Numero11

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Numéro 11 ________________________________________________________MAI 2004

lecomprime@lycos.com http://www.lecomprime.fr.st Le journal de la faculté de Pharmacie de Strasbourg... BOURRE !

- SPECIAL ÉTÉ : des jeux, un horoscope... du bonheur !

- VOS RUBRIQUES ADORÉES : Critique

de livres, Article Rétro, Brèves de Comptoir, Nouveaux Médicaments, etc...

0,50

- LE BANQUET NOUVEAU EST LÀ ! - NOMBREUX ARTICLES CAUSTIQUES...

- 5 AHU - suite et fin


Communiqué médical :

Les laboratoires RIGOLER annoncent le CRICABIT® 100 mg, nouveau traitement pour les cas d’impuissance passagère. En cas d’impuissance caractérisée, le CRICABIT® peut être associé au GÉLABITMOL®. Le ministère de la santé nous informe que du CRICABIT® fabriqué clandestimement circulerait en France. L’attention des utilisateurs est attirée sur le fait qu’il s’agit d’un produit de contrebande, et qu’il vaut mieux dans ce cas acheter du bromure.

CLASSES PRÉPARATOIRES Enseignement supérieur privé déclaré selon la loi du 12 juillet 1875

MÉDECINE - PHARMACIE

CARRIERES SOCIALES

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PARAMÉDICAL

CRPE

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Prépa aux Concours de recrutement de professeur des Ecoles

BTS OPTICIEN-LUNETIER

SCIENCES PO.

Lyon, Montpellier

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“Le hasard ne favorise que les esprits préparés” Louis Pasteur

Site internet : www.cours-galien.fr STRASBOURG : 15 rue du Fg de Saverne 67000 - Tél. 03 88 32 66 33 Mais aussi MONTPELLIER, PARIS, CLT FERRAND, DIJON, LYON, GRENOBLE, ST ETIENNE, NANCY, NANTES.


EDIT O

Chère lectrice, cher lecteur, Vous êtes en exams et vous prenez le temps de me lire, je vous en remercie. Si vous êtes gentil(le), je vous remercierai encore une fois à la fin de cet édito. Mais promettez-moi de ne pas sauter directement à la fin, ce serait triché. Je compte donc sur votre honnêteté. Allez, c'est parti pour ce grand moment de littérature. C'est donc avec une certaine mélancolie que j'écris ce quatrième et dernier édito. Hé oui, voilà encore une année - la 3ème - d'écoulée pour Le Comprimé. Cette année a vu la sortie de 4 numéros, comme promis. Pour cela, nous nous sommes donnés corps et âme (et oui) en essayant toujours de mêler articles sérieux et plus légers. Pas toujours évident, mais tout cela a été possible grâce à toute une équipe qui a mis la main à la pâte ! Voilà donc le moment tant attendu des remerciements : pour commencer, je tiens à remercier Philippe BERINGER, alias Fischer, qui s'est démené pour nous trouver des sponsors. Ensuite, un grand merci aussi à Luc HERRMANN qui a géré de mains de maître les cordons de la (fragile) bourse de l'association. Merci à Pierre HOUER qui nous a concocté des dessins originaux hauts en couleur. Je n'oublierai pas nos travailleurs de l'ombre, que sont les responsables répartition, à savoir Gwenaël CIREFICE et Philippe ROBIAL qui ont permis la distribution des journaux aux grossistes-répartiteurs pour que nos collègues officinaux puissent lire ce fantastique édito. Mais je dois surtout remercier ceux d'entre vous qui ont pris un peu de leur temps pour écrire dans cette feuille de chou quelques mots, de manière régulière ou occasionnelle. Le temps est donc venu de passer le flambeau. Bonne chance à la nouvelle équipe du Comprimé, qui est déjà bien impliquée dans l'association. Nous voici donc arrivés à la fin de l'édito, je vous remercie donc, vous l’avez mérité ! Merci donc. Beaucoup. En guise de conclusion, je vous dirai donc tout simplement Bye, ça veut Ciao en anglais. A bientôt, Florent Buttazzoni

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SOMMAIRE 3 - EDITO ET... SOMMAIRE ! 4 - ACTU DES SPÉCIALITÉS RÉCEMMENT COMMERCIALISÉES 6 - CRITIQUES DE LIVRES 7 - LA PAGE DE L’AMICALE 8 - DÉBOIRES DE L’ADMINISTRATION 9 - RÉACTION SUR UN TP 10- 5ème ANNÉE INDUSTRIE 13- SALMONELLES 14- QUAND L’IMPORTANT, C’EST DE SE DRESSER... 16- L’AFFAIRE “BANQUET 2004” 18- LA MALEDICTION DE LA BIOCH’ 20- ROMAN-PHOTO 22- JE VAIS T’APPRENDRE À T’EXPRIMER, P’TIT CON ! 23- BRÈVES DE COMPTOIR 24- LA PAGE RETRO 25- L’ODYSSEE DES CEREALES 26- L’HOROSCOPE DE L’ÉTÉ 28- MOTS CROISÉS 29- LE DESSIN CACHÉ 30- LABYRINTHE


PHARM’ACTU__________________________________________________________________

FLASH INFO SUR LES PRODUITS OFFICINAUX

Posologie : injection SC d'une dose de charge (80 mg) puis de 10 mg par jour, ajustable, sans dépasser 30 mg/j. 1) TYAVAX® Effets indésirables : réactions au point d'in(Polyoside capsulaire de Salmonella jection, céphalées, sudation, asthénie. typhi, virus de l'hépatite A inactivé) Conditionnement : boîtes de 30 flacons de pegvisomant dosé à 10, 15 ou 30 mg et de Domaine : vaccination. 30 flacons de solvant. Classe thérapeutique : extraits bactériens et Remarques : prescription initiale hospitalière viraux. valable 1 an réservée aux spécialistes en Indications : vaccination contre la fièvre endocrinologie ou en médecine interne ; typhoïde et l'hépatite A. renouvellement par tous les médecins. Posologie : injection unique. Rappel au bout de 6-12 mois pour l'hépatite A et 3 ans pour 3) CRESTOR® (Rosuvastatine) la fièvre typhoïde (recours aux vaccins monovalents). Liste I Effets indésirables : réactions au point d'in- Domaine : cardio-vasculaire. jection, asthénie, céphalées, myalgies, nau- Classe thérapeutique : statine (inhibiteur de sées… l'HMG-CoA-réductase). Conditionnement : boîte de 1 seringue pré- Indications : traitement des hypercholestéroremplie à double compartiment, à reconsti- lémies pures ou des dyslipémies mixtes en tuer extemporanément. complément d'un régime, si le traitement Remarques : ce vaccin bivalent, qui était jus- précédent est insuffisant. qu'à présent réservé aux centres de vacci- Posologie : 10 mg/j pouvant être augmenté à nations internationales, est actuellement 20 mg/j avec un maximum de 40 mg en deux disponible à l'officine. prises en cas d'hypercholestérolémies sévè-

NOUVEAUTES

2) SOMAVERT® (Pegvisomant) Liste I Domaine : endocrinologie. Classe thérapeutique : antagoniste des récepteurs de l'hormone de croissance (blocage de la libération d'IGF1). Indications : traitement de l'acromégalie (maladie orpheline souvent liée à un adénome hypophysaire bénin qui se caractérise par une hypersécrétion d'hormone de croissance) en cas de réponse insuffisante à la chirurgie, à la radiothérapie ou aux analogues de la somatostatine.

res avec gros risque cardiovasculaire. Effets indésirables : céphalées, vertiges, constipation, nausées, asthénie, myalgies. Conditionnement : boîte de 28 comprimés dosés à 10 ou 20 mg. Remarques : prescription prise en charge par la SECU uniquement pour des patients n'ayant pas atteint les objectifs de réduction du LDL-cholestérol recommandés par l'AFSSAPS au moyen d'un traitement précédent par une des 4 autres statines.

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__________________________________________________________________PHARM’ACTU

4) MIFLONIL® (Budésonide)

5) REACTINE® (Cétirizine)

Liste I Domaine : pneumologie. Classe thérapeutique : glucocorticoïde. Indications : traitement continu anti-inflammatoire de l'asthme persistant de l'adulte et de l'enfant. Posologie : 400 à 800 µg/j chez l'adulte et 200 à 400 µg/j chez l'enfant en cas d'asthme léger à modéré et 800 à 1600 µg/j chez l'adulte et 400 à 800 µg/j chez l'enfant en cas d'asthme sévère. Effets indésirables : candidose, gêne pharyngée, dysphonie (prévenus par le rinçage de la bouche). Conditionnement : boîte de 60 gélules avec inhalateur. Remarques : utilise le même type d'inhalateur que Foradil® (ß2-mimétique) : le système Aeroliseur.

Domaine : allergologie. Classe thérapeutique : antihistaminique de 2ème génération. Indications : traitement symptomatique des rhinites et/ou conjonctivites allergiques saisonnières et de l'urticaire localisé. Posologie : 1 cp/j chez l'adulte et l'enfant de plus de 12 ans pendant 7j en cas de rhinite ou conjonctivite et 3j en cas d'urticaire. Effets indésirables : somnolence. Conditionnement : boîte de 7 cp dosés à 10 mg Remarques : vente libre car la dose maximale remise au public est de 70 mg (le dosage est le même que dans Virlix® ou Zyrtec® mais ces derniers sont conditionnés en boîtes de 15 cp donc sont sur liste II).

Et bien sûr, n'hésitez pas à rendre cette rubrique interactive en nous écrivant (boîte aux lettres ou mail) : nous attendons vos remarques, critiques, suggestions…

Labyrinthe

je u s de ta ts ul és R

Mots-croisés Aspirine Lasilix Ventoline Prozac Viagra Zyrtec Zocor Nux vomica Vogalène Imodium Alka-seltzer Lexomil Avlocardyl Trinordiol Spasfon

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A bientôt et bonne lecture ! Anne

Oui, il fallait effectivement trouver un serpent sirotant un cockail exotique à l’ombre d’un palmier, sur une île déserte... Dessin caché


CRITIQUE_____________________________________________________________________

DU CÔTÉ DES LECTEURS L'Etranger, d'Albert CAMUS Meursault, est un modeste employé de bureau, à Alger. Il retrace son existence, de la mort de sa mère jusqu'à sa condamnation à mort pour le meurtre d'un arabe, limitée au déroulement mécanique de gestes quotidiens et à la quête de sensations élémentaires.

L'Histoire de Pi, de Yann MARTEL Fils d'un gardien de zoo de Pondicherry, le jeune indien Pi Patel, dont la connaissance des animaux est encyclopédique, embarque avec sa famille à bord d'un gigantesque cargo vers le Canada. Après un effroyable naufrage, il se retrouve dans un radeau de survie, en compagnie... d'un orang-outang, d'un zèbre, d'une hyène et d'un tigre du Bengale, qui finit par tout dévorer ! Et Pi va devoir cohabiter 227 jours avec le fauve...

Maktub, de Paulo COELHO

Dans 'Maktub', Paulo Coelho a réuni plusieurs histoires et paraboles, inspirées des légendes et folklores les plus divers. Il a choisi ses textes préférés parmi ceux qu'il a collectés pour une collaboration avec le quotidien brésilien la 'Folha de São Paulo'. A travers eux, c'est un nouvel enseignement des richesses de l'âme humaine que propose l'auteur de 'L'alchimiste'.

