SkiPresse Vol33 No3

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FÉVRIER 2019 VOLUME 33 NO 3



© Tremblant | Daniel K Cooper

Jasey-Jay est pas mal beau à voir sur une pente.

neige craque La La neige quiqui craque sous mes raquettes. sous mes raquettes. L’odeur conifères. L’odeur desdes conifères. Mes pulsations. Mes pulsations. Mon corps tempéré. Mon corps tempéré. Accélérer. Accélérer. Encore plus Encore plus vite.vite. J’étais là. Moi. J’étais là. Moi. À ce moment précis. À ce moment précis. Découvrez la veste MyloMylo Découvrez la veste parmi notre collection Sentier, parmi notre collection Sentier, parfaite pourpour le gens actifs. parfaite le gens actifs.

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Éditeur Charles Duhamel Collaborateurs Marie-Piere Beslile-Kennedy, Pierre Gauthier, JF Houle, Simon Chapleau, Thomas Thiery, Alexi Godbout, Louise Levesque, Maxime Prévost-Durand Photographes Antoine, Phil D., GEPA, Joc Cadieux, Simon Chapleau, Félix Savard-Côté, Chad Clark, Éric Berger, Luc Provencher Couverture Crédit photo : Antoine, Saint-Donat Graphisme Pika Design Représentants Julie Duhamel, Julie Demers Fournisseurs Imprimerie L’Empreinte, À L’Affiche @ 2019 Les Nouvelles SkiPresse inc. Tous droits réservés. ISSN 1205-2043 www.skipresse.com

Crédit photo : Phil D., Saint-Donat 4

Croire en ses objectifs - Athlètes Croire en soi - Récits

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La vérité sur nos lecteurs - Dossier

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Erik Guay : Au-delà des médailles Journaliste : Marie-Piere Belisle-Kennedy Comment rendre hommage au plus grand skieur alpin canadien masculin de l’histoire en quelques lignes ? Impossible, car pour le décrire il faut reculer beaucoup plus loin que ses 17 ans au sein de l’équipe nationale. Le destin de cet athlète de Mont-Tremblant se dessinait dès sa première course de ski à 5 ans ! Compétitif et issu d’une famille de grands skieurs avec comme premier entraîneur son père Conrad, Erik souhaitait toujours dépasser son grand frère, sa première idole qui l’a motivé à repousser ses limites. C’est à coup de centaines de courses en Coupe du Monde et de ses trois Jeux olympiques que ce cowboy fringuant s’est taillé une place dans le cœur des adeptes de ski et de sensations fortes. Erik Guay a un tel impact sur le sport qu’il inspire des milliers de jeunes à suivre ses traces, à l’image des Crazy Canucks des temps modernes. On connait la suite, toute bonne chose a une fin : à l’aube de la Coupe du Monde de ski alpin de Lake Louise, en novembre dernier, notre champion annonçait sa retraite devant les journalistes de partout à travers le monde. Il aurait bien aimé terminer la saison sur une meilleure note, mais le sentiment qu’il était temps d’accrocher ses skis le hantait depuis les chutes graves de ses compatriotes, Manuel Osborne-Paradis et Broderick Thompson, quelques jours avant. Lui qui a toujours tout donné sur les pistes de ski les plus ardues au monde avouait que le goût de prendre de grands risques et donner le tout pour le tout n’y était plus. Il pensait à sa famille à la maison, sa femme Karen et ses quatre belles fillettes Logann, Leni, Marlo et Maude. Heureusement qu’il a su garder son sang-froid et cette attitude positive au cours de sa carrière en dents de scie, où il a vécu d’incroyables victoires, mais aussi des chutes effrayantes, des

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chirurgies et d’autres séquelles que l’on ne peut que s’imaginer en s’élançant tête première sur deux skis à 130 et 140 km/h ! Il nous affirmait en entrevue lors du 24 h Tremblant :

« Le ski de descente, le vrai " downhill ", reste un sport extrême et la sécurité des parcours doit être revue afin de protéger les athlètes. » Erik est un excellent communicateur, parfaitement bilingue, au charisme indéniable et avec cet air sympathique de superhéros. Un chef de file naturel qui possède plusieurs cordes à son arc comme ambassadeur des grandes marques. Il a déjà hâte de partager sa passion et de passer à autre chose même s’il ne sait pas encore exactement quelles fonctions il aimerait occuper. Ses coéquipiers et ses rivaux du circuit lui manqueront, car il les a considérés comme une grande famille au fil des ans. Erik Guay a fait couler beaucoup d’encre dans tous les types de médias et demeurera à jamais un des grands ambassadeurs de son sport. Parmi ses nombreux exploits, voici une liste des plus grands moments : - Il a remporté deux fois les Championnats du monde, soit à Garmisch en 2011 et à St-Moritz en 2017, où il gagne l’or en SuperG et l’argent en descente. - Erik est devenu du coup le plus vieux skieur alpin couronné officiellement champion du monde. Un « vieux » de 35 ans... ça ne nous rajeunit pas !

