LE SAVIEZ-VOUS ?
BIDART
DÉTENTE
LA VIE DES ETABLISSEMENTS DE LA FILIERE SANTE DU PAYS BASQUE (p. 3 à 5)
OUVERTURE D’UN OUTIL EXCEPTIONNEL (p. 6)
4 PAGES DE JEUX (p. 20 à 23)
Osasuna
n°8
Le magazine de la santé - Octobre-Novembre-Décembre 2013
Pays basque et Sud Landes
COMMENCER LA LECTURE
Les seniors au centre de toutes les attentions Voir notre dossier p. 11 à 15
INFECTIONS NOSOCOMIALES
LE COMBAT PERMANENT DES ETABLISSEMENTS DE SANTÉ Tous les établissements de santé du Pays basque sont particulièrement sensibles à la lutte contre les infections nosocomiales.
(P. 7 à 10)
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édito/sommaire
éDITO
Un pas décisif
le sommaire du mois
Le développement du cluster Osasuna vient de franchir un pas certainement décisif. avec la création d’un véritable « pôle Energie » au service des établissements de santé adhérents, s’initie une démarche et une réflexion aptes à faciliter les équilibres financiers futurs de nos cliniques, de nos centres de soins de suite et de nos maisons de retraite.
p. 3-6 // le saviez-vous ? ■ ■ ■ ■
Les conseils du Dr Osasuna : le sport et le coeur Des innovations médicales en Pays basque Médicaments : attention à internet Ouverture d’un site exceptionnel « Les Embruns « à Bidart
p. 7-10 // zoom sur… ■ ■ ■ ■
Infections nosocomiales, un combat permanent Les laboratoires au centre de la lutte contre les infections Une priorité pour les établissements de santé En savoir plus sur l’hygiène des mains
plusieurs partenaires de la filière Energie du Bâtiment, chacun dans son domaine de spécialisation, intervient afin d’évaluer l’état des lieux et de proposer des solutions permettant une amélioration tangible des consommations énergétiques. Les investissements nécessaires pourront être libérés par des organismes de financement dédiés. Les prévisionnels en cours d’étude montrent clairement un intérêt incontournable, l’enjeu du processus naissant doit être considéré comme majeur. sur ce projet, le cluster Osasuna joue son rôle, respecte ses engagements et prouve le bienfondé de sa présence auprès du secteur de la santé. ■
Philippe Ducasse Président du Cluster Osasuna
p. 11/15 // dossier du mois ■ ■ ■ ■
Les séniors au coeur de toutes les atentions Des aides aux personnes agées Mobilisation des associations L’ADHAP dans la peau des séniors
mais aussi…
p. 16 -18 // à votre service Journée européenne pour le don volontaire de moelle osseuse ■ Les laboratoires Darasse deviennent Sealab ■ Le Cluster Osasuna lance une plateforme pour favoriser l’emploi ■
p. 20-23 // détente Pages de jeux : mot caché, 5 erreurs, logique, sudoku…
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ILS SONT MEMBRES DU CLUSTER Membres adhérents Clinique Delay (Bayonne) ■ Polyclinique Côte Basque Sud (Saint-Jean de Luz) ■ CAPIO Pays basque : Clinique Saint-Étienne (Bayonne), Clinique Paulmy (Bayonne), Clinique Lafourcade (Bayonne), Clinique Aguiléra (Biarritz) ■ MEDICAMBO : Centre Médical Landouzy Villa Jeanne (Cambo), Centre Pneumo Les Terrasses (Cambo), Centre Médical Léon Dieudonne Franclet (Cambo), Centre Médical Annie Enia (Cambo), Centre Médical Grancher Cyrano (Cambo), ■
■ Centre dentaire Belcenia (Hendaye) Centre Médical Toki Eder (Cambo), ■ Clinique Cantegrit (psychiatrie) Centre Médical Maison Basque ■ Clinique Amade (psychiatrie) (Cambo) ■ Clinique Saint Vincent (Dax) ■ Centre Rééducation ■ Pharmacie Gochoa Fonctionnelle Marienia (Cambo) ■ Labo Darrasse : Sealab ■ Centre Rééducation Fonctionnelle Les Embruns (Bidart) Membres associés ■ Centre Imagerie Médicale ■ OCP (l'Office Commercial du Pays basque (Bayonne) Pharmaceutique) ■ Laboratoire Darrasse ■ CERS (Capbreton) et Associés (Biarritz) ■ Etablissement Français du Sang ■ Centre d'Oncologie Pays Basque ■ Sport Contrôle ■ Laboratoire Ax BioOcean ■ L’ADHAP (Service d’aide ■ Santé Service Bayonne et Région à la personne) ■ EPHAD du Pays basque (secteur 7) ■ Aditu (Bidart) ■ Fondation Luro ■ SP Concept ■ AFEP64 ■ Laboratoire Adour-Pyrénées
Direction de la publication : Philippe Ducasse Comité éditorial : Philippe Ducasse, Nicolas Bobet, Véronique Colombo, Sylvie Meyzenc, Pierre Lafargue, Bruno Loustalan Directeur de l’information : Bruno Loustalan : 06 77 04 95 83 bruno.loustalan@wanadoo.fr Réalisation : Valeurs du Sud. Tél. 05 59 140 140 Conception graphique : Valeurs du Sud. Régie publicitaire : Plus Médias - 05 35 53 60 50 contact@plus-medias.com Immatriculation : N°ISSN 2261-8783 Imprimeur : Zeroa Multimedia Huarte (Navarre) Editeur : Osasuna magazine est une publication du cluster Osasuna Estia 2, Technopole Izarbel, 64 210, Bidart, Tel : 05 59 43 54 51, mail : contact@osasuna.fr Photos : Fotolia sauf mentions Ne pas jeter sur la voie publique
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le saviez-vous ? DEPUIS LE MOIS DE JUILLET DERNIER, la vente de médicaments sur internet est possible. La réglementation précise que chaque site internet doit être adossé à une pharmacie en dur. Seulement, depuis la fin du mois d’août, 100 sites internet ont été recensés comme illégaux. En effet, les fraudeurs ont choisi des adresses de pharmacies ayant abandonné leur site, leur nom tombant alors dans le domaine public. Le Conseil de l’ordre des pharmaciens a donc mis en place un nom de domaine, pharma-france.fr. Ce label permet aux internautes d’identifier les bons sites.
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Le sport et le cœur
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Les accidents cardiaques lors de la pratique sportive ne sont pas rares: 1200 à 1500 morts subites surviennent chaque année. Mais la plupart sont évitables simplement en faisant attention aux comportements dangereux et aux négligences.
PAYS BASQUE Les EHPAD en fête Près de 300 personnes âgées résidentes d’EHPAD* et 90 accompagnateurs, bénévoles se sont retrouvés au printemps à la maison des associations de Bayonne pour assister au spectacle annuel inter-établissements organisé par le réseau des EHPAD du secteur 7, association à laquelle adhèrent 25 établissements du Pays Basque (voir pages 12 et 13). Sur le thème de l’Espagne, les résidents de chaque structure ont pu ainsi confectionner la décoration de leur table, participer à des répétitions de chants, fabriquer des castagnettes. Venus de Saint Etienne de Baigorry, Saint Jean Pied de Port, Iholdy,
Isturitz en passant par Cambo, Souraïde et Ustaritz, les résidents ont particulièrement apprécié le spectacle des enfants de l’école de danse Talia Gomez ainsi que l’orchestre IPARLA SOINU d’Hasparren. La journée s’est clôturée par un goûter élaboré par L’ESAT RECUR de Bayonne et servit par les bénévoles du centre de formation Etcharry.
EUSKAL HERRIA EHPAD-ak bestan EHPADetan bizi diren 300 adineko pertsona inguru eta 90 laguntzaile, urririkako elkartu dira udaberrian Baionako elkarteen etxean, 7. sektoreko EHPADen sareak urte guziz antolatu
erietxe arteko ikuskizuna ikusteko, elkarte honetan Euskal Herriko 25 erietxe daudelarik (ikus 12 eta 13. orriak). Espainia gaitzat harturik, egitura bakoitzeko bizitzaileek horrela, haien mahaiko apainketa burutu, kantu errepikapenetan parte hartu, kriskitinak egin ahal izan dituzte. Baigorritik, Donibane Garazitik, Iholditik, Isturitzetik etorririk, Kanbo, Zuraide eta Uztaritzetik iraganez, bizitzaileek, Talia Gomez dantza eskolako haurren ikuskizuna bai eta Hazparneko IPARLA SOINU orkestra dituzte bereziki preziatu. Eguna, Baionako ESAT RECURek burutu eta Etxarri formakuntza zentroko urririkakoek zerbitzatu askari batekin bukatu da.
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C’est le nombre moyen de patients suivis par chaque médecin libéral dans la région Aquitaine.
En fait, il existe 10 règles d’or édictées par le Club des Cardiologues du sport qui permettent de prévenir les accidents cardiaques pour les sportifs de tout niveau. Elles reposent sur trois principes: faire attention à sa santé, respecter certaines consignes simples et de bon sens lorsqu’on fait du sport et surveiller les signaux anormaux en n’hésitant pas à aller consulter son médecin traitant.
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Médicaments : attention à internet
➜ 2I Palpitation: je signale à mon médecin toute palpitation cardiaque survenant à l’effort ou juste après l’effort (idem). ➜ 3I Malaise: je signale à mon médecin tout malaise survenant à l’effort ou juste après l’effort (idem). ➜ 4I Échauffement: je respecte toujours un échauffement et une récupération de 10 minutes lors de mes activités sportives. ➜ 5I Boire: je bois 3 ou 4 gorgées d’eau toutes les 30 minutes d’exercice à l’entraînement comme en compétition. ➜ 6I Chaud et froid: j’évite les activités intenses par des températures extérieures en dessous de -5 °C ou au-dessus de 30 °C et lors des pics de pollution. ➜ 7I Cigarettes: je ne fume pas, en tout cas jamais dans les 2 heures qui précèdent ou qui suivent la pratique d’une activité sportive. ➜ 8I Médicaments: je ne consomme jamais de substance dopante et j’évite l’automédication en général.
