activité (via les conférences Paroles de franchisés, qui font toujours le plein), franchiseurs (et notamment, cette année, Franck Provost, Francis Lacroix, Laurent Amar, Guy Hoquet, Roger Beille et Olivier Fossat), experts (les ateliers, destinés aux futurs franchiseurs ; les consultations sur stands), personnalités (voir la conférence de Jean-Paul Charié, député du Loiret et président de la commission parlementaire sur l’urbanisme commercial) et journalistes spécialisés, toujours très impliqués dans les événements du salon, transmettent chacun aux visiteurs un peu de leur savoir-franchiser. Sans oublier, bien sûr, la FFF, dont l’Ecole de la franchise (à ne pas confondre avec l’Académie) attire tous les ans des visiteurs plus nombreux...

• Plus d'un tiers des i n t e rviewés (35%) avaient visité le salon en 2008. • Les raisons de visite : découvrir les nouvelles enseignes se développant en franchise, découvrir une grande variété d’enseignes, s'inform e r et se former sur la franchise. • En moyenne, 90% des objectifs de visite ont été atteints. • Un taux de satisfaction très i m p o rtant : 92% des visiteurs sont satisfaits voire très satisfaits. • 51% des personnes i n t e rrogées pensent visiter le salon en 2010 (35% restent indécis). • Les points à améliorer pour 2010 : les prix (entrée, restauration), l’insuffisance d'exposants étrangers, l'absence de nouveautés. • 14% des visiteurs déclarent visiter d’autres salons que Franchise Expo Paris. • 31% des interviewés ne voient pas d’autres solutions que le salon pour trouver une franchise. • 2 individus sur 3 (67%) déclarent connaître le site observatoiredelafranchise.fr. (Source : enquête Reed Exposition / CESA Marketing, mars 2009)

Le Salon, c’était aussi les Rubans et la présence de Laurence Parisot au côté des récipiendaires — ici, Francis Lacroix.


Formation Vous inscrire au Master de Colmar :

Colmar, pépinière de talents

Université de Haute-Alsace

Avec la réhabilitation de son diplôme de Master 2 Sciences du management, l’Université de Haute Alsace reprend pleinement sa place dans l’univers de la franchise, à laquelle elle destine les étudiants du Master. Interview de Claude Nègre, l’un des créateurs de ce cursus et directeur du Comité scientifique de la FFF.

Pôle Commerce 32 rue Grillenbre i t BP 50568 68008 COLMAR Cedex Tél : +33 (0) 3 89 20 65 61 Fax : + 33 (0) 3 89 20 65 56 Email : peps.commerce.master@uha.fr Site internet : www.peps.uha.fr

L'université de Haute Alsace recrute dès avril des étudiants pour son master 2 Ingéniérie et management des réseaux. Pouvez-vous nous rappeler en quelques mots l'historique de cette formation et les liens de l'université avec le monde de la franchise - et la FFF ? L'Alsace est le berceau de la formation au management de la franchise. L'époque pionnière remonte à 1983 lorsque des réflexions conjointes de la Chambre de commerce et d'industrie de Colmar avec des experts de la Fédération française de la franchise débouchent sur la première offre de formation continue entièrement dédiée aux besoins des réseaux de franchise. La création de l'Institut de Promotion de la Franchise, sous tutelle du Ministère du Commerce et de la Direction du Commerce Intérieur, a permis de répondre rapidement aux besoins en compétences exprimés par les réseaux de franchise à cette époque en phase de lancement. On trouve parmi ses anciens élèves l'un des plus hauts dirigeants actuels de Reed Expositions, l'organisateur du salon de la franchise En 1992 l'Université de Haute Alsace (Mulhouse- Colmar) crée l'IUP Ingénierie des réseaux de commercialisation en partenariat avec la CCI de Colmar. Les diplômés de cet IUP intègrent les grandes chaînes de franchise Internationales telles que Accor, Quick, Groupe Flo, 5 à Sec, Tryba… mais aussi des organisations institutionnelles, banques et cabinets de Conseil. En 2000, l'UHA complète et spécialise son offre de formation par la création d'un DESS Management de la franchise en partenariat financier avec la Fédération

