loginfo 2/2010 français

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Edition

XXL Numéro 2 / 2010 le journal login des apprentis pour les apprentis

› www.login.org

Nous n’avons qu’une seule planète › Page 4

Le monde du tourisme

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Tous les cœurs battent pour le football Quoi de plus normal

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Le football est actuellement sur toutes les lèvres. La Coupe du Monde, qui se joue en Afrique du Sud, bat son plein. Et les apprenti-e-s login ne sont pas les derniers à trembler d’excitation pour leurs équipes préférées, espérant que chacune ira

le plus loin possible. Ils profitent de cette nouvelle édition du loginfo pour nous expliquer qui ils soutiennent et pourquoi.

Spécial: Eyjafjalla@login › Page 14

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Hop Suisse! Auf geht’s Deutschland! For  login compte autant de professions dans le monde des transports que d’avis sur la Coupe du monde. Chacun et chacune défend son équipe favorite, souhaitant que celle-ci remporte le titre pour son pays.

Mon pays: la Suisse Selina Wagner, ECTP, 1re année d’apprentissage

Voilà bientôt cinq ans que je vis au rythme du football. A mes yeux, la meilleure est la Nati! Tous les membres de ma famille sont de grands supporters, mais le vrai déclic a été donné par la qualification de la Suisse pour la Coupe du monde 2006, contre la Turquie: toute la famille est allée voir le match. Ont suivi un nombre incalculable de matchs et d’entraînements auxquels nous avons assistés pour soutenir l’équipe nationale. Le moment ultime: la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Nous avons passé chacune de nos soirées devant la télévision, dans notre

maison entièrement décorée de drapeaux suisses. J’ai même eu la chance de me rendre au match SuisseTogo à Dortmund. L’euphorie que l’on pouvait ressentir dans le stade était incroyable. La présence de nombreux supporters suisses, les nouvelles émotions face à ce match et la taille gigantesque du stade de Dortmund: tout cela m’a complètement dépassée. A la fin du match, les larmes coulaient sur mon visage: j’étais à la fois triste que l’événement touche déjà à sa fin pour moi et heureuse que la Suisse poursuive l’aventure. De retour à la maison, nous avons, nous aussi, continué à regarder le petit écran chaque soir… jusqu’à l’amère déception en quart de finale, lorsque la Suisse a été éliminée. Malgré cela, je suis restée fidèle à mon équipe.

Lorsque l’Euro 2008 s’est joué, presque à domicile, nous étions de nouveau happés par tous les matchs. J’étais comme folle, mais là encore, la Suisse a rapidement été éliminée. Quelle grosse déception!

Cette année, je n’ai malheureusement pas la possibilité d’aller en Afrique du Sud pour soutenir mon équipe. Mais je serai au rendez-vous devant mon écran en serrant les pouces pour la Nati. Hop Suisse!

De vrais battants

sont de vrais battants: au cours d’un match, ils donnent tout ce qu’ils ont, affichant ainsi toute leur force. La stratégie qu’ils appliquent est impressionnante: l’équipe compte des joueurs très forts et très présents, qui suivent tous un système extrêmement ingénieux. Pas une fois je ne me suis ennuyé, même après sept ans de pratique. Le football est un sport vraiment formidable aux nombreuses qualités: belles actions techniques, puissants tirs, esprit d’équipe stupéfiant et avant tout, fair-play.

Fiton Ajdini, ECTP, 2e année d’apprentissage

Personnellement, je soutiens l’Allemagne. La raison? Depuis mon enfance, l’équipe allemande est ma préférée et je suis un fan invétéré d’Oliver Kahn. Comme lui, j’ai joué au même poste durant sept ans. Le football a toujours occupé une place de choix dans ma vie et j’ai toujours suivi les grands championnats tels que la Champions League, la Coupe du monde et l’Euro. J’apprécie l’équipe allemande car les joueurs


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ça Portugal! Forza Italia! Hup Holland! Culture et joie de vivre Emanuel Veiga Ramalho, logisticien, 3e année d’apprentissager

Je soutiens le Portugal, car c’est mon pays d’origine et j’en suis fier. C’est une nation culturellement très riche, où l’on ressent la joie de vivre de ses habitants. Les gens sont particulièrement chaleureux dans la ville d’où je viens. Je suis très attiré par ce pays: paysages magnifiques, nombreux monuments historiques, voilà ses figures de proue. Le Portugal peut se pré-

Elle fait battre mon cœur Flavio Tonet, ECTP, 1re année d’apprentissage

Je suis chaque Coupe du monde et chaque Euro avec la grande ferveur. Dès mon plus jeune âge, mon cœur s’est mis à battre pour l’équipe d’un pays voisin de la Suisse, à savoi l’Italie! La raison, ce sont mes racines. En effet, mes ancêtres viennent de cette nation et tous ont toujours été de grands amateurs de football. J’en ai hérité cette passion! Lors de la dernière Coupe du monde, j’ai eu la chance de vivre l’immense succès de l’Italie, devenue championne du monde! Mais tout n’a pas toujours été rose: j’ai éga-

Arbre généalogique Gabriel Hofer, ECTP, 1re année d’apprentissage

Nous avons pu remonter l’arbre généalogique de la famille Hofer jusqu’en 1510, époque à laquelle elle était déjà 100 % suisse. A l’occasion de la Coupe du monde, je vais bien entendu encourager les suisses, puisqu’ils seront présents. Nul besoin d’en

lement connu de grandes déconvenues, notamment lors de l’Euro 2000, en Belgique et aux PaysBas. En finale, l’Italie menait contre la France grâce à un but de Marco Delvecchio marqué à la 55 e minute; à la 94 e minute, soit peu avant le coup de sifflet final, la France a réussi à égaliser. Le pire est vraiment arrivé lorsque la France a marqué un but en or à la 103 e minute, devenant ainsi championne d’Europe. J’ai eu beaucoup de mal à digérer cette défaite. Néanmoins, je reste convaincu que l’Italie, si elle donne tout dans cette Coupe du monde, peut à nouveau répondre à mes attentes les plus folles et devenir championne du monde 2010.

expliciter les raisons: je suis né ici, et je trouve notre pays génial et de premier plan dans presque tous les domaines. Sans compter que les joueurs aussi sont très forts! Si je devais accorder mon soutien à une autre équipe, j’opterais en premier lieu pour les Pays-Bas, suivis de la Nouvelle-Zélande, un outsider à prendre en compte.

valoir d’une histoire très riche, qui remonte à des millénaires. Le football est ma passion, mon sport favori, parce qu’il s’agit d’un sport d’équipe et que l’on peut y trouver des amis avec lesquels passer de bons moments en groupe. A l’heure actuelle, je joue dans une équipe épatante, les juniors A de Lausanne Benfica. J’attends cette Coupe du monde avec la plus grande impatience!


