À propos 69

Page 1

Le magazine des Groupes Bibliques des Écoles et Universités de Suisse romande

ENTRER DANS LE REPOS

No 69  |  MAI 2021

À PROPOS


À PROPOS | MAI 2021

SOMMAIRE

TABLE DES MATIÈRES 3 Édito 8 Échanges 9 Mouvement 10

Ressource gestion du temps

12

Suivre le mouvement

14

Suivre le mouvement (suite)

16

Foi et études

18

Offre d’emploi

19 Agenda

2

Responsable de publication Éditeur Site web Graphisme Impression

Colin Donaldson Groupes Bibliques des Écoles et Universités, Simplon 37, 1006 Lausanne www.gbeu.ch fortissimo : think visual AG, fortissimo.ch Jordi AG, Aemmenmattstrasse 22, 3123 Belp


ÉDITO

L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Psaume 23. 1-2 Le repos : un mot qui me parle beaucoup en ce moment même, alors que j’écris cet édito à 22h46 un vendredi soir afin de pouvoir l’envoyer à la relectrice au temps fixé. J’ai encore de quoi apprendre dans ce domaine. Mais plus que des pauses, des moments calmes et des bonnes nuits de sommeil, je crois que le repos est un état, ou plutôt une manière de vivre… dans la paix. Ces derniers temps, je suis interpelée par la notion de "Shalom". Ce mot est souvent traduit par "paix", alors qu’il englobe tellement plus ! Dans le Shalom, il y a la complétude, la restauration, l’unité, la réconciliation, la plénitude. Il ne manque rien à notre âme lorsque l’on est entré·e dans ce Shalom, qui n’est possible qu’en Dieu. Alors, nous pouvons dire "it is well with my soul", quoi qu’il arrive autour de nous. Je prie que, dans ces temps troublés, Dieu nous accorde son repos, nous apprenne à le chérir, et que la lecture de ce journal nourrisse votre âme. Marie Léchot Chargée de communication des GBEU

3


À PROPOS | MAI 2021

ENTRER DANS HÉBREUX 3 ET 4 Cette année, nous revenons sur l’histoire des GBEU pour en valoriser les héritages dont nous bénéficions aujourd’hui. Dans cette édition, cette rubrique se mêle à l’article de fond. Nous voyageons dans le temps jusqu’en 2005, avec le début d’une série d’articles sur le repos, partagés dans les premiers numéros de l’À propos, dont le contenu tenait alors sur une page A4 recto-verso. HÉBREUX 3 ET 4 Ce qui m’interpelle dans ce texte, c’est l’expression "entrer dans le repos", qui revient au moins une dizaine de fois. Cette parole s’adresse à des chrétiens (Héb 3:1), ce qui veut dire que l’on peut être chrétien et passer à côté du repos de Dieu. Comment ? Par l’incrédulité. "Vous croyez que Dieu existe, les démons le croient aussi et ils tremblent", disait Jésus.

4

L’incrédulité, ce n’est pas "ne pas croire que Dieu existe", c’est ne pas Lui faire confiance dans Qui Il est, dans Ses motivations à notre égard, dans ce qu’Il nous dit et nous appelle à vivre. L’incrédulité — qui nous fait

passer à côté du repos — ne tient donc pas d’un manque de croyance, mais de qualité relationnelle. Cette expression m’interpelle aussi, car, quand je pense repos, je pense habituellement à m’arrêter et sortir de ce que je fais pour me reposer. "Je me repose", comme si le repos venait de moi. Encore et toujours, me voilà dans l’action. Agir sur place plutôt qu’en mouvement, n’en reste pas moins de l’action, voire de l’agitation ! La Bible, pourtant, dit tout autre chose. Elle parle "d’entrer dans le repos". Le repos n’est donc pas en moi (pour que je me repose) ni hors de moi (pour que je me retire), mais JE SUIS hors du repos, et y entrer m’oblige au mouvement (et non à m’arrêter). "Entrer dans le repos" consiste donc en un "recentrement" et non en un "retrait". MAINTENANT, QUEL EST CE REPOS SUR LEQUEL NOUS SOMMES APPELÉS À NOUS RECENTRER ? Ce passage nous rappelle que le repos existe depuis la création  : Dieu s’est reposé de son ouvrage le 7e jour. Or ce jour est le seul qui n’est pas défini par un soir et un matin ; il reste ouvert pour déborder sur les autres jours. C’est comme si