Les 10 réflexes en or ➜ 1I Douleur: je signale à mon
médecin toute douleur dans la poitrine ou tout essoufflement anormal survenant à l’effort (quels que soient l’âge, le niveau d’entraînement, de performance ou les résultats d’un précédent bilan cardiologique).
➜ 9I Fièvre: je ne fais pas de sport intense si j’ai de la fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal (fièvre, courbatures). ➜ 10I Bilan: je pratique un bilan médical avant de reprendre une activité sportive si j’ai plus de 35 ans pour les hommes et plus de 45 ans pour les femmes.
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le saviez-vous ? Biarritz : moins d’accidents de surf CET ÉTÉ IL Y A EU 31 ACCIDENTS DE SURF avec
évacuation vers les centres hospitaliers de la Côte basque et 74 soins au poste, dont trois accidents avec des tiers en cause. C’est donc une baisse par rapport à l’ensemble de la saison 2012 ou on notait 44 accidents avec évacuation, 103 soins au poste et un seul accident avec tiers en cause.
PAYS BASQUE Les innovations médicales
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a Polyclinique Côte Basque Sud de Saint-Jean-deLuz a participé à l’enquête nationale de satisfaction des patients « I-SATIS » qui a pour objectif de mesurer la satisfaction d’un patient hospitalisé en établissement de santé.
La démarche repose sur une enquête téléphonique qui se situe environ 4 à 6 semaines après la sortie des patients hospitalisés (sur 120 personnes environ). Les entretiens téléphoniques ont été réalisés par un institut de sondage indépendant de l’établissement de santé au moyen d’un questionnaire définit au niveau national. 6 domaines ont évalués : la prise en charge globale du patient, l’information du patient, la communication du patient avec les professionnels de santé, l’attitude des professionnels de santé, la commodité de la chambre et la restauration hospitalière Les résultats ont été très satisfaisants pour la Polyclinique Côte Basque Sud puisque sur tous les domaines, ils se situent au-dessus de la moyenne nationale. L’attitude des professionnels de santé de l’établissement a particulièrement été saluée puisque 95 % des patients interrogés se sont dits satisfaits. Pour l’instant, cette enquête reste facultative, mais va devenir obligatoire pour l’ensemble des établissements de santé français à partir de 2014. Les résultats seront alors largement diffusés par les médias afin d’informer les usagers. Le magazine de la santé
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On le sait, la durée du séjour d’un patient dans un établissement de santé est un enjeu majeur de la médecine moderne. De plus en plus d’interventions se font en ambulatoire car les opérations sont plus rapides, moins traumatisantes et accompagnées d’une bonne gestion de la douleur. Voilà pourquoi Capio Pays basque avec Johnson-Johnson (fournisseur de matériel médical) a organisé dernièrement à Biarritz un séminaire sur la Récupération Rapide Après Chirurgie et sur la chirurgie ambulatoire. Près de 80 personnes ont participé à cette soirée où les innovations médicales ont été présentées par le Dr Verrier et Thomas Sanglé.
EUSKAL HERRIA Mediku berrikuntzak Badakigu, paziente baten egonaldia erietxe batean, medikuntza modernoaren erronka nagusi bat da. Gero eta esku hartze gehiago anbulatorioan ebakuntza lasterrago batzue-
75 % C’est le nombre de Français qui renoncent à consulter un médecin en cas de léger souci de santé par crainte de perte de temps.
kin, ez hain traumatikoak eta minaren kudeaketa on batek lagundurik. Hala zergatik Capio Euskal Herrik, JohnsonJohnsonekin (medikuntza material hornitzailea) batera, Kirurgia Ondoko Indarberritze Lasterra eta kirurgia anbulatorioari buruzko mintegi bat antolatu duen Biarritzen duela guti. 80 pertsona inguruk parte hartu du Verrier Medikuak eta Thomas Sanglék mediku berrikuntzak aurkeztu dituzten gaualdi horretan.
AGUILERA 1,1 millions d’investissement Les travaux de rénovations continuent à la clinique Aguilera de Biarritz. Actuellement l’établissement rénove tout son 4e étage qui accueille le service d’orthopédie. D’autre part, une unité de rééducation cardiaque de jour qui doit ouvrir en octobre a été créée. Enfin, la restructuration complète des vestiaires du personnel a été menée. Ces investissements représentent un coût de 1.1 millions d’euros.
AGUILERA 1,1 milioi inbestimendu Arraberritze obrek segitzen dute Biarritzeko Agilera klinikan. Gaur egun, erietxeak ortopedia zerbitzua hartzen duen 4. solairu osoa berritzen du.
Bestalde ere, urrian irekiko den eguneko bihotz birgaitze unitate bat sortua izan da. Azkenik, langileen aldagelaren birmoldaketa osoa burutua izan da. Inbestimendu hauek 1,1 milioi euro kostako dute.
SAINT-JEAN-DE-LUZ La polyclinique à l’honneur La Polyclinique Cote Basque Sud de Saint Jean de Luz est à l’honneur dans le dernier classement des cliniques effectué par le magazine Le Point. Elle se place en effet à la 12e place des établissements français pour les opérations de la myopie et autres opérations de chirurgie réfractive.
DONIBANE LOHIZUNE Poliklinika omendua Donibane Lohizune Hegoaldeko Poliklinika omendua da Le Point aldizkariak burutu kliniken azken sailkapenean. Horrela, miopia eta begietako beste kirurgia ebakuntzetarako 12. Lerroan sailkatzen da, urtean 1 510 ebakuntza burutuz.
HENDAYE Une école de surf labellisée "Handisurf" Lehena est la première école de surf française à avoir obtenu le label « Handisurf »
le saviez-vous ? 4
C’est le nombre d’heures que passe un patient dans un service d’urgences en France. Au Pays basque, le temps d’attente est estimé à 30 minutes maximum
BIDART Bidart : qui veut jouer avec Matthias ? Les parents de Matthias, un petit garçon handicapé cherchent des bénévoles pour se relayer autour de lui afin de l’amener à progresser. Âgé de 8 ans, Matthias est joueur et aimable, mais il souffre de dyspraxie, un handicap reconnu récemment. Le trouble se manifeste par une altération de la capacité des mouvements et par un manque de communication. « Il ne faut rien faire d’extraordinaire, juste avoir de la patience, de l’attention et envie de jouer avec lui », expliquent ses parents. La méthode appliquée est celle dite des trois « I » comme Intensif, Individuel et Interactif. Pour la mettre en place, il faut vraiment être nombreux d’où l’appel à des bénévoles. Si vous voulez apporter votre aide à Matthias, vous pouvez contacter son père au 06 61 73 62 56 ou sur Facebook : Qui veut jouer avec Matthias
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Prise en charge des frais de transport VOUS AVEZ BESOIN D’UN TRANSPORT pour rentrer chez vous après une opération, ou pour des soins loin de votre domicile ? L'Assurance Maladie peut prendre en charge vos frais de transport si votre état de santé le justifie. La circonscription de Bayonne disposant de plateaux techniques de grande qualité, votre prise en charge médicale peut être effectuée par la majorité des établissements. En savoir plus : www.ameli.fr/assures/votre-caisse-bayonne
décerné par la Fédération Française de Surf. Ses moniteurs sont officiellement habilités à accueillir des personnes en situation de handicap. Un étendard flotte donc maintenant au vent face aux vagues de « Hendaia Beach ». L’association Handi Surf, dont la marraine est Pauline Ado, a été fondée en décembre 2012.
HENDAIA "Handisurf" labelizatu surf eskola bat Lehena, Frantziako Surf Federazioak eskaini « handisurf » labela lortu duen lehen frantziar surf eskola da. Bertako irakasleek, ahalmen urritasun egoeran dauden pertsonak hartzeko gai dira ofizialki. Bandera bat hedatua da orain beraz « Hendaia Beach »-eko uhainei aurre egiten dien haizean. Pauline Ado amabitxitzat duen Handi Surf elkartea 2012ko abenduan sortua izan da...
Bayonne
La clinique sort de terre
A
près la pose au printemps de la première pierre de la Nouvelle Clinique de Bayonne construite par Capio Pays basque, le bâtiment sort maintenant de terre. Représentant un investissement de 80 millions d’euros, ce nouveau pôle de santé regroupera les activités des cliniques Lafourcade, Saint-Étienne et Paulmy (voir Osasuna Magazine N 2). Le gros œuvre avance en respectant le calendrier qui prévoit une ouverture en 2015. La photo aérienne ci-dessus, prise depuis le rond-point du Prissé, montre l’avancement des travaux et on imagine bien les dimensions du futur bâtiment (photo en ballon captif Balloide).
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Centre « Les Embruns » à Bidart
Ouverture d’un outil exceptionnel En se dotant d’un nouvel espace ultramoderne de balnéothérapie à l’eau de mer, le centre de rééducation « Les Embruns » à Bidart offre à ses patients un outil unique et exceptionnel.
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ment, le contrôle de la qualité de l’eau de baignade est également placé sous le contrôle de l’ARS environnement.
Enfin un système d’appel d’urgence automatique a été placé dans le bassin permettant de contacter directement par téléphone les médecins du centre et les équipes soignantes en cas de problème. 100 % accessibilité. Permettre à tous les patients d’accéder à l’installation quels que soit leur pathologie et leur niveau de handicap moteur ou cognitif a été une préoccupation des concep© Patrick Tohier/Photomobile
Le bassin a été conçu pour que l’eau de la piscine à débordement ne puisse pas être en contact direct avec les zones prévues pour les déplacements des patients et des personnels. À l’intérieur du bassin, un système d’éclairage avec des leds de différentes couleurs, permet aux utilisateurs de visualiser les parcours de soins et les différences de niveaux. À l’extérieur du bassin, toutes les sur-
faces sont antidérapantes et les différences de niveaux sont identifiables par un marquage au sol.
