Bulletin n°44 de 12 2022

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Témoignons avec joie

Hospitalité de Touraine Maison Diocésaine « le Carmel » 13, rue des Ursulines BP 41117 37011 TOURS cedex Tél./Fax : 02 47 31 14 48 hospitalite.de.touraine@gmail.com www.hospitalitedetouraine.org n° 44 – Décembre 2022
SOMMAIRE
Edito..........................................................................................................6 De
Reconnaissances,
La
Les
2022................................18 Baudouin
Suggestions
Informations
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Le mot de notre Vicaire général.............................................................3 Le mot de notre Présidente....................................................................4
nouveaux hospitaliers témoignent...................................................8
engagements et encouragements..........................13
prière d’engagement des hospitaliers.............................................14 Charles de Foucauld..............................................................................15
jeunes hospitaliers de Touraine - août
de Charry à Madagascar......................................................20 Trois enfants autour de leur maman...................................................27 Mots mêlés autour de Charles de Foucauld.......................................30 Le pèlerin masqué..................................................................................31 Carnet......................................................................................................33
de lecture pour Noël........................................................34
et dates à retenir.............................................................35 Thèmes pastoraux..................................................................................36 La cuvée de l’Hospitalité de Touraine.................................................37 Prière d’abandon de Charles de Foucauld..........................................38

Le mot de notre Vicaire général

Que veux-tu que je fasse pour toi ?

C’est la question que Jésus pose à l’aveugle Bartimée à la porte de Jéricho (Mc 10). Question étrange, puisque Jésus nous connaît mieux que nous-même, qu’il sait ce dont nous avons besoin, et cela d’autant plus que la situation de l’aveugle mendiant était facile à appréhender. Alors, que comprendre ?

Et si cette question signifiait que le Seigneur fait œuvre de pédagogie ? Il attend de Bartimée qu’il lui présente de lui-même ses épreuves et ses combats, et lui confie ses attentes. Il invite Bartimée à nommer ses fragilités et ses épreuves, les identifier, les mettre à distance, et, ainsi, apprendre à mieux les gérer. Peut-être est-ce aussi pour Jésus une manière de dire son respect pour l’autre, pour ne pas décider à sa place et lui donner d’exercer sa responsabilité dans ses combats.

Cette scène entre Jésus et Bartimée est de nature à éclairer notre mission à l’Hospitalité de Touraine. Accompagner une personne malade, c’est peut-être aussi oser lui demander : « que veux-tu que je fasse pour toi ? » Évidemment, comme pour Bartimée, la réponse peut paraître de prime abord évidente et inutile voire déplacée. Mais le fait de le demander sera peut-être l’occasion pour la personne d’exprimer à sa manière, et non pas à la nôtre, ce qu’elle vit et ce qu’elle attend. Peut-être serions-nous surpris de la réponse, ou de la manière dont cette réponse est formulée ? Voilà peut-être une question à porter lors de nos accompagnements et sur laquelle nous pouvons partager entre hospitaliers. Que chacun soit ici remercié pour la mission qu’il ou elle accomplit au service de son prochain au nom de l’Évangile.

Père
RAIMBAULT 3
Christophe

Présidente

Très chers amis, Notre hospitalité revit ! Deux pèlerinages dans l'année comme au bon vieux temps ! Et vous tous présents, aidés par notre aumônier, le Père Jocelyn Fortin. Bien sûr nous étions moins nombreux...

… mais quelle joie de nous retrouver à nouveau réunis au pied de la Grotte pour prier Marie, notre Maman du Ciel. Nous le savons bien : une maman n'abandonne jamais ses enfants. Il suffisait d'observer vos visages pour se rendre compte combien vous étiez dans la Joie et l'émotion.

A Lourdes, c'est la fraternité qui nous unit ! Pendant cinq jours : plus de « barrière sociale », plus de « moi je », plus de « je n'ai pas le temps », l'humilité trouve tout son sens. La seule chose qui nous anime c'est l'écoute, le partage, le sourire réciproque entre hospitaliers et malades. Je rends grâce à tous nos amis fragiles pour ce qu'ils nous donnent. Je crois qu'ils n'en mesurent pas toute l'intensité ; le pèlerinage est une démarche d'Eglise. Beaucoup diront que Lourdes est inracontable mais notre pèlerinage se vit à travers chaque personne que nous rencontrons. « La Joie, c'est le grand secret des Chrétiens, c'est le cadeau de notre vie » nous rappelle Monseigneur Jordy. Ce secret, nous ne devons pas le garder pour nous mais bien le partager. Les témoignages que vous allez découvrir sont bouleversants et en les lisant, l'émotion est grande. Nos jeunes, très nombreux, nous prouvent que notre engagement a tout son sens et dans ces temps un peu troublés de notre société, l'exemple est une belle valeur que nous pouvons leur transmettre. Effectivement, au moment du départ ils disent tous « je veux revenir ».

