La Principauté Mai 2023

Une chance pour Leclerc

Après un début de saison difficile, l'écurie de Maranello semble redevenue assez compétitive et le pilote monégasque

par Alan Parker-Jones

Ce début de saison était probablement le pire pour Ferrari ces dernières années. La crise de l'historique écurie était évidente : dans les trois premières courses elle n'avait placé aucun de ses deux pilotes sur le podium, dépassée dans les résultats non seulement par une Red Bull toujours imbattable, mais aussi par d’autres écuries, comme Aston Martin et Mercedes. Concernant Charles Leclerc, le Monégasque n'avait pu terminer qu'une seule course, en Arabie Saoudite, où il avait terminé 7ème. À Bahreïn et en Australie, il avait été contraint à l'abandon. Une situation qu'on pouvait jusque-là définir justement quasi-catastrophique... Aggravant la situation, déjà assez compliquée, par l’assaut pacifique mais plutôt gênant des « tifosi » à sa « privacy » (voir encadré). Mais le week-end du Grand Prix d'Azerbaigian, fin avril à Bakou, semble avoir marqué un tournant dans la saison de l'équipe de Maranello : une voiture redevenue assez performante pour permettre à Charles Leclerc de décrocher ses premières pole positions de la saison, une deuxième place dans la course sprint et surtout le premier podium de cette année. Son coéquipier, Carlos Sainz, a obtenu – pour sa part - deux bonnes cinquièmes places. Le pilote monégasque demeure bien derrière au classement des pilotes, mais son moral est en hausse ce qui pourra l'aider pour tenter de gagner une course très spéciale pour lui : à domicile, justement à Monaco, qui lui a toujours échappé. Surtout, les deux poles de Bakou sont un espoir, car la Ferrari a démontré être aussi rapide que la Red Bull quand elle n'est pas alourdie par le plein de carburant, comme dans les essais qualificatifs. Et comme toujours, à Monaco, ce sont justement les essais qualificatifs qui peuvent faire la différence. Ainsi, avec une Ferrari en plein essor, il peut tenter de jouer toutes ses chances sur le circuit urbain de la Principauté, qui - avec ses particularités et le risque permanent d’interruptions et d’entrée en piste de la « safety car » bouleversant les hiérarchies - rend le résultat final toujours imprévisible.

L'EDITORIAL

par Roberto Volponi

DOSSIER

g Un circuit pas comme les autres... En effet, si le Grand Prix de Monaco est connu comme l'un des événements les plus anciens de la Formule 1, remontant à 1929, et comme l'un des plus prestigieux de la saison, avec une atmosphère unique et une longue histoire de moments mémorables, mais aussi pour ses caractéristiques toutes particulières - Il est situé dans les rues de la ville, ce qui signifie que les pilotes doivent naviguer sur un terrain accidenté et étroit, avec des murs et des barrières de protection à proximité - le circuit de Monaco mesure environ 3,337 km, ce qui en fait l'un des plus courts du calendrier de la Formule 1. Le circuit est connu pour ses virages serrés et ses changements d'élévation rapides, notamment le célèbre virage en épingle à cheveux autrefois dite du Loews, aujourd'hui du Fairmont. Les pilotes doivent être très précis dans leur conduite et avoir une grande confiance en eux pour réussir sur ce circuit légendaire. Les accidents sont quasiment inévitables, et les arrêts répétés peuvent remettre en cause à tout moment le résultat et le classement final. En raison de la nature étroite et sinueuse du circuit, il est très difficile pour les pilotes de dépasser les autres voitures en course. Cela signifie que les qualifications sont particulièrement importantes à Monaco, car les positions de départ peuvent avoir un impact significatif sur le résultat final de la course.

g Un podium très encourageant pour Charles ! Si Charles Leclerc connaît ce circuit dans tous ses petits détails, son moral a été seulement partiellement réconforté par les avancées montrées à Bakou. On attend désormais les améliorations à la voiture attendue pour le Grand Prix de Miami pour rattraper le retard qui encore sépare la Ferrari de la Red Bull, notamment sur le rythme de course inférieure à cause de l'usure excessive des pneus. Monaco c'est la grande occasion pour arriver à batailler à armes égales. Cela passera notamment par une amélioration ultérieure de sa monoplace Ferrari. « Nous nous sommes rapprochés, peut-être un peu… mais nous sommes toujours très loin en termes de rythme de course, et je pense aussi que nous sommes derrière Aston Martin en termes de rythme de course. Nous devons donc vraiment travailler parce que sur une course de 51 tours, il n’y a pas grand-chose que nous puissions faire de plus. C’est donc un point positif, mais il reste encore beaucoup de travail à faire », prévenait Charles Leclerc à l'issue du Grand Prix d'Azerbairjan. Il

est beaucoup désormais plus confiant, mais pour lui ce n'est pas toujours assez et son inquiétude demeure quasiment intacte : « Nous ne sommes pas assez rapides. Que nous manquions de rapidité au début ou à la fin du relais, ça peut changer, mais oui, nous ne sommes pas assez performants pour l’instant. »

g Problèmes de pneus aussi pour Sainz Tandis que Charles Leclerc a marqué de gros progrès pendant le week-end azerbaïdjanais, le bilan était un peu moins reluisant pour Carlos Sainz Jr, l'autre pilote Ferrari quoique faible. ? L'Espagnol a

Charles et Gildo : détermination et confiance en l’avenir

En dehors de la Famille princière, Charles Leclerc, 25 ans, est probablement le Monégasque le plus internationalement connu et – à juste titre – l’un des plus appréciés. Depuis son plus jeune âge, il a gravi les échelons des courses automobiles, d’abord le karting, puis les différentes formules monoplaces, pour arriver enfin à réaliser deux de ses rêves d’enfance : la Formule 1 et la Ferrari. Une carrière rapide et brillante toutefois jalonnée de moments difficiles tels que la disparition de son parrain sportif et de son père, pilotes eux aussi, héritant surtout de leur passion commune pour la vitesse. Mais sa détermination et sa résilience lui ont permis de surmonter ces moments délicats pour repartir avec audace et avoir confiance dans un avenir meilleur. Aujourd’hui il vit un autre moment difficile – au niveau purement sportif - avec le manque de performance de sa voiture, mais il ne se décourage pas et va tenter de réaliser deux autres de ses rêves : gagner le Grand Prix à domicile et devenir champion du monde. Dans une perspective plus proche qu’on ne le pense, sa carrière évoluera au volant d’une voiture 100% électrique, car on a du mal à imaginer une Formule 1 qui roule avec des moteurs à combustion quand en Europe - et vraisemblablement aussi ailleurs - ces moteurs ne seront plus produits en série… Monégasque lui aussi, moins célèbre mais tout aussi audacieux, Gildo Pastor, 56 ans, est un entrepreneur pas comme les autres. Issu de l'une des familles les plus riches et influentes de la Principauté, il aurait pu mener une vie de milliardaire hédoniste, se « contentant » de gérer sa part de l’immense patrimoine immobilier dont il a hérité… Pas du tout ! Il se remet en question depuis sa jeunesse. Lui aussi pilote et amant de la vitesse, en 1995 il est recordman de vitesse sur glace. Il crée une vingtaine d’entreprises innovantes, dont un pôle technologique, une radio et une brasserie. Pionnier de l’innovation de la mobilité électrique et éco-compatible, en 2000 il reprend la marque automobile Venturi, et la rend à propulsion exclusivement électrique, tout comme l’usine de motos Voxan, qu’il rachète en 2010. Depuis, ses voitures et ses motos ont enchaîné une série impressionnante de records de vitesse. Malgré les épreuves extrêmement difficiles que - lui aussi - a dû affronter, tels que de graves problèmes de santé et l’assassinat de sa mère, il a su reprendre sa vie en main pour se tourner vers l’avenir. Aujourd’hui, avec Venturi Lab., dont il est co-fondateur, il est engagé dans la conception et construction de véhicules capables d’opérer en conditions climatiques extrêmes. Désormais, Gildo vise la Lune et Mars… Charles et Gildo, deux générations de Monégasques, deux brillants exemples d’audace, de détermination et de projection vers l’avenir qui contribuent jour après jour à illuminer leur pays. Un petit pays qui, grâce au talent visionnaire de ses Princes, a su faire fructifier son indépendance - héritée au fil des siècles - à travers une enviable politique de fiscalité douce qui, en misant surtout sur l’immobilier, a créée sa richesse. Aujourd’hui, le défi de la crise climatique devrait être affronté avec la même audace, détermination et projection vers l’avenir pour accomplir la transition énergétique et préserver les ressources naturelles. Comme par exemple prévenir la sècheresse et la pénurie d’eau douce – hélas déjà présentes - à travers la réalisation d’un dessalinisateur souterrain, pour atteindre une indépendance hydrographique qui puisse desservir aussi les zones limitrophes, en cas de besoin. Ou - encore plus - miser sur l’indépendance énergétique éco-durable, avec la conception et la réalisation d’une centrale énergétique flottante offshore, modulaire et multifonctionnelle, installée à la limite des eaux territoriales, capable de capter en même temps les sources solaires et éoliennes et l’énergie créée par les vagues et les courants marins. Charles et Gildo nous l’ont appris : les rêves, même très ambitieux, ne sont pas des illusions chaque fois qu’il est possible de les faire devenir une réalité…

grâce à la Ferrari de retour

monégasque est désormais en mesure de pouvoir décrocher une victoire à domicile qui lui a toujours échappé, même dans des temps bien meilleurs

CURIOSITE

Pauvre Charles, désemparé par des tifosi et des voleurs !

pu terminer deux fois 5ème, toutefois satisfait du rythme en pneus mediums, avec lesquels il ne concédait que 2 ou 3 dixièmes au tour à Charles Leclerc. Mais une fois les pneus durs chaussés, l’Espagnol a totalement perdu pied, à raison de 8 dixièmes au moins face à son équipier. Son motif de satisfaction reste d’avoir gardé la cinquième place, notamment face à un Lewis Hamilton envahissant. Sa course ? « Longue, très longue, frustrante, surtout avec les pneus durs, le rythme s’est envolé comme le reste du week-end. Du coup, j’ai dû attendre d’atteindre l’arrivée. Car si j’attaquais, j’étais trop proche de la mettre dans le mur et j’aurais perdu dix points pour l’équipe », a déclaré Sainz. « On a plusieurs chances, à Miami on espère avoir plus de rythme, mais en course ce n’est pas une bonne course, et elle a des problèmes avec la dégradation par rapport à l’Aston Martin ou à la Red Bull. »

g « Nous progressons, c’est le principal »

Le deux pole positions du week-end à Bakou sans aucune victoire ne peuvent pas suffire aux ambitions d'avant saison de Ferrari. La supériorité confirmée encore une fois par les adversaires numéro un était malheureusement attendue, lorsque l’on connaît le rythme de course et la vitesse de pointe des Red Bull. Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia, se satisfait toutefois de la 2e place de la course sprint et surtout de la 3e du Grand Prix par Charles Leclerc, le premier vrai podium de la saison : « Ce premier podium est un soulagement. Le début de saison a été difficile, c’est donc bien pour l’équipe, bien de prendre des points et de donner confiance à tout le monde. Il fallait conforter les choix de nos ingénieurs pendant la pause et c’est le cas. Il faut bâtir sur cette confiance et être prêt pour Miami en attendant les évolutions. Maintenant il faut avoir une analyse précise de ce week-end. Sur un tour rapide, on est bien, avec 2 poles, c’est important. Nous étions aussi bons en fin de relais que les Red Bull. Mais ils sont toujours plus rapides que nous, il faut comprendre pourquoi. Nous allons apprendre de cette course, nous voulions la victoire mais nous savions que ce n’était pas une option avec leurs forces actuelles. Mais nous progressons, c’est le principal. » Comme le Phénix, la Ferrari semble encore une fois renaître de ses cendres : y parviendra-t-elle ?

