Numero42

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Numéro 42

Hiver 2011

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1 €

Interview de Mme Bieth

Le banquet

Le journal de la Faculté de Pharmacie de Strasbourg... BOURRE !

Interview de Mme Lobstein


(1)

PAR

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DAS : 0,84 W/KG

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CRÉDIT MUTUEL PROFESSIONS DE SANTÉ TÉL. : 03 88 12 04 70 – COURRIEL : 01910@CREDITMUTUEL.FR Le DAS (débit d’absorption spécifique) des téléphones mobiles quantifie le niveau d’exposition maximal de l’utilisateur aux ondes électromagnétiques, pour une utilisation à l’oreille. La réglementation française impose que le DAS ne dépasse pas 2 W/kg. Usages illimités en France métropolitaine. Sous réserve d’un crédit de communication positif. Hors SMS Multidestinataires. Usage modem, Voix sur IP, Peer to Peer et Newsgroups interdits. OFFRE SOUMISE A CONDITIONS. Forfaits bloqués de communications avec engagement 12 ou 24 mois, réservés aux nouveaux clients. Sous réserve de mobile compatible. Liste des terminaux compatibles pour Be Live 1h My community sur www.nrjmobile.fr. Conditions mars 2011. (1) Temps maximum de communication calculé à partir d’un usage exclusif d’appels voix non surtaxés en France métropolitaine. (2) SMS : métropolitains non surtaxés entre 2 personnes physiques et à usage privé. Web : exclusivement sur et depuis votre mobile. Hors surtaxes téléchargements et services. E-mails : en émission et réception depuis les messageries du type POP3 et IMAP. Débit ajusté : réduction mensuelle du débit au-delà de 200 Mo d’échanges de données (dont web et e-mails). My community : Accès aux services Facebook, Twitter et mails uniquement depuis l’application My community, téléchargeable sur le portail MyNRJMobile. A défaut, facturé au tarif en vigueur. (3) 2 places pour un concert à choisir, entre le 2e et le 12e mois à compter du premier appel, parmi une liste consultable sur www. nrjmobile-belive.fr. Sous réserve d’être à jour de ses obligations de paiement envers NRJ Mobile. Billets non remboursables, ni échangeables.* Ma communauté. Crédit Mutuel Mobile est un service de l’opérateur NRJ Mobile proposé par le Crédit Mutuel. NRJ mobile - SAS 421 713 892 - RCS Paris - 12 rue Gaillon – 75107 Paris Cedex 02.

Novembre 2011

LES FORFAITS BLOQUÉS


Bonjour à tous !

Vous avez dégusté le beaujolais nouveau et vos sens ne sont pas encore rassasiés ? Heureusement pour vous, le Comprimé nouveau est arrivé, avec une mise en page toute neuve et plus d’articles qui vous permettront d’encore mieux supporter les révisions entachant les fêtes qui pointent le bout de leur nez. Avant de vous parler du panel d’articles que nous avons à vous proposer, j’aimerais remercier tous les étudiants extérieurs à l’association qui ont répondu à notre appel les invitant à écrire et partager leurs projets dans notre journal. Passons maintenant aux choses sérieusesd Mais qu’est-ce que vous réserve cette édition de Noël ???

Pas une, mais deux interviews !!! Eh oui Mme Bieth et Mme Lobstein se sont prêtées au jeu pour nous dévoiler leur parcours et leurs expériences qui, bien que très différents, se rejoignent à notre chère et tendre faculté.

Lors du numéro précédent, nous vous avons promis encore plus d’enquêtes d’investigation. Considérez ça comme chose faite, car une équipe du Comprimé a investi pour vous une des structures les plus cabalistiques fréquentées par les étudiants j’ai nomméd les RU ! Où manger ? Seul ou entre amis ? Toutes les réponses dans l’analyse culinaire des Restaurants Universitaires.

Vous n’avez plus le temps de regarder le journal télévisé ? Rassurez-vous, vous retrouverez dans ce numéro toute l’actualité pharmaceutique, aussi bien industrielle par l’article de l’ANEPF, qu’officinale par les nouveaux médicaments ou les dernières informations concernant le bisphénol A. Avant de vous laisser découvrir le reste par vous-même, au nom de toute l’équipe, je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année !

Yann BIEHLER

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SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE

3 - EDITO ET SOMMAIRE

4 - NOUVEAUX MEDICAMENTS

6 - LE BISPHENOL A, UN COMPOSE CHIMIQUE QUI POSE PROBLEME 9 - L’ACTUALITE DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE PAR L’ANEPF 11 - INTERVIEW DE MME BIETH 13 - L’AG DE L’ANEPF A ROUEN

15 - LE 45ème BANQUET PHARMA 16 - WEEKEND STARTUP

17 - INTERVIEW DE MME LOBSTEIN 22 - CRITIQUE CULINAIRE DES RU

26 - LA RUBRIQUE CINEMA : LES FILMS DE NOËL 28 - LA NBA DEBARQUE EN ALSACE 29 - COCKTAIL

30 - TADAMOUN Voici comment nous joindre pour les nouveaux et ceux qui auraient oublié : - au local G019 (couloir en bas des amphis) - la boîte aux lettres du Comprimé dans le hall de la fac - par mail : lecomprime@yahoo.fr - notre site Internet: www.lecomprime.com

Le prochain numéro du Comprimé sortira au courant du mois de février, profitez-en pour nous écrire un article !


NOUVEAUTES

Nouveautés Nouveautés

OSLIF BREEZHALER : traitement de la XEROQUEL LP : nouveau médicament BPCO antipsychotique Principe actif : Indacatérol (agoniste bêta-2-adrénergique de longue durée d'action).

Principe actif : Quétiapine (antipsychotique atypique, antagoniste des récepteurs cérébraux de la sérotonine (5-HT2) et de la dopamine D1 et D2).

Indication : XEROQUEL est indiqué chez l'adulte de plus de 18 ans dans : le traitement de la schizophrénie ; le traitement adjuvant des épisodes dépressifs majeurs chez des patients présentant un trouble dépressif majeur, et ayant répondu de façon insuffisante à un antidépresseur en monothérapie. Avant de débuter le traitement, le prescripteur devra prendre en compte le profil de sécurité de XEROQUEL ; le traitement des troubles bipolaires : -> traitement des épisodes maniaques modérés à sévères dans les troubles bipolaires ; -> traitement des épisodes dépressifs majeurs dans les troubles bipolaires ; -> prévention des récidives chez les patients présentant un trouble bipolaire, ayant déjà répondu au traitement par la quétiapine lors d'un épisode maniaque ou dépressif.

Indication : OSLIF BREEZHALER est indiqué dans le traitement bronchodilatateur continu de l'obstruction des voies respiratoires chez les patients adultes atteints de BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive). Forme pharmaceutique : poudre pour inhalation en gélule aux doses 150 µg et 300 µg.

Posologie et mode d’administration : La dose recommandée est l'inhalation du contenu d'une gélule de 150 µg 1 fois par jour à l'aide de l'inhalateur OSLIF BREEZHALER. La posologie ne doit être augmentée que sur avis médical. L'inhalation du contenu d'une gélule de 300 µg une fois par jour à l'aide de l'inhalateur OSLIF BREEZHALER peut apporter un bénéfice clinique supplémentaire pour diminuer l'essoufflement, en particulier chez les patients atteints de BPCO sévère. La dose maximale préconisée est de 300 µg 1 fois par jour. L'administration doit être réalisée quotidiennement à heure fixe dans la journée. Si une dose est oubliée, la dose suivante doit être prise à l'heure habituelle le lendemain. Les gélules ne doivent pas être avalées.

Forme pharmaceutique : XEROQUEL existe sous les formes LP 50 mg, 300 mg et 400 mg en comprimé à libération prolongée.

Posologie et mode d’administration : XEROQUEL LP doit être administré en 1 seule prise quotidienne, en dehors des repas. Les comprimés doivent être avalés entiers et ne doivent pas être divisés, mâchés ou écrasés. Les schémas posologiques sont différents selon l'indication. Ils sont détaillés dans la monographie VIDAL.

Liste I, remboursement à 65%.

Titulaire de l’AMM : Laboratoires Pierre Fabre Médicament.

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NOUVEAUTES Liste I, remboursement à 65 % dans les seules indications : traitement de la schizophrénie ; traitement des épisodes maniaques modérés à sévères dans les troubles bipolaires ; traitement des épisodes dépressifs majeurs dans les troubles bipolaires.

Pour les enfants dont le poids est compris entre 25 et 33 kg (8 à 11 ans environ), la dose habituelle est de 500 mg par prise, à renouveler si besoin toutes les 6 heures, sans dépasser 1,5 g par jour. Hors liste, non remboursable.

Titulaire de l’AMM : Laboratoire Actavis.

Titulaire de l’AMM : Laboratoires AstraZeneca.

PARATABS : antalgique de palier I et antipyrétique

Principe actif : Paracétamol (antalgique, antipyrétique)

Note d’information :

Indication : PARATABS est indiqué dans le traitement symptomatique de la douleur légère à modérée et/ou de la fièvre.

Pour plus d’informations, vous pouvez vous référer à la lettre d’information de VidalNews® qui est une lettre ouverte aux professionnels de santé ainsi qu’aux étudiants dans les filières de la santé. Vous y trouverez les informations relatives aux nouveaux médicaments mais aussi les nouvelles formulations de certains médicaments ainsi que les alertes et autres modifications sur certains médicaments mentionnés dans le dictionnaire Vidal®.

Forme pharmaceutique : PARATABS 500 mg se trouve sous la forme de comprimé orodispersible. Mode d’administration : Le comprimé doit être posé sur la langue. Il peut également être avalé avec de l'eau ou dispersé dans une cuillerée à soupe ou à café d'eau.

Posologie et précautions d’emploi : Ce médicament n'est pas recommandé chez les enfants pesant moins de 25 kg. Pour les adultes et les adolescents de plus de 50 kg, la dose habituelle est de 500 à 1000 mg par prise, à renouveler si besoin au bout de 4 heures minimum, sans dépasser 3 g par jour. Pour les enfants et les adolescents dont le poids est compris entre 43 et 50 kg (12 à 15 ans environ), la dose habituelle est de 500 mg par prise, à renouveler si besoin toutes les 4 heures, sans dépasser 3 g par jour. Pour les enfants dont le poids est compris entre 33 et 43 kg (11 à 12 ans environ), la dose habituelle est de 500 mg par prise, à renouveler si besoin toutes les 6 heures, sans dépasser 2 g par jour.