S LE REPOS

à-propos

Ci-dessous : couverture de l'À propos n°8 duquel est tiré cet article de fond

Dieu plaçait, par ce jour, le centre autour duquel tout le reste venait non seulement LE REPOS EST s’articuler, mais encore s’imprégner UNE RELATION (de repos). Or le D’INTIMITÉ AVEC cadre donné à ce centre, c’est le sab- DIEU LA LIBERTÉ N° 8ET - Octobre 2005 bat, soit cet espace QUI EN DÉCOULE. consacré à Dieu. Il est également fait un lien entre le "Prenez vous mon joug mettez-vous repossur et l’ouvrage, danset le sens où à mon école..." Dieu se repose, une fois son ouvrage Matthieu 11:29 achevé. Le terme "achevé" ne signifie pas seulement avoir terminé quelque chose, mais aussi "faire venir à l’existence", "commencer à être". C’est comme poser un fonPareillement, la votre parole salutdement. est dans la conversion et le repos, force de la croix : accomns le Jésus calme etsur la confiance, mais"Tout vous neest voulez pas! pli", signifie qu’Il vient de poser, :15)" sur la croix, les bases de l’œuvre du mps file, personne n’a le loisir de faire tout ce qu’il sousalut. ait, ni même ce qu’il pense "devoir faire". Souvent, on t culpabilisé: pour être un bon chrétien, il faut FAIRE.... Ainsi, le repos n’est pas une pause d’une longue liste d’activités. Dans ce contexte, le repos que l’on prend quand tout est fini, au mieux reprendre des forces dimanche... pour être mais la pierre d’angle sur laquelle fficace dès lundi; et au pire c’est se sentir obligé d’atrepose toute œuvre. e que le dimanche passe en regrettant ce "temps perdu". ant la En Biblepassant : nous invite sur à un quoi repos bien différent et plus est centré mon mental. travail  ? Quand est-il "achevé"  ? epos est mentionné déjà lorsavoir du premier la créaDois-je toujours toutrécit finideavant Gn 2:1-3): au septième s’arrête faire pour d’entrer dansjour, le Dieu repos ? Ouden’est-ce ementpas ETRE plutôt dans cettele création tout juste achevée. fait d’entrer dansEt le à cet arrêt que se réfère l’institution Sabbat pour les hommes (Ex. 20:11). "JE repos qui me permetdu d’accomplir c’est mon d’ailleurs sous ce nom que Dieu se présente à Moïse lorsqu’il lui demande travail ? om (Ex. 3:14). Essayez donc l’exercice de vous présenter sans dire ce que vous .. la difficulté est à l’échelle de l’accent mis sur le faire dans notre culture! epos, c’est aussi l’acte de reposer, de s’appuyer sur un support comme une qui repose sur ses pieds. Appeler au repos, c’est appeler à considérer la base

ito

Secrétariat romand Sablons 32 - 2000 Neuchâtel CCP 12-12482-7 Tél +41 32 725 20 50 Fax +41 32 725 21 93 secretariat@gbeu.ch www.gbeu.ch

Sommaire

5


À PROPOS | MAI 2021

En fin de compte, qu’est-ce donc que ce repos, si ce n’est ni la foi chrétienne, ni le jour du sabbat, ni un lieu (comme la terre promise), ni un arrêt du travail ; mais, au contraire, une qualité relationnelle, fondement de toute la création ? Je dirais, à la lumière de ce texte (3.12 ; 4.2 ; 4.16, etc.), que le repos est une relation d’intimité avec Dieu et la liberté qui en découle. Alors, si "entrer dans le repos" signifie "entrer dans l’intimité avec Dieu", je peux continuer à œuvrer ; seulement, je le ferai dans un autre esprit. Non plus comme pour accomplir un fardeau, gagner de l’argent, être rentable, efficace, mais par don, par plaisir, dans un esprit de service, de reconnaissance, d’adoration, pour ce que Dieu me permet de vivre et de partager (au travers des dons qu’Il m’a donnés). J’aurai du plaisir, car je me saurai aimé avant tout et indépendamment de ce qui sortira de mes mains, de ma bouche. Une fois entré dans son repos, dans sa Présence, je pourrai, et seulement là, me reposer de mon ouvrage ; c’est-à-dire me dégager de cette servitude. 6