- En 2010, il remporte le globe de cristal de la spécialité Super G à Garmish. - En 2003, il signe une première victoire en sol canadien, à Lake Louise, avec une 2e place en descente. - Malgré ses nombreuses chirurgies aux genoux et ses blessures au dos le forçant à manquer plusieurs courses et les derniers Jeux olympiques de Pyeongchang, Erik n’a jamais baissé les bras et est toujours revenu en forme, prêt à gagner. - Dans son palmarès, il cumule plus de 25 podiums, dont 5 médailles d’or (Garmish 2 fois, Val Gardena 1 fois et Kvitfjell 3 fois) - Puisque le ski alpin se gagne ou se perd par des centièmes de seconde, ne passons pas sous silence sa 4e place en Super G aux Jeux de Turin de 2006 et sa 5e place lors des Jeux olympiques de Vancouver en 2010. Lorsqu’on lui a demandé comment il évaluait sa carrière, il se dit très satisfait et n’a aucun regret. Des projets d’avenir  ? Bien sûr plusieurs occasions se présentent à lui depuis l’annonce de sa retraite. Erik prend le temps de considérer le pour et le contre de chaque option tout en ayant hâte de mettre ses énergies à profit. Il veut s’impliquer dans sa communauté immédiate qui lui a tant apporté, comme le club de ski élite Tremblant où sa plus grande fille s’entraîne déjà avec enthousiasme. Nous apprenions récemment de Ski Québec qu’Erik a commencé sa formation d’entraîneur. Aujourd’hui, à 37 ans, il désire profiter de plus de temps de qualité en famille, voir ses filles grandir et les encourager dans la poursuite de leurs propres rêves.


ATHLÈTES

Crédit photo : GEPA pictures / Thomas Bachun, Kvitfjell, Norvège, 24 février 2017 Ski alpin - Coupe du monde FIS, descente, hommes 7


/EVENEMENTS/CABANE-A-SUCRE-SUTTON-BROUERIE/

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ATHLÈTES

2018, un tournant pour le ski acrobatique canadien Le Trophée Lou Marsh pour Mikaël Kingsbury Par Pierre Gauthier Grâce à sa 47e victoire en Coupe du Monde bosses en janvier 2018, Mikaël Kingsbury devenait le skieur acrobatique le plus titré de l’histoire de son sport. Après avoir gagné l’or en bosses aux Jeux olympiques de Pyeongchang en février 2018 et remporté une 50e victoire en Coupe du Monde bosses en décembre 2018, il s’est vu décerner le Trophée Lou Marsh remis annuellement au meilleur athlète canadien.

Il rejoignait par le fait même des noms célèbres comme Wayne Gretzky, Jacques Villeneuve et Sidney Crosby qui ont remporté eux aussi le trophée pancanadien par le passé. En étant préféré au capitaine des Oilers d’Edmonton, Connor McDavid, à la patineuse artistique Kaetlyn Osmond, à la golfeuse professionnelle Brooke M. Henderson et à

la joueuse de curling Kaitlyn Lawes pour le Lou Marsh, Mikaël Kingsbury a amené un sport amateur à un niveau supérieur, un peu à la manière de Jean-Luc Brassard lorsqu’il a remporté la toute première médaille d’or olympique pour le Canada en ski acrobatique de bosses en 1994. Le palmarès de Mikaël Kingsbury ne s’arrête pas là. Le skieur de Deux-Montagnes a remporté le 12 janvier dernier sa 8e victoire consécutive à Calgary dans le Parc olympique des JO de 1988. De plus, il détient de nombreux records en ski acrobatique bosses, dont ceux pour le plus de victoires en une saison (huit en 2012), pour le plus de victoires consécutives (13), le plus de podiums consécutifs (19) et le plus de victoires et de podiums de tous les temps en ski acrobatique. Il a aussi été le plus jeune récipiendaire du titre de recrue masculine de l’année à l’âge de 17 ans (saison 2010), le plus jeune récipiendaire du globe de cristal à l’âge de 19 ans et le récipiendaire du petit et du gros globe de cristal sept années consécutives (de 2012 à 2017). La performance de Mikaël Kingsbury passe ainsi à l'histoire!

