Collège Balzac

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Graines de lecteurs Récits

Collège Honoré de Balzac - Classe de 6ème


Histoires écrites par des classes de 6ème du collège Honoré de Balzac Avec l’aimable collaboration de Pascal Vatinel



LĂŠa et le monde magique

par Aya


Léa était une écrivaine qui écrivait le plus souvent des livres de fantaisie. Elle vivait seule en Amérique et n’avait pas d’enfant. Un jour qu’elle préparait le café dans la cuisine, quelqu’un frappa à la porte d’entrée : cette personne était la reine de Laviebelle. Elle ouvrit la porte et vit une femme. La femme couverte d’une cape l’avertit d’un danger monstrueux qui allait arriver dans un monde magique. Mais Léa ne croyait pas la femme et lui dit : « Madame, vous allez bien ? » La dame ne répondit pas et s’en alla. Quand Léa but son café, d’un coup un portail magique sortit, elle entendait : « Au secours !! à l’aide !!! » Elle hésita quelques secondes puis entra dans ce fameux portail pour savoir qui était la personne qui criait et, puis elle vit plein de lumière autour d’elle. Elle était arrivée au monde magique de : Laviebelle. Quand elle sortit du portail, elle se vit avec une belle robe toute rose avec des pois blancs, munie d’une baguette magique qui possédait un énorme pouvoir : le pouvoir de l’amitié. D’un coup elle vit trois petites fées au nom de : Clochette, Noé et Caroline qui lui souhaitèrent la bienvenue.Léa ne sachant plus quoi dire, s’évanouit. Les fées la réveillèrent et elles lui dirent: « Léa réveillez-vous, on a besoin de vous, une terrible sorcière (cette sorcière s’appelait Ursula) menace notre monde de disparaitre !!! » Quand Léa entendit : TERRIBLE et SORCIERE, elle se réveilla. Puis la sorcière arriva et dit : « Léa, je vais t’exterminer de la surface de ce monde ! - Vous n’avez aucune chance. - Bien sûr que si, j’ai toute une armée à ma merci. - Et moi le pouvoir de l’amitié. » Quand elle invoqua son pouvoir, une pluie de rose apparut et mit la méchante sorcière à terre. Puis Léa lui dit : « Voulez-vous devenir gentille et ne plus être méchante ? - Oui, je vous le promets, je serai gentille. » D’un coup la reine arriva en volant avec ses magnifiques ailes. Et la sorcière devint toute belle, vêtue d’une robe très jolie. La reine remercia Léa de ce qu’elle avait fait pour son royaume. Et la nomma écrivaine du monde de Laviebelle. Léa était devenue l’héroïne de Laviebelle. Cette aventure, elle l’écrivit dans un livre appelé : « Léa et le monde magique » qui fut traduit dans toutes les langues, c’est pour cela que Léa devint une très grande écrivaine.


Le premier pas

par Bilel


Il était une fois un petit garçon qui s’appelait Steve âgé de onze ans et qui vivait sur Lyon. Mais il perdit sa mère et dut être placé en famille d’accueil. C’est là qu’une gentille dame se proposa de le recueillir et lui demanda s’il acceptait de venir chez elle. Après réflexion, il accepta. -Oui cela me ferait plaisir! Il arriva dans sa nouvelle maison où il se sentait mieux. « La maison te plait ? -Oui ! » Mais ce qu’il ne disait pas c’est que sa maman lui manquait. Et qu’il gardait toujours une photo d’elle avec lui. Puis un jour il était si triste qu’il quitta la maison sans prévenir. Sa mère adoptive le chercha partout mais en vain. C’est son mari qui le trouva, caché en pleure derrière la voiture. -Est-ce que ça va Steve ? As-tu mal quelque part ? Mais Steve refusait de répondre. Il le porta et le ramena à la maison. Steve ce calmait et désirait enfin parler…. -Oui ça va mieux et non je n’ai mal nulle part. Je cherchais seulement un endroit où ma mère puisse m’entendre. Et je suis désolé d’être parti comme ça ! Je ne recommencerais plus. Ses parents adoptifs le réconfortèrent. Et il se sentait beaucoup mieux. Apres ca il avait moins de chagrin. Et tout s’arrangeaient pour eux.


Julie et le petit chiot de bonheur

par Chaima


Un jour ensoleillé, une petite fille appelée Julie était malheureuse car elle était partie loin de chez elle et loin de ses amies. Elle était partie vivre à la campagne chez sa tante Silvie. Ses parents ont tout de suite dit « oui » mais Julie ne voulait pas partir car elle allait perdre de vue tous ses amies. Le lendemain matin Julie prit son petit déjeuner et partit en forêt, elle marcha tout doucement et pensa à ses amies et tous les petits souvenirs passaient avec eux. Soudain elle entendit des aboiements de petit chiot alors elle courut vers les petits aboiements et trouva le petite chiot blessé alors elle décida de le ramener chez sa tante. Quand elle rentra elle cria : « Maman papa tata, j’ai trouvé un petite chiot et j’ai décidé de le garder à la maison et il s’appellera Mimiche. » La maman dit : « d’accord si ta tante accepte qu’il reste. » La tante dit : « oui avec plaisir ». Julie sauta de joie et partit dans sa chambre et fit vite une petite place dans sa chambre. Le lendemain elle se réveilla de bonne humeur et elle avait oublié ce qu’il s’était passé les jours derniers et pardonna à ses parents d’être partis loin de la ville car elle avait un petit chien maintenant. Ses parents étaient surpris que Julie leur pardonne si vite. RESUME DE LA FIN : Julie trouva le bonheur avec Mimiche. Les parents ont décidé de repartir à la ville et Julie retrouva ses amies et leur présenta le petit chiot (Mimiche).


Des retrouvailles

par Cyrine


C’est l’histoire d’une petite fille séparée de sa maman. La fille se prénomme Marion : elle a les yeux bleus et les cheveux marron noisette. C’est une petite fille joyeuse et adorable à entendre. Mais un jour tout bascule : Marion ne peut plus vivre avec sa mère car elle n’a plus les moyens dela garder. Tous les soirs Marion pleure car elle doit se séparer de sa mère dans une semaine. Les jours passent et Marion profite de sa mère. Le lundi la mère nommé Laura l’emmène faire les magasins. Le Mardi elles se font une journée pyjama devant la télé. Le mercredi elles vont chez le juge pour regarder qui va avoir la garde. Le Jeudi la réponse fatidique : c’est la grand-mère de Marion qui va avoir la garde pendant des années entières. Et le Vendredi elles vont au carnaval de Saint Pierre de Chandieu. Le Samedi le Juge et Laura vont emmener Marion chez la grand-mère. Arrivées enfin là-bas elles se font de gros bisous et se disent au revoir. La mère très triste repart en pleurent. Marion n’arrive pas à croire qu’elle est séparée de sa cher Mamounette. Marion en devient même malade à se faire vomir. Mais la grand-mère lui parle en lui disant : « Ma chérie si tu es chez moi c’est pour ton bien et pour vivre une enfance meilleure. - Mamie mais je vivais bien chez maman. - Tu vas voir je vais me transformer en deuxième maman. Tu es d’accord pour ça ? » Marion répond d’accord avec un grand sourire aux lèvres et lui fait un grand câlin. Le lundi arrive : elle est à l’école ça va bientôt être le midi. La mamie lui a préparé son repas préféré : les lasagnes au saumon. Marion arrive, saute comme une sauterelle et dit à Laureline, la grand-mère : « Merci beaucoup Mamie tu es la meilleure des mamie que j’ai connues. - Oh ! Tu es adorable ma chère. Toi tu es la meilleure des petites filles. - Merci beaucoup ma mamie que j’aime de tout mon cœur. » C’est l’heure de la ramener à l’école. Le Mardi s’est passé très bien. Le Mercredi Laureline décide de l’amener au Zoo pour voir les animaux car elle n’y est jamais allée. Le Jeudi la deuxième maman prend l’initiative de ne pas la mettre à l’école mais de l’emmener à la piscine pour lui apprendre à nager. Elles ont passé un excellent moment ensemble ; le soir elles ont mangé une bonne fondue toutes les deux. Marion se rapproche de plus en plus de sa grand-mère et Laureline s’est complètement attachée à Marion. Le vendredi Laureline ne se sent pas bien. Marion appelle le médecin qui vient à la maison. « Chère petite fille ta grand-mère doit aller à l’hôpital car elle a une grippe et pour les personnes âgées comme ta mamie, c’est dangereux. - Mais Non ce n’est pas possible, dites-moi que c’est un cauchemar. - Non c’est la réalité. » La petite fille tombe en larmes et dit : - Tant que tu n’es pas avec moi je ne mange pas. - Non ne fait pas ça. » Deux jours après, la grand-mère revient en bonne santé sauf que Marion pleure toujours ; Laureline ne comprend pas pourquoi. Elle voit qu’elle a


une lettre dans ses mains : elle commence à lire la lettre et dit : « ce n’est pas possible, c’est honteux de reprendre Marion. » Le samedi, Laureline et Marion vont voir au tribunal. Laura peut reprendre la garde de Marion car elle a retrouvé du travail et que maintenant elle a l’autorisation car elle a les moyens. Chaque jour Laureline demande de continuer à avoir la garde de Marion mais toujours pas. Le vendredi Laura arrive pour la prendre. Les 2 filles très attachées l’une à l’autre se séparent. La grand-mère déçue dit en criant : « je ne mangerai plus ! » Quelques jours plus tard Laura remarque que la grand-mère fait une dépression. Laura ne voulant pas la laisser dans cette situation lui propose un marché pour qu’elle aille mieux et lui dit : « Une semaine sur 2 tu vas l’avoir. - Même le week-end, répondit la mamie - Oui ça te convient ? dit la mère - Parfaitement, un grand merci, dit la mamie Le lendemain elles font une petite fête pour célébrer tout ça, joyeusement avec des yeux pétillants, c’est le bonheur, tout est rentré dans l’ordre elles ont des années encore plus merveilleuses et tout se finit en paix et tranquillité. MERCI LA VIE POUR CE CADEAU FORMIDABLE QUE TU NOUS AS FAIT.