En finissant ce petit mot, je fais appel à vous, hospitaliers,

Le mot de notre
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malades, familles, jeunes, pour parler de notre famille autour de vous ; nous devons nous remobiliser. Demandez au Saint-Esprit de vous éclairer. Il n'est pas tout à fait normal que beaucoup de chrétiens ignorent encore la possibilité d'aller se recueillir à Lourdes !

 Sollicitez vos prêtres pour intervenir lors des messes et faire connaitre notre hospitalité.

 Contactez les directions des maisons de retraites dans lesquelles vos proches ou ceux de vos amis sont hébergés, pour expliquer que leurs résidents peuvent nous accompagner à Lourdes en toute sécurité.

Marie nous attend. Quand vous aurez entre les mains notre nouveau bulletin, Noël ne sera plus très loin. Je vous souhaite à tous de joyeuses fêtes de Noël.

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Témoignons avec joie !

Joie de se retrouver à Lourdes en famille. Joie d’accueillir de nouveaux hospitaliers et de nouvelles personnes fragiles.

Joie de revêtir notre tenue de service et de nous mettre à l’écoute de notre prochain, tous ensemble.

Vous trouverez dans ce bulletin N°44 les témoignages de ces nouveaux membres de notre grande famille. Ils viennent d’ailleurs de plus en plus souvent avec leurs enfants et nous nous en réjouissons.

Quel souffle tous ces jeunes, enfants et adolescents, insufflent à notre équipe de bénévoles ! Quelle fraicheur, propre à leur jeunesse, et avec quelle spontanéité ils savent se mettre au service de nos amis en situation de fragilité. Les nombreuses photos, prises par Thierry et Hervé, vous en rendront témoignage, que de sourires et de complicité partagés. Bienvenue à tous ces nouveaux membres de notre belle Hospitalité de Touraine.

Témoignages également, à propos de Charles de Foucauld, canonisé récemment, d’un membre de sa communauté qui nous parle de ce grand saint.

Premières nouvelles aussi, de notre jeune ami Baudouin, hospitalier fidèle, discret et efficace, parti en mission humanitaire, après la fin de ses études, pour un an à Madagascar. Dans l’esprit de service de l’Hospitalité, il s’est mis au travail là-bas. Quel bel engagement et avec quelle humilité ! Nous aurons d’autres nouvelles de lui, via le blog.

Mots mêlés et pèlerin masqué à découvrir !

Edito
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Retenez les dates importantes de notre belle association, faites-la grandir, parlez-en autour de vous.

Les fêtes de Noël approchent, vous pouvez joindre l’utile à l’agréable en offrant le cru de l’Hospitalité de Touraine, destiné à financer de nouveaux pèlerinages. Aidez-nous à trouver de nouvelles bonnes idées pour pouvoir emmener plus de pèlerins aux pieds de la Vierge Marie. Elle les attend, elle nous attend tous.

Belles et saintes fêtes de Noël, dans la joie de la Nativité, à tous et toutes.

Bonne lecture.

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De nouveaux hospitaliers témoignent

Quelle merveilleuse expérience avonsnous vécue ! 2022 nous a enfin permis de réaliser ce vœu si cher, d'intégrer cette grande et belle famille qu'est " l'Hospitalité de Touraine " !

Ces quelques jours à Lourdes, avec vous hospitaliers et malades, nous ont fait grandir humainement et spirituellement. Nous avons reçu beaucoup plus que nous avons donné !

Cet accueil de vous tous hospitaliers, votre bienveillance à notre égard, votre solidarité, votre simplicité, la richesse de nos échanges avec certains d'entre vous, votre écoute, et, avec vous malades, cette joie de la rencontre, cette force qui vous habite, vos témoignages, ont été pour nous une véritable Source de Bonheur et d' Espérance . Une grande leçon de Vie !

Pour moi, Jean-Yves, qui n'avais jamais côtoyé de personnes souffrantes d'aussi près, c'est une expérience inoubliable, que je renouvellerai avec Bernadette autant de fois que possible ! Moi, Bernadette, la sérénité de tous, devant la maladie ou le handicap, m'a beaucoup touchée. Cette aventure humaine et intense, permet de découvrir son prochain sous un regard nouveau.

Merci Marie de nous avoir permis de vivre ces si beaux moments de partage, sous ton regard de tendresse, avec vous malades et vous hospitaliers, tous aussi chaleureux les uns que les autres. A très bientôt, Tous.

Bernadette et Jean-Yves

BESNARD 8

Cet été, c’était la première fois que nous participions au pèlerinage diocésain de la Touraine. Nous sommes les heureux parents de trois enfants : Clotilde (14 ans), Pierre (11 ans) et Côme (8 ans). Notre petit Pierre est atteint d’une maladie neurodégénérative orpheline de tout traitement, qui a beaucoup évolué ces derniers mois.