ENFIN, CE TEXTE NOUS DIT COMMENT ENTRER DANS LE REPOS : 1. par la foi en Jésus (Héb. 4. 3), car c’est Lui qui m’ouvre cet accès à Dieu, sans que j’aie à démontrer quelque chose pour le mériter. 2. par la foi dans la Parole de Dieu (3:7-8), car c’est dans la foi et la mise en pratique de cette Parole que se trouve le repos. Le repos n’est pas seulement une contemplation de Dieu, mais une intimité avec Lui dans toutes mes actions, paroles, pensées. 3. en évitant de "tomber" (4.11), c’est-à-dire en évitant de descendre d’une position debout à une position de prosternation (devant le travail, le patron, les collègues, d’autres personnes, la crainte de manquer, etc.). Tomber, c’est perdre mon autorité (en Christ). Éviter de tomber, c’est veiller à ne pas me laisser mettre sous un autre joug que celui de Dieu pour moi ; c’est ne pas m’en mettre un moi-même. "Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos de vos

âmes. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau léger" Matt. 11. 28-30. En bref, le repos existe déjà et j’y entre non pas dans l’arrêt de mon activité, mais dans la recherche d’intimité avec Dieu. Entrer dans le repos, c’est emprunter un chemin où je laisse aller mes croyances vides pour être habité d’une foi qui soit germe de vie ; un chemin dans lequel je renonce à ce qui ne m’est pas demandé par Dieu pour entrer dans tout ce qu’Il m’appelle à être et à faire. C’est mettre en pratique Sa Parole qui remet chaque chose et chaque personne dans sa juste perspective et à sa juste place. Enfin, rester dans le repos m’oblige à veiller à ne pas me courber devant autre chose ou quelqu’un d’autre que Dieu, tout en étant assuré, dans ce chemin de foi, de l’aide et du soutien puissant de Jésus (Héb. 4. 14ss). Il sait très bien ce que signifie vivre en homme/femme, soumis à Dieu, dans ce monde ; et Lui seul peut me rendre capable d’accomplir les œuvres bonnes de Dieu. Raymond Bossy Ancien membre du Conseil des GBEU Article tiré de l’À propos n° 8 7


À PROPOS | MAI 2021

ÉCHANGES

FORUM EN TANT QUE BÂLOISE

Je m’étais inscrite pour un semestre d’échange à Fribourg quand un ami m’a parlé de Forum, le camp des GBEU. Le délai d’inscription était déjà passé, mais il m’a assurée que ça ne poserait pas de problème. Tiens, je me suis dit, c’est peutêtre la mentalité romande — on dit qu’ils sont plus spontanés que les Suisses alémaniques, et je me suis inscrite. Il me semblait que le thème de chaque plénière à Forum était l’évangélisation. J’avais souvent été confrontée à ce thème et je me suis toujours dit que je devrais apprendre à parler plus de ma foi, mais ce désir n’avait jamais mené à grand-chose. Maintenant, j’étais confrontée à ce thème pendant toute une semaine. Même si je n’ai pas du tout compris chaque mot dit à Forum, il y a certaines choses dont je me rappelle encore aujourd’hui. Lors d’une des soirées, j’avais l’impression que le Saint-Esprit me disait qu’il fallait prendre la décision de ne plus cacher ma foi. J’étais sûre que je n’allais pas être capable de respecter cette décision, mais je sentais un besoin de la prendre devant Dieu. Je lui ai donc dit : Seigneur, je ne vais plus cacher ma foi. Mais il faut que tu m’aides, car seule, je n’en suis pas capable.

