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LE SAVIEZ-VOUS ?

BIDART

DÉTENTE

LA VIE DES ETABLISSEMENTS DE LA FILIERE SANTE DU PAYS BASQUE (p. 3 à 5)

OUVERTURE D’UN OUTIL EXCEPTIONNEL (p. 6)

4 PAGES DE JEUX (p. 20 à 23)

Osasuna

n°8

Le magazine de la santé - Octobre-Novembre-Décembre 2013

Pays basque et Sud Landes

COMMENCER LA LECTURE

Les seniors au centre de toutes les attentions Voir notre dossier p. 11 à 15

INFECTIONS NOSOCOMIALES

LE COMBAT PERMANENT DES ETABLISSEMENTS DE SANTÉ Tous les établissements de santé du Pays basque sont particulièrement sensibles à la lutte contre les infections nosocomiales.

(P. 7 à 10)


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édito/sommaire

éDITO

Un pas décisif

le sommaire du mois

Le développement du cluster Osasuna vient de franchir un pas certainement décisif. avec la création d’un véritable « pôle Energie » au service des établissements de santé adhérents, s’initie une démarche et une réflexion aptes à faciliter les équilibres financiers futurs de nos cliniques, de nos centres de soins de suite et de nos maisons de retraite.

p. 3-6 // le saviez-vous ? ■ ■ ■ ■

Les conseils du Dr Osasuna : le sport et le coeur Des innovations médicales en Pays basque Médicaments : attention à internet Ouverture d’un site exceptionnel « Les Embruns « à Bidart

p. 7-10 // zoom sur… ■ ■ ■ ■

Infections nosocomiales, un combat permanent Les laboratoires au centre de la lutte contre les infections Une priorité pour les établissements de santé En savoir plus sur l’hygiène des mains

plusieurs partenaires de la filière Energie du Bâtiment, chacun dans son domaine de spécialisation, intervient afin d’évaluer l’état des lieux et de proposer des solutions permettant une amélioration tangible des consommations énergétiques. Les investissements nécessaires pourront être libérés par des organismes de financement dédiés. Les prévisionnels en cours d’étude montrent clairement un intérêt incontournable, l’enjeu du processus naissant doit être considéré comme majeur. sur ce projet, le cluster Osasuna joue son rôle, respecte ses engagements et prouve le bienfondé de sa présence auprès du secteur de la santé. ■

Philippe Ducasse Président du Cluster Osasuna

p. 11/15 // dossier du mois ■ ■ ■ ■

Les séniors au coeur de toutes les atentions Des aides aux personnes agées Mobilisation des associations L’ADHAP dans la peau des séniors

mais aussi…

p. 16 -18 // à votre service Journée européenne pour le don volontaire de moelle osseuse ■ Les laboratoires Darasse deviennent Sealab ■ Le Cluster Osasuna lance une plateforme pour favoriser l’emploi ■

p. 20-23 // détente Pages de jeux : mot caché, 5 erreurs, logique, sudoku…

ILS SONT MEMBRES DU CLUSTER Membres adhérents Clinique Delay (Bayonne) ■ Polyclinique Côte Basque Sud (Saint-Jean de Luz) ■ CAPIO Pays basque : Clinique Saint-Étienne (Bayonne), Clinique Paulmy (Bayonne),  Clinique Lafourcade (Bayonne), Clinique Aguiléra (Biarritz) ■ MEDICAMBO : Centre Médical Landouzy Villa Jeanne (Cambo), Centre Pneumo Les Terrasses (Cambo), Centre Médical Léon Dieudonne Franclet (Cambo), Centre Médical Annie Enia (Cambo), Centre Médical Grancher Cyrano (Cambo), ■

■ Centre dentaire Belcenia (Hendaye) Centre Médical Toki Eder (Cambo), ■ Clinique Cantegrit (psychiatrie) Centre Médical Maison Basque ■ Clinique Amade (psychiatrie) (Cambo) ■ Clinique Saint Vincent (Dax) ■ Centre Rééducation ■ Pharmacie Gochoa Fonctionnelle Marienia (Cambo) ■ Labo Darrasse : Sealab ■ Centre Rééducation Fonctionnelle Les Embruns (Bidart) Membres associés ■ Centre Imagerie Médicale ■ OCP (l'Office Commercial du Pays basque (Bayonne) Pharmaceutique) ■ Laboratoire Darrasse ■ CERS (Capbreton) et Associés (Biarritz) ■ Etablissement Français du Sang ■ Centre d'Oncologie Pays Basque ■ Sport Contrôle ■ Laboratoire Ax BioOcean ■ L’ADHAP (Service d’aide ■ Santé Service Bayonne et Région à la personne) ■ EPHAD du Pays basque (secteur 7) ■ Aditu (Bidart) ■ Fondation Luro ■ SP Concept ■ AFEP64 ■ Laboratoire Adour-Pyrénées

Direction de la publication : Philippe Ducasse Comité éditorial : Philippe Ducasse, Nicolas Bobet, Véronique Colombo, Sylvie Meyzenc, Pierre Lafargue, Bruno Loustalan Directeur de l’information : Bruno Loustalan : 06 77 04 95 83 bruno.loustalan@wanadoo.fr Réalisation : Valeurs du Sud. Tél. 05 59 140 140 Conception graphique : Valeurs du Sud. Régie publicitaire : Plus Médias - 05 35 53 60 50 contact@plus-medias.com Immatriculation : N°ISSN 2261-8783 Imprimeur : Zeroa Multimedia Huarte (Navarre) Editeur : Osasuna magazine est une publication du cluster Osasuna Estia 2, Technopole Izarbel, 64 210, Bidart, Tel : 05 59 43 54 51, mail : contact@osasuna.fr Photos : Fotolia sauf mentions Ne pas jeter sur la voie publique

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le saviez-vous ? DEPUIS LE MOIS DE JUILLET DERNIER, la vente de médicaments sur internet est possible. La réglementation précise que chaque site internet doit être adossé à une pharmacie en dur. Seulement, depuis la fin du mois d’août, 100 sites internet ont été recensés comme illégaux. En effet, les fraudeurs ont choisi des adresses de pharmacies ayant abandonné leur site, leur nom tombant alors dans le domaine public. Le Conseil de l’ordre des pharmaciens a donc mis en place un nom de domaine, pharma-france.fr. Ce label permet aux internautes d’identifier les bons sites.

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Le sport et le cœur

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Les accidents cardiaques lors de la pratique sportive ne sont pas rares: 1200 à 1500 morts subites surviennent chaque année. Mais la plupart sont évitables simplement en faisant attention aux comportements dangereux et aux négligences.

PAYS BASQUE Les EHPAD en fête Près  de  300  personnes  âgées résidentes d’EHPAD* et 90 accompagnateurs, bénévoles se sont retrouvés au printemps à la maison des associations de Bayonne pour assister au spectacle  annuel  inter-établissements  organisé  par  le  réseau des EHPAD du secteur 7, association à laquelle adhèrent 25 établissements du Pays Basque (voir  pages  12  et  13).  Sur  le thème  de  l’Espagne,  les  résidents de chaque structure ont pu ainsi confectionner la décoration de leur table, participer à des répétitions de chants, fabriquer  des  castagnettes.  Venus de  Saint  Etienne  de  Baigorry, Saint Jean Pied de Port, Iholdy,

Isturitz en passant par Cambo, Souraïde  et  Ustaritz,  les  résidents ont particulièrement apprécié le spectacle des enfants de l’école de danse Talia Gomez ainsi  que  l’orchestre  IPARLA SOINU d’Hasparren. La journée s’est clôturée par un goûter élaboré  par  L’ESAT  RECUR  de Bayonne et servit par les bénévoles  du  centre  de  formation Etcharry.

EUSKAL HERRIA EHPAD-ak bestan EHPADetan bizi diren 300 adineko pertsona inguru eta 90 laguntzaile, urririkako elkartu dira udaberrian Baionako elkarteen etxean, 7. sektoreko EHPADen sareak urte guziz antolatu

erietxe arteko ikuskizuna ikusteko, elkarte honetan Euskal Herriko 25 erietxe daudelarik (ikus 12 eta 13. orriak). Espainia gaitzat harturik, egitura bakoitzeko bizitzaileek horrela, haien mahaiko apainketa burutu, kantu errepikapenetan parte hartu, kriskitinak egin ahal izan dituzte. Baigorritik, Donibane Garazitik, Iholditik, Isturitzetik etorririk, Kanbo, Zuraide eta Uztaritzetik iraganez, bizitzaileek, Talia Gomez dantza eskolako haurren ikuskizuna bai eta Hazparneko IPARLA SOINU orkestra dituzte bereziki preziatu. Eguna, Baionako ESAT RECURek burutu eta Etxarri formakuntza zentroko urririkakoek zerbitzatu askari batekin bukatu da.

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C’est le nombre moyen de patients suivis par chaque médecin libéral dans la région Aquitaine.

En fait, il existe 10 règles d’or édictées par le Club des Cardiologues du sport qui permettent de prévenir les accidents cardiaques pour les sportifs de tout niveau. Elles reposent sur trois principes: faire attention à sa santé, respecter certaines consignes simples et de bon sens lorsqu’on fait du sport et surveiller les signaux anormaux en n’hésitant pas à aller consulter son médecin traitant.

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1020

Médicaments : attention à internet

➜ 2I Palpitation: je signale à mon médecin toute palpitation cardiaque survenant à l’effort ou juste après l’effort (idem). ➜ 3I Malaise: je signale à mon médecin tout malaise survenant à l’effort ou juste après l’effort (idem). ➜ 4I Échauffement: je respecte toujours un échauffement et une récupération de 10 minutes lors de mes activités sportives. ➜ 5I Boire: je bois 3 ou 4 gorgées d’eau toutes les 30 minutes d’exercice à l’entraînement comme en compétition. ➜ 6I Chaud et froid: j’évite les activités intenses par des températures extérieures en dessous de -5 °C ou au-dessus de 30 °C et lors des pics de pollution. ➜ 7I Cigarettes: je ne fume pas, en tout cas jamais dans les 2 heures qui précèdent ou qui suivent la pratique d’une activité sportive. ➜ 8I Médicaments: je ne consomme jamais de substance dopante et j’évite l’automédication en général.

Les 10 réflexes en or ➜ 1I Douleur: je signale à mon

médecin toute douleur dans la poitrine ou tout essoufflement anormal survenant à l’effort (quels que soient l’âge, le niveau d’entraînement, de performance ou les résultats d’un précédent bilan cardiologique).

➜ 9I Fièvre: je ne fais pas de sport intense si j’ai de la fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal (fièvre, courbatures). ➜ 10I Bilan: je pratique un bilan médical avant de reprendre une activité sportive si j’ai plus de 35 ans pour les hommes et plus de 45 ans pour les femmes.

