École Dumoulin (Saint-Jean-d'Ardières)

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Graines de lecteurs Récits

École Dumoulin - Classe de CM2 de Mme. Karine Joubert


Histoires écrites par une classe de CM2 de l’école primaire Dumoulin (Saint-Jean-d’Ardières) Avec l’aimable collaboration de Jean-Claude Mourlevat



La femme à la super force

par Adriano, Hugo, Raphaël et Rémi


Il était une fois.... une femme nommée Anne qui était désespérante à cause de sa super force. Continuellement, elle cassait tout ce qu’elle prenait, elle se levait en cassant les lattes de son lit. Un jour, alors qu’elle descendait les escaliers, elle traversa la première marche et tomba au rez-de-chaussée. Elle avait l’habitude de casser la poignée de sa porte en montant dans sa voiture. Un matin, elle regarda sur son capot et y trouva un papier jaune où il était inscrit «Concours de force. Le prix est de 100 000 dollars. Le concours commencera le lundi 17 juillet en 2046.» Elle se dit : «Mais, c’est dans un mois. Je peux encore m’entraîner.» Elle décida donc d’y participer. Alors elle acheta une machine de guerre en métal pour son entraînement. Elle la frappa.... mais... elle la cassa. Un mois passa et se fut le jour DU CONCOURS. Le concours était à 10 minutes de chez elle. Le présentateur dit : «Tout le monde sur le ring.» Il donna les numéros. Elle était le numéro 22. Elle fut la première à monter sur le ring. Elle était opposée au numéro 1 qui était maigrichon mais champion de judo et de karaté.


Il tenta une prise de judo mais Anne ne bougea pas, elle commença à s’énerver et donna une pichenette au numéro 1. Il y avait pas loin du ring une fenêtre et le numéro 1 passa par la fenêtre et ne revint jamais. Le présentateur dit : «Le numéro 22 a gagné.» Il y avait tout autour d’Anne d’autres concurrents qui combattaient avec acharnement. Au bout d’un moment, ce fut les seizièmes de finale. C’était à son tour. Elle tomba contre un sumo (le numéro 7). Le sumo sauta sur Anne. Et Anne lui mit un coup de genou dans le nombril mais son genou resta coincé dans les plis du ventre. Anne vit alors le sumo se dégonfler. En réalité, ce n’était pas un sumo mais une personne normale qui avait une force de fourmi. Celle-ci se fit disqualifier pour tricherie. Alors, Anna gagna.15 minutes plus tard, tout le monde avait fait les seizièmes de finale. On passa donc aux huitièmes de finale. Il ne restait plus que seize personnes. Anne dût à nouveau monter sur le ring. Elle aller affronter un mannequin avec plein d’abdos. Celui-ci croyait qu’il allait battre Anne sans difficulté car il n’avait pas vu ses autres combats. Il se rapprocha d’Anne et lui dit : «Et ! La fillette, laissemoi gagner !» Cette phrase énerva Anne qui prit le mannequin par les cheveux. Il dit : «Nooonnn ! Aies pitié de ma beauté !» Anne lui répondit de «De votre mocheté, oui !» Et le mannequin dit en pleurant «J’... j’a... j’abandonne. Maman à l’aide !» Anne gagna donc son match et elle enchaîna ensuite les quarts de finale et la demie finale. En finale, elle tomba contre un homme extrêmement fort qui n’avait aucune pitié. Il était chauve et avait une cicatrice sur son front. Il portait un pantalon en cuir et était torse-nu : il s’appelait Chang. Anne était un peu stressée de l’affronter. Le combat commença. Le public se demandait qui allait gagner ? Quelques minutes après le début du combat, l’arbitre se trouva avec le nez en sang car Chang lui a mis un coup de poing dans le nez. Lorsque Chang commença à attaquer Anne, elle lui donna un coup de poing. Chang en fit de même et on entendit dans la salle un gros «Brrrrr». Le public était impressionné. Cette fois-ci, Anne donna un coup de poing droit et le même bruit recommença. Ensuite, elle lui mit un coup de tête et Chang saigna. Il dut alors abandonner. Anne gagna et reçut les 100 000 dollars.