8

Peu de temps après, j’étais avec des amies à Berne quand on a vu un monsieur qui distribuait des Bibles. Mes amies trouvaient cela bizarre — « soit on n’est pas intéressé à la

Bible, soit on en a déjà une… ou qu’est-ce que tu en penses, Naomi ? » « Ben oui, j’ai répondu sans hésiter. En fait, moi j’ai plein de Bibles chez moi ! » Ce nouveau courage est resté jusqu’à aujourd’hui. Des fois quand je sens qu’une discussion va dans une direction où je crois que je pourrai parler de ma foi, je me prends un petit moment, comme une prière très courte, afin de me rappeler que je n’ai pas à avoir peur de parler de ma foi, et puis ça va. Et avec une de ces amies, j’ai récemment commencé à parler plus en détail de ma foi parce que j’ai découvert qu’elle est très intéressée par cela. Elle avait dit qu’elle cherchait quelque chose qui allait lui donner du sens dans sa vie, et du coup je lui ai écrit pour savoir si elle voulait en parler avec moi. C’est cool pour moi aussi de réfléchir à ce que je crois et trouver des moyens de lui expliquer ce que je vis. Naomi, étudiante en linguistique et anthropologie sociale

photo : Naomi à gauche, Mélissa à droite, en pleine action biscuits de Noël


MOUVEMENT

NOS NOUVEAUX BUREAUX

Cela faisait plus de 6 mois que nous cherchions de nouveaux locaux, forcé·e·s de quitter ceux de Provence avant mai 2021. Un sujet de prière qui a nourri notre foi, puisque ce n’est qu’en avril que nous avons pu signer le contrat pour de nouveaux locaux juste en dessous de la gare de Lausanne. Merci Seigneur. Encore une fois, il nous montre sa bonté et sa fidélité. Vraiment, nous pouvons proclamer avec le psalmiste : "Toi, Éternel, tu ne me refuseras pas tes compassions ; ta bonté et ta fidélité me garderont toujours." Psaume 40. 12 RUE DU SIMPLON 37 1006 LAUSANNE Voici la nouvelle adresse à retenir ! On ne peut pas vraiment faire plus proche de la gare. Une salle sera dédiée aux étudiant·e·s. Modulable en salle de conférence ou en espace de rencontre, nous nous réjouissons de vous y accueillir ! En plus de ces nouveaux locaux, nous planchons actuellement sur un renouvellement de l’identité visuelle des GBEU, ainsi que sur un nouveau site internet. Que de réjouissances ! Marie Léchot Chargée de communication des GBEU

UN GRAND MERCI AUX PERSONNES QUI SONT VENUES NOUS AIDER ! VOUS ÊTES TOP !

9


RESSOURCE GESTION DU TEMPS

UN AIDE-MÉMOIRE PRATIQUE

Gérer son énergie Les 3 étapes du stress 1. La phase d’alarme : Elle permet de réagir : la situation déclenche une tension, j’utilise alors l’énergie mobilisée pour trouver une solution. 2. La phase de résistance : le stress augmente mais la dose est trop forte et le corps fait ce qu’il faut pour tenir. 3. La phase d’épuisement : si cela dure trop longtemps, les nerfs lâchent ou le corps ne peut plus résister

Les 2 types de stressé·e·s

• L’expressif : il extériorise sa tension intérieure en s’énervant facilement. Il est toujours pressé, impatient, irritable. • L’obsessionnel : c’est le type de personne qui intériorise sa réponse au stress. Il n’extériorise pas ses réactions : c’est un faux calme.