Toi que j'aimais tant, de Mary HIGGINS CLARK A l'âge de 15 ans, Andrea Cavanaugh, fille chérie d'un gendarme du comté de Westchester, est retrouvée assassinée dans un garage où elle donnait rendez-vous à ses petits amis. Deux d'entre eux - Rob et Paul - sont suspectés. Rob, âgé de 19 ans, fils de famille, est accusé, jugé et condamné. Vingtdeux ans plus tard, il sort de prison... Ellie Cavanaugh, la jeune soeur d'Andréa, qui avait 7 ans à l'époque du crime, est devenue journaliste à Atlanta. Scandalisée par la libération de Rob, inquiète aussi car son témoignage avait lourdement pesé à charge, elle décide de revenir dans sa ville natale des bords de l'Hudson, pour mener sa propre enquête et démontrer que Rob était bien le coupable. Rob a toujours nié. Sa famille veut un procès en réhabilitation. Kala

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_________________________________________________________LA PAGE DE L’AMICALE

LE NOUVEAU BUREAU DE L’H2S Voici le nouveau bureau de l’amicale, tous prêts à se plier en 4 pour vous ! Responsables Sponsors : Morgane Hué

Présidente : Anne Hauss

Stéphanie Lacam

Vice-Présidente : Virginie Rein

Responsables Coopé : Catherine Stiebert

Hélène Busser Secrétaire : Géraldine Schatz Trésorière : Emilie Prabel

Responsables Soirées : Aurélie Garcia

Thomas Roesch

Responsables Kfet : Marie-Alix Alix

Christophe Boetsch Florent Buttazzoni Responsable Projet Humanitaire :

Céline Braxmaier

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BRUITS DE COULOIR___________________________________________________________

DÉB OIRES DE L’ADMINISTRATION Suite à l'article des 3ème année concernant leurs examens de Janvier, je me suis dit qu'il était temps de prendre à mon tour la parole concernant la fac. Une question me titille : comment les autres facs arrivent-elles à rendre les résultats en 1 mois, parfois même 15 jours alors que nous les attendons 2 mois ½ ? Il paraîtrait qu'on ne devrait pas se plaindre parce qu'on ne devrait les avoir qu'avec ceux de juin… toutefois puisqu'on nous les donne quand même, ne pourrait-on pas les avoir plus tôt ? Si le but est de mettre un coup de pied aux fesses de ceux qui se sont vautrés au premier semestre pour qu'ils se rattrapent au second, n'est ce pas déjà un peu tard ? Deux autres questions sur ce point : comment se fait-il qu'il n'y ait pas de date officielle et qu'on apprenne que les résultats sont tombés par des bruits de couloir ? Ne pourrait-on pas instaurer une permanence au service de la scolarité ce jour là, pour que les élèves puissent récupérer leurs notes plus facilement ? N'oublions pas que la journée typique des résultats est la suivante : l'étudiant A arrive à la bourre à la fac, il croise ses camarades qui lui disent, relevé à la main, "y a les résultats de janvier !", zut il est trop tard pour y aller, le cours va commencer. Evidemment le professeur X finit son cours avec 3 minutes de retard et alors qu'il quitte la salle, le professeur Y est déjà en train de s'installer (avec toute la technologie de l'amphi, il vaut mieux arriver en avance s'ils veulent commencer à l'heure). Notre étudiant se précipite quand même vers la scola mais là, une file d'attente trépigne déjà devant la porte… Trop tard, le professeur Y est déjà en place, s'il veut suivre, mieux vaut retourner à l'amphi… 2ème pause, même topo. C'est foutu, l'étudiant n'aura pas ses résultats ce matin (en effet s'il vient à 11h30, il se verra répondre "c'est fermé jusqu'à 2h"). Dépité, le stress montant, il choisit de se détendre à la k'fet. 13h30 il part en TP, sachant déjà qu'il n'aurait pas ses résultats le jour même car le TP finit bien après la fermeture de la scola… Voici un autre sujet intéressant : les heures d'ouverture de l'administration, ou plutôt les heures de "non fermeture". En effet, peut-être l'avez-vous aussi remarqué mais il semble que l'administration soit toujours fermée aux heures où les étudiants sont libres pour y aller… Et lorsque pourtant les horaires collent, bizarrement, il n'y a personne… La pause café ? Techniquement 3 minutes par heure, soit 21 par jour. Or, les étudiants ont des pauses de 10 minutes toutes les heures (quelle injustice me direz vous !), soit au moins 40 minutes de pauses durant les heures d'ouverture de l'administration, pourtant, même en insistant bien, l'étudiant ne parvient pas à voir la "madame de la scola"... Mais où est-elle donc passée ? 1ère hypothèse : elle fuit les étudiants et s'octroie plus de pause que ne le permet son contrat de travail… PAS BIEN !!

2ème hypothèse : elle travaille (si, si, c'est peut être quand même possible !), mais pas à son bureau. Elle se promène pour afficher les changements d'emploi du temps (qui feront l'objet d'un autre paragraphe !), au passage, en profite pour faire des photocopies (zut, les internat ont des dossiers ce soir et ça fait une semaine qu'ils sont oubliés dans un coin). Après ce dur labeur, pause pipi, pause causette et re-pause café ! 3ème hypothèse : elle n'a pas réussi à échapper à une horde d'étudiants énervés et est déjà occupée à résoudre un autre problème, vraisemblablement un problème d'emploi du temps. Nous y voilà : le sujet épineux qui nous irrite tous tellement et qui est le vrai motif de cet article : le planning ! Nous avons remarqué depuis un moment déjà que les responsables du planning semblent croire que nous sommes des êtres doués d'un pouvoir merveilleux : celui de se couper en 2 pour assister à 2 cours en même temps. Malheureusement, la réalité est tout autre ! Remarquant un tel problème, nous nous rendons à l'administration pour leur en faire part. Là, 3 cas se présentent : 1°) C'est fermé (ben oui, il est 15h50 !) 2°) Une charmante dame nous accueille (fort énervée d'être encore là à 15h50 et de ne pas avoir eu le temps de nous dire que c'était fermé et de revenir demain !). Nous lui faisons part de notre souci : cours d'internat un jeudi après'm à 16h30 alors que certains ont examen d'anglais de 16 à 18h à l'ENSPS. Les étudiants, les pauvres, sont naïfs, ils s'attendent à une réponse comme "oh m---- ! On va régler ça demain", mais ils se mangent un "comment ça, anglais le jeudi de 16 à 18 ? C'est pas possible ça ! Vous avez anglais jusqu'à 16h. Le trou de 16 à 18 est prévu pour les modifications d'emploi du temps. Personne ne nous a jamais parlé de ça". Il faut garder son calme, mais on n’en pense pas moins ("ça fait des années qu'il y a anglais de 14 à 16 et de 16 à 18, il serait temps d'être au courant !”). Alors qu'on tente de se faire entendre, on se voit dire "vous n'avez qu'à régler ça avec vos profs. Au revoir". Là encore, il faut garder son calme, rester poli et commencer à chercher une stratégie pour, soit joindre le prof d'internat par nos propres moyens pour déplacer le cours (oui, mais quand ?), soit bouger les exams d'anglais des personnes concernées… Pour votre gouverne, la plupart des étudiants concernés ont décidé de ne pas aller en internat, mais rappelons-le, on ne devrait pas avoir à choisir entre plusieurs cours… 3°) La bonne humeur est de mise aujourd'hui : on vous répond ! On résout même votre problème, pourtant c'était difficile, les emplois du temps sont tellement chargés et compliqués avec toutes ces options…

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___________________________________________________________BRUITS DE COULOIR on nous prévient d'avance que ça risque d'arriver de nouveau et évidemment ce n'était pas une blague. Ainsi, les étudiants d'industrie 4ème année sont arrivés pour leur "journée animation, réunions" du 6 avril à 8h30 et ont appris que c'était annulé, les intervenants n'ayant pas su que cette journée avait été avancée. La journée est reportée le 13/04 (date initiale) en même temps que les aprèsmidi "flash info". Les étudiants en industrie vont donc se couper en 2, encore une fois ! Ralage des élèves à un niveau plus haut que d'ordinaire et là bizarrement une solution est trouvée, et rapidement en plus ! Dernier sujet qu'il me parait intéressant d'aborder : le bureau Univ-R. En théorie, certainement un merveilleux projet. Dans la pratique, ce n'est pas rodé et franchement ça devient énervant. Entre les salles combles et les bugs, on ne sait plus où donner de la tête. Forcément, entre les 2ème année qui font les recherches pour leurs panneaux, les 3ème en plein "Powerpoint", les 4ème qui bossent les "flash info" et les rapport de TP et autres TD d'info et de stat, pas d'autre moyen que de se retrouver avec des embouteillages. Mais ça, c'est quand tout va bien ! Là où ça se gâte, c'est pour : - imprimer ses données (1 imprimante pour 10 ordinateurs, c'est pas gérable : trop d'impressions envoyées en même temps, d'où bug du système d'où étudiant énervé qui lâche l'affaire, part de la salle en laissant son impres-

sion en cours "et là, c'est le drame" car l'étudiant suivant au lieu de se retrouver avec ses diapos se retrouve avec les 10 derniers documents en mémoire avant même de réaliser ce qu'il lui arrive ! Et encore ça c'est quand l'imprimante n'est pas en panne ou qu'il n'y a pas de bourrage papier). - aller sur le net : car là encore, ça bug. Par exemple, le 05/04 vers 10h30 et ce pour une durée suffisante pour paralyser tout un tas d'étudiants motivés (pour une fois, c'est quand même triste de voir tout cet enthousiasme, cette soif de connaissance anéantie par un bug informatique…) Je vais m'arrêter là mais il y a d'autres sujets à aborder (notamment le problème de la photocopieuse de la bibliothèque qui tombe en ruine… Heureusement il y a celle de l'amicale, mais bon 2 photocopieuses pour 1000 étudiants, c'est pas un peu limite ?). Je conclurai en disant qu’évidemment toute ressemblance avec la réalité serait fortuite mais qu'il y a quand même un fond de vérité là dedans. Ceci étant un avis personnel, certes partagé par d'autres étudiants, j'invite toute personne voulant vanter les mérites de l'administration et de la fac en général à le faire sans tarder !

une étudiante en colère

Et puisqu’on est dans les “coup s de gueule” en tout genre, aut ant continuer dans la joie et la bonne humeur !

BIOCHIMIE 2 ème ANN É E ... Youpi ! J’ai TP de biochimie ! On va enfin pouvoir mettre en pratique nos cours de première année (ah bon, on a eu des cours de biochimie en 1ère année ??!). Mais après avoir enfilé sa blouse et sorti ses affaires, on comprend très vite que ce qui règne dans cette salle n’est que chaos, désolation, inorganisation et “c’est pas ma faute mais la vôtre ou celle d’un autre responsable”. En effet, il n’y a de biochimique que le nom (du coup on se rappelle de quel cours de 1ère année il s’agit !). Il va donc falloir y mettre du sien et faire avec ce qu’on nous propose, c’est-à-dire pas grand-chose ! Ledit TP commence et après avoir réalisé 345 courbes d’étalonnage (vu qu’on ne trouve jamais ce qu’il faut trouver), on décide avec mon binôme de s’attaquer à nos échantillons. Et c’est là que tout bascule : en regardant vers nos tubes à hémolyse, non pas que nos échantillons étaient encore congelés comme à l’habitude mais notre binôme s’était soudainement transformé en trinôme. Car dans un de ces petits tubes, flottait une petite mouche (un bébé mouche sûrement, ou alors une race de labo, que sais je ?) morte noyée dans un échantillon à analyser. Peut être un suicide ? Elle devait être sans doute aussi désespérée devant cette incompétence ! Non, le tube était solidement fermé par un énorme bouchon rouge. Peut être un cadeau de notre cher responsable ? Non, je doute qu’il ait l’âme aussi généreuse… Il me faut donc prévenir quelqu’un de ce terrible évènement et puis surtout pour me changer mon tube qui, rappelons-le, doit être analysé ! Après avoir dérangé un responsable lourdement pris par ses occupations (solitaire, dame de pique et autre), il en vient à s’énerver, puis à m’accuser d’un ton inquisiteur d’avoir volontairement mis cette pauvre bête dans mon échantillon et ne trouve pour seule réponse à me dire que : « Cela ne gène aucunement l’analyse à faire ! ». Moralité de l’histoire : c’était sans doute un cadeau de sa part et tout le monde sait très bien que c’est le geste qui compte !!