Dans le futur

par DĂŠborah et Jeanne


Il était une fois, un petit bonhomme nommé Fray qui était livreur de pizzas. Un jour qu’il livrait des pizzas il eut un grave accident qui le fit tomber dans le coma. Fray dormit plusieurs milliards d’années, les gens vivaient tristement sans sa présence mais leur tristesse passa doucement. Plusieurs milliards d’années plus tard il se réveilla avec des troubles bizarres (même très bizarres) il voyait des voitures volantes et des gratte-ciels gigantesques. Une infirmière arriva dans la chambre d’hôpital ; dès qu’elle le vit réveiller elle guida Fray jusqu’à la salle de bain là où elle lui lava les dents. Quand il fut assez lavé et habillé on l’emmena au pole emploi où on lui dit : - tu seras livreur de pizzas Fray - Ho ! Non pas encore, dans mon autre vie je l’étais aussi - On ne discute pas !! Fray n’avait pas vu que la directrice du pole emploi était une cyclope, heureusement d’ailleurs. Bref il recommença sa vie de départ, il était terriblement déçu de redevenir livreur mais bon Fray décida d’aller visiter ce monde très étrange, et oui ce n’était pas un rêve ces troubles qu’il avait … Il se rappella qu’il n’avait de toit alors il alla voir un agent immobilier qui lui vendit un petit studio pas très cher qu’il accepta avec joie. Il s’y installa convenablement sans se soucier de rien. Après s’être intallé il décida d’appeler sa mère pour savoir si elle était toujours vivante et comme par magie elle répondit : -coucou mon poussin ça va ? -euh…Oui maman mais tu es vivante ça fait des milliards d’années comment tu as fait ? -tu ne sais pas où j’habite c’est révolutionnaire !!! -Mais maman, j’étais dans le coma, tu le sais ça au moins ? -oui bien sur et c’est quand que tu passes me voir ? A oui c’est vrai tu ne sais pas où j’habite je vais te donner l’adresse c’est 9 rue des concombres -Mais maman c’est le musée national de l’Homme tu as du te tromper -Non je sais très bien ce que je dis oui je suis là bas BIP BIP BIP BIP BIP BIP -Zut elle a raccrocher bon je vais y aller je crois qu’elle perd la tête Il y alla Quelques minutes plus tard il entra dans le musée et c’était encore un robot qui faisait la caissière. Et là il resta bouche bée il vit la tête de sa mère dans un bocal avec pleins d’autres bocaux à coté elle parlait au téléphone elle n’avait même pas vu que son fils était là ça le vexa tellement qu’il partit en courant. Il prit un taxi et un accident arriva si vite qu’il en mourut…Fray ouvrit doucement les yeux avec sa gentille maman et son gentil papa son frère, sa sœur en bonne état dans des bocaux et beaucoup d’amour pour lui. -Ca fait du bien de te voir comme nous, dit lila


-Maman, papa, lila et marcel c’est vous ? -Oui mon chéri c’est papa tu me reconnaîs ? -Oui bien sur je vous reconnaîs, pourquoi on est dans des bocaux? - car on est mort -Ah je suis content de vous revoir C’est comme ça que Fray put retrouver ses parents


La quĂŞte de Broly

par Djawed


Il était une fois un petit bébé âgé de 2 ans nommé Broly qui était très puissant avec une force incroyable. Un jour quand il avait 18 ans son père lui a mis un anneau pour qu’il contrôle sa force énormément puissante. 2 ans plus tard Broly avait une force tellement forte qu’il explosa son anneau. Il était tellement en colère qu’il alla chez son père pour le tuer mais son père lui dit : « arrête » mais il n’a pas voulu arrêter alors il tua son père. 2 heures plus tard, il quitta sa planète pour aller sur la planète terre pour aller tuer San Goku parce qu’il avait détecté une énergie puissante. Arrivé à destination, il attaqua directement San Goku. San Goku qui n’avait pas aimé ça lui dit : « tu t’es pris pour qui pour m’attaquer comme ça ? Attends de voir ça ! » Alors San Goku fit son kameha mais ça ne faisait rien à Broly alors Broly s’énerva et alla attaquer San Goku. Alors San Goku a esquivé cette attaque de peu. San Goku s’énerva alors il se transforma en super sayen et alla attaquer Broly mais San Goku attaqua dans un endroit bien précis le ventre de Broly alors Broly explosa en mille morceaux et San Goku entendit son ventre et alla manger des bons petits plats.


Le titan et le panda

par Enzo


Il existait dans une forêt lointaine, au fin fond de la Chine un panda qui s’appelait Mala. Il vivait seul. Sa mère et son père étaient morts à cause d’un titan « Karbac le sanguinaire » qui habitait de l’autre côté de la Chine. Karbac était féroce, il était très grand et avait des grandes cornes pointues. Il était très laid. Mala s’était promis qu’il se vengerait un jour ou l’autre de la mort de ses parents. Mala s’entrainait jour et nuit pour tuer le titan. Alors que Mala se sentait prêt pour le combat, il alla provoquer Karbak. Enfin arrivé à destination, Mala trouva le titan et le provoqua en duel. Le combat commença. Karbak donna un gros coup de poing dans le nez du panda et Mala saigna du nez. Mala donna un gros coup de pied mais Karbak esquiva le coup et rapidement enchaîna d’un combo de poing. Le panda tomba K.O. Le panda rentra chez lui, démoralisé à cause de sa défaite. Quand il retourna dans sa maison, un vieil homme s’était installé chez lui. Cet inconnu était un maître sensei qui pratiquait les arts martiaux. Mala proposa au vieux maître de rester dans la maison en échange d’entraînement de kung fu. Le maître Shon accepta et l’entraîna tous les jours dans le froid, la pluie, la neige et la chaleur pendant une année. Mala devint plus fort de jour en jour, plus rapide, plus puissant. Prêt pour le combat, Mala et Shon se rendirent de l’autre côté de la Chine. Karbak les vit arriver et se moqua de Mala, lui rappelant sa défaite de la dernière fois. Mala était sûr de lui et demanda à le combattre. Le panda attaqua avec un coup de poing dans la mâchoire du géant puis continua à enchaîner des coups puissants sur tout le corps de Karbak. Le titan tenta une droite que Mala esquiva. Le panda mit une balayette et le titan alla se fracasser la tête sur un rocher. Le géant Karbak le sanguinaire était mort. Mala remercia Shon pour son enseignement : le panda lui offrit de rester dans sa maison. Shon remercia profondément le panda et accepta la proposition. Les deux vieux amis vécurent heureux dans leur montagne.


L’histoire de Bao et la grotte

par Hanane et Jasmine


Bao revenait de son épreuve (de feu) puis il fit un détour vers le mont Tai (c’est une montagne). Il se souvenait que son père l’emmenait toujours ici pour fêter son anniversaire. Il était tellement déçu de n’avoir pas pu faire sa mission, il se souvint de ce que son père lui disait tout le temps : « milles souvenirs ne valent pas une pensée ». Il prit un thé vert, s’assit sur le banc : il réfléchit une bonne heure, il y avait deux grands arbres avec au milieu un mur ; il se rappela que derrière cette grotte, il y avait un passage secret qui menait dans la grotte du dragon. Bao passait par là, pour voir son père travailler. Il passa entre les deux arbres et tira une pierre qui était dans le mur et la grotte s’ouvrit. Il accéda au chemin et il marcha pendant un bon moment : il vit un passage où il aperçut une ombre. Il pensa à ce que son grand-père disait: « la peur et une ombre ». Il s’avança un peu et posa son épée à terre. Le dragon se réveilla et se retourna plus vite qu’un éclair. Bao dit : « Prenez tout notre jade et laissez-nous tranquille. » Le dragon rit et répondit : « mais petit bêta, je vous ai pris tout votre jade. - non j’ai un collier avec moi que mon grand-père m’a donné. Je te le donne et tu nous laisses, répliqua Bao. » Le dragon répondit : « merci de le donner et je partirai à tout jamais. » Bao enleva son collier de son cou et le lui donna. Le dragon déploya ses ailes et partit. Bao rit car il lui avait donné un faux. Lao Sheng dit : « ma chère petite, le collier en jade que tu as, c’est celui de Bao. »


La vengeance perdue

par HĂŠdi


Un garçon nommé Huo et âgé de treize ans habitait dans un village de Chine avec sa famille. Il obéissait à ses parents et était très gentil bien qu’un peu turbulent. Huo était petit de taille et n’avait pas de cheveux mais ses jolis yeux marrons étaient malicieux. Huo était heureux ; il vivait dans une ferme avec ses parents qui étaient paysans. Mais un drame arriva. Son père mourut assassiné par des bandits qui voulaient lui voler tout son bétail. Le père s’était sacrifié pour sauver ses animaux. Les voleurs avaient cependant réussi à enlever « Lien » la vache préférée de Huo. Le jeune garçon l’avait élevée pendant toute son enfance. Le jeune garçon, désespéré par la mort de son père et par la disparition de sa vache, décida de se venger. Sa mère approuva sa décision et l’aida à préparer son baluchon. Huo partit donc à la rencontre de Maître Chen. Une fois arrivé au monastère, Huo expliqua la situation au grand sage Chen. Maître Chen resta silencieux pendant un moment et dit : « très bien, je vais te former pour que tu développes ta force et ton courage. » Les mois passèrent, Huo s’endurcit et grandit en sagesse, en courage et en force. Pendant trois ans, il partait chaque matin chercher sa vache dans l’objectif de se venger et ne revenait pas avant le soir. Un matin, il fut convoqué par le moine qui lui annonça : « J’ai terminé mon enseignement... tu peux faire maintenant tes propres choix dans la vie... ». La haine de Huo s’apaisa et il décida d’aller voir sa mère qui l’attendait. Il rentra chez lui sans vache. Sa mère, heureuse de le retrouver, l’embrassa et lui demanda : - As-tu terminé ta quête ? - Oui, mère, mais pas comme je l’imaginais... Plutôt que de perdre mon temps à rechercher des choses que je ne reverrai plus jamais… je veux vivre au présent avec les vivants et avec ce que j’ai ! Sur ces mots, Huo salua sa mère et monta dans sa chambre car il venait de décider de vivre heureux.


Jacques le terrible

par Illiess


Il existait une petite ville qui se nommait Cogolin, elle se situait près de la mer méditerranée. Cette ville était très calme bien tranquille jusqu’au jour où un tigre surgit de nul part, les habitants de la ville furent terrifiés par cet animal. Ils s’enfermèrent tous dans leur maison. Mais le tigre n’était pas décidé à partir. Son rugissement terrifiait les habitants. La seule solution qu’ils trouvèrent était d’appeler le meilleur chasseur de la région : Jacques le Terrible. Il était fort, courageux et surtout très puissant. Il détenait tous les records de chasse. Jacques arriva et tira en l’air pour faire fuir le tigre de Cogolin, afin de libérer les habitants, mais comme c’était un chasseur, il voulait sa peau et le poursuivit. Le tigre terrifié s’enfuit vers le nord. Une longue poursuite eut lieu jusqu’à ce que le tigre se cacha dans une veille centrale nucléaire. Cette usine était abandonnée depuis plusieurs années. Il y avait des vapeurs toxiques qui s’échappaient des cuves et des produits trop dangereux. Elle était interdite au public. Jacques hésita à rentrer et installa finalement un campement devant, préférant attendre que le tigre sorte. Le tigre impatient, cherchait par tous les moyens à sortir sans faire de bruit. Il monta les escaliers qui menaient vers une passerelle. Quand soudain les escaliers se cassèrent et le tigre tomba dans une des cuves de liquides toxiques. Aie !!! Il sortit d’un coup : sa peau était bizarre, il mutait, ses poils longs tombaient, il ne se tenait plus sur ses quatre pattes mais se tenait comme un homme ! Des muscles apparaissaient, et surtout il savait parler. Se sentant fort et invincible, il n’avait qu’une idée en tête, tuer le chasseur. Jacques endormi, fut réveillé brusquement par un bruit de vitre brisée. Quand il ouvrit les yeux, le tigre mi-homme mi- animal, se trouvait devant lui et le foudroyait du regard. Jacques, d’instinct, sortit son arme et lui tira dessus aussi vite que le meilleur chasseur pouvait. Il avait de très bons réflexes, sa réputation était à l’honneur ! Mais hélas le tigre ne sentait pas la douleur. Il attrapa Jacques par le coup et le tua sans pitié. Le tigre partit en laissant Jacques se vider de son sang. La propriétaire de l’usine qui avait vu toute la scène, connaissait les pouvoirs de ces cuves toxiques. Depuis des années elle faisait en sorte que personne n’y rentre. Elle aussi à sa manière, voulait protéger les hommes. Elle savait que ces vapeurs toxiques donnaient force et invincibilité et pouvaient guérir les blessures, mais pour une personne malveillante se serait lui donner trop de pouvoir qui risquerait de les utiliser à de mauvaises raisons. Un homme puissant pouvait être dangereux mais un animal serait incontrôlable. Elle transporta Jacques dans une de ces cuves et miracle, il revint à la vie et surtout beaucoup plus fort. Il ouvrit les yeux et vit cette femme. Elle était belle, blonde aux cheveux très longs avec de beaux yeux bleus. Elle lui sourit et lui dit : « Bonjour, je suis Jane, je t’ai donné force et invincibilité et encore plus de courage que tu ne possédais, tu dois affronter le tigre et le tuer pour de bon, il n’y a que toi qui puisse, afin de protéger toute personne