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le saviez-vous ? Biarritz : moins d’accidents de surf CET ÉTÉ IL Y A EU 31 ACCIDENTS DE SURF avec

évacuation vers les centres hospitaliers de la Côte basque et 74 soins au poste, dont trois accidents avec des tiers en cause. C’est donc une baisse par rapport à l’ensemble de la saison 2012 ou on notait 44 accidents avec évacuation, 103 soins au poste et un seul accident avec tiers en cause.

PAYS BASQUE Les innovations médicales

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L

a Polyclinique Côte Basque Sud de Saint-Jean-deLuz a participé à l’enquête nationale de satisfaction des patients « I-SATIS » qui a pour objectif de mesurer la satisfaction d’un patient hospitalisé en établissement de santé.

La démarche repose sur une enquête téléphonique qui se situe environ 4 à 6 semaines après la sortie des patients hospitalisés (sur 120 personnes environ). Les entretiens téléphoniques ont été réalisés par un institut de sondage indépendant de l’établissement de santé au moyen d’un questionnaire définit au niveau national. 6 domaines ont évalués : la prise en charge globale du patient, l’information du patient, la communication du patient avec les professionnels de santé, l’attitude des professionnels de santé, la commodité de la chambre et la restauration hospitalière Les résultats ont été très satisfaisants pour la Polyclinique Côte Basque Sud puisque sur tous les domaines, ils se situent au-dessus de la moyenne nationale. L’attitude des professionnels de santé de l’établissement a particulièrement été saluée puisque 95 % des patients interrogés se sont dits satisfaits. Pour l’instant, cette enquête reste facultative, mais va devenir obligatoire pour l’ensemble des établissements de santé français à partir de 2014. Les résultats seront alors largement diffusés par les médias afin d’informer les usagers. Le magazine de la santé

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On le sait, la durée du séjour d’un patient dans un établissement  de  santé  est  un enjeu majeur de la médecine moderne.  De  plus  en  plus d’interventions  se  font  en ambulatoire  car  les  opérations  sont  plus  rapides, moins traumatisantes et accompagnées  d’une  bonne gestion de la douleur. Voilà  pourquoi  Capio  Pays basque avec Johnson-Johnson (fournisseur de matériel médical) a organisé dernièrement  à  Biarritz  un  séminaire  sur  la  Récupération Rapide Après Chirurgie et sur la chirurgie ambulatoire. Près de  80  personnes  ont  participé à cette soirée où les innovations médicales ont été présentées par le Dr Verrier et Thomas Sanglé.

EUSKAL HERRIA Mediku berrikuntzak Badakigu, paziente baten egonaldia erietxe batean, medikuntza modernoaren erronka nagusi bat da. Gero eta esku hartze gehiago anbulatorioan ebakuntza lasterrago batzue-

75 % C’est le nombre de Français qui renoncent à consulter un médecin en cas de léger souci de santé par crainte de perte de temps.

kin, ez hain traumatikoak eta minaren kudeaketa on batek lagundurik. Hala zergatik Capio Euskal Herrik, JohnsonJohnsonekin (medikuntza material hornitzailea) batera, Kirurgia Ondoko Indarberritze Lasterra eta kirurgia anbulatorioari buruzko mintegi bat antolatu duen Biarritzen duela guti. 80 pertsona inguruk parte hartu du Verrier Medikuak eta Thomas Sanglék mediku berrikuntzak aurkeztu dituzten gaualdi horretan.

AGUILERA 1,1 millions d’investissement Les  travaux  de  rénovations continuent à la clinique Aguilera de Biarritz. Actuellement l’établissement  rénove  tout son 4e étage qui accueille le service d’orthopédie. D’autre part,  une  unité  de  rééducation  cardiaque  de  jour  qui doit ouvrir en octobre a été créée.  Enfin,  la  restructuration complète des vestiaires du  personnel  a  été  menée. Ces  investissements  représentent  un  coût  de  1.1  millions d’euros.

AGUILERA 1,1 milioi inbestimendu Arraberritze obrek segitzen dute Biarritzeko Agilera klinikan. Gaur egun, erietxeak ortopedia zerbitzua hartzen duen 4. solairu osoa berritzen du.

Bestalde ere, urrian irekiko den eguneko bihotz birgaitze unitate bat sortua izan da. Azkenik, langileen aldagelaren birmoldaketa osoa burutua izan da. Inbestimendu hauek 1,1 milioi euro kostako dute.

SAINT-JEAN-DE-LUZ La polyclinique à l’honneur La Polyclinique Cote Basque Sud de Saint Jean de Luz est à  l’honneur  dans  le  dernier classement des cliniques effectué  par  le  magazine  Le Point. Elle se place en effet à la  12e place  des  établissements français pour les opérations  de  la  myopie  et autres opérations de chirurgie réfractive.

DONIBANE LOHIZUNE Poliklinika omendua Donibane Lohizune Hegoaldeko Poliklinika omendua da Le Point aldizkariak burutu kliniken azken sailkapenean. Horrela, miopia eta begietako beste kirurgia ebakuntzetarako 12. Lerroan sailkatzen da, urtean 1 510 ebakuntza burutuz.

HENDAYE Une école de surf labellisée "Handisurf" Lehena est la première école de surf française à avoir obtenu  le  label  « Handisurf »


le saviez-vous ? 4

C’est le nombre d’heures que passe un patient dans un service d’urgences en France. Au Pays basque, le temps d’attente est estimé à 30 minutes maximum

BIDART Bidart : qui veut jouer avec Matthias ? Les parents de Matthias, un petit garçon handicapé cherchent des bénévoles pour se relayer autour de lui afin de l’amener à progresser. Âgé de 8 ans, Matthias est joueur et aimable, mais il souffre de dyspraxie, un handicap reconnu récemment. Le trouble se manifeste par une altération de la capacité des mouvements et par un manque de communication. « Il ne faut rien faire d’extraordinaire, juste avoir de la patience, de l’attention et envie de jouer avec lui », expliquent ses parents. La méthode appliquée est celle dite des trois « I » comme Intensif, Individuel et Interactif. Pour la mettre en place, il faut vraiment être nombreux d’où l’appel à des bénévoles. Si vous voulez apporter votre aide à Matthias, vous pouvez contacter son père au 06 61 73 62 56 ou sur Facebook : Qui veut jouer avec Matthias

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Prise en charge des frais de transport VOUS AVEZ BESOIN D’UN TRANSPORT pour rentrer chez vous après une opération, ou pour des soins loin de votre domicile ? L'Assurance Maladie peut prendre en charge vos frais de transport si votre état de santé le justifie. La circonscription de Bayonne disposant de plateaux techniques de grande qualité, votre prise en charge médicale peut être effectuée par la majorité des établissements. En savoir plus : www.ameli.fr/assures/votre-caisse-bayonne

décerné  par  la  Fédération Française de Surf. Ses moniteurs sont officiellement habilités  à  accueillir  des personnes  en  situation  de handicap. Un étendard flotte donc  maintenant  au  vent face aux vagues de « Hendaia Beach ». L’association Handi Surf,  dont  la  marraine  est Pauline Ado, a été fondée en décembre 2012.

HENDAIA "Handisurf" labelizatu surf eskola bat Lehena, Frantziako Surf Federazioak eskaini « handisurf » labela lortu duen lehen frantziar surf eskola da. Bertako irakasleek, ahalmen urritasun egoeran dauden pertsonak hartzeko gai dira ofizialki. Bandera bat hedatua da orain beraz « Hendaia Beach »-eko uhainei aurre egiten dien haizean. Pauline Ado amabitxitzat duen Handi Surf elkartea 2012ko abenduan sortua izan da...

Bayonne

La clinique sort de terre

A

près la pose au printemps de la première pierre de la Nouvelle Clinique de Bayonne construite par Capio Pays basque, le bâtiment sort maintenant de terre. Représentant un investissement de 80 millions d’euros, ce nouveau pôle de santé regroupera les activités des cliniques Lafourcade, Saint-Étienne et Paulmy (voir Osasuna Magazine N 2). Le gros œuvre avance en respectant le calendrier qui prévoit une ouverture en 2015. La photo aérienne ci-dessus, prise depuis le rond-point du Prissé, montre l’avancement des travaux et on imagine bien les dimensions du futur bâtiment (photo en ballon captif Balloide).

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le saviez-vous ?

Centre « Les Embruns » à Bidart

Ouverture d’un outil exceptionnel En se dotant d’un nouvel espace ultramoderne de balnéothérapie à l’eau de mer, le centre de rééducation « Les Embruns » à Bidart offre à ses patients un outil unique et exceptionnel.

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ment, le contrôle de la qualité de l’eau de baignade est également placé  sous  le  contrôle  de  l’ARS environnement.

Enfin  un  système  d’appel  d’urgence  automatique  a  été  placé dans  le  bassin  permettant  de contacter  directement  par  téléphone les médecins du centre et les équipes soignantes en cas de problème. 100 % accessibilité. Permettre à  tous  les  patients  d’accéder  à l’installation  quels  que  soit  leur pathologie et leur niveau de handicap  moteur  ou  cognitif  a  été une préoccupation des concep© Patrick Tohier/Photomobile

Le bassin a été conçu pour que l’eau de la piscine à débordement ne puisse pas être en contact direct avec les zones prévues pour les déplacements des patients et des  personnels.  À  l’intérieur  du bassin,  un  système  d’éclairage avec des leds de différentes couleurs, permet aux utilisateurs de visualiser les parcours de soins et les différences de niveaux. À l’extérieur du bassin, toutes les sur-

faces sont antidérapantes et les différences de niveaux sont identifiables par un marquage au sol.