La piscine a été dotée d’une plateforme d’immersion donnant accès en toute sécurité à tous les patients qu’ils soient debouts, en fauteuil ou couchés sur un brancard. © Patrick Tohier/Photomobile
é
tant donné sa situation au bruns) et le cabinet d’ingénieriebord de l’Océan à Bidart, le MOE économie de la construcCentre « Les Embruns », cet tion LAFAURIE/BARBE, le bâtiétablissement de soins de suite ment a été construit par des et de réadaptions fonctionnelles, entreprises locales en matériaux vient de se doter d’un nouvel outraditionnels recyclables alliant til exceptionnel de balnéothérale béton, le bois et le verre. C’est pie à l’eau de mer. un forage à 40 Depuis la mi-octomètres de Un investissement bre, les patients p ro fo n d e u r à 3 millions d’euros vont découvrir un avec une vaste bassin intépompe plagré dans un nouveau bâtiment cée à -26 mètres qui permet de face à l’océan construit aux capter l’eau de mer. Stockée dans normes basse consommation et deux réservoirs, l’eau est chauffée développement durable. dans le premier à 32 degrés et pour le second à 28° par une pompe à chaleur avant d’être injectée dans le bassin. Ces difféUne balnéothérapie 2 rences de températures permetde 550 m tent de traiter dans un même lieu Situé à quelques mètres de la l’ensemble des patients ayant difplage, le bassin de 120 m2 aux férentes pathologies. Toute cette murs entièrement vitrés ouvrant installation technique a été sur l’océan et la montagne, a été conçue pour répondre aux construit en retenant 4 critères normes actuelles de basse principaux : la sécurité, l’accessiconsommation et d’économie bilité, le bien-être des patients et d’énergie. Il s’inscrit donc dans la le respect des normes de dévepolitique de développement duloppement durable et d’éconorable voulue par la direction de mie d’énergie. Pour un investisl’établissement. sement total de 3 millions Sécurité. Que ce soit sur la quad’euros, le Centre des Embruns lité de l’eau du bassin et sur les offre donc dès le mois d’octobre zones de déplacements hors de un outil unique en son genre. Jol’eau, la sécurité a été au centre celyne Roche, directrice de l’étades préoccupations des concepblissement précise : « Il était imteurs. Concernant le contrôle et portant pour l’ensemble de nos la qualité bactériologique et chipatients de nous doter de ce mique de l’eau, les installations nouvel ensemble qui représente sont certifiées AQUACERT qui est un plateau technique spécialisé le référentiel national validé par de première importance. » l’Agence Régional de Santé. Ainsi des contrôles permanents sont Développement durable. Imaeffectués et l’ensemble de l’insginé par la direction et les tallation technique est géré équipes techniques du centre 24h/24 et 7 jours/7 par un syssous le contrôle de Dominique tème informatique. Bien évidemCabale (cadre technique aux Em-
Situé à quelques mètres de la plage de Bidart, le bassin de 120 m2 aux murs entièrement vitrés donne une vue imprenable sur l’océan et la montagne.
teurs. Pour cela, la participation de Sylvie FEARS (cadre kiné) a été sollicitée, ce qui a facilité l’adéquation du projet avec les besoins et difficultés physiques et cognitives des patients. Ainsi, le bassin se trouve au même niveau que le reste du centre facilitant l’accès. La piscine a été dotée d’une plateforme d’immersion donnant accès en toute sécurité aux patients en fauteuil ou couché sur un brancard. Les douches et les vestiaires ont aussi été conçus pour un 100 % accessibilité handicapés. Bien être. On le sait, un patient dans un environnement accueillant et confortable progresse plus vite. Voilà pourquoi l’ensemble du bâtiment est vitré permettant à chacun de voir en permanence la plage, l’océan et la montagne basque. L’éclairage du bassin conçu par un jeu de miroir permet de reproduire la lumière du jour tout en réalisant des économies d’énergie. Le système de chauffage du sol hors du bassin permet de sécher rapidement les zones humides. Enfin, une terrasse extérieure et une zone de promenade en bord de plage ont été aménagées de façon à permettre aux patients et à leurs accompagnants de profiter du site exceptionnel avant ou après les soins. Réservé aux patients du Centre des Embruns, ce plateau technique remarquable sera également ouvert aux kinésithérapeutes libéraux, aux bébés nageurs et aux cours de préparation à l’accouchement. ■
➜ En savoir plus : www.lesembruns.com
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Infections nosocomiales
Un combat permanent Tous les établissements de santé du Pays basque sont particulièrement sensibles à la lutte contre les infections nosocomiales. L’hygiène des mains est un élément clé de la lutte contre les infections associées aux soins.
la moitié d’entre elles peuvent être prévenues par des moyens simples, comme le lavage des mains et une formation continue adaptée de personnels.
national de lutte contre les infections nosocomiales. Ainsi des cellules opérationnelles d’hygiène ont été installées et des programmes nationaux de surveillance ont été développés dans l’ensemble des établissements.
Le revers de la médaille
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ne infection nosocomiale est une infection contractée dans un établissement de santé. Le terme nosocomial vient du grec nosos, maladie et de komein soigner, qui forment le mot nosokomeion. Une infection est dite nosocomiale ou hospitalière, si elle est absente lors de l'admission du patient à l'hôpital et qu'elle se développe 48 heures au moins après l'admission. Le délai de 48 h s'allonge jusqu'à 30 jours dans le cas d'infections de site opératoire, et jusqu'à un an s'il y a mise en place de matériel prothétique. Autrement dit, toute infection survenant sur une cicatrice chirurgicale dans l'année suivant l'opération, même si le patient
est sorti de l'établissement de santé, peut être considérée comme nosocomiale. L'augmentation des infections nosocomiales est en partie liée aux progrès diagnostiques et thérapeutiques de la médecine, comme la prise en charge de patients de plus en plus fragiles, notamment atteints de déficit congénital de l'immunité ou, le plus souvent, d'un déficit acquis par l'administration de médicaments immunosuppresseurs.
Les sujets vulnérables Il faut cependant relativiser cette affirmation d'augmentation : entre l'enquête française de préva-
lence de 1996 et celle de 2001, bien que la comparaison des résultats soit difficile, une diminution de 13 % des infections nosocomiales a été observée. Les sujets particulièrement sensibles à ces infections sont les nouveau-nés, les prématurés et les personnes âgées. Les techniques invasives utilisées dans les hôpitaux et cliniques pour le diagnostic, la surveillance et le traitement ouvrent souvent de nouvelles portes à l'infection : sonde urinaire à demeure, mesure de la pression veineuse centrale, perfusions de toute nature, implantation de prothèses… Ces infections ne sont donc pas toutes évitables, même si près de
Le plan stratégique national de prévention des infections assoEn fait, les infections nosocociées aux soins (IAS) se structure miales sont le revers de la méautour de trois axes : renforcer daille d’une médecine de pointe l'organisation de la prévention, qui présente un caractère de plus mieux structurer les actions et en plus technique et concerne agir sur les détermides publics de plus nants du risque. Il en plus fragilisés. dynamiser met en avant la néParadoxalement, le secteur cessité de passer de les progrès médide l’emploi la prévention des caux accroissent les infections nosocorisques. Ainsi, les miales à la prévention de l'enactes chirurgicaux, la respiration semble des IAS tout au long du artificielle, la pose de cathéter, de parcours de soins, en invoquant sondes urinaires… tous ces l'émergence de nouveaux phégestes complexes, dits « invanomènes infectieux ces dernières sifs », sont porteurs de risques années. difficilement réductibles. Par ailleurs la forte consommation d’antibiotiques en France, la plus Information élevée d’Europe, renforce la résistance de certaines bactéries et transparence ou microbes. Aujourd’hui cette politique s’inElles ne présentent pas toutes le tègre dans une approche plus même degré de gravité. Le plus globale de « gestion des risques souvent, elles entraînent un simet de développement des vigiple allongement de la durée lances » de manière à améliorer d’hospitalisation, mais parfois la sécurité sanitaire des établiselles peuvent provoquer des sésements. Le programme national quelles physiques. engagé depuis les années 2000 a renforcé l’information et la transparence en instaurant dans Une lutte ambitieuse chaque établissement un tableau de bord d’indicateurs de la quaLa France s’est engagée depuis lité des soins. ■ près de 20 ans dans une politique ambitieuse de surveillance et de prévention de ces infections avec la mise en place de comités régionaux et la création du comité Le magazine de la santé
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➜ En savoir plus : www.sante.gouv.fr/lesinfections-nosocomiales
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Sealab, Ax Bio Ocean et le laboratoire Pyrénées Adour
Au centre de la lutte contre les infections
Les laboratoires d’analyses sont un maillon essentiel de la lutte contre les infections nosocomiales. Au Pays basque et Sud Landes, Sealab, Ax Bio Ocean et le Laboratoire Pyrénées Adour sont au centre de l’action au sein des établissements du territoire.