Dans la lettre de la semaine du 14 novembre 2011 par exemple, on peut y retrouver les informations suivantes : • Contraceptifs oraux et thrombose veineuse, le rapport bénéfice/risque reste positif • OROCAL VITAMINE D3 devient OSTRAM VITAMINE D3 • HAVRIX, désormais remboursable dans la mucoviscidose et les hépatopathies chroniques actives • ADVAGRAF 0,5 mg gélule LP, recommandations aux professionnels de santé suite au retrait de lot • LUTERAN 2 mg comprimé, arrêt de commercialisation.

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David.


LE BISPHENOL A, UN COMPOSE CHIMIQUE QUI POSE PROBLEME

bisphénolA,A,ununcomposé composé LeLebisphénol chimique qui pose problème chimique qui pose problème

Le bisphénol A, aux qualités bien pratiques et largement utilisé dans la fabrication de produits très divers, est au cœur des débats pour les conséquences suspectées qu’il aurait sur notre organisme.

Le bisphénol A (aussi appelé BPA) est un composé chimique issu de la réaction entre 2 équivalents de phénol et un équivalent d’acétone.

Un composé très répandu dans l’environnement et dans le corps humain

Le BPA est utilisé à l’heure actuelle comme monomère pour la fabrication industrielle, par polymérisation, de plastiques rigides et transparents de type polycarbonate et de résines époxy. Il est également utilisé comme antioxydant dans les plastifiants et le PVC ainsi que comme inhibiteur de polymérisation dans ce dernier.

En tant que révélateur de la coloration à l’impression, le BPA est présent sous forme libre dans un grand nombre de tickets de caisse ou de reçus de cartes de crédit (papier thermique). Les polycarbonates sont très largement utilisés dans des produits de consommation courante, comme des lunettes de soleil et les CD et DVD, ainsi que pour la fabrication de récipients alimentaires tels que des bouteilles recyclables, des biberons, de la vaisselle (assiettes et tasses) ainsi que des conteneurs de stockage, bonbonnes d’eau, vitres de voiture, casques de moto, prothèses dentaires, etc. Des résidus de BPA se retrouvent également dans des résines époxy utilisées pour fabriquer des revêtements et des films de protection dans les canettes et les boîtes de conserve destinées à recevoir des aliments et des boissons (principales sources d’exposition pour l’homme). Environ trois millions de tonnes de BPA sont produites chaque année dans le Monde.

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Un composé qui pose problème et qui suscite de nombreux débats

Le BPA a l’avantage de résister à la chaleur et aux chocs, mais on le soupçonne d’avoir surtout des effets néfastes sur la santé. Il favoriserait, entre autres, des pathologies cardio-vasculaires, le diabète, des troubles de la fertilité ainsi que la puberté précoce chez les jeunes filles. Il serait aussi lié à des cancers notamment du sein, de la prostate, des testicules voire de neuroblastomes (cancers du système nerveux) chez l’enfant.

Il est un perturbateur endocrinien œstrogéno-mimétique capable de se lier au récepteur alpha des œstrogènes. Son action serait environ 1000 fois inférieure à celle de l’œstradiol mais il est très présent dans notre environnement et dans le corps humain. Il a été prouvé que le BPA pouvait migrer en petites quantités dans les aliments et les boissons stockées dans des matériaux qui le contiennent. L’Institut national de recherche agronomique (Inra) de Toulouse a affirmé fin octobre que le BPA pouvait aussi pénétrer l’organisme humain par la peau.

En 2008, la Commission Européenne demande à l’EFSA (European Food Safety Authority) d’examiner des rapports d’études d’une association américaine, qui suggérait l’existence d’un lien entre des taux élevés de BPA dans les urines et l'augmentation de l’incidence d’états médicaux graves, notamment des maladies cardiaques et des diabètes. L’EFSA a fait observer que l’étude ne contenait aucune information sur l’exposition à long terme au BPA.

En 2010, l’EFSA organise une réunion rassemblant des experts nationaux des États membres spécialisés sur le sujet du BPA, des membres du groupe scientifique de l’EFSA (groupe CEF) ainsi que de représentants de la Commission Européenne.


LE BISPHENOL A , UN COMPOSE CHIMIQUE QUI POSE PROBLEME Les membres CEF et les experts ont souligné que toutes les informations scientifiques doivent être soumises à une analyse critique afin de pouvoir déterminer leur pertinence dans le cadre de l’évaluation de la sécurité du BPA pour la santé humaine.

L’EFSA a mis à jour ses conseils sur le BPA en septembre 2010. À la suite d’un examen détaillé et exhaustif de la littérature scientifique récente et d’études sur la toxicité du BPA à faibles doses, les scientifiques du groupe CEF de l’EFSA ont conclu qu’ils n’avaient pu identifier aucune nouvelle preuve qui les amènerait à reconsidérer la dose journalière tolérable (DJT1) existante pour le BPA, fixée par l’EFSA à 0,05 mg/kg de poids corporel dans son avis scientifique de 2006 et reconfirmée dans son avis de 2008. L’EFSA a constaté que les quantités effectivement consommées par les nourrissons et les enfants étaient largement inférieures à la DJT.

Les membres du CEF reconnaissent que certaines études récentes font état d’effets indésirables chez les animaux exposés au BPA pendant leur développement, à des doses bien inférieures à celles utilisées pour déterminer l’actuelle DJT. Ces études font apparaître des modifications biochimiques au niveau du système nerveux central, des effets sur le système immunitaire et une sensibilité accrue au cancer du sein. Ces études présentent néanmoins plusieurs lacunes.

Actuellement, la pertinence de ces résultats par rapport à la santé humaine ne peut être évaluée. Cependant, si de nouvelles données utiles sont rendues disponibles dans le futur, le groupe scientifique reconsidèrera l’avis actuel. Rappelons que certaines expériences faites chez l'animal ne pourront jamais, pour de simples questions éthiques, être réalisées chez l'homme.

Plus concrètement, les pays de l'Union européenne ont décidé d'interdire la production à partir du 1er mars 2011, puis, au 1er juin, l'importation et la commercialisation des biberons en plastique contenant du BPA. Et, en France, l’Assemblée a voté le 13 octobre 2011 une proposition de loi visant à interdire le BPA dans les contenants alimentaires destinés aux enfants de moins de 3 ans dès janvier 2013, et dans tous les contenants alimentaires à partir de janvier 2014.

Comment éviter d’ingérer du bisphénol A ?

Le président des industries agroalimentaires estime qu'il faut "raisonnablement" compter trois ans pour trouver une alternative au BPA pour les conditionnements alimentaires. Mais il est possible d'agir individuellement immédiatement.

La DJT est l'estimation de la quantité d’une substance, exprimée par rapport au poids corporel, qui peut être ingérée quotidiennement pendant toute la durée d'une vie sans risque notable pour la santé. 1

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LE BISPHENOL A, UN COMPOSE CHIMIQUE QUI POSE PROBLEME Pour éviter d'en ingérer, il suffit de :

- éviter d’acheter et d’utiliser des produits contenant des perturbateurs endocriniens, repérables par des codes de recyclage définis (voir encadré)

- limiter sa consommation (ou ne pas consommer) d’aliments issus de boîtes de conserve en métal

- ne pas chauffer au micro-ondes les aliments dans leur récipient en plastique (les déposer dans une assiette ou un récipient en verre)

- éviter d’utiliser les films alimentaires en plastique

- stocker la nourriture de préférence dans des contenants en verre, en inox ou en céramique

- éviter les boissons en canette ou en bouteille en plastique, préférer les bouteilles en verre - ne pas réutiliser les bouteilles en plastique

- choisir des biberons en verre ou indiqués sans BPA - ne pas mettre d’objets en plastique à la bouche.

Pour tenter de s'y retrouver, certains des plastiques qui contiennent du BPA ou d’autres perturbateurs endocriniens (comme les phtalates) peuvent être repérés par le chiffre au centre ou en dessous du symbole de recyclage : - 3 ou PVC = polychlorure de vinyle = PVC: indique que le plastique utilisé contient des PVC - 6 ou PS = polystyrène - 7 ou PC = polycarbonates. Préférez le verre, l’acier inoxydable, la céramique ou choisissez des produits en plastique avec un code de recyclage sans BPA parmi les suivants : - 1 ou PET = polyéthylène téréphtalate - 2 ou PEHD = polyéthylène haute densité - 4 ou PEBD = polyéthylène basse densité - 5 ou PP = polypropylène. Mais attention, vous ne trouverez pas nécessairement ces codes de recyclage ni des indications claires sur la composition sur tous les produits.

Sources :

efsa.europa.eu leparisien.fr lepoint.fr lesechos.fr lexpress.fr

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Odile.


L'actualitédedel'industrie l'industrie L'actualité pharmaceutiquepar parl’ANEPF l’ANEPF pharmaceutique L’ACTUALITE DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE PAR L’ANEPF

L'année universitaire est déjà bien avancée, chargée également, tout comme l'actualité pharmaceutique. Cette année 2011 est une année charnière pour le milieu de la santé, un véritable tournant semblant être pris sur différents sujets concernant la pharmacie.

produits de santé), a d’ores et déjà lancé un site recensant les déclarations d’intérêts travaillant au sein de l’agence ou intervenant lors de commissions, conseils, etc : le site Fidnet.

- Le directeur de l’ANSM disposera de nouveaux pouvoirs, notamment vis-à-vis des industriels, puisqu’il pourra leur demander de réaliser des études d’efficacité et/ou de sécurité post-AMM.

Depuis janvier, de nombreuses réflexions ont été portées sur le système français de mise sur le marché des médicaments et la pharmacovigilance suite à l'affaire Médiator. Lors du premier semestre 2011, plusieurs rapports sont sortis, émettant un grand nombre de propositions. Seule une partie de celles-ci ont été retenues dans le projet de loi de réforme du médicament mais les propositions restantes auront un impact conséquent sur l'exercice des différentes professions pharmaceutiques. Ce projet de loi s'inscrit dans une volonté d'axer la politique du médicament vers plus de transparence et de donner plus de place au patient dans notre système, notamment en lui accordant le bénéfice du doute. Depuis la fin du mois d’octobre, ce texte est étudié au Sénat, après avoir été adopté à l’Assemblée Nationale le 11 octobre, et est encore susceptible de nombreux amendements, ne faisant pas l’unanimité, notamment chez les élus de gauche qui trouvent que ce projet de loi ne va pas assez loin.