Crédit photo : SkiPresse, Coupe du Monde Tremblant 2018 9


Deux podiums à sa première Coupe du Monde cette saison Frédérique Turgeon est née avec une déficience fémorale congénitale à la jambe droite. Sa jambe est 50 % plus courte que l’autre, ce qui nécessite le port d’une prothèse. De caractère indépendant et particulièrement volontaire, la jeune athlète de Candiac a cependant très vite démontré des aptitudes pour la pratique du ski. Plus qu’une simple passion, la jeune femme imaginait que le paraski pourrait occuper un rôle central dans sa vie.1

« C’est tellement gros ! Ça représente vraiment tout l’effort que j’ai mis dans mon sport, les sacrifices que je fais pour justement possiblement gagner. »

Jusqu’à l’âge de 15 ans, Frédérique pratiquait la discipline sur deux skis. Victime d’une grosse entorse au genou et d’une fracture au fémur, elle a ensuite dû faire face à un constat implacable. Puisque sa jambe handicapée était plus sensible et que le risque de récidive était élevé, elle devait apprendre à skier sur sa seule jambe gauche.

« C’est très gratifiant et satisfaisant de finalement arriver à ses buts après des jours et des jours d’entraînement », a fait savoir la Québécoise. Elle réussit à remporter ses premières victoires de la saison seulement un mois après le décès son père.3

Frédérique a intégré les rangs de l’équipe canadienne de ski para-alpin en 2017 après s’être classée dans le top 10 sur le circuit de la Coupe du Monde au cours de la saison 2016-2017. Fred s’est qualifiée pour faire partie de l’équipe paralympique de 2018 à Pyeongchang, où elle a décroché une 9e place en slalom géant.2

« On m’a toujours dit de me débarrasser des doutes avant qu’ils s’installent et je suis très contente d’avoir été capable de le faire ! » Signe que l’athlète gagne en confiance, elle a su se ressaisir au bon moment et a remporté deux épreuves à la Coupe du Monde de ski para-alpin de Zagreb ! 1-Source La Presse, 8 mars 2018, Pascal Milano 2-Source Canada Alpin 3-Source Sportcom, 16 janvier 2019, Mathieu Laberge

Crédit photo : Marcus Hartmann / Alpine Canada 10


ATHLÈTES

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ATHLÈTES

Le freeski au Québec en 2019 Par JF Houle Si on me pose la question : comment se porte le freeski au Québec en 2019 ? Je répondrais en disant que la relève est plus présente que jamais et que le Québec continue de faire sa marque dans l’industrie tout comme au début de cette discipline, autant au niveau international que local. Je peux certainement commencer en vous parlant d’Alex Beaulieu Marchand et de Phil Casabon. Les deux sont présentement en tournage pour les X Games Real Ski Street 2019, une des plus prestigieuses compétitions dans l’industrie du ski. Le concept de cette compétition est simple : un skieur, un équipe de tournage, deux mois pour tourner des images de ski dans un milieu urbain et ensuite un groupe de juges déterminera un top 6. L’équipe gagnante recevra une bourse de 25 000 $. Je suis vraiment curieux de voir le médaillé de bronze des Olympiques de 2018 en compétition « de tournage vidéo » contre le médaillé d’or des X Games Real Ski Street de l’édition 2018, qui est nul autre que Phil Casabon. De voir deux de nos Québécois invités parmi les six meilleurs skieurs « urbains » du monde, ce n’est pas rien et je suis vraiment excité à l’idée de voir le résultat final.

Sur la scène plus locale, nous avons un groupe de skieurs qui se démarque beaucoup et qui travaille fort chaque saison pour créer du contenu, les Khroniques du Québec. Ils ont eu beaucoup de succès avec leur vidéo pour la série Unmarked la saison dernière. Ils sont présentement en tournage pour l’édition 2019 du Unmarked afin de défendre leur titre. Le concept est inspiré des X Games Real, mais le Unmarked est la version québécoise et doit être tourné uniquement au Québec dans la poudreuse. Il y a un skieur qui a énormément de talent et qui mérite d’être souligné ici, soit Émile Bergeron. Pour le moment, Émile a mis sa carrière d’athlète de compétition de côté pour se concentrer sur des projets vidéo qui l’inspirent, en collaboration avec Phil Casabon. Il m’a confié en début de saison qu’il espère avoir son billet d’entrée pour les X Games Real Ski Street 2020. Je suis sûr qu’il aura la chance d’être invité et qu’il pourra montrer à l’industrie de quoi il est capable. Si on parle de la relève en compétition au Québec, je pense à Phil Langevin. Il a réussi à obtenir une 2e position lors de la Coupe du Monde de slopestyle en France cette saison. Il a fait une performance digne des tops mondiaux. Phil est un bon représentant de ski slopestyle pour le Canada. Il a du style, il est humble et il est très talentueux. Ça promet !

