Graines de lecteurs Récits
École Léon Jouhaux- Classe de CE2/CM1
Histoires écrites par des classes de CE2-CM1 de l’école primaire Léon Jouhaux Avec l’aimable collaboration de Hervé Walbecq
Histoire du mouchoir qui se transforma en mouette
par Agathe, MÊlissa, Maysâ et Fatlinda
Un jour, une petite fille qui s’appelait Lou ne voulait pas mettre son manteau. Elle a donc attrapé un rhume. Pourtant, la maîtresse l’avait prévenue...Après l’école, elle toussait et voulait rentrer chez elle pour se moucher. Arrivée à la maison, elle prit un mouchoir. Le mouchoir bougea et dit : «- Ne me touche pas avec tes mains sales ! - Mais je suis malade ! répondit Lou. - Je me moque que tu sois malade ! » cria le mouchoir. Lou alla le dire à sa mère : «- Maman, le mouchoir ne veut pas que je me mouche. - Arrête tes bêtises Lou ! - Mais si, je t’assure ! »
En effet, le mouchoir ne supportait plus qu’on le tripote. Il en avait aussi marre d’être enfermé dans une boîte avec tous ses frères qui lui ressemblaient comme deux gouttes d’eau. Il voulait être différent, se sentir vivant et changer de métier! Il décida donc de parcourir le monde et de chercher une nouvelle occupation. Grâce au vent, il s’envola et commença à voyager. Il découvrit d’abord l’Afrique et décida d’y rester pour toujours car, comme il y faisait très chaud, les hommes et les femmes n’étaient jamais malades. Ils n’avaient donc pas besoin de mouchoir. Il parcourut le continent pendant plusieurs jours et pendant un de ses vols, il rencontra une mouette. Après quelques temps passés avec sa nouvelle
amie, il se dit qu’être un oiseau était beaucoup plus pratique pour voler loin et longtemps. Le mouchoir se transforma donc en mouette. Il vécut ainsi heureux avec son amie et leurs 30 enfants.
La bataille des carambars
par ThĂŠo, Erwan et Enzo
On est en 2552 avec une armée de carambars sous le commandement de Louis Charles Carambar 3. Les carambars coca sont les plus forts et mènent l’armée. Ils ont déjà avalé la moitié de l’armée adverse : les tanks goût caramel. En effet, avec leurs avions de combat, ils volent rapidement dans la barbe à papa et avec leurs hélicoptères, ils lancent des minis-carambars.
Un jour, un soldat, qui s’appelle Kafu, entend le général dire : « la guerre est déclarée aux humains !» Mais les autres carambars sont en train de dormir tranquillement dans le frigo, plus précisément dans la salade, pour se protéger d’éventuelles attaques. Soudain, la porte s’ouvre...ce sont deux humains ! L’alarme retentit et tous les soldats se lèvent. Kafu, lui, s’est caché dans le reste de vinaigrette. Il attend. Au bout d’un moment, il n’entend plus rien et sort de sa cachette. Tous les soldats carambars ont disparu en un clin d’œil et il se retrouve tout seul. Ses camarades avaient dû être mangés par les humains car il avait entendu des « MIAM » et des « CRUNCH » depuis sa cachette. Il décide donc de retourner se cacher jusqu’au lendemain. A son réveil, il entend des cris : les humains ont mal au ventre ! Ils sont pourtant en train de prendre l’assiette de grains de maïs dans le frigo. Kafu en profite et se cache dans l’assiette. Pendant la cuisson du maïs, il attaque un des humains avec un avion-pop-corn qui vient de sauter. Mais l’humain ne peut vraiment plus manger et n’ouvre plus la bouche. Alors, Kafu entre par son nez et accède à son cerveau pour en prendre le contrôle et se venger. Quelques jours après, il retrouve ses camarades réfugiés dans le ventre de l’humain.
La marelle magique
par Emilien
Ma marelle est magique et multicolore. Un animal apparaît chaque fois qu’on saute sur une case. Je m’en suis aperçu le mois dernier. En effet, j’ai joué à la marelle et un troupeau de moutons est apparu. Comme mes parents et moi vivons à la campagne, j’ai décidé de les adopter. J’ai sauté une deuxième fois et un chat et un chien sont apparus. Je les ai aussi gardés. Puis, je suis allé me coucher. Pendant la nuit, j’ai beaucoup réfléchi à cette incroyable histoire. N’arrivant pas à dormir, je suis ressorti dans le jardin et j’ai à nouveau sauté sur la marelle pour voir si d’autres animaux allaient encore apparaître. Et effectivement, il y en a eu encore ! Pendant plusieurs jours, j’ai longuement réfléchi à ce que je pourrai faire avec tous mes animaux. J’ai finalement décidé de leur construire une école où ils apprendront à faire des numéros de cirque.
