BATNA INFO N° 100

Page 1



FASAC Fondation Auressienne Des Sciences, Arts Et Culture

EMIR Market a votre service

Sommaire 4. Editorial

BATNA INFO / Numéro 100 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION / FONDATEUR

AMAMRA SAID MOHAMED EL HADI DIRECTEUR DE RÉDACTION :

AUTOPSIE D’UN COMPLOT OURDI A TRAVERS LE FESTIVAL DE TIMGAD

BOUZIDI HACEN

9. LA MANIFESTATION DU 1ER FESTIVAL DE TIMGAD ET L'IMPACT DE SON DÉCLIC

Amamra Said Mohamed El Hadi, Meguellati Djamel

4. Editorial- AVIS SUR LE FESTIVAL 12. facebook - « EN UN MOT NOUS SERVONS L’ALGERIE…. » 14. SIOUDA ABDELKHALEK, BIO EXPRESSE 15. A QUAND LE TRAMWAY DE BATNA

ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO :

Eddine, Messaoudani Djamel, Mme. Bensalah Souad, Assia Makhloufi, Abdelmadjid Lamine, Dr Ahmed Rouadjia, Kaddour Miloud, Mohamed

‫ حميد‬،‫ معىل أحمد‬،‫ طارق ثابت‬،‫زياد شهرزاد‬،‫حسان بوزيدي‬

‫ عبد املنعم‬،‫قدور‬ ّ ‫ ميلود‬،‫ أمداح محمد‬،‫ بوتوقة ياسني‬،‫مراردة‬

.‫نعيمي‬

16. Aéroport de BATNA - DEMANDE DE VOLS SUPPLEMENTAIRES

DESIGN GRAPHIQUE :

ET CHANGEMENT D'HORAIRES

Boumaraf Salheddine

18. CROISSANT ROUGE ALGERIEN ECOLE D’HUMANISME

DIRECTEUR ARTISTIQUE :

(www.hamoudart.com)

20. ETUDE SUR LES ETABLISSEMENTS POUR ENFANTS ASSISTES – E.E.A -- « PRIVES DE FAMILLE »

CRÉDIT PHOTOS : FASAC.

22. LAMBÈSE PITTORESQUE

ISSN : 978-9961-9763-00

26. L’HÔPITAL SOUTERRAIN DE L’ALN DE NEBKA,A PRÈS DE BITAM : UNE ÉPOPÉE MÉCONNUE 28. BATNA, GHAR OUCHETOUH : L’HISTOIRE OUBLIÉE D'UNE INNOMMABLE ATROCITÉ 30. LA SOCIETE ALGERIENNE CONNAIT-ELLE UN RECUL DES VALEURS MORALES !?

DÉPÔT LÉGAL. 534-2007 COMPTE BNA : 001 00336 0200021299 06 SIÈGE : 13, cité des frères Khezzar (742 logts)

Bouakal, Batna TÉL/FAX : 033.80.70.20 MAIL : batnainfo@gmail.com SITE WEB : www.batnainfo.com IMPRESSION : Imprimerie Guerfi IMPORTANT : les documents et les photos remis à

31. TROTTOIRS DITES - VOUS …

la rédaction ne sont pas restitués.

34. POURQUOI L’ALGÉRIE NE PEUT ÊTRE UN PAYS DE TOURISME

© FASAC / NUMÉRO 100 - 2017.

39. " COMMENT VOYEZ VOUS L'ALGERIE DE DEMAIN " 40. CITOYEN INFORMEL ! 41. LES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION 43. LE RÔLE DES MÉDIAS DANS UNE SOCIÉTÉ DÉMOCRATIQUE 46. PLAIDOYER POUR L’UNITÉ DANS L’ACTION DES MUSULMANS D’EUROPE ; LA PENSÉE DE L’ALGÉRIEN MOULOUD KACEM COMME SOURCE D’INSPIRATION 49. LA CRISE DU GOLFE VU PAR LE MALAISIEN MAHATHIR MOHAMMED

Mustapha

Habes.

Reproduction autorisée en citant la source. Le présent numéro a été tiré à 2000 exemplaires. - La rédaction de BATNAINFO souhaite que les contributions et autres photos qui lui sont destinées soient adressées par mail ou sur CD et / ou flashdisk. - Les articles Publiés ne reflètent pas forcement l’opinion de la revue et de son éditeur - FASAC- La responsabilité des écrits incombe aux seuls auteurs.


Editorial

AUTOPSIE D’UN FESTIVAL DIT DE TIMGAD Amamra Said Med Elhadi

Cette 39ième édition avait plutôt l’allure d’un carnaval fi dechra ( avec tout le respect qui se doit au chef d’œuvre du même nom , titre d’un film d’ un grand succès depuis sa sortie à nos jours). L’organisation dudit festival tombée sous le seul monopole exclusif de l’ONCI de Bentorki depuis 1999, au point où les connaisseurs l’assimilent à un dépotoir culturel de par les agissements de l’organisateur et ses clones venus en cure à Batna. De qui se moque t on quand juste à la veille du début quelques soudards venus d’Alger pointent leurs nez avec quelques banderoles douteuses et quelques affiches tirées à la va vite que l’on colle aux abords immédiats de l’hôtel Chelia où crèche toute une armée venue se beurrer sur le dos du festival : vigiles (pirates aurait été mieux indiqué), hôtesses ( ?) et on passe ….. BATNA INFO

4 Numéro 100

2017 en plein mois de juillet, en plus de coïncider avec le 55 anniversaire de la fête de l’indépendance et de la jeunesse, un rude coup comme de coutume d’ailleurs a été porté au plus prestigieux festival algérien qui cette année devait fêter son cinquantenaire d’existence, hélas.

N’a-t-on pas nos propres personnels sur place ? Mais quand on connait qui dirige cette société de videurs on comprend mieux les enjeux… Quand on dispose de 365 jours depuis la clôture d’une édition pour établir des contacts sérieux, on n’a aucune circonstance atténuante et on doit assumer ce fiasco devenu à répétition ,avec en prime un semblant de programme qui s’apparente beaucoup plus au copier-coller et à du rafistolage ô combien même le beau parleur de Bentorki tenterait de justifier face à des journalistes importés d’Alger pris en charge à 100% et plus et ô combien complaisants de par leurs écrits envers leur bienfaiteur. Depuis plus d’une décennie le festival a vu s’effriter son aura grâce au sabotage dont il est victime de la part de magouilleurs qui n’arrivent point ,plutôt dire qui ne veulent pas du tout, à établir

un vrai programme à l’image de ce qui se fait en Tunisie ,CARTHAGE, et Mawazines au Maroc. Tous les programmes depuis 2004 proposés peuvent être mieux préparés par n’importe quelle association de quartier à Batna et avec brio ! Il faut reconnaitre aussi les milieux qui ont assisté à sa renaissance, toutes corporations confondues, ont cédé leur place à de piètres partenaires ! Ceci dit replonger dans l’histoire est devenu impérieux pour montrer que la version actuelle du festival est un énorme gâchis et un déni de droit dont s’est rendu coupable un certain Bentorki avec la complicité de certains larbins locaux. Le festival de Timgad a été beaucoup évoqué sur ses différents aspects : programme, organisation, relance….en d’autres termes sur le comment ?

www.fas ac .or g


Le plus intéressant cependant reste le POURQUOI ? Si en 1997, à l’époque de M.DJEBBARI MED CHERIF, le défi relevé étant connu de tout un chacun, conjoncture du pays oblige, en 1967 soit trente ans auparavant qu’en était il au juste ? Qui mieux que l’initiateur pourrait en parler et surtout nous révéler les vraies motivations ayant conduit à l’instauration du « FESTIVAL DE TIMGAD » ? M.ABDELAZIZ MADOUI venait justement d’être désigné à BATNA, par feu le président BOUMEDIENE en personne, comme secrétaire général de la wilaya. Ce dernier en exclusivité pour BATNA INFO nous parle de la création de ce festival (aujourd’hui travesti). Flash-back : Avril 1967, M.MADOUI ABDELAZIZ venait d’arriver à la wilaya des AURES en provenance de la wilaya des OASIS. Il avait été instruit, à l’époque par les plus hautes instances du pays, de redresser (du moins œuvrer pour) la situation qui était jugée critique vu le marasme dans lequel s’est retrouvé cette wilaya martyre au lendemain de l’indépendance … Ceci dit il serait nécessaire et intéressant de noter qu’en cette époque il était inconcevable de nommer un haut cadre à moins de 200 kms du lieu dont il est issu. www.b at n ain fo. c o m

Justement : M.ABDELAZIZ MADOUI était (natif) de Batna, et toute sa famille y vivait ! M.MEDGHRI, ministre de l’intérieur, sur ordre personnel du président HOUARI BOUMEDIENE, lui avait signifié la mission dont il a été investit en tant que fils de la région d’établir au plus vite un diagnostic- constat Vu que les gens s’y voyaient abandonnés, désarmés, dans une wilaya pauvre et délaissée. Ce qui allait apparaitre clairement dans le rapport établi deux ans après l’exécution du programme « spécial AURES »,de manière crue lu avec audace et courage devant les membres du conseil de la révolution qui pour la première fois de l’histoire de l’Algérie indépendante s’est réunit au siège de l’actuelle APC (mairie) de BATNA, sous la présidence de HOUARI BOUMEDIENNE. Ledit programme spécial venait à l’issue des conclusions prises lors de ce conseil des ministres de février 1968, après une séance marathon de …10 heures !

que « sur papier » : elle dépendait toujours du département de Constantine (exactement comme aujourd’hui pour l’aéroport de BATNA qui est sous exploité et il faut le dire est saboté par L’EGSA de Constantine . Pour preuve l’ILS acquis n’a pas été placé pour une affaire de prise en charge de 500mètres de câble en litige entre l’EGSA et l’ENNA!!!!!!) . Ses potentialités étaient alors totalement inconnues (et rien n’a été fait pour les révéler), ses cadres perdus…… « Quelles sont les possibilités qui pouvaient s’offrir afin de les exploiter pour permettre un semblant de décollage économique ? Du moins le déclic, telle était la question lancinante qui hantait l’esprit de M.ABDELAZIZ MADOUI. Wilaya pauvre ? C’était totalement faux !!! C’était plutôt l’homme qu’il Fallait faire bouger !

Il fallait doter la wilaya d’infrastructures de base quitte à même de la rendre apte au développement.

La grande aventure ne faisait que commencer : des virées dans les contrées lointaines du grand Aurès ,les différents départements, où les élus fraichement issus des premières communales de 1967 (entre 1962-à 1967 existaient les délégations spéciales qui géraient ce qui aller devenir les APC).

Faut-il souligner la très étonnante démobilisation des masses dans cette wilaya ( ce qui persiste jusqu’à nos jours !) qui n’existait réellement

Des contacts ,lors de ces tournées de travail et de prospection, sont établis aux fins de faire comprendre aux gens vrai et vite 5 Numéro 100

BATNA INFO


MEZIANE, MERZOUKI SAID, BENDIHA ABDERAHMANE….. On était au tout début d’une épopée d’ailleurs le festival changea de nom plusieurs fois : international, méditerranéen, arts populaires. Une nouvelle dynamique est enclenchée dés lors, le remonte pente de Mahmel est réalisé pour permettre aux touristes éventuels, (Et ils étaient d’ailleurs fort nombreux), pratiquer le ski. et le dire clairement aux autorités qui avaient à charge de voir la faisabilité par la suite. Le technique d’abord , l’économique après ! On en est arrivé aux conclusions suivantes : il fallait trouver la potentialité qui permettrait LE DECLIC. Le temps des lamentations sur le sort de ces gens qui se croyaient pauvres et abandonnés était révolu ! L’équipe de MADOUI ABDELAZIZ avait déjà entamé ses recherches en présence de MEDEGHRI en 1967 dansla salle de délibération de la mairie de Batna ( la wilya des AURES n’avait pas de salle de réunion et encore moins une préfecture digne de nom) ! Il fallait désenclaver et la région et les mentalités (valable jusqu’à nos jours). Les réémetteurs de la télévision sont montés et orientés à dos d’hommes sur les bâtiments …… des allées Benboulaid, ceux près de la gare parce qu’ils étaient les plus hauts à Batna. Un autre acquis, le premier trésorier de la wilaya des AURES, M.LAKHAL AYAT , venait aussi d’être installé dans les locaux de l’ancien commerçant ALLOUCHE. Un beau jour ,la providence mit son grain de sable dans l’histoire pour que MADOUI découvre BATNA INFO

6 Numéro 100

,après moults recherches, qu’une journée théâtrale était organisée à TIMGAD et les initiateurs avait à leur tête un intellectuel accompli en la personne de M.FASLA alors inspecteur d’académie à Batna (équivalent de directeur de l’éducation aujourd’hui ) et un certain GUEDJ avocat réputé. Ces derniers utilisaient les phares de quelques voitures comme projecteurs pour éclairer la scène ! « j’ai sauté sur l’occasion pour exploiter l’idée ! » avouera M.ABDELAZIZ MADOUI . Et l’idée même du FESTIVAL germa : tel que pensé il ne devait pas être pour amuser les gens. C’était beaucoup plus stratégique de par les objectifs qu’il se devait d’atteindre : créer un tourisme culturel à exploiter économiquement de par un mouvement à travers la wilaya, comme on a voulu créée un centre de thalassothérapie à Biskra … et pourquoi pas diversifier les manifestations à travers le pays. Une association présidée par feu le docteur. HAMDIKEN BELGACEM vit le jour sous l’appellation « les amis du festival de Timgad ». Il y avait un groupe de visionnaires tel que MM. HIMEUR EL HACHEMI . MAHMOUD BENHASSINE, SALAH DAHMANE, HOUARA MOHAMED…… cette cellule était bien entendu sous la houlette de M. MADOUI. De mémoire des noms reviennent : HAMID

Le projet du festival fut, donc centralisé au niveau d’un certain DE PESQUIDOUX détenteur de deux doctorats en sciences économiques et en sciences politiques. Celui-ci s’entoura De MM.BONAL ET LUIZ, L’objectif assigné à ces messieurs étant que ledit festival devait obligatoirement avoir des répercussions sur le tourisme de la région, et ce qui finira justement par relever l’insuffisance des structures d’accueil. (Ce qui est encore le cas vu toutes les contraintes et embuches tant au niveau local que central.) On opta aussi pour la découverte de Aurès par les visiteurs de Timgad (voir l’article de M. MERZOUKI SAID déjà paru in « les cahiers de la culture » n°4 -2007-, revue éditée par la direction de la wilaya de Batna)& Batna Info hors série avril 2010. Aidés par M. KERMANE PDG de SONELGAZ via son directeur AZZEDINE MAZRI (en collaboration avec électricité de France) les désormais organisateurs du festival de Timgad montèrent un spectacle de toute beauté, ce qui permis à l’époque – tenez vous bien de classer le festival de Timgad de classer le festival de TIMGAD en quatrième position mondiale –vous avez bien lu- après celui de VERSAILLES, BAALBEK, L’EGYPTE, baptisé « SONS ET LUMIERES » . www.fas ac .or g


Ce dernier consistait en une promenade dans le site, sous le titre évocateur inspiré de l’arabe « braise sous la cendre », on racontait Timgad plutôt l’ALGERIE… L’histoire était dite et les lumières étincelaient sur le site en scintillant de toutes leurs splendeurs rendant Timgad haut lieu de jouvence avec un bruitage (effets spéciaux) minuté par rapport à l’avancement dans la déclamation de l’histoire. Une fois arrivés à l’arc de Trajan, un feu énorme se déclarait ce qui insinuait le 01 NOVEMBRE 1954. C’était grandiose !!!!! Faut –il préciser que le festival se tenait au mois de Mars (vacances scolaires, les internats étaient réquisitionnés pour les touristes qui venaient. L’Hôtel « Chelia » fut dans cette optique inscrit d’abord à Timgad, et sur conseil de M.ABDESLAM MAOUI ministre du tourisme à l’époque on l’édifia à Batna rentabilité oblige Les objectifs commençaient à dessiner un début de succès : les gens bougeaient et reprenaient confiance. Les ministres de l’intérieur, de la culture, du tourisme ont été impliqués par le staff de la wilaya des Aurès, et par extrapolation les ambassades via leurs attachés culturels, et les troupes affluaient vers Timgad pour faire connaitre leur culture….. Gratuitement ! (En 1968 la présidence avait alloué une subvention au festival de … 120.000 DA !).

extraordinaire que lourde de sens de la part de M. BENHASSINE sous le titre : réponse à la mouche « tZé – tZé »(en référence aux Z, initiales de ladite journaliste). Il lui a fait comprendre entre autre qu’ils (les organisateurs) voulaient faire sortir non seulement la région d’un marasme certain, mais tout le pays. Un autre événement de taille, rapporté à l’époque à la une par le journal le monde (la presse algérienne n’était pas aussi développée comme aujourd’hui il y avait AN-NASR paraissant à Constantine et dont le correspondant était M. BENDIHA ABDERAHMANE), avait fait sensation grâce à la vision novatrice des responsables de l’époque qui avaient obtenu le feu vert du wali M. OUAGOUAG .Ce dernier avait laissé le champ libre à M. ABDELAZIZ MADOUI. Pour en revenir à l’événement proprement dit, un avion à son bord, ducs et duchesses voire toute la jet-set de France fut ramené exceptionnellement pour Timgad. Prestige et Marketing étaient de la partie, parce qu’il y avait un POURQUOI !!! A la même époque et sur la lancée, on instaura le « challenge des

Aurès ».Un autre projet, le lycée Ben Boulaid, non inscrit dans le programme spécial fut entamé. Pour l’anecdote en 1967 la wilaya des Aurès était considérée comme une wilaya qui consommait aussi le moins de crédit alloué et qui réalisait aussi le moins de programmes ! Timgad permit le lancement de l’artisanat, entre bijoux, tapis de BABAR primé au Canada…. Les arts plastiques par voie d’expositions et d’ABDOU TAMINE étaient présents. Les aspects culturels et économiques s’entremêlèrent. Le premier livre sur Timgad post indépendance « VISITE A TIMGAD » fut édite en 1969 par le ministère de l’éducation nationale, direction de affaires culturelles. Il été écrit par JEAN LASSUS. Il a fallu attendre 1997 pour qu’il y ait un premier, dépliant réalisé par M. ALI GUERBABI, et en 1998, 2002 et 2007,2010…. la FASAC prenait le relais à travers des réalisations de toutes beautés. Les contours d’un festival digne du nom se dessinaient, ce qui n’était pas un acte isolé. Il faisait partie d’un ensemble réfléchi et bien calculé pour faire décoller l’aspect économique, voire instaurer une dynamique génératrice d’emploi.

Cependant les mauvaises langues –comme c’est le cas aujourd’huiont voulu porter atteinte au festival ce qui était apparent à travers les écrits d’une journaliste ZHOR ZERRARI. Cette dernière attaquant les organisateurs et le festival en se posant des questions sur le « pourquoi d’un festival à TIMGAD ? », reçut la réponse aussi www.b at n ain fo. c o m

7 Numéro 100

BATNA INFO


M. MADOUI quitta Batna en 1971. Il pouvait être satisfait de son bilan, il fut élevé au garde de wali en laissant 13 centres électrifies (de 1962 à 1967 il n’y avait que 2), une ligne de haute tension est réalisée entre Batna et Biskra, deux unités de conditionnement de dattes à Biskra, deux autres usines à Batna dont la tannerie, les mines d’Ichemoul (qui à l’époque coloniale étaient exploitées par R. MEYER qui deviendra premier ministre de France) sont remises en exploitation, des unités artisanales ont vu le jour , hôtel à Biskra, station thermale aussi, une station d’intérêt à Kasrou, étude de la station thermale de Khenchela. En 1986, on assassina le festival de Timgad. (Comme on tente de le faire actuellemen).

la FONDATION AURESSIENNE des SCIENCES ARTS ET CULTURE éditrice de BATNA INFO.

personnalités taper sur la table pour un quelconque intérêt public !!!!!

Et si ce n’était que cela tous les projets de la wilaya ont été gelés à l’image du TRAMWAY qui traina la pate depuis 2007 alors que ceux de SIDI BELABBES et SETIF venus bien après sont arrivés au stade de l’exploitation ?

Peut être que la venue d’une nouvelle équipe sans parler des abonnés aux salaires et autres privilèges coïncidant avec un nouveau WALI dont la réputation de vrai « BOSSEUR » l’a précédé augurera de nouveaux horizons porteurs de bonnes choses !

Nous sommes en droit de revendiquer le droit au développement qui ne fait que nous fuir et il faut reconnaitre que nous n’avons point vu nos

Restera comme toujours l’inconnue de l’équation : les gens de la wilaya ? 

Prochainement

Il a fallu attendre la venue d’un autre « battant » pour le ressusciter: MED CHERIF DJEBBARI. M.MADOUI ABDELAZIZ après avoir occupé de hautes fonctions est aujourd’hui un paisible citoyen en retraite, notable de la ville très respecté par tout le monde, a consacre son temps néanmoins à l’association de la mosquée du 1 Novembre et est président du conseil des sages de BATNA INFO

8 Numéro 100

www.fas ac .or g


TEMOIGNAGE

LA MANIFESTATION DU 1ER FESTIVAL DE TIMGAD ET L'IMPACT DE SON DÉCLIC

Meguellati Djamel Eddine

L'initiative de la remémoration du 1er festival de Timgad ne peut être que louable. Or connaître les initiateurs de cette grandiose manifestation semble relever d'une prouesse de contorsionniste. En effet il est demandé à chaque concerné de se manifester afin d'apporter sa petite pierre angulaire pour la reconstitution de l'édifice mémoriel qui a été rasé par le séisme de l'oubli. Il aurait été, ce me semble, plus judicieux d'emprunter la ligne droite qui est le plus court chemin menant vers les archives de la wilaya et de dépoussiérer le document administratif qui y végète et contenant le listing des membres fondateurs afin de n'en lésait aucun, si hommage devrait être rendu

En empruntant le chemin tortueux, qui est la pratique usuelle en vogue, l'inflation est facilitée comme d'ailleurs elle l'a été dans bien d'autres situations. - Et qui ne dit mot, consent!Par contre, palier à l’affligeante constatation sur le vide sidéral de l'occultation de ce 1er festival culturel international, interpelle à stigmatiser cet esprit oublieux qui ne peut être que la résultante : 1. Soit simplement du fait de l'inexistence des documents d'archives, rendant ainsi laborieusement aléatoire la reconstitution empirique du puzzle, avec risque d'omission d'une part et matérialisant d'autre part un manquement pour le peu d’intérêt réservé par l'administration à la notion d'archive. 2. Soit que cet événement est enjambé pour le passer sous silence à dessein inavoué et ce par verrouillage de l'accès www.b at n ainfo. c o m

à l'information, frappée tout court comme de moult autres événements par l'ostracisme maladif à vouloir faire tronquer, travestir voire museler des vérités pourtant avérées et les gommer par la trappe des oubliettes. La scoliose du mnème est ainsi assurée. Oublier pour oublier il ne faut pas oublier que quoique l'on fasse la vraie vérité finira tôt ou tard par éclater au grand jour. Comme nombre de gens fonctionnent à l'intuitif plutôt qu'au méthodique, la mentalité de la société s'en trouve polluée. Alors que tout devrait aller plutôt bien. Plutôt. Et c'est précisément pour ce « plutôt » qu'il faut avoir hâte d'aller disséquer un petit plutôt qui cachait de grands pourquoi, au sein desquels fourmille un cortège de remises en question. Les résultats de l'expérience feront ciaprès la démonstration qui cernera la relation de similitude des cas ou ciblera le cheminement de la dérive

et d'en exclure l'approximation qui blesse le perfectionnisme qui est censé cheviller au corps. J'extrapole pour soulever que ceci expliquant cela, on retombe dans les travers. Ceux-ci nous imposent d'assister incrédules sur nombre de cas ayant induit à la confrontation des antagonismes avec suprématie de l'inverse des valeurs qui biaise les normes de référence. Par la force des choses le critère des normes a changé et le système des valeurs a fini par être frelaté par les antonymes. Hélas, le vernis de l'apparent et du superficiel l'emporte sur la profondeur de l'effectif et du foncier (de l'individu) La primauté de l'inverse des échelles de valeur est redevenu la normalité non pas relative mais absolue ; à savoir ; 1. La médiocrité étouffe la compétence. 9 Numéro 100

BATNA INFO


2. L'imposture du mensonge l'emporte sur la sincérité de la vérité. 3. L'interdit s'approprie l'autorisé et le détrône. 4. Etc... Timgad, la culture, l'écotourisme et le patrimoine ancestral forment un tout et s'imbriquent non seulement par processus d'enchevêtrement des liaisons mais aussi par réciprocité des interdépendances qui font que l'un ne peut être dissocié de l'ensemble. Rien n'est futile, tout est important. C'est pourquoi j'aime à penser que nous sommes tous citoyens laborieux, soucieux d'exfolier notre Algérie à la sueur du front, mais peu de gens en ont vraiment conscience. Chacun pourrait devenir « L’orfèvre de la création de richesse et non de pacotille ». Rien qu'en agissant à son niveau, en œuvrant à sa sérénité intérieure et à son bonheur il participe à la suffisance de son pays. Imaginons l'impact, si de plus en plus de gens choisissaient le cercle vertueux au lieu du cercle vicieux... dans un État ...de Droit... Au commencement il faut être avenants, comme au bon vieux temps, où le respect d’autrui était de règle, où les jeunes étaient très respectueux des personnes âgées au point de s'abstenir de fumer devant eux, non pas par

BATNA INFO

10 Numéro 100

soumission mais par déférence à l’abécédaire du savoir vivre et de se tenir. Si l'on veut planter les jalons d'un tourisme prospère avec en corollaire des manifestations artistiques et de divertissements de haute facture, il faut en ce sens changer les mentalités rétrogrades qui agressent de par leurs clichés désolants tels que, entre autres : 1. Ces chauffards, imbus de leur personne- roulant carrosse au volant de voitures rutilantes2. Ces bipèdes piétons qui déambulent comme des paons et ne perdent jamais une occasion pour polluer l'environnement, s'empiffrent et éjectent sans retenue les résidus de leurs détritus à même la chaussée, comme dans les deux cas s'ils mimaient la métaphore de la plus « bête » des gallinacés- La poule qui picore et en même temps déjecteL'onomatopée de « Takoul wa T'zougue » Par opposition à ces actes d'incivisme, l'Algérie est belle par nature et par destination. Elle appartient à tous ses enfants. Elle se doit d'être sublimée par le comportement exemplaire à tous les niveaux et par tout un chacun qui doit avoir l'Algérie dans ses tripes.

Par extension, ma fille Hanane, dans son master II en architecture à Paris, a ciblé El Kantara et GhoufiChoix du cœur- ( El Kebda). Étant en France elle aurait pu choisir C o l o mb e y - Le s - D e u x - E g l i s e s . Si cela ne tenait qu'à moi, vu le chemin de croix que l'on m'a fait endurer, j'aurai opté pour Lambèze ou Tazoult-Les-Deux Mosquées (un autre parcours et une autre histoire sur lesquels j'aurai sûrement l'occasion d'y revenir et de relater). J'en fais référence parce qu'elle écrit en substance sur la problématique de l’écotourisme en Algérie - Entre Tourisme et PatrimoineCeci : « ...La construction de qualité d'époque nous conte le passé et nous prédit l'avenir. Elle représente notre mémoire aujourd'hui et sera encore notre mémoire demain. Si la Société la laisse se détruire, elle renie son passé. Si elle le néglige, elle méprise son identité. Certes une mémoire culturelle regroupe tout à la fois, l'expression des joies et des souffrances du passé mais aussi la volonté de confiance et l'espoir en l'avenir... » Je ferme la parenthèse de cette digression pour revenir au sujet qui nous préoccupe, à savoir le 1er festival de Timgad. Je m'associe donc aux intervenants pour apporter de l'eau au moulin en attendant que d'autres apportent plus tard du grain à moudre pour www.fas ac .or g


dire, qui, quand, comment et avec quelle menue subvention, valorisée par le système « D » inventif et consolidée par du volontariat, a été organisée, juste après l'indépendance, la célèbre tragédie ÉLECTRE du dramaturge grec SOPHOCLE, magistralement interprétée par la talentueuse actrice MARIA CASARES sur l'ancien site original du théâtre romain et à l'antique sans l'aide d'aucun apport d'artifice de sonorité. Ce fut un succès total. Les anciens encore de ce monde peuvent en témoigner. Pour la gouverne je précise que je faisais partie du comité des membres fondateurs et fus même désigné son trésorier. À mon retour en Algérie je mettrai à disposition pour enrichissement mes propres photos souvenirs de cette mémorable manifestation. Il ne faut pas occulter le rôle de son président Monsieur FASLA et de son collaborateur Rimane Abdelmadjid, Nezzar Said, du conservateur de l'époque des ruines de Timgad, ni le nom de l'ensemble des membres fondateurs de l'association à l'origine du lancement du 1er festival de Timgad avec en soirée un son et lumière, lesquels ont été réalisés avec des moyens dérisoires et système « D » alors que maintenant et pour le même effet on engloutit des sommes faramineuses pour étaler que l'Algérie est opulente, donc il faut être dispendieux avec au passage tremper le doigt dans le miel de la rapine. Les faits sont là et la comparaison aisée. Autres temps, autres mœurs ! Pour l'anecdote et le condiment de mon témoignage, je révèle un fait cocasse survenu au cours des préparatifs. Comme c'était la 1ère manifestation du genre qui assurément drainerait une foule de visiteurs en liesse venus des 4 coins de l'Algérie, il était craint la

www.b at n ain fo. c o m

détérioration des vestiges ( ruines romaines) par incivisme . Le comité d'organisation débattait sur les voies et les moyens à déployer pour les préserver contre le vandalisme de la ruée humaine, d'autant qu'il était prévu additionnellement en soirée un Son et Lumière. Au cours de l'une des réunions et après échange de vues, le directeur du tourisme et de la culture de la wilaya prend la parole. Il soutient détenir la solution idoine et suggère l'idée saugrenue de « Faire déplacer les ruines ». Monsieur Fasla, inspecteur de l’académie de la wilaya et président du comité, interloqué lui fit répéter 3 fois l’ineptie avant de le recadrer par un « Comment ?!... Mais ...Vous êtes d'une incompétence rare ! » Fin de citation et de l'apostrophe. Comme quoi la bêtise ne tue pas, bien au contraire elle prévaut à son auteur une mutation en le bombardant d'une promotion. En Égypte, on a bien déplacé ABOU SIMBEL ! Quoique...les enjeux étaient diamétralement bien différents et d'aucune mesure comparable. Ce directeur étaitil aussi visionnaire que Si Kaïd Ahmed Ce dernier, avec son franc- parler et dans un élan discursif, asséna la sentence qui fit des gorges chaudes. Il a dit à peu près ceci : » L'Algérie capitalise des progrès et fait face stoïquement aux défis qui l'ont menée au bord du précipice. Fière ! Elle avance...et fait un pas en avant ?!... Le parallèle d'une motivation de déplacement, que voici, schématise la déliquescence du rétropédalage que nous vivons. 50 ans après, un nouveau voisin se targue d'être un « Ould Bled » très scrupuleux des convenances et des civilités. Mais avec son esprit obtus il ne se gêne nullement de déposer

sa poubelle dans un sac usagé en plastique mal fagoté. Il l'entrepose de surcroît en dehors des heures de ramassage pour que le contenu soit la proie des chiens errants et des chats de gouttières affamés, qui les éventrent et en éparpillent les relents immondices. Je suis donc tenu de les ramasser puisqu'ils sont sur ma devanture. Excédé j'invite ce dernier à déposer sa poubelle devant son pas-de- porte et non sur celui de son voisinage. Il m'est répliqué tout de GO que «Si tu n'es pas content, déplaces l'arbre » qui se situe pourtant sur ma façade et sur lequel cet irrévérencieux voisin adosse ses détritus comme si cet arbre lui faisait l'invite de souiller ma tranquillité et de préserver la sienne. Quel toupet ! Comment pouvoir dialoguer et faire raisonner cette petitesse d'esprit à la logique singulière. Il ne me reste plus qu'à aller brouter de l'herbe (Rouh Nakoul Leh'Chiche) comme Darry Cowl dans un certain film. Mes chers compatriotes Batnéens, ne pensez-vous pas qu'il faille valoir frotter le silex, non pas pour allumer la chandelle pour éclairer la lumière du jour, mais pour raviver la flamme dont la lueur vacille et sur le point de se consumer ? Jusqu'à ce jour j'ai pu contenir ma retenue et brider le cheval en furie de mon attelage, mais voilà que le mustang a réussi à se détacher pour une cavale effrénée. Ma plume saura-t-elle épancher ce qui couve et suivre le rythme de la cavalcade. Fais ce que tu dois, advienne que pourra ! La muse amazone l'a déjà enfourché pour un galop de la chevauchée.  -Sera dit ce qui devra l'êtreÀ vous mes excuses d'avoir souffert pour me lire. 11 Numéro 100

BATNA INFO


INTERVIEW LE PRÉSIDENT DE LA FASAC ET DIRECETEUR DE LA PUBLICATION / FONDATEUR HONORÉ LORS DU 2IÈME SALON NATIONAL DU LIVRE À BATNA :

« EN UN MOT NOUS SERVONS L’ALGERIE…. »

Par la rédaction

LA FASAC VIENT DE VOIR SON PRESIDENT ET NEANMOINS DIRECTEUR DE LA PUBLICATION/FONDATEUR HONORE PAR L’INITIATEUR DU SALON DU LIVRE,QUE PENSEZ VOUS DE CETTE INITIATIVE D’UN PRIVE COLLABORANT AVEC LA DIRECTION DE LA CULTURE ?

« si tu veux être digne de confiance, sois honnête. Si tu veux être honnête, sois vrai. Si tu veux être vrai, sois toi-même ». Cette petite introduction tombe à point pour clarifier notre position concernant le développement local et notre engagement en sa faveur et ce depuis 1995,pour avoir travailler avec tous les walis sans distinction pour la simple raison que nous œuvrons pour notre pays par le biais de notre région. En un mot nous servons l’ALGERIE.

Nous resterons cette force de proposition qui témoigne plus que du respect et de l’affection à cette partie du pays qui a souffert le martyr depuis la nuit des temps avec cette particularité d’être convoitée par tous les envahisseurs successifs. Il va de soi que nous nous situons dans la partie active et utile de la société civile. A notre humble avis c’est une reconnaissance qui vient confirmer que même le privé a désormais son mot à dire dans le secteur de la culture.

VOUS AVEZ PAR LE PASSE OCCUPE LE POSTE DE DIRECTEUR, QUE RETENEZ VOUS COMME APPORT DE VOTRE PART AU SECTEUR ? Mon passage n’est pas passé inaperçu parce que j’ai dérangé quelques schémas préétablis. Qui se prolongent jusqu’à aujourd’hui hélas. Mais le plus important est bien cette idée adoptée par le ministère de la culture celle « d’une bibliothèque dans chaque commune » qui restera mon idée et toutes les preuves son en ma possession et dont j’en suis fier. Le concept de culture de proximité étant le programme que j’ai appliqué et je n’en veux pour témoin que les groupes de « rahabas », l’artiste MAHIEDDINNE BOUZID et l’association AFAK et tous ceux qui ont contribué à nos cotés à relancer la culture ancestrale dans notre région.

ET LE FESTIVAL DE TIMGAD ? Pour cette année là à savoir 2003, il y a eu le tremblement de terre de Boumerdes, le festival a été reporté au mois d’aout ce qui nous a poussé BATNA INFO

12 Numéro 100

www.fas ac .or g


à adapter nos programmes en lançant la première caravane culturelle de soutien aux victimes à partir de BATNA .

NOUS AVONS REMARQUE QUE C’ETAIT LA SEULE EDITION EPARGNEE PAR LES CRITIQUES HABITUELLES DE LA PRESSE ? Ceci est seulement du à la politique de communication adoptée par la direction qui a donnée ses fruits. Savez vous que la communication peut aplanir tous les écueils et faciliter l’état relationnel entre l’administration et ses partenaires sociaux d’une part et avec le citoyen d’autre part. Et il ne s’agit point de s’affubler du seul titre chargé de la communication pour faire un vrai travail dans le sens positif du terme. La presse reste et restera ce 4ième pouvoir à prendre en considération et le traiter comme partenaire en mettant à sa disposition l’information vraie contribuera à assainir et le secteur et l’administration de toutes mauvaises interprétations et autres entrismes.

REVENONS A BATNA INFO VOUS ALLEZ FETER LES 10 ANS D’EXISTENCE…. En effet c’est un défi pris par nos soins de montrer toutes les facettes civilisationnelles de notre région tout en mettant en exergue nos repères dans tous les domaines et dresser des biographies de nos personnalités dans tous les secteurs y compris politique pour les jeunes

www.b at n ain fo. c o m

d’aujourd’hui qui se retrouvent en pleine acculturation par le fait de la destruction de notre école des décennies durant. Ce qui m’amène à témoigner ma gratitude et mon soutien à MADAME BENGHEBRIT qui fait de l’excellent travail ce qui justifie cette levée de boucliers des gardiens de la rente engendrée par l’état actuel des choses, et qui devrait faire très attention à son entourage hérité. Tous les collaborateurs sont des bénévoles et elle est distribuée gratuitement. Elle est la seule revue mensuelle éditée par une fondation dans les deux langues en ALGERIE. Elle a reçu des encouragements pratiquement de tous les ministres, du général major GAID SALAH du secrétaire général de l’intérieur tout en ayant accepté de recevoir une délégation de l’ambassade des états unis à leur demande, une délégation de journalistes jordaniens avec parmi eux le gendre du roi HUSSEIN. Nous contribuons à l’information objective qui tend à former une opinion publique alerte et vigilante quant à tous les dangers qui pèsent sur notre pays.

JUSTEMENT QUE PENSEZ VOUS DE L’EPISODE VALLS ? Un vrai faux français vient de nous prouver toute la félinerie et son immoralité en un remake du « coup » de l’éventail, version temps moderne. Fallait il mettre en exergue via tweet et presse interposés l’état de santé de notre président ? Ce dernier par acquis de conscience et par politesse diplomatique a tenu

à gratifier l’hôte de l’Algérie d’une audience harassante peut être mais née de la grandeur d’âme d’un diplomate aguerri. Mais la France a perdu ses privilèges face à des concurrents sérieux et plus honnêtes. Mais nous devons adopter une attitude plus percutante en manœuvrant intelligemment du coté de notre communauté se trouvant en France, en Europe et de par le monde. J’ajouterai qu’en politique rien n’est fait par pur hasard come le disais FRANKLIN ROOSEVELT.

LE MOT DE LA FIN …. Je souhaite ajouter que la FASAC et son organe BATNA INFO ont à leur actif des réalisations au profit de notre wilaya et que notre dernier né « LA MONOGRAPHIE DE LA WILAYA » serait disponible au plus tard dans un mois. Nous souhaitons le soutien de tout un chacun pour que notre revue puisse continuer à exister par temps d’austérité et de participer à l’effort de communication consenti depuis 9 ans déjà dans une wilaya qui aspire à devenir un carrefour culturel, avec toute sa panoplie de paysages et ses 540 points répertoriés entre historique et archéologique en somme un vrai musée en plein air. Et je saisis l’occasion pour remercier M. le wali de Batna, SALAMANI, pour nous avoir ouvert ses portes tout en appréciant le travail que nous effectuons. 

13 Numéro 100

BATNA INFO


SIOUDA ABDELKHALEK, BIO EXPRESSE

AVIS SUR LE FESTIVAL Lazhar Kimel quand il s'agit de batna ka3bar wa3ti la3war,l'essentiel pour eux c'est de faire danser les jeunes!!!!!!!!!!!!!!!!

Kamal Guettala Le festival de Timgad à été vidé de son sens au début des années 80 ...menacé de disparaitre durant la décennie noire, à pu survivre aux divers aléas... et les personnes en charge (je parle des locaux) particulièrement les élus ne seront pas vigilants.....pas la peine de compter sur ceux du ministère de tutelle (dziria) de le conserver... Boubechiche Yacine Ami Ali...Vous avez oublié de parler sur le rôle de Bentorki et son influence dans la gestion du festival!? Salim Samai J´ai l´impression quze ler Festival de Timgad ne recolte que des ARTICLES et une PUBLICITE NEGATIFS depuis plusieurs annees. Est ce que cela est PROGRAMMÈ, question de budget ou effectivement l´organisation est "Jabria" et bureaucratique. Je ne le sais pas! A la fin DOMMAGE!

A Oran M. Siouda Abdelkhalek était Directeur de l'Administration Locale (DAL), venu de la wilaya de Annaba ,où il occupait le même poste .IL est promu secrétaire général à Constantine, où il affuta ses armes pour être de nouveau promu wali à BATNA . 

Kamel Benfredj Merci Ali pour cet article qui résume parfaitement le marasme culturel ambiant et particulièrement les soit disant festivals qui ne sont plus qu'une autre occasion de magouiller. Où sont les jours d'antan ou je me souviens on jouait à Timgad la fameuse tragédie " Antigone" de Sophocle. Kane niveau 3ali bezzef aussi bien les organisateurs que....le public bien sûr ! 