Lourdes, nous connaissons bien ! Nous y venions en effet depuis notre enfance avec nos pèlerinages diocésains respectifs, puis jeunes adultes en stage à l’hospitalité Notre Dame de Lourdes (où nous nous sommes connus), puis avec nos enfants… Mais était venu le temps de vivre Lourdes différemment à présent : toujours familialement, mais chacun à sa « place ». Pierre parmi les malades et Maman pouvant rester avec lui à l’Accueil ND, et la reste de la famille (re)découvrant la joie de pouvoir aider, partager et servir… et nous dirions même utiliser le savoirfaire quotidien appris à la maison auprès de leur frère, pour le mettre au service d’autres frères et sœurs malades, plus âgés, mais tout aussi fragiles. Ainsi donc, cet été, la famille s’est agrandie : d’autres membres malades et hospitaliers, nous et vous tous regroupés sous le même grand-voile de la Vierge Marie, répondant à sa demande de venir ici prier à Lourdes. Il est clair que l’accueil et la gentillesse de chacun nous ont énormément touchés. Mais Lourdes est vraiment le lieu de réconfort des malades où le Seigneur lui-même touche chacun par l’intercession de sa Mère. En écho à la demande de Marie à Bernadette de lui « faire la grâce de venir ici pendant 15 jours », c’est notre doux Seigneur qui nous appelle et nous réconforte au plus profond de nos épreuves. Laissez-nous vous partager ce chant que nous aimons particulièrement :

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Acceptes-tu de mourir avec moi, Toi à qui je donne vie ? N´aie pas peur de ce chemin devant toi, Moi, je précède ton pas. Demeure en moi pour trouver la vraie vie Hors de moi tu ne peux rien. Laisse-moi étreindre ton cœur et ta vie, Afin de porter du fruit.

Et les fruits ont été portés très rapidement, car dès le deuxième jour de pèlerinage, la grande sœur et le petit frère nous demandaient : « Est-ce qu’on pourra revenir l’année prochaine ? » !

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Tu te décides

Hé oui, je suis tourangeau et j’ai mis du temps à me décider pour m’engager au sein de l’Hospitalité de Touraine où j’ai fait mon premier pèlerinage en 1964 à l’initiative de mon papa, que je remercie.

Je suis retourné ensuite à Lourdes de nombreuses fois, tant avec Tours et mes frères et sœur, qu’avec Chartres et Dreux comme aumônier en hôpital, ainsi qu’avec des amis montfortains. C’était, pour moi, un engagement de fait, au service et à l’accompagnement des personnes malades.

En allant prier à la grotte le 2ème soir, il m’a semblé évident de répondre à la proposition d’engagement faite par mon frère Bernard pour rejoindre cette grande famille de Marie, qu’est l’Hospitalité de Touraine.

C’est avec grande joie et dans l’humilité du cœur, que j’ai dit oui, un parmi d’autres, en réponse à l’appel de notre présidente, dans cette belle et sobre cérémonie du vendredi. Le Seigneur m’a fait le cadeau de me donner Catherine comme marraine à roulettes, habitant comme moi, à Veigné.

« Marie, que Jésus nous donne, à ta prière, d’être flamme vivante pour ceux qui nous entourent et d’être fort pour vivre notre engagement » (Prière du père Belliard 2016).

Enfin !
!
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Une grande famille accueille une famille

Depuis des années nos amis, Céline et Jean-Christophe, nous invitaient à partager avec eux « l’expérience hospitalité » en famille. Ils exprimaient vivre des moments fraternels et spirituellement forts au contact des pèlerins.

Cette année, un déclic. Il fallait dépasser nos appréhensions, les problèmes logistiques, et se laisser porter. Nos amis nous ont accompagnés, rassurés, guidés. Nous sommes donc venus à Lourdes avec cinq de nos six enfants, de 19 ans à 7 ans. Nous avons été stupéfaits par l’organisation en amont qui permet à chacun de trouver rapidement sa place et d’y être utile. Chacun peut apporter, quel que soit son âge, à la personne malade. Apprendre à nos enfants, et avec nos enfants, que prendre une main, offrir un sourire, pousser une chaise, chanter, donner un dessin, échanger des adresses, prier, rire …, tout cela offre douceur et joie aux malades qui débordent bien souvent de gentillesse et de reconnaissance.

Ces quelques jours nous ont tellement apporté ! Nous avons vécu l’adage (cf. Ac 20:35) « il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir ». Mais avouons-le : quel bonheur aussi de recevoir ! Nous sommes rentrés chez nous le cœur gros de quitter les malades auxquels nous nous étions attachés, mais le cœur « gros » car remplis d’une profonde joie d’avoir enfin vécu ces quelques jours et d’avoir fait connaissance avec une « grande famille » : toutes ces personnes de l’Hospitalité de Touraine qui ont toutes été accueillantes et bienveillantes à notre égard.

Merci à chacun pour vos témoignages de vie.