qu’il pourrait croiser. Tu dois lui planter ce couteau dans le cœur, sa lame est faite d’une matière très puissante qui annulera les pouvoirs des produits toxiques et le tuera. » Jacques était encore sonné, il venait de frôler la mort de très près, et là son corps se régénérait à une vitesse incroyable mais il dut assimiler vite toutes ses informations. Il savait que le temps était compté et que des vies étaient en jeu. Jacques se leva et partit sur les traces du tigre mutant ! Il le retrouva dans la forêt. Un long combat commença. Le tigre et Jacques étaient forts et rapides, chacun à son tour ils prenaient le dessus. Mais un des deux avait l’avantage ! Jacques était un chasseur, il avait l’expérience de la chasse. Il sortit son couteau et lui planta dans le cœur quand l’occasion se présenta. Le tigre mutant redevint tigre et mourut. Jacques ramena la tête du tigre aux villageois. Il devint un héros aux yeux de tous. La joie se lisait sur tous les visages des villageois. Ils organisèrent une fête, et tous ensemble ils dansèrent autour du feu, et mangèrent de bons barbecues. Jacques n’était plus Jacques le Terrible mais Jacques l’invincible qui décida d’utiliser ses nouveaux dons pour aider n’importe qui de bon dans ce monde. La joie, les rires étaient revenues dans cette petite ville de Cogolin !!


L’adoption de Kayla

par Maily


La nuit venait de tomber, on entendait encore quelques gamins rigoler devant un bar assez connu, nommé « Le Paradis des Antilles ». Le patron de ce bar s’appelait Styve, c’était un guadeloupéen très gentil et serviable. Sa femme, qui gérait avec lui le poste, venait aussi des Antilles. Eux deux formaient un couple très épanoui ils avaient tout pour être heureux, le travail le plus populaire du village, une maison au bord de la plage … mais il ne manquait qu’une seule chose pour compléter leur vie : un enfant. Styve et Maëva rêvaient depuis longtemps d’avoir un bébé ; mais malheureusement ça se passait toujours mal. Ils avaient bien pensé à en adopter un, mais le prix dépassait leur budget. Ce matin-là, une centaine de clients arriva deux par deux ou bien trois par trois, Maëva eut subitement l’idée de chanter une musique en créole pour tenter de les divertir. Mais soudain, on entendit un rugissement provenant de la table 3 : curieux. Toutes les personnes y compris les serveurs et le couple s’approchèrent de la table avec beaucoup de crainte. C’était une jeune femme qui était en train d’accoucher ; son mari était mort, et sa famille ne voulait plus entendre parler d’elle car elle avait eu un enfant trop jeune. Seul devant tous ces gens, le patron essaya de faire partir les personnes du bar ; la jeune femme qui était une chinoise était venue dans ce quartier car elle voulait changer un petit peu d’air. Les yeux remplis de larmes, ses mains serrées contre les mains de Maëva, le couple ne savait pas quoi faire. Alors ils dirent à la femme de souffler fort puis de pousser très fort pour que son enfant sorte. Tout un coup l’enfant sortit, c’était une fille : ses yeux bridés à la couleur noire, Maëva et Styve se regardèrent dans les yeux, émus, ils prirent le bébé, le lavèrent puis l’habillèrent, mais quand ils allèrent l’emmener à sa mère, les quelques personnes qui étaient encore restés leur annoncèrent qu’elle n’avait pas survécu à son accouchement : la jeune femme n’avait même pas vue sa fille, ne l’avait même pas embrasée, touché. Mais le pire, c’était que l’enfant allait se retrouver seul, sans famille. Subitement Sandra, la serveuse du bar demanda d’un ton aigue : - Mais dites-moi ?! vous avez toujours rêvé d’avoir un enfant, malheureusement vous ne le pouvez pas, mais regardez devant vous il y a un enfant qui ne demande que ça, d’avoir des parents. - Sandra, que dis-tu !! cet enfant n’est pas à nous, nous ne pouvons pas la prendre, lui répondit Maëva - Oui elle n’est pas à vous, mais la personne qui était sensé prendre l’enfant vient de mourir, s’exclama la serveuse sûre d’elle - Mais ce n’est pas une raison pour la prendre, répondit Styve - Mais la jeune femme nous avait confié avant de mourir que sa famille était fâchée contre elle, que son mari n’était plus là, personne ne pourra la garder à part vous !! je suis sûre que la jeune femme aurait adoré que sa fille grandisse dans les bras de deux parents et ces deux parents c’est vous ! protesta Sandra.


Styve et Sandra se regardèrent puis firent un grand sourire, leur rêve se réalisait, malgré cette bonne nouvelle ils pensaient quand même à cette jeune femme morte. Les années passèrent le bébé devenait une adolescente. Elle était toujours aussi magnifique qu’à sa naissance ; ces parents l’avaient nommé Kaila, elle savait toute l’histoire de sa vraie mère, mais ce n’était pas pour autant que Kaila n’aimait plus ses parents adoptifs, au contraire. Styve et Maëva étaient toujours en plaine forme, mais il y avait quelque chose qui leur déplaisait : le bar le plus connu d’avant était devenue le bar des enfers. Comme le couple était devenu vieux, ils n’étaient pas comme avant, rapide, à courir dans tous les sens pour gagner plus de temps, maintenant ça leur arrivait d’avoir quelques crampes… Du coup leur fille leur demanda si elle pouvait prendre en main le bar ; bien sur le couple avait répondu oui, car ils pensaient qu’elle irait plus vite qu’eux. Kaila commença par changer le nom du bar, elle le nomma « Chocolat blanc », chocolat pour la peau de ses parents et blanc pour sa peau à elle. Ensuite elle reconstruisit le vieux bar en un bar plus moderne, puis la dernière étape changer les menus. Avec tous ses changements, la clientèle revint de plus en plus vite. Kaila ne changea pas une seule chose : les serveurs, car ils connaissaient depuis longtemps le bar, et elle avait beaucoup sympathisé avec Sandra, la femme qui l’avait fait devenir la fille de ses anciens patrons. Les années passèrent et Kaila devint une femme, elle eut un enfant au nom de Youl et donna à Sandra le titre de marraine, ses parents avaient vieilli mais restaient quand même agiles et très sympathiques.


La fantĂ´me contre le professeur

par Marouane


En cette belle matinée ensoleillée, dans l’école Charles- Perrault, dans la classe de monsieur Georges-Manceau se trouvaient 24 élèves très sérieux et attentifs. Nolan était dans une classe sérieuse. Malheureusement ses copains n’était pas dans sa classe mais pour lui ce n’était pas grave il voulait juste progresser sur les cours, mais il y avait toujours un mystère qui le tracassait avec son professeur d’anglais. Le cours d’anglais venait de se terminer et leur professeur leur a donné un devoir étrange (comment survivre à des situations impossibles) : le devoir était le même dans toutes les classes de sixième. Hugo, son meilleur ami, est venu lui demander s’il pouvait venir chez lui à une fête. Nolan confirma tout de suite, et avec impatience il voulait se rendre à cette fête. Le soir, Nolan et ses amis se posaient des questions par rapport au devoir qu’il devait faire : Mickaël est intervenu en disant : « ce n’est pas grave on dira que c’était trop dur et avec un peu de chance ils nous croiront ». Nolan n’était pas d’accord. Hugo a dit d’un air sévère : « Si t est pas content Nolan tu n’as qu’à travailler tout seul. Allez les gars laissons-le, allons plutôt jouer au jeu vidéo. » Nolan chercha la réponse pendant 2 heures et réussit à la trouver. Ses copains étaient jaloux et voulurent à tout prix la réponse, Nolan refusait et ne se laissait pas amadouer. Puis la mère d’Hugo arriva et leur demanda quel était le problème. Les enfants leur racontèrent l’histoire. Elle félicita Nolan et punit ses camarades ensuite elle leur a dit qu’il était tard et qu’ils faillaient se coucher. Le lendemain matin à l’école Charles Perrault, Nolan et ses copains ont fait la paix. Alors que tous les élèves entraient dans leur classe il n’y avait ni professeur ni directeur ; tous les élèves étant affolés se sont donné rendezvous dans la cour. Nolan se posa la question. Est-ce que c’est le mystère avec notre professeur ? « Bonjour à tous, je m’appelle FRANK LEVIN et je suis le fantôme de cette école. Je tenais à vous dire que vous allez tous mourir car je pratique la magie. Si je n’étais pas présent ces derniers temps c’est parce que votre professeur d’anglais m’avait mis dans une prison magique au sous-sol de l’école. Bon maintenant place au spectacle ! EN SCENCIOROR el Rastel Gravina Ron mira nota DRAGONS Bora. HOHO voilà le jolie dragon il est tout petit je vous rassure il fait 67 mètres. Allez dragonna ne sois pas timide tu peux tous les manger et n’en rate pas un, car un de ceux-là est particulier. - Ne les touche pas pauvre naïf ou tu auras à faire à moi, maitre KOTARO. - Pff tu ne vaux rien tu m’avais peut-être emprisonné dans une prison magique mais j’ai repris des forces et je vais me venger. - C’est ce que l’on va voir. Y a-t-il un élève hier soir qui a trouvé la réponse à ma question ? Si oui alors qu’il monte dans l’escalier, a dit KOTARO. - Oui moi, dit Nolan.


- Entendu, si tu as compris ma question alors tu peux entrer. - Quel bouffon il a donné un pouvoir à un gamin, ça ne m’étonne pas, il est bien trop nul pour moi. - Moi nul attend je vais te donner une correction. Rastel magister Dev lloyd dragonna. Vas-y dragon détruis-le. - Tu es vraiment bête, tout le monde va mourir à la fin. Même tes élèves, ce cher Nolan et surtout toi. Quoi tu ne te rappelles pas ? Si deux dragons s’affrontent une ville entière peut mourir tu as donc deux choix : soit mourir seul, c’est à dire toi, soit tout le monde. Alors que choisis–tu ? - Mourir seul ! - Ah d’accord, eh bien c’est la première fois que quelqu’un est si courageux. Tiens jeune homme lis le sort page 47, dit le fantôme. - Avant je vais faire un tour de magie. Tu dois me donner ta parole. Fais attention si tu mens tu peux y laisser ta vie, dit le professeur. - Oui d’accord vas-y, dis ton vœux et je l’exaucerai. - Mon vœu c’est que tu vas partir de ce monde. Alors, je t’avais dit de donner ta parole et tu m’avais promis que tu exaucerais mon vœux dans les deux cas tu seras banni. - J’accepte de mourir c’est un monde plein de personnes cruelles. Bon c’est quand tu veux jeune homme pour dire le sort. - Attends Nolan ne lis pas le sort ! - OH que si professeur ce que vous ne saviez pas c’est que j’ai un lien de parenté avec ce fantôme et si je vous dis ça que maintenant Georges Manceau c’est que je savais déjà que vous aviez emprisonné mon père et que vous l’aviez battu désormais je vais prendre le relais. - Non attends !!! »