4 › En bref Le cinéma sur votre natel Vous possédez un natel nouvelle génération? Alors vous pouvez l’utiliser pour aller sur le site www.login.org/ mobile afin de visionner et télécharger sans restrictions le film login ainsi que l’ensemble des profils professionnels directement sur votre téléphone.

›››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››

Nous n’avons qu’une seule planète La protection du climat est un thème qui préoccupe aussi les apprentis login. Grégory Tavares, ECTP de 1re année, s’investit sans compter pour la planète et place toute son énergie dans la protection de l’environnement pendant son temps libre.

Spécialiste TP La première formation login en vue de l’examen professionnel de spécialiste TP débutera en mars 2011. Elle s’adresse aux jeunes collaborateurs/ trices possédant une expérience professionnelle d’au moins trois ans (après la fin de l’apprentissage) dans le domaine des transports publics et qui souhaitent suivre une formation reconnue dans le dessein de devenir cadre spécialiste ou cadre dirigeant dans le secteur des TP. Plus d’informations sur www.login.org.

››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››› login au Musée Suisse des Transports A partir du printemps 2011, login sera représentée au Musée Suisse des Transports de Lucerne au travers d’une exposition présentant les métiers du monde des transports de manière ludique. Ce que vous pourrez y voir? Patience... Surprise et action garanties!

››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››› Champion de Suisse Tobias Schalk, apprenti ECTP en 1re année, a remporté le titre de champion de Suisse U 21 d’unihockey avec son équipe SV Wiler-Ersigen. Nous tenons à le féliciter chaleureusement pour cette belle performance.

Grégory mise tout sur le recyclage Interview réalisée par Karin della Torre, assistante Communication login

Quelle est ton avis concernant la protection du climat?

J’estime qu’il est important de s’intéresser à cette question, et je m’y engage d’ailleurs de toutes mes forces. Comment contribues-tu à la protection de l’environnement durant tes heures de travail?

Je fais mon possible pour limiter la consommation de papier, notamment en ce qui concerne les impressions. A mes deux dernières places d’apprentissage, j’ai été étonné de ne voir aucune poubelle destinée au recyclage du papier. L’on m’a alors expliqué que seul le carton était trié, et non pas le papier en général, ce que je trouve vraiment dommage, surtout dans le cadre d’une entreprise. Aux guichets, il suffirait de placer deux petites corbeilles à papier sous les bureaux: une pour le papier, par exemple, les horaires impri-

més par erreur, et une autre pour tout ce qui n’est pas «papier» ou recyclable. Cette mesure simple et peu coûteuse permettrait à tout un chacun de contribuer à la protection du climat sans gros efforts. Et dans la sphère privée?

J’encourage ma famille et mes amis à utiliser les transports publics. Je propose toujours à mes amis de prendre le train avec moi plutôt que leur voiture. Je suis membre «jeune» de WWF Suisse et je suis parrain du projet Amazonie de l’association. En ce moment, je crée mon propre site Internet sur l’écologie et l’éthique (www.a-comme-agir.ch). De fait, pendant mon temps libre, je prépare pas à pas le contenu approfondi de ce projet à but non lucratif. Quelles sont les petites choses que tu fais régulièrement pour la protection du climat?

J’utilise les transports publics dans la mesure du possible, ce qui

est vraiment facile grâce à l’AGFVP. Chez moi, nous avons placé des ampoules économiques presque partout. Je prends des douches plutôt que des bains. Et si mon budget le permet, je privilégie les produits «bio et commerce équitable». Lorsque je lis les journaux gratuits à disposition dans les transports en commun, je les remets dans des caissettes en arrivant à destination. Si je dois voyager en avion, je paie toujours la taxe de compensation CO 2. C’est un petit geste qui ne coûte pas grand chose (env. CHF 3.– pour un vol aller-retour de 380 km).

Pour lire d’autres articles passionnants écrits par les apprentis login sur ce thème, rendez-vous sur la page www.login.org/protection-du-climat Calculez votre empreinte écologique sur: www.login.org/wwf


5 › La success story

L’apprenti mène le conseiller de formation au sommet D’ordinaire, c’est le conseiller de formation (CF) qui montre le chemin à l’apprenti. Une fois n’est pas coutume, le futur polymécanicien Andrea Beti (3 e année d’apprentissage) a inversé les rôles dans l’ascension à ski du Piz Palü en conduisant son CF à 3900 mètres d’altitude. Karin della Torre, assistante Communication login

Passionné de montagne et moniteur Jeunesse +Sport, Andrea Beti a conduit avec professionnalisme son conseiller de formation, Walter Järmann, jusqu’au sommet. «J’ai pris plaisir à emmener mon CF au sommet de la montagne», confie l’apprenti, et Walter Järmann d’ajouter: «Andrea m’a guidé en véritable professionnel tout en m’expliquant quel comportement adopter à une telle altitude. Je me sentais en parfaite sécurité sur la cordée!»

Andrea Beti et Walter Järmann au sommet du Piz Palü. En arrière-plan: le Piz Bernina, point culminant des Grisons

Il franchit tous les obstacles S’il tutoie les sommets des Grisons, Andrea connaît également

les frontières linguistiques. Originaire du val Poschiavo et de mère italienne, il suit son apprentissage (formation de base au JBT, école professionnelle et formation point fort) en allemand, langue qu’il maîtrise avec brio. login on the top Renonçant à emporter une bouteille de champagne, les deux grimpeurs n’ont en revanche pas omis de hisser le drapeau login au sommet. Peut-être l’hiver prochain aurons-nous le plaisir de le voir flotter à 4043 mètres, du haut du Piz Bernina, le point culminant des Grisons?!

Pouvoir enfin montrer de quoi l’on est capable! A l’occasion d’un brunch familial organisé par le Junior Business Team (JBT) de Landquart, les parents, frères et sœurs, proches et connaissances des apprenti-e-s ont pu se faire une idée de leur travail de polymécanicien-ne et d’automaticien-ne. Armando Cadosch, automaticien, 2e année d’apprentissage

Cette rencontre a permis à l’entourage des apprentis de mieux découvrir leur quotidien professionnel, notamment à travers des mandats et travaux réalisés pendant l’année d’apprentissage ou encore en cours. Les hôtes d’un jour ont pu s’informer librement en se rendant auprès des différents postes de travail et en posant toutes sortes de questions, mais aussi mettre la main à la pâte en s’essayant à la soudure ou au fraisage, voire en se mesurant aux professionnels.

Les participants se sont également livrés à un jeu. But: dans un groupe de quatre, être le premier ou la première à répondre aux questions posées en appuyant sur un bouton relié à un signal lumineux et à un klaxon, un système développé et assemblé par les automaticienne-s en personne.

Chacun a pu trouver un intérêt à cette journée: tandis que les apprentis étaient fiers de présenter leur travail, les nombreux visiteurs ont pu obtenir un aperçu passionnant des professions de polymécanicien-ne et d’automaticien-ne.