Gérer son équilibre Savoir où l’on va permet de canaliser le stress

Il est essentiel de se fixer des objectifs et de se créer des projets à court terme, moyen terme et long terme. • • • •

Conseils pratiques pour gérer son stress

Choisir des proches en fonction de leur capacité à vous stabiliser ou à vous écouter. Renoncer à trop de perfectionnisme. Ne pas hésiter à éclaircir les malentendus, les non-dits. Ne pas tout miser sur le même cheval (amis, loisirs, biens, religion) et diversifier ses sources d’intérêts. • Se discipliner, pourquoi pas s’organiser avec une autre personne ? Établir une relation de redevabilité. 10


Gérer ses priorités Les 4 sortes de tâches

• Les tâches importantes et urgentes : elles sont à privilégier et à réaliser rapidement. • Les tâches importantes : à forte valeur ajoutée, elles doivent être planifiées et réalisées en partie pour ne pas être traitées plus tard dans l’urgence. • Les tâches urgentes plus importantes pour les autres que pour vous : tentez au maximum de les déléguer • Les tâches non importantes et non urgentes : s’en protéger.

La gestion des chronovores

• Regrouper les entretiens avec collaborateur·rice·s (autres étudiant·e·s, membre du GB, groupe de travail…). • Formuler clairement le temps disponible. • Ne pas hésiter à renvoyer l’entretien à une date ultérieure.

Se recentrer sur l’essentiel • • • •

Les 4 pièges à éviter

La non-fixation de la durée de ses activités. La non-prise en compte des temps de passage d’une activité à une autre. Pas de « plages libres » suffisantes, donc mauvais équilibre occupé/disponible. Plusieurs activités majeures programmées en parallèle.

La gestion des messages

• Éviter de prendre connaissance et de répondre aux messages au fur et à mesure de leur réception. • Mettre des groupes WhatsApp en silencieux • Classer sa messagerie au minimum une fois tous les 3 jours. (Surtout les mails) • Utiliser la méthode TTC : Toucher, Traiter, Classer pour gérer la boîte de réception.

Les 5 étapes de la délégation 1. Définir la mission (urgence/importance). 2. Choisir le délégataire (compétences, motivation, disponibilité) 3. Informer et expliquer. 4. Définir les moyens et l’autonomie du délégataire. 5. Contrôler le résultat.

1


À PROPOS | MAI 2021

SUIVRE LE MOUVEMENT

DIFFICILE AUSSI POUR LES GBE

NOUVELLES GBE VD — FR Dans les gymnases et écoles professionnelles de Suisse Romande, les cours ont continué presque normalement depuis le début de la seconde vague. Port du masque, désinfection des mains et nettoyage des tables à la fin des cours sont un petit prix à payer pour se voir face à face. Les groupes bibliques disposent des mêmes mesures, les étudiants ont continué à se voir chaque semaine pour lire la Bible ensemble. Moimême, en tant que coordinateur pour Vaud et Fribourg, j’ai eu le privilège de poursuivre mes visites semestrielles. Actuellement, il y a actuellement 11 groupes actifs dans ces deux cantons : ■ 4 à Lausanne : la Cité, Beaulieu, Chamblandes et Provence ■ 4 autres dans le canton de Vaud, à Morges, Nyon, Yverdon et Payerne ■ Et 3 à Fribourg, au collège de SteCroix, l’ECG/St-Michel et l’école des métiers (EMF) Les effets du Covid se font malgré 12 tout ressentir, car 11 groupes, c’est

3 de moins que l’année passée. En effet, les groupes de Renens, de Piccard et du GB3E n’ont pas pu redémarrer faute de membres. C’est d’ailleurs une préoccupation pour l’année prochaine, car 3 groupes se retrouveront à moins de 3 membres, à Beaulieu, à l’ECG/St-Michel et à l’EMF. Perdre 3 groupes par année, ce n’est pas viable à long terme. Nous avons donc besoin de vos prières ! En résumé, le Covid a un impact sur les groupes et sur l’affluence de nouveaux membres. Mais globalement, les groupes vont bien et se retrouvent en présentiel. Certains dépassent même la dizaine de réguliers, comme celui de la Cité, lors de ma visite en janvier ! (photo cidessous) Loïc Gurtner coordinateur GBE-VD/FR