Yang l’enfant rêveur

par Mohammed


C’est l’histoire d’un petit garçon de 5 ans qui était surnommé Yang. Il était originaire de Chine, son rêve était de sauver son pays car il était en guerre contre la Corée du Nord. Mais un jour lorsqu’il alla à l’école ils abordèrent un sujet qui l’intéressa beaucoup : ils parlaient de la guerre entre la Chine et la Corée du Nord. Yang leva alors la main et dit : « Ce serait mon rêve de sauver mon pays !!! », et la maîtresse répondit alors : « contente-toi de savoir lire déjà!!! » et Yang se tut. Arrivé chez lui ce dernier appela au téléphone son père, parti en guerre : « Allo papa comment as-tu fait pour devenir combattant ? ». Son père répondit : «Attends d’avoir tes 18 ans mon fils et tu pourras être comme moi ». Yang tout content partit se coucher le sourire aux lèvres. Une fois réveillé, Yang prit son petit-déjeuner, il but du thé à la menthe et s’habilla car aujourd’hui il avait une sortie scolaire. Ils allaient séjourner au sommet du Mont Tai ; super excité, il prit la main de sa mère et l’emmena comme une fusée à l’école. Arrivé devant l’établissement scolaire, le car n’attendait plus que lui. Pour faire passer le temps ils chantèrent et récitèrent des poésies dans le car. Une fois arriver au sommet du Mont-Tai, ils devaient mettre leurs affaires dans les armoires mais soudain Yang cria : « Où sont mes affaires !!!!», et la maîtresse lui répondit: «Mais??!! comment ça?? » Tout à coup, Yang pensa à une seule chose et dit : «maîtresse comment font-ils les combattants comme mon père pour s’habiller ? » Et sa maîtresse s’exclama : « écoute, je n’en sais rien fiche moi un peu la paix avec tes combattants, tu es beaucoup trop jeune pour t’intéresser à eux ».Yang réfléchit... Et puis soudain il eut une idée et cria : « Je sais !!! Chun donne-moi du fil jaune et rouge je vais me tricoter un pull ». Chun répondit : «bonne idée!!!». Ce dernier prit la grosse tête et dit : « Et oui je sais je pense que mon père doit faire pareil durant la guerre. » Effectivement son plan avait bien marché il eut un pyjama et plein d’habits pour tout le séjour. Ils allèrent dîner et puis se coucher. Le lendemain c’était le grand jour. Ils allaient aller au sommet du Mont Tai. Tout excité, Yang monta à toute vitesse sans savoir où aller et soudain sa maîtresse hurla : « descends !!! c’est interdit ! surtout ne te penche pas car tu vas tomber !!!» mais Yang se pencha pour regarder sa maîtresse mais c’était trop tard il tomba et la chute fut sévère. La maîtresse appela aussitôt les pompiers et la mère de Yang fut convoquée sur le champs. Arrivé, sa mère en panique alla dans le camion de pompier avec Yang. Sa mère attendit et le médecin débarqua et s’exclama : « Madame j’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer : votre fils est dans le coma. » Et sa mère aussitôt fondit en larme... Le temps passait sa mère déprima tous les jours : cela faisait déjà 13 ans qu’il était dans le coma. Un jour, son père appela et dit : « Tu n’as pas oublié quelque chose aujourd’hui ??? » Sa mère


répondit : «Non non pourquoi ? » alors son père s’exclama et dit : « tu t’en souviens quand notre fils est tombé dans le coma ? ». «Oui !!» répondit sa mère ; son père dit alors : « son rêve était de devenir combattant et il peut le réaliser maintenant il a 18 ans !! je vais aller chercher une idée pour le réveiller du coma ; je vais aller voir le moine ». Il alla aussitôt voir le moine pour avoir une solution à ce problème. Arrivé devant le moine il demanda : « Mon cher moine, que dois-je faire pour réveiller mon fils ? » Le moine répondit : « Monsieur Li c’est très facile vous avez juste à murmurer à l’oreille de votre enfant trois fois son prénom et il se réveillera aussitôt. » Alors Li fonça à l’hôpital et vit son fils et murmura à son oreille :«Yang Yang Yang», et là « miracle », il se réveilla tout doucement et observa autour de lui : il vit son père l’infirmière et tout à coup il vit sa mère qui arrivait en courant. Une fois arrivé chez lui, son père lui enfila son costume pour la guerre et lui dit : «Mon fils je compte sur toi pour que tu aies la légion d’honneur ». Yang dit alors : « Oui papa, fais-moi confiance !! » et il alla combattre. Une fois arrivé sur le terrain de bataille, il nourrit son équipe dans des tranchées, le colonel, impressionné, décida de faire un cesser le feu. Il appela Yang et lui dit : « Dis-moi Yang tu as un vrai talent pour ton équipe !!! » Yang répondit : « Merci colonel », le colonel pour récompense lui donna la légion d’honneur à Yang


Cœur d’orange

par Noémie


C’est l’histoire d’une petite fille qui s’appelle Laura, elle a 15 ans. Laura adore les oranges, elle en mange tous les jours. Laura était populaire au collège, les garçons étaient fous amoureux d’elle. Mais un jour, une nouvelle fille arrive au collège dans sa classe. La nouvelle s’appelle Charline, elle est ravissante. Laura est jalouse car Charline a une moyenne de 20/20, elle a toujours les bonnes réponses et en plus les garçons sont amoureux d’elle. Laura est triste car elle n’est plus populaire et plus personne n’est amoureux d’elle. Elle rentre chez elle et son père lui annonce que ce soir, ils vont au restaurant. Elle est super contente car elle va passer un petit moment avec lui. Une fois au restaurant, Laura commande une assiette d’oranges comme toujours et en dessert une autre assiette d’oranges et son père, lui, prend moules frites. En attendant les plats, Laura et son père discutent. Laura termine très rapidement ses oranges tellement elle aime ça. Ils prennent le dessert et rentrent chez eux pour se coucher. Le lendemain matin, Laura prend son petit déjeuner et part à école. Elle commence ses cours à 10h00 et les termine à midi. A la sonnerie, Laura descend à la cantine pour manger, elle prend son plateau avec un bol de salade, des frites et des calamars et en dessert des oranges. Elle s’assoit à une table toute seule. Deux minutes après, Charline, entourée de ses copines, se dirige vers sa table et elles s’installent. Pendant le repas, Charline parle avec Laura : «Ah, tu manges toute seule ? Tu n’as pas d’ami(e)s ? balance Charline. - Si, j’ai des ami(e)s, ils ne mangent pas à la cantine, répond Laura - Ha! Je ne suis pas sûr que tu ais des amis, je ne te vois jamais rigoler, jouer... réplique Charline - Mais peut-être que je me trompe. Maintenant c’est moi qui suis populaire au collège ; toi, tu n’es qu’une petite peste hi hi ! se vante Charline - Non, je ne suis pas une peste, je te rappelle que c’est toi qui m’a piqué ma place populaire, avoir des bonnes notes, dit Laura énervée - Ha bien fait pour toi, c’est normal que je sois populaire, je suis ravissante, intelligente, prétend Charline. » Laura en a marre des remarques de Charline donc elle se lève, prend son assiette et lui jette à la figure puis part dehors. « Qu’est ce qui t arrive? interroge l’infirmière. - Laura m’a lancé son assiette dessus, dit Charline d un air triste. - D’accord, viens avec moi, prononce l’infirmière. » La directrice, ayant entendu l’histoire, convoque Laura dans son bureau pour parler de l histoire. « Laura, tu es renvoyée de l’école et comme on est à une semaine de la fin de l’école, l’année prochaine tu seras collée, explique la directrice. - Mais j’ai fait quoi madame ? dit Laura d’un air étonné - Tu as lancé ton assiette sur Charline, répond la directrice - Oui mais ce n’est pas normal qu’elle m’insulte et qu’elle me dise des choses


méchantes, s’exprime Laura. » Quand Laura rentre chez elle, elle dit à son père qu’elle est renvoyée et collée dès le début d’année prochaine. « Mais comment ça se fait ma petite Laura, qu’est ce qui t’es arrivée ? lui dit son père. - Tu vois papa, la nouvelle fille qui est arrivée dans ma classe et bien elle m’a embêtée à la cantine donc je lui ai lancé mon assiette dessus et la directrice m’a puni, raconte Laura. - Ce n’est pas grave ma chérie, on va aller se coucher, oublie cette histoire, la semaine est bientôt terminée et on va partir en vacances, console le père de Laura. » Laura termine sa semaine chez elle puis part avec son père en vacances en Espagne à Valencia au camping. Pour Laura c’est une surprise alors elle est super contente de partir en vacance en Espagne. Pendant ses vacances, elle se fait d’autres copines, va à la plage, à la piscine, fait des parties de billard, joue au ping pong, va voir les fêtes des taureaux dans plusieurs petits villages et visite un très bel aquarium... Elle passe un bon été. Mais dès la rentrée, Laura est triste de reprendre sa punition.


Le combat ultime

par Nolan


Il était une fois un bébé venant d’une autre planète ; celle de Gunjitsu. Celle-ci se trouvait dans une autre galaxie et portait le nom de kiki-on. Sur cette planète, ils existaient des combattants. C’était de grands guerriers de l’espace. Ils s’appelaient les hommes-singes. Quand ils étaient envahis d’une immense colère, ils pouvaient se transformer en un immense singe ; mais cela se produisait qu’une seule fois par an, lors de la pleine lune. Dès la transformation, ils devenaient incontrôlables. Ils étaient surpuissants. Un jour sur cette planète, il y eut une immense attaque provoquée par une personne qui s’appelait Karachi Mozaraki. Il avait la même force que Ai-zen c’était le roi des guerriers de l’espace mais il avait une immense armée de cyborgs qui avaient détruit la planète de Ai-zen. Tous les bébés hommes singes furent envoyés dans une capsule spatiale vers une autre planète. Un bébé qui s’appelait Baderock fut envoyé sur la planète terre. Un vieillard recueillit cet enfant et l’adopta. Il lui donna le prénom de Baderock car il fut trouvé dans la roche. Ce bébé pleurait souvent, tapait son père pour lui signifier qu’il avait faim... Un jour, en promenade avec le père, le bébé tomba d’une cascade haute et malheureusement sa tête atterrit sur la roche. Lorsqu’il reprit connaissance, il se trouvait dans sa maison, veillé par son père. Cette fois, le bébé ne pleura pas, ne gémissait pas non plus. Il était d’un calme olympien. La nuit, pendant que le père dormait, le bébé se réveilla à cause d’un cauchemar. En fait, il s’agissait du souvenir de la chute. En repensant à cette mauvaise expérience, le bébé fut pris d’angoisses et d’énervements. Malgré le fait qu’il marchait à quatre pattes, il sortit alors pour prendre l’air. C’était un soir de pleine lune. En la regardant, il se transforma en un grand singe, d’une taille aussi haute qu’une montagne. Il détruisit tout sur son passage. Son père se réveilla en sursaut en entendant tout ce vacarme. Il vit la grosse bête dehors. Il entra aussitôt dans la maison pour vérifier si son fils était endormi dans son lit. Il ne le trouva pas et sortit voir si l’enfant était dehors. C’est là que surgit ce grand singe qui le tua. La nuit passée, il redevint bébé. Il se réfugia dans la forêt où il grandit, seul humain parmi tous les animaux. Lorsqu’il atteignit l’âge adulte, il eut envie de changer de vie et de sortir de la forêt. Il rencontra une fille qui s’appelait Inata. Ils se marièrent et eurent un enfant du nom de Sangohan. Sangohan grandit. A l’adolescence il pratiqua les arts martiaux avec son père Baderock. Le jeune homme et son père se sont inscrits au grand championnat d’arts martiaux qui avait lieu à Tokyo. Ils ont dû prendre l’avion pour arriver dans la grande ville. Baderock y a retrouvé un ancien ami du nom d’Hitachi. Ce dernier était humain mais si fort qu’il était l’hommes le plus fort au monde. L’attaque spécial qui caractérisait