Dans la joie et la bonne humeur

Armando, l’auteur de cet article, en pleine démonstration

Découverte en terrain inconnu


6 Diversité dans le monde des transports – le monde du tourisme Dans ce numéro, nous nous intéressons aux places d’apprentissage liées au monde du tourisme. Les apprenti-e-s login nous apportent la confirmation de la fascination que ce monde continue à exercer: vacances et loisirs à la place de travail, que rêver de mieux?

Notre place d’apprentissage auprès des Chemins de fer du Rigi Qui n’aimerait pas travailler pour le premier chemin de fer à crémaillère d’Europe? Au cœur de la Suisse centrale, entre le lac des QuatreCantons et le charmant lac de Zoug, se dresse le Rigi. Les Chemins de fer du Rigi offrent à Doris et à Oriana l’opportunité de plonger dans le monde des trains de montagne.

Marketing, Oriana Gwerder, ECTP, 1re année d’apprentissage

J’ai été engagée au département Marketing des Chemins de fer du Rigi, où mes tâches consistent à conseiller les clients par téléphone, à effectuer des réservations, à envoyer et à gérer des prospectus, à répondre aux questions concernant les tombolas ainsi qu’à affranchir le courrier et à l’amener à la poste. Ce travail me plaît vraiment car il est très varié. Au début, je gardais une certaine retenue face à mes nouveaux collègues et à mes nouvelles tâches. Mais j’ai vite compris que

Comptabilité, Doris Pfrunder, ECTP, 1re année d’apprentissage

Je soutiens le team Comptabilité du Rigi depuis l’été dernier. Vous êtes peut-être surpris du fait que je n’aie pas changé de place d’apprentissage entre-temps: je m’y suis tellement plu que j’ai souhaité rester un semestre supplémentaire. Cela convenait par ailleurs très bien aux Chemins de fer du Rigi, qui préfèrent pouvoir compter sur les apprentis durant une année entière. Mes tâches englobent le processus complet des débiteurs, de l’établissement des factures aux

les gens étaient très serviables et prêts à tout m’expliquer en cas de doute. Travailler avec eux est un vrai plaisir, et cela facilite mon rapport avec toutes ces nouvelles choses que je dois apprendre. J’ai pu m’adapter très rapidement au team, qui m’a lui-même vite intégrée. Si je devais citer un point négatif, ce serait le nombre de tâches différentes à accomplir, et qui risquent de nous faire perdre la vue d’ensemble. C’était très difficile pour moi au début, mais j’ai pu régler ce problème en peu de temps grâce aux conseils de mes collègues.

lettres de rappel en passant par le décompte; je gère par ailleurs le compte postal au quotidien, j’exécute certaines tâches administratives et fournis des renseignements simples par téléphone. J’apprécie énormément le fait de travailler en toute autonomie, en assumant une grande part de responsabilité. Par ailleurs, j’ai toujours énormément de plaisir à collaborer avec mes collègues, qui se montrent en tout temps serviables et prennent le temps de répondre à mes questions. Avec eux, j’en apprends tous les jours.

Une place d’apprentissage de rêve A nos yeux, l’emplacement du centre administratif est un véritable cadeau du ciel: panorama sur le paysage de montagnes et le fabuleux lac des Quatre-Cantons!


7 Ma place d’apprentissage auprès des Chemins de fer de la Jungfrau Fabian Vogel, automaticien, 3 e année d’apprentissage

Le monde du tourisme se présente sous plusieurs facettes aux Chemins de fer de la Jungfrau. Nous accueillons des visiteurs du monde entier, et même si je n’ai que très peu de contacts avec eux, je vois bien qu’ils affectionnent particulièrement notre univers de montagnes.

Ma place d’apprentissage à GoldenPass Jessica Sigrist, ECTP, 1re année d’apprentissage

Depuis le 1er février, je suis engagée à GoldenPass (MOB: Montreux-Oberland-Bernois), et je travaille à Lenk, un lieu touristique où s’entremêlent cultures, langues étrangères et panorama époustouflant. Le monde du tourisme exige de nous acceptation, sourire, courtoisie et apparence soignée. Dans notre gare, le mot d’ordre est sans équivoque: le client est roi. Des touristes venus de nombreux pays souhaitent profiter de nos trains panoramiques traversant l’Oberland bernois et c’est donc tous les jours que nous utilisons l’anglais et le français pour les renseigner.

Ma place d’apprentissage à Suisse Tourisme Marc Lieberherr, ECTP, 2 e année d’apprentissage

Je suis arrivé à cette place d’apprentissage sans grandes attentes: je m’étais renseigné sur Suisse Tourisme par Internet, sans avoir réussi toutefois à me faire une idée précise de ce qui m’y attendrait. Peu de gens savent que Suisse Tourisme n’est pas une agence de voyages: notre travail consiste en réalité à apporter notre soutien aux agences et à la branche du tourisme en Suisse. Nous nous efforçons de vendre une marque, celle de la «Suisse»,

J’apprécie énormément le fait de rencontrer de nouvelles personnes chaque jour. Les tâches que j’effectue me plaisent également beaucoup. J’aimerais continuer à travailler au guichet car je me sens à l’aise dans les contacts avec la clientèle, tout comme au sein de l’équipe. GoldenPass est une compagnie de chemins de fer familiale. Pilotes de locomotive, agents d’accompagnement, membres du team de nettoyage, électriciens, opérateurs du trafic ferroviaire et personnel du guichet s’entendent tous extraordinairement bien, ce qui double notre plaisir à travailler ici. J’espère que le temps ne passera pas trop vite d’ici à ma nouvelle affectation!

au titre de pays de villégiature, de voyages et de congrès. Ce que j’apprécie particulièrement à ma place d’apprentissage, ce sont, d’une part, le bon climat de travail et, d’autre part, le contact avec des collaborateurs du monde entier. Jusqu’ici, je n’ai fait que de très bonnes expériences et je crois qu’il en sera de même jusqu’à la fin de mon affectation à Suisse Tourisme. La Suisse est bien plus intéressante que ce que l’on croit et je ne peux donc que recommander cette place d’apprentissage. Suisse Tourisme est une petite entrepri-

