Tribune juin 2014

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Le journal des socialistes de Montgeron

ÉDITO

Gérard Feydel Parti socialiste de Montgeron

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econnaissons-le : pour tous les partis de gauche, et principalement, pour le Parti socialiste, les élections municipales ont été un tremblement de terre et les européennes la réplique.

Une sanction pour la façon dont l’Europe est dirigée...trop autoritaire, pas assez claire, ni suffisamment solidaire. Une exaspération vis-à-vis de la lenteur du redressement et des résultats. Trop d’efforts pour peu de retours...le chômage toujours aussi fortement présent et le pouvoir d’achat en berne. Une colère contre la détresse sociale…trop de pauvreté, trop de précarité et d’exclusion. Pas assez de justice. En un mot, pas assez de résultats visibles en France. Pas assez de relance utile en Europe. Nous l’avons tous constatés, à Montgeron comme ailleurs : le fait marquant en France et en Europe, c’est l’abstention, la montée des nationaux populistes princi-

palement représentés par le FN et Debout la République, le micro-parti de N. Dupont-Aignan et leur dangereux slogan : « l’Europe ne fera rien ; elle est l’ennemie ». Face à tout cela, nous, femmes et hommes de gauche, devons comprendre ces leçons de l’histoire et en tirer les conséquences en terme de politique sociale, de relance du pouvoir d’achat, de justice sociale, d’écoute et de respect de notre électorat. Car, malgré tout, la seule alternative à la droite et à l’extrême-droite, c’est la réussite de la gauche française et de ses valeurs solidaires !

Trahison et mensonge ! Une hausse des impôts locaux intolérable !

L La Tribune de Montgeron Le journal des socialistes de Montgeron

Juin 2014 Directeur de la publication : Gérard Feydel Dépôt légal à parution Contact : Parti Socialiste section de Montgeron BP1-91230 Montgeron psmontgeron@gmail.com Tirage 10 000 exemplaires - Journal financé et distribué par les militants et sympathisants. Imprimé sur papier issu de la gestion durable des forêts, avec des encres végétales Ne pas jeter sur la voie publique !

es Montgeronnais ont de quoi avoir la gueule de bois : à peine élu maire, voilà que François Durovray leur inflige un sévère coup de poignard dans le dos, en leur imposant une hausse des impôts de + 12 % (108 euros en moyenne par taxe). Un acte intolérable qui l'oblige à renier, au lendemain des élections, sa première promesse électoraliste. À savoir, celle de ne pas augmenter les impôts. Alors que la ville bénéficiait d'une santé financière saine, confirmée par la Chambre Régionale des Comptes, F. Durovray est allé inventer un "trou de 3,2 millions d'euros" pour justifier cette hausse, et ainsi, financer son programme électoral dispendieux. Ni vu, ni connu. Mais Monsieur le Maire, si la ville est au bord du gouffre, pourquoi investir dans 200.000 € d'arbres ? Cet exemple, aussi absurde soit-il, démontre bien que Montgeron est très loin d'être en faillite… Pour se donner bonne conscience et justifier cette trahison, il n'hésite pas à jeter le blâme sur la municipalité précédente. Avec lui, c'est toujours la faute des autres. Cette posture nous semble bien indigne et irresponsable ! Les Montgeronnais s'en souviendront !


Réforme des rythmes scolaires Enfants, parents et enseignants pris en otages par le maire UMP !

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epuis plusieurs mois, la communauté éducative de Montgeron a travaillé en partenariat avec la commune, les fédérations de parents d’élèves et certaines associations. Un projet consensuel avait émergé au dernier trimestre 2013 pour une application dès la rentrée scolaire 2014. Aujourd’hui, attentisme et faux-semblant révèlent l’attitude opportuniste du maire sur ce sujet crucial. Effets d’annonce et coup de communication politiciens effacent la mise en œuvre de la réforme, et ce au détriment de l’intérêt de l’enfant. Il aura fallu plus de deux mois au maire pour réunir une première commission, commission au sein de laquelle les enseignants ne siègent pas. Cherchez l’erreur… L’éducation de nos enfants ne serait-elle pas une priorité ?

Lors des Conseils municipaux, le maire est le garant de la police des séances. Pourtant, insultes et grossièretés émanent systématiquement du public et visent ouvertement nos élus de l’opposition. Est-ce à dire que, par l’absence de réaction et d’intervention du maire, il cautionne ces débordements ? Ou, mieux encore, qu’il les encourage ?

Le maire s’inscrit dans la toute-puissance et manque à ses responsabilités et devoirs premiers. Pourtant, il est soumis au respect des lois de la République et ne peut légalement décider seul de l’ouverture de l’école. En remettant en cause l’organisation de la semaine prévue dans la loi, le maire choisit délibérément de mettre en péril les apprentissages fondamentaux par la suppression de 3h d’enseignement hebdomadaires. Enfants, parents mais aussi enseignants sont pris en otages dans le bras de fer que le maire engage avec l’Etat ! De plus, F. Durovray a indiqué qu’il ne prendrait pas en charge les coûts des activités. Avec lui, pas d’égalité des chances à l’école de la République … les parents devront encore payer ! Incohérences et double peine…

Beaucoup de promesses ont été faites par le nouveau maire et son équipe durant la campagne municipale : il va falloir les tenir maintenant ! Promesses d’emplois, de logements, de rues refaites…les premiers « couacs » arrivent ! Et pourtant, F. Durovray a augmenté les impôts locaux pour tenir ses promesses électoralistes !

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