française de la franchise. Cette formation répond aux besoins de recrutement de la profession en cadres spécialisés dans la conception de grands projets de franchise et de direction de réseaux. Les enseignements sont assurés en grande partie par des enseignant-chercheurs de diff é re n t e s universités ayant à leur actif des travaux de recherche commandités par la Fédération française de la franchise. En 2005 le passage au LMD amène l'UHA à un reformatage du cursus DESS en parcours de Master 2 Sciences du management « Ingénierie et management des réseaux » dont le débouché prioritaire reste la franchise. Ce diplôme réhabilité pour la période 2009-2012 s'intitule désorm a i s Master Marketing et ventes et offre un parcours franchise renforcé. Quels étudiants pensez-vous et souhaitez-vous intégrer à la formation ? Cette formation s'adresse aux étudiants d é s i reux d'atteindre un haut niveau d'expertise en conception, développement et gestion de réseaux de commercialisation en particulier au sein des réseaux de franchise et de master franchise internationale. Elle re q u i e rt des connaissances fondamentales en stratégie, marketing, comptabilité-finance, gestion des ressources humaines, économie et droit. Les différentes dimensions manageriales d'un réseau de franchise, de sa phase initiale d'ingénierie aux différentes étapes caractéristiques de son cycle de vie font l'objet d'approfondissements. L'apprentissage à la mise en œuvre des outils spécifiques au


Formation Convergences développement contrôlé des réseaux, en environnement juridique et réglementaire national et international s'inscrit dans un objectif d'insertion professionnelle.

développeurs et animateurs de réseaux, chez les franchiseurs potentiels pour les fonctions d'ingénierie de projet et chez les prestataires de service de la franchise (Banque, assurance, conseil).

La formation peut être suivie en formation initiale pour les étudiants titulaires d'un Master 1 dans les domaines de l'économie de la gestion et du droit ou en formation continue pour les salariés.

Claude Nègre, vous êtes la cheville ouvrière du comité scientifique de la FFF. Quelle articulation voyez-vous entre la recherche et l'enseignement sur la franchise ?

Comment alliez-vous la théorie et la pratique dans ce cursus et pour des débouchés de quelle nature ? Selon le mot de Frédéric Bastiat, «L a théorie est si peu opposée à la pratique qu'elle n'est autre chose que la pratique expliquée.. » En management il n'est pas de bonne théorie sans une bonne observation de la pratique. Une telle spécialisation fonctionnelle implique nature l l e m e n t une formation tournée vers l'action. Les entreprises nous demandent des diplômés hautement qualifiés et immédiatement opérationnels. Le stage obligatoire en fin de Master 2 chez un franchiseur d'une durée minimale de 22 semaines constitue souvent un tremplin pour le premier poste. Les enseignements sont dispensés par des enseignant-chercheurs et des experts de la Fédération française de la franchise dont les disciplines d'appartenance (Marketing, GRH, comptabilité, économie, dro i t … ) couvrent l'ensemble des compétences n é c e s s a i res au management d'un réseau. Les débouchés professionnels se situent principalement dans les organisations franchisantes pour les postes de

D'une façon générale la re c h e rc h e n o u rrit l'enseignement ; c'est sa matière première. Dans les cas de la franchise, il est singulier d'avoir des professionnels à la fois promoteurs de la re c h e rche, longtemps balbutiante en France et fortement impliqués dans la formation naturellement utilisatrice des travaux diligentés. L'intérêt des recherches commanditées par la Fédération française de la franchise réside dans les choix de p roblématiques formulées par la p rofession et à forte implication manageriale. Il y a donc plus qu'un lien mais une symbiose avec l'enseignement dans un cercle vertueux : recherchediffusion des connaissances- acquisition de compétences. Pouvez-vous lever le voile sur les Entretiens 2009 et nous donner déjà une idée du programme ? Les travaux sont en cours. Une thématique récurrente de la recherche en franchise occupera une large part des E n t retiens 2009 puisqu'il s'agira à nouveau de savoir-faire mais par rapport à l'avantage concurrentiel, donc dans une perspective plus stratégique pour les réseaux.