J’ai aussi la chance en ce moment de travailler avec la relève de la relève pour le club Freeski Union et je peux vous dire qu’il y a du talent au Québec. À surveiller : la jeune Olivia Asselin, 13 ans, de Stoneham, nouvellement membre de l’équipe du Québec. J’ai la chance de l’entraîner et je peux vous dire que, pour son jeune âge, elle démontre déjà beaucoup de talent. Ça promet aussi ! Plusieurs skieurs mériteraient que leur nom soit inscrit dans cet article. Selon moi, le freeski est très bien représenté au Québec. Un dernier prodige québécois dont j’aimerais parler  : Jacob Bélanger. Membre du groupe des Khroniques du Québec, à 18 ans, il est un des skieurs les plus créatifs du moment. Il est maintenant sur le radar de deux des plus importantes compagnies de film de ski au niveau international, Good Compagny et Level 1 Production.

Bref, le freeski au Québec est toujours en progression et je suis vraiment fier de voir cette évolution.

Crédit photo : Joc Cadieux 13


Crédit photo : Simon Chapleau, l’équipe au sommet de Snowmass 14


ATHLÈTES

Eastern Canada Demo Team Du Québec au Colorado Notre mission : représenter les skieurs des Laurentides et de l’Estrie aux Aspen World Synchro Championships à Aspen, au Colorado, du 11 au 13 avril. En 2018, notre équipe masculine a remporté la 3e place au classement général, tandis que notre équipe féminine a remporté la course et les bosses en individuel ! Cette année, avec l’ajout d’une troisième équipe mixte, nous voulons nous démarquer par la qualité de notre ski et améliorer notre classement final. En prenant part à cette compétition, notre équipe souhaite démontrer le calibre que l’on retrouve au Québec et mobiliser les skieurs de la province grâce au ski synchronisé; un sport excitant, rassembleur et motivant. La compétition dure trois jours et inclut une journée d’entraînement, une course, une compétition de bosses et quatre descentes de ski synchronisé. Les critères d’évaluation de ces descentes sont le niveau de difficulté, la qualité technique du ski et le synchronisme. Prendre part à cette compétition de ski synchronisé est un moyen de rassembler la meilleure relève de nos centres de ski du Québec. Les 27 membres de notre équipe sont des moniteurs et des entraîneurs de niveau 3 et 4 qui sont de véritables piliers dans l’industrie du ski, de par leur dévouement et leur implication dans le développement de skieurs de tous âges. Le projet a commencé lorsque Dominic Éthier, qui a participé à la compétition avec une équipe dans l’Ouest, m’a approché pour lancer une équipe qui représente l’Est du Canada et en être l’entraîneur. Deux ans plus tard, l’Eastern Canada Demo Team est représentée par deux entraîneurs et trois équipes de 9 skieurs : une équipe de femmes, une équipe d’hommes et, nouveauté cette année, une équipe mixte.

Nous souhaitons faire la promotion du ski au féminin à travers ce projet, c’est pourquoi la moitié de nos membres sont des femmes ! Simon Chapleau • Entraîneur en chef de ECDT • Membre AMSC Niv 4 • Formateur niveau 4 AMSC • Démonstrateur Interski 2015 et 2019 NOS PARTENAIRES Nous sommes reconnaissants de pouvoir compter sur le soutien des entreprises suivantes pour réaliser notre projet : • l’Alliance des moniteurs de ski du Canada (provincial et fédéral) • Avalanche • Briko • Heidi Liebt North America • Rossignol • Swany Vous souhaitez nous encourager ? Envoyez-nous un courriel à easterncanadademoteam@gmail.com ! Eastern Canada Demo Team ECDemoTeam

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LE FORD F-150 2019

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RÉCITS

Gaspésie : pèlerinage vers le mont Fortin Il n’est pas toujours facile de trouver de la neige. Les semaines se suivent et se ressemblent dans l’Est : neige, pluie et refroidissement formant une croûte. Profitant d’un « entre-deux-croûtes » et d’une fenêtre météo favorable, j’ai décidé de faire encore une fois la route jusqu’en Gaspésie. Je pars seul, ramasse quelques Amigo Express et en route ! Je sais qu’une belle gang m’attend pour skier. La plupart travaillent comme guides et veulent se rendre à des endroits plus reculés que ce qu’ils peuvent faire avec leurs clients. J’ai trois jours de ski devant moi. Je débute par les classiques Champs de Mars, Hog’s Back et Lyall les deux premiers jours. Du terrain parfait pour se réchauffer et tester les conditions, qui sont bien correctes, sans être incroyables. Un 20 cm recouvre la dernière croûte devenue friable sous la limite forestière. Peu de vent a affecté la nouvelle neige et tout semble aligné pour notre objectif du mont Fortin pour le troisième jour : pas loin de 25 km de déplacement et trois sommets, bref une vraie journée de haute route. Au petit matin, il est 3 h 30 quand on monte dans la voiture. À 5 h, on est déjà sur les skis, à la frontale, tentant de monter par un ruisseau. Le froid est intense à la brunante par -28 °C. On s’engouffre dans la vallée, continuant dans le ruisseau, il y a encore de beaux trous d’eau. Un peu plus d’une heure après le départ, l’option du ruisseau est arrêtée nette quand un pont de neige s’effondre sous mes skis. On décide sereinement de retarder l’heure du bain, en choisissant l’option B, un chemin situé non loin de là.

