Mon Agglo - Agglomération Seine-Eure

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#14 - JUIN 2015

AGGLOMÉRATION SEINE-EURE

Pleins feux sur des entreprises du Nord de la Seine PAGES 6 À 9

Les Hauts-Prés : Une marque et un pôle régional pour le bio PAGES 4 ET 27

Loisirs

C’est l’été ! DES IDÉES POUR SE DÉTENDRE PAGES 18 À 21

Acquigny, Alizay, Amfreville-sous-les-Monts, Amfreville-sur-Iton, Andé, Connelles, Crasville, Criquebeuf-sur-Seine, Herqueville, Heudebouville, Igoville, Incarville, La Haye-le-Comte, La Haye-Malherbe, La Vacherie, Le Manoir, Le Mesnil-Jourdain, Le Vaudreuil, Léry, Les Damps, Louviers, Martot, Montaure, Pinterville, Pîtres, Pont-de-l’Arche, Porte-joie, Poses, Quatremare, St-Étienne-du-Vauvray, St-Pierre-du-Vauvray, Surtauville, Surville, Tostes, Tournedos-sur-Seine, Val-de-Reuil, Vironvay.


Du 4 juillet au 30 août la navette Trempette vous emmène jusqu’à la base de loisirs de Léry-Poses !

Depuis le Rendez-vous bus à Louviers, le Relais bus à Val-de-Reuil ou la gare de Val-de-Reuil. (abonnements acceptés hors abonnements scolaires) Tarif : 21€mon le Agglo trajet - Juin 2015 © Conception / crédit photo : Agglo Seine-Eure - 2015


LE MOT DU PRÉSIDENT

Magazine quadrimestriel de la Communauté d’agglomération Seine-Eure N° 14 juin 2015 ISSN : 2258-0336 Accueil : 1, Place Thorel 27 405 Louviers Tél. : 02 32 50 85 50 www.agglo-seine-eure.fr Adresse postale : CS 10 514 27 405 Louviers CEDEX Directeur de la publication : Bernard Leroy Codirecteur de la publication : Philippe Le Gal Directrice de la communication : Marie Le Calonec Rédacteur en chef : Barbara Rouyer Rédacteur : Barbara Rouyer, avec la contribution des services de l’Agglomération Pour contacter la rédaction : communication@seine-eure.com Crédit photos : Agglomération Seine-Eure sauf mention contraire Création maquette et mise en page : Perroquet bleu - bleu.net Impression : SIB Imprimerie Certifié Imprim’vert Distribution : Adrexo Tirage : 32 600 ex

Si vous ne recevez pas le magazine, merci de nous le signaler par mail à communication@seine-eure.com en précisant votre adresse postale. Imprimé sur papier recyclé

Sommaire

Le premier semestre de cette année 2015 a été riche en événements. L’Agglo a notamment renforcé son organisation en intégrant les missions de la Sodevil à sa direction du développement économique, de l’emploi, du commerce et de l’artisanat. L’objectif ? Mieux répondre aux enjeux de développement économique de notre territoire. Lors d’une rencontre en avril avec les entreprises, commerçants et artisans, il est apparu évident que notre développement ne pourra se faire qu’avec une ambition commune et une stratégie partagée. Ce numéro de Mon Agglo donne un coup de projecteur sur plusieurs entreprises du nord de la Seine. Leur vitalité montre l’engagement, l’innovation et la ténacité dont notre tissu économique est capable. Un tissu économique qui s’empare petit à petit de l’économie circulaire, pour laquelle l’Agglo Seine-Eure sera l’un des territoires pilotes. Développer les synergies interentreprises pour développer la croissance économique locale est l’un des leviers de notre développement. Le territoire Seine-Eure a également accueilli deux grands événements ce printemps. Le premier : le Congrès Beauté & Packaging pour les professionnels de la cosmétique qui s’inscrit désormais dans l’agenda annuel et se spécialise dans la sécurité des emballages. Le second est la première édition du colloque Entreprendre avec l’Afrique du XXIe siècle, un colloque bilatéral sur les opportunités mutuelles de développement qui confirme l’ouverture à l’international de notre territoire. Tout ceci montre un goût pour l’innovation et pour l’excellence, un appétit qui démarre parfois très tôt, comme pour deux jeunes de Seine-Eure, Armand Chéron et Clémence Bruneau, qui ont brillé cette année. Mon Agglo vous raconte leur parcours, depuis la salle de classe à l’accession à un prix en passant par l’apprentissage. L’agglo Seine-Eure fourmille de projets et d’initiatives. Les pages consacrées au cadre de vie et au journal des communes montrent à quel point notre bassin de vie est dynamique et entreprenant dans des domaines très différents : sportif, culturel, social. À travers divers articles, vous découvrirez la vitalité des initiatives locales. Vous trouverez également dans Mon Agglo, comme chaque année, un dossier spécial « tourisme ». Nous avons la chance de vivre sur un territoire verdoyant, dynamique, où l’on peut pratiquer de nombreuses activités culturelles, sportives et de loisirs. Découvrir ou redécouvrir sa région et ses trésors est l’un des plaisirs de l’été. Je vous souhaite de profiter pleinement de ce temps privilégié pour retrouver de l’énergie après une année bien remplie, un moment attendu de détente en famille, entre amis. Excellent été à toutes et tous ! Bernard Leroy

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Retour en images

L’ACTU ÉCONOMIQUE 6 7 8 9 10-11 12 13 14-15 16-17

Une nouvelle page pour Double A Ashland dans notre quotidien Ouest Isol : du très froid au très chaud Valolignum valorise le bois Beauté et parfums en Seine-Eure La vie reprend au manoir de Porte-Joie Les métiers manuels à l’honneur Pleins feux sur l’économie circulaire L’Afrique, partenaire économique

DOSSIER 18-21 Des idées pour se détendre cet été LE JOURNAL DES COMMUNES 22-25 La mare St-Lubin asséchée Quartier libre pour les poissons à Saint-Étienne-du-Vauvray Salon d’art contemporain aux Damps Un label Station Verte pour Pont-de-l’Arche LE CADRE DE VIE 26 27 28 29 30 31 32 34-35 36

L’Agglo vous aide à récupérer l’eau de pluie Les Hauts-Prés : pôle régional d’agriculture bio Des économies grâce au réseau de chaleur bois De nouveaux logements au sud de Louviers Carte de transports scolaires : pensez-y maintenant Une supérette aux Damps en septembre Bientôt une déchetterie à Louviers Agenda Portrait : Clémence Bruneau

3 Seine-Eure.com - mon monAgglo Agglo- février 2015 - Juin 2015 3


RETOUR EN IMAGE Une nouvelle borne pour voitures électriques Et si l’on profitait de faire le plein du frigo pour faire le plein d’électricité pour sa voiture ? L’hypermarché Leclerc d’Incarville vient d’installer une borne de recharge pour voitures électriques. Deux véhicules peuvent se recharger en même temps. Bonne nouvelle, c’est gratuit. Leclerc fournit une clé pour enclencher la charge qu’il suffit ensuite de rendre à l’accueil du magasin. Les bornes électriques tendent à se développer sur l’agglomération. Val-de-Reuil en a installé trois sur sa commune (devant la mairie, place des Chalands, parking de la gare) et l’Agglomération, en partenariat avec le Siege, en disposera 19 sur 10 communes, à partir de septembre.

Les Hauts-Prés : un pommier, une marque, un projet régional Pas de classique première pierre aux Hauts-Prés, vendredi 22 mai, mais un pommier Reine des Reinettes pour le lancement des travaux du bâtiment, futur pôle régional d’agriculture biologique des Hauts-Prés. Il a été planté par les partenaires financiers : l’Agence de l’eau Seine-Normandie, la Région et le Département. « Les HautsPrés, c’est un projet pour l’eau, la santé et l’agriculture » a présenté Bernard Leroy. Après avoir visité le grand bâtiment qui abritera dans quelques mois les principaux acteurs de la filière biologique (voir également page 27), chacun a pu rappeler l’originalité de ce projet unique en Normandie pour préserver la qualité de l’eau potable qui alimente les deux-tiers de la population, l’Agglo a racheté 110 hectares de terre sur le périmètre du champ captant, pour y développer une agriculture et du maraichage biologiques. Tout en préservant la ressource, elle permet donc de maintenir une activité agricole, et développe une économie non délocalisable. Les fruits et légumes bio cultivés ici sont commercialisés en circuits courts et profitent donc à la population locale. L’Agglo a d’ailleurs créé sa propre marque, Les Hauts-Prés, déposée à l’INPI (Institut national de la propriété industrielle) !

Le bon goût de l’équitable Développer l’offre de produits équitables hors des boutiques spécialisées pour inciter à consommer autrement, c’était l’un des objectifs de la quinzaine du commerce équitable, qui s’est déroulée du 9 au 24 mai un peu partout en France. Dans l’Agglo, de nombreux acteurs se sont mobilisés à travers un programme d’actions. Deux jours d’animations ont été organisés à l’espace des Arts’Chépontains de Pont-de-l’Arche, les 20 et 21 mai. Des ateliers se sont déroulés au sein de trois espaces : l’alimentation, le réemploi et la réduction des déchets, et l’espace jardin qui a été l’occasion d’un troc aux plantes. 600 visiteurs (dont les scolaires) ont été comptabilisés sur deux jours.

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Petites Scènes, grand succès La quatrième édition du Festival Les Petites Scènes voyagent entre Seine et Eure s’est déroulée sur deux week-ends entre le 12 et le 21 juin. Huit spectacles ont apporté leur dose d’humour, de dérision, de burlesque, d’émotion dans 12 communes de l’Agglo. Associés ou non à un événement de la commune (comme la fête de l’école à Acquigny, la St-Jean à Amfrevillesous-les-Monts), ils ont séduit adultes et enfants quand ils ne les ont pas faits directement participer à la représentation !

Tous mobilisés pour l’emploi Val-de-Reuil a organisé un forum des métiers, au stade Jesse-Owens, mardi 26 mai. Une cinquantaine d’organismes, d’entreprises, de centres de formation était présente pour aider et conseiller les personnes en recherche d’emploi ou de reconversion professionnelle. L’emploi est l’un des grands combats de l’Agglo. « Sur 30 000 actifs sur le territoire Seine-Eure, 10 000 sont demandeurs d’emplois » a rappelé Bernard Leroy, président de l’Agglo. L’Agglo favorise le développement économique en aménageant des zones d’activités, en accordant des aides aux commerçants et artisans mais aussi en améliorant le cadre de vie. En incitant les salariés à habiter sur le territoire, ils consomment ici, participent à la vitalité des commerces, des entreprises de services… et créent des emplois. La boucle est bouclée !

Le ministre de l’hydraulique du Sénégal visite la station de dépollution de Léry Le 1er juin dernier, l’Agglo Seine-Eure a reçu une délégation sénégalaise conduite par Monsieur Amadou Mansour Faye, ministre de l’Hydraulique et maire de la Ville de Saint-Louis au nord-ouest du Sénégal. Pour ce voyage d’étude de plusieurs jours en France dont trois en Haute-Normandie, il était accompagné de plusieurs personnalités : son excellence Paul Badji, ambassadeur du Sénégal en France, Alioune Badara Diop, directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal et maire-adjoint de Saint-Louis. En présence de Bernard Leroy, président de l’Agglo, de plusieurs élus dont Jean-Claude Christophe vice-président en charge du cycle de l’eau et de Rémi Filali directeur de l’Agence de l’eau, ils ont pu découvrir la station de traitement des eaux usées située à Léry. C’est l’exemplarité de cet équipement important de l’agglo qui a déterminé cette visite d’étude.

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DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE Interview de Thirawit Leetavorn, vice -président Executive de Double A

« Grâce à Alizay, nous voulons développer notre compétitivité en Europe » Les entreprises se bougent au nord de la Seine ! Quelques exemples avec Double A et ses voisins d’Alizay. Le président de Double A est venu à Alizay en mars dernier. Quel était l’objectif de ce déplacement ?

France, du papier qui respecte toutes les qualités et garanties Double A. Cela va également permettre de renforcer l’engagement de Double A pour le développement durable. En effet, un seul transport fluvial correspond à environ 100 camions en moins sur les routes.

Après le redémarrage de l’usine de papier en 2013, Double A a pour objectif aujourd’hui de relancer la production de pâte à papier. Jean Louis Destans, alors président du Département de l’Eure et Yothin Dumnernchanvani, président de Double A ont signé le 3 mars le rachat, par Double A, de l’unité de production de pâte à papier et de la centrale de bioénergie. Aujourd’hui, nous concentrons tous nos efforts à la réalisation de leur redémarrage. Nous n’avançons aucune date pour l’instant. En quoi l’ouverture de cette unité de pâte à papier est-elle importante dans la pérennité de Double A Alizay ?

La relance de l’usine de pâte à papier, grâce au rachat de terres et des unités de production, va permettre à Double A d’avoir une usine complètement intégrée à Alizay. Avec la centrale bioénergie, Double A souhaite produire de l’énergie verte sur place, en utilisant les résidus de bois et de biomasse de la production de pâte à papier d’Alizay. Cette énergie verte est indispensable pour la réussite de cet investissement. La relance de l’usine de production de pâte à papier et de la centrale bioénergie est motivée par le désir d’accroître la compétitivité de Double A en Europe. Combien Double A Alizay compte-telle de salariés aujourd’hui et quelles sont les perspectives d’avenir en termes de création d’emplois ?

Avec la relance de l’usine de pâte à papier, nous espérons recruter 50 personnes supplémentaires. Aujourd’hui, l’usine d’Alizay comptabilise environ 170 collaborateurs.

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Pourquoi utiliser exclusivement du bois d’eucalyptus ? Le bois français pourrait-il convenir à votre process de fabrication ?

Pour Thirawit Leetavorn, le site d’Alizay joue un rôle primordial dans le développement de Double A dans le monde.

Quelle place occupe ce site dans le groupe ?

L’usine d’Alizay est le seul site de production de Double A en dehors de la Thaïlande. C’est l’un des quatre sites de production du groupe à l’échelle mondiale. Il joue un rôle clé pour le développement de Double A en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord. Avec l’Europe, ce sont les marchés que nous espérons développer. Que représente pour vous le projet de port fluvial pour l’acheminement de votre bois d’eucalyptus et Double A tient-il un rôle actif dans sa réalisation ?

Le projet de port fluvial va permettre de livrer des copeaux de bois de Thaïlande par bateau afin de produire, en

Double A utilise exclusivement des arbres à papier Double A provenant de Thaïlande pour deux raisons. D’abord parce que l’entreprise utilise uniquement des eucalyptus à croissance rapide qui ne peuvent être développés qu’en Thaïlande. Ces arbres sont le résultat de plus de 32 ans de recherches. Ils grandissent en 3 à 5 ans et produisent 30 millions de fibres par gramme de pâte. C’est une matière première parfaite pour du papier de haute qualité. Ensuite parce que la méthode de production de Double A est unique. Les millions d’arbres à papier sont plantés sur des espaces vacants entre deux rizières appelées KHAN-NA. Cette méthode durable offre aux agriculteurs une source de revenu complémentaire. Quelques chiffres ?