Alucard

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5 AHU_____________________________________________________________________

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ÈME ÈME

ANNÉE INDUSTRIE

Voici la suite de l'article de Paco, paru dans le précédent Comprimé... Cela fait déjà pas mal vous ne trouvez pas ? Et bien ce n'est pas fini… Car après ces 6 mois de stages hospitaliers mêlés à des cours (oui, car vous avez des cours d'option de 16h à 19h tous les jours), vous commencez votre stage en laboratoire de recherche en Mai. Chronologiquement, il n'y a presque plus de cours, ce qui fait que vous restez au labo jusque 17-18h, n'ayant plus l'excuse des cours (comme l'avaient vos prédécesseurs du 1er semestre) pour partir à 15h ! A vos conclusions… Bref, le plus gros problème, en dehors de l'été très triste qui se profile, c'est qu'en fin d'année vous avez, Industriels, des exposés à faire, des devoirs de groupes qui demandent du temps au bout du compte, temps que vous n'avez pas trop vu que vous passez vos journées au laboratoire ou dans les trains pour postuler pour des DESS, Mastères, stages de 6ème année… Bon… Nous ne sommes pas non plus en vacances ! Alors ne soyons pas plus royalistes que le roi non plus ! Non, le vrai problème, c'est qu'en tant que première expérience en laboratoire de recherche, le stage vous demande de vous imprégner de cet univers un peu spécial, du thème, des résultats déjà obtenus, etc… Ceci prend bien de 1 à 3 semaines. Calculez… Et oui, vous commencez à vous sentir à l'aise dans les expériences, à avoir des responsabilités, et voilà que les examens de Juin sont dans une semaine… Vous osez à peine demander une semaine de révision à votre tuteur… (Je rappelle que vous n'êtes pas payé !) et bien sûr, les exams de Juin se déroulent sur 2 semaines, avec un jour de libre par ci, par là… Au final vous vous voyez forcé de faire une pause de 2 à 3 semaines dans votre stage labo, alors que votre tuteur comptait sur vous ! Quoi de plus normal ? La fac leur promet des stagiaires à plein temps (et je dois aussi dire qu'à ce niveau, certains tuteurs nous consacrent du temps pour nous guider et nous apprendre les techniques… Un temps qui leur est en général précieux !). Mais en même temps ce sont vos examens qui sont en jeu, et il y a des priorités… Et c'est là que je dis que les cours d'UVP sont mal placés, ou que la 5ème année devrait commencer plus tôt, ou que le stage hospitalier devrait commencer en parallèle aux cours d'UVP… Bref, les examens de Juin tombent très mal par conséquent pour les laboratoires. Et si j'en parle avec insistance, c'est qu'il m'est arrivé à cause de cela une drôle de mésaventure, que j'ai envie de raconter ! En effet, ayant finalement obtenu de mon tuteur ces semaines nécessaires au passage des examens (et il y a de la matière à réviser, même s'il ne s'agit que d'une option !!!), j'arrive à la fin des examens… J'attends dans le hall pour mon passage à l'oral de Pharmacotechnie Industrielle… Non, aucun stress, voyons ! Et là, M. Pabst, responsable de notre filière, vient vers moi et me demande : "est-ce que c'est toi qui as des problèmes avec ton stage laboratoire ? ". Je réponds que non… Il me demande alors dans quel labo je suis, et alors là, ô surprise, je suis bien la personne qu'il cherchait ! Il m'explique rapidement qu'il a reçu une lettre de la part du Directeur de mon labo (non de mon

tuteur je précise) lui demandant de me radier de ce stage, pour absentéisme ! Ceci expliquait alors un email que j'avais reçu 2 jours plus tôt de la part d'une étudiante de 4ème année, qui me conseillait d'aller un peu plus souvent en stage car par ma faute le Directeur du labo lui a fait barrage, et a refusé qu'elle fasse son stage de 5ème année dans son labo. Et oui ! Trouvez-vous cela juste ? Résultat : elle a dû trouver un autre stage, alors que tous étaient déjà pris… Quant à moi, j'ai passé cet oral un peu sous le choc, en espérant qu'il s'agissait d'une erreur… Immédiatement après mon épreuve, je suis allé voir mon tuteur, qui m'a expliqué que le Directeur de labo lui avait demandé comment se passait mon stage. Mon tuteur ayant expliqué que j'étais en examens à ce moment là et que je ne pouvais donc assister au stage, le Directeur de labo décida de prendre des mesures à mon sujet en écrivant une lettre à M. Pabst lui demandant de ma radier du stage pour absentéisme, mais sans pour autant préciser que la raison était un passage d'examens. J'étais donc à deux doigts de me faire exclure de mon stage… Parce que je passais mes examens de Juin comme tous les autres stagiaires pour qui il n'y avait eu aucun problème… (et aussi parce que le Directeur de mon labo voulait faire valoir son autorité, à se demander s'il n'a pas autre chose à faire) J'ai donc expliqué à Mr Pabst que j'allais à mon stage comme prévu, mais que pendant les exams, et comme tous mes camarades, je trouvais normal et logique que je ne puisse assister au stage… Je n'ai jamais eu d'excuses de ce Directeur de labo… Et après on veut que les étudiants ne se plaignent pas, qu'ils soient ravis d'aller à ce genre de stage, non rémunéré, stressant, où vous êtes perçu comme des fumistes pour peu que vous passiez des examens (comme si c'était une excuse pour sécher le stage…), et dont le statut de plein temps vous empêche de travailler pour gagner quelques sous pendant les vacances d'été ? Au fait, ne comptez pas bénéficier de la K'fet pour destresser (sauf cas exceptionnel ou si un responsable K'fet fait un stage labo en même temps que vous), ou du RU pour manger à midi. Pour la première fois, l'année dernière, nous avons eu la chance de pouvoir manger au RU du personnel enseignant, exceptionnellement, pendant que le RU était fermé… J'espère que cette démarche sera renouvelée cette année pour les futurs stagiaires ! Mais attention, ne comptez pas vous rassasier comme au RU en cours d'année ! En gros, leur système de point adapté à votre statut d'étudiant vous permet de manger une salade verte, un plat et un flan. Et c'est dans le meilleur des cas… Mais bon je répète nous étions privilégiés par rapport aux années précédentes ! Donc ne nous plaignons pas… J'ai décrit ici l'une des nombreuses mésaventures vécues par les étudiants en laboratoire de recherche, et passées sous silence bien trop souvent. Du harcèlement à un manque total de présence du tuteur, en passant par le dénigrement du stagiaire de la part du tuteur en apprenant que l'étudiant décidait finalement de ne pas vouloir faire un DEA après le stage (et on ne veut pas que l'on

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________________________________________________________________________5 AHU pense être de la main d'œuvre pas chère ?), sans parler de faire revenir une étudiante de Paris pour soutenir son mémoire de stage labo alors qu'elle a commencé un 3ème cycle, sous prétexte que le tuteur n'a pu trouver aucune date pour la faire passer avant son départ pour Paris. Tous ces problèmes ne devraient exister vu le prix que l'on est payé pour endurer cela ! Pour ce qui est donc de la "stratégie" pour limiter les revers en 5ème année industrie telle qu'elle est organisée actuellement, voici quelques conseils : 1) Débrouillez-vous pour commencer par le stage en laboratoire ; pourquoi ? - Vous finirez le labo à 16h maximum pour aller en cours ensuite (ne rigolez pas, c'est sérieux !) - Vous serez prévenu que vous risquez de vous faire arnaquer aux choix de services hospitaliers (mais grâce à cet article tout le monde devrait être prévenu maintenant !). - Vous passerez un été plutôt tranquille à l'hôpital (je ne sous-entends pas d'après midi à la piscine !!! non non !!!) - Vous pourrez profiter du RU et de la K'fet pendant le stage labo ; vous n'aurez pas a faire un trajet domicilehôpital, hôpital-domicile pour le déjeuner, et domicilehôpital pour ceux qui y retournent après manger, et ensuite hôpital-fac pour les cours d'UV, et enfin fac-domicile…(d'où l'indemnité de stage hospitalier : payer l'essence ?) Non, dans ce cas, vous irez juste à la fac comme d'habitude, pas de trajets supplémentaires ! - Vous ne serez pas pressés par le début d'un 3ème cycle (début Septembre en général, avec un éventuel déménagement et tout ce que cela implique), ou d'un stage à l'étranger, pour faire votre présentation de stage labo (chose qui risque d'arriver quand vous faites le stage labo en deuxième semestre). En revanche, dans l'autre cas, vous risquez de devoir faire votre présentation orale de stage labo juste avant les exams de Juin… Mais je sais aussi que beaucoup d'étudiants dans ce cas soutiennent leur mémoire après les exams … C'est là qu'est la subtilité : vous avez encore 6 mois pour passer votre soutenance si vous êtes au 1er semestre ! - Comme il n'y a pas de cours en été, vous pouvez prendre les fins d'après-midi ou les après-midi complètes pour travailler et gagner de l'argent en dehors de l'hôpital, chose difficile avec un stage labo en deuxième semestre. -Vous aurez du temps en Juin pour réviser et passer vos examens, le stage hospitalier demandant des journées moins longues et moins de travail qu'un stage labo. -Vous pourrez poser des congés en plus de la période d'examens… Pour ma part, mes seuls congés en labo auront été pour passer des examens en Juin et en Septembre… (Même si je remercie mon tuteur de m'avoir permis d'avoir 10 jours fin Octobre pour me laisser un peu de temps pour arriver en Australie et préparer mon stage de 6ème année…) 2) Parmi les options de la filière industrie : laquelle choisir ? -l'UV production demande plus d'heures de cours dans l'année que l'UV Biotechnologie, mais les examens sont plus conventionnels : ainsi vous n'aurez pas à disserter sur la génomique, ou commenter une publication scientifique en anglais, ou à inventer un scénario catastrophe de

3 pages où une petite industrie pharmaceutique d'un pays en voie de développement "mange" une grosse multinationale ! C'est intéressant dans le concept, mais quand vous avez 12 autres matières à bosser, ce n'est pas trop ce dont vous avez besoin… 3) Les examens : attention ? -Bossez bien en Juin, parce que se taper un 9,5 de moyenne dans un module vous obligera à repasser TOUT le module en Septembre, même si seule une note est en dessous de la moyenne… Pour ma part, 3 sales notes en tout (même pas éliminatoires !) m'ont obligé à repasser 2 modules sur 3, soit 10 matières en Septembre, chose dont vous n'avez vraiment pas besoin à cette période ! (Notez qu'il n'y a pas de note éliminatoire lors de ces examens) ; -Lisez les cours plusieurs fois, faites les annales sérieusement, relisez les cours pour être sûr de bien cibler les réponses aux questions lors des examens. 4) Finalement ? -Changez de filière ! Non, ce n'est pas sérieux… Car l'industrie vous offre des opportunités qui valent le coup de trimer un peu, mais elle peut aussi être frustrante… A vous de savoir ce que vous voulez vraiment ! En conclusion ? -Même si on survit à cette 5ème année industrie, elle est la plus stressante de par son caractère spécial : sentiment d'injustice, stages et mémoires de stages, orientation, décisions, être livré à soi-même… La 5ème année est comme la première tentative de vol d'un oisillon : on appréhende le futur proche qui nous parait dangereux, on a peur de se ramasser, de prendre les mauvaises décisions. On est inquiet de finir nos études dans lesquelles on se sentait en sécurité, on se rend compte que l'on va devoir affronter le monde du travail pharmaceutique, se démener pour trouver quelque chose qui nous plait en 6ème année sans vraiment savoir où l'on va : pour la première fois vous ne faites pas comme vos camarades vous n'avez plus de repères, vous vivez vos premières propres expériences professionnelles lors de cette 5ème année industrie. Son caractère quelque peu désorganisé, ajouté à son côté chargé en décisions (qui nous paraissent importantes au carrefour de nos études et de notre vie professionnelle) et en prise d'initiatives, nous mettent une certaine pression, un sentiment d'instabilité constante, et qui font de cette 5ème année une année riche en émotions et formatrice, mais qui laisse ce goût amer qui me fait rédiger cet article aujourd'hui. Le tableau n'est pas complètement noir non plus, puisque la 5ème année débouche sur un choix : que faire en 6ème année ? Et vous avez beaucoup de choix... Des choix que vous n'imaginez même pas ! Mais le manque d'informations et de communication, le stress de la 5ème année, ne permettent pas vraiment de se faire une idée de tout ce que l'on peut faire en 6ème année, chose qui se décide dans le tourbillon de la 5ème année ! Et ceci est regrettable, car notre Faculté de Pharmacie, malgré cette ombre que représente la 5ème année industrie et ce problème de communication, nous permet de faire à peu près tout ce que l'on choisit de faire en 6ème année !

