École Jean Zay

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Graines de lecteurs Récits

École Jean Zay - Classe de CM2


Histoires écrites par des classes de CM2 de l’école primaire Jean Zay Avec l’aimable collaboration de Guillaume Guéraud



L’aventure de Leïa et Annaelle

par Leia et Annaelle


- Il est bleu, il a deux dents rondes, il mange des barres de chocolat et il s’appelle Diplaudentrond. - Bien Leia, dit la maîtresse, merci pour ton exposé. Maintenant, nous allons passer aux questions… « Drrriiinggg !!! » - C’est l’heure de la récréation ! dit la maîtresse, pas très contente de ne pas avoir fini le travail. Je descends avec ma classe, heureuse de pouvoir m’aérer et jouer à épervier avec mes amis. Je passe la porte du préau, quand, soudain, un énorme dinosaure surgit devant nous. J’ai très peur et je reste immobile devant lui en tenant ma barre de chocolat. Tous les autres enfants courent et s’affolent dans la cour, sauf Floriane et Luna qui essayent de me tirer le bras pour m’emmener avec elles. Mais moi, je reste là, immobile devant lui, tétanisée. Il s’approche de moi sans que je puisse bouger. Luna et Floriane, effrayées s’enfuient avec les autres enfants. Je reconnais le dinosaure dont je viens de parler en classe. C’est un diplaudentrond ! Que fait-il ici ? Il s’approche encore plus et tend sa patte bleue vers moi. Je vois parfaitement ses grands doigts et surtout ses grandes griffes crochues.   Je ferme les yeux, m’apprêtant à mourir, mais je me sens empoignée puis soulevée du sol. Le dinosaure m’emporte avec lui. Il se déplace très vite. Nous atteignons une forêt qui ne ressemble à aucun paysage que je connaisse : de grands arbres de toutes les formes vivent là et il y a plein d’autres diplaudentronds. - Rouuuaaaah !!! Un énorme dinosaure surgit de derrière un arbre, il a du sang sur les dents et est beaucoup plus grand que le diplaudentrond qui m’a enlevée. Ce dernier me lâche et je tombe à terre. Cette fois, je retrouve l’usage de mes jambes et cours me cacher derrière le buisson le plus proche. Le diplaudentrond s’enfuit et l’énorme dinosaure le poursuit, sans s’occuper le moins du monde de moi. J’attends que les deux dinosaures disparaissent avant de sortir de ma cachette. Comment retrouver mon chemin ? Je marche au hasard, et je tombe dans un précipice sombre. J’atterris en rebondissant sur de la mousse très épaisse. -Beûrk ! Il y a des limaces partout. Je me remets debout et je recommence à marcher, les mains devant moi car je ne vois pas où je vais. Où est la sortie ? Soudain, quelqu’un tombe devant moi. Malgré l’obscurité, je reconnais Anaëlle. - Anaëlle ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? - Leia ! Anaëlle me raconte qu’elle était dans la cour à courir pour essayer d’échapper aux dinosaures dont j’avais parlé en classe quand l’un d’eux l’avait attrapée par le pantalon et l’avait emportée jusqu’ici. - Il y en avait plusieurs ?


- Oui, deux autres sont arrivés juste après que le premier t’a emportée. - Je suis heureuse de te retrouver et de n’être plus seule. Mais comment allons-nous sortir d’ici ? - Je ne sais pas. Mais il faut d’abord nous reposer et reprendre des forces. Regarde par là-bas. N’y aurait-il pas un endroit pour dormir ? Nous avançons dans l’obscurité quand nous atteignons un cul-de-sac. Il n’y a rien pour dormir, alors nous nous allongeons sur la mousse, ce que n’est pas très agréable à cause des limaces qui te montent dessus. À notre réveil, nous avons plein de limaces sur nous. Nous les enlevons une par une, sans rechigner. Nous nous sommes habituées aux limaces et à l’obscurité. Nous escaladons la paroi du cul de sac. En nous aidant, nous arrivons à grimper malgré la hauteur. Nous atteignons la fin de la paroi et marchons sans savoir où nous allons. - Mais où va-t-on ? demande Anaëlle. - Je ne sais pas, mais je suis sûre que c’est par là, regarde il y a de la lumière. Nous marchons tout droit et nous apercevons un phare et un grand lac. - Et regarde, un bateau là-bas ! Faisons-lui signe. Nous criions de toutes nos forces. Le bateau s’avance tout doucement vers nous. Il ressemble à une barque de pêcheur, en plus gros. Un monsieur avec une moustache et un ciré le conduit. - Que faites-vous ici les enfants ? nous demande le pêcheur. C’est très dangereux, vous ne savez pas ? - Nous sommes perdus ! - Mais comment êtes-vous arrivées jusqu’ici ? demande le pêcheur intrigué. Nous lui racontons notre histoire, le pêcheur pose beaucoup de questions sur le dinosaure. Il nous emmène sur son bateau. - Pourquoi le dinosaure nous a-t-il emmenées dans cette forêt ? - Il doit faire ses réserves de barres en chocolat : il comptait peut-être se servir de vous comme esclaves pour lui rapporter des friandises chocolatées. Nous arrivons sur la Saône. Je crois que c’est votre destination ? Nous descendons du bateau en disant au-revoir au pêcheur. Nous traversons les rues bien contentes d’être sorties du bateau car nous commencions à avoir le mal de mer. Nous prenons le bus pour rentrer à l’école et nous apercevons des affiches : « Leia et Anaëlle ont disparu de l’école Jean Zay, si vous les voyez, n’hésitez pas à appeler au 06.88.52.01.89 Nous descendons du bus et arrivons à l’école. Toutes les personnes présentes nous acclament et ils ont plein de questions à nous poser. Mes parents et ceux d’Anaëlle sont vraiment heureux de nous voir. Nous racontons toute l’histoire à nos parents et à la directrice. - Il faut interdire la consommation de barres en chocolat à l’école, c’est trop dangereux ! s’exclame ma mère. Quel dommage ! On aurait dû réfléchir avant de tout dire…


Le Lugdunomaurus

par Augustin


C’est l’heure de la récréation. Je regarde par la fenêtre en attendant que la maîtresse nous dise de sortir. Quand, soudain, je vois quelque chose d’horrible, au loin dans le parc du quartier. Un dinosaure est en train de dévorer un homme, et le sang dégouline autour de sa gueule. Je ferme les yeux et quand je les rouvre, il n’y a plus rien. Peut-être ai-je rêvé ? Nous sortons en récréation. Je raconte à mes amis que j’ai vu un dinosaure terrifiant en train de dévorer un homme. - Les dinosaures, ça n’existe plus ! rétorque Jérémiah. - Mais je l’ai vu ! je lui réponds. - Arrête tes balivernes. Rendez-vous au parc, et on verra bien si tu dis la vérité. Il doit bien y avoir des traces, tranche Cyprien d’un air moqueur. - Ok, moi j’apporte des armes, se rassure Yassine, pas très confiant. - Des épées en plastiques ? Si c’est dangereux, nous devrions en parler à un adulte, propose Arthur.   - Non, on va juste voir et on repart, décidé-je. L’après-midi arrive et on se retrouve en bas de chez moi avec nos vélos. Yassine a finalement laissé ses épées en plastique chez lui, par peur du ridicule, mais il n’est pas très rassuré. Arthur redit que nous aurions dû en parler à un adulte. - Pour qu’il nous interdise de sortir ! Non merci ! On se dirige vers le parc, et on s’approche silencieusement de l’endroit où j’ai aperçu le monstre. Tout le groupe se tait, car sur le sol, des empreintes de pattes griffues sont bien visibles, et la terre a une couleur sombre bizarre. On suit les traces un petit moment. Dans ma tête, je me fais une petite pièce de théâtre de notre rencontre avec la créature : « Non, nous sommes trop jeunes pour mourir ! Quelle idée de nos jours de nous faire dévorer par un monstre! » - Bon, il faut vraiment aller prévenir un adulte, insiste Arthur. Ces traces-là sont bien une preuve que quelque chose d’anormal est passé par le parc. Ce n’était peut-être pas un monstre, mais il y a tout lieu de croire que c’est dangereux. Et on arrête de se chamailler. C’est peut-être notre dernier moment tous ensemble. - Ok, on préviendra un adulte dès qu’on l’aura vu, on n’est pas des poules mouillées ! Tout à coup, nous l’apercevons. C’est bien un dinosaure ! Nous nous en rapprochons prudemment. Je cherche dans ma tête, mais je ne le reconnais pas, pourtant je suis assez calé en dinosaures. Je me dis que c’en est peutêtre un qui a évolué. Cachés par les branchages, on prend le temps de le contempler. Quand soudain, il nous fonce dessus et rugit. On se met tous à