La piscine a été dotée d’une plateforme d’immersion donnant accès en toute sécurité à tous les patients qu’ils soient debouts, en fauteuil ou couchés sur un brancard. © Patrick Tohier/Photomobile

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tant donné sa situation au bruns) et le cabinet d’ingénieriebord de l’Océan à Bidart, le MOE  économie  de  la  construcCentre « Les Embruns », cet tion  LAFAURIE/BARBE,  le  bâtiétablissement de soins de suite ment  a  été  construit  par  des et de réadaptions fonctionnelles, entreprises locales en matériaux vient de se doter d’un nouvel outraditionnels  recyclables  alliant til exceptionnel de balnéothérale béton, le bois et le verre. C’est pie  à  l’eau  de  mer. un forage à 40 Depuis  la  mi-octomètres  de Un investissement bre,  les  patients p ro fo n d e u r à 3 millions d’euros vont  découvrir  un avec  une vaste  bassin  intépompe  plagré  dans  un  nouveau  bâtiment cée à -26 mètres qui permet de face  à  l’océan  construit  aux capter l’eau de mer. Stockée dans normes basse consommation et deux réservoirs, l’eau est chauffée développement durable. dans  le  premier  à  32  degrés  et pour  le  second  à  28°  par  une pompe à chaleur avant d’être injectée  dans  le  bassin.  Ces  difféUne balnéothérapie 2 rences de températures permetde 550 m tent de traiter dans un même lieu Situé  à  quelques  mètres  de  la l’ensemble des patients ayant difplage,  le  bassin  de  120  m2 aux férentes pathologies. Toute cette murs entièrement vitrés ouvrant installation  technique  a  été sur l’océan et la montagne, a été conçue  pour  répondre  aux construit  en  retenant  4  critères normes  actuelles  de  basse principaux : la sécurité, l’accessiconsommation  et  d’économie bilité, le bien-être des patients et d’énergie. Il s’inscrit donc dans la le respect des normes de dévepolitique de développement duloppement  durable  et  d’éconorable voulue par la direction de mie  d’énergie.  Pour  un  investisl’établissement. sement  total  de  3  millions Sécurité. Que ce soit sur la quad’euros,  le  Centre  des  Embruns lité de l’eau du bassin et sur les offre donc dès le mois d’octobre zones de déplacements hors de un outil unique en son genre. Jol’eau, la sécurité a été au centre celyne Roche, directrice de l’étades préoccupations des concepblissement précise : « Il était imteurs. Concernant le contrôle et portant pour l’ensemble de nos la qualité bactériologique et chipatients  de  nous  doter  de  ce mique  de  l’eau,  les  installations nouvel ensemble qui représente sont certifiées AQUACERT qui est un plateau technique spécialisé le référentiel national validé par de première importance. » l’Agence Régional de Santé. Ainsi des  contrôles  permanents  sont Développement durable. Imaeffectués  et  l’ensemble  de  l’insginé  par  la  direction  et  les tallation  technique  est  géré équipes  techniques  du  centre 24h/24  et  7  jours/7  par  un  syssous  le  contrôle  de  Dominique tème informatique. Bien évidemCabale (cadre technique aux Em-

Situé à quelques mètres de la plage de Bidart, le bassin de 120 m2 aux murs entièrement vitrés donne une vue imprenable sur l’océan et la montagne.

teurs. Pour cela, la participation de Sylvie FEARS (cadre kiné) a été sollicitée,  ce  qui  a  facilité  l’adéquation  du  projet  avec  les  besoins  et  difficultés  physiques  et cognitives des patients. Ainsi, le bassin se trouve au même niveau que  le  reste  du  centre  facilitant l’accès.  La  piscine  a  été  dotée d’une  plateforme  d’immersion donnant accès en toute sécurité aux patients en fauteuil ou couché sur un brancard. Les douches et  les  vestiaires  ont  aussi  été conçus pour un 100 % accessibilité handicapés. Bien  être.  On  le  sait,  un  patient dans un environnement accueillant  et  confortable  progresse plus vite. Voilà pourquoi l’ensemble du bâtiment est vitré permettant à chacun de voir en permanence  la  plage,  l’océan  et  la montagne basque. L’éclairage du bassin conçu par un jeu de miroir permet de reproduire la lumière du jour tout en réalisant des économies d’énergie. Le système de chauffage du sol hors du bassin permet de sécher rapidement les zones  humides.  Enfin,  une  terrasse extérieure et une zone de promenade en bord de plage ont été  aménagées  de  façon  à  permettre aux patients et à leurs accompagnants de profiter du site exceptionnel avant ou après les soins.  Réservé  aux  patients  du Centre des Embruns, ce plateau technique remarquable sera également  ouvert  aux  kinésithérapeutes  libéraux,  aux  bébés nageurs  et  aux  cours  de  préparation à l’accouchement. ■

➜ En savoir plus : www.lesembruns.com


zoom sur...

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Infections nosocomiales

Un combat permanent Tous les établissements de santé du Pays basque sont particulièrement sensibles à la lutte contre les infections nosocomiales. L’hygiène des mains est un élément clé de la lutte contre les infections associées aux soins.

la  moitié  d’entre  elles  peuvent être prévenues par des moyens simples,  comme  le  lavage  des mains et une formation continue adaptée de personnels.

national de lutte contre les infections nosocomiales. Ainsi des cellules  opérationnelles  d’hygiène ont  été  installées  et  des  programmes  nationaux  de  surveillance  ont  été  développés  dans l’ensemble  des  établissements.

Le revers de la médaille

U

ne  infection  nosocomiale  est  une  infection contractée dans un établissement  de  santé.  Le  terme nosocomial vient du grec nosos, maladie  et  de  komein  soigner, qui  forment  le  mot  nosokomeion. Une infection est dite nosocomiale ou hospitalière, si elle est  absente  lors  de  l'admission du  patient  à  l'hôpital  et  qu'elle se développe 48 heures au moins après l'admission. Le délai de 48 h s'allonge jusqu'à 30 jours dans le cas d'infections de site opératoire, et jusqu'à un an s'il y a mise en place de matériel prothétique. Autrement  dit,  toute  infection survenant  sur  une  cicatrice  chirurgicale  dans  l'année  suivant l'opération,  même  si  le  patient

est  sorti  de  l'établissement  de santé, peut être considérée comme nosocomiale. L'augmentation  des  infections nosocomiales  est  en  partie  liée aux  progrès  diagnostiques  et thérapeutiques de la médecine, comme la prise en charge de patients de plus en plus fragiles, notamment  atteints  de  déficit congénital  de  l'immunité  ou,  le plus souvent, d'un déficit acquis par  l'administration  de  médicaments immunosuppresseurs.

Les sujets vulnérables Il faut cependant relativiser cette affirmation d'augmentation : entre l'enquête française de préva-

lence  de  1996  et  celle  de  2001, bien que la comparaison des résultats soit difficile, une diminution de 13 % des infections nosocomiales a été observée. Les sujets particulièrement sensibles  à  ces  infections  sont  les nouveau-nés,  les  prématurés  et les  personnes  âgées.  Les  techniques invasives utilisées dans les hôpitaux  et  cliniques  pour  le diagnostic,  la  surveillance  et  le traitement  ouvrent  souvent  de nouvelles  portes  à  l'infection : sonde  urinaire  à  demeure,  mesure de la pression veineuse centrale, perfusions de toute nature, implantation de prothèses… Ces infections ne sont donc pas toutes évitables, même si près de

Le  plan  stratégique  national  de prévention  des  infections  assoEn  fait,  les  infections  nosocociées aux soins (IAS) se structure miales  sont  le  revers  de  la  méautour  de  trois  axes :  renforcer daille d’une médecine de pointe l'organisation  de  la  prévention, qui présente un caractère de plus mieux  structurer  les  actions  et en  plus  technique  et  concerne agir sur les détermides publics de plus nants  du  risque.  Il en  plus  fragilisés. dynamiser met en avant la néParadoxalement, le secteur cessité de passer de les  progrès  médide l’emploi la  prévention  des caux accroissent les infections  nosocorisques.  Ainsi,  les miales  à  la  prévention  de  l'enactes chirurgicaux, la respiration semble des IAS tout au long du artificielle, la pose de cathéter, de parcours de soins, en invoquant sondes  urinaires…  tous  ces l'émergence  de  nouveaux  phégestes  complexes,  dits  « invanomènes infectieux ces dernières sifs »,  sont  porteurs  de  risques années. difficilement réductibles. Par ailleurs  la  forte  consommation d’antibiotiques en France, la plus Information élevée  d’Europe,  renforce  la  résistance  de  certaines  bactéries et transparence ou microbes. Aujourd’hui  cette  politique  s’inElles ne présentent pas toutes le tègre  dans  une  approche  plus même degré de gravité. Le plus globale de « gestion des risques souvent, elles entraînent un simet  de  développement  des  vigiple  allongement  de  la  durée lances » de manière à améliorer d’hospitalisation,  mais  parfois la  sécurité  sanitaire  des  établiselles peuvent provoquer des sésements. Le programme national quelles physiques. engagé depuis les années 2000 a  renforcé  l’information  et  la transparence en instaurant dans Une lutte ambitieuse chaque établissement un tableau de bord d’indicateurs de la quaLa  France  s’est  engagée  depuis lité des soins. ■ près de 20 ans dans une politique ambitieuse de surveillance et de prévention de ces infections avec la  mise  en  place  de  comités  régionaux et la création du comité Le magazine de la santé

➜ En savoir plus : www.sante.gouv.fr/lesinfections-nosocomiales

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Sealab, Ax Bio Ocean et le laboratoire Pyrénées Adour

Au centre de la lutte contre les infections

Les laboratoires d’analyses sont un maillon essentiel de la lutte contre les infections nosocomiales. Au Pays basque et Sud Landes, Sealab, Ax Bio Ocean et le Laboratoire Pyrénées Adour sont au centre de l’action au sein des établissements du territoire.

Trois laboratoires en pointe Concernant les maladies Nosocomiales, les établissements de santé du Pays basque travaillent avec trois laboratoires principaux tous basés sur le territoire. Ils font partie intégrante du système de surveillance et de prévention. ■

Sealab

Sealab, nouveau nom des laboratoires Darrasse et Associé, regroupe 18 laboratoires situés en Pays basque, Béarn et Sud Landes. Disposant de plusieurs sites techniques ils répondent aux urgences en matière de biologies médicales. Le site principal de production est situé à la clinique Saint Etienne de Bayonne qui est équipé d’automates de dernière génération permettent le traitement 24h/24 des 2300 dossiers jours du groupe. Une permanence est assurée 7 jours/7 auprès des cliniques Saint Etienne, Lafourcade et Paulmy de Bayonne, d’Aguilera à Biarritz, la polyclinique Cote Basque Sud de Saint Jean de Luz, le centre de dialyse de la clinique Delay ainsi que des EHPAD. ➜ En savoir plus : www.sealab.fr ■

Ax Bio Ocean

Sur le territoire de santé Navarre - Côte Basque, Ax Bio Océan regroupe 8 laboratoires d’analyses médicales à Bayonne, Biarritz, Boucau, Cambo, Hasparren et Saint Jean Pied de port. Laboratoire de biologie médicale polyvalent, Ax Bio Océan assure la biologie de proximité pour les patients de ville et pour des établissements de soin : cliniques, centres de santé et EHPAD, avec un service de garde 24h/24h, 7j/7. Ax Bio Océan est spécialisé en Biologie de la Reproduction et Périnatale dans le cadre de ses agréments en Assistance Médicale à la Procréation et de Dépistage de la Trisomie 21  (voir  Osasuna  magazine  N4).  Ax  Bio  Océan  est  engagé  dans  une  démarche volontaire d'Assurance Qualité, et tous les laboratoires ont été qualifiés BioQualité. ➜ En savoir plus : www.bio-ocean64.com ■