Le soleil se lève enfin. On en profite tout en marchant sur les cimes rougeoyantes et en appréciant cette chaleur nouvelle sur les forêts ouvertes en direction du mont Fortin. Nous réalisons que nous allons bel et bien skier, ce qui n’est pas toujours évident dans une sortie d’exploration. Après six heures de peaux de phoques, le temps est enfin venu de les enlever pour une descente. On est excité, mais rapidement refroidi. La forêt est plus dense que prévu et la neige est affectée par le vent. Rendu en bas, on se rend compte qu’on a manqué une belle ligne de quelques dizaines de mètres. Pas grave, on va se reprendre. Il est 12 h 30 quand on arrive finalement au sommet du mont Fortin. Sans être du terrain incroyablement engageant, il va nous livrer de la belle neige dans une forêt bien ouverte. Le temps de faire deux descentes et de saluer un orignal, il faut déjà entamer le retour. On profite de ce moment, seul dans la montagne. Pas de traces. Un beau soleil. Et le mont Logan dans notre champ de vision à chaque descente. Le retour durera 4 h 30 : traverse sur une crête, deux belles descentes et un faux plat descendant le long du fameux ruisseau. Les derniers kilomètres se feront à la frontale, mes pauvres pieds tout en douleur. Ma montre indique 18 h 30 lorsque je retire mes bottes. Je salue mes compagnons de route, tout rempli de fierté d’être arrivé au bout de cette belle journée. Thomas Thiery, Fondateur d’Estski

Crédit photo : Félix Savard-Côté, mont Fortin 19


Crédit photo : Chad Clark Sea and Summit Photography Skieur : Brian Muller, Shimamaki, Japan / hokkaido@seaandsummitphotography.com / www.seaandsummitphotography.com 20


RÉCITS

Japan: Powder Pilgrimage My name is Chad Clark, a former rat-racer in corporate America, turned powder junkie, photographer and online entrepreneur. This is a brief story about how I ended up in the “snowiest” place on earth and why I will return here each and every winter until my legs no longer support me.

Western mountains of Hokkaido (Japan’s northern island), the result is copious amounts of the coldest, lightest, driest snow imaginable. The powder snow here is affectionately referred to as JAPOW.

My wife and I owned a business in California for many years. We earned a good living and had achieved success in the traditional sense in America. However, we were working our lives away and struggling to find time to pursue the outdoor activities that we love.

We arrived to waist deep powder and didn’t see the sun for 17 or 18 days in a row last December. Overnight, we seemed to revert back to our childhood, playing all day in the snow, hooting and hollering with each turn and each face shot. Last season Niseko received over 18 meters of snow. When the resorts are tracked out (which rarely happens) there are endless backcountry options. A series of gates at the resorts provide lift-assisted backcountry access. There are a myriad of touring routes in the local mountains and if you have a vehicle, the backcountry zones of Hokkaido provide more terrain than you could possibly ski in multiple seasons. It’s difficult to describe just how good the snow is here. Waist deep days are commonplace. Just this week we were skiing neck deep lines for two straight days ! It’s the most amazing place we’ve ever experienced.

We needed a change but we didn’t know exactly what we were meant to do with our lives. It was a difficult place to be… middle-aged, in a world where conventional wisdom tells us that we should work in jobs we don’t love, to earn enough money for retirement, so that someday we can eventually buy ourselves freedom to pursue our passions. This popular opinion no longer suited us and we decided to do something about it. We sold our home, donated most of our possessions and left our traditional lives as we embarked on an adventure around the world. We explored the Western US, Canada, New Zealand, Australia, Indonesia, Sri Lanka, the Maldives, Mexico and Nicaragua. We spent a year backpacking, hiking, surfing, scuba diving and detoxing from the pressures of our former lives. We had a newfound energy and joie de vivre that can’t be described and the experiences we were having were like fuel for our bodies and minds. Our new lifestyle had given us our youth back. We were incredibly happy, healthy and grateful for our newfound freedom… but something was still missing. We spent a year and a half in warm climates and missed the best winter season in a decade at our home resort of Mammoth Mountain. We vowed never to miss a ski season again and so we decided to make a powder pilgrimage to the land of the rising sun… a moniker that doesn’t hold true in Niseko, Japan - the “snowiest” place on earth. Each winter, cold winds travel from Siberia, eastward over the Sea of Japan, collecting moisture along the way. When the clouds hit the