Hitachi était appelée « la botte secrète de la gueule du loup ». Il s’agissait de courir vers l’adversaire, de l’attaquer avec les paumes de chaque main en quatre reprises puis de l’éjecter dans les airs en joignant les deux mains. Dès que Baderock et Sangohan sont arrivés sur le lieu du concours, ils ont observé les participants pour se rendre compte de leur niveau. Sangohan avait un peu peur mais son père le rassura en lui disant ces mots: « ne t’inquiète pas fils, ce ne sont que des humains. Inquiète toi plutôt d’Hitachi ». Les organisateurs du concours ont déclaré la séance ouverte en invitant tous les participants à mesurer leur force en tapant sur un punching-ball, une machine qui calcule la force des personnes afin de les sélectionner au combat. Ainsi, Baderock a été sélectionné. Hitachi aussi. Sangohan également mais il a cassé la machine car il y a mis trop de force. A ce moment-là ; un homme est arrivé en volant. Il a menacé de détruire toute la terre. En réalité cette personne n’est autre que le frère de Baderock. Baderock n’ayant pas connaissance d’avoir un frère, l’a accusé de mentir. Pourtant il s’agit bien de son frère, venu le chercher avant d’accomplir sa mission destructrice. Au vu de ces évènements, le championnat a été reporté à une date ultérieure. Kakarotto partit en volant. Quant à Baderock et Sangohan, ils s’inquiétèrent de cette situation et ont dû quitter la ville et se sont installés chez Hitachi. Pendant deux mois, les trois compères se sont entraînés durement pour se préparer à vaincre Kakarotto. Ce dernier avait en effet menacé de son retour dans deux mois. Dans la salle d’entraînement, Sangohan avait acquis une puissance phénoménale que même Baderock ne pouvait acquérir. Baderock savait que Sangohan pouvait vaincre Kakarotto s’il était vraiment très énervé. Deux mois après, Kakarotto revint à Tokyo pour participer au championnat. Il y retrouva Baderock et Sangohan. Tous se retrouvèrent et participèrent aux premiers matchs où ils se qualifièrent. Puis Kakarotto battit Hitachi. Baderock quant à lui se qualifia. Enfin, Sangohan vainquit Spopovich. Enfin, au quart de final Kakarotto combattit contre Baderock. Ce fut un match palpitant au cours duquel Baderock abandonna car son adversaire était plus fort que lui. Il laissa alors sa place à Sangohan, son fils. Ce dernier vint sur le tatami pour y affronter Kakarotto. A l’issu de ce combat fatidique, Sangohan, blessé à la tête et fatigué, était sur le point de mourir et son père ne pouvait rien faire. Hitachi intervint et bloqua Kakarotto pour que Sangohan ne se fasse pas tuer. Hitachi avait tout prévu : il avait un couteau dans sa poche mais il ne savait pas que Kakarotto était de la même race que Baderock, un guerrier de l’espace. Kakarotto prit par la gorge Hitachi et lui dit: « je ne suis pas un simple humain, d’accord ». En serrant très fort la gorge d’Hitachi, Kakarotto le tua. Sangohan s’énerva si fort, qu’il se transforma. Il avait les cheveux noirs, hérissés, de l’électricité jaillissant de


son corps. Il tendit sa main et en sortit une grosse boule de feu qui grandit et il la lança sur Kakarotto, qui essaya de la bloquer. Malgré ses efforts, il n’arriva pas à la stopper, son corps se désintégra et il mourut. Sangohan était toujours aussi énervé mais son père, Baderock, le calma. Sangohan reprit sa forme habituelle. Après ce combat fatiguant et déterminant, ils rentrèrent chez eux et reprirent leur vie normale. Baderock après avoir récupéré de ce combat, dit à Sangohan qu’il existait une sorcière du nom de Bouboucha. Il voulait faire appel à elle car elle pouvait, selon la légende, exhausser trois vœux. Ils l’ont ainsi invoqué grâce aux éléments de la terre : la nature, l’eau et le feu. Elle apparut devant eux et ils firent le vœu de faire ressusciter Hitachi qui grâce au savoir de la sorcière, revint à la vie et les remercia chaleureusement. Même si la sorcière existait vraiment et qu’elle avait le pouvoir de réaliser les rêves, en réalité elle ne pouvait exhausser qu’un seul vœu. Heureusement que Sangohan et Baderock ne s’étaient pas trompés sur leur voeu. Les trois amis se retrouvèrent. Sangohan et Baderock racontèrent à Hitachi comment il était revenu à la vie. Depuis, Baderock , Sangohan et Hitachi ne se quittèrent plus et vécurent ensemble dans la forêt.


Cloé et la petite fée Emilli

par Rahma


Cloé était une petite fille très curieuse, elle aimait jouer, elle n’avait peur de rien. Cloé avait 9 ans, elle vivait à la campagne dans le continent Asiatique avec ses parents. Elle fréquentait une école pas très loin de chez elle. A côté de sa campagne, il y avait une forêt dans laquelle elle avait trouvé une vieille cabane où elle allait quand elle était triste. Un jour, elle s’y rendit, elle aperçut une petite lumière qui venait d’un buisson. Cloé s’approcha tout doucement et tout d’un coup elle aperçut une petite fée qui était blessée. Alors, Cloé alla l’aider. Elle ramena la fée blessée dans sa cabane. Elle la soigna puis après 20 minutes de repos, la fée reprit ses esprits. Cloé se présenta, la fée se demandait où elle était. En tout cas, elle était sûre qu’elle n’était pas dans son village. La fée se demandait où elle se trouvait. Cloé lui expliqua en la rassurant. Une fois que Cloé lui répondit, la fée se présenta à son tour, elle s’appelait Emilli. Cloé se demandait comment une petite fée pouvait exister dans ce monde. Emilli lui dit qu’il n’y avait pas qu’une fée, il y en avait plusieurs, des centaines et des centaines. Emilli montra à Cloé le village des petites fées. Ce village se situait au cœur de la forêt : le passage ne pouvait être ouvert que si la personne connaissait le mot de passe. Emilli montra le code à Cloé. Elles entrèrent dans le monde des fées. Les petites fées se demandaient comment un humain avait fait pour rentrer dans leur monde et qui lui avait montré le code. Emilli présenta Cloé à tout le village : elle raconta qu’elle s’était blessée et que la jeune fille l’avait aidée, toutes les fées lui en étaient reconnaissantes. Alors tout le village organisa une fête en l’honneur de Cloé, elle était ravie. Emilli fit visiter à Cloé son beau village, Emilli lui montra les belles cascades, les champs de fleurs, les belles maisons des fées, elle lui montra même sa propre maison. Emilli confia à Cloé que tout ici était merveilleux dans cet endroit. Mais il y avait une vieille sorcière qui était moche, colérique, pas gentille, ronchonne : elle était habillée de noir, elle habitait à quelques mètres du village. Cette vieille sorcière s’appelait Maléfique elle effrayait toutes les fées, elle cherchait à les tuer et à se nourrir de leur sang ! Pour Maléfique c’était délicieux. Emilli expliqua à Cloé que seule une potion magique pouvait la tuer et l’éliminer de la surface de la terre. Mais le problème était qu’aucune fée ne voulait y aller. Car si quelqu’un osait se rendre chez Maléfique, la personne n’en revenait jamais. Cloé accepta d’aller tuer Maléfique. Les fées donnèrent à Cloé la potion pour la tuer. Une seule fée se désigna pour l’accompagner : ce fut Emilli. Cloé et Emilli quittèrent le village des fées et arrivèrent devant la maison de Maléfique. Par chance, la sorcière ne se doutait de rien. Emilli avec sa petite taille versa la potion sur les petits gâteaux ; Maléfique prit l’un des gâteaux et


aussitôt tomba par terre. Maléfique se transforma en poussière et s’envola dehors. Quand Emilli et Cloé rentrèrent dans le village des fées, tout le monde les accueillit comme des héroïnes. Un peu plus tard Cloé devait rentrer chez elle. Elle était triste de partir, toutes les fées la remercièrent pour tout ce qu’elle avait fait. Pour la récompenser, les fées lui donnèrent l’autorisation de revenir quand elle voulait. Cloé partit du village des fées et rentra chez elle.


La première course

par Thibault


En ce jour de juin 1951, la petite fille d’Élisabeth soufflait ses 5 bougies. Le vide au fond du cœur d’Élisabeth était enfin comblé par l’amour reçu et donné envers Helen. Élisabeth cherchait encore le sens de sa vie après toutes les atrocités qu’elle avait vécu : en effet, en rentrant de la guerre de 14-18, elle s’était rendu compte de l’atrocité du monde qui entourait son Alaska natale. Tant d’hommes avaient été tués devant ses yeux, beaucoup l’avaient abandonnée sur le front, seule en ne pouvant se confier qu’à ses fidèles chiens qui s’en étaient bien heureusement sortis. Une fois toutes ces monstruosités endurées, elle rentra encore plus forte sur ses terres natales, bien évidemment entourée de Dampierre, Janssens, Lindsay et sans oublier ses fidèles Laïka et Smoky. A ce moment très précis où elle foula le sol gelé, elle se dit que rien ne pouvait être pire que la guerre. Si seulement elle savait qu’une guerre encore plus atroce se préparait... Les années séparant ses deux tournants historiques se déroulèrent pour elle dans la plus grande sérénité, la plus belle joie et le plus grand bonheur, aux côtés de ceux qu’Élisabeth aimait. Seulement, au matin de l’un des plus mauvais jours de 1940, Élisabeth crut que tout allait recommencer : les hommes même les plus jeunes étaient encore une fois appelés pour se préparer à l’une des choses les plus stupides et cruelles que la terre n’ait jamais portée. Elle réussit encore une fois à embarquer, puis à fouler le sol ensanglanté de la France... passons les détails, les cruautés qu’elle put endurer, les larmes, le sang... et enfin ce soir du 6 juin 44 arriva : la grande nouvelle du débarquement leur parvint, les milliers de soldats débarqués sur le sol normand... mais cette histoire tout le monde la connaît ce qui nous intéresse c’est ce qu’est devenu Élisabeth. C’était à son tour de verser des larmes mais pas des larmes de joie comme en versaient tous les Français mais des larmes de tristesse, ce soldat américain en face d’elle lui rappelait ses amis. En effet, Janssens était toujours dans cette boucherie, on ne sait trop où, Dampierre avait été contraint de retourner au commandement de son régiment sans savoir quand il allait pouvoir rentrer sur le sol Alaskien. Darren, quant à lui, était retourné en Alaska mais avait dit qu’il repartirait aussitôt dans un pays inconnu, en soif d’aventure. Il était parti sans dire au revoir à Élisabeth. Le trajet se passa donc avec les yeux humides et le cœur lourd. Elle ne se doutait pas que ce retour en Alaska allait encore être plus déchirant que ce qu’elle venait de subir. Arrivés sur les côtes, les soldats furent comme en 1918 accueillis en héros. Mais Élisabeth ne pensait qu’à rentrer à son bon vieux chalet toujours accompagnée de ses deux fidèles compagnons à quatre pattes. Un cheval la déposa à une vingtaine de mètres du chalet. Une fois arrivée elle s’écroula : un papier était placardé à la porte « Avis d’expulsion : votre maison appartient à un territoire maintenant détenu par les États-Unis pour cause de travaux. ». Malheureusement le papier datait du 8 mai, elle savait qu’il n’y avait aucune chance d’y retrouver Uasheshkun.