Nous espérons pouvoir produire 200 000 tonnes de papier à Alizay cette année. C’est l’une de nos 4 usines dans le monde (trois en Thaïlande et une en France). Le groupe emploie plus de 3 000 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires de 460 millions d’euros en 2013. Le papier Double A est vendu dans plus de 130 pays.


Ils se développent

Discrète mais indispensable Ashland On peut avoir un vrai savoir-faire et être discret. C’est le cas d’Ashland, à Alizay, dont nous consommons les produits sans le savoir.

La CarboxyMéthylCellulose de sodium. Un nom barbare, résumé par les initiales CMC. Il s’agit surtout du produit historique d’Ashland, groupe américain, qui a racheté le site Herculès, à Alizay, en 2009. Et si l’usine en fabrique 17 000 tonnes par an, c’est parce que ce gélifiant est utilisé dans de très nombreuses applications : l’alimentaire (le E 466 !), la pharmacie, le pétrole, la peinture, la cosmétique, le papier, les enduits pour la construction, le textile, la lessive, la cigarette… Selon sa finalité, elle est dosée différemment. « Trois usines fabriquent de la CMC dans le groupe Ashland. Sur Alizay, grâce à notre savoir-faire, notre expérience de 50 ans et notre ligne de production un peu particulière, nous exportons en Asie et aux États-Unis même si nos usines sœur y sont basées » présente Pascal Millet, directeur d’usine depuis 2006. 95 % de la production d’Alizay est donc exportée partout en Europe. « À l’échelle du groupe, nous sommes un site européen avant d’être un site français. Il n’y a aucune logique nationale » précise le directeur. Depuis mars 2014, lui-même est d’ailleurs directeur industriel mondial de l’usine de Hopewell aux USA, de Jiangmen en Chine, d’une usine dans le sud de la France et d’une autre en Angleterre !

Nouveaux challenges à relever Pascal Millet, directeur de l’usine d’Alizay depuis 2006.

Loin de s’endormir sur ses lauriers, Ashland fabrique sur Alizay un autre produit depuis deux ans, l’Aquaflow, dédié exclusivement au marché de la peinture. Cet additif en améliore les qualités, évite les coulures, favorise une meilleure application. 11 M€ ont été investis dans l’outil de production, en plus de 5 M€ sur la ligne CMC pour augmenter la capacité à 18 500 t. « Il n’y avait qu’un site fabriquant l’Aquaflow, aux États-Unis. Pour le groupe, trois possibilités se sont présentées : augmenter la capacité de production aux États-Unis, investir sur une nouvelle ligne de production en Hollande, ou en France. C’est l’historique d’Alizay, sa compétitivité, son personnel compétent et l’accompagnement des collectivités qui ont joué en notre faveur. C’est une belle victoire » admet Pascal Millet. D’autant plus belle qu’elle s’est accompagnée de l’embauche de 22 personnes. Le site emploie 107 personnes aujourd’hui. Il en a compté 250 à la fin des années quatre-vingt. « Nous avons connu des restructurations, une automatisation de l’usine. Mais c’est sans doute ce qui nous permet d’exister encore aujourd’hui » estime le directeur. 30 % de l’effectif ont moins de 5 ans d’ancienneté. Si ces nouvelles recrues apportent du sang neuf et un œil neuf sur l’activité de l’entreprise, elles représentent aussi un vrai challenge à relever en termes de formation et de culture d’entreprise.

La sécurité des salariés est un aspect essentiel de la politique de l’entreprise.

Maintenant qu’elle dispose d’un outil performant, le challenge d’Ashland est de développer les ventes d’Aquaflow sur le marché européen. L’entreprise souhaite passer de 4 000 tonnes aujourd’hui à 13 000 t d’ici à 5 ans, tout en augmentant la capacité de production de la CMC à 20 000 tonnes.

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DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Ils se développent

Ouest Isol : du très froid au très chaud L’isolation et la ventilation : deux activités réunies au sein d’une même société, Ouest Isol, qui ne cesse de se développer. Ouest Isol est née à Alizay en 1958, à l’initiative de M. Hébert qui a auparavant travaillé au Maroc. Le chaud soleil maghrébin et la petite pluie froide normande n’ont sans doute aucun rapport avec son activité mais l’entreprise s’emploie depuis son origine à protéger du chaud et du froid. Les conduits et tuyaux des centrales nucléaires, des raffineries, des calorifugeurs ou tout autre conduit de sites industriels sont isolés grâce à ses matériaux. « Nous n’isolons pas la maison de Monsieur tout le monde mais nous fabriquons l’isolation de la tuyauterie d’une entreprise, les supports de ces tuyaux et la gaine qui va autour » décrit Damien Guillosson, l’un des responsables du site d’Alizay. Ouest Isol reçoit la matière première isolante, qu’elle transforme pour l’adapter au produit à isoler. L’entreprise a quelques belles références à son actif, le paquebot Queen Mary par exemple ! « Nous pouvons isoler des températures extrêmes, de -200° à +1 400° C. Cela nous permet de toucher de très nombreux secteurs d’activité et d’exporter nos produits (et parfois la pose) dans de nombreux pays dont ceux de l’Afrique noire » souligne Damien Guillosson.

Trois à quatre ouvertures par an Le savoir-faire de Ouest Isol n’est aujourd’hui plus à démontrer. Si la principale usine et le siège social se situent à Alizay (où travaillent 130 personnes), des agences commerciales et quelques lignes de production ne cessent d’ouvrir un peu partout en France. Grâce à la croissance externe (rachat d’entreprises existantes) et interne (création de nouveaux sites), l’entreprise compte 52 agences, dont 3 en Suisse, acquises tout récemment. Elle en ouvre 3 à 4 par an, qui s’accompagnent à chaque fois de nouvelles embauches. L’effectif, de 500 salariés, a doublé en 10 ans. Comment interpréter un tel succès dans un contexte économique qui

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reste morose ? « Nous investissons sans cesse, nous sommes en permanence à la recherche de nouveaux marchés. Nous essayons d’avoir des produits innovants que nous faisons évoluer régulièrement et nous maillons le territoire. Les salariés sont motivés (le turn-over est très faible) et nous nous imposons un haut niveau de service pour toujours satisfaire nos clients » justifie Damien Guillosson. Ceci explique sans doute cela ! L’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 150 M€, dont 5 % à l’export.

L’isolation des tuyaux permet de les protéger des températures extrêmes.

L’entreprise est, de plus, adossée au groupe anglais SIG, depuis les années quatre-vingt-dix, présent partout en Europe, fort de 10 000 personnes et pesant plusieurs milliards d’euros de chiffre d’affaires. Ces bons résultats ont incité l’entreprise à développer dès 2000 une autre activité : la ventilation (climatiseurs, caissons de ventilation, réseaux aérauliques, etc.). Ses interlocuteurs sont les professionnels, qui eux-mêmes vendent aux particuliers ou aux donneurs d’ordre (collectivités, entreprises, constructeurs, lotisseurs, etc.). Un secteur qui se porte bien, boosté par les crédits d’impôts et les nouvelles réglementations ! XX Plus d’infos : www.ouestisol.fr

La matière première, reçue en plaque ou rouleau est ensuite adaptée à toute forme de produit à isoler.


Ils entreprennent

ValoLignum Environnement : le bois recyclé et valorisé Médéric Bunel a créé sa société à 23 ans. Quatre ans plus tard, il développe quatre activités en parallèle, autour du recyclage et la valorisation du bois. Créer une entreprise est un pari audacieux. Il l’est d’autant plus quand le chef d’entreprise a 23 ans. Médéric Bunel s’est lancé il y a 5 ans, en créant ValoLignum Environnement (VLE), à Alizay. « Je me suis spécialisé dans le bois énergie et c’est dans cette filière que j’ai tout naturellement recherché un emploi lors de mon retour en Normandie à la fin de mes études » explique-t-il. Son créneau : le traitement du déchet bois. « Nous récupérons des déchets bois (palettes, meubles, charpentes, portes, etc.) que nous transformons en broyats pour la production d’énergie ou la fabrication de panneaux d’aggloméré. Nous nous chargeons également de la commercialisation de ces derniers » décrit Médéric Bunel. 1 500 à 2 000 tonnes de bois sont ainsi valorisées tous les mois. « Nous avons aussi un atelier de reconditionnement de palettes. Celles qui peuvent encore servir sont réparées et retournent dans le circuit. Nous fabriquons et réparons 1 500 palettes par mois » précise le chef d’entreprise. Ses entreprises partenaires sont toutes dans un périmètre local : NPC, Maillot, Véolia, GDE et autres collecteurs. Par contre le bois valorisé peut traverser les frontières françaises, jusqu’en Belgique.

Diversification Pour les entreprises situées sur le quart nordouest de la France, VLE déplace ses matériels (3 broyeurs) chez des clients qui n’ont pas la volonté ou les volumes pour acquérir leurs propres machines. La société apporte ainsi un service de broyage et criblage jusque sur les sites de traitement. La demande est forte et les machines tournent toute l’année. Un inconvénient à la valorisation du bois… ce sont les clous ! « Nous débarrassons le bois de tout ce qui est métallique. Les camions et engins sont amenés à rouler dessus toute la journée et nous étions tributaires de plusieurs crevaisons par mois » déplore-t-il.

La note était plutôt salée… jusqu’à ce qu’il découvre une solution totalement innovante. Il s’agit d’un gel préventif anticrevaison qu’on injecte dans le pneu. Lorsqu’un corps étranger pénètre dans le pneu, il vient colmater la perforation et sèche au contact de l’air. La solution est tellement efficace que ValoLignum a décidé de commercialiser ce produit sous l’entité ProGom, auprès des entreprises possédant des engins de génie civil, de manutention, agricoles et des poids lourds. Enfin, ValoLignum sert de plateforme à la société SNPM qui produit des huiles essentielles à base de Thuyas Plicata atrovirens, pour l’industrie cosmétique et pharmaceutique. SNPM et VLE mettent ainsi des partenariats en place avec des sociétés d’espaces verts et les collectivités locales pour la collecte. Ainsi, depuis environ 2 mois, l’Agglo se joint au projet en isolant ces thuyas en déchetteries. ValoLignum aménage actuellement un hectare supplémentaire à Alizay pour y dédier une plateforme de 5 000 m2 destinée à trier, stocker et broyer les thuyas avant expédition dans les unités de distillation de SNPM.

Embauche d’un commercialposeur ValoLignum recherche un commercial-poseur pour la vente de produit anticrevaison ProGom. Il sera équipé d’un véhicule atelier pour se rendre chez les clients. Aucune qualification particulière n’est requise. Il suffit d’aimer travailler sur le terrain, d’être plutôt autonome avec des bases en mécanique et d’avoir une fibre commerciale. XX Envoyer CV et lettre de motivation à ValoLignum Environnement : ZI les Génêtais, route du Manoir, 27 460 Alizay.

L’entreprise se diversifie donc, même si le fil conducteur de toutes ces activités est la valorisation et le recyclage. Elle a aussi permis de recruter 5 personnes.

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DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Les cosmétiques continuent de bien s’exporter L’industrie cosmétique continue d’être particulièrement dynamique à l’export. Avec une progression de 4 % en 2014, elle conforte sa position de deuxième secteur économique exportateur après l’aéronautique. L’excédent commercial du secteur cosmétique est de 8,9 milliards d’euros (23,6 milliards pour l’aéronautique), et c’est aussi celui qui connaît la plus forte croissance : +4 % en 2014 contre +2,5 % pour l’aéronautique. Sur le marché mondial, c’est la France qui tire le mieux son épingle du jeu. Ses parts de marché sont de 15,9 %, devant les États-Unis (10,8 %) et l’Allemagne (10,7 %). La France représente près d’un tiers des exportations européennes, loin devant l’Allemagne et les produits cosmétiques traversent les frontières européennes dans 51,8 % des cas. Cette tendance traduit la richesse et la qualité de l’offre française qui sait répondre à des marchés variés et à des habitudes de consommation très différentes. Après l’Europe, c’est l’Asie qui importe le plus les produits cosmétiques français (16,9 % des exportations), en progression de + 11,7 %.

Où la France exporte-t-elle et quoi ? La hausse la plus importante concerne la Chine (+16,5 %). La France reste le premier pays exportateur de cosmétique vers cette zone, bien que la concurrence soit vive, notamment de la part des États-Unis, du

Japon et de la Corée. Les exportations vers le Proche et le Moyen-Orient connaissent également une augmentation sensible, de l’ordre de 7 %. Vers les États-Unis, les exportations connaissent également une croissance de 7,6 %. Elle est beaucoup plus faible en Afrique (0,4 %) et en baisse en Russie, Turquie et Amérique latine du fait des difficultés économiques ou des incertitudes politiques et réglementaires. Les parfums et les soins représentent les deux tiers des exportations françaises (42,3 % de soins et 33,8 % de parfums). Ils sont suivis par les shampoings et préparations capillaires (6,6 %) et le maquillage (6,5 %). L’industrie cosmétique figure donc parmi les secteurs où la France demeure leader mondial. Selon Patrick O’Quin, président de la Febea (Fédération des entreprises de la beauté), « cette croissance est portée par le dynamisme de tout un secteur et un tissu d’entreprises composé de TPE, PME et grands groupes ». L’Eure, avec la Cosmetic Valley participe activement à ce dynamisme. XX Source : Febea

L’Agglo a accueilli le congrès Beauté & Packaging Tous les ans, les professionnels du conditionnement se retrouvent au congrès Beauté & Packaging, au Vaudreuil. Il a eu lieu le 4 juin. Ce congrès scientifique expert sur la sécurité du packaging a organisé trois sessions de travail autour d’intervenants spécialisés : « la protection antimicrobienne et les nouvelles technologies de conditionnement », « vers un pack intelligent et connecté, protecteur des formules et des consommateurs », et « les avancées sur l’écoconception, l’économie circulaire et les orientations des grandes marques en matière de protection de l’homme et son environnement ».