- Les déclarations de conflits d’intérêts seront obligatoires et devront être réactualisées régulièrement pour les membres des agences gouvernementales (AFSSAPS, ARS, HASd) mais aussi pour les experts appelés à siéger dans une commission d’une de ces agences. Ces déclarations devant être exhaustives sur les 5 dernières années. L’AFSSAPS, qui deviendra l’ANSM (Agence Nationale de la Sécurité des Médicaments et

- Au-delà d’un certain seuil, fixé par décret, les industriels pharmaceutiques devront déclarer les avantages qu’ils offrent aux professionnels de santé, associations de patients, agences et étudiants en médecine et odontologie. Il est possible que cela s’étende également aux étudiants en pharmacie.

- Les prescriptions hors AMM devront être justifiées et notées dans le dossier médical du patient qui devra être davantage informé. Pour cela, l’ANSM pourra signer des conventions avec les laboratoires pour que ceux-ci informent les prescripteurs et aident à limiter ces prescriptions hors AMM, qui resteront non remboursées. - Prescription médicaments.

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- Toute publicité sur le médicament devra avoir une autorisation de l’ANSM avant d’être diffusée, l’ANSM délivrant ce visa pour une durée limitée et des médias précis.

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Il est à noter qu’un des articles du projet de loi est d’ores et déjà effectif, il s’agit de la possibilité pour les patients et les associations de patients de déclarer des effets indésirables les ayant touchés.


L’ACTUALITE DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE PAR L’ANEPF Durant cette affaire Médiator, une autre problématique a été soulevée, celle de l’indépendance et de la protection des lanceurs d’alerte. Les pharmaciens responsables dans l’industrie pharmaceutique, engagés dans des activités de contrôle (pharmacovigilance, suivi et retrait des lots, commercialisation, production) du médicament, et leurs adjoints, ont un devoir d’alerter les pouvoirs publics lorsqu’une décision les oppose à leur direction et que la santé des patients est mise en jeu.

Or aucun mécanisme n’existe pour protéger ces lanceurs d’alerte. Ceux-ci étant payés par l’industriel, cela les met dans une situation inconfortable et qui ne leur permet pas d’exercer sans crainte ce devoir d’alerte. À l’Assemblée Nationale, un amendement a été adopté, demandant la création d’un régime protecteur pour ces lanceurs d’alerte. Rien de précis n’étant acté, il convient de suivre cette affaire avec attention.

Par ailleurs, ces dernières semaines ont vu l'examen du PLFSS 2012 (acronyme barbare du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale). Ce PLFSS détaille les dépenses de la Sécurité Sociale pour l'année à venir et notamment l'enveloppe prévue pour le remboursement des médicaments et la rémunération des pharmaciens. À l'occasion de la version 2012 de ce PLFSS, des mesures concernant les pharmaciens d'officine ont été présentées, attendues depuis longtemps. Les pharmaciens se verront ainsi confier des missions par l'Assurance Maladie (dépistage, prévention de maladies diverses, suivi des vaccinations, etc.) en échange de l'introduction d'une part de rémunération variable. Cette nouvelle rémunération sera faite à enveloppe budgétaire constante, ce qui veut dire que la tarification de ces nouvelles missions sera prise sur une partie de la marge du médicament.

Ce changement est fondamental puisqu'il fait basculer le pharmacien d'un rôle de vendeur de médicaments (du côté budgétaire puisqu'il n'était rémunéré que sur la vente des médicaments) à celui d'un professionnel de santé dont on reconnaît son apport sur différentes thématiques et méritant d'être rémunéré pour cela, son action étant intéressante. Reste désormais à voir à quelle vitesse les pharmaciens s'empareront de ces nouvelles missions et comment il sera possible de travailler afin de prouver que les dépistages et opérations de prévention mises en place ont un impact positif sur la santé des patients.

Par ailleurs, il faudra également voir si l'Assurance Maladie, les ARS ou bien les syndicats aideront les pharmaciens à mettre en place ces services, comme certains groupements ont commencé à le faire.

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Quentin Le Hingrat Chargé de missions relations professionnelles de l’ANEPF 2010-2011

Charles Deguara Vice-président relations professionnelles de l’ANEPF 2011-2012


INTERVIEW DE MME BIETH

Interview de Mme Bieth Interview de Mme Bieth Bonjour Madame Bieth et merci d’avoir accepté notre interview.

Quelle est maintenant la place de la chimie en PACES ?

Je suis rentrée comme étudiante ici à Strasbourg en première année en 1965 dans la même promotion que Madame Heitz. Cette année était un peu particulière puisqu’il s’agissait de la 2e année du nouveau régime. Les études se faisaient alors en 5 ans sans le stage officinal.

organique en première année pour coller à ce que l'on nous demandait. Je pensais que l'on allait modifier le programme de 2e année pour y rajouter ces cours mais ces étudiants ne rattrapent finalement pas les matières de première année. On voit plutôt les matières de 3e année comme l'immunologie, la biotechnologie, la pharmacologie apparaître très tôt dans le cursus des étudiants. Pour revenir au programme de la PACES, maintenant on fait du plus concentré et il faut aller très fort et très vite. Avant, on avait le temps de vérifier que l’étudiant avait bien compris, maintenant on fait tout au tableau à une vitesse grand V, ce qui rend le cours très indigeste pour l’étudiant et pour nous aussi. Nous devons assurer 3 séances de TD à la suite, ce qui nous lessive. Il faut que nous soyons totalement amortis et il y a très peu de place pour des questions des étudiants entre les séances.

Pour commencer, pourriez-vous nous Il a fallu abandonner des heures décrire votre parcours ? d’enseignement de la chimie générale et

J’ai ensuite intégré le service de chimie analytique et de bromatologie (NDLR : science de l’analyse des aliments) de Monsieur Hasselmann (père) et Monsieur Logel pour passer mon certificat en 1971. À cette époque, j’étais animatrice de TD. Ce qui m’intéressait, c’était la chimie analytique et c’est pour cela que j’ai rejoint ce laboratoire. Il s’occupait du contrôle des aliments (en collaboration avec le LAREBRON, juste à côté de la faculté). Le travail y était très intéressant, on s’occupait dans un même lieu de la recherche et des analyses alimentaires. On travaillait à la fois pour les particuliers et pour la répression des fraudes. J’ai passé une thèse d’université en 1976 (l’équivalent d’une thèse de 3e cycle) afin de passer de devenir maître assistante. J’ai ensuite terminé par ma thèse d’état avec Monsieur Spiess sur les complexes en 1991. Je ne pensais pas rester à la faculté et je n’étais pas sûre non plus de rester à Strasbourgd Et finalement, je suis toujours là (rires) !

Vous exercez depuis quelques années maintenant. Avez-vous observé une évolution dans les cours ?

Avant, on avait une chance de se faire coller en deuxième ou en troisième annéed Et maintenant on laisse passer tout le monde au rattrapage. Ça me laisse un peu songeuse (rire) !

Beaucoup d’étudiants vous associent à la notion de chiffres significatifs. Est-ce une notion qui vous tient particulièrement à cœur ?

Ce n’est pas moi qui les ai inventés, on m’a dit de parler de ça alors j’en parle. Mais je reste marquée, je sors d’une séance de TP où on demande à l’étudiant de faire un simple dosage.

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INTERVIEW DE MME BIETH Avant même de commencer le calcul d’erreur, Je suis restée assez neutre là-dessus. celui-ci commence par enlever des chiffres. Je pense donc que c’est important d’insister sur ce Nous allons terminer cet interview par la point. question récurrente que l’on pose aux

enseignants. Êtes-vous déjà allée au Vos sujets de TD sont assez originaux. banquet ? On y croise souvent le père Noël qui a le rhume ou des pirates transportant une Oui, bien sûr quand j’étais étudiante, mais je n’y étrange poudre blancheQ Est-ce vous qui suis pas retournée, car je pense que c’est plutôt une affaire d’étudiants. La dernière fois que j’y suis les réalisez ?

Oui, c’est moi qui les fais, mais ça n’a pas toujours été le cas et malheureusement avec la réforme c’est fini.

L’année dernière lors de la remise des Comprimés d’Or (un concours récompensant les professeurs dans certaines catégories), Le laboratoire LAREBRON vous avez reçu le Comprimé d’Or du plus beau port de blouse de la faculté. Avez-vous un mot à adresser à vos nombreux fans ?

Ah je suis flattée merci ! C’est vrai que quand j’ai commencé, les enseignants la portaient beaucoup plus mais ça se perd. Maintenant il y a des BPL beaucoup plus strictes : quand on sort du labo, il faut enlever sa blouse, quand on va au fond du couloir il faut l’enleverd c’est un peu embêtant. Mais je trouve que c’est très pratique de l’avoir, on peut tout transporter sur soi. Une fois, je me suis retrouvée face à une porte qui ne voulait pas s’ouvrir. Heureusement, j’avais ma blouse et j’ai donc pu l’ouvrir avec la spatule. D’autre part, son port évite de se poser la question de ce qu’on met en dessous. Autrefois, les enseignants la portaient plus et maintenant ça se perd un peu.

Vos enfants vont-ils marcher dans vos pas ?

Non pas vraiment (rires), ma fille est interne en médecine et mon fils fait de l’ingénierie.

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allée, j’étais un peu déçue, le spectacle était très bon mais malheureusement on ne voyait rien. Mais j’ai entendu parler d’étudiants soûls. Du coup ça ne m’a pas trop poussée à y retourner.

Merci à vous pour cet interview !

B & P.


L’AG DE L’ANEPF A ROUEN

L’AG de l’ANEPF à Rouen L’AG de l’ANEPF à Rouen

Du 18 au 20 novembre 2011 a eu lieu à Rouen une AG. Mais qu’est-ce qu’une AG me direz-vous ? C’est une Assemblée Générale des étudiants en pharmacie des 24 facs de France qui se retrouvent le temps d’un week-end.

Vendredi matin 8h départ de notre petite équipée. Arrivée sur le périph vers midi et grande faim. Ni une ni deux, plutôt que d’aller sur un restoroute, direction la petite avenue qui va de la Concorde à l’Arc de Triomphe : les Champs Elysées, so chic ! (Bon c’est vrai, on est pas allés au Fouquet’s mais au McDo). Le tout accompagné d’une visite express en remontant les quais, à droite le Stade de Bercy, à gauche la bibliothèque François Mitterrand, et la petite église là c’est Notre-Dame, le Louvre, le Grand et Petit Palaisd une visite digne d’un tour opérateur chinois

qui fait découvrir l’Europe en 3 jours. Puis reprise du chemin vers Rouen.