J’ai toujours voulu exercer un travail varié et proche de la réalité. Et je dois avouer qu’en y regardant bien, la Kleine Scheidegg répond à toutes mes aspirations! Affecté à l’entretien technique aux Chemins de fer de la Jungfrau, j’apprends bien plus que ce que requiert le profil d’exigences d’un automaticien. Cela me donne d’excellentes bases pour mon avenir professionnel. J’ai dû m’habituer aux basses températures car la plupart des travaux ne s’effectuent pas vraiment dans un environnement de vacances estiva-

se membre, qui n’accueille chaque année qu’un-e seul-e apprenti-e, de deuxième année. Je conseille donc à tous ceux qui se voient proposer cette place par leur conseiller de formation de sauter sur l’occasion Vous ne le regretterez pas! L’un des autres avantages, c’est que l’on est engagé à Suisse Tourisme durant une année. Je me suis très vite intégré à l’équipe, fort sympathique et serviable, au sein de laquelle chacun contribue au climat de travail à sa façon. A mon avis, ce ne sera pas facile pour moi de laisser ma place cet été. Si l’on avait la

les! Il m’arrive également de devoir exécuter certaines tâches pour lesquelles je ne dispose pas encore des compétences spécifiques requises; ce sont elles qui me permettent d’apprendre toujours plus. Par ailleurs, certains travaux doivent être effectués dans les tunnels; dans ce genre de cas, je suis fréquemment en contact avec des pilotes de locomotive ou des employés des gares. Je considère les Chemins de fer de la Jungfrau comme une entreprise orientée vers la réussite: elle est rentable et nous avons pour tâche de faire en sorte qu’elle le demeure. J’ai également un certain penchant pour les différentes manifestations organisées ici, lors desquelles nous sommes engagés et que je trouve passionnantes, comme le Snowpenair ou le marathon de la Jungfrau. Je me suis plutôt bien adapté ici, si je fais abstraction du climat, plutôt rude. Je comprends petit à petit comment le tout fonctionne et j’ai grand plaisir à collaborer avec mes collègues de travail.

possibilité de réaliser notre année de point fort auprès de Suisse Tourisme, je le ferais sans hésiter.


8 Une bonne équipe, gage de succès Constitué de six apprentis encadrés par deux formateurs pratiques, le Junior Business Team (JBT) Formation continue d’Olten est responsable de l’administration des cours de pilote de locomotive ainsi que d’autres formations continues. Oliver Vogel, ECTP, 1re année d’apprentissage

Le JBT Formation continue est notamment chargé d’une part d’élaborer et d’envoyer les invitations afférentes aux cours de pilote de locomotive, d’autre part de réceptionner et de traiter les inscriptions à divers autres cours tels que formations spécifiques, cours interentreprises ou encore formations pour formateurs/trices pratiques.

Un plus large aperçu Notre JBT est parfois amené à consacrer du temps à des tâches très diverses relevant d’autres domaines (actualisation des supports de cours consécutivement à des changements terminologiques, compilation de documentations pour les cours, etc.), ce qui nous permet d’avoir une vue d’ensemble du secteur Formation continue.

Premier interlocuteur Un aspect important de notre travail consiste à conseiller les participants aux cours, puisque c’est à nous que ces derniers s’adressent en premier lieu pour des questions et demandes. Par ailleurs, chaque membre du JBT est spécialisé-e dans un domaine, par exemple l’actualisation des règlements ou le traitement sans retard des factures.

Travail en équipe L’esprit d’équipe est très marqué au sein de notre JBT. Ainsi, nous prenons nos repas de midi ensemble et nous entraidons sur les différents thèmes liés à la formation. Nous nous efforçons de résoudre par nousmêmes les problèmes qui se présentent avant de solliciter l’aide de nos formatrices, ce que nous parvenons

Une précieuse entraide

généralement à faire puisque chacune et chacun d’entre nous est spécialisé-e dans un domaine. Si nous formons une bonne équipe, c’est notamment parce que nous nous complétons parfaitement, tirant parti des forces et des points faibles de chacun.

Des réunions régulières pour tenir tout le monde informé

Mots croisés Remplis la grille. Avec un peu de chance, tu remporteras un bon au choix d’une valeur de 50 francs.

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Comment faire? Inscris les réponses dans les cases correspondantes. Lorsque tu auras trouvé toutes les réponses, la solution apparaîtra dans les cases jaunes. Va sur www.login.org/mots-croises et saisis la réponse ainsi que tes coordonnées. Tu prendras ainsi part au tirage au sort.

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La participation de collaborateurs/trices de login est exclue. La date limite d’envoi des réponses est fixée au 13 août 2010. Tout recours juridique est exclu. La solution aux mots croisés du loginfo de mars était: Transports. Alexandre Hacher (1re année d’apprentissage ECTP) a remporté un bon Interdiscount d’une valeur de CHF 50.–. Avec toutes nos félicitations!

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1. A quel endroit s’arrête le bus pour laisser monter ou descendre les passagers? 2. Que signifie l’abréviation OTF (trois premiers mots)? 3. Que signifie l’abréviation TPG (sans espace)? 4. Laquelle de nos entreprises membres sauve des gens? 5. Dans quel pays login propose-telle des places d’apprentissage?

6. Dans quel canton les chemins de fer rhétiques circulent-ils principalement? 7. De quel type de sport login est-elle le sponsor? 8. Une gare gérée par des apprenti-e-s est une… 9. Quelle profession permet de mettre quelques couleurs au monde (au masculin)? 10. Quel est le nom de la principale gare frontière située au Tessin?


10 Le réseau de TP suisse bientôt saturé? C’est la question posée par Nicolas Grichting et Joël Korner, automaticiens en 4 e année d’apprentissage, dans le cadre d’un travail personnel d’approfondissement (TPA) à présenter pour l’école professionnelle. A ce titre, les deux apprentis ont remporté le prix spécial du meilleur TPA du Lions Club de Langenthal.

Joël et Nicolas lors de la remise du prix… Interview réalisée par Karin della Torre, assistante Communication login

Nicolas et Joël, comment avez-vous appris que vous aviez remporté ce prix?

Cette distinction spéciale nous a été décernée lors d’une remise de prix visant à récompenser les travaux personnels d’approfondissement des apprentis de troisième et quatrième années. Chacun des quatorze groupes sélectionnés a présenté son travail, après quoi nous avons appris que nous étions les gagnants de notre volée. Qu’avez-vous ressenti après la remise du prix?

Nous étions très heureux de recevoir ce prix et plutôt fiers du travail fourni, nos efforts ayant été récompensés. En outre, les feed-back personnels que nous avons reçus de la part de nos professeurs, du recteur et des membres du Lions Club nous ont confortés dans notre satisfaction.

En quoi consiste au juste ce prix du meilleur TPA?

Il s’agit d’un titre de vainqueur auquel s’ajoute un prix d’une valeur de 700 francs au total. Comment en êtes-vous arrivés à étudier ce thème?

Lorsque le thème général «Un défi pour la société et pour nous tous!» nous a été dévoilé l’été dernier, nous avons commencé à rechercher un sujet approprié. Si nous avons choisi cette thématique, c’est d’une part parce que nous empruntons nous-mêmes assidûment les transports publics, d’autre part parce que nous travaillons au service des transports publics dans le cadre de notre apprentissage. Il s’agit d’un thème d’actualité qui nous concerne tous. Quelle est votre opinion personnelle sur ce sujet?