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en BREF

Sérimatec s’implante en Seine-Eure

Ils se développent

Un parfum de réussite

Interparfums fait transiter dans ses locaux eurois 20 millions de flacons de parfum par an. La société vient d’acquérir la marque Rochas et bientôt la licence Coach. Une marque voulant créer un parfum n’a pratiquement qu’une chose à faire : contacter Interparfums. Cette société, créée par Philippe Bénacin et Jean Madar en 1983, cotée en bourse depuis 1995, se charge de l’ensemble du cycle de vie du parfum, depuis la création du jus jusqu’à la distribution des flacons en parfumeries, en passant par la publicité. Des marques comme Balmain, Boucheron, Lanvin, Repetto, Karl Lagerfeld, Paul Smith, ST Dupont, Van Cleef & Arpels, Montblanc, Jimmy Choo lui font confiance et ont signé avec elle un accord de licence d’exploitation. La société vient également de racheter la marque mythique de haute couture Rochas et l’acquisition de la licence Coach est prévue pour 2016. « Notre métier est de décoder un univers de marques et de le retranscrire en olfaction, en respectant l’ADN de la marque » explique Cyril Levy-Pey, directeur de la communication chez Interparfums. Néanmoins, la société ne possède aucune usine. Elle travaille avec un ensemble de partenaires qui ont le savoir-faire dans un secteur bien particulier : un parfumeur va concevoir le jus, un designer va travailler sur le flacon, un autre sur l’étui. Il en est de même pour le marketing, la PLV… « Interparfums agit comme un chef d’orchestre. Certes, nous sommes moins gros que certains de nos concurrents, mais cela nous confère une grande souplesse et une grande réactivité. Nous sommes reconnus comme répondant fidèlement à la demande du client » souligne Cyril Levy-Pey.

Depuis quatre ans dans l’Eure

Sérimatec, spécialisée dans l’automatisation et la robotisation standard ou personnalisée, inaugure ses nouveaux locaux, à Val-de-Reuil, le 25 juin. Créée en 1977, cette société était basée à Eslettes, en Seine-Maritime. Rachetée par le groupe Céri en 2012, l’équipe dirigeante a souhaité rapprocher cette structure des autres entités (Céri et Boust, situés parc de la Fringale) afin de bénéficier des synergies de groupe et de rapprocher Sérimatec de sa clientèle pharmaceutique et cosmétique. L’entreprise dispose désormais d’un bâtiment de 1 500 m2, dans le parc d’affaires des Portes.

Auparavant situés à Grand-Couronne, les entrepôts se sont d’ailleurs révélés trop petits, ce qui a conduit la société à chercher un nouveau site en 2011. Elle l’a trouvé dans l’Eure et y a aménagé un bâtiment de 30 000 m2 divisé en 5 cellules de stockage. Les quelque 20 millions de flacons (1 400 références) qu’Interparfums commercialise transitent par ce site qui peut traiter toutes les commandes et expédier à J +1. Trente personnes y sont employées (220 au total chez Interparfums). 90 % des commandes partent à l’international dans une centaine de pays dont les États-Unis, l’Amérique du sud, la Russie, le Japon. « La France représente 9 % du chiffre d’affaires mais nous pouvons pratiquement faire du sur-mesure. Nous sommes en capacité d’expédier un seul flacon pour une parfumerie indépendante de Nice qui nous le commanderait » prend pour exemple Joaquin Reynes, responsable des services généraux. Le site a même prévu une petite unité de gravure pour éviter les contrefaçons. La société ne regrette pas son installation dans l’Eure, proche de ses sous-traitants, à une heure de l’aéroport de Roissy et du port du Havre. Le chiffre d’affaires 2015 d’Interparfums devrait s’établir à 310 M€, hors acquisition de Rochas, dont le potentiel de développement est énorme.

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Il se lance

Le manoir retrouve son âme Le manoir de Porte-Joie aurait pu finir en ruines. C’était sans compter sur Xavier Thierry, tombé sous le charme de cette bâtisse du XVIIe siècle.

Xavier Thierry, nouveau propriétaire heureux et plein d’idées du manoir de Porte-Joie.

Le manoir de Porte-Joie (appelé aussi manoir du port Pinché du nom du port aménagé juste derrière, au XIIe siècle) a connu le meilleur et le pire. Il a été la demeure de Louis Renault en 1923, est devenu une discothèque, le Richard’s club, jusque dans les années 2000 avant d’être racheté par un homme d’affaires qui en a fait un lieu de séminaires et d’événementiels. Il sauve le bel ensemble de bâtiments une première fois en consacrant deux années à sa rénovation. Mais par manque d’entretien et de visiteurs, le manoir se fatigue, est gagné par l’humidité et la poussière. Il fallait un regard bienveillant, beaucoup de passion, un petit grain de folie aussi pour le faire revivre. Xavier Thierry a un peu de tout cela. Le courage, le dynamisme et la sympathie en plus. Maître d’hôtel chez le traiteur Erisay, il fait la connaissance du propriétaire des lieux en 2013 et apprend qu’il met le manoir en vente. « Il fallait redonner une âme à ce manoir. J’avais envie d’en faire un lieu de vie, un endroit où il se passe toujours quelque chose » confie Xavier Thierry qui prend la décision de l’acheter. L’organisation de mariages en devient la pierre angulaire. Et quand il n’y en a pas, il veut organiser des soirées cabarets le vendredi et le samedi ou des thés dansants, en semaine. « Les thés dansants commenceront dans le courant de l’été et les dîners cabarets à l’automne. Je travaille évidemment avec la maison Erisay pour établir les repas » précise-t-il. La municipalité de Porte-Joie l’a beaucoup aidé dans la réalisation de son projet. Aujourd’hui, Xavier veut également ouvrir son manoir aux festivités communales.

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Avant d’en arriver là, Xavier a entrepris près de cinq mois de travaux non-stop. Avec l’aide de sa famille, il a traité les poutres, repatiné m2 par m2, démonté et repeint les fenêtres, nettoyé les parquets, peint, démonté, remonté, réparé, mis aux normes. Un travail de Titan qui a occupé ses nuits et ses jours. Le résultat est très réussi. Le manoir abrite désormais deux grandes salles, un salon de 300 m2 avec petits salons, canapés et billards, et bientôt quatre chambres individuelles. Le colombier seul a nécessité deux mois de travaux. C’est aujourd’hui un petit nid douillet pour les mariés.

La passion des objets Xavier Thierry a une autre passion : les objets. Depuis l’enfance, il achète des meubles, des lampes, des tapis, des tableaux, des objets. Il les a entassés durant des années, persuadé qu’un jour, ils serviraient. « Je ne me suis pas trompé ! J’ai pu aménager et décorer les pièces du manoir avec tout ce que j’ai acquis pendant des années » montre Xavier. Cela donne un ensemble chaleureux et cosy qui remporte immédiatement l’adhésion de ceux qui visitent les lieux. Les projets de Xavier ne s’arrêtent pas là. Il souhaite ouvrir dans l’une des dépendances une petite cinquantaine de couchages pour les invités qui préféreraient dormir sur place ; et pourquoi pas, construire un ponton pour ceux qui arriveraient en bateau, par la Seine ! Le pari de Xavier est d’ores et déjà gagné : le manoir de Porte-Joie a retrouvé une âme. XX Manoir de Porte-Joie : 10 Route de Port Pinche, 27 430 Porte-Joie. Tél. : 02 32 25 18 18 ou www.manoirdeportejoie.com


Savoir-faire L’outil en main

Transmettre la passion du travail manuel L’association « L’Outil en main » accueille des jeunes de 9 à 14 ans pour les initier à des métiers manuels. Ça démarre en septembre.

Connaître les gestes de base de l’électricité, de la métallerie, de la maçonnerie. Beaucoup d’adultes rêveraient de pouvoir accomplir de menus travaux seuls. Et si c’était dans l’enfance qu’il fallait inculquer ces premiers gestes ? Le Givape donne une chance à votre enfant d’être plus doué que vous ! Ce groupement interprofessionnel de la vallée de l’Andelle et du plateau est de Rouen crée une nouvelle antenne de l’Outil en main, union nationale présente dans 125 villes de France (dont Vernon, Le Neubourg, Amfreville-laMivoie). L’objectif : initier des jeunes de 9 à 14 ans aux métiers manuels, grâce à des hommes et des femmes de métier, retraités et bénévoles. « Il ne s’agit pas d’apprentissage, mais de redorer l’image des métiers manuels qui sont tant décriés, de développer la dextérité des enfants, de transmettre les gestes et l’amour du travail bien fait » présente Pierre Lefébure, président du Givape. Les professionnels retraités ont eux aussi tout à y gagner : ils transmettent leur savoir et restent actifs au contact des jeunes. L’Outil en main s’installe dans les anciens locaux de Linandelle, à Charleval. Le Givape a aménagé des ateliers sur 250 m2 sur lesquels les enfants s’exerceront à tour de rôle. « Les enfants s’inscrivent pour toute l’année scolaire. Chaque mercredi, de 14 heures à 17 heures, ils viendront s’initier à l’ébénisterie-menuiserie, la métallerie-forge-serrurerie, la couture, le jardinage, la maçonnerie, l’électricité. Ils réaliseront des objets qu’ils emmèneront chez eux en fin d’année » poursuit Pierre Lefébure. L’inscription, de 120 €/an, est ouverte à 18 enfants. Les ateliers débutent le 16 septembre. Bien sûr, les jeunes de l’Agglo, notamment de Pîtres, Le Manoir, Alizay sont les bienvenus. XX Intéressé ? Inscription auprès de Pierre Lefébure : plefebure@an-seine.com ou 06 31 75 36 50

Meilleur apprenti boucher

Armand, fierté de La Haye-Malherbe

Armand Chéron est monté sur la 3e marche du concours de meilleur apprenti de France. À 16 ans, il a encore les traits d’un adolescent, mais la justesse de ses gestes quand il découpe la viande est celle d’un adulte. Apprenti depuis deux ans dans la boucherie d’Isabelle et JeanChristophe Gaudet, Armand Chéron a participé au concours de meilleur apprenti de France et a remporté la 3e place. Une fierté pour son maître d’apprentissage, professeur au CFAIE de Val-de-Reuil, pour son père Gérald, boucher également, dans le même point de vente. « Quand il était petit, il venait me voir travailler, posait des questions » raconte son père. La passion d’Armand a grandi avec lui. « J’aime tout dans la boucherie, le contact avec la clientèle, les gestes, les couteaux, la matière première » confie le jeune homme. Plutôt doué, son maître d’apprentissage et ses professeurs lui ont proposé de participer au concours du meilleur apprenti de France. L’entraînement pendant 6 mois est intensif. Désossage, épluchage, parage, ficelage, décoration, il a enchaîné les heures tant à l’école qu’à la boucherie, pour passer toutes les étapes (départementales, régionales, nationales). Des efforts aujourd’hui récompensés. Désormais, Armand veut poursuivre ses études et décrocher un brevet professionnel puis un brevet de maîtrise. « Il a les qualités pour aller loin, estime Jean-Christophe Gaudet. Il est motivé, il respecte la viande, il travaille dur. C’est l’un des meilleurs élèves ! »

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DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

en BREF

UTILISATION PRODUCTION

DÉCHET

L’économie circulaire Où, quand pour partie, les déchets des uns peuvent devenir la matière première des autres…

MATÉRIAUX Une forêt de poteaux Les travaux de construction de la future usine de matelas Epéda avancent bien. À Criquebeuf-sur-Seine, sur la zone d’activités du Bosc Hétrel, c’est une forêt de poteaux qui se dresse vers le ciel. Les murs du bâtiment sont montés progressivement, du sud vers le nord. Le calendrier des travaux est pour le moment parfaitement respecté. Le groupe Cofel construit un bâtiment de 37 700 m2 sur un site de 85 000 m2. Il doit être livré en mars 2016. L’activité sera ensuite transférée de Perriers-sur-Andelle à Criquebeuf.

Enquête publique Une enquête publique au titre de la loi sur l’eau est menée à Heudebouville, avant l’aménagement de la zone d’activités Ecoparc 3. Toutes les pièces du dossier sont disponibles à la mairie. Il est possible de les consulter et d’inscrire des observations dans le registre d’enquête. Le commissaire-enquêteur sera à la mairie d’Heudebouville jeudi 25 juin, de 16 heures à 19 heures et samedi 11 juillet de 9 heures à 12 heures pour répondre à toutes les questions.

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Économie circulaire

Vos déchets valent de l’or

Des déchets qui deviennent des ressources, c’est le principe de l’économie circulaire. L’Agglo est l’une des premières en France à expérimenter une méthode anglo-saxonne. Vous vous souvenez du film Retour vers le futur, quand le docteur Emmett Brown, le scientifique un peu fou, alimente sa voiture de détritus trouvés dans une poubelle pour la faire rouler ? À sa manière, il faisait de l’économie circulaire.

d’accompagner les entreprises dans les champs de l’écoconception, de la mutualisation, des filières de recyclage et de valorisation » confirme Rebecca Armstrong, responsable du service des politiques publiques durables.

À l’Agglo, le futur c’est maintenant et l’économie circulaire est devenue un concept très pensé, qui fonctionne et qui prendra même une large place dans l’économie de demain.

Aussi, quand l’IEC et l’Ademe ont souhaité lancer une expérimentation dans 3 régions, elle a incité la Haute-Normandie à se porter candidate aux côtés de la Bretagne et l’Aquitaine. Elles ont depuis été rejointes par Rhône-Alpes.

Le principe : les déchets des uns deviennent les ressources des autres. À l’échelle d’une entreprise, un déchet peut être de la chaleur rejetée, des granulats, du bois, de l’eau… Pour une autre entreprise, cette chaleur rejetée représente des calories qui peuvent être réinjectées dans son process industriel. Les déchets de bois peuvent servir de combustible…

Penser l’économie autrement L’un des axes de travail de l’Agglo, inscrit dans son Agenda 21, est d’accompagner le développement économique pour qu’il soit plus durable. Elle l’a même confirmé dans son contrat d’agglo. « Nous sommes membres depuis plusieurs années de Grandde (Groupement des acteurs normands du développement durable en entreprise) et adhérons depuis novembre 2014 à l’Institut de l’Économie Circulaire (IEC). L’objectif de l’Agglo est de développer et

« Nous pourrons ainsi expérimenter une méthode anglo-saxonne baptisée NISP : National Industrial Symbiosis Programm, utilisée depuis plus de 10 ans au RoyaumeUni » annonce Rebecca Armstrong. Le principe : des « workshops », des plateformes, où les entreprises informent des déchets qu’elles génèrent et des ressources dont elles ont besoin. Un coordonnateur peut ensuite les aider à se mettre en relation les unes avec les autres. Les échanges peuvent se faire par filière, à l’échelle d’une zone d’activités ou d’un territoire géographique. L’objectif recherché par l’économie circulaire est de produire moins de déchets, de faire des économies. C’est une nouvelle manière de penser l’économie qui stimule la Recherche et Développement, qui incite à innover. Une expérimentation sera menée sur 2 à 3 ans dans l’Agglomération SeineEure, grâce notamment aux financements de l’Ademe et de la Région. 150 entreprises pourraient être directement concernées.