BATNAINFO SUR FACEBOOK www.facebook.com/FASAC

BIG LIKE BATNA INFO

14 Numéro 100

Statistiques de notre page

www.fas ac .or g


A QUAND LE TRAMWAY DE BATNA Comment reconnaissons nous un pays développé sinon par la modernité de ses formes de transports, que ce soit ferroviaires, maritimes ou terrestres. Une ville sans transports serait inimaginable, tellement ils répondent à un besoin vital et font partie de la vie quotidienne. Batna doit se mettre au diapason des grandes villes qui avancent à pas de géant. Au fait il y a peu de temps on parlait avec entrain que le tramway de Batna c’est pour bientôt, allant jusqu’à ne plus le considérer comme projet, mais une réalité tangible, palpable, tellement qu’il ne restait que le feu vert pour démarrer les travaux. Ce fût avec beaucoup d’intérêt que les Batnéens ont suivi le tracé de la première ligne de tramway de Batna paru dans la revue Batna Info de juin 2015, et ils furent enthousiasmés du projet grandiose qu’ils s’apprêtaient de fêter son inauguration. Comment ne pas être super content lorsqu’on sait que le tramway non seulement est un moyen de transport public efficace et particulièrement économique ; mais il nous permet aussi d’acquérir d’autres mentalités, d’autres mœurs. Ces derniers temps la rumeur publique se répandait un peu partout, que le projet de tramway de Batna a été gelé, reporté à une date ultérieure, c'est-à-dire jusqu’à l’amélioration de la situation financière du pays. Nous ne lâchons pas prise, nous continuons de nous accrocher à ce mince fil de l’espoir, qui nous est pourtant permis. www.b at n ain fo. c o m

En attendant des jours meilleurs, qu’on le veuille ou non, nous devons nous habituer à vivre dans le chaos indescriptible des véhicules qui fourmillent dans l’ ensemble des rues de la ville. Mais soyons prudents de tenir compte des nombreux problèmes qu’a causé cette invasion de voitures, un des plus sérieux est la pollution, avant c’était aux heures de pointe quand la circulation devenait dense, maintenant c’est quasiment toute la journée, beaucoup de gens risquent d’en souffrir du gaz ( oxyde de carbone ) que les moteurs rejettent dans l’air. Le transport public doit être encouragé, parce qu’il épargne de la place, ne provoque pas non plus les encombrements, ce qui laisse supposer que bon nombre d’automobilistes seront tentés de garer carrément leurs véhicules et d’emprunter le transport public, plus économique en énergie et moins coûteux, plus ou moins une solution alternative au flot des voitures et tout le désagrément qu’il entraîne. Fallait-il construire quantité de routes et parkings pour décongestionner la circulation. L’expérience a été tentée un peu partout dans le monde mais les embouteillages subsisteront avec tout le problème de la pollution, car la pollution n’est pas l’apanage exclusif des pays industrialisés, notre pays aussi a ses problèmes de pollution à grande échelle. Une information parue il y a quelques jours dans le journal « EL WATAN » faisant état de la pollution atmosphérique en Algérie, notamment dans la capitale qui devient un problème

majeur. Cette situation n’est plus un secret, mais une réalité confirmée par le dernier rapport de l’O.M.S. qui place l’Algérie parmi les pays qui présentent les taux de pollution de l’air les plus élevés du monde. L’oxyde de carbone rejeté dans l’atmosphère ronge et noircit même les immeubles de certaines villes françaises, ce qui explique que le danger est vraiment réel. En Europe et aux Etats Unis, les véhicules roulant doivent être obligatoirement munis d’un dispositif antipollution pour réduire l’émission d’oxyde de carbone. Dans notre pays c’est pour quand ? Ce qui est sûr, ce n’est pas pour demain. Pour clore ce récit, et pour rappel, je dois dire que ce fût bien feu Salah DAHMANE , l’élite des maires qui était à l’origine de la circulation des premiers bus à Batna. C’était au cours d’une de ses missions à Alger qu’il en laissa la vie suite à un tragique accident de la circulation. Que Dieu ait son âme. Quelques temps après le décès de Mr DAHMANE , l’entreprise communale de transports fût dissoute pour mauvaise gestion. Les bus parqués quelque part n’étaient plus qu’un amas de ferraille hors d’usage. Suite à ce constat, le transport public privé a été vivement encouragé et depuis un vaste réseau d’autocars sillonnent toute la ville, pourtant Batna peine toujours à se mettre sur rail. 

MESSAOUDANI Djamel

15 Numéro 100

BATNA INFO


Aéroport de BATNA

DEMANDE DE VOLS SUPPLEMENTAIRES ET CHANGEMENT D'HORAIRES Dans le cadre du relancement de l'activité aérienne au niveau de l'aéroport de Batna des destinations requises selon la demande de la clientèle de la région et les différents sondages, il ressort que les besoins sont comme suit:

1) LES VOLS INTÉRIEURS : A/Pour les vols Alger/Batna/ Alger: - la journée du dimanche, mardi les deux vols opèrent en ATR7 comme suit : Création -Le matin : départ d'Alger à 07H30 arrivée à Batna à 08h30. - Départ de Batna à 09H30 arrivée à Alger à 10H30. -Le soir : départ d'Alger à 16hOO arrivée à Batna a 17hOO. Départ de Batna à IS h OO arrivée à Alger à 19hOO. - Changement d'horaires et d'appareil la journée du samedi, lundi et mercredi les trois vols opèrent en B738 comme suit: Départ d'Alger à 08hl5 arrivée à Batna à 09hl5. Départ de Batna à 17H10 arrivée à Alger à 17h55. - la journée du vendredi le vol opère en ATR72 : Départ d'Alger à 10hl5 arrivée à Batna à llhlB. Départ de Batna à 12hl5 arrivée à Alger à 13hl5.

C/ Pour les vols Tamanrasset / hassi Messaoud /Batna /hassi Messaoud/Tamanrasset La création du vol la journée du vendredi en b734 comme suit : Départ de Tamanrasset à 08h30 arrivée à hassi messaoud à lOhlO. Départ de hassi messaoud à llhlO arrivée à Batna à 12h35. Départ de Batna à 13h30 arrivée à hassi messaoud à 14h55. Départ de hassi messaoud à 15H50 arrivée à Tamanrasset à 17hl5.

2) LES VOLS INTERNATIONAUX : A/ Pour les vols Marseille/Batna/ Marseille :

D/Pour les vols Batna/Mulhouse/ Batna : " Création du vol la journée du Dimanche le vol opère en B738 comme suit: Départ de Mulhouse à 10H30 arrivée à Batna à 12H20. Départ de Batna à 13H20 arrivée à Mulhouse à 15H10. E/ Pour les vols Istanbul/Batna/ lstanbul : " Création du vol la journée du Dimanche et jeudi les deux vols opèrent en B738 comme suit : Départ de Batna à OOH15 arrivée à Istanbul à03H10.

* Changement d'horaires la journée du lundi, jeudi et samedi Les trois vols opèrent en B738 comme suit : Départ de Marseille à 11H30 arrivée à Batna à 12H55. Départ de Batna à 13H55 arrivée à Marseille à 15H25.

Départ d'Istanbul à 04H10 arrivée à Batna à 07H10. F/Pour les vols Barcelone / Batna / Barcelone: "création du vol la journée du mercredi le vol opère en B738 comme suit : Départ de Batna à 12H15 arrivée à Barcelone à 13H40. Départ de Barcelone à 14H40 arrivée à Batna à 16H10.

B/ Pour les vols Batna/Lyon/ Batna :

G/Pour les vols Charles le roi / Batna / Charles le roi:

* Changement d'horaires la journée du samedi, jeudi les deux vols opèrent en B738 comme suit: Départ de Batna à 10H15 arrivée à Lyon à 11H55. Départ de Lyon à 12H55 arrivée à Batna à 14H40.

" Création du vol la journée du dimanche le vol opère en B738 comme suit : Départ de Batna à 10H15 arrivée à Charles le roi à 12H10. Départ de Charles le roi à 13H10 arrivée à Batna à 14H05

C/ Pour les vols Batna/Paris/ Batna :

H/Pour les vols Omra :

B/Pour les vols Oran/Batna/Oran: - La création de deux rotations les journée du dimanche et mercredi en ATR72 comme suit : Départ d'Oran à 08h35 arrivée à Batna à 10H30. Départ de Batna à llhSO arrivée à Oran à 13h25.

BATNA INFO

16 Numéro 100

* Changement d'horaires la journée du lundi et Mercredi les deux vols opèrent en B738 comme suit: Départ de Batna à 10H15 arrivée à paris à 12H25. Départ de paris à 13H25 arrivée à Batna à 15H40.

* Vue la forte demande des vols omra, voir la possibilité la création de 2 à 3 vols départ de l'aéroport de Batna. 

www.fas ac .or g


www.b at n ain fo. c o m

17 Numéro 100

BATNA INFO


CROISSANT ROUGE ALGERIEN ECOLE D’HUMANISME A - HISTORIQUE : Le Croissant Rouge Algérien (CRA) est la plus ancienne organisation humanitaire d’Algérie. Fondée à l’un des moments les plus forts de la lutte pour l’indépendance de notre pays (1954-1962). - C’est en 1956 à Tanger (Maroc) qu’est née l’intention de créer le CRA. - Le 08 Janvier 1957 naissance du CRA, annoncée au monde entier par voie de radio et de presse. Vu l’importance de ses taches, le CRA doit lutter sur deux fronts.

- faire susciter la solidarité des peuples du monde entier. Dès sa création le CRA a bénéficié d’une « reconnaissance de facto » par le Comité International de la Croix et du Croissant Rouge (CICR) et par la fédération internationale des sociétés de la Croix et du Croissant Rouges. - En juillet 1960 l’Algérie souscrit aux conventions de Genève.

- Aujourd’hui le CRA est présent sur l’ensemble du territoire national (dans les 48 wilayas).

B - MISSIONS : Prévenir et alléger les souffrances humaines. Et ce, sans discrimination de nationalité, de race, de sexe, de religion ou d’opinions politiques.

- Le 06 septembre 1962 l’état algérien reconnait officiellement par décret N° 62/524 publié au journal officiel N° 14 du 14 septembre 1962 le CRA comme organisation humanitaire, autonome, de secours volontaire et auxiliaire des pouvoirs publics.

- Favoriser la formation et le perfectionnement de secouristes en vue de la création d’équipes d’intervention.

- faire connaitre la lutte du peuple algérien.

- Le 04 juillet 1963, reconnaissance officielle par le Comité International de la Croix et Croissant Rouges (CICR).

- Contribuer à la prévention des épidémies, maladies, maux sociaux etc…

- mobiliser l’opinion publique internationale contre les atrocités commises par la soldatesque colonialiste.

- Le 08 aout 1963, admission au sein de la fédération internationale des sociétés de la Croix et du Croissant Rouges.

• Front intérieur : Soins et réconfort à toutes les victimes de la guerre (blessés, malades, familles démunieS).

• Front extérieur :

BATNA INFO

18 Numéro 100

- Mener des actions en faveur des catégories vulnérables de la population.

- Fournir en cas de catastrophes naturelles les secours d’urgence aux sinistres.

www.fas ac .or g


C - COMPOSITION DU

D - LE COMITE DE

CRA :

WILAYA DE BATNA :

Le CRA est ouvert à toutes les personnes qui acceptent de se conformer à ses statuts et à son règlement intérieur. Il est composé comme suit : - Des membres actifs. - Des membres bienfaiteurs. - Des membres d’honneur.

• Organigramme du CRA

- La commission de secours et secourisme.

Le comité de wilaya de Batna coordonne les activités des comités locaux. - Ces comités locaux exercent en toute autonomie leurs actions selon l’aide qu’ils peuvent recevoir de la part. - Des APC (attribution de locaux, subventions, etc.).

Le CRA est représenté par : 1- Les instances élues : - L’Assemblée Générale (AG) – instance suprême de délibération. - Le Conseil National (CN) – Instance de contrôle. - Le Comité Directeur (CD) – instance exécutive. Les comités de wilaya (CW) –instances locales du CRA, assistées par des comités locaux (CL). 2- Les organes de soutien : - Le collège des doyens. - Le mouvement de la jeunesse. 3- Les organes subsidiaires - Les commissions régionales - Les commissions ad hoc.

www.b at n ain fo. c o m

- De la population (dons en espèces ou en nature), particulièrement pendant le mois sacré du ramadhan. Actuellement il excite 20 comités locaux et d’autres seront installés cette année 2017.

Principales activités comité de wilaya :

du

- Crée et animer les comités locaux. - Renforcer les commissions crées au niveau du siège à savoir. - La commission des activités humanitaires - La commission des activités médicales et la gestion des grandes catastrophes.

• Le secourisme est la raison d’être du CRA plusieurs stages sont organisés annuellement en faveur des citoyennes et des citoyens. • Participer aux journées internationales.

effectivement nationales et

• Rendre visite aux enfants malades dans les hôpitaux, aux enfants assistés, aux personnes âgées dans leurs centres. • Procéder aux opérations de : - Circoncision aux profits d’enfants de parents nécessiteux et des orphelins. - Nettoyage des cimetières. - « Cartable » pendant la rentrée scolaire. - Répandre parmi la jeunesse du CRA l’idéal des 7 principes fondamentaux du Mouvement International de la Croix et du Croissant Rouges : l’Humanité, l’Impartialité, la Neutralité, l’Indépendance, le volontariat, l’Unité, l’Universalité. 

Le comité de Wilaya de CRA de Batna

19 Numéro 100

BATNA INFO


ETUDE SUR LES ETABLISSEMENTS POUR ENFANTS ASSISTES – E.E.A -- « PRIVES DE FAMILLE »E

Mme. BENSALAH Souad

Le laboratoire –ENFANT VILLE ET ENVIRONNEMENTEn collaboration avec le laboratoire LAUTr de l’université El HADJ LAKHDAR a organisé le 26 et 27 du mois d’octobre dernier le premier colloque international sous le thème :LA VILLE ET L’ENFANT . Je tiens à remercier Pr DIB BELKACEM, Directeur du laboratoire –LEVE- et Président du colloque ainsi que Pr SAIDI TAHAR ,Président du comité d’organisation du colloque qui m’ont donné non seulement l’occasion d’être membre du comité d’organisation mais aussi une chance de m’exprimer à travers une communication intitulée : -LA CONCEPTION DES ETABLISSEMENTS POUR ENFANTS ASSISTESDont voici le résumé

« L’enfant est l’avenir des nations » Une prise en charge convenable de l’enfance engendre un citoyen équilibré dans la société. «Tout enfant a un droit inhérent à la vie. » Les états partis de la convention des droits de l’enfant assurent dans toute la mesure possible la survie et le développement de l’enfant. » La convention relative aux droits de l’enfant Article 6 Nations Unies le 20 Novembre 1989 La ville est un lieu composé d’espaces et équipements communs pour accueillir différentes catégories de population de l’enfance

BATNA INFO

20 Numéro 100

La population de l’enfance présente un nombre global de trois catégories :

même victime ; cette population abandonnée est communément appelée enfants nés sous "X"

1La catégorie vivant au sein d’une famille (père, mère, tuteur)

Les handicapés bénéficient de certains droits mais l’enfant handicapé bénéficie t-il dans la ville d’espaces aménagés adéquats ? Les enfants abandonnés sont considérés comme la honte de la société, et non comme des citoyens à part entière. Savez-vous que tous les 10 ans il y’a un recensement de la population en Algérie et ce n’est qu’à partir des deux dernières décennies que les enfants nés sous « X » y sont inclus et qu’ils ont commencé à prendre part à la citoyenneté. La localisation des établissements spécialisés destinés à l’enfance en dehors de la cité urbaine ne renforcerait –elle pas leur exclusion au lieu de favoriser leur insertion sociale ?

2La catégorie d’enfant handicapé (moteur, physique) 3La catégorie des enfants vivant en institution (pouponnière, établissement pour enfants assistés E.E.A, C.S.R centre spécialisé en rééducation). Ayant voulu me rendre utile à la société, je me sens interpellée à faire connaitre un thème rarement traité, existant dans toutes les sociétés relevant d’une catégorie de population née dans des circonstances particulières, condamnée dés la naissance par la société dont elle est elle-

www.fas ac .or g


Depuis la création de l’association Elbaraa que je préside depuis 1999 en plus d’être Architecte de profession ,j’ai pu constater sur terrain que ce type de sujet n’a jamais fait l’objet de traitement sous un angle anthropologique et surtout architectural. Ce sujet a toujours été considéré comme le thème des psychologues par excellence considérant le nombre d’ouvrage dans ce sens, mais rarement le thème des architectes et urbanistes car ces derniers peuvent jouer un rôle primordial dans l’épanouissement de l’enfant à travers la conception Architecturale et les différents aménagements urbains destinés à l’enfant. Suite à nos contacts avec la population, beaucoup de personnes ignorent la souffrance de cette frange de la société, cette population sensible que la nature n’a pas gâtée qui se trouve abritée dans des établissements rejetés de la cité urbaine. www.b at n ainfo. c o m

La pauvreté architecturale des établissements institutionnels destinés à l’enfance que ce soit à travers leur conception ou leur localisation en dehors des cités urbaines prouvent l’inexistence d’une analyse sociale approfondie dans le développement des villes Algériennes .Ces établissements sont plus proches du pénitencier que de l’ établissement d’accueil . Le devenir de l’être humain a besoin de bases solides pour amener l’enfant devenu adulte à un équilibre intérieur basé sur des repères stables et solides qui lui permettent d’affronter le présent et de planifier l’avenir… Etre enfant abandonné, être enfant handicapé , être enfant en danger moral est un état souvent très mal vécu , quel que soit le lieu, et l’être encore plus dans un pays Arabo-Berbéro-musulman risque de constituer une grande complexité dans leur vie .

Durant des décennies, la société Algérienne a fonctionné avec un déni de cette réalité, en cachant ces enfants dans des institutions éloignées de la ville exclus du centre urbain . Et mon rôle en tant qu’Architecte est de casser l’image institutionnelle du pénitencier étant convaincue grâce à ma noble Profession, qu’il existe une Architecture qui peut rendre l’être humain heureux et surtout un enfant. Car «tout enfant nait pour être heureux » Cet exposé est un cri de révolte d’enfants sans voix auxquels je prête ma voix…… 

21 Numéro 100

BATNA INFO


LAMBÈSE PITTORESQUE À CE VILLAGE CANDIDE À QUI J’ADRESSE MA TENDRESSE

MESSAOUDANI Djamal

Non ! Vous dis-je, Lambèse n’est pas synonyme de pénitencier de galère où moisissent des forçats de grands délits. Balayons d’un coup cette ignominie, et partons ensemble découvrir Tazoult la coquette, qui garde encore intact son cachet colonial. Une grosse agglomération venue de tous les côtés y vit en toute harmonie.

en perspective à long terme, freinant ainsi son essor et son épanouissement ; même pas une mise en valeur grâce à la beauté de son site. Tazoult peut s’enorgueillir de sa proximité stratégique du chef lieu de Wilaya. Tazoult se blottit dans une cuvette inclinée qui lui fait éviter les grandes crues dévastatrices et de plus juchée à près de 800 m d’altitude, a des hivers rudes, mais des étés très doux. Le village s’accroît au fil des ans, compte déjà quelques milliers d’habitants venus en grande majorité des régions limitrophes. Il y a déjà aussi plus d’une vingtaine d’années que Tazoult a été hissée par mérite au rang de chef lieu de Daïra. Les projets, d’ordre économique ou culturel qui lui sont destinés, sont inscrits BATNA INFO

22 Numéro 100

Tazoult à l’instar de Batna, commence à connaître un surpeuplement dû essentiellement à un exode rural non planifié. La population des zones rurales attirée par l’attrait de la ville et de ses distractions, de meilleures conditions de logement et de travail. On construit des maisons sans discontinuer. Des enfilades de maisons en parpaings découverts jalonnent les routes de Tazoult et forment de petites bourgades. On y voit se multiplier les petits commerces (épiciers, quincailleries, pharmacies etc.…), l’installation

de médecins, de dentistes, ce n’est plus un village qui somnole. Après cet aperçu succinct, suivezmoi ! Mon logis est à quelques encablures de la Daïra. C‘est dans ce décor, cet éden que j’ai élu domicile. Le site est merveilleux, particulièrement en été, la température s’adoucit, et je reçois tant de clarté, de fraîcheur que j’en suis ébloui. À partir d’ici même, ma promenade commence. La route est boisée, il n’y a pas de quoi s’ennuyer. À mesure où je m’approche de Tazoult la nature s’égaie et semble se mettre en fête. Des bouquets d’arbres s’alignent à perte de vue. Des pelouses vertes parsemées de petites fleurs oranges, jaunes et blanches.

www.fas ac .or g


Chemin faisant, j’arrive à une croisée de routes, au milieu de laquelle un jet d’eau et trois grandes cruches déversent une eau limpide. Debout se dresse sinistrement devant moi la prison de Lambèse, style typiquement colonial, coiffée de tuiles rouges, badigeonnée hideusement de gris clair. Un grand portail ! En haut du mur des sentinelles qui font le guet, des cigognes nichées sur de hauts troncs d’arbres nus et je songe pensif à toute cette populace détenue peut être pour de lourdes peines, privée de famille, privée de liberté. Je souhaite de tout cœur qu’ils retrouvent bientôt leur liberté et donneront le meilleur d’eux après cette dure épreuve. Un site INTERNET nous livre ces informations : « Les Français fondent par décret du 31-01-1850 l’établissement disciplinaire qui accueillera les transportés de 1848 et des personnes de droit commun. Aussitôt une population de 40 feux, débutants et ouvriers vient se grouper autour de la maison centrale, peu à peu les gens entourés d’espace libre prennent goût à la culture d’où une demande de création de village agricole. »

www.b at n ainfo. c o m

Maintenant, j’oblique sur la gauche, je m’arrête devant une belle ruine, à ses pieds, une vaste cité romaine à l’abandon. Je me tiens coi devant cette ruine. La pensée évasive, je contemple en vain ces ruines, et je songe rêveur à Timgad a ses belles ruines, ses vestiges, ses vieilles bâtisses du temps passé, et je pense aux mains vigoureuses et inconnues qui les avaient bâties, aux mains qui avaient palpé ses grosses pierres, aux yeux qui les avaient regardées, aux gens qui les avaient habitées. Je demeure un moment pensif à ces ruines encore debout et qui semblent défier le temps. Continuant ma route, j’aperçois un petit hameau très propre, très ombragé, c’est Ouled Aouf. Une fontaine m’attira, j’ai étanché ma soif de son précieux liquide ; puis je me suis assis au perron d’une belle mosquée, je remarquais les lieux. Ce petit hameau n’a que peu de choses, mais peu de choses sont charmantes : un paysage verdoyant, un tableau presque champêtre, une mosquée dominante, une fontaine qui pleure, la tranquillité des lieux. Le saviez-vous ? Avant que l’histoire écrivît, avant que le colon n’eût venu et existât à Lambèse, les Aouf étaient déjà dans ces lieux, debout, défendant leur terre bec

et ongles face à la razzia des colons. D’autres ont été spoliés et chassés de leur terre. Face à cette mosquée un vaste hangar, d’élevage moderne des poules. J’ignore s’il est productif ou en arrêt. D’ordinaire ces vastes hangars produisent beaucoup d’œufs et aussi beaucoup de viandes. Il paraît que l’élevage intensif des poules a des avantages mais aussi des inconvénients. L’avantage : le poulet a un prix abordable. L’inconvénient : les poules vivant en groupe serré sont exposées aux maladies et les antibiotiques mélangés à leurs aliments, d’où le danger masqué pour le consommateur. Sans doute les responsables, dans ce domaine sont au niveau top de leurs capacités professionnelles. Pendant que je me laissais aller à toutes ces rêveries, une autre belle ruine attira mon regard. Un arc de triomphe, datant de l’ère romaine protégé d’une barrière sinon le béton l’aurait enseveli. À mesure que je m’approche du centre du village, la route s’animait. Je me pose une question à moi-même : où je suis ? Et pourquoi y suis-je ? À quel propos y suis-je venu ? Je ne le sais en vérité pas. L’idée m’a pris d’y faire une promenade et m’y voilà.

23 Numéro 100

BATNA INFO


Savez-vous que toutes ces constructions qui sont devant moi étaient jadis des champs de vignoble à perte de vue. Les colons savaient valoriser et fructifier ces terres. Alors que je continuais ma route, quelques mètres plus loin, je me trouvais dans les allées de Tazoult, un rond point attira mon attention, je n’ai jamais éprouvé rien d’aussi singulier, d’aussi insignifiant. Les allées sont magnifiques ! Il manque toutefois des pelouses de gazon et plus d’arbres…Toutes les maisons accolées les unes aux autres témoignent de la solidarité villageoise. Ma promenade se poursuivait vers la Cité Labarère à la découverte du Château et du Mausolée, après avoir gravi péniblement une côte ou un chemin montant. Le paysage est admirable ! Je m’enfonce dans une sorte de colline et je demeure bouche bée. Des bâtiments poussent comme des champignons sur cette monticule aérée et pleine d’oxygène. Debout entre des touffes et des branchages très denses un spectacle rempli de charme s’offrit à mes yeux : c’est le château des DERDOUR dans toute sa splendeur. De loin, il paraît comme à moitié enfoui dans un pli de terrain. Un ravissant château du dix neuvième siècle, de tourelles, de pignons de lucarne, de cheminées et d’un grand portail. Les gens d’ici disaient qu’il était habité par Labarère d’où le hameau tirait son nom. Je brûle d’envie de visiter son intérieur pour satisfaire avant tout ma curiosité. Mais je préfère changer de cap et laisser dans la bénédiction de Dieu ses occupants. Ma promenade est pleine d’attrait, derrière la colline où j’étais debout au haut d’un monticule couvert de sapins et d’érables, j’aperçois de petites plaines surmontées par de

BATNA INFO

24 Numéro 100

petites collines. À vrai dire je suis dans la perspective d’atteindre le lac. Je suis un peu perdu, épuisé de lassitude et de soif, je rebrousse mon chemin, jetant mon dévolu sur une bonne tasse de café. Je poussais la porte du café, plusieurs paires d’yeux me dévisageaient et me fusillaient du regard. En sortant, un autre petit groupe d’hommes adossé à un mur me paraît plus cordial. M’est venu en tête de leur demander la route du lac. Je n’osais presque pas adresser la parole à aucun, de peur d’être rudoyé et rebuté, mais l’air et la sagesse de ces gens me rassura. Nous causâmes un instant à propos du lac, quant au camp de vacances je savais d’emblée qu’il a été incendié. Je n’apprends rien du fait qu’ils ne savaient rien. Je remercie et je repars. Le lac tel que je l’ai vu il y a quelques années : C’est un petit lac que l’on nomme paraît il le lac des amoureux, loin d’une légende, il y avait dans le passé un corse qui louait sa barque aux amoureux qui venaient pour des moments de plaisance. Le lac était tout vert à cause du gazon épais qui en tapissait tous les bords et surtout de la verdure qui l’entourait. Son eau miroitait au soleil. La beauté des montagnes au milieu desquelles il se trouve, on croirait magnifiquement transporté dans une autre contrée, sous un autre ciel. Maintenant ma promenade favorite est dans le cœur du village, mes flâneries m’emmènent ça et là avec plaisir à la rencontre d’anciens tazoultis qui ayant conservé l’esprit convivial me saluaient en passant. Ce salut que je leur rendais au centuple. Je vous disais donc en me promenant dans ses ruelles, force

vieilles maisons en pierres et toits de tuiles rouges, rectilignes, ombragées, propres, joyeux et superbe. J’ai les pieds devant le café « Ami Larbi », près de ce café une délicieuse fontaine du dix neuvième siècle qui donne encore son eau. C’est une fontaine presque minérale, froide, ferrugineuse, sulfureuse. De ces fontaines, il n’en reste plus que deux ou trois honteusement mutilées et dégradées. Autrefois, à chaque angle de rue se trouvait une fontaine ornementale et d’eau fraîche aussi. Hélas, les vandales sont passés par là. J’ai sous les yeux une autre petite fontaine que je n’ai pas vue par le passé, c’est une petite fontaine rococo, adossée au mur de l’église. Bravo pour son bienfaiteur. J’ai les pieds devant l’église et son jardin, les oiseaux envolés à toutes ailes querellaient dans tout ce fouillis d’arbres. L’église est badigeonnée de jaune crème, admirablement restaurée. Le clocher conserve toujours son horloge endormie qui n’indique plus l’heure depuis belles lurettes. Je me plaisais à regarder cette merveilleuse horloge du siècle dernier, elle est si jolie avec ses couleurs et ses chiffres romains. Rendez vous compte, elle a marché près d’un siècle. Des mains inconnues l’ont placée, et je demeure dans le ravissement de voir cette horloge, de l’imaginer vivre son tic-tac incessant et régulier et de penser quelle main ingénieuse l’avait fabriquée, et qui donc l’avait portée le premier dans ses mains, ce petit cœur mécanique battant. Combien sont-ils ses yeux qu’avaient près d’un siècle épié l’heure sur le cadran. Je reprends mes esprits et j’admire de nouveau ce grand portail de bois dur bien entretenu. Quelques pas en avant un gros pilier ou stèle, on lit cette épitaphe :

www.fas ac .or g


À la mémoire du docteur JOSÉ NOELL Ancien Maire de Lambèse Ancien Conseiller Général De Batna Mort victime du devoir 1895-1945 À la devanture de l’église est érigé majestueusement un monument commémoratif à la gloire de nos martyres tombés aux champs d’honneur, pour que l’Algérie soit libre. Ces pensées de gloire et de liberté comment pourraient elles s’effacer, quand rien de ce qui les rappelle ne peut périr. C’est la terre où nous sommes nés, où nous avons vécu, où nous avons souffert, défendue au prix de leur sang. « Vive l’Algérie, Gloire à nos martyrs » La place de l’église a été prise d’assaut par une foule d’hommes, des personnes âgées, moins âgées, venue en quête de fraîcheur et de tranquillité. Assis à côté d’eux, j’observais en témoin ce tableau paisible. Un vieil homme dormait, couché sur la pelouse, son coude lui servait d’oreiller, quelques uns feuilletaient le journal, d’autres bavardaient en toute quiétude. Le jet d’eau égayait la vision, ainsi les

www.b at n ainfo. c o m

heures s’écoulent dans la douceur et l’amitié. Je quitte le jardin pour le musée, les portes sont barricadées. Je suis un peu indigné des dévastations qu’ont subies toutes ces ruines riches en histoire et qui peuvent être une source de revenus non négligeable pour la commune. Me revoilà dans le café de l’île de beauté ; oui une vraie beauté. Je demeure égaré dans l’extase, mes yeux écarquillés fixaient les tableaux d’après nature, peints par Jules et Emile (père et fils) en 1932 et qui reproduisaient fidèlement ce qu’a été Lambèse gorgée d’eau, d’où les chasseurs ne revenaient jamais bredouilles. Lambèse on l’appelait alors « Petite Paris ». Me retirant dans la rue, j’éprouve un sentiment tendre et pieux et je songe à notre religion, à nos parents et je dis finalement que rien n’est aussi charmant que cette mosquée, que ces hauts minarets qui se dressent majestueusement dans le ciel pour se faire voir de loin, pour que les fidèles accourent plus nombreux et chaque jour d’avantage. Dieu merci.

Toutes mes promenades tirent vers leur fin ; il me reste le quartier Ouled Chelih que furtivement je décris d’un mauvais goût. Des groupes de maisons se développent ça et là anarchiquement. Au dessus de chaque groupe de maisons se dressent d’autres maisons et se pelotonnent à la lisière de montagne, d’autres maisons perchées au sommet de la montagne, dans une anarchie totale. Avec le relâchement, que connaît le pays, l’avancée inexorable du béton ne fait qu’empirer. Halte le plus tôt sera le mieux. Pour finir ma promenade, je formule un vœu très cher de voir Tazoult se hisser au rang des communes les plus modernes d’où la culture et le travail triompheront. Puisse cette année 2011-2012 soit celle d’un reboisement en masse à travers la commune. Pour une Tazoult verte, riante, prospère Inchâa ALLAH. Un proverbe Indien dit : « Celui qui a planté un arbre avant de mourir, n’a pas vécu inutile. » 

25 Numéro 100

BATNA INFO


HISTOIRE

L’HÔPITAL SOUTERRAIN DE L’ALN DE NEBKA,A PRÈS DE BITAM : UNE ÉPOPÉE MÉCONNUE

L’hôpital souterrain de l’Armée de libération nationale (ALN) de Nebka, dans la commune de Bitam, à l’ouest de Batna, figure sans conteste parmi les lieux de mémoire qui méritent de sortir de l’oubli. Cet hôpital secret n’était pas le seul dans la vaste wilaya I historique Aurès-Nememcha, il est néanmoins moins connu que

BATNA INFO

26 Numéro 100

l’hôpital de Kimel, au cœur du massif des Aurès, à l’est de Batna, où exercèrent les médecins de l’ALN Si Mahmoud Atsaména, Si Mahfoud Smaïne, aujourd’hui âgé de 92 ans, (au début de 1955, c’était un jeune anesthésiste dans un hôpital d’Alger qu’il déserta pour rejoindre le maquis), le chahid Abdesselem Ben Badis, (tombé au champ d’honneur en 1960, neveu de Cheikh Abdelhamid

Ben Badis), des médecins formés dans les grandes facultés en France et qui n’avaient pas hésité à abandonner leur carrière pour se mettre au service de la cause de l’indépendance. Ils étaient aidés par des infirmiers formés sur place ou familiers des remèdes traditionnels ou des rebouteux, tel le moudjahid Mohamed Ouamor Slimani, décédé à l’âge de 100 ans en 1990.

www.fas ac .or g


SOUS LES DUNES MOUVANTES Il reste que l’hôpital de Nebka ne disposait nullement de la fortification naturelle que constituaient les sommets de Kimel et de Chelia. Il était au contraire installé sur un terrain nu, en pleine steppe, sous les dunes mouvantes de la région d’Ouled Djehayache. Dans ce milieu désertique, peuplé de serpents et de scorpions, il était pourtant quasiment impossible de dénicher l’entrée de cet hôpital souterrain, sans être aidé par un guide connaissant parfaitement les lieux. Pour retrouver ce lieu mythique, jamais profané par les forces coloniales qui avaient pourtant eu vent de son existence, l’APS s’est faite accompagner par deux témoins, Mohamed Agouni, 88 ans, puisatier de son état, qui a contribué à creuser les galeries de l’hôpital de Nebka, ainsi que Rezik Rezik, responsable de la mechta d’Ouled Djehayache durant la Révolution. Pour arriver jusqu’à Nebka, il faut rouler pendant 13 km en direction de M’doukel, puis prendre une piste de 7 km pour arriver sur le lieu des galeries de l’hôpital où l’on pénètre par une petite ouverture juste assez large pour laisser passer une personne. On descend tout de suite un escalier taillé à même le sol qui donne sur un couloir et des box dans lesquels sont aménagés des sièges dans le calcaire, le tout est équipé d’un système d’aération ingénieux. Cheikh Agouni n’a pu y entrer qu’à grande peine, lui qui a creusé ces galeries il y a 55 ans. Sans se soucier des énormes scarabées qui ont peuplé les lieux, il replonge dans les souvenirs de cette époque héroïque. Ce vieux moudjahid avait été contacté à l’époque par Abdelkader Bousmaha, dit El Ouahrani, responsable local des liaisons et des renseignements.

ON A CREUSÉ DE NUIT COMME DES TAUPES

www.b at n ain fo. c o m

C’est lui qui lui a remis le plan des galeries qu’il a commencé à creuser avec l’aide du moudjahid Derradji Yaakoub qui sera par la suite chargé de la surveillance de cette zone. Le moudjahid Mohamed Agouni, balayant des yeux ce qui reste de cet hôpital secret, ne peut retenir une larme qui reste accrochée à sa joue burinée. Il se souvient qu’il fallait creuser durant la nuit comme des taupes car la région était sillonnée par les véhicules militaires ennemis. Agouni avait en fait creusé un grand nombre de casemates dans la région de Nebka, la plupart ont été ensevelies et il ne reste aujourd’hui que cet hôpital réalisé en 19551956. Les habitants de la région de Nebka étaient pour la plupart, des nomades vivant sous des tentes. De connivence avec l’ALN, ils avaient tous creusé des casemates sous leurs tentes pour servir de base de repli ou de caches pour les blessés, se souvient Cheikh Rezik Rezik. Ce dernier avait lui-même creusé dans le plus grand secret 6 casemates et 2 autres hôpitaux souterrains, restés méconnus jusqu’à l’indépendance et aujourd’hui ensevelis et disparus. Le moudjahid Mabrouk Ayoub, 72 ans, avait rejoint l’hôpital de Nekba en 1958. Il avait longtemps servi en tant qu’infirmier dans ces galeries restées toujours à l’abri des regards et que nul ne pouvait approcher. Les bouches d’aération étaient dissimulées sous les ronces, cependant que l’entrée était masquée par un tas de sable couvrant des planches, le tout dissimulé sous des plantes que broutaient les chèvres et les dromadaires. Des végétaux épars soigneusement plantés par le moudjahid Belkheir Driss, habitant de la dechra d’Ouled Djehayache, qui avait toute la confiance de l’ALN pour cette tâche. Il avait l’habitude de planter sa kheïma à l’entrée même des galeries de l’hôpital, lorsqu’il s’agissait de sortir ou de faire entrer discrètement, des blessés ou des djounoud en convalescence.

DES BLESSÉS ÉVACUÉS À DOS DE MULETS Le vieux Ayoub se souvient que le responsable de la région veillait constamment à ce que personne ne s’approche des environs de l’hôpital de Nekba. Quiconque s’en approchait était immédiatement chassé, la nourriture des blessées était préparée par sa famille. Les blessés étaient transportés de nuit à dos de mulet ou de dromadaires, escortés par des fidaïne et confiés à un militant de la mechta du nom de Mohamed Bensaad qui, luimême, s’en remettait à un autre militant, pour enfin contacter Belkheir Idriss qui était seul à connaître l’hôpital. Le moudjahid Ayoub précise que le blessé pouvait séjourner d’une semaine à un mois dans l’hôpital. L’on veillait toujours à ce qu’il ne puisse jamais se souvenir des lieux, pour éviter toute découverte, même s’il est arrêté et interrogé par l’ennemi. L’hôpital de Nebka est resté secret jusqu’à l’indépendance. Un civil a été soigné dans ces lieux avant d’être arrêté par les forces françaises qui se sont doutées de l’existence de cette base sanitaire secrète étant donné qu’elles savaient que cette personne n’avait jamais quitté la région de Bitam. Mais ils n’ont pu découvrir les lieux. Aujourd’hui à Batna, l’un des souhaits les plus profonds des moudjahidine est de voir ce lieu de mémoire protégé et restauré pour témoigner du génie de ces hommes qui ont permis à des djounoud blessés de se faire soigner au nez et à la barbe de l’armée française. Les jeunes aussi doivent savoir, dites-leur, lâche le vieux Mohamed Agouni en remontant péniblement à la surface, agrippé à la main ferme de son ami Rezik Rezik.

APS

27 Numéro 100

BATNA INFO


HISTOIRE

BATNA, GHAR OUCHETOUH : L’HISTOIRE OUBLIÉE D'UNE INNOMMABLE ATROCITÉ

Ghar Ouchetouh, une grotte enfoncée dans un flanc abrupt d'un détour des gorges de Taghit, dans l'actuelle commune de Taxlent (Batna), est un haut lieu de la résistance du peuple algérien durant la Révolution de Novembre.

Ghar Ouchetouh, une grotte enfoncée dans un flanc abrupt d'un détour des gorges de Taghit, dans l'actuelle commune de Taxlent (Batna), est un haut lieu de la résistance du peuple algérien durant la Révolution de Novembre. Il y a 53 ans, 118 civils dont une femme, des vieillards et des enfants y furent atrocement massacrés par l'armée coloniale française avec un acharnement inhumain. Au cours de cette exaction peu connue, l'armée d'occupation usa de bombes dégageant des produits chimiques dont les effets pathogènes sont encore endurés à ce jour par les rescapés. Messaoud Mezghich qui avait consenti, avec d'autres, à sortir de la grotte, fut transformé en bombe-humaine qui se déchiqueta lorsque le pauvre hère fut réintroduit dans l'excavation au motif perfide d'offrir « l'Amane » aux siens. La puissante déflagration fut entendue sur plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde. « Ce fut comme un grand coup de tonnerre que nous avons perçu ce jour-là du côté de Guenifa, près de Boutaleb (Sétif) », se souvient le moudjahid Belgacem Bouzid, originaire de la région de Taxlent. Ce n'est qu'après trois jours, ajoute-t-il, que « nous reçûmes l'information que le arch de Ouled Fatma de Terchiouine avait été décimé ».

BATNA INFO

28 Numéro 100

LE VISAGE HIDEUX DE LA FRANCE Pour cet ancien combattant, cet acte constitue, même en temps de guerre, un « crime odieux et sauvage » qui « révèle au grand jour toute la hideur du visage de la France, en ce temps-là ». Le Dr Youcef Menasria, président de l'Union nationale des historiens algériens, considère qu'à Ghar Ouchetouh, l'armée régulière française s'était rendue coupable d'un « acte génocidaire injustifiable perpétré de sang froid contre un groupe de personnes non combattantes parmi lesquelles des enfants et des vieillards ». Loin de constituer un acte isolé, cet épisode tragique s'inscrit en droite ligne de la sinistre doctrine militaire de l'armée d'occupation désignant sous les euphémismes de « pacification » et « guerre non conventionnelle » les répressions sanguinaires, terrorisantes et systématiques de populations civiles rétives, estime de son côté l'universitaire Salah Ben Ameur.