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5 AHU________________________________________________________________________

Pour cela, je dois avouer que l'on a de la chance : même si l'aide n'est pas évidente à trouver, nos responsables et administratifs au moins ne dressent pas d'obstacles à nos désirs, et comprennent nos envies, besoins et attentes. Il serait de bon aloi qu'il en soit de même pour les problèmes rencontrés en 5ème année. Des solutions ? Il y a certainement des moyens d'améliorer cette 5ème année Industrie pour tout le monde. Je ne parle pas de son caractère stressant et de ce sentiment d'être "livré à soi-même", qui de toute façon sont un prélude de ce qui attend la plupart des Industriels. Non, je parle de cette organisation, de la communication, de ces inégalités entre filières, de ces stages labo et hospitalier… Par exemple, pourquoi ne pas diminuer le stage hospitalier à un mi-temps pour les Industriels, comme les officinaux et internes ? Ce serait une façon d'officialiser ce que les ¾ des étudiants font de toute façon ! Cela permettrait au moins aux étudiants faisant leur stage hospitalier lorsqu'il n'y a pas de cours en été, de travailler à côté et de gagner un peu plus d'argent. En terme financier, postuler et s'inscrire à des diplômes de 3ème cycle (de plus en plus prisés) demande un certain investissement. Or comme je l'ai démontré, nous travaillons en plein temps toute l'année mais sommes payés 2 fois moins que des officinaux par exemple qui eux n'ont pas ces soucis de 3ème cycle. Ceci est contradictoire de ce que notre statut d'Industriel implique (moins de revenus mais plus d'investissements). Il serait je pense inadapté et compliqué d'augmenter notre salaire hospitalier. Cependant, une indemnité lors du stage en laboratoire serait plus que la bienvenue, étant donné le fait de ne pas être rémunéré et en plus de ne pas pourvoir travailler en parallèle ! Tout le monde ne peut pas demander de l'argent à ses parents ! Il y a donc certainement un moyen d'arranger les choses, histoire que les industriels ne se sentent plus lésés ! Pourquoi ne pas commencer la 5ème année 2 semaines voire 1 mois plus tôt ? Cela éviterait d'une part de voir les stages interrompus par un 3ème cycle en Septembre, mais aussi cela laisserait la possibilité d'ajouter une ou deux semaines pour des révisions et des examens. Par exemple, commencer la 5ème année un mois plus tôt permettrait de finir les cours 1 mois plus tôt également et donc de passer des examens en Mai et non début Juin, et ainsi de les étaler sur tout le mois de Mai afin d'alléger la coupure de stage nécessaire au passage des examens. En effet, il n'y aurait plus vraiment besoin d'une grosse période de révisions et d'une grosse période de passage d'examens comme c'est le cas aujourd'hui, mais de 1 ou 2 jours par semaine pendant 1-1,5 mois pour passer les exams. Ceci permettrait de rendre plus digestes ces examens de fin d'année, tout en évitant aux maîtres de stage de se sentir truandés, au cas où ils oublieraient que notre stage nous est imposé et que l'on ne touche pas un sou pour le travail fourni. Je sais qu'on leur coûte du temps et de l'argent pour nous former, mais bon… En échange, ils ont de la main d'œuvre pas chère !

motion, avec leurs adresses e-mail, mais aussi leur cursus de 6ème année ; ceux que cela intéresse se rendront compte de la diversité des possibilités d'orientation. Ainsi quiconque voulant des informations saura où les trouver et à qui les demander. Car il est de notre devoir de confrérie de guider nos suivants. Mais il faudra que les étudiants soient mis au courant de l'existence de cette liste, et qu'elle soit actualisée, et que toutes les promotions en fassent de même. La communication est un outil trop peu utilisé à mon goût, et j'espère que le Comprimé perdurera pour satisfaire ce besoin. [NdlR : Tu peux compter sur nous, mon vieux !] Ces propositions ont certainement des désavantages, ne sont pas parfaites, mais donnent une idée des directions possibles à prendre et je reste persuadé qu'il y a des solutions pour améliorer le déroulement de la 5ème année Industrie. J'espère que ce témoignage permettra de faire réfléchir tout le monde sur ces inégalités et problèmes d'organisation. Je sais qu'harmoniser des études, faire un planning qui ne lèse personne, etc… n'est pas chose facile. Certains vont me trouver déplacé, d'autres utopistes, mais ce que je voulais, c'était au moins d'exposer un point de vue, informer les étudiants. Mais j'espère aussi que cet article est un premier pas vers une discussion et une mise à plat des problèmes à résoudre, et qu'il sera le début de la prise de conscience de la part de nos responsables mais aussi de la nôtre, étudiants, que des réformes doivent être apportées à cette 5ème année ! Vous vous demandez peut-être pourquoi personne n'a râlé plus tôt… La raison est simple : vous ne vous rendez compte de la supercherie qu'en arrivant en 5ème année Industrie, et vous n'avez pas spécialement le temps et le courage d'ouvrir la bouche… Ensuite, il est trop tard… Vous êtes tellement concentré et occupé par l'organisation de votre dernière année d'études que vous ne pouvez plus vraiment vous rendre compte de l'arnaque, et surtout vous n'avez plus le temps de vous battre pour une cause qui est perdue pour vous de toute façon… Vous subissez, en quelque sorte. Et une fois en 6ème année, et bien vous vous en foutez un peu, cette année à oublier très vite est derrière vous, et en général il n'y a que peu de rescapés restant toujours à la fac pour témoigner, de plus en plus de monde étant amené à bouger pour leur 6ème année… Mais les futurs 5ème année industrie doivent être mis au courant pour anticiper s'ils veulent faire bouger quelque chose ! Alors le but de cet article n'étant pas de simplement dénoncer, j'espère qu'il ouvrira la voie vers des propositions de solutions de la part des différents partis pour rétablir un semblant de logique dans cette fameuse 5ème année industrie (le but n'étant pas non plus de tirer les officinaux et internes vers le bas !)

Pour finir sur une note optimiste, dites-vous que vous aurez aussi d'agréables surprises lors de votre 5ème année industrie. Peut-être ferez-vous par exemple des rencontres plus qu'intéressantes lors de votre stage hospiPour ce qui est de la communication et de l'infor- talier, des rencontres qui peuvent changer le cours de mation, j'essaierai de faire parvenir à la scolarité avant le votre vie ? Qui sait si cela ne m'est pas arrivé… mois de Mai une liste des étudiants industriels de ma proPaco

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_________________________________________________________EN DIRECT DE L’AMPHI

S ALMONELLE Il était une fois dans la bonne vieille faculté de pharmacie de Strasbourg un Dieu qui s’appelait BPL (pour Bonnes Pratiques de Laboratoire). Tous les laboratoires l’avaient adopté et BPL régnait sans partage sur toute la faculté. Toute ? Non, presque toute ! En effet, seule une petite séance de TP du rez-de-chaussée du bâtiment D résistait tant bien que mal face au dieu BPL. Il s’agit des TP de microbiologie de 4ème année.

intestinales hyper douloureuses, 5 kilos de perdus et l’hospitalisation évitée de justesse pour déshydratation. A peine le temps de se remettre de ses émotions que tombent les tant attendus résultats du labo d’analyses biologiques. Et là, quelle fut ma surprise de voir que la Salmonelle incriminée était la même que celle manipulée en TP, à savoir Salmonella enteritidis. Quand on connaît le nombre d’espèces de Salmonelles existantes, on trouve la coïncidence un peu louche. J’entends déjà certains répliquer que les autres étudiants n’ont pas été Au premier touchés, eux. abord pourtant, il Certes, mais je semblait que cette peux vous assurer séance avait elle que je n’ai pas bu aussi adopté les les bouillons du culsacro-saintes BPL, ture ni léché les avec le fameux petit tubes. J’ai encore talon à remplir et à moins trempé les remettre au prof au doigts dedans. début de la série de Pourtant, je l’ai TP. Mais bien vite, quand même aton s’aperçut que les trapé, la bestiole ! BPL n’avaient pas Alors même si ce encore vaincu ici. n’est qu’un seul étuEn effet, pas diant par promo qui d’obligation de tenir est touché, ne fautPlan schématique de la Faculté de Pharmacie de Strasbourg un cahier de labo, il pas considérer ce qui était, avouons-le, plutôt apprécié par ces manipulations comme potentiellement dangereuses ? Dans le cadre de nos études, les étudiants. sommes nous obligés de manipuler des bacMais nos amies les BPL étaient vrai- téries pathogènes ? Si oui, ne doit-on pas ment ignorées quand les étudiants com- prendre le maximum de précautions ? mencèrent à manipuler. Là, ce fut Maintenant, reste à voir la réaction l’apothéose : les étudiants manipulaient des bactéries pathogènes, du genre Listeria ou des responsables de ces TP après cette Salmonella sans gants ni masque. Allez mésaventure. Politique de l’autruche ou demander si on manipule ces bactéries avec réelle prise de conscience ? J’espère autant de négligence dans l’industrie ! Tout sincèrement que les futurs étudiants en 4ème se passait pourtant bien, jusqu’à ce que année auront la bonne surprise de se voir l’inévitable se produise : un étudiant (à imposer des protections lors des manipulasavoir, moi-même) choppa une salmonel- tions de ces souches. Si ce n’est pas le cas, lose. Hé oui, pas de chance me direz-vous ! et bien fiez-vous à votre bonne étoile lors des Alors je vous passe le calvaire par lequel je TP de microbiologie car vous ne serez pas suis passé : 1 semaine d’allers-retours aux sous la protection du Dieu BPL... toilettes sans manger ni dormir, des crampes Mikado

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INVITATION AU VOYAGE_________________________________________________________