Les acteurs clés du projet Il impulse Grégory Giavarina, délégué général de l’Institut de l’Économie Circulaire

« Le modèle économique linéaire est dépassé » « Depuis la révolution industrielle, l’économie mondiale repose sur un modèle dit linéaire « extraire – produire – consommer – jeter » qui aujourd’hui n’est plus adapté. L’économie circulaire est un nouveau modèle économique qui repose sur l’objectif de découpler la croissance économique de l’utilisation des ressources, qu’elles soient renouvelables ou non. Il s’agit de sortir de l’ère du gaspillage en mettant en place des boucles de valeurs qui reposent notamment sur l’écoconception, l’allongement de la durée de vie des biens, une consommation tournée vers l’usage, la dématé-

rialisation, la réparation, le réemploi, le remanufacturing ou encore le recyclage. L’Institut de l’Économie Circulaire, créé en 2013, a vocation à mutualiser les compétences et les ressources, faciliter les échanges de savoir et d’expérience. Aujourd’hui, nous comptons près de 200 membres dont l’Agglo Seine-Eure et la Région Haute-Normandie. L’Institut travaille étroitement avec elles pour détecter des synergies entre acteurs du territoire afin que les déchets des uns puissent être des ressources pour d’autres. »

Il anime Jean-Michel Thouvignon, président du Groupement régional des acteurs normands du développement durable en entreprise (Grandde)

« Il faut insuffler une dynamique » « En Haute-Normandie, des expériences liées à l’économie circulaire frémissent un peu partout. Il y a eu des tentatives dans l’estuaire de la Seine. Une autre expérience est menée sur l’axe Seine par Haropa (ports du Havre-Rouen-Paris). Dans de nombreux exemples, les synergies permettent de résoudre des problèmes que les entreprises ne peuvent régler seules et Grandde les accompagne pour proposer des « leviers de performance ».

Ce sont les entreprises qui savent mieux que quiconque où et comment faire des économies et quelles sont les synergies possibles. Nous, nous sommes là pour les accompagner. Sur le territoire SeineEure, l’activité économique est intense dans les zones d’activité. Cela génère du potentiel pour l’économie circulaire. Le rôle de Grandde sera de coordonner les actions sur les différents sites, afin que chacun puisse en tirer des bénéfices. »

Il met en pratique Christian Béranger, directeur du développement durable chez Cemex

« L’État et les collectivités doivent davantage nous accompagner » « Nous consommons des granulats et nous fabriquons du béton. Chez Cemex, nous nous sentons donc particulièrement concernés par l’économie circulaire. La protection de la ressource est un principe écrit dans notre système de management. Pour une tonne de granulat exploitée, il en reste deux en carrière qui ne peuvent être vendues car la qualité ne correspond pas aux normes requises. Grâce à l’économie circulaire, ces sous-produits peuvent être valorisables.

En 2012, l’Etat a par exemple reconnu la possibilité d’introduire des matériaux issus du recyclage dans les bétons. C’est ce qui nous a permis d’utiliser du béton cassé. Il faut donc que la réglementation accompagne l’économie circulaire. Chez Cemex, nous travaillons sur la traçabilité des matériaux de construction ce qui nous permet d’établir une fiche d’identité très utile au moment de la déconstruction. Nous avons des plateformes pour accueillir ces matériaux et les valoriser. Le service Recherche et Développement travaille sur leur qualité. Enfin, quand nous prenons la matière d’un territoire, nous lui restituons le solde. Nous prélevons et nous restituons. C’est le principe d’une boucle vertueuse. » © Émile Sabatier, photothèque CEMEX

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DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

L’Afrique, terre économique

Pour la première fois, l’association Entreprendre avec l’Afrique, dont l’Agglo est partenaire, a organisé les rencontres « Entreprendre avec l’Afrique du XXIe siècle », les 12 et 13 juin. Cette association, créée en 2013 à Heudebouville, incite à repenser le champ économique pour qu’entreprises européennes et africaines évoluent dans une relation « gagnant-gagnant ». « Généralement, l’Afrique vend ses matières premières mais la valeur ajoutée est faite en France ou en Europe. L’idée de ces rencontres était de créer un nouvel espace d’échanges » explique Rebecca Armstrong, trésorière de l’association, présidée par François Loncle. Quatre pays étaient représentés : le Bénin, le Sénégal, le Congo et la Guinée à travers

des intervenants de prestige, notamment Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes, Kabiné Komara, ancien premier ministre de la Guinée, etc. Trois tables rondes ont été organisées  : «  «  AfriqueFrance : un potentiel commun », « les conditions et les acteurs du décollage », « Nouveaux secteurs, nouveaux marchés : les défis du business de demain ». Deux jours riches et intenses qui devraient s’inscrire dans les rendez-vous réguliers auxquels l’Agglo veut s’associer. XX Plus d’info : entreprendreaveclafrique.com

Import/export

L’Afrique de l’Ouest, partenaire privilégié de Barry-Callebaut Barry-Callebaut entretient des relations historiques avec l’Afrique de l’Ouest pour sa production de cacao. Avec 940 000 tonnes de cacao traitées l’année dernière (soit 22 % de la production mondiale), Barry-Callebaut est le premier transformateur de chocolat et de cacao. Le groupe compte 52 usines sur 4 continents. L’une d’entre elles est à Louviers depuis 1972. C’est le plus grand site de traitement de cacao du groupe (270 salariés, 80 000 t de fèves traitées).

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Le cacao ne pousse que sur une petite ceinture de 20° au nord et au sud de l’équateur, plus particulièrement en Afrique de l’Ouest qui représente à elle seule 65 % de la production mondiale. La Côte d’Ivoire représente 40 % de la production et le Ghana 21 %. Le 3e plus gros producteur est l’Indonésie avec 10 %. Barry Callebaut entretient bien sûr des relations privilégiées avec ces pays. Le chocolatier a construit 2 usines en Côte d’Ivoire (à San Pedro et Abidjan), une au Cameroun et une au Ghana (à Téma). «  20 M€ ont été dédiés à la modernisation de l’usine de San Pedro il y a 4 ans.

Il existe une réelle stratégie de groupe pour laquelle les sites travaillent et progressent ensemble » souligne JeanBrieuc Plou, responsable des achats techniques. En parallèle, Barry-Callebaut met en pratique les bases du développement durable en recherchant constamment le bon équilibre entre l’économie, l’environnement et le social. Mais l’Afrique importe aussi des produits français. C’est le cas notamment de machines, de pompes et de pièces détachées. Le cacao, très abrasif, use précocement l’outil de production. Un domaine où la France, cette fois-ci, peut montrer son savoir-faire.


Interviews Hubert Zoutu, vice-président d’Entreprendre avec l’Afrique

« Le développement de l’Afrique, c’est aussi le nôtre » Pourquoi avoir créé l’association « Entreprendre avec l’Afrique » ? Cette association est née en 2013 de la conviction que l’Afrique a une place majeure dans le concert des nations du XXIe siècle. Cette association a donc été créée pour permettre des rencontres entre les opérateurs économiques français et africains. L’Afrique a-t-elle réellement les moyens de se développer économiquement ? Jean-Hervé Lorenzi le dit clairement : alors que l’économie mondiale ralentit, celle de l’Afrique connaît une accélération forte. La Chine, l’Inde, le Brésil et les États-Unis l’ont bien compris. Pourquoi la France resterait-elle en retrait ? L’objectif des Rencontres des 12 et 13 juin derniers était de permettre à des entreprises, y compris celle du territoire Seine-Eure, et des

entreprises africaines d’échanger, de mieux comprendre les enjeux de chacun, de passer outre les idées reçues, de discerner les marchés porteurs. Malgré son passé colonial, la France est-elle la bienvenue en Afrique ? Nous devons comprendre que le développement de l’Afrique, c’est aussi le nôtre. Les Africains ne demandent pas que l’on porte sur eux un regard de complaisance, de pitié ou paternaliste. Ils veulent être perçus comme de réels partenaires économiques. De par son passé sur ce continent et grâce à la langue, la France a beaucoup plus d’avantages que les autres pays. Il suffit juste d’établir des relations « gagnant-gagnant », dans le respect des valeurs de chacun. C’est le message que nous avons fait passer à travers ces Rencontres, que nous souhaiterions d’ailleurs annualiser.

Import/export

Aissata Touré Coulibaly, chef d’entreprise

« La France et le Mali peuvent réaliser des projets communs » Aissata Touré a créé l’entreprise Multichem au Mali. Elle était présente aux Rencontres d’Entreprendre avec l’Afrique.

nement de fruits et légumes répondant aux normes internationales.

Quelle est l’activité de votre entreprise ?

J’exporte la mangue fraîche principalement sur le marché international de Rungis, en France, à travers les sociétés Tombarel et AMS-European. Ces entreprises se chargent ensuite de la redistribution auprès des revendeurs à travers toute l’Europe et au-delà.

Multichem, créée en 1995, commercialise des fleurs, des fruits et des légumes. J’en suis la promotrice et l’actionnaire majoritaire. Cette société exploite 5 hectares de fleurs coupées tropicales qu’elle vend sous forme de bouquets ou toute autre composition florale pour le marché national. Nous employons 11 salariés et environ 70 travailleurs temporaires. L’exportation ne vous intéresse pas ? Les premières activités de la société furent l’exportation du haricot vert. Mais nous avons vite abandonné cette culture car, à l’époque aucune infrastructure de conditionnement ni de stockage n’existait pour cette activité. L’entreprise s’est ensuite tournée vers l’exportation de la mangue. C’est un choix de l’entreprise de rester sur des tonnages modestes mais avec des produits haut de gamme. Multichem s’est dotée de sa propre station de condition-

Quelle place tient la France dans vos exportations ?

Importez-vous des produits français ou européens ? Nos emballages sont fabriqués et importés de la France par les sociétés Smurfit Kappa, Cartonnier de Gallargues et la Société Raja, à Roissy. Ces importations sont totalement complémentaires de mes produits. Pourquoi avoir participé aux Rencontres d’Entreprendre avec l’Afrique ? J’attendais surtout des moments d’échanges d’expériences dans le domaine de l’agrobusiness. J’espère à l’avenir pouvoir participer à des projets communs à réaliser en France ou chez moi au Mali, dans le cadre de l’agro-industrie. Le Mali, est un pays à vocation

agropastorale où rien n’est encore fait dans le domaine de l’industrie et de la transformation alimentaire. Le pays regorge de terre non exploitée, d’eau et de soleil toute l’année. Cela représente beaucoup d’avantages pour établir des relations économiques !

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DOSSIER

C’est l’été !

Ça y est, les vacances sont arrivées ! Vous les passez en Pays Seine-Eure ? C’est une bonne idée ! Vous trouverez tout ici pour vous détendre, vous divertir, vous cultiver. Voici quelques idées.

Une balade autour du lac d’Acquigny

Il fait beau ? Vous aimez les canards, les cygnes et les balades ? Foncez au lac d’Acquigny ! Des aménagements ont été réalisés cet hiver qui rend le site particulièrement attractif. À l’entrée, près du parking refait et agrandi (une centaine de places dont 4 pour camping-cars), deux aires de jeux en bois sont réservées aux 2-6 ans et aux 6-12 ans. Les adultes préféreront le boulodrome. Il est toujours possible de faire le tour du lac (2 km) sur les sentiers redessinés. Mais on peut aussi s’instruire ou se muscler en marchant ! Le circuit découverte explique la faune et la flore. Un hôtel à insectes bourdonne de vie. Le parcours santé propose de petits exercices en divers endroits. Il suffit de lire les panneaux. Çà et là, des bancs et des sièges taillés dans des troncs d’arbres vous invitent à contempler le plan d’eau et à écouter les grenouilles. Un peu plus loin, un espace a même été conservé semi-sauvage pour expliquer le rôle de la biodiversité et laisser celle-ci s’exprimer. Un espace pique-nique vous permet de déjeuner sur place et de rester la journée entière. Le lac d’Acquigny est devenu un espace ludique dans un environnement 100 % nature ! Pour le garder propre, une bonne cinquantaine de poubelles a été installée. La baignade et les sports nautiques sont interdits. En revanche, il est possible de pêcher. Cet automne, le petit pont sera rénové par l’Agglo.

Participer à une visite guidée

Vous pensez connaître Louviers et Pont-de-l’Arche comme votre poche ? Suivre une visite guidée, écouter les histoires de la guide de l’Office de tourisme est toujours source de découverte. À Louviers, elle vous racontera les petits et grands secrets de l’église Notre-Dame et vous promènera dans les rues historiques de la cité drapière (4 juillet, 5 septembre). À Pont-de-l’Arche, la cité médiévale révélera ses coins cachés. Un passage par l’église Notre-Dame-des-Arts s’imposera bien évidemment (1er août). Et pourquoi ne pas découvrir un lieu surprise ? Samedi 3 octobre, l’Office de tourisme propose un thème surprise. Le lieu de rendez-vous ne sera communiqué que la veille ! XX Visites payantes. Inscriptions à l’Office de tourisme : 02 32 40 04 41 ou info@tourisme-seine-eure.com

Prendre un cours de cuisine Prendre le temps de cuisiner, apprendre une recette nouvelle, les vacances sont aussi propices à ce genre de découverte. Martine Coquelin mitonne d’excellents plats pour la fermeauberge du Germoir, à Quatremare. Elle propose aussi des cours de cuisine pour adultes. Quelques exemples : 25 juin : guacamole et caviar d’aubergine, 30 juillet : la technique de la pâte à choux, 24 septembre : les verrines sucrées, 29 octobre : la charlotte au chocolat et sa crème anglaise… XX Tarif : 40 €/personne, de 18 h 30 à 20 h 30. Inscription à l’Office de tourisme : 02 32 40 04 41.

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Se cultiver à deux pas de chez soi

Savez-vous que l’une des plus vieilles fabriques de chaussures de France se trouve à Pont-de-l’Arche et qu’il s’agit des chaussures Marco ? Avez-vous déjà observé les vitraux de l’église de Pont-de-l’Arche en compagnie d’un maître verrier ? Savez-vous comment travaillaient les bateliers au XIXe siècle à Poses et quelles sont les techniques traditionnelles encore employées par le faïencier Luc Lambert, à Igoville ? Les visites découvertes de l’Office de tourisme sont instructives sans être rébarbatives ! XX Tout le programme à l’Office de tourisme ou www.tourisme-seineeure.com

Sous la chaleur des Tropiques

Une journée à la base de loisirs de Léry-Poses

Inutile d’aller bien loin pour profiter des plaisirs de la plage. Sur la base de loisirs de Léry-Poses, vous pourrez non seulement vous baigner mais aussi jouer au golf et au mini-golf, faire du téleski nautique (le plus long de France !), du pédal’eau, du kayak, du stand’up paddle, du catamaran, du vélo, laisser vos enfants jouer sur l’aire de jeux ou simplement vous promener. Tout près, au barrage de Poses, la passe à poissons permet de voir défiler de beaux spécimens (anguille, saumon, truite, carpe, gardon, brochet, etc.). Un peu plus loin, à la réserve ornithologique La Grande Noë, il est possible d’observer les oiseaux sans les déranger. Vous n’avez plus envie de partir ? Pas de souci, des chalets, un camping, deux gîtes accueillent les familles et les groupes ! Barbecue autorisé mais pas les feux au sol. XX La base de loisirs organise des animations durant la période estivale : 5 juillet : portes ouvertes de la base de loisirs avec gratuité des activités et du parking (de 10 heures à 19 heures), 22 et 23 août : démonstration de vol de cerf-volant par le champion de France et d’Europe Stéphane Fermé et mini-baptême de parapente ; 13 septembre : marché des produits du terroir et déjeuner préparé par un chef cuisinier (payant, réservation obligatoire au 02 32 59 13 13). Parking payant : 4 € pour la journée ou 20 €/an en illimité.