courir vers nos vélos. - C’était pas une bonne idée, c’était pas une bonne idée, répété-je. - On aurait dû venir avec un adulte ! dit encore Arthur. Arrivés à nos vélos, je propose d’aller nous cacher chez moi.  - Il y a des provisions si besoin, papa a fait les courses hier. À la maison, il n’y a personne. J’allume la télé et les informations parlent en boucle de l’évacuation de Lyon et de ses alentours. Je stresse, j’ai envie de voir ma famille mais je n’ai pas envie de voir ma ville en ruines. On vote pour prendre une décision. Arthur et moi sommes pour évacuer, mais Yassine, Jérémiah et Cyprien sont pour rester. Nous restons et allons nous cacher dans une cave pour réfléchir à ce que nous allons faire. Ca fait quelques heures que nous y sommes et Yassine veut prendre l’air. Il sort mais ne revient pas. On l’attend quelques minutes, mais on se dit qu’il a dû se faire manger. Il faut aller voir. Nous sortons et nous levons la tête. Le dinosaure est au-dessus de nous. Nous rentrons immédiatement dans ma cave, prenons nos vélos et sortons de l’autre côté. Sans faire exprès, Arthur appuie sur la sonnette, le bruit alerte le dinosaure qui se met à nous poursuivre. Nous arrivons dans le tunnel de Fourvière. - Je crois que nous l’avons semé ! dit Arthur d’un air rassuré. - Ou bien il contourne la colline de Fourvière, ajoute Cyprien. - Allons, dépêchons-nous, il nous faut un plan. - J’en ai un, proposé-je. Je leur explique mon plan. Nous l’attendons et dès qu’il nous aperçoit, nous fonçons à toute vitesse jusqu’au musée des Confluences. Nous passons la porte, le dinosaure à nos trousses. Mais lui, il reste coincé. Il pousse encore un hurlement énorme. Si puissant que les vitres tremblent, se fissurent et tombent en se brisant sur lui. L’une d’elle lui coupe la gueule. Le dinosaure meurt sur le coup. Toutes les personnes qui s’étaient enfuies reviennent à Lyon. La mairie décide de faire un grand buffet au stade de Gerland en notre honneur. On nous demande de choisir un nom pour ce dinosaure qui n’avait jamais été découvert. Je réfléchis un instant et je décide de l’appeler Lugdunomaurus. C’est l’heure de se régaler. Les tables sont remplies de quenelles de dinosaure !


L’extratosaure

par Axel


C’est l’heure de la récréation. Je descends avec ma classe, heureux de pouvoir m’aérer et jouer à épervier avec mes amis. Je passe la porte quand soudain, je vois un drôle d’animal dans la cour. Un cercle d’enfants s’est formé autour de lui. Je m’approche pour mieux le voir. Il ressemble à certains dinosaures de nos livres sur l’histoire du monde. Il est grand, fort et lourd. Et j’apprendrai plus tard qu’il court très vite. Tout d’un coup, il se baisse et me propose de grimper sur son dos. Il parle ! Il n’a pas l’air méchant, alors j’accepte, ce qui fait pâlir d’envie tous   les autres enfants de l’école. Pourquoi m’a-t-il choisi moi ? En attendant de mieux le connaitre, je lui trouve un nom : extratosaure, parce qu’il ressemble à un dinosaure et qu’il est extra ! Il se met à courir et je dois me cramponner sur son dos pour ne pas être éjecté. Il a l’air de savoir où il va. Nous atteignons un laboratoire et le dinosaure se met à tout casser. Il s’intéresse à un produit chimique, le boit puis repart vers mon quartier. Il trouve un entrepôt abandonné dans lequel il me fait   comprendre qu’il va passer la nuit et qu’il faut que je rentre chez moi. Le lendemain, quand je retourne à l’entrepôt, il a disparu. À sa place, je découvre un petit garçon. Mais lorsqu’il ouvre la bouche, je reconnais immédiatement la voix du dinosaure d’hier. Il m’explique que le produit qu’il a bu dans le laboratoire lui a redonné sa forme humaine. - Mais pourquoi avais-tu un corps de dinosaure hier ? - Je ne sais pas exactement, c’est arrivé quand j’avais 8 ans, j’en ai 10 maintenant. Un soir, je me suis   endormi et le lendemain, je me suis réveillé ainsi. Je voudrais retrouver ma famille et comprendre ce qui m’est arrivé. - Allons à la bibliothèque ! Et en attendant de retrouver tes parents, tu peux dormir chez moi ! Dans les vieux journaux de la bibliothèque, on découvre un article qui parle d’une expérience qui a eu lieu quelques années auparavant et au même moment des familles entières qui ont disparu. - Si ça se trouve, tes parents aussi ont été transformés. Tu te souviens de ta famille ? Il y a la liste ici avec les prénoms de chaque membre. On va la lire, ça te redonnera peut-être la mémoire. On regarde ceux qui ont disparu deux ans auparavant et on retrouve sa famille. - Ton père s’appelait Doni et ta mère Jessica. Tu avais une sœur, Marie. Est-ce que tu te souviens maintenant ? - Je me rappelle du quartier où j’habitais. Oui, ça y est, je me rappelle de l’adresse. Alors, on y va. On frappe à la porte. Une dame ouvre, c’est sa mère. Elle ne


reconnait pas tout de suite son fils. Mais son père arrive et lui, le reconnait.  Ensuite, sa sœur nous rejoint. Il me remercie beaucoup et me dit de revenir bientôt avec ma famille. Content, je rentre chez moi ! Ah oui, son vrai nom, c’était Matisse…