MASSACRE COLLECTIF Dimanche 22 mars 1959. Une vaste opération de ratissage est engagée par l'armée française dans la partie Sud-Ouest du massif des Aurès.

Craignant des représailles des forces d'occupation pour avoir ouvert grand les bras aux moudjahidine de l'Armée de libération nationale, la population masculine de la vallée de Terchiouine fuit bourgs et maisons et se réfugie dans la profonde cavité de Ghar Ouchetouch, dans le canyon de Taghit, au pied du mont Refaâ qui s'élève à plus de 2.178 mètres d'altitude. Salah Foudhil, alors âgé de 21 ans, qui habitait le hameau des Ouled Lehoual en faisait partie. Il est l'un des rares survivants pouvant encore témoigner de ce drame douloureux. « On pensait que cette grotte qui nous avait dissimulé aux unités des zouaves lors de la révolte des Aurès de septembre 1916 contre la conscription obligatoire était toujours un abri sûr », raconte cet homme brun au visage parcheminé avec le maintien alerte en dépit du poids de ses 74 ans. Un peu moins de deux cents personnes s'étaient réfugiées dans cette grotte qui présente deux cavités apparentes et une troisième plus vaste « invisible » pour un étranger mais accessible en rampant deux à trois mètres au travers d’une petite galerie, souligne Salah. « C'était une journée du mois sacré de Ramadhan, nous jeûnions depuis plus d'une semaine », ajoute-t-il avant d’évoquer l'événement.

www.fas ac .or g


En début d'après-midi, deux soldats apparemment à la traîne des compagnies ratissant la région pointent à l'entrée la grotte. Fort probablement, ils n'ont rien vu, croit Salah, mais Fellah Hamlaoui, seul homme armé d'un fusil de chasse, tira et blessant l’un d’eux. C'est le début de l'horreur.

français décidèrent de détruire la grotte en la faisant sauter avec 6,5 quintaux d'explosifs. Les artificiers mirent plus de trois heures, selon Salah Foudhil, pour installer la puissante charge explosive qu'ils firent exploser en fin d'après-midi avant de partir.

Il y eut d’abord, peu après, des tirs nourris contre la grotte pendant que le soldat blessé était traîné à l'extérieur de la grotte.

DES STIGMATES INDÉLÉBILES

Des grenades dégageant des gaz furent ensuite lancées dans la grotte. Les plus âgés conseillèrent aussitôt aux plus jeunes de boire leur urine et d'en mouiller des vêtements pour recouvrir leurs visages. Suffoquant, 33 personnes parmi les réfugiés de la grotte se résignèrent à sortir. Un seul homme, Ali Ouchetouh, fils de Aïssa fut exécuté tandis que Messaoud Mezghich, lui, fut torturé avant que les artificiers n’attachent sur son dos une caisse d'explosifs. Les officiers français lui demandèrent perfidement de retourner dans la grotte et d'offrir l'Amane (mettre en confiance) à ceux qui s'y réfugient pour qu'ils sortent. Une fois à l'intérieur, l'on accourut pour tenter de détacher la caisse mais elle explosa avant même que l’on parvint à lui. Salah ne retient de la détonation que le souvenir d'une boule de feu et d'une déflagration assourdissante, puis il perdit connaissance. Ce n'est qu'au lendemain qu'il se réveilla. Les morts étaient entassés les uns sur les autres. Les soldats français pénètrent dans la grotte et font sortir les quelques survivants. Certains se cachent sous les morts pour ne pas sortir mais ils subissent le même sort. Découvrant après interrogatoire des personnes arrêtées que la grotte abritait un couturier, Mohamed Lemhel, originaire de Merouana, qui confectionnait des tenues militaires pour les djounoud et les officiers de l'ALN, les militaires

www.b at n ain fo. c o m

Toutes les tribus de la région accoururent vers Ghar Ouchetouh et durent creuser durant de longues heures pour sortir les victimes du dessous des décombres afin de les enterrer près de Ghar Ouchetouh dans des fosses communes de trois à sept personnes, raconte encore Salah qui affirme que tous les rescapés exposés aux gaz chimiques étaient restés alités plus de trois mois sans recevoir de soins, hormis d’inopérants remèdes de « grand-mère ». Salah perdit dans la grotte son père Mohamed, alors âgé alors de 61 ans et ses deux frères aînés, Omar 26 ans et Lakhdar 24 ans ainsi que 12 cousins des Ouled Lehoual. Aujourd'hui, Salah Foudhil n'arrive pas à parler à haute voix à cause des gaz inhalés dans la grotte. Des éruptions cutanées douloureuses, « inexpliquées » par les médecins, parsèment ses membres inférieurs, confient quelques uns parmi ses voisins. Bouzid Moussa, un autre rescapé de la grotte résidant au village de Tinibaouine est atteint de difficultés respiratoires qui le condamnent à se cloîtrer à l'intérieur de sa demeure pendant les journées chaudes de l'été. Une insuffisance respiratoire analogue touche aussi un troisième rescapé, Omar Rabhi dont le fils, Ali, président-adjoint de l'APC de Taxlent, assure que cette maladie n'est nullement, de l'avis des médecins consultés, un asthme. Aucune enquête n'a été toutefois menée pour déterminer l'ampleur du mal causé aux rescapés par les

gaz chimiques utilisés par l'armée française dans ce massacre collectif impuni.

UN HAUT-LIEU DE LA MÉMOIRE En 1963, les restes des victimes de ce massacre collectif sont déplacés vers un cimetière des chouhada au lieu-dit Laksar près du village Tinibaouine. Leur souvenir est à tout jamais conservé dans la mémoire collective des gens de cette région des Aurès. Il est célébré dans la poésie populaire chantée par les Rehaba dont les paroles qui évoquent Lghar ouchetouch yeguine myate theroh (la grotte de Ouchetouch qui engloutit cent âmes). Une stèle commémorative sur laquelle figurent les noms des victimes a été érigée en 1988 sur la falaise surplombant la grotte. Dix ans auparavant, en 1978, le corps « bien conservé » de la seule femme qui se trouvait dans la grotte, Zohra Frik est dégagé des décombres. Selon Salah Foudhil, cette femme, infirmière dans les maquis, avait fui avec les hommes car elle était blessée à la suite d’un bombardement. Les corps de deux autres victimes du massacre, Abderrahmane Ferroudj Ben Mohamed et Slimane Abassi Ben Ahmed se trouvent toujours enfouis dans les tréfonds de la grotte sous une immense pierre, affirme encore le même témoin. La grotte de Ghar Ouchetouh, en dépit de sa haute symbolique dans la mémoire nationale du combat libérateur, n'a pas fait objet d'une classification. Les habitants d’Ouled Lehoual regrettent aussi l'oubli qui frappe la vallée de Terchiouine où le réseau d'électrification rurale s'arrête à quelques encablures des localités meurtries de Refaâ, de Beridès, d’El Harri et d’Ouled Abed..

APS

29 Numéro 100

BATNA INFO


SOCIÉTÉ

LA SOCIETE ALGERIENNE CONNAIT-ELLE UN RECUL DES VALEURS MORALES !?

ASSIA MAKHLOUFI

Aujourd'hui, il suffit juste de marcher dans la rue algérienne pour voir que la société algérienne n’est plus comme avant, où notre identité meurt à petit feu ,et nos mœurs disparaissent de plus en plus.

De nos jours, s’il vous vient l’idée de se balader en famille dans la rue algérienne, vous serez voués à entendre un lexique si vulgaire par des jeunes qui osent même s’exprimer en plein public avec des mots blasphématoires, qui donnent vraiment des frissons, pour eux c’est une manière d’affirmer leur virilité, et le plus désolant est que même les filles s’y mettent aussi sans avoir aucune honte ! Passons maintenant à la criminalité dont les chiffres ne cessent de s’accroitre d’une manière effrayante, et qui font vraiment froid dans le dos, sans parler du vol, de la corruption et des autres fléaux sociaux qui ont affirmé leur place dans la société algérienne ! A qui doit-on jeter la pierre ? À l’école qui n’a fait pas son devoir ? Ou bien aux parents qui n’ont pas su élever leurs fils ? Ou bien à l’entourage ? Nous sommes tous coupables et fautifs parce que chaque individu

BATNA INFO

30 Numéro 100

se dérobe à son devoir, « les temps ont changé », c’est l’explication qu’on ne cesse d’invoquer pour expliquer l’état actuel de la société algérienne !, en vérité, ce n’est pas le temps de faire des reproches, il ne suffit pas de dénoncer cette réalité que je trouve amère, mais chacun doit jouer son rôle, chaque individu doit laisser son empreinte dans son entourage, donc nous avons besoin d’une réforme radicale, de garder nos valeurs religieuse y compris nos mœurs ! Et là je cite un « hadith » : Le messager d’Allah (que la paix et le salut d’Allah soient sur lui) a dit : « Le bon comportement est la meilleure chose qui ait été donnée aux gens » rapporté par Nassai et authentifié par ALBANY Et comme il l’a dit l’écrivain français Montesquieu « les mœurs font toujours de meilleurs citoyens que les lois ». 

www.fas ac .or g


SOCIÉTÉ

TROTTOIRS DITES - VOUS … KADDOUR MILOUD

Il ne manque que le fameux écriteau " propriété privée " qui aurait fait savoir au commun des mortels qu’il venait de perdre le droit d’utiliser… le trottoir… !!! Seulement les gens se sont habitués à passer outre, qu’ils soient obligés de faire un détour ou à prendre un raccourci, ce n’est pas ça qui leur fera perdre leur temps pour se sentir lésés… !!

du soleil : " plus ça change, plus c’est

La vérité est que les gens se regroupent

une chaussée grouillante de véhicules,

facilement autour d’un intérêt commun,

et qu’on n’a que le sourire pour réponse

la même chose … !!"(2)" Pourquoi donc …

et c’est à ceux-là que se heurte tout

à sa question sur la disparition du

toute cette route ne te suffit pas pour

individu isolé, et quand les groupes

trottoir … ne croyez pas qu’au delà de

passer ton chemin…?"

se multiplient au sein d’une même

l’apparence, notre acte soit issu d’une

occupants te répondent, quand tu te

population, sous les mêmes lois, qui

morale quelconque, il s’agit seulement

hasarde à t’enquérir du trottoir… ?!! Les

sont sensées rester au dessus de tous,

d’une habitude stérile et vaine… !!

plus gentilles parmi eux, car tu risque

la situation qui devient conflictuelle,

Une

malsaine

beaucoup plus… !! te voyant tout seul

voit apparaître des favoris qui se jurent

à laquelle tout le monde s’adonne,

à vouloir faire face, tu te mêle au flot

allégeance et constituent un semblant de

et

que personne ne peux accuser,

incohérent de voitures et de piétons,

lobby de supers citoyens …alors le temps

même si tout le monde en souffre, par

et tu ferme ton clapet comme tout le

s’arrête sur une sorte de présent infini

peur qu’il soit transformé en " vieux

monde, car pour la majorité écrasée "

et stérile. Arrivé à ce stade, un peuple est

mammifère édenté "… la magie ne se

Il est plus facile de les tremper que de

loin d’être sûr de ce qu’il fait. Il continue

réinstalle-t-elle pas parmi nous

espèce

d’intelligence

C’est ce que les

… ?!!

les convaincre qu’on les à trempés…"(3)

à gesticuler au hasard voilà tout… !!

la peur nous retient et nous empêche

une question d’habitude… et " on ne

Alors, rebrousser chemin en déserteurs

de grandir, Elle tue une petite partie de

se débarrasse pas d’une habitude en la

et descendre carrément sur le bitume

nous chaque jour.

flanquant par la fenêtre, il faut lui faire

(1)

pour gambader tant bien que mal parmi

descendre l’escalier marche par marche"

les véhicules menaçants …devient une

Et bien sûr, la peur

habitude incontestable... !!! bien sûr que

soumission, sauf cas exceptionnels, où

grands changements se font sagement.et

c’est Une manière de se comporter dénuée

elle donne des ailes, soit pour fuir, soit

encore faut-il qu’un changement se passe

de toute dignité, il faut le dire, mais ne

pour se métamorphoser en prédateur

parmi des esprits éveillés, pour le chiffre

faut-il pas dire aussi que de nos jours, ces

… et il faut dire que nous avons connus

majoritaire, faire la distinction leur est

valeurs morales comme la dignité ou le

tous ces états conflictuels, desquels

interdit.Bien des repères s’évanouissent

devoir sont rayées de la conscience du

nous avons hérités toutes ces libertés

autour de nous, rongés peu à peu jusqu’à

groupe, et que la morale définie comme

d’indifférence, et ces habitudes de

déserter la mémoire elle- même …de

étant l’ensemble des règles qui doivent

perdants , à telle enseigne que perdre

simples habitudes chassées par d’autres…

diriger l’activité libre de l’homme, se

est devenu un verbe d’usage courant,

comme un trottoir par exemple, quand

voit greffée sur d’autres préceptes

bien de chez-nous… qu’il s’agisse d’un

il nous perd de vue(4) il disparait sous

comme : dévorer à belles dents… !!

trottoir ou de la vie elle-même ; et le

une main basse quelconque, comme

quand on s’empresse de prendre la

résultat, quoi qu’il arrive reste pareille…

pour

main d’une personne âgée pour l’aider

nous créons l’habitude. pour nous,

boutiques ouvrant dessus, ou comme

à faire le détour obligatoire à travers

c’est comme les levers et les couchers

espace privé, où sont exposées pêle-

www.b at n ainfo. c o m

engendre la

(3)

les

faire partie de la façade des

31 Numéro 100

BATNA INFO


mêle, voir stockées, des marchandises…

d’une attitude d’esprit objective... ce

et les défauts dans les productions

ajoutant ainsi par leur amoncellement

qu’il leur importe, c’est de remplir

de l’esprit, dans les œuvres d’art.

à l’état chaotique de notre quotidien… !!

leurs couffins dans une indifférence

Car, ne voilà-t-il pas qu’à l’instar du

qu’avons-nous

totale

"concept

reste des repères, cet espace réservé aux

prioritaire, dans la disparition d’un

immangeable", aussi édifiant soit-il … !!!

piétons, comme il est d’usage, c’est vu

passage à piétons, alors que les gens

Dès lors, rien ne subsiste des repaires

ajusté à l’humeur fruste et rudimentaire,

partent à la dérive évitant par eux-

ayant toujours étés présents

pour

de telle sorte qu’il ne cesse d’être en

mêmes le droit chemin… mais voilà nous

délimiter les choses, pour

qu’elles

contradiction avec le plus élémentaire

dit-on , que c’est justement ,parce que les

n’empiètent

les unes sur les autr

des plans d’aménagement d’une zone

gens se laissent ravir un pauvre espace

es…

aussi minable soit-il qu’ils sont parvenus

très souvent dans la vie des peuples, la

dimensions en tous sens , en hauteur , en

à adopter ces habitudes négatives et

peur était à l’origine de toute menace,

profondeur, avec des plans de déclivité

égoïstes , où les individus s’éparpillent

car elle poussait les gens à des actions

qui dénonce chez ces gens là une absence

dans toutes les directions

comme les

irréfléchies qui les mettaient en danger.

totale de morale et de savoir -vivre ..

grains d’un chapelet dont le fil s’est cassé

L’angoisse qui survient, empêchait les

Un état d’esprit qui frise la démence…

… Chaos mental et comportemental,

êtres humains de penser. Et dès qu’ils

parfois, pour accéder à ce qui tient lieux

au milieux d’un nulle part, un lieu

cessaient de se fier à leur intelligence,

de trottoir haut de plus d’un demi mètre,

quelconque

ensemble

ils faisaient souvent d’énormes erreurs.

on nous y invite par quelques marches…

d’autres lieux insignifiants, à travers la

Par ailleurs , une ville, telle que Batna,

seulement, ayant fait quelques pas,

Ville ( la Capitale de l’Aurès ancestral)

privilégiée par son appartenance à

l’autre bout vous laisse perché sur votre

dont il ne subsiste déjà de ce qu’elle

une région aussi fabuleuse telle que

muraille, confronté à l’absence d’escalier

devrait être que cette appartenance … !!

L’Aurès , n’est jamais à l’abri d’ exactions

pour descendre, ce qui contraint les

D’aucuns diront, qu’en réalité, les gens

semblables, sujette comme elle était ,

moins jeunes à faire demi tour, et… à

ont seulement peur, car ils ne savent pas

en toutes époques, au déferlement des

gambader sur la chaussée parmi les

comment faire pour vivre sainement …

hordes d’envahisseurs, assoiffés de tout,

voitures … !!

Ignorant tout de l’attitude adéquate à

et surtout de pain comme aujourd’hui

nous somme à une telle situation, où les

prendre ils se laissent emporter dans

…poussés par une peur viscérale de

gens se comportent vis-à-vis de leur

leur turpitude scandant

à tue- tête :

ne jamais satisfaire leur faim , la ville

patrie comme des réfugiés de passage

après moi le déluge… Une frénésie qui

aux prises avec une telle engeance,

appelés à partir d’un moment à l’autre,

rappelle aussi bien

une fourmilière

prend l’allure d’un camp de réfugiés, et

Nous, nous entendons interpellés par

suite à une intrusion prédatrice... !!

l’intention d’être, d’exister, s’étouffe et

une certaine logique : Comment espérer

meure dans son cœur … !!

des lendemains meilleurs, quand tout un

direz-vous

parmi

un

de

si

Un

à

un

insignifiant

comme

urbaine déterminée.

de prendre des

Parvenus comme

peuple perd ainsi le respect de soi-même.

comportement mental ainsi dénaturé Comme tous les aspects qui par leur

Dans tout désastre, comme celui relaté,

l’appel d’équilibre inné, dont l’altruisme

permanence permettent

à une ville

une seule devise tiendrait lieu de loi

est la forme vitale la plus distinguée.

d’être reconnue comme telle… Il ya

suprême : chacun pour soi et sauve qui

à partir de ce moment , quand l’individu

le trottoir… qui n’est plus , car il est

peut. Car, quand les gens ne mesurent

succombe et devient victime de sa peur,

condamné à servir de zone de dépôt

pas la valeur exacte de l’existence qu’il

il reste focalisé sur ce qu’il a devant

ou de débarras, jonché

de déchets

leur faut et se contentent de sa forme

le nez , et il ne voit plus le reste …non

de tous genres et de toutes natures…

disponible, leur cause sera vaincue pour

seulement

il devient aveugle aux

sinon occupé par la bagnole qui se fait

des générations sinon pour des siècles ;

besoins des autres , mais il les interprète

bouchonner comme un cheval de parade,

l’erreur en maitre tirera toujours sur la

comme une menace, qui

le pousse à

ou tout simplement exposée comme

laisse de l’esclave… !! 

faire montre d’une agressivité vis-à-

dans un showroom … arrive qui peut... !!!

vis de toute source susceptible d’être la

Ces gens là, à force d’empiffrer d’haricots

cause de cette menace, qui, dans tous

leurs gènes trop longtemps soumis à

(1)

les cas ne sera qu’un autre individu…

la faim, ils étalent leurs gros ventres

langue , qui ne cesse de revenir dans

ainsi, la vie devient une simple rue

devant les regards pour décompresser

toutes les conversations ,y compris entre

drainant de la chair humaine … ou un

impudiquement … une manière bien

l’individu et lui-même , mais qui ne

Souk

dont

à eux de se manifester et clamer qu’ils

renvoi à aucune réalité.

leur seul point commun, se résume en

ont enfin mangés à leurs faim… !!!

un mot : la mangeaille… !! Où chacun

Trottoirs dites-vous… ?!! Mais lequel …

se garde bien d’avoir des rapports

celui dont nous venons de dire deux

avec l’autre... Un esprit

empêche

les gens

fourmillant

de répondre

d’individus,

à

"nous " un mot présent sur toutes les

(2)

Proverbe Français.

(3)

Mark Twain. A cause de "notre" absence les choses

égocentriste

mots que personne n’entendra … ( ?!!)

qui nie toute possibilité d’édifier une

ou l’autre érigé à la gloire de la stérilité

collectivité, où l’on se contente de

et de l’absence totale du goût… le goût,

(4)

faire partie d’une foule, incapables

cette faculté de discerner la beauté

qui existent pour nous disparaissent.

BATNA INFO

32 Numéro 100

www.fas ac .or g


www.b at n ain fo. c o m

33 Numéro 100

BATNA INFO


ACCUEIL RÉBARBATIF, ABSENCE TOTALE D’HYGIÈNE…

POURQUOI L’ALGÉRIE NE PEUT ÊTRE UN PAYS DE TOURISME Dr Ahmed Rouadjia

Notre pays est beau, vaste, diversifié et contrasté. Déployé sur une étendue de 2 381 740 km2, soit quatre fois la France hexagonale, il dispose d’atouts multiples : naturel, géographique, économique, etc. mais que gâchent et défigurent des pratiques sociales dévastatrices que nul discours officiel ne saurait nier ou masquer.

Nos officiels chargés de ce secteur vital ont beau discourir et enjoliver les œuvres accomplies ou à accomplir dans l’avenir en matière du développement d’infrastructures, d’accueil et de services, notre pays demeure pourtant fort arriéré en ce domaine. Là, cependant, où le discours officiel dit vrai, c’est quand il fait valoir la beauté de nos paysages et de nos plages pittoresques et révèle, avec des chiffres à l’appui , des réalisations «grandioses» en termes de structures physiques, d’équipements et de personnel «formé» ou à former dans l’immédiat. De fait, notre pays est beau, si beau et si attachant que les colons européens, à commencer par les Alsaciens BATNA INFO

34 Numéro 100

Lorrains, les Espagnols, les Italiens, les Corses et les Maltais, ne s’étaient pas imaginé un seul instant l’abandonner un jour. Au lendemain de l’insurrection du 1er novembre 1954, ils furent si affolés et si paniqués qu’ils firent feu de tous bois pour conserver leur «Algérie française» qu’ils chérissaient et regardaient comme un Eden sans pareil au monde. Ils n’avaient point tort. Car, en effet, et partout, du Nord au Sud, d’Ouest en Est, le pays recèle, outre les plaines fertiles et nourricières de la Mitidja, des Hauts- Plateaux céréaliers, et de bien d’autres, des sites naturels merveilleux, des vues panoramiques extrêmement

prenantes qu’illustrent, entre autres, les corniches (Jijel-Bougie), les gorges de Kherrata et de Lakhdaria, naguère baptisées Porte de fer, le golfe d’Oran, de Skikda, la baie d’Alger, les gorges du Rhumel, les merveilleux Balcons de Ghoufi dans les Aurès. Tous ces sites splendides constituent autant de trésors que la nature en a fait un don «spécial» à l’Algérie.Beauté d’un pays sacrifié sur l’autel de l’indifférence et du dilettantisme professionnel. Des voyageurs européens du XIXe siècle, et parmi lesquels des écrivains illustres, avaient fait une description objective et vivante de l’Algérie et de ses paysages. J’en cite ici qu’un seul parmi eux : Guy www.fas ac .or g


de Maupassant. En abordant pour la première fois la baie d’Alger, en 1863, celui-ci ne put s’empêcher d’extérioriser les émotions qui manquèrent de l’étrangler à la vue de cette dernière depuis les hauteurs d’Alger : «Féerie inespérée, écrivit-il, et qui ravit l’esprit ! Alger a passé mes attentes. Qu’elle est jolie, la ville de neige sous l’éblouissante lumière ! (...) De la pointe de la jetée, le coup d’œil sur la ville est merveilleux. On regarde, extasié, cette cascade éclatante de maisons dégringolant les unes sur les autres du haut de la montagne jusqu’à la mer. On dirait une écume de torrent, une écume d’une blancheur folle ; et de place en place, comme un bouillonnement plus gros, une mosquée éclatante luit sous le soleil.» Alger, ainsi décrite, n’est pas l’Algérie ; elle n’en est qu’une facette parmi bien d’autres : «Féeries» que l’écrivain alors en quête d’exotismes «indigènes» n’avait pas eu l’occasion de découvrir. Car plus au Sud, à quelque trois mille kilomètres environ d’Alger, se dresse majestueusement le massif volcanique du Hoggar, dont le point culminant se situe au Djabal Tahat (2908m). Les paysages lunaires qui l’entourent avec leurs collines en manière de «coupoles» et de têtes de sphinx que l’érosion éolienne a dessinées avec un art consommé à travers les millénaires sont d’une rare beauté de formes et de couleurs. Les intenses lumières qui les baignent au coucher du soleil accentuent et précisent les moindres détails et linéaments qui les traversent de part en part. Chef-d’œuvre exceptionnel du créateur ou du travail spontané de la nature - je ne sais -, ces sites aux paysages extraordinaires offrent au regard fatigué par la monotonie des villes bruyantes et polluées de la «civilisation» urbaine des moments de repos, de méditation et d’exaltation salvatrices.

www.b at n ainfo. c o m

LE PARADOXE D’UN BEAU PAYS QUI REPOUSSE PLUS QU’IL N’ATTIRE LE TOURISME

Bien que certains rapports internationaux classent l’Algérie au dixième rang parmi les plus beaux pays du monde en termes de contraste, de beauté et de diversité naturelle et géographique, elle demeure cependant une des nations les moins attractives pour le tourisme étranger. A quoi est due cette répugnance manifestée chez le touriste étranger à venir chez nous, bien qu’il puisse être fasciné et admiratif devant les images qui se présentent à son regard à travers les prospectus des agences de voyage ou à travers l’Inter-net ? On sait que les étrangers, notamment les Européens et les Américains du Nord, qui se révèlent être de grands voyageurs et qui ressentent du fait de leur culture un grand besoin de découvrir les choses et les objets du monde, y compris les objets «ethniques», connaissent toutes les destinations touristiques du monde les mieux cotées. Or, ils savent tous que l’Algérie figure parmi les pays féeriques de leurs rêves et désirs d’escapades. Pourtant, notre pays ne les tente guère. Pourquoi ? Les raisons en sont multiples et peuvent se ramener à plusieurs facteurs dont les plus saillants sont : -Un accueil incivique et rébarbatif; -un manque flagrant de propreté ; -des plages saturées et transformées en une immense poubelle.

UN ACCUEIL RÉBARBATIF ET HARGNEUX Puisque le tourisme ne se limite pas aux complexes de luxe et ne s’intéresse pas forcément à des hôtels de quatre ou cinq étoiles, mais concerne aussi tous les lieux de curiosités et de découverte de l’insolite, du folklorique et du

pittoresque, commençons alors par les lieux publics simples et la manière dont ils accueillent le client ordinaire. En effet, partout, et dans quelque lieu où vous foulez des pieds un lieu public (café, restaurant, hôtel, magasin d’alimentation…) l’accueil est exécrable. Le patron ou le garçon de café vous accueille avec une face rébarbative, et heureux si vous ne vous faites pas insulter en lui faisant la remarque sur son attitude peu rassise à votre égard. Lui demande-t-on gentiment d’essuyer la table encrassée ? Le garçon, et parfois le patron luimême, vous envoie promener de manière cassante. Si, inversement, le garçon est aimable et de bonne humeur, il opinera de la tête tout en vous faisant attendre une demi-heure ou plus pour nettoyer la table et vous servir. Dans la plupart de ces cafés et restaurants populaires, la politesse, la civilité et la propreté ne sont pas les choses les mieux prisées. Ces traits de conduite vertueuse ne sont pas intégrés dans leur univers mental orienté qu’il est exclusivement vers l’utilitaire et le service «minimal».

UN MANQUE FLAGRANT D’HYGIÈNE ET DE PROPRETÉ Au mauvais accueil réservé à la clientèle bigarrée, s’ajoute le manque d’hygiène. Comme on le verra sous peu, ce phénomène manifeste n’épargne pas les complexes dits pompeusement «touristiques». Certains hôtels classés quatre ou cinq étoiles ne sont pas à l’abri de la saleté ni de la présence envahissante de ces cafards aussi nuisibles à la santé que répugnants aux regards allergiques. L’exemple des waters (toilettes), illustre de manière frappante le peu de cas accordé à la propreté et au respect du client. En effet, parmi les 802 cafés et restaurants répartis entre le nord (Alger), l’Est (Constantine, 35 Numéro 100

BATNA INFO


Annaba), l’Ouest (Oran) et le Sud (Biskra, Touggourt, Ouargla…) dont je fus un client de passage, il n’est pas un seul qui dispose de waters (WC) propres ou d’une porte qui ferme. Certains n’en disposent d’ailleurs pas quand d’autres sont bouchés par d’énormes monticules d’excréments aux odeurs pestilentielles. Mais le plus cocasse et qui se répète sous toutes les latitudes du pays, c’est la fermeture à clé des quelques waters fonctionnant tant bien que mal. Si vous n’êtes pas un client familier des lieux, vous ne pouvez pas espérer obtenir du cafetier la clé en question et vous risquez fort bien, dans ces conditions, faire dans votre froc. Il lui indiffère que vous soyiez indisposé par quelque crise digestive ou en proie à une diarrhée aiguë.

LE GAIN FACILE AU DÉTRIMENT DE LA PROPRETÉ Le pire, c’est que beaucoup de restaurants à grillades ne disposent pas de WC ou disposent de toilettes mais mitoyennes avec la cuisine de telle sorte que les vapeurs fétides des unes se mêlent à la fumée et aux odeurs piquantes de l’autre. Les lavabos sont généralement crasseux, faute d’eau mais aussi faute de soin et de propreté de la part des gérants et des patrons dont les soucis majeurs semblent être le gain facile, l’accumulation d’argent. Ne parlons pas des serviettes noires de saleté que l’on trouve accrochées près de ces lavabos dont les robinets sont souvent «secs» ou coulent au ralenti. Ces serviettes servent non seulement à s’essuyer les mains, mais aussi les moustaches souillées de graisses animales ! Gondolées et rêches, il semble qu’elles n’ont jamais été lavées depuis leur mise en service, qui pourrait remonter à quelques années en arrière.

les garçons ne portent pas la tenue réglementaire, comme c’est souvent le cas, au point de se confondre avec les clients qu’ils servent, les rares qui en portent sont affublés de tabliers de couleur blanche, mais se trouvant recouverts d’épaisses et larges couches noires d’aliments et de graisses d’origine diverses, végétales et animales. Certains garçons que j’ai pu observer, s’en servent également pour essuyer non seulement leurs mains dégoulinantes de matières visqueuses, mais aussi leurs crottes de nez tout en remuant de leurs doigts aux ongles non moins noirs de crasse les bouts de viande entreposés sur les braises ! Les marchands de pâtisseries, de zlabiyya, de viande, etc. ne sont pas en reste. Ils servent le produit de leurs mains calleuses et moites pendant que leur front ruisselle de sueur dont certaines gouttes viennent s’infiltrer dans les aliments sous le regard du client qui paraît complètement indifférent ou accoutumé à cette pratique d’«hygiène» d’un autre âge. Les mains gluantes de miel et de sucre auxquelles se mêlent les sueurs humaines à force de distribuer des poignées de mains à des dizaines de personnes par jour, le vendeur de zlabiyya ne se gêne pas par ailleurs de lécher ses doigts pendant qu’il vous sert, et certains s’enfoncent même une grosse chique dans la bouche ou la retirent de leurs gencives pourries tout en malaxant le produit de leurs mains horriblement encrassées. Il en est en effet qui fourrent même leur index dans les narines et en retirent des matières flasques qu’ils plaquent aussitôt sur leurs vêtements déjà repoussants de saleté… Quant aux bouchers, ils ne font pas plus de cas, en matière de soin et d’hygiène, que les marchands de sucreries. Ils manipulent la viande avec des

mains imprégnées de tabac, de poussière et d’autres particules invisibles de microbes, et vous rendent la monnaie, en papiers ou en pièces, complètement tachetée de sang et de graisse. Les poissonniers, comme les pâtissiers, font de même. La monnaie qu’ils vous rendent est soit poisseuse, soit visqueuse. Quelle sensation désagréable n’éprouve-t-on pas au toucher de cette monnaie collante!

QUAND LA PROPRETÉ SE TROUVE AUX PRISES AVEC LE DIABLE ET LA VIOLENCE Ce n’est pas caricaturer la réalité que de décrire les choses telles qu’elles se présentent à l’œil nu. Il s’agit là, au contraire, d’images vivantes d’un pays qui semble faire fi des règles élémentaires de propreté et d’hygiène et dont les citoyens, marchands et consommateurs, ont l’air de bien s’accommoder de cet état de fait lamentable. On a beau se vanter en effet que l’Islam est la religion la plus propre de toutes les religions célestes, et l’on a beau évoquer le hâdith ou la maxime sainte selon laquelle «la propreté vient de la foi, et la saleté procède du diable» ( an nâdhafâ min al imân wa lawsakh min al chitan), il reste que le chitane semble, en l’occurrence, l’emporter au loin sur la prétendue foi en la propreté… Nos bouchers, entre autres, sont la preuve contraire de cette assertion : en exposant des cadavres d’animaux égorgés, sanguinolents, sur le bord des trottoirs poussiéreux que bordent parfois des caniveaux charriant des eaux verdâtres, sans parler des fumées des pots d’échappement, ils montrent par-là même que la propreté est le cadet de leur souci.

LA LÉGENDE DU CLIENT ROI N’EST PAS DE MISE EN ALGÉRIE La même insouciance, la même indifférence et les mêmes manquements aux règles de

Mais ce n’est pas fini : lorsque BATNA INFO

36 Numéro 100

www.fas ac .or g


propreté se retrouvent quasiment partagés par la plupart des commerçants, y compris des clients dont l’exigence en matière d’hygiène est presque nulle. Ici, l’on mesure combien l’on sacrifie alors la propreté et la santé du citoyen au seul gain. Quant au citoyen acheteur, il sacrifie tout bonnement le principe du «client roi» à l’acception résignée des règles du jeu du marchand dont le diktat ne laisse d’autre choix que cette pénible alternative : c’est à prendre ou à laisser ! Protester ou émettre des remarques, même discrètes ou bénignes, sur la propreté ou sur la mauvaise qualité de la marchandise relève de la part du marchand d’une suprême insulte, voire d’un sacrilège qui pourrait susciter une réaction violente de sa part à l’encontre du client. Ainsi, une scène parmi bien d’autres, dont je fus témoin, me hante encore l’esprit : un client se fait servir des légumes dont il constate que certains sont pourris et demande calmement au marchand de les lui changer. Ce dernier rechigne, mais le client, toujours calme, insiste. Puis www.b at n ainfo. c o m

soudain, le vendeur s’énerve, prend prestement le plateau de la balance et le projette sans crier gare sur la figure du client. Le sang gicle. Des cris et des remous s’élèvent. Des badauds accourent de toutes parts pour former une masse compacte autour du marchand furieux que l’on tente de maîtriser… Cette scène dramatique est l’illustration parfaite d’une grave crise, d’un cruel déficit en matière d’éducation et de civisme. Elle dénote un état d’esprit singulier et d’une culture qui n’admet pas la tolérance et le respect d’autrui et qui substitue au principe du dialogue et de compréhension mutuels, la violence comme mode quasi unique de régulation interpersonnel. Des acheteurs mécontents qui se font agresser verbalement ou même physiquement par des marchands irascibles, ce n’est pas chose rare en Algérie, et j’en ai vu à maintes reprises dans les divers marchés du pays profond, du centre et de l’arrière-pays, des bouchers qui brandissent en l’air leurs tranchants instruments et des marchands de légumes et d’échoppes exhibant leur barres

de fer ou leur bâton à la pointe ferrée pour asséner des coups à des clients protestataires.

DES PLAGES SATURÉES ET TRANSFORMÉES EN UNE IMMENSE POUBELLE Nos plages ne dérogent pas à la règle générale. Ici, comme partout ailleurs, la saleté et la violence semblent marcher de pair. En effet, la plupart de nos plages, dont on célèbre la beauté se transforment en période estivale en des lieux de prédilection pour les jets d’ordures et parfois de violence et de chapardage. Sans citer aucun d’eux, les plages que j’ai pu parcourir d’ouest en est, sont jonchés d’ordures et d’objets divers dont les plus graves sont faits de bouteilles, d’éclats de verres brisés, de boîtes de conserve, de métal ferreux tranchant, de clous et parfois même de carcasses de véhicules échoués là où on ne sait par quel destin. Les pots de yaourt, les mégots de cigarettes, les sacs en plastique, les paires de chaussures et de sandales usées, les bouts de vêtements noircis de graisses, forment de larges tapis et gâchent de ce fait les fins sables dorés.

37 Numéro 100

BATNA INFO


Des femmes et des hommes ventripotents et adipeux se goinfrent de gâteaux sucrés, de sandwichs graisseux et de frites huileuses, et une fois le ventre plein, ils jettent machinalement les papiers d’emballage et les restes d’aliments autour d’eux. Les sacs en plastique qui auraient pu servir de poubelle sont tout simplement et négligemment jetés autour d’eux et s’en vont grossir les montagnes d’ordures alentour. Parfois ces sacs que le vent emporte s’élèvent dans le ciel, tournoient longtemps audessus de la mer avant de retomber à pic sur la plage noire d’une foule bigarrée de personnes qui semblent heureuses de patauger dans l’eau polluée et de se rouler sur le sable imprégné d’aliments aux odeurs fétides. Au manque absolu de soin et de propreté élémentaire s’ajoute le goût de l’entassement. Comme des animaux rampants, ces vacanciers marchent les uns sur les autres, se bousculent, se piétinent sans ménagement ni aucune forme d’excuse ou de politesse. Tout ce monde bariolé donne l’impression de priser plus la proximité, le bruit, la saleté, le spectacle et l’apparaître que l’ordre, le calme, la contemplation et la discipline nécessaires au repos de l’esprit et de l’âme. On y vient non pas pour apprécier ces bienfaits de la nature que sont l’eau, l’air, l’oxygène, les vagues déferlantes et les galets remués par la mer déchaînée, mais comme pour se donner en spectacle…. Celui qui sait mesurer les choses à leur juste valeur, qui sait apprécier la nature, le beau et l’agréable ne saurait en effet admettre un environnement sale et bruyant. Le respect de la nature, de l’ordre, de l’autodiscipline et de la propreté sont les marques distinctives du civisme et de la citoyenneté active. Or, chez nous, ces vertus n’existent pas ou n’existent qu’au bout des lèvres. Pour intérioriser BATNA INFO

38 Numéro 100

ces réflexes et en faire un mode de conduite en société, ça suppose une éducation de base nettement précisée et des règles d’éthiques communément admises et uniformément appliquées, faute de quoi, on cheminerait vers l’anomie. Or, ce que l’on constate, c’est que l’Algérien «moyen», et même l’Algérien entiché de «modernité» et de «civilisation», se trouve justement pris dans les réseaux enchevêtrés d’une anomie inextricable. A force de perte de repères et de dédoublement de la personnalité culturelle, on finit par opposer le soi-même à l’autre.

QUAND LES ROUTES ET LES AUTOROUTES SONT JONCHÉES DE DÉTRITUS On ne peut pas isoler en effet la propreté, le civisme et la politesse de l’éducation. Une bonne éducation suppose les trois termes, leur intégration dans les réflexes et les conduites individuelle et collective. Chez nous, c’est la forme, l’apparaître qui prime l’être. Exemple de ces contradictions, de ces dédoublements de la personnalité culturelle : sur nos routes et nos autoroutes, on croise des grosses cylindrées conduites par des personnes, jeunes et vieux, qui se donnent des allures de «branchés» et de «modernes». Autrement dit, elles se prennent pour des gens d’éducation ou de rang social «élevé». Pourtant, ces personnes aux figures visiblement ostentatoires jettent et laissent jeter par leurs enfants des pots de yaourt, des bouteilles en plastique sur le long de la route comme si celle-ci était une décharge et non une voie commune à préserver de la pollution. Ces personnes aux prétentions particulières, vaniteuses et altières, n’ont rien à envier en fait d’éducation et de propreté aux citoyens ordinaires que l’on rencontre sur les plages et les places des marchés.

LE TOURISME COMME CULTURE… Avant de discourir sur l’éventuelle incitation au tourisme étranger en Algérie, ne faut-il pas tout d’abord s’occuper du tourisme local et lui enseigner la propreté, les règles du civisme, de politesse et du bon accueil ? Avant d’être une forme de loisir, de divertissement ou d’escapade, le tourisme est avant tout une culture, un goût et un plaisir de rencontre et de découverte de l’autre, mais aussi un moyen d’échapper momentanément à la monotonie et à la routine sociale et professionnelle. Or, le tourisme en ce sens n’existe pas en Algérie ; il n’existe que sous la forme «sauvage» dont je viens de décrire les traits les plus pertinents. Un pays qui ne peut pas assurer à ses propres citoyens un tourisme de qualité (propreté, bon accueil, confort et prix adapté à toutes les bourses…) ne saurait prétendre faire venir des touristes étrangers chez lui. Le plus intelligent serait de rendre le tourisme local plus attrayant, après avoir réuni toutes les conditions nécessaires de propreté et d’accueil, d’en faire un objet ludique à la portée de tous, avant de songer à attirer le tourisme étranger qui rechigne à venir chez nous, non pas pour des raisons d’insécurité, mais pour des raisons qui tiennent plus justement à la triste réputation qu’a notre pays d’être foncièrement antitouristique, peu propre et peu accueillant en ce domaine. Certes, le pétrole a longtemps constitué et constitue encore un motif puissant pour rendre le tourisme et l’argent qu’il pourrait apporter aux caisses de l’Etat un objet d’activité économique secondaire. Mais cela ne justifie plus désormais l’immobilisme persistant dans ce secteur, dès lors que le pays se prétend prêt à entrer de plain-pied dans l’économie de marché…  www.fas ac .or g


" COMMENT VOYEZ VOUS L'ALGERIE DE DEMAIN "

L' ALGERIE MA BOUGIE Puisque il n' y a pas de censure je vais me permettre de dire ce que pense aujourd'hui en toute liberté de ma bougie l'Algerie et la blache ma capitale. Je ne peux pas prédire l'Algerie de demain c'est à nos enfants de dire comment ils ont trouvés l'Algerie que nous leur avons laisser et c'est eux qui doivent nous jugés demain de notre passivité et de ce que les briscards ont fait de notre Algerie.