Q UAND L’IMPOR TANT, C’EST DE SE DRES SER… Que peut bien vouloir dire l’intitulé de cet article… Vous devrez le lire pour le savoir ! Et oui, il faut savoir intéresser les lecteurs, les faire languir un peu, éveiller leur curiosité, afin que lire le Comprimé ne devienne pas qu’un simple et automatique rituel comme l’est la belote en mangeant sa pizza, ou l’obus pendant que votre HPLC tourne… Cette introduction me permet aussi de me replonger dans l’univers Pharma et son ambiance, ainsi que de retrouver le plaisir que représente pour moi d’écrire pour ce journal encore tout jeune et que j’ai vu et aidé à naître. J’ai eu le plaisir de lire, dans la dernière édition, un page dédiée à des clins d’œil à la Pharmacie à l’étranger. Je me sens doublement concerné, étant donné que je finis mes études de Pharmacie à l’étranger ! Et oui, je fais un stage en laboratoire de recherche en Australie, pays de l’immensité, des plages infinies, des aborigènes, des kangourous et autres bêtes bizarres (j’y côtoie notamment mes confrères Minimalis estudiantus tels qu’ils sont décrits par Phil. dans le dernier numéro, mais aussi beaucoup de Entonguesetshortus estudiantus, espèce estudiantine qui se repère facilement par les tongues qu’il porte aux pieds, la souche endémique étant la souche « sunglasses »), et surtout l’Australie est le pays du surf ! Le surf, sport le plus difficile à maîtriser aux dires de beaucoup de gens qui l’ont essayé. Et j’en fais partie aujourd’hui. Et je confirme les dires ! Le surf, c’est vraiment dur ! … Mais quel plaisir que de se lever à 6h du matin , prendre sa planche sous le bras, se mettre à l’eau alors qu’il ne fait pas encore tout à fait jour… Et, assis sur sa planche, bercé par les flots en attendant les vagues, de contempler l’astre enfin se lever inondant l’Océan Indien de sa lumière encore jeune, si rose, puis orange et enfin blanche, devenant la mature lumière du soleil que l’on connaît mieux… Et oui, mon stage à l’étranger (pour en savoir plus sur mes démarches, vous pouvez visiter le forum sur le site de l’Amicale (aaeps.net) où la rubrique

« forum des Dinos » consacre une large partie aux stages à l’étranger) me fait vivre des tas de bons moments, et m’apporte beaucoup de choses, comme améliorer mon anglais, apprendre à m’adapter, apprendre une autre culture et un nouveau mode de vie, et me permet d’essayer tout un tas de choses que je ne pouvais faire en France, à Strasbourg en particulier. C’est dans cette optique que je me suis mis au surf, apportant ainsi un brin de vérité au style que les gens m’attribuent généralement. Mais avant tout cela, avant de pouvoir vivre ces moments parfois si paisibles et propres à l’aube (lorsque les vagues ne déferlent pas), il a fallu que je m’équipe. J’ai donc parcouru les petites annonces, les magasins de surf, etc… jusqu’au jour où j’ai enfin trouvé LA planche qu’il me faut. Tel un gamin, je ne pouvais attendre d’essayer mon nouveau jouet ! Mais auparavant, ô frustration, je dois me munir d’une combinaison de surf, car il peut faire un peu froid à rester dans l’eau plusieurs heures (même si elle est a 20°C presque toute l’année), d’autant que l’hiver approche ici. Ca y est, j’ai trouvé ma taille, et en solde en plus !!! (N’oublions pas que je reste étudiant, même en Australie !) Me voilà paré à affronter la houle, les vagues de 3 mètres parfois, les requins bien sûr… Et bien non, je ne suis pas tout à fait prêt. Il me manque quelque chose… Ce petit rien qui a son importance dans ce sport, la touche finale avant de se lancer à l’eau… et de me déclarer enfin apprenti surfer ! Mais qu’est-ce donc ? WAX !!! Traduisez : cire, composant indispensable de l’équipement du surfer. Pourquoi de la cire ? Ce n’est pas pour mieux “glisser” sur les vagues, au contraire : c’est pour mieux agripper la planche ! Je demande alors à la vendeuse de la cire “spécial hiver”. Et voilà, £$*ù% ! En arrivant chez moi, je range tout mon matériel du parfait petit surfer, et alors quelque chose attire mon attention tout particulièrement. En tant que futur Pharmacien, je dois avouer que le packaging de la cire que j’avais achetée m’a fait mijoter du médicament. J’ai bien sûr joint la photo du dit

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_________________________________________________________INVITATION AU VOYAGE packaging. J’ai alors souris, puis ri en lisant plus en détail les mentions inscrites sur le paquet. J’ai aussi compris tout l’esprit du surf dans ce packaging : délire, éclate, fun, rien de sérieux quoi ! J’avais entre les mains du “Vyagra”. Non, ne sautez pas au plafond et ne commencez pas à critiquer le responsable de la rédaction pour les fote d’aurtaugrafes ! Cette cire, que l’on applique avant chaque session de surf sur la planche, à l’endroit où l’on place ses pieds, aide à mieux accrocher à la planche sur la vague, à mieux tenir debout. Quel nom tout trouvé que “Vyagra” pour cette cire ! Il ne s’agit pas d’une fausse pub que l’on trouve habituellement dans le Comprimé, mais bien d’une vraie trouvaille amusante, hilarante pour ma part. Avec “Vyagra”, tenez debout ! Pfizer a encore du mal à avaler la pilule… Moi, je me suis tapé un délire dessus ! Pour rester droit debout, j’utilise “Vyagra” tous les matins. Dès le réveil, j’applique vigoureusement “Vyagra” sur la surface de contact. Ainsi, vous allez durcir votre glisse jusqu’au point culminant où vous jouirez de votre réussite ! Il faut comme tout produit actif respecter la dose prescrite, au risque de littéralement coller à l’engin, et ainsi d’avoir à subir des effets indésirables : rougeurs (c’est pourquoi “Vyagra” devrait être utilisé avec une protection qu’est la combinaison qui ne sert pas seulement d’isolant thermique), douleurs cutanées, pouvant se propager sur toute la face ventrale, et en cas de gros surdosage, le risque est de ne plus pouvoir se dresser, restant à plat sur la planche ! A dose usuelle, le seul effet secondaire observé est des traces blanches laissées sur la combinaison aux points de contact, c’est-à-dire principalement le bas ventre et le postérieur (processus normal lorsque l’on attend une vague dans laquelle s’engouffrer pour tenter de bien tenir sa posture). Si le traitement n’est pas efficace tout de suite et que malheureusement vous retombez alors que vous êtes en plein dans la vague, n’arrêtez pas le traitement pour autant ! Mais n’augmentez pas non plus les doses ! La demi-vie de “Vyagra” est très courte : l’interaction répétée du composant actif avec l’écume (due à la

fréquence de l’immersion de votre planche dans les vagues) et l’alternance des contacts avec la combinaison augmentent son élimination. C’est pourquoi il faut garder espoir et continuer d’utiliser “Vyagra” jusqu’à ce que vous puissiez enfin tenir droit, et dompter la vague jusqu’au bout sans perdre de mordant, signe que vous avez enfin atteint le seuil d’efficacité de “Vyagra”. N’interrompez pas le traitement sous la joie de la réussite. Il vous faudra toujours utiliser “Vyagra” chaque fois que vous sortez votre engin. Attention : lisez bien la notice avant emploi. “Vyagra” fait partie de la famille des gripotropes agissant sur la gravité par l’intermédiaire des récepteurs cutanés de la voûte plantaire, récepteurs dits “orthopédiques”. Ne laissez pas “Vyagra” à la portée de papi car “Vyagra” entraîne des troubles du comportement chez le sujet âgé mâle, notamment des envies de se laisser glisser entre deux vagues encore jeunes et immatures. Ne pas utiliser non plus chez la femme enceinte ou l’enfant de moins de 36 mois, la physionomie de ces personnes étant contraire à la pratique de la glisse. Le packaging de “Vyagra” permet de l’emmener partout, même en vacances. Cependant, si vous êtes amené à surfer des spots encore vierges de toute glisse, faites attention et pensez à bien appliquer “Vyagra” pour éviter de sombrer dans les abîmes et ainsi garantir votre plaisir. En effet, un espace vierge de glisse peut être synonyme de vagues serrées, dangereuses, pouvant abriter du riff qui peut alors être fatal et douloureux si vous vous y frottez ! Alors garantissez votre posture et restez fermement dressé et prêt à affronter les déferlantes en utilisant “Vyagra”. L’AMM de “Vyagra” a été obtenue dans son pays d’invention qu’est l’Australie, et a été étendue aux pays dont les côtes permettent une bonne pratique de la glisse. Non remboursé par la bourse du Conseil Régional, “Vyagra” reste toutefois très abordable, même pour les étudiants. Alors découvrez ou redécouvrez les plaisirs de la glisse avec “Vyagra” !!! Pour ma part, je n’arrête pas le traitement, et utilise “Vyagra”tous les matins au lever du soleil ! Bonne glisse aux surfers !

Paco

P ARENTHÈSE Le cycle féerique des saisons S'est figé aux portes des prisons Où de stoïques plantons Dressent leurs masses de béton.

Le parfum des fleurs des collines N'enivre pas les fragiles narines De ceux que la société condamne A croupir dans des geôles infâmes.

Rien ne filtre ; ni le moindre son, Ni le plus infime rayon de soleil ; Le ramage mélodieux du pinson N'atteint pas les captives oreilles.

Dans les forêts, les plaines, les dunes, La vie millénaire des saisons continue Sous les regards du soleil et de la lune, Loin des yeux captifs des détenus. Patrick de Beaufort, le 19 janvier 2002

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BANQUET_____________________________________________________________________

L'AFFAIRE " BANQUET 2004 " C’est sur un télésiège en plein blizzard à –20°C que je me suis mise à rêver du prochain banquet. Les yeux fermés, en me laissant porter par le vent (ouhlàlà, ça tangue à 15m du sol verglacé…), j’imagine une nouvelle choré ridicule sur une chanson réécrite pour l’occasion, avec des paroles encore plus élaborées que les années précédentes (et certains d’entre vous en savent quelque chose sur mon talent de compositeurécrivain-interprète…). C’est là qu’un énorme doute me prend : mais où va se passer le banquet ??? J’ose croire encore à l’impossible, peutêtre qu’à Eschau ??? Non, non, il faut oublier Eschau, il n’y a plus d’espoir… De retour sur le sol alsacien, attablée à l’Amicale munie d’un café, d’une carte routière d’Alsace, d’un annuaire et d’un téléphone, c’est parti !!! J’élimine d’office les refus essuyés par Virginie, Tiny et Scholes (Eschau, c’est non définitivement...). A partir d’Illkirch (référence géographique), je sélectionne tous les patelins des environs et contacte à chaque fois les mairies. Au fur et à mesure des appels, mon enthousiasme s’amenuise… Entre les « not’ shalle des fêtes ne peut contenir ke 80 personnes, et enkore, depout, hein !!! » et les « on neuh loue not’ salle des fêtes que pour les assossiations lokales ! », et j’en passe… Une idée un peu folle jaillit, et pourquoi pas le Palais des Congrès ? Mais oui !!! C’est beau, grand, pas loin de chez nous et libre pour le

12 novembre (bon, un vendredi, mais c’est déjà ça !!!). On confirme l’option par un fax et en réponse, le devis est effrayant ! Il impose en plus de la location, un service de sécu, des hôtesses pour l’accueil et les vestiaires et un choix entre 5 traiteurs attitrés du PMC, dont figure le Hilton !! Autant vous dire qu’il s’agit des traiteurs les plus raffinés de la région, mais aussi les plus chers !!! Parmi les différents traiteurs, j’en reconnais un qui a fait le pot de la conférence de l’OCP. Allez, je l’appelle quand même et lui expose mon cas. Au bout de 3 essais, il me répond enfin et gentiment, il conclut qu’on allait couler l’asso’ en organisant le banquet là-bas. Dépitée, je lui demande malgré tout ses tarifs avec quelques propositions de menus. J’attends toujours sa réponse… Retour à la case départ (ne touchez pas 20000 francs…), avec entre temps quelques faux espoirs, comme Lipsheim (salle des fêtes en mauvais état et pas très classe) et Vendenheim (salle récente avec du parquet, mais trop petite…). Il me reste deux possibilités : Benfeld et Huttenheim. J’obtiens un rendez-vous pour chacune des salles dans la même après-midi (Huttenheim est à côté de Benfeld, autant rentabiliser le déplacement…). J’arrive à convaincre, sans trop de difficultés Titof et Mikado de m’accompagner. Arrivés à Benfeld vers 13h45, (un peu d’avance pour ne surtout pas louper les ouvriers communaux...), on découvre l’extérieur de la bâtisse.