Laboratoire Adour Pyrénées

Issu  de  la  fusion  entre  deux  laboratoires  en  2011,  Orsala  et  Pyrénées  Adour,  la structure présente sur l’ensemble du département et au sud des Landes, compte 9 associés et plus 80 salariés. Dans ses différents sites de Bassussarry, Cambo, Mauléon, Peyrehorade,  Saint-Martin-de-Seignanx,  Oloron,  Orthez,  Saint  Palais  et  Salies  de Béarn, les laboratoires d’Adour Pyrénées réalisent les prélèvements des échantillons biologiques,  la  réalisation  d’examens,  des  expertises  biologiques  et  l’aide  à  la prescription. Ils réalisent ainsi la majorité des examens biochimie, d’hématologie, d’hémostase, d’immunologie, d’immunohématologie, de sérologie, de microbiologie et d’allergologie. ■ Le magazine de la santé

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es laboratoires de microbiologie  constituent  un  observatoire privilégié des infections dans  les  établissements  de  santé. Leur  premier  rôle  consiste  à  isoler et à identifier les micro-organismes, notamment les bactéries responsables d’infections, à partir des prélèvements qui leur sont adressés. Ils doivent aussi étudier d’une manière régulière  les  variations  de  la  flore rencontrée dans les différents services et suivre l’évolution de la sensibilité aux antibiotiques.

L

Cette surveillance continue permet d’informer  précisément  et  rapidement les responsables des services cliniques des problèmes infectieux qui  se  posent  chez  leurs  malades, de l’ambiance bactérienne dans laquelle  ils  travaillent  et  de  revoir

éventuellement  certaines  habitudes  de  prescription  en  fonction des résistances observées.

La surveillance Pour ce faire, tous les résultats de prélèvements bactériologiques positifs sont enregistrés quotidiennement de manière informatique. Le premier avantage de ce système est de permettre de dépister précocement, par comparaison avec les relevés  hebdomadaires  antérieurs, une augmentation de la fréquence des cas d’infection ou encore l’apparition d’une bactérie traceuse. Il permet  aussi  d’établir  régulièrement une synthèse des problèmes. Ainsi, ces données sont discutées lors  des  réunions  du  Comité  de Lutte contre les Infections Nosocomiales. ■


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Lutte contre les infestions nosocomiales au Pays basque

Une priorité pour les établissements Tous les établissements de santé du Pays basque font de la lutte contre les infections nosocomiales une priorité. Deux exemples avec les cliniques du groupe Capio de Bayonne/Biarritz et la polyclinique Cote Basque Sud de Saint-Jean-de-Luz.

La polyclinique Cote Basque Sud de Saint-Jean-de-Luz

Un travail d’équipe Dans le cadre de la lutte contre les  infections  associées  aux soins (anciennement infections nosocomiales), la Polyclinique Cote Basque Sud de Saint-Jeande-Luz définit un programme annuel très complet d’actions mises en œuvre par une équipe composée  d’un  praticien  hygiéniste (médecin anesthésiste réanimateur), un directeur des soins (coordonnateur de la gestion des risques), d’un cadre de santé  hygiéniste,  d’une  infirmière hygiéniste, d’une secrétaire des vigilances avec l’appui

de correspondants en hygiène. Nicole Ithurria, directrice de la polyclinique  précise :  « Notre établissement  mène  des  actions de surveillance sur les accidents  avec  exposition  aux sangs et participe à l’enquête régionale de prévalence. Nous surveillons aussi la consommation  des  antibiotiques  et  des bactéries. Une surveillance spécifique est effectuée  pour  les  infections sur dispositifs invasifs (CCI, cathéters périphériques…) et des

bactériémies.  La  surveillance microbiologique  s’applique  à l’eau, l’air, les surfaces, le bloc opératoire  et  le  prélèvement d’endoscopes, post-travaux. Concernant l’hygiène, une promotion hygiène des mains est régulièrement  effectuée  pour les bonnes pratiques sur l’utilisation  de  la  friction  hydro-alcoolique.  Chaque  année,  une journée hygiène des mains est organisée  dans  le  cadre  de  la semaine de la sécurité des patients.  Régulièrement,  la  pro-

motion  et  la  mise  en  application des dernières recommandations  en  matière  d’hygiène (réglementation, recommandations) auprès des équipes soignantes est faite. Enfin, la publication des indicateurs en hygiène (bilan standardisé)  est  communiquée  au public

Avec les labos Une collaboration existe entre les  laboratoires  externes  et  la PCBS. Le cadre de santé hygié-

niste et l’infirmière hygiéniste sont systématiquement prévenus par mail de tous les résultats positifs des prélèvements effectués  (BMR  ou  pas).  Ceci permet de recueillir sur un tableau de bord l’ensemble des IAS  avec  le  service  concerné. Ainsi  des  mesures  de  protections immédiates et adaptées exposant/exposé sont mises en place. Enfin, l’analyse des dossiers permet de travailler sur les circuits et de proposer des actions  d’amélioration  voire  de nouvelles pratiques. ■

Cliniques Capio Bayonne et Biarritz

Un comité de lutte structuré Avec  ces  trois  cliniques  de Bayonne (Lafourcade, Paulmy et  Saint  Etienne),  Capio Bayonne  a  structuré  depuis plus  de  20  ans  un  comité  de lutte contre les infections nosocomiales. Une organisation qui s’applique également à la clinique Aguilera de Biarritz. Richard Legeaye, directeur de la  clinique  Lafourcade  et  responsable  de  la  communica-

tion  précise :  « Le  comité  est animé  par  un  binôme  Médecin/Infirmière.  Dans  nos  trois cliniques, nous avons un CLIN et nous avons 2 infirmières qui s’occupent  de  ces  questions. Elles animent une Équipe Mobile  d’Hygiène  qui  compte plus  de  20  professionnels  de terrain  (médecins,  infirmiers, sages-femmes, aides-soignants, femmes de ménage, responsables qualité, directeurs). »

Analyses et formations Concrètement,  les  cliniques Capio  Pays  basque  réalisent des  formations  pour  les  professionnels, des enquêtes/audits  sur  les  pratiques,  des analyses de risques, un suivi de l’écologie  bactérienne  et  des résistances  aux  antibiotiques et  des  opérations  de  prévention : entretien des circuits de climatisation, entretien des cir-

cuits  d’eau  et  recommandations lors de travaux de maintenance Une  fois  par  an,  une  journée sur le lavage des mains est organisée  dans  les  établissements ainsi qu’une journée sur l’hygiène  hospitalière.  Ces journées  sont  à  destination des professionnels et du grand public. Enfin, les cliniques de Capio adhèrent au réseau réLe magazine de la santé

gional de lutte contre les infections nosocomiales et participent  ainsi  aux  travaux  du CCLIN  Sud  Ouest  basé  à  Bordeaux. Chaque  établissement  est évalué  sur  ses  engagements et pratiques en Hygiène Hospitalière  et  les  cliniques  de Bayonne sont classées en catégorie  A  (le  plus  haut  niveau) pour l’indicateur agrégé. ■

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Les différents types d’infections

➜ infection  de  l’appareil  urinaire (40 %),

➜ infection  de  la  peau,  souvent avec des champignons (11 %),

➜ infection  suite  à  une  opération chirurgicale (10 %),

Quizz

Pour en savoir plus sur l’hygiène des mains

➜ infections pulmonaires, souvent liées  à  la  respiration  artificielle (10 %). ■

On distingue plusieurs types d'infections nosocomiales qui relèvent de modes de transmission différents.

Trop d’antibiotiques

L’hygiène des mains un élément clé de la lutte contre les infections associées aux soins et la transmission d’agents pathogènes : de 20 à 40 % de ces infections sont en effet manu-portées.

Que savez-vous ? cochez les bonnes réponses

➜ Les infections d'origine "endogène" : le malade s'infecte avec ses propres germes, à la suite d'un acte invasif et/ou en raison d'une fragilité particulière.

L’hygiène des mains concerne (plusieurs réponses possibles) ❏ les professionnels de santé              ❏ les patients ❏ les visiteurs

➜ Les infections d'origine "exo-

2 | L’hygiène des mains : pourquoi ?

gène" : il  peut  s'agir :  soit  d'infections secondaires par transmission croisée, d'un malade à l'autre par les mains ou les instruments de travail du  personnel  hospitalier,  soit  d'infections provoquées par les germes portés par le personnel, soit d'infections  liées  à  la  contamination  de l'environnement hospitalier (eau, air, matériel, alimentation). Ces « colonisations » surviennent le plus souvent sans symptômes cliniques. Les progrès médicaux entraînent une plus grande  espérance  de  vie,  ce  dont chacun  se  réjouit,  mais  avec  l’âge moyen des patients, c’est aussi leur vulnérabilité qui s’accroît. ■

Les plus fréquentes

1 | L’hygiène des mains : pour qui ?

On ne le répétera sans doute jamais suffisamment, les antibiotiques utilisés  pour  n'importe  quelle  raison peuvent avoir un effet désastreux à long terme. Il faut comprendre que les  micro-organismes  sont  de  plus en plus résistants à tous les antibiotiques mêmes les plus récents. C'est la raison pour laquelle il est nécessaire de procéder tout d'abord à une recherche  de  sensibilité  de  façon  à ne  pas  utiliser  n'importe  quel  antibiotique (utilité de l'antibiogramme). Sinon on voit apparaître une sélection de souches hospitalières multirésistantes  pouvant  se  transmettre de patient à patient. ■

Au plan mondial Dans le monde, on estime à 15 millions  le  nombre  de  personnes  qui souffrent chaque année d’une infection  nosocomiale,  un  chiffre  en baisse constante.

Les  principales  causes  d’infections nosocomiales sont infections nosocomiales sont : Le magazine de la santé

La France, avec environ 7 % des patients hospitalisés qui peuvent présenter  une  infection  nosocomiale, est  particulièrement  performante dans la lutte puisque l’on en compte aux Etats-Unis près de 10 % et en Europe entre 6 % et 10 %. ■

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Le manque d’hygiène des mains augmente le risque de transmission des infections ❏ vrai ❏ faux

3 | L’hygiène des mains : avec quel produit Les  professionnels  de  santé  utilisent  les  produits  hydro-alcooliques (« SHA ») car ils sont plus efficaces sur les bactéries que le lavage des mains au savon ❏ vrai ❏ faux

4 | L’hygiène des mains : quand ? Une hygiène des mains est nécessaire avant et après toute prise en charge d’un patient ❏ vrai ❏ faux

5 | L’hygiène des mains : comment ? Les professionnels de santé ne portent pas de bijoux sur les mains et les avant-bras car les bactéries s’y logent facilement. ❏ vrai ❏ faux

Vos bonnes réponses

/5

5 réponses exactes: bravo, vous êtes incollables sur l’hygiène des mains!