Trois laboratoires en pointe Concernant les maladies Nosocomiales, les établissements de santé du Pays basque travaillent avec trois laboratoires principaux tous basés sur le territoire. Ils font partie intégrante du système de surveillance et de prévention. ■
Sealab
Sealab, nouveau nom des laboratoires Darrasse et Associé, regroupe 18 laboratoires situés en Pays basque, Béarn et Sud Landes. Disposant de plusieurs sites techniques ils répondent aux urgences en matière de biologies médicales. Le site principal de production est situé à la clinique Saint Etienne de Bayonne qui est équipé d’automates de dernière génération permettent le traitement 24h/24 des 2300 dossiers jours du groupe. Une permanence est assurée 7 jours/7 auprès des cliniques Saint Etienne, Lafourcade et Paulmy de Bayonne, d’Aguilera à Biarritz, la polyclinique Cote Basque Sud de Saint Jean de Luz, le centre de dialyse de la clinique Delay ainsi que des EHPAD. ➜ En savoir plus : www.sealab.fr ■
Ax Bio Ocean
Sur le territoire de santé Navarre - Côte Basque, Ax Bio Océan regroupe 8 laboratoires d’analyses médicales à Bayonne, Biarritz, Boucau, Cambo, Hasparren et Saint Jean Pied de port. Laboratoire de biologie médicale polyvalent, Ax Bio Océan assure la biologie de proximité pour les patients de ville et pour des établissements de soin : cliniques, centres de santé et EHPAD, avec un service de garde 24h/24h, 7j/7. Ax Bio Océan est spécialisé en Biologie de la Reproduction et Périnatale dans le cadre de ses agréments en Assistance Médicale à la Procréation et de Dépistage de la Trisomie 21 (voir Osasuna magazine N4). Ax Bio Océan est engagé dans une démarche volontaire d'Assurance Qualité, et tous les laboratoires ont été qualifiés BioQualité. ➜ En savoir plus : www.bio-ocean64.com ■
Laboratoire Adour Pyrénées
Issu de la fusion entre deux laboratoires en 2011, Orsala et Pyrénées Adour, la structure présente sur l’ensemble du département et au sud des Landes, compte 9 associés et plus 80 salariés. Dans ses différents sites de Bassussarry, Cambo, Mauléon, Peyrehorade, Saint-Martin-de-Seignanx, Oloron, Orthez, Saint Palais et Salies de Béarn, les laboratoires d’Adour Pyrénées réalisent les prélèvements des échantillons biologiques, la réalisation d’examens, des expertises biologiques et l’aide à la prescription. Ils réalisent ainsi la majorité des examens biochimie, d’hématologie, d’hémostase, d’immunologie, d’immunohématologie, de sérologie, de microbiologie et d’allergologie. ■ Le magazine de la santé
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es laboratoires de microbiologie constituent un observatoire privilégié des infections dans les établissements de santé. Leur premier rôle consiste à isoler et à identifier les micro-organismes, notamment les bactéries responsables d’infections, à partir des prélèvements qui leur sont adressés. Ils doivent aussi étudier d’une manière régulière les variations de la flore rencontrée dans les différents services et suivre l’évolution de la sensibilité aux antibiotiques.
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Cette surveillance continue permet d’informer précisément et rapidement les responsables des services cliniques des problèmes infectieux qui se posent chez leurs malades, de l’ambiance bactérienne dans laquelle ils travaillent et de revoir
éventuellement certaines habitudes de prescription en fonction des résistances observées.
La surveillance Pour ce faire, tous les résultats de prélèvements bactériologiques positifs sont enregistrés quotidiennement de manière informatique. Le premier avantage de ce système est de permettre de dépister précocement, par comparaison avec les relevés hebdomadaires antérieurs, une augmentation de la fréquence des cas d’infection ou encore l’apparition d’une bactérie traceuse. Il permet aussi d’établir régulièrement une synthèse des problèmes. Ainsi, ces données sont discutées lors des réunions du Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales. ■
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Lutte contre les infestions nosocomiales au Pays basque
Une priorité pour les établissements Tous les établissements de santé du Pays basque font de la lutte contre les infections nosocomiales une priorité. Deux exemples avec les cliniques du groupe Capio de Bayonne/Biarritz et la polyclinique Cote Basque Sud de Saint-Jean-de-Luz.
La polyclinique Cote Basque Sud de Saint-Jean-de-Luz
Un travail d’équipe Dans le cadre de la lutte contre les infections associées aux soins (anciennement infections nosocomiales), la Polyclinique Cote Basque Sud de Saint-Jeande-Luz définit un programme annuel très complet d’actions mises en œuvre par une équipe composée d’un praticien hygiéniste (médecin anesthésiste réanimateur), un directeur des soins (coordonnateur de la gestion des risques), d’un cadre de santé hygiéniste, d’une infirmière hygiéniste, d’une secrétaire des vigilances avec l’appui
de correspondants en hygiène. Nicole Ithurria, directrice de la polyclinique précise : « Notre établissement mène des actions de surveillance sur les accidents avec exposition aux sangs et participe à l’enquête régionale de prévalence. Nous surveillons aussi la consommation des antibiotiques et des bactéries. Une surveillance spécifique est effectuée pour les infections sur dispositifs invasifs (CCI, cathéters périphériques…) et des
bactériémies. La surveillance microbiologique s’applique à l’eau, l’air, les surfaces, le bloc opératoire et le prélèvement d’endoscopes, post-travaux. Concernant l’hygiène, une promotion hygiène des mains est régulièrement effectuée pour les bonnes pratiques sur l’utilisation de la friction hydro-alcoolique. Chaque année, une journée hygiène des mains est organisée dans le cadre de la semaine de la sécurité des patients. Régulièrement, la pro-
motion et la mise en application des dernières recommandations en matière d’hygiène (réglementation, recommandations) auprès des équipes soignantes est faite. Enfin, la publication des indicateurs en hygiène (bilan standardisé) est communiquée au public
Avec les labos Une collaboration existe entre les laboratoires externes et la PCBS. Le cadre de santé hygié-
niste et l’infirmière hygiéniste sont systématiquement prévenus par mail de tous les résultats positifs des prélèvements effectués (BMR ou pas). Ceci permet de recueillir sur un tableau de bord l’ensemble des IAS avec le service concerné. Ainsi des mesures de protections immédiates et adaptées exposant/exposé sont mises en place. Enfin, l’analyse des dossiers permet de travailler sur les circuits et de proposer des actions d’amélioration voire de nouvelles pratiques. ■
Cliniques Capio Bayonne et Biarritz
Un comité de lutte structuré Avec ces trois cliniques de Bayonne (Lafourcade, Paulmy et Saint Etienne), Capio Bayonne a structuré depuis plus de 20 ans un comité de lutte contre les infections nosocomiales. Une organisation qui s’applique également à la clinique Aguilera de Biarritz. Richard Legeaye, directeur de la clinique Lafourcade et responsable de la communica-
tion précise : « Le comité est animé par un binôme Médecin/Infirmière. Dans nos trois cliniques, nous avons un CLIN et nous avons 2 infirmières qui s’occupent de ces questions. Elles animent une Équipe Mobile d’Hygiène qui compte plus de 20 professionnels de terrain (médecins, infirmiers, sages-femmes, aides-soignants, femmes de ménage, responsables qualité, directeurs). »
Analyses et formations Concrètement, les cliniques Capio Pays basque réalisent des formations pour les professionnels, des enquêtes/audits sur les pratiques, des analyses de risques, un suivi de l’écologie bactérienne et des résistances aux antibiotiques et des opérations de prévention : entretien des circuits de climatisation, entretien des cir-
cuits d’eau et recommandations lors de travaux de maintenance Une fois par an, une journée sur le lavage des mains est organisée dans les établissements ainsi qu’une journée sur l’hygiène hospitalière. Ces journées sont à destination des professionnels et du grand public. Enfin, les cliniques de Capio adhèrent au réseau réLe magazine de la santé
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gional de lutte contre les infections nosocomiales et participent ainsi aux travaux du CCLIN Sud Ouest basé à Bordeaux. Chaque établissement est évalué sur ses engagements et pratiques en Hygiène Hospitalière et les cliniques de Bayonne sont classées en catégorie A (le plus haut niveau) pour l’indicateur agrégé. ■
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Les différents types d’infections
➜ infection de l’appareil urinaire (40 %),
➜ infection de la peau, souvent avec des champignons (11 %),
➜ infection suite à une opération chirurgicale (10 %),
Quizz
Pour en savoir plus sur l’hygiène des mains
➜ infections pulmonaires, souvent liées à la respiration artificielle (10 %). ■
On distingue plusieurs types d'infections nosocomiales qui relèvent de modes de transmission différents.
Trop d’antibiotiques
L’hygiène des mains un élément clé de la lutte contre les infections associées aux soins et la transmission d’agents pathogènes : de 20 à 40 % de ces infections sont en effet manu-portées.
Que savez-vous ? cochez les bonnes réponses
➜ Les infections d'origine "endogène" : le malade s'infecte avec ses propres germes, à la suite d'un acte invasif et/ou en raison d'une fragilité particulière.
L’hygiène des mains concerne (plusieurs réponses possibles) ❏ les professionnels de santé ❏ les patients ❏ les visiteurs
➜ Les infections d'origine "exo-
2 | L’hygiène des mains : pourquoi ?
gène" : il peut s'agir : soit d'infections secondaires par transmission croisée, d'un malade à l'autre par les mains ou les instruments de travail du personnel hospitalier, soit d'infections provoquées par les germes portés par le personnel, soit d'infections liées à la contamination de l'environnement hospitalier (eau, air, matériel, alimentation). Ces « colonisations » surviennent le plus souvent sans symptômes cliniques. Les progrès médicaux entraînent une plus grande espérance de vie, ce dont chacun se réjouit, mais avec l’âge moyen des patients, c’est aussi leur vulnérabilité qui s’accroît. ■
Les plus fréquentes
1 | L’hygiène des mains : pour qui ?
On ne le répétera sans doute jamais suffisamment, les antibiotiques utilisés pour n'importe quelle raison peuvent avoir un effet désastreux à long terme. Il faut comprendre que les micro-organismes sont de plus en plus résistants à tous les antibiotiques mêmes les plus récents. C'est la raison pour laquelle il est nécessaire de procéder tout d'abord à une recherche de sensibilité de façon à ne pas utiliser n'importe quel antibiotique (utilité de l'antibiogramme). Sinon on voit apparaître une sélection de souches hospitalières multirésistantes pouvant se transmettre de patient à patient. ■
Au plan mondial Dans le monde, on estime à 15 millions le nombre de personnes qui souffrent chaque année d’une infection nosocomiale, un chiffre en baisse constante.