Les quelques kilomètres qui séparaient le chalet du centre-ville se passèrent en moins d’une heure avec moult et moult arrêt pour hurler sa colère sous le regard incrédule de ses chiens. Une fois arrivée en ville, elle usa ces quelques dernières pièces pour louer une chambre d’hôtel. L’espoir de retrouver le vieil ami indien de son défunt père était mince mais elle n’avait pas le cœur à le chercher. Durant des années sa vie n’avait été que malheur et tristesse, jusqu’à ce qu’elle rencontre un Indien pensant qu’il pouvait très bien être Uasheshkun. Au bout de quelques mois, lorsqu’elle annonça qu’elle portait leur bébé, il se sauva comme un lâche. Cela lui fit l’impression d’être une nouvelle fois abandonnée sur le front. Revenons à cet été 51, beaucoup de choses avaient changé : Helen avait hérité de la passion des chiens et Élisabeth dut donc acheter trois chiens pour sa fille et deux pour compenser le manque de Laïka et de Smoky qui étaient partis rejoindre leurs compagnons qui étaient tombés en France. Après tout ce tumulte, elle réussit à racheter une maison semblable à son bon vieux chalet. C’est donc avec ses cinq chiens qu’elles embarquèrent sur le traîneau d’Élisabeth. La balade se passa sans embûches... jusqu’à la bordure d’une falaise qui aurait bien pu coûter la vie à des mushers non-expérimentés. Heureusement, Élisabeth eut juste le temps de faire claquer son fouet pour que ses chiens changent brusquement de direction pour enfin s’arrêter et souffler. Élisabeth resta stupéfaite quand elle se rappela que cet endroit n’était en réalité que l’ancien terrain de Pilgrim. En effet, le terrain avait bien été rasé pour laisser place à des travaux, mais la mer qui bordait le chalet à quelques mètres de là avait envahi le terrain. Elle descendit du traîneau en disant bien à sa fille de rester là. Elle s’avança et découvrit avec stupéfaction le désastre : des bouts d’iceberg flottaient au beau milieu d’une étendue d’eau. Elle resta plusieurs minutes sans bouger, entre colère et stupéfaction. Elle courut jusqu’au traîneau et envoya ses chiens le plus vite possible en direction de la ville. Elle faisait courir ses chiens avec une idée en tête : fuir, fuir la guerre... En effet, elle qui n’avait rien vu d’autre que l’Alaska, la France et la cruauté ne se doutait pas que les Hommes n’avaient pas que la guerre comme fardeau. C’est pour cela qu’elle voulait fuir cette guerre... De retour au centre-ville leurs valises à la main, elle se rendit on ne peut plus vite au port avec Helen. Au détour d’une vieille boîte de conserve certainement plus en état de voguer sur les eaux, notre héroïne tomba sur une pancarte qui vantait cela : « Vous cherchez à passer inaperçu, à vous fondre dans la masse et à découvrir les dernières avancées technologiques et industrielles, venez dès à présent découvrir la ville de tous les records : NEW-YORK » Beaucoup de mots n’évoquaient rien à Élisabeth comme industriels, NewYork ou encore technologie. Enfin, mise à part cela, elle savait que c’était


ce qu’il lui fallait. Aussitôt les deux derniers billets achetés pour cette ville dont elle ne connaissait rien, elles embarquèrent dans un tout autre genre de navire que celui qui lui permit de rejoindre la France en 1915 en tant que clandestine. Elle ne savait pas où elles allaient passer le reste de leur vie mais un détail choqua notre héroïne : la posture des voyageurs qui l’entouraient : leurs tenues qui valaient peut être quatre fois la sienne, leurs chapeaux de plusieurs centimètres de haut ou encore leurs chaussures brillantes comme une carabine récemment achetée. Elle ne savait toujours pas dans quoi elle allait se retrouver mais elle savait que cela allait être bien différent des terres glacées. Après presque sept heures de traversée, sans accorder un seul mot aux gens qui l’entouraient mais non sans avoir répondu à plusieurs questions de sa fille, elles virent enfin la terre à près de 800 pieds de leur position. La nuit commençait à se faire de plus en plus intense mais aucune lampe à huile pour les accueillir, cela frappa Élisabeth qui croyait être accueilli comme une femme de la haute société. Mais pour tout accueil, elle n’eut droit qu’à une voiture déjà pleine de tous les voyageurs qui l’avaient accompagnée sur le navire et qui s’étaient pressés pour tenter d’avoir une place dans la voiture. - Je suis désolé mais la voiture est déjà pleine, la prochaine navette ne passera que demain vers 8h, mais vous pouvez toujours passer la nuit dans le motel qui se trouve derrière vous, lui dit le chauffeur de ce luxueux carrosse dans un anglais à peine compréhensible pour elle. Le chauffeur partit sans demander son reste et laissa Élisabeth et Helen, seules et incrédules. Elles comprirent alors qu’ils ne leurs restaient plus qu’une seule solution : passer la nuit dans cet hôtel, mais une nuit qui s’annonçait courte et difficile dans un établissement plus que délabré. Après une nuit en n’ayant presque pas fermé l’œil, Élisabeth se leva en même temps que le jour. Elle préféra laisser dormir Helen en gardant un œil sur la pendule du hall d’entrée de l’hôtel. Il était 7h25 quand elle décida de suivre les indications d’un panneau pour allumer un mystérieux écran. Elle appuya donc sur un bouton d’une petite planche avec de nombreux reliefs colorés. Lorsqu’elle appuya, un écran s’illumina : elle venait de découvrir la télévision. Elle en resta bouche bée, heureusement qu’il y avait un siège derrière elle car elle serait tombée sous l’effet de la surprise et de la peur. Elle resta ensorcelée devant ce qui était pour elle de la magie. C’est à ce momentlà qu’Helen vint rejoindre sa mère devant cette nouveauté. A cet instant très précis une image apparut où l’on pouvait distinguer des immenses cheminées crachant une fumée noire intense qui était accompagnée de ces paroles sous-titrées par ce texte : « C’est en périphérie de New-York que les avancées industrielles font le plus d’évolution : les nouvelles usines Dupont qui fabriquent une grande partie de l’électricité pour la ville recrachent une fumée si intense que l’on raconte qu’un oiseau qui la survole pourrait mourir asphyxié. C’est pour cela que les


défenseurs de la nature multiplient les manifestations en plein centre-ville de New-York. La biodiversité de la planète bleue serait-t-elle mise en danger, réponse dans plusieurs dizaines d’années. (l’image d’un journaliste revint à l’écran) Merci monsieur Martin tout de suite on rend l’antenne et voici la méte... » Élisabeth venait d’éteindre la télévision car s’étant plongée dans ce documentaire effroyable, la pendule avait continué de tourner et annonçait 8h02. Seulement, il était impossible pour elle de rester une heure de plus dans cet hôtel et la navette venait de manifester sa présence par un coup de klaxon. Elle monta les escaliers quatre à quatre pour récupérer leurs valises. Elles descendirent aussi vite qu’elles étaient montées. Une fois dans la voiturette où elles n’étaient cette fois accompagnées que de trois personnes aussi bien habillées que ceux qui étaient assis sur le même siège la veille. Helen, gênée, décida de ne pas décrocher un mot. Mais dans la tête d’Élisabeth, tout se bousculait : ces pauvres oiseaux, l’avenir qu’elle laisserait à sa fille et le futur de la terre si ces usines se multipliaient. Mais tout cela ne l’empêchait pas de toujours penser aux terres qu’elle avait laissées en Alaska. A cause ou grâce à sa petite nuit, après dix minutes à songer à tout et à rien, elle s’endormit comme une masse pendant plusieurs heures qui lui semblèrent être des secondes. Après environ 4h de trajet, Élisabeth se fit violemment réveillée : - Maman, on est arrivé, il faut descendre, lui dit Helen. Élisabeth ouvrit timidement un œil. La lune commençait à poindre derrière des nuages denses. Élisabeth mit un pied à terre mais faillit remonter illico dans la voiture : des maisons hautes de plusieurs pieds, une multitude de voitures qui frôlaient la voiturette de si près qu’elle crut que la portière allait être arrachée nette. En effet, New-York en 1950 était aussi impressionnant qu’aujourd’hui. Élisabeth descendit de la voiture non sans peine en attendant que le trafic soit moins dense. Elle prit leurs valises et elles se mirent à marcher sans vraiment savoir où aller. La soirée était bien avancée lorsque des lumières se mirent à jaillir de nulle part : du haut des bâtiments, des rangées de lampadaires interminables et des lumières presque dans toutes les fenêtres. Une question trônait dans la tête d’Helen qui ne se dérangea pas pour la poser à sa mère : - Mais maman, toute cette électricité est très jolie, mais d’où elle sort ? - Et bien je n’en sais rien du tout mais tout ce que je sais, c’est que les hommes qui s’en servent doivent bien la fabriquer et à mon avis ils ne la sortent pas de la terre mais je pense certainement d’immenses usines. L’image terrifiante des usines Dupont lui revint à l’esprit. Des bruits de cris lointains vinrent interrompre les réflexions d’Élisabeth. Sa curiosité la poussa à prendre Helen par la main, à prendre les valises de l’autre et elle se dirigea vers la source de ce vacarme. Au détour d’une ruelle, elle vit


un cortège dont on ne voyait pas la fin, des pancartes et des panneaux à taille d’hommes et des slogans criés par des mégaphones. Bien sûr, elle qui venait d’arriver dans cette ville qui s’annonçait plus qu’étrange ne comprenait pas un mot de ces phrases dîtes avec le plus grand mécontentement. Elle se mit sur le côté de la chaussée pour laisser passer le cortège. Elle interrogea les badauds qui remarquaient sa présence mais aucun ne la comprenait. Alors, sa curiosité la démangea et elle décida donc d’interroger les manifestants. - Excusez-moi, excusez-moi, pourquoi faites-vous ça ?! dit-elle sans grande conviction. C’est au moment où elle tourna les talons qu’un manifestant sortit des rangs et vint à sa rencontre : - Pourquoi faisons-nous cela ? C’est très simple : nous sommes des défenseurs de la nature. Regardez autour de vous, toute cette électricité est produite en partie par les usines Dupont, mais ces usines font à elles seules autant de pollution que plus de 140 voitures qui roulent pendant près de 15km. Cela peut sembler peu comme ça mais les conséquences peuvent être graves... Je suis désolé mais si j’étais vous je partirais prestement de cette rue si vous ne voulez pas que vous et votre fille restiez bloquées dans un chahut insupportable pour une si petite fille, lui dit le charmant manifestant avant de partir en courant à la vue de plusieurs voitures de police. Élisabeth fit confiance à l’inconnu et le suivit dans un dédale de rue pour ne pas être prises dans ce « chahut ». Ce n’est qu’après plusieurs minutes de course que notre duo perdit de vu l’individu. Elles se rendirent alors compte qu’elles étaient en face de la rue où elles se trouvaient il y a peu de minutes. La rue était maintenant devenue un champ de bataille : des combats acharnés avaient lieu entre manifestants et force de l’ordre, d’autres encore essayaient de prendre la fuite en espérant ne pas se faire poursuivre par la police. Elle ne savait pas comment s’appelait son sauveur mais elle savait qu’elle avait une dette envers lui, on peut le dire, pour lui avoir sauvé la vie. Une fois toutes ces émotions passées c’est-à-dire une bonne vingtaine de minutes à rester immobile, les paroles de l’homme lui revinrent à l’esprit. Un mot n’évoquait rien pour elle et ce mot n’était autre que « pollution ». Elle savait qu’il fallait faire un rapprochement entre plusieurs éléments tels que les usines, les nuages de fumée et pleins d’autres choses. Elle savait que le lendemain allait être dur mais elle n’avait toujours pas d’endroit pour passer la nuit. Alors elle prit l’initiative de marcher en espérant trouver un nid douillet ou même ne serait-ce qu’un lit pour sa fille. Au bout d’un quinzaine de minutes de marche, Élisabeth crut avoir une hallucination en voyant l’inconnu qui lui avait sauvé la vie il y a quelques minutes. Au risque de faire erreur elle alla à sa rencontre. - Excusez moi, vous me reconnaissez ? - Bien sûr, comment oublier quelqu’un comme vous ? Je suis désolé de vous avoir abandonnées tout à l’heure mais je ne voulais pas prendre le risque que