Deux événements recommandés par la FFF : • les rencontres de l’ICSV (Institut des cadres supérieurs de la vente, CNAM), le 25 mai aprèsmidi, avec des tables rondes consacrées au el e a rning, aux communautés virtuelles et aux acteurs du commerce, et un forum d’échanges recrutement, des remises de diplôme et des joutes d’improvisation... Contact : Zahra Adjlout, zahra.adjlout@cnam.fr • la première journ é e nationale du management durable de centre ville, organisé par Centre ville en mouvement le 25 juin 2009. Au programme : la crise, les transports, les commerces, les attentes des habitants, et l’importance des managers de centre ville. On peut s’inscrire en ligne sur le site de Centre ville en mouvement : www.centre - ville .org


Globe Les c o o rdonnées du Conseil Québécois de la franchise : 910 rue Sherbrooke Ouest B u reau 100 Montréal QC

Vive le Québec franchise ! Depuis trois ans, le Conseil Québécois de la franchise est présent à Franchise Expo Paris, où, non content de promouvoir les enseignes québécoises en France, il se propose aussi de donner aux enseignes françaises nombre d’informations sur un marché québécois proche par la langue et accueillant, de surc roît, de nombreux immigrés français... Rencontre avec Pierre Garceau, délégué général infatigable du Conseil québécois.

H3A 1G3 (Canada) Tél : (514) 340-6018 Fax : (514) 499-0892 Email : info@cqf.ca Site Internet : www. cqf.ca

Les coordonnées de la Fédération canadienne de la franchise : C FA 5399 Eglinton Avenue We s t Suite 116 To ronto, Ontario Canada M9C 5K6 Tél : (416) 695-2896 Fax : (416) 695 -1950 Email : info@cfa.ca Site Internet : www.cfa.ca

En Amérique du Nord, rappelle Pierre Garceau, le commerce de détail réalise 35 % de ses ventes en franchise. Dans dix ans, ce sera 50 %... Une tendance qui concerne plus de 350 millions de consommateurs, aux Etats-Unis et au Canada. Lequel reproduit assez rapidement les tendances de son voisin du Sud... Sur l’ensemble du territoire canadien, ce sont 1200 réseaux qui emploient la stratégie. Les 7,5 millions d’habitants du Québec se partagent quant à eux 300 réseaux, dont 47 % des forces se concentrent sur le grand Montréal. Une écrasante majorité de ces réseaux (225) sont d’origine québécoise ; les grandes enseignes internationales (et notamment venues des Etats-Unis) se partageant les parts restantes. Celle des Français est encore trop réduite, en dépit de belles percées — Yves Rocher, le groupe Le Duff. La restauration (notamment rapide) est très représentée, et les 7000 franchisés québécois génèrent plus de 100 000 emplois. Géant local, Subway (587 points de vente) emploie en moyenne 16 personnes. Les leaders français de la restauration sont les bienvenus mais — prévient Pierre Garceau — ils doivent venir au Québec avec une vision globale et nord-américaine. “On ne peut pas se limiter au Québec ! C’est une vraie porte d’entrée pour le reste du marché nord-américain, de même que la France est pour nos enseignes une porte d’entrée pour le reste de l’Europe.” Le Conseil Québécois est prêt à aider des enseignes et des entrepreneurs français à

s’installer sur un territoire vaste dont les habitants restent affectivement liés à la France. “Du reste, nous travaillons à l’élaboration, avec le gouvernement du Québec, d’une plate-forme dont le but est d’utiliser la franchise comme une méthode d’intégration économique des immigrés au Canada. La franchise pourrait permettre une consolidation des projets de vie de ces nouveaux venus.” Une opération qui va faire l’objet de journées de travail à Montréal, dont la FFF se fera l’écho par le biais de Pierre Garceau, promoteur énergique de sa belle province et de son mode de vie. “Tous ceux qui s’intéressent au Québec nous intéressent aussi, que ce soient des franchiseurs à la recherche d’un nouveau marché, des immigrants qui viennent avec un projet d’entreprise, ou des investisseurs qui vont développer des master franchises chez nous.” Pierre Garceau voit de belles opportunités au Québec pour le prêt-à-porter français, perçu comme sophistiqué et attractif. Il n’oublie pas pour autant son rôle d’ambassadeur de la franchise québécoise, et est venu à Franchise Expo avec Presse Café, un concept québécois de restauration rapide qui ouvre ces joursci à Paris dans le quartier de la Grande Bibliothèque, un vrai laboratoire d’enseignes nouvelles puisque l’avenue de France héberge aussi le belge Exki. Avis, donc, aux entrepreneurs qui rêvent du Saint-Laurent, sur place ou à Paris : Pierre Garceau est l’homme qu’il leur faut !