Claire et Martin CHATAGNON

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Reconnaissances, engagements et encouragements Les hospitaliers reconnus :  Bernard Grolleau  Gabriel Marie  Juliette Marchand  Lucien Jagou Les hospitaliers engagés :  Henriette Kamango  Paul Chêne  Virginie Chaboisson  Xavier Perrin Les hospitaliers encouragés :  Aldrich Marié  Alice Marie  Charles Marie  Mathilde Chataignon 13

La prière d’engagement des hospitaliers

Sainte Marie, Mère de Dieu, Vierge Immaculée, Vous êtes apparue dix-huit fois à Bernadette, dans la Grotte de Lourdes, pour rappeler aux chrétiens, les merveilles et les exigences de l'Evangile, les invitant à la prière, à la pénitence, à l’Eucharistie et à la vie en Eglise. Pour mieux répondre à votre appel, je me consacre par vos mains, à votre Fils Jésus. Comme Vous, je désire être docile à l'Esprit Saint et, par la ferveur de ma foi, par le rayonnement de toute ma vie, par mon dévouement au service des malades, je veux travailler avec le Peuple de Dieu, au réconfort de ceux qui souffrent, à la réconciliation des hommes, à l'unité de l'Eglise et à la paix du monde. C'est en toute confiance, Notre Dame, que je vous adresse cette prière en vous demandant de l’accueillir et d' intercéder pour moi. Amen.

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Charles de Foucauld

La canonisation de Charles de Foucauld a été organisée par l'Eglise catholique le 15 mai 2022 à Rome, avec six autres bienheureux. En 2005, le français Charles de Foucauld avait été béatifié par le pape Jean-Paul Il. Né le 15 septembre 1858 à Strasbourg, au sein d'une famille de bon rang, Charles-Eugène de Foucauld est devenu rapidement orphelin, à l'âge de 6 ans.

Il a ensuite été élevé par son grand-père maternel, colonel au sein de l'armée française. Il prolongea cette tradition militaire en devenant officier, après des études à Saint-Cyr.

Officier de cavalerie en 1882, et ayant une vie très dissolue, il décida de quitter l'armée pour entreprendre un voyage de reconnaissance au Maroc. Il se mua alors en explorateur, aux côtés d'Henri Duveyrier, avec qui il écrivit « Reconnaissance du Maroc » en 1888, un journal de route sur les territoires d'Afrique du Nord. Il fut très impressionné par la foi des musulmans.

Imiter la vie du Christ

En 1886, alors âgé de 28 ans, il s'ouvrit à nouveau à la foi en rencontrant le curé de l'église Saint-Augustin à Paris. Son objectif de vie fut, dès lors, d'imiter la vie du Christ. « Dès que j’eus compris qu’il y avait un Dieu, je décidais de lui consacrer ma vie ».

Il entre chez les trappistes dont la règle lui semble la plus sévère.

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Il veut se rapprocher de la Palestine pour être plus proche du Christ. Il quitte une Trappe pour une autre en Syrie où il pense vivre une plus grande pauvreté. Mais il trouve que sa vie est plus confortable que celle des habitants aux alentours. Il recherche plus de pauvreté, de dépouillement et de pénitence. Il se fait ermite en Palestine en 1897 chez des carmélites qui acceptent de l’héberger dans une cabane de bois au fond du jardin. Il passe beaucoup de temps à méditer sur les textes d’Evangile dont le texte à l’origine de la « Prière d’abandon ». Il revient en France pour être ordonné prêtre à la demande de la supérieure du couvent en ayant l’idée de retourner en Palestine.

Vie en Algérie

Après son ordination, il décide de partir pour l’Algérie à Béni Abbès où il vit à proximité de l’armée française. Il y affranchit des esclaves et, par son témoignage auprès des militaires, veut être un témoin vivant du Christ. Il vit très proche des autochtones mais ne fait pas de prosélytisme.

Puis il s’installe à Tamanrasset où il s’immerge dans la population et étudie la langue touarègue pour mieux connaître la population. Il donne beaucoup et ne s’occupe que très peu de lui au point de presque en mourir. Il est sauvé par des nomades qui l’alimentent avec du lait de chèvre.

Il meurt le 1er décembre 1916 assassiné par un jeune touareg chargé de le garder. N’ayant jamais eu de disciples de son vivant, il va cependant être très fécond. De nombreuses branches de sa famille spirituelle vont naître. La spiritualité de Charles de Foucauld va rejoindre de nombreuses personnes.

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La vie fraternelle

En Touraine plusieurs fraternités s’appliquent à vivre la spiritualité de Charles de Foucauld : partage eucharistique, adoration et vie fraternelle. Elles essaient de partager les joies et les peines des uns et des autres en offrant la compassion, l’aide mutuelle et le souci de l’autre.

Elles se rencontrent régulièrement autour d’un texte d’Evangile et d’une méditation de Charles de Foucauld avec une relecture de vie. Elles peuvent partir de thèmes tels que le pardon, la prière personnelle ou l’eucharistie. En dehors de ces rencontres elles portent chacun de leurs membres par téléphone, en présence ou par la prière.