After only a few days here, my wife and I knew we had found our winter home. It’s not only the snow that captivated us… it’s also the people, the food and the culture. We didn’t just want to be visitors here. We wanted to become part of the local community. We started @NisekoJapan, an Instagram account, to share our passion for Niseko with locals, visitors and powder lovers across the globe. It’s an online community, which showcases the best images, videos and stories from everyone who loves Niseko and Hokkaido as much as we do. It has grown more quickly than we could have ever imagined and we love the countless comments, feedback and messages that we receive daily from our followers. Through the account I’ve been contacted by traveling pros, media companies and brands in the snow sports industry, looking for assistance with their trips to Hokkaido. It’s been a pleasure working with everyone and sharing our knowledge and passion for this place. Our favorite part of the job is sharing the stoke with people looking to visit Niseko for the first time or those who return year after year to get their annual fix of the legendary Hokkaido powder. Chad Clark

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La transition au backcountry Dans la vie, on a souvent à faire face à de nouveaux défis qui nous amènent à faire des changements, des transitions qui demandent un certain temps d’adaptation. Pour moi, cette transition a été de me réinventer en tant que skieur de backcountry après une assez longue carrière en slopestyle, marquée par de nombreuses blessures. Je peux me rappeler exactement le moment où ma vision du futur s’est précisée. C’est en décembre 2013, lorsque j’ai subi une 3e blessure au genou lors d’un voyage en héli-ski avec CMH et l’équipe de Salomon dans les Monashees. Je voyais la transition se concrétiser. J’allais emménager en Colombie-Britannique, m’acheter une motoneige et faire du ski backcountry. C’est certain que pour un petit gars du Québec, qui a connu le ski que dans les parcs à neige pour une grande majorité de sa vie, à l’exception de quelques journées de poudreuse ici et là, le défi allait être de taille. Mais je savais que je pouvais y arriver. Sans vraiment savoir si mes commanditaires allaient toujours être présents pour supporter mes projets, j’étais déterminé et j’ai foncé. J’ai eu mon lot d’embûches. Des débarques, j’en ai pris. Des situations impossibles avec ma motoneige, j’en ai eu plus de fois qu’il m’est possible de compter. Des montagnes, j’en ai monté. Des situations stressantes, j’en ai eu. Maintenant, si quelqu’un m’avait dit que cinq ans plus tard je deviendrais copropriétaire avec Stan Rey d’une compagnie de production de film de ski qui ferait compétition à des maisons de production telles que Matchsticks et TGR, je n’aurais certainement pas cru cette personne ! Notre compagnie s’appelle Blank Collective Films et nous avons produit en 2018 notre 4e film. Depuis 2015, nous avons fait paraître un film chaque année, soit Blank the movie (2015), Canvas (2016), Bearings (2017) et Before Blank (2018). Notre plus récent film a été un peu plus remarqué que les autres, alors que nous avons obtenu six nominations aux Powder Awards et cinq nominations au Festival IF3 de Montréal. De plus, nous avons remporté le prix du meilleur film « Big Mountain » de l’année à ce même festival. Ce film relate le passé de chacun des athlètes et nous transporte au moment présent. Le visionnement d’une durée de 30 minutes est entièrement gratuit sur Blankcollectivefilms.com. Alexi Godbout

EXTRA EN LIGNE skipresse.com/mag

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RÉCITS

Crédit photo : Eric Berger, Skieur Alexi Godbout, Pemberton, British Columbia. 23


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Vous êtes un skieur expérimenté qui ne vit que pour les journées de poudreuse ? Seulement, encore faut-il que vos pneus d’hiver parviennent à se frayer un chemin à travers quelques centimètres de neige. Êtes-vous déjà resté coincé dans un banc de neige sur la route menant aux pistes de ski ? Ce sentiment est encore pire que de vous effondrer sur une piste double diamant noir. Difficile de pouvoir profiter de la première descente et des pistes fraîchement damées quand on ne peut même pas s’y rendre. Comme les skieurs, chez Nokian Tyres, nous vivons pour l’hiver. Notre amour pour cette saison nous provient de notre héritage scandinave. En fait, nous aimons tellement cette période de l’année, que nous avons inventé les pneus d’hiver il y a plus de 80 ans afin de toujours pouvoir affronter les routes, peu importe leurs conditions.