Pour nous, il est clair que les capacités dans les transports pu-

... et lors de la présentation de leur travail

blics devront être revues à la hausse, ce qui passe nécessairement par une augmentation des moyens financiers. En l’absence de telles mesures, le trafic voyageurs s’exposerait à un surcroît de dérangements et donc à davantage de retards et de défaillances. Nous considérons néanmoins qu’à travers leurs projets ZEB 1 et Rail 2030, les CFF s’attachent activement à trouver des réponses appropriées aux problèmes de capacité.

En tant qu’automaticiens, vos activités sont davantage axées sur la pratique. Vous a-t-il fallu puiser au fond de vousmêmes pour trouver la motivation nécessaire à la réalisation de ce travail écrit?

Quelles suggestions avez-vous formulées pour apporter des solutions?

Vous arrivez justement au terme de votre apprentissage. Quels sont vos projets professionnels?

Nos proposons tout d’abord de remplacer les places assises par des places debout, ce qui permettrait d’augmenter les capacités. Ensuite, nous prônons une meilleure répartition du trafic pendulaire avec l’instauration de différents modèles de temps de travail.

Nicolas: Je suis en recherche d’emploi et j’espère trouver un poste stable, sans quoi je travaillerai en intérim en attendant de faire l’école de recrues. Joël: Je serais intéressé par l’offre «Start smart» du BLS, ce qui me permettrait de rester une année encore sur mon lieu de travail actuel.

Non, pas particulièrement. La production ponctuelle de documents écrits portant sur les travaux réalisés fait également partie du métier d’automaticien. Le travail de production individuel (TPI) à réaliser lors de l’examen pratique de fin d’apprentissage en est un bon exemple puisqu’il doit être documenté.


11 Que sont-ils devenus … Fabien Girard a débuté son apprentissage d’informaticien en 1999. Ayant fini sa formation en 2003 avec succès, il partage son temps entre la musique, la politique et à l’animation de la ville de Monthey. Interviewé par Gentian Hoti, ECTP, 1re année: FABIEN GIRARD, INFORMATICIEN (1999 – 2003)

J’ai commencé mon apprentissage d’informaticien avec maturité intégrée en 1999. A l’époque, c’était encore les CFF. En 2002, j’ai vécu la reprise des apprentissages CFF par login. J’ai toujours voulu faire un apprentissage d’informaticien, car j’avais de l’intérêt pour les ordinateurs. Ce que je voulais par-dessus tout, c’était de le faire dans une entreprise qui propose un travail riche et varié! C’est ce que j’ai trouvé en postulant aux transports publics. Le fait d’être bien encadré et d’être avec une bonne équipe de travail m’a permis d’acquérir de nombreuse compétences professionnelles dans une excellente ambiance de travail qui régnait dans notre team! Le présent J’ai fait des études de musique pendant 5 ans. Après mes études,

j’ai eu l’opportunité de m’occuper des animations du centre ville de Monthey, à 40 %. Ça me laisse une flexibilité qui me permet de consacrer du temps à la politique. Je suis député-suppléant du grand conseil valaisan. C’est une chance de pouvoir être actif dans de nombreux domaines enrichissants et variés. En faisant ce choix de porter plusieurs casquettes en même temps, il faut faire attention à ne pas tout mélanger et garder une ligne de travail cohérente. En tant que politicien, je me dois de défendre une formation de qualité. La voie de l’apprentissage est riche et il faut la défendre! Elle permet d’ouvrir énormément de voies, également pour des études. Le futur Je m’efforce d’expliquer aux apprentis que je côtoie, que l’apprentissage est un moment fort de notre vie, un instant essentiel et que les tâches

qu’on y apprend nous sont utiles pour la suite! C’est une expérience pratique dans le milieu du travail qui est très enrichissante. Aujourd’hui, il me parait compliqué de parler de mon avenir. Je continue les animations en ville de Monthey, l’enseignement de la musique et la politique. Ensuite, suivant les opportunités qui se présentent à moi et les intérêts qui les lient, je déciderai du chemin à prendre.

› Les insolites

Mécanicien en machines de chantier Trois jeunes apprennent actuellement la profession de mécanicien en machines de chantier à login. L’un d’eux, Simon Mosimann, a commencé sa quatrième année en août 2009.

Simon au travail

Simon est affecté au sein de l’entreprise membre de login Sersa Group AG, basée à Berthoud, où il est chargé de la maintenance, du contrôle et de la réparation des machines, des véhicules ainsi que des appareils utilisés sur les chantiers. Outre le remplacement de pièces défectueuses, Simon ré-

pare des organes de roulement, des boîtes de transmission et des mécanismes d’entraînement. Il est également amené à effectuer des transformations ou des adaptations sur des machines de chantier, ce qui requiert de bonnes connaissances dans le domaine du travail des métaux.

Simon opère ainsi sur des appareils lourds, dont la réparation – parfois complexe – exige compréhension technique et vivacité d’esprit. L’habileté manuelle est également indispensable à l’exercice de cette profession. Simon travaille principalement à l’atelier, mais également en extérieur, à l’assemblage.


12 Des bancs d’école au centre de gestion du trafic Qu’elle soit suivie en Suisse alémanique, au Tessin ou en Romandie, la seconde formation d’opérateur/trice du trafic ferroviaire (OTF) suscite un vif intérêt auprès des jeunes en fin d’apprentissage, notamment auprès de nos trois apprentis encore en formation. › Michael Francescato, ECTP, 3 e année d’apprentissage

› Nicole Wichert, ECTP, 3 e année d’apprentissage

› Igor Migliano, ECTP, 3 e année d’apprentissage

Pourquoi avoir choisi la profession d’OTF? Dès le début de mon apprentissage, j’ai été intégré aux teams de relève OTF et j’ai effectué la majeure partie de mes stages pratiques à la circulation des trains. Ces teams m’ont permis de bénéficier d’un encadrement adapté à mes besoins et de découvrir simultanément toutes sortes de domaines. Après avoir effectué mon année de point fort au centre de télécommande de Bienne, il était tout naturel pour moi de postuler pour la seconde formation d’OTF.

Pourquoi avoir choisi la profession d’OTF? Ce domaine m’intéresse particulièrement et représente pour moi la solution idéale après mon apprentissage. Rien de comparable, selon moi, à un travail assis derrière un bureau. Il est vrai que les horaires de travail irréguliers peuvent parfois se révéler désavantageux, mais cela me semblerait monotone de devoir travailler chaque jour de 8 h à 17 h.

Pourquoi avoir choisi la profession d’OTF? Mon apprentissage à login se termine au mois d’août et j’ai très envie de suivre cette formation.

Qu’est-ce qui vous passionne dans ce métier? D’une part, c’est un métier très varié. Chaque jour, de nouveaux défis se présentent et nous devons tout mettre en œuvre pour garantir la sécurité et la ponctualité des trains. D’autre part, ce métier permet de nouer des contacts avec de nombreuses personnes, toutes différentes, et de consolider le travail en team. Qu’attendez-vous de cette seconde formation? L’apprentissage d’ECTP m’a permis de découvrir le monde de l’administration, de la vente et des transports. Cette seconde formation m’offre l’opportunité de me spécialiser dans le domaine que je privilégie.