1 I Tous sont concernés par l’hygiène des mains : professionnels de santé, patients et usagers. 2 I Vrai : les bactéries et les virus présents sur les mains peuvent être transmis aux autres personnes, au matériel et à l’environnement. Le manque d’hygiène des mains augmente le risque de transmission d’infection comme le rhume, la grippe, la gastro-entérite… 3 I Vrai : la friction hydro-alcoolique (FHA) est plus simple, plus efficace, plus rapide et mieux tolérée. Sa supériorité a été prouvée. Des études ont démontré que les mains restent contaminées après un lavage simple et que la désinfection des mains par friction est plus efficace que le lavage hygiénique. 4 I Vrai : l’hygiène des mains est nécessaire avant et après tout soin, après contact direct avec le patient ou son environnement. 5 I Vrai : le port de bijoux est associé à une plus forte contamination des mains. Il est démontré que le port d’une alliance est un facteur significatif de contamination des mains par des bactéries. La contamination des mains par des germes potentiellement pathogènes est multipliée par 2,6 avec une bague et par 4,6 avec plus d’une bague.


dossier

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s e d n a L d u S / e u Pays basq

e r t n e c u a s r o i n é s Les s n o i t n e t t a S E l s e t de tou

Plus qu’ailleurs, la population des séniors augmente sur le territoire Pays basque/Sud Landes. Voilà pourquoi l’offre de santé pour les personnes âgées dans la région est particulièrement performante, que ce soit au niveau de l’accueil dans les établissements ou dans les structures de maintien à domicile.

L

’âge officiel retenu administrativement comme celui de l’entrée dans la vieillesse se situe entre 60  et  65  ans.  Il  n’a  pas  changé depuis 200 ans. Or, les progrès de la médecine ont permis d’augmenter l’espérance vie et il existe des milliers de situations différentes, en termes d’état de santé, d’activité, de sentiment individuel d’être jeune ou vieux. L’évolution démographique nous oblige à repenser notre regard sur le vieillissement et sur les modèles de prise en charge des personnes âgées. Jamais notre société, entre espoirs et inquiétudes, ne s’est autant interrogée sur l’âge et notamment sur le grand âge.

gression  de  la  maladie  d’Alzheimer,  qui touche 800 000 malades en France et représente  chaque  année  165 000  nouveaux  cas,  suppose  des  solutions adaptées. L’efficacité des nouveaux médicaments permet d’avoir recours de plus en plus tard au placement en établissement spécialisé, mais renforce en même temps les besoins d’aide à domicile pour soulager  un  entourage  très  impliqué (64 %  des  malades  sont  actuellement logés dans la famille au début de la maladie). C’est maintenant une question de société :  la  proportion  des  personnes touchées augmente très rapidement avec l’âge et atteint 30 % des plus de 80 ans.

Le constat est sans appel : la population française vieillit. En effet, les plus de 60 ans  représentent  désormais  23 %  de  la population,  soit  plus  de  14 millions  de personnes âgées de 60 ans et plus. Dans les années à venir, la population des 75 ans et plus ne cessera d’augmenter avec l’arrivée des générations du baby-boom. L’évolution de l’espérance de vie en 2025 sera de 88 ans pour les hommes et 96 ans pour les femmes, soit un allongement de la vie d’environ 14 ans en 20 ans. La pro-

Favoriser la coopération Le Pays basque comme le reste de la région Aquitaine, voit la part de sa population de séniors augmenter régulièrement. D’ici  2040,  dans  notre  département,  la part  des  plus  de  75  ans  va  passer  de 10,4 %  à  18,1 %  de  la  population. Voilà pourquoi toute une organisation pilotée par le Conseil général et l’Agence Régionale de Santé se met en place depuis plusieurs années pour pouvoir répondre au

mieux  aux  besoins  de  santé  publique. Que ce soit pour une hospitalisation, un accueil dans un établissement spécialisé ou  le  maintien  à  domicile,  différentes structures et aides sont proposées. La volonté générale est de favoriser la coopération entre les différentes organisations de façon à permettre à chacun de vivre au mieux. Cliniques,  hôpital,  établissements  de Soins de Suite et Réadaptations, EHPAD, structures de soins ou d’hospitalisation à domicile,  sociétés  de  services  à  la  personne,  le  territoire  du  Pays  basque/Sud Landes est particulièrement bien équipé. Les personnes préfèrent rester chez elles le plus longtemps possible et entrent en structure d’hébergement à un âge de plus en plus avancé ou lorsqu’elles sont trop dépendantes.  Les  obligations  de  la  vie moderne font qu’il est de plus en plus difficile de prendre les personnes âgées en charge  dans  le  cadre  familial  sans  faire appel  à  une  aide  extérieure.  Le  dossier que  nous  publions  dans  les  pages  suivantes  montre  bien  que  les  seniors  de notre territoire font l’objet de toutes les attentions. ■

Le magazine de la santé

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dossier

Pyrénées Atlantiques

100 MILLIONS D’EUROS POUR LES SÉNIORS Le conseil général est au centre de l’action en faveur des séniors.

C

haque année, le conseil général des Pyrénées-Atlantiques consacre près de 100 millions d’euros à l’aide aux personnes âgées. Pour répondre à une demande toujours plus importante, il a décidé dernièrement, la création de près de 30 nouveaux postes d’aides-soignants dans l’ensemble des EHPAD du département. Cette nouvelle enveloppe budgétaire représente un montant de plus de 900 000 euros. Pour Georges Labazée, président du conseil général : « l’amélioration des conditions de vie des personnes âgées dépendantes au sein des établissements demeure l’une de nos priorités. L’allongement de la durée de vie et le risque de la dépendance qui va de pair, la place et le rôle des personnes âgées dans notre  société :  ce  sont  là  des  questions  fondamentales  dont  le  Conseil général se préoccupe au premier chef. La solidarité intergénérationnelle relève d’un enjeu de civilisation ». Il est également à noter que cette collectivité accorde des aides sociales aux personnes âgées sous réserve de remplir les conditions financières légales d’attribution.

Trois aides principales ➜ L’accueil en foyer logement ou EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) : toute personne âgée souhaitant être hébergée dans un foyer logement ou EHPAD (anciennement dénommé « maison de retraite) peut effectuer une demande d'aide sociale à l'hébergement. Elle a le libre choix de l’établissement. Pour pouvoir bénéficier de l'aide, il faut néanmoins que l'établissement choisi soit habilité par le Conseil général. Les pensionnaires admis dans ces établissements conservent le domicile qu’ils avaient acquis avant leur entrée. Toute demande d’aide sociale à l’hébergement doit être déposée auprès du C.C.A.S, du C.I.A.S ou de la Mairie de la commune du domicile. ➜ L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est destinée aux personnes âgées de plus de 60 ans pouvant justifier d’une perte d’autonomie. Elle s’adresse aussi bien aux personnes âgées vivant à leur domicile qu’à celles qui sont hébergées en établissement. C’est une aide personnalisée dont le montant varie en fonction des besoins particuliers de chaque bénéficiaire et de ses ressources. Toute demande d’aide sociale pour la prise en charge des frais d’aide ménagère doit être déposée auprès du C.C.A.S, du C.I.A.S ou de la Mairie de la commune du domicile.

➜ L’allocation d’hébergement familial : les  personnes âgées qui ne souhaitent plus rester à leur domicile ou ne peuvent plus vivre seules sans pour autant vouloir intégrer un établissement, peuvent partager la vie d’accueillants familiaux pour des séjours temporaires ou permanents. Le Conseil général accorde à des familles un agrément et leur titre de Famille d’Accueil pour Personnes âgées et/ou Handicapées (FAPAH) vaut pour habilitation à accueillir des bénéficiaires de l’aide sociale. La demande d’allocation d’hébergement familial doit être déposée auprès du C.C.A.S, du C.I.A.S ou de la Mairie de la commune du domicile. ➜ En savoir plus : www.cg64.fr Le magazine de la santé

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Réseau des EHPAD du Pays b

Une mise en commun d Le réseau des EHPAD du secteur 7, est une association à laquelle adhèrent 24 établissements du Pays basque ce qui représente environ 1600 lits. Marie-Laure Lacaze, secrétaire de l’association et directrice de l’EHPAD Osteys à Bayonne, explique ici les missions et les actions de cette association au service des personnes âgées.

À qui s’adressent les EHPAD ? tion tripartite avec le Conseil Général et l'ARS (Agence Régionale Les  EHPAD  sont  des  Etablissements d’Hébergement pour Per- de Santé). Cette convention, sisonnes Agées Dépendantes. Ce gnée  pour  cinq  ans,  définit  les sont  des  structures  médico-so- conditions  de  fonctionnement de  l’établissement,  tant  sur  le ciales et non pas sanitaires. plan financier que sur celui de la La personne accueillie a le libre qualité de la prise en charge des choix  de  garder  son  médecin personnes  hébergées  et  des traitant. Les EHPAD sont une résoins  qui  leur  sont  prodigués. ponse pour les personnes âgées Notre réseau a été créé en 2004, qui ne peuvent plus suite à une expérivivre  seules  à  leur mentation  initiée domicile soit parce « Ensemble par le Docteur Zaqu’elles  ne  sont on va plus loin » pata  gériatre  au plus  assez  autoCHCB et à une poinomes dans les gestes de la vie gnée  de  directeurs  qui  avait quotidienne, soit parce qu’elles compris qu’il fallait s’unir et trasont fragiles ou qu’elles ont lâché vailler ensemble. Aujourd’hui, 10 prise  ou  encore  parce  qu’elles ans  plus  tard,  le  réseau  des souffrent de solitude. EHPAD et l’équipe mobile de gériatrie  du  CHCB  travaillent  en Comment fonctionnent les partenariat  avec  toujours  le établissements ? même objectif celui de dévelopPour pouvoir accueillir des per- per  une  culture  gériatrique  et sonnes  âgées  dépendantes,  la ainsi  faire  progresser  la  qualité structure doit signer une conven- dans nos établissements. Depuis

quelques mois et grâce au soutien du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques, nous avons pu embaucher une coordonnatrice à temps partiel, ce poste est essentiel  pour  notre  association mais il n’est à ce jour qu’expérimental.