2 DÉPARTS

Elisa et Estelle

DÉPARTS DE L’ÉQUIPE GBEU

Chaque année, l’équipe GBEU entourant les étudiant·e·s dans leur mission et dans leur croissance spirituelle change de visages. Des collaborateur·rice·s, stagiaires et bénévoles nous sont gracieusement prêté·e·s pour un temps par notre Père céleste avant de partir vers d’autres bonnes œuvres qu’il a prévues d’avance pour elles / eux. Le roulement n’enlève rien à notre reconnaissance pour l’engagement de chacune et chacun, et nous souhaitons ici remercier deux femmes formidables pour le temps qu’elles ont investi aux GBEU. UN MOT POUR ELISA (EX-CHARGÉE DE PROJET D’ÉVANGÉLISATION) En commençant l’université, mon sac à dos n’était pas tant rempli. À part quelques pépites identitaires morcelées ; 2 ou 3 menus dossiers et une poche principale remplie de vide, pas tant d’affaires dans mes bagages. Jusqu’à ce qu’un jour, une grande nana croisa le passage de mon bar-

Noémie

das. D’abord sur une grande scène, ensuite dans un bar et enfin autour d’une grande feuille de chou cru. Avec audace, assurance, patience et amour, Elisa prit le temps d’ouvrir mon sac et d’y remplir le vide. Elle y mit une bible, des enseignements, un nouveau logement et de nouveaux amis. Et surtout, elle y tissa une amitié qui aujourd’hui nous aura permis de tracer des voies uniques, de partager nos fardeaux et nos réjouissances. Estelle Guex Colocataire d’Elisa

UN MOT POUR NOÉMIE (EX-STAGIAIRE GBEU NEUCHÂTEL) Malgré le Covid-19, Noémie a été très active sur Neuchâtel dans l’accompagnement des groupes bibliques de la ville. Après 6 mois intensifs, elle a pris la sage décision d’arrêter son engagement pour veiller sur sa santé et se donner les moyens de mener à bien son travail de Master. Un bel exemple, dans cet À propos qui aborde le thème du repos. Sois bénie, Noémie, et que Dieu renouvelle tes forces ! Marie Léchot Chargée de communication des GBEU


À PROPOS | MAI 2021

SUIVRE LE MOUVEMENT (SUITE)

LIRE LA BIBLE EN UN AN UN VRAI DÉFI ! Je fais partie des quelques étudiants qui avons choisi en cette année 2021 grâce aux GBEU de relever le défi B 2021 qui consiste à lire quatre chapitres de la Bible par jours pendant une année. Défi qui porte bien son nom ; c’est un challenge quotidien de réussir à ouvrir sa bible, papier pour certains, pour reposer les yeux, ou numérique pour d’autres. Chacun est libre de trouver son rythme quotidien : dans la matinée ou la soirée, entre deux fiches de révision ou dans les transports en commun. Ainsi, être régulier et tenir le fil n’est pas toujours chose aisée. On peut être tenté d’abandonner, car le planning est généralement déjà assez chargé pour un étudiant en pleine Covid-19…

S’encourager et partager ce que l’on vit est, par conséquent une pièce maîtresse de la méthode. Bien que j’aie quelques fois de la peine à suivre les 4 chapitres journaliers ou à bien comprendre un passage, cela me rassure de pouvoir partager mes ressentis sur notre groupe WhatsApp. Il est le lieu où nous pouvons tous spontanément participer aux discussions. C’est là que nos questions trouvent des oreilles éclairées. J’ai le sentiment que c’est par l’échange que les écrits de la Bible arrivent à prendre tout leur sens, et encore, la compréhension se poursuit tout au long de la vie… Selon moi, si la Bible est parole de Dieu, il serait important de m’assurer d’avoir toutes les clés pour 14 comprendre cette dernière.