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_____________________________________________________________________BANQUET

La salle est en hauteur avec une sorte de parking insalubre couvert de tags très sympathiques du style : « casse-toi sale blanc !!! » , « NTM 93 », bref, qui colle tout à fait à l’image de notre banquet… 14h26, arrive une vieille camionnette flanquée de part et d’autre d’un blason défraîchi aux couleurs de Benfeld. Ah, enfin nos ouvriers !!! Ils passent au ralenti et ne s’arrêtent pas !!! Un peu surpris, on attend encore 10 mi-nutes. Puis on se décide à les rejoindre dans le parking. Extrait de la conversation : « Bonjour, on vous attendait pour la visite de la salle. - Ah ? Nous, on n’est au kourant de rien ! - Ah bon ? J’ai pourtant téléphoné à la mairie et une dame qui doit bientôt accoucher, m’a dit que le rendez-vous était fixé à 14h, alors euh…. - Ah, c’est peut-hêtre Corinne, tu sais, elle hest donc henceinte !! - Ah, non !!! Dü, c’est pas Corinne, s’esch sûrement d’Sophie, Corinne a déjà eu son bébé !!! - Oui, bon, est-ce que c’est possible de la visiter quand même ? - Oui, euh, (visiblement débordés de travail…) ça prend longtemps ?? - Ben non, le temps de faire le tour et de prendre des photos. - Bon, d’accord, faites le tour, on arrive… »

Les garçons, naturellement, commandent une pression et moi, un café ! Pris d’un fou rire en se demandant ce qu’on faisait là, on demande un jeu de cartes, autant passer le temps en jouant à la belote, même à trois !!! Après une heure et demi de combats acharnés ponctués de remarques bruyantes de notre voisine : « Allez le 10, allez !!! Oh, non, je t’l’avais dit !!! Il fallait jouer le 8 !!! », je finis bonne dernière, comme d’hab ! 16h20, devant la salle d’Huttenheim, personne… On va donc à la mairie à bout de nerfs. Mais le mardi après-midi, la mairie est fermée et je n’ai pas le numéro du secrétaire de mairie !!! Enragée, je secoue violemment la porte close en grommelant quelques insultes. C’est là que je me retrouve nez à nez avec M. Gander, le secrétaire, qui croyait nous avoir demandé de passer à la mairie d’abord ! Hum, hum, nous retournons alors à la salle accompagnés du secrétaire. Le bâtiment est isolé, entouré de grands champs et doté d’un parking convenable. L’intérieur est magnifique et quoique plus petit qu’Eschau, fera une salle de banquet parfaite !!! Alors, rendez-vous le 25 novembre 2004 vers 19h30 pour un Banquet mémorable à Huttenheim, avec un H comme H2S, s’il-vous-plait !!!

Conclusion : Trop petite, avec pour seul avantage trois buvettes démontables à chaque coin de la salle. Il était 14h32 et le rendez-vous à Huttenheim était à 16h ! Comment occuper ce laps de temps ? Un vrai challenge se posait à nous. Un salon de thé ou un bar ? Le choix a été vite fait, oui, oui, un bar !! Mais la vraie difficulté était d’en trouver un ! Quel bar est ouvert en pleine campagne en plein milieu de l’après-midi ? Allez, mais c’est bien sûr, le PMU !!! Courageusement, on entre. Les habitués, et même le patron, nous dévisagent ; à part les commentaires du speaker à la télé sur la course de chevaux, on aurait pu entendre les mouches voler. On s’installe près d’un couple plus très jeune apparemment captivé par la course. La déco et la nappe étaient kitschs mais correctes, mis à part le trou dissimulé par un vase vide au milieu de la table et les quelques taches douteuses…

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La salle de Huttenheim dans toute sa grandeur !

Cynara


TP BIOCHIMIE_________________________________________________________________

L A M ALÉDICTION

DE LA

B IOCH ’

ATTENTION : Cet article contient des critiques pas constructives ! Approchez... Oui, encore un peu... Tendez bien l’oreille, je vais vous conter une histoire effrayante, qui semble s’être déroulée dans un lieu bien connu du lectorat de ce journal : la faculté de pharmacie... Tout commença lorsque quelques étudiants eurent le malheur d’observer leur emploi du temps. Il découvrirent, avec un sentiment étrange mêlant inquiétude, appréhension et intérêt, que dans une semaine s’ouvrait une nouvelle série de Travaux Pratiques : la Biochimie... Fraîchement sortis d’une éprouvante série de Biologie Cellulaire, les étudiants se demandèrent, empreints de cette naïveté qui caractérise les plus jeunes d’entre nous, ce qu’ils allaient bien pouvoir apprendre ! Les pauvres… Ils ne savaient pas ce qui les attendait… Le jour J arriva enfin et tous étaient prêts, attendant patiemment devant une lourde porte bleue, un long vêtement blanc à la main, que ce mystérieux sas d’accès daigne s’ouvrir. Le temps passa… Les plus hardis d’entre eux firent remarquer aux autres que l’heure était déjà bien avancée et qu’il fallait se jeter à l’eau. Ils ouvrirent la porte, ignorant dans quelle calamité ils allaient s’embourber. Le fameux couloir s’étendait devant ces pauvres étudiants, sombre, menaçant. Une violente bourrasque nauséabonde tenta en vain de les dissuader d’entrer, mais, vaillamment, ils y parvinrent tout de même. C’est alors que trois personnages singuliers, surgis de nulle part, prirent en main les différents groupes effrayés, et les guidèrent vers les quelques paillasses grisâtres qui leur étaient réservées. Débitant un laïus incompréhensible de paroles ésotériques, traçant des signes cabalistiques dans les airs, ils commencèrent à s’agiter devant les étudiants impressionnés, puis plus rien… Les trois étranges personnages avaient disparus ! L’incrédulité frappa la vingtaine de jeunes gens restés seuls dans le labo. Après un long moment d’hésitation, ils comprirent qu’ils étaient livrés à eux-mêmes, avec pour seule aide, un mystérieux parchemin nommé “poly”, un peu brouillon et surtout très désordonné. Quelques étudiants furent vite nommés meneurs et la résis-

tance s’organisa. Il fallait accomplir une étrange mission pour pouvoir sortir sains et saufs de cette salle de tortures : rédiger une formule magique appelée “rapport de TP”… Mais la route était parsemée d’embûches et s’annonçait longue et éprouvante. La première journée de labeur venait de commencer, et déjà les ennuis se profilaient à l’horizon. Un malheureux tentait de doser une étrange substance mystique, plus connue sous le nom d’enzyme. Il déboucha le flacon et constata avec stupeur qu’un bien étrange insecte diptère (une mouche, oui, oui !) flottait dans l’épais liquide ! Pris de rage, affolé qu’on puisse être assez fourbe pour tenter de polluer ainsi l’échantillon unique donnant une première indication de réponse pour rédiger la précieuse formule, il courut dans toute la salle en hurlant son indignation, et constata qu’il n’était pas seul dans ce cas : une autre malchanceuse partageait sa mésaventure ! Cette épreuve à peine surmontée, une seconde se profilait à l’horizon… Le principe était en lui-même assez simple, mais c’était sans compter sur la facétie d’un étrange personnage insaisissable… Les étudiants sur lesquels il venait de jeter son dévolu ignoraient encore qu’ils allaient être la cible d’une malédiction. Leurs tubes étaient soigneusement insérés dans le bain-marie, attendant le temps nécessaire pour l’incubation à 37°… lorsque le personnage en question se mit en tête que les bains marie étaient trop vides. Quelle ne fut pas la stupeur des pauvres étudiants en découvrant qu’il venait de remplir les cuves à l’aide… d’eau froide ! Brisant ainsi tous leurs rêves d’incubation réussie. Décidément, ces drôles d’inconnus voulaient nous en faire baver ! Et ce n’est pas fini… Voici un petit extrait de conversation : « Mais… Il manque quelque chose dans votre tube ! - Ah bon ? - Oui. Euh… Vous n’avez quand même pas prélevé le SDS dans le flacon là-bas ? », après un temps de réflexion lourd de sous-entendus, les étudiants incrédules répliquèrent : « ben… Si ! Dans celui avec une étiquette SDS, logique ! - Ah ! Mais en fait, il fallait le prendre dans le pauvre

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_________________________________________________________________TP BIOCHIMIE bocal tout pourri d’à côté ! Le flacon sur lequel il est écrit SDS ne contient que du colorant ! Ah ah ah ! Ben vous allez recommencer ! » Joie, bonheur et amusement. L’épreuve suivante paraissait simple, mais c’est un dur labeur qui attendait nos alchimistes en herbe. Il “suffisait” de doser une enzyme dans un petit tube… Après trois essais infructueux, les étudiants chargés de cette délicate mission durent bien se rendre à l’évidence : les tubes ne contenaient que de l’eau distillée… Pas facile à doser, donc ! De mésaventures en désillusions, les journées s’écoulèrent. Un beau jour, un peu découragé, je tentais de communiquer avec un groupe errant dans le labo, les yeux dans le vague, lorsque j’appris qu’ils étaient encore victimes d’une terrible machination… Nous étions en plein milieu de l’après-midi et ils n’avaient pas encore terminé la manipulation du matin ! Ils venaient de déposer leurs tubes dans une machine diabolique (réglée par un des facétieux personnages introuvables) nommée “Centryfujeuz”, lorsqu’un bruit sec vint troubler la quiétude de la salle. Vous l’avez compris, cette machine de malheur était réglée sur une vitesse trop importante et les pauvres tubes de plastique ne l’ont pas supporté… « Bon, ben… recommencez, quoi ! » A chaque jour suffit sa peine, expression bien connue... Qui ne veut plus rien dire lorsqu’on franchit le seuil maudit de ce laboratoire épouvantable ! Lorsqu’un groupe obtient une droite d’étalonnage aussi dentelée qu’une lame de scie, il la refait. C’est normal et cet état de fait traduit un manque de confiance en soi de la plupart des étudiants. Le problème, c’est quand on la refait trois fois et que les dents de la “droite” restent les mêmes... Alors on accuse la micropipette (une bien étrange baguette magique qui, dit-on, permettrait d’effectuer une bonne partie du sacrosaint rapport). Il se trouve que nous avions raison : elle était grippée, donc imprécise. Mais les dents restent... Alors on accuse les êtres du Labo, mais ces derniers ne nous croient pas. Alors on ne peut pas avoir de résultat et on ne peut pas rendre de rapport ! Nous apprîmes plus tard que la solution de glucose servant à l’étalonnage avait été... mal conservée ! Oui, oui ! Grr...

Les semaines passaient et apportaient leur lot quotidien de misère et de désolation. La routine s’installa et les étudiants se levaient le cœur lourd, anticipant les terribles supplices qu’ils allaient endurer toute la journée… De micropipette défectueuse en mesure d’absorbance anarchique, le moral baissait inexorablement… C’est lorsqu’il était à son plus bas niveau que quelques courageux s’aventurèrent hors du labo, au mépris du danger, pour quérir les mystérieux personnages afin de leur demander de l’aide. Après de longues recherches restées vaines, ils finirent par les découvrir dans une petite antichambre, en train d’observer attentivement un curieux écran sur lequel… Oh non, ce n’est pas possible ! Les maîtres des lieux étaient absorbés dans une étude contemplative d’un écran infromatique sur lequel était affiché un jeu nommé “solitaire”... Lorsque vint le moment fatidique de rédiger le rapport (la formule qui nous permettrait enfin de s’échapper de ce labo maudit), les “surprises” étaient à nouveau au rendez-vous, à savoir plus de papier dans les imprimantes. Une fois ce contretemps réglé, plus d’encre. Pas grave, on a l’habitude ! Les êtres facétieux nous aidèrent quand même un peu, mais nous apprîmes horrifiés qu’il fallait attendre 2-3 jours pour avoir le résultat d’une alchimie bizarre nommé “Héléktroforaiz”. 4 jours plus tard, nous étions de retour, mais le détenteur de notre gel était introuvable. La fatalité avait décidé de s’acharner sur notre sort, puisque le lendemain et le surlendemain il demeurait insaisissable. Lorsqu’enfin nous sommes parvenus à le récupérer, on nous glissa dans un souffle : « oui, bon. Il est un peu sombre, parce que je l’ai oublié dans la coloration ce week-end, mais c’est pas grave ! Allez, vous avez jusqu’à hier pour me rendre vos rapports »… C’est finalement après cette ultime mise à l’épreuve que nous sommes parvenus à terminer la rédaction de l’ultime formule : le sésame vers la liberté, j’ai nommé “le rapport de TP” ! Et c’est le coeur léger, mais le cerveau fatigué, que nous nous sommes échappés de cette antichambre de la mort... Prochaine étape : l’emploi du temps... Tiens, tiens, qu’est-ce que je vois ? TP de Synthèse Organique...