Débarquement à la mairie (après un trajet dans la ville encore plus long que le trajet depuis Paris, vive les feux rouges, les travaux et les sens interdits !) pour retrouver les AGistes pas vus depuis plus ou moins longtemps et pour le pot. Ensuite, direction l’hôtel pour la réception des Welcome Packs bien fournis en objets divers et variés et afin de se préparer pour la soirée à thème à laquelle on ira en bus (indication pour le thème de soirée : Rouen est la ville où Jeanne d’Arc dite la pucelle a été condamnée au bûcher par l’évêque Cauchon). Le trajet semble plus ou moins long, selon que l’on fasse partie du groupe qui s’époumone à chanter de douces mélopées ou de celui qui a les oreilles qui saignent.

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L’AG DE L’ANEPF A ROUEN

Le lendemain matin, réveil brutal par l’AG Team à 7h, les conférences débutant à 8h30 et se terminant à 17h30 (avec tout de même une pause pour se restaurer).

changer pour la soirée puis d’y aller.

Le lendemain (dimanche) a lieu le compte-rendu de la réunion des prez’. Les décisions souhaitées sont votées (un vote par fac) et Les thèmes des chacun peut demander des conférences sont très variés: explications et des homéo/phytothérapie, santé compléments d’information publique /humanitaire sur ce qui est voté, le débat (comment organiser l’hôpital peut vite devenir houleux. des nounours, le Téléthon, L’après-midi, chaque fac la Vampire Cup : pleins présente aux autres ce d’événements déjà qu’elle a fait depuis la organisés et reconduits cette dernière AG et de ce qu’il y a année par notre Amicale eu de positif ou négatif lors chérie), les nouvelles des différents évènements fonctionnalités des logiciels organisés. Lorsque Tours informatiques utilisés en (dernière fac par ordre officine, etc. En parallèle de alphabétique) a fini sa ces conférences a lieu la présentation, l’AG est close. réunion des prez’ où est discutée la position que doit Chacun rentre chez lui, la avoir l’ANEPF vis-à-vis des tête pleine de souvenirs de réformes en cours et à venir. ce week-end hors normes et Il y a également la comm’ attend déjà avec impatience industrie (qui réunit les l’AG suivante ! différentes associations industrie ainsi que les VP industrie des corpos) où l’on Clochette. discute de la façon d’harmoniser les stages ou l’anglais, par exemple, d’une fac à l’autre. En fin de journée, comme la veille, direction l’hôtel afin se

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LE 45ème BANQUET PHARMA

ème Le 45 banquet pharma ème Le 45 banquet pharma

Le 24 novembre 2011 a eu lieu la soirée que L’excellent repas se déroule, comme lors de tout le monde attendait : le 45e banquet, LA toute soirée pharma digne de ce nom, au milieu soirée pharma de l’année ! La grande fête avait des chants paillards et du traditionnel hymne des lieu au Dôme de Mutzig sur le thème « Irish ». pharmaciens. Au menu, un lobe de foie gras de canard en entrée, suivi d’une pièce de veau accompagnée de risotto, et en dessert une mousse au chocolat et à l’orange. Quelques étudiants se sont improvisés acteurs et chanteurs pour animer la salle tout au long de la soirée.

L’accueil se fait avec une fleur pour les filles et du « Elsass Whisky » pour les garçons sous des sons de cornemuse. Petit passage aux vestiaires puis place à l’apéro dans le hall. Les tenues des invités étant plus belles les unes que les autres, les compliments fusent de toute part.

L’apéritif se passe dans une ambiance très conviviale, tout le monde est heureux de se retrouver. Un verre à la main, les promos se mêlent, ainsi que les professeurs et les pharmaciens. L’enthousiasme se fait ressentir, le ton de la soirée est donné.

Vers minuit, direction la piste de danse où l’on se déhanche toute la nuit grâce à un DJ motivé ! En fin de soirée, la navette ramène ceux qui ne sont plus en état de prendre la route à condition d’abord de trouver la sortie, ce qui a priori n’a pas été facile pour quelques uns... Vive le banquet, vive la pharma !!

Pauline et Marine.

Soudain c’est l’ouverture des portes et c’est la course pour trouver une table, mais pas d’inquiétude, tous les étudiants trouvent leur place (ou presque).

Passage sur scène pour une photo de promotion, seul souvenir de la soirée pour certains. S’ensuivent les discours du président de l’H2S et de Mr le Doyen, ravis tous deux de nous accueillir pour cette soirée mémorable.

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StartupWeekend Weekend Startup Strasbourg à àStrasbourg

STARTUP WEEKEND A STRASBOURG

Au départ il ne s’agissait que d’une idée partagée par 6 étudiants de la faculté de pharmacie, celle de conjuguer les sciences du médicament à un support ludique et fun accessible aussi bien aux étudiants qu’aux professionnels de santé.

Encouragés par M. J.-L. Dimarcq (SEMIA, incubateur d’entreprise) nous avons décidé de tenter l’expérience entrepreneuriale au 1er Startup weekend strasbourgeois et de relever le défi de monter notre Startup en 54h.

En moins de 3 jours, ce qui n’était qu’une vague idée s’est finalement révélé des plus prometteurs. Classés 3ème sur 18 équipes et plus motivés que jamais, nous envisageons maintenant de faire nos premiers pas dans « la cour des grands ». Un grand merci à tous ceux qui nous ont soutenus !

Après de timides débuts, le projet n’a cessé d’évoluer sur les conseils avisés de coachs spécialisés en marketing, juridique, serious game... mais aussi par l’arrivée dans l’équipe de 4 énergiques web-développeurs (Paul, Lucas, Sina & Fred) et d’un talentueux graphiste (Benjamin) qui ont su concrétiser notre premier prototype de jeu ludique (Serious Game) sur le développement d’un médicament.

Une équipe d’étudiants de la faculté de pharmacie est arrivée 3ème !

Les impressions du Startup Weekend : « Une expérience très enrichissante tant sur le plan humain que sur le plan professionnel, autrement dit une opportunité à ne pas rater et sans aucun doute à réitérer. » - Matthieu

« Une formidable expérience autour de l’esprit d’équipe et de projets innovants ... A quand le prochain ? » - Amélie

« Startup Weekend, c’est du travail, des rencontres tout ça dans une ambiance géniale ; pour résumer une expérience inoubliable et à refaire. » - Anthony « Un weekend de folie ! L'occasion de partager des idées et d'innover ensemble ! I did it ! » - Fanny

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« Du challenge, du fun et des équipes innovantes ! Tentez l’aventure ! C’est génial ! » - Flora « L’éclate totale avec des personnes d’horizons différents qui vous ouvrent l’esprit ! Super expérience ! A refaire ! » - Noémie


INTERVIEW DE MME LOBSTEIN

Interview de Mme Lobstein Interview de Mme Lobstein Bonjour Madame Lobstein, merci de nous recevoir dans votre bureau.

Parlez nous un peu de vous, quel est votre cursus ?

Je suis pharmacienne, diplômée de l’Université de Strasbourg. Mon père était titulaire d’une officine spécialisée dans les plantes et dans les préparations galéniques à base de plantes. J’ai sans doute hérité de ses gènes et ai grandi dans l’univers des plantes médicales. Avant de reprendre sa pharmacie, j’ai souhaité acquérir une expérience dans la recherche en Pharmacognosie. Après mon diplôme de pharmacien en 1979, j’ai validé en 1980 un DEA de Pharmaco-chimie à Strasbourg, dans le laboratoire du Pr Anton. Lui-même avait été formé par M. Duquénois, un professeur de Matière Médicale (une discipline à l’époque très importante dans les études de Pharmacie et qui correspond à l’actuelle Pharmacognosie). Or, avant de faire carrière en officine, mon père avait lui même travaillé quelques années à la faculté de Pharmacie de Strasbourg en qualité d’assistant de M. Duquénois. Je pense qu’inconsciemment, j’ai cherché à suivre ses traces en ayant un parcours un peu équivalentd À l’issue de mon DEA, j’ai eu un poste d’assistante et ai assuré les travaux pratiques de Pharmacognosie, en ayant été formée par B. Kuballa. J’ai soutenu une thèse de 3ème cycle en 1983 et puis, sans doute prise au jeu de l’enseignement et de la recherche centrée sur les plantes médicinales, je suis finalement restée, sans concrétiser mon souhait de travailler en officine. En 1995, j’ai soutenu une seconde thèse d’Université puis une HDR (NDLR : habilitation à diriger des recherches) en 2003.

Après avoir exercé des fonctions d’enseignant-chercheur en qualité de Maître de conférences durant un quart de siècle (!), j’ai postulé en 2007 au poste de Professeur de Pharmacognosie, vacant suite au départ à la retraite de M. Anton. Au final, j’ai donc fait toute ma carrière à Strasbourg dans cette Faculté !

Nous avons entendu parler d'un nouveau master à la fac Q

Il ne s’agit pas d’un nouveau master, mais d’une nouvelle spécialité pour le Master Sciences du Médicament. Cette spécialité, intitulée « Chimie pharmaceutique, Substances naturelles et Biomédicament », comprendra trois parcours : « Chimie thérapeutique » porté par Mme Bourel, « Biotechnologies » par Mme Kilhoffer et « Substances naturelles » qui sera sous ma responsabilité. Ce projet est actuellement en cours d’évaluation auprès du Ministère. S’il est accepté, il devrait être opérationnel pour la rentrée 2013 et permettra aux étudiants de la filière Industrie de bénéficier d’un enseignement plus conséquent en Phytochimie et Pharmacognosie industrielle.

Vous avez déjà déposé 4 brevets. Quelles sont vos recherches actuelles ?

Notre équipe travaille depuis de nombreuses années avec des entreprises pharmaceutiques, agro-alimentaires et cosmétiques. Nous leur apportons notre savoir-faire en isolement de molécules d’intérêt biologique.

Les brevets déposés par nos partenaires industriels concernent soit un processus d’obtention d’une ou des molécule(s) naturelle(s) à haute valeur ajoutée, soit un nouveau domaine d’application d’un constituant isolé à partir d’une plante. Par exemple, nous avons étudié les propriétés anti-cancéreuses de constituants porteurs de groupements prénylés, biosynthétisés dans le houblon.