Quelques temps après, un de mes chiens s’est enfui de l’école. Je l’ai cherché partout. Je l’ai finalement retrouvé près de la marelle avec plein d’animaux... Il les avait fait apparaître en sautant sur les cases de la marelle ! La pluie s’était mise soudain à tomber, les couleurs de la marelle s’effacèrent et se propagèrent dans l’air. Elles retombèrent sur tous mes animaux pour ne pas oublier qu’ils étaient magiques !
Le fantôme de l’ordinateur
par Louison, Sacha et Luca
Dans une maison, Steve, un écrivain, travaille sur son ordinateur. Tout à coup son ordinateur s’arrête ! Steve dit : « Mince ! Bon, je vais le mettre au grenier. » Il y monte et pose l’ordinateur par terre. Il se retourne pour descendre mais il entend l’ordinateur se rallumer. Il tourne la tête mais ne le voit plus ! Steve aperçoit alors une vitre cassée et entend un « boum ».
Il passe la tête par la fenêtre cassée, se retourne pour prendre une lampe torche et ne voit plus l’ordinateur ! Il décide donc de sortir de sa maison pour aller voir si l’ordinateur est tombé dans le jardin. Il ne le voit pas mais il trouve un câble cassé. Plus loin, Steve remarque des étincelles et se dirige vers elles.
Il voit enfin l’ordinateur et se dit : « ça commence à devenir bizarre, je vais le remonter au grenier pour le réparer ». Mais Steve n’arrive pas à le réparer. Il décide donc d’acheter un autre ordinateur. Mais le fantôme de l’ordinateur cassé va s’emparer du nouvel ordinateur... Steve commence à écrire son histoire sur le nouvel ordinateur. Mais quand Steve tape une lettre, le fantôme écrit une autre lettre. Steve ne s’en aperçoit pas et il envoie son texte à sa maison d’édition sans le relire. La maison d’édition répond à Steve que son travail n’est pas acceptable. Steve est étonné et se dit : « c’est bizarre, je pensais avoir bien écrit mon texte. C’est décevant de recevoir un message comme celui-ci. En plus, j’avais passé beaucoup de temps mais j’aurais dû mieux vérifier avant de l’envoyer !»
Le petit garçon qui devenait ce qu’il voulait
par Marion
Il était une fois, un petit garçon qui devenait ce qu’il voulait. Un jour, cet enfant voulait prendre des bonbons dans la cuisine. Mais, il ne pouvait pas y aller car il y avait sa maman. Le petit garçon se dit : « j’aimerais bien être un homme invisible... » Et il le devint ! Il put alors manger autant de bonbons qu’il voulait. Un autre jour, il se perdit dans un magasin dans lequel il y avait plein de monde. Il pensa « si j’étais une souris-girafe... » Et il le devint ! Alors, il se servit de son long cou de girafe pour voir où était la sortie et de sa petite taille de souris pour se faufiler parmi la foule pour pouvoir se sauver.
Une autre fois, sa maman n’était pas à la maison et allait rentrer tard le soir. Mais, à la sortie de l’école, le petit garçon s’aperçut qu’il avait oublié sa clef pour rentrer chez lui ! Il pensa « si j’étais un oiseau-chat... » Et il le devint. Alors, il grimpa comme un chat jusqu’à la fenêtre et avec son bec d’oiseau, il l’ouvrit et put ainsi rentrer chez lui.
Puis, allongé dans son lit, il pensa « finalement, j’aime mieux être moi car je peux aussi m’en sortir tout seul. » Et il s’endormit.
Le rêve d’un garçon
par Bilel
Une fois, des dinosaures (tyrannosaures, t-rex, vélociraptors et tricératops) me protégeaient d’autres dinosaures qui voulaient me manger et d’oiseaux volants qui me coupaient le passage quand j’essayais de m’enfuir. Ils étaient tellement méchants qu’ils allaient réussir à me capturer. J’étais pris au piège !