la police vous voit en compagnie d’un manifestant et donc de vous arrêter. - J’espère que vous rigolez, mais c’est vous qui m’avez sauvé la vie, si vous ne m’aviez pas prévenue et « abandonnée » comme vous le dîtes je serai restée dans ce chahut avec ma fille et elle aurait pu être blessée voir pire. - Bon et bien alors il faut dire que c’est un bien pour un mal, j’ai oublié de me présenter, Christopher Lindsay. Élisabeth crut rêver, et faillit tomber si ce Christopher ne l’avait pas retenue. - Je suis désolé mais vous avez bien dit « Lindsay » ? - Oui, mais pourquoi ce nom vous fait autant d’effet ? - Vous êtes bien de la famille de Darren Lindsay ? - Son fils en personne... Mais comment le connaissez-vous ? - Et bien il se trouve que je l’ai connu durant une immense partie de ma vie mais il m’a quitté en 1944. - Mais vous ne seriez pas Élisabeth Larrivière ? - Si mais comment le savez-vous ? Il sortit une enveloppe de sa veste et la tendit à notre héroïne toujours sous le regard de sa fille. Elle l’ouvrit : « Pour Élisabeth, le 4 avril 1945 Chère Élisabeth, je suis sincèrement désolé si je t’ai quitté sans te dire au revoir en France mais je ne voulais pas t’inquiéter. Si je suis parti si vite c’est que j’ai reçu une lettre de mon médecin resté en Alaska. Cette lettre disait que je souffrais d’une maladie grave qui pourrait engendrer ma mort si je ne faisais rien. Une lettre reçue deux semaines après me disait que si je ne rentrais pas dans la semaine suivante, j’allais mourir. C’est pour cela que je suis parti on ne peut plus vite en espérant pouvoir être soigné en temps et en heure. En rentrant, le médecin m’a opéré. L’opération s’est passée sans complication et j’ai suivi une longue convalescence en campagne. Les années sont passées et j’ai perdu espoir de te revoir. C’est pour cela que j’écris cette lettre et je la remettrai à mon fils caché Christopher. J’espère qu’il aura la chance de te rencontrer. Mais si tu lis cette lettre c’est certainement que tu ne me reverras jamais. Je te donne mon plus sincère amour et te souhaite une longue et belle vie. À ma Éli, ton Lindsay. » La soirée se finit dans les larmes dans l’appartement de Christopher. Pendant qu’Helen dormait, Christopher et Élisabeth échangèrent une nuit de questions et de réponses. Alors que le jour commençait à poindre, après une nuit où elle ne ferma l’œil que 30 minutes, Élisabeth tenta la question qui lui brûlait les lèvres : - Mais Christopher, Darren est... mort ? - Bien sûr, tu imagines, il aurait plus de cent ans. Il est mort le 25 juin 1949


dans sa maison de campagne. D’ailleurs, il n’a jamais voulu me dire où était sa maison de campagne. - Donc cela n’a eu aucun rapport avec sa maladie ? - Aucun, on ne sait même pas de quoi il est mort mais aucune chance que ce soit sa maladie. Son enterrement a eu lieu le 28 juin 1949. Un silence s’installa pendant bien cinq minutes. - Bon d’accord. Elle éclata encore une fois en sanglots. - Mais est-ce qu’il t’a parlé de Dampierre ou de Janssens ? - Pour tout te dire, en fait... Ils avaient décidé de l’accompagner dans sa maison pour l’aider mais si ils ne t’ont rien dit c’était pour ton bien, ils pensaient qu’une plus belle vie t’attendait... . Un autre sanglot la secoua mais qui dura cette fois, peu de temps. - Donc si je comprends bien, ils m’ont abandonnée ? - Et bien pas tout à fait, mais essaye de les comprendre... . - Bon je préfère ne pas y penser. Changeons de sujet, que veut dire le mot « pollution » ? - Tu veux savoir ce que cela veut dire ? - Oui. - Suis-moi, laisse un mot à Helen. Elle laissa un mot disant à Helen qu’ils s’étaient absentés pour peu de temps. Après cinq minutes de marche, ils arrivèrent devant un grand bâtiment. Ils entrèrent et Élisabeth découvrit une pièce immense remplie de livre que l’on appelait plus communément une bibliothèque. - Viens suis-moi. Christopher emmena son invitée vers une étagère avec d’immenses livres. - Tiens, cherche dans celui-là. Après dix minutes à chercher le mot « pollution » dans l’encyclopédie, Élisabeth trouva le mot qui l’intéressait. - Tiens le voilà, pollution : Dégradation d’un milieu naturel (eau, sol, air) par des substances toxiques (pétrole, plastique...). La pollution peut engendrer le réchauffement climatique. - Tu comprends ? demanda Christopher - Pas vraiment, enfin le début oui mais que veut dire réchauffement climatique ? - C’est quand la neige du Groenland fond parce que la terre est polluée. - L’Alaska aussi ? - Oui bien sûr - Donc les usines d’ici peuvent faire fondre la neige en Alaska ? - Malheureusement, oui... - Donc les immenses crevasses que j’ai vu en Alaska, ce n’était pas la... guerre ? - Et bien il faut croire que non.


- L’Alaska n’est donc pas en guerre ? - Et bien non. Ils rentrèrent mais Élisabeth n’ouvrit pas la bouche. Le jour du départ arriva car notre héroïne, qui avait pris conscience que ce n’était pas la guerre mais bien la bêtise humaine qui était à l’origine du désastre de Pilgrim Hot Springs s’était mis en tête de rentrer sur les sols gelés. C’est jusqu’au pied du bateau qui allait ramener Élisabeth et Helen en Alaska que Christopher les avait accompagnées. -Bon et bien, je te souhaite un bon voyage, un bon retour en Alaska et …. Il s’interrompit voyant Élisabeth fondre en larmes, et fondit lui aussi. Machinalement, les deux compères se regardèrent droit dans les yeux et échangèrent un baiser sous le regard incrédule d’Helen. Deux jours après ce baiser, Élisabeth aidait à installer le lit d’Helen dans l’appartement de Christopher. Il y avait maintenant une semaine précisément, Élisabeth avait cru que la guerre était arrivée en Alaska. Mais cette semaine avait été riche en émotion car elle apprit la mort de son compère de toujours, Darren et apprit qu’il avait un fils. Elle comprit que la terre était menacée à cause de la bêtise humaine et bien sûr, elle venait de refaire sa vie avec ni plus ni moins le fils de l’homme qui l’avait vu grandir. Trois mois après, Élisabeth, Christopher et Helen coulaient une vie heureuse, toujours à New-York sans intention de partir. Sauf peut-être partir de cet appartement car il risquait de devenir trop petit avec un nouvel arrivant. Et oui, Élisabeth était enceinte. Un futur on ne peut plus joyeux les attendait. Notre héroïne avait décidé de ne garder que les bons souvenirs de Lindsay, Dampierre et Janssens. Elle décida de ne se concentrer que sur le futur, mais pas le futur avec la pollution mais bel et bien son futur à elle, à Christopher, au futur bébé et à Helen.


L’histoire de l’ili Pika

par Zineb


Il était une fois un animal rare et super beau. Un jour ils ont capturé un illi pika et ils l’ont mis à l’animalerie ensuite ils l’ont mis dans une cage et ont attendu que les gens viennent l’acheter. Un jour fleur d’hiver dit à son grand-père, Pascal : - grand père peut-on aller faire un tour à l’animalerie. - oui mais tu veux acheter quoi ? - un animal. - ok allons-y. ils étaient partis à l’animalerie de Pékin. Fleur d’hiver était la première à entrer dans l’animalerie toute contente : « allez grand-père, tu es lent comme un escargot. Les grands-pères resteront des grands-pères. Elle voulait un lapin elle a pris un lapin mais elle ne savait pas que c’était un ili pika : elle l’acheta au prix de 500 euros. Le grand-père dit à wili : « c’est cher ». Fleur d’hiver était toute joyeuse car elle ne savait pas que c’était un illi pika qui était dans la cage. Ils sont arrivés chez eux et elle a demandé à son grand-père : - c’est quoi l’animal que j’ai acheté ? - c’est un illi pika. - c’est un animal rare, on dirait. - il est très rare et j’ai une histoire à te raconter assieds-toi Fleur d’hiver. - D’accord grand-père. Le grand père commence à lire son histoire, il y avait une fille qui rêvait d’avoir un animal rare elle se mit à chercher son animal rare, c’était le illi pika. Elle le demandait à la l’animalerie mais non elle ne l’avait pas trouvé. Elle était déprimée et il y avait une petite fille à côté d’elle et elle savait où trouver l’illi pika. - salut tu cherches quoi ? - le illi pika. - je sais où il est. Tu vas dans la forêt de Pékin, tu vas dans le lac et tu nages jusqu’à la grotte, et tu rentres dans la grotte et tu vas le trouver. - Merci pour tout. Elle partit dans la forêt et trouva le lac et elle nagea dans le lac et aussi elle trouva la grotte, elle entra dans la grotte et elle le trouva. Elle était contente et elle en prit un. - Enfin je l’ai trouvé. - Merci grand-père pour l’histoire. Elle avait tant de questions à poser à son grand-père.