Décidemment, Charles Leclerc a vécu des moments bien meilleurs : non seulement dans sa carrière de pilote, mais aussi dans sa vie privée… La célébrité a c’est bien connu, ses inconvénients, mais parfois les tifosis excèdent dans leur enthousiasme et parfois même - parmi eux - se cachent aussi des voleurs qui profitent de sa disponibilité pour s’approprier ses biens personnels. Le célèbre pilote monégasque est réputé pour sa simplicité, sa jovialité et n'hésite pas à s'arrêter pour signer un autographe ou prendre la pose. Mais certaines personnes vont encore plus loin. Elles vont jusqu'à sonner chez lui et parfois vont jusqu’à utiliser le prétexte d’un selfie pour lui voler une montre d’une grande valeur. Des comportements qui ont visiblement énervé le pilote Ferrari en ces dernières semaines précédant le Grand Prix à son domicile…

g Trop c'est trop : "Ne venez pas sonner chez moi !"

Dans un message publié sur son compte Instagram, le pilote de Ferrari a révélé qu’il est confronté à la fuite de son adresse sur les réseaux sociaux, et donc à l’afflux de fans devant son domicile. Après qu’un de ces derniers (un Italien de La Spezia) ait imprudemment dévoilé dans les détails son adresse privée en Principauté, une foule de fans du pilote monégasque sonnaient chez lui pour demander des autographes ou des photos. Le pilote a demandé le respect de sa vie privée. « Ces derniers mois, mon adresse personnelle a été rendue publique pour une raison ou une autre, amenant des personnes à se rassembler devant ma résidence, sonner à ma porte et demander des photos et des autographes », explique-t-il. « Bien que je sois toujours heureux d’être disponible pour vous et que j’apprécie énormément votre soutien, je vous demande de respecter ma vie privée et de ne pas venir chez moi. » Le pilote monégasque a ajouté qu’il ne répondrait plus aux sollicitations à son domicile. « Je m’arrête pour chacun d’entre vous lorsque vous me croisez dans la rue ou sur le circuit, mais je ne descendrai pas si vous venez chez moi. Votre soutien, en personne et sur les réseaux sociaux, compte énormément pour moi, mais il y a une limite à ne pas franchir ! »

g La montre d’une valeur de 300.000 euros, volée n'est pas encore retrouvée...

La police italienne a annoncé, début avril, l’arrestation de quatre malfaiteurs présumés - trois hommes et une femme - soupçonnés d’avoir volé au pilote une montre de luxe, en avril 2022, en Italie. Mais la bonne nouvelle a été en partie mitigée par le fait que malheuresement la montre volée n'a pas été retrouvée. Selon un communiqué des carabiniers, un des hommes et la femme ont suivi en voiture Charles Leclerc lors de ses déplacements en Toscane et ont aidé leurs deux complices à s'enfuir à bord d'un puissant scooter après le vol de la précieuse montre. Le pilote de Ferrari se serait fait arracher la montre du poignet par un prétendu admirateur qui voulait faire un selfie avec lui. L'agence Ansa précise qu'il s'agit d'une montre Richard Mille. Sur son site, l'horloger suisse indique que Charles Leclerc porte le modèle RM 67-02, une montre d'une valeur de 300.000 euros environ, mais un exemplaire du même prototype vendu en 2021 par la maison d'enchères Christie's avait trouvé acquéreur pour 2,1 millions d'euros. Les carabiniers italiens affirment par ailleurs que les quatre suspects, originaires de Naples (sud-ouest), ont tenté, le même jour du vol de la montre de Charles Leclerc, de voler une autre montre d'une valeur de 40.000 euros à un ressortissant italien, sans succès. (A.P.J.)

Accélération et vitesse : les atouts de la Red Bull

par Alan Parker-Jones

La Red Bull est indéniablement la monoplace la plus rapide en Formule 1 actuellement. Pourquoi ? Quel est son secret ? Pour répondre à ces questions analyser les données peut permettre de déceler les atouts de la RB19 (l'actuelle monoplace de l'écurie anglo-autrichienne) et, de manière plus problématique pour la concurrence, les faiblesses des écuries rivales, notamment le plus accréditées : Aston Martin, Mercedes et surtout Ferrari. Cette dernière était le principal rival de Red Bull lors de la première saison de la nouvelle réglementation à effet de sol et à Maranello l'évidente infériorité de la Ferrari SF-23 interprétée différemment. En effet, le nouveau directeur d'équipe Frédéric Vasseur était initialement en désaccord avec ses pilotes, déclarant que des modifications plus directes des réglages étaient requises, encore davantage que des évolutions, afin d'être compétitif. La ligne officielle a changé depuis lors, même s'il n'y aura pas de "spécification B" : des nouvelles pièces vont arriver à Miami, à Imola et à Barcelone. Cependant, Vasseur identifie par ailleurs les quatre premiers circuits au programme, ainsi que le prochain qui est Bakou, comme des pistes qui ne pouvaient pas convenir à la Ferrari SF-23. L'asphalte de Bahreïn était trop abrasif, la vitesse de pointe était trop importante en Arabie saoudite, il y a eu trop d'interruptions au drapeau rouge en Australie et à Bakou l’histoire s’est répétée. "Il faut comprendre que ces quatre Grands Prix ne sont pas représentatifs de l'ensemble des circuits", a déclaré le Français. Le problème avec cette excuse est que la Red Bull n'a été entravée par aucune de ces circonstances.

g Accélération et vitesse de pointe supérieures

Les trois dixièmes d'avance de Verstappen sur Charles Leclerc pour la pole position du Grand Prix de Bahreïn n'étaient pas sans lien avec l'accélération rapide de la RB19 et sa vitesse supérieure dans les virages moyens – à tel point que le Néerlandais pouvait se permettre d'être 4 km/h plus lent en ligne droite. Le contraste est majeur par rapport à la RB22, dont le moteur Honda rebadgé peinait à compenser le poids du châssis et était souvent surpassé à l'accélération par une Ferrari légère, même si sa vitesse de pointe était bonne. La deuxième chose à noter est la manière très différente dont la RB19 s'est comportée en Arabie saoudite. Là-bas, avec la bonne exploitation du DRS par Red Bull, c'est Pérez qui affolait le radar de vitesse de pointe. Verstappen ayant été écarté de la course à la victoire par une défaillance de sa boîte de vitesses en Q2, le

FORMULE E

Mexicain a signé la pole position avec un dixième et demi d'avance sur Leclerc avant l'application de la pénalité de ce dernier sur la grille. Pérez était pourtant plus lent dans les courbes rapides avant de reprendre l'avantage avec une vitesse de pointe supérieure de 8 km/h.

g Une versatilité unique En Australie, c'est entre Verstappen et Russell que s'est jouée la pole, avec un peu plus de deux dixièmes à l'avantage du pilote Red Bull. Ce dernier a bénéficié d'une vitesse de pointe supérieure tout en maintenant un rythme plus élevé dans les courbes rapides, simplement moins véloce dans les virages lents.En course, une fois Russell trahi par ladéfaillanced'uncylindreetHamiltondépassé,Verstappen a pris 0,162 seconde au tour à la Mercedes sur un relais ininterrompu de 34 boucles, du 20e au 53e passage. Cela ne prend pas en compte le fait que le Néerlandais ait pu économiser ses pneus et la mécanique. Les données GPS révèlent la compétitivité de la Red Bull mais aussi son comportement versatile. Elle répond aux modifications de réglages pour être rapide dans les virages sur un circuit avant d'être peaufinée pour établir la référence en ligne droite. Elle semble jouir d'une large fenêtre d'exploitation,

bien loin de la Mercedes W13 de 2022, qui était en grande difficulté dès que la piste n'était pas complètement plate. g Pas de faiblesse évidente...

Contrairement à la saison dernière également, lorsque Ferrari était rapide comme l'éclair en sortie de virage, Red Bull n'a toujours pas de faiblesse évidente. Alonso est la référence des freinages ultratardifs avec sa capacité à réaccélérer tôt de surcroît, ce qui pourrait convenir à Monaco. Mais la télémétrie montre que même si elle n'est pas à ce niveau, la RB19 n'est pas catastrophique dans les mêmes sections. Et toutes les autres portions de piste lui conviennent. Si Vasseur estime qu'il n'y a pas encore eu de circuit qui convienne véritablement à la SF-23, il ne semble pas y avoir non plus qui fasse trébucher Red Bull. C'est pourquoi, en prenant en compte le tour le plus rapide de chaque écurie sur un week-end de Grand Prix entier, le déficit de Ferrari sur Red Bull est de 0,401%. Sur un tour de 1'30, cela représente un écart de 0,36 seconde. Appliquez cela sur une course de 55 tours (sans voiture de sécurité ni drapeau rouge), et l'avance des bolides au taureau à l'arrivée est logiquement de 20 secondes. L'avenir fera-t-il mentir les statistiques ?

Berlin : premier podium pour l’héritière de Venturi

Nouvel arrivant cette année, dans le championnat du monde de Formule E, samedi 22 avril dernier, Maserati s’est offert le premier podium de sa jeune histoire. Maserati avait annoncé son arrivée en Formule E le 11 janvier en tant que constructeur, en association avec l’écurie monégasque Venturi Racing, en remplacement de Mercedes. Maserati, qui a remporté deux titres de Champion du monde des Pilotes en Formule 1 avec Juan Manuel Fangio en 1954 et 1957, est la première marque italienne à disputer le championnat de monoplaces électriques. Le 7 Avril 2022, Maserati et Venturi signaient officiellement leur partenariat, permettant à Maserati de prendre la place de l'ancienne écurie monégasque, ainsi que d'utiliser ses infrastructures à Monaco. Le nom de Venturi disparaît, mais la structure de l'écurie reste la même sous le drapeau monégasque. Le 3 Novembre, Maserati annonçait Edoardo Mortara et Maximilian Gunther comme pilotes titulaires pour sa première saison en Formule E avec la nouvelle Gen3, annoncée comme la plus rapide, la plus légère et la plus puissante monoplace de Formule E jamais créée. « Notre association avec Maserati marque le début d’un nouveau chapitre et représente une plus-value réelle pour l’équipe après notre partenariat rempli de succès avec Mercedes. Se voir accorder la confiance d’une des marques les plus identifiables à l’occasion de son retour à la compétition en monoplace souligne notre succès lors des dernières saisons… » se gargarisait Susie Wolff, alors CEO de l’écurie basée à Monaco.

g Un premier résultat pour Maximilian Guenther : bon signe pour l’e-Prix de Monaco ?

Ce partenariat a donné son premier résultat d’excellence à l’occasion de la course 1 de l’ePrix de Berlin, là où l’ancien pilote BMW, Maximilian Guenther, a décroché une belle troisième place, pour le compte de la prestigieuse marque italienne. Un podium globalement très « Premium » puisque c’est Jaguar qui a décroché la victoire et même, le doublé. En course 2, troisième place pour la DS Penske du tricolore JeanEric Vergne, derrière Nick Cassidy (Envision) et Jack Dennis (Avalanche Andretti) : le pilote français est monté à la troisième place d’un championnat dominé par la Porsche de Pascal Wehrlein. Après les deux e-PrixdeBerlinMaseratiMSGRacingoccupela7ème place du championnat de Formule E avec 29 points au compteur : un progrès énorme si on le compare avec les deux zéro points de deux premières courses de la saison… Giovanni Sgro, actuel CEO de Maserati Corse : « La manche 9 du championnat a été une autre course rapide. Max a démontré son fort avantage concurrentiel en gagnant 15 places pour terminer en P6 et en ramenant des points supplémentaires à l'équipe ; un geste remarquable de notre jeune pilote qui a remporté notre premier podium en Formule E hier et a également été nommé pilote de la course aujourd'hui. Edo n'est pas entré dans le top 10 aujourd'hui, mais comme toujours, nous sommes confiants dans les capacités de nos deux pilotes. Dans l'ensemble, une solide performance pour le week-end en préparation de notre prochaine course à Monaco ». Rendez-vous le 6 mai sur le circuit de la Principauté, où Maserati représentera à domicile les couleurs du drapeau monégasque. (A.P.J.)