Le dinosaure qui cherchait son prĂŠnom

par Floriane et Rania


C’est l’heure de la récréation. Je descends avec ma classe, heureuse de pouvoir m’aérer et jouer à épervier avec mes amis. Je passe la porte, quand, soudain un dinosaure surgit dans la cour. Il n’est pas très grand, mais tout le monde s’affole et court vers la porte de sortie ou se cache dans la salle de sport. Moi, j’ai super peur, mais je ne sais pas pourquoi, mes pieds sont bloqués au sol. Le dinosaure avance, il avance, et là : - Comment tu t’appelles ? me demande-t-il, d’une toute petite voix mal assurée. Moi qui pensais qu’il allait me dévorer, il me pose cette question, j’en reste bouche bée. - Bah, quoi, pourquoi tu ne me réponds pas ? - Si, si, je m’appelle Flo, Flo, Floriane, bafouillé-je. Et, et, et toi ? - Alors, comment je m’appelle ? Comment je m’appelle ? Bah, je crois que je l’ai su, mais je ne m’en rappelle plus ! J’ai traversé le désert du Sahara,   escaladé les pyramides d’Egypte, gravi les sommets… Le dinosaure n’arrête plus de parler. Je n’arrive pas à suivre toutes ses aventures, mais je prends mon courage à deux mains et finis par l’interrompre : - Mais chut ! Arrête de parler avec cette voix de bébé. Nous allons chercher ton prénom. Nous sortons de l’école et traversons la route pour aller chez moi. Devant chez moi, nous trouvons la porte de la maison cabossée, pas besoin de clés pour l’ouvrir. Une fois rentrés, je crie : « Papaaaa ! Mamaaaan ! » Mais personne ne répond. On monte les escaliers pour aller dans ma   chambre. Il y a des traces de pattes sur la porte. - Mais qu’est-ce qu’il se passe ici ? Je ne comprends pas. Je vais chercher un sac pour mettre quelques affaires dedans. J’ouvre mon armoire et au fond, je vois comme une sorte de paysage avec de la verdure. A ce moment-là, le dinosaure me bouscule pour mieux voir ce que c’est et nous nous sentons happés, aspirés par ce paysage. Nous nous retrouvons dedans ! J’ai l’impression d’être au pays des géants… Nous sommes si petits. Le fond de mon placard était une porte entre nos deux mondes. Je comprends maintenant pourquoi il y avait des traces de pas sur ma porte et pourquoi la porte de l’entrée était toute cabossée : c’est par là que le dinosaure est passé à l’aller. - Cachons-nous derrière cet arbre, y’a quelque chose qui arrive. Un animal inconnu court à toute vitesse dans notre direction et se précipite je ne sais où. - Ah, mais c’est mon copain ! s’écrie le dinosaure. Eh oh ! Copain ! L’animal stoppe sa course et se retourne brusquement. - Salut Axel ! Comment ça va ? Le dinosaure et moi nous regardons. Ca y est, nous avons retrouvé son prénom. - Ca va, mais il m’est arrivé une aventure extraordinaire, répond le   dinosaure. Je te présente Floriane, qui a eu la gentillesse de m’accompagner


dans ma recherche. - Enchantée… dis-je d’une petite voix. Axel, j’aimerai bien retourner chez moi. As-tu une idée ? Comment as-tu fait pour venir dans mon monde ? - Oui, maintenant, je me souviens. Viens, nous allons prendre ce chemin, puis on tourne à gauche, tout droit pendant 5 minutes et regarde, c’est là ! Effectivement, je vois une fenêtre avec un paysage qui me rappelle beaucoup ma chambre. Je dis au revoir à Axel et lui promet de revenir le voir chaque samedi. Je passe à travers la fenêtre et atterrit dans ma chambre. Tout est rangé, la maison est toute propre, la porte n’a aucune bosse. Est-ce que j’ai rêvé ?


L’horreur en ville

par Fouad


C’est l’heure de la récré. Je descends avec ma classe, heureux de pouvoir jouer à l’épervier. Soudain, je le vois. Je sens tout de suite qu’il ne veut faire de mal à personne, donc je m’approche et commence à tendre la main. C’est un petit animal, qui ressemble à un dinosaure en miniature, mais très surprenant, car il a deux têtes. Dans chacune de ses bouches, il n’a que deux dents. Petit à petit, nous faisons connaissance, et je finis par l’apprivoiser. Que fait-il ici, dans la cour de récréation ? Comment est-il arrivé là ? Je n’ai pas le temps de répondre à ces questions, qu’un deuxième animal presque identique au premier arrive. Je l’apprivoise à son tour. Ils deviennent les mascottes de l’école, nous les surnommons «Dino» et «Dina». Nous leur fabriquons une petite cabane pour qu’ils puissent avoir un peu de tranquillité. Un journaliste vient nous interviewer et prend des photos pour un article. Peu de temps après, deux scientifiques arrivent à l’école, ils nous expliquent qu’ils sont les propriétaires de ces deux animaux étranges, et qu’ils vont devoir les ramener dans leur laboratoire. Ils s’en sont échappés lors d’une expérience qui a mal tourné. Ils sortent une seringue remplie de liquide et se dirigent rapidement vers la cabane de nos petits amis. Au moment où le premier scientifique pique Dino, il se passe quelque chose d’étrange. C’est comme si Dino devenait fou et petit à petit son corps se métamorphose. Des dents lui poussent et il se met à mordre. Il devient de plus en plus grand. L’autre scientifique appelle la police, les gendarmes. Des centaines de tanks, des dizaines d’avions de chasse, des milliers de soldats arrivent. Ils se font tous écrabouiller par Dino. À un moment, je décide de réagir. J’ai une idée. Je demande à François Hollande d’utiliser les animaux des zoos. Il faut essayer de créer un mutant en mélangeant les animaux : éléphant, crocodile, tigre, lion et requin. Les scientifiques arrivent à créer un mutant : l’animal a les dents acérées du crocodile, des défenses plus grandes que celles d’un éléphant, la puissance d’un lion, la rapidité d’un tigre et il est capable de respirer sous l’eau ou sur terre. Les scientifiques lui greffent une puce dans la tête pour arriver à le contrôler. Le mutant est amené jusqu’à Dino. Le combat s’engage, mais rapidement le mutant tue Dino. Les scientifiques commandent au cerveau du mutant de s’endormir grâce à la puce, et ainsi ils le mettent facilement dans une cage. Tout rentre dans l’ordre. Sauf que Dina attend des bébés… Lorsqu’ils naissent, les huit petits paraissent normaux. On se rend vite compte pourtant que cela va être compliqué : ils grandissent d’un mètre par semaine environ ! Au bout d’un an, ils mesurent donc plus de 52 mètres et mangent des tonnes de nourriture. Les scientifiques estiment que ces 8 dinosaures représentent une menace. Ils me disent que je ne les nourris pas assez vu leur taille et qu’un jour où ils auront très faim,


ils attaqueront les hommes pour les manger. Ils réveillent alors le mutant et lui commande de tuer tous les petits. Je suis trop désespéré, car je m’étais attaché à eux. Avant que le dernier d’entre eux ne se fasse tuer, je lui crie de tuer les scientifiques. Il se jette sur eux et les dévore avec la télécommande du mutant (il avait effectivement faim !) Le mutant demeure immobile, la télécommande doit être bloquée en pause, tant mieux. J’appelle le dinosaure survivant, il me prend sur son dos et nous nous enfuyons loin de tout ça. Nous vivons longtemps et heureux.