Chaque année depuis 200 ans, nous nous aventurons au nord du cercle polaire arctique jusqu’à la ville d’Ivalo, en Finlande, afin de tester nos pneus dans les conditions hivernales les plus extrêmes. Les résultats de ces tests nous permettent ainsi de développer les technologies les plus avancées de l’industrie en matière de pneus d’hiver. Aucun autre fabricant ne possède autant de brevets de pneus d’hiver que Nokian Tyres. Nous soumettons constamment nos pneus à des tests rigoureux pour renforcer leur efficacité sur les routes les plus dangereuses qui soient. En plus de la sécurité, nous chérissons notre environnement hivernal exceptionnel – tout comme vous. Grâce aux toutes dernières avancées technologiques, nous sommes le fabricant de pneus d’hiver le mieux coté en matière de résistance au roulement. Nous avons mis au point de nombreuses fonctionnalités pour vous permettre d’arriver en toute sécurité à la montagne, et ce, bien avant tout le monde. Vous ne resterez donc pas coincé sur la route pendant que vos amis profitent des premières descentes.

Faites confiance à Nokian Tyres pour passer plus de temps à profiter des pistes de ski et moins de temps à vous préoccuper des dangers de la conduite hivernale. Nous aimons l’hiver autant que vous. Et nous nous occupons de votre voiture pour qu’elle puisse, elle aussi, affronter ces journées de poudreuse. fr.nokiantires.com.

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DOSSIER

Sondage SkiPresse 2019 En décembre 2018, SkiPresse a produit son deuxième sondage d’opinion sur les médias sociaux auprès des skieurs québécois. Plus de 500 participants ont accepté d'y répondre et de partager avec nous leurs habitudes et leur passion du ski. Le sondage nous permet d’en apprendre davantage sur nos lecteurs. Voici certaines informations obtenues :

LE PROFIL DES SKIEURS SKIPRESSE 48% pratiquent le ski par plaisir

80% sont des skieurs alpin (en station)

60% ont entre 35-54 ans

44% skient plusieurs jours par semaine

Billets de ski 54% des skieurs achètent leur billet de jour à la billetterie de la montagne tandis que 31% achètent leur billet sur le web. Procéder à l’achat de son billet une fois sur place reflète une habitude des skieurs dont l’âge se situe entre 35-54 ans. Ski au Québec Les régions des Cantons-de-l’Est et des Laurentides terminent nez à nez comme destination de choix de nos lecteurs, récoltant 30% chacune aux résultats du sondage. La 3e destination en liste : Charlevoix récolte quant à elle 18%. Après-ski Les répondants ont choisi comme meilleur endroit d’après-ski : 37% vont au chalet de la montagne de ski 25% préfèrent terminer leur journée à une microbrasserie 33% retournent à la maison, satisfaits de leur journée de ski ! Chalet / VUS Très peu de skieurs possèdent un chalet près des pentes de ski. Seulement 20% des skieurs

55% possèdent une passe de saison

sont propriétaires d’un chalet et 5% d’entre eux sont locataires d’un chalet ou d’un condo. Cette donnée nous indique qu’il y a donc beaucoup de déplacements sur la route entre les montagnes de ski et les résidences des skieurs. Plus de 58% de nos skieurs possèdent un VUS ou un 4 x 4 pour effectuer leurs déplacements.

Les Rocheuses de l’Ouest canadien demeurent le choix préféré comme destination pour leur voyage à plus de 52%. L’Europe et l’Est canadien attirent des clientèles différentes, alors que 16% choisissent l’Europe pour effectuer un voyage de ski en station et 11% sont attirés par le ski hors-piste offert dans l’Est canadien.

Équipement / vêtements de ski Les skieurs changent leur équipement ou leurs vêtements après 5 ans pour la grande majorité (65%) et 30% des skieurs changent d’équipement chaque 2 ans. Ils effectuent leurs achats essentiellement dans les boutiques spécialisées pour plus de 70% d’entre eux. Seulement 8% des skieurs achètent leur équipement en ligne. Cette donnée reflète le besoin de la clientèle de voir, d’essayer et de comparer leur équipement et leurs vêtements sur place. Ils basent leur choix de vêtements d’extérieur selon la qualité technique à 53% et le confort à 23%.

Ski-test SkiPresse Nous avons voulu connaître votre opinion concernant le ski-test produit par SkiPresse pour le format ainsi que le contenu. Voici les résultats :

Les voyages 46% de nos skieurs effectuent 1 voyage de ski de plus de 4 jours par année. Ils voyagent principalement en couple-famille à 50% ou en groupe d’amis pour 42% d’entre eux.