L’homme qui était maladroit

par Adam, Diego, Rémi et Swen


Il était une fois un homme qui se nommait Arthur. Il était maladroit. Depuis longtemps, il voulait aller à Miami. Donc il décida d’y aller. Tout en faisant ses bagages, il cassa son dressing. Enfin les bagages terminés, il alla acheter un billet d’avion.

Malheureusement, il déchira son billet d’avion donc il mit du scotch pour le réparer. Comme il y avait beaucoup de personnes à l’aéroport, les agents le laissèrent tout de même passer. C’était bondé de monde et il fonçait dans les gens sans faire exprès. Les gens étaient très énervés après lui d’autant qu’il ne s’excusait pas. Il arriva dans l’avion et cherchant à s’asseoir, il donna plein de coups dans les fauteuils. Les autres voyageurs étaient vraiment très remontés contre lui.


Quelques heures plus tard, il arriva à Miami et s’étira en donna des coups de poings aux autres passagers. Une personne, assise non loin de lui dans l’avion et qui avait assisté à toutes ces maladresses depuis son arrivée à l’aéroport, lui proposa de participer à un concours de maladresse qui avait lieu le lendemain. L’homme lui indiqua qu’il y participait. Il répondit qu’il était d’accord. Au moment de partir, l’homme chuta et n’arrivait plus à se relever, ce qui fit rire tout le monde dans l’avion. En sortant de l’avion, Arthur quand à lui tomba dans les escaliers retrouva la tête en bas et les pieds en l’air. Le lendemain, il alla au concours.

et se

Au loin, il vit le monsieur qui l’attendait et se tint à côté de lui. Les organisateurs du concours demandèrent à tout le monde de venir et annoncèrent que le concours était ouvert. Le monsieur qu’Arthur avait rencontré la veille, ajouta : «Tu vas montrer ce que tu as dans le ventre.» Arthur s’élança. Il avait devant lui des haies à sauter. A la première, il essaya de sauter mais il tomba. A la deuxième et à la troisième, ce fut le même cas de figure. Tout le monde rigola. Puis vint le tour du monsieur qui devait quand à lui sauter par-dessus des tables. Il tomba plus drôlement qu’Arthur donc le jury annonça qu’il était le grand gagnant. Il fut très content de ce résultat. Arthur se sentit dégoûté car il vit


qu’il n’était pas le plus maladroit. Arthur était vraiment triste. Il rentra à son hôtel et dormit. Le lendemain, toujours triste, il se fit un chocolat chaud. Pour se remettre un peu, il décida d’aller au cinéma. Il monta dans sa voiture de location et se cogna la tête contre la portière. Arrivé au cinéma, il regarda le film et trouva l’histoire bien rigolote. A la sortie, il n’était plus triste. Il rentra chez lui sans se cogner, sans tomber, sans rien se faire mal et se dit : «Suis-je plus maladroit ?»


La femme qui respirait sous l’eau

par Adam, Diego, Rémi et Swen


Il était une fois une femme qui s’appelait Maria et qui se tenait au bord de l’eau pour pêcher des poissons. Soudain, l’hameçon de la canne à pêche s’accrocha à un rocher. La femme tomba à l’eau. Elle pensait qu’elle allait se noyer car elle était sous l’eau depuis bien trop longtemps. Mais au moment, où à bout de souffle et d’épuisement elle respira, elle s’aperçut que de l’air rentrait dans son corps sans aucune gêne. Elle prit une autre inspiration...puis une autre et les enchaîna les unes à la suite des autres. Elle se rendit compte qu’elle arrivait à respirer sous l’eau ! Plus tard,elle arriva à parler avec les poissons, les baleines. Elle se trouva aussi un poisson de compagnie qui s’appelait Baluchon. Baluchon était jaune et bleu, il avait des grands yeux marrons foncés. Le lendemain, elle se transforma sans raison en sirène : sa queue était bleue claire et son haut bleu foncé.