Chiffres monde Monde : les salons à venir

La venue à Paris des

contre) 1200 réseaux et

africain se réveille au Nord

représentants du World

78000 points de vente, le

et au Sud, sous l’impulsion

Franchise Council, les 12 et

Brésil (1380 réseaux, 72000

des enseignes étrangère s

13 mars 2009, a été

points de vente), Taïwan

mais avec une notable

Mai

l’occasion, entre autres, de

(près de 1200 réseaux pour

percée d’enseignes locales.

7-9 Casablanca (Maroc)

collecter un certain nombre

80000 points de vente), le

Pas de données précises en

www.franchisemarocexpo.com

d ’ i n f o rmations sur les pays,

Japon (1246 réseaux,

ce qui concerne les pays du

13-15 Le Caire (Egypte)

par le biais notamment de

235000 points de vente),

Moyen Orient, pourt a n t

www.efda.org.eg

leurs country reports

l’Australie (1000 réseaux,

également concernés

(rapports nationaux), qui

70000 points de vente). Et

(Israël, Liban, pays du

Juin

p e rmettent notamment de

la France, qui est le seul

Golfe)... Reste l’Europe et

5-6 Glasgow SECC (Grande-

décrire les grands axes de

pays d’Europe à avoir

ses 9976 réseaux (au total,

Bretagne) • British Franchise

leur développement en

dépassé ce seuil

chiffres que l’EFF conseille

Exhibition • www.thebfa.org

franchise. Elle a perm i s

fatidique...(1234 réseaux,

de réduire de 15 % pour

aussi, tout simplement, de

près de 70000 points de

tenir compte des enseignes

Juillet

remettre à jour les

vente dont 50000

qui se sont installées dans

1-5 Manille (Philippines)

compteurs de la franchise

franchisés).

plusieurs pays. 390 réseaux

International Franchise Expo &

en Autriche, 100 en

Conference (http://www.pfa.org.ph)

mondiale... Tour du monde et recensement

Le Mexique (820 réseaux),

Belgique, 150 en Croatie,

international des troupes en

les Philippines (967 réseaux)

130 en République

présence...

les rejoindront sans doute

Tchèque, 162 au

Août

`

sans tarder, de même qu’en

Danemark, 255 en

4-6 Mascat (Oman)

Deux nations se disputent

Europe les Britanniques

Finlande, 596 en Grèce

Franchise & Retail Expo

la première place du

(800 réseaux), les

(l’un des pays de franchise

www.oite.com/franchise

palmarès mondial en term e

Allemands (910 réseaux),

les plus prometteurs en

de nombre de réseaux : les

les Italiens (778 réseaux) et

Europe), 300 en Hongrie,

Octobre

Etats-Unis, avec 2900

les Espagnols (960). Et

667 aux Pays-Bas, 210 en

15-17 Singapour

réseaux (pour 300 millions

pourquoi pas les Turcs, avec

Pologne, 500 au Port u g a l ,

Franchise & Licensing Asia

d’habitants) dépassent

leur surprenant chiff re de

420 en Russie, 100 en

Show

encore d’une courte tête la

800 réseaux ?

Slovénie, 350 en Suède,

www.flasingapore.org

Chine, qui en déclare 2800

250 en Suisse...

