Klap's Magazine #4

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Juin Juillet 2012 - #4

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IRON MAN LOGEMENT CHEZ L’HABITANT

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de

CRAZYSHOP FOR MEN

POP’LINE FOR GIRLS

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CONCOURS POLAROID

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Je suis Iron Man !

CET éTé-là Interview de Véronique Olmi

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RAPATTITUDE RED HOT CHILI PEPPERS

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JEU-CONCOURS

«PArraine et gagne» Un repas pour deux à gagner

!

Et toujours les rubriques ciné, musique, resto, ...

LA VUE :

LE BODYPAINTING


Vu de ma fenêtre... ... il y a la Grand-rue Jean ­Moulin. Une rue qui est toujours ­descendue par des ­passants, même le dimanche, et surtout le ­samedi. Vu de ma fenêtre, il y a tout ce monde qui s’affaire. Et moi qui planche sur ce #4, la musique dans les oreilles. Beaucoup de personnes me demande depuis le premier numéro ­pourrquoi je fais ce magazine, qu’est-ce qu’il me rapporte . Il ne me rapporte rien. Enfin, aucun avantage financier. Quelques ­dépenses de mon propre ­porte-monnaie. Mais ni moi, ni les journalistes, ni même ceux dont nous ­parlons ne touchons quoi que ce soit. Par contre, il ­m’apporte ­beaucoup. Et aux ­journalistes aussi. De belles rencontres, de ­nouvelles ­connaissances, des ­découvertes. Une magie que vous retrouverez dans les photographies de la r­ ubrique mode de ce numéro, dans Cet été-là de Véronique Olmi dont vous retrouverez l’interview dans la bouquinerie. Klap’s magazine.com, c’est une folle aventure qui nous permet de ­parler de ce dont on veut, de choses qu’on souhaite vous faire découvrir parce qu’on a aimé (ou pas pour les critiques musicales, littéraires et ­cinématographiques !). En tout cas, de choses qui nous ont touchés ! Alors voila, redécouvrez la rubrique les 5 sens avec un nouveau concept : un seul sens par numéro vu à travers un ou deux concepts. Pour aujourd’hui, la vue : bodypainting et polaroïds sont à l’honneur ! Lisez donc ce dossier écrit par un passionné d’Iron Man, allez voir sur nos conseils Sur la Route, ­réfléchissez à ce mode de voyage du logement chez l’habitant et ­voyez-y un moyen­ ­d’arrondir vos fins de mois, suivez les conseils d’Anne pour choisir votre restaurant, bref vivez votre quotidien accompagné de Klap’s magazine.com !

Pssst ! Terminez en beauté avec le jeu-concours ­spécial ­montpelliérains, c’est notre petit + pour ce numéro ! Joanne Thiel Rédactrice en chef

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# 04 CrazyShop # 06 PopLine

# 30 Iron Man # 34 Logement l’habitant

chez

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38 40 44 46

Salles Obscures La Bouquinerie La Boîte à Rythmes Enjoy the show !

LA VUE : # 48 Festival Pola # 50 Le bodypainting

# 56 Papilles Papotes

# 58 Concours «Parraine et gagne !»

et


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CRAZYSHOP

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Alors voilà, on vous en parle aujourd’hui avec ­Noémie, ­vendeuse attitrée de CrazyShop !

Klap’s magazine.com : Alors, style ­ rockabilly pour les girls chez CrasyShop, et pour les hommes ? Rockabilly, rock’n roll également... Toute la ­boutique respire le style rockabilly et rock’n roll, que ce soit pour les filles, les garçons ou même les ­enfants ! CrazyShop contente toute la famille !

K.M. : Vous avez lancé la marque C ­ razyClothing pour les filles. Peut-on rêver à la même chose pour les hommes vu son succès ?

Bien sûr le but est d’habiller hommes, femmes et enfants. Ce que nous faisons déjà avec les marques partenaires avec lesquelles nous ­ travaillons. Concernant notre propre marque CrazyClothing, K.M. : Quelles sont les marques au masculin que nous avons : l’on peut trouver chez vous ? Rumble59, Billy Eight, Troy Lee Designs, Lonsdale... Nous offrons un large choix de marques différentes tant qu’elles restent dans l’esprit CrazyShop. K.M. : Vous habillez toutes les tailles ? Oui, du S au XXL. Du haut en bas, même les jeans en toile brute de l’époque. Après, à chacun de jouer avec les tailles pour porter plus ou moins près du corps. K.M. : Il est très dur pour les hommes de pouvoir s’habiller de façon un peu ­originale. ­Comment peut-on faire si on n’a pas l­’occasion de venir souvent à Montpellier ? Peut-on ­commander et se faire livrer ? Malgré, pour l’instant, l’absence d’un site internet officiel, il est tout à fait possible de commander en France et en Europe en regardant les vêtements sur notre page Facebook. De plus, nous offront les frais de port : les frais d’envoi sont pour nous. La création d’un album photo des derniers produits Hommes arrivera incessamment sous peu !

#4

PART 1 : la mode femme qui est déjà lancée ! Robes, jupes, débardeurs, ... tout cela en mode CrazyClothing !


PART 2 : courant juillet 2012, le ­lancement de jeans et de chemises hommes ­customisées s­ elon l’envie du client (patchs, liserai de tissu, ...).

En a ­ ttendant des tee-shirts ­CrazyClothing sont déjà disponibles ! PART 3 : la mode ­enfant qui arrivera ­ ­ courant de l’été 2012.

En ­ attendant, les ­ petites robes p ­ in-ups sont ­disponibles et les jeunes ­garçons ­pourront s’habiller comme papa, mais à leur taille !

Retrouvez les vêtements CrazyShop portés par Rahem dans les pages suivantes...