Elle nageait avec Baluchon quand soudain, un bateau arriva avec un grand filet et attrapa Maria.»Aide-moi, Baluchon ! cria Maria. - Je vais chercher de l’aide !» Quand le filet remonta, les pêcheurs furent contents car ils avaient capturé une sirène.


Pendant ce temps, Baluchon ramena ses amis les baleines. Une baleine se plaça sous le bateau et fit sortir son jet d’eau qui souleva le bateau. Le bateau renversé, Maria tomba à l’eau. Maria leur échappa ainsi. «Merci Baluchon de m’avoir sauvé, ! dit Maria. - De rien Maria. Je serai toujours là pour toi. - Bon. On part vite d’ici car j’ai peur. - D’accord Maria.» Un an plus tard, ils avaient rencontré plusieurs amis et avaient construit un abris pour eux tous. Maria vécut toute sa vie là-bas avec Baluchon.


L’homme qui avait tout

par Dalila, Lilia, Morgane et OcĂŠane


Il était une fois un homme qui s’appelait Jean-Paul. Il avait 42 ans. Il avait un très gros défaut : il avait tout et il ne partageait jamais. Quand il voulait quelque chose, il l’obtenait toujours. Par exemple, alors qu’il avait trois ans, il était dans un magasin, il voulait une voiture télécommandée rouge mais sa maman ne voulait pas la lui acheter. Mais il pleura, cria, jusqu’à ce que sa maman céda. Pour son 40e anniversaire, on lui offrit un billet d’avion pour aller à Hawaï mais il n’était pas content....Il y était déjà allé quatre fois. Un jour, sa petit amie Emma vint lui rendre visite dans sa maison pour la première fois. Elle vit qu’il accumulait beaucoup trop d’objets chez lui : il possédait toutes les électroménagers possibles et imaginables, des vêtements à n’en plus finir, des gadgets qui ne lui servaient jamais, etc.. Elle lui conseilla donc de vendre la plupart de ses objets car son appartement était vraiment en bazar. Il refusa de vendre quoi que ce soit dans sa maison. Une semaine plus tard, sa copine Emma lui proposa de faire une petite ballade dans un petit village pauvre dont les gens se contentaient de vêtements déchirés, de peu de nourriture, etc... Ils arrivèrent et se promenèrent. Jean-Paul vit une petite fille qui avait environ 6 ans qui jouait avec des bouchons de bouteilles. Elle semblait très heureuse de ce jeu. Emma lui dit : «Tu ne trouves pas cela magnifique de voir des gens qui se contentent de peu de choses ?» Jean-Paul se mit à verser une larme. Jean Paul répondit : «Oui, c’est vrai. Je ne sais pas pourquoi j’ai autant de choses chez moi. D’autres sont beaucoup plus heureux que moi en ayant pas le centième de ce que je possède. - Pourquoi tu ne vends pas la plupart de tes objets ? - Je vais y réfléchir. Le lendemain, elle revint chez lui et lui dit : «Alors, tu as réfléchi pour vendre tous tes objets inutiles ? - Oui! lui répondit Jean-Paul. - Super, on pourra commencer à faire le tri car il y a une brocante ce weekend. Le week-end arriva. Pour une fois, Jean-Paul était content de vendre ses objets à petits prix. Beaucoup de monde se précipitaient à son stand pour acheter ses objets, ses ménagères, ses vêtements. Il finit par vendre tout


ses objets et rentra chez lui avec le sentiment d’être enfin heureux. En effet, il venait de découvrir le plus grand secret de la vie : avoir tout ne fait pas le bonheur.