Passer une journée à la plage, à Louviers

Il pleut ? Pour avoir chaud et avoir l’impression d’être à l’autre bout du monde, la serre Biotropica est l’endroit rêvé ! Dans l’enceinte de la base de loisirs de Léry-Poses, à Val-de-Reuil, piranhas, alligators, loutres, ibis rouges, grenouilles bleues, loriquets, chauves-souris, wallabies et des dizaines d’autres animaux exotiques étonnent, amusent, effraient. Et depuis quelques semaines, la crique des manchots est aménagée ! Vous pouvez assister à leur déjeuner trois fois par jour à 10 h 30, 14 h 15 et 17 heures. XX Ouvert de 8 h 30 à 19 heures Tarifs : adultes (+ de 12 ans) : 13,50 €, de 3 à 11 ans : 9 €. Parking commun à la base de loisirs, payant : 4 €.

Louviers Plage, 11e édition, s’installe à la Villa Calderon du jeudi 16 juillet au jeudi 13 août. Un mois d’activités en tout genre pour les plus petits comme les plus grands chaque après-midi entre 14  heures et 19 heures, 7 jours sur 7 : structures gonflables, accrobranches, balades en barque, jeux d’eau… et une cascade d’ateliers pour tous les plaisirs (sportifs, manuels, artistiques, culturels et de loisirs…). Louviers Plage joue aussi les prolongations une soirée par semaine : musiques du soleil le 17 juillet ; soirée rock le 24 juillet ; jeux et casino le 31 juillet ; olympiades le 7 août et guinguette le 13 août. XX Programme complet sur www.ville-louviers.fr

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DOSSIER

Et pour les enfants ?

Retrouver le charme exceptionnel d’une abbaye

Même pendant les vacances, les enfants peuvent apprendre, en s’amusant. Des visites guidées kids leur sont concoctées par l’Office de tourisme. Ils découvriront l’histoire de Louviers à travers ses monuments (8 juillet ou 21 octobre, 15 heures) ou celle de Pont-de-l’Arche (5 août, 15 heures). 1 €/enfant, accompagnateur obligatoire et gratuit. En intérieur et dans un autre genre, les enfants peuvent aussi apprendre une recette de cuisine, histoire d’épater les copains au prochain goûter : les tartelettes aux légumes en spirale (1er juillet), la pana cotta au citron (15 juillet), la tarte aux abricots et nectarines (29 juillet), le financier aux myrtilles (16 septembre) ou encore les madeleines (7 octobre). 15 €/enfant, de 15 heures à 17 heures, à la ferme-auberge du Germoir, à Quatremare (inscription : 02 32 40 04 41).

Un ciné en plein air

Le Pays Seine-Eure a la chance de compter sur son territoire une abbaye cistercienne parfaitement rénovée et mise en valeur par ses propriétaires. Cet été, les portes de l’abbaye de Bonport, à Pont-de-l’Arche, sont ouvertes pour des visites guidées ou libres. Nichée dans un écrin de verdure depuis 1189, elle est un magnifique exemple de l’art cistercien. Vous pourrez découvrir l’ancien dortoir, l’ancienne sacristie devenue cuisine, la salle capitulaire, le parloir, la salle du noviciat… L’abbaye accueille régulièrement des expositions de peinture. XX Ouvert tous les jours (sauf le samedi) en juillet et août, de 14 heures à 18 h 30, le dimanche et jours fériés du 1er au 30 septembre. Tarif : 4 € pour les adultes. Tél. : 02 35 02 19 42 ou www.abbayedebonport.com

Prendre le temps de lire à Pont-de-l’Arche L’air est doux. Si on se faisait une toile, assis dans l’herbe ? L’association « sous le soleil exactement » de Jean-Claude Bourbault a concocté une nouvelle édition de Cin’Été sur le thème « Si tu n’as pas le cœur à rire… Chante ! ». XX Sur l’esplanade de la piscine de Val-de-Reuil, à la nuit tombée (vers 22 heures), venez assister à 33 projections de film, totalement gratuites, entre le 14 juillet et le 15 août. Il y en a pour tous les goûts : la famille Bélier (14 juillet), Sexy Dance 4 (16 juillet), Emilie Jolie (26 juillet), Billy Elliot (29 juillet), Persepolis (3 août), Singin in the rain (6 août), Good Morning England (11 août), Pourquoi j’ai pas mangé mon père (13 août). Et pour célébrer les 40 ans de Val-de-Reuil, un film de 40 ans : les dents de la mer de Steven Spielberg (15 août). Tout le programme sur le site www.valdereuil.fr.

Pont-de-l’Arche participe cette année encore à la manifestation « Livres en ville » (4e édition) du ministère de la Culture. Un peu partout dans la ville, le livre et le conte sont mis à l’honneur. La musique aussi avec un jazz café vendredi 3 juillet à la salle d’armes (20 h 30, gratuit) ! Vous pourrez ensuite enchaîner avec une balade contée à l’abbaye de Bonport (5 juillet, 15 heures), des contes pour enfants (8 et 15 juillet, salle d’armes, 10 heures), l’exposition Pop-up (11 au 26 juillet, salle d’armes). Dimanche 19 juillet, à l’occasion de la première fête nationale du livre, rendez-vous à 11 heures sur les bords de l’Eure pour des contes, des animations, des ateliers, des rencontres avec des auteurs et un concert. XX Toutes les animations sur le site de la ville : www.pontdelarche.fr

Brèves

Le Pass Tourisme vous simplifie la vie Le Pass tourisme est un carnet de coupons détachables qui permet de profiter de gratuités, de réductions ou d’avantages chez 68 professionnels du tourisme, dont 14 nouveaux. Non nominatif, il est vendu 4 € et est valable jusqu’au 31 décembre. Les réductions

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ou gratuités couvrent de nombreux domaines : activités en plein air, artisanat, cadeaux, sorties culturelles, visites, hébergement, restaurants. Quelques exemples : une place offerte pour une place achetée à l’abbaye de Bonport, une visite guidée gratuite pour les

moins de 18 ans au château de Canteloup, une coupe de champagne offerte au Moulin de Connelles, 10 % de réduction au camping de Pont-de-l’Arche… Le Pass Tourisme est en vente à l’Office de tourisme, 10 rue du Maréchal-Foch à Louviers.


Les portes ouvertes et démonstrations

Sous l’impulsion de l’Office de tourisme Seine-Eure, des portes ouvertes d’ateliers sont organisées par les artisans. Les démonstrations ont lieu de 14 heures à 17 h 30 à l’antenne touristique de l’Office de tourisme Seine-Eure : 61 chemin de Halage à Poses. Tél. : 02 32 59 08 26.

Portes ouvertes d’a teliers

La déco décodée

Sophie Létaux-Bosmans relooke le mobilier dans son atelier Couleur Déco. Venez suivre ses conseils, elle a du talent et des idées à revendre ! En semaine, Sophie Létaux travaille dans une banque. Le week-end, elle relooke de vieux meubles pour leur donner une seconde vie en couleur. Il n’est qu’à passer rue du quai, à Louviers, chez Couleur Déco pour se rendre compte de son talent. La classique table ronde en bois retrouve une nouvelle jeunesse à coup de pois blancs sur fond taupe, la chaise de grand-père se pare de couleurs peps. « J’ai toujours aimé bricoler, réparer, peinturlurer, mais je le faisais pour moi. C’est en me rendant au salon Créativa, il y a 5 ans que j’ai eu une révélation sur un stand de peinture décorative » explique Sophie. Pendant un an, elle peint tout ce qui lui tombe sous la main, puis commence à animer des réunions de vente à domicile pour cette fameuse marque de peinture. « En parallèle, j’ai accepté de rénover des meubles que l’on me confiait et à animer des ateliers, à tel point que je me suis inscrite comme auto-entrepreneur  » poursuit la décoratrice. Elle organise des journées coaching pour apprendre à faire un veiné, un shabbi, une patine, conseille sur la manière de repeindre un meuble… « Aujourd’hui, les

gens veulent faire eux-mêmes mais ont besoin d’être accompagnés et d’être rassurés. » Ses séances de relooking collectives ressemblent plus à un groupe de copines. On papote, on rigole, on boit un café, tout en repeignant sa chaise ou son guéridon. « Mon bonheur c’est le partage et de révéler le talent chez des gens qui se pensaient incapables de relooker quoi que ce soit » s’enthousiasme Sophie. Avec elle, tout peut se repeindre : table, chaise, lampe, plateau, commode, céramique, formica, caoutchouc, cannage, fer forgé. Et quand il faut au préalable réparer, retapisser, rembourrer, elle s’est entourée de professionnels qui peuvent se charger de ces travaux. XX Couleur Déco : 10, rue du quai à Louviers. Portes ouvertes : 21 septembre, 10 octobre, 16 novembre, 12 décembre de 10 heures à 12 heures En juillet et août : sur rendez-vous au 06 14 86 74 80 ou couleurdeco@orange.fr XX Démonstration de savoir-faire à l’antenne touristique de Poses le 5 juillet et 16 août, de 14 heures à 17 h 30. Inscription recommandée : 02 32 59 08 26

Label pour le camping Le camping de la base de loisirs de Léry-Poses a obtenu le label « Qualité » qui récompense la propreté d’un site, sa sensibilisation environnementale et la qualité de ses emplacements, proche des lieux de loisirs (plage, activités nautiques, mais aussi commerces). Cette labellisation fait suite à un audit. Elle est attribuée pour 3 ans, jusqu’en 2018. Le camping est déjà détenteur de deux autres références, celles du Guide du Routard et le label Normandie Qualité Tourisme.

Poterie céramique : 7 rue des Roitelets, Amfreville-sur-Iton. Tél. : 06 26 62 51 24. Portes ouvertes : 28 juin, 8 novembre. Démonstration à l’antenne touristique le 19 juillet et 20 septembre. Ébénisterie et restauration de meubles : 12 rue Linant à Louviers. Tél. : 06 18 02 59 43. Portes ouvertes : 2 juillet, 6 août, 3 septembre, 1er octobre, 5 novembre, 3 décembre. Encadrement : 66 rue des Masures, à Poses. Tél. : 06 74 40 43 89. Portes ouvertes : 12 septembre. Peinture aquarelle : 53 rue de Louviers à Acquigny. Tél. : 06 09 26 66 88. Portes ouvertes : 13 septembre. Démonstration à Poses : 12 juillet. Bijoux fantaisie haut de gamme : 1 ter, rue du 11 novembre à Amfreville-sur-Iton. Tél. : 06 30 15 35 61. Portes ouvertes les 19 et 20 septembre. Peinture aquarelle : 5 impasse des Hayes-Mélines à Louviers. Tél. : 06 52 15 72 00. Portes ouvertes : 27 septembre. Démonstration à Poses : 12 juillet. Atelier d’enluminure : 2 l’Orée des bois au Mesnil-Jourdain. Tél. : 06 33 69 13 17. Portes ouvertes : 11 octobre. Création de vitraux d’art : village d’artisans de la Lisière, à Pont-de-l’Arche. Tél. : 06 33 04 23 63. Portes ouvertes : 24 et 25 octobre. Pastel : La Buissonnière St-Lubin, route de La Haye-Malherbe à Louviers. Tél. : 02 32 40 13 94. Portes ouvertes : 21 novembre. XX Toutes les infos à l’Office de tourisme Seine-Eure : 10 rue du Maréchal-Foch à Louviers. Tél. : 02 32 40 04 41 ou www. tourisme-seine-eure.com.

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JOURNAL DES COMMUNES Les Damps

40 logements bientôt livrés La Siloge construit 40 logements en location, sur un terrain d’un hectare, allée des Frênes. Ils seront livrés en juillet. Ce nouveau petit ensemble « La borne rouge » est composé de 8 maisons individuelles avec garage, d’un petit immeuble de 2 étages (8 appartements) et de logements intermédiaires T3, T4 avec entrée individuelle. Dans un second temps, une nouvelle série de 8 maisons individuelles avec garage sera construite, ainsi qu’une résidence de 15 logements pour personnes âgées autonomes. 20 terrains de 600 à 700 m2 en accession à la propriété permettront à des familles de construire leur maison. Ce projet va s’étendre sur toute la durée du mandat. L’investissement pour la première tranche s’élève à 5,50 M€, financé notamment par l’Agglo à hauteur de 160 000 €.

Louviers

En guerre contre les écrevisses de Louisiane L’Agglo est contrainte d’assécher la mare Saint-Lubin pendant trois ans. Des espèces envahissantes ont tué tous les spécimens locaux. La guerre est déclarée ! Norbert est piégeur bénévole. Avec son fils, il vient régulièrement jeter ses pièges dans la mare St-Lubin à Louviers. Un petit morceau de viande ou quelques croquettes pour chats coincées à l’intérieur, et il ne faut guère plus que quelques minutes pour remonter plusieurs écrevisses de Louisiane d’un coup. La mare en est infestée. « J’en ai pêché 150 en une journée » confirme Norbert. Vendues pour les aquariums, certains propriétaires peu scrupuleux les ont jetées là quand elles ont commencé à prendre trop de place. C’est un réel souci car l’écrevisse, comme la tortue de Floride, mange tout, les plantes mais aussi les œufs des espèces locales, comme les grenouilles. « On ne voit aucune libellule, on n’entend aucune grenouille chanter. Ce n’est pas bon signe » estime le bénévole. Malgré une politique de piégeage mise en place il y

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a 5 ans par l’Agglo, l’écrevisse se développe toujours plus. « Nous avons fait une étude avec le Conservatoire des Espaces Naturels l’année dernière et observé ce qui se faisait ailleurs en France. La meilleure solution est de mettre la mare à sec pendant 3 ans. Si des écrevisses sont enterrées dans la vase, elles ne devraient pas survivre 3 ans sans eau » annonce Mélanie Jugy, responsable du pôle rivières et milieux naturels à l’Agglo. Les travaux de vidange se dérouleront en juillet. Deux pompes évacueront les 1 000 m3 d’eau dans la forêt en contrebas. Un système de filtre permettra de récupérer les œufs et les petites écrevisses. Un fossé sera creusé autour de la mare au cas où ces petites bêtes tenteraient de s’échapper. Les boues seront ensuite chaulées, curées et épandues. Enfin, un fossé sera créé pour l’évacuation des eaux pluviales afin de maintenir la mare en assec. Ce chantier sera mené par les agents de la régie milieux naturels de l’Agglo. Bien évidemment aucune animation pour la découverte de la nature n’aura lieu pendant trois ans.