Quels sont les buts de votre réseau ? Aujourd’hui, notre réseau poursuit sa mission de promotion et de développement d’une culture gérontologique  partagée.  L’objectif est de permettre à chaque salarié  d’acquérir  la  culture  de l’EHPAD  pour  être  compétent dans l’accompagnement du résident âgé dans les actes de la vie quotidienne.  Nous  organisons des  actions  concertées  pour l’amélioration de la qualité dans nos  établissements  grâce  à  la mise en commun d’expériences. Des groupes de travail, ont été


© Patrick Tohier/Photomobile.

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basque

L’activité physique, un facteur de santé indiscutable LE SPORT C’EST LA SANTÉ, tous les spécialistes sont d’accord : l’activité physique est un déterminant essentiel de la santé des séniors. Marche, piscine, gymnastique douce… toutes ces pratiques permettent au corps de se maintenir en forme et donc de retarder les effets du vieillissement. Au Pays basque, il existe de nombreuses structures et associations organisant des activités physiques pour les séniors. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre mairie.

Les établissements de soins du Pays basque et les personnes âgées L’équipe du réseau des EHPAD du secteur 7.

des expériences mis en place (sur l’animation en EHPAD / la promotion de la bientraitance / le projet d’accompagnement  personnalisé  /  les achats  /  le  développement  de partenariats comme avec le Centre Hospitalier de la Côte Basque) et bien d’autres à venir. Nous réfléchissons  ensemble,  nos  personnels  se  rencontrent  pour échanger  sur  leurs  problématiques  communes  et  pour  faire une  analyse  de  leurs  pratiques professionnelles afin de trouver des solutions grâce à des retours d’expérience. Tout seul, on pense que l’on va plus vite mais ensemble, on va plus loin, en s’interrogeant sur ses propres pratiques, en se remettant en question, en ouvrant son établissement. Le  réseau  des  EHPAD  travaille également sur le partage de candidatures. De nombreux métiers sont  proposés  en  EHPAD  (Infirmier,  aide-  soignant,  aide  médico-psychologique,  agent hôtelier,  agent  entretien,  cuisinier, psychologue, fonction administrative…). Si vous êtes intéressés par le secteur de la gériatrie, vous pouvez déposer  votre  candidature  sur le  site  du  cluster  RH  du  cluster OSASUNA ou à : reseaudesehpadsecteur7@hotmail.fr

Comment voyez-vous l’évolution des EHPAD ? Nos  budgets  ne  suivent  pas l’augmentation  de  la  dépendance  de  nos  structures  et  besoin en soin est de plus en plus important.  Nous  sommes  toujours très loin du taux d’encadrement  que  nous  promettait  le plan  grand  âge.  Nous  avons qu’une aide – soignante la nuit par exemple. Nos  EHPAD  ont  pourtant  énormément évolué dans l’accompagnement des personnes âgées, notamment par des formations proposées à leurs personnels, les activités d’animation (voir page 4), la spécialisation de certaines unités (unité spécialisée dans la prise en charge de personnes atteintes de la maladie d’ALZHEIMER et de troubles apparentés). Les  établissements  souhaitent effacer  l’image  stéréotypée  de « mouroir,  d’hospice »  qui  leur collent à la peau. Les structures multiplient  les  initiatives  pour ouvrir  leurs  portes,  tisser  des liens (avec les écoles, les crèches, les associations locales.) et s’ouvrir également aux autres structures comme elles le font au sein de  notre  association,  le  réseau des EHPAD du secteur 7.

DES POLITIQUES SPÉCIFIQUES Les établissements de soins du Pays basque ont tous une politique spécifique pour les personnes âgées. Deux exemples. Cliniques,  hôpitaux,  établissements de soins de suite et de réadaptation, tous les établissements de soins du Pays basque ont une politique spécifique pour l’accueil des personnes âgées. Voici deux exemples  avec  les  cliniques  du groupe  Capio  (Saint  Etienne, Paulmy,  Lafourcade  à  Bayonne, Aguilera à Biarritz) et les établissements de Médicambo qui regroupent 8 établissements de soins de suite et de réadaptation.

Différents angles Richard Legeaye, directeur de la clinique Lafourcade de Bayonne et responsable de la communication  du  groupe  Capio  Pays basque  explique :  « Nous  abordons la question de l’accueil des personnes  âgées  dans  nos  établissements  sous  différents  angles. Il y a d’abord l’alimentation et la nutrition. Nous réalisons un dépistage  de  la  dénutrition  car une dénutrition peut avoir des effets négatifs sur la récupération après une intervention chirurgicale. Nous avons donc 2 diététiciennes  qui  émettent  des recommandations pour adapter les repas en fonction des besoins des  patients. » Vient  ensuite  un

suivi psychologique et social. Une évaluation des besoins sociaux et psychologique est systématiquement réalisée en début de séjour. Les personnes isolées sont ainsi identifiées et il est alors proposé une  prise  en  charge  à  domicile adaptée. Une  évaluation  des  besoins  de réadaptation  est  aussi  réalisée avant le début du séjour. Le but est d’évaluer les besoins des patients  pour  leur  rééducation. Ainsi  ils  peuvent  être  orientés vers  les  structures  les  mieux adaptées et il est expliqué à leur entourage comment faire. En cas de besoin, les cliniques de Capio  Pays  basque  bénéficient d’une  convention  avec  l’Equipe Mobile d’Orientation Gériatrique (EMOG) hébergée par l’hôpital. Ils sont sollicités en cas de besoin et prennent en charge les patients si besoin.  De  même,  les  cliniques travaillent  avec  Santé  Service Bayonne et Région (voir page 14) et d’autres structures locales pour les soins postopératoires. Enfin, le groupe dispose de 7 lits de soins palliatifs, et donc des équipes et organisations adaptées, pour accompagner les personnes en fin de vie. Le magazine de la santé

Plateaux performants Les  8  établissements  de  Médicambo  ont  des  plateaux  techniques très performants pour les personnes âgées. Jean Marie Bridoux,  président  de  l’association explique :  « Nos  établissements disposent de plateaux techniques particulièrement  performants permettant  d’accueillir  les  personnes âgées dans les meilleures conditions quelles que soit leurs pathologies.  Une  stricte  surveillance est effectuée au niveau de l’alimentation, de l’hydratation ou des effets secondaires des médicaments. Les rééducations se font en groupe ou en individuel permettant à chacun selon son âge, son degrés de fragilité et ses pathologies d’avoir un programme adapté. Enfin, les assistantes sociales des établissements en relation avec les familles organisent le retour  à  domicile  mettant  en place  les  aides  nécessaires  et  le dossier médical est transmis aux services qui prennent le relais. Si le patient s'avère trop dépendant, elles s'occupent en relation avec les familles du placement dans un service  spécialisé. »  On  notera aussi,  qu’un  centre  d’animation est  à  disposition  de  l’ensemble des établissements de Cambo.

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dossier Santé Service Bayonne et Région

« ON EST MIEUX CHEZ SOI » La grande majorité des séniors préfère rester à son domicile. Santé Service Bayonne et Région répond à cette demande en offrant un service global sur prescription du médecin traitant. Interview de Alain Etchenique, directeur adjoint de la structure. Quelles sont les spécificités de Santé Service Bayonne et Région envers les séniors ? Notre  mission,  sur  prescription médicale  du  médecin  traitant, est de permettre aux séniors de rester le plus longtemps chez eux en  y  recevant  les  soins  nécessaires  et  en  organisant  leur  vie quotidienne à leur domicile. On sait bien que l’on reste en meilleure santé et que l’on guérit plus vite chez soi que dans une structure  extérieure.  Pour  cela  nous avons des équipes pluridisciplinaires composées de médecins coordinateurs, d’infirmières, d’ergothérapeutes,  psychologues, aides soignantes et d’assistantes sociales qui interviennent directement chez le patient pour mettre  en  place  un  programme personnalisé.

C’est une alternative à la maison de  retraite  ou  à  l’établissement spécialisé, avec la même qualité et sécurité de soins. Aujourd’hui  nous  avons  dans notre  zone  d’intervention  365 patients en charge âgés de plus de 60 ans.

-  Un service d’hospitalisation à domicile (HAD) qui permet d’éviter ou d’écourter une hospitalisation classique et de favoriser la convalescence. Elle peut aussi accompagner  les  personnes  en phase palliative de leur maladie et/ou  en  fin  de  vie.  L’HAD concerne  des  malades  atteints de pathologies graves, aiguës ou chroniques, évolutives et/ou instables qui, en l’absence d’un tel service, seraient hospitalisés en établissement  de  santé.  Ainsi, l’hospitalisation à domicile perNous travaillons aussi en complé- met aux malades nécessitant des mentarité  avec  les  organismes soins complexes ou fréquents de rester  dans d’aide  à  la  perleur  environsonne  de  façon  à « Même qualité de apporter une offre soins qu’à l’hôpital » nement familial,  en globale  avec  un bénéficiant seul  interlocuteur pour le patient et sa famille. Nous de la même qualité de soins qu’à intervenons  sur  l’ensemble  du l’hôpital. Nous avons aujourd’hui Pays  basque  (sauf  la  Soule)  et 120 patients en HAD dont 70 % ont plus de 60 ans et 40 % plus dans le Sud des Landes. de 75 ans. Comment se répartit votre Une équipe spécialisée Alzheiactivité ? mer : l'association  développe Nous avons trois secteurs d’acti- également une prise en charge vités principaux : dédiée  aux  personnes  non  dépendantes atteintes d'Alzheimer. -  Un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) qui  a  pour Psychomotriciens et assistants de but  le  maintien  à  domicile soins en gérontologie s'occupent d’hommes  et  de  femmes  en de ce type de patient. perte  d’autonomie  nécessitant Pensez-vous que les soins des soins infirmiers et d’hygiène à domicile et l’hospitalisation générale (nursing) coordonnés. à domicile va continuer de se

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développer auprès des personnes âgées ? Sans aucun doute oui ! Tous les spécialistes  sont  d’accord  pour dire qu’en matière de qualité de vie pour les séniors, la meilleure solution  est  que  les  personnes restent  chez-elles  le  plus  longtemps  possible.  Que  ce  soit  au domicile ou dans une structure

type EHPAD, rester dans un environnement  connu  est  un  gage de  sécurité  et  de  maintien  en bonne santé. Comme je vous l’ai dit, l’important est que l’ensemble des interventions soit bien coordonnées. Pour cela, il faut un interlocuteur unique capable de répondre aux demandes de soins, mais aussi à

l’aide à la vie quotidienne. C’est ce que nous faisons en mettant en place des projets personnalisés  faisant  appel  à  une  équipe pluridisciplinaire qui gère professionnellement l’ensemble des interventions. ➜ En savoir plus www.santeservicebayonne.com Tél. : 05 59 50 31 10