Les principales causes d’infections nosocomiales sont infections nosocomiales sont : Le magazine de la santé
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La France, avec environ 7 % des patients hospitalisés qui peuvent présenter une infection nosocomiale, est particulièrement performante dans la lutte puisque l’on en compte aux Etats-Unis près de 10 % et en Europe entre 6 % et 10 %. ■
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Le manque d’hygiène des mains augmente le risque de transmission des infections ❏ vrai ❏ faux
3 | L’hygiène des mains : avec quel produit Les professionnels de santé utilisent les produits hydro-alcooliques (« SHA ») car ils sont plus efficaces sur les bactéries que le lavage des mains au savon ❏ vrai ❏ faux
4 | L’hygiène des mains : quand ? Une hygiène des mains est nécessaire avant et après toute prise en charge d’un patient ❏ vrai ❏ faux
5 | L’hygiène des mains : comment ? Les professionnels de santé ne portent pas de bijoux sur les mains et les avant-bras car les bactéries s’y logent facilement. ❏ vrai ❏ faux
Vos bonnes réponses
/5
5 réponses exactes: bravo, vous êtes incollables sur l’hygiène des mains!
1 I Tous sont concernés par l’hygiène des mains : professionnels de santé, patients et usagers. 2 I Vrai : les bactéries et les virus présents sur les mains peuvent être transmis aux autres personnes, au matériel et à l’environnement. Le manque d’hygiène des mains augmente le risque de transmission d’infection comme le rhume, la grippe, la gastro-entérite… 3 I Vrai : la friction hydro-alcoolique (FHA) est plus simple, plus efficace, plus rapide et mieux tolérée. Sa supériorité a été prouvée. Des études ont démontré que les mains restent contaminées après un lavage simple et que la désinfection des mains par friction est plus efficace que le lavage hygiénique. 4 I Vrai : l’hygiène des mains est nécessaire avant et après tout soin, après contact direct avec le patient ou son environnement. 5 I Vrai : le port de bijoux est associé à une plus forte contamination des mains. Il est démontré que le port d’une alliance est un facteur significatif de contamination des mains par des bactéries. La contamination des mains par des germes potentiellement pathogènes est multipliée par 2,6 avec une bague et par 4,6 avec plus d’une bague.
dossier
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s e d n a L d u S / e u Pays basq
e r t n e c u a s r o i n é s Les s n o i t n e t t a S E l s e t de tou
Plus qu’ailleurs, la population des séniors augmente sur le territoire Pays basque/Sud Landes. Voilà pourquoi l’offre de santé pour les personnes âgées dans la région est particulièrement performante, que ce soit au niveau de l’accueil dans les établissements ou dans les structures de maintien à domicile.
L
’âge officiel retenu administrativement comme celui de l’entrée dans la vieillesse se situe entre 60 et 65 ans. Il n’a pas changé depuis 200 ans. Or, les progrès de la médecine ont permis d’augmenter l’espérance vie et il existe des milliers de situations différentes, en termes d’état de santé, d’activité, de sentiment individuel d’être jeune ou vieux. L’évolution démographique nous oblige à repenser notre regard sur le vieillissement et sur les modèles de prise en charge des personnes âgées. Jamais notre société, entre espoirs et inquiétudes, ne s’est autant interrogée sur l’âge et notamment sur le grand âge.
gression de la maladie d’Alzheimer, qui touche 800 000 malades en France et représente chaque année 165 000 nouveaux cas, suppose des solutions adaptées. L’efficacité des nouveaux médicaments permet d’avoir recours de plus en plus tard au placement en établissement spécialisé, mais renforce en même temps les besoins d’aide à domicile pour soulager un entourage très impliqué (64 % des malades sont actuellement logés dans la famille au début de la maladie). C’est maintenant une question de société : la proportion des personnes touchées augmente très rapidement avec l’âge et atteint 30 % des plus de 80 ans.
Le constat est sans appel : la population française vieillit. En effet, les plus de 60 ans représentent désormais 23 % de la population, soit plus de 14 millions de personnes âgées de 60 ans et plus. Dans les années à venir, la population des 75 ans et plus ne cessera d’augmenter avec l’arrivée des générations du baby-boom. L’évolution de l’espérance de vie en 2025 sera de 88 ans pour les hommes et 96 ans pour les femmes, soit un allongement de la vie d’environ 14 ans en 20 ans. La pro-
Favoriser la coopération Le Pays basque comme le reste de la région Aquitaine, voit la part de sa population de séniors augmenter régulièrement. D’ici 2040, dans notre département, la part des plus de 75 ans va passer de 10,4 % à 18,1 % de la population. Voilà pourquoi toute une organisation pilotée par le Conseil général et l’Agence Régionale de Santé se met en place depuis plusieurs années pour pouvoir répondre au
mieux aux besoins de santé publique. Que ce soit pour une hospitalisation, un accueil dans un établissement spécialisé ou le maintien à domicile, différentes structures et aides sont proposées. La volonté générale est de favoriser la coopération entre les différentes organisations de façon à permettre à chacun de vivre au mieux. Cliniques, hôpital, établissements de Soins de Suite et Réadaptations, EHPAD, structures de soins ou d’hospitalisation à domicile, sociétés de services à la personne, le territoire du Pays basque/Sud Landes est particulièrement bien équipé. Les personnes préfèrent rester chez elles le plus longtemps possible et entrent en structure d’hébergement à un âge de plus en plus avancé ou lorsqu’elles sont trop dépendantes. Les obligations de la vie moderne font qu’il est de plus en plus difficile de prendre les personnes âgées en charge dans le cadre familial sans faire appel à une aide extérieure. Le dossier que nous publions dans les pages suivantes montre bien que les seniors de notre territoire font l’objet de toutes les attentions. ■
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dossier
Pyrénées Atlantiques
100 MILLIONS D’EUROS POUR LES SÉNIORS Le conseil général est au centre de l’action en faveur des séniors.
C
haque année, le conseil général des Pyrénées-Atlantiques consacre près de 100 millions d’euros à l’aide aux personnes âgées. Pour répondre à une demande toujours plus importante, il a décidé dernièrement, la création de près de 30 nouveaux postes d’aides-soignants dans l’ensemble des EHPAD du département. Cette nouvelle enveloppe budgétaire représente un montant de plus de 900 000 euros. Pour Georges Labazée, président du conseil général : « l’amélioration des conditions de vie des personnes âgées dépendantes au sein des établissements demeure l’une de nos priorités. L’allongement de la durée de vie et le risque de la dépendance qui va de pair, la place et le rôle des personnes âgées dans notre société : ce sont là des questions fondamentales dont le Conseil général se préoccupe au premier chef. La solidarité intergénérationnelle relève d’un enjeu de civilisation ». Il est également à noter que cette collectivité accorde des aides sociales aux personnes âgées sous réserve de remplir les conditions financières légales d’attribution.
Trois aides principales ➜ L’accueil en foyer logement ou EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) : toute personne âgée souhaitant être hébergée dans un foyer logement ou EHPAD (anciennement dénommé « maison de retraite) peut effectuer une demande d'aide sociale à l'hébergement. Elle a le libre choix de l’établissement. Pour pouvoir bénéficier de l'aide, il faut néanmoins que l'établissement choisi soit habilité par le Conseil général. Les pensionnaires admis dans ces établissements conservent le domicile qu’ils avaient acquis avant leur entrée. Toute demande d’aide sociale à l’hébergement doit être déposée auprès du C.C.A.S, du C.I.A.S ou de la Mairie de la commune du domicile. ➜ L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est destinée aux personnes âgées de plus de 60 ans pouvant justifier d’une perte d’autonomie. Elle s’adresse aussi bien aux personnes âgées vivant à leur domicile qu’à celles qui sont hébergées en établissement. C’est une aide personnalisée dont le montant varie en fonction des besoins particuliers de chaque bénéficiaire et de ses ressources. Toute demande d’aide sociale pour la prise en charge des frais d’aide ménagère doit être déposée auprès du C.C.A.S, du C.I.A.S ou de la Mairie de la commune du domicile.
➜ L’allocation d’hébergement familial : les personnes âgées qui ne souhaitent plus rester à leur domicile ou ne peuvent plus vivre seules sans pour autant vouloir intégrer un établissement, peuvent partager la vie d’accueillants familiaux pour des séjours temporaires ou permanents. Le Conseil général accorde à des familles un agrément et leur titre de Famille d’Accueil pour Personnes âgées et/ou Handicapées (FAPAH) vaut pour habilitation à accueillir des bénéficiaires de l’aide sociale. La demande d’allocation d’hébergement familial doit être déposée auprès du C.C.A.S, du C.I.A.S ou de la Mairie de la commune du domicile. ➜ En savoir plus : www.cg64.fr Le magazine de la santé
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Réseau des EHPAD du Pays b
Une mise en commun d Le réseau des EHPAD du secteur 7, est une association à laquelle adhèrent 24 établissements du Pays basque ce qui représente environ 1600 lits. Marie-Laure Lacaze, secrétaire de l’association et directrice de l’EHPAD Osteys à Bayonne, explique ici les missions et les actions de cette association au service des personnes âgées.
À qui s’adressent les EHPAD ? tion tripartite avec le Conseil Général et l'ARS (Agence Régionale Les EHPAD sont des Etablissements d’Hébergement pour Per- de Santé). Cette convention, sisonnes Agées Dépendantes. Ce gnée pour cinq ans, définit les sont des structures médico-so- conditions de fonctionnement de l’établissement, tant sur le ciales et non pas sanitaires. plan financier que sur celui de la La personne accueillie a le libre qualité de la prise en charge des choix de garder son médecin personnes hébergées et des traitant. Les EHPAD sont une résoins qui leur sont prodigués. ponse pour les personnes âgées Notre réseau a été créé en 2004, qui ne peuvent plus suite à une expérivivre seules à leur mentation initiée domicile soit parce « Ensemble par le Docteur Zaqu’elles ne sont on va plus loin » pata gériatre au plus assez autoCHCB et à une poinomes dans les gestes de la vie gnée de directeurs qui avait quotidienne, soit parce qu’elles compris qu’il fallait s’unir et trasont fragiles ou qu’elles ont lâché vailler ensemble. Aujourd’hui, 10 prise ou encore parce qu’elles ans plus tard, le réseau des souffrent de solitude. EHPAD et l’équipe mobile de gériatrie du CHCB travaillent en Comment fonctionnent les partenariat avec toujours le établissements ? même objectif celui de dévelopPour pouvoir accueillir des per- per une culture gériatrique et sonnes âgées dépendantes, la ainsi faire progresser la qualité structure doit signer une conven- dans nos établissements. Depuis
quelques mois et grâce au soutien du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques, nous avons pu embaucher une coordonnatrice à temps partiel, ce poste est essentiel pour notre association mais il n’est à ce jour qu’expérimental.