Le Vaudreuil

Un nouveau parking rue du Général Leclerc

La Haye -Malherbe

Station d’épuration : des travaux à partir de juin

L’Agglo profite des vacances d’été pour créer un parking de 15 places, près de l’école Leclerc. Pour cela, deux bâtiments non utilisés ont été démolis pendant les vacances de Pâques. L’Agglo en profite pour refaire les cheminements piétons et améliorer la sécurité aux abords de l’école en créant des plateaux et en élargissant les trottoirs. Ces travaux sont réalisés suite à ceux entrepris par la commune pour l’effacement des réseaux.

La station d’épuration de La Haye-Malherbe connaît quelques défauts de fonctionnement. Elle a atteint sa capacité totale. Pour se mettre en conformité avec la loi, l’Agglo doit entreprendre d’importants travaux avant le 31 décembre 2015. Plusieurs solutions ont été étudiées et une retenue : celle de transférer les effluents vers la station d’épuration de Louviers. Un peu plus de 5 000 m de réseau gravitaire et deux postes de refoulement vont être installés. Un bassin de restitution sera créé sur le site actuel de la station. La phase de préparation des travaux débute en juin. Leur coût, de 1,25 M€ est financé par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie. À l’issue du chantier, la station de La Haye-Malherbe pourra être démolie. Des travaux de création d’un réseau d’assainissement débuteront à Montaure, dans le courant de l’année prochaine.

Criquebeuf -sur -Seine La station ne polluera plus

Heudebouville

Nouveau giratoire Un rond-point est en cours d’aménagement à Heudebouville, à l’intersection des Départementales 6 015 (vers Gaillon), 135 (vers Les Andelys) et 75 (vers Ailly). La départementale 6 015, particulièrement fréquentée ne sera pas totalement coupée à la circulation (circulation alternée). En revanche, la Départementale 75 l’est jusqu’au 26 juin et le tourne à gauche de la RD 6 015 est supprimé. Entre le 29 juin et le 31 juillet, les RD 135 et RD 75 seront fermées à la circulation et un alternat est mis en place sur la RD 6 015. Le giratoire devrait être mis en service en août. Ces travaux sont financés à 55 % par le Département, 22,5 % par l’Agglo et 22,5 % par la commune d’Heudebouville.

La station d’épuration de Criquebeuf-sur-Seine n’était plus aux normes. Elle a été démolie courant mai après qu’une canalisation de transfert des effluents ait été installée jusqu’à Pont-del’Arche. Elle passe par l’île d’Harcourt et débouche au niveau du pont d’Arromanches, où un poste de relèvement transfère les effluents vers la station de dépollution de Léry. Le traitement de ces eaux usées sur cette station est performant. Un bon point pour l’environnement !

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JOURNAL DES COMMUNES

Surville

La mare restaurée Les hommes et les engins vont s’activer autour de la mare ces prochaines semaines. Le service Milieux Naturels de l’Agglo veut en effet éviter son envasement généré par le gros merlon central. Celui-ci avait sans doute une utilité par le passé mais il n’apporte guère que des inconvénients aujourd’hui. Les techniciens ont pour mission de le faire disparaître, de curer la mare et de réaménager les berges pour éviter les érosions, développer la biodiversité et préserver la qualité de l’eau. Des noues seront créées pour gérer les eaux de ruissellement. Du coco sera posé dans lequel des plantes hélophytes seront plantées. Leurs racines retiennent la berge et leurs fleurs embellissent l’ensemble. Ou comment joindre l’utile à l’agréable !

Saint-Étienne -du -Vauvray

Quartier libre pour les poissons ! Il n’est pas encore possible de s’y promener mais la zone des Pâtures qui s’étend sur Saint-Étienne-du-Vauvray, Le Vaudreuil et Val-de-Reuil, change de visage de jour en jour. Déjà la plupart des pontons a été posée. À terme, ils permettront de faire une grande promenade, quelques centimètres au-dessus du sol, dans ce vaste espace boisé de 44 hectares. Le parking du clos des Aulnes est quant à lui terminé et offre 23 places de stationnement supplémentaires. Pour le moment, les aménagements consistent à créer un bras de contournement de la Morte-Eure pour assurer la libre circulation des poissons et le transfert des sédiments. Un clapet, actuellement, entrave la continuité écologique. Les travaux doivent débuter en juin ou juillet. Les pontons pourront ensuite être posés dans cette zone.

Heudebouville

Première bourse toutes collections et pains à l’ancienne Heudebouville Association a coutume d’organiser un marché fermier et artisanal en même temps que le four à pain reprend du service. Ils auront lieu au verger de la Recette, dimanche 20 septembre. Cette année, une bourse aux plantes et une première bourse toutes collections devraient confirmer le succès de cette journée d’animations. Une tombola sera organisée au cours de la journée. Inscription obligatoire pour les exposants, entrée gratuite pour les visiteurs. XX Marché fermier, cuisson du pain à l’ancienne, bourse aux plantes et bourse toutes collections : dimanche 20 septembre, de 9 heures à 17 heures, verger de la Recette. Renseignements et inscriptions au 06 77 85 07 35.

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Pont-de -l’Arche

Un label « Station verte » Lors du 15e congrès national des Stations Vertes, en octobre, dans le Finistère, Pont-de-l’Arche a rejoint le cercle très prisé des 544 lieux français « Station Verte », premier label d’écotourisme de France. Pour les services municipaux, c’est l’aboutissement de deux années de travail destinées à rendre Pont-de-l’Arche toujours plus accueillante. Une station verte est une destination touristique offrant des services liés à la nature (des espaces naturels, une forêt, des sentiers pédestres, des lieux d’hébergement, une structure touristique, etc.). Avec son camping, la rivière, les promenades proposées, les visites guidées, son patrimoine architectural, la commune a séduit le jury. La signature de la charte a eu lieu le 20 juin. Déjà les panneaux Station Verte ornent les entrées de ville. De quoi inciter encore un peu plus les touristes à s’arrêter et apprécier le charme de Pont-de-l’Arche !

Le Mesnil-Jourdain

Aux petits soins du patrimoine Le Mesnil-Jourdain profite de la réactualisation de sa carte communale (un document d’urbanisme) pour y joindre un document dédié à la protection du patrimoine bâti et paysager. La commune a l’ambition de recenser tout ce qui est apprécié dans la commune et ce qui fait son charme comme les bâtiments remarquables, les arbres, les cônes de vue, les chemins ruraux, etc. La maire Guillemette Nos et le cabinet d’études organiseront une réunion publique pour permettre aux habitants de s’exprimer sur ce sujet et les conseiller sur les petits gestes qui permettent d’embellir la commune. Ce recensement est un travail de longue haleine, menée sur toute l’année 2015.

Acquigny

La commune roule pour la sécurité Une étude a été menée sur les travaux à entreprendre route de Louviers, route d’Évreux et rue Aristide-Briand, pour en favoriser la sécurité. Les résultats seront connus en juillet. La commune souhaite en effet améliorer la circulation, la sécurité, l’aspect général de ces trois axes tout en réglant un problème d’écoulement des eaux. La route, légèrement bombée, ne favorise pas l’évacuation des eaux de pluie qui a trop tendance à stagner sur les trottoirs, aux portes des maisons et des commerces. La municipalité veut aussi s’atteler à un sujet difficile : la circulation des poids lourds dans la commune. « C’est une préoccupation pour l’équipe municipale et les Acquigniciens. Nous essayons de trouver des solutions qui conviennent à tout le monde » promet le maire Stéphane Sauvan. L’un des projets étudiés est l’interdiction de circulation des camions dans la commune, entre 22 heures et 6 heures du matin.

Les Damps

Le salon d’art contemporain a 20 ans L’édition 2015 du salon d’art contemporain se déroulera du 19 au 27 septembre, salle Octave-Mirbeau, aux Damps. Voilà 20 ans que la municipalité organise ce rendez-vous culturel où peintres amateurs et professionnels exposent quelques-unes de leurs plus belles œuvres. Anniversaire oblige, ce salon rassemble cette année 16 peintres et 4 sculpteurs. Une rétrospective des précédentes éditions sera proposée. Comme les précédentes années, quelque 600 visiteurs sont attendus, en semaine de 14 à 18 heures et le week-end de 10 heures à 18h30. Entrée libre.

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CADRE DE VIE

Restons nature !

L’Agglo vous aide à utiliser les énergies renouvelables ou à respecter l’environnement dans votre quotidien. Quelques exemples.

L’eau de pluie récupérée

L’Agglo est labellisée Cit’Ergie qui favorise l’utilisation des énergies renouvelables. Dans ce cadre, elle propose aux habitants de l’Agglo possédant un jardin, un récupérateur d’eau de pluie. Grâce à une subvention de 70 % de l’Agence de l’eau, une petite participation seulement est demandée aux familles : 35 € pour un récupérateur de 500 litres ou 55 € pour 1 000 litres. Ces récupérateurs sont en bois et garantis 2 ans. Ils sont limités à un par famille et sont livrés en kit. Une centaine de récupérateurs a déjà été distribuée. Les nouvelles demandes seront désormais honorées en 2016. Malgré cette attente, vous souhaitez commander un récupérateur d’eau ? Il suffit d’appeler le 02 32 50 89 53 et de fournir quelques renseignements : le nombre de personnes dans le foyer, la consommation d’eau annuelle et la surface de la toiture. Un courrier vous sera ensuite envoyé pour aller chercher votre récupérateur à la déchetterie de Vironvay. N’oubliez pas de vous y rendre avec une carte d’identité et un justificatif de domicile. Le règlement sera à adresser au Trésor Public.

L’Eure sans obstacles

Actuellement, l’État mène des études sur la partie aval de l’Eure, pour déterminer les meilleurs scénarios visant à redonner à la rivière un cours plus naturel, car petit à petit elle s’envase. Premiers résultats en septembre. L’ Eure est appréciée par de nombreux usagers : associations de pêcheurs, kayakistes, maraichers, randonneurs, riverains… Mais elle est aussi indispensable aux poissons et aux sédiments, qui ne doivent pas trouver d’obstacles à leurs déplacements sur l’ensemble de la rivière, de son embouchure à sa source. C’est d’autant plus important au moment de la reproduction des espèces piscicoles. La réglementation impose aujourd’hui la continuité écologique. Une analyse de différents scénarios a donc été réalisée par un cabinet spécialisé. Dans le même temps, des rencontres d’échanges et d’information ainsi que des entretiens sont menés depuis octobre 2014 auprès des différents usagers. Le résultat devrait également être connu en septembre prochain, l’objectif étant de concilier au mieux les différents usages du cours d’eau et les intérêts écologiques. XX Pour en savoir plus : www.eurerivierevivante.com

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Les Hauts-Prés : un bâtiment et des champs Ce n’est encore guère visible mais le bâtiment des Hauts-Prés (9 800 m2 de superficie), à Val-de-Reuil, s’aménage petit à petit. La première pierre de la transformation du bâtiment a été posée le 22 mai. La rénovation des bureaux qui abriteront les associations professionnelles du bio doit être livrée à la rentrée et la partie hangar en mars 2016. À l’étage : les bureaux notamment pour le Grab (groupement régional des agriculteurs bio) et Inter bio Normandie. En bas, la vaste plateforme sera divisée en plusieurs espaces : une cuisine pédagogique, un espace de vente de fruits et légumes, un espace professionnel pour les maraîchers, pour Seine Saveurs

Bio (anciennement My traiteur bio), pour Terre Bio Normandie, pour la légumerie-conserverie d’Ysos (la première de Haute-Normandie !), et les ateliers du pôle Rivières et milieux naturels de l’Agglo. Dans un deuxième temps, 1 000 m2 seront aménagés pour les archives des communes de l’Agglo. Le coût des travaux s’élève à 2,30 M€ couvert à 63 % par les subventions des partenaires financiers sur la partie agricole. L’année prochaine, il y aura de la vie dans le bâtiment des Hauts-Prés !

Un plan d’actions en juin

L’Agglo est « Territoire à énergie positive pour la croissance verte ». Ce label a été remis par Ségolène Royal, ministre du Développement durable le 9 février, à 212 collectivités. Il s’accompagne de subventions allant de 500 000 € à 2 M€, selon les projets. L’Agglo peaufine actuellement son plan d’actions, qui sera finalisé en juin. Elle travaille par exemple sur l’aménagement d’une aire de covoiturage à Acquigny, la modernisation de l’éclairage public, une grosse étude sur le potentiel et le développement des énergies renouvelables, un défi « familles à alimentation positive ». Les subventions s’étalent sur 3 ans. L’objectif est de développer des projets innovants, structurants et ambitieux pour le territoire.

L’Agglo déroule son tapis vert

La voie verte, de 13 km actuellement, va être étendue sur plus de 6 km supplémentaires entre Léry et Pont-de-l’Arche. Les travaux permettant de prolonger la voie verte de 6,5 km ont débuté mimai et se dérouleront jusqu’à la fin de l’année. Depuis Pinterville, la voie verte s’interrompait à Léry. Il sera bientôt possible de poursuivre la balade à pied, à vélo ou à roller jusqu’à Pontde-l’Arche, en passant par Les Damps et la base de loisirs de Léry-Poses. En passant sous le pont SNCF, à Léry, l’Agglo créera une traversée sécurisée de la Départementale 321 pour

rejoindre la base de loisirs. Là, il sera possible d’utiliser le chemin existant, désormais réservé aux piétons et vélos, sur la base, le long du lac, depuis qu’une nouvelle voie a été aménagée pour les véhicules. Les marcheurs et cyclistes longeront ensuite la rivière pour rejoindre la place de l’Eure, aux Damps. « Le passage de la Départementale 77 E sera lui aussi sécurisé car les usagers de la voie verte n’y seront pas prioritaires. Nous apposerons des

barrières pour freiner leur vitesse et des signaux lumineux pour prévenir les automobilistes de l’approche d’un cycliste ou d’un piéton » annonce Ludovic Lefort, responsable du service voirie. La voie verte mènera jusque sous le pont de Pont-de-l’Arche, où les marcheurs pourront profiter du spectacle de la rivière et peut-être croiser quelques kayakistes puisqu’une halte a été aménagée ici, pour eux !