Qu’est-ce qui vous passionne dans ce métier? J’apprécie le fait qu’il soit si proche de la réalité. Mes interventions se déroulent à l’échelle réelle! Après avoir bien réfléchi à ce que je dois faire, il suffit d’une simple manipulation pour mettre en mouvement des trains de plusieurs centaines de tonnes! A première vue, tout semble fonctionner de manière très compliquée, mais plus j’y prête attention et plus j’y trouve de l’intérêt. Connaître toutes les interactions, c’est vraiment passionnant! Qu’attendez-vous de cette seconde formation? Une formation intéressante après laquelle je pourrais assumer une pleine responsabilité.

Qu’est-ce qui vous passionne dans ce métier? Au cours de mon apprentissage, j’ai eu l’opportunité d’être engagé auprès du centre d’exploitation CER (Centro Esercizio Regionale) à Bellinzone ainsi que dans les gares de Bodio et de Mendrisio. Ces différentes expériences m’ont permis de réaliser que le métier d’opérateur du trafic ferroviaire est vraiment passionnant; le travail s’effectue en équipe et l’on est en contact avec les catégories professionnelles les plus diverses (chef de manœuvre, mécanicien de locomotive, opérateurs du trafic ferroviaire des gares voisines, etc.). Qu’attendez-vous de cette seconde formation? Je pense que la formation d’OTF m’apprendra à mieux comprendre encore le monde des transports publics et à m’y intégrer toujours plus.

› Nouveau: seconde formation à login A compter de mars 2011, login prend en charge la formation et la formation continue des opérateurs / trices du trafic ferroviaire des CFF. Rendez-vous dans le prochain loginfo pour de plus amples informations!

Premiers pas dans la pratique: les Alexander Hunziker a démarré en août 2009 son apprentissage de constructeur de voies ferrées. Le semestre de base lui a permis d’apprendre les rudiments de sa future profession au sein du team de constructeurs/trices de voies ferrées. Aujourd’hui, il met ses connaissances en pratique aux CFF à Olten. Interview réalisée par Sarah Kropf, stagiaire en communication d’entreprise

Quelle est la chose la plus importante que vous avez apprise au cours de votre année de base?

Alexander travaillant avec ardeur

Dès le départ, j’ai appris à écouter les protecteurs en toutes circonstances. Si la sécurité a toujours revêtu une importance cruciale, je

prends très rapidement conscience de mes erreurs maintenant que j’ai terminé ma formation de base et que je suis affecté sur un site enregistrant un trafic plus intense. Par ailleurs, j’ai pu découvrir à quel point l’esprit d’équipe était essentiel.

Comment avez-vous été accueilli au sein du team CFF d’Olten?

Je me suis aussitôt senti en de bonnes mains au sein d’un team fort sympathique. Il y règne une ambiance de travail agréable, empreinte d’un véritable esprit d’équipe. En outre, je suis heureux d’être confronté à de nouveaux défis.


13 Cela fait partie de notre travail «Rien de plus normal», s’exclament les apprenties de première année Sarah Liberato et Tijana Petkovic lorsqu’elles évoquent leur travail quotidien auprès de personnes souffrant d’un handicap physique ou mental. Actuellement affectées à la gare CFF de Lucerne, ces futures logisticiennes Transport sont fréquemment en déplacement en qualité d’assistantes de mobilité. Dans le cadre de cette fonction, elles aident les personnes qui en ont besoin à bien voyager. Mirjam Staudenmann, planificatrice en communication login

«Nous intervenons essentiellement à la montée ou à la descente du train», explique Tijana. Nous mettons le mobilift à la disposition des passagers en fauteuil roulant ou leur proposons des rampes mobiles pour les aider à monter. Les personnes aveugles, quant à elles, ont parfois besoin d’indications ou d’une main qui les guide jusqu’à leur place.» Une grande responsabilité Les personnes devant solliciter une aide à la montée et à la descente en raison de leur handicap peuvent contacter le Call Center Handicap une à deux heures avant leur départ selon la gare. Les logisticiennes affectées à Lucerne reçoivent par e-mail les ordres qui leur sont transmis par le Call Center, ce qui leur permet de savoir dans quelle gare elles doivent apporter leur aide. «L’ordre nous indique le nom de la personne, sa destination, le train qu’elle va prendre ainsi que la nature de son handicap», explique Sarah. Il est donc essentiel de

Sarah et Tijana utilisant le mobilift pour aider une personne en fauteuil roulant à monter dans le train

pouvoir évaluer précisément où et comment intervenir. Jusqu’à présent, les deux apprenties de première année étaient systématiquement accompagnées d’un collaborateur. «Mais nous serons bientôt seules pour assurer nos tours de mobilité», indiquent-elles avec fierté. «Nous nous en réjouissons. Néanmoins, nous sommes conscientes de la grande responsabilité qu’implique une telle fonction.»

Des personnes comme vous et moi Est-ce vraiment tout à fait normal, comme l’affirment les deux logisticiennes? Par exemple, comment ces dernières abordent-elles les personnes présentant un handicap? «Dans le cadre d’un module login, nous nous sommes rendues dans un home pour handicapés physiques et mentaux. Les pensionnaires nous ont décrit leur vision des choses ainsi que leurs besoins, ce qui nous a aidé à bien com-

prendre ces personnes», précisent les deux jeunes filles, qui n’ont d’ailleurs vécu que très peu de mauvaises expériences. «Nous communiquons avec elles comme nous communiquons avec les personnes valides», explique Sarah, et Tijana d’ajouter: «Elles sont comme vous et moi. Mis à part le fait qu’elles ont besoin d’une aide dans certains domaines, je ne constate aucune différence par rapport aux autres voyageurs.»

choses sérieuses commencent Aujourd’hui, vous travaillez essentiellement avec des personnes qualifiées plutôt qu’avec des apprenti-e-s. Comment vivez-vous cette évolution?

Au départ, cela représente un changement considérable car l’on réalise véritablement, à ce moment-là seulement, que l’on est en première année et que l’on ne sait pas encore tout, tant sur le plan des connaissances que sur celui des compétences. Maintenant que j’ai terminé mon année de base, j’exécute des tâches plus difficiles et de plus grande ampleur.

Qu’avez-vous d’ores et déjà appris en occupant cette place d’apprentissage?

Enormément de théorie, notamment des formules. J’ai également appris à contrôler les rails et les aiguilles dans le cadre de la mensuration, ou encore à installer des aiguilles neuves. Aujourd’hui, j’utilise des machines plus grosses et plus complexes ainsi que de nouveaux instruments de mesure. A vos yeux, en quoi une affectation aux CFF est-elle différente d’une année d’apprentissage de base?