L’attaque du dinosaure

par HĂŠdy et Daniel


C’est l’heure de la récréation. Je regarde par la fenêtre en attendant que la maitresse nous dise de sortir. Quand, soudain, je crie : « Y’a un truc dans la cour ! » J’ai crié tellement fort que le truc m’a entendu et qu’il est parti. Tout le monde s’est levé pour regarder par la fenêtre : « Y’a rien du tout, tu mens ! » En plus, la maitresse me met une croix, car j’ai crié ! À la récré, avec Daniel, Ilyes, Mali et Reda, on le revoit. C’est Ilyes qui nous dit : « Regardez, un dinosaure ! » On court vers les autres pour les prévenir. - Vous me croyez maintenant ! C’est la panique. Quelqu’un appelle la police. Des hélicoptères arrivent et endorment le dinosaure grâce à une injection d’un somnifère. Il est là, étalé de tout son long dans la cour. Nous pouvons l’observer attentivement et nous allons rechercher des informations sur internet. Apparemment, il est inoffensif, alors on aimerait bien le garder mais des scientifiques viennent le récupérer. Ils disent que c’est pour faire avancer   la science. Ils l’emmènent pour faire des expériences, mais nous promettent de nous tenir au courant. Quelques jours plus tard, nous recevons de leurs nouvelles : ils ont découvert que le dinosaure était en fait un lézard qui avait muté. C’est un produit polluant jeté par des gens inconscients dans la nature qui serait à l’origine de cette mutation. Et le lézard pourra encore évoluer dans les années à venir, les scientifiques ne savent pas trop comment. Mes amis et moi pensons qu’il pourrait devenir plus grand ou peut-être plus agressif. Sur internet, il y a plein d’articles sur les mutations, mais ils sont souvent faux. Un mois plus tard, ma mère m’appelle pour me dire que le dinosaure s’était échappé de là où il était. Il y a un numéro spécial 16-52-74 à appeler si on le trouve. Je préviens vite mes copains et on décide de le chercher. Sur internet, on se souvient avoir lu que sa nourriture préférée était les cailloux. On le recherche du coup du côté de Fourvière. Mais pas une trace de lui. Il n’est peut-être pas sur Lyon ? Pourtant, aux infos le soir, la présentatrice précise qu’il est à Lyon. - Yes ! Demain, je pourrai peut-être le trouver ! - C’est hors de question ! répond ma mère. Il est peut-être dangereux maintenant. Le lendemain, je retrouve tout de même mes amis et on recommence à le chercher. Daniel propose que nous nous déguisions en cailloux. Mais il nous mangerait, alors on laisse tomber. Ilyes propose de l’endormir pour partir loin, très loin, mais on n’a même pas le droit de sortir de Lyon. Mali propose de prendre un hélico avec la police, puis de faire un saut en parachute. Mais c’est trop risqué ! Nous restons sans rien faire. Nous attendons, mais aucune idée ne nous vient.


Lundi matin, sur le chemin de l’école, Daniel pense avoir une idée :   - On prend des cailloux et on fait une route pour le conduire jusqu’à nous. - Et si on commençait par Fourvière jusqu’à notre école, et puis après si ça ne marche pas, on fera d’autres routes : une depuis le parc de la Tête d’or par exemple. Le dinosaure tombe dans notre piège, mais il est plus agressif que nous le pensions et il ouvre grand sa gueule pour nous croquer. On court pour le semer et on appelle les scientifiques pour leur demander ce qu’ils ont fait comme expérience. Ils nous avouent qu’ils l’ont piqué pour le rendre plus grand, mais au lieu de cela, ça l’a rendu plus agressif, donc plus dangereux pour la population. - Son point faible, c’est l’eau, nous précisent-ils. Il faudrait l’attirer dans la piscine olympique du Rhône. La piscine est vide pour l’instant, mais on demande aux scientifiques de la faire remplir de cailloux. On continue à attirer le dinosaure avec nos cailloux, tout en évitant qu’il nous croque. Nous arrivons heureusement à la piscine, le dinosaure voyant cette mer de cailloux se jette dedans. Les pompiers sont là et pendant que le dinosaure est occupé à manger ses cailloux, ils remplissent la piscine à l’aide de leurs jets d’eau. Soudain, une lumière nous aveugle. Quand nous retrouvons la vue, le dinosaure a disparu. Nous nous approchons de la piscine et apercevons un lézard qui s’enfuit à notre arrivée. Les scientifiques nous remercient et le maire de Lyon nous offre des médailles en or pour nous remercier d’avoir attrapé le dinosaure. Nous repartons de notre côté faire nos vies.


Le dinosaure qui venait d’une autre planète

par Ilhan


C’est l’heure de la sortie des classes. Je descends avec ma classe, heureux d’en avoir fini avec cette journée d’école. Je passe la porte et rentre chez moi, quand, soudain, j’aperçois dans un renfoncement une étrange créature. Je m’approche et découvre une espèce de dinosaure qui change de couleurs toutes les minutes. Aussi étrange que cela puisse paraître, il m’explique qu’il est arrivé sur notre planète à l’aide d’une météorite éjectée lors de la collision de sa planète avec une autre planète. Nous devenons amis. Je dois l’aider à retourner chez lui mais je ne sais pas comment. Je monte sur son dos et il   commence à courir jusqu’à un magasin de fusées miniatures. Cela me donne une idée : j’achète toutes les fusées miniatures du magasin pour en fabriquer une énorme et très puissante. Alors, on se met au boulot pour construire l’énorme fusée et au bout d’une semaine, la fusée est prête à décoller.   Malheureusement, il ne sait plus sur quel bouton appuyer et il choisit le mauvais bouton. La fusée se casse. Patiemment, nous remontons la fusée. Une fois qu’elle est de nouveau prête, il remonte dedans. Cette fois, la fusée décolle et il repart chez lui. Je suis déçu qu’il parte, mais je sais qu’il est heureux de revoir ceux qu’il aime.


Trélosaurus VS Armée

par Jérémiah et Cyprien


Au Brésil, les lézards ne savaient pas ce qu’étaient les chewing-gums. Ils croyaient que les gens les gaspillaient en les recrachant. Par inadvertance, les lézards en ont avalés et, à force d’en manger, ils ont commencé à se métamorphoser. À devenir plus gros, plus grands. Ils ne pouvaient plus s’en passer. Certains ont atteint plusieurs dizaines de mètres de long. Ils ont été obligés de se cacher... Dans un trou au fin fond de l’Amazonie.   C’est l’heure de la récréation. Je descends avec ma classe, heureux de pouvoir prendre l’air et jouer à épervier avec mes amis. Je passe la porte quand, soudain, je vois des milliers de chewing-gums étalés par terre. Un de mes camarades en mange un, et un immense filet tombe sur la cour. Tout le monde se met à chercher une sortie. Un homme arrive. Il a des habits kaki et un bâton noir avec de l’électricité au bout. Il a une casquette kaki et il est musclé. Deux autres personnes sont avec lui. Un militaire qui porte un bob. Et un scientifique avec une blouse, des lunettes, une   valise et une seringue. Celui qui a le bâton dit au scientifique : - On aurait dû s’en douter, mettre des chewing-gums dans une cour d’école ! - Enlève le filet ! répond le scientifique à l’adresse du bob. Le militaire au bob sort une télécommande et le filet disparaît. La maîtresse va demander au scientifique ce qu’il se passe. Le scientifique raconte à la maîtresse la découverte des Trélosaurus en Amazonie. L’un d’eux a été rapatrié en France pour être analysé, malheureusement il s’est échappé et le moyen le plus simple pour le piéger à nouveau était de l’attirer avec des chewing-gums, dans un endroit suffisamment grand   mais pas trop pour qu’on puisse le capturer. Les trois hommes s’apprêtent à partir quand, soudain, des pas font trembler la terre. Le militaire à la casquette crie : - Sauvez-vous, c’est le Trélosaurus, il a aperçu les chewing-gums ! - Ne vous mettez pas en rang, courez ! nous crie la maîtresse. Nous courons jusqu’à la grille de la cour de l’école. Le dinosaure arrive et écrase la grille. Il manque de nous écraser mais nous l’esquivons de peu. Malheureusement, certains meurent écrasés par le dinosaure. Il prend le monsieur au bob et le plante comme une antenne sur le toit de l’école. Avec mon copain Cyprien, je vais me   réfugier vers le monsieur avec le bâton électrique. Ce dernier sort un talkiewalkie : - Nous avons trouvé le dinosaure, ramenez-vous vite ! Il range son talkie-walkie et saute sur le pied du dinosaure. Il plante son bâton dans le pied du dinosaure, le dinosaure ne sent rien, sa chair est trop épaisse pour une décharge électrique de 1000 volts. Mais heureusement le scientifique lance une seringue au militaire, qui la prend, la plante dans le dinosaure et