Il est mort le soleil quand nos cœurs se sont embrasés, Il est mort celui qui réchauffait nos mains glacées, Il est mort l'âtre de ceux dont l'ambition n'a pas cessé Il n'y a plus d'été quand le soleil s'est éclipsé, Il n'y a plus de champ verdoyant, seule l'aridité, Il n'y a plus d'eau pour irriguer nos racines désséchées. Il n'y aplus de printemps pour nos fleurs déjà fanées, Il n'y a plus de verdure qui jadis nous entourait, Il n'y a plus d'abeilles pour nos fruits non fertilisés. Il n'y a plus que la tristesse du ciel bas et gris, Il n'y a plus de sève dans nos branches déjà meurtries, Il n'y a plus de feuilles sur notre arbre pourri. Il n'y a plus que des toiles et des pages blanches, puis nos lits, Il n'y a plus que notre passé que nous avons aimé et maudit, Il n'y a plus d'éspoir ni même nos rêves à la parodie. Il n'y a plus de bons ou de mauvais et nous, entre eux suspendus,

Il n'y a plus d'amour et de haine, la tendance à l'hypocrisie, Il n'y a plus de païens ou de croyants, les livres se sont fermés. Il n'y a plus de fraternité, les partis nous ont divisés, Il n'y a plus de rire ni de joie, le piano depuis s'est usé, Il n'y a plus de haine, seulement l'amour a cessé. Il n'y a plus d'espoir de bien vivre la fin de nos vies, Il n'y a plus de temps pour s'avourer le goût de nos fruits, Il n'y a plus de pardon pour tous les péchés commis. Il n'y a plus d'ardeurs dans nos cœurs souvent blessés, Il n'y a plus que les traces sur nos peaux déjà halées, Il n'y a plus de place pour nous dans l'Éden tant souhaiter. Il n'y a plus de balise qui autrefois nous guidait, Il n'y a plus de lueur sur notre route non éclairée, Il n'y a plus de flamme sur notre blanche bien aimée. 

Abdelmadjid Lamine

www.b at n ain fo. c o m

39 Numéro 100

BATNA INFO


COMMENTAIRE

CITOYEN INFORMEL ! Amamra Said Med Elhadi

Commençons par le commerce informel : voyez dans quel piteux état sont devenus nos rues, nos trottoirs, avec cette quasi impuissance permissive conjoncturelle qui, en perdurant serait difficile à éradiquer. Quand on pense à tous ces ateliers clandestins, qui narguent l’état, qui sont par centaines voire même milliers à dénaturer l’aspect « architectural », qui ne paient ni impôts, ne font circuler ni argents dans les banques et qui (et c’est le comble) profite du couffin de ramadhan (destiné au pauvre) et ce mois ci, la prime de scolarité ! Passons à l’école informelle (puisque la garderie de gosses ouvre ses portes) :cette dernière existe bel et bien ,ne soyons ni démagogue ,ni hypocrite pour voir proliférer ces centaines de « garages »où on parque nos potaches au prix fort pour leur inculquer ce savoir normalement tâche incombant à l’école ! L’école parlons en ! C’est le temple où le devenir des nations est élaboré minutieusement…est ce le cas chez nous ?

BATNA INFO

40 Numéro 100

Voilà c’est fait ! Réussir à immortaliser la médiocrité et pour de bon sur le dos de quelques pans de personnalités locales , et, c’est l’instauration de la culture informelle . Même le jour de la passation il y avait foule pour ne pas dire badauds et où même un coiffeur s’est invité sans parler de société civile informelle et aussi une certaines catégorie qui veut se greffer à la grande famille de la presse mais qu’on ne retrouve que lors des cérémonies et autres occasions festives seulement mais points sur des journaux ou autres…….

Maintenir de « force » un « élève » 17 ans durant ne règlera point le problème du chômage, puisqu’à terme c’est un bras cassé qui rejoindra les rangs des parasites. Voyons du coté de la santé informelle , le patient n’est plus que chiffre à mettre sur le BRQ du directeur d’un côté alors que de l’autre versant il n’est qu’une facture arrêtée à la somme de… Pour les APC informelles, où l’on se doit de s’occuper de salubrité publique,bien être du citoyen, tout en assurant tous les services y compris celui d’avoir une vue futuriste ,ou à défaut s’entourer d’une équipe visionnaire pour laisser son empreinte dans les annales de l’histoire (cette dernière ne pardonne pas). Elles sont dirigées à la hussarde et autres mesquineries… Et ces partis informels, ne voilà –til pas qu’ils versent dans l’informel ! A coup de « redresseurs » et le citoyen dans tout cela ? Pour nous

livrer des « candidats informels » synonymes de chkara Il y a aussi le transport informel,qui se développe sans discussion de budget ,ni appels d’offres, et sur le dos des infrastructures « fantomatiques » qui finiront par devenir ou ruines ou musée/ promenades pour les couples « informels »… Il y a le citoyen au sens propre et il y a maintenant développé (pour de bon cloné à notre quotidien) le citoyen informel… Même les plaques d’immatriculation des véhicules sont touchées par cet informel. (le DZ officiel est remplacé par le E ,le AL, le F….) Les administrations informelles existent bel et bien, (voyez à quelle vitesse nous tournons à partir de fin juin en passant par le Ramadhan !où le verbe travailler devient informel et se conjugue à une seule personne ! 

www.fas ac .or g


LES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION Nous avions dans ces mêmes colonnes attiré l’attention de nos lecteurs sur l’évolution historique des moyens de communication qui sont devenus le fort de notre jeunesse à l’instar des jeunes de l’occident. Notre jeune concepteur (revue mensuelle et son site www. batnainfo.com) a donné cette conférence lors de la tenue du 8 sommet des nouvelles technologies de l’information organisées aux émirats devant les sommités de la presse arabe et a réussi à leur « soutirer » reconnaissances et admiration, dès lors qu’il était le plus jeune conférencier du sommet. Sa conférence a été transcrite en article (voir notre numéro de juillet 2010) et a réussi peut être a attiré l’attention de certains mais pas www.b at n ain fo. c o m

ceux auxquels incombait le rôle de déduire l’impératif du moment ,à forte raison que nos jeunes n’ont plus cette envie même de regarder notre chère télévision nationale et ses pâles copies ou encore moins écouter les radios locales qui à l’exception de quelques unes sont des clones de la langue de bois,exception faite cependant de la radio nationale chaîne une qui fait vraiment exception par la qualité des débats et surtout sa liberté d’expression ! Quant à tout le reste la langue de bois est de mise et cela ne sert réellement qu’à envenimer le climat de suspicion déjà ambiant grâce aux manques de professionnalisme des uns et des autres. Les de

nouvelles l’information

technologies et de la

communication (NTIC) sont à la base de l’économie du savoir. Elles permettent de stocker, traiter et diffuser un volume croissant de données rapidement et sans coût et elles sont une source de plus en plus importante de gains de productivité. Mais la transition vers la société de l’information n’est pas une simple affaire de technologie. Les changements en jeu sont potentiellement ceux qui ont la plus grande portée depuis la Révolution industrielle et ils exercent une profonde influence sur l’organisation de l’économie et de la société. La gestion de ces changements est l’un des principaux défis auxquels sont confrontés les pays arabes aujourd’hui. Tout au long de l’histoire de l’humanité, les technologies ont dessiné et fait évoluer 41 Numéro 100

BATNA INFO


l’organisation de nos sociétés. Aujourd’hui les nouvelles technologies, et notamment celles de l’information et de la communication (TIC) ouvrent la voie à des modèles de société plus durables. L’enjeu est moins l’accumulation de connaissances que la capacité à traiter l’information. De nouveaux outils, plus interactifs, apparaissent. Ce constat pose le problème de l’appropriation de ces techniques par les enseignants et de l’éducation critique des enfants et des adolescents à la société de l’information. La nature même de ces enjeux exige d’en accepter la complexité. Ils ne peuvent être étudiés que de manière transversale, par un panel d’experts d’horizons très divers : acteurs économiques, associations environnementales, acteurs sociaux, gouvernements locaux et internationaux, agences nationales et organismes d’Etat, communicants etc. Ces organisations ne partagent souvent ni la même culture, ni les modes d’organisation, ni les mêmes objectifs. Il n’est pas aisé de faire collaborer des structures qui bien souvent ont du mal à trouver un niveau de communication commun ( l’exemple concret des révolutions Tunisienne et Egyptienne faites par les jeunes via facebook et twitter interposées). Pour initier des collaborations efficaces et constructives, pour se comprendre et collaborer, les réseaux doivent se rencontrer, tisser des liens, partager un vocabulaire commun. Le programme TIC21 est régit, pour illustration aussi, par des rencontres dans des cadres à la fois professionnels et informels, propices aux échanges d’idées et à la coopération. Elles sont l’occasion de dresser des constats et états des

BATNA INFO

42 Numéro 100

lieux, de faire des propositions, de faire connaître des réseaux actifs et les bonnes pratiques existantes. Chacun de ces échanges donne lieu à des synthèses vidéos et / ou écrites largement diffusées pour faire connaître et progresser les travaux engagés. Dans cette optique la fondation auressienne des sciences arts et culture compte à la fin de l’année en cours organiser un séminaire réservé aux bloggeurs nationaux afin de faire une vulgarisation au profit des administrations locales. Notons, qu’ Internet peut relier les territoires même les plus enclavés au monde global. Internet a également un rôle très fort à jouer sur le local : en rapprochant les acteurs locaux répartis sur le territoire, il fait évo¬luer l’organisation des territoires euxmêmes et permet la constitution de boucles locales. Internet est donc un moyen de nous ouvrir aux enjeux globaux et de trouver des so¬lutions locales .

LES TIC ET LE WEB 2.0 MODIFIENT LA PRA¬TIQUE DE LA DÉMOCRATIE LES TIC BOULEVERSENT L’ÉDUCATION ET LA FORMATION En réorganisant les niveaux de parole des ci¬toyens et des experts. L’enjeu est moins l’accumulation de connais¬sances que la capacité à traiter l’information. De nouveaux outils, plus interactifs, apparais¬sent. Ce constat pose le problème de l’appro-priation de ces techniques par les enseignants et de l’éducation critique des enfants et des ado¬lescents à la société de l’information. La nature même de ces enjeux exige d’en accep¬ter la complexité. Ils ne peuvent être étudiés que de manière transversale, par un

panel d’experts d’horizons très divers : acteurs économiques, associations environnementales, acteurs so¬ciaux, gouvernements locaux et internationaux, agences nationales et organismes d’Etat, com¬municants etc. Ces organisations ne partagent souvent ni la même culture, ni les modes d’organisation, ni les mêmes objectifs. Il n’est pas aisé de faire collaborer des structures qui bien souvent ont du mal à trouver un niveau de communication commun. Pour initier des collaborations efficaces et constructives, pour se comprendre et collabo¬rer, les réseaux doivent se rencontrer, tisser des liens, partager un vocabulaire commun. le programme TIC21 initié par des rencontres dans des cadres à la fois professionnels et in-formels, propices aux échanges d’idées et à la coopération. Elles sont l’occasion de dresser des constats et états des lieux, de faire des proposi¬tions, de faire connaître des réseaux actifs et les bonnes pratiques existantes. Pour conclure, doit –on se voiler la face de¬vant ces acquis que nos jeunes maîtrisent et font avec des merveilles !Que l’on se souvienne de l’épopée de Om dourmane et cette mer¬veilleuse MOBILISATION que nous avons malheureusement fait estomper et ceci « grâce aux manœuvres politiciennes et aux comporte¬ments abjectes de certains journalistes véreux pour lesquels l’intérêt de la nation reste leur dernier souci ! va-t-on persévérer dans ce sens ?  Mars 2011 | 7 WWW.BATNAINFO.COM

Amamra Said Med Elhadi

www.fas ac .or g


LE RÔLE DES MÉDIAS DANS UNE SOCIÉTÉ DÉMOCRATIQUE

Le rôle des médias dans une société démocratique I. La démocratie des médias modifie les règles du jeu démocratique normal... II. ...mais son influence est aussi positive pour la démocratie

Résumé de l'exposé La production médiatique de la guerre du Golfe fut, dès son déclenchement, un révélateur du poids des médias dans lessociétés occidentales, mais aussi de leur fragilité. La couverture de cette guerre par les médias débuta réellement le 16 janvier 1991 et illustra une double tendance de ceux-ci : à la fois une surinformation et une désinformation, c'est-àdire une accumulation d'images spectaculaires et un contrôle à la source des principales informations par les autorités militaires. Les relations entre les journalistes et les militaires, dont on a pu avoir une nouvelle illustration au cours des frappes aériennes en Yougoslavie et au Kosovo, ont permis à ces derniers de transmettre des informations erronées. Pourtant, une enquête d'opinion menée immédiatement à l'issue du conflit indiqua que plus des trois-quarts de la population française estimait avoir été bien informés durant le conflit. La guerre du Golfe, qui constitue un tournant dans le traitement médiatique des conflits armés, et d'autres guerres depuis, apportent la preuve qu'il existe aujourd'hui www.b at n ain fo. c o m

une étroite relation entre la vision qu'ont les citoyens-individus de l'évolution de leur Etat et de leur Nation, et le traitement médiatique que reçoit la vie d'un régime politique, essentiellement à travers un petit nombre d'événements soigneusement choisis. Cela ne revient pas à dire que les médias aient plus de pouvoir ou plus d'influence sur les personnes qu'”auparavant” : il n'existe pas d'âge d'or de l'autonomie de jugement des citoyens. Jusqu'à la naissance de la République en France par exemple, on sait que les journalistes ont toujours eu un rôle plus ou moins déterminant. Cela ne revient pas non plus à dire que les démocraties se soient ellesmêmes réduites à une succession d'actes donnant l'impression que la vie de celles-ci n'est rythmée que par l'événementiel et l'éphémère, voire, aux yeux de certains, la manipulation à travers une stratégie de communication bien organisée. Dans un cas comme dans l'autre, il est assez aléatoire de juger qu'il y a eu une évolution décisive. Ce qui a donc changé, ce n'est non pas tellement la relation entre les médias et la démocratie, c'est bien plus les médiasd'une part et la démocratie d'autre part. Les médias se sont diversifiés, ils se

sont également organisés sous la forme d'entreprises parfois puissantes sur lesquelles s'exercent des enjeux financiers importants. La démocratie de son coté connaît une crise de légitimité, du fait du relatif discrédit des élites tant au niveau des représentants que des gouvernants ou des experts. Et dans les deux cas, la conséquence en a été une modification du citoyen-individu, qui est aussi un consommateur, avide d'images -dans tous les sens du termeinstructives, divertissantes ou spectaculaires, mais qui n'a pas non plus, quoi qu'on en dise, totalement perdu son sens critique, même si celui peut s'exercer de manière très inégale. C'est de ce constat qu'est née la notion de “démocratie d'opinion”, dont la pertinence est vérifiée chaque jour, au gré des multiples sondages, des reportages démagogiques, des films stéréotypés, ou du contenu parfois douteux du point de vue du respect des libertés individuelles de certains sites internet. Que ce type de démocratie, à supposer qu'il puisse être considéré comme tel, existe, c'est une réalité incontournable ; que son pouvoir soit le témoin d'une certaine dérive des régimes démocratiques, c'est également certain, encore qu'il 43 Numéro 100

BATNA INFO


convienne d'en restituer l'exacte portée. De fait il apparaît que la démocratie des médias certes modifie les règles du jeu démocratique normal, mais il serait exagéré de faire de la politique une victime de l'influence des médias, tant ceux-ci sont nécessaires à la constitution d'un espace public, un des fondements de la démocratie.

Plus d’extraits de Le rôle des médias dans une société démocratique [...] On a dit que les médias servaient la démocratie directe. Mais d'une certaine façon ils la condamnent également, en ce sens que les interlocuteurs, les sujets sont soigneusement choisis et monopolisent finalement l'attention du public jusqu'à ce que les intérêts, les sujets de discussion de quelqu'un occupent tout l'espace public et excluent ainsi les voix minoritaires sans même que cellesci puissent être jugées par le plus grand nombre. Et c'est aussi une des raisons du caractère étouffant pris par certains experts dans des sujets qui concernent pourtant la communauté : c'est d'ailleurs le cas de Bourdieu lui-même. [...] [...] Les médias sont l'image d'une nation qui a besoin de se réaffirmer en tant que société démocratique. D'où la répétition des films représentant le Président des EtatsUnis comme le garant des principes démocratiques et le sauveur sinon de l'humanité du moins des EtatsUnis. C'est pourquoi il faut être extrêmement prudent lorsque l'on prétend analyser les modalités de formation de l'opinion publique. Il n'y a pas de sens à juger que les médias créent ex-nihilo une opinion, la forment et l'orientent. [...] [...] C'est un fait que, par la force des choses, la dimension de l'immédiat et de l'instantané s'est étendue dans la sphère publique. Le BATNA INFO

44 Numéro 100

meilleur exemple en est que, par un curieux retour aux revendications des journaux de la fin du XIXème siècle - début XXème, la liberté de la presse, la liberté d'expression, le devoir d'informer sont redevenus les leitmotivs des sociétés de presse, et même des individus, pour ce qui concerne Internet, alors que les grands médias avaient pendant longtemps été comme anesthésiés par le contrôle étatique (jusqu'à la caricature, avec l'ORTF). [...] [...] Deleuze, dans le prolongement des travaux d'H. Bergson à travers les deux concepts d'imagemouvement et d'image-temps. L'image-mouvement, c'est l'image dans sa dimension la plus purement sensitive, prise dans sa succession : chaque image est indépendante des autres, c'est l'oeil qui crée la logique, c'est-à-dire le mouvement. Comme l'écrit Deleuze, “les images sont lumière et cette lumière ne cesse de se propager exactement comme l'image est mouvement, et le mouvement ne cesse de se propager, c'est-à-dire de mouvement reçu il se transforme en mouvement de réaction, de mouvement d'action en mouvement de réaction, système et de réaction” . [...] [...] Mais toute la question est de savoir si le poids des médias n'a pas donné naissance à une nouvelle forme de démocratie. En effet d'une part, étant donné que les médias fonctionnent selon leur logique propre, en ayant à l'esprit des stratégies de communication et commerciales, il serait peutêtre plus juste de parler de “médiacratie”, comme le souligne D. Reyné. D'autre part, il n'est pas certain que l'indépendance acquise des grands médias par rapport au pouvoir politique s'est traduite par une plus grande neutralité des canaux d'information. [...]

Quelques réflexion

pistes

de

Les médias : des moyens d’expression essentiels au fonctionnement de la démocratie • Les médias, c’est-à-dire l’ensemble des moyens de de diffusion de l’information, sont un moyen d’expression essentiel pour les acteurs démocratiques et jouent un grand rôle dans la formation de l’opinion publique. Plaçant certains débats sur le devant de la scène, ils peuvent aussi en occulter d’autres. Ils sont donc soumis à une éthique : exactitude de l’information, respect de la vie privée, vérification des sources. • La presse peut constituer un moyen de contestation, ce qui explique que les premiers textes démocratiques aient consacré sa liberté. Par exemple, le 1er amendement, datant de 1791, de la constitution américaine de 1787 stipule : "le Congrès ne fera aucune loi portant atteinte à la liberté d’expression". • Il y a concomitance entre l’avènement du suffrage universel, au XIXesiècle, et le développement de la presse de masse. Au cours du XXe siècle, ce ne sont plus les seuls journaux, mais la télévision, le cinéma, la radio qui participent au débat démocratique. Au XXIe siècle, le développement d’Internet permet aussi la diffusion des idées démocratiques. Les nouvelles technologies incitent les organes démocratiques à modifier leur manière de travailler, en rapprochant la classe politique et les citoyens. Les médias complètent ici les vecteurs traditionnels de la démocratie en inventant de nouvelles formes d’information ou d’expression. • Les médias se sont eux aussi démocratisés parallèlement aux progrès de la démocratie. Leur accès est bon marché, aisé, équitable sur tout le territoire. Parfois courroies de transmission entre le pouvoir et le peuple (ex www.fas ac .or g


: l’ORTF), leur pluralisme aide au fonctionnement de la démocratie, dont il est une condition essentielle. Néanmoins, la disparition de la presse d’opinion, comme la pénétration des groupes financiers dans le monde des médias, sont des signes aussi d’uniformisation de l’information.

Les médias peuvent représenter un danger pour la démocratie Les médias constituent-ils un quatrième pouvoir, à côté des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire ? • La question de la transparence : si en démocratie, il est nécessaire de proscrire tout secret, fautil pour autant tout porter à la connaissance du public (cf. l’affaire Monica Lewinski aux États-Unis sous la présidence de Bill Clinton) ? Il convient toutefois d’être attentif à la violation de l’intimité. Toutgouvernement a besoin d’une certaine part de secret au moins dans la préparation des décisions ou s’agissant des affaires internationales. En revanche, la démocratie exige la transparence absolue après-coup. • Le risque de manipulation. Le financement des médias dépend de capitaux privés qui peuvent vouloir modifier l’information en fonction de leurs intérêts ou peser sur le fonctionnement démocratique. La concentration financière peut aussi altérer leur indépendance, même si certains médias (par exemple Le Monde) essaient de garantir un mode de financement indépendant. Pluralisme des médias ne rime donc pas toujours avec pluralité d’opinions et diversité de l’information. De même, les sondages peuvent influencer, voire fausser, les comportements électoraux. • Les médias ne sont pas égaux. La télévision, média de masse, www.b at n ainfo. c o m

touchant des citoyens le plus souvent passifs, est accusée de simplifier les débats et de " faire " l’opinion, alors que la course à l’audience laisse peu de place au débat démocratique. Sensibles aux échos des médias, les hommes politiques sont accusés de façonner leur discours, non pas selon leurs convictions, mais selon l’état de l’opinion ou selon la vision des médias. Le débat d’idées et la démocratie de terrain céderaient alors le pas à la mainmise de la télévision sur les campagnes électorales. • L’importance des médias pour une élection pose aussi le problème de l’égalité d’accès entre les candidats.Les hommes politiques dépendent des médias et du format qu’ils imposent. La télévision, par exemple, conditionne certains comportements : il faut résumer en quelques instants des problèmes complexes (les " petites phrases ").

Médias et démocratie : une interdépendance • L’État continue d’encadrer les médias. Il doit le faire démocratiquement (organes de contrôle non soumis aux pressions politiques, comme le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA)) afin de garantir l’égalité d’accès, le pluralisme de l’information, la neutralité de la presse dans le respect de la liberté d’opinion, etc. Ceci se justifie d’autant plus avec Internet, qui permet de contourner les barrières internes, de multiplier les forums de discussion, d’ouvrir de nouveaux espaces de liberté, mais aussi de diffuser des rumeurs ou des contenus dangereux (pédophilie, révisionnisme). • Les médias doivent respecter les choix et les attentes des citoyens. Il y a ainsi un jeu triangulaire entre hommes politiques /opinion publique et médias : les médias reflètent autant qu’ils forment les phénomènes de société. L’audimat sert d’instrument de

mesure et permet de constituer les programmes proposés. • Il ne faut pas surestimer le rôle des médias. Le vote, notamment, ne dépend pas que de leur rôle, mais relève aussi d’autres déterminants, sociaux, économiques,... Il ne faut pas confondre le média et la réalité qu’il reflète. Pour lutter contre l’effet déformant des médias, le rôle de l’éducation est primordial, en permettant de comprendre les messages (apprendre à regarder la télévision comme hier à lire le journal).

Exemple concret Le Watergate À la fin années 1960, la législation américaine avait assoupli les règles relatives au secret, aux accusations de diffamation contre un journaliste, et autorisé la publication de documents officiels secrets. Après une tentative de cambriolage du siège du parti démocrate (l’immeuble Watergate) pendant la campagne présidentielle en juin 1972, la presse, et notamment le quotidien le Washington Post, mène des enquêtes poussées pour trouver les commanditaires, qui s’avèrent avoir été envoyés sur ordre de la Maison Blanche. Afin d’étouffer les recherches, le président des États-Unis, Richard Nixon, candidat à la réélection, harcelé par les journalistes, paraît vouloir museler les médias. Cette course poursuite entre la vérité et la volonté de l’étouffer tourne à l’avantage des médias et le président doit démissionner en 1974, après avoir été triomphalement réélu.  45 Numéro 100

BATNA INFO


PLAIDOYER POUR L’UNITÉ DANS L’ACTION DES MUSULMANS D’EUROPE ; LA PENSÉE DE L’ALGÉRIEN MOULOUD KACEM COMME SOURCE D’INSPIRATION

Mohamed Mustapha HABES Genève/ Suisse

Le Ramadan s’est achevé laissant place à une fête de l’Aïd triste et sans saveur, marquée par une grave détérioration des rapports entre les pays du Golfe provoquée par la tentative de mise sous tutelle du Qatar par ses pays voisins.

En Tunisie, l’instabilité politique court toujours. Au Maroc, les péripéties d'Al Hoceima sont porteuses de tous les dangers. En Algérie, le nième simulacre d’élections législatives indique que le semblant d’opposition et le régime, arrivés au sommet de leur incompétence et illégitimité, sont déterminés à couler le navire titubant avant de couler euxmêmes dans une conjoncture marquée par la baisse explosive et irrévérencieuse des actifs. En Egypte, le peuple paie chaque jour, son cautionnement du coup d'état contre un président légitimement élu. La Libye est rentrée dans un cycle d’instabilité chronique qui la mènera à terme, si rien n’est fait sous peu, à une fragmentation BATNA INFO

46 Numéro 100

irréversible compte tenu de toutes les ingérences externes. Le Soudan est divisé, et la Syrie a rejoint le bloc des pays du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique, détruits par des guerres insensées, qui ne laissent aucune trace de vie décente, rendant presque impossible tout travail de reconstruction et de retour à une vie normale. Le Yémen fait les frais de la guerre d’influence entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, et la liste des conflits qui vont éclater dans un avenir proche n’est pas prête de se refermer...en un mot c’est la «Fitna» générale!

L’histoire se répète-t-elle? Comme l’avait déploré Cheikh Bachir El-Ibrahimi en son temps !

Cette situation n'est pas nouvelle car elle se répète depuis le siècle dernier. Cheikh El-Bachir ElIbrahimi, a judicieusement décrit la situation des Arabes qui prévaut aujourd’hui, à l'occasion de la fête de l’Aïd, il y a de cela plus de 60 ans, en disant: O Aïd! Si nous te trouvons aujourd’hui en étant déprimés, c'est le résultat de nos récoltes; Par Dieu, les temps et les lieux n’ont jamais eu vocation, ne serait-ce qu’un seul jour, à être magnifiques pour leurs peuples, mais ce sont les gens euxmêmes qui les embellissent et les remplissent. Et toi Aïd – tu n’es pas responsable de la beauté et de la fraicheur qui manquent à nos vies, ni de la verdure qui manque à nos www.fas ac .or g


champs, pour que nous t’accusions aujourd'hui d'impossibilité, de destruction et de dissension. Le lien entre les âmes a été interrompu. Alors observe ce qu’il se passe, O Aïd!. El-Ibrahimi l'avait écrit dans le journal “Al Bassair” en 1951 (1), pendant qu’il suivait, avec ses pensées, son cœur, ses nerfs et tous ses sens, l’évolution inquiétante de tous ces pays musulmanstombés sous le joug colonial direct et indirect. Alors relisons le, en pensant aux péripéties actuelles de la péninsule arabique, de l'Egypte, l'Afrique du Nord et bien d’autres régions: s’il vivait aujourd'hui avec nous, que la miséricorde de Dieu soit sur lui, il dirait: L’ Aïd, "C’est jour de fête... mais l’arbitraire de Marrakech ordonne et d’interdit; la tyrannie en Algérie a atteint son paroxysme; la traitrise en Tunisie soumet, les yeux fermés, un homme au joug illégitime de son frère; des mains stupides en Libye détruisent les liens de la vie, et traitent les blessures avec des flèches; le tyran d’Egypte tente le diable et espère durer longtemps; la Palestine devient un met indigeste en péninsule arabique, pour une vente aux enchères; La Jordanie est un pont désemparé et de tristesse; la Syrie et le Liban se partagent les écueils; le Hijaz a hérité de tous les antagonismes; il est le lieu des perpétuelles disputes entre associés; sa sécurité dépend de la protection de ses huiles (Pétrole); le Yémen, victime heureusemalheureuse de ses princes qui le percent de leurs épées; l’Iraq est sans issue; la Turquie est en proie à l’incertitude, reculant les échéances les unes après les autres, en traitant la sécheresse avec du feu; les perses ne sont pas en reste; Le Pakistan n'a pas résolu leproblème du Cachemire, les Afghans sont ankylosés dans leur peur du nord, et Java est enracinée dans la désillusion, tantôt elle se relève, et tantôt elle s’écroule.

www.b at n ainfo. c o m

Ces royaumes de l'arabisme et de l'islam, sont beaucoup de noms pour pas grand-chose. Et telles sont les conditions des Arabes et des Musulmans, qui retrouvent l’Aïd et s'embrassent, qui prient les uns avec les autres et se félicitent. Ne suis-je pas excusé, si je redoute l’Aïd, que ma langue pleure, que ma plume s’assèche et que mon cœur s’attriste".(extraits d’Albassair n° 163, 16 juillet 1951)

Lorsque les scrutateurs du levant confondent lune et Saturne? La division de nos pays est telle, qu’elle a fracturé notre édifice religieux et rituel, en étendant les divergences politiques aux annonces des débuts du Ramadan et de l'Aïd. Cette année était unique en son genre, puisqu’une nouvelles urgente est tombée deux jours après l'Aïd al-Fitr, informant la “nation” islamique qu’une erreur était survenue confondant un événement de la planète Saturne avec le levant de chawal!! Et pour expier cette erreur (Kaffara), un milliard et 600 mille riyals saoudiens étaient promis aux “non jeûneurs de chawal”, comme en 2011!! À l'ère des algorithmes de calculs prédictifs puissants, de la précision, de la technologie spatiale et des observations par satellite, regardez où ces derwiches de la religion et la politique, nous mènent ? De plus, ce qui est loufoque et triste en même temps, c’est qu’on ne comprend pas comment Saturneest venue s’immiscer dans le cycle de vie de la Lune, mais aussi, comment peut-on continuer, à l’aube de ce troisième millénaire à utiliser des méthodes obsolètes, qui de plus auraient conduit à payer une somme faramineuse pour une erreur non commise, puisque le 25 juin était bien le premier jour de chawal, tel que validé par tous les calculs astronomiques, ceux du levant et ceux de la conjonction lunaire.

Une “fitna” selon Mouloud Kacem Naît belkacem! Le professeur El-Hadi al-Hassani a écrit dans son dernier article, “Eprouvés que nous sommes nous musulmans “, que chaque année, nous sommes éprouvés une ou deux fois, mais les plus grandes épreuves qui nous frappent sont le début et la fin du jeûne, qui bien souvent, dilapident la grandeur du jeûne et la beauté de la fête. Et il continua: Mouloud Kacem Naît Belkacem (1927-1992), est mort - que Dieu lui accorde sa miséricorde - en étant frustré de n’avoir pas pu convaincre les « musulmans » de s’accorder sur le début et la fin du mois sacré du Ramadan, du fait d’une mauvaise interprétation du hadith du Messager d'Allah (PBSL) « jeûnez à sa vue et mangez à sa vue », qui ignore délibérément le sens générique de cette “vision”, qui est de l’ordre de l’imaginaire ou “mentale”, dans sa quête de vérification fonctionnelle. Ce problème n’a cessé de poursuivre l’ex ministre des affaires religieuses, Mouloud Kacem jusqu'à ce qu’un jour, il affirma qu'il serait impossible de libérer la Palestine tant qu’on ne résoudra pas ce problème de calendrier lunaire, de sorte que les armées arabes ou islamiques ne pourront pas coordonner leur déplacement dans le même temps, dans un sens propre ou au figuré.

Nécessité d’un nouveau “Bîrunî ” Algérien pour unifier les musulmans d’Europe autour de calendriers rituels uniques La situation de gâchis est telle, que les différences de calendrier du début et de fin du jeûne qui s’inscrivaient dans les pratiques propres à chaque pays, s’étendent désormais, à la même école rituelle et dans une même ville. Cette situation malheureuse 47 Numéro 100

BATNA INFO


est générée par les mauvaises interprétations de l’homme qui perdurent depuis des décennies, voire des siècles, sans qu’aucune solution sérieuse n’ait été trouvée. Un sursaut qualitatif et innovant est nécessaire pour mettre fin à ces inconsistances avant que la fracture rituelle ne dégénère davantage. (2) Certes, il est très réjouissant de voir que des scientifiques musulmans reconnus dans leurs domaines, parcourir le monde pour rappeler les contributions scientifiques et philosophiques de savants éminents comme AlBîrunî et Ibn Al Haytham, afin d'encourager les gens à intégrer des méthodes scientifiques dans l'interprétation et l'application des textes scripturaires. Mais il se trouve, que les problèmes qui se posent au cours du mois de Ramadan, régulièrement depuis des décennies, sont au cœur de l’application de cette méthodologie scientifique. En particulier, il est incompréhensible de constater que la fiabilisation du calendrier lunaire n’est pas toujours pas au rendez-vous et qu’il n’est point aisé de déterminer le commencement de la phase de l’aube (el-fajr essadiq) qui donne le signal journalier pour le début du jeûne, au point de se retrouver dans la même ville, notamment en occident, avec des différences de plus d’une heure. Et même dans les pays musulmans, des doutes peuvent être légitimement nourris concernant la prière du fajr et l’heure du imsak, car l’administration du culte n’est pas transparente sur ses choix, qui pourtant, engagent la responsabilité de chacun devant Dieu. Il manque à l’évidence, des solutions intuitives et acceptables par tout le monde, compatibles, non seulement avec les textes scripturaires (Quran et Sunnah) mais aussi avec la science, pour toutes les questions religieuses BATNA INFO

48 Numéro 100

qui ont un pendant scientifique. Nos scientifiques, sont appelés à produire et à rendre fonctionnelles ces méthodologies, sinon, les seules réponses à ces problèmes seront celles qui éviteront la raison, et qui s’adresseront uniquement aux émotions, avec les résultats que l’on connait, malheureusement..

Une solution dans ce désert aride: Avènement de l’oasis Et pourtant, au milieu de ce désert spirituel, une oasis inconnue apparue sur internet avec des réponses et des découvertes intéressantes. Cette oasis n’est rien d’autre que le site http:// rholax.ch, dont le slogan est d’être au service de la quiétude de l’esprit et de la connaissance, qui traite précisément de ces problèmes en y apportant des solutions scientifiques originales et innovantes. (3) Le fondateur de ce site est un scientifique algérien inconnu du grand public, qui a malgré tout déjà défrayé la chronique l’année passée, en découvrant, à la faveur d’une longue scrutation des variations optiques liées à l’arrivée de l’aube dans le ciel lausannois en Suisse, le critère de vérité qui permet de basculer du fajr elkadhib vers el-fajr essadiq. A partir de cette observation, il a pu valider un modèle mathématique qui permet de compenser les limites de visibilité de l’œil et de mesurer le moment précis de ce basculement. Il développa une méthode d’extrapolation qui a permis, à partir d’une seule mesure, d’obtenir les calendriers d’abstinence très précis pour la ville de Lausanne(Suisse), qu’il a publié sur son site et qui ont été suivis par bon nombre de fidèles. Contrairement aux pratiques ambiantes, ce physicien algérien a choisi de disséminer à l’attention du public, les éléments préliminaires les plus pertinents

de son travail, incluant vidéos, photographies, présentation et modélisation mathématique de la détermination des temps d’abstinence(Imsak), ainsi que des raisonnements discursifs liés à la détermination du début et la fin du mois lunaire. Il a notamment démontré, à notre grande surprise, que la seule solution valable pour déterminer un calendrier lunaire, simple, précis, consistant, pérenne, low cost, ne nécessitant aucune maintenance ni intervention humaine, cette dernière étant une grande source d’erreurs, devait se baser sur le calendrier des conjonctions lunaires complété du calendrier d’abstinence. Et il ne manqua pas de montrer que toutes les autres solutions basées sur la visibilité des levants ou sur le jour commençant au coucher du soleil, étaient faux une fois sur deux, et étaient inapplicables dans le contexte de civilisation actuelle. (4) Ce genre de travail est un pas vers l’unification des attitudes et l’abolition des divergences, tout en sortant des sentiers battus de l’ésotérisme ambiant. Il est d’autant plus louable lorsqu’un chercheur agit seul sans aucune aide extérieure, en investissant ses ressources propres, armé de ses seules compétences scientifiques et expérimentales au service de notre religion, qui a besoin de tous ces talents. Qu'Allah fasse que nous soyons de ceux qui écoutent la parole et qui en suivent ce qu'il y a de meilleur ! Qu'Il raffermisse notre foi et nous guide tous vers la voie de la constance et guide nos peuples vers la paix et l’union! Âmine.

Liens de référence: 1/ El- Ibrahimi, Albassair n° 163, 16 juillet 1951 2/ http://www.lequotidien-oran.com/ index.php?news=5246166 3/ http://rholax.ch 4/ https://oumma.com/biruni-unirm u s u l m a n s - d e u ro p e - a u t o u r - d e nouveau-calendrier-lunaire/ 

www.fas ac .or g


LA CRISE DU GOLFE VU PAR LE MALAISIEN MAHATHIR MOHAMMED: L’ESPRIT DE COMPROMIS CHEMIN VERS LA STABILITÉ

Majnoun Layla, une histoire d’amour populaire préislamique racontant les péripéties du poète bédouin Qays ibn al-Moullawwah et sa cousine Layla al-Amiriyya. Elle illustre la profondeur des sentiments d’amour entre ces deux êtres, l’obstination et la force de conviction dans cet amour sans lassitude. La tentative de Qays de se marier avec Layla était motivée par un amour sincère et non par un mariage temporaire et forcé ressemblant à la relation douteuse qu’entretiennent les dirigeants du Golfe avec leurs peuples, émaillée d’injustice et de corruption menant inéluctablement à la destruction de la civilisation selon l’expression de Ibn Khaldun. Le Saint Coran décrit cela comme un exemple de malfaisance « Ceux dont les efforts, dans cette vie, s’en vont en pure perte, et qui croient cependant bien agir ? » Al Kahf-104.

Les poètes ont jadis, utilisé ces paraboles riches en sentiments dans leurs œuvres littéraires, à l’image de la pièce de théâtre « Le fou de Layla » du grand poète Ahmad Chawki, pour promouvoir la dignité humaine dans les sociétés arabes pré-islamiques. Mais aujourd’hui, l’amour est devenu très coûteux et compliqué. Et à cet égard, un de mes jeunes amis poètes a décrit la situation de notre monde actuel en s’inspirant des vers du poète Nizar Qabbani: « Le Golfe est en train de se noyer, y a-t-il un prophète qui pourrait le sauver de sa noyade ». Nizar Qabbani disait dans l’un de ces célèbres poèmes « Lettre de sous l’eau »: « Je respire sous l’eau… Je me noie… Je me noie… Je me noie », s’assimilant ainsi à celui qui se noie et qui appelle à l’aide. Ce poème débute par « Si j’avais su que la mer serait si profonde, je n’y aurais jamais navigué », et termine par « Si tu es un prophète, débarrasse-moi de cette noyade, de cette mécréance… », implorant et suppliant celui qui le sauvera de cette douleur, et reconnaissant qu’il ne maîtrise pas « l’art de la baignade », qui www.b at n ainfo. c o m

l’empêche de respirer sous l’eau et de se noyer. On ne peut s’empêcher de comparer notre situation actuelle, avec celle des peuples et sociétés arabes, du Maghreb au Machrek, qui continuent de couler pour avoir cru aux bobards des prophètes de l’Occident. Ces dirigeants et peuples, Etats et sociétés, qui se dirigent à une folle allure vers l’effondrement et le suicide collectif, ont-ils seulement réalisé qu’ils ne pourront pas « respirer sous l’eau » ? Il est malheureusement certain que les Etats du Golfe vont se noyer dans d’autres mers de sang et de larmes, ouvrant les portes de la destruction, grandes béantes – à Dieu ne plaise –, et ils ne pourront s’en sortir vainqueurs. Si rien n’est fait pour éviter le pire, nous allons tous être amenés à payer un lourd tribu, bien plus élevé que les 460 milliards de dollars soutirés avec insolence par l’américain Trump; et il y a derrière lui des légions entières de charlatans en Occident qui ont vendu des illusions aux banquets des malfaisants, à des dirigeants orphelins…La comparaison du poète Qabbani est donc tout à fait pertinente quant à notre situation.