L’on doit passer à la vitesse supérieure, c’est-à-dire être plus rapide dans son travail, se montrer un peu plus rigoureux, travailler plus souvent de nuit et posséder davantage de connaissances. Qu’auriez-vous ressenti si vous aviez été directement affecté à votre place d’apprentissage, sans connaissances préalables?

Sans l’année d’apprentissage de base, et donc sans connaissances préalables, il est certain que le dé-

part aurait été un peu plus difficile. Cette année m’a permis d’acquérir une première expérience, mais aussi de me familiariser avec les appareils et d’apprendre un tas de choses relatives à la sécurité, deux points essentiels pour moi et pour l’exercice de ma profession. Quelles relations entretenez-vous avec la personne chargée de vous encadrer?

Je m’entends très bien avec mon responsable, lequel m’aide systématiquement lorsque je suis bloqué.


14 Spécial: Eyjafjalla@login Le volcan Eyjafjalla tient l’Europe en haleine. Les apprentis login, eux aussi, subissent les aléas du nuage de cendres, que ce soit aux aéroports de Bâle et de Zurich ou aux guichets des gares.

Aéroport fantôme à Zurich Karin Renold, ECTP, 2 e année d’apprentissage

Le hasard a voulu qu’une visite de l’aéroport soit planifiée pour les apprentis et stagiaires de Swiss au moment où le volcan paralyse l’ensemble des liaisons aériennes. Au programme: guichets d’enregistrement, salles d’attente, secteur des bagages et terminal E. Plus âme qui vive En arrivant lundi matin à l’heure dite au lieu de rendez-vous, notre étonnement est grand. Nous avons l’impression d’être dans un musée plutôt que dans un aéroport: quelques rares passagers

çà et là, aucune annonce passée au micro et presque toutes les échoppes fermées. Le tableau d’affichage est criblé de rouge où que l’on regarde: «cancelled». Rien d’ouvert Une fois passé le contrôle de sécurité pour arriver au secteur «duty free», nous comprenons que l’immobilisation s’applique à tous. Les rideaux des boutiques de luxe sont baissés, les cafés fermés; seul le personnel de nettoyage est sur place. L’absence de passagers nous apporte tout de même une petite joie: celle de nous asseoir sur les fauteuils si confortables des salles Cancelled

d’attente de première classe que nous avons la chance de visiter. Très impressionnant! Tapis de bagages immobile La poursuite de notre visite jusqu’au secteur des bagages nous donne vraiment la sensation de nous trouver au sein d’une entreprise désaffectée. Aucun des tapis ne bouge, le personnel reste assis sur des chaises, le visage marqué par l’ennui; seuls les techniciens profitent de l’occasion pour procéder à des réparations aux installations.

Karin Renold, Angela Kern et Andria Bommer devant l’A380 de Singapore Airlines

Personne au contrôle de sécurité Pour emprunter le Skymetro et nous rendre au terminal E, nous devons nous soumettre à un nouveau contrôle de sécurité. Les policiers présents, las, nous regardent arriver d’un œil heureux et procèdent immédiatement au contrôle avec minutie: comme nous sommes les seules personnes à passer le portique ce jour-là, ils n’hésitent pas à nous fouiller avec le plus

No man’s land

grand zèle. Arrivés au terminal E, nous embrassons du regard le tarmac, sur lequel se trouvent seulement deux avions. Sur le chemin du retour, nous rencontrons cinq passagers en transit, qui, sans visa pour la Suisse, se sont vus obligés de passer la nuit dans l’aéroport. Terminant la visite un peu étourdis par son caractère presque lugubre, nous prenons un peu plus conscience de l’ampleur auparavant insaisissable de ce nuage de cendres qui dure depuis quatre jours.


15 Chaos en Europe: comment rentrer ?! Sur place, au Soutien de Suisse nutes à peine après notre arrivée, guichet de la gare

Bloquée en Hollande Simone Rohrer, ECTP, 1re année d’apprentissage

J’ai moi aussi été touchée par l’interdiction de vol… en tant que touriste! Après une semaine formidable en Hollande, j’avais prévu de revenir le vendredi 16 avril, par un vol Amsterdam-Bâle. Mais le destin en avait décidé autrement. J’ai entendu parler pour la première fois du volcan pendant la soirée du jeudi. Les médias relataient qu’une grande partie des aéroports étaient fermés, bien que ceux de Suisse soient encore ouverts. De fait, nous n’avions pas abandonné l’espoir de rentrer, avec un peu de chance… Malheureusement, le vendredi matin, la nouvelle est tombée: l’espace aérien européen était complètement fermé. L’ambiance a soudainement changé.

Devions-nous vraiment passer deux heures et demie dans un train pour aller jusqu’à Amsterdam, et là, attendre en espérant trouver quelque part une place dans un train bondé?! Non merci! En tant qu’ambassadrice de l’esprit d’entrepreneur, il était de mon devoir de tout entreprendre pour rentrer à la maison. Lignes téléphoniques en surchauffe Nous avons tout essayé pour nous rapprocher de la Suisse: organiser quelque chose, trouver quelqu’un… après une journée à passer des coups de fil sans fin, notamment à l’assurance voyage et aux parents, nous avions notre solution. Une vraie réussite Le lendemain matin, des proches de ma compagne de voyage nous ont emmenées en voiture en Belgique, jusque chez son oncle, qui, de là, a eu la gentillesse de nous conduire jusqu’à Cologne, en Allemagne. Nous avions ensuite réservé à midi des places dans un ICE à destination de Mannheim-Berne. Plus rien ne pouvait nous arriver! Le grain de sable Rayonnantes, nous avons pris place à bord du train, quand, cinq mi-

la première annonce retentit dans le wagon: accident de train entre Cologne et Francfort. Il ne manquait plus que ça! Pendant un long moment, nous n’avons pas été en mesure de savoir quel serait le retard de notre train. Finalement, après un détour de deux heures, nous sommes arrivées à Mannheim… mais notre correspondance ne nous avait pas attendues… et notre réservation était perdue! Nous nous retrouvons assises à même le sol dans l’ICE suivant, bondé, à destination de Berne, jambes repliées car tout le monde s’était donné le mot pour se rendre aux toilettes. Enfin! A Karlsruhe, nous avons eu la chance de trouver une place assise et en avons profité pour enfin nous reposer. Nous sommes arrivées à Berne avec deux heures de retard, vers 21 h. Nous avons alors réussi à monter dans un S3, direction Belp. A la maison, le barbecue nous attendait et notre longue journée ne s’est terminée qu’au petit matin. Le lendemain, j’ai entendu l’information concernant l’ICE qui avait perdu une porte, et j’avoue que j’étais finalement contente de n’avoir eu «que» deux heures de retard.