© Photo

Red Bull Content Pool

© Photo Maserati MSG Racing

Fonction publique et priorité nationale

POLITIQUE

Monaco fait évoluer le statut des fonctionnaires. Cela aura pris du temps comme le constate Christophe Orsini, directeur des Ressources Humaines et de la Formation de la Fonction Publique. « Le nouveau statut des fonctionnaires de l’État est entré en vigueur près de 48 ans après sa promulgation initiale - Loi n° 975 du 12 juillet 1975 - et 11 années de travail ayant mobilisé le Secrétariat Général du Gouvernement, l’ensemble des Départements ministériels et de nombreux Services de l’État. » Le Conseil national avait fait le même constat. Le projet de loi sur le statut des fonctionnaires a finalement été voté dans la soirée du 30 juin 2022. Il vient conforter et améliorer les conditions d’exercice des fonctionnaires de la Principauté.

g La priorité nationale prise en compte Mais ce qui a retenu l’attention c’est autre chose. C’est l’affirmation dans le nouveau statut du principe constitutionnel de la « Priorité Nationale » Pour être fonctionnaire en titre il faut donc être de nationalité monégasque. Si le nouveau texte propose une remise à jour des standards sociaux et professionnels, il porte une idée directrice : celle pour la première fois dans l’histoire administrative monégasque, d’énoncer le principe d’une exclusivité d’emploi des Monégasques pour prétendre à la qualité de fonctionnaire. Une précision qui n’existait pas dans la loi initiale de 1975. Même si dans les faits, depuis le début des années 80, le gouvernement n’a plus procédé à la titularisation de personnels non monégasques, à l’exception de ceux employés à la direction des Services judiciaires et à la direction de la Sûreté Publique. Mais bien entendu il y a de nombreux non monégasques dans la fonction publique, ils ont un statut assimilé mais ils sont simplement « agents de l Etat. » Les agents de l’État font partie intégrante de la Fonction Publique monégasque et demeurent essentiels à son organisation et à son fonctionnement, précise le Gouvernement Princier. Il poursuit « Hormis certaines dispositions réservées uniquement aux fonctionnaires de l’État monégasque, le Gouvernement Princier a décidé de faire bénéficier les agents de l’État de ces évolutions et ce, afin de réaffirmer sa confiance et sa reconnaissance envers eux. De surcroît, tout en maintenant leur durée de contrat actuelle, ils auront la possibilité, à l’occasion de leur dernier renouvellement, de conclure un contrat à durée indéterminée. »

g Des syndicats dénoncent une discrimination

L’Union des syndicats de Monaco (USM) et le Syndicat des agents de l’Etat et de la commune (SAEC) ont dénoncé la distinction autour de la nationalité. Pour les syndicats il y a une discrimination et la priorité nationale a dérivé vers une exclusivité. Ces syndicats ont donc demandé en justice l’annulation de la nouvelle loi. Le Tribunal suprême, dont la décision est sans appel, a rejeté le recours. Le Tribunal suprême a estimé que la loi attaquée par les syndicats n’a ni « pour objet, ni pour effet, compte tenu des caractéristiques démographiques de la Principauté, d’interdire l’accès aux emplois publics de personnes n’ayant pas la nationalité monégasque » et que « aucune disposition de la Constitution n’interdit au législateur de réserver aux nationaux la qualité de fonctionnaire ». « Entérinant une pratique déjà ancienne, la loi du 7 juillet 2022 prévoit désormais que seuls les Monégasques occupant des emplois permanents de l’Etat pourront avoir la qualité de fonctionnaire, à l’exception des étrangers occupant des emplois relatifs à

la sécurité et à l’ordre public au sein de la direction de la sûreté publique. Pour tous les autres emplois, les ressortissants étrangers seront recrutés en qualité d’agent contractuel de l’Etat », rappelle le Tribunal Suprême dans un communiqué. Par ailleurs, la loi du 7 juillet 2022 complète le statut des fonctionnaires pour interdire les discriminations au sein de la fonction publique « en raison du genre, des opinions politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales, de l’orientation sexuelle, de l’état de santé, du handicap, de l’apparence physique ou de l’appartenance ethnique », rappelle encore le Tribunal. Pour les syndicats ce n’est pas suffisant. Pour les agents la discrimination sortie par la porte pourrait revenir par la fenêtre aggravant les inégalités des statuts au sein de la fonction publique.

g Le risque de la justice européenne...

L’affaire n’est peut-être pas définitivement close. Il reste une option aux syndicats : saisir la justice européenne. Cette option est sérieusement envisagée par Olivier Cardot, secrétaire général de l’USM. Et ce ne serait pas sans poser un problème. Cette action pour-

IMSEE

rait percuter les délicates négociations en cours entre Monaco et l’Union Européenne. Les syndicats savent bien que la Cour de justice européenne est très concernée par les discriminations. On sait aussi que la priorité nationale est certainement le point le plus délicat des négociations qui devraient aboutir - ou non - en 2023. Le sujet est donc très sensible. Une exclusivité nationale d’embauche pour les syndicats cela va au-delà de la priorité nationale. C’est pour l’USM en contradiction même avec la Charte sociale européenne du Conseil de l’Europe signée par Monaco. La sécurité de l’emploi des monégasques est assurée contrairement aux agents de l’Etat de la Fonction publique qui demeurent des contractuels. Les syndicats se sont dits surpris par la décision du Tribunal suprême et n’entendent pas en rester là. Le respect de la priorité nationale est la principale ligne rouge fixée au gouvernement par le Conseil National. Sa mise en cause par une juridiction européenne pourrait compliquer encore un peu plus le dossier si brûlant des négociations avec la Commission de Bruxelles entre principes essentiels de l’Europe et spécificités monégasques.

Un emploi en bonne santé

Les chiffres de l’emploi à Monaco, selon le dernier rapport de l’IMSEE, sont excellents. Ils sont importants à plusieurs égards. En premier lieu la croissance de l’emploi salarié permet le financement des retraites et de les pérenniser après la réforme initiée par Stéphane Valeri. La croissance du secteur privée est particulièrement spectaculaire. Le bâtiment se taille la part du lion. L’augmentation de l’information et de la communication laissent plus perplexes. Seul point noir . mais de taille - le recul industriel confirmé. Au niveau des nationalités, deux surprises : l’absence des Russes pourtant visibles dans la rue mais absents du privé et la croissance des salariés… Roumains ! Sur le personnel de maison il n’est pas certain que les chiffres données reflètent la réalité du secteur qui parfois manque de transparence. Au niveau des nationalités - aussi - on pourrait avoir des chiffres plus affinés… L’autre point souligné par quelques-unes concerne la mobilité : 89 % des salariés sont des pendulaires. Et 8 sur 10 vivent en France. Les salariés s’éloignent de plus en plus, ce qui augmente les difficultés de transports. De plus en plus de salariés, de plus en plus loin : la construction d’habitats dédiés sur les communes limitrophes va s’imposer là aussi de plus en plus, avec une modification des conditions d’accès et de circulation en ville. Une ville qui est un bassin d’emplois là encore de plus en plus important, avec tous les avantages mais aussi… avec quelques gros inconvénients ! (P.Z.)

©

Photo valeri-agency

par Patrice Zehr

© Photo DR

Une nouvelle SBM style Valeri

par Patrice Zehr

Le nouveau Président délégué de la SBM

Stéphane Valeri a mis le turbo pour la constitution de son équipe. Il veut s’entourer tout naturellement de compétences choisies et adaptées aux objectifs du fleuron de l’économie monégasque. Pour se faire il recrute ou définit des missions adaptées aux objectifs. Il n’y a donc pas que des nouveaux, même si le renouvellement est spectaculaire. Ainsi Pascal Camia, jusque-là directeur des opérations, se retrouve au poste de directeur du développement international, qui avec la consolidation des bons résultats est de toute évidence l’horizon nouveau de la Société. Un poste "stratégique", souligne le communiqué de la SBM, puisque "l'une des priorités" du Présidentdélégué Stéphane Valeri. Les dernières nominations en date confirment une volonté évidente de mettre des monégasques à la tête de la SBM, trouver des compétences incontestées de haut niveau international, permettant de respecter le principe de la priorité nationale dans une société dont l’actionnaire majoritaire est l’Etat. Mais il y a aussi d’importants recrutements fondés sur des profils d’exception. Le Monégasque Albert Manzone, 59 ans, occupera donc le poste de directeur général de la SBM. Il rejoint une direction 100% monégasque. Mais bien entendu d’autres responsabilités très importantes sont attribuées en fonction des parcours des personnes choisies comme le prouvent les nominations à la tète de la direction administrative et financière de l’Hôtel de Paris. La priorité respectée est compatible avec une ouverture choisie. g Une direction "rouge et blanc"

La nomination d'Albert Manzone s'ajoute à celle

LEGISLATION

récente de Virginie Cotta comme secrétaire générale, "notamment en charge du juridique, de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), des partenariats institutionnels et stratégiques, du patrimoine et de l’immobilier" (...) "Ces nominations s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de réorganisation du Groupe, qui va se poursuivre dans les prochaines semaines avec les arrivées des futurs directeur financier, directeur marketing et directeur informatique, en provenance de grandes entreprises internationales", promettait déjà la SBM. Tout cela correspond a une volonté affichée dés l’arrivée du nouveau patron de la Société. La SBM et son Président-délégué Stéphane Valeri se réjouissent d'ores et déjà d'avoir "pour la première fois de l'histoire de l'entreprise", ses quatre dirigeants les plus importants "de nationalité monégasque" Le pari est de conserver, voire d’améliorer la compétivité de l’entreprise, c’est pourquoi chaque choix est validé par des compétences indiscutables.

g Ambitions internationales...

Compétences en rapport avec la stratégie de développement international comme le prouve encore l’arrivée récente d'Olivier Thomas à la tête de l’Hôtel de Paris : Olivier Thomas possède un parcours entièrement tourné vers l’international, un véritable atout pour renforcer le positionnement et le rayonnement de l’Hôtel de Paris Monte-Carlo à travers le monde.

Complémentaires... essentielles

La loi a été votée le 13 avril. Sur la date de mise en application au 1er Janvier 2024, on restera prudent. Le principe en a été adopté et c’est très positif. Très souvent la complémentaire est supérieure à la retraite de base monégasque pourtant meilleure que la française. La complémentaire est payée pour le moment par l’AGIRC ARCO française excédentaire et qui attire les convoitises au niveau des régimes retraites en difficulté. Un rapatriement à Monaco avec une gestion monégasque va sécuriser le système en le séparant du contexte français et même déboucher sur un petit plus pour les retraités concernés. A Monaco la retraite grâce à la réforme Valeri, si contestée en son temps, est devenue pérenne. Cela est rendu possible par un accroissement de la masse salariale. On notera que cette retraite monégasque est une retraite à points… quand on a ses points on part, quand on veut. L’âge n’étant pris en compte, ne jouant que pour éviter des cumuls d’emploi. Cela pourrait être étudié par nos voisins.

g Satisfaction des élus

Brigitte Boccone-Pages Présidente du Conseil National a bien souligné les avantages de cette évolution. Un résultat obtenu rapidement grâce au groupe de travail dirigé par Franck Lobono avec en son sein les élus Julien Bertani et Palmaro : « Le rapatriement à Monaco du dispositif qui était jusqu’alors géré par les organismes français, nous permettra de ne pas être tributaire des réformes du pays voisin… Justement, à l’heure où nos voisins sont dans la tourmente au sujet de leur régime général de retraite, je suis fière, vous l’aurez compris, de pouvoir dire ce soir que nous aurons bientôt la main sur la gestion des retraites complémentaires de nos salariés. Vous l’avez dit Monsieur le Rapporteur, les élus se sont attachés à ce que le texte soumis au vote ce soir soit équilibré. La création d’une Caisse Monégasque de Retraite Complémentaire devrait être bénéfique pour tous, qu’il s’agisse des salariés comme des employeurs de la Principauté. Mais comme toujours, il est assez rare d’arriver à tirer des fruits sans un minimum d’efforts. Il aura fallu dix ans, à l’initiative des partenaires sociaux, pour que nous nous retrouvions à voter sur la création de cette caisse. Il restera encore quelques mois au Gouvernement et aux Caisses sociales de Monaco pour terminer la négociation de la Convention de sortie du régime de l’AGIRC-ARCCO. Cet aboutissement a été possible grâce au dialogue entre l’USM et la FEDEM et tout le monde au bout du compte sera gagnant comme rappelé notamment par Corinne Bertani « en permettant aux salariés de bénéficier d’une meilleure retraite complémentaire, tout en contribuant à baisser, à terme, les cotisations versées par les employeurs et les salariés ». De meilleures retraites, moins de prélèvements et une indépendance par rapport aux turbulences françaises vivement le 1er janvier 2024.