saute à terre. Le Trélosaurus commence à vaciller et tombe sur l’école, les tuiles se cassent et le bâtiment craque. Des   bureaux et des chaises tombent dans la cour. - Merci d’avoir sauvé le reste des élèves ! dit la maîtresse au militaire. - J’ai connu pire, répond celui-ci. On commence à entendre des hélicoptères. Ils font descendre des cordes pour porter le dinosaure, mais l’animal commence à se réveiller. Soudain, il attrape les hélicoptères. Les pilotes ont juste le temps de sauter en parachute. Ils ont tous des lance-roquettes. Quand ils atterrissent, ils tirent tous leurs roquettes sur le dinosaure. Le dinosaure ne sent rien, par contre, l’école qui était juste à côté explose. Une pluie de briques et de cendres. Le reste des élèves, sauf Cyprien et moi, sont ensevelis ainsi que la moitié des militaires. Nous nous sauvons tous de l’école. Le dinosaure s’en va en direction du Musée des Confluences. D’autres hélicoptères atterrissent près de nous. Nous montons. Nous nous dirigeons à la poursuite du dinosaure. Quand nous arrivons en vue du musée des Confluences, le dinosaure en casse l’entrée. L’hélicoptère se pose à côté. Nous descendons et nous suivons les militaires dans le musée. Le dinosaure se dirige vers la salle Origines. Il voit le squelette du dinosaure. Il trouve un paquet de chewing-gums. Il le prend et le vide en entier dans sa bouche. Il se met à mâcher, mâcher et fait une énorme bulle qui éclate autour du squelette du musée. Le squelette prend alors vie et se métamorphose en trélosaurus femelle. Nous nous approchons de lui, mais le dinosaure nous donne un coup de patte, nous nous envolons et nous évanouissons. Quand nous nous réveillons, nous sommes dans un hôpital. Cyprien crie : - Où est le dinosaure ? Un militaire arrive et nous explique qu’il était là quand le dinosaure nous a donné le coup de patte. Le dinosaure s’est ensuite enfui avec l’autre dinosaure. - On pense qu’ils se sont cachés au fin fond de l’Amazonie. Une équipe est déjà partie à leur recherche. Nous allons les rejoindre après vous avoir ramenés chez vous. - Mais on veut venir avec vous ! s’exclame Cyprien. Le militaire refuse mais il est d’accord pour nous tenir au courant de ce qu’il se passe. Il appelle nos parents qui arrivent une heure plus tard. Un mois plus tard, nous recevons un e-mail : tous les trélosaurus ont été retrouvés et apprivoisés. Il nous dit même que celui qui nous avait envoyé au tapis a fait des bébés !


Poursuite

par Lina et Nour


La sonnerie de la récréation vient de sonner, je regarde par la fenêtre en attendant que la maîtresse nous dise de sortir, quand soudain, je le vois tout au fond de la cour. Je ne sais pas vraiment ce que c’est. C’est trop gros pour être un humain. Et l’étrange créature disparaît pour réapparaître un peu plus loin. Ce n’est pas possible ! Je crie d’hystérie à l’intérieur de moi-même. La maîtresse nous dit de sortir, nous descendons et là, j’attrape Nour et l’emmène sans lui laisser le choix au fond de la cour pour aller voir la chose de plus près. Mais c’était trop beau pour être vrai. Il n’y a plus rien. Je me retourne et je vois Nour faire une tête bizarre. Elle me dit : « C’est quoi ce truc ? » Nour ne bouge pas. Alors je me retourne à nouveau. Et je le vois. Il s’approche de nous, sort une tentacule de son dos, déchire ma poche, attrape mon sachet de bonbons et l’avale en entier. Il émet un bruit surprenant, comme un grésillement de télé et il disparaît de nouveau. On se regarde avec Nour : - Qu’est-ce que c’est ? Des hommes en blouse de laboratoire avec de drôles de masques parlent à la maîtresse. Elle siffle pour sonner la fin de la récréation. - Quoi ! ? Mais ça fait même pas trois minutes qu’on est sortis !  - Euh, Lina… On a une créature flippante en liberté dans notre cour, qui a disparu, on ne sait même pas où elle est, et toi, la seule remarque que tu as, c’est pourquoi la maîtresse sonne maintenant ! - Ah, oui, effectivement, ça a peut-être un rapport avec ces gens là-bas. Mais moi, j’ai trop envie de savoir ce qu’il se passe. Tu me suis ? Nour, bien que totalement apeurée, est aussi curieuse que moi. Nous nous cachons. Trois des hommes en blouse commencent à parler. Nous nous retenons de rire : à cause de leurs masques, ils ont des voix qui ressemblent à celle de Dark Vador.   Mais on redevient vite sérieuses en entendant ce qu’ils se disent. - Il est passé où ? On risque de se faire virer. - Allons fouiller le quartier. Il ne doit pas être loin. - Ca a l’air dangereux, dit Nour. Tu as vu leurs armes ? - C’est pas grave. Pour une fois qu’il nous arrive quelque chose ! Il faut retrouver ce truc, il risque de causer des dégâts. Plutôt que de remonter en classe, nous décidons de rentrer chez nous pour nous armer un peu. Je ne sais pas bien ce qui pourra me servir d’armes, mais nous allons y réfléchir en chemin. Quand on arrive chez   moi, il n’y a personne, heureu-sement. Je ne vois pas quelle bonne excuse j’aurais pu trouver pour expliquer mon arrivée prématurée. Nous allons directement dans ma chambre. Nous tombons nez à nez avec la chose. - Il mange tous mes bonbons ! Oh, il m’en reste quelques-uns dans l’autre poche ! - Non, mais ce n’est pas du tout le moment de manger des bonbons, Lina ! Comment peux-tu y penser ? - Mais, non, patate ! On va essayer de le distraire, vu qu’il aime ça !


- Ah, d’accord ! Nous prenons chacune une poignée de bonbons et tendons la main. Le monstre   sort deux tentacules pour essayer de les attraper. Je fais signe à Nour de commencer à tourner autour de lui et je fais de même. Le monstre se met à tourner lui aussi, il perd l’équilibre et tombe sur la télécommande de la télévision. On entend alors la dame des informations dire qu’une créature serait en train de semer la panique dans la ville. Une photo apparaît à l’écran : c’est lui ! Le temps de nous retourner vers l’intrus, il a disparu. Je commence à crier, mais Nour me fait signe de me taire. Je tends l’oreille et j’entends des bruits de pas. Un homme crie : - Ouvrez la porte tout de suite !   La porte tremble sous les coups. Nous nous enfuyons par la fenêtre. Nous entendons la porte tomber et des hommes inspectent l’appartement. Ils voient la fenêtre par laquelle nous nous sommes enfuies et sortent comme nous du bâtiment. Ils nous aperçoivent et se mettent à notre poursuite. Nous nous cachons dans une ruelle, et ils passent devant sans nous voir. - Qui sont ces gens et que veulent-ils ? - Suivons-les pour savoir ce qu’ils veulent. C’est à notre tour de nous mettre à leur poursuite, discrètement. Au bout d’un moment, ils finissent par monter dans une voiture. Nous ne pourrons pas les suivre ! Alors je décide de prendre une pierre pour casser la vitre d’une voiture. Par chance, une clé était toujours sur le contact. Je démarre. - Tu sais conduire ? me demande Nour, paniquée. - Un peu. Le démarrage est un peu fastidieux, nous nous prenons une poubelle… Mais je prends vite de l’assurance, et nous parvenons tant bien que mal à suivre la voiture. Au bout de cinq heures, nous arrivons devant un bâtiment blanc. Les hommes en blouse pénètrent dedans. Nous garons la voiture et les suivons toujours discrètement. À l’entrée, nous trouvons une caisse de vêtements où nous nous servons pour nous habiller en blanc nous aussi. Personne ne nous arrête à l’entrée du bâtiment. Nous pénétrons dans une pièce immense, j’allume la lumière. Dans la salle, des dizaines de tubes sont alignés avec des créatures étranges à l’intérieur. Plus nous avançons dans la salle, plus les créatures sont bizarres. Dans un coin tout au bout de la pièce deux personnes discutent. Ils nous aperçoivent et se mettent aussitôt à crier. - Que faites-vous ici ? Prises de panique, nous prenons nos jambes à nos cous. Mais les deux hommes nous poursuivent et sont à deux doigts de nous attraper quand une idée pourrie m’apparaît. Je décide de renverser un des tubes pour leur bloquer le passage. En tombant le tube se fracasse et la créature à l’intérieur s’en échappe. Elle