Quels sont les buts de votre réseau ? Aujourd’hui, notre réseau poursuit sa mission de promotion et de développement d’une culture gérontologique partagée. L’objectif est de permettre à chaque salarié d’acquérir la culture de l’EHPAD pour être compétent dans l’accompagnement du résident âgé dans les actes de la vie quotidienne. Nous organisons des actions concertées pour l’amélioration de la qualité dans nos établissements grâce à la mise en commun d’expériences. Des groupes de travail, ont été
© Patrick Tohier/Photomobile.
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basque
L’activité physique, un facteur de santé indiscutable LE SPORT C’EST LA SANTÉ, tous les spécialistes sont d’accord : l’activité physique est un déterminant essentiel de la santé des séniors. Marche, piscine, gymnastique douce… toutes ces pratiques permettent au corps de se maintenir en forme et donc de retarder les effets du vieillissement. Au Pays basque, il existe de nombreuses structures et associations organisant des activités physiques pour les séniors. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre mairie.
Les établissements de soins du Pays basque et les personnes âgées L’équipe du réseau des EHPAD du secteur 7.
des expériences mis en place (sur l’animation en EHPAD / la promotion de la bientraitance / le projet d’accompagnement personnalisé / les achats / le développement de partenariats comme avec le Centre Hospitalier de la Côte Basque) et bien d’autres à venir. Nous réfléchissons ensemble, nos personnels se rencontrent pour échanger sur leurs problématiques communes et pour faire une analyse de leurs pratiques professionnelles afin de trouver des solutions grâce à des retours d’expérience. Tout seul, on pense que l’on va plus vite mais ensemble, on va plus loin, en s’interrogeant sur ses propres pratiques, en se remettant en question, en ouvrant son établissement. Le réseau des EHPAD travaille également sur le partage de candidatures. De nombreux métiers sont proposés en EHPAD (Infirmier, aide- soignant, aide médico-psychologique, agent hôtelier, agent entretien, cuisinier, psychologue, fonction administrative…). Si vous êtes intéressés par le secteur de la gériatrie, vous pouvez déposer votre candidature sur le site du cluster RH du cluster OSASUNA ou à : reseaudesehpadsecteur7@hotmail.fr
Comment voyez-vous l’évolution des EHPAD ? Nos budgets ne suivent pas l’augmentation de la dépendance de nos structures et besoin en soin est de plus en plus important. Nous sommes toujours très loin du taux d’encadrement que nous promettait le plan grand âge. Nous avons qu’une aide – soignante la nuit par exemple. Nos EHPAD ont pourtant énormément évolué dans l’accompagnement des personnes âgées, notamment par des formations proposées à leurs personnels, les activités d’animation (voir page 4), la spécialisation de certaines unités (unité spécialisée dans la prise en charge de personnes atteintes de la maladie d’ALZHEIMER et de troubles apparentés). Les établissements souhaitent effacer l’image stéréotypée de « mouroir, d’hospice » qui leur collent à la peau. Les structures multiplient les initiatives pour ouvrir leurs portes, tisser des liens (avec les écoles, les crèches, les associations locales.) et s’ouvrir également aux autres structures comme elles le font au sein de notre association, le réseau des EHPAD du secteur 7.
DES POLITIQUES SPÉCIFIQUES Les établissements de soins du Pays basque ont tous une politique spécifique pour les personnes âgées. Deux exemples. Cliniques, hôpitaux, établissements de soins de suite et de réadaptation, tous les établissements de soins du Pays basque ont une politique spécifique pour l’accueil des personnes âgées. Voici deux exemples avec les cliniques du groupe Capio (Saint Etienne, Paulmy, Lafourcade à Bayonne, Aguilera à Biarritz) et les établissements de Médicambo qui regroupent 8 établissements de soins de suite et de réadaptation.
Différents angles Richard Legeaye, directeur de la clinique Lafourcade de Bayonne et responsable de la communication du groupe Capio Pays basque explique : « Nous abordons la question de l’accueil des personnes âgées dans nos établissements sous différents angles. Il y a d’abord l’alimentation et la nutrition. Nous réalisons un dépistage de la dénutrition car une dénutrition peut avoir des effets négatifs sur la récupération après une intervention chirurgicale. Nous avons donc 2 diététiciennes qui émettent des recommandations pour adapter les repas en fonction des besoins des patients. » Vient ensuite un
suivi psychologique et social. Une évaluation des besoins sociaux et psychologique est systématiquement réalisée en début de séjour. Les personnes isolées sont ainsi identifiées et il est alors proposé une prise en charge à domicile adaptée. Une évaluation des besoins de réadaptation est aussi réalisée avant le début du séjour. Le but est d’évaluer les besoins des patients pour leur rééducation. Ainsi ils peuvent être orientés vers les structures les mieux adaptées et il est expliqué à leur entourage comment faire. En cas de besoin, les cliniques de Capio Pays basque bénéficient d’une convention avec l’Equipe Mobile d’Orientation Gériatrique (EMOG) hébergée par l’hôpital. Ils sont sollicités en cas de besoin et prennent en charge les patients si besoin. De même, les cliniques travaillent avec Santé Service Bayonne et Région (voir page 14) et d’autres structures locales pour les soins postopératoires. Enfin, le groupe dispose de 7 lits de soins palliatifs, et donc des équipes et organisations adaptées, pour accompagner les personnes en fin de vie. Le magazine de la santé
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Plateaux performants Les 8 établissements de Médicambo ont des plateaux techniques très performants pour les personnes âgées. Jean Marie Bridoux, président de l’association explique : « Nos établissements disposent de plateaux techniques particulièrement performants permettant d’accueillir les personnes âgées dans les meilleures conditions quelles que soit leurs pathologies. Une stricte surveillance est effectuée au niveau de l’alimentation, de l’hydratation ou des effets secondaires des médicaments. Les rééducations se font en groupe ou en individuel permettant à chacun selon son âge, son degrés de fragilité et ses pathologies d’avoir un programme adapté. Enfin, les assistantes sociales des établissements en relation avec les familles organisent le retour à domicile mettant en place les aides nécessaires et le dossier médical est transmis aux services qui prennent le relais. Si le patient s'avère trop dépendant, elles s'occupent en relation avec les familles du placement dans un service spécialisé. » On notera aussi, qu’un centre d’animation est à disposition de l’ensemble des établissements de Cambo.
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dossier Santé Service Bayonne et Région
« ON EST MIEUX CHEZ SOI » La grande majorité des séniors préfère rester à son domicile. Santé Service Bayonne et Région répond à cette demande en offrant un service global sur prescription du médecin traitant. Interview de Alain Etchenique, directeur adjoint de la structure. Quelles sont les spécificités de Santé Service Bayonne et Région envers les séniors ? Notre mission, sur prescription médicale du médecin traitant, est de permettre aux séniors de rester le plus longtemps chez eux en y recevant les soins nécessaires et en organisant leur vie quotidienne à leur domicile. On sait bien que l’on reste en meilleure santé et que l’on guérit plus vite chez soi que dans une structure extérieure. Pour cela nous avons des équipes pluridisciplinaires composées de médecins coordinateurs, d’infirmières, d’ergothérapeutes, psychologues, aides soignantes et d’assistantes sociales qui interviennent directement chez le patient pour mettre en place un programme personnalisé.
C’est une alternative à la maison de retraite ou à l’établissement spécialisé, avec la même qualité et sécurité de soins. Aujourd’hui nous avons dans notre zone d’intervention 365 patients en charge âgés de plus de 60 ans.