Dans le groupe Four Seasons depuis 2008, il a été ces 5 dernières années, Directeur Général de l’Hôtel Four Seasons d’Abou Dhabi. Il a également fait l’ouverture en tant que Directeur Général du Four Seasons de Casablanca et dirigé les hôtels Fours Seasons de Prague en République Tchèque ou encore d’Aman en Jordanie. Durant les 8 années passées auparavant au sein du groupe Starwood Hotels & Resorts, il a dirigé l’hôtel St Régis à New York où il a pu notamment travailler avec le Chef Alain Ducasse. D’autres postes l’ont également mené au Savoy Hôtel de Londres ou encore au Plaza Athénée de New York. Un nouveau Directeur Administratif et Financier, Vincent Bouvet, a pris ses fonctions le lundi 17 avril. Il succède à Yves de Toytot, Directeur Général Adjoint Finances, qui a souhaité poursuivre des projets personnels et quittera la Société après une phase commune de transition. Âgé de 49 ans, Vincent Bouvet possède un riche parcours au sein du Groupe Sodexo depuis 20 ans, où il a tour à tour occupé les fonctions de Directeur Financier Europe Centrale pour l’activité chèques restaurants, de Directeur Financier Brésil de l’activité Restauration et Facility Management durant 7 ans, de Directeur Financier Monde Universités, Ecoles et Services Gouvernementaux en étant basé aux Etats-Unis et de CEO Monde pour le Segments Ecoles. Vincent Bouvet a finalement piloté et mené à bien le projet de « Spin-off » du Groupe Sodexo, annoncé publiquement début Avril 2023, sous la responsabilité du Conseil d’administration du Groupe Sodexo. "Il mettra toute son expertise et son expérience au profit de l’accompagnement de la croissance de notre Groupe à l’international", précise la SBM.

g Une nouvelle gouvernance en état de marche

Il n’y aura donc pas que des monégasques aux cotés d’Albert Manzone, titulaire d’un MBA (Master of Business Administration) à l’Université de Northwestern à Chicago et diplômé de Business International à la Sorbonne (Paris). A 59 ans, il occupe donc depuis le 12 avril dernier le poste de directeur général de la SBM. Ce poste de directeur général était vacant depuis le départ de Bernard Lambert fin 2011. Fort d'expériences internationales dans de grands groupes (PepsiCo, Davidoff, Novartis), en tant que "spécialiste de l’organisation opérationnelle et des stratégies de croissance", Albert Manzone "aura la responsabilité, sous l’autorité du président-délégué, de toutes les fonctions opérationnelles de l’entreprise avec notamment les Exploitations (Jeux, Hôtellerie, Restauration, Thermes Marins et Entertainment), les Finances, le Marketing et le Digital, l’Informatique et les Ressources Humaines". Une gouvernance en rouge et blanc - mais ouverte aux compétences et renouvelée largement - est donc en état de marche pour une consolidation des bons résultats et un bond en avant souhaité à l’international.

Le réveil après-Covid de la Chine

par Thierry Crovetto *

par Roberto Volponi

Avec la fin de sa politique zéro-Covid en ce début d’année, et donc la réouverture de son économie, la Chine a retrouvé une dynamique positive. Sur le plan macroéconomique, la situation chinoise contraste fortement avec celle des pays occidentaux. Elle devrait rester un fournisseur important de la demande mondiale encore quelques temps mais son économie se recentre, par ailleurs, sur sa consommation.

ECONOMIE

g De bonnes perspectives pour 2023

La croissance chinoise a encore de beaux jours devant elle. L’inflation reste faible et contenue, oscillant autour de 2,6% (mars 2023), le marché du travail n’est pas sous tension et le volume des exportations croit rapidement. Si l’on ajoute à tous ces indicateurs le fait que la Chine dispose de 3.000 milliards USD de réserves de change, il apparaît alors que les responsables politiques chinois ont une plus grande marge de manœuvre pour maintenir les taux à un niveau plus bas et financer des initiatives de relance ciblées pour stimuler la consommation domestique, soutenir la reprise et continuer à s'atteler aux problèmes de plus long terme liés aux retraites et à l'immobilier. On est donc dans une situation très différente de celle des Etats-Unis et de l’Europe. Les efforts de réindustrialisation et de relocalisation entrepris par les pays occidentaux à la suite des perturbations sur les chaînes d’approvisionnement mondiales vont prendre du temps à porter leurs fruits. A moyen-terme, la Chine devrait rester donc encore le fournisseur important de la demande mondiale.

g Les moteurs de croissance à long terme

L’économie chinoise se tourne vers la consommation et les services. Après plusieurs mois de confinement, les ménages chinois ont accumulé des réserves d’épargne qui devraient favoriser une reprise de la consommation. En effet, en 2022, ils ont épargné un montant record de 17.800 milliards de renminbis (un peu moins de 2.600 milliards de dollars). Le taux d'épargne brut des ménages, exprimé en pourcentage du revenu disponible, s'élevait à environ 35 %. Malgré la vigueur de la reprise, les dépenses de consommation sont encore en dessous de leur tendance pré-COVID, contrairement à ce que l’on a observé aux Etats-Unis et en Europe. La montée en gamme et la préférence croissante des consommateurs pour une série de marques nationales en plein essor sont deux tendances clés qui engendrent des changements structurels dans les schémas de consommation, favorisant l'investissement, l'innovation et la croissance.

g La Chine et l’ESG

À l'instar de l'Asie en général, la Chine accuse un retard important au regard des enjeux ESG par rapport aux pays développés. Ces dernières années, la notion de développement durable a commencé à imprégner le milieu entrepreneurial et des affaires, et gagne en importance

dans toute la région. Les entreprises chinoises continuent d'améliorer leurs pratiques ESG, encouragées notamment par des évolutions réglementaires. Les actionnaires nationaux se font également de plus en plus entendre, ce qui conduit à un renforcement des mécanismes de responsabilité et de gouvernance. Nous avons par exemple constaté une meilleure transparence, avec davantage de rapports ESG soumis au vote des actionnaires. La Chine a un rôle de premier plan dans l’avancée à l’échelle globale vers une économie plus durable. Ainsi, 60 à 90 % des composants des batteries des véhicules électriques sont fabriqués en Chine, et elle entend bien rester en position de force dans ce domaine.

g La Chine et la géopolitique

Il ne faut pas non plus faire oublier que des questions demeurent sur le plan géopolitique et sur la gouvernance des entreprises. Les relations entre Taiwan et la Chine continentale restent tendues, et cela demeure un risque significatif. La Chine et les États-Unis ont toujours besoin l'un de l'autre et restent des partenaires commerciaux extrêmement importants. Les mesures prises par les États-Unis pour réduire leur dépendance en matière de semiconducteurs de pointe sont certes brutales, mais très ciblées. Il en va de même pour les mesures réglementaires prises par la Chine dans le cadre de sa campagne de « prospérité commune » dans des secteurs tels que la technologie ou l'éducation. Les investisseurs sont conscients de ces éléments et une décote liée à ce de risque justifie la valorisation actuelle des actions chinoises.

g Conclusion

La Chine offre sans doute des opportunités d’investissement considérables, mais la vigilance reste de mise. Les marchés chinois demeurent exceptionnellement complexes, si bien que la diversification et la sélectivité restent primordiales pour saisir les plus opportunités qu’offre la région.

© Photo Caseman

SAINT-HONORAT DELÉRINS

GRASSE

À partir de 10h

entrée libre et gratuite

ALPES-MARITIMES

DEUX-SÈVRES

HAUTE-CORSE

HAUT-RHIN

LOT-ET-GARONNE

PYRÉNÉES-ORIENTALES

Pour + d’informations : +377.93.50.89.89 www.federationsitesgrimaldi.mc

Stars on the rock au Summer Festival

par Roberto Volponi par Viviane Le Ray

par Alan Parker-Jones

C’est dans le patio de l’Hôtel de Paris, légendaire fleuron de la Société des Bains de Mer, qu’en la personne de son Directeur artistique Gilles Marsan, a été dévoilée à la presse l’affiche estivale 2023 du « Monte-Carlo Summer Festival », une affiche qu’on peut qualifier d’unique au monde, à la découverte des noms des stars révélés, stars qui se produiront du 10 juillet au 22 août sur la scène de la Salle des Etoiles du Sporting d’été, de l’Opéra Garnier ou sur la Place du Casino…

g Chris Isaak lancera la saison le lundi 10 juillet…

Une première à Monte-Carlo pour Chris Isaak qui ouvrira le festival sous les ors de la Salle Garnier, le lundi 10 juillet ; le mardi 11juillet : premier concert de l’été à la Salle des Etoiles en vedette : Ricky Martin accompagné par l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, dirigé par Yvan Cassar, pour un concert unique : Ricky Martin Symphonic. Le lendemain, Mercredi13 juillet, retour à l’Opéra Garnier avec Norah Jones, seule artiste féminine de l’affiche 2023 (de quoi faire grincer les dents des féministes !) Mais… il s’agit de Norah Jones, l’une des artistes les plus fascinantes de sa génération. Très inspirée par le jazz des années 40, Norah Jones a fait ses débuts en 2002 avec Come Away With Me, un album devenu culte puisque il est l’un des plus vendus de l’histoire du jazz : 20 millions d’exemplaires et 5 Grammy Awards ! g Une grande nouveauté à la Salle des Etoiles…

L’art de vivre de Monte-Carlo SBM et le renouveau de sa gastronomie convoleront au mois d’août, avec la création d’une table d’exception : « Billionaire at Sporting Monte-Carlo » dans le décor féérique de la Salle des Etoiles… Exception : en l’honneur de Sting les tables des dîners-cabaret feront place nette le dimanche 23 juillet à un immense parterre pour accueillir la star des stars et les flycaces de sa grande tournée à travers l’Europe intitulée : My songs… Mika, après son passage éclair au très glamour Bal de la Rose en mars dernier, revient au cœur de l’été à la Salle des Etoiles : le vendredi 4 août, Mika en scène dans son show intégral avec de nouveaux titres en Français. Nile Rodgers & Chic en scène le samedi le 12 août. Nile Rodgers ses fans s’en souviennent a joué de la basse, dans les années 90 sur un album de Michael Jackson. La plus glamour des soirées de l’été, le traditionnel Gala de la Croix Rouge aura lieu le samedi 29 juillet. Le gotha international pourra faire une ovation à Robbie Williams et faire preuve de générosité envers les actions de la Croix Rouge monégasque en participant une tombola à nulle autre pareille !

g Hommage au roi de la Pop Michael Jackson pour la Soirée Fight Aids Monaco

Le vendredi 21 juillet à la Salle des Etoiles : spectacle Michael, The Magic of Michael Jackson, un tribute show reprenant le Répertoire du chanteur disparu en 2009 : depuis les Jackson 5 à Earth Song. Une soirée donnée dans le cadre du gala de Fight Aids Monaco. Autre grand moment à la Salle des Etoiles avec Seal, le dimanche 16 juillet, Seal qui en plus d’apparaître dans des films de réalisateurs tels que Spike Lee ou Joel Schumacher, la musique a été célébrée par des reprises d’Alanis Morissette, Bastille ou encore George Michael. L’Italie amie et voisine sera bien présente avec Eros Ramazzotti : le mardi 8 août. D’aucuns regretteront l’absence d’un artiste français à l’affiche 2023… En Clôture du Monte-Carlo Summer Festival, le samedi 19 août toujours sur la scène de la Salle des Etoiles, l’artiste Turc : Tarkan… g Renseignements complémentaires et réservations : Tél : + 377 98 06 36 36