Pendant ce temps, comme chaque jour, un gardien du musée de Confluence était en train de faire sa ronde avant la fermeture. Il apparut près de moi et les dinosaures se transformèrent soudain en un tas d’os ! Il me dit qu’il venait de me réveiller car je m’étais endormi aux pieds du mammouth du musée. J’étais soulagé et je suis rentré à la maison pour raconter mon incroyable histoire à mes parents. Et mes parents m’ont dit : « tu ne penses pas que c’était la réalité quand même ? » Mais moi, je n’étais pas sûr. Alors, ils m’ont conseillé de retourner au musée pour constater que rien n’avait bougé. J’y suis donc allé mais le gardien du musée avait déjà fermé les portes. Je lui ai demandé si je pouvais encore rentrer. Il me dit : « alors je te laisse deux heures pour rester dans le musée ! » Une fois rentré, j’ai vu tous les dinosaures bouger. Je me suis dit : « pour en être sûr, je vais parler leur langue. » Et ils se sont remis à bouger.
Ils m’ont attrapé, attaché contre le mur puis mis du sel et du poivre...J’ai crié : « Maman, Papa ! » plusieurs fois. Au bout d’un moment, mes parents m’ont entendu. J’ai dit : « les dinosaures m’attaquent et ils veulent me manger ! » Maman me répondit : « on arrive mon chéri ! » Mais ils ne réussirent pas à ouvrir la porte du musée. Je leur ai dit : « Il ne me reste plus qu’une heure ! » Alors Maman m’a demandé : « Pourquoi dis-tu cela ? » Je lui répondis : « Je t’expliquerai plus tard. » Et d’un seul coup mes parents ont réussi à ouvrir la porte. Mais, la moitié des dinosaures les attaqua. Je me suis dit : « Il faut que je sauve mes parents ! » J’ai réussi à me détacher du mur. J’étais très énervé, j’ai donc creusé un trou pour tendre un piège aux dinosaures et ils sont tous tombés dedans ! Après, je suis rentré à la maison avec mes parents. Soudain, j’ai ouvert les yeux et j’ai découvert que j’étais dans mon lit.... Finalement, toute cette histoire était bien un rêve !
Le train du soleil
par Amine et Thomas
Aujourd’hui est un jour comme les autres. Je m’habille, je prends mon chapeau et je sors dehors pour prendre le train. Je rentre dans le train quand tout à coup, je découvre qu’il y a un soleil dedans. Je ressors du train aussitôt. J’entends alors le soleil me dire : « N’aie pas peur, je ne veux pas te faire de mal ! Les nuages m’ont chassé du ciel alors je suis venu faire un autre métier. Je conduis maintenant des trains. » Je rentre finalement chez moi, dépassé par ce que je viens de voir aujourd’hui. Dans mon lit, je repense au train du soleil et je décide de retourner le voir pour faire plein de voyages avec lui.
Le lendemain, j’entre dans le train du soleil et je lui demande : « est-ce que je peux voyager avec toi ? ». Le soleil accepte et nous allons d’abord en Italie pour manger une pizza. Puis, nous partons en Chine pour boire du thé, à Londres pour prendre des photos de Big Ben et à Paris pour manger de bons croissants.
Puis, nous rentrons à la gare. Je dis au revoir à mon ami en espérant le revoir un jour. Et maintenant, je vais raconter tout ce que j’ai vécu avec le soleil à mes autres amis et je penserai toujours à lui.
Le verre qui danse
par Augustine et MahĂŠ
Un jour, la maman de Cerise acheta un verre. Cerise dit : « on pourra mettre le nouveau verre sur la table ? » Sa maman lui répondit : « oui ma chérie ». Quand Cerise et sa maman eurent fini de manger, Cerise débarrassa la table. Elle vit alors le verre se mettre à danser un peu et dire : « Cerise, apprendsmoi à danser, apprends-moi à danser. » Cerise répondit : « mais non, tu vas te casser ! ». Il insista et elle dit : « bon, c’est d’accord, je vais te coudre un tutu et je vais t’apprendre à danser mais si tu te casses, je vais me faire gronder alors fais attention ! » Le verre répondit : « d’accord !». Cerise commença : « fais d’abord une arabesque.» « Mais je ne sais pas faire ! » répondit le verre. Cerise lui expliqua : « c’est simple, tu mets ton bras devant toi, tu montes une jambe et tu tiens en équilibre, voilà ! » Elle lui apprit quatre autres figures et elle lui dit qu’il était prêt pour passer une audition à l’Académie de la vaisselle.