Pdg, au nom de ses malheureux compagnons d’infortune de 2ème année...

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ROMAN-PHOTO________________________________________________________________

IL ÉTAIT UNE FOIS UN BIZUTH...

Au regard vide. Prenez un fond neutre.

Avec un bizuth neutre.

le caleçon de marque,

le T-shirt moulant (c’est du 12 ans),

Ajoutez : les cheveux longs,

et surtout l’air con. le futal trop grand (c’est du 92 ans),

Mettez-le dans un environnement propice,

Avec dans une main, une bière et dans l’autre, un (bon) jeu de belote.

Mange ça, carré !!

Tout d’abord, s’affirmer dans l’amphi.

Ca y est, tu peux y aller !

Aïe, aïe !

Mais attention à la réaction des carrés.

BAM !

Salut, tu es très belle, tu sens très bon

Ensuite, se trouver une proie.

Attaquer en frontal, la saison est courte.

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Bon, ça ne marche pas à chaque fois.


________________________________________________________________ROMAN-PHOTO P ça uta fai in, tm al

Ne pas se laisser abattre.

Hi coquine, ça farte ?

Et se mettre en quête d’une nouvelle proie.

PUTAIN, TU ME GONFLES !

Comme toujours, y aller à fond.

Ne pas céder au désespoir et trouver dans l’Obus un réconfort de tous les instants.

Encore loupé

Faut que j’aille aux chiottes

Ouah, le sourire bright !

DEGAGE !!!

Ah, voilà une autre proie : une fille pressée d’aller aux toilettes.

ENFOIRÉ !

En cas de captage, faire l’innocent et fuir la tête haute. L’observer avec tact et discrétion.

J’ai pensé à toi !

Et voilà, c’est dans la poche ! Et soudain, c’est quand tout va mal que l’Amour vient à votre rencontre.

Merci à Christophe et à tous les acteurs ! Mikado

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LANGUE FRANCAISE___________________________________________________________

JE VAIS T'APPRENDRE À T'EXPRIMER, P'TIT CON ! L’année scolaire s’achève doucement mais sûrement. En effet vous avez pu remarquer que les arbres commencent à fleurir, que les chants des oiseaux rythment les journées de plus en plus souvent ensoleillées : l’été se prépare. Ces visions bucoliques qui réjouissent les cœurs sont pourtant également synonymes de partiels et là, c’est le drame… Toutes les perspectives élaborées antérieurement prennent un goût amer (surtout lorsqu’on prépare l’internat, non ?).

Pour la dernière édition de cette chronique, j’ai décidé d’aller... au 7ème ciel Cette locution est utilisée pour signifier “connaître un bonheur sans partage, une félicité sans limite”. La question que l’on peut indubitablement soulever est la suivante : Y aurait-il 7 ciels ? Les anciens, et même nos ancêtres du Moyen Âge, ignoraient la réalité de la voûte céleste et imaginaient ce qu’ils ne pouvaient expliquer. Pour eux, en effet, il y avait 3 ciels : le zodiaque avec 12 constellations, la partie septentrionale qui en comptaient 21 et la méridionale 27. Les théologiens admettaient également l’existence de 3 cieux : l’air, résidence des oiseaux, lieu de formation des pluies et du vent ; le second était le ciel des astres fixés à une voûte solide en cristal pour laisser passer la lumière. Au 3ème ciel se trouvait le Créateur. Pendant longtemps, la locution fut « être au 3ème ciel » et signifiait déjà connaître le bonheur, au Paradis, près de Dieu le Père. Plus récemment, du 3ème on passa au 7ème ciel sans pour cela dire ce qui se trouve aux ciels intermédiaires. Le choix du chiffre 7 n’est pourtant pas fortuit. Il est sacré dans de nombreuses religions. Chez les Juifs, le sabbat revient tous les 7 jours, le chandelier possède 7 branches, il y avait 7 anges, 7 semaines séparent Pâques de la Pentecôte, il y a 7 péchés capitaux… Ce chiffre fut également privilégié par les païens : Rome est la ville aux 7 collines, les immolations se faisaient par 7, le jachère durait 7 ans, il y avait 7 merveilles dans le monde… Vous l’aurez compris les exemples sont multiples et foisonnent dans les écritures. Il ne me reste plus qu’à vous souhaitez d’y parvenir un jour !

La boîte de Pandore Si Eve est pour la Bible, responsable de la venue du mal sur la terre, dans la mythologie grecque, Pandore, la première femme de l’humanité, lui dispute cette réputation peu honorable. Créée par Vulcain, faite d’argile, pétrie avec des larmes, Pandore fut pourvue de toutes les qualités : amabilité, adresse, grâce et beauté ; elle reçut en plus l’intelligence, en cadeau des dieux qui voulaient s’approcher de l’œuvre parfaite. Pandore, qui signifie en grec « tous les dons », reçut également d’Hermès la ruse, la fourberie, l’art de la tromperie et de la séduction. En réalité, il y avait, derrière tout cela, quelque piège. Jupiter craignait de voir les hommes égaler la puissance des dieux. C’est la raison pour laquelle il ordonna à Vulcain la création de la femme. Poursuivant son machiavélisme, Jupiter voulut que Prométhée, à qui il reprochait d’avoir volé le feu céleste pour animer les hommes, épousât Pandore. En cadeau de mariage, Pandore reçut un collier d’or et une petite boîte close. Redoutant quelque traquenard, Prométhée refusa épouse et cadeaux. Malheureusement son frère, Epiméthée, ne su résister à tant d’attraits et succomba aux charmes de la belle Pandore. Incapable de réprimer sa curiosité, le jeune homme souleva le couvercle de la boîte de Pandore. A l’instant, son contenu, tous les maux et fléaux de l’univers, la faim, la soif, la guerre, la violence, se répandit sur la terre. Dépitée, Pandore regarda dans la boîte et n’y trouva rien : seul, dans le fond, restait l’espérance. La locution proverbiale « la boîte de Pandore » est utilisée pour désigner ce qui est réputé être à la source de tous les maux. Vous l’aurez compris, la boîte de Pandore est sans nul doute la plus prodigieuse invention des fatalistes. Défenseurs de la langue française, je vous salue bien bas,

Fischer

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_________________________________________________________BREVES DE COMPTOIR

ÇA SE PAS SE AU COMPTOIR... Les petits mots savoureux des patients, glanés ça et là.

“Je voudrais de la vitamine WC, s’il vous plait”

“Je voudrais de l’aspirine américaine” (UpSA ?)

“Le radiologue m’a dit que je souffrais d’une hernie fiscale” (discale)

“Un tube d’aspirine Côtes du Rhône, svp” (Usine du Rhône)

“Pouvez-vous m’indiquer l’adresse d’un médecin apiculteur ?” (acuponcteur)

“Vous avez de la cire de bourrique pour soigner les pieds ?” (acide borique)

“Vous avez une bombe pour soigner ma faune intestinale ?” (flore)

“J’ai arrêté de fumer, ça me donnait des fissures anales” (fistules)

“De l’eau oxygénée en 20 volts, s’il vous plait !” (20 volumes)

“Vous avez des culottes en caoutchouc périodique ?”

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RETRO_______________________________________________________________________

COMMENT RÉUS SIR SES EX AMENS ? De tous les temps, les hommes ont interrogé le ciel, fait parler les astres, interprété les signes. Aujourd'hui encore, les plus scientifiques ne sont pas les moins superstitieux et les plus matérialistes, ils préfèrent que la diseuse de bonne aventure prédise le bon plutôt que le mauvais. Aux côtés de l'astrologie qui est une science à part entière, gravite une multitude de pseudos sciences parallèles dont beaucoup relèvent de la fantaisie la plus pure. Qu'est ce qui est vrai, qu'est ce qui est faux ? Cela n'est pas notre affaire. Ce qui est certain, c'est que l'étudiant a besoin de rêves et qu'il vit dans un monde d'angoisses : aussi souhaite-t-il alimenter ses premiers et juguler les seconds ; en prenant, si nécessaire, des arrangements avec sa raison : l'aboutissement suprême étant le mélange du tout, que les plus idéalistes baptisent ESPOIR. Parmi les méthodes actuellement les plus utilisées, il y en a une qui perce. Son application couvre de vastes domaines : il s'agit du pendule. Nous allons donc étudier le pendule et son utilisation au niveau de la fac de pharma et plus spécifiquement la veille des examens. Le pendule et l'impasse pourraient être transcrits en langage mathématique : voilà un parfait exemple de bijection. Le pendule vous indique l'impasse à faire et inversement l'impasse de luxe vous est offerte par le pendule. Cet effet bienfaiteur sur le plan du temps gagné et de la nécessité de réussir vous permettra à longue échéance de vous affirmer au niveau de la fac.

Qu'est ce qu'un pendule ? Comment ça fonctionne ? C'est un corps suspendu à un point et qui, normalement immobile, par simple action de la pesanteur se met à amorcer un mouvement de rotation vers la droite en cas d'indice négatif ; vers la gauche, c'est à dire dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, en cas d'indice positif.

Application : les exams Prenez votre cours de 40 heures. Séparez-le en deux parties pas forcément égales. Servez-vous de votre pendule. Il ne vous indiquera pas le sujet d'examen mais tout simplement l'impasse à faire : ce qui revient tous comptes faits à la même chose. Procédez de la même manière jusqu'à ce qu'il ne vous reste qu'une seule feuille. Apprenez-la et faites l'impasse sur le reste du cours. Les résultats s'en feront ressentir et votre examen, vous l'aurez… Dans la poche, ou dans l'os, mais vous l'aurez… De tout nouveaux pendules sont en vente à l'amicale (prix modique).