DONATION

ACTUALITE

Jeu responsable et protection des océans

C’est au Musée Océanographique de Monaco que Robert Calcagno, Directeur Général de l’Institut Océanographique a accueilli le 25 avril, Stéphane Valeri, Président-Délégué de Monte-Carlo Société des Bains de Mer, qui lui a remis un chèque de 41 000 euros, donation des Casinos de Monaco en faveur de l’Institut créé par le Prince Albert Ier, pour son action en faveur des océans. Le chèque a été remis en présence de Massimo Michelis, Adjoint au Directeur des Casinos de Monaco, et du champion Pierre Frolla, quatre records du monde en apnée (trois en immersion libre et un en poids variable). Cette donation a été réalisée dans le cadre du programme The Sea is Green, orchestré par Monte-Carlo Société des Bains de Mer jusqu’au 10 mai et parrainé par le recordman du monde d’apnée. A remarquer que les casinos de la SBM sont certifiés depuis 2019 par l’European Casino Association en tant qu’opérateurs de « Jeu Responsable », pouvant aussi servir de nobles causes. Robert Calcagno : « Les établissements de Monte-Carlo Société des Bains de Mer sont le théâtre de nombreux moments de vie et encapsulent souvenirs et émotions. Mobiliser cette énergie pour la protection de l'Océan est toute l’ambition de l’association de nos deux entités. Je me réjouis sincèrement de ce don qui viendra soutenir les missions de l’Institut océanographique dans ses actions de médiation pour "faire connaître, aimer et protéger l’Océan." Cette première étape scelle la promesse d’une longue collaboration aux côtés de Stéphane Valeri et de ses équipes. » Stéphane Valeri : « Oeuvrer tous les jours pour un jeu de plus en plus éthique et responsable est notre vision du Jeu à Monaco. Je félicite les employés du Casino de Monte-Carlo et du Casino Café de Paris pour cette belle initiative en faveur de l’Institut Océanographique de Monaco, dont je salue l’action plus essentielle que jamais portée par Robert Calcagno et ses équipes, sous l’impulsion du Prince Albert II. La préservation de l’environnement est au cœur de notre politique d’entreprise, avec une nouvelle impulsion que je souhaite décisive pour Monte-Carlo Société des Bains de Mer, en matière de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE), thématique dont j’ai confié la charge à notre Secrétaire Générale, Madame Virginie Cotta. »

☞ Monaco : Lancement du livre « L’engagement militaire monégasque dans la Grande Guerre », dédié à une période particulière de l’histoire des Carabiniers du Prince. Auteurs : le Maréchal des Logis Major, Bruno Vogelsinger, le Carabinier Florent Sicart. L’ouvrage retrace la participation des Carabiniers et des sapeurs-pompiers, la plupart français, rappelés sous les drapeaux pour servir la France durant la guerre de 14-18. L’ouvrage est riche- ment documenté, avec l’appui de M. Thomas Fouilleron, directeur des Archives du Palais. Le livre sera présenté au Festival International du Livre Militaire aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan les 21 et 22 22 juillet. (Editions du Précurseur)

☞ Monaco : Du 15 au 28 avril, la Galerie Moretti Fine Art a présenté Massimo Listri - Photographies, une rétrospective consacrée à l’artiste florentin dans le domaine de la photo- graphie d'architecture. L'exposition rassemblait une sélection de 15 œuvres retraçant la longue carrière de l'artiste, à travers des œuvres grand format d’une grande beauté. Un style influencé à la fois par une passion pour la collection d'antiquités, la décoration d'intérieur, et par un intérêt remarquable pour l'histoire de l'art. Massimo Listri a publié plus de 80 livres.

☞ Monaco : Jeudi 11 mai : Rencontres Philosophiques de Monaco sur le thème : « Aimer son corps » par Fanny Arama, docteur en littérature française du XIXème siècle. Chantal Thomas, de l’Académie fran- çaise, et Geneviève Fraisse, directeur de recherche émérite au CNRS, débattront sur la notion du corps. Comment aimer son corps dans une société qui a long- temps cherché à dissimuler et à modifier celui des femmes ? La comédienne Ambre Pietri lira des extraits des livres de Chantal Thomas et Geneviève Fraisse. Entrée gratuite : 19h à 21h au TPG : reservation@philomonaco.com

☞ Monaco: Ateliers de Street Art en complément des ateliers éco-ludiques organisés mensuellement au sein de la salle A Fàbrica du Parc Princesse Antoinette, sous la houlette du Service Animation de la Ville. L’Atelier de Street Art sera animé par l’artiste @jes- s9art, un nouvel atelier d’art urbain se déroulera tout au long de la journée du samedi 13 mai de 9h30 à 12h30 pour les enfants de 7 à 10 ans et de 14h30 à 17h30 pour les enfants dès 11 ans. Réservation obli- gatoire : –+377 93 15 29 33

☞ Monaco : Bjorn Borg en visite au Monte- Carlo Country Club : la légende du tennis suédois, invité par Rolex, a déjeuné au Village VIP. L’ancien numéro 1 mondial, vain- queur de 11 titres du Grand Chelem et de 3 titres au tournoi de Monte-Carlo, n’avait semble-t-il conservé aucune de ses raquettes : raison pour laquelle il s’est vu remettre, par Jérôme Seguin, son sparring partner et ancien joueur monégasque de Coupe Davis, des raquettes des mêmes modèles que celles avec lesquelles il jouait en son temps. Tournoi 2023

: Andrey Rublev s’est imposé, après sa finale perdue de 2021 contre Tsitsipas, il a battu le Danois Holger Rune en trois sets (5-7, 6-2, 7-5).

☞ Monaco : Cinéma sous les étoile au Monte-Carlo Bay : pour marquer l’arrivée des beaux jours, le lagon se transforme pour la première fois en un vrai cinéma le mercredi 10 mai : projection du film Le Grand Bleu de Luc Besson, en présence du plongeur monégasque Pierre Frolla, record- man en apnée. Un cadre enchanteur, un menu proposant le meilleur de la mer version street food : instal- lez-vous confortablement sur les transats et savourez l’instant.

Tarifs : 65€/adulte, 35€ - de 12 ans (formule projection du film, un plat et un dessert à la carte) Réservations : +377 98 06 03 60

☞ Monaco : 10ème Fashion Week du 17 au 21 Mai. Au programme : conférences, symposium, fashion hub et pop-up et la cérémonie des Awards qui récompense les créateurs qui se sont distingués. La Fashion Week investira les lieux emblématiques de la Principauté : le Yacht Club où seront basés le Fashion Hub, les Showrooms, les conférences en partenariat avec l’Internatio- nal University of Monaco et le symposium Financial Times Luxury Summit, en passant par le nouveau Musée de la Collection Privée des Voitures de S.A.S. le Prince de Monaco, qui accueillera les défilés. Organisateur la Chambre Monégasque de la Mode. Engagement cari- tatif de la MCFW © qui soutient la Fondation Princesse : Charlène. info@chambremonegasquemode.com

☞ Eze : 1ère édition de la Five Padel Cup, organisée par la société italienne BSG SRL : cinq tournois sur deux jours au tennis/padel club de Eze. Les matchs se sont déroulés en un set, de six jeux. À noter la présence des Barbagiuans de Monaco, représentés par Gaël Givetavec Sébastien Squillaci (équipe 1), Manuel Vallaurio et Jordan Klein (équipe 2). Le président Louis Ducruet s’est rendu sur le site du tennis/padel club afin d’apporter son soutien aux Barbagiuans. Comme prévu, des fonds ont été reversés à Fight Aids Monaco, l’asso- ciation de lutte contre le VIH, menée par S.A.S la princesse Stéphanie.

☞ Beausoleil : La ville et l’Ecole Municipale de Musique, lancent un appel à candidatures pour partici- per à la prochaine Scène ouverte de la Fête de la Musique. La ville offre l’opportunité à tous les artistes, qu’ils soient groupes amateurs ou encore en formation, de se produire devant un public. Le dossier devra être envoyé au plus tard le 19 mai : par voie postale au Service Animation et vie associative - Bâtiment Le Centre - 15 rue Jules Ferry ou par courriel: animatio- netvieassociative@villedebeausoleil.fr L’ensemble des documents nécessaires à la constitution du dossier d’inscription est téléchargeable sur : www.villedebeausoleil.fr

☞ Monaco : Parution de « La 53e … des anecdotes naturelles » par Daniel Boeri. 1967-2020 : 53 ans de vie marquées par une série d’événements qui, à plus d’un demi-siècle d’écart, se ressemblent pourtant : « J’ai décidé l’écriture de cet ouvrage début 2020, au moment où le monde apprît l’existence du Coronavirus. De la « grippe de Hong Kong » de 1967 à la COVID-19 depuis 2020, il n’y a finalement qu’un pas. Et si l’His- toire n’était qu’un éternel recommencement ? Cet ouvrage raconte cinquante-trois ans d’anecdotes « naturelles », tirées de mes aventures personnelles, professionnelles et d’innombrables voyages. Avec quelques mots d’ordre : « écouter de toutes ses oreilles », « sortir du cercle » ! (Ed.Ric)

© Photos SBM

© Photo SBM

Venturi, la tête sur la Lune !

par Patrice Zehr

Gildo Pastor est littéralement un homme extraordinaire. C’est-àdire un homme dont la vie et les œuvres sont hors de l’ordinaire. On ne s'étonne de rien avec lui, pas même d’un accord entre sa société Venturi et Elon Musk pour un nouvel « objectif Lune ». Gildo aurait pu se contenter d’être un héritier d’une dynastie de bâtisseurs à Monaco. Il en a depuis le début décidé autrement. Il a le gène de l’innovation et la passion des découvreurs et inventeurs. Un golden boy percuté par la vie. Un accident de santé auquel il a fait face avec une volonté qui force l’admiration. Un drame familial avec la mort tragique de se chère maman et sa recherche pugnace de la vérité. Il aurait pu baisser les bras mais il a continué son aventure Venturi de la prémonition de l’avenir du véhicule électrique, au choix de l’excellence avec la compétition de ses véhicules au plus haut niveau. Si haut niveau qu’il va atteindre la lune...

g Un rover Venturi ira sur la Lune en 2026

L’information a été donnée par Radio Monaco, une radio créée par Gildo Pastor pour diversifier, après l’agonie de Radio Monte-Carlo, le paysage audiovisuel monégasque au-delà de la communication gouvernementale. Un rover Venturi ira sur la lune en 2026. Le groupe monégasque Venturi a annoncé la signature d’un accord historique avec Space X. Développé à l’initiative de Gildo Pastor, le rover électrique Flex s’envolera vers la Lune en 2026 dans un propulseur Starship. Il s’appelle Flex et il peut se déplacer de façon semiautonome sans consommer une seule goutte de carburant. Ce robot d’exploration et de transport a pour mission de propulser Venturi dans une nouvelle ère: celle de la conquête spatiale. Le groupe monégasque vient ainsi d’annoncer un accord historique avec SpaceX. Le deal permettra à ce rover hauteperformance 100% électrique d’embarquer en 2026 dans la méga-fusée réutilisable construite par Elon Musk. Il s’agit du fameux lanceur Starship, sélectionné par la Nasa dans le cadre de son programme de retour sur la Lune, Artémis.

g A plus long terme, sur la planète Mars...

Dans trois ans, Flex sera donc à bord de cette fusée pour son premier vol test vers la Lune. Si tout va bien, le rover pourra débarquer sur le sol lunaire. À terme, Flex pourrait aider à établir un avant-poste lunaire permanent. À plus long terme encore, l’idée serait de réitérer ce genre d’expérience sur la planète Mars. Lancé en 2019 sous l’impulsion du président de Venturi, Gildo Pastor, le projet Flex découle d’un partenariat entre la maison monégasque Venturi, Venturi Lab, basé en Suisse, et l’entreprise américaine Venturi Astrolab. Chaque entité du trio apporte son expertise. Ainsi, l’équipe monégasque développe les batteries dans ses locaux historiques de Fontvieille. Les Suisses, eux, conçoivent notamment les matériaux, les panneaux solaires et les roues du rover. Enfin, les ingénieurs basés à Hawthorne (Californie) sont responsables de l’architecture, des mécanismes et des logiciels de contrôle du véhicule lunaire.