(pour plus d’un milliard

La stratégie en tout état de

d’habitants). Ce qui

cause continue à se

c o rrespondrait à plus de

développer en Argentine

900 000 points de vente

(300 réseaux, 10000

aux Etats-Unis et 260 000

magasins), en Colombie

en Chine... Surprenant

(120), en Malaisie (360) et

numéro 3, la Corée du Sud

à Singapour (460). Même si

déclare 2426 réseaux, dont

les chiff res ne sont pas

2 % seulement d’étrangers,

connus, on sait aussi que la

et 257 274 points de vente.

franchise se développe au

L’Inde arrive en 4e position

Viet Nam et en Thaïlande.

(1800 réseaux, 120 000

Dans le lointain Pacifiq u e ,

points de vente). Suivent

la Nouvelle-Zélande

quelques pays qui ont

développe 350 réseaux. En

dépassé depuis quelques

Egypte, 310 réseaux, en

années la barre des mille

Afrique du Sud, 470 et au

réseaux : le Canada (voir ci-

Maroc 315 : le continent


Maison Maporama vous guide sur la route de la franchise

Sur la page d’accueil du site de la FFF, venez découvrir un nouveau service destiné aux internautes — et aux adhérents de la FFF. Grâce à l’application Maporama, développée pour la FFF, les internautes peuvent désormais localiser le siège social des adhérents... et obtenir l’itinéraire optimal pour rendre visite au réseau de leur choix. Quant aux réseaux adhérents à la FFF, ils auront bientôt la possibilité, grâce à une offre négociée avec Maporama, de faire géolocaliser leurs magasins sur cette carte interactive. Pourront également être localisés les experts de la FFF, les événements FFF (et notamment les forums), les partenaires bancaires... Un service franchise qui facilitera les rencontres et le développement des réseaux...

Curieuses créatures dans une salle de jeux de Shinjuku, à Tokyo

Agenda

des crises (crises globales

Nouveaux adhérents,

Mai : le 11, Forum de la

ou localisées) et des

Maxauto et Michel

franchise à Chambéry

transformations (fusions,

Simond. L’un est

Les 12 et 13, Académie de

changements d’enseigne...)

spécialiste de la réparation

la franchise. Le 18, forum

sur les réseaux. Il se tiendra

auto, l’autre de l’immobilier

de la franchise à Avesnes) ;

comme d’habitude à la Cité

commercial.

le 19, atelier juridique La

universitaire et sollicitera les

commission affiliation :

compétences des directeurs

Toute la franchise 2009

Problématiques et bonnes

et animateurs de réseaux,

est désormais disponible à

pratiques ; le 25, comité de

ainsi que des cas pratiques

la FFF. Diffusion en cours

dialogue ; le 26, réunion

tirés de l’histoire des

auprès des CCI, des

Animateurs et directeurs de

réseaux...

Chambres de métiers et

réseaux

des managers de centre Autre événement FFF, les

ville, ainsi que des

Juin : le 3 Conseil

Entretiens de la franchise

adhérents, réseaux et

d’administration ; le 4,

(voir dans ce même

experts, et de toutes les

réunion plénière du Collège

numéro l’interview de

banques partenaires (LCL,

des Experts ; le 10, réunion

Claude Nègre, directeur du

Banque populaires, Crédit

régionale Rhône-

comité scientifique de la

agricole, Caisse d’épargne,

Alpes/PACA. Le 18, Atelier

FFF), le 28 octobre, au

BNP Paribas). Toute la

juridique : La responsabilité

Ministère de l’Economie.

franchise est également en

du franchiseur en cas de

vente à la FFF, au prix de 45

défaillance du franchisé ; le

L’agenda de la FFF est en

25 Réunion régionale Nord-

ligne sur son site,

Est chez Point Chaud.

www.franchise-fff.com

euros.

Et, le 18 juin, notre 4e colloque Directeurs et animateurs de réseaux... Il sera consacré à l’impact

rezo est une publication de la Fédération française de la franchise 9, rue Alfred de Vigny 75008 Paris • 01 53 75 22 25 info@franchise-fff.com • www.franchise-fff.com • Recrutement de franchisés : www.observatoiredelafranchise.fr Directeur de la publication : Guy Gras Conception graphique : Loeb et associés • Impression : Avenue de la Com • ISSN : 1766-9367 • Dépôt légal : 2e trimestre 2009


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