Il fut accepté et y entra. Il devint ensuite un célèbre danseur connu dans le monde entier. Un jour, Cerise regardait la télévision et vit le spectacle du verre qui danse. Peu de temps après, le verre revint chez Cerise. Il avait vraiment grandi et grossi. Il montra à Cerise une coupe en or remplie de bonbons. Cerise l’applaudit et lui demanda comment il l’avait gagnée. Le verre lui dit : « je vais tout t’expliquer. On m’a d’abord surnommé Lucie, j’aime bien ce prénom,
tu pourras m’appeler comme cela... Mais revenons aux choses sérieuses : j’ai participé à une compétition à l’Académie de la vaisselle et j’ai gagné ! » Cerise lui dit alors : « Oh, je suis tellement contente : je t’ai appris à danser et tu as réussi à réaliser ton rêve ! »
Les dinosaures
par LĂŠny
Des dinosaures (tricératops, t-rex, diplodocus, dinosaures-chats, tricératops-chiens, t-rex-oiseaux et diplodocus-lapins) me protègent. Le roi des dinosaures est le spinosaure. Le dinosaure qui court le plus vite est le vélociraptor car il ressemble à un guépard et le plus grand des dinosaures est le diplodocus.
Ces dinosaures sont tous gentils et peuvent se transformer en d’autres dinosaures. Par exemple, le tricératop devient vélociraptor quand il a besoin de courir vite et il devient t-rex pour être plus grand et plus gros. Le diplodocus, lui, se transforme en tricératop pour devenir plus petit. Et, dès que les dinosaures se retrouvent sur un volcan en éruption et que la lave sort, ils ont aussi un dinosaure de secours : le reptile-volant. La lave ne peut donc pas les atteindre et ils ne sont pas brûlés. Et même si la lave les touche un jour, ils ne meurent jamais car ils sont tous gentils. Parmi ce groupe de dinosaures, il y a aussi des petits lézards dans la forêt. Ils servent de dinosaures de secours en cas d’incendie dans la forêt. Et, les crocodiles géants, eux, permettent de s’enfuir à la nage dans la mer.
Ainsi, en utilisant les qualitĂŠs de tous, les dinosaures gentils vivent heureux et longtemps.
Les vers de terre chanteurs
par Camille, Martin, Mehdi
Une nuit, un petit garçon d’une classe de CP-CE1, qui s’appelait Louis, se réveilla et entendit une chanson qui venait du jardin. Louis, intrigué, regarda par la fenêtre. Il ne vit rien. Alors, il sortit à pas de loup avec sa chemise de nuit, ses pantoufles et sa lampe torche. Il fit le tour du jardin en essayant de se rapprocher de cette chanson. Il braqua sa lampe torche vers les égouts et vit des vers de terre qui chantaient.
Louis leur dit : « Bonjour ! » Les vers de terre s’arrêtèrent tout de suite de chanter et regardèrent Louis. « Bonjour !» dirent-ils à leur tour. Louis dit d’une voix tremblante : « Mais, vous parlez ?! » Les vers de terre répondirent : « Oui, nous parlons... » Le lendemain matin, dans la cour de l’école, Louis appela Béatrice, sa meilleure amie pour lui raconter toute son aventure avec les vers de terre.
Béatrice, impressionnée, lui demanda si elle pouvait les voir. Ils allèrent donc chez Louis et quand Béatrice vit les vers de terre, elle leur demanda comment ils pouvaient réussir à parler. Les vers de terre lui dirent : « le monde est plein de magie et de surprise ! » Alors, Louis devint ami avec les vers de terre de son jardin et décida de les élever en cachette dans sa chambre comme dans « l’histoire de la maison qui voulait déménager » !
Steve et le T-Rex rigolo
par Thomas et Enzo
Il était une fois un enfant qui s’appelait Steve. Il était gentil et adroit. Il vivait dans un petit village où il y avait des grands champs de blé, de pommes de terre et de carottes. Il avait un copain scientifique qui était passionné par les dinosaures. Pendant que Steve construisait des palissades pour se protéger des tribus, son copain l’appela pour construire une machine à fossiles. Ils mirent un fossile de t-rex et la machine leur donna un ADN de t-rex qu’ils réanimèrent. Un œuf de t-rex apparut ensuite. Ils le posèrent dans un enclos. Malheureusement, le t-rex sortit de son œuf et de son enclos. Mais au lieu de les attaquer, il mit un nez rouge, prit une balle et une bicyclette et leur fit un numéro de cirque ! Steve et son copain scientifique se demandèrent ce qu’ils allaient faire de ce dinosaure bizarre. Ils décidèrent finalement de monter tous ensemble un spectacle de cirque.
16 classes de CM1, CM2 et 6è ont lu, rencontré et écrit avec : A4-cmjn-VECTO.indd 1
Guillaume Guéraud Yves Grevet Pascal Vatinel Hervé Walbecq
29/03/2016 10:55
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