dévore les deux hommes et se met à nous courir après, en faisant valdinguer tous les tubes autour d’elle. De tous les récipients s’échappent des monstres plus terribles les uns que les autres. En 3 minutes, on se retrouve avec une armée de créatures enragées à notre poursuite. Paniquée, je sors tout de même mon appareil photo et je prends quelques clichés. Tout à coup, nous nous trouvons devant une salle, la porte s’ouvre, nous nous précipitons à l’intérieur. Nous scrutons la pièce et nous apercevons la créature que nous avons suivie une partie de la journée. Nour propose de l’attirer avec des bonbons. Quand nous agitons nos bonbons, la créature se dirige vers nous en courant. Nous avons l’idée de nous accrocher à elle, et nous disparaissons ensemble ! L’instant d’après, nous réalisons que nous sommes à Paris : cette créature nous a télétransportées devant l’Elysée. Nous nous précipitons à l’intérieur si vite que les gardes ne nous voient pas passer. Nous courons jusqu’à la salle de réunion et nous crions : « Nous voulons vous parler ! ». Lorsque nous racontons notre histoire, le gouvernement nous apprend que les hommes en blanc étaient déjà recherchés. Nous sommes félicitées et nous rentrons à Lyon en limousine !


L’attaque des dinosaures

par Luna


Chapitre 1. Izocmir Je m’appelle Clara et j’habite une petite maison dans un village, à la campagne, dans les bois. C’est un coin complètement perdu, à l’écart du monde. Aucun habitant n’est jamais parti de ce village et personne n’a jamais emménagé ici. Un village dont personne ne soupçonne l’existence. Nous sommes le peuple des kokiris. Aujourd’hui, à l’école, il y a un nouvel élève. Cela nous étonne beaucoup, car cela n’est jamais arrivé, nous connaissons tout le village. La maîtresse paraît choquée elle aussi. - Présente-toi, Izocmir. Izocmir est un drôle de nom. Izocmir est bizarre. Il est habillé en rouge alors que tout le monde ici est en vert. Et quelles drôles d’oreilles : elles sont rondes alors que les nôtres sont pointues. - Je viens de loin, mmmmmmmmmm. Je n’ai pas compris la fin, je demande à ma voisine, mais elle aussi n’a rien compris. Puis la maitresse change ma voisine de place et met Izocmir à côté de moi. Chapitre 2. De gros T-Rex Je m’appelle Zoé. Comme tous les soirs, j’allume la télévision, mais un  vacarme inhabituel couvre presque la voix de la présentatrice. - Très important ! De grands dinosaures ressemblant à des T-Rex marchent en direction de la ville … biiiiiiip. La télé s’éteint d’un coup. Comment ça, bip ? Une coupure de courant n’est jamais arrivée à New York. Je décide donc d’aller voir dehors ce qu’il se passe. Tout de même, cela est bizarre. - Baoum ! Baoum ! Je vois une énorme tête surgir au coin de ma rue. Mais non ! Pas une, mais deux têtes ! Elles s’approchent. Je ne peux pas prévenir mes parents car ils sont au travail. Au moment où je sors de l’immeuble, les  deux monstres l’écrabouillent. Quelle triste fin pour un si bel immeuble. Bon. Prévenir mes parents. Je cours tellement vite en direction de leur travail que je ne sens plus mes jambes. Mais je suis sur la route des monstres et ils sont plus rapides que moi. Je me mets sur le côté, car sinon ils m’aplatiraient. J’arrive enfin devant le travail de mes parents. Plein de gens sortent du bâtiment et s’enfuient en courant vers la forêt. Chapitre 3. De drôles de têtes. La journée se passe merveilleusement bien. Izocmir est très gentil mais bizarre. Il doit absolument aller aux toilettes toutes les trois heures. Pendant le dernier cours  de la journée, celui d’histoire, je m’ennuie. Je n’aime pas cette matière. Je regarde par la fenêtre. Deux énormes têtes de Tyranosaurus Rex dépassent de la forêt. Puis elles se transforment en caméléon géant. Puis encore une fois en T-Rex. Quel étrange animal !


- Yatilencoredesdinosauresaujourd’hui ? Lui, il parle toujours très vite sans espace. - Bien-sûr, ironise la maîtresse. Certains élèves rigolent au fond de la classe. La sonnerie retentit. Moi, je reste à mon pupitre ébahie par ce spectacle des dinosaures-caméléons. La maîtresse m’aperçoit alors je me dépêche de sortir car normalement, je suis toujours la première à partir. Puis je cours dehors, mais les deux dinosaures ont disparu. Je rentre chez moi en pensant à ces drôles de bêtes. Le plus étonnant est qu’ils changeaient de forme. Ce soir-là, je m’endors sans même avoir mangé, ce qui inquiète mes parents. 4. Une drôle d’idée. Voilà quatre heures que j’observe l’horizon en espérant reconnaître les deux têtes. - Ho ! Les revoilà ! Mais qu’est-ce qu’il se passe ici ? Elles s’approchent et j’ai bien peur qu’elles m’écrabouillent. Mais elles rebroussent chemin. Cette fois-ci, je les suis de près pour être sure de ne pas les perdre. Les bêtes s’engouffrent dans la forêt. Je me demande si c’était une bonne idée de les suivre. Je commence à avoir faim. Enfin, elles s’arrêtent. Je prépare un piège et attrape un lapin. Je le mange vite de peur de perdre les bêtes de vue. 5. Izocmir… caméléon ? Voilà que je commence à en avoir marre d’attendre Izocmir dans les toilettes. Je vais aller lui dire de se dépêcher. - Poum ! Poum ! Des espèces de bombes de couleurs envahissent les toilettes. J’ai juste le temps d’apercevoir Izocmir se transformer en caméléon puis se rechanger en enfant. Je reste ébahie, mais Izocmir me secoue et me propose d’aller nous balader. Au cours de la promenade, nous voyons deux gros caméléons et Izocmir se transforme en caméléon et se jette sur eux. Il m’explique : - J’avais perdu mes parents et je viens de les retrouver. Ses parents aussi m’expliquent : - Nous ne pouvons pas rester plus de 3 heures sous une forme. Nous ressemblons un peu à des caméléons. Si nous étions restés sous notre forme naturelle de caméléon, nous aurions été attrapés. Ainsi, sous cette forme, nous pouvions continuer notre chemin et aller chercher notre fils. Lui, de son côté, s’était transformé en jeune humain pour passer inaperçu dans votre société. Ils continuent : - Je crois que nous allons rester ici, c’est sympathique. Une fille sort de derrière un buisson. Que de rencontres inattendues ! Elle me dit : - Bonjour, je m’appelle Zoé.