Retrouvez la Prière d’abandon en quatrième page de couverture

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Les jeunes hospitaliers de Touraine - août

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Baudouin de Charry à Madagascar

Après nous avoir accompagnés au pèlerinage d'août 2022, Baudouin nous a informés qu'il partait un an à Madagascar. Souhaitant depuis 2020, partir quelque part pour aider les gens en difficulté, il a rejoint les Missions Etrangères de Paris. N’ayant ni le choix du lieu ni celui du contenu de la mission, il a été recruté sur sa personnalité, ses compétences et les besoins sur place. Il s’est ainsi totalement abandonné sans chercher à prendre le contrôle sur ce que Dieu offre. Après une semaine de formation qui l'a renforcé dans sa foi, en juillet 2022, il a été appelé pour partir à Madagascar.

Baudouin de CHARRY, 22 ans, est hospitalier de Touraine depuis 2016. Il a reçu sa reconnaissance en 2017 et est un jeune engagé à l’Hospitalité de Touraine.

Extrait du premier article de sa newsletter

Un mois déjà dans cette vaste ville côtière nommée Tamatave, cité malgache qui offre tant de découvertes, tant de secrets et tant de rencontres. Il y a un mois, je sortais d’une dizaine d’heures dans

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un taxi brousse pour découvrir ce monde où j’avais été saisi par les rizières à perte de vue de l’aéroport au centre de la ville : si peu de goudron pour tant de verdure. Dans les rues, les ruelles et les chemins de terre de la ville montagneuse, surgissent la misère, la pauvreté, la saleté, telles que je ne les ai jamais vues. Une femme se saisit dans le caniveau d’un morceau de je-ne-sais-quoi plein de poussière et de crasse avant de le porter à sa bouche. Une petite fille en haillons nous poursuit en nous suppliant de lui donner quelques choses, et tant d’autres scènes déchirantes encore.

Le soir, je suis bouleversé : suis-je vraiment capable de vivre dans ce monde pour y apporter de l’aide ? Mais une image dissipe mon désespoir : alors que je suis dans le taxi brousse, j’aperçois une petite fille sur le bord de la route. Modestement vêtue, son regard exprime bien autre chose que du désespoir, son sourire, lorsqu’elle me voit, m’atteint au plus profond. Comment mes yeux et mon cœur ont-ils pu rester sourds à tout le bonheur qui m’entoure dans ce monde nouveau ? Certes, la tristesse et la misère y existent comme partout ailleurs, mais Dieu m’offre ici de contempler tout l’Amour, tout l’Espoir qu’il a mis en sa création. Ce sourire me crie que seul compte le partage : une discussion chaleureuse, un regard bienveillant. Là est ma mission. Je peux être un témoin de sa joie, un apôtre du partage, et il a fallu que ce soit cette petite fille et ses yeux plein de bonheur qui me le rappellent.

Mission principale

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A mon arrivée à Tamatave, tout s’est enchaîné. Le père Thomas, mon référent, me laisse m’acclimater et découvrir la vie malgache avant de me donner un poste précis. Au bout d’une semaine, il m’annonce que je reprends la coordination du projet pour une association diocésaine nommé Tolo Tanana (tendre la main). Je sais pour quoi œuvre cette association, mais je n’en mesure pas encore l’importance. Tolo Tanana lutte contre la corruption qui est presque institutionnalisée à Madagascar, et aide à améliorer les conditions de vie des prisonniers vus comme des parias par la société.

L’équipe de Tolo Tanana, en partant de ma gauche :

Francky (responsable du centre d’écoute),

Chinatta (responsable pôle anticorruption),

Wendy (responsable prison),

Gaétan (dont je reprends l’activité). Pour la lutte contre la corruption, l’objectif est de sensibiliser la population à ses effets néfastes, par des conférences, des interventions dans les écoles, des conseils juridiques… Je dois assister les membres de l’association pour mettre en place ce projet ou poursuivre les projets existants. Actuellement, nous élaborons un concours artistique destiné aux lycéens et aux prisonniers mineurs sur le thème « corruption et éducation ». Le prix sera remis par le Cardinal de Madagascar !

Nous mettons également en place un partenariat avec les magasins locaux : récupérer leurs invendus et les distribuer aux prisonniers pour qu’ils vivent convenablement, retrouvent leur dignité et aient une seconde chance. Comme leur minimum vital n’est pas assuré, la violence règne au sein de la prison ; il est impossible alors de maintenir des activités de réinsertion ou de divertissement.

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Enfin, pour montrer aux prisonniers que leur vie a une importance, une fois par semaine je leur donne des cours de français.

Le père Thomas me confie une seconde mission pour le diocèse : monter un centre de doublage de films catholiques du français vers le malgache.

J’ai eu le droit à une moto pour me déplacer entre tous mes lieux de mission ! (Gabrielle prend la photo)

La langue française est source d’inégalité à Madagascar ; elle est la langue des élites cultivées et marque la distance entre ceux qui ont les moyens de la pratiquer et ceux qui ne peuvent accéder à des postes de responsabilité car elle leur fait défaut.

Il faut normaliser la langue malgache et sauvegarder le patrimoine culturel en donnant accès à toutes les catégories sociales au message christique.

C’est un projet en devenir mais, avec mes collègues malgaches et le secours du Seigneur, nous trouverons la force de le construire.