Spécialiste dans l'électrique

L’histoire de Venturi commence en 1984 lorsque les Fondateurs Gérard Godfroy et Claude Poiraud prennent le pari insensé de présenter au Mondial de l’Automobile de Paris une ambitieuse GT. Jusqu’en 1995, le constructeur vit ses plus belles heures et enchaîne les succès. Les voitures de courses qu’elle a créées participent même aux 24 heures du Mans. Venturi inscrira également son nom au palmarès de la Formule 1 avec, notamment, une méritoire 6ème place au Grand Prix de Monaco 1992.. En 2000, lorsque Gildo Pastor rachète Venturi et transfère son siège à Monaco, l’entrepreneur fait le choix stratégique de se concentrer sur les moteurs électriques. Quatre ans plus tard, Gildo Pastor et son équipe mettent au point un premier modèle électrique, baptisé Fétish, doté de batteries au lithium-ion de dernière génération. Son design, sa technologie et son niveau de performance marquent les esprits lors de sa présentation au Mondial de Paris de 2004. Une folle aventure démarre alors pour Venturi qui développera 5 concepts cars tous plus innovants les uns que les autres. En 2015, Venturi est à nouveau choisie en sa qualité de motoriste mais, cette fois, c’est en sport automobile que la technologie monégasque va briller sur la scène internationale. Première équipe à s’être engagée dans le Championnat du monde de Formule Électrique, Venturi y sera également constructeur officiel de 2015 à 2019. Aujourd’hui spécialisée dans le développement de véhicules électriques hautes performances, Venturi se concentre sur l’aboutissement de ses Global Challenges, missions technologiques et humaines dont l’objectif est de démontrer l’efficacité et la résistance du véhicule électrique. C’est ainsi que la marque développe 3 extraordinaires engins : la Venturi Buckeye Bullet (VBB), détentrice de l’actuel record du monde de vitesse en véhicule électrique, Antarctica, véhicule électrique d’exploration polaire résistant à -50°C ainsi que la Voxan Wattman, la moto électrique la plus rapide au monde !

g "Le plus grand projet de ma vie professionnelle"

Pour Gildo Pastor cet objectif lune est l’aboutissement d’un parcours de vie. « Une vie qui s’est toujours caractérisée par l’innovation, l’aventure et la réalisation de rêves dont on m’a toujours dit qu’ils étaient impossibles (...) Le moment est venu d’aller plus loin et d’inscrire le Groupe Venturi dans les livres d’histoire. Aujourd’hui, je veux mettre notre savoir-faire au service de la recherche spatiale ; là où l’excellence est la norme. À l’issue de cette mission, ce rover sera le plus grand et le plus performant jamais envoyé sur la Lune (...) J’accomplis le plus grand projet de ma vie professionnelle ».

SCIENCE

Un satellite made in Monaco

Monaco et l’espace, ce n’est pas seulement Venturi : très tôt le matin du 2 septembre 2020, le nano satellite monégasque OSM-1 CICERO a été envoyé dans l’espace depuis la station spatiale de Kourou, en Guyane. Dans la nuit de mercredi à jeudi, la fusée Vega de la société Arianespace a réussi son lancement, permettant ainsi de mettre 53 satellites en orbite dans l’espace. Parmi eux OSM-1 CICERO, un nano satellite créé par la société monégasque Orbital Solutions Monaco. Le départ, initialement prévu en juin, avait été décalé en raison de la météo. Mais cette fois-ci, l’engin monégasque est bel et bien parti à plus de 500kms de la Terre. Il s’agit de la première mission européenne de lancement de plusieurs petits satellites pour Arianespace. Au total, 21 clients venus de 13 pays différents ont pu voir leurs bijoux de technologies partir dans l’espace. En juin dernier, en effet, une vingtaine d’élèves de l’Institut Le Rose, une école suisse réputée où le Prince Rainier III a étudié plusieurs années dès l’âge de 13 ans, ont fait le déplacement en Principauté. Trois jours durant lesquels ces jeunes de 13 à 17 ans ont assemblé le nano satellite dans le laboratoire de Fontvieille, assistés des ingénieurs en aérospatiale d’Orbital Solutions… « C’est la première fois en Europe qu’un satellite est réalisé par des élèves d’avant le baccalauréat puis mis en orbite. Dans le monde, seuls les États-Unis l’ont fait », explique Francesco Bongiovanni, fondateur et P.D.G. D’Orbital Solutions.

ART & CULTURE

Philippe Caubère La Provence au cœur

CULTURE

En2020, Philippe Caubère créait deux spectacles

La Chèvre et La Mule à partir des célèbres

Lettres de mon Moulin, invitant sur scène, dans une « incarnation charnelle jubilatoire », les personnages emblématiques d’Alphonse Daudet… Mai 2023 l’amoureux fou de la Provence nous revient avec un dernier volet, Les Étoiles, composé de lettres moins connues, mais tout aussi fortes et émouvantes….

g En ouverture du mois : Mademoiselle Gabrielle Chanel

Sophie Jolis, en musique, imagine « Coco », la femme de caractère qui a offert aux femmes la liberté de mouvement, la simplicité dans l’élégance, l’insolence, l’art d’être soi-même. Trente scène personnages, interprétés par cinq comédienschanteurs. Avec eux, nous traversons la Belle Époque, les Anées folles, deux guerres mondiales, les années yé-yé...

L’auteur nous invite à comprendre comment une orpheline issue d’un milieu modeste, à la personnalité et au talent uniques, a pu devenir le symbole du style et de la haute couture dans le monde entier. Le mot d’Anthéa : Qu’on aime la mode ou pas, on ne peut rester insensible au parcours incroyable d’une acharnée qui, partant de rien, conquit le

monde et participa à libérer la femme de ses contraintes vestimentaires, entre autres... (Jeudi 4, Vendredi 5 et Samedi 6 à 20h30, Dimanche 7 Mai à 16h30 - A partir de 10/11 ans - Durée 1h20)

g Caubère/Daudet : Tryptique…

« Par ce triptyque j’affirme une nouvelle fois ma vocation et ma passion pour un théâtre véritablement populaire pour lequel ces textes, burlesques et graves, semblent avoir été écrits ». Poursuivant sa redécouverte des Lettres de Mon Moulin, Philippe Caubère crée en 2022 ce dernier volet, Les Étoiles, fantastique et romanesque, il nous sort du Moulin le temps d’un fabuleux voyage, de « la merveilleuse petite ville d’Arles, du ponton du Mas-deGiraud au Luberon, en passant par la Camargue, la Corse et même… Paris ! Les polyphonies corses, la guitare de Gérard Cousin égrenent les harmonies de Philip Glass. « La Chèvre », « La Mule », « Les Étoiles » : La diligence de Beaucaire, Le secret de Maître Cornille, La chèvre de Monsieur Seguin, L’Arlésienne, La légende de l’homme à la cervelle d’or, Le curé de Cucugnan, Le poète Mistral, La mule du Pape, Les deux auberges, Les trois messes basses, L’élixir du révérend père Gauche r, Nostalgie de casernes, Le phare des Sanguinaires, L’agonie de La Sémillante, Les vieux… A travers la presse : Dans notre vie de spectateur, c’est simple : il y a avant et après avoir vu jouer Philippe Caubère. » (Théâtre(s) (Mercredi 10 à 20h30 : La Chèvre- Jeudi 11 à 20h30 : La Mule- Vendredi 12, Samedi 13 à 20h30, Dimanche 14 mai à 16h30 : Les étoiles - à partir de 12 ans - 1h30) g « Naîs » : théâtre contemporain Initialement signé Emile Zola, le roman fut adapté au cinéma par Marcel Pagnol. On y retrouve à la fois la puissance et la cruauté de Zola, enrobées de vitalité et de poésie pagnolesque ; L’intrigue : Toine, le bossu, n’a pour consolation que son amour de la vie et de Naïs la fille d’un paysan violent. Naïs, elle, est amoureuse de Frédéric, issu d’une famille bourgeoise. L’été est là et les jeunes amoureux se laissent aller à des plaisirs que leurs conditions sociales ne leur permettent pas... Au fil de la presse : La troupe d’Arthur Cachia surprise du Festival d’Avignon : tous les jours, ce fut une standing ovation. (L’Oeil d’Olivier) - Généreux et d’une humanité rare, « Naïs », un spectacle intemporel, et une compagnie à suivre de près. (Coup de théâtre) Le mot d’Anthéa : « Marcel Pagnol était un menteur de charme et sans son style plein de poésie de la vie, les choses ne sont que ce qu’elles sont. » Je ne sais qui a dit cela mais c’est là que se situe le génie artistique de ceux qui voient des fleurs quand d’autres ne voient que des pierres. Une fois de plus, prière d’emmener les jeunes, de force s’il le faut, cette pièce

Clap de fin de saison au TPG

Barbara Schulz, Molière de la comédienne dans un spectacle de Théâtre privé, dans une comédie classique de Shakespeare, Andrea Féréol dans une comédie contemporaine. Deux joyeux spectacles pour célébrer dans la bonne humeur la fin de saison au Théâtre Princesse Grace…

g « Comme il vous plaira » : William Shakespeare

Lors de la cérémonie des « Molière » (sans « S » merci pour lui !)

la pièce a reçu quatre des statuettes tant convoitées : Molière du Spectacle de Théâtre privé, Molière de la Mise en scène de Théâtre privé pour Léna Bréban, Molière de la Comédienne dans un second rôle pour Ariane Mourier, le Molière de la Comédienne est revenu à Barbara Schulz, héroïne de l’adaptation moderne signée

Pierre-Alain Leleu. Survol de l’intrigue : Le jeune Duc, après avoir banni son grand frère, le vieux Duc, décide de bannir sa nièce, Rosalinde la fille du vieux Duc. Mais Célia, la fille du jeune Duc se considère comme la sœur de Rosalinde. Toutes deux décident de s’enfuir dans la forêt, à la recherche du vieux Duc. Au programme : amour, désir, amitié, passion, jalousie… Barbara Schulz, incarne un des plus beaux rôles du Répertoire entraînant dans son sillage une troupe de neuf acteurs ! « Une fête joyeuse. Absolument merveilleux », dixit Le Figaro Magazine… (Jeudi 4 mai à 20h/ 1h50) g «De Christian Siméon « La Priapée des écrevisses… »

Une pièce écrite d’après l’histoire de Marguerite Steinheil dite La Pompadour de la IIIème République. La Sarah Bernhardt des Assises, incarnée par Andréa Férréol se remémore la vie de ses intimes, tel un certain Félix Faure, mort dans ses bras au cours d’une rencontre galante à l’Élysée en 1899, et de son propre mari et sa mère, assassinés en 1908 alors qu’elle était retrouvée ligotée par son valet de chambre... La dame dans sa cuisine s’exerce à son occupation favorite la préparation des Ecrevisses à la Présidente ! g En scène l’inénarrable comédienne du film culte « La Grande Bouffe » !