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INTERVIEW DE MME LOBSTEIN En partenariat avec Kronenbourg et l’IRCAD (Institut de Recherche sur les Cancers de l’Appareil Digestif), nous avons mis en évidence les propriétés chimiopréventives de certains constituants du houblon, sur des modèles de cancérogénèse expérimentale (cancer colorectal induit chez le rat). Ces composés ne sont malheureusement pas présents dans la bière (!) car trop apolaires et éliminés très en amont de son processus de fabrication. Le brevet protège le protocole de recyclage des co-produits industriels de l’industrie brassicole pour en extraire ces molécules naturelles bioactives, capables de ralentir in vivo la progression des cancers colo-rectaux.

Nous travaillons également avec des entreprises cosmétiques. Un brevet a été déposé l’an passé avec Estée Lauder et cette année avec Guerlain sur l’application topique de nouveaux ingrédients d’origine végétale capables de ralentir le vieillissement cutané.

On dirait que vous travaillez sur beaucoup de sujets en même temps. Comment s'organise votre labo ?

Nous sommes une petite équipe mais poursuivons plusieurs thèmes de recherche en parallèle. Chaque permanent est responsable d’un thème mais nous interagissons ensemble pour faire avancer ensemble nos projets.

Nous nous intéressons par exemple aux métabolites produits par certaines familles botaniques (Orchidées, Mimosacéesd) et tentons de comprendre les facteurs de l’environnement responsables de la synthèse de ces métabolites. Est-ce qu’une orchidée de Chine a la même composition si elle pousse en Thaïlande, en serre, dans son biotope naturel, dans un biotope artificiel comme une serre tropicale ? Est-ce qu’il existe des tribus, des genres ou des espèces qui sont capables de synthétiser des constituants originaux ? C’est un travail fastidieux parce qu’il existe environ 30 000 espèces d’Orchidées !

Un autre axe de recherche concerne les substances naturelles susceptibles d’être valorisées dans le traitement de maladies parasitaires négligées comme le paludisme, leishmaniose, trypanosomiase. Nous travaillons sur des plantes issues de pharmacopées traditionnelles et utilisées en Afrique pour soigner empiriquement ce type de pathologies. Notre objectif est double : - identifier des composés naturels pouvant servir de chef de file pour la synthèse de nouveaux principes actifs antiparasitaires ; - repérer des plantes pouvant faire l’objet de phytomédicaments traditionnels améliorés, destinés aux populations qui n’ont pas accès aux soins conventionnels, trop coûteux.

Est-ce que tous les tests sont effectués ici ou sont-ils réalisés en partenariat avec d’autres laboratoires ?

Cela dépend des projets. Les tests de criblage des extraits ou des molécules à potentiel antiparasitaire sont réalisés par exemple à l’Institut suisse de Maladies tropicales et de Santé publique à Bâle pour les tests in vitro, et à l’Institut de Parasitologie et Pathologie tropicale de Strasbourg pour les tests in vivo. Les tests de criblages anticancéreux sont effectués en partie en interne, grâce aux compétences en cytomique de C.D. Muller rattaché à notre équipe. Nous favorisons également les interactions au sein de l’UMR à laquelle notre équipe est rattachée, au travers par exemple d’une collaboration récente avec M.C. Kilhoffer qui dispose de cellules souches. Nous avons également accès aux tests in vivo de l’IRCAD, ce qui nous permet d’identifier des molécules issues de l’alimentation, capables de réduire le développement de cancers colorectaux. Enfin, une partie des tests acellulaires dédiés aux projets relatifs à la Phytocosmétique ont été internalisés ; des tests plus pointus sont par contre réalisés par les entreprises partenaires. Au final, ce sont beaucoup de projets, mais aussi beaucoup de travail en collaboration avec d’autres équipes, chacune apportant sa pierre à l’édifice !

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INTERVIEW DE MME LOBSTEIN

Qu’est-ce qui vous permet de déterminer Nous voyons que votre bureau est rempli sur quels sujets porteront les nouvelles d'objets africains et nous avons vu qu'à la recherches que vous entreprenez ? fac vous vous occupiez des relations avec l’Afrique. Y a-t’il une raison particulière ?

C’est à la fois des idées qui germent au cours de recherches bibliographiques, de rencontres dans des congrès, de sollicitations de chercheurs ou d’industriels. Des portes s’ouvrent, des rencontres se font et des projets se créent. C’est au travers de collaborations, internes à l’UMR, voire régionales, nationales ou même internationales, que nos projets avancent et mûrissent. Plus ou moins vite, plus ou moins facilement, mais toujours dans le cadre de collaborations, comme déjà souligné.

Par exemple pour les plantes sélectionnées par leur recul d’utilisation, nous travaillons avec des partenaires académiques, considérés non pas comme de simples fournisseurs d’extraits végétaux mais comme des partenaires impliqués dans notre démarche scientifique. Cela se traduit notamment par l’accueil dans l’équipe de doctorants ou post-doctorants africains. En fonction des données économiques ou politiques, la collaboration est plus ou moins fragile et parfois ralentie (cf évènements en Côte d’Ivoire).

Dans le cas de notre travail exploratoire sur les Orchidées, la sollicitation est venue de l'entreprise Guerlain, qui s’est engagée sur 15 ans dans un ambitieux programme de recherche sur cette famille botanique : l’entreprise s’implique non seulement dans la recherche de molécules bioactives originales mais également dans un programme de reboisement dans le Yunnan et de ré-implantation d’espèces menacées. Pour le moment, nous nous intéressons plus particulièrement aux orchidées épiphytes, dépourvues de racines souterraines mais poussant accrochées dans les arbres. Comment puisent-elles leur énergie ? Comment expliquer leur floraison exceptionnelle (certaines orchidées fleurissent durant 3 mois) ?

Nous allons élargir notre champ d’investigation à des orchidées provenant de Thaïlande et, qui sait, d’autres continents. Ce projet n’a donc pas qu’une finalité appliquée pour l’industrie cosmétique. Il a aussi une dimension environnementale : apprendre par exemple aux populations asiatiques à préserver leur patrimoine et valoriser la biodiversité font partie des actions menées par Guerlain, et auxquelles notre équipe a été associée depuis 2007.

Historiquement, notre équipe a depuis longtemps établi des relations scientifiques avec des pays africains (Cameroun, Sénégal, Bénin, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Madagascard). Les statuettes qui décorent mon bureau ont toutes une histoire et illustrent un passage d’un doctorant, d’un collègue, d’un post-doctorant. J’ai pris aussi l’habitude de ramener un objet, un masqued de mes voyages d’études.

Pour nos projets qui font appel à des plantes d’usages traditionnels, nous avons mis en place un réseau de collaboration avec certaines universités africaines, d'abord en sollicitant des enquêtes ethnobotaniques pour sélectionner les plantes sur des critères rationnels, de recul d’utilisation dans un domaine thérapeutique donné. Progressivement, nos collègues universitaires nous ont envoyé des doctorants et des post-doctorants. Certains ont soutenu des doctorants en co-tutelle, d’autres des HDR. Un certain nombre d’entre eux ont aujourd’hui des postes à responsabilité dans leur pays d’origine.

Progressivement, des étudiants de la Faculté ont aussi externalisé une partie de leur stage hospitalier en Afrique. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont pas des vacances (!) mais l’occasion d’apprendre d’autres modes de fonctionnement de services hospitaliers, de centres médicaux de brousse, de dispensation des médicaments. C’est également l’occasion d’expériences humaines voire humanitaires fantastiques.

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INTERVIEW DE MME LOBSTEIN Je regrette d’ailleurs que ne soient plus organisées des soirées de comptes-rendus / témoignages de ceux qui sont partis dans un pays africain pour faire leur stage et ont vécu de telles expériences. Je profite donc de cette interview pour lancer un appel aux volontaires pour organiser ces moments d’échanges !

On parle de plus en plus de médecine traditionnelle chinoise, est-ce un effet mode ?

Je ne pense pas qu’il faille parler de mode. C’est peut-être parce que les médecins formés à la médecine conventionnelle, se trouvent confrontés dans leur patientèle à des échecs thérapeutiques voire à des vides thérapeutiques. Les maladies chroniques sont croissantes, les patients se méfient de plus en plus des effets secondaires des médicaments chimiques. La médecine traditionnelle chinoise (comme d’ailleurs la phytothérapie ou l’homéopathie !) raisonne de manière globale, soigne le malade et non la maladie, privilégie les mélanges de plantes plutôt que les principes actifs isolés, traite le terrain et non pas les symptômes, prend en charge de manière globale le patient. Même si actuellement nous ne comprenons pas toutes les subtilités des mélanges de plantes chinoises recommandées dans une indication précise, les résultats cliniques sont parfois bluffants !

Au niveau réglementaire, d’énormes efforts sont aujourd’hui mis en oeuvre pour éviter que ces plantes chinoises soient vendues de manière irrégulière dans des boutiques ou herboristeries, voire au travers de circuits de distribution douteux qui n’assurent pas la sécurité des consommateurs. Plusieurs incidents graves se sont d’ailleurs produits suite à la consommation de plantes chinoises toxiques. Progressivement, certaines plantes utilisées en médecine traditionnelle chinoise ont été introduites à la Pharmacopée européenne. C’est donc un signe de reconnaissance de leur intérêt thérapeutique.

En dehors de la fac vous êtes cofondatrice de PhytoDia. Pouvez-vous nous en parler ?

C’est une start-up qui a démarré en 2006 et qui aujourd’hui emploie une dizaine de chercheurs. Cette micro-entreprise propose ses services aux moyennes et grosses entreprises qui souhaitent sous-traiter une partie de leur R&D : les demandes sont très variées (purification d’un témoin non commercial, identification de principes actifs à partir d’un extrait, dosage des marqueurs, mise en point de tests biologiquesd). PhytoDia développe aussi des produits (ex : mélange de plantes objectivés scientifiquement) issus de sa propre recherche. Si vous souhaitez en savoir plus sur les compétences en Pharmacognosie Industrielle de PhytoDia, je vous conseille de consulter leur site internet et d’interviewer le responsable, Régis Saladin.

Lors de la visite de Boiron, nous avons entendu parler de collaboration avec un laboratoire de la fac pour les teintures mères, est-ce le vôtre ?