- Un service d’hospitalisation à domicile (HAD) qui permet d’éviter ou d’écourter une hospitalisation classique et de favoriser la convalescence. Elle peut aussi accompagner les personnes en phase palliative de leur maladie et/ou en fin de vie. L’HAD concerne des malades atteints de pathologies graves, aiguës ou chroniques, évolutives et/ou instables qui, en l’absence d’un tel service, seraient hospitalisés en établissement de santé. Ainsi, l’hospitalisation à domicile perNous travaillons aussi en complé- met aux malades nécessitant des mentarité avec les organismes soins complexes ou fréquents de rester dans d’aide à la perleur environsonne de façon à « Même qualité de apporter une offre soins qu’à l’hôpital » nement familial, en globale avec un bénéficiant seul interlocuteur pour le patient et sa famille. Nous de la même qualité de soins qu’à intervenons sur l’ensemble du l’hôpital. Nous avons aujourd’hui Pays basque (sauf la Soule) et 120 patients en HAD dont 70 % ont plus de 60 ans et 40 % plus dans le Sud des Landes. de 75 ans. Comment se répartit votre Une équipe spécialisée Alzheiactivité ? mer : l'association développe Nous avons trois secteurs d’acti- également une prise en charge vités principaux : dédiée aux personnes non dépendantes atteintes d'Alzheimer. - Un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) qui a pour Psychomotriciens et assistants de but le maintien à domicile soins en gérontologie s'occupent d’hommes et de femmes en de ce type de patient. perte d’autonomie nécessitant Pensez-vous que les soins des soins infirmiers et d’hygiène à domicile et l’hospitalisation générale (nursing) coordonnés. à domicile va continuer de se
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développer auprès des personnes âgées ? Sans aucun doute oui ! Tous les spécialistes sont d’accord pour dire qu’en matière de qualité de vie pour les séniors, la meilleure solution est que les personnes restent chez-elles le plus longtemps possible. Que ce soit au domicile ou dans une structure
type EHPAD, rester dans un environnement connu est un gage de sécurité et de maintien en bonne santé. Comme je vous l’ai dit, l’important est que l’ensemble des interventions soit bien coordonnées. Pour cela, il faut un interlocuteur unique capable de répondre aux demandes de soins, mais aussi à
l’aide à la vie quotidienne. C’est ce que nous faisons en mettant en place des projets personnalisés faisant appel à une équipe pluridisciplinaire qui gère professionnellement l’ensemble des interventions. ➜ En savoir plus www.santeservicebayonne.com Tél. : 05 59 50 31 10
Michel Léonard, directeur d’Adhap Services Anglet
« Nous sommes complémentaires » Directeur d’Adhap Services Anglet, Michel Léonard présente son entreprise qui est spécialisée dans l’aide personnalisée à domicile pour des personnes fragilisées. Quelles sont les spécificités d’Adhap Services? Nous sommes une entreprise qui a pour mission principale l’aide personnalisée à domicile pour des personnes fragilisées. Avec 160 implantations françaises réunissant 4000 salariés, ce sont 14000 personnes qui sont prises en charge quotidiennement par un personnel qualifié, compétent et disponible garantissant un soulagement quotidien pour chacun. En tant que premier réseau national certifié QUALICERT dans le secteur du maintien à domicile, Adhap se doit de travailler en étroite collaboration avec les professionnels de la santé dont nous sommes complémentaires afin de proposer une offre globale aux personnes allant des soins jusqu’aux détails de la vie quotidienne. Que représente votre offre de services? Nous offrons huit principaux services à la carte qui s’adaptent à chaque personne: • l’aide à l’hygiène, • la préparation et l’aide à la prise des repas,
• les gardes personnalisées, • les travaux ménagers, • la compagnie et les déplacements, • l’aide administrative, • le retour d’hospitalisation, • les maladies évolutives (Alzheimer, Sclérose en plaques), Avec une assistante 7j/7 et une permanence téléphonique 24h/24, c’est une continuité des services qui est garantie. Pensez-vous développer votre structure? Pour nous l’important est de répondre au mieux aux demandes des personnes. Pour cela, nous portons une grande attention à la formation des personnels et nous privilégions la proximité. Voilà pourquoi, logiquement, Adhap Services Anglet couvre aujourd’hui uniquement la zone du BAB. Dans un prochain avenir, nous pensons ouvrir d’autres centres au Pays basque intérieur sur le même principe de proximité. C’est-àdire que chaque centre couvrira au maximum une zone de 20 kms de rayon qui permettra aux personnels d’avoir des temps de déplacements convenables. C’est un gage de qualité de l’offre de services à la carte aux personnes. ➜ En savoir plus : www.adhapservices.fr Tél. : 05 59 31 59 11- Fax : 09 70 32 39 32
dossier
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Adhap Services Anglet : une combinaison vieillissement
UNE EXPÉRIENCE ÉTONNANTE Pour comprendre les problèmes des personnes âgés dans leur vie quotidienne Adhap Services Anglet bénéficie d’une combinaison de vieillissement. Une expérience étonnante. objectif avec cette combinaison est de permettre à nos personnels d’être dans la peau d’un octogénaire de façon à répondre ensuite au mieux à leurs besoins », explique Michel Léonard, directeur d’Adhap Services Anglet. uand on n’est pas une personne âgée, comprendre les problèmes de la vie quotidienne auxquels elles sont confrontées n’est pas facile. Voilà pourquoi, Adhap Services (voir page 14), une entreprise spécialisée dans l’aide personnalisée à domicile pour des personnes fragilisées, bénéficie d’une combinaison de vieillissement qui permet à tous de découvrir le monde des plus de 80 ans. « Notre
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Un autre monde Composée de lunettes troublant et réduisant la vision, d’un casque diminuant l’audition et de ceintures velcro diminuant la puissance musculaire, l’agilité des membres et des articulations, elle reproduit la déficience des capacités motrices et sensorielles due au vieillissement. Mettre cette combinaison vous fait basculer dans un autre monde. Votre marche devient in-
certaine, vos mouvements demandent de réels efforts, votre vision est trouble, vous avez du mal à vous habiller ou encore à vous servir à boire ou manger. « Pour la formation de nos personnels, c’est un outil indispensable qui leur permet de réellement comprendre les problèmes des personnes âgées dans leur vie quotidienne et ainsi de mieux répondre à leurs besoins spécifiques quand ils interviennent à leur domicile. En quelques exercices pratiques ils testent rapidement leurs aptitudes soudainement amoindries : s’asseoir et se relever d’une chaise, utiliser des couverts, ouvrir un bocal, composer un numéro de téléphone, lire un document, tout est plus difficile… Chaque geste devient plus
lent et nécessite une attention particulière et entraîne parfois un essoufflement. On ressort de cette expérience avec un autre regard sur la dépendance et surtout avec une empathie accrue », précise Michel Léonard qui a luimême fait l’expérience.
À disposition du public Michel Léonard veut aussi aller plus loin : « Étant tous confrontés un jour ou l’autre à la perte d’autonomie, pour soi-même ou pour un proche, nous avons souhaité proposer des essais gratuits de notre combinaison au grand public afin que chacun puisse découvrir ce que vit une personne âgée. Informer et sensibiliser à la dépendance, cela fait partie de notre rôle ».
Pour cela, vous pourrez aller l’essayer du 3 au 6 octobre sur le stand d’Adhap Services lors du Salon Solution Maison qui se tiendra à la Halle Iraty de Biarritz. Il sera également organisé prochainement des opérations portes ouvertes qui permettront à chacun de prendre conscience des difficultés rencontrées par les plus âgés. Sachez également que le salon de Biarritz consacre un espace important au thème rester et bien vieillir à la maison ou comment adapter les logements à la perte d’autonomie des personnes. Un apparemment témoin a été reconstitué. ➜ En savoir plus : www.adhapservices.fr www.salonsolutionsmaison.com
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à votre service
Pour donner son sang Liste des lieux et les dates ou vous pouvez aller donner votre sang
SEPTEMBRE Mardi 24 à Saint-Jean-de-Luz, Anciens tennis couverts de 7h30 à 11h30 Mercredi 25 à Saint-Jean-de-Luz, Anciens tennis couverts de 15h00 à 19h30 Jeudi 26 à Saint-Jean-de-Luz, Anciens tennis couverts de 15h00 à 19h30
Don volontaire de moelle osseuse
Ils ont besoin de vous !
A l’occasion de la première Journée Européenne pour le don volontaire de moelle osseuse qui a eu lieu début octobre, un espace d’information et d’animation a été ouvert au public à la mairie d’Anglet.
Vendredi 27 à Bidache, salle polyvalente de 15h30 à 19h00
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a moelle osseuse est indispensable à la vie. Elle assure la production de cellules particulières, appelées cellules souches hématopoïétiques, qui produisent l’ensemble des cellules sanguines : comme les globules rouges qui transportent l’oxygène, les globules blancs qui luttent contre les infections, les plaquettes qui arrêtent les saignements.
OCTOBRE Mardi 1 à Hendaye, salle de l'Autoport de 07h30 à 11h30 Mercredi 2 à Hendaye, salle de l'Autoport de 10h00 à 14h00 Jeudi 3 à Tarnos, salles au RDC de la mairie de 15h00 à 19h00 Vendredi 4 à Mouguerre, salle Haitz Ondoan de 15h30 à 19h30 Jeudi 10 à Bayonne, siège de l'AB Omnisports de 07h30 à 11h30
De nombreuses maladies graves du sang comme les leucémies ou les lymphomes, ou d’autres formes de pathologies sanguines moins connues, peuvent aujourd’hui être soignées grâce à une greffe de moelle osseuse. 2 000 malades ont besoin de ce traitement chaque année.
Vendredi 11 à Bayonne, siège de l'AB Omnisports de 15h00 à 19h00 Samedi 12 à Bayonne, siège de l'AB Omnisports de 09h30 à 13h00 Lundi 14 à Saint-palais, salle paroiss. Hitz ArgI. de 07h30 à 11h30 Jeudi 17 à Ispoure, Salle F. Bentaberry de 07h30 à 11h30 Vendredi 18 à Ispoure, Salle F. Bentaberry de 15h00 à 19h00
Pas assez de donneurs
Lundi 21 à Bayonne, Chambre Commerce de 08h00 à 11h00
Le Dr. Azzedine Assal, Directeur de l’Etablissement Français du Sang Aqui-
Mercredi 23 à Anglet, Maison pour tous de 10h00 à 14h00
taine-Limousin précise : « La greffe de moelle osseuse est un espoir formidable pour les patients atteints de maladies graves du sang. Cependant la greffe n’est possible que grâce à la générosité et l’engagement de nombreux donneurs volontaires et bénévoles, qui acceptent d’accomplir ce geste généreux et solidaire pour sauver la vie d’un malade. Malheureusement les volontaires qui s’inscrivent sur le registre. » En effet, en l’absence de donneur compatible parmi les frères et sœurs du malade, la compatibilité entre un donneur et un malade est très rare car elle dépend de critères biologiques spécifiques variables d’un individu à l’autre. Bref, lus le registre France Greffe de Moelle de l’Agence de la Biomédecine comptera de donneurs, plus les malades auront de chance de trouver un donneur compatible et donc une chance de recevoir une greffe de moelle osseuse.
Jeudi 24 à Anglet, Maison pour tous de 15h30 à 19h30 Vendredi 25 à Anglet, Maison pour tous à 15h30 à 19h30 Mardi 29 à Saint-Martin de Seignanx, Salle camiade de 15h30 à 19h30 Mercredi 30 à Capbreton, salle des fêtes de 15h00 à 19h30 Jeudi 31 à Larressore, salle polyvalente de 15h00 à 19h00
NOVEMBRE Lundi 4 à Hasparren, maison services publ. Elgar de 07h30 à 11h30 Mardi 5 à Hasparren, maison services publ. Elgar de 15h00 à 19h00 Mercredi 6 à Biarritz, sous la tribune Kampf Aguilera de 15h00 à 19h30
Anglet, un rendez-vous réussi
Qui peut donner ?