Enfin, nous espérons que CrazyClothing pour les hommes aura autant de succès que celui ­rencontré pour les femmes !

Pour retrouver CRAZYSHOP : http://www.facebook.com/CrazyShopLoLoAmy

J.T.

CrazyShop, 41 rue de l’Aiguillerie, 34000 Montpellier. Tél. : 04.67.29.13.93

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POP’LINE

«c’est frais, féminin, à ­porter dessus/dessous ou en cocooning chez soi».

Klap’s magazine.com : Comment t’es-tu lancée dans la création de lingerie/homewear ? La lingerie m’as toujours plu et fascinée. Mes idoles (Marilyn, les ­Pin-Up, …) illustrent bien la lingerie et le côté sexy sans vulgarité, ça m’a plu depuis petite. Ma mamie m’a appris à coudre, ­tricoter et faire du crochet, j’ai eu ­toujours la couture dans la peau ! Et depuis mes 7-8 ans je n’avais qu’une idée en tête : ­devenir « ­styliste » !

la combi, les bikinis, etc… ). Je ne voulais pas faire des sacs, des jupes comme les créatrices que l’on voit partout, je n’avais pas ­envie d’être noyée dans la masse.Et mêler le côté « confort », « cocooning » était ­essentiel pour moi, la lingerie s’est mêlée d’elle-même au Homewear. K.M. : Comment fais-tu tes créations ? Es-tu seule ? Je travaille seule, de la recherche ­d’inspiration, croquis, patronages, prototypes et fabrication. J’ai tout créé seule, jusqu’au logo/carte de ­visite et étiquette carton. Je m’inspire de tout (photo, croquis, une couleur, une fleur, un mur ­taggué, un paysage, …). Ce n’est pas évident de gérer seule une entreprise, et quelques fois ­difficile « ­moralement » de garder la pêche, mais bon j’ai du mal à déléguer les taches et je suis ­pointilleuse, donc je crois que ça me va bien de bosser seule. K.M. : Tes créations sont vraiment ­romantiques, et aussi rétro. Qu’est-ce qui t’inspire ?

Les brocantes, les dentelles, les broderies ­anglaises, les costumes dans les films….Et puis j’ai fait, durant mes études, de l’histoire de l’art et Le «projet sur le noeud» du costume durant 6 ans, ce qui m’a ­forcément a été le déclic Un déclic s’est fait en ­ première année de BTS ­inspiré et donné des idées. où on a fait un projet sur le «nœud» que j’ai tout de suite lié à ­lingerie et j’ai créé des petits ­corsets m ­ iniatures et ­ensemble ­lingerie en ­satin et ­dentelle. Et je me suis ­vraiment ­éclatée pour ce projet, ça m’a ­vraiment donné envie de ­continuer. Lorsque j’ai eu envie de ­ travailler pour moi et de créer une marque, je me suis dirigée vers la ­lingerie parce que c’était évident pour moi mais je n’ai pas choisi la facilité ! Et puis j’avais envie de me démarquer et d’être facilement ­identifiable (les Shorty -Bloomers, c’est comme ça que l’on me connaît, puis de plus en plus de ­produits comme

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Mes créations «rétro» ­ s’inspirent de différentes périodes de ­ ­ l’histoire de la mode (les ­ détails, coupes, formes de col, manches, …) de la fin du ­XIXème au milieu XXème : garçonnes, années folles, ­pin-up des années 50, des icônes ­glamour du cinéma, les motifs pop des années 60, le look babydoll, mais aussi des créateurs de mode, ­photographes comme David Hamilton et Nick Knigh. Et aussi des graphismes ­contemporains. Les vieilles ­photos et carte ­postales kitsch avec le cadre blanc ­dentelé, les ­Polaroids et les photos surexposées où le ­personnage ­disparaît, … Les ­univers poudrés, ­cocooning, les fauteuils ­capitonnés ... . K.M. : Tu fais des tenues pour chez soi, mais les combis-shorts par exemple peuvent se porter à l’extérieur. C’était une volonté de ­diversification de te ­lancer vers cela ou juste une évolution n ­ aturelle des choses ? En fait, je vendais en boutique les combis-short et j’ai remarqué que quelles que soient les matières (plus ou moins transparente pour certaines), les clientes tenaient absolument à les porter dans la rue ou à la plage, elles trouvaient ça dommage de ne les mettre que chez elles. Je les ai écoutées et du coup, cette année, lorsque j’en ai refait, j’ai diversifié les coupes et travaillé plus le détail. J’ai voulu en faire de vraies tenues de tous les jours, voir certaines en satin de coton avec la taille ­ceinturée qui donne un côté très classe, presque « de sortie ». C’est l’évolution naturelle de mes produits et de mon univers : c’est une entreprise « jeune » qui a déjà évolué depuis l’an dernier et qui demande encore à mûrir. K.M. : Où peut-on trouver tes créations ? Mon atelier est aux Ateliers des Métiers d’Art, 53 boulevard Bonne Nouvelle, en face de l’arrêt de tramway du C ­ orum à Montpellier. On peut venir essayer, acheter mes créations et se faire faire un modèle sur mesure avec la chance de choisir le tissu sur place et de profiter de mes conseils ! Je fais également des ­retouches pour ­particuliers.

Retrouvez les vêtements Pop’line portés par Avgustina dans les pages suivantes... J.T.

Pour retrouver Pop’line sur Facebook : http://www.facebook.com/Pop.line.alittlemarket

On peut aussi les ­retrouver sur ma ­boutique en ligne : ­ ­http://pop-line.alittlemarket.com et ­également chez CrazyShop, rue de l­’Aiguillerie à ­Montpellier. Pour les habitants