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LE CADRE DE VIE

Caséo labellisé

Le complexe aquatique Caséo a été labellisé Normandie Qualité Tourisme. La remise du prix s’est déroulée lundi 8 juin à la CCI de l’Eure, à Évreux. Pour Didier Bin et son équipe, ce label est la récompense de plusieurs mois de travail. « La démarche prend beaucoup de temps. Nous l’avons entamée fin 2014 et sommes d’autant plus fiers du résultat que notre taux de critères satisfaits est de 92 % » lance Didier Bin, directeur du complexe aquatique. Le pré-audit de la CCI de l’Eure avait déjà permis d’améliorer quelques points faisant défaut. De quoi faire face au client-mystère ! Sous couvert de l’anonymat, celui-ci teste tout ! Il peut

Le pentagliss, l’une des grandes attractions pour familles et adolescents

téléphoner et demander quelle ligne de bus emprunter pour venir jusqu’à Caséo, quels sont les restaurants alentour. La réactivité à répondre à toute question et à trouver une solution à tout type de problème est vérifiée à l’accueil, au téléphone mais aussi sur les réseaux sociaux, la grande nouveauté de ces derniers mois. Après Normandie Qualité Tourisme, Caséo vise un autre label : Tourisme Handicap. « Cela demande quelques petits ajustements au niveau du bâtiment et quelques petites procédures à mettre en place mais c’est notre objectif pour 2015 » annonce le directeur.

En attendant, Caséo a préparé ses mois d’été. Après l’arrêt technique du 22 au 30 juin, (la partie fitness restant ouverte du 22 au 25 juin), une grande structure gonflable aquatique accueillera les enfants de tous âges sur le bassin de 25 m, tous les matins, et le village Ludiboo est installé sur la pelouse pour des activités ludiques et sportives. Le pentagliss connaît aussi un gros succès qui ne devrait pas faiblir cet été. Caséo prévoit 50 000 entrées pendant les grandes vacances. À fin mai, elle en avait déjà comptabilisé 100 000. L’objectif de 250 000 entrées, fin 2015, devrait donc être atteint.

Énergie

Adhérer ou pas au réseau de chaleur bois ?

À Louviers, le réseau de chaleur bois est opérationnel depuis plusieurs mois. L’Agglo propose une subvention de 1 500 € à ceux qui souhaitent s’y raccorder. Dalkia vous aide à choisir Il est toujours possible de se raccorder au réseau de chaleur bois de Louviers mais le coût est désormais très variable car les travaux sont terminés. Tout dépend de la distance entre le domicile et le réseau, de l’enrobé, du réseau existant, etc. Dalkia réalise une étude comparative entre l’énergie utilisée et le réseau bois. Un raccordement est également possible sur un bâtiment neuf. XX Intéressé ? Julie.ngo@seine-eure.com

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Sylvie Gallo habite rue des Pompiers depuis 7 ans et chauffait sa maison au fuel. Sa chaudière vieillissante l’a incitée en septembre dernier à réfléchir à son mode de chauffage. « J’ai tout naturellement pensé au gaz de ville mais j’ai appris que le réseau de chaleur passait dans la rue. Nous avons donc fait nos calculs » explique-t-elle. Le réseau de chaleur bois est le plus avantageux et fait faire de sérieuses économies par rapport au fuel « Nous dépensons 50 €/mois pour chauffer 300 m2 auquel s’ajoute l’abonnement mensuel de 50 €. Le fuel nous coûtait 2 000 €/an. » À l’économie de 800 €/an s’ajoutent aussi les économies d’électricité car le système chauffe aussi son ballon d’eau chaude. L’installation a néanmoins un coût : 4 920 €, auquel

il faut déduire une aide de 1 500 € de l’Agglo. Un investissement que Sylvie Gallo ne regrette pourtant pas. « Il sera amorti en moins de 5 ans, la chaleur est plus agréable. C’est un mode de chauffage écologique, propre, silencieux, il n’y a pas besoin de changer de radiateur et il n’y a plus à se préoccuper de remplir la citerne ! » énumère-t-elle enthousiaste.


Habitat

Toi toi mon toit !

Ça bouge au sud de Louviers ! De nouveaux logements prennent corps à Maison Rouge et bientôt Côte de la Justice. À Maison Rouge, pour reconstruire, il faut d’abord déconstruire ! Presque tous les aménagements extérieurs qui devaient être menés par l’Agglo sont terminés, à l’exception des abords des immeubles Vire-Canche et Vésubie. Leur désamiantage doit normalement être fini fin juin. La démolition de Vire et Canche doit débuter cet été, suivie de celle de Vésubie. En revanche, les six maisons individuelles et le petit collectif de 10 logements Eure Habitat grandissent de jour en jour. Ils devraient être fin prêts pour le printemps 2016. « Ces 16 nouveaux logements font partie de l’opération « création de 74 logements sociaux du programme Anru faisant suite aux 74 démolitions ». Dix-huit ont été reconstruits dans la résidence Loveris, place de la république et 40 sont prévus Côte de la Justice » retrace Solange Oostenbroek, chef de projet de rénovation urbaine. Au nord du quartier, face à la supérette Proxi et aux autres commerces à venir, Sécomile construit un petit immeuble de 11 logements, sur deux niveaux, au-dessus d’un plateau de 218 m2 utilisable pour un centre de santé (5 T2, 5 T3, 1 T4). L’immeuble sera livré à l’été 2016.

En face des commerces, Sécomile construit 11 logements.

Les petits immeubles Eure Habitat, face à la Côte de la Justice.

Les dessertes avant les logements Les pelleteuses et autres engins de chantier sont aussi entrés en action Côte de la Justice. Deux hectares sont viabilisés. 40 logements en 18 mois, c’est ce qu’a prévu de construire Eure Habitat (programme Anru), en face de Maison Rouge. Côte de la Justice, de petits immeubles (rez-de-chaussée et un ou deux niveaux) abriteront 30 logements, qui s’ajoutent à dix maisons individuelles. L’Agglo viabilise actuellement deux hectares, près de la clinique La Lovière et au niveau de la rue Pichou, en prévision de ces futures constructions. Elle a en effet en charge le passage des réseaux d’eau potable, d’assainissement, d’électricité, de gaz, les dessertes et les aménagements paysagers. Ces travaux devraient être terminés cet été pour permettre à Eure Habitat de prendre le relais !

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LE CADRE DE VIE

en BREF

La SAPN rénove Depuis le 18 mai et jusqu’au 3 juillet, la SAPN rénove la chaussée entre les diffuseurs de Val-de-Reuil et de Becdal dans les deux sens de circulation. Les travaux sont réalisés jour et nuit ce qui nécessite la mise en place de basculement de chaussées et la fermeture ponctuelle des diffuseurs de Val-de-Reuil (N° 1), La Villette (N° 2), St-Jean (N° 3), Becdal (N° 4) et Incarville (N° 19). Pour connaître en détail les modalités de circulation et les dates de fermeture des diffuseurs : www.sapn.fr, rubrique « travaux en cours », sur le site mobile circulez-malin.fr, sur Twitter @sapn_autoroute ou par téléphone au 09 708 08 709. Des informations sont également données en temps réel via des panneaux lumineux et à la radio sur 107.7.

Le Vaudreuil : un réseau d’assainissement à remplacer Un diagnostic sur le réseau d’assainissement du quartier des Tilleuls, au Vaudreuil, a révélé des faiblesses sur certaines canalisations. Leur renouvellement devrait débuter à l’automne dans huit rues : Clos Béguin, allées aux Normands et de la Trésorerie, rues Edmond Mailloux, SaintCyr et allée de Mérolettes, rue du Général Leclerc et allée des Coutures. Ces travaux ne changeront pas les habitudes des riverains. Une information sera diffusée aux habitants concernés en temps et en heure.

Transports scolaires

Pensez-y et circulez tranquille !

Bientôt les vacances. Sans jouer les rabat-joie, pensez dès maintenant à la rentrée et prévoyez la carte Atoumod pour le transport scolaire de votre enfant. Le sésame pour emprunter les transports scolaires s’appelle Atoumod. Cette petite carte personnelle, est valable 7 ans. Elle se recharge donc avant la rentrée scolaire. Il suffit pour cela de se rendre à l’espace Transports, 6 rue de la Laiterie, à Louviers, à partir du 15 juillet, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30, le samedi de 9 heures à 12 h 30. Attention, l’agence sera fermée le mardi du 21 juillet au 11 août. Munissez-vous de la carte Atoumod et du règlement. Pour ceux qui n’ont pas encore de carte (entrée en sixième notamment), la démarche est différente selon votre lieu d’habitation. Les élèves qui habitent Incarville, La Hayele-Comte, Léry, Le Vaudreuil, Louviers, Pinterville, Tounedos-sur-Seine, Poses et Val-de-Reuil doivent se rendre directement à l’espace Transports avec une photo d’identité, un justificatif de domicile et un moyen de paiement où ils rempliront un bulletin d’inscription. (Tarif : 11 €/mois ou 110 €/an)

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Pour les 1 500 élèves des communes périurbaines, un mail (ou un courrier si les parents ne disposent pas d’adresse mail) a été envoyé avec le bulletin d’inscription à remplir. Ils devront ensuite se rendre à l’espace Transports avec celui-ci, une photo d’identité et un justificatif de domicile. Pour eux, le tarif est de 38 €/an (maternelle et primaire), 60 €/an (collège, lycée) pour les trajets domicile-école en période scolaire ou 110 €/an (collège, lycée) toute l’année. Les élèves d’Alizay, Amfreville-sous-lesMonts, Igoville (collégiens vers Romilly), Le Manoir et Pîtres doivent s’inscrire directement auprès de Stela (syndicat de transport des élèves Lyons-Andelle), à Pîtres au 02 32 49 40 40. Enfin, les élèves de Martot s’inscrivent directement auprès du Département : www.eureen-ligne.fr, rubrique Transports. XX Des questions ? Contactez l’Agglo au 02 32 50 89 35.


Commerce

La supérette ouvre en septembre

La vie va reprendre sur l’ancien site de Bosch, aux Damps. Le groupe U ouvre une supérette à la rentrée prochaine. Les Damps compte 1 300 habitants et pas de commerce d’alimentation de proximité. Ce ne sera plus le cas mi-septembre. Stéphane Caron, propriétaire de l’hyper Super U à Igoville fait construire une supérette de 300 m2 à l’enseigne Utile. À l’intérieur, la clientèle trouvera une boulangerie viennoiserie, une boucherie-charcuterie, en plus des rayons classiques. Cinq emplois à temps plein sont créés. « Nous voulions répondre à la demande des habitants d’avoir un commerce de proximité. Néanmoins, nous serons fermés le dimanche matin pour ne pas faire concurrence au marché de Pont-del’Arche et à la supérette de cette commune » informe Stéphane Caron. Un parking de soixante places est aussi aménagé. « Nous avons le permis de construire pour 4 cases commerciales pour des commerçants, des prestataires de services qui voudraient s’installer à côté de la supérette. Pour le moment, ce n’est qu’un projet » ajoute le commerçant. Si Stéphane Caron a acquis 5 700 m2, il reste 25 000 m2 pour l’aménagement d’une zone d’activités. La dépollution du site est terminée. Si la qualité des eaux souterraines est satisfaisante, le terrain sera remblayé. « Nous pourrons alors accueillir des entreprises non polluantes, des artisans, des bureaux, de petites activités commerciales. Nous préférons une multitude de petites entreprises créant chacune quelques embauches plutôt qu’une grosse. En cas de fermeture, les dégâts en termes d’emploi sont énormes » estime René Dufour. Quand Bosch a arrêté son activité en juillet 2010, 69 personnes y travaillaient encore. Enfin, une ceinture verte est prévue autour de la zone.

François Caron devant la future supérette, sur l’ancien site Bosch

Travaux

Gare SNCF : première phase terminée Les engins de chantier ont quitté le parking de la gare SNCF, à Val-de-Reuil depuis la fin mai. La première phase d’aménagement est terminée. Une belle allée en béton imitant les veines du bois, mène les piétons jusqu’à la gare en toute sécurité. 340 places (sur un total de 460) attendent les automobilistes et 220 arbres ont été plantés. Ce n’est qu’après les travaux de reconstruction de la gare que les deux parkings se situant de part et d’autre du bâtiment pourront être aménagés, en 2016.

Pont-de -l’Arche

Plus de sécurité Des aménagements de sécurité ont été réalisés quai Foch, sous la forme d’îlots limitant la vitesse. Les places de stationnement ont été redessinées. Dans le même esprit, quai de Verdun, dix places pour camping-cars ont été créées devant le camping municipal et des places pour véhicules à proximité du pont. De quoi mieux accueillir les touristes cet été.

Val-de -Reuil

Zimmermann dans la ville Après le rond-point des Droits de l’Homme, l’artiste Zimmermann est à l’origine d’une nouvelle sculpture en inox installée à l’angle de la route des Sablons et de la Chaussée du Parc. Elle représente un arbre de 7 m de haut et 12 m d’envergure. Posée en juin, puis peinte sur place d’un beau rouge, elle allie la beauté et l’originalité. Pour limiter la vitesse, l’Agglo a aménagé un giratoire carré, sur un plateau surélevé. Ce passage est désormais en zone 30. Ce chantier a été l’occasion de redessiner les cheminements piétons du quartier et de réaménager les deux arrêts de bus.

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LE CADRE DE VIE

Tri

Une déchetterie à Louviers

Le projet était dans les cartons depuis cinq ans. Il va devenir une réalité. Une déchetterie va être aménagée à Louviers dès l’année prochaine. Dépôts sauvages

Abandonner, c’est dépassé !

L’Agglo mène une campagne contre les dépôts sauvages. Un délit qui peut mener au tribunal.

Jean Carré, vice-président chargé de la Propreté publique l’a annoncé au cours d’une réunion publique : Louviers aura sa déchetterie. Des études ont été réalisées et ce sont des terrains, près de la chaufferie bois qui s’avèrent le meilleur emplacement. Pas moins de 14 quais seront aménagés pour le tri et le recyclage d’un maximum de déchets. « Il y aura un emplacement éco-mobilier pour les meubles, éco DDS (déchets diffus spécifiques) pour les déchets toxiques des ménages (peintures, solvants, pesticides…), un quai pour le bois, pour les thuyas. Nous prévoyons également un local « réemploi » pour les associations qui veulent récupérer des objets et leur donner une seconde vie » annonce Sylvie Peton, responsable du service tri à l’Agglo. Si tous les habitants de l’Agglo ont accès à toutes les déchetteries, celle-ci sera dimensionnée pour accueillir ceux de Louviers, Acquigny, Pinterville, Incarville, La Haye-le-Comte et le Mesnil-Jourdain. Celle de Vironvay, plus petite sera donc désormais plus particulièrement réservée aux habitants de Vironvay, d’Heudebouville et des Monts. Plus fonctionnelle que les déchetteries actuelles, elle permettra à deux véhicules de se garer devant chaque benne pour réduire le temps d’attente et fluidifier la circulation. Pour plus de sécurité, chaque conteneur sera pourvu de garde-corps, qui éviteront de basculer quand on décharge de lourds ou encombrants déchets.