- Et moi, Clara. Soudain, nous entendons un bruit de branches cassées puis des bruits de pas. - Papa, maman ! s’écrie Zoé, je ne savais plus où vous étiez. Zoé a retrouvé ses parents qui s’étaient réfugiés dans la forêt avec la foule. Elle leur demande s’ils peuvent emménager ici. - L’endroit est super et de toute façon, notre immeuble est complétement détruit. - C’est d’accord ! C’est ainsi que notre village qui n’avais jamais accueilli de nouvelles personnes a eu plusieurs habitants de plus en quelques jours. Izocmir continue d’aller à l’école sous sa forme humaine et Zoé, lui et moi devenons meilleurs amis.


Le dinosaure

par Mali et Farès


C’est l’heure de la récréation. On descend avec notre classe, heureux de pouvoir nous aérer un peu et jouer au foot avec les copains. Tout à coup, le sol tremble. On stresse et on regarde autour de nous, on voit un dinosaure. Tout le monde panique, mais Farès et moi n’avons pas peur car nous avons l’habitude de voir des animaux dangereux. Le dinosaure s’approche alors on se dit : « On fait quoi là ? » - Essayons de le capturer ! Il faut vite trouver une corde solide. Il y en a dans le local des affaires de sport. Tout en allant chercher la corde, on prépare notre plan. De retour dans la cour, le dinosaure vient vers nous. Nous réussissons à lui jeter la corde autour du cou, ce qui le met dans une colère noire. Il se débat et finit évidemment par se détacher. Il fonce dans le préau et tue Mme Beauviche, notre directrice. On le voit aussi avaler quelqu’un, on ne sait pas qui, mais à peine l’a-t-il mangé qu’il grossit et que sa queue grandit.   Nous remarquons alors que le dinosaure a une particularité ridicule : il fait des pets à chaque fois qu’il avance. Malgré les circonstances, on ne peut pas s’empêcher de rire. Mais on revient vite à la réalité. Et là, d’un coup, on se rend compte que le dinosaure a attrapé un ballon de foot et qu’il est en train de jouer avec, tel un chat avec une pelote de laine. Il se dirige vers Sanah et Tesnime, lorsque la balle lui échappe. Il pousse un hurlement terrible et les deux filles se sauvent sans demander leur reste. Le dinosaure se retourne alors vers nous. Nous n’avons pas le temps d’échafauder un nouveau plan, le   dinosaure se jette sur nous et nous avale tout entier, sans même nous mâcher. Lorsque je reprends mes esprits, tout est noir, mais je suis vivant. Je ne comprends pas tout d’abord où je suis et ce qu’il s’est passé. Je touche au-tour de moi. C’est tout gluant puis je sens quelque chose de dur : des os ! Je suis dans l’estomac du dinosaure ! Je m’aperçois que j’ai des ciseaux dans ma poche. Il nous vient donc une idée : nous allons découper le ventre de ce dinosaure pour en sortir. Je commence le travail, mais le dino-saure se débat et nous tombons sur un squelette d’un de ses anciens re-pas. Nous hurlons de frayeur. Je con-tinue à découper et finis par réussir à écarter les parois du ventre du dinosaure. Farès se faufile par le trou. Le dinosaure se débat à nouveau et donne des grands coups de queue qui envoient valdinguer Farès dans la cour. Mais le dinosaure meurt car sa blessure au ventre est trop grave et je réussis à sortir à mon tour de son ventre. Que va-t-on faire de son cadavre ? Au moment où on se pose la question, il se passe quelque chose d’étrange : le corps du dinosaure se transforme en bonbon. C’est génial ! Nous en découpons des morceaux que nous ramassons et que nous mettons dans de grands bacs. Nous en mangeons deux ou trois, mais nous commençons à avoir mal au ventre. Que nous arrive-t-il ?…


Le dinosaure sapeur-pompier

par Moustafa


Dans un laboratoire ultra secret de New-York, je suis sur le point de faire une énorme découverte qui révolutionnera la science. Ma toute dernière expérience m’a permis de reconstituer un œuf de dinosaure. Il est sous couveuse et devrait éclore dans un instant. Et cela se produit : un bébé dinosaure en sort. Je le trouve plutôt mignon. Mais quelque chose ne va pas. Il s’attaque à sa couveuse, ses mâchoires sont si puissantes qu’il parvient à briser les parois. Il saute aussitôt par terre et s’enfuit dans la ville. Comment vais-je faire pour le retrouver ? Je vais tout de suite consulter le docteur. Il me conseille d’appeler immédiatement la police. Mais la police ne se sent pas très compétente pour attraper un bébé dinosaure en fuite dans New York. Elle veut bien donner un coup de main mais me dit qu’il faut aussi prévenir l’armée. - Comment pouvons-nous intercepter ce dinosaure ? Quel est son point faible ? me demande le général en chef. - Je n’en sais malheureusement rien, je n’ai pas eu le temps de l’étudier.  - Vous êtes complètement inconscient ! Comment avez-vous pu faire une expérience aussi dangereuse sans penser à ses conséquences ? - J’ai bien une bombe tranquillisante ultra puissante… - C’est toujours ça ! Allez la chercher et retrouvez-nous dans 5 minutes au pied de l’Empire State Building. J’attrape un taxi, il me dépose devant l’Empire State Building où je retrouve le général. Nous entrons dans le bâtiment quand tout à coup le dinosaure apparaît. Il a grandi si vite qu’il est haut comme 3 étages. Comment ce phénomène peut-il être possible ? Ces dents sont remplies de sang. J’ai très peur. Je prends un hélicoptère et je lui lance une flèche tranquillisante. Il s’endort, mais se réveille tout de même trois fois avant que le produit fasse complétement effet. Pendant son sommeil, je lui implante une puce intelligente pour pouvoir le contrôler. À son réveil, je commence à le dresser. Comme il est haut comme trois étages, je me demande s’il ne pourrait pas aider les pompiers. Pendant la première année, ce n’est pas facile, car il n’est pas habile pour tenir une lance dans ses griffes. Au bout de la deuxième année, il réussit sa première mission et devient un héros. Trois ans plus tard, il est devenu le plus grand sauveur de New-York. Malheureusement, un jour, une bombonne de gaz explose et déclenche une fuite d’eau. L’eau atterrit sur la puce qui grille et de nouveau le dinosaure devient incontrôlable. Mais la puce grille tellement que de la fumée commence à sortir des oreilles, du nez et des yeux du dinosaure. Son cerveau prend feu et le dinosaure meurt. Quelle triste fin pour un si bon pompier !