La politique de l’émiettement et de l’éparpillement : Au lieu de la réflexion calme et sereine pour mettre fin à la l’hystérie des guerres intestines qui minent le monde arabe, certains pays du Golfe se lancent dans une course effrénée pour l’armement qui va inéluctablement déboucher sur, ce qui a été nommé comme la politique des 2E (Emiettement et Eparpillement). Tandis que les sages mettent en garde contre une guerre dévastatrice dont les répercussions seront imprévisibles, nous voyons aujourd’hui, que l’unité des restes de lambeaux de la région du Golfe est déjà en train de voler en éclats avec le blocus imposé par la bande des quatre à l’encontre du Qatar. Ces agresseurs ont de fait, déjà oublié les retombées dévastatrices des armes américaines et russes dans les guerres d’Irak, de Syrie, de Libye et du Yémen, plongeant dans le malheur des populations entières qui ont nulle part ou se réfugier, hypothéquant déjà la santé des survivants et des générations futures. De multiples signaux d’alarmes ont été lancés par les organisations 49 Numéro 100

BATNA INFO


humanitaires pour prévenir les grandes catastrophes en cours de formation - que Dieu nous en préserve -. On compte aujourd’hui près de 13 millions d’enfants du Moyen-Orient non scolarisés ainsi que plusieurs autres millions en Afrique du Nord, et déjà un million d’enfants syriens ont été mis hors du système éducatif en raison de la guerre que mène le régime à son peuple depuis 2011. L’apparition du fléau du choléra au Yémen, qui a tué près de 200 personnes ces dernières semaines, vient encore plus endeuiller les populations arabes livrées impuissantes à leur triste sort, véritable catastrophe humanitaire. On en vient à oublier la situation des enfants de Palestine victimes du blocus infâme et des guerres imposées par l’agresseur israélien, depuis plus d’une dizaine d’années. Alors une question se pose aux dirigeants des pays du Golfe … où veulent-ils nous emmener et à quoi jouent-ils?

La raison de l’embargo du Qatar … la volonté de dominer par « le feu » Le problème des pays du Golfe pourrait se résumer à un poème intitulé «intrigues autour du gaz », un amour qui ne ressemble pas à celui de Qays envers Layla ni celui de Nizar Qabbani pour sa bien-aimée, mais un amour symbolisé par l’avidité et la volonté d’appropriation des gisements de gaz et de pétrole. On apprend ainsi dans un article publié dans le magazine Américain « New Eastern Outlook » et écrit par William ENGDAHL, conseiller et expert en stratégie, conférencier à l’université de Princeton, auteur de « Pétrole, Une guerre d’un siècle», que les guerres secrètes pour la maitrise des champs gaziers sont à l’origine du blocus contre le Qatar. Il explique l’éclatement de cette crise du Golfe par l’accord BATNA INFO

50 Numéro 100

conclu dernièrement entre le Qatar et l’Iran pour la construction d’un gazoduc à partir des eaux du Golfe, qui traverserait l’Iran et la Turquie pour acheminer le gaz jusqu’en Europe, comme semble le confirmer la réaction concertée de ces deux pays venus au secours du Qatar pour défendre leurs intérêts communs….Et il ne manqua pas d’ajouter: « Ce qui a le plus contrarié Washington réside dans la velléité d’indépendance économique du Qatar à son égard, qui a commencé à commercer dès 2015 avec la Chine dans la monnaie de ce pays, au lieu du Dollar, suivant ainsi l’exemple de la Russie, et remettant en cause la domination du billet vert. Les historiens écriront que l’année 2017 marquera la fin de la domination des Etats Unis sur le monde. »

Que les dirigeants du Golfe se tournent vers l’Est au lieu de l’Ouest Les dirigeants du Golfe sont appelés à faire leur examen de conscience et revoir leurs calculs stratégiques avant qu’il ne soit trop tard, comme l’a souligné l’académicien Emirati Soleiman Al Jassim, grand connaisseur des arcanes du pouvoir de son pays et de l’expérience malaisienne en matière de développement. Il relate les travaux du colloque auquel il a assisté à Kuala Lampur sur la pensée et la civilisation organisé dans la capitale Malaisienne du 10 au 13 Novembre 2014 et présidé par l’ancien premier Ministre Mahathir Mohammed. Ce séminaire a vu la présence de plusieurs penseurs et intellectuels arabes et musulmans et avait pour thème « l’état civil: une vision islamique ». Le docteur Al Jassim a été impressionné par la pensée de Mahathir Mohammed, par son humilité et sa sincérité. Ce dernier a assisté à toutes les sessions de travail de ce colloque et a répondu aux questions du public

avec beaucoup d’enthousiasme tout en détaillant l’expérience positive de son pays en matière de développement qui contraste avec les failles et les échecs des expériences arabes dans le développement. Le docteur Al Jassim livre en quelques points les clés du succès de l’expérience Malaisienne:

1° L’esprit de compromis chemin vers la stabilité Le docteur Mahathir a expliqué que « La Malaisie, pays de diversité culturelle et religieuse, a connu une guerre civile qui a ébranlé en profondeur la stabilité du pays. Durant ces troubles, aucun plan de développement ne pouvait se mettre en place et il a fallu initier un dialogue ouvert avec toutes les composantes nationales sans exception pour trouver des compromis partagés par tous, permettant d’instaurer la stabilité et la mise en place d’un plan stratégique 2020 de développement pour la construction de la nouvelle Malaisie. Nos choix décisifs et notre politique de compromis et de tolérance nous ont permis d’être reconnus comme un pays industrialisé et compétitif sur le marché mondial »

2° Il est nécessaire de se focaliser sur les objectifs stratégiques Il a insisté sur la nécessité de diriger tous les efforts et synergies pour résoudre les dossiers importants liés à la pauvreté, le chômage, la famine et l’éducation. La focalisation sur l’idéologie et la volonté de domination et d’uniformisation culturelle n’aboutit qu’à plus de tensions et de crispations. Nous musulmans avons gaspillé beaucoup de temps et d’énergie dans des combats inutiles, à l’instar du conflit historique qui oppose sunnites et chiites depuis des siècles, ainsi que d’autres controverses du passé. www.fas ac .or g


3° Les fatwas ne règlent pas les problèmes des musulmans « Le leadership des sociétés musulmanes qui veulent aller de l’avant, ne doit pas être soumis aux fatwas des jurisconsultes et des prédicateurs. Les sociétés musulmanes ont trop longtemps souffert de l’ignorance et du déclin pour ne pas encore une fois, se soumettre aux fatwas et visions passéistes du monde, qui ne s’inscrivent pas dans le sens de l’histoire. Nombreux sont ceux qui ont interdit l’usage du téléphone et du transistor, des vélos, de boire du café, et qui ont criminalisé les expériences en aéronautique de Abbas Ibn Farnas en son temps ». Grâce à sa contribution visionnaire et pragmatique à l’essor de son pays, le docteur Mahathir a réussi à faire construire une voiture entièrement intégrée dans un pays où certains imams hésitaient, encore il y a quelques années, à utiliser tous les leviers de la modernité.

www.b at n ain fo. c o m

« L’affirmation de certains selon laquelle ‘la lecture du coran est suffisante en elle-même pour la renaissance de nos sociétés à atteindre le progrès’ a eu un tel impact négative, au point qu’elle a été à l’origine du désintérêt des sociétés musulmanes pour les sciences pures telles que la physique, la médecine et l’ingénierie. Le mouvement de la société doit être fort et audacieux et il est nécessaire que chacun prenne conscience que les fatwas et les avis des religieux ne sont pas la religion. Le texte coranique est sacré pour nous les musulmans et c’est une erreur de considérer que les paroles des exégètes sont sacrées autant que la religion ellemême».

4° L’aide de Dieu n’est pas accordée aux extrémistes « Allah n’accorde pas son aide à ceux qui ne s’aident pas euxmêmes ». Nous musulmans sommes éparpillés, divisés en plusieurs groupes et sects. Nous

nous entretuons avec sang-froid, et souffrons gravement de la culture de la vengeance. Mais en Malaisie, nous avons décidé de regarder vers l’avenir en impliquant l’ensemble des composantes ethniques, religieuses et culturelles pour une société dont la marche est orientée vers l’avenir ». Le docteur Mahathir recommande à la jeunesse arabe d'ouvrir des voies de communication avec les dirigeants de l'expérience malaisienne; les dirigeants arabes devraient s’en inspirer, et les dirigeants du Golfe en particulier. Il est temps de se tourner vers les expériences concluantes des pays de l’Est au lieu de se tourner vers les pompiers pyromanes de l’occident. Qu’Allah facilite à cette Oumma une sortie de crise et la guide vers le chemin de la renaissance … Amine 

Mohamed Mustapha HABES Genève/ Suisse

51 Numéro 100

BATNA INFO


BATNA INFO

52 Numéro 100

www.fas ac .or g


www.b at n ainfo. c o m

53 Numéro 100

BATNA INFO


10 ANS !


BATNA INFO, revue mensuelle de la FASAC. LA Fondation Auressienne des Sciences Arts et culture de Batna (Algérie) a ,de par son essence même, pris à charge de promouvoir la culture locale aux jeunes auressiens d’abord,afin de les faire s’ identifier à leurs propres repères ,et aussi d’exporter la culture auressienne au monde.

Dans cette même optique le staff dirigeant sous la conduite du président fondateur de la FASAC décide la création de la revue mensuelle « Batnainfo » en 1997 plus précisément le premier Novembre.

Depuis sa création ,le revue est distribuée gratuitement en version papier ,est de suite mise en ligne sur le net (www.batnainfo.com).

Le comité de rédaction est essentiellement constitué de bénévoles qui sont entrain de faire un travail remarquable : en effet elle est la seule revue socio- culturelle édité par une fondation en Algérie et bilingue (arabe / français). Editée au début de sa parution en noir et blanc format poche, elle n’a pas tardé à prendre de la dimension et des couleurs (A4). Son succès est du particulièrement à sa gratuité, son travail de proximité qui consiste à mettre à la disposition de ses lecteurs un moyen de s’informer et de se documenter. Sa devise étant d’informer selon le triptyque qui composant le sigle de la FASAC ,à savoir : sciences –arts et culture.

A 9 ans d’existence elle passe à une étape supérieure celle de pouvoir faire de ses lecteurs des membres actifs quant à doubler son tirage voire décupler le nombre d’exemplaires qui seront distribués à travers le territoire national.Elle est déjà présente dans toutes les institutions étatiques au niveau local et national.

Pour soutenir BATNA INFO Devenez actionnaire du savoir Grace à une des formules suivantes :

La première consiste en l’abonnement annuel symbolique de ses lecteurs. La deuxième formule est celle de la publicité sponsoring.

La troisième voie reste celle du soutien envoyé au N° DE COMPTE de la FASAC association éditrice de BATNA INFO.

Notre expérience est mise à votre disposition pour la réalisation de votre publicité et autres brochures moyennant un sponsor pour notre revue.


FASAC Fondation Auressienne des Sciences, Arts et Culture DIRECTEUR DE LA PUBLICATION / FONDATEUR AMAMRA SAID MOHAMED EL HADI DIRECTEUR DE RÉDACTION BOUZIDI HACEN DESIGN GRAPHIQUE Boumaraf Salheddine DIRECTEUR ARTISTIQUE www.hamoudart.com DÉPÔT LÉGAL. 534-2007 ISSN 978-9961-9763-00 COMPTE BNA 001 00336 0200021299 06

Batna Info est une revue mensuelle gratuite de la Fondation Auressienne des Sciences, Arts et Culture, éditée en Algérie. Elle est la seule revue socio-culturelle éditée par une fondation algérienne en deux langues arabe et français. Organisation : La rédaction est composée

essentiellement de bénévoles. Les articles sont organisés en différentes rubriques sur le thème qui est choisi dans le mois. La revue a un tirage papier de 2000 exemplaires par mois.

Historique : Batna Info a été créée au mois de

novembre 2007 à la suite du succès de THAMUGADI, le journal annuel de la Fondation Auressienne des Sciences, Arts et Culture édité à l’occasion de la 29ème édition du Festival international de musique de Timgad du 18 au 27 juillet 2007. Les premiers numéros de la revue étaient édités en noir et blanc et au format poche. La revue est maintenant imprimée au format A4 et en couleurs.

Batnainfo.com : Batna Info possède également une version électronique qui a été lancée après la version papier. Reprenant les articles de la version papier, le site offre un suivi en continu de l’actualité alimenté par des dépêches et des articles, ainsi que des compléments multimédia au journal tels que des vidéos. Pays

Algérie

SIÈGE 13, cité des frères Khezzar (742 logts) Bouakal, Batna

Langue

Français, Arabe

Périodicité

Mensuelle

TÉL/FAX 033.80.70.20

Genre

Socio-culturelle

Diffusion

2000 ex

MAIL batnainfo@gmail.com

Date de fondation

1er novembre 2007

SITE WEB www.batnainfo.com

Ville d’édition

Batna

Propriétaire

la FASAC

Directeur de publication

Amamra Said Med El Hadi

Site web

batnainfo.com

IMPRESSION Imprimerie Guerfi


Collaborateurs

Abdelkrim Dernouni

Amamra Said Med El Hadi

Naimi Abdelmounam

Hacen Bouzidi

Miloud Kaddour

Mohamed Ameddah

Yacine Boutouka

Said Merzouki

‫إنجازات اخرى‬




‫‪FASAC‬‬ ‫المؤسسة األوراسية‬ ‫للعلوم و الفنون و الثقافة‬

‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫المحتويات‬ ‫‪ S SMS .4‬لكل الناس ‪ -‬باتنة من صناعة التاريخ الى ضحية ‪.........‬‬ ‫" عقليات " و جغرافيا‬ ‫‪SS .6‬تسليم المهام‬ ‫‪ .8‬باتنة‬ ‫‪ .11‬السيد عبد الكريم ماروك في سطور‬

‫‪BATNAINFO SUR‬‬ ‫‪FACEBOOK‬‬ ‫‪www.facebook.com/FASAC‬‬

‫‪ S .12‬سيرام ديكور ‪ -‬الجودة األوروبية بأيادي جزائرية‬ ‫‪SS .16‬من بطون التاريخ ‪ -‬يوغرطة ‪ ...‬من براثن الغدر إلى توحيد القوى‬ ‫‪SS .21‬شكر و تقدير بمناسبة صدور العدد مئة من مجلة باتنة آنفو‬ ‫‪SS .22‬األسرة في االسالم‬ ‫‪SS .24‬أدب األطفال ‪ ...‬المهم المسكوت عنه‬ ‫‪SS .25‬مفاهيم وهمية ووهم الحريات‬ ‫‪ .26‬األزمة األخالقية ‪ ...‬من أسباب البالء‬ ‫‪ .28‬دمار تدمر‬

‫‪www.fasac.org‬‬

‫‪BIG LIKE‬‬ ‫‪3‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬



‫انها اصبحت منطقة عادية جدا رغم تارخها‬

‫من األشخاص حققت صعودا صاروخيا في‬

‫التي فجرها الشباب فكم كان سن الشهداء‬

‫هو جيل اإلستقالل ؟ ما فعلت بهم الجزائر‬

‫لي بعضهم أن أي كفاءة من باتنة تبحث عن‬

‫النمر والمرحوم المجاهد الحاج لخضر‬

‫النضالي الكبير فأين رجاالتها وابناؤها ؟ واين‬ ‫وماذا حدث لهم ؟‬

‫في احاديث‬

‫المناصب دون ان تكون لهم الكفاءة ‪ ،‬قال‬ ‫النجاح والتألق والوصول الى ارقى المراتب‬ ‫عليها ان تهاجر لعاصمة البالد او الى خارجها‬

‫جانبية مع بعض اساتذتها‬

‫ألن البقاء بباتنة يعني الموت البطيئ وهذا‬

‫أجمعوا ان باتنة احتقرت ابناءها وهمشتهم‬

‫عليها هذا الراي ‪ ،‬فالكثير من ابناء باتنة‬

‫وشيوخها ومجاهديها وطلبتها وكوادرها‬ ‫وأحالتهم الى النسيان بعبارة أخرى ال مكان‬

‫لهم في الوقت الذي عشش فيه اناس‬ ‫آخرين ال عالقة لهم بالعلوم والثقافة والكفاءة‬

‫أحكموا قبضتهم على مفاتيحها فاغلقت‬

‫األبواب في وجه اإلطارات الكفؤة الذين وجدوا‬ ‫انفسه خارج الحسابات واإلهتمامات ما دفع‬ ‫بهم الى الهجرة الداخلية نحو العاصمة التي‬

‫بقيت المنفذ األخير لهم بحثا عن فرص‬

‫العمل واإلبداع في كل االختصاصات في‬ ‫الطب والتكنولوجيا واإلعالم وكل العلوم‬

‫رافضين البقاء واإلستسالم للقدر المحتوم ‪.‬‬

‫رأي صحيح بوجود عينات كثيرة جدا ينطبق‬ ‫حققوا نجاحات باهرة في تخصصاتهم لما‬ ‫غادروها وخرجوا منها وهي تنطبق على‬ ‫الكتاب‬

‫واألدباء‬

‫والشعراء‬

‫والمثقفين‬

‫واإلعالميين والرياضيين واألطباء فالبقاء‬ ‫في باتنة لن يفيدك في شيئ ولن يسمع بك‬

‫احد حتى ولو كنت مكتشف دواء يشفي من‬ ‫داء السرطان عافانا الله وكالمي هذا ليس‬

‫دعوة للهجرة ولكنها الحقيقة الصادمة التي‬ ‫سكت عنها المجتمع " هذه هي العقلية"‬

‫ثقافة‬

‫النسيان‬

‫والتهميش‬

‫والتكسير‬

‫والضرب تحت الحزام ورمي الغير باألكاذيب‬ ‫واألراجيف وتسويد سيرتهم بالشائعات‬

‫فباتنة تحولت في نظرهم الى مقبرة‬

‫للقضاء عليهم وابعادهم إلفساح المجال‬

‫شتى ‪ ،‬والسؤال الذي يطرح نفسه بقوة‬

‫االنقضاض على مناصب ليسو اهال لها ‪.‬‬

‫للمثقفين والعلماء والنابغين في ميادين‬ ‫لماذا ال تستثمر باتنة في كفاءاتها ورجالها؟‬

‫فمالذي دفعها وارغمها على نسيانهم‬ ‫واإلستغناء عنهم ؟ راينا بعض العينات‬

‫للمصاصين ومنتهزي الفرص من أجل‬

‫اعطوا الفرصة للشباب والمثقفين واصحاب‬

‫العلم والكفاءة ‪ ،‬خذوا العبرة من جيل الثورة‬

‫بن بولعيد وبن مهيدي وعباس لغرور وعلي‬

‫والطاهر زبيري وغيرهم في الفاتح نوفمبر؟‬

‫خذوا بيد الشباب ولن تخسروا شيئا ؟‬ ‫امنحوه الفرصة ودعوه يعمل وسترون‬

‫النتائج بعد حين فسوف يتغير وجه باتنة ؟‬ ‫ودعونا من " عقلية العروشية وبن عميس"‬

‫فإنها منتنة ‪ ،‬هي التي حطمت كل جميل في‬

‫هذه المدينة التاريخية نسيت أن أقول لكم‬ ‫ان المئات من الكفاءات الباتنية غادرت نهائيا‬ ‫من زمان الى اوروبا وامريكا وآسيا بسبب‬

‫الحقرة والتغييب والتهميش ‪ .‬‬

‫آخر الكالم‬ ‫من يتابع مواقع التواصل‬ ‫اإلجتماعي ال يكاد يصدق ان باتنة‬ ‫التي نعيش بين زواياها واركانها‬ ‫ونمشي على ترابها ونعرفها دار‬ ‫دار وزنقة زنقة ‪ ،‬هي غير ذلك‬ ‫فهناك فرق شاسع بين الحقيقة‬ ‫والعالم اإلفتراضي ‪ .....‬ربي‬ ‫يجيب الخير ‪. .‬‬

‫عبرة لمن يعتبر ‪S‬‬ ‫جاء رجل لخالد إبن الوليد فقال له إن فالنا‬ ‫شتمك ‪ ..‬فقال تلك صحيفته فليمألها‬ ‫بما شاء‪.‬‬ ‫قال رجل لوهب بن منبه ‪ :‬إن فالنا شتمك‬ ‫‪ ..‬فقال ‪ :‬أما وجد الشيطان رسوال غيرك‪.‬‬ ‫قال أحدهم لرجل ‪ :‬فالن شتمك ‪ ..‬فقال‪:‬‬ ‫هو رماني بسهم ولم يصبني‪ ،‬فلماذا‬ ‫حملت السهم وغرسته في قلبي‪.‬‬ ‫جاء رجل إلى الشافعي فقال له فالن‬ ‫يذكرك بسوء ‪ ..‬فأجابه ‪ :‬إذا صدقت فأنت‬ ‫نمام ‪ ،‬وإذا كذبت فأنت فاسق ‪ ..‬فخجل‬ ‫وأنصرف‪.‬‬ ‫ال تخبرني عمن يكرهني أو يتكلم عني ‪..‬‬ ‫أتركني أضحك وأضحك مع الجميع وأشعر‬ ‫أن الجميع يحبني ‪ ،‬ولتترك القيل والقال ‪..‬‬ ‫فرسول األمة يقول ال تنقلوا لي شيء عن‬ ‫أصحابي ‪ ،‬فإنني أحب أن أخرج إليهم وأنا‬ ‫سليم الصدر‪.‬‬

‫‪www.fasac.org‬‬

‫التعريب حسب بريد الجزائر ‪...‬‬ ‫‪5‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫‪ SMS‬لكل الناس‬

‫باتنة من صناعة التاريخ الى ضحية ‪.........‬‬ ‫" عقليات " و جغرافيا‬ ‫حسان بوزيدي‬

‫عندما نذكر تاريخ الجزائر نتذكر األوراس الكبير حيث ال أحد بإمكانه القفز على‬ ‫هذه الحقيقية التاريخية وعندما يأتي ذكر األوراس تاتي باتنة على ألسنتنا هذه‬ ‫الوالية العاصمة التاريخية لألوراس العمالق وقع على قرار انشائها نابليون في‬ ‫شهر سبتمبر سنة ‪ 1848‬حيث عاشت المحنة والبؤس والفقر المدقع كغيرها‬ ‫من مناطق الجزائر وقد عرفت خالل القرن التاسع عشر العديد من الثورات‬ ‫الشعبية التي قادها أبناء المداشر والدواوير والقرى في وجه اإلحتالل الفرنسي ‪،‬‬

‫انتفضوا ضد الحقرة والتهميش والجوع‬

‫كافية لتغرس في نفوس الشعب الشجاعة‬

‫شرف انطالق الثورة المباركة من دشرة‬

‫ثاروا ضد الظلم والعبودية واإلستغالل‬

‫أجل استرجاع األرض وطرد المحتل فجاءت‬

‫مصطفى بن بولعيد برفقة كل الوطنيين‬

‫ونهب ارزاقهم وأراضيهم وممتلكاتهم ‪،‬‬

‫وحرمانهم من كل نعم هذه األرض وهذه‬

‫الحياة ‪ ،‬فقالوا ال ألعداء الدين والوطن ‪،‬‬ ‫الذين منعوا ابناءهم من التعليم وفرقوا‬

‫بينهم وبين ابناء المعمرين والبياعين‬ ‫والخونة والقياد والباشوات ‪ ،‬غير أن القوة‬ ‫العسكرية للمحتل كانت تحسم األمر في كل‬ ‫مرة ‪ ،‬فتنطفئ شعلة اإلنتفاضات الى حين‬

‫ليعود الشعب الى اوضاعه وكله أمل في ان‬ ‫ياتي اليوم المنتظر المشرق ‪ ،‬وحل القرن‬

‫العشرين وظلت األوضاع على حالها لكن‬ ‫تواصلت اإلنتفاضات وبقي الجوع والمزيرية‬

‫واألمراض الفتاكة تطبع حياة السكان والتي‬

‫انتشرت بشكل كبير نتيجة ظروف الحياة‬ ‫الصعبة خاصة مع اندالع الحرب العالمية‬ ‫األولى التي دفعت فيها فرنسا بأبناء‬ ‫األوراس اليها دفعا دفاعا عنها فوضعتهم‬ ‫في الصفوف األولى فمات من مات وعاد‬

‫من عاد لكن بإرادة أكبر على ضرورة دحر‬

‫الفرنسيين وعدم الرضوخ واإلستسالم‬

‫للمحتلين ثم جاءت الحرب الثانية العالمية‬ ‫التي دفع فيها سكان األوراس الثمن باهضا‬ ‫وفيهم من ال يزال على قيد الحياة يتذكر‬ ‫تلك األيام التي عاشوها وكان هذه الحرب‬ ‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪4‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫والقوة وضرورة رفع التحدي والتضحية من‬

‫الثمرة األولى من خالل خروج الشعب في‬ ‫مظاهرات تاريخية يوم الثامن ماي من عام‬ ‫‪ 1945‬في سطيف وقالمة وخراطة حيث كان‬

‫بداية مؤشرات ايجابية حول حدوث أمر ما‬ ‫في غضون سنوات فقط بعدما ارتفع الحس‬

‫الوطني لدى السكان وبروز جيل جديد من‬

‫الشباب شرع في هيكلة نفسه استعدادا‬

‫لليوم الموعود ‪ ،‬فرجال األوراس الذين‬ ‫يذكرهم التاريخ كان لهم الفضل الكبير في‬ ‫تحريك الشعب وتوعيته وتحضيره نفسيا‬ ‫وعسكريا وماديا ألن موعد طلوع الفجر قد‬

‫اقترب ‪.‬‬

‫اوالد موسى بقيادة زعيمها الشهيد سي‬

‫المخلصين من ابناء األوراس الكبير ‪ ،‬هذه‬ ‫الثورة التي دفع ثمنها الشعب الجزائري‬

‫غاليا من خالل العمليات اإلنتقامية لعسكر‬ ‫فرنسا والحلف األطلسي بسياسة اإلبادة‬

‫الجماعية‬

‫لإلنسان‬

‫والحيوان‬

‫والنبات‬

‫والتعذيب والتشريد والتقتيل والسجن‬ ‫نكاية في المجاهدين األبطال وكل هذه‬

‫العمليات الهمجية المرتبكة بحق العائالت‬ ‫عبر مداشر باتنة ماتزال راسخة في األذهان‬ ‫وال تزال اثارها ماثلة للعيان الى اليوم وما‬

‫يزال اجدادنا واباؤنا يروون لنا عنها العجب‬ ‫العجاب ‪.‬‬

‫ورغم الحصار العسكري واإلعالمي والعمل‬

‫لقد سجل األوراس اسمه من ذهب في‬

‫الخونة اال ان ذلك لم يثن من عزيمة الرجال‬

‫سكانه ستبقى راسخة عبر األزمان لن‬

‫اإلستخباراتي الذي قام به فرنسا بمساعدة‬

‫واألبطال بل أنهم فشلوا حتى في رصد‬

‫تحركاتهم واخبارهم ومواعيد لقاءاتهم‬ ‫وتجمعاتهم الى حين دقت ساعة الحسم‬

‫ليلة اول نوفمبر من سنة ‪ 1954‬التي اربكت‬ ‫فرنسا وزعزعت عرشها رغم ترسانتها‬

‫المادية والبشرية واللوجستيكية الكبيرة‬

‫ليبدأ عهد جديد مع التضحيات وكان لباتنة‬

‫تاريخ الجزائر وبصمات رجاله وتضحيات‬ ‫يطويها النسيان وتاريخه يدرس في جامعات‬

‫اجنبية فاصبح اسم األوراس اشهر من نار‬ ‫على علم ‪.‬‬

‫لكن اين األوراس اليوم ؟ واين هي باتنة اآلن‬ ‫؟ لقد تراجع وانحصر دورها وقل شانها ولم‬

‫تعد تستهوي السياسيين وصناع القرار حتى‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫زيارة والي والية باتنة‬ ‫للمجاهد أحمد قادة بمنزله‬

‫‪www.fasac.org‬‬

‫‪7‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫تسليم المهام‬

‫السيد الوالي‬ ‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪6‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫األسد من الرقم المذكوربـ ‪ 55000‬وحدة‬

‫في السياق ذاته تتواصل عملية احصاء‬

‫التطهير كما نفى رئيس البلدية في ذات‬

‫والبيع باإلجيار بـ ‪ 1650‬وحدة فيما تتوزع‬

‫الوالية من اجل ايجاد اإلطار القانوني لها من‬

‫المشاريع الحيوية التي ال تزال عالقة وكان‬

‫متبوعة بالسكن الريفي بـ ‪ 2110‬وحدة‬ ‫باقي السكنات على الصيغ األخرى بما في‬

‫ذلك السكن الوظيفي بـ ‪ 16‬وحدة وقال‬ ‫ذات المصدر أن السنة الماضية شهدت‬

‫انجاز ‪ 8147‬وحدة سكنية منها ‪ 3266‬وحدة‬ ‫في صيغة العمومي اإليجاري و ‪ 3183‬وحدة‬

‫سكنية ريفية و ‪ 596‬من صيغة الترقوي‬

‫المدعم و‪ 492‬وحدة ترقوية حرة و‪ 350‬من‬ ‫صيغة البيع باإليجار و ‪ 204‬مسكن وظيفي‬ ‫و‪ 56‬وحدة من سكنات الصندوق الوطني‬

‫لمعادلة الخدمات اإلجتماعية وأضاف ذات‬

‫المصدر بأن هذه الحصص السكنية المنجزة‬ ‫مكنت من تقليص معدل شغل السكن‬

‫الواحد من ‪ 4.79‬شخص سنة ‪ 2009‬الى‬ ‫‪ 4.35‬خالل سنة ‪ 2015‬الى ‪ 4.29‬نهاية سنة‬

‫‪ 2016‬وكشف بأنه تم خالل السنة الحالية‬ ‫‪ 2017‬توزيع ‪ 1154‬وحدة سكنية بالوالية‬

‫من صيغتي العمومي اإليجاري والترقوي‬

‫المدعم ببلديات الشمرة وعين ياقوت‬ ‫ووادي الشعبة وامدوكال وبولهيالت ‪ .‬‬

‫العقارات غير المبنية والمهملة عبر بلديات‬ ‫اجل استغاللها في مجال اإلستثمار بعد‬

‫استشارة الجهات المركزية وقد تم احصاء‬ ‫‪ 71‬عقارا لحد اآلن منها ‪ 37‬عقار خاصة القطاع‬

‫الفالحي و‪ 16‬تتبع قطاع السكن وستتواصل‬

‫عملية الجارية خالل السنة الجارية ‪.‬‬

‫السياق مسؤولية البلدية في تجميد بعض‬ ‫مقررا اإلنتهاء منها السنة الماضية محمال‬

‫المسؤولية للمديريات التنفيذية التابعة لها‬ ‫كما أكد عدم قدرة البلدية على التكفل بها‬

‫بالنظر لمحدودة ميزانيتها ‪.‬‬

‫وشغل قرار تخفيض ميزانية البلدية في‬

‫وكان السيد والي والية باتنة السيد محمد‬

‫الفترة األخيرة المواطن الباتني خاصة‬

‫عقاريا على مساحة ‪ 22.74‬هكتار لم تستغل‬

‫المرتبطة مباشرة بحياته اليومية وحسب‬

‫سالماني قد كشف عن استرجاع ‪ 20‬وعاء‬ ‫بعد من طرف المستثمرين عبر عديد‬

‫بالنسبة‬

‫للتكفل‬

‫بالمشاريع‬

‫الحيوية‬

‫المتابعين فإن التخفيض سيلقي بظالله‬

‫البلديات كما تم استرجاع ‪ 14‬قطعة أرضية‬ ‫تقع ب ٍأراضي ملك للدولة مساحتها ‪33.67‬‬

‫المجلس‬

‫وادي الشعبة ‪ .‬‬

‫ورطة كبيرة في تنفيذ مختلف برامجها‬

‫هكتار منها ‪ 10‬هكتارات بحملة ‪ 3‬ببلدية‬

‫الشعبي‬

‫البلدي‬

‫للجمعيات‬

‫الثقافية والرياضية التي ستجد نفسها في‬ ‫للتذكير أن المجلس الشعبي البلدي يعد‬ ‫ايامه األخيرة مع قرب انتهاء عهدته اإلنتاخبية‬

‫حيث حقق الكثير من اإلنجازات التي تحسب‬

‫بلدية باتنة‬ ‫تقلصت‬ ‫الميزانية‬ ‫للمشاريع الحيوية‬

‫على اإلعانات العمومية التي يخصصها‬

‫واألولوية‬

‫له من خالل اعادة تهيئة جل الطرقات‬ ‫بأحياء المدينة وتعبيدها واعادة اإلعتبار‬

‫للمساحات الخضراء والحدائق التي طالها‬ ‫اإلهمال لسنوات خلت وتنظيم االسواق‬

‫السلطات المحلية تراهن على انجاح‬ ‫ملف اإلستثمار لتفعيل الحركية‬ ‫اإلقتصادية والتنموية‬

‫كشف مجددا رئيس المجلس الشعبي‬

‫وتعريب الوثائق اإلدارية وتهيئة المالعب‬

‫تتلق اي اعانات عمومية من ميزانية الدولة‬

‫وأنجز المجلس البلدي الحالي ‪ 85‬عملية‬

‫في مجال اإلستثمار أولت سلطات الوالية‬

‫اإلضافية للسنة الجارية تم تقليصها حيث‬

‫التي تعرفها الجزائر بسبب انخفاض‬

‫السنة الفارطة ‪ 151‬مليار دينار وهوما‬

‫اهتماها خاصا خاصة في هذه الظروف‬ ‫اسعار النفط وهو ما دفع بوالي الوالية الى‬ ‫اعطاء اهمية كبيرة لهذا الملف الحساس‬

‫خاصة أن الدولة تعول عليه كثيرا من اجل‬ ‫تفعيل الحركية اإلقتصادية وخلق مناصب‬ ‫شغل جديدة لفائدة الشبان في مختلف‬

‫التخصصات وكشفت احصائيات أن مصالح‬ ‫مديرية الصناعة والمناجم تتوقع استحداث‬

‫أكثر من ‪ 8700‬منصب عمل من مجموع‬

‫المشاريع التي تم الموافقة بها لغاية نهاية‬ ‫السنة الماضية وبلغ عدد الملفات التي‬ ‫خضعت للدراسة ‪ 191‬ملفا تم الموافقة على‬ ‫‪ 128‬منها التي استفاد اصحابها من ‪180.80‬‬

‫هكتارا ويوجد حاليا ‪ 16‬ملفا قيد الدراسة‬ ‫فيما تم تأجيل النظر في دراسة ‪ 39‬ملفا الى‬ ‫وقت الحق وبلغت الملفات التي تم ايداعها‬

‫‪ 207‬ملفا والتي ستوفر ‪ 13160‬منصب‬

‫شغل ‪.‬‬

‫‪www.fasac.org‬‬

‫البلدي السيد كريم ماروك أن بلدية باتنة لم‬ ‫أو الوالية منذ سنة ‪ 2015‬كاشفا ان الميزينة‬ ‫بلغت ‪ 54.8‬مليار دينار فقط بعدما بلغت‬ ‫جعلها تلقي بظاللها على ميزانيتي التجهيز‬ ‫والتسيير اللتين انخفضتا آليا فبلغت‬

‫ميزانية األولى ‪ 17‬مليار دينار بعدما كانت ‪68‬‬

‫مليار دينار والثانية ‪ 37‬مليار في وقت كانت‬ ‫تجاوزت السنة الفارطة ‪ 80‬مليار دينار ‪.‬‬

‫الجوارية وتكسيتها بالعشب اإلصطناعي‬

‫تخص تهيئة الطرق والممرات و‪ 86‬مشروعا‬

‫لألسواق والهياكل اإلدارية التابعة للبلدية‬ ‫و‪ 82‬أخرى للحدائق والمساحات الخضراء‬

‫و‪ 35‬مشروعا إلنجاز وتجديد قنوات الصرف‬

‫و‪ 22‬إلنجاز وتجديد قنوات مياه الشروب‬ ‫و‪ 48‬عملية ألشغال الكهرباء والغاز واإلنارة‬

‫العمومية و‪ 62‬عملية أخرى لبناء وترميم‬ ‫المؤسسات التربوية كما تم توزيع ‪ 35‬الف‬ ‫قفة رمضان خالل السنوت األربعة الفارطة‬ ‫بقيمة ‪ 10‬ماليير سنتيم وتخصيص ‪ 49‬مليار‬

‫مير بلدية باتنة أعطى اإلنطباع خالل ندوة‬

‫سنتيم للجمعيات والنوادي الرياضية كما‬

‫البلدي بضرورة التأقلم مع هذا الوضع‬

‫والباقي دورة غير عادية ‪.‬‬

‫صحفية نظمها بمقر المجلس الشعبي‬ ‫الجديد من خالل التركيز على األولويات‬

‫التي تعني سكان بلدية باتنة مقترحا تقديم‬ ‫مطلبه للسلطات بتخصيص مداخيل‬

‫قسيمات السيارات والمخالفات المرورية‬

‫لصالح خزينة البلدية من أجل انعاش‬

‫المداخيل التي تسمح له دون شك في تنفيذ‬ ‫مختلف برامج البلدية ودفع عجلة المشاريع‬

‫التي ينتظرها المواطنون على غرار تهيئة‬ ‫وتعبيد الطرقات واعادة تجديد شبكت‬

‫عقد امجلس البلدي ‪ 69‬دورة منها ‪ 24‬عادية‬

‫البلدية غير مسؤولة عن مستحقات‬ ‫مموني المطاعم المرسية‬ ‫أكد رئيس بلدية باتنة ان مصالحه لن تتمكن‬ ‫من تسديد مستحقات مموني المطاعم‬

‫المدرسية مرجعا األمر الى عدم وجود اي‬ ‫اتفاقية بين الطرفين وللتوضيح أكثر كشف‬

‫السيد كريم ماروك أن اإلستشارات التي‬ ‫‪9‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫باتنة‬ ‫الغاز الطبيعي ‪ ،‬السكن واإلستثمار‬ ‫ضمن قائمة اولويات سلطات‬ ‫الوالية‬ ‫تسعى سلطات الوالية في الفترة األخيرة الى‬

‫فتح قنوات الحوار والتواصل مع المواطنين‬ ‫في مختلف بلديات الوالية الواحد والستين‬

‫لسماع انشغاالتهم ومطالبهم والوقوف على‬

‫حقيقة األوضاع اإلجتماعية واإلقتصادية‬ ‫التي تعيشها العائالت الباتنية كما سمحت‬

‫الخرجات المارطوينة لوالي والية باتنة لكل‬

‫البلديات من التعرف على حركية التنمية‬ ‫ومستوياتها والتي دفعته برفقة اطارات‬

‫الوالية والمختصن من مختلف القطاعات‬ ‫من وضع خارطة طريق وفقا لإلمكانيات‬

‫المالية والبشرية التي تتميز بها الوالية من‬ ‫أجل اعادة تصحيح األوضاع وتلبية مطالبهم‬

‫وفق برنامج عمل مسطر على المديين‬

‫القريب والمتوسط ‪ .‬‬

‫قطاع السكن‬

‫السنة الجارية كما تم إعادة بعث أشغال‬

‫قفزة نوعية في مشاريع اإلنجاز‬ ‫وتوزيع مئات السكنات قريبا‬

‫الفترة السابقة أما السكن الترقوي المدعم‬ ‫فقد بلغت حصته بـ ‪ 6810‬وحدة إنتهت‬

‫عرف قطاع السكن في العشرية األخيرة‬

‫اإلنجاز أما الترقوي العمومي فقد استفادت‬

‫التي اعلنت عنها الحكومة بمشاركة القطاع‬

‫األشغال بـ ‪ 736‬وحدة منها ‪ 400‬وحدة‬

‫تطورات كبيرة بفضل البرامج المختلفة‬

‫الخاص والمرقين العقاريين كما ساهم‬

‫انتعاش خزينة الدولة ماليا بفضل عائدات‬

‫البترول في بناء اآلالف من السكنات بمختلف‬ ‫البلديات األمر الذي سمح بإسكان مئات‬ ‫العائالت من طالبي السكن ما قلل من تراكم‬

‫الطلبات بمقرات مختلف الدوائر ‪.‬‬

‫في مختلف الصيغ خالل المخطط الخماسي‬

‫‪2010‬ـ ‪ 2014‬قدرتها الحصة اإلجمالية بـ‬

‫‪ 60310‬وحدة سكنية تم تقسيمها على صيغ‬

‫التي يعانيها المواطنين في البلديات النائية‬

‫الوظيفي الذي استفاد هو اآلخر من حصة بـ‬

‫توفير كل متطلبات الحياة الكريمة وهو ما‬

‫تحقق بعد فترة من خالل اشرافه على وضع‬

‫حيز الخدمة لمادة الغاز الطبيعي لمشاتي‬ ‫بلديات باتنة في جنوب عاصمة الوالية باريس‬ ‫وتكوت وثنية العابد وجنوبها ببريكة والجزار‬

