Couverturesrevue

Page 1

La revue



Revue N°4 –novembre 2013

PARTAGER LES SAVOIRS CONSTRUIRE LA DEMOCRATIE Présentation En choisissant de retenir pour son quatrième numéro la problématique du partage des savoirs, Le sujet dans la Cité s’engage dans une entreprise à la fois difficile et nécessaire. Difficile, parce qu’un tel questionnement engage de multiples dimensions, renvoie à une diversité d’enjeux, scientifiques et épistémologiques mais aussi sociaux et politiques, ouvre à une complexité qu’il s’agit de cerner et de comprendre, sans la réduire ; nécessaire, parce que le partage des savoirs est certainement une des grandes questions de notre contemporanéité, en ce qu’elle interroge la possibilité pour tous et pour chacun de « prendre part » aux savoirs et à leurs usages et qu’elle interpelle la capacité de nos sociétés (dites « de la connaissance »), de nos institutions, de nos sciences à créer et à assurer les conditions d’un tel partage.... Lire la suite

Le sommaire Lire



Revue N°3 –novembre 2012

AVOIR DROIT DANS LA CITE vulnérabilités et pouvoir d’agir Présentation Lutter contre les inégalités, les discriminations, l’exclusion par le droit ? Défendre la santé, l’éducation, le travail par le droit ? Améliorer les pratiques démocratiques, rendre plus effectives la représentation et la participation démocratique par le droit ? Le dossier thématique de ce numéro a pour objet d’approcher les questions du sujet dans la Cité sous le regard des droits, qu’ils soient civils, politiques ou sociaux, dans leur rapport à la gouvernance politique comme à l’action collective. Sous les diverses déclinaisons auxquelles elle peut donner lieu, cette approche vise à mettre en perspective la reconnaissance globale d’un « droit à avoir des droits » et l’espace public d’« apparition » et de visibilité qu’elle a pour objet de rendre possible, « l’espace où j’apparais aux autres comme les autres m’apparaissent, où les hommes n’existent pas simplement comme d’autres objets vivants ou inanimés, mais font explicitement leur apparition » (Arendt, 1988, p. 258).

Le sommaire en Français Lire

Le sommaire en Anglais Lire

Bon de commande Voir



Revue N° 2 –novembre 2011

HABITER EN ETRANGER lieux mouvements frontières Présentation Le projet de ce dossier thématique s’inscrit dans le vaste mouvement de réflexion et de recherche qui, rassemblant philosophes et géographes, urbanistes et sociologues, s’est attaché à penser depuis une quarantaine d’années « l’espace des sociétés » et « la spatialité typique des acteurs individuels » (Lussault, 2007), et qui a donné une élaboration particulière au concept de « l’habiter » en tant que condition de l’être-au-monde et que « propre de l’humain » (Paquot, Lussault & Younès, 2007). Ainsi entendu, l’habiter désigne une relation intime et constitutive, à la fois matérielle et idéelle, des hommes avec leur(s) espace(s) de vie, un champ de pratiques et d’expériences traversé par l’histoire et par le social et ouvert à l’action et à la transformation (Lefebvre, 2000). C’est dans le faisceau de tensions et d’interactions entre l’expérience individuelle et la construction sociale et institutionnelle de « l’habiter », entre les pratiques et représentations des habitants et les projets et agencements des décideurs, entre l’action individuelle ou collective et les « politiques de l’espace », entre l’espace tel qu’il « fait lieu » pour chacun ou qu’il peut être revendiqué comme « bien commun » et l’espace construit objet de normes techniques, de dispositifs étatiques, de mesures de gouvernance, que les individus expérimentent et construisent des formes d’existence dans l’espace constitutives de leurs identités individuelles et sociales. Sous la forme spécifique de l’habiter, l’espace constitue .... Lire la suite

Le sommaire Lire

Bon de commande Voir



Revue N°1 –novembre 2010

ECOUTER LA SOUFFRANCE ENTENDRE LA VIOLENCE Présentation Depuis les années 1990 s’est développée une « sensibilité » collective à l’endroit de la souffrance d’origine sociale : de manière diffuse dans l’espace public, de manière plus précise et instrumentée dans différents secteurs de la vie sociale (action sociale, entreprise, « humanitaire », santé, formation), où se sont multipliés les lieux et les pratiques d’accueil et d’accompagnement faisant droit à la souffrance et à son écoute. Les dispositifs ainsi mis en place répondent à la reconnaissance institutionnelle de la souffrance comme symptôme individuel d’un mal-être social et, plus largement, comme indicateur de difficultés ou de contradictions structurelles dans l’organisation sociale et politique, affectant la « santé mentale » des personnes dans leurs rapports à elles-mêmes et à leurs environnements...

L’intégralité de la revue est en accès libre téléchargeable


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.