L’homme qui était maladroit

par Enzo, Maxence et Robin


Moi quand j’étais enfant, ma vie était un vrai désastre. Par exemple, la première fois que je suis parti en vacances à la mer, j’ai passé presque les trois quarts de mes vacances à l’hôpital. Pourquoi ? Ça je vais vous le dire. J’étais en voiture pour partir à la mer lorsque tout à coup, ma portière s’est ouverte. Mes parents m’ont vite demandé de la fermer mais la porte a éclaté contre un poteau. Et boum !! Plus de portière, plus de rétro et plus de pare-chocs. Nous avons quand même réussi à arriver à l’hôtel sans portière, sans rétro et sans pare-chocs. A l’arrivée, j’ai directement glissé sur le sol et j’ai cassé les trois vases de l’entrée. Puis la dame de l’entrée nous a donné les clefs de la chambre et je les ai faites tomber par la fenêtre. Mes parents sont allés les chercher et ils sont remontés. Nous avons mis les clés dans le trou de la serrure, j’ai appuyé sur la poignée de la porte et je l’ai cassée. Le lendemain, nous sommes allés à la plage, j’ai fait du jet-ski avec mon papa, je suis tombé et je suis resté à l’hôpital pendant trois jours. Puis nous sommes rentrés à l’hôtel. Le jour suivant, nous avons fait du bateau. J’étais sur le ponton en train de regarder les petits requins et tout à coup, j’ai glissé et je me suis retrouvé à l’eau. Un adulte m’a vite envoyé une bouée de sauvetage mais un bébé requin m’a croqué le tibia.


J’ai réussi à me débattre mais je me suis mis trois coups de poing en même temps. Deux autres adultes m’ont remonté sur le ponton. Puis je suis encore allé à l’hôpital. Huit points de suture : vous y croyez-vous ??? Mais parents m’ont dit qu’il fallait qu’on rentre à la maison. Nous sommes rentrés à l’hôtel, j’ai pris toutes mes affaires et nous sommes partis. Après avoir fait trois kilomètres en voiture, je me suis rendu compte que j’avais oublié mon téléphone à l’hôtel. J’étais tellement maladroit que mes parents m’ont dit : « Figus, tu nous énerves. Puisque c’est comme cela, on laisse ton téléphone là-bas.» Aujourd’hui, j’ai 24 ans et je suis écrivain mais toujours maladroit. Oh zut !! Je viens de faire tomber par terre mon nouveau Iphone 6 plus.


L’homme qui écrivait

par Laura, Louise et Méline


Il était une fois un homme qui s’appelait Pierre Boissou. Il vivait dans un petit village nommé Boidoux. Pierre avait une passion : c’était écrire. Un jour, il y eut un accident de train alors qu’il se rendait chez son éditeur.

Suite à cet accident, il perdit la parole. Certes, il savait toujours écrire mais il ne savait plus parler. Il vivait donc seul et passait ses journées à écrire. Un matin, il se réveilla triste et morose. Et le matin suivant également. Et les autres qui suivirent aussi. Petit à petit, ses romans étaient de plus en plus médiocres. Un jour, il vit par la fenêtre une femme, la femme la plus belle du village. Il hésita un instant avant d’aller à sa rencontre. Comprendrait-elle le langage des signes ? Il pensait qu’elle allait le prendre pour un fou. Il rassembla tout son courage et décida d’aller lui parler. «- Bonjour, dit Pierre. - Enchanté monsieur», répondit la femme qui s’appelait Mme Marche. Pierre fut surpris de la voir parler le langage des signes. Ils discutèrent pendant des heures tous les deux, là dans la rue.


Le lendemain matin, il était satisfait de sa rencontre avec Mme Marche et heureux de sa soirée. Après s’être levé, il décida de se remettre dans l’écriture d’un nouveau roman. Il raconta la journée de la veille dans ce roman et tout ce qui lui était arrivé d’important dans sa vie et donna comme titre au livre «La rencontre». Ce livre plut à ses éditeurs et à sa parution il eut beaucoup de succès.