‫وغربها بمروانة وراس العيون ونقاوس‬

‫واوالد ي سليمان زيادة على البلديات‬

‫الواقعة شمال الوالية منها بلديات عين‬ ‫جاسر ووادي الماء وسريانة والتي سمحت‬

‫للعائالت من التخلص من متاعب البحث‬ ‫عن قارورات الغاز في عز الشتاء وتكاليف‬ ‫مادة المازوت واإلحتطاب و أكد السيد والي‬

‫الوالية ان ‪ 54‬بلدية تم ربطها بشكل نهائي‬ ‫بمادة الغاز الطبيعي و‪ 6‬بلديات تجري بها‬

‫األشغال حاليا لربطها أيضا بغالف مالي يقدر‬ ‫‪ 1750‬مليار بلغت بها األشغال ‪ 71‬بالمئة ‪ .‬‬ ‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪8‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫ببلدية وادي الشعبة وصلت بها العملية إلى‬

‫‪ 40‬بالمئة و ‪ 336‬وحدة ببلدية باتنة بنسبة‬ ‫تقدم اشغال تقدر بـ ‪ 30‬بالمئة كما ينتظر‬

‫أن تنطلق األشغال إلنجاز ‪ 50‬وحدة من ذات‬

‫الحصة بعد تسوية مشكل العقار ‪.‬‬

‫من جانب آخر واستنادا للتقرير ذاته فقد‬

‫وقد حيث تم تسجيل " كوطات " معتبرة‬

‫السنة المنقضية ‪ 290906‬وحدة سكنية‬

‫ومنذ وصول السيد والي الوالية قبل سنة‬

‫الدولة ستعمل وفق امكانياتها المالية على‬

‫الوالية من برنامج ‪ 1500‬حصة وانطلقت‬

‫وحدة في طور اإلنجاز والتي تخص ‪350‬‬

‫التي هي قيد اإلنجاز على غرار السكن‬

‫والكهرباء والسكن ووعد في جل خرجاته أن‬

‫األشغال من ‪ 483‬وحدة والبقية هي قيد‬

‫وبلغت الحظيرة السكنية بالوالية لغاية نهاية‬

‫‪ 52‬بالمئة و ‪ 29000‬للسكن الريفي ونسبها‬

‫خصوصا ما تعلق بمياه الشروب والغاز‬

‫اإلنجاز لـ ‪ 156‬وحدة توقفت بها األشغال في‬

‫استفادت الوالية في صيغة البيع باإليجار‬

‫األشغال جارية لربط ‪ 6‬بلديات بمادة‬ ‫الغاز الطبيعي و‪ 54‬بلدية تنعم اآلن‬ ‫بهذه المادة‬ ‫ونصف عكف على معالجة مختلف المشاكل‬

‫حسان بوزيدي‬

‫عديدة منها ‪ 31310‬للسكن الحضري بنسبة‬

‫قدرت بـ ‪ 48‬بالمئة إضافة إلى األنماط األخرى‬ ‫الترقوي الحر بـ ‪ 8295‬وحدة سكنية والسكن‬ ‫‪ 217‬وحدة من ‪ 889‬وحدة مسجلة ‪.‬‬

‫في السياق ذاته استفاد الصندوق الوطني‬

‫لمعادلة الخدمات اإلجتماعية من حصة ‪206‬‬ ‫وحدة من مجموع ‪ 555‬وحدة مبرمجة كما‬

‫كان للسكن الترقوي العمومي حصة ‪1500‬‬ ‫وحدة وصيغة البيع باإليجار بـ ‪ 4000‬وحدة ‪.‬‬

‫من ‪ 4000‬وحدة سكنية منها ‪2800‬‬

‫وحدة ببلدية باتنة وسيتم استالمها السنة‬

‫الجارية ‪ 2016‬و‪ 1650‬وحدة ببلدية وادي‬

‫الشعبة وتستلم هذه السنة و ‪ 400‬وحدة‬ ‫ببلدية بريكة ونفس الحصة ببلدية عين‬ ‫التوتة و‪ 200‬ببلدية راس العيون وهي في‬ ‫بداية األشغال فيما حصة ‪ 1000‬وحدة لم‬

‫تنطلق بها األشغال حيث ينتظر أن تنتهي‬

‫تسوية المناقصات على مستوى وكالة عدل‬

‫بالعاصمة وهي موزعة على ستة بلديات‬ ‫في صورة ‪ 200‬وحدة بـ بلديتي عن جاسر‬

‫وآريس و ‪ 300‬وحدة ببلدية مروانة و‪100‬‬

‫وحدة في كل من بلديات وادي الطاقة ‪،‬‬

‫تيمقاد وسريانة ‪.‬‬

‫يذكر أن السلطات المحلية عازمة على‬

‫تسلييم مئات السكنات خالل السنة الجارية‬ ‫حيث كشف مصدر مقرب من دائرة باتنة أن‬

‫وبشأن مستقل مستقبل قطاع السكن‬

‫قرابة ‪ 1800‬وحدة تخص السكن اإلجتماعي‬

‫تتابع عن قرب عمليات إنجاز ‪ 24536‬وحدة‬

‫القادمة وكانت أكبر عملية توزيع عرفتها‬

‫بالوالية اشار تقارير أن السلطات المحلية‬ ‫سكنية منها ‪ 1743‬وحدة تخص المخطط‬

‫الخماسي األول مشيرا ذات التقرير إلى أن‬ ‫صيغة السكن اإليجاري العمومي يحوز على‬

‫حصة ‪ 19000‬وحدة سكنية تم اإلنتهاء من‬ ‫إنجاز ‪ 9960‬وحدة فيما بقيت قرابة ‪ 10‬آالف‬

‫سيتم تسليمها لمستحقيها خالل الصائفة‬ ‫الوالية منذ اإلستقالل خالل شهر مارس من‬

‫سنة ‪ 2012‬حيث استفاد ‪ 1938‬مواطن من‬

‫السكن اإلجتماعي بحملة ‪ 3‬ببلدية باتنة ‪.‬‬

‫ويتوقع استالم ‪ 12718‬وحدة سكنية من‬

‫وحدة قيد اإلنجازكما اكد التقرير أن صيغة‬

‫مختلف الصيغ خالل السنة الجارية حسب‬

‫بـ ‪ 1521‬وحدة وسيتم استالم معظمها خالل‬

‫ان السكن االيجاري العمومي يحتل حصة‬

‫السكن اإلجتماعي التساهمي تقدر حصته‬

‫تأكيدات مدير السكن بالوالية الذي اوضح‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫السيد عبد الكريم ماروك في سطور‬ ‫االسم‪ :‬عبد الكريم اللقب ‪:‬ماروك تاريخ ومكان الميالد ‪ 1972/02/24‬باتنة‪ .‬الحالة‬ ‫العائلية متزوج‪ .‬عدد األوالد‪ .03:‬الوظيفة ‪ :‬رئيس المجلس الشعبي البلدي لبلدية‬ ‫باتنة ‪ .‬المسار التعليمي والشهادات العلمية _بدا مشواره الدراسي في الطور‬ ‫االبتدائي بالمدرسة العتيقة بحي الزمالة خليف حدة ‪ _ .‬انتقل للطور المتوسط‬ ‫أين زاول دراسته بمتوسطة اإلخوة بن شادي‪ _ .‬أكمل دراسته الثانوية بثانوية‬ ‫صالح الدين األيوبي حيث نال شهادة البكالوريا شعبة المحاسبة دفعة ‪.1991‬‬ ‫_ درس بكلية الحقوق جامعة الحاج لخضر بباتنة حيث نال شهادة ليسانس في‬ ‫العلوم القانونية سنة ‪ .2000/1996‬تحصل على شهادة الكفاءة المهنية للمحاماة ‪ ،‬كلية الحقوق بن عكنون جامعة الجزائر العاصمة‬ ‫‪ _ .2001/2000‬تحصل على شهادة الدراسات العليا لما بعد التدرج المتخصصة في الدبلوماسية ‪ ،‬كلية العلوم السياسية واإلعالم جامعة‬ ‫الجزائر ‪ .2011/2010‬الوظائف األكاديمية أستاذ مطبق بكلية الحقوق لمقاسي المدخل للعلوم القانونية والقانون الدستوري من سنة‬ ‫‪ 2000‬الى ‪ .2005‬إطار بمديرية الشباب و الرياضة لوالية باتنة ‪ .‬المسؤوليات في المجالس المنتخبة رئيس المجلس الشعبي البلدي لبلدية‬ ‫باتنة عهدة ‪ .2017/2012‬رئيس لجنة الصفقات العمومية لبلدية باتنة ‪ .‬رئيس لجنة النقل و المرور‪ .‬عضو مجلس اإلدارة للمسرح الجهوي باتنة‪.‬‬ ‫عضو المجلس الشعبي البلدي لبلدية باتنة عهدة ‪ .2012/2007‬رئيس لجنة الثقافة و الرياضة‪ .‬نائب رئيس لجنة التهيئة العمرانية و البيئة‪.‬‬ ‫مقرر لجنة اإلدارة و المالية‪ .‬عضو مجلس اإلدارة والتسيير للمركز الثقافي لبلدية باتنة‪ .‬عضو اللجنة البلدية المكلفة بفتح وتقييم االستشارات‪.‬‬ ‫عضو اللجنة الوالئية المكلفة بتحضير وتقييم سير التظاهرات الرياضية ‪ .‬ممثل المجلس الشعبي البلدي في مجلس إدارة ديوان المركب‬ ‫المتعدد الرياضات لوالية باتنة ‪ .‬ممثل المجلس الشعبي البلدي في مجلس اإلدارة للمركز أالستشفائي الجامعي بن فليس التهامي باتنة‪.‬‬ ‫المسار الجمعوي و الرياضي عضو التحاد الكتاب الجزائريين ‪ .2014/210‬رئيس الجمعية العلمية لألبحاث القانونية و الطبية ‪.2008/2002‬‬ ‫رئيس جمعية القاعة المتعددة النشاطات الزمالة ‪ .2010/2005‬رئيس النادي الرياضي للهواة شباب مستقبل الزمالة ‪ .2008/2004‬أمين‬ ‫عام مكتب التنسيق الوالئي لالتحاد العام للعمال الجزائريين لقطاع الشباب والرياضة‪ .2011/2003‬األمين الوالئي مكلف بالتنظيم للمنتدى‬ ‫الوطني االجتماعي ‪ .2002‬امين مال تجمع جيل االطارات ‪ .2012/2003‬الكاتب العام للجمعية الوالئية لألنشطة العلمية و التكنولوجية‬ ‫‪ .2004/2003‬عضو المكتب التنفيذي لجمعية السالم ‪ .2012/2007‬المسؤوليات في الحزب عضو اللجنة المؤقتة لمحافظة باتنة ‪.2014‬‬ ‫عضو مكتب قسمة باتنة مكلف باالتصال بالمحيط االجتماعي و العمل الجواري ‪ .2011‬رئيس لجنة االنضباط بقسمة باتنة‪ .‬االصدارات الميسر‬ ‫في شرح قانون البلدية الجزائري منشورات دار زين الحقوقية لبنان تاريخ النشر ‪.2013‬‬

‫إعداد الدكتور طارق ثابت‬

‫‪www.fasac.org‬‬

‫‪11‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫تنظم كل سنة لتزويد المطاعم المدرسية‬

‫بمختلف انواع المواد الغذائية تتم تحت‬ ‫اشراف مديرية التربية بالوالية بالتنسيق مع‬ ‫مفتشية التغذية التي تشرف على العملية‬ ‫بعد ذلك وال عالقة للمصالح البلدية بذلك‬

‫مضيفا بأنه تلقى مؤخرا مراسلة من طرف‬ ‫مديرية التربية تدعوه فيها الى التكفل و‬

‫تسوية مستحقات الممونين التي تخص‬

‫السنة الجارية بعدما تقوم بصب األموال في‬

‫خزينة البلدية ‪.‬‬

‫هذه الظاهرة التي استفحلت على القطاع‬

‫خاصة بريد ‪ 800‬مسكن باتنة ‪.‬‬

‫حيث تنقلت الجريدة الى هذا البريد لنرى‬

‫و هنا يقرع ناقوس الخطر نتيجة هذا‬

‫و المسؤول برفع هذا الظلم و الغبن عنه‬

‫مدى مصداقية الشكوى المقدمة لنا يوميا‪.‬‬ ‫و بالفعل تنقلنا على الساعة ‪ 9.00‬صباحا‬

‫الى البريد لدفع حوالة بريدية و توجهنا الى‬

‫الشباك المكتوب عليه هنا دفع الحواالت‬

‫البريدية و بعد مرور ‪ 20‬دقيقة و ذلك لطول‬

‫في هذه االموال ومنحها للممونين دون ان‬

‫رقم الشباك تتوجه الجريدة بالسؤال اي‬

‫مؤكدا بأنه مستعد لتنفيذ هذا اإلجراء في‬

‫حالة واحدة هي ابرام اتفاقية تخص ذلك ‪.‬‬

‫هنا اذهبي الى الشباك اآلخر‪ ،‬دون تحديد‬ ‫شباك فال مجيب حيث اتفق العمال بعدم‬ ‫تقديم المعلومة للمواطن و بنفس الكلمة‬ ‫اذهب للطابور و انتظر الى ان ياتي دورك ثم‬

‫تعرف االجابة ‪.‬و هكذا دواليك حتى تجاوزنا‬

‫وتبلغ مستحقات الممونين ‪ 3.2‬مليار‬

‫الطابور و اشباك رقم ثالثة اي ثالث طوابير‬

‫السداسي األولي لسنة ‪ 2017‬وهي تتطلب‬

‫الخاص بدفع الحواالت و كانت الساعة قد‬

‫سنتيم تم صبها في خزينة البلدية وتخص‬ ‫ترخيصا لتسوية اإلشكال والمتمثل في ابرام‬ ‫اإلتفاقية ‪.‬‬

‫في ثالث شبابيك لتعرف انه هذا هو الشبك‬ ‫تجاوزت ‪. 11.00‬‬

‫أمام كل هذه المعانات التي تنقلت الجريدة‬

‫من جهة أخرى جدد المير طلبه بعدم قدرة‬

‫لتري و تجرب ما يحصل للمواطن و تذوق‬

‫في ظل سياسة التقشف التي انتهجتها‬

‫كل دقيقة‪ ،‬اكتشفنا ان هذا البريد ادمج‬

‫البلدية على تسيير المطاعم المدرسية‬ ‫الحكومة منذ فترة وانخفاض ميزانية البلدية‬

‫الى ‪ 54‬مليار سنتيم داعيا الى ضرورة اعفاء‬

‫البلديات من هذه المهمة كما طلب في‬

‫السياق ذاته الى ضرورة انشاء ديوان خاص‬ ‫يتبع بمديرية التربية مذكرا بان البلدية‬ ‫تتكفل بتسيير ‪ 86‬مؤسسة تربوية بصيانتها‬

‫الصباح و آخر انهار محرقة للقاذورات أما في‬

‫كل يوم و المواطن يأمل و يدعوا من الله‬

‫واعتبر رئيس المجلس الشعبي البلدي أن‬

‫تكون هناك اتفاقية مبرمة بين الطرفين‬

‫حي الزمالة الذي بات مالذ للقاذورات في‬

‫الليل فمرتع للسكر و السكرى‪.‬‬

‫الطابور نتفاجئ بالموظفة تقول ليس من‬

‫هذا اإلجراء غير قانوني وال يمكنه التصرف‬

‫لم يجدوا مفر من هذا التلوث اليومي خاصة‬

‫التلوث الكيميائى واإلشعاعى الناتج عن حرق‬ ‫النفايات حيث و كما يعلمه العام الخاص من‬ ‫الخطار الصحية التي يسبب التهاب الرئة‬

‫المتك ّرر‪ ،‬وزيادة خطر اإلصابة بالحساسيّة‬ ‫وصحيح‬ ‫والربو والتع ّرض ألمراض سرطانية‪.‬‬ ‫ٌ‬

‫أ ّن التل ّوث ال يم ّيز بين إنسان وآخر‪ ،‬غير أ ّن‬ ‫األشخاص األكثر تض ّررا ً منه هم األطفال‬

‫واألج ّنة و كبار السن ‪ ،‬حيث تب ّين أ ّن الحوامل‬ ‫اللواتي يتع ّرضن للتل ّوث يرفعن احتمال‬

‫حية‪ ،‬مثل‬ ‫إصابة أطفاله ّ‬ ‫ن بمشكالت ص ّ‬ ‫الحساسيّة والربو وخلل في الكروموزومات‬ ‫وبلوغ وزن أدنى من المعدّل الطبيعي عند‬

‫الوالدة‪.‬إضاف ًة إلى األشخاص الذين يعانون‬

‫مزمن‬ ‫أساساً الربو واإلنسداد الرئوي ال ُ‬

‫والحساسيّة‪ ،‬أل ّن المواد التي تُستنشق‬

‫التحسس‬ ‫نتيجة حرق النفايات تزيد نسبة‬ ‫ّ‬

‫وتفاقم أزمات الربو واالتهابات الرئوية‪ .‬‬

‫زياد شهرزاد‬

‫المرارة التي يعاني منها المواطن كل يوم و‬ ‫السحب و الكشف و دفع الحواالت من‬ ‫نفس الشباك‪ ،‬و بعض الشبابيك للكشف‬ ‫و السحب مع بعض و الالفتات تقول غير ما‬

‫يحصل‪ .‬‬

‫زياد شهرزاد‬

‫ونظافتها وتأطيرها بالعمال وقد اصبحت‬

‫عاجزة في الوقت الراهن بسبب توقيف‬ ‫مسابقات التوظيف وارتفاع في المناصب‬

‫الشاغرة ببسبب اإلحالة على التقاعد‬

‫المسبق للعشرات من العمال ‪ .‬‬

‫انتشار القاذورات اصبح هاجس‬ ‫المواطن الباتني‬ ‫انتشرت القاذورات في وسط مدينة باتنة‬

‫دكتورة من جامعة باتنة‬ ‫تفتك جائزة عالمية‬ ‫للغة العربية بماليزيا‪....‬‬

‫القاذورات من الشوارع الكبيرة التي يمر‬

‫افتكت الدكتورة زهور شتوح من جامعة‬

‫بشكل مرعب من جهة نوجه ايدي االتهام‬ ‫و اللوم الى عمال النظافة الذين اهملوا‬

‫عملهم في بعض االحياء و تخصصو في رفع‬

‫مواطنوا مدينة باتنة يوجهون‬ ‫شكوي الى معالي وزيرة االتصال‬ ‫و التكنولوجيا حول سوء خدمات‬ ‫عمال بريد ‪ 800‬مسكن باتنة‪.‬‬

‫نوجه اللوم للتجار الذين لم يخصصوا اماكن‬

‫ككل اإلدارات التي تفشت فيها سوء‬

‫البيع و يرموها الى الرصيف و في آخر النهار‬

‫البريد تجاه المواطن هاهنا اليوم نقف أمام‬

‫زوابع الدخان تقتحم بيوت المواطنين الذين‬

‫التسيير و سوء المعاملة من طرف عمال‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪10‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫منها المسؤليين فقط ‪ ،‬و من جهة أخرى‬

‫لحفظ العلب الورقية المتبقية من عملية‬ ‫يتم حرقها في الرصيف ذاته و هنا نالحظ‬

‫باتنة جائزة التميز والتفوق التي أقامها‬

‫المؤتمر العالمي األول للغة العربية‬

‫بماليزيا‪ .‬وتسلمت الدكتورة الجائزة‬ ‫التي تعد مكسبا للجامعة الجزائرية يوم‬ ‫الثالثاء الماضي في ماليزيا في حفل على‬

‫شرفها‪ ...‬‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


BATNA INFO

13 2017 - 100 ‫العدد‬

www.fasac.org


‫سيرام ديكور‬ ‫الجودة األوروبية بأيادي جزائرية‬ ‫سيرام ديكور شركة رائدة في إنتاج بالط السيراميك حسب المواصفات والمعايير العالمية‪ ،‬وبتصاميم ومقاسات متعددة وتشمل بالط األرضيات‪ ،‬ويتسم‬ ‫بالط السيراميك بتنوع ملمس سطحه وغير ذلك من اللمسات الفنية‪.‬‬ ‫يقع مصنع شركة الخزف سيرام ديكور وإدارتها بذراع بن صباح ‪ S‬تازولت والية باتنة‪ .‬حيث يتربع المصنع على مساحة إجمالية قدرها ‪ 85‬ألف متر مربع‪ ،‬بطاقة‬ ‫ً‬ ‫ً‬ ‫حاليا من ناحية المتانة وقوة التحمل‬ ‫يوميا والذي أثبتت اختبارات المعامل بالجزائر وخارجها أنه من أجود انواع السيراميك‬ ‫إنتاجية تقدر بـ ‪ 12‬ألف متر مربع‬ ‫ومقاومة االحتكاك‪.‬‬

‫من أفاق الشركة رفع سقف الطاقة اإلنتاجية‬

‫إلى ‪ 35‬ألف متر مربع يومياً من مختلف أنواع‬

‫المنتوجات ‪:‬‬

‫( ‪/ 45cm x 45cm ( Dalle de sol‬‬

‫‪33cm x 45cm‬‬

‫( ‪/ 30cm x 60cm ( Faillence‬‬

‫‪20cm x 60cm‬‬

‫أين سيتم تصدير ‪ 20%‬منه إلى دول عربية‬

‫وإفريقية ابتداء من عام ‪.2018‬‬

‫ساهمت الشركة في التنشيط اإلقتصادي‬

‫للمنطقة والتقليل من عبئ اإلستيراد كما‬ ‫تسعى أيضا في امتصاص البطالة وخلق‬ ‫مناصب الشغل إذ يقدر عدد العمال بـ‬ ‫‪ 217‬عامل من خيرة الكفاءات الوطنية‬

‫وسيتضاعف هذا العدد في آفاق ‪.2018‬‬

‫تعمل الشركة دائماً على اإللتزام الصارم‬

‫والحفاظ على أعلى درجات اإلستقامة‬

‫وتطبيق األنظمة والقوانين بكل دقة على‬

‫الجميع‪ ،‬لذلك فإن كل فرد في الشركة‬ ‫يجد اإلحترام والتقدير‪ ،‬كما تلتزم الشركة‬

‫باإلستخدام األمثل للموارد منعاً للهدر أو‬ ‫اإلستنزاف بكافة أشكاله‪..‬‬

‫‪ -‬القدرة على تصنيع منتجات مبتكرة‬

‫ومتنوعة‪.‬‬

‫واألذواق‪.‬‬

‫وتعمل الشركة بإستمرار في اإلبتكار‬

‫والخدمات المكملة لمختلف اإلحتياجات‬

‫‪ -‬وسائل تصنيع حديثة ذات قدرات إنتاجية‬

‫الحديثة لتوفير المرونة في اإلنتاج وبمقياس‬

‫المنتجات العالمية المشهورة‪ ،‬وتشمل ذلك‬

‫عالية بإستخدام آخر ما توصلت اليه التقنية‬

‫إقتصادي‪.‬‬

‫الشركة إلى الوصول إلى الريادة في مجال‬ ‫تصنيع الخزف وفي ظرف وجيز‪ ،‬إكتسبت‬

‫الشركة بجدارة شهرتها في التميز بإنتاج‬ ‫منتجات عالية الجودة‪ ،‬وذلك بفضل‪:‬‬ ‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪12‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫والتجديد لتطوير منتجاتها من خالل دراسة‬

‫وتحليل المواد المستجدة ذات الجودة‬

‫المحلية والعالمية بدءا ً بالحرص على إختيار‬

‫والبحوث‬

‫نحو المستقبل حيث هما بوصلة الشركة‬

‫‪ -‬تقديم تشكيلة واسعة من المنتجات‬

‫من خالل تبني الشركة التقنيات المتقدمة‬ ‫والتطوير المستمر‬

‫الشركة إذ أنها المحرك ودافع الشركة‬ ‫لتحديد متطلبات العمالء المستقبلية‪.‬‬

‫‪ -‬إعطاء األولوية للجودة في التصنيع‬

‫تمكنت‬

‫‪ -‬األبحاث والتطوير هي جزء ال يتجزأ من‬

‫بتطبيق‬

‫أعلى‬

‫المعايير‬

‫والمواصفات‬

‫أفضل مواد اإلنتاج األولية إلى تبني أحدث‬ ‫طرق التصنيع واإلدارة‪.‬‬

‫العالية من اجل اإلرتقاء بمنتجاتها لتضاهي‬ ‫التطوير المستمر لمصانعها وفقا ألحدث ما‬ ‫توصلت اليه التقنية العالمية الحديثة‪.‬‬

‫كما تحرص الشركة على المشاركة في‬

‫الملتقيات والمعارض الدولية الخاصة‬

‫بصناعة الخزف‪ .‬‬

‫معلى أحمد‬ ‫نائب مسير سيرام ديكور‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫للتاريخ ‪ :‬الحاج لخضر‬

‫‪www.fasac.org‬‬

‫حميد مراردة‬

‫‪15‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫الرسالة التي وجهت إلى كل رؤساء بلديات والية باتنة ‪،S‬‬ ‫ولم يستجب لهذا الطلب إال رئيس بلدية بومية وهو مشكور على ذلك‪.‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪14‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫و أمام قوة إقناع الملك التي حفزت بداخل‬

‫سكان باجة الثورة ضد أولئك ‪ ،‬جرى اتفاق‬ ‫جريء غاية في السرية بين قادة المدينة‬ ‫و رسل يوغرطة تمثل في خطة انقالب‬

‫محكمة حدد موعدا لها بعد أن تأكدوا من‬

‫جميع الترتيبات و أن كل شيء صار في مكانه‬

‫الصحيح ‪ .‬كان ذلك اليوم المحدد في الواقع‬ ‫يوما احتفاليا في كامل أرجاء إفريقيا وذلك‬

‫زيادة في الحيطة و الحذر و بعيدا عن أي‬

‫شبهة قد تلفت نظر الرومان في المدينة‬

‫الذين كانوا يفضلون اللهو و المرح على أية‬ ‫حال ‪.‬‬

‫حان الموعد ‪ ،‬ووجهت دعوات لحضور والئم‬ ‫على الغذاء إلى القادة و ذوي المناصب‬

‫كافة أسلحته ‪ ،‬و كل ما يملكه من أموال ‪،‬‬

‫كانت باجة واحدة من أهم المدن النوميدية‬

‫في مجلس الشيوخ بمن فيهم المسؤول‬

‫فيسلمهم أيضا ‪ ،‬شعر أثناء ذلك بعدم‬

‫مثل أي مدينة نوميدية أخرى ‪ ،‬كانت أشد‬

‫يدعى توربيليوس ‪ .‬فوجه كل واحد منهم‬

‫و أن يجمع كل الفارين من الجيش الروماني‬

‫اإلرتياح و لم يستسغ أمر استدعائه إلى‬ ‫مدينة تيسيديوم ‪ ..‬ليس بعد كل تلك‬

‫الشروط ‪ ،‬ذلك لما بدى فيها من مالمح‬ ‫إذالل ليس له نظير ‪ ،‬بل و سيشكل لطخة‬ ‫سوداء في تاريخ نوميديا لن يغفر له ‪.‬‬ ‫فقضى أياما و أيام وهو مطرق يفكر بعمق‬

‫إلى أن خرج بقرار حازم ال مكان فيه للتراجع‬ ‫و الضعف ‪ ،‬لقد حسم أمره أخيرا و عاهد‬

‫نفسه على الصمود و القتال آلخر نسمة من‬

‫حياته ‪.‬‬

‫التي جنحت إليه ‪ ،‬السيما وهي على سجيتها‬ ‫ميال إلى طرد الرومان منها على سالم مذل‪.‬‬

‫فكان أن قدم ميتيليوس إلى نوميديا بعد‬

‫الهزيمة المخجلة التي مني بها أولوس فرأى‬ ‫أن يستغل موسم الحصاد لبدء حملته‬ ‫و التوجه بها نحو الغرب فقرر أن يعسكر‬

‫بالقرب منها قرابة عام انهمك خاللها في‬ ‫إعادة تنظيم جيشه المتراخي ‪ ،‬وما إن فرغ‬ ‫من إعداده و تأكد إستعداده جسديا و‬

‫معنويا حتى زحف به نحو باجة فإجتاحها ‪.‬‬

‫ثم وضع فيها إحدى حامياته مشكال بذلك‬

‫حراسة شديدة عليها ‪ ،‬وبعد كل ما أحاق به‬

‫لكن ما لم يدركه الفريقان بعد أن الصراع‬

‫مع جيش يوغرطة قرر التراجع نحو الوالية‬

‫الحرب لها وجوه و لها ألوان ‪ ،‬فالملحمة‬

‫يعمل على إستعادتها مثلما فعل مع كثير‬

‫سوف لن يكون على جبهة واحدة ‪ ،‬فهذه‬

‫ستعزف ألحانها فيما سيأتي من األيام مع‬ ‫العدو ‪ ..‬بل وحتى مع الصديق ؟‬

‫الرومانية فاستغل يوغرطة تراجعه وراح‬ ‫من المدن ‪.‬‬

‫عن الحامية الرومانية في المدينة ‪ ،‬كان‬ ‫إلى بيت من بيوت أحد األعيان وهناك ودون‬ ‫أدنى تردد تم اغتيالهم جميعا‪ ..‬ماعدا‬

‫توربيليوس ‪ .‬بعدها صدرت أوامر فورية‬ ‫من مجلس أعيان المدينة ‪ ..‬كانت أوامر‬

‫واضحة صريحة تقضي بقتل كل روماني‬ ‫اليزال يتجول في شوارع باجة و أزقتها‪.‬‬

‫في الخارج انتهت أجواء االحتفال فجأة ‪ ،‬وكأن‬

‫عامة الناس تنسموا خبر المؤامرة تلك‬

‫وتفاعلوا معها في إنسجام فطري ‪ ،‬فهبوا من‬

‫تلقاء أنفسهم لكن بدافع الغيرة على الوطن‬ ‫و كره االحتالل وليس من أجل حب الفوضى‬ ‫و الثورة كما جردت أقالم سالوستيوس ‪.‬‬

‫فهب السكان بين ناصر و ناقم و آمل وغيور‬ ‫و ثاروا على كل ما هو روماني في المدينة ‪،‬‬

‫حتى النساء و األطفال أمطروا الرومان من‬

‫***‬ ‫وألن البداية هي نصف كل عمل ‪ ،‬عزم‬

‫يوغرطة على اإلعداد للحرب مجددا ‪،‬‬ ‫بعد أن أيقن استحالة السالم مع الرومان‬ ‫دون عواقب بعيدة المدى ‪ ،‬فراح يحصن‬ ‫مواقعه‪ ،‬ثم هم بشراء و استرجاع شتى‬

‫األسلحة التي كان قد تركها آنفا أمال في تنفيد‬ ‫بنود معاهدة السالم تلك ‪ ،‬كما هب ليعيد‬

‫المدن التي كانت قد خرجت عن طاعته‬ ‫لسبب أو آلخر مستعمال الترهيب تارة و‬

‫الترغيب تارة أخرى بالوعود و نشر الوعي في‬ ‫المنطقة برمتها ‪ ،‬فلم يترك شيئا إال و قام‬ ‫به وكل هذا قد تم بعناية وسرعة كبيرين ‪.‬‬

‫‪www.fasac.org‬‬

‫‪17‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫من بطون التاريخ‬

‫يوغرطة ‪...‬‬ ‫من براثن الغدر إلى توحيد القوى‬ ‫بوتوقة ياسين‬

‫الحلقة الثالثة‬ ‫"ال شيء‪ ..‬الشيء يشبع جشع الرومان ‪ ،‬قوم لم يأتوا أرضنا إال الغتصابها من شعوبها ‪ ،‬فقط من‬ ‫أجل هوس التوسع و السيطرة ليس إال ‪ ،‬كيف ولم تطفئ نار أطماعهم آالف األرطال من الفضة ‪،‬‬ ‫وال الخيول النوميدية السريعة ‪ ،‬وال حتى الفيلة القوية ‪ .‬كل هذا لم و لن يسد رمق جشع روما التي‬ ‫بدأت تبتلع كل شيء منذ سقوط قرطاج ‪ ..‬و اآلن لن يتغير شيء هناك ‪ ..‬في تيسيديوم ‪ ..‬و لن‬ ‫يكون هنالك سالم حتى لو كان الثمن هذه المرة ‪ ..‬الملك نفسه "‪.‬‬

‫أدرك الملك النوميدي ذلك جيدا و أيقن أن‬

‫قرر الملك النوميدي أن الحرب هذه المرة‬

‫أقرب الرجال لديه وهو أمين سره بوميلكار‬

‫فروما تطمح هذه المرة إلى ماهو أكثر بكثير‬

‫بعد أن قارب على عقد سالم دون شرط‬

‫‪ ،‬فلم يتوقف عن اإللحاح عليه في سبيل‬

‫القوة وحدها هي من تصنع سالما ‪ ،‬و إال‬ ‫من الثروة و النفوذ ‪ ..‬إلى ما يبدو كإهانة‬

‫تاريخية تضم إلى سجل نصرها العسكري‬ ‫‪ ..‬إهانة ستكون قطعة فنية أخرى يزين بها‬

‫ديكور أمجادها الدموي ‪.‬‬

‫"اآلن أو أبدا ‪ ..‬فلن تجدي محاوالت السالم‬ ‫تلك نفعا "‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪16‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫ستكون خياره الوحيد و األوحد ‪ .‬جاء ذلك‬ ‫مع ميتيليوس ‪ ،‬حفاظا على مملكته التي‬

‫أرهقتها غوائل الحروب ‪ ،‬السيما وبعد تلك‬

‫المعارك الضارية مع الرومان فقد فيها‬ ‫الملك خيرة فرسانه ‪ ،‬و أشد مقاتليه بأسا ‪،‬‬ ‫كما وأسر العديد من جنده ‪ ،‬و شرد اآلالف‬ ‫من أفراد شعبه ممن هجروا ديارهم بعد أن‬

‫نهبت حقولهم و أحرقت منازلهم ‪ ،‬خاصة أن‬

‫تحمس بشكل غريب لفكرة السالم كثيرا‬ ‫عقد سالم مع الرومان مهما كلف ذلك بدل‬ ‫أن ينقلب عليه سواد النوميديين و تكون‬

‫ساعتئذ العاقبة أشد ‪.‬‬

‫لكن يوغرطة الذي كان قد أرسل رسال إلى‬

‫ميتيليوس من أجل السالم و إنهاء الحرب‬ ‫على أن يسلم فضال عن كل ما تقدم ذكره‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫فورا ‪ ،‬قتله بعد أن استمع برفق إلى‬ ‫توسالت نابدالسا أحد أعوانه من النبالء‬

‫األثرياء في نوميديا ‪ ،‬وهو من كان بوميلكار‬

‫قد تآمر معه في قتل الملك ‪ .‬تلك األيام‬ ‫شن يوغرطة حملة قاسية الحق فيها كل‬

‫المتآمرين‪ ،‬ورغم اكتشاف خيوط المؤامرة‬ ‫وبترها لكن الملك أصبح ال يأمن أحدا من‬

‫رجاله ‪ ،‬فالقدامى ثبتت خيانتهم فكيف إذن‬

‫بالجدد منهم ‪ ،‬فراح يغير مكان إقامته‬ ‫باستمرار ‪ ،‬و صار قلبه ال يركن ألحد غير‬

‫وهكذا تمكن جند ميتيليوس من سكان‬

‫عن نفسه أمام الشعب ‪ ،‬وذكر كيف أنه ال‬

‫الغنائم ما تحملوه من وعثاء الطريق بل‬

‫ممن يتمشق أمجاده الشخصية التي أمل‬

‫باجة ‪ ،‬و أسرفوا في القتل و النهب و أنست‬ ‫وتجاهلوا األسى الذي كان قد حل برفاقهم‬

‫قبل يومين ‪ .‬بعدها أرسل ميتيليوس القائد‬

‫الفار توربيليوس للمحكمة أين أعدم هناك‬ ‫دون يشفع فيه قانون كاتو ‪ ،‬ذلك القانون‬

‫الذي يمنع إعدام أي روماني حتى لو كان من‬ ‫التيوم ‪.‬‬

‫***‬ ‫كان ميتيليوس قد قد أعد في الخفاء لطبخة‬

‫أخرى ‪ ،‬لكنها من صنع أيادي مقربة ‪ ..‬أيادي‬ ‫نوميدية موثوقة ‪ ،‬فقد أيقن أن الخيانة‬

‫وحدها هي السبيل الوحيد لهزيمة ذلك‬

‫الملك الثائر ‪ .‬فقد سبق و أقنع عبر تواصله‬ ‫مع بوميلكار وهو من أقرب المقربين للملك‬

‫أنه سينجو فقط إن هو ساعد على إيقاف‬

‫يتوشح كباقي النبالء ثياب أمجاد اآلباء بل هو‬ ‫أن تؤهله ألعلى المناصب بمباركة الشعب‬

‫رغم أصوله المتواضعة ‪ .‬وهكذا كسب حب‬ ‫العامة مستغال سجل انتصاراته العسكرية‬ ‫وسمعته كقائد حرب ‪ ،‬و محوال في الوقت‬ ‫نفسه أصوله المتواضعة إلى ورقة رابحة‬ ‫كسب من خاللها حب العامة و الفرسان‬ ‫معا ‪ ،‬لقد كان كل شيء يسير في صالحه‬

‫تماما و ميتيليوس هناك في شاغل عن ذلك‬ ‫‪ ..‬لطالما كانت الثقة و الشك سبب دمار‬

‫البشر ‪.‬‬

‫حسامه ‪ ..‬يبدو أن حبكة ميتيليوس تلك‬

‫زعزعت ثقة يوغرطة فعال وشتت تفكيره‬

‫رغم افتضاح كل شيء ‪.‬‬

‫بعدها لم يجد يوغرطة الغارق في بحار‬ ‫الشكوك و الهواجس التي ظلت توغل‬

‫صدره بعد تلك المؤامرة حال سوى مماطلة‬ ‫العدو ‪ ،‬فبعد آخر اشتباك له مع ميتيليوس‬

‫قرر التراجع مع جزء من سالح فرسانه نحو‬

‫الصحراء ومن هناك تقدم نحو مدينة ثاال‬ ‫الكبرى أين تتواجد فيها أغلب كنوزه ‪ ..‬أين‬ ‫اليزال أوالده هناك يعيشون حياة هادئة‬

‫بعيدة عن ويالت الحروب وغوائلها ‪.‬‬

‫علم ميتيليوس بأمر يوغرطة وما هو عازم‬

‫***‬

‫عليه في اللجوء إلى ثالة ‪ .‬وعلى أمل إنهاء‬

‫ما إن كشف يوغرطة خيوط تلك المؤامرة‬

‫وذلك بحصار المدينة السيما و أن أقرب‬

‫حتى قطع رأسها بأن قتل صديقه بوميلكار‬

‫الحرب ‪ ،‬قرر أن يهزم الطبيعة هذه المرة‪،‬‬ ‫نهر إليها كان يبعد عنها حوالي خمسون‬

‫الحرب و التي لن تكون إال بقتل أو تسليم‬

‫الملك ‪ .‬فراح ميتيليوس يبذل له الوعود‬ ‫الخالبة ‪ ،‬و اإلغراءات الكثيرة‪ ،‬و الضمانات‬ ‫القوية ‪ ،‬إلى أن دب دبيب الخيانة في نفسية‬ ‫بوميلكار هذا ‪ ،‬و صار يضمر الشر للملك‬

‫عازما على التدبير لقتله متى سنحت‬

‫الفرصة ‪.‬‬

‫لكن في المقابل كان ميتيليوس الذي‬

‫يسعى لضرب الملك من الخلف ‪ ،‬لم يفكر‬

‫في أن األمر نفسه يكاد يحدث له هو اآلخر‬

‫بل ومن أقرب الرجال إليه أيضا و أكفئهم‬ ‫وهو ماريوس ‪ .‬ماريوس الذي بدأ حملة في‬

‫روما ضده وحشد العامة و ألبهم عليه و شن‬

‫حمالت سياسية نادى فيها بوقف نشاط ذلك‬

‫القنصل صاحب األصول النبيلة ‪ ،‬فدافع عن‬ ‫نفسه بأنه من طينة العامة و األصلح لمنصب‬

‫قنصل ‪ ..‬ذلك المنصب الذي ظل حكرا على‬

‫النبالء ذوي األصول العريقة ‪ .‬تكلم ماريوس‬

‫‪www.fasac.org‬‬

‫‪19‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫منازلهم بالحجارة و كل شيء صلب وجدوه‬ ‫على أسطح منازلهم ‪ .‬و هكذا سارت األمور‬ ‫في تنظيم محكم ‪ ،‬حتى تلك الفوضى التي‬

‫أحدثها الشعب كانت موجهة و منظمة لحد‬ ‫ما ‪.‬‬

‫ذعر كل روماني في باجة وشعروا فجأة كأن‬

‫جدرانها تطبق عليهم من كل ناحية فهبوا‬

‫فزعين قاصدين الحصن قبل أن يفاجؤوا‬ ‫بجند المدينة يقطعون الطريق عليهم ‪،‬‬ ‫أقفلت أمامهم البوابات وسد كل مخرج‬ ‫متوقع منعا لهروب أي منهم خارج باجة ‪،‬‬