Quant aux zooms mensuels, notre compréhension s’y voit davantage boostée grâce aux indications d’un ou de plusieurs orateurs qui peuvent en cas de besoin rechercher une information dans des ouvrages de référence. En plus de la part éducative, j’apprécie le contact avec d’autres jeunes, dans d’autres écoles romandes, qui partagent le même quotidien que moi. D’ailleurs des petits sous-groupes zoom contribuent à augmenter ma motivation, car en effectif réduit il est agréable de prier les uns pour les autres et de partager concrètement ce que l’on vit. Pour conclure, j’encourage quiconque à lire sa Bible puisque je trouve cela vraiment chouette de pouvoir faire des liens entre les différents livres de la Bible. Plus personnellement, je trouve qu’il est satisfaisant de pouvoir contextualiser les références bibliques lorsque que l’orateur de l’église que je fréquente nous offre son message. L’analyse des champs lexicaux, la division en différents thèmes qui nous interpellent nous aide à comprendre le texte. Des liens se font petit à petit par rapport à ce que j'ai entendu dans mon enfance ou plus récemment. De là peuvent germer des réflexions sur sa propre foi et forme une grande image sur la spiritualité chrétienne, étant donné que la Bible en est la base. Joël, Étudiant de 18 ans qui lit la Bible en entier pour la première fois de sa vie grâce au Défi B 2021


UNE AIDE BIENVENUE Marjolaine est actuellement étudiante en première année à l'IBG. Après une première expérience professionnelle, elle a décidé de se lancer dans une formation biblique. Ce désir était déjà présent alors qu'elle était étudiante à Nancy notamment grâce au GB qu'elle fréquentait à l'époque: Cette année, elle s'est engage pour les GBU de Genève à raison de 5 à 6 heures par semaines ; implication encouragée dans le cadre de ses études. Nous sommes reconnaissant de son coeur, sa disposition à servir et sa disponibilité pour nous prêter main forte sur Genève où nous n'avions plus de staff pour ce semestre. Sa tâche principale est d'être un soutien pour les responsables, les encourager, prier pour eux et faciliter la transition avec le semestre suivant. Pierre Stefanini Coordinateur GBU VD, VS, FR

15


FOI ET ÉTUDES

À PROPOS | MAI 2021

LE PSAUME 33 VU PAR UN JURISTE

16

Photo de Adam Kontor provenant de Pexels

Aux GBEU, nous encourageons les étudiant·e·s à vivre leur foi et à lire la Bible en lien avec leurs études. Nous croyons en effet que la Terre et tout ce qu’elle contient appartiennent à Dieu, qu’il s’intéresse à toutes les branches d’études ou de travail et que ce que nous pouvons apprendre dans le monde séculier peut enrichir notre regard sur la Bible, et notre relation avec Dieu. Démonstration : Le Psaume propose une opposition intéressante. Aux versets 16-17, il nous dépeint l’homme dans son inconstance, sa fragilité, son aveuglement. Rien n’est sûr dans la vie du psalmiste, comme rien ne l’est dans la période actuelle. Au contraire, les plans de Dieu ne sont jamais changés, il n’est pas pris par surprise. Pour un juriste, l’incertitude pourrait être un arrêt isolé du tribunal. Il sera peut-être vite écarté dans la jurisprudence suivante parce que son assise est faible. Inversement, le verset 11 pourrait décrire la jurisprudence constante du TF répétée pendant des décennies. Au moment de rédiger un recours ou une décision se pose la question : sur quoi

est-ce que je me fonde ? Soit sur une source ferme, stable, soit sur un arrêt isolé, à l’assise faible. Qu’est-ce qui va présider à mon choix d’une jurisprudence constante ? Le verset 22 propose une clé : la grâce de Dieu est sur nous lorsque nous espérons en lui. Dans des périodes troublées, on peut se demander « est-ce que j’espère en Dieu, malgré le découragement, mes certitudes atteintes, etc. ? » Si je le fais, la conséquence n’est pas moindre — un cas bagatelle — car c'est la grâce de Dieu que je reçois. Au surplus, nous avons d’autant plus avantage à espérer en Dieu qu’il nous a particulièrement à la bonne, nous qui pratiquons le droit et la justice1. C’est une période complexe — moins de présentiel, des examens dans des conditions destabilisantes, etc. Notre vie quotidienne de juristes - encore aux études ou praticiens - est chamboulée. Mais Celui qui aime la justice, le droit et l’équité continue de chapeauter le tout. Celui qui préside l’univers aime la justice et le droit, c’est le cadre dans lequel nous nous inscrivons, même si parfois nous perdons pied à cause d’un problème juridique complexe ou un examen 1 Psaume 33.5


ardu, je peux espérer en Dieu, me rappeler ce cadre très englobant de Dieu qui aime justice et droit. Je peux ainsi aller dans la bonne direction, mais aussi avoir confiance en ce Dieu qui sait exactement ce que je suis en train de faire et qui va me conduire dans mes actions et possiblement voir plus tard les fruits du labeur sur lequel je peine en ce moment.