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Tout le monde peut devenir volontaire au don. Il suffit d’être en parfaite santé, avoir plus de 18 ans et moins de 51 ans lors de l’inscription, accepter de répondre à un questionnaire de santé et faire une prise de sang.
e 1er octobre dernier, à l’occasion de la première Journée Européenne pour le Don Volontaire de Moelle Osseuse, l’Établissement Français du Sang et l’Agence de la Biomédecine, en partenariat avec la mairie d’Anglet, a organisé un espace d’informations et d’échanges sur le don de moelle osseuse afin d’amener le public à réfléchir sur leur possible engagement pour devenir donneur. La mairie d’Anglet était partie prenante dans l’organisation de cette journée, car un de ses employés est en attente d’une greffe de moelle osseuse. Tout au long de la journée, des professionnels de santé et des représentants d’associations se sont mobilisés pour informer et répondre à toutes les questions du public. Des donneurs et des malades greffés sont intervenus pour échanger et partager leurs expériences personnelles. Il était également possible de se préinscrire sur le registre français de donneurs volontaires.
Vendredi 8 à Cambo-les-bains, salle Larraskena de 15h00 à 19h00 Samedi 9 à Cambo-les-bains, salle Larraskena de 10h00 à 13h00
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➜ En savoir plus : www.dondusang.net
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Trois principes fondamentaux régissent le don de moelle osseuse en France : l’anonymat, le libre consentement, et la gratuité. Les personnes inscrites sur le registre France Greffe de Moelle, s’engagent donc dans un acte accepté, anonyme et désintéressé. Ils ont besoin de vous ! ➜ En savoir plus : www.dondemoelleosseuse.fr www.dondusang.net
à votre service
Pays basque et Sud Landes
L’équipe de SEALAB L’équipe du nouveau laboratoire Sealab est constituée :
Les laboratoires Darrasse deviennent
Biologie Médicale
Le laboratoire de biologie médicales et d’anatomo-cyto-pathologie SEALAB est la nouvelle appellation du Laboratoire Darrasse et Associés.
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EALAB est un regroupement de 18 laboratoires situés dans un espace géographique entre Pays Basque, Béarn et sud des Landes. Ces 18 sites de proximité vous accueillent pour tous types de prélèvements biologiques dans le respect des plus strictes conditions d’hygiène et de sécurité. Ils remplissent également leur rôle de conseil et d’écoute auprès de leurs patients en particulier au moment du rendu des résultats.
Automates de dernière génération SEALAB dispose de plusieurs sites techniques (1 dans le Béarn et 5 sur la côte basque) permettant de répondre aux urgences locales en matière de biologie mé-
dicale comme d’anatomo-cyto- pathologie. Le site principal de production est situé à la clinique St Etienne de Bayonne ; il est équipé d’automates de dernière génération permettant le traitement 24h/24h des 2300 dossiers jours du groupe. Depuis janvier 2013 il a rejoint le réseau national BPR (Biologie Perspective Réalité) permettant de faire face à la financiarisation de la profession et, en collaboration, avec 15 autres grosses structures de biologie libérale, de mutualiser la réalisation d’examens spécialisés ; ceci offre la possibilité de répondre à l’ensemble des prescriptions médicales. Certains sites fonctionnent 24h/24h et 7j/7j afin d’assurer une permanence de soins pour les cliniques (St Eienne, Lafourcade, Paulmy à Bayonne, Aguiléra à Biarritz, St Jean de Luz), les cen-
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tres de dialyse (Centre Delay à Bayonne, centre Néphrocare à Aressy) et d’autres établissements de soins en EHPAD notament.
Un site internet Depuis peu, un site internet a été mis en ligne ; il s’adresse aussi bien à la patientèle qu’aux collaborateurs médicaux (médecins prescripteurs, cabinets infirmiers libéraux). Les biologistes et les anatomocytopathologistes du groupe contribuent au développement de SEALAB en plaçant toujours le patient au centre de leur préoccupation. Ils sont à votre écoute et mettent à votre service leur compétence. ➜ En savoir plus : www.sealab.fr Le magazine de la santé
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Muriel BASSE pharmacien biologiste Dr Franck BATGUZERE Médecin biologiste Gilles BEIGBEDER Pharmacien biologiste Dr Christian BESSE Médecin biologiste Emmanuel BORDES Médecin biologiste Claire BRUMENT Pharmacien biologiste Jacques BRUNET Pharmacien biologiste Jacques CAPET Pharmacien biologiste Hélène CHATELAIN Pharmacien biologiste Dr Valérie DESBOIS-PELISSIER Médecin biologiste Isabelle FAHD Pharmacien biologiste Jean-Philippe GALHAUD Pharmacien biologiste Marie-Laurence GUILLERMIN Pharmacien biologiste Philippe JUZAN Pharmacien biologiste Florence LACROIX Pharmacien biologiste Gilles LACROIX Pharmacien biologiste Dr Philippe LAFITAU Médecin biologiste Alain MARCEL Pharmacien biologiste Rossano MARCHETTO Pharmacien biologiste Karine MARSAUD Pharmacien biologiste Claudy ORDIERA Pharmacien biologiste Patricia OSPITAL Pharmacien biologiste Eric POYET Pharmacien biologiste Thierry RASSAM Pharmacien biologiste Dr Jean-Philippe RIVIECCIO Médecin biologiste Claude TACHOIRES Pharmacien biologiste Sylvie TAURIAC Pharmacien biologiste
Anatomo-cytopathologie Dr Frédéric ARCHAMBAUD Dr Marie-Ange BERGOUIGNAN Dr Dominique DARRASSE Dr Marie DESROUSSEAUX Dr Pierre FAMILIADES Dr Antoine LANDREAT Dr Jean MASSOT-BORDENAVE Dr Mireille MASSOT-BORDENAVE
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actualité Cluster Osasuna
Une plateforme pour favoriser l’emploi BON À SAVOIR
Quels documents pour une hospitalisation ? Vous êtes admis à la suite d'une urgence: les formalités seront réduites au minimum, vous ou l'un de vos proches devrez toutefois présenter les documents nécessaires au bureau des Admissions dans les meilleurs délais. Vous êtes admis à la suite d'une consultation ou d'un rendez-vous, dans ce cas, munissez-vous: ➜ de votre carte d'identité, ou de votre carte de séjour; ➜ de votre carte Vitale et de l'attestation papier l'accompagnant, ou à défaut, des pièces répertoriées plus loin; ➜ d'un justificatif de domicile (facture EDF, quittance de loyer); Munissez vous aussi des documents relatifs à votre couverture santé complémentaire: ➜ de votre carte d'adhérent à une mutuelle. ➜ de votre attestation CMU (couverture maladie universelle) complémentaire; ➜ de votre attestation d'aide médicale État; ➜ de la feuille de suivi de la maternité. Dans le cas d'un accouchement, n'oubliez pas la feuille de suivi de la maternité. Sachez également que, dans tous les cas, vous devez communiquer au service des admissions les coordonnées du médecin traitant que vous avez déclaré à la sécurité sociale. Dans le cas d'une hospitalisation programmée, et si vous n'avez pas déjà un dossier au sein de l'hôpital, pensez à apporter toutes les informations médicales même anciennes, en votre possession:
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➜ votre carnet de santé; ➜ les ordonnances, résultats d'analyses, radiographies, électrocardiogrammes, carte de groupe sanguin, la lettre de votre médecin;
Pour favoriser l’emploi dans le secteur de la santé au Pays basque et dans le Sud Landes, le cluster Osasuna a lancé une plateforme internet de ressources humaines. Unique en France Voilà pourquoi le cluster a lancé un nouveau site internet ainsi qu’une plateforme de ressources humaines destinée au secteur de la santé. Elaborée avec des élèves ingénieurs de l’ESTIA de Bidart, elle doit permettre de favoriser et dynamiser l’emploi au sein de la filière.
➜ la lettre de votre médecin traitant. Dès votre arrivée, pensez également à indiquer à l'infirmière si vous suivez un traitement. Si vous n’avez pas de carte Vitale, voici les documents qu'il faudra remettre au bureau des admissions selon votre situation. ➜ si vous êtes salarié(e): votre dernier bulletin de salaire;
Philippe Ducasse, président du Cluster, précise : « Avec notre plateforme RH, outil de collaboration et de partage entre professionnels de santé, nous offrons la possibilité d’échanger des informations, de prendre connaissance de nouvelles mais aussi de prendre conscience des besoins en personnel dans ce secteur en répondant aux besoins. »
➜ si vous êtes chômeur indemnisé, votre dernière attestation Assedic; ➜ si vous êtes retraité(e) : votre titre de retraite; ➜ si vous êtes ressortissant de l'Union européenne (U.E.), votre carte européenne d'Assurance-maladie ou le formulaire E111 ou E112; ➜ si vous venez d'un autre pays, en dehors de l'U.E., la prise en charge délivrée par votre organisme de sécurité sociale. Si vous ne pouvez fournir aucun de ces documents, votre caisse d'Assurance-maladie peut établir, sous certaines conditions, une attestation en urgence de la C.M.U. de base ou une attestation de l'Aide médicale de l'État. Cette procédure se fera à votre demande ou à l'initiative de l'établissement hospitalier dans lequel vous êtes admis.
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La filière santé représente près de 15,5% des emplois totaux estimés au Pays Basque.
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e cluster santé du Pays basque, installé à Izarbel à Bidart, a lancé dernièrement une plateforme de ressources humaines qui rassemble les offres d’emploi, les CV de candidats ou encore les fiches métiers couvrant l’ensemble du secteur de la santé. Une initiative unique en France.
Crée en avril 2012, le cluster Osasuna (« santé » en basque) regroupe aujourd’hui plus de 100 d’adhérents couvrant l’ensemble du secteur. Cette filière représentant près de 15,5 % des emplois totaux estimés au Pays Basque, elle est donc un acteur économique de premier plan du territoire.
Pour Sylvie Meyzenc, directrice du cluster : « Cette plateforme n’a rien d’un gadget. Ces emplois sont très divers et c’est pour cette raison que nous avons créé cette plateforme facile d’accès. Elle donne des clefs sur l’emploi et la formation dans tous les secteurs touchant à la santé ». Ainsi, ce sont quelque 108 fiches métiers qui sont répertoriées. ■ ➜ En savoir plus : www.rh.cluster-sante.fr
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