Quotidien

La vie quotidienne à Madagascar reste une expérience unique ! Je prends mes déjeuners à l’évêché avec les prêtres, mais le soir je suis avec les autres volontaires dans notre lieu de vie et nous devons cuisiner sans les produits habituels français absents à Madagascar ou hors de prix.

Mais rassurez-vous il y a de quoi faire tout de même !

Chaque coin de rue nous le rappelle avec ses étals remplis de beignets frits, de samossas et de tomates, d’épices et de riz. Ici, très peu de magasins fermés, tout se passe dans la rue, tout est accessible sans aller

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s’enfermer dans un énorme entrepôt.

D’abord la vue est touchée, vous apercevez des poivrons bien verts alors vous vous rapprochez, l’ouïe est alors impactée par le marchand qui vous repère et vous alpague.

Très vite c’est au tour de l’odorat de se sentir visé, un parfum de tous les produits assemblés se mélange et pénètre délicatement vos narines.

Enfin, le toucher, vos mains ne peuvent s’empêcher de palper les différents ananas pour voir lequel sera le meilleur à déguster.

Pour le goût, il faut attendre d’avoir négocié un bon prix avec le marchand.

En somme, rien de comparable avec la boîte de conserve hermétique que nous achetons sans pouvoir même en apercevoir le contenu dans nos supermarchés.

Le temple des étals, c’est le Bazar Kely (petit marché), qui est le plus grand de la ville.

J’aime y passer du temps pour y négocier mes produits dans l’émulation des rues étroites et sales de ce marché couvert par des tôles et des bouts de tissus.

Ainsi je pratique un peu la langue malgache tout en partageant un moment avec ces gens qui me montrent la vie quotidienne d’un malgache.

Culture malgache

Je reviens du bazar Kely en pousse-pousse avec Anita, la cuisinière de l’évêché.

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L’un des principaux traits de la culture malgache est le MoraMora, ce qui pourrait se traduire par tranquille et qui fait vraiment partie de l’âme de cette île. Cette culture se traduit par un refus de se presser, de procrastiner pour finalement toujours faire dans l’urgence ou se dépasser jusqu’à l’épuisement physique. Evidemment, cette culture a tendance à être assez entravante pour un jeune volontaire qui rêve de faire mille choses à la seconde et qui imagine assez naïvement pouvoir tenir pendant un an un rythme effréné.

A Madagascar, on priorise la relation humaine et la joie du partage, au profit de la surproduction.

Au marché et dans les magasins, les hommes sont remplacés par des machines pour gagner quelques secondes, mais les Malgaches gardent ce plaisir d’échanger avec joie, même lors d’un rapport économique.

Aucune vendeuse ne vous rabrouera parce que vous mettez du temps à choisir vos fruits, aucun marchand ne s’impatientera devant votre hésitation à prendre un kilo de riz en plus.

Evénement marquant

Le dimanche 2 octobre a lieu à Tamatave l’un des événements les plus importants de L’Eglise catholique de Madagascar ; le Grand Séminaire de la côte Est de l’île est inauguré. Il doit accueillir 80 séminaristes par an pour qu’ils y étudient la philosophie pendant trois ans.

Depuis un an, ce projet titanesque mobilise une centaine d’ouvriers et d’ingénieurs malgaches.

L’inauguration de ce projet est à la hauteur de son investissement avec une messe et un déjeuner prévu pour environ quinze mille personnes.

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Le président de la République Malgache arrive accompagné de ses ministres ; il est accueilli par les évêques malgaches avant une messe de 4 heures dont l’offertoire est ponctué par des danses traditionnelles propres à toutes les ethnies présentes à la messe.

Les malgaches sont venus avec des tentes pour se protéger du soleil. L’ambiance est priante mais avec une grande joie. Au fond, en blanc, c’est l’autel. Les chapiteaux sur la gauche sont réservés au Président et autres personnalités.

A la fin de l’événement, le retour des participants se fait parmi les embouteillages causés par les différents convois de personnalités du pays.

Nous choisissons de rentrer à pied, avec la foule venue parfois de plusieurs dizaines de kilomètres pour vivre ce moment unique. C’est dans la joie et une extraordinaire bienveillance que cette foule entame son éprouvant retour.

Des femmes rient de voir un vahaza (étranger) pieds nus dans la boue ou un prêtre en voiture s’amuse de nous voir le dépasser avant qu’il nous repasse devant.

Ce jour-là est un vrai bain d’immersion au milieu du peuple malgache heureux de pouvoir se rassembler pour prier et partager un morceau de viande.

[ndlr : Ce premier partage de Baudouin est terminé ; les suivants vous seront communiqués via le blog de l’Hospitalité de Touraine.]

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Trois enfants autour de leur maman

Article de la NR du 06-10-2022

Du jour au lendemain ou presque, un accident de la vie, et des existences changent du tout au tout.

C’est ce qui est arrivé à Claire d’Arcimoles, 28 ans, aînée d’une fratrie de trois enfants.