‫ثم قضوا حتفهم الواحد تلو اآلخر ‪ ،‬دون أن‬

‫يتمكنوا من الدفاع عن أنفسهم حتى ‪ .‬في‬

‫حين كان توربيليوس هو الناجي الوحيد‬ ‫من مدينة الموت ‪ ،‬لقد فر دون أن تلحق‬

‫به أية أضرار ‪ ،‬و إن لم نعرف لحد اآلن كيف‬ ‫تم له ذلك ‪ ..‬أمن قبيل الصدفة ؟ أم بتورط‬

‫من الداخل و التستر عليه بدل قتله كباقي‬

‫رفاقه ؟ ‪.‬‬

‫لم تعد تبعد عنهم أكثر من ميل واحد ‪.‬‬

‫لكن بعد فترة وجيزة فتحت األبواب مرة‬

‫على إكمال مهمتهم إلى أن لمح لحجم تلك‬

‫القادمين مطمئنين لهم وسمات الفرح‬

‫بقي يحرضهم على مواصلة السير ويحثهم‬

‫الغنائم التي سيرجون بها ‪ ..‬فباجة كانت‬

‫كانت األخبار من باجة لها وقع الصدمة‬

‫إحدى أغنى المدن النوميدية ‪ ،‬فجأة لمعت‬

‫ما إن سكن روعه وهدأ باله حتى فكر في‬

‫ويتأهبون إلكمال ما قدموا ألجله ‪ ..‬دمار‬

‫على ميتيليوس ‪ ،‬فعظم عليه األمر ‪ ،‬لكن‬ ‫رد فعل انتقامي سريع ‪ .‬لم ينتظر كثيرا‬ ‫فما إن مالت الشمس للمغيب حتى قاد‬ ‫فرقة مع عدد معتبر من الفرسان و سارع‬ ‫معهم يطوي السهل و الوعر نحو باجة ‪ ،‬إلى‬

‫أن وصل في صباح اليوم التالي ليجد نفسه‬ ‫وسط سهل منخفض ‪ .‬كان اإلرهاق قد‬ ‫أخذ من جنوده مأخذا عظيما بعد أن قضوا‬

‫ليلتهم سيرا دون توقف فأعرضوا عن إكمال‬ ‫طريقهم الشاق نحو باجة ‪ ،‬لكن ميتيليوس‬ ‫أخذ يستحثهم على الصبر و الثبات في‬

‫سبيل الثأر لدماء رفاقهم المقتولين غدرا‬ ‫مذكرا إياهم بشوارع باجة و أزقتها التي لم‬

‫تنشف بعد من دماءهم كما أن المدينة‬

‫عيونهم طمعا و بدأوا يستجمعون قواهم‬ ‫باجة طبعا بعد نهبها‪.‬‬

‫أخرى وخرج األهالي متدافعين نحو‬ ‫بادية على وجوههم بعد أن حسبوهم من‬

‫رجال يوغرطة جاءوا الستنصارهم حين‬

‫شاهدوا أولئك الفرسان الذين تقدموا‬ ‫الجيش فتحققوا من مظهرهم النوميدي ‪،‬‬ ‫لقد كان كل شيء يوحي بأنهم نوميديون فعال‬ ‫‪ ..‬فال الرايات الرومانية المألوفة منتصبة ‪..‬‬

‫***‬

‫وال تلك األكواخ الصغيرة بالقرب قد دكت‬

‫أوصدت أبواب المدينة بعد أن ترآى للحراس‬

‫الرومان على فعله ‪ .‬لكن مرت لحظات فقط‬

‫تبينوا أن جيشا ما قادم نحوهم و الشك أنهم‬

‫‪ ..‬و بينما هم واقفون مذهولون كان أولئك‬

‫أن غبار ما هناك يتصاعد في األفق ‪ ،‬فقد‬ ‫الرومان قدموا من أجل اقتحام المدينة و‬

‫الثأر لحاميتهم ‪ ،‬اتخذ المقاتلون وضعياتهم‬

‫القتالية واستعد رماة السهام مصوبين‬ ‫سهامهم من مرامي السور فمكثوا يترقبون‬ ‫تقدمه بكل جوارحهم‬

‫‪ ..‬فعم الصمت‬

‫المكان ‪ ..‬لقد كانت لحظة مهمة و حاسمة‪.‬‬

‫‪ ..‬وال الحقول و المزارع أتلفت كما اعتاد‬

‫‪ ..‬حتى تفاجئ الجميع و تراجعت إبتسامتهم‬

‫الفرسان النوميديون قد جردوا سيوفهم‬ ‫من أغمادها ورفعوها عاليا ‪ ..‬رفعوها قبل‬

‫أن يشرعوا بقتل كل من وصلت إليه نصال‬

‫سيوفهم دون تمييز ‪ ..‬لقد انطلت الحيلة‬ ‫ووقعت المدينة برمتها في قبضة الرومان‬

‫‪ ..‬قبضة ميتيليوس ‪.‬‬

‫كان ميتيليوس قد أمر أفراد جيشه عندما‬

‫شارف على بلوغ باجة بخفض األلوية ‪ ،‬كما‬ ‫منع تدمير الحقول و أي عمل تخريبي‬ ‫قد يكشف حقيقتهم ‪ ،‬و في تفطن خبيث‬ ‫قدم ميتيليوس فرسان نوميديون موالون‬

‫للرومان إلى الواجهة إليهام السكان بأنهم‬ ‫رجال يوغرطة جاءوا ليعززوا من دفاعات‬

‫المدينة مثلما حدث مع زاما ‪ ،‬في الوقت‬ ‫نفسه حرص على إخفاء المشاة بجعلهم‬

‫يتسترون خلف الفرسان تماما ‪.‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪18‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫‪ ..‬حلفاء يشاكونه الوعي ذاته والكره نفسه‬

‫قوي ‪ ..‬ذلك الملك الذي بقي مجهوال لدى‬

‫بعدها توج التحالف باحتفال بهيج ‪..‬‬

‫هذا الحليف ؟ ‪.‬‬

‫شيئا ‪ ،‬إنه ملك الموريين ويدعى بوخوس ‪،‬‬

‫بنات بوخوس ‪ ،‬فتعزز الحلف بالمصاهرة‬

‫للعدو ‪ ،‬لكن أين ‪ ..‬أين ياترى سيجد مثل‬

‫الرومان ال يفقهون من أمره و أمر مملكته‬

‫الذي استطاع يوغرطة الوصول إليه و إقناعه‬

‫إحتفال بإقتران الملك ‪ ..‬إقترانه بإحدى‬ ‫وشعر يوغرطة اآلن بأن ال شيء سيقف في‬

‫كانت قرطاجة فيما مضى أهم حليف للملك‬

‫بدخول الحرب ضد الرومان ‪.‬‬

‫الماضي ‪ .‬و لبدة الكبرى في الشرق تلك‬

‫تعلم يوغرطة منذ أيام شبابه في نومانس‬

‫الحملة مشتركة نحو المدينة التي ستعيد‬

‫الجيدين ‪ ،‬لذا فبعد التقاء قواتهما في مكان‬

‫في المنطقة ‪ ،‬و الحرب الستعادتها هذه‬

‫صيفاقس في المنطقة لكنها صارت اآلن من‬ ‫المدينة الفينيقية التي أسسها الصيدونيون‬ ‫قبل أن ينصهروا مع النوميديين قرونا ‪ ،‬لم‬

‫تلتفت للماضي المشترك فصار شأنها شأن‬

‫الروم ‪ ،‬فمنذ أن قامت الحرب لم تتوقف‬ ‫على إرسال الوفود إلى روما طلبا لصداقتها‬ ‫و التحالف معها كحلفاء أوفياء ‪ ،‬فنفذوا كل‬

‫ما أمر به قناصل روما من بيستيا فألبينوس‬ ‫ثم ميتيليوس حتى أن هذااألخير حدث أن‬

‫أرسل إليه سكان لبدة مبعوثون في الوقت‬

‫الذي سقطت فيه مدينة ثاال يشكونه أمر‬ ‫أحد النبالء و يدعى هاميلكار الذي بدأ يخطط‬

‫آنذاك لحركة ثورية ‪ ،‬لم يتوانوا عن طلب‬

‫المساعدة من روما إطالقا ‪ .‬فليس هنالك‬ ‫حليف مهم في المنطقة شرقا ‪ ..‬لكن نحو‬ ‫الغرب كان األمل كبيرا في كسب حلف ملك‬

‫أن الحسابات الجيدة هي من تصنع األصدقاء‬

‫اتفقا عليه لترسيخ الحلف ‪ ،‬لم ير وجه‬ ‫الحكمة في مرور كل ذلك دون خطاب يجعل‬ ‫بوخوس يتيقن أن مصلحتهما في المنطقة‬ ‫مشتركة فتتوحد بذلك لحمة الفريقين ‪،‬‬

‫كما ويعمق روح القتال ضد عدو واحد ‪.‬‬ ‫بين في خطابه أمام الجيشين الموري و‬

‫النوميدي كيف أن مصلحتهما في المنطقة‬ ‫مشتركة ‪ ،‬مذكرا إياهم كيف كان الحال مع‬

‫القرطاجيين و ملك مقدونيا بيرسيوس‬ ‫ومع أي ملك قوي من شأنه أن يصبح عدوا‬

‫لهم ‪ ،‬فما هم إال أعداء مشتركين لكل‬

‫طريقه نحو استرجاع ما كان قد انتزع منه ‪.‬‬

‫بعدها إستقر قرار الملكين على أن تكون‬

‫للنوميديين مركزهم وكيانهم السياسي‬

‫المرة ستكون الفيصل في سلسلة الحروب‬ ‫الطويلة ‪ ،‬لقد عقدا العزم على الضرب في‬

‫الصميم وال مجال اآلن للمماطلة فإما الكل‬ ‫أو ال شيء ‪.‬‬

‫وهكذا بدأ يوغرطة يحضر لزحف هائل‬ ‫‪ ..‬زحف مع جيوش حليفه بوخوس وكل‬

‫وحدات الجيتول الذين جندهم نحو هدف‬ ‫واحد ‪ ..‬إنها المدينة األم ‪ ..‬أم مدن نوميديا‬

‫‪ ..‬العاصمة نفسها ‪ ..‬مدينة سيرتا‪ .‬‬

‫يتبع‪...‬‬

‫الشعوب ‪ ،‬و لن يسلم بوخوس نفسه ما إن‬ ‫يجدوا في مملكته شيئا من القوة ‪.‬‬

‫شكر و تقدير بمناسبة صدور العدد مئة‬ ‫من مجلة باتنة آنفو‬ ‫لم أجد تلك الكلمات التي قد أعبر بها اليوم ‪ ،‬عن مدى إحترامي و تقديري الكبيرين ‪ ،‬للدورالعظيم الذي تقوم به مجلة باتنة آنفو منذ سنوات‬ ‫بمعية مديرها السيد عمامرة السعيد محمد الهادي ‪ ،‬كيف وهو من جعلها لنا دائما بمثابة البوابة الواسعة التي تكرم كل شغوف تجده‬ ‫جالسا عند بابها يطمح إلى ولوج عالمها ‪ ،‬عالم التأليف و الكتابة ‪ ،‬فقد أضحت اليوم مشعال ‪ ،‬مشعال أنار لنا كل زاوية من زوايا واليتنا العريقة ‪.‬‬ ‫اليوم أقول أننا نحن معشر الكتاب ‪ ،‬ندين بكل الشكر و التقدير لمن جعل من هذه المجلة محطة ترتكز عليها أرجل الطامحين نحو الرقي‬ ‫بمواضيعهم المتنوعة في عالم العلم و المعرفة ‪ ،‬فدعونا ال ننسى صانع هذه المحطة ‪ ،‬دعونا الننسى من عبدها لنا يوما لتصير طريقا‬ ‫واسعة تمر عليها كثير من أعمال الشغوفين و إبداعات أولئك الموهوبين ‪ ،‬المترددين منهم و الخجولين ‪ .‬فما أحوجنا اليوم لمثل هذه‬ ‫المنارات ‪ ،‬ما أحوجنا اليوم السيما و نحن نكابد ظلمات العزوف عن كل ماهو مكتوب و مقروء إلى مثل هاته المبادرات ‪.‬‬ ‫لكن اليوم و أنا أنظر لمستقبل المطالعة في الجزائر عامة و باتنة خاصة ‪ ،‬تبقى أمنيتي الوحيدة هي إستمرار هذه المجلة في دربها ألجيال و‬ ‫أجيال ‪ ،‬ال لشيء سوى ألنها تتسع لكل إنشغال و لكل موضوع يعكس الواقع و يستشعر ذلك المستوى الثقافي و العلمي لواليتنا ‪ ،‬فيزيح‬ ‫ذلك الستار الغليظ عن أعالمها و علماءها في كل مناسبة سانحة ‪ ،‬كمن يزيح غبارالزمن عن لؤلؤة قديمة ليعيد لها ذلك البريق مرة أخرى‬ ‫كأنها ولدت لتوها من رحم المحار ‪ ..‬نعم فذلك هو الدور السامي الذي التزال هذه المجلة تلعبه ليومنا ‪.‬‬ ‫أعلم أن الكثير من زمالئي في المجلة و كل كاتب ما و أي فرد مثقف من هذه الوالية ‪ ،‬يوافقني و يؤازرني ‪ ،‬فنحن اليوم قد نحاول أن‬ ‫نكون كاليد الواحدة في سبيل الرقي بالكتابة ‪ ،‬و نشر المعرفة في أوساط مجتمعنا ‪ ،‬فيصل شواظها إلى كل قارئ بسيط كان أم ناقدا فذ‪،‬‬ ‫فيتدفأ بالخوض بين ثنايا مقاالتها المتنوعة ‪ ،‬حرصا على إستحثاث العقل الجزائري على القراءة ‪ ،‬و إبتزازا كل مثقف يقبع في داخله ذلك‬ ‫الكاتب الخجول ليرينا يوما كل ما قد تجود به قريحته الفكرية و األدبية‪ .‬فلنسأل الله دوام و إستمرار عطاء هذه المجلة ‪ ،‬و المزيد من التميز‬ ‫و النجاحات لمدير تحريرها األمين السيد "عمامرة سيد أحمد الهادي" في المستقبل القريب ‪ ..‬قبل البعيد‪.‬‬

‫زميلكم الكاتب ‪ /‬بوتوقة ياسين‬ ‫‪www.fasac.org‬‬

‫‪21‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫مرامي السور تلك الكتل و األكوام الترابية‬

‫العالية و قد إرتفعت فجأة ‪ ،‬تعلوها أبراجا‬

‫خشبية ضخمة شيدت أيضا كساتر للحماية‬ ‫أثناء الحصار ‪ ،‬عكس ذلك رغبة ميتيليوس‬ ‫الجامحة في إقتحام المدينة ‪ .‬لم يعد بوسع‬

‫األهالي أمام هول تلك اإلعدادات سوى‬ ‫التجلد و الصبر ‪.‬‬

‫مضى أربعون يوما و سكان المدينة‬

‫صامدون يقاومون ويالت الحصار ‪ ،‬كانت‬

‫ضربات تلك األعمدة الثخينة بمقدمة رأسها‬ ‫المعدني الصلب على شكل رأس كبش‬ ‫غاضب بعد أن ظهرت فجأة في الميدان‬ ‫تتجدد بأستمرار وبعنف متزايد ‪ ..‬إنها‬

‫تمثال نصفي لماريوس‬ ‫متحف جليبتوثيك في ميونخ‬

‫الكباش الحديدة وهي إحدى اآلالت الحربية‬ ‫التي إستعملت في دك الجدران ‪ ،‬لقد كانت‬ ‫كل ضربة عنيفة يعقبها صوت تساقط حجارة‬ ‫من بدن السور ‪ .‬ظلوا على تلك الحال إلى أن‬

‫ميال من األراضي الجافة و المقفرة ‪ ،‬فأمر‬

‫أيقن السكان أن جدرانهم لن تصمد طويال ‪،‬‬

‫كل األواني و القرب التي تصلح لنقل المياه‪،‬‬

‫لكن األمر لم ينتهي بعد ‪ ،‬فلما أيقن سكان‬

‫جنوده بحمل مؤونة عشرة أيام فقط و كذا‬ ‫ثم راح يجمع في طريقه الدواب من القرى‬

‫المحلية و حملها أيضا باألواني الخشبية‬ ‫التي نهبها من أكواخ القرويين النوميديين‬ ‫بعد أن ألزمهم بتقديم أكبر قدر من المياه‬ ‫‪ .‬وهكذا أكملوا سيرهم نحو النهر إلى أن و‬

‫صلوا أخيرا ‪ ،‬نزل الجنود إليه و بدأوا يمألون‬

‫القراب و األواني الخشبية التي أحضروها‬ ‫في طريقم بالمياه ثم حملوها على ظهور‬

‫الدواب مرة أخرى ‪ ،‬واآلن لم يتبق أمامهم‬ ‫سوى مسافة خمسون ميال لبلوغ مقصدهم‬ ‫‪ ..‬مدينة ثاال ‪.‬‬

‫فهي مسألة وقت قبل أن يقتحمها الرومان ‪،‬‬ ‫ثاال قرب سقوط المدينة في أيدي الرومان‬

‫أقبلوا على أمر لم يخطر على بال األعداء‬

‫المتعطشين للنهب و االستيالء ‪.‬‬ ‫"فإما النصر أو ال شيء"‬

‫الترحال السيما نحو الشمال حين يحين‬ ‫موسم الرعي هناك ‪ ،‬و كان من أهم ما‬

‫يقومون به إلى جانب الرعي هو لعب دور‬

‫الوسيط في التجارة الدائرة بين تجار مدن‬

‫الشمال و باقي القبائل الصحراوية في‬ ‫الجنوب ‪ .‬بين الفينة و األخرى كانت تغير‬ ‫جماعة منهم مثل باقي قبائل الرحل األخرى‬

‫ثم توجهوا به لقصر المدينة الكبير وهناك‬

‫للصحراء لعلها توفر لهم مالذا آمنا حتى من‬

‫الفضة‪ ،‬بل و أي شيء ثمين في نظرهم ‪،‬‬

‫أكلوا وشربوا قبل أن تشتعل النيران ‪..‬‬ ‫تلك النيران التي أضرموها في في القصر‬

‫ليحترق كل شيء ‪ ..‬إحترقت كنوزهم ثم‬

‫يحاذر الخيانة خرج من المدينة ليال رفقة‬

‫فرصة التنكيل بهم و الفرح بغنائمهم ‪..‬‬

‫المدينة ‪.‬‬

‫الرعي و ال علم لهم بالزراعة ‪ ،‬فتعودوا‬

‫حمل مواطنو مدينة ثاال كل الذهب و‬

‫وخالفا لتوقعات الملك وصل ميتيليوس إلى‬

‫أوالده و أمواله ‪ ،‬تاركا كل آماله في سكان‬

‫كان الجيتول من البدو الرحل يحترفون‬

‫على مخازن حبوب المدن المجاورة و األراضي‬

‫إحترقوا معها جميعا ‪ ..‬إحترقوا داخل‬

‫ثاال أسرع من المتوقع ‪ ،‬و ألن يوغرطة صار‬

‫الملك المرويطاني بوخوس‬

‫القصر مفوتين الفرصة أمام الرومان ‪..‬‬ ‫لقد نغصوا عليهم كل شيئ ‪ ..‬حتى ذلك‬

‫الشعور بالنصر الحقيقي ‪.‬‬

‫القريبة منها ‪ ،‬فاستوطنوا مناطق أقرب‬ ‫أقوى الجيوش ‪.‬‬

‫ذلك اليوم لم يستطع أفراد الجيتول رغم‬

‫بداوتهم وقلة معرفتهم بشؤون الملك و‬

‫السياسة مقاومة إرادة الملك ‪ ،‬يومها لم‬ ‫يجدوا بدا سوى االمتثال ألوامره بعد أن‬

‫أقنعهم بشكل أو بآخر بحتمية دخول الحرب‬ ‫من أجل أمن الجميع ‪ .‬فحشد العديد منهم‬

‫وقام بتدريبهم بعد ذلك على قواعد النظام‬

‫أولئك السكان لم يتوانوا عن الثبات في وجه‬

‫***‬

‫وشتى تقنيات القتال ‪ ،‬كما ولقنهم معنى‬

‫الحربية الثقيلة من أبراج و دروع ‪ ،‬فبدأ‬

‫وصلت أخبار سقوط ثاال التي دمرها الرومان‬

‫و غيرها من الواجبات العسكرية و طرق‬

‫مصيريا و عليه التحرك بسرعة ‪ ..‬شعر أن‬

‫كجيش منظم لحد ما‪.‬‬

‫جحافل الرومان الزاحفة نحوهم بمعداتها‬

‫الحصار ‪ .‬أمر ميتيليوس بأن يحفر خندقا‬ ‫عميقا يحيط بسور المدينة ‪ ،‬فبدأت األعمال‬ ‫على قدم وساق ‪ ،‬غرس الرومان أعمدة‬ ‫متالصقة في األرض كحواجز دفاعية متينة‪،‬‬ ‫ثم أحضرت آالت الحصار و تم جرها نحو‬

‫مكانين حددهما ميتيليوس بدقة ‪ ،‬صار‬

‫بإمكان أي نوميدي أن يشاهد من خالل‬ ‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪20‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫عن آخرها و تحقق يوغرطة أن األمر قد صار‬ ‫عليه القيام بشيء ما ‪ ..‬أي شيء من أجل‬ ‫نوميديا ‪ ..‬لقد كان مستعدا للتفاوض مع‬

‫الشيطان من أجل المملكة ‪ .‬فتقدم مع‬ ‫عدد من رجاله جهة الجنوب إلى أن بلغ منازل‬

‫الجيتول ‪.‬‬

‫الشارات العسكرية وكيف يتبعون الرايات‬ ‫االمتثال لألوامر ونحوها ‪ ،‬إلى أن أصبحوا‬

‫لكن يوغرطة كان يعلم جيدا أن تجنيد‬

‫جيش من أفراد الجيتول األقوياء ال يكفي‬ ‫وحده لخوض حرب طاحنة ‪ ..‬أدرك أنه قد ال‬

‫يصمد كثيرا مالم يعزز قوته بحلفاء أقوياء‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫المحافظ على أسرته كما أن بعد زواجها‬

‫لذا تفشت لألسف بين الشباب والبنات‬

‫فرسالة المرأة أنها الرسول الذي بعثته‬

‫وبشخصيتها المدنية كاملة ‪.‬‬

‫الغيرة والحرمة وكثر االختالط وعم الفساد‬

‫من دون نسيان األب ألنه هو المحافظ‬

‫تبقى المرأة المسلمة محافظة باسمها‬

‫ظواهر االسترجال والتخنث ‪ ،‬وتالشت قيم‬

‫المنذر بخراب األوطان والبالد ال قدر الله ‪،‬‬

‫والعالقة بين الرجل والمرأة في الزواج‬

‫وكل ما أصاب األسرة الجزائرية إال بتخلي األم‬

‫تتصل بالمودة والرحمة قال الله تعالى ‪:‬‬

‫في تهيئة األبناء وإعدادهم إعدادا سويا على‬

‫عالقة " سكن " تستريح فيها النفوس ألنها‬ ‫" ومن آياته أن خلق لكم من أنفسكم‬ ‫زواجا لتسكنوا إليها وجعل بينكم‬ ‫مودة ورحمة إن في ذلك آليات لقوم‬

‫يتفكرون " (الروم ‪ (21‬والزواج مسؤولية وليس‬

‫التي هي المدرسة األولى عن دورها الرسالي‬ ‫تقوى الله ورضوا به وقد صدق شاعر النيل‬

‫إذ قال ‪ :‬األم مـــدرســـة إذا أعــــددتــــها‬ ‫أعــددت شــعــبـا طــيــب األعــراق‬

‫منفعة ومن خالله تتكون األسرة التي هي‬

‫وقال آخر ‪ :‬هي األخــالق تـنـبـت كـالـنـبـات‬

‫المصغرة للوطن كله وكل من ال يخلص‬

‫تـــقــوم إذا تــعــهــدها الــمربـي‬

‫اللبنة األولى في بناء المجتمع وهي الصورة‬ ‫ألسرته ال يمكن أن يكون صادق اإلخالص‬

‫لوطنه و إذا انحلت عقده المودة والرحمة‬ ‫في األسرة يعود ذلك إلى التقصير في أوامر‬

‫الله تعالى ألن قبل الزواج وبعد الزواج كانت‬

‫لقاءات و محادثات بالساعات و بعد الزواج‬ ‫يذهب ما كان من حب وهيام أدراج الرياح ألن‬ ‫تلك األمنيات واآلمال التي كانت بينهما قبل‪،‬‬

‫قد تالشت وانطفأت فكل ما بني على طاعة‬

‫الله يستمر ويثمر وكل ما بني على معصية‬ ‫الله تواله الشيطان فسيره ‪.‬‬

‫إذا سـقـــيـت بــمـــاء الـمـكـرومــات‬ ‫عــلــى ســاق الـفـضـيلــة مـثـمـرات‬ ‫فــيـا صــدر الـفتـاة رحبت صدرا‬

‫العناية اإللهية لنشر السعادة في المجتمع‬ ‫الرئيسي لألسرة والمعني بالقوامة والرعاية‬ ‫ألسرته كما ال ننسى األدوار األساسية في‬

‫غرس القيم اإلسالمية الصحيحة في نفوس‬

‫الناشئة واالهتمام بالشباب وعلى المعلمين‬ ‫واألئمة في تبصير الناشئة بالدين و اللغة‬

‫العربية وتحصينهم من األفكار الدخيلة‬ ‫على ديننا اإلسالمي الحنيف نتيجة انهيارهم‬

‫بتقاليد وعادات الغرب‬

‫قال الشيخ البشير اإلبراهيمي ‪ :‬إن رضينا‬ ‫ألبنائنا سوء التغذية فلن نفرض لهم سوء‬

‫التربية‪ .‬‬

‫فـأنـت مـقـر أســنـى الــعـــاطـفــات‬ ‫أقــرأ الــقــرآن وأعـرف هــديــه‬

‫انــــــــه نــــــهـــــــج فالح وســــــــــداد‬

‫خـلـطـة األشـرار حـرب فابـتـعـد من اذاها‬ ‫وأبـــــق مـــنــها فـــي حـــيـــاد‬

‫قال رسول الله صلى الله عليه وسلم ‪ " :‬كل‬ ‫مولود يولد على الفطرة فأبواه يهودانه أو‬

‫المراجع‬ ‫ جريدة البصائر االسبوعية‬‫ مجلة منبر االسالم العدد ‪ 3‬عام ‪1394‬ه ‪S‬مارس ‪1974‬م‬‫‪ -‬المطالعة العربية ج ‪S 1‬ج‪2‬‬

‫ينصرانه أو يمجسانه "‬

‫بنفس راضية بقضاء الله وقدره بلغنا نبأ وفاة رئيس الحكومة األسبق‬ ‫"رضا مالك"‪ ،‬هذه الشخصية المتميزة بحنكتها السياسية‪،‬‬ ‫وعليه نتقدم ألسرة الفقيد بتعازينا الخالصة راجين من الله أن يرحمه‬ ‫و يسكنه فسيح جنانه‪...‬إنا لله وإنا إليه راجعون‬ ‫اخر لحضة ‪ :‬فاز بجائزة‬ ‫‪www.fasac.org‬‬

‫‪23‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫األسرة في االسالم‬ ‫أمداح محمد‬

‫كان البعض من العرب قبل اإلسالم‪ ،‬يحتقر المرأة واعتبرها أنها إنسان غريب ‪،‬فما أن أشرق الله بنور‬ ‫اإلسالم حتى أخرجها من الظلمات التي كانت تتخبط فيها وغمرها بنور االحترام والكرامة واإلكبار و‬ ‫رأى اإلسالم أن المرأة كالرجل فطبيعتها كطبيعته وعقلها كعقله ‪ ،‬فرفع شأنها وقرر لها مكانتها‬ ‫الطبيعية في هذه الحياة وهذا ما أشار إليه قوله تعالى ‪ " :‬يا أيها الناس اتقوا ربكم الذي‬ ‫خلقكم من نفس واحدة وخلق منها زوجها وبث منهما رجاال كثيرا ونساء واتقوا الله الذي‬ ‫تساءلون به إن الله كان عليكم رقيبا "‬

‫(النساء ‪)1‬‬

‫فالرجل والمرأة في االنتساب إلى نفس‬

‫واالستيالء عليه من دون رضاها قال الله‬

‫وقد فسرت هذه اآلية بآية ‪ :‬الرجال قوامون‬

‫يرث نفس الخصائص التي يرثها الرجل ألن‬

‫النساء كرها " أي ال تأخذ ما عندها من حق‬

‫بعض‬

‫واحدة وهي آدم عليه السالم ‪ ،‬فالمرأة إنسان‬ ‫كالهما ينحدر من نفس واحدة ومما يؤكد‬ ‫ذلك التساوي هو خلق أمنا حواء من آدم‬

‫فهي بضعة منه ومما يقرر هدا المعنى‬

‫قول الرسول صلى الله عليه وسلم " النساء‬

‫شقائق الرجال "‬

‫تعالى ‪ :‬يا أيها الذين آمنوا ال يحل لكم أن ترثوا‬ ‫اإلرث كرها ال يجوز للزوج أن يتصرف بمالها‬

‫أو ممتلكاتها كما أن الشريعة اإلسالمية‬ ‫تؤكد في معاملة الزوجة معاملة طيبة دون‬

‫إذاللها جاء في قوله تعالى ‪ " :‬وعاشروهن‬ ‫بالمعروف "‬

‫(النساء‪(19-18‬‬

‫‪ ،‬ألن بيت الزوجية‬

‫المنزلية وغيرها حتى إذا كانت المرأة غير‬ ‫متزوجة هنا على ولي أمرها أن يحافظ على‬

‫عليها ويصونها وأن يوفر لها ما تحتاجه حتى‬

‫والحقوق بالمعروف مع جعل حق رئاسة‬

‫حق التملك والتصرف في مالها وأمالكها‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫التحمل ألعباء المجتمع وتكاليف الحياة‬

‫ويمتعه حياؤها فالقوامة قوامها رعاية‬

‫الرجل لألسرة كما جاء في قوله تعالى ‪" :‬‬

‫‪22‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫من التفوق الطبيعي في استعداد الرجل‬

‫هي نواة المجتمع لقد سوى القرآن الكريم‬

‫هذا هو نظر ديننا اإلسالمي الحنيف لم‬

‫بعد أن كانت متاعا يرثها الرجل ويملك مالها‬

‫‪ -‬النساء ‪- 34‬‬

‫فحق القوامة للرجل ألنه‬

‫ال تضطر وال تقوم على العمل غير المناسب‬

‫بين الرجل والمرأة باقتسام الواجبات‬

‫يقتصر على العطف بالمرأة بل أعطى لها‬

‫على النساء بما فضل الله بعضهم على‬

‫ولهن مثل الذي عليهن درجة"‬

‫(البقرة ‪(228‬‬

‫لها كإراقة ماء وجهها وكل ما تأباه كرامتها‬ ‫وحسن تنشئة وليست قوامة استبدادية‪،‬‬ ‫أما بعد زواجها فالمكلف باإلنفاق زوجها فهو‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫مـفاهـيم وهـميـة ووهـم الحـريات‬ ‫أال ي ُ‬ ‫حين إلى آخر َ‬ ‫شاه ٌد‬ ‫وأنت ِ‬ ‫َنتابك شعورٌ ولو من ٍ‬ ‫المعـرفـية والمحيط‬ ‫على ما يجري ‪ ،‬بأن البيئة‬ ‫ِ‬ ‫اإلعالمي لإلنسان ‪ ،‬مَ ملوكان لكا ِئ ٍن غـريب‬ ‫األطوار‪ ،‬هكذا ‪ ،‬حتى ال نقـول أنه غير ب َ​َش ّ‬ ‫ري ‪..‬؟!!‬ ‫أشيعت في ّ‬ ‫ْ‬ ‫ٌ‬ ‫أوهام ؛ ُ‬ ‫وي َّ‬ ‫رو ُج لها ِّ‬ ‫نتـوج‬ ‫الناس‬ ‫كأي مَ‬ ‫ٍ‬ ‫تتحول مع َّ‬ ‫َّ‬ ‫الـزمن ‪،‬‬ ‫لالس ِتهالك الواسع ‪ ..‬وهي‬ ‫تعديالت َتجري على ُّ‬ ‫الـنـفـوس لتجـريـدها‬ ‫إلى‬ ‫ٍ‬ ‫ْ‬ ‫ُ‬ ‫َّ‬ ‫من أيـة إمكانية ِلـنـشـدان الـحَ ـقيقة ‪..‬‬ ‫َص خَـصائِ ِ‬ ‫صه‬ ‫لقد انتَ َزعـوا من اإلنـسـان أخ َّ‬ ‫وهي اسـ ِتعدادَه ال ِفطري ‪ ،‬البَدَني وال ِفـكري‬ ‫عـلوا منه‬ ‫جـ َ‬ ‫واألخالقي ليكون عالِ ً‬ ‫ما ‪ ،‬و َ‬

‫مـيِّـ ُزه‬ ‫سـلَبوا منه ما يُـ َ‬ ‫ِخـزانَـ ًة آلرائِـهـم ‪َ !!..‬‬

‫من تَـكْريمٍ ‪ ،‬وجـعـلوا منه ُمـثَـقَّـفًا ‪!!..‬‬

‫لقد أصبح للثقافة اليوم َمفـهو ُم اإلدمان كأية‬ ‫ـكري يَـ ِتـ ُّم بتلك الوسائل‬ ‫شَ ـه َو ٍة ‪ ..‬غَـ ْز ٌو ِف‬ ‫ّ‬ ‫التكنولوجية التي‬ ‫سـخِّـرت لها تطبيقاتٌ‬ ‫ُ‬

‫مة األذهان وتدجينها لتلبية‬ ‫دقيقة‪ ،‬هدفها عولَ َ‬ ‫الـسـادَة " ؛ فالثقافة‬ ‫اإليحاءات الحا ِملة ألوا ِمر"‬ ‫َّ‬

‫ـعبي‬ ‫ـراثي الـشَّ‬ ‫لي والـتُّ‬ ‫ّ‬ ‫ّ‬ ‫لم تعد بالمعنى ال َقبَ ّ‬ ‫الذي يُبقـيها في صحاريها أو أدغالِها ‪ ..‬ولم‬ ‫ٍ‬ ‫ـروط‪،‬‬ ‫تعليمي َمـشْ‬ ‫ـسـتَـ ًوى‬ ‫َ‬ ‫تبق ِحك ًرا على ُم ْ‬ ‫ٍّ‬ ‫ولكنها بفضل تكنولوجيات العصر ذات‬ ‫ح َّددَة ‪ ،‬أصبحت الثقافة اسـ ِتفادَة‬ ‫األهداف الم َ‬

‫األبدان إلى حيث يـريد منها ُمـثَـقِّـفـوها أن‬

‫مـلى على‬ ‫ج َنة‬ ‫تكون‪ ،‬لتف َ‬ ‫حواسها ال ُ‬ ‫ع َل ما يُـ ْ‬ ‫ِّ‬ ‫م َد َّ‬ ‫ِ‬ ‫‪ !!..‬كذلك يكـت ِ‬ ‫ويتخذ حجما في‬ ‫مل الوهم‬

‫الواقع بعـد أن اتخذه في األذهان ؛ عالَ ٌم من‬ ‫ٍ‬ ‫ِج في ذلك‬ ‫المـثَـقَّفين ‪ ..‬ليس‬ ‫ألحد أن يُحاج َ‬

‫‪ ..‬فالعالَم الثالث واقع معاش ‪..‬إنه ان ِتصار‬

‫عي ُمثَق ٍ‬ ‫َّف أدْنى ‪!!..‬‬ ‫َو ْع ٍي ِع‬ ‫ـلمي أ ْعـلى على َو ٍ‬ ‫ٍّ‬

‫ورغـم أن أغـلَب المفاهيم ال يتجا َوز كونها‬ ‫ج َّرد َز ْر ٍع في األذهان‬ ‫مج َّرد أوهامٍ ‪ ،‬لتَ َ‬ ‫عـلُّ ِقها بم َ‬

‫؛ فإن األوهام أصبحت أخطر من الحقيقة ‪..‬‬

‫ع ُل بنا‬ ‫األرض ‪ !!..‬وإذ نحن ال ندري ما يُـفـ َ‬

‫يُـسـلِـمون‬

‫فالـشَّ ـغَف الذي يُـبديه الناس بتكنولوجيا‬ ‫د الحياة على‬ ‫العالَم االف ِتراضي‪ ،‬أضحى يه ِّد ُ‬ ‫(‪(1‬‬

‫ٍ‬ ‫محيط ُمـعا ٍد يمـلِك تكنولوجيا ال ّنانو‪ ،‬فال‬ ‫في‬ ‫نكون بعيدين عن الحقيقة لو قلنا أن آالتِـهم‬

‫ال ِ‬ ‫مـجهـرية تلك ‪ ،‬تـختَرِقنا ذهابًا وإيابًا ‪!!..‬‬ ‫أي ظَ ْر ٍ‬ ‫ف من‬ ‫يَـأل َُف اإلنـسـان ‪ ،‬ويَـتَأقلَم مع ّ‬ ‫ِ‬ ‫ّ‬ ‫الظروف ‪ ،‬فَـيَرت َ ُّد عن ديـ ِنـه ويرضى بـذُل بعد‬

‫نفوسهم‬

‫الجماعية‬

‫للمجازر‬

‫وعمليات اإلفناء من أجـل أ َملٍ في الحرية ‪..‬‬

‫ـرنسي ‪ ، Alfred Sauvy‬وهو الخبير‬ ‫قال ال ِف‬ ‫ّ‬ ‫الجماهيري ‪ :‬أ ّن التَّعـتيم‬ ‫فسي‬ ‫في التال ُعـب ال َّن‬ ‫ّ‬ ‫ّ‬

‫على أذهان الناس يح ِّولهم من ُم ِ‬ ‫واطنين‬

‫ملوكين ‪Bien informés,( !!..‬‬ ‫إلى َم ْ‬ ‫‪Mal informés, Ils deviennent des‬‬

‫]] المنافقون‪ .8/‬ولذلك يبقى كل إنـسـانٍ في‬

‫تعالى ‪ ،‬يبحثون على تعـويض ذلك ال ّنقص ولو‬

‫الكريم ‪َ [[ :‬ولِلَّ ِه الْ ِ‬ ‫ن‬ ‫م ْؤ ِم ِني َ‬ ‫سولِ ِه َولِلْ ُ‬ ‫ع َّز ُة َولِ َر ُ‬

‫ُ‬ ‫ذلِّه البَـشَ ـري إلى أن يُـ َك َّر َم باإلسـالم ‪ ..‬أ ّما‬ ‫ِ‬ ‫ـب إليه من‬ ‫خارِج اإلسـالم ‪ ،‬فيعتنق ما يُ َ‬ ‫نـس ُ‬

‫السـلم االجتماعي ‪ ..‬ث َقافة‬ ‫أعالهم على َ‬ ‫د َرجات ُّ‬

‫ِ‬ ‫وعي‬ ‫فـشبه‬ ‫في العـيش من أجل البقاء ‪..‬‬ ‫ٍ‬ ‫بـشبه شعو ٍر بأنه على قيد ِ‬ ‫ِ‬ ‫يُ ِ‬ ‫شـب ٍر من‬ ‫مدُّه‬

‫حدَة ‪.‬‬ ‫ُم َو َّ‬

‫وما زال الناس يركضون خلف َوهم األ َمل‪،‬‬

‫ِض عـن القُـرآنِ أنه َعـزي ٌز‬ ‫عـر ٌ‬ ‫ِعـ ٍّز ‪ ..‬إذا ضَ ّ‬ ‫ن ُمـ ْ‬ ‫ِ‬ ‫فهو وا َ ِ‬ ‫ملك في قرآنه‬ ‫هـمٍ ‪ ..‬يقول صاحب ال ُ‬

‫إجباري‬ ‫حـق‬ ‫حق " كل إنسان ‪،‬‬ ‫ٌّ‬ ‫عـمومية من " ِّ‬ ‫ٌّ‬ ‫َ‬ ‫أي‬ ‫من حـقوق المواط َنة العالَمية ‪ ،‬وعلى ِّ‬

‫فمن وراء هذه الثقافة جيوش‬

‫يـسـتَـعـين الـ ِفكر البـشَ ـري في تِـيـهِـه بوهم‬

‫قوي ‪ .‬توقَ ُد‬ ‫األ َمل ؛ واألمل مخ ِّد ٌر جماهيري‬ ‫ّ‬ ‫د في سـبـيـله جماعاتٌ ‪...‬‬ ‫باسمه ث َ َوراتٌ وت ُـبا ُ‬

‫ِ‬ ‫ٍ‬ ‫ٍ‬ ‫عادات‬ ‫ـسـ َر له من‬ ‫ـب ما ت َـيَ َّ‬ ‫ـكـس ُ‬ ‫عاهات‪ ،‬فَـيَ‬ ‫ِ‬ ‫ٍ‬ ‫حـيـاة ‪ ..‬لكي يتح َّول‬ ‫مـ ّ‬ ‫ما يُـبْـقيه على قَـيْد َ‬