Nous avons effectivement été sollicités par le Département Affaires Réglementaires des Laboratoires Boiron (Lyon) pour participer à un vaste programme de rédaction de monographies analytiques de teintures mères (TM). Nous sommes chargés de les aider à actualiser leurs monographies de contrôles de TM et de rédiger la partie analytique des dossiers CTD (Common Technical Document) pour ces mêmes TM.

Nous mettons ainsi au point des méthodes d’analyses chromatographiques pour établir des profils HPTLC (NDLR : chromatographie sur couche mince haute performance) et RP-HPLC (NDLR : chromatographie liquide haute performance sur phase inverse) de différents lots de TM, proposons des marqueurs, optimisons des méthodes de dosagesd C’est une mission très intéressante car nous travaillons sur des TM préparées à partir de plantes exotiques, chinoises, américainesd de composition très variée.

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INTERVIEW DE MME LOBSTEIN Au départ, il faut faire un point bibliographique pour repérer les classes de constituants décrits dans l’espèce. Puis vérifier s’ils sont bien présents après extraction dans la TM et enfin, sélectionner ceux qui doivent être quantifiés. Soit parce qu’ils sont décrits comme principes actifs de la plante, soit parce qu’ils sont potentiellement toxiques. Dans le premier cas, des teneurs minimales seront définies pour garantir la qualité de la TM ; dans le second cas, ce sont des teneurs limites qui seront établies pour garantir l’innocuité de la TM.

Avez-vous le droit de réaliser d’autres tests (non demandés par Boiron) sur ces teintures mères ?

Nous avons déjà évoqué l’idée à Boiron, qui n’était a priori pas contre. Pour des raisons de temps, cette idée n’a pas encore été creusée. Les quelques 3000 TM disponibles chez Boiron servent pour préparer des médicaments homéopathiques avec des indications bien précises. Mais personne, à ma connaissance, n’a réalisé de criblage biologique large en vue de détecter de nouveaux domaines d’activités de ces extraits. Merci à vous de relancer le débat !

Quelques questions des lecteurs du journal :

C’était très impressionnant d’être confronté aux professeurs, très distants par rapport à leurs élèves et qui entretenaient cette distance hiérarchique. Aujourd’hui, ce n’est heureusement plus le cas ! Durant mes études, je ne participais pas vraiment aux activités de l’Amicale. J’étais plutôt bosseuse et les sorties n'étaient pas vraiment au programme. Je le regrette un peu aujourd'hui d et réalise que ma manière de fonctionner n’a pas vraiment changé !

Allez-vous au banquet ?

Je n’y suis jamais allée, par manque de temps. Mais Bernard Kuballa y participait de manière très assidue et représentait en quelque sorte la Pharmacognosie (NDLR : il y allait, et y va toujours !). Il nous faisait toujours un compte-rendu très détaillé de la soiréed suffisamment pour que je regrette de ne pas y être allée !

Malgré un emploi du temps surchargé, avez-vous encore du temps pour vous ?

Trouvez-vous que la fac a changé depuis que vous y avez fait vos études (en dehors LA question qui tue ! Oui et non. Quand on du changement de lieu) ? reprend les rênes d’une équipe, le chantier est J’ai fait toutes mes études à « l’ancienne fac », située rue de l’Argonne, près du Jardin Botanique. Ma promo a été la dernière à « sévir » dans ces bâtiments, vétustes, peu fonctionnels et devenus trop exigus. J’ai participé au déménagement du laboratoire de M. Anton et du droguier (= collection de drogues végétales, en provenance du monde entier) à Illkich, en 1980. Durant mes études, les promotions étaient petites, on se connaissait tous et on s’épaulait beaucoup plus. On avait peu de travaux personnels ou d’exposés à faire, contrairement à vous. Je pense que vous êtes mieux préparés à faire des comptes-rendus ou des présentations orales. Nos examens ne comportaient pas d’épreuves de réflexion mais uniquement des épreuves de connaissance. Ces examens étaient souvent organisés sous forme d’oraux.

immense. Alors il faut remonter les manches et bosser sans se poser trop de questions pour atteindre les objectifs fixés. J’espère néanmoins pouvoir dans le futur prendre davantage de temps pour souffler un peu, une fois que la relève sera totalement assurée dans l’équipe.

Et enfin dernière question, avez-vous une plante préférée ?

Ce n’est pas compliqué (rire), ce sont les orchidées ! Toujours surprenantes, certaines de taille ridicule mais au parfum extraordinaire, d’autres de forme extravagante, de couleurs fantaisistes, sophistiquées ou simplissimes, aguichantes ou discrètes, d’une diversité incroyable. Un peu comme autant de portraits de femmesd Si j’avais à refaire ma vie, peut-être bien que je serais fleuriste !

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Marie et Hélène.


Critiqueculinaire culinairedes des Critique restaurantsuniversitaires universitaires restaurants

CRITIQUE CULINAIRE DES R.U.

Pour vous chers lecteurs, le Comprimé a enfilé son costume d’enquêteur et s’improvise critique culinaire. En effet, la rédaction a décidé d’enquêter sur la qualité des repas servis dans les différents Restaurants Universitaires de Strasbourg. Comme c’est bien connu que les étudiants ne roulent pas sur l’or, Le Comprimé vous propose une critique gastronomique. Rassurez-vous, nous avons volontairement omis de décrire celui d’Illkirch car nous pensons que vous le connaissez assez bien. À vos marques, prêts, feu, mangez !

La suite de notre enquête continue dans le R.U. de l’Esplanade qui est tout de même le plus grand d’Alsace puisqu’il s’étend sur trois étages et possède une capacité de production de 4000 repas par jour. Le bâtiment a été totalement rénové depuis la rentrée 2008, permettant ainsi à de nombreux étudiants du Notre campus de pouvoir se restaurer à midi comme enquête débute le soir. Il est situé au 32 boulevard de la aux alentours Victoire. de Strasbourg, au R.U. de Après quelques minutes d’attente (eh oui Cronenbourg quelle idée de venir à l’heure pointe), nous avons (comme quoi il pu choisir notre repas. Il faut dire que le choix du n’y a pas que repas est plutôt large (plat du jour, végétarien, des brasseries pâtes, pizza, grilladed), bref pour tous les goûts ! là bas !). Il est Nous avons apprécié le fait de pouvoir préparer situé 23 rue Loess et comme son nom nous même notre entrée et notre dessert grâce à l’indique, il n’y a pas de fontaine à eau mais des la disposition de grands saladiers de crudités ou fontaines à bière. Eh non désolé c’est une de fruits. Nous demanderons quand même aux blague ! plus gourmands de ne pas remplir à ras bord leur bol de mousse au chocolat, une hauteur Le restaurant est ouvert le midi et on a le réglementaire a été déterminée, au risque de choix entre trois plats. Le choix des entrées est payer un supplément ! Amende dont nous avons correct tout comme celui des desserts : on y trouve fait les frais, personne ne peut résister au pouvoir parfois des crêpes sucrées et même des du chocolatd smoothies en été, ce qui est très apprécié des Pour conclure, étudiants. Globalement la nourriture est correcte malgré le beau design et les plats sont variés. Les petits plus de ce du bâtiment nous restaurant : l’hiver on peut prendre de la soupe et sommes un peu déçus en été du gaspacho. Il y a parfois des animations de la longueur de la file et des thèmes en fonction des moments de d’attente pour pouvoir déposer notre plateau. l’année. On nous a rapporté qu’il y avait même une Le RU Esplanade est fois une fontaine à chocolat, cela laisse rêveur... un RU sympathique. Le personnel est sympa mais assez lent, ce qui Nous vous n’arrange pas les problèmes d’organisation qu’il y déconseillons quand a en période de pointe. Le restaurant est moderne et la salle est fonctionnelle. Il a une taille similaire même les heures de forte affluence car les files d’attente sont souvent très longues. à notre R.U.

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CRITIQUE CULINAIRE DES R.U. Nous poursuivons notre enquête au centre-ville, dans un quartier très prisé le soir par les étudiants, au restaurant du F.E.C. (qui rassurez-vous n’est pas inFECte !), situé 17 place Saint-Etienne.

Il est ouvert midi et soir. L’intérêt d’y aller est de pouvoir manger des tartes flambées (qui sont en plus meilleures qu’à notre R.U.) et dont on peut choisir la garniture car faites sous nos yeux (on peut donc les surveiller). Il y a également des pizzas dont on peut aussi choisir la garniture. Il existe même une version pizza kebab pour ceux qui hésitent entre une pizza et un döner kebab. Par contre, petit bémol car avec ces plats l’entrée et le dessert sont imposés (fruit et salade, diététique oblige). Il y a un plat du jour avec plusieurs possibilités de garniture. À midi, il y a possibilité de manger un plat avec des légumes et une quiche. Le restaurant est constitué de plusieurs salles à taille humaine avec des ambiances et décors différents et il est ouvert aux non-étudiants. Le personnel est plutôt agréable. Bref si vous voulez un menu sur mesure ce restaurant est fait pour vous. L’été, on peut même manger sur la terrasse dans la cour. Notre critique gastronomique continue et nous mène dans un des plus anciens R.U. de France, le R.U. de l’AFGES ou la Gallia qui est situé 1 place de l’Université.

Il est ouvert midi et soir. Le soir, le choix est plus limité que le midi et c’est assez calme. Le plus de ce restaurant, ce sont les soirées à thème comme par exemple bières et tartes flambées le jeudi, et crêpes le vendredi soir (par contre sans cidre). Il y a d’autres thèmes mais c’est ponctuel, il faut donc se tenir au courant. L’endroit est assez convivial car pas trop grand et bien situé ; enfin pas trop si on habite vers l’avenue de Colmar. Le cadre est assez particulier et si vous y allez, n’oubliez pas de regarder le plafond. On peut prendre des boissons au comptoir avec un supplément et composer son propre repas.

Ensuite nous nous éloignons du centre, pour nous diriger vers le R.U. Laure Weill qui est situé 11 rue Sellenick et est ouvert le midi. On a le choix entre plusieurs garnitures et entre poisson et viande mais la variété des desserts y est très réjouissante : entre cinq et six sortes qui ont une allure sympathique comme à la pâtisserie et qui sont en plus bons ! Le choix d’entrée est plus limité. Globalement, la cuisine est plutôt correcte.