Avec son frère, Hilaire, 27 ans, et sa sœur, Marie-Liesse, 23 ans, ils sont désormais au chevet de leur mère, Joëlle, 58 ans, à une période de leur vie où beaucoup ne pensent qu’à s’amuser et à se construire petit à petit comme adultes.

« J’avais déjà imaginé que c’était une situation qui pourrait arriver, mais on ne se prépare jamais vraiment », confie Claire d’Arcimoles.

La jeune femme vit avec son frère dans une grande maison bourgeoise du centre de Tours. Joëlle, la mère de famille, porteuse d’une sclérose en plaques depuis ses 18 ans, est en situation de

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perte d’autonomie depuis huit années.

«Uneprogressionpar«poussée»

Cela ne l’a pas empêché, jusqu’à ses 50 ans, de mener une vie quasi normale et d’avoir ses trois enfants.

Mais depuis le milieu des années 2010, les ennuis s’accélèrent. La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui progresse par « poussée » où le système immunitaire attaque le système nerveux des malades, provoquant progressivement des troubles. Depuis cinq ans, Joëlle a perdu beaucoup de ses capacités cognitives et d’expression, à la suite de crises d’épilepsie. Son mari, professeur d’éco-gestion à la Sorbonne (Paris), a donc dû assurer son rôle d’aidant pendant six années, avant de décéder brutalement d’une hypoglycémie, il y a deux ans. C’est alors aux enfants de devoir pallier la perte d’autonomie de leur mère.

« Nousalternonsunesemainesurdeux»

Pour faire face, les enfants d’Arcimoles vont activer tous les dispositifs possibles pour rendre leur vie supportable.

Contrairement à leur père, malade du diabète, ils ne veulent pas tout porter sur leurs épaules, serrer les dents et ne jamais appeler à l’aide. « Avec mon frère, nous alternons une semaine sur deux. Les weekends, on a un étudiant en logement contre service, il prend deux week-ends par mois. Il nous reste chacun un week-end à assurer », détaille Claire d’Arcimoles.

Son frère, Hilaire, s’occupe des tâches administratives, Claire gère le volet médical, les rendez-vous et les médicaments. Leur maison est un lieu de passage, entre les aides à domicile, les infirmiers et les trois étudiants qui louent une chambre dans la maison de famille. S’ajoutent à cela, deux chiens et deux chats : « J’ai l’impression d’avoir la vie d’une mère de famille, mais sans les enfants. »

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Une vie très animée qui rend la situation plus supportable, mais pas totalement.

Unevie«endécalage»

« Les gens qui nous entourent ont des vies assez différentes », rappelle Claire. « Mes amies s’achètent des maisons, elles se marient, elles ont des enfants. J’ai un peu l’impression d’être en décalage. »

La jeune femme, salariée à temps plein comme animatrice de réseau au Secours catholique, aimerait aussi pouvoir construire sa vie. « Ce sont des années précieuses, j’ai 28 ans. Si je n’en profite pas en me sentant libre de faire ce que je veux, je risque d’avoir des regrets, » confie-telle. C’est ça qui est un peu dur en ce moment… Il y a la culpabilité, le souhait d’être libre, mais aussi l’envie d’être auprès de maman. »

Depuis un an, Claire cherche des soutiens, par des associations, des rencontres.

Avec le temps qui s’installe et la prise de conscience de son statut d’aidant, il faut trouver de nouvelles solutions pour tenir sur la durée.

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Mots mêlés autour de Charles de Foucauld

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Le pèlerin masqué

Qui se cache derrière ce portrait d'un pèlerin, peintre et photographe ? Saurezvous le découvrir au travers de ces quelques coups de pinceaux ?

Notre pèlerin regarde le monde qui l'entoure comme une source inépuisable d'inspiration. Xavier PERRIN

C'est grâce à une rencontre qu'il a pu exprimer son regard bienveillant à travers la peinture à l'huile. Cette rencontre, il ne l'oubliera jamais.

C'était en 1977 : Philippe Lejeune. Celui qui a fait fleurir cette passion est bien le frère aîné du Professeur Jérôme Lejeune, médecin et professeur de génétique français.

Notre pèlerin était alors enfermé dans sa bibliothèque parisienne. Il s'évadait, dit-il en balançant en l'air sa main, en dévorant les œuvres de Jack Kerouac, grand voyageur et icône de la Beat Generation.

Philippe Lejeune, alors âgé de 53 ans, venait d'ouvrir un atelier de peinture où des artistes parmi les meilleurs viendront travailler et se former. L'atelier deviendra l'Ecole d'Etampes.

Le Révérend roumain Virgil Gheorghiu dira de lui « Les saints, les poètes, les artistes - comme Philippe Lejeune - sont ceux qui, tout en vivant à côté de nous sur la terre et en travaillant comme nous autres sur la terre, ouvrent pour nous les fenêtres par lesquelles nous voyons le ciel, l'éternité, l'immortalité ».