Vincent Messager, le metteur en scène écrit : « Je tournais alors Très chère Mandy, une comédie d’Erwin Zirmi avec Andréa Ferréol dans le rôle principal. En l’observant, je me suis dit que ça ne pouvait être qu’elle ! Car qui de mieux que la comédienne de La Grande bouffe pour incarner cette femme qui oscille, tout au long de la pièce, entre sa vie tumultueuse et la bouffe ? Car devant vous Marguerite Steinhel cuisine, chaque jour que Dieu fait, elle cuisine, en espérant retrouver le goût et l’odorat. » Ce texte a permis une mise en scène originale mixant la danse, le chant et la projection d’images. Autour d’Andréa Ferréol : Pauline Phelix, Vincent Messager (ou Erwin Zirmi). Chorégraphies : Mado Cervellon, direction musicale : Morgane Touzalin-Macabiau. (Mardi 16 mai- 20h - 1h20) (A.C.)

contient tous les ingrédients pour faire d’eux des mordus de théâtre… Un véritable manifeste pour le romantisme ! (Jeudi 18, Vendredi 19 et Samedi 20 à 20h30, Dimanche 21 Mai à 16h30 - A partir de 10 ans- Durée Ih15)

g Un bel anniversaire célébré en famille au théâtre ! Le mardi 14 Mars dernier, Anthéa Sogno, accueillait la Famille Princière venue chez Les Muses fêter l’anniversaire du Souverain : à la demande du Prince Jacques et de la Princesse Gabriella, un joyau de la littérature enfantine La Sorcière du placard à balais, l’un des plus jolis contes de Pierre Gripari, était repris et joué par la Compagnie ArKadia.

g Réservations : 45 boulevard du Jardin Exotique +377 97 98 10 93

POLICIER

Tokyo détective

Unjournaliste américain sur le terrain de la police japonaise. « Un récit inestimable, féroce et rigoureux. Jake Adelstein décrit la mafia japonaise comme personne. »

Quand Jake Adelstein intègre en 1993 le service « policejustice » du plus grand quotidien japonais, le Yomiuri Shinbun, il n’a que 24 ans et il est loin de maîtriser les codes de ce pays bien différent de son Missouri natal. À Tokyo, il couvre en étroite collaboration avec la police les affaires liées à la prostitution et au crime organisé. Pour cela, il n’hésite pas à s’enfoncer dans les quartiers rouges de la capitale, dans les entrailles du vice et de la décadence. Approché par les yakuzas, il devient leur interlocuteur favori tout en restant un informateur précieux pour la police. Une position dangereuse, inédite et ambivalente, aux frontières du crime, qui incite Jake Adelstein à entrer dans un jeu dont il ne maîtrise pas les règles. À mi-chemin entre le polar mafieux et l’enquête journalistique, Tokyo Vice est aussi le roman initiatique d’un jeune journaliste américain à Tokyo qui nous livre, avec beaucoup d’humour, un témoignage nerveux sur l’envers de la société nippone. « Un Gomorra à la japonaise qui a valu à son auteur une admiration précoce, des haines tenaces et une protection policière. » Tokyo Détective, la suite de Tokyo vice, parait ce mois de mai. (P.Y.R.)

g « Tokyo détective ». Jake Adelstein. Editions Marchialy. Traduit de l'anglais par Cyril Gay. 400 pages. 23 euros

Philippe Caubère © Photo Michèle Laurent

© Photos DR

par Viviane Le Ray

Au Grimaldi Forum c’est déjà l’été...

par Amanda Coutelle

L’affiche 2023 de la saison culturelle du Grimaldi Forum, annoncée à l’aube du printemps par Sylvie Biancheri, Dany Rubretch, et Catherine Alestchenkoff, voit s’inscrire au fronton du Centre de la culture et des congrès de la Principauté sa traditionnelle exposition estivale dédiée à un artiste majeur de l’Impressionnisme : Claude Monet, intitulée : « Monet en pleine lumière » réalisée en collaboration avec le musée Marmottan Monet, Commissaire Marianne Mathieu.

g Claude Monet au fronton du Grimaldi du 8 juillet au 3 septembre…

L’exposition Monet, appelée à battre tous les records d’affluence, s’inscrit dans le cadre de la célébration 140ème anniversaire de la première visite du peintre à Monaco et sur la Riviera ; le chef de file de l’impressionnisme va découvrir, alors qu’il est à mi-chemin de sa longue vie, des paysages et une lumière qui s’avèreront un tournant dans son œuvre. Aux cimaises plus de cent toiles, dont près de la moitié provenant du musée Marmottan-Monet. Les autres chefs-d’œuvre sont issus de collections privées incluant le Palais Princier de Monaco et d’institutions parmi lesquelles le Museum de Los Angeles, le Saint-Louis Art Museum, le Museo Nacional Thyssen-Bornemisza de Madrid, le Museum Barberini de Potsdam, le Von der Heydt-Museum de Wuppertal et la Fondation Beyeler de Bâle. (Préventes ouvertes jusqu’au 30 juin : 7€ au lieu de 14€ (Entrée gratuite pour les moins de 18 ans)

g 21 mai, Ciné-concert : 2001 : L’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick

Reconnu l'une des plus grandes œuvres de science-fiction de tous les temps, 2001 : L'Odyssée de l'espace est célèbre pour « son réalisme technologique, ses effets spéciaux récompensés par un Oscar et son utilisation audacieuse de la musique ». Le film a apporté une renommée mondiale à la fois à Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss et à la musique de György Ligeti. Il a créé l'une des images les plus mémorables du cinéma : un vaisseau spatial flottant dans l'espace au son de la valse Le Beau Danube bleu de Johann Strauss. Pieter-Jelle de Boer sera à la direction d’orchestre ; Jaan-Eik Tulve, chef de choeur : 2001 : A Space Odyssey a été présenté en ciné-concert dans 34 villes, sur cinq continents, touchant un public de plus de 100 000 personnes. (Dimanche 21 mai à 18 heures, salle des Princes en VO (anglais) sous-titrée en français - Durée de la projection : première partie : 90 minutespause - deuxième partie : 70 minutes)

g 2 juin : Nouveau spectacle de l’humoriste : Baptiste Lecaplain

Le jeune humoriste a débuté sa carrière comme animateur pour enfants à Levallois-Perret. En septembre 2006, il quitte son poste, un peu plus d’un an plus tard, son premier spectacle intitulé Baptiste se tape l’affiche, en grande partie autobiographique, est mis en scène par Aslem Smida. L’humoriste remplit neuf fois le Bataclan à Paris en février 2012, avant d'enchaîner avec une tournée nationale. Dans ce troisième spectacle « Voir les gens » Baptiste Lecaplain évoque sa vie, ses filles et son rôle de père, sa vie de couple, mais aussi les dessins animés Disney, Ikea et sa passion pour les aspirateurs Dyson ! (Vendredi 2 juin à 20h30 - Salle Prince Pierre)

g Réservations : Grimaldi Forum. 10, avenue Princesse Grace. Tél : +377 99 99 30 00

Modigliani sur la Côte d'Azur

Sila plupart de ses biographies indiquent le passage d’Amedeo Modigliani à Nice et Cagnes, aucune ne retrace précisément ni ne reconnaît l’importance de ce séjour, et rien de précis n’était connu sur sa durée, ni sur les oeuvres réalisées. Des recherches minutieuses ont permis à l’auteur de dévoiler la richesse de ce séjour (1918-1919) durant lequel Modigliani a été au summum de son art et peint près de 70 tableaux, dont nombre de ses chefs-d’oeuvres. L’auteur, Alain Amiel, a mené une véritable enquête et dévoile 13 mois essentiels dans l’œuvre de l’artiste. On doit à Modigliani une galerie importante de portraits de peintres : Pablo Picasso, Juan Gris, Chagall, Utrillo, Diego Rivera etc. et ceux de poètes et écrivains : Max Jacob, Cocteau, Guillaume Apollinaire, Blaise Cendrars… En cette période de guerre, les modèles professionnels n’étant pas facilement disponibles, ses sujets étaient principalement des ouvriers, des collègues artistes (on vient de le voir), Jeanne sa compagne et surtout des enfants de la communauté villageoise de Cagnes. Certains enfants étaient cueilleurs d’olives. Modigliani les représente avec dignité, humanité et stature. Ces poignants portraits comptent parmi ses œuvres les plus convoitées par les musées et les collectionneurs. Amedeo Modigliani est mort à Paris en 1920 à l’age de 35 ans. Sa compagne Jeanne s’est suicidée au soir de son enterrement. (P.Y.R.) g « Modigliani sur la Côte d’Azur, entre Nice et Cagnes-sur-Mer ». Alain Amiel. Editions Mémoires Millénaires. 140 pages. Une riche iconographie dont 110 photos couleurs. 22 euros

Certains pasticheurs imitent Proust, d’autres ont choisi d’évoquer Proust et son style en pastichant d’autres écrivains : pour René de Ceccaty, c’est Marguerite Duras, pour le professeur Strocmer, c’est Guillaume Apollinaire, ce peut-être aussi Agatha Christie ou Irène Frain, pour d’autres : Guillaume Musso (Proust doit se retourner sans sa tombe !). Des pastiches par des écrivains connus et populaires, mais aussi quelques recettes de chefs célèbres comme le regretté Bernard Loiseau. Un regard original, une manière humoristique de célébrer sans doute la plus grande figure de la littérature française et mondiale« La madeleine de Proust- Pastiches », recueil de textes « à la manière de » est agrémenté de dessins de Mark Crick.

« La Madeleine de Proust -Pastiches - (Baker Street)

Untrès beau livre dédié à SidonieGabrielle Colette dite « Colette », dont nous fêtons cette année les 150 ans de sa naissance (28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puisaye, dans l'Yonne. Qui êtes-vous madame Colette ? La femme libre et scandaleuse qui défraya la chronique de la Belle Epoque en dévoilant un sein nu sur une scène et en s'affichant au bras de Mathilde de Morny, l'amoureuse des bêtes et des chats, l'épicurienne qui refusa la folie des minceurs, ou bien la bonne dame du Palais-Royal, à laquelle la République française accorda des obsèques nationales ? Plus de trois cents documents rares et parfois inédits, issus de collections privées, permettent de redécouvrir le parcours de la grande et unique Colette !

« Les 7 vies de Colette » Frédéric Maget – (Flammarion)

C’estl’histoire de la fascination exercée par un professeur inspiré sur son petit groupe d'étudiants dans la plus grande école de cinéma du monde dans les années 1960. Lara parvient à intégrer l'Académie des Arts pragoise, dans la classe de Roman Kantor, un éminent professeur de scénario émule de Kundera dont l’auteur a suivi l'enseignement. Lorsque les cours prennent fin, peu après l'intervention des chars du pacte de Varsovie en 1968, elle connaît l'expérience de l'exil en France où elle retrouve son maître lui-même réfugié à Paris après avoir été déclaré dissident… Et si, le livre fermé nous relisions Kundera ou pour les plus jeunes naissait l’envie de partir à la découverte du fameux écrivain tchèque ?

« Le Scénario de Prague » - Natalia Borodin – (Le Cherche Midi)

Antonin, 11 ans, vient d'entrer en sixième. Sans amis, jusqu'à l'arrivée d'Elena en cours d'année, il est ballotté entre deux maisons, refusant d'accepter la séparation de ses parents et leurs nouveaux partenaires. Pour échapper à son quotidien d'enfant triste, il s'est inventé un pays où il laisse libre cours à son imagination. Au cours de l'hiver, son professeur de français, repère son talent d'écriture et le conduit, peu à peu, avec l'aide d'un ami écrivain, vers la lumière. Ce roman à deux voix, (votre serviteur a un faible pour la voix d’Antonin, moins consensuelle !) « L’auteur met en lumière le rôle essentiel de tous ces passeurs, enseignants ou écrivains qui transmettent aux générations suivantes la flamme sourde qui les anime » : certes mais attention danger de nos jours la voix d’un maître n’est jamais anodine…

« Le Petit Antonin » - Eliane Serdan - (Serge Safran)

«Les acteurs sont un bizarre mélange de réalité et d’imaginaire. Ce sont des ensorceleurs, cette curieuse sorcellerie produit une seconde personnalité, une sorte d’apprenti sorcier, ou de marionnette, qui vit une vie distincte et presque incontrôlée, notre acteur se retrouve à sa grande stupéfaction surnommé « l’’homme que vous adorerez haîr » George Sanders en savait quelque chose, inséparable des rôles de « canaille aristocratique » pour lesquels il montrait de si redoutables dispositions ! Nul n’a jamais joué avec autant d’élégance les crapules qui mettent un point d’honneur à se salir les mains sans tacher leur chemise… Dans ses Mémoires, on découvre l’écrivain sensible, l’excentrique qui courut l’aventure en Amérique du Sud, son humour iconoclaste fait mouche : les personnages se font rares, en voici un exhumé de ses cendres pour notre plus grand bonheur ! Préface Éric Neuhoff, épilogue Romain Slocombe.

« Profession Fripouille » - George Sanders (Séguier)

Effeuillage littéraire... par Viviane Le Ray

En quête de mythes et réalités

par Pierre-Alain Martini

EVENEMENTS

par Roberto Volponi dernier

Florence Viard et Benoît Jarry sont passionnés par l’Histoire. Les deux auteurs s’attachent exclusivement aux faits : la généalogie depuis 20 ans pour Florence, qui a vu son travail récompensé par la revue française de Généalogie à plusieurs reprises ; Benoît, établi sur la Côte d’Azur depuis 35 ans, est passionné par l’écriture de biographies privées ou l’histoire de bâtiments. Ancien journaliste, il est rompu aux investigations méticuleuses. Ensemble ils s’attachent à l’authenticité des histoires. Leur dernière publication, « Nellcote, la véritable histoire d’une villa mythique » est un succès de librairie. Entretien avec Benoît Jarry.

g Qu’est-ce qui vous intéresse dans les vieilles demeures ?