Michel Léonard, directeur d’Adhap Services Anglet

« Nous sommes complémentaires » Directeur d’Adhap Services Anglet, Michel Léonard présente son entreprise qui est spécialisée dans l’aide personnalisée à domicile pour des personnes fragilisées. Quelles sont les spécificités d’Adhap Services? Nous  sommes  une  entreprise  qui  a  pour  mission principale l’aide personnalisée à domicile pour des personnes fragilisées. Avec 160 implantations  françaises réunissant 4000 salariés, ce sont 14000 personnes qui sont prises en charge quotidiennement par un personnel qualifié, compétent et disponible garantissant un soulagement quotidien pour chacun. En tant que premier réseau national certifié QUALICERT dans le secteur du maintien à domicile, Adhap se doit de travailler en étroite collaboration avec les professionnels de la santé dont nous sommes complémentaires afin de proposer une offre globale aux personnes allant des soins jusqu’aux détails de la vie quotidienne. Que représente votre offre de services? Nous offrons huit principaux services à la carte qui s’adaptent à chaque personne: •  l’aide à l’hygiène, •  la préparation et l’aide à la prise des repas,

•  les gardes personnalisées, •  les travaux ménagers, •  la compagnie et les déplacements, •  l’aide administrative, •  le retour d’hospitalisation, •  les  maladies  évolutives  (Alzheimer,  Sclérose  en plaques), Avec une assistante 7j/7 et une permanence téléphonique 24h/24, c’est une continuité des services qui est garantie. Pensez-vous développer votre structure? Pour nous l’important est de répondre au mieux aux demandes des personnes. Pour cela, nous portons une grande attention à la formation des personnels et nous privilégions la proximité. Voilà pourquoi, logiquement, Adhap Services Anglet couvre aujourd’hui uniquement la zone du BAB. Dans un prochain avenir, nous pensons ouvrir d’autres centres au Pays basque intérieur sur le même principe de proximité. C’est-àdire que chaque centre couvrira au maximum une zone de 20 kms de rayon qui permettra aux personnels d’avoir des temps de déplacements convenables. C’est un gage de qualité de l’offre de services à la carte aux personnes. ➜ En savoir plus : www.adhapservices.fr Tél. : 05 59 31 59 11- Fax : 09 70 32 39 32


dossier

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Adhap Services Anglet : une combinaison vieillissement

UNE EXPÉRIENCE ÉTONNANTE Pour comprendre les problèmes des personnes âgés dans leur vie quotidienne Adhap Services Anglet bénéficie d’une combinaison de vieillissement. Une expérience étonnante. objectif avec cette combinaison est de permettre à nos personnels d’être dans la peau d’un octogénaire de façon à répondre ensuite au  mieux  à  leurs  besoins »,  explique Michel Léonard, directeur d’Adhap Services Anglet. uand  on  n’est  pas  une personne  âgée,  comprendre  les  problèmes de  la  vie  quotidienne  auxquels elles  sont  confrontées  n’est  pas facile. Voilà pourquoi, Adhap Services (voir page 14), une entreprise spécialisée dans l’aide personnalisée  à  domicile  pour  des  personnes fragilisées, bénéficie d’une combinaison de vieillissement qui permet  à  tous  de  découvrir  le monde des plus de 80 ans. « Notre

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Un autre monde Composée de lunettes troublant et  réduisant  la  vision,  d’un casque  diminuant  l’audition  et de ceintures velcro diminuant la puissance  musculaire,  l’agilité des membres et des articulations, elle  reproduit  la  déficience  des capacités motrices et sensorielles due au vieillissement. Mettre  cette  combinaison  vous fait  basculer  dans  un  autre monde. Votre marche devient in-

certaine,  vos  mouvements  demandent  de  réels  efforts,  votre vision est trouble, vous avez du mal à vous habiller ou encore à vous  servir  à  boire  ou  manger. « Pour la formation de nos personnels, c’est un outil indispensable  qui  leur  permet  de réellement comprendre les problèmes  des  personnes  âgées dans leur vie quotidienne et ainsi de  mieux  répondre  à  leurs  besoins spécifiques quand ils interviennent  à  leur  domicile.  En quelques exercices pratiques ils testent  rapidement  leurs  aptitudes soudainement amoindries : s’asseoir  et  se  relever  d’une chaise, utiliser des couverts, ouvrir  un  bocal,  composer  un  numéro  de  téléphone,  lire  un document,  tout  est  plus  difficile… Chaque geste devient plus

lent  et  nécessite  une  attention particulière et entraîne parfois un essoufflement.  On  ressort  de cette  expérience  avec  un  autre regard sur la dépendance et surtout avec une empathie accrue », précise Michel Léonard qui a luimême fait l’expérience.

À disposition du public Michel  Léonard  veut  aussi  aller plus loin : « Étant tous confrontés un jour ou l’autre à la perte d’autonomie, pour soi-même ou pour un proche, nous avons souhaité proposer  des  essais  gratuits  de notre combinaison au grand public afin que chacun puisse découvrir ce que vit une personne âgée. Informer et sensibiliser à la dépendance,  cela  fait  partie  de notre rôle ».

Pour cela, vous pourrez aller l’essayer  du  3  au  6 octobre  sur  le stand  d’Adhap  Services  lors  du Salon  Solution  Maison  qui  se tiendra à la Halle Iraty de Biarritz. Il sera également organisé prochainement  des  opérations portes ouvertes qui permettront à chacun de prendre conscience des difficultés rencontrées par les plus âgés. Sachez  également  que  le  salon de  Biarritz  consacre  un  espace important  au  thème  rester  et bien vieillir à la maison ou comment adapter les logements à la perte  d’autonomie  des  personnes.  Un  apparemment  témoin a été reconstitué. ➜ En savoir plus : www.adhapservices.fr www.salonsolutionsmaison.com

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à votre service

Pour donner son sang Liste des lieux et les dates ou vous pouvez aller donner votre sang

SEPTEMBRE Mardi 24 à Saint-Jean-de-Luz, Anciens tennis couverts de 7h30 à 11h30 Mercredi 25 à Saint-Jean-de-Luz, Anciens tennis couverts de 15h00 à 19h30 Jeudi 26 à Saint-Jean-de-Luz, Anciens tennis couverts de 15h00 à 19h30

Don volontaire de moelle osseuse

Ils ont besoin de vous !

A l’occasion de la première Journée Européenne pour le don volontaire de moelle osseuse qui a eu lieu début octobre, un espace d’information et d’animation a été ouvert au public à la mairie d’Anglet.

Vendredi 27 à Bidache, salle polyvalente de 15h30 à 19h00

L

a moelle osseuse est indispensable  à  la  vie.  Elle  assure la production de cellules particulières,  appelées  cellules  souches  hématopoïétiques, qui produisent l’ensemble des cellules sanguines : comme les globules rouges qui transportent l’oxygène, les globules blancs qui luttent contre les infections, les plaquettes qui arrêtent les saignements.

OCTOBRE Mardi 1 à Hendaye, salle de l'Autoport de 07h30 à 11h30 Mercredi 2 à Hendaye, salle de l'Autoport de 10h00 à 14h00 Jeudi 3 à Tarnos, salles au RDC de la mairie de 15h00 à 19h00 Vendredi 4 à Mouguerre, salle Haitz Ondoan de 15h30 à 19h30 Jeudi 10 à Bayonne, siège de l'AB Omnisports de 07h30 à 11h30

De  nombreuses  maladies  graves  du sang comme les leucémies ou les lymphomes,  ou  d’autres  formes  de  pathologies sanguines moins connues, peuvent  aujourd’hui  être  soignées grâce à une greffe de moelle osseuse. 2 000 malades ont besoin de ce traitement chaque année.

Vendredi 11 à Bayonne, siège de l'AB Omnisports de 15h00 à 19h00 Samedi 12 à Bayonne, siège de l'AB Omnisports de 09h30 à 13h00 Lundi 14 à Saint-palais, salle paroiss. Hitz ArgI. de 07h30 à 11h30 Jeudi 17 à Ispoure, Salle F. Bentaberry de 07h30 à 11h30 Vendredi 18 à Ispoure, Salle F. Bentaberry de 15h00 à 19h00

Pas assez de donneurs

Lundi 21 à Bayonne, Chambre Commerce de 08h00 à 11h00

Le  Dr.  Azzedine  Assal,  Directeur  de l’Etablissement Français du Sang Aqui-

Mercredi 23 à Anglet, Maison pour tous de 10h00 à 14h00

taine-Limousin  précise  :  «  La  greffe de moelle osseuse est un espoir formidable pour les patients atteints de maladies graves du sang. Cependant la greffe n’est possible que grâce à la générosité et l’engagement de nombreux donneurs volontaires et bénévoles,  qui  acceptent  d’accomplir  ce geste généreux et solidaire pour sauver la vie d’un malade. Malheureusement les volontaires qui s’inscrivent sur le registre. » En  effet,  en  l’absence  de  donneur compatible parmi les frères et sœurs du malade, la compatibilité entre un donneur  et  un  malade  est  très  rare car elle dépend de critères biologiques spécifiques variables d’un individu à l’autre.  Bref,  lus  le  registre  France Greffe  de  Moelle  de  l’Agence  de  la Biomédecine comptera de donneurs, plus  les  malades  auront  de  chance de  trouver  un  donneur  compatible et donc une chance de recevoir une greffe de moelle osseuse.

Jeudi 24 à Anglet, Maison pour tous de 15h30 à 19h30 Vendredi 25 à Anglet, Maison pour tous à 15h30 à 19h30 Mardi 29 à Saint-Martin de Seignanx, Salle camiade de 15h30 à 19h30 Mercredi 30 à Capbreton, salle des fêtes de 15h00 à 19h30 Jeudi 31 à Larressore, salle polyvalente de 15h00 à 19h00

NOVEMBRE Lundi 4 à Hasparren, maison services publ. Elgar de 07h30 à 11h30 Mardi 5 à Hasparren, maison services publ. Elgar de 15h00 à 19h00 Mercredi 6 à Biarritz, sous la tribune Kampf Aguilera de 15h00 à 19h30

Anglet, un rendez-vous réussi

Qui peut donner ?