Notre pèlerin a aussi puisé dans la musique son inspiration. C'est un passage de Grand Corps Malade qui lui a inspiré ce tableau :

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En fait, ça fait un moment que se croisent dans ma tête Des mots et des douceurs qui pourraient faire un texte Un truc un peu différent, je crois que ça parlerait d'elle Faut avouer que dans mon quotidien, elle a mis un beau bordel…

Il faut avouer qu'elle a des yeux, ils sont même pas homologués

Des fois ils sont verts, des fois jaunes J'crois même qu'la nuit ils sont violets Quand je m'enfonce dans son regard, je perds le "la" je touche plus le sol Je me perds profondément, et j'oublie exprès ma boussole… Y'a des sourires et des soupirs, y'a des fou rires à en mourir On peut s'ouvrir et sans rougir, déjà se nourrir de nos souvenirs

Les pièges de l'avenir nous attendent, mais on n'a pas peur d'eux Moi si un jour j'suis un couple, je voudrais être nous deux. Lulu au vide grenier (Portrait à l'huile - 1979) Evasion (Portrait à l'huile - 1990) Alors qui se cache derrière notre pèlerin peintre ? Gérard

Si vous pensez l'avoir démasqué envoyez votre réponse à hospitalite.de.touraine@gmail.com

Commeuneévidence
Jean-Christophe Micheêêelll
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03-09-2022

 Arthus de Germay, fils de Sophie, hospitalière, et Valentine Dutreux, 09-2022

 Michel Leblanc, époux de Maddy (ancienne hospitalière) et beaufrère de notre vice-président Bernard Chêne. 10-2022

 Madame Réjane Barre, maman d’Annie Ferrand, hospitalière.

Carnet
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Suggestions de lecture pour Noël

Livre - Les Amitiés célestes (Jacqueline Kelen)

Jacqueline Kelen nous convie ici à un voyage à travers l'Europe chrétienne, depuis les ermites du IVe siècle jusqu'à nos jours, en racontant de belles amitiés, qu’elles soient passionnées ou plus sages, paisibles ou contrariées. Les Amitiés célestes sont aussi une invitation à s'interroger sur ce qui nourrit et illumine toutes relations terrestres.

Livre - Bernadette vous parle (René Laurentin)

Cette vie de Bernadette par ses paroles se lit comme un roman. On voit vivre Bernadette, on la suit, de sa naissance à sa mort : Mille traits pris sur le vif et souvent inconnus. Ils sont rigoureusement authentiques. L’abbé Laurentin a passé vingt années de sa vie avec la collaboration de plusieurs équipes successives, à établir scientifiquement l'histoire de Lourdes et de Bernadette sous tous ses aspects. Le résultat est savoureux. Il est communiqué ici sans apparat ni commentaire. Il révèle la face cachée de Bernadette.

Bande dessinée - L’empreinte transfigurée (Brunor Eds)

Le linceul de Turin conserve depuis des centaines d'années, l'empreinte d'un homme qui a subi une passion exactement identique à celle du Christ. Pour la première fois une bande dessinée relate les étapes de cette grande enquête encore ouverte. Elle révèle vingt énigmes qui sont autant d'indices pour permettre au lecteur de 13 à 93 ans, de se faire sa propre idée sur la question. En progressant dans cette quête, nous découvrons les réponses apportées par la recherche à d'autres questions essentielles, où foi et raison sont en dialogue.

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Informations et dates à retenir

29 janvier 2023

 Assemblée Générale de l’Hospitalité de Touraine au Christ Roi. 24 au 28 avril 2023

 Pèlerinage à Lourdes. 18 au 22 août 2023

 Pèlerinage à Lourdes. 3 décembre 2023

 Fête de l’Hospitalité à Vernou sur Brenne.

Hospitalité de Touraine Maison Diocésaine « le Carmel » 13, rue des Ursulines BP 41117 37011 TOURS cedex Tél./Fax : 02 47 31 14 48 hospitalite.de.touraine@gmail.com www.hospitalitedetouraine.org

Nous vous rappelons également que vous pouvez  faire un don,  régler votre cotisation,  régler votre pèlerinage, directement sur le blog de l’Hospitalité de Touraine : www.hospitalitedetouraine.org

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Thèmes pastoraux

Année 2022

 « Allez dire aux prêtres… »

Année 2023

 « … que l’on bâtisse ici une chapelle… »

Année 2024

 « …que l’on y vienne en procession… »

Paroles de Marie, Mère de Dieu, à Bernadette Soubirous le 2 mars 1858

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La cuvée de l’Hospitalité de Touraine

2 € par bouteille achetée, seront reversés à l’Hospitalité de Touraine

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Mon Père, je m'abandonne à toi, fais de moi ce qu'il te plaira.

Quoi que tu fasses de moi, je te remercie.

Je suis prêt à tout, j'accepte tout. Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures, je ne désire rien d'autre, mon Dieu.

Je remets mon âme entre tes mains.

Je te la donne, mon Dieu, avec tout l'amour de mon cœur, parce que je t'aime, et que ce m'est un besoin d'amour de me donner, de me remettre entre tes mains, sans mesure, avec une infinie confiance, car tu es mon Père.

d’abandon
Charles
Foucauld
Prière
de
de
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