L’homme qui tamponnait

par Dylan, Semi et Youssef


C’est l’histoire d’un homme qui vivait tout seul dans une maison. Un jour, il trouva un tampon par terre. Il le prit et essaya de tamponner sur un mur : le dessin devint gigantesque. Le tampon était donc magique

Ensuite, il alla tamponner toutes les personnes qu’il croisa. Elles avaient toutes la trace du tampon sur eux. Cette fois-ci, la magie s’opéra de manière différente : tout le monde se fit des câlins. Mais quand elles se rendirent compte de ce qu’elles faisaient, elles s’énervèrent et essayèrent d’attraper l’homme qui rentra chez lui en courant. Il décida plus tard de déménager à New York où une nouvelle vie commença. Il tamponna sur des habitations et des voitures. Cette fois-ci, les voitures se mirent à tourner en rond sur elles-même.Comme il n’avait pas de moyen de transport, il monta dans un taxi qu’il n’avait pas tamponné. Après il marcha dans la rue, il alla dans un magasin et tamponna tout le monde dans le magasin. Tous les clients virent apparaître sur leur tête un


gros dessin. Il s’enfuit vite du magasin. Après, il vola une voiture pour s’éloigner de New York parce que tout le monde était énervé contre lui. Mais la police, alertée par les clients du magasin, se mit à sa poursuite. Il réussit tout de même à leur échapper et mit son GPS pour rentrer à son précédent domicile. Arrivé chez lui, il jeta le tampon à la poubelle et devint un homme comme les autres.


La femme qui n’arrêtait pas de rigoler

par Anaïs, Fatima, Sila et Valentine


Il était une fois une jeune femme qui s’appelait Sofia et elle avait 26 ans. Depuis sa naissance, Sofia avait une maladie rare : elle rigolait tout le temps pour rien. Un jour, elle alla à un enterrement : elle pleurait de rire à s’en faire pipi dessus.

Plus tard, quand elle était à la fac, elle rigola pendant ses cours et elle fut renvoyée car ses professeurs pensaient qu’elle se moquait d’eux.

Une autre fois à la boulangerie, elle se prit un fou rire en voyant une affiche du président de la république.


Sofia aimait en cachette depuis quatre ans quelqu’un qui s’appelait Enzö. Dès qu’elle voyait Enzö, elle rougissait et rigolait encore plus que d’habitude. Sofia décida d’appeler un jour Enzö pour lui donner rendezvous pour aller voir le film «La la land» au cinéma. Lors du rendez-vous, Sofia rigola tout le film et Enzö trouva ça très étrange. Tout au long du film, Enzö se décalait de siège en siège pour s’éloigner de Sofia parce qu’elle n’arrêtait pas de rigoler et qu’il en avait honte. Il accepta tout de même un deuxième rendez-vous la semaine suivante. Ils partirent manger une glace. Sofia rigola car sa glace était à la pistache. Enzö trouva cela bizarre mais il commença à comprendre les raisons de ses agissements. Au troisième rendez-vous, ils allèrent sur un banc pour parler. Sofia et Enzö discutèrent pendant des heures. A de nombreuses reprises, Sofia éclata de rire. Enzö, à la fin du rendez-vous, lui avoua son secret : quand il était petit, il avait la même maladie qu’elle mais que des médecins avaient réussi à le soigner. Et ils échangèrent à la suite de cela un baiser.


16 classes de CM1, CM2 et 6è ont lu, rencontré et écrit avec :

Irène Cohen-Janca, Hervé Walbecq, Erik L’homme, Jean-Claude Mourlevat

Retrouvez les histoires intégrales sur www.villagillet.net Avec les éditions Célestines : http://petitslivres.free.fr Avec le soutien des éditions école des loisirs, Gallimard Jeunesse et Rouergue


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