Le contenu 37% de nos lecteurs désirent obtenir de l’information concernant le comportement du ski 36% veulent des données concernant la catégorie et le type de skis offerts dans le marché Le format de présentation 30% aiment une note d’évaluation émise par modèle de ski 25% des skieurs préfèrent les graphiques comparatifs

REMERCIEMENT À NOS PRÉCIEUX COMMANDITAIRES

Crédit photo : Antoine, La dynamite, Tremblant 27


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NOUVEAUTÉS PROTECTION POUR VOS ESCAPADES HORS-PISTE Le terrain peut être parfois imprévisible et la chute inévitable ! Il vous faut la meilleure protection afin de minimiser les impacts au cerveau. Le casque Bollé INSTINCT est doté de la technologie MIPS®. Celle-ci vous apporte une sécurité accrue lors d’une chute causant des impacts latéraux. Combinée aux différentes technologies (Dual Shell et AVID Progressive EPS construction), INSTINCT vous offre une sécurité maximale sans négliger l’apparence du casque avec un look « freerider » qui se démarque par les couleurs et l’ajout de la palette au-devant. Casque Bollé INSTINCT Prix : 220 $

MYLO VESTE Si vous avez un mode de vie actif, il est important de privilégier des vêtements qui permettent une bonne amplitude de mouvement. La veste pour femmes Mylo vous offre cette liberté au niveau des bras grâce aux propriétés extensibles du tissu Polartec, tout en conservant la chaleur d’une veste matelassée. Léger, respirant et douillet, ce manteau technique en nylon léger est un choix parfait pour le multi-couches lors de vos randonnées. Prix: 18999 $ chlorophylle.com

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BAS PHD® PRO FREESKI

VESTE SMARTWOOL

Le bas PhD® Pro Freeski a été dessiné en collaboration avec l’athlète Angel Collinson, bien connue dans le monde du ski horspiste. Ce bas conçu spécialement pour femmes revoit l’ajustement, la durabilité et le confort des bas thermaux. Avec des caractéristiques telles que la coupe spécifique aux femmes, un amorti moulant aux tibias et aux chevilles de même qu’une boîte à orteils plate, vos pieds resteront confortables dans vos bottes lorsque vous dévalerez les pistes.

Notre couche de base Merino 250 1/4 zip est le vêtement de base le plus vendu et le plus chaud. De plus, nous avons apporté au vêtement un ajustement amélioré, une construction de coutures sans frottement et des panneaux offrant plus de confort lorsqu’il est porté avec un sac à dos. Ce chandail épais constitue le sous-vêtement idéal par temps très froid et il se porte très bien seul lorsque la fraîcheur se fait variable. Veste 250 pattern Smartwool Prix : 13499 $

Bas PhD Pro Freeski / Prix : 3399 $ smartwool.com

smartwool.com

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VESTE FRENZY La veste technique à capuchon Frenzy, élément essentiel de notre système multi-couches, deviendra l’alliée de choix pour vos activités hivernales. Avec une membrane imperméable et respirante, un fini déperlant DWR en surface et une extensibilité mécanique, son tissu 3L vous procurera liberté de mouvement, durabilité et régulation de température. Le thermoassemblage et les coutures scellées font de notre manteau léger pour hommes Frenzy la parfaite coquille imperméable. Vous pourrez vous concentrer sur ce qui importe réellement : vous dépasser ! Prix: 39999 $ chlorophylle.com

ERRATUM SKIPRESSE NO2, PRIX 219 $ Casque aérodynamique Le nouveau casque Jackson de Giro propose une évolution importante en matière de conception et de style. Un casque au profil moderne, au volume réduit et avec une belle finition. Son système de ventilation « Passive Aggressive » s’inspire des études en soufflerie aérodynamique utilisées par les créateurs de voitures de luxe. Cette ventilation régularise la température par une bonne aération lors de vos activités et même lorsque vous êtes stationnaire. Vous pourrez dévaler les pentes et vous concentrer à tracer vos plus belles lignes ! Casque Giro Jackson / prix : 219 $

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Photo Crédit: Danny Stoffel, CMH Heli-Skiing and Summer Adventures, cmhheli.com

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ÉQUIPÉE POUR L’AVENTURE AUTHENTIQUE ®** Te c h n o l o g i e d ’ a i d e à l a c o n d u i t e

Le modèle présenté est la Outback 3.6R Premier EyeSight 2019 (KD2 PE6), à transmission automatique, et peut ne pas être équipé exactement comme illustré. **EyeSight® est un système d’assistance au conducteur qui peut ne pas fonctionner dans certaines conditions. Il incombe en tout temps au conducteur d’adopter une conduite sécuritaire et prudente. L’efficacité du système dépend de nombreux facteurs, tels que l’entretien du véhicule ainsi que les conditions météorologiques et routières. Consultez le Manuel du propriétaire pour les détails de fonctionnement et les limites. Outback et Subaru sont des marques déposées.

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