Benoît Jarry : "Elles sont de magnifiques témoignages d'un riche passé, la mémoire d'une ville, d'une région et surtout de périodes qui ont façonné la Côte d'Azur. La Belle-Epoque et l'incroyable développement de la Riviera, apportent les marques d'une architecture abondamment vivante. Celle-ci s'inspirait et réussissait à mêler diverses tendances : néo-classiques, palladienne ou néomauresques. L'architecture très singulière entre 1860 et 1914 était très novatrice et les vieilles demeures que l'on peut encore admirer aujourd'hui sont d'une rare élégance. Elles sont l'expression d'un raffinement souhaité par leurs commanditaires privés. Mais notre intérêt se porte aussi sur l'histoire de ces bâtiments. Ils ont été érigés ou ont appartenu à des propriétaires cosmopolites dont certains ont eu des vies étonnantes."

g Comment sélectionnez-vous les bâtisses sur lesquelles vous écrivez ?

BJ : "Souvent ce sont elles qui viennent à nous. Pour la villa Nellcote par exemple, c'est en travaillant sur l'histoire d'un bateau de 1934, Romance, que nous sommes arrivés à cette demeure mythique de Villefranche-sur-Mer. L'un des propriétaires de ce vieux gréement avait également été propriétaire de Nellcote. Nous nous sommes donc intéressés à cet homme, sa famille et à la demeure dans laquelle les Rolling Stones ont enregistré leur album "Exile On Mainstreet" en 1971. Et plus nous enquêtions sur l'histoire de la villa, plus l'histoire devenait passionnante."

g Pour établir la biographie perdue de ces bâtiments d’exception, comment procédez-vous

BJ : "En général, nous démarrons avec la généalogie qui apporte de nombreuses informations sur les propriétaires. Nous nous attachons ensuite à replacer chaque information trouvée dans le contexte historique de l'époque. Quels que soient les faits rencontrés, nous ne portons jamais ni jugement ni opinion. Seuls les faits nous passionnent."

g Vous êtes co-auteurs pour vos ouvrages, Florence Viard et vousmême, comment vous répartissez-vous les tâches ?

BJ : "Concernant la généalogie c'est essentiellement Florence qui s'en occupe, elle est très expérimentée en la matière. Ensuite, pour les recherches dans les archives locales ou nationales nous nous partageons le travail. Puis nous cherchons toujours à contacter des descendants des familles ou des témoins de

Création du PasseportGourmand

Au Pays des Merveilles, sur le territoire Menton, Riviera & Merveilles : une manière agréable et originale de découvrir le patrimoine vient d’être lancée via un "Passeport gourmand" qui regroupe un ensemble de points d'intérêts culturels et une sélection de commerces de bouche. Un sésame pour partir à la découverte des spécialités culinaires des villes et villages pendant 7 jours* : des escapades délicieuses et en toute autonomie !

g 45 arrêts cultuels, 17 arrêts dégustation…

Le parcours compte 19 restaurants partenaires prêts à accueillir les touristes mais aussi les autochtones

! En présentant le passeport aux commerçants, les détenteurs de ce sésame bénéficieront d’avantages exclusifs : pour chaque menu acheté dans les restaurants partenaires, ils se verront offrir un apéritif, des dégustations de produits locaux. Au fil de leur parcours et des commerçants visités, ils obtiendront également des réductions sur leurs achats… À chaque rencontre et dégustation, le livret sera visé pour stipuler que le carnet a déjà été utilisé !

g Où acquérir le Passeport Gourmand ?

Le Passeport Gourmand peut être acheté et retiré directement à l’Office de Tourisme de Menton et dans l’ensemble des bureaux touristiques du territoire. Vous aurez le choix entre 2 passeports : Passeport Gourmand Menton (ne concerne que Menton) à 10,00 euros ou le Passeport Gourmand Territoire (concerne les 15 communes du territoire) à 12,00 euros.

* A compter de la date de récupération du livret

g En savoir + : Office de tourisme Menton, Riviera & Merveilles - www.menton-riviera-merveilles.fr -T él : 04 83 93 70 28 - 07 57 07 47 83

certaines époques. Car les témoignages et les documents privés apportent de précieuses informations sur la compréhension des étapes de la vie des demeures. Enfin, je me charge de la collecte des informations, de leur organisation et de l'écriture des biographies."

g Rappelez-nous pourquoi la villa Nellcote de Villefranche-sur-Mer s’appelle ainsi ?

BJ : "Nella et Samuel Goldenberg, rescapés du Titanic, ont été les propriétaires de la villa de 1916 à 1919. Le couple américain était juge international dans des concours canins. Il fut aussi le créateur de la race du bouledogue français. Ce couple avait un vaste chenil à NewYork déjà nommé "Nellcote Kennels". A son arrivée à Villefranche-sur-Mer il a rebaptisé la villa, nommée à ce moment-là Amicitia. Nellcote est donc tout simplement la contraction de Nella's Cottage, du nom de l'épouse du milliardaire Samuel Goldenberg."

g Pourquoi l’avoir choisie pour sujet de votre ouvrage ?

BJ : "Comment ne pas avoir envie d'enquêter sur cette splendide demeure Belle Epoque, mythique pour les fans des Rolling Stones et objet d'innombrables rumeurs dans la région de Villefranche-sur-Mer et de Nice ? Lorsque j'ai découvert avec surprise l'un des propriétaires, il m'a paru évident de chercher plus avant l'histoire de ce lieu. L'enquête a duré près de trois ans et nous avons découvert des informations historiques incroyables et passionnantes. Et puis, ce travail n'avait jamais été réalisé, ce qui me semblait être une raison suffisante pour l'entreprendre. Notre livre est le premier sur le sujet, qui plus est, illustré des splendides photos noir et blanc d'un témoin important qui a vécu avec les Rolling Stones, le photographe Dominique Tarlé."

- Les Rolling Stones et Nellcote - La véritable histoire d’une villa mythique - Benoît Jarry / Florence Viard / Photos Dominique Tarlé - Editions Le Mot Et Le Reste - L’histoire de la Villa Aurélienne de Fréjus - Benoît Jarry / Florence Viard - Editions Campanile

Première Coupe de France !

par Andrea Noviello

Grande première pour Monaco ! La Roca Team a décroché la toute première Coupe de France de basket de son histoire. Le 22 avril, les Monégasques ont écrasé l’ASVEL (90-70). D’entrée de jeu, Monaco a pris les choses en main. Même si l’ASVEL a égalisé d’entrée (2-2), Monaco a porté son avance à +21 lors du premier quart-temps (33-12), puis +22 dans le deuxième quart-temps (3917, 41-19). Avant de la stabiliser à +17 à la pause (49-32). Au retour des vestiaires, la Roca Team est restée sur sa lancée. Son avance a continué d’augmenter, jusqu’à +25 dans le troisième et avant-dernier quart-temps (71-46, 73-48). Enfin, dans le quatrième et dernier quart-temps, la formation de la Principauté n’a plus eu qu’à tranquillement gérer. L’ASVEL, qui visait un onzième titre dans la compétition, a bien tenté de revenir. Mais n’a jamais fait mieux que -12 (76-64). Avant de lâcher définitivement l’affaire, pour voir l’écart entre les deux formations se stabiliser définitivement à +20 (90-70). Pour construire cette victoire, le club du Rocher s’est appuyé sur trois hommes en particulier.

g Mike James et Elie Okobo sur les boucliers Avec notamment l’Américain Mike James mais également le Français Elie Okobo, meilleurs marqueur des leurs mais également meilleurs marqueurs de cette rencontre, avec des statistiques personnelles et respectives de 20 points, 1 rebond et 6 passes décisives et 20 points, 6 rebonds et 7 passes décisives. A leurs côtés, le Lituanien Donatas Motiejūnas n’a pas été en reste, avec des statistiques personnelles de 17 points, 2 rebonds et 1 passe décisive. En face, le Français Nando De Colo, meilleur marqueur des siens, n’a pas suffi, malgré ses 12 points, 2 rebonds et 5 passes décisives. Monaco, qui occupe actuellement la première place du classement du championnat de France de basket, poursuit sa très belle saison. La Roca Team s’apprête également prochainement à completer la phase finale de l’Euroligue. Perdu le premier quart de finale prévu contre les Israéliens du Maccabi Tel Aviv (67-79) à domicile ils doivent gagner les trois retants pour accéder au final four de cette prestigieuse compétition européenne.

g "On les a laissés imposer leur rythme"

Sasa Obradovic (entraîneur de la Roca Team) : « Nous sommes dans une très bonne période actuellement, et il faut continuer ainsi. Ce n’est pas simple pour nous d’enchaîner avec un tel calendrier, surtout qu’on veut être présent sur tous les tableaux. On doit se servir de l’échec de la Leaders Cup pour ce match de

COLLECTION

Coupe de France. La façon avec laquelle nous allons aborder cette rencontre sera très importante. » Matthew Strazel (meneur de la Roca Team) : « La Leaders Cup fut un coup dur pour nous. C’était difficile à encaisser. Maintenant on doit tout faire pour remporter ces matchs et montrer que nous sommes une équipe soudée. On doit laver l’affront, et être performant sur la scène nationale dans ce genre de compétition. A nous d’avoir cette mentalité de vainqueur quand on entrera sur le terrain. C’est ce qui doit nous habiter, cette envie permanente de gagner. » « J'espère qu'on va apprendre de ce match, soufflait Nando De Colo, qui a fini meilleur marqueur villeurbannais avec 12 points mais a été étouffé par la défense monégasque (2/7 au tir). Ils ont été très adroits et au lieu de rester concentrés sur ce que l'on avait à faire, on les a laissés imposer leur rythme. » Cette fois, l'Asvel n'a jamais su mettre en évidence son exceptionnel savoir-faire en finale, elle qui en avait remporté dix sur quatorze en Coupe de France et avait encore triomphé contre toute attente en Leaders Cup il y a deux mois. « On était prêts à jouer dur, on sait qu'ils sont très bons s'ils commencent bien les matches, lançait Elie Okobo. On a défendu dur et on a mis les shoots. » Avec une adresse exceptionnelle derrière l'arc (5/7 dans le premier quart), Monaco a pris vingt longueurs d'avance dès la fin du premier quart (12-33, 10e).

La Formule 1 en timbre

L’Office des Timbres Poste de Monaco a mis en vente 3 nouveaux timbres de collections dans la série pilotes et voitures mythiques de la Formule 1.

g Jack Brabham

SPORT

Né le 2 avril 1926 près de Sydney en Australie, John Arthur Brabham dit Jack Brabham appartient à la légende de la F1. Triple champion du monde (1959, 1960 et 1966), constructeur automobile génial et formidable mécanicien, il est le seul pilote à avoir été couronné champion du monde au volant d'une voiture conçue par ses soins, la Brabham BT 19. Il est aussi le premier pilote anobli par la Reine d’Angleterre pour services rendus à la course automobile. Il avait remporté sa première victoire en 1959 sur le circuit de Monaco.

g Brabham BT 26

Ecurie fondée en 1960 par le pilote australien Jack Brabham et l’ingénieur Ron Tauranac, la Brabham Racing Organisation développe en 1968 la Brabham BT26, première monoplace à avoir des ailerons. Mobiles à l’origine, ils furent ensuite interdits et remplacés par des ailerons fixes en 1969.

g Brawn GP 001

Directeur sportif chez Honda en 2008, Ross Brawn saisit l’opportunité de racheter l’écurie nippone afin de créer la sienne, la Brawn GP en 2009. Equipée d’un moteur Mercedes et d’un double diffuseur, la monoplace GP 001 domine outrageusement la saison 2009. Pour sa première et unique saison d’existence, elle remporte le titre du championnat constructeur et permet à Jenson Button de devenir champion du monde. L’écurie sera rachetée par Mercedes en 2010.

FORMULAIRE D’ABONNEMENT

Je souhaite souscrire un abonnement à La Principauté pendant :

1 an (soit 11 numéros) € 20*

2 ans (soit 22 numéros) € 40*

3 ans (soit 33 numéros) € 60*

5 ans (soit 55 numéros) € 100*

* pour l’étranger (dehors Monaco et France) ajouter +50% ; Dehors Europe : + 100%

Prénom Nom

Adresse

Ville

Date

Signature

par Alan Parker-Jones