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Des lavabos, des plaques de Placo, de la laine de verre, des gravats… Le manque de conscience écologique et civique laisse des traces dans la nature. Alors que les déchetteries peuvent accueillir la très grande majorité des déchets, certains préfèrent les abandonner en pleine campagne… ou en pleine ville. « Nous ramassons 200 tonnes d’encombrants par an sur Louviers et Val-de-Reuil dont la majorité est des dépôts sauvages car les déchets sont sortis sur le trottoir sans que nos services ne soient prévenus. Les services techniques de la ville de Val-de-Reuil ramassent également 15 tonnes par semaine de dépôts sauvages » fait remarquer Sylvie Peton. L’Agglo mène donc en juin, une campagne contre les dépôts sauvages et rappelle quelques règles de base. Le premier réflexe à avoir, c’est de se rendre à la déchetterie la plus proche. Mais si l’encombrant est trop volumineux, si la personne ne dispose pas du véhicule permettant de le transporter jusqu’à la déchetterie ou si elle est handicapée, elle peut appeler le service tri de l’Agglo qui viendra l’enlever à domicile (Tél. : 02 32 50 85 64). Généralement, les agents du tri passent le lundi à Louviers et le jeudi à Val-deReuil. Pour les autres communes, un ramassage est prévu deux fois par an. L’année prochaine, ces deux ramassages devraient laisser place à l’enlèvement à la demande, sur rendez-vous, comme à Louviers et Val-de-Reuil. Prendre rendez-vous avec le service tri : un geste simple qui peut éviter bien des désagréments ! Car si l’Agglomération a la compétence Propreté, le maire a le pouvoir de police. Les responsables de dépôts sauvages encourent une amende de 2e à 5e classe, qui selon les cas, peut mener au tribunal !

Sacs jaunes pour l’année La distribution des sacs jaunes pour les déchets recyclables a lieu en juin (deux rouleaux par foyer). Quatre étudiants embauchés pour l’occasion par l’Agglo passeront à domicile du lundi au vendredi. Ils laisseront les sacs derrière le portail s’il n’y a pas de chien. La présence d’un animal rend le dépôt impossible. Des rouleaux ont en effet été retrouvés déchiquetés et l’animal risque de s’étouffer. Des rouleaux sont dans ce cas laissés à la mairie. Les résidents de maison de ville et de l’hyper centre de Louviers doivent eux aussi se rendre en mairie.


Questionnaire

Garde d’enfant

Casou, c’est quoi ?

1 000 questionnaires ont été envoyés en mars à des familles attendant un enfant ou ayant un petit de moins de 3 ans. L’objectif est de connaître l’avis des familles sur les différents modes de garde, savoir si l’accompagnement par le réseau Casou est bon et approprié aux demandes des parents. Il permettra aux professionnels de la petite enfance d’adapter leur information auprès du public et d’équilibrer l’offre et la demande de mode de garde sur le territoire de l’agglomération.

Besoin de faire garder votre enfant, mais pas envie de courir les crèches et les assistantes maternelles pour trouver une place ? Casou est fait pour vous ! Avec Casou, il n’y a plus les crèches d’un côté et les assistantes maternelles de l’autre. Il y a des modes de garde pour votre enfant, auxquels vous avez accès à travers 5 personnes référentes réparties sur tout le territoire. Elles sont basées à Louviers, Valde-Reuil, Pont-de-l’Arche, Pîtres-Le Manoir et Le Vaudreuil. « Les parents sont reçus par ce référent qui leur présente les différents modes de garde disponibles, enregistre leur demande, et se chargera de trouver un mode de garde adéquat » explique Vincent Ansselin, chargé de mission. La demande est visible par les autres référents car s’il n’y a pas de mode de garde disponible sur un secteur, il y a peut-être une autre possibilité sur le secteur voisin. « Il est important de rencontrer les

parents, de les rassurer, de répondre à leurs inquiétudes, de bien comprendre leurs besoins et le mode de garde le mieux approprié par rapport à leurs horaires, leur lieu de résidence et de travail. Nous leur mettons toutes les cartes en main pour qu’ils choisissent en toute connaissance de cause » poursuit-il. À partir du moment où les parents ont rencontré le référent, leur demande est prise en compte. Il n’est pas utile pour eux de multiplier les démarches. Casou règle aussi les problèmes d’accueil d’urgence et les demandes ponctuelles. XX Intéressé ? Connectez-vous sur mon-enfant.fr et laissez-vous guider. Ou bien contactez l’un des 5 référents en vous rendant au relais assistantes maternelles le plus proche de votre domicile.

Milieux naturels

Ils ont préparé vos chemins de randonnée Pour que vous puissiez savourer vos promenades sur les chemins de randonnée, les services de l’Agglo les ont contrôlés et nettoyés. Au printemps, les deux policiers ruraux ont arpenté les 120 km de chemins de randonnée, en voiture ou à pied. Les 10 circuits ont été inspectés, vérifiés. « Nous établissons un rapport de ce que nous avons constaté. Une équipe vient ensuite effectuer les travaux nécessaires » explique Jean-Luc Loisel, policier rural au pôle Milieux naturels. Sur le petit chemin de 2 km qui va de Saint-Pierredu-Vauvray à Porte-Joie, un arbre est tombé en travers du sentier. L’équipe tronçonne, en profite pour débroussailler un petit bout de chemin obstrué par les ronces et vérifie que les arbres à côté, toujours debout, ne risquent pas de tomber. « Avec la montée de sève et les feuilles, les arbres sont plus lourds. Ceux qui ont été fragilisés pendant l’hiver risquent donc de tomber. Nous préférons les couper pour éviter tout accident avec les promeneurs »

explique Lionel Grenet, l’un des membres de l’équipe Milieux naturels. Généralement, deux passages sur tous les chemins de randonnée sont nécessaires, en avril et entre juin et août où il faut faucher et broyer la végétation et les herbacés des bords de chemin. Et pour que vous ne vous perdiez pas, l’Agglo fait également appel au comité départemental de randonnées pédestres qui se charge de rafraîchir le balisage quand cela est nécessaire ! C’est également l’Agglomération qui se charge du nettoyage du bois du Défends, à Louviers. Une grosse session de nettoyage a été effectuée cet hiver. XX Pour connaître les chemins de randonnées de l’Agglo, vous pouvez les retrouver sur calameo.com en tapant « guide randonnées en pays Seine-Eure » ou vous rendre à l’Office de tourisme Seine-Eure, 10 rue du Maréchal-Foch à Louviers. Tél. : 02 32 40 04 41.

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AGENDA 42 km de souffrance et de bonheur Le marathon Seine-Eure se déroulera cette année dimanche 18 octobre. Réputé pour être l’un des plus plats de France, c’est le parcours idéal pour battre votre propre record. Vous ne vous sentez pas encore capable de parcourir les 42,195 km d’une traite ? Trouvez 5 amis ou 5 collègues et participez à l’Ekiden, le marathon en relais. Cette onzième édition sera la première sans Charly Hiblot, longtemps président de l’Association marathon Sport Evénement, décédé brutalement le 8 avril dernier. Mais là où il est, il insufflera, à n’en pas douter, son énergie à tous les coureurs et bénévoles. XX Le bulletin d’inscription est d’ores et déjà à télécharger sur le site marathon-seine-eure.fr.

Les Automnales au château Les forêts prennent de belles teintes rousses et or. L’automne approche et avec lui le retour des champignons. L’Agglo renouvelle ses Automnales, au château de Martot. Du samedi 10 au dimanche 18 octobre, des dizaines d’espèces locales de champignons seront exposées. Le mycologue Alain Delannoy proposera des conférences, ainsi qu’une exposition sur la faune et la flore du Vietnam, à la suite d’un séjour de deux mois qu’il a effectué à Hanoï. Les sorties cueillettes rencontrant un succès grandissant, des bénévoles ont été formés pour encadrer des groupes de cueilleurs. Les récoltes seront ensuite examinées par un mycologue professionnel. XX Vous trouverez plus d’infos sur les Automnales sur le site de l’agglo début octobre : www.agglo-seine-eure.fr.

Fête de la Science La Fête de la Science se déroulera partout en France entre le 7 et le 11 octobre. Sur le territoire de l’Agglo, elle aura lieu du lundi 5 au samedi 10 octobre. Une vingtaine d’entreprises ouvriront leurs portes au public et aux scolaires. Certaines participeront à cette manifestation pour la première fois, comme Auzou Production (chocolaterie), Benning (conversion d’énergie) ou encore CCI PLV Productions (fabrication de présentoirs en aluminium). XX Les inscriptions sont prises uniquement par téléphone au 02 32 50 89 44 à partir du mardi 8 septembre. Venir sur le lieu de rendez-vous un quart d’heure avant l’heure, avec une pièce d’identité.

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Défi Familles à alimentation positive Pendant trois ans, l’Agglo a lancé le défi Familles à énergie positive pour aider les ménages à maîtriser leur budget énergie. Cette année, le même principe est appliqué sur le budget alimentation avec le défi Familles à alimentation positive, en partenariat avec l’association Inter Bio Normandie. Le principe : montrer qu’il est possible de consommer bio sans augmenter son budget alimentation. L’Agglo espère pouvoir constituer 5 équipes de 10 foyers (un foyer étant une personne seule, un couple ou une famille). Les centres sociaux et CCAS sont partie prenante de cette opération afin de pouvoir toucher des personnes qui connaissent mal les circuits de produits bio. Durant la durée du défi (d’octobre 2015 à juin 2016), des temps forts seront organisés avec un diététicien, des ateliers cuisine, la visite d’une ferme, etc. XX L’appel à candidature est prévu à la rentrée, en septembre. Les personnes d’ores et déjà intéressées peuvent se faire connaître à : claire.labigne@seine-eure.com.

Un salon pour vos droits « J’ai beaucoup de crédits à rembourser. Comment ne pas être interdit bancaire ? » « Je viens de divorcer, j’ai la garde de mes enfants, mais les allocations familiales sont versées sur le compte de mon ex-mari. Que puis-je faire ? » « Je suis demandeur d’emploi. Il paraît que j’ai droit à la CMU. Qui peut me le confirmer ? » Les aléas de la vie engendrent inévitablement des questionnements. Pourtant, certaines personnes ont droit à des aides ou un accompagnement qu’elles ne réclament pas par manque d’informations. L’Agglo, le Conseil départemental de l’Accès au Droit, la Maison de Justice et du Droit co-organisent un salon des droits, jeudi 15 octobre, à Louviers dans les locaux de la Chaloupe. Cette journée sera consacrée à des tables rondes et des rendez-vous individuels. De nombreux professionnels seront présents pour répondre gratuitement et de façon confidentielle à vos questions : huissier, avocat, notaire, CAF, caisses de retraite, associations d’aide au logement, etc. XX Plus d’infos sur le site agglo-seine-eure.fr en septembre ou octobre.

Plein d’infos sur le site Internet Désormais, la plupart des manifestations organisées dans vos communes sont sur le site de l’Agglo. Pour les retrouver, rendez-vous sur www.agglo-seine-eur.fr puis dans la rubrique « Agenda ». Pour transmettre vos infos : communication@seine-eure.com

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PORTRAIT

Clémence Bruneau : De verre et d’or Clémence Bruneau a reçu la médaille d’or du concours de meilleur apprenti de France. Une consécration pour cette jeune fille de 17 ans, avec qui le verre devient un art. Une simple boule bleue posée sur un socle carré. Une boule parfaite, un bleu éclatant. C’est ce sucrier en verre qui a porté Clémence Bruneau sur la plus haute marche du podium. À 17 ans, elle est meilleure apprentie de France dans la catégorie des arts et techniques du verre. Elle a été reçue à ce titre au Sénat, le 4 mars, comme 337 autres lauréats de toutes les régions de France. « C’était grandiose. C’est mon maître de stage, à Baccarat, qui m’a remis ma médaille, au côté des sénateurs Ladislas Poniatowski et Hervé Maurey » raconte Clémence. La jeune fille, habitante du Vaudreuil, espère que cette distinction l’aidera un jour à trouver un poste dans l’artisanat du verre. « Je préférerais l’artisanat à l’industrie, mais comme tous les métiers d’art, il est très difficile de trouver un patron qui accepte d’embaucher. » Pour le moment, Clémence poursuit ses études, au lycée Jean Monnet d’Yzeure, dans l’Allier, qui abrite l’école nationale du verre. Après un CAP des arts du verre et du cristal qu’elle a obtenu l’année dernière, elle a enchaîné avec un brevet des métiers d’art qu’elle suit pendant deux ans. Ce sont ses professeurs qui lui ont proposé de participer au concours, à elle et d’autres élèves de sa classe. Cela impliquait des heures d’entraînement à souffler du verre, en dehors des heures de cours.

Une passion depuis l’enfance Même si le chemin est long, Clémence s’est accrochée. La consigne  : réaliser un sucrier en forme de boule. Ça n’a pas l’air, mais c’est difficile de faire une boule en soufflant dans le verre ! L’épaisseur des parois doit être la même partout. Clémence s’entraîne en soufflant des boules transparentes, puis introduit la couleur. « Nous avons envoyé nos pièces à Baccarat. Trois élèves de la classe ont obtenu la médaille d’or régionale et départementale et deux la médaille d’or nationale, Quentin Hyber et

moi. Je n’y croyais pas » confie-t-elle. Pourtant la passion que nourrit la jeune fille pour le verre aurait pu ne jamais voir le jour ! Enfant, en vacances avec sa famille à Locronan, en Bretagne, ses parents entrent dans la boutique d’un artisan verrier. « Mes parents ont demandé à mon frère et moi de rester juste devant par peur que nous ne cassions quelque chose dans la boutique. » Mais Clémence entre quand même et tombe en admiration devant le verrier qui est en train de travailler. « J’ai dit à mes parents « C’est ça que je veux faire plus tard ! ». J’ai fait un stage en 3e chez un maître verrier, Hervé Quenu, à Blangy-sur-Bresle qui a définitivement fixé mon choix. » Un choix courageux, difficile, peu ouvert aux femmes il y a encore quelques années. Le poids du verre est multiplié par 7 selon la longueur de la canne. Les lourdes charges sont donc plus difficiles à porter pour certaines filles. Puis, il faut apprendre à doser son

souffle pour former une petite ou une grosse bulle d’air qui va donner sa forme au verre. « La période d’apprentissage est très longue. Quand on sort du lycée, on a juste les bases. Il faut de nombreux stages pour avoir l’occasion de s’entraîner et de créer des choses très diverses » estime Clémence. Alors elle s’entraîne de son côté, crée des objets avec son ami, élève ferronnier. « J’aime l’alliance du verre avec d’autres matériaux. Nous avons créé une carafe, une boîte à bijoux. Nous avons beaucoup d’idées que nous aimerions réaliser. » Ce qu’elle aime, c’est créer de ses mains. Et elle le fait bien.


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