Le personnel est assez aimable. Même à midi il n’y a pas trop de monde donc ce n’est pas la peine de jouer des coudes pour manger. La salle est moderne mais pas très grande. Le point faible est que le restaurant est excentré donc ce n’est pas très pratique pour s’y rendre. Nous continuons avec le R.U. Pasteur, situé au 5 rue du Faubourg National et ouvert à midi. Cette enquête est à prendre avec beaucoup de précautions, le R.U. Pasteur étant vraisemblablement LE repère des carabins. Pour cette enquête, la présence d’un pharmacien doit donc se faire en toute discrétion et pour éviter d’éveiller tout soupçon, nous avons décidé de ne porter sur nous aucun signe distinctif : matériel de chimie, blouse pharma, VidalP

Notre enquête commence à 12h20 à l’entrée du R.U. Pasteur situé Faubourg National à quelques pas (beaucoup de pas) de la faculté de médecine. Nous remarquons très vite que nous sommes arrivés au mauvais moment, de par la longueur de la file d’attente, mais rassurez-vous l’équipe du Comprimé est prête à tout pour ses lecteurs.

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CRITIQUE CULINAIRE DES R.U. Au vu des discussions sur les orbitales atomiques des personnes nous entourant, nous comprenons vite que nous sommes entourés de P1. Après 45 bonnes minutes d’attente, nous arrivons enfin devant les entrées. Malheureusement pour nous, il ne reste plus aucune entrée chaude. Seul vestige d’une ancienne civilisation de friand au fromage, quelques miettes. Après quelques recherches sur les restes d’une éventuelle entrée comestible, la douce voix de la cuisinière nous fait comprendre que nous avons le choix entre deux plats : « VIANDE OU POISSON ! ». Choisir son plat n’est à vrai dire pas très difficile à faire, puisqu’il n’y a qu’un cordon bleu ou une brochette de poisson qui respire la fraîcheur de la mer (ironique bien sûr). La sélection (sss) de la table n’est pas difficile non plus car il ne reste que peu de tables encore libres. Ce qui a attiré l’œil du Comprimé, c’est la particularité de l’architecture du bâtiment. Le plafond est en effet vêtu d’une grande coupole. La fin du repas se termine par un yaourt pasteurisé, ben oui nous sommes dans le R.U. Pasteur tout de même !

second on trouve des sandwichs, kebabs et autres. Nous avons évidemment choisi le self avec le menu du jour ; au Comprimé on mange équilibré. Petite info pour celles et ceux qui ne connaîtraient que le R.U. d’Illkirch : les couverts se prennent au départ avec le plateau (un de nous les a oubliés, eh oui faut quitter le campus de temps en temps :) ). L’eau y est fraîche et heureusement car le temps moyen de remplissage d’une cruche avoisine la minute (il ne faut pas être trop pressé ni avoir trop soif). Le repas est équivalent à celui d’autres R.U., nous avons juste été un peu déçus par le manque de choix. Nous avons pu remarquer que la salle était assez sympathique : la décoration est travaillée avec présence de tableaux et de plantes. Ce R.U. doit convenir aux personnes qui veulent manger rapidement avant d’aller au cinémad euh, à la bibliothèque.

Pour finir l’enquête, nous nous sommes arrêtés à proximité de la petite France pour nous rendre au Stift. C’est un restaurant universitaire et un foyer étudiant, situé Notre au 1bis quai Saint enquête se Thomas. poursuit au Restaurant Il est connu avant tout universitaire pour sa convivialité et celle Paul Appell des « Stiftiens ». C’est un restaurant universitaire (rien à voir très différent des autres : en arrivant, nous payons, avec notre indiquons combien nous sommes et quel plat nous rédacteur Paul, ni même la marque à la petite choisissons. On nous attribue une table et on nous pomme) situé 10 rue de Palerme dans la distribue des tickets. Selon le nombre de résidence universitaire qui porte le même nom, personnes, les tables peuvent être complétées par à proximité du campus de l’esplanade. d’autres groupes, ce qui favorise un échange et des rencontres entre les différents étudiants. Nous y sommes arrivés à midi et « oh » Étrangement, ce sont souvent des carabins ou des stupéfaction : aucune file d’attente ! Notre équipe P1 qui complètent les tables (décidément, ils sont a donc hésité avant d’y entrer. Serait-ce un R.U. partout !!). Les plats sont à chercher en cuisine par boudé par les étudiants? Non, une fois assis nous un volontaire (souvent le plus affamé) et à partager nous sommes rendu compte qu’il se remplissait avec toute la table. Pour les plus difficiles, il est doucement. Etant un peu plus éloigné du campus, toujours possible de choisir le menu KF (knack on met plus de temps à y arriver (sûrement encore frites) ou un plat pour les végétariens. plus après une matinée fatigante de cours). Ce Rassurez-vous, il est possible de demander du restaurant est ouvert à midi et dispose de 2 selfs. « rab » comme ont pu nous confirmer nos Dans le premier on retrouve le menu du jour : rédacteurs les plus gourmands (il paraît que la accompagnement plus viande ou poissons (autant pharmaco ça creuse !). dire qu’il vaut mieux ne pas être difficile). Dans le

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CRITIQUE CULINAIRE DES R.U. La salle n’est pas très grande mais l’ambiance y est bonne. Le R.U. est également ouvert le soir du lundi au jeudi. Il y a de temps en temps des soirées à thème, et on peut même y fêter son anniversaire !

Pour résumer, nous vous avons cuisiné un tableau récapitulatif avec les points forts et les points faibles de chaque R.U. que nous avons visité : RU

CronenEsplanade bourg

FEC

Gallia

Laure Weill

Pasteur

Paul Appell

Stift

Originalité des repas

☆☆☆

★★★★

☆☆☆

★★★★

☆☆☆

☆☆

★★★★

Durée d’attente

☆☆☆

★★★

☆☆☆☆☆

★★★★

☆☆☆☆☆

☆☆☆☆☆

★★★★

Sourire des employés

☆☆☆

★★

☆☆☆☆

★★★

☆☆☆

★★

☆☆☆

★★★

Convivialité

☆☆☆

★★

☆☆☆☆

★★★

☆☆☆

★★★

☆☆☆

★★★★★

Qualité gustative

☆☆☆

★★★

☆☆☆

★★★

☆☆☆☆

☆☆☆

★★★★★

Choix des repas

☆☆☆☆

★★★★★

☆☆

★★

☆☆

☆☆

★★

Design du RU

☆☆☆☆

★★★★

☆☆☆☆

★★★★

☆☆☆

★★★★

☆☆☆☆

★★

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Céline, Geoffrey, Pauline et Marine.


rubrique« «Cinéma Cinéma» »: : LaLarubrique filmsdedeNoël Noël leslesfilms

LA RUBRIQUE CINEMA

Noël, toute cette agitation qui prépare la ville à accueillir le « Christkindelsmärik », le plus ancien marché de Noël de France, ses vins chauds, ses crêpes, ses gaufres, ses pains d'épices (avec ou sans chocolat), ses sapins et ses boules de Noël ; cette ambiance féérique et ces décors lumineux qui animent la ville sont tout autant de paramètres qui nous font languir d'excitation dans l'attente du jour J. Et c'est sans compter sur le traditionnel repas de Noël, avec dinde et bûche de Noël...

s'appeler Le père Noël s'est tiré une balle dans le cul mais les acteurs appréhendaient les réactions négatives du public.

Il est à noter que ce film a fait l'objet d'un remake américain : Mixed Nuts (les français sont doués quand même...).

On retrouve donc une partie de l'équipe du Splendid (T. Lhermitte, G. Jugnot, C. Clavier, J. Balasko, M-A. Chazel) dans ce film drôle et décalé, où des personnages tout aussi farfelus et marginaux les uns que les autres perturbent les bénévoles (T. Lhermitte et Anémone) de la permanence téléphonique parisienne de S.O.S. Détresse Amitié, un soir de Noël. Se suivent alors des répliques qui resteront à jamais gravées dans les esprits. En voici quelques exemples, cela vous donnera peut-être la délicieuse envie de cuisiner un Kloug ce Noëld Bon appétit !

...et Kloug ! Parce que, évidemment, qui dit film de Noël dit Le père Noël est une ordure et qui dit Le père Noël est une ordure dit Kloug. Ce dessert que ramène Monsieur Preskovic à Thérèse et Pierre le soir de Noël trouve même une définition sur internet : « Ce dessert imaginaire s'apparente à la bûche de Noël. Cependant, l'analogie s'arrête là, car chaud, le kloug exhale une odeur nauséabonde, « Je ne vous jette pas la pierre Pierre, mais ce que confirme d'ailleurs le pharmacien lorsqu'il j'étais à deux doigts de m'énerver ! » s'exclame : ''Mais qu'est-ce que c'est que cette matière ? Mais c'est... Mais c'est d'la merde !'' ». « Thérèse n'est pas moche, elle n'a pas un physique facile. » Ce terme a même été repris par une bande de cinq copains, « les Klougs », qui s'amusent à « Oh une serpillère c'est formidable Thérèse ! parodier des situations comiques du quotidien ou -Non Pierre c'est un gilet. -Bien sûr que c'est un des films connus, et à les diffuser sur leur site gilet, il y a des trous plus grands pour les bras ! » internet, tendance du moment. Et sans oublier les fameux « C'est c'la oui... » Le père Noël est une ordure a d'abord été une de T. Lhermitte et le « C'est roulé à la main sous pièce de théâtre en 1979 jouée par l'illustre troupe les aisselles » de Monsieur Preskovic à propos de du Splendid, avant d'être adaptée au cinéma par ses Doubitshou. J-M Poiré en 1982. La pièce devait à l'origine

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LA RUBRIQUE CINEMA Toujours dans le registre comédie, mais cette fois-ci issu du continent américain : le film de Chris Columbus, Maman, j'ai raté l'avion sorti en 1990.

Cette comédie familiale, qui n'a coûté que 15 millions de dollars et en a rapporté 533 dans le monde, est un tremplin pour l'acteur principal, Macaulay Culkin (Kevin McCallister dans le film) qui devient connu dans le monde entier.

Dans le film, ce dernier est oublié en Amérique par ses parents, partis fêter Noël en famille à Paris. Il se retrouve alors seul à la maison, d'où le titre américain du film Home Alone, et goûte à une vie tranquille, jusqu'au moment où il découvre que deux cambrioleurs veulent vider la maison le soir de Noël... il va tout faire pour protéger la maison du cambriolage. Après la comédie française, ancienne mais toujours d'actualité, la comédie américaine « gnangan » mais qu'on aime quand même toujours regarder en famille sur le canapé pendant les vacances de Noël (pour « oublier » les révisions), avec une tasse de chocolat chaud (avec du vrai chocolat), le tout à côté d'un feu de cheminée (si on en a une) et sous une couverture, place à la comédie romantique anglaise !