Sur place, à l’aéroport de Bâle Ligaya Largo, ECTP, 1re année d’apprentissage

Durant l’immobilisation, nous avons été chargés de répondre aux questions des passagers en attente à l’aéroport de Bâle et de distribuer nourriture et boissons. Notre présence leur permettait de se rendre compte qu’on ne les oubliait pas. Au cours de nos conversations, nous tâchions de découvrir s’ils se tenaient bien dans la bonne file, évitant ainsi certaines incompréhensions ou empêchant qu’ils n’attendent en vain. Nous étions également tenus de renvoyer les touristes suisses désirant partir ou les per-

sonnes venues chercher quelqu’un, car cela ne leur servait strictement à rien d’attendre à l’aéroport. Malgré ces circonstances malheureuses, cette journée s’est bien déroulée et nous a permis de vivre une expérience très

Michèle Sandhofer, ECTP, 1re année d’apprentissage

J’ai dû faire face aux conséquences du fameux nuage à la gare de Killwangen-Spreitenbach. Certaines personnes sont venues au guichet, désirant partir pour Rome, Paris et Londres avec les prochains trains. Nous leur avons donc donné les renseignements désirés et les tarifs, sans jamais oublier toutefois de leur signaler qu’il était très difficile de trouver une place assise et que les prix monteraient de manière excessive. Nous nous devions de les en informer car les habitants de Killwangen-Spreitenbach ne sont pas forcément les plus riches. J’ai trouvé cela passionnant de pouvoir observer ce que les gens étaient prêts à donner pour pouvoir partir en vacances. Gabriel Hofer, ECTP, 1re année d’apprentissage

Au guichet de Schüpfheim, j’ai été amené à changer des réservations de vols en voyages en train, p. ex. pour Bruxelles, Londres ou Vienne. Linda Bula, ECTP, 2 e année d’apprentissage

J’ai moi aussi subi les conséquences du nuage de cendres et de l’interdiction de vol qui en a découlé à la gare d’Aarau: j’ai dû vendre plus de billets pour des voyages internationaux qu’à l’accoutumée. Flavio Tonet, ECTP, 1re année d’apprentissage

intéressante. Les gens sont restés calmes, aimables et ont apprécié les collations que nous mettions à leur disposition. En conclusion, je dirais qu’un sourire et une attitude agréable facilitent bien les choses!

Les apprentis login redonnent le sourire aux passagers en attente

L’immobilisation des avions au sol a conduit à un surplus de travail difficilement gérable à la gare de Reinach AG. Mes collègues et moi-même en avions par-dessus la tête. Un nombre incroyable de personnes, dont le vol avait été annulé, essayaient d’obtenir une place dans un train, alors que la plupart des trains en partance pour l’étranger étaient déjà complets. Le coup de feu a vraiment eu lieu les lundi 19 et mardi 20 avril, deux jours durant lesquels notre salle d’attente n’a pas désempli. Toutefois, rien ne nous a empêchés de relever ce défi du mieux possible et de gérer ces deux journées avec courage. Mais le soir, je ne tenais plus debout!


16 Des personnalités au guichet

Petra a vendu un billet au boxeur Wladimir Klitschko

Petra Casanova ECTP, 2e année d’apprentissage

P.P.

4601 Olten

Un jour, alors que j’étais affectée au guichet CFF de Landquart, quatre hommes en costume se présentèrent à moi. L’un d’eux me demanda, en anglais, quatre billets pour Davos. Je les lui remis et indiquai le montant à payer. Un de ses comparses paya et prit les billets.

Le choc! Peu de temps après, un des quatre hommes revint à mon guichet pour me demander, en allemand, sur quel quai se rendre. Je levai les yeux et eus soudain un choc: j’avais devant moi l’actuel champion du monde de boxe dans la catégorie des poids lourds, l’ukrainien Wladimir Klitschko. Une fois l’effet de surprise passé, je lui indiquai aimablement le numéro de la voie. Une personnalité parmi tant d’autres Wladimir Klitschko n’est pas la seule personne connue à s’être présentée à mon guichet. J’ai également servi, entre autres, l’ancienne skieuse Maria Walliser, l’actrice suisse Tonia Maria Zindel (qui a notamment incarné le rôle de Maja Lüthi dans la série «Lüthi et Blanc») ou encore l’actrice suisse Charlotte Schwab (l’héroïne Anna Engelhardt dans la série allemande «Alerte Cobra 11» notamment). Vous avez déjà rencontré une personnalité dans le cadre de votre travail? Alors envoyez un e-mail à loginfo@login.org pour nous relater ce moment!

10 questions à . . . Nom:

Fabio Giuliacci

Profession:

Polymécanicien

Lieu de stage actuel:

CFF Yverdon

1. Je suis à login parce que … … c’est avec eux que j’ai signé mon contrat en premier. Comparé aux autres entreprises, la formation est plus variée vu que l’apprentissage est divisé en deux phases. Et je trouve que le monde des transports est un bon environnement. 2. Ce qui me plaît le plus dans mon métier c’est … … de voir la transformation d’un banal bout de ferraille en une pièce utile pour différentes locomotives ou autres. J’aime aussi l’ambiance au sein des collaborateurs CFF. 3. Après l’apprentissage à login, j’aimerais … … en premier lieu faire mon école de recrues puis suivre une formation continue à login comme pilote de locomotive. 4. Je ne supporte pas … … la chaleur, je préfère nettement l’hiver parce qu’on peut s’habiller en conséquence tandis que l’été, on transpire et on ne peut que se doucher mais après ça recommence. Sinon aussi ces gens qui, le week-end, n’ont que l’alcool pour se distraire… il y a d’autres choses à faire les gars! 5. Le week-end, je … … profite de faire ce que je n’ai pas le temps de faire la semaine. Sortir entre amis, mais aussi me balader et voir des paysages magnifiques que l’on a ici en Suisse.

6. Mon succès le plus récent dans ma formation était … … l’aide à la fabrication d’un outillage pour les ICN au JBT Technique d’Yverdon. Lors d’un stage interne durant ma 3e année. 7. J’apprécie particulièrement les transports publics en raison de … … leur fiabilité..? Non mais ça rend service à beaucoup de monde, moi y compris, pour me rendre au travail ou aux cours. Malgré des fois quelques retards. Et ça décharge un peu le trafic, qui est souvent surchargé. 8. Ma devise c’est … … travailler vite et bien pour le bonheur de mon entreprise. 9. J’échangerais bien un mois de ma vie avec la personne suivante … … aucune, ma vie va très bien comme ça. 10. Si je devais gagner au loto, je … … mettrais tout dans différentes banques et je vivrais avec les intérêts. Bien que je continuerais à travailler, je pourrais vivre aisément.

› Je désigne … Musy Stéphane, automaticien Lieu de stage actuel: JBT Technique Yverdon-les-Bains

› Impressum loginfo – le journal des apprentis pour les apprentis Editeur : login formation professionnelle, Olten Mode de parution: en trois langues pour une publication totale de 5’401 exemplaires Rédaction : Stephanie Kriesel (responsable), Karin della Torre Réalisation : Hofer AG Kommunikation BSW, Berne Feed-back et changements d’adresses : loginfo@login.org


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