Un conseil : Ça vaut le coup d'essayer ; vous saurez si oui ou non vous êtes un bon médium. NB : Laustriat traite dans son cours de première année : le pendule. " Nécessité scientifique ou remerciement à une méthode qui lui a permis de réussir sa vie ? " Avis à nos lecteurs -Vous vous doutez bien que l'amicale a aujourd'hui épuisé ses stocks mais la possibilité d'une commande groupée reste envisageable. -Le dit cours en question date de 1975 ; peut-être que de fervents admirateurs de Monsieur Laustriat (ou de sa méthode miraculeuse) l'ont conservé…

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L’Héroïne 11/02/75


_____________________________________________________L’ODYSSEE DES CEREALES

Samedi après-midi 19 juin et Dimanche 20 juin à Ebersheim Le comptoir agricole, 1ère coopérative céréalière d'Alsace, a décidé d'aller à la rencontre du grand public afin de lui faire découvrir les différentes utilisations des céréales dans les produits de consommation courante. L'ensemble des filières céréalières sera présenté en partant systématiquement du produit fini (pain, bière, médicament, viande, biocarburant...) pour aller vers le transformateur (amidonnier, semoulier, malteur, meunier....). Vous pourrez entre autre, découvrir différentes utilisations des biomatériaux, goûter du sirop de glucose et également participer aux nombreuses animations plus originales les unes que les autres. De nombreux lots sont à gagner !! Venez nombreux pour soutenir les ateliers "Pharmacie" et "Laboratoire Pharmaceutique" entièrement gérés par les étudiants de l'Amicale et du CEPHI

JUSTE POUR RIRE Un jeune garçon entre dans une pharmacie et dit au pharmacien : “Bonjour, pouvez vous me donner un préservatif ? Ma copine m'a invité à dîner ce soir et je crois qu'elle attend quelque chose de moi ! Le pharmacien lui donne le préservatif et quand il va sortir, le garçon se retourne et lui dit : - Donnez-moi encore un autre, parce que la soeur de ma copine est très mignonne elle aussi, elle croise toujours les jambes de manière provocante quand elle me voit et je crois qu'elle aussi, attend quelque chose de moi. Le pharmacien lui donne un second préservatif et quand il va sortir le garçon se retourne et lui dit de nouveau : - Tout compte fait, donnez m'en encore un autre parce que la mère de ma copine a de beaux restes et quand elle me voit, elle fait toujours des allusions... Et comme elle m'a invité à dîner, je crois qu'elle attend quelque chose de moi ! Au dîner, le garçon est assis avec sa copine à sa gauche, la soeur à sa droite et la mère en face de lui. Quand le père arrive, le garçon baisse la tête et se met à prier : - Seigneur, je bénis ce dîner, merci pour ce que tu nous donnes......bla bla bla...... Après une minute le garçon est encore en train de prier : - Merci Seigneur pour ta bonté..... bla bla bla. Dix minutes passent et le garçon prie encore, toujours avec la tête baissée. Ils se regardent tous très surpris et la copine plus encore que les autres. Elle se rapproche du garçon et elle lui dit dans l'oreille : - Je ne savais pas que tu étais aussi croyant ! - Je ne savais pas que ton père était pharmacien !!

Merci à Anne-Laure pour sa blague !

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HOROSCOPE__________________________________________________________________

L’HOROSCOPE DE L’ÉTÉ par Soleil et CriCri

Bélier

21 mars - 21 avril AMOUR : fatigue, tension et lassitude sont malheureusement au programme. Tenez bon ! En effet vous ne reverrez pas avant septembre votre grand amour : la Kfet pour les uns, la bibliothèque pour les autres. Quelques mois d'attente et vous la retrouverez. Courage ! Lisez Le Comprimé deux fois par jour après le repas et ça passera. TRAVAIL : votre désespoir aura de mauvaises répercussions sur vos occupations cet été. Surmontez les coups de blues en excellant dans votre travail : personne ne vendra des médicaments mieux que vous.

Taureau

22 avril - 21 mai AMOUR : un été haut en couleur, où vous ne douterez pas de votre pouvoir de séduction. Oubliez le furoncle sur votre joue et foncez. L'été est la saison des amours torrides. Emmenez votre Biafine® grand modèle ! TRAVAIL : l'imprévu, en général, vous n'aimez pas, surtout quand les résultats arrivent. Mais ne vous inquiétez pas, le rattrapage devrait bien se passer. Moyennant une petite contribution (nous ne prenons pas les chèques), nous pourrons en référer aux grandes instances. Satisfait ou pas, l'investissement sera définitif !

Gémeaux

22 mai - 21 juin AMOUR : Saturne en Capricorne, Venus en Verseau, Mars en Bélier, Pluton en Taureau, Neptune en Poissons, Mercure en Vierge, la conjoncture est bonne pour l'astrologie. Croyez en vous et surtout en ce que nous disons. L'amour est au bout du tunnel. TRAVAIL : la patience est de mise cet été : pas de canicule prévue ; tous les petits vieux vont se presser dans votre officine. N'oubliez pas de vous entraîner à hurler avec eux pour les soirées de la rentrée, période à laquelle votre énergie sera au maximum.

Cancer

22 juin - 22 juillet AMOUR : ambiance chaleureuse. Il règnera chez vous un sentiment de bien-être que vos amis remarqueront sitôt qu'ils auront franchi le seuil de votre porte. Normal : 4 mois de vacances (3 pour les moins chanceux), ça met de bonne humeur ! Profitez en pour nous inviter. TRAVAIL : justement, trop occupé(e) à recevoir vos amis, vous aurez tendance à négliger l'aspect productif (non, nous n'avons pas dit REproductif) de votre vie. Après tout un peu de relâchement ne fait pas de mal ! Nous déclinons cependant toute responsabilité pour tout relâchement excessif.

Lion

23 juillet - 22 août AMOUR : célibataire, vous chercherez l'âme sœur ou vous vous suffirez à vous même. Dans le premier cas, cela ne saurait tarder (d'ici 10 ou 20 ans maximum, nos experts sont formels). Dans le second cas, …. vous avez vu " Seul au monde " ? TRAVAIL : des rebondissement jouent en votre faveur. Laissez le hasard vous guider un peu. Mais ce n'est pas une excuse pour jouer votre salaire au casino !

Vierge

23 août - 22 septembre AMOUR : vierge, vous ne le serez plus très longtemps. Prévoyez un bon stock de latex et de vitamine C. Le jour clé : un samedi ; décidez vous-même de la date. Pas besoin d'être astrologue pour voir quand ça mord à l'hameçon ! TRAVAIL : le reste de l'été concentrez vous plutôt sur la vente du latex que sur son utilisation. C'est un peu plus frustrant mais ça fait partie de votre travail ; la vente, pas le contrôle qualité !

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__________________________________________________________________HOROSCOPE

Balance

23 septembre - 22 octobre AMOUR : quelle belle idée que de partir au soleil ! Vous y ferez de nombreuses rencontres et deviendrez un épicurien averti. " Mets- toi nu(e) ! " sera votre devise cet été. Cependant n'oubliez pas la crème solaire : gare au coup de soleil mal placé ! TRAVAIL : côté travail, par contre, rien de bien passionnant. Mais on ne peut pas tout avoir : entre le plaisir (alcool, santé et sexe à profusion) et le travail, il faut choisir…. Bon, on se retrouve sur la plage ?!

Scorpion

23 octobre - 22 novembre AMOUR : c'est comme les mathématiques. On additionne les bisous en prenant soin de soustraire les baffes. Demandez à Yves M. de vous expliquer ces savants calculs. " vous ne comprenez pas ? mais c'est pourtant simple ! ". Profitez de cet été pour vous améliorer en algèbre. TRAVAIL : ne négligez pas pour autant les questions matérielles et administratives, en restant réaliste : vous êtes encore étudiant et il vous faut du fric. Au boulot !

Sagittaire

23 novembre -21 décembre AMOUR : cet été sera riche en surprises et en retrouvailles inattendues. Belle relance dans beaucoup de domaines. Restez attentifs aux rencontres et aux échanges le 22 août… ou le 23 … ou peut-être le 24… ou encore le 25 et puis le 17 et le 18… enfin tout le mois, sauf les jours où vous êtes seul(e). TRAVAIL : vous planez un peu trop ces derniers temps et votre travail s'en ressent. N'abusez pas d'herbes en tous genres ! Des vacances en Hollande ne sont pas les bienvenues.

Capricorne

22 décembre - 20 janvier AMOUR : vous êtes plein(e) d'énergie et ça se voit : arrêtez de remuer, ça énerve tout le monde ! De belles rencontres en vue : elles seront chaudes et animées, le gazon sera peut-être humide. Nous parlons bien sûr de la coupe d'Europe de foot. Non mais qu'est ce que vous allez imaginer encore ! TRAVAIL : pour ceux qui travaillent cet été, ne perdez pas courage : un jour vous comprendrez le fonctionnement de la Sécu. Travaillez votre persévérance, ne négligez pas cet aspect de votre personnalité ; il pourra s'avérer utile dans votre future existence de pharmacien.

Verseau

21 janvier - 19 février AMOUR : quelques problèmes dans votre couple vont survenir cet été (comme tous les mois à la même période) mais vous qui aimez l'intensité et les émotions fortes, pourriez vivre des retournements de situation… TRAVAIL : pour ceux qui ont trouvé un emploi de " remplaçant titulaire ", ne prenez pas un Prozac® à chaque carte postale reçue. Attention ! Pour les autres, soyez sympas avec ceux qui travaillent : ne pensez pas à eux pendant vos vacances.

Poissons

20 février - 20 mars AMOUR : Célibataires, ne vous noyez pas dans votre chagrin. Sortez la tête de l'eau et vous verrez la sirène ou le beau Poséidon qui vous attend. En couple vous nagerez dans une mer de bonheur. Profitez-en mais gare aux récifs ! TRAVAIL : Pour vous rien du tout ! nous allons nous coucher ; nous travaillons tard pour vous satisfaire. De toutes façons, la boule de cristal s'est arrêtée au bout de la deuxième ligne !

Quel que soit votre signe, si vous êtes encore en première année, votre programme est tout fixé : pas de vacances. Mais si vous travaillez bien, la chance vous sourira enfin. Ces prévisions étant faites à partir de votre signe solaire, d'une boule de cristal d'occasion, d'un jeu de belote (on n'avait pas de tarot) et d'un pendule à deux boules (18 cm aussi), votre ascendant poivrot ou la dominante sexuelle de votre thème peut en modifier la tendance (youhou !).

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JEU__________________________________________________________________________

MOTS CROISÉS PHARMA CEUTIQUES Un peu de culture ! Ce tableau contient 2 mots composés. Ecrivez-les à la suite, sans tiret, ni espace... 7

5 4 A

9

3 1

8

B

2

6

C

D

E

VERTICALEMENT

F

1 2 3 4 5 6 7 8 9

Découverte en 1893 La bière a les mêmes effets Aérateur pour tuyaux bouchés Remonte le moral Pilule bleue du plaisir Evite d’avoir l’air d’Elephantman au printemps Pour faire fondre les excès Prise traditionnellement au début du banquet Anti-gerbe

HORIZONTALEMENT A B C D E F

Ralentit le trafic Très apprécié le lendemain de fiesta arrosée Calme les esprits avant les exams Empêche les sots (= beta bloquant) Evite les accidents Détend la tuyauterie

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Mel Solution page 5


__________________________________________________________________________JEU

LE DES SIN CA CHÉ... Reliez les points de 1 à 69 pour découvrir le dessin caché de l’été...

P’tite Pomme Solution page 5

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JEU__________________________________________________________________________

LAB YRINTHE oi vi at te te à nt io m n a au bi èr x e, pi èg m ai es s !

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Aïe ! Les révisions !

Verre vide... Pas de chance !

Bravo ! Grâce à votre courage et votre persévérance, Mikado a pu enfin étancher sa soif “dévorante”...

Solution page 5

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Trop tard... La K’fet a fermé ses portes !

P’tite Pomme et Pdg

Mauvaise rencontre...


TOUR DU MONDE DE LA BITE Afrique

Allemagne

Antarctique

Cuba

Egypte

France

Israël

Jamaïque

Japon

Royaume-Uni

USA

Mexique

Merci à Titof pour ces illustrations ! - 31 -


AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

Les laboratoires BRAGGET-RIGOLER viennent de mettre sur le marché le GELABITMOL® 200 mg. Ce médicament se pose comme concurrent direct du Viagra®, mais sa matière active, la Gourdinbilline, est cinq fois plus effficace. Notons que son excipient à base de Mandragore, de Bave de Crapaud et de poudre de corne de rhinoceros (de synthèse) finira de convaincre les plus sceptiques.

Nous remercions nos partenaires répartiteurs qui nous aident à distribuer le Comprimé dans toutes les officines d’Alsace.

Directeur de publication : Florent BUTTAZZONI Mise en page : Thomas ROESCH Responsable de la rédaction : Philippe BERINGER Reproduction : Imprimerie MACK à MEYENHEIM (68) Date de publication : 24 MAI 2004 Numéro édité à 800 exemplaires


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