Yves GABORIAU Agent Général

N° ORIAS : 07021601 Site internet : www.orias.fr ACAM : 61, rue de Tatbout 75346 PARIS Cedex 09

Love actually :

À Londres, les vies et les amours de personnes de situations totalement différentes, vont se croiser, se frôler et se confronter sur fond d'ambiance de Noël et d'humour plus ou moins décalé.

Ce long métrage est la première réalisation de Richard Curtis, jusqu'alors scénariste réputé de Mister Bean et de Quatre mariages et un enterrement. Ce film regroupe un joli panel d'acteurs en vogue au moment de sa sortie en 2003, tels que Hugh Grant (Le Journal de Bridget Jones, 2001 ; Pour un garçon, 2002), Colin Firth (Le Journal de Bridget Jones, 2001 ; Le discours d'un roi, 2011), ou encore Keira Knightley (Pirates des Caraïbes : la malédiction du Black Pearl, 2003 ; Last night, 2011).

Dans son film, R. Curtis mêle amour et humour, tout en montrant que ses deux termes peuvent rimer phonétiquement sur du papier, mais pas toujours faire de même dans la vraie vie. Le spectateur est transporté d'histoire d'amour en histoire d'amour, âmes « fleurs bleues » régalez-vous ! Etd Joyeux Noël !

53, Grand’Rue 68140 Munster Tel : +33(0)3 89 77 30 81 Fax : +33(0)3 89 77 10 75 yves.gaboriau@ agent.allianz.fr

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C.Dano.


LA NBA DEBARQUE EN ALSACE

La NBA débarque en Alsace La NBA débarque en Alsace

Salut à tous,

Au cas où vous ne le sauriez pas encore, la Faculté de Pharmacie possède désormais sa propre équipe de basket-ball !!! Cette véritable Dream Team, composée des plus grandes superstars de chaque promo, compte porter de la meilleure des manières les couleurs de la Faculté de Pharmacie, dans le championnat universitaire académique de basket-ball ! Nous allons donc défier les différentes facs et écoles de Strasbourg.

Mais qui dit bonne équipe, dit horde de supporters ! En effet, une équipe de champions n'est rien sans son public (et ses groupies) ! C'est pour ça que l'on compte sur vous pour venir nous encourager et nous pousser vers la victoire !

laissant un message sur le tableau amphithéâtres et sur le site du Comprimé.

des

Composition de l'équipe : Thibault Ali (capitaine, 3ème année), Thomas Schleret (3ème année), Arthur Jacob (3ème année), Sisko (3ème année), Nicolas (3ème année), Franck Minvielle (2ème année), Maxime Rakotonarivo (2ème année), Manu Dacosta (2ème année), Adrien Dormegny (4ème année), Quentin Wagner (4ème année), Arthur Backer (6ème année).

Une équipe de pom pom girls est en train de se créer, donc si vous êtes intéressée n'hésitez Notre premier match, joué lundi 14 novembre surtout pas à vous manifester !!! dans une salle pleine à craquer, au CSU, s'est malheureusement soldé par une lourde défaite (je n'ose pas mettre le score) contre l'impressionnante équipe de l'IUT de Schiltigheim. Adrien Mais nous comptons nous rattraper mardi 29 novembre, pour notre 2ème match de la saison contre l'équipe "Art-Déco", et ainsi prouver au monde entier que les étudiants pharmaciens n'ont PS : une 3ème mi-temps après les matchs peut pas qu'un don pour la belote et le caps. Le match être envisageable pour les plus fervents aura lieu à 21h15 au CSU (salle du SIUAPS). Nous supportersd comptons sur votre soutien !!

Pour tout renseignement ou demande d'autographe, n'hésitez pas à venir nous voir ou vous pouvez me contacter à cette adresse : adrien.dormegny@hotmail.fr. Nous vous tiendrons au courant des dates des prochains matchs en

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Nous continuons notre voyage des cocktails en faisant escale aujourd’hui dans un pays où de belles voitures croisent les meilleurs cigares au monde. Je parle bien évidemment de Cuba et de son célèbre mojito. Né en 1910, il tire son nom du mot africain « mojo » signifiant lancer un sort. Il a été rendu populaire par l'écrivain américain Ernest Hemingway, qui en était un grand consommateur et apparemment un des meilleurs endroits pour en déguster serait le bar « La bodeguita del medio » à La Havane. Mais, en attendant d’avoir les fonds nécessaires pour effectuer l’aller-retour jusqu’à ce bar, vous pouvez vous en concocter un excellent vous-même. Là encore, la recette est soumise à controverse ; mais la recette officielle serait la suivante :

Matériel : - entre 5 et 7 cl de rhum cubain (type Havana club) - 6 à 7 feuilles de menthe fraîche - 1/2 citron vert - eau gazeuse - 2 cuillères à café de sucre roux (sucre de canne)

Mode opératoire : Si certains utilisent un shaker, la vraie recette du Mojito se prépare directement dans un verre. 1/ Coupez le citron vert dans le sens de la longueur afin d'en obtenir un demi. Coupez de

Cocktail Cocktail

nouveau cette moitié dans la longueur puis faites-en 6 quartiers que vous verserez directement dans le verre. 2/ Ajoutez dans chaque verre 2 cuillères à café de sucre roux.

3/ A l'aide d'un pilon vous allez écraser le citron, afin que le jus se mélange au sucre.

4/ Ajoutez 6 ou 7 feuilles de menthe fraîche dans chaque verre et écrasez-les délicatement avec le pilon.

Remarque : pourquoi ne pas tout écraser d'un coup ? Alors que vous allez écraser fort le citron pour en tirer le maximum de jus, la menthe doit quant à elle être traitée avec douceur. Si elle est broyée, elle fera des petits morceaux qui viendront boucher l'arrivée de la paille. 5/ Ajoutez le rhum et quelques gouttes d'angostura 6/ Mélangez le tout afin que le sucre ne reste pas au fond du verre.

7/ Remplissez le verre de glace pilée (jusqu'en haut) et complétez avec l'eau gazeuse.

Si cette préparation ne vous convient pas, voici un panel des adaptations possibles :

Recette 1 : mojito royal. On remplace l’eau gazeuse par du Kir

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

COCKTAIL

royal oud du champagne. C’est classique mais c'est top.

Recette 2 : on ajoute quelques rondelles de concombre à la recette de base. Bizarre à première vue, le concombre se marie parfaitement avec la menthe et le citron.

Recette 3 : on remplace une partie de l’eau gazeuse par du jus de grenade, et le sucre roux par du sucre vanillé. Plus sucrée, à servir très frais !

Recette 4 : avec des fraises. Ajoutez 4 à 6 fraises à la recette de base. En plus d’être super beau (rouge des fraises et vert de la menthe), c’est le verre qui vous donnera le plus de sensation en bouche (le goût de la fraise et celui de la menthe alternent constamment en bouche). Recette 5 : remplacez le rhum par de la vodka. Attention, c’est un peu traître (on ne sent pas l’alcool derrière la menthe et le citron). Recette 6 : supprimez la menthe de la recette pour du basilic frais.

Enfin, ce cocktail demande un coup de main donc n’hésitez pas à vous entraîner sur votre petite sœur ou sur votre mamie en attendant de faire exposition de vos talents à tout le monde.

Laura & BUTTERS


TADAMOUN

Tadamoun Tadamoun

Tadamoun est une association humanitaire créée au sein du pôle Santé Publique de l’Association Amicale des Etudiants en Pharmacie de Strasbourg (AAEPS) dite « H2S ». Ce projet regroupe des étudiants de différentes filières de santé de l’Université de Strasbourg (Pharmacie, Médecine, Dentaire) ainsi que des étudiants de Sciences Po Paris spécialisés dans l’étude du monde arabe. Sept étudiants, toutes filières confondues, partiront pendant une dizaine de jours en juillet 2012 dans trois camps palestiniens situés à Beyrouth, au Liban.

Au cours de l’année, nous allons organiser différents évènements qui nous permettront de subventionner l’achat de matériel. Des ventes de gâteaux et boissons chaudes seront organisées

chaque mois au sein des facultés de Pharmacie, Médecine et Dentaire de Strasbourg. De plus, une soirée à l’Underground est prévue fin janvier 2012, ainsi qu’une soirée à la Mezzanine of London fin mars 2012, dont l’intégralité des bénéfices reviendra à l’association. Les dates de ces évènements vous seront communiquées par le biais de notre page Facebook, « aimez » afin de vous tenir au courant des dernières informations !

Le but de ce projet consistera, d’une part, en un Salamtek ! travail de sensibilisation basé sur la communication avec les habitants des camps palestiniens. Divers sujets seront abordés tels que l’hygiène bucco-dentaire, le tabagisme, le cancer Pour nous contacter : du sein, ainsi que les règles d’hygiène de base, qui contact.tadamoun@yahoo.fr constituent le point de départ pour éviter la transmission de maladies. De plus, nous souhaitons vérifier le bon usage des médicaments d’usage courant. D’autre part, nous voulons apporter une aide matérielle grâce au soutien des officines d’Alsace et de nos différents partenaires, ainsi qu’aux fonds récoltés tout au long de l’année. La liste du matériel nécessaire ainsi que la nature de nos interventions de sensibilisation ont été mises au point avec l’aide de la responsable médicale de l’association ANERA, qui œuvre auprès de la population palestinienne depuis plus de 40 ans.

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Nous remercions nos partenaires répartiteurs qui nous aident à distribuer Le Comprimé dans toutes les officines d’Alsace

Directeur de Publication : Yann BIEHLER Mise en Page : David FINANTZ Trésorier : Laurent GARNIER Vice-trésorier : Charles HENG Secrétaire : Anne RUNSER Responsables communication-site web-interview : Anh TRUONG, Catherine DANO, Hélène FREYHEIT, Paul GIE, Etienne BERNER Responsable ventes : Céline MEYER Responsable relecture : Odile STAEBLER et Marie HEMERY Responsable illustration : Laura HAAS Reproduction : Réseauprint à STRASBOURG (67) Date de publication : semaine du 5 décembre 2011 Numéro d’ISSN : 1633-6178 Numéro édité à 800 exemplaires


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