L

Tout le monde peut devenir volontaire au don. Il suffit d’être en parfaite santé, avoir plus de 18 ans et moins de 51 ans lors de l’inscription, accepter de répondre à un questionnaire de santé et faire une prise de sang.

e 1er octobre dernier, à l’occasion de la première Journée Européenne pour le Don Volontaire de Moelle Osseuse, l’Établissement Français du Sang et l’Agence  de  la  Biomédecine,  en  partenariat  avec  la  mairie  d’Anglet,  a organisé un espace d’informations et d’échanges sur le don de moelle osseuse afin  d’amener  le  public  à  réfléchir  sur  leur  possible  engagement  pour  devenir donneur.  La  mairie  d’Anglet  était  partie  prenante  dans  l’organisation  de  cette journée, car un de ses employés est en attente d’une greffe de moelle osseuse. Tout  au  long  de  la  journée,  des  professionnels  de  santé  et  des  représentants d’associations se sont mobilisés pour informer et répondre à toutes les questions du public. Des donneurs et des malades greffés sont intervenus pour échanger et  partager  leurs  expériences  personnelles.  Il  était  également  possible  de  se préinscrire sur le registre français de donneurs volontaires.

Vendredi 8 à Cambo-les-bains, salle Larraskena de 15h00 à 19h00 Samedi 9 à Cambo-les-bains, salle Larraskena de 10h00 à 13h00

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➜ En savoir plus : www.dondusang.net

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Trois principes fondamentaux régissent le don de moelle osseuse en France : l’anonymat, le libre consentement, et la  gratuité.  Les  personnes  inscrites sur le registre France Greffe de Moelle, s’engagent donc dans un acte accepté, anonyme et désintéressé. Ils ont besoin de vous ! ➜ En savoir plus : www.dondemoelleosseuse.fr www.dondusang.net


à votre service

Pays basque et Sud Landes

L’équipe de SEALAB L’équipe du nouveau laboratoire Sealab est constituée :

Les laboratoires Darrasse deviennent

Biologie Médicale

Le laboratoire de biologie médicales et d’anatomo-cyto-pathologie SEALAB est la nouvelle appellation du Laboratoire Darrasse et Associés.

S

EALAB  est  un  regroupement  de  18 laboratoires  situés  dans  un  espace géographique  entre  Pays  Basque, Béarn  et  sud  des  Landes.  Ces  18  sites  de proximité vous accueillent pour tous types de prélèvements biologiques dans le respect des  plus  strictes  conditions  d’hygiène  et de sécurité. Ils remplissent également leur rôle de conseil et d’écoute auprès de leurs patients en particulier au moment du rendu des résultats.

Automates de dernière génération SEALAB  dispose  de  plusieurs  sites  techniques  (1  dans  le  Béarn  et  5  sur  la  côte basque) permettant de répondre aux urgences locales en matière de biologie mé-

dicale comme d’anatomo-cyto- pathologie. Le site principal de production est situé à la clinique  St  Etienne  de  Bayonne ;  il  est équipé  d’automates  de  dernière  génération permettant le traitement 24h/24h des 2300 dossiers jours du groupe. Depuis janvier 2013 il a rejoint le réseau national  BPR  (Biologie  Perspective  Réalité) permettant de faire face à la financiarisation de la profession et, en collaboration, avec 15 autres grosses structures de biologie  libérale,  de  mutualiser  la  réalisation d’examens spécialisés ; ceci offre la possibilité de répondre à l’ensemble des prescriptions médicales. Certains sites fonctionnent 24h/24h et 7j/7j afin d’assurer une permanence  de  soins  pour  les  cliniques  (St Eienne,  Lafourcade,  Paulmy  à  Bayonne, Aguiléra à Biarritz, St Jean de Luz), les cen-

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tres  de  dialyse  (Centre  Delay  à  Bayonne, centre Néphrocare à Aressy) et d’autres établissements de soins en EHPAD notament.

Un site internet Depuis peu, un site internet a été mis en ligne ; il s’adresse aussi bien à la patientèle qu’aux collaborateurs médicaux (médecins prescripteurs, cabinets infirmiers libéraux). Les biologistes et les anatomocytopathologistes du groupe contribuent au développement de SEALAB en plaçant toujours le patient au centre de leur préoccupation. Ils sont à votre écoute et mettent à votre service leur compétence. ➜ En savoir plus : www.sealab.fr Le magazine de la santé

Muriel BASSE pharmacien biologiste Dr Franck BATGUZERE Médecin biologiste Gilles BEIGBEDER Pharmacien biologiste Dr Christian BESSE Médecin biologiste Emmanuel BORDES Médecin biologiste Claire BRUMENT Pharmacien biologiste Jacques BRUNET Pharmacien biologiste Jacques CAPET Pharmacien biologiste Hélène CHATELAIN Pharmacien biologiste Dr Valérie DESBOIS-PELISSIER Médecin biologiste Isabelle FAHD Pharmacien biologiste Jean-Philippe GALHAUD Pharmacien biologiste Marie-Laurence GUILLERMIN Pharmacien biologiste Philippe JUZAN Pharmacien biologiste Florence LACROIX Pharmacien biologiste Gilles LACROIX Pharmacien biologiste Dr Philippe LAFITAU Médecin biologiste Alain MARCEL Pharmacien biologiste Rossano MARCHETTO Pharmacien biologiste Karine MARSAUD Pharmacien biologiste Claudy ORDIERA Pharmacien biologiste Patricia OSPITAL Pharmacien biologiste Eric POYET Pharmacien biologiste Thierry RASSAM Pharmacien biologiste Dr Jean-Philippe RIVIECCIO Médecin biologiste Claude TACHOIRES Pharmacien biologiste Sylvie TAURIAC Pharmacien biologiste

Anatomo-cytopathologie Dr Frédéric ARCHAMBAUD Dr Marie-Ange BERGOUIGNAN Dr Dominique DARRASSE Dr Marie DESROUSSEAUX Dr Pierre FAMILIADES Dr Antoine LANDREAT Dr Jean MASSOT-BORDENAVE Dr Mireille MASSOT-BORDENAVE

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actualité Cluster Osasuna

Une plateforme pour favoriser l’emploi BON À SAVOIR

Quels documents pour une hospitalisation ? Vous êtes admis à la suite d'une urgence: les formalités seront  réduites  au  minimum, vous  ou  l'un  de  vos  proches devrez toutefois présenter les documents nécessaires au bureau des Admissions dans les meilleurs délais. Vous êtes admis à la suite d'une consultation ou d'un rendez-vous, dans ce cas, munissez-vous: ➜ de votre carte d'identité, ou de votre carte de séjour; ➜ de votre carte Vitale et de l'attestation papier l'accompagnant, ou à défaut, des pièces répertoriées plus loin; ➜ d'un justificatif de domicile (facture  EDF,  quittance  de loyer); Munissez vous aussi des documents relatifs à votre couverture santé complémentaire: ➜ de votre carte d'adhérent à une mutuelle. ➜ de  votre  attestation  CMU (couverture  maladie  universelle) complémentaire; ➜ de votre attestation d'aide médicale État; ➜ de la feuille de suivi de la maternité. Dans  le  cas  d'un  accouchement, n'oubliez pas la feuille de suivi de la maternité. Sachez  également  que,  dans tous les cas, vous devez communiquer  au  service  des  admissions  les  coordonnées  du médecin traitant que vous avez déclaré à la sécurité sociale. Dans le cas d'une hospitalisation programmée, et si vous n'avez pas déjà un dossier au sein de l'hôpital, pensez à apporter toutes les informations médicales  même  anciennes, en votre possession:

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➜ votre carnet de santé; ➜ les  ordonnances,  résultats d'analyses, radiographies, électrocardiogrammes,  carte  de groupe  sanguin,  la  lettre  de votre médecin;

Pour favoriser l’emploi dans le secteur de la santé au Pays basque et dans le Sud Landes, le cluster Osasuna a lancé une plateforme internet de ressources humaines. Unique en France Voilà  pourquoi  le  cluster  a lancé un nouveau site internet ainsi  qu’une  plateforme  de ressources humaines destinée au secteur de la santé. Elaborée avec des élèves ingénieurs de l’ESTIA de Bidart, elle doit permettre de favoriser et dynamiser  l’emploi  au  sein  de la filière.

➜ la lettre de votre médecin traitant. Dès votre arrivée, pensez également à indiquer à l'infirmière si vous suivez un traitement. Si vous n’avez pas de carte Vitale, voici  les  documents qu'il faudra remettre au bureau des admissions selon votre situation. ➜ si vous êtes salarié(e): votre dernier bulletin de salaire;

Philippe  Ducasse,  président du Cluster, précise : « Avec notre  plateforme  RH,  outil  de collaboration  et  de  partage entre professionnels de santé, nous  offrons  la  possibilité d’échanger des informations, de  prendre  connaissance  de nouvelles mais aussi de prendre  conscience  des  besoins en personnel dans ce secteur en répondant aux besoins. »

➜ si  vous  êtes  chômeur  indemnisé, votre dernière attestation Assedic; ➜ si  vous  êtes  retraité(e) : votre titre de retraite; ➜ si vous êtes ressortissant de l'Union  européenne  (U.E.), votre carte européenne d'Assurance-maladie ou le formulaire E111 ou E112; ➜ si  vous  venez  d'un  autre pays,  en  dehors  de  l'U.E.,  la prise  en  charge  délivrée  par votre  organisme  de  sécurité sociale. Si  vous  ne  pouvez  fournir aucun de ces documents, votre caisse  d'Assurance-maladie peut  établir,  sous  certaines conditions, une attestation en urgence de la C.M.U. de base ou  une  attestation  de  l'Aide médicale de l'État. Cette procédure se fera à votre demande ou  à  l'initiative  de  l'établissement  hospitalier  dans  lequel vous êtes admis.

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La filière santé représente près de 15,5% des emplois totaux estimés au Pays Basque.

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e cluster santé du Pays basque, installé à Izarbel à Bidart, a lancé dernièrement  une  plateforme  de ressources humaines qui rassemble les offres d’emploi, les CV  de  candidats  ou  encore les  fiches  métiers  couvrant l’ensemble  du  secteur  de  la santé.  Une  initiative  unique en France.

Crée en avril 2012, le cluster Osasuna (« santé » en basque) regroupe aujourd’hui plus de 100 d’adhérents couvrant l’ensemble du secteur. Cette filière représentant  près  de  15,5 % des  emplois  totaux  estimés au Pays Basque, elle est donc un acteur économique de premier plan du territoire.

Pour Sylvie Meyzenc, directrice du cluster : « Cette plateforme n’a rien d’un gadget. Ces emplois sont très divers et c’est pour  cette  raison  que  nous avons  créé  cette  plateforme facile d’accès. Elle donne des clefs sur l’emploi et la formation  dans  tous  les  secteurs touchant à la santé ». Ainsi,  ce  sont  quelque  108 fiches métiers qui sont répertoriées. ■ ➜ En savoir plus : www.rh.cluster-sante.fr



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