Un dinosaure au zoo de Lyon

par Reda et Ilyes


C’est l’heure de la récréation, je regarde par la fenêtre en attendant que la maîtresse nous dise de sortir. Quand soudain, on entend un gros rugissement. La maitresse nous dit de nous calmer. Une bête monte dans les escaliers de l’école. La maîtresse ferme vite la porte à clef. D’un coup, nous apercevons à travers la porte vitrée quelque chose qui ressemble à … un dinosaure. Avec ses dents de 50 cm de long, il croque la porte sans effort. Il tente de passer la porte, mais il est un peu trop large et il se coince. Il pousse un autre énorme rugissement. Nous en profitons pour passer dans la classe d’à côté. Daniel et Hédy nous suivent. Nous crions aux autres élèves : « Fuyez » mais le dinosaure défonce la porte et se rue sur eux. Il les mange tout crus. Nous courons à toute vitesse dans les couloirs de l’école pour que le dinosaure ne nous rattrape pas. Nous sortons de l’école et prenons la direction du zoo. Nous arrivons là-bas et on se cache, mais Reda reste coincé dans les ronces. Daniel tire sur Reda pour le sortir de là, mais le dinosaure arrive et avale Daniel tout cru. Nous nous cachons dans l’enclos des éléphants. Peine perdue ! C’est  maintenant l’éléphant qui nous fonce dessus. Mais le dinosaure est là : il dévore l’éléphant. Le dinosaure ressent une grosse douleur au ventre. Il tombe dans les pommes mais se réveille en moins d’une minute. Nous avons juste le temps de passer dans l’enclos d’à côté. Malheur ! C’est celui des lions. La lionne et le lion sortent de leur cage et dévorent Hédy. Le dinosaure arrive et un combat s’engage avec les lions. Le dinosaure s’épuise, il finit par prendre le dessus sur les lions mais sort très affaibli de ce combat. Nous apercevons deux énormes barreaux de fer pointus,   restes de l’enclos détruit par le dinosaure. Nous nous en saisissons et les enfonçons dans le ventre du dinosaure avant qu’il ait eu le temps de reprendre ses esprits. Le dinosaure s’écroule. Le président arrive en hélico avec le maire de Lyon. Les pompiers viennent pour nous remercier eux aussi. Ils nous donnent une médaille d’or pour avoir réussi à tuer le dinosaure. Nous demandons aux pompiers de vite aller à l’école, car là-bas, nos copains ont besoin d’eux et de voir si on ne peut pas sortir Hédy du ventre du lion. Une partie des pompiers part jusqu’à   l’école. D’autres restent pour opérer le lion. Hédy est encore entier dedans. Il n’en revient pas de sortir vivant de là. A l’école, les pompiers font du super boulot. Ils n’arrivent pas à sauver tout le monde, mais nos amis sont sains et saufs.


Le dinosaure et l’enfant

par Armin et Ryan


Toute la classe est en train de travailler, et moi aussi d’ailleurs, mais je jette un coup d’œil par la fenêtre, j’aime bien de temps en temps. Là, j’aperçois quelque chose de vraiment bizarre. Apparemment, personne ne voit cette chose à part moi : deux têtes, avec beaucoup de dents, 7 queues et entièrement blanc. Comme je suis assez curieux de nature, j’ai très envie d’aller voir ce que c’est exactement de   plus près. Alors je demande à la maitresse si je peux aller aux toilettes. La maitresse refuse (en CM2, on n’a pas besoin d’aller aux toilettes pendant les cours !) mais j’insiste, et elle accepte «exceptionnellement», comme elle dit. Je descends vite dans la cour, mais il n’y a plus rien. Malheureusement pour moi, je vois la tête étonnée d’Axel par la fenêtre de la classe et tout de suite après la main d’Axel bien tendue vers le haut. Je suis sûr qu’il va cafter à la maîtresse, alors je cours le plus vite possible pour rejoindre   les toilettes. A peine y suis-je rentré que j’entends les pas de la maîtresse. Elle me dit : - Tu étais dans la cour, Axel t’a vu ! C’est la fin de l’école. Je rentre chez moi et commence à faire mes devoirs. Encore une fois, je jette un œil par la fenêtre, et là, que vois-je ? La même bête que tout à l’heure dans mon jardin. Je sors le plus vite possible et me retrouve nez à nez avec elle. Je reste complètement immobile et n’ose même plus respirer. La bête me rugit dessus, en stéréo avec ses   deux têtes. Epouvanté, je ferme les yeux mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, je tends ma main dans l’espoir de caresser l’un de ses museaux. Je ne comprends pas bien ce qu’il se passe, mais la bête me propulse dans les airs et j’atterris sur son dos. Elle se met alors à marcher, et nous sortons rapidement de la ville pour atteindre une forêt. La bête m’emmène dans son terrier. J’ai bien cru qu’elle allait me manger tout cru, mais non, elle me remet sur son dos et elle m’emmène dans une cage qu’elle ferme à clef. Me voilà prisonnier. Pendant ce temps, la bête   va chercher à manger. Elle veut peut-être me faire grossir avant de me manger ? Elle repart encore une fois. J’entends alors une grande plainte. J’ai l’impression que la bête est prise dans un piège. Je ramasse un caillou par terre et m’acharne sur le cadenas qui finit par s’ouvrir. Je cours vers la bête, car son cri me fait trop de peine. Elle est prise dans un filet. On trouve un silex et grâce à nos efforts, nous parvenons à couper les mailles du filet. Nous avons l’idée de transformer cette bête en humain car elle représente un trop grand danger pour les hommes et pour elle. Sur les conseils d’une sorcière   réputée, nous fabriquons une potion que nous lui donnons. Quelques minutes après, la bête se transforme en humain. On décide de l’appeler Abdelzack et notre nouveau compagnon intègre alors notre école !


Le dinosaure chatouilleux

par Sanah et Tesnime


Un beau jour, après une longue journée d’école, tous les enfants étaient heureux de rentrer chez eux. Le lendemain, un des élèves de ma classe était absent, et personne ne savait pourquoi. Au moment de la récréation, on décide de jouer à l’épervier. On a juste le temps de dire « Eperviers, êtesvous prêts, oui ou non ? » que tous les éperviers disparaissent d’un coup. On ne comprend pas tout de suite ce qu’il se passe lorsqu’on remarque une ombre grandissante. On lève la tête et là, tout le monde se met à hurler ! Un énorme dinosaure est en train d’avaler nos copains éperviers. Plusieurs enfants s’enfuient et partent en courant pour essayer d’échapper au carnage, mais ils se font attraper à leur tour. Il ne reste plus que nous deux : ma meilleure amie et moi. La colère m’envahit, je hurle de toutes mes forces : « Qu’est-ce que tu veux, espèce de monstre ! » Le dinosaure pousse un rugissement terrible. Nous sommes terrorisées. On s’enfuit en courant. Il nous poursuit. On se cache derrière un buisson, qu’il avale aussitôt. Alors on reprend notre course, et nous l’entraînons dans un endroit piégé que nous avions préparé en avance. D’autres attaques de ce genre avaient déjà eu lieu, nous savions qu’il allait nous manger nous aussi. On regarde le spectacle : il se ramasse des projectiles dans les pieds, des flèches dans le ventre et des branches d’arbre lui fouettent la tête. Le dinosaure s’agace, il hurle de toutes ses forces. Puis il nous repère, court et nous attrape avec sa grosse patte. Il nous avale d’une bouchée. On dégringole un long toboggan et nous nous retrouvons dans un endroit sombre, chaud et humide : c’est l’intérieur du ventre du dinosaure. Heureusement, ma meilleure amie a une petite lampe torche dans sa poche. Nous explorons le ventre de l’animal. Tout d’un coup, nous entendons des bruits, des cris. Nous reconnaissons la voix de certains copains de notre classe. Eux aussi ont été avalés par le dinosaure. Nous nous dirigeons vers eux, les retrouvailles sont joyeuses. Mais bien vite, nous revenons à la réalité. - Comment va-t-on faire pour sortir d’ici ? - Et si on essayait de le chatouiller ? - Bonne idée ! Tout le monde se met à chatouiller l’intérieur du ventre du dinosaure. Ca marche ! Il se tort et commence à tousser. Finalement, il tousse tellement, qu’il nous recrache comme du vomi. Une fois dehors, on continue de le chatouiller, il a l’air d’aimer ça. Ca l’amuse tellement que finalement, nous devenons amis. Plus tard, lors d’une promenade en forêt avec lui, nous discutons pour lui donner un prénom, nous pensons à Saté. Mais au moment où nous voulons lui annoncer, nous remarquons qu’il a disparu. Nous ne sommes pas inquiètes, nous savions qu’il voulait retourner dans sa planète.


16 classes de CM1, CM2 et 6è ont lu, rencontré et écrit avec : A4-cmjn-VECTO.indd 1

Guillaume Guéraud Yves Grevet Pascal Vatinel Hervé Walbecq

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