Ce que je pratique, ce que j’étudie, c’est aussi une responsabilité, d’autant que je m’inscris dans ce que Dieu désire et aime. Notre vie chrétienne doit reposer sur les éléments concrets de la vie et nos études et nos métiers sont le lieu de l’exercice de ces liens. Pour être les personnes intègres que le Seigneur nous appelle à être. P., juge en Suisse romande méditation biblique proposée dans le cadre d'une rencontre "Bible et Droit" sur zoom

17


À PROPOS | MAI 2021

OFFRE D’EMPLOI

NOUVEAU BUREAU CHERCHE NOUVEL·LE EMPLOYÉ·E

Les Groupes Bibliques des Écoles et Universités cherchent pour leur bureau à Lausanne un·e

Assistant·e Administratif·ve à temps partiel (50-80 %)

Détails de l’offre gbeu.ch/emploi Contact postulations@gbeu.ch


AGENDA 6 AU 12 JUIN

CAMP DE RÉVISIONS D’ÉTÉ

Réviser à la montagne, avec d’autres jeunes suprasympathiques et bosseurs, c’est un bon plan pour préparer ses examens finaux ! Infos sur le site des GBEU.

10 AU 15 SEPTEMBRE

FORUM

FORUM, c’est un camp pour s’équiper, s’entourer et être envoyé·e. Le thème de cette année : "Disciples, notre identité", avec Lindsay et Ann Brown. Rien de mieux pour être fin prêt·e pour la nouvelle année qui commence.

16 OCTOBRE

JOURNÉE ANNUELLE

La journée annuelle des GBEU, c’est un temps de retrouvailles lors duquel nous vivons également les Assemblées générales des GBEU et des Amis du Rachy. Un moment clé pour l’avenir du mouvement, et l’occasion de se réjouir ensemble de ce que Dieu fait dans les écoles et universités de Suisse romande.

28 DÉCEMBRE 2021 AU 2 JANVIER 2022

REVIVE

Le camp réunissant de jeunes chrétien·ne·s de toute l’Europe revient ! L’occasion de vivre des temps forts avec Dieu, d’être encouragé·e par la foi d’étudiant·e·s d’autres pays et de prier pour le réveil. Les inscriptions sont ouvertes !

En raison de la situation actuelle, nos activités sont susceptibles de changer au dernier moment. Des renseignements à jour se trouvent toujours sur notre site web gbeu.ch/agenda.

RETROUVEZ TOUS NOS ÉVÉNEMENTS SUR GBEU.CH/AGENDA

19


À PROPOS No 69 | Mai 2021

Site web : www.gbeu.ch Les GBEU sont membres de l’IFES (www.ifesworld.org) et collaborent avec les VBG (GBEU suisses allemands, www.vbg.net).

SUJETS DE PRIÈRE RECONNAISSANCE POUR… ■ nos nouveaux bureaux à la rue du Simplon 37, ■ Marjolaine qui soutient les groupes bibliques universitaires de Genève pour quelques mois, ■ l’engagement des étudiant·e·s et toutes les belles choses qui se font au sein des GBEU, malgré la situation actuelle. INTERCESSION POUR… ■ le suivi des Big Questions (qui ont eu lieu en avril), pour les étudiant·e·s intéressé·e·s à en savoir plus sur Dieu et la Bible, ■ le recrutement d’un·e assistant·e administrateur·rice, ■ du repos dans le cœur des étudiant·e·s et de l’équipe GBEU, pour de la persévérance sans épuisement.

Secrétariat romand Simplon 37 – 1006 Lausanne CCP 12–12482 –7

Tél +41 21 623 00 74 info@gbeu.ch www.gbeu.ch


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.