L’Êtrange animal et le mensonge royal

travail collectif


Partie 1 En cette matinée ensoleillée Lao Sheng et Fleur de Printemps préparaient leurs affaires pour la sortie scolaire. A l’école, un car l’attendait, elle et ses camarades. Leur destination leur était inconnue, ce qui rajoutait de l’agitation. Le chauffeur suivit les instructions et prit le chemin du Mont Tai, pour visiter le temple. Arrivés dans ce lieu magnifique, les enfants et les accompagnateurs commencèrent la randonnée jusqu’au sommet de la montagne. Un peu plus tard en fin de matinée ils trouvèrent un champ de fleurs pour y pique-niquer. Ils mangèrent un plateau de nems avec de la sauce soja. Leur repas terminé, ils prirent un temps pour digérer ; quelques enfants lisaient paisiblement sur l’herbe douce et fraîche et d’autres partaient à l’aventure. Fleur de printemps et ses copines trouvèrent un temple splendide puis elles appelèrent le vieil homme. Lao sheng arriva et annonça : « venez tout le monde nous allons entrer à l’intérieur. » Ils visitèrent le temple situé tout en haut du pic de l’empereur de Jade. Ils sortirent du temple et descendirent les escaliers étroits. Fleur de printemps, toujours distraite, s’éloigna un peu du groupe et trouva un lapin blessé. Quelques minutes plus tard Lao sheng vit fleur de printemps qui caressait le lapin. Le grand-père lui demanda : « T’ai-je déjà raconté l’histoire de l’ili pika ? - Non grand-père. Pourrais-tu nous la raconter ? » Tous les enfants s’assirent autour du grand-père et écoutèrent son histoire. Partie 2 Au Nord de la montagne Tianshan habitait une petite fille nommée Lin, qui avait l’habitude d’aller s’isoler dans sa cabane, située au cœur de la forêt, quand elle se sentait mal. Lin regardait souvent par la fenêtre de sa cabane en pensant très fort à sa mère qui était au ciel. Lin terminait de coudre une vieille robe rouge. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Elle devait rentrer au palais car il se faisait tard : la jeune fille emprunta le chemin qu’elle prenait tous les soirs. Soudain, Lin entendit un bruit provenant d’un bosquet. Curieuse elle alla jeter un petit coup d’œil et écarta les branches ; la petite fille se retrouva nez à nez avec un animal inconnu. Ses oreilles laissèrent supposer que c’était un petit lapin étrange. Son pelage était de couleur grise, ses yeux et ses oreilles étaient si petits qu’il ressemblait à un bébé lapin. Lin ne pouvait pas résister à cet animal magnifique ; la petite fille le mit en confiance en lui donnant à manger et l’emmena avec elle, pour le montrer à son père, l’empereur. Elle arriva devant


le grand palais majestueux, constitué de dalles de marbre si brillant qu’on voyait son reflet dedans ; sur les deux tours du palais des dragons en or étaient accrochés. A l’intérieur de la tour centrale se trouvait un homme robuste et bien habillé. Son visage était arrondi avec de petits yeux marron ; quelques rides commençaient à apparaître au coin des yeux et ses cheveux étaient courts et gris ; son grand sourire faisait ressortir sa fossette sur le menton. L’homme lui demanda d’un ton sec : - Qu’as-tu donc dans les mains ? - C’est c’est un un.... lapin assez bizarre, répondit la fillette en bégayant. - Très bizarre mais plus que convenable pour en faire des manteaux. - Non, n’en fais pas des manteaux !! - Mais que veux-tu en faire ? dit l’empereur - Je pense qu’on pourrait le garder comme animal de compagnie, répondit Lin. - Non, je veux en faire des manteaux ! s’exclama le père. - Non père !! Je ne l’ai pas ramené jusque là pour que tu en fasses des manteaux, répondit Lin tristement. - Bon d’accord ! Je te promets que je n’en ferai rien, mentit Huo pour tenter de calmer sa fille. Mais où l’as-tu trouvé ? - Merci père ! Je l’ai trouvé dans un arbre à côté de ma cabane, dit la petite fille naïvement. La discussion prit fin et Lin partit dans sa chambre. Seul dans son bureau, l’empereur donna l’ordre à ses serviteurs d’aller chercher les meilleurs chasseurs du royaume. Les chasseurs, vêtus de costumes vert canard et de grosses bottes arrivèrent dans le bureau de Huo : ils avaient tous hâte de savoir quelle tâche ils auraient à accomplir. Huo prit un air très sérieux et une voix assez grave, et expliqua : « Je vous explique très clairement : ma fille Lin a trouvé près de sa cabane qui se trouve dans la forêt un animal étrange qui ressemble fort à un lapin ; si vous êtes là ce n’est pas pour rien , vous allez me chasser une grande quantité de ces animaux et m’en faire des manteaux. Je compte sur vous pour me les ramener. J’allais oublier : cette affaire doit rester entre nous ! Est-ce que c’est bien clair ? » Mais avant de les laisser partir Huo décrivit l’animal, il reprit sur le même ton et continua : « Avant que vous partiez, retenez bien ce que je vais vous dire. C’est un petit animal, d’une vingtaine de centimètres. Ses oreilles sont arrondies et ses yeux sont noirs comme du charbon. Sa fourrure est grise et rousse. Il ressemble énormément à un lapin. Attention, je ne tolérerai pas d’erreurs. » Les chasseurs partirent du palais. Ce que ne savait pas Huo c’était que son fils Chao avait tout entendu derrière la porte de son bureau. Contrairement


à sa sœur Chao trouvait l’idée de son père intéressante, alors il sortit de sa cachette et commença à parler avec son père. L’empereur demanda à son fils si ce n’étaient pas les chasseurs qui lui avaient tout dévoilé mais Chao assura à son père qu’ils étaient restés bien discrets en sortant de la pièce. Après réflexion Huo fit confiance à son fils et lui demanda de ne rien dire à sa sœur, car elle ferait tout pour les en empêcher. Ils partirent se reposer avant l’exécution de leur plan. Partie 3 Lao Sheng et la classe se trouvaient sous cerisier pour pique-niquer. Le vent caressait le visage de Fleurs de Printemps. Lao Sheng sourit un peu et puis but son thé vert car sa gorge était sèche. - Mais grand¬¬¬¬-père pourquoi ment-il à sa fille ? - Écoutez ! Mieux vaut mille refus … - Alors ? - Qu’une promesse non tenue - Ah ! Je comprends mais je ne vois pas le rapport avec l’empereur. Chung, un camarade de Fleurs de Printemps brun aux yeux noirs, prit la parole : - Cela veut dire que l’empereur n’a pas tenu sa promesse et veut tuer tous les ilis pikas alors qu’il aurait pu ne rien promettre. Une très jolie jeune fille posa une autre question: - Pourquoi Chao est-il d’accord avec le père et pas avec Lin ? Nuo répondit : - Moi je pense que c’est un imbécile. Liens une fille myope à lunettes souffla et rouspéta : - tu es vraiment bête. - Arrêtez de vous chamailler les enfants, interrompit Lao Sheng, et écoutez plutôt mon histoire. Partie 4 Dans le palais de l’Empereur, Chao alla à la rencontre de sa sœur. Celui-ci était jaloux de la complicité qui unissait son père à sa sœur. Il vint pour la narguer : - Notre cher père s’apprête à capturer tous tes fameux lapins, il a réuni les meilleurs chasseurs du palais et ils se tiennent prêts à partir dans une heure toute au plus. Tes charmants animaux n’auront aucune chance... Cela choqua Lin, elle qui faisait confiance à son père et le croyait homme honnête. Sur ces paroles, le frère s’en alla préparer son équipement de chasse. A partir de ce moment, Lin n’avait qu’une idée : convaincre son frère de l’aider


à sauver ces lapins de ce groupe de chasseur. Lin savait qu’à elle seule elle ne pourrait rien faire, elle décida de l’amadouer. Lin alla à la rencontre de son frère qui se préparait à atteler son cheval dans la cour. Mais pendant ce temps, le lapin, resté dans la chambre de la jeune fille, préféra découvrir le métier à tisser. Il grimpa jusqu’au montant, mais la pauvre bête trébucha et s’emmêla la tête à l’envers, à quelques centimètres du sol. Ne se doutant pas des acrobaties qui se déroulaient dans sa chambre, Lin trouva son frère : - Pense à ton avenir, quel empereur seras-tu si tu ne respectes ni la faune ni la flore ? Qui seras-tu si tu préfères tuer plutôt qu’aider ? - Crois-tu que j’ai le choix ? Notre père Huo n’apprécierait pas qu’un seul de tes lapins reste en vie et si je ne l’aide pas, il me bannira de ce royaume. Préférant laisser le choix à son frère plutôt que l’obliger, Lin décida de retourner dans sa chambre. Pendant les quelques pas qui séparait Lin de sa chambre, Chao réfléchit... Puis après de courtes minutes, il courut rejoindre sa sœur. - HO NON !!! Chao se précipita vers sa sœur qui venait de pénétrer dans sa chambre. - Que se passe-t-il ma sœur ? Chao s’avança et découvrit la mauvaise posture de l’animal. Entendant les gémissements de l’animal, cela conforta le frère dans sa récente décision. A la surprise générale, le frère prit la parole : -Ne reste pas plantée là, viens plutôt m’aider à le libérer et allons sauver les autres lapins. La sœur resta bouche-bée mais obéit. Une fois l’animal libéré, les deux enfants s’assirent sur le lit puis un long silence s’installa durant lequel les deux compères se regardèrent dans les yeux. Au bout de dix minutes et pas une seconde de moins, les deux enfants se levèrent et se précipitèrent en forêt et allèrent aussi vite qu’ils le pouvaient car il savait que le temps était compté : les chasseurs s’étaient mis en chasse des précieux lapins. Au bout de quelques minutes de route, le frère s’arrêta et grimpa dans un arbre situé sur le chemin des chasseurs avec un arc et une bonne vingtaine de flèches tandis que Lin toujours accompagné de son fidèle animal continua sa route jusqu’à l’endroit où elle avait trouvé pour la première fois les mystérieux lapins. Entendant un bruit dans un buisson, elle descendit de son destrier et tout d’un coup : -AAAAHHH... Pendant ce temps, Chao toujours dans son arbre vit arriver les chasseurs, arma son arc, visa et tira sur le derrière d’un cheval qui se cabra. Le chasseur tomba. Chao, inquiet, descendit et alla voir le blessé et lui dit : - comment allez-vous ? - j’ai mal au postérieur - Je vous ordonne de retourner au palais de mon père.


Pendant ce temps, Lin était coincé dans la forêt dans un piège du chasseur qui était destiné aux ili pika. Le petit animal vint et, avec ses griffes, grimpa aux arbres et sauta sur une branche et sauta sur le piège et rongea les mailles du filet. La jeune fille avait trop mal à la cheville pour pouvoir marcher. Le petit animal se mit à crier (un petit cri aigu) pour prévenir les gardes du danger. Ceux-ci entendirent les cris et prévinrent le roi. Le roi et les gardes partirent dans la forêt en suivant les cris stridents de la bonne bête. En se rapprochant, l’empereur vit sa fille, allongée par terre et dit : - c’est à cause de toi, animal de malheur. - Non, père, répondit la sœur, il m’a sauvé. - Je vous laisse donc, à toi et à ton espèce, la vie sauve. Partie 5 Le soleil se couchait, les enfants assis en tailleurs admiraient silencieusement le paysage merveilleux. Mais soudain Fleur de Printemps mit fin au silence en posant une question : - Dit Papy, pourquoi l’Ili pika a-t-il sauvé la petite fille ? - Quand tout va bien on ne peut compter que sur les autres … - Alors ? - Et quand tout va mal on ne peut compter que sur la famille. Donc l’Ili pika considère Lin comme quelqu’un de sa famille, termina Lao Sheng. - Mais, monsieur, pourquoi les chasseurs que l’empereur a engagés sont si méchants ? -La vie est remplie de gens qui ne pense qu’à eux. Une autre élève dit : - L’empereur peut tout contre le bien mais rien contre la justice. - Bravo, je vois que vous avez tout compris. Bon maintenant, nous devons partir avant que la nuit ne tombe. Allez les enfants il est temps de rentrer. - Attendez ! Nous avons plein de questions à vous poser. - Trois questions pas plus. - Est -ce- que l’Ili pika existe vraiment? - Oui, chers enfants, l’Ili pika existe mais on le voit très rarement car il a peur de l’humanité. - Pourquoi l’empereur a-t-il changé d’avis ? demanda Liens intrigué. - Il a constaté que sans les animaux on ne serait rien, que les animaux sont très importants dans la vie. L’Ili pika a tout de même sauvé la vie de sa petite fille, répondit Lao Sheng. Les enfants se mirent en rang deux par deux puis partirent tristement de cet endroit magnifique.


16 classes de CM1, CM2 et 6è ont lu, rencontré et écrit avec : A4-cmjn-VECTO.indd 1

Guillaume Guéraud Yves Grevet Pascal Vatinel Hervé Walbecq

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