‫جـد الـ َنـاس ‪ ،‬من أدناهم إلى‬ ‫مستوى يو َ‬

‫مـيـلـود قـدّ ور‬

‫الـ َوهـ ُم لديه ‪ ،‬وهو كل ما يَـملِك ‪ ،‬إلى طريقة‬

‫; ‪les Hommes sont des citoyens‬‬ ‫‪ .)sujets‬عندما يفقد الناس عـبوديـتهم لله‬ ‫أن يعبدوا حج ًرا ‪..‬ألن حاجة اإلنسان إلى ال ِ‬ ‫عبادة‬

‫تواز ٌن ف ِ‬ ‫ُطر عليه ؛ ولذلك تَـبحث الجماهير على‬

‫إيجا ِد ساد ٍة يَـتَـق َّربون إليهم ؛ فمن أجل ذلك‬

‫يتنافسون ويتعادون ويتقاتلون أيهم يتقـ َّرب‬ ‫من سـيـده بالتـشـبُّه به في صفاته ‪ ،‬فيمارس‬ ‫"حقه كمنتصرٍ" كما لو كان نـفـسا من نفـوس‬

‫سيده ؛ فـيـبـطش بأمثاله ويسعى في‬

‫بصـ َّناع الكـيْـفـيّات‬ ‫من الباحثين ‪ ،‬و َمخابر‬ ‫تعج ُ‬ ‫ُّ‬

‫حياة ال تَبـ َرح أن تكون شكال من أشكال الموت‬

‫إحـصائيات يقوم بها ُمـحتَرِفون ‪ ،‬اس ِتطالعاتٌ‬ ‫ِ‬ ‫داخل النـفوس تَـركُـم‬ ‫واسـ ِتكشافاتٌ‬

‫لسكان المالجئ أن يَفـ ِقدوا االخ ِتيار؛ إذ بات‬

‫أن الشيء يؤذيهم جماعـيا أكثر من ذلك ‪.‬‬

‫ما يُـعطى لهم ‪ ،‬واالنتماء إلى حـيـث ُو ِ‬ ‫ضعـوا‬

‫ِ‬ ‫نفـسـه من أفكا ِر و َمفاهيم ُمـثـقِّـفيه ؛ لكأنه‬ ‫في‬

‫مصاغة بناء على‬ ‫ال ِفكرية والسلوكية ‪ ،‬ال ُ‬

‫المعلومات تنظر بوقاح ٍة إلى عورات الناس‬

‫ج َّردون من حيائهم كالمصطافين‬ ‫الذين يت َ‬ ‫ِ‬ ‫مى بمواقع‬ ‫ـسـ ّ‬ ‫على شـواطئ اإلنترنت وما يُ َ‬

‫بين األحياء لعالقـته الواهية بالوجود ‪.‬ال ب ّد‬

‫يأتيهم اإلكراه من ِ‬ ‫داخلِ أنف ِ‬ ‫ُـسـهم ‪ ،‬فيأخُـذون‬

‫هي المقدَّم مجانًا‬ ‫‪ ،‬والرضا بطبق الحـ ِّريات الشَّ ّ‬

‫لالس ِتهالك الجماعي ‪ ..‬القَسري ‪ ..‬يُـلهـيهم‬ ‫األ َمـل ‪ ..‬فـ َوعي الجماهير ال يرقى إلى معرِفة‬

‫الـتَّـواصل االجتماعي‪ ،‬المنبَـثَّة في أعماق‬ ‫ِ‬ ‫األنـسـجة االجتماعية الم َو َّز َعة على ُجـغرافيا‬

‫ِ‬ ‫انشغال‬ ‫أن ِفكرة الحريات التي تمأل أحـال َمهم‬

‫وتقوم بفرزِها ‪ ،‬وتعـديلها وتصويبها ‪ ،‬من أجل‬

‫‪ ..‬مهما كانت حقيقية فإنها ُمج َّرد أوهامٍ ‪ ،‬تما ًما‬

‫صـفَّح الميول واالهـ ِتمامات ‪،‬‬ ‫العالَم ‪ ،‬تَـتَ َ‬ ‫مـثَـقَّـفَة واقـ ِتـيا ِد تلك‬ ‫الـتَّـحكُّم في ال ُّرؤوس ال ُ‬

‫‪www.fasac.org‬‬

‫ب َوهم ‪ ..‬فالحرية اسـ ٌم ثانٍ للعبودية ‪ .‬مفاهي ٌم‬

‫ِ‬ ‫أعـراسهم ‪!!..‬‬ ‫م َد ّوي في‬ ‫مـ َزيَّف ال ُ‬ ‫كالبارود ال ُ‬

‫حـ ِّد من عـدد خطاهم‬ ‫الـتـضيـيـق عـلـيهم بال َ‬ ‫في ِفـناء حريتهم التي يؤ ِمنون بها ؛ لعـلمه‬ ‫مـثَـق َُّف لمطالب وحاجات ما ُز ِر َع‬ ‫يستجـيب ال ُ‬

‫عض ٌو من جـسـم مالِ ِك ِه ‪ ،‬ال يتصور بَـتْـر ذلك‬

‫ِ‬ ‫نـفـسه‬ ‫الجـسـم بالتخلي عـن خـدمته ‪ ،‬بتر‬ ‫من نـفـسه ؛ ويـشعـر بالـتهديد إن هو فعـل‬ ‫أن يكون هو الضحية ‪َ [[ ..‬ويُرِي ُد الشَّ يْطَا ُن أَ ْن‬ ‫ضلَّ ُه ْم ضَ َال ًال بَ ِ‬ ‫يُ ِ‬ ‫عيدًا ]] النساء‪. 60/‬‬ ‫ِ‬ ‫ِ‬ ‫ِ‬ ‫(‪ (1‬ــ كلمة " نحن " مج َّرد تَـفْـخـيـمٍ لكلمة ‪ :‬أنـا‬ ‫؛ ومفهو ٌم تجوب فراغه األوهام ‪ ..‬‬ ‫‪25‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫أدب األطفال ‪ ...‬المهم المسكوت عنه‬ ‫أ‪ .‬طارق ثابت‬

‫إن تركيبنا النفسي والبيولوجي واالجتماعي‬

‫باإلضافة إلى شغفه بالقصص الخرافية‪،‬‬

‫المراحل التي يمر بها اإلنسان في حياته حيث‬

‫سنوات) يتجه الطفل فيها إلى االبتعاد عن‬

‫ينشأ من مرحلة الطفولة فهي تمثل أهم‬ ‫يكون فيها الطفل أكثر استعدادا وميال للتقبل‬ ‫والتعلم واالبتكار‪،‬وال يختلف أدب األطفال عن‬

‫أدب الكبار‪ ،‬فهو فن مادته اللغة وطبيعته‬

‫التخييل‪ ،‬يتجسد في أنساق فنية منسوخة‬ ‫من األجناس األدبية المألوفة وبالتالي فهو‬ ‫يندرج ضمن مفهوم األدب عموما من حيث‬

‫المادة والطبيعة الفنية غير أنه يتميز عن أدب‬

‫تؤكد الدراسات العلمية أن حاجة الطفل المعرفية‬ ‫أحد أهم الحاجات الخاصة بالطفل فهي األساس‬ ‫الذي تبنى عليه حاجاته األخرى وبدون الحاجة‬ ‫المعرفية يصعب عليه تحقيق حاجاته االجتماعية‬ ‫والنفسية ومن هنا ينطلق أدب األطفال من‬ ‫العناصر المختلفة التي تشكل بيئة الطفل‬ ‫الثقافية مصاغا صياغة فنية تتالءم وطبيعة‬ ‫الطفل الجسمية والنفسية واللغوية‪ ،‬تتأثر‬ ‫شخصية الطفل بتنشئته األسرية واالجتماعية‬ ‫والحضارية ولهذا فالحدود الجغرافية والعقائدية‬ ‫واالجتماعية تكيف الخصائص المشتركة وتذكي‬ ‫التفاوت بين األطفال فالديانات والعقائد‬ ‫الموروثة والتقاليد االجتماعية ترسي قيما ينبت‬ ‫على تربتها الطفل فتساعده على أن يوفق بين‬ ‫رغباته وبين تقليد مجتمعه‪.‬‬

‫الراشدين في مراعاته حاجات الطفل وقدراته‬

‫العقلية واللغوية والذوقية‪ ،‬يرى بعض‬ ‫المهتمين بهذا األدب أن لهذا األخير معنيين‪:‬‬ ‫معنى عاما ومعنى خاصا‪:‬‬

‫المعنى العام ‪:‬‬

‫نقول بأن أدب األطفال يتميز بنوعية جمهوره‬

‫وطبيعته األمر الذي يجعل الفرق بينه وبين‬ ‫أدب الكبار يقوم على خصوصية المتلقي وعلى‬

‫مراعاة اهتمامات وقدرات الطفل العقلية‬

‫واللغوية والفنية فأديب الكبار ليس نفسه‬ ‫أديب األطفال هذا األخير يتوجب عليه معرفة‬ ‫قارئه الطفل بدقة ومادام القارئ طفال له عالمه‬ ‫ومعجمه اللغوي فاألديب مطالب بتعرف هذا‬

‫العالم وهذا ليس باألمر الهين‪.‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪24‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫يزيد إدراك األطفال لألمور الواقعية فيميلون‬ ‫أكثر إلى قصص األبطال والمخاطرة‬

‫‪ 2-‬التناسب التربوي ‪ :‬إن العملية‬

‫التربوية هي عملية نمو متوازن يكتسب‬

‫الطفل من خاللها الصفة االجتماعية تدريجيا‬

‫انطالقا من المفاهيم التربوية واألخالقية التي‬ ‫يسعى هذا األدب إلى غرسها‬

‫في نفوس األطفال ويتجلى هذا من خالل‬

‫المعنى الخاص‪ :‬هو الكالم الجميل الذي يحدث‬

‫فكرهم وقد تحققت فيه مقوماته الخاصة من‬

‫مؤلفا يحقق األهداف التربوية في إطار قواعد‬

‫الموجه للطفل في شتى فروع المعرفة‬

‫في نفس الطفل متعة فنية ويساهم في إثراء‬ ‫رعاية لقاموس الطفل‪ ،‬وتوافق مع الحصيلة‬

‫األسلوبية للسن التي يكتب لها واتصل‬ ‫مضمونه بمرحلة الطفولة التي يالئمها من هنا‬ ‫فإن لهذا األدب خصائص توصلت إليها البحوث‬

‫النفسية والتربوية وجب على أدب األطفال أن‬ ‫يتبناها سواء في الشكل أو في المضمون هذه‬ ‫الخصائص هي‪:‬‬

‫منه األدب الذي يكتبه األطفال أم الذي يكتب‬

‫الكبار‪ ،‬أم هو أدب تعليمي غايته تربوية لإلجابة‬

‫المحمودة وفي مرحلة المغامرة (‪12-9‬سنة)‬

‫التربية‪ ،‬وأن كاتب األطفال هو بالدرجة األولى‬

‫العمرية للطفل خاصة و أن جمهور األطفال‬

‫خصائصه الفنية التي تختلف عن خصائص أدب‬

‫النماذج الخلقية النبيلة والمبادئ االجتماعية‬

‫هو اإلنتاج العقلي‬

‫إن التساؤالت حول مفهوم أدب األطفال‬

‫لألطفال وهل هو جزء من أدب الكبار له‬

‫خيال التوهم وتستغل القصص التي تقدم‬

‫المضامين التربوية الهادفة‪ ،‬يرى بعض‬

‫‪ 1-‬التناسب العقلي ‪ :‬يتوجب على من‬

‫إشكالية مازالت مطروحة ‪ ،‬هل المقصود‬

‫تلي هذه المرحلة مرحلة الخيال الحر(‪8-6‬‬

‫المهتمين بأدب األطفال أن الكتابة لهم نوع من‬ ‫مرب قبل أن يكون‬

‫التربية السليمة وفي ضوء أصول علم نفس‬ ‫الطفل‬

‫االعتبارات‬

‫الفنية‪:‬‬

‫يقصد‬

‫بها‬

‫القواعد‬

‫األساسية في فن الكتابة سواء أكان اإلنتاج‬

‫قصة أو مسرحية أو شعرا يستغل فيها‬

‫وسائل كالصورة والصوت واللون والرسم‬

‫لتحقيق الغاية الفنية وهي تنمية الحس‬ ‫الجمالي والتذوق الفني‪ ،‬يجب أن تتفق‬

‫يكتب لألطفال المعرفة بخصائص المراحل‬

‫االعتبارات الفنية مع مستوى األطفال الذين‬

‫غير متجانس فهناك فروقات في اللغة أو‬

‫بحكم مستواه العمري والعقلي أكثر احتياجا‬

‫القدرة على التذوق مردها عوامل فاعلة في‬ ‫أطوار نموهم من بيئة وثقافة‪.‬كما أن لكل‬

‫مرحلة من مراحل النمو خصائص معينة‬

‫تميز األطفال من النواحي النفسية والعقلية‬ ‫والوجدانية هذا ما يعين على التعرف على‬ ‫ما يميل إليه األطفال وما يناسبهم من أفكار‪.‬‬

‫ففي مرحلة الطفولة المبكرة(‪5-3‬سنوات)‬ ‫وهي مرحلة الخيال االيهامي يكون خيال الطفل‬

‫فيها حادا فهو يتخيل الجامد كائنا حيا هذا‬

‫النوع من خيال التوهم يجعل الطفل القصص‬

‫والتمثيليات التي تتكلم فيها الحيوانات والجماد‬

‫يكتب لهم ودرجة نموهم األدبي‪ ،‬فالطفل‬

‫للوسائل الفنية التي تضيء له القضايا وتقرب‬

‫له المفهومات وتساعده على صقل مواهبه‬

‫وتنميتها وبالتالي فغاية الكتابة لألطفال ليست‬ ‫تربوية فحسب وإنما هي فنية فاألديب ال‬

‫يكتب للطفل ليرشده ويلقنه العلوم فقط‬ ‫وإنما ليضيف لهذا الطفل بعدا جماليا يعمل‬ ‫على تربية الذوق فينشط الخيال ويهذبه‪ .‬من‬

‫هنا نستنتج معايير أدب األطفال المتمثلة في‬ ‫الجانب العلمي والتربوي والفني‪ .‬‬

‫‪-‬ج‪1-‬‬

‫يتبع‪...‬‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫و قال أيضا‪ [ :‬وأن المساجد لله فال تدعوا‬

‫مع الله أحدا] (‪.(8‬‬

‫وأما المعاملة؛ فمعلوم أن الدين المعاملة‪،‬‬

‫مسبقا من رب العالمين؛ الذي أوكل‬

‫والعبادة حقيقة ومجاال‪ ،‬إذ األصل فيها‬

‫عليهم أفضل الصالة والسالم‪ ،‬وإن خاتمهم‬

‫وأن دائرة المعاملة أوسع من دائرة العقيدة‬

‫كذلك الذبح لغير الله جل وعال؛ وقد أُمرنا‬

‫اإلباحة‪ ،‬وهي في تجدّد مستمر‪ ،‬وتطور‬

‫وانحر ]( ‪ ،(9‬ومن ذبح لغير الله سبحانه فقد‬

‫العالقات بين الخلق‪ ،‬أما األصل في العقيدة‬

‫فصل لربك‬ ‫ّ‬ ‫بال ّنحر له عز وجل في قوله‪[ :‬‬ ‫تلبّس بالشرك واستحق اللعن‪ ،‬إن كان‬ ‫يعلم حرمة ذلك؛ قال النبي صلى الله عليه‬

‫وسلم‪ « :‬لعن الله من ذبح لغير الله »‬

‫( ‪.(10‬‬

‫وتغيّر دائمين‪ ،‬تبعا لتجدّد وتطور وتغيّر‬ ‫التّحريم‪ ،‬وكذلك العبادة؛ ألنهما توقيفيتان‬ ‫تحرم ال ّزيادة فيهما أو االنتقاص منهما إال‬ ‫بدليل صحيح صريح‪.‬‬

‫المهام األخالقية إلى أشرف عباده األنبياء‬ ‫وعاقبهم؛ هو سيد خلق الله‪ ،‬وأكرم خلق‬

‫الله‪ ،‬وأكمل خلق الله خلقا محمد صلى الله‬ ‫عليه وسلم‪.‬‬

‫علِم الله عز وجل وأعلم نبيّه محمدا صلى‬

‫الصالة‬ ‫الله عليه وسلم وسائر أنبيائه عليهم ّ‬

‫والسالم؛ أ ّن ضياع األخالق مئ ّنة ودليل على‬ ‫ّ‬

‫سب الله وشتمه والعياذ بالله تعالى‪،‬‬ ‫أيضا‬ ‫ّ‬

‫والمتأ ّمل في حال األمم عبر تاريخها الطويل‪،‬‬

‫وخصوصا في أيّامنا هذه‪ ،‬يلحظ أ ّن ما ابتليت‬

‫رب العالمين‪،‬‬ ‫بُعد ال ّناس عن تعاليم دين ّ‬ ‫ودليل اعتسافهم وانحرافهم عن المنهج‬

‫دينه أو سنة نبيه عليه الصالة والسالم‪،‬‬

‫جل وع ّز في خلقه؛ [ فلن تجد لس ّنة‬ ‫الله ّ‬

‫بال ريب‪ .‬‬

‫واالنتقاص من شرعه‪ ،‬واالستهزاء بتعاليم‬ ‫فهو من ال ّردة التي تبيح الدّم‪ ،‬وتوجب الح ّد‬

‫باتفاق أهل العلم‪ ،‬نسأل الله العافية‪.‬‬

‫وأما العبادة؛ فحسن خلقك من حسن‬ ‫الصالة تنهى عن‬ ‫صالتك؛ قال تعالى‪ [ :‬إن‬ ‫ّ‬

‫الفحشاء والمنكر ] (‪.( 11‬‬

‫وحسن خلقك من حسن صومك؛ قال النبي‬

‫صلى الله عليه وسلم‪ « :‬من لم يدع قول‬

‫الزور والعمل به والجهل فليس لله حاجة‬

‫به من باليا ورزايا إنّما هو س ّنة كونيّة قضاها‬

‫تبديال ولن تجد لس ّنة الله تحويال ]‬

‫(‪(16‬‬

‫القويم‪ ،‬ومن كان ذا حاله؛ فإن بالءه محتوم‬

‫مه‪ :‬فساد‬ ‫ّ‬ ‫‪ ،‬وأن سببه متنوع؛‬ ‫ولعل أه ّ‬

‫األخالق‪ ،‬وتردي القيم‪ .‬ويكفينا مثاال على‬

‫ذلك‪ :‬أن شيوع ال ّزنا في األمم سبب في‬ ‫ظهور األوجاع واألمراض وأنواع البالء فيها‪،‬‬ ‫سبب من أسباب اللّعن‬ ‫وأن تفشّ ي ال ّرشوة‬ ‫ٌ‬

‫والطّرد من رحمة الله عز وجل‪ ،‬وأ ّن أكل‬

‫والغش في األسواق‪ ،‬والتّدليس‬ ‫ّ‬ ‫السحت‪،‬‬ ‫ّ‬ ‫في البيوع‪ ،‬والخداع في المعامالت بشكل‬

‫(‪ -( 1‬أخرجه مالك في الموطأ‪.‬‬

‫(‪ -( 2‬رواية صحيحة كما قال ابن عبد البر‪ ،‬ذكره‬

‫الزرقاني في‪ :‬شرح موطأ مالك ‪.321/4 .‬‬ ‫‪ -‬الزرقاني ‪ :‬المكان نفسه ‪.‬‬

‫(‪(3‬‬

‫‪ -‬ذكره الكاندهلوي في ‪ :‬أوجز المسالك إلى‬

‫(‪(4‬‬

‫موطأ اإلمام مالك‪.116/14.‬‬

‫سبب من أسباب محق البركة عن‬ ‫عام‪،‬‬ ‫ٌ‬ ‫األموال واألرزاق‪ ،‬وأن ال ّربا كذلك سبب في‬

‫(‪ -(6‬المكان نفسه‪.‬‬

‫وحسن خلقك من حسن زكاتك؛ قال تعالى‪:‬‬

‫ورسوله‪.‬‬

‫(‪ -(8‬سورة الجن‪ ،‬اآلية ‪.18‬‬

‫وتزكّيهم بها ] (‪.( 13‬‬

‫إن العودة إلى القيم التّربوية واألخالقية التي‬

‫في أن يدع طعامه وشرابه » (‪.( 12‬‬

‫[ خذ من أموالهم صدقة تطهرهم‬

‫محق البركة واستحقاق الحرب من الله‬

‫جك؛ قال النبي‬ ‫وحسن خلقك من حسن ح ّ‬

‫مه »( ‪ ،(14‬وقال أيضا‪ « :‬العمرة‬ ‫ولدته أ ّ‬

‫بل وأمراض فتّاكة أيضا‪ .‬فإذن ربط ال ّنبي‬ ‫صلى الله عليه وسلم بعثته بإتمام األخالق‬

‫والحج‬ ‫إلى العمرة كفّارة لما بينهما‪،‬‬ ‫ّ‬ ‫(‪( 15‬‬ ‫المبرور ليس له جزاء إال الج ّنة » ‪.‬‬

‫(‪ -(7‬سورة األحقاف ‪ ،‬اآلية ‪.5‬‬ ‫(‪(9‬‬

‫الحل الناجع والناجح‬ ‫ّ‬ ‫ق ّررها اإلسالم؛ هي‬ ‫لمواجهة ما نعيشه اليوم من أزمات أخالقية‪،‬‬

‫حج هذا‬ ‫صلى الله عليه وسلم‪ « :‬من‬ ‫ّ‬ ‫البيت فلم يرفث ولم يفسق رجع كما‬

‫‪ -‬الكاندهلوي‪ :‬المكان نفسه‪.‬‬

‫(‪(5‬‬

‫وتحدّيات اقتصادية واجتماعية وسياسية‪،،‬‬

‫وإكمالها‪ ،‬وبتحسينها وتصحيحها لم يكن‪-‬‬ ‫معاذ الله‪ -‬عبثا‪ ،‬بل كان مق ّررا تقريرا‬

‫‪ -‬سورة الكوثر‪ ،‬اآلية ‪.2‬‬

‫(‪ -(10‬أخرجه مسلم‪.‬‬

‫(‪ -( 11‬سورة العنكبوت‪ ،‬اآلية ‪.45‬‬ ‫(‪ -(12‬أخرجه البخاري‪.‬‬

‫‪ -‬سورة التوبة ‪ ،‬اآلية ‪.103‬‬

‫(‪( 13‬‬

‫(‪ -(14‬أخرجه النسائي‪.‬‬

‫(‪ -( 15‬أخرجه النسائي‪.‬‬

‫(‪(16‬‬

‫‪ -‬سورة فاطر‪ ،‬اآلية ‪.43‬‬

‫عام ‪ 1995‬قال الرئيس اليامين زروال عبارة سجلها التاريخ ‪:‬‬ ‫نحن في الجزائر دخلنا نفق الحرب الداخلية و نرى األن المخرج‪ ،‬ال خوف علينا‪،‬‬ ‫وإنما الخوف كله على دول عربية تسخر منا وتضحك عنا‪ ،‬ستدخل قريبا هذا‬ ‫النفق والله أعلم بخروحها منه‪ ،‬وحين تدخل نفق الدماء ساعتها نحن لن‬ ‫نضحك ولن نسخر منها‪ ،‬ألننا نعرف ثمن الدماء‪.‬‬

‫‪www.fasac.org‬‬

‫‪27‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫األزمة األخالقية ‪ ...‬من أسباب البالء‬ ‫عبد المنعم نعيمي‬

‫ُبعث النبي صلى الله عليه وسلم في قوم جاهلية؛ ساءت أخالقهم‪ ،‬وأخذ فسادها حظا وافرا من‬ ‫حياتهم‪ُ ،‬بعث في زمن عاش فيه جبابرة الرّوم وفارس؛ أقوام كان فساد األخالق شعارها وقوام‬ ‫حياتها‪ُ ،‬بعث إلى البشرية جميعها لتقويم أخالقها من بعد اعتساف‪ ،‬وتصحيح أخالقها من بعد‬ ‫انحراف‪ ،‬وإصالح أخالقها من بعد فساد؛ قال النبي صلى الله عليه وسلم‪ S :‬بعثت ألتمم حسن‬ ‫األخالق » (‪.) 1‬‬

‫ن بفتحة وبضم‬ ‫س ْ‬ ‫ح ُ‬ ‫قال الزرقاني‪َ " :‬‬ ‫فسكون‪ ،‬الباجي‪ :‬كان العرب أحسن الناس‬

‫واألخالق كما قال القرطبي‪ " :‬أوصاف‬ ‫اإلنسان التي يُعا ِمل بها غيره‪ ،‬وهي محمودة‬

‫عليه السالم‪ ،‬وكانوا ضلّوا بالكفر عن كثير‬

‫قال الحسن‪ " :‬بسط الوجه‪ ،‬وبذل ال ّندى‪،‬‬

‫وإن من أخالقه ع ّز وجل ال ّرحمة‪ ،‬ومن ث َ ّم من‬ ‫لم يتخلّق بها مع الخلق‪ ،‬لم يستحقها من‬

‫السراء والضّ راء " ( ‪.(6‬‬ ‫ّ‬

‫« من ال يَرحم ال يُرحم »‪.‬‬

‫أخالقا مما بقي عندهم من شريعة إبراهيم‬

‫منها؛ فبُعث صلى الله عليه وسلم ليتمم‬

‫محاسن األخالق‪ ،‬ببيان ما ضلّوا عنه‪ ،‬وبما‬

‫ُص به في شرعه‪ ،‬ابن عبد البر‪ :‬ويدخل‬ ‫خ َّ‬ ‫فيه الصالح والخير كله‪ ،‬والدين والفضل‪،‬‬ ‫والمروءة واإلحسان والعدل‪ ،‬فبذلك بعث‬

‫ليتممه‪ ،‬جابر مرفوعا‪ « :‬إن الله بعثني‬ ‫بتمام مكارم األخالق‪ ،‬وكمال محاسن‬

‫األفعال » (‪.( 3( ") 2‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪26‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫ومذمومة " (‪ ،( 4‬وأما معنى حسن األخالق؛‬

‫وكف األذى " ( ‪ ،(5‬وقال الواسطي‪:‬‬ ‫يُخ ِ‬ ‫َاصم‪ ،‬وقيل‪ :‬إرضاء الخلق في‬ ‫َاصم وال يُخ َ‬

‫أال‬ ‫" ّ‬

‫أما العقيدة فيدل على ذلك نحو‪ :‬قوله صلى‬

‫الله عليه وسلم‪ « :‬تخلّقوا بأخالق الله »‪،‬‬

‫رحمان » ‪،‬‬ ‫وفي لفظ‪ « :‬تخلقوا بأخالق ال ّ‬

‫رب الخلق؛ قال النبي صلى الله عليه وسلم‪:‬‬

‫والصحيح أن حسن األخالق يع ّم كل هذه‬

‫جل وعال‬ ‫ومن سوء األدب والخلق مع الله ّ‬

‫مجاالت الشريعة اإلسالمية؛ فإن لألخالق‬

‫من يدعوا من دون الله من ال‬ ‫ّ‬ ‫أضل م ّ‬

‫المعاني وغيرها؛ بل إن مجال األخالق أوسع‬ ‫مدخل في العقيدة‪ ،‬والعبادات‪ ،‬والمعامالت‬ ‫جميعها‪ ،‬دون استثناء‪.‬‬

‫أن يُصرف الدعاء لغيره؛ قال تعالى‪ [ :‬ومن‬

‫يستجيب له إلى يوم القيامة وهم عن‬ ‫دعائهم غافلون ] ‪،‬‬ ‫(‪( 7‬‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫المسرح الروماني في تدمر‬

‫التيترابيل‬ ‫و البناء و العمران ‪ ,‬لكن كل ذلك لم يكن‬

‫واجهة المسرح الروماني التيترابيل الشهير‬

‫فقط بقي العالم أجمع يشاهد تلك المأساة‬

‫والمتواجد على مفترق طرق رئيسي وهو‬

‫كافيا التخاذ مواقف دولية وقائية وفعالة‬ ‫بعينين مشفقتين مكتفيا بالتحذيرات دون‬ ‫أن يحرك ذلك الشعور في داخلهم شيئا من‬

‫المسؤولية فأين اختبأ ذلك الحس التاريخي‬ ‫الذي طالما تغنى به العالم المتحضر هذا‬ ‫إذا ما تغاضينا عن بلبلة المنظمات الدولية‬ ‫وعلى رأسها ليونيسكو التي بقيت تستنكر‬ ‫و تندد تدين وتعقب فقط ال ضغوط و ال‬

‫جهود ال أكثر وال أقل فال تخرج بحل فعال‬

‫وال تجتهد في نهي فعلي جدي عن منكر‬

‫تاريخي ‪ ,‬فإلى متى نظل نبدي مخاوفنا بين‬

‫الفينة و األخرى وننتظر و نتوقع أي مكان‬ ‫ما في تدمر هو التالي ‪ ,‬أي عمود ما أو أي‬

‫وتد حتى سيقع خيار الدمار عليه ‪ ,‬ماذا بقي‬ ‫في تدمر اآلن السيما بعد أن نسفوا أيضا مع‬

‫قبل التدمير‬ ‫‪www.fasac.org‬‬

‫الذي كان ينتهي إليه ممر األعمدة العمالق‬ ‫صرح كان ال يقل أهمية عن واجهة المسرح‬

‫الروماني المدمر إذ يعد أبرز الرموز‬

‫المعمارية في تدمر و الذي بقي شاهدا على‬ ‫عظمة تلك الحقبة التاريخية و مدى انفتاحها‬

‫الحضاري‬

‫‪ ,‬سنبقى بعد اليوم نشاهد‬

‫أعمدة و وركاما فقط هذه هي تدمر اآلن‬

‫هكذا صارت إليه الحضارة بل هذا ما آل إليه‬

‫مفهوم حماية التراث العالمي الذي أضحى‬

‫شعارا خاويا ليس له تأثير وال أثر حين تشتد‬

‫المواقف بأسا و يصير الخطر باإلرث متربصا‬ ‫‪ ,‬فلطالما كان زوال الضمير وحده كاف‬

‫لدمار العالم كله لكن اليوم تدمر وحدها من‬ ‫تدفع ثمن زواله من كيان البشر ‪.‬‬

‫‪‬‬

‫اآلن فقط شعرنا بمدى استباحة تخريب‬

‫تاريخ سوريا العظيم بعد أن استباحوا‬ ‫دماءها فيكفي أن نعلم أن ستين بالمئة‬ ‫من حلب القديمة تضررت بل و ثالثون‬

‫منها خربت بكاملها وراحت معها معالم‬

‫تاريخية من كل الحقب الزمنية الغنية‬ ‫التي شكلت ذات يوم معالم حلب‬

‫الحقيقية و ال تسأل عن باقي أرجاء سوريا‬ ‫فالتاريخ ينزف منها كل يوم كما تنزف‬ ‫دماء شعبها المغلوب و البعض اليزال‬

‫هنا وهناك يتكلم عن التاريخ فهل بقي‬ ‫لنا تاريخ ‪ ,‬بل ماذا تبقى منه اليوم كي‬ ‫تشاهده األجيال ‪ ,‬لكن ال نملك إال أن‬

‫نقول أنه من أراد يوما مشاهدة التاريخ‬

‫فليعلم أن سوريا باألمس القريب كانت‬

‫هي التاريخ‪ .‬‬

‫‪‬‬

‫بعد التدمير‬ ‫‪29‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫دمار تدمر‬ ‫بوتوقة ياسين‬

‫أصبحنا نقف اليوم ومعالم الحضارة تمحى رويدا رويدا والكل عاجز ال يدري شيئا فال لغط‬ ‫الهيئات العالمية يجدي نفعا وال القوى و األنظمة الدولية تفعل شيئا ‪ ,‬اآلن فقط نشهد‬ ‫الدمار التدريجي الذي ربما لم يكن له مثيل في تاريخنا الحديث رغم تطور المفاهيم اإلنسانية‬ ‫و الحضارية و سمو الوعي المعاصر لماهية الذاكرة التاريخية عما كان عليه منذ القدم فالعار‬ ‫كل العار أن ما يحدث اليوم من دمار رهيب ذو أبعاد غامضة لحد بعيد ال ندري إلى متى تتضح‬ ‫خيوطها و إلى متى يكشف التاريخ أطرافها هو اآلن يحدث في زمننا و أمام أم أعيننا ‪ ,‬لكننا‬ ‫ومع الزمن سنتأكد من شيء واحد وهو أن ما يجري هناك في الشرق لهو خسارة لنا ‪ ,‬خسارة‬ ‫ال تعوض للعالم أجمع بل هو طعن صريح في الذاكرة العالمية ولعلها أكبر محاولة تحوير‬ ‫لماضي اإلنسانية ‪ ,‬حقا نحن اليوم ال نملك تلك الكلمات التي تصف لنا هول الخسارة الكارثية ‪.‬‬

‫و أمام الكر و الفر عاد الدواعش مجددا‬

‫نوعها على أنها أماكن عبد فيها من دون الله‪,‬‬

‫المهم أن بريق مدينة تدمر األثرية زال فجأة‬

‫األديان فما بالك بدين اإلسالم دين الحضارة‬

‫بعد أن سيطروا عليها ثانية هل كانت تلك‬

‫فقد استهلوا بعد سيطرتهم عليها بواجهة‬

‫ألفعالهم الصبيانية الغامضة التي تنكرها كل‬ ‫و السالم فلم يجد أولئك ما تبقي من أماكن‬

‫قائمة حتى عرجوا على األعمدة الفارعة‬

‫التي ال صلة لها بأوثان وال بمعابد أو قربان‬ ‫فأوغلوا في خرابها غيلة دون سبب ديني‬

‫يذكر وبذلك خرجوا عن مبادئهم المتطرفة‬

‫ليزدادوا تطرفا و تعنتا فكان الدمار الذي‬ ‫حل في تدمر على أيديهم منذ زمن ليس‬ ‫ببعيد سببه رؤيتهم القاصرة لتلك المعابد‬ ‫و المدافن التدمرية العريقة و الفريدة من‬ ‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪28‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫لكن ماذا نقول عن آخر دمار شهدته تدمر‬ ‫األعمدة مما حثنا الدين على سحقها ‪ ,‬ألم‬ ‫تكن في منظورهم بعيدة عن أي صلة بمبنى‬

‫وثني ‪ ,‬أليست تلك األوابد مما حثنا الله في‬ ‫مجمل تنزيله الكريم على أخذ العبرة منها‬

‫بدل إزالتها كما جاء في قوله عز وجل في‬ ‫سورة غافر اآلية ‪ ( : 81‬أَفَلَ ْم يَ ِ‬ ‫سي ُروا ِفي‬ ‫األَ ْر ِ‬ ‫ن ِمن‬ ‫ْ‬ ‫ض فَيَنظُ ُروا كَيْ َف كَا َن َعا ِقبَ ُة ال َِّذي َ‬ ‫َ‬ ‫َ‬ ‫ِ‬ ‫ِ‬ ‫ِ‬ ‫ُ‬ ‫قَبْل ِه ْم ۚ كَانُوا أكْثَ َر م ْن ُه ْم َوأشَ َّد ق َّو ًة َوآث َا ًرا في‬ ‫ما أَ ْغ َن ٰى َع ْن ُهم َّما كَانُوا يَك ِ‬ ‫األَ ْر ِ‬ ‫ْسبُو َن ) ‪.‬‬ ‫ْ‬ ‫ض فَ َ‬

‫ودون رجعة ‪ ,‬حقا هي الحقيقة المؤلمة ‪,‬‬

‫المسرح الرومانى التدمري العريق ذو‬ ‫الهندسة الفريدة من نوعها الذي لعب دورا‬ ‫بارزا في إبراز معالم المدينة العظيمة فلم‬ ‫تكن تلك مجرد واجهة لمسرح بقدر ما كانت‬

‫واجهة تدمر نفسها تعرف بعراقتها و تاريخها‬

‫القديم فأوحت تلك الهندسة الجميلة األنيقة‬

‫بمدى تفرد عرب تدمر في فنون العمارة‬

‫الهلنستية القديمة بل وعكس المدى‬ ‫الذي بلغه إنسان ذلك الزمان في الهندسة‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫محمد الطاهر بنيني‬

‫مسعود مالخسو‬

‫ميلود قدور‬

‫روابح عبد الحكيم‬

‫سعيد مرزوقي‬

‫عمار مالح‬

‫بنوجيت محمد ارزقي‬

‫زين الخليفة‬

‫زين العابدين بنحفيظ‬

‫حميد بلبش‬

‫محي الدين بوزيد‬

‫مراد شيوخ‬

‫سعد زندر‬

‫سليم مقالتي‬

‫حميد مزيان‬

‫‪www.fasac.org‬‬

‫‪31‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫مقر المؤسسة األوراسية للعلوم والفنون والثقافة‬

‫مجلس العقال‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫عبد العزيز مادوي‬

‫عمامرة السعيد محمد الهادي‬

‫عيسى العابد‬

‫حسان بوزيدي‬

‫لعربي سلطاني‬

‫ماجي لزهر‬

‫‪30‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


FAS

BATNA INFO

33 2017 - 100 ‫العدد‬

www.fasac.org


BATNA INFO

SAC

www.batnainfo.com

32 2017 - 100 ‫العدد‬

BATNA INFO


‫وفد الصحافيين األردنيين‬

‫وفد سفارة الواليات المتحدة األمريكية‬

‫وفد سفارة الواليات المتحدة األمريكية‬

‫ممثلي بلدية ميتز و جمعية صداقة جزائرية ‪ -‬فرنسية‬

‫ممثلي بلدية ميتز و جمعية صداقة جزائرية ‪ -‬فرنسية‬

‫‪www.fasac.org‬‬

‫‪35‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫الوالي السابق سلماني مع مجلس العقال »‬

‫‪ ، BATNA‬تسليم والي باتنة نسخة من‬ ‫‪ INFO‬أنفو‬ ‫في الذكرى العاشرة ل باتنة‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪34‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪FASAC‬‬

‫‪La Monographie de la Wilaya de Batna‬‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫‪ -‬حاليا ‪-‬‬

‫المحطة البرية سابقا‬

‫إقتراح المؤسسة األوراسية للعلوم و الفنون و الثقافة‬

‫وساطة باتنة أنفو لدعم مشروع صقل الحجارة‬

‫‪www.fasac.org‬‬

‫‪37‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫تكريم مكون األجيال في مجال التصوير الفوتوغرافي ‪:‬‬

‫قمقم قادة‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪36‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫تكريم عبد الالوي محمد‬ ‫أمين عام سابق لمديرية التربية‬

‫شخصيات بارزة من الوالية‬

‫الدكتور بلقاسم حمديكن‬ ‫‪www.fasac.org‬‬

‫الدكتور يحياوي رئيس بلدية عين التوتة‬ ‫‪39‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫تكريمات في عيد الصحافة‬

‫والي باتنة السابق في معرض باتنة أنفو‬

‫المرحوم هوادف محمد‬ ‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪38‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫مدير باتنة أنفو ‪ -‬العربي سلطاني ‪ -‬ساعد بوعقبة‬ ‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫رئيس األمن الوالئي‬

‫السيد شليحي مدير الحماية المدنية‬

‫شعيب شريف إبراهيم ‪ -‬المدير العام للجمارك سابقا‬

‫مدير التخطيط‬

‫‪www.fasac.org‬‬

‫‪41‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫زارو مقر الجمعية و المجلة‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫السيد مازوز الحسين ‪ -‬والي باتنة سابقا‬

‫عبد القادر بوعزغي ‪ -‬والي باتنة سابقا‬

‫عبد القادر والي ‪ -‬والي باتنة سابقا‬

‫السيد محمحد الشريف جباري ‪ -‬والي باتنة سابقا‬

‫‪40‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫رئيس الجمعية الوطنية ألطباء القطاع الخاص‬

‫رئيس الهالل األحمر باتنة‬

‫السيد بوبشيش الصالح رئيس جمعية مسجد أول نوفمبر‬

‫السيد سليم مرزوقي أمين والئي لمنضمة تواصل األجيال‬

‫عيسى أمغشوش جمعية حرفيي المجوهرات‬

‫رئيسة جمعية براءة‬

‫‪www.fasac.org‬‬

‫‪43‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫رئيس بلدية باتنة كريم ماروك‬

‫السيد روضاني مدير غرفة الصناعة التقليدية‬

‫شعيب شريف إبراهيم ‪ -‬المدير العام للجمارك سابقا‬

‫السيد خندودي سفير الجزائر في موريتانيا‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫‪42‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


‫‪www.fasac.org‬‬

‫الفنان العالمي كريم مزياني‬

‫الفنان المجاهد محمد دماغ‬

‫المخرج و الممثل توفيق بخوش‬

‫الكاتب الصحفي نصر الدين بخة‬

‫المخرجة صابرينة دراوي‬

‫الممثل بلوم‬

‫‪45‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬


‫‪BATNA‬‬ ‫‪INFO‬‬

‫الدكتور عبابسة مواقي عبد الحق‬

‫كمال دراوي ‪ -‬بونقاب ‪ -‬جمال بوعلي‬

‫السيد مليك مقرة مدرب كرة قدم‬

‫العايب عبد الحكيم مدير وكالة سياحية‬

‫الفنان جمعي حداد‬

‫الشاعر حكيم‬

‫‪44‬‬ ‫العدد ‪2017 - 100‬‬

‫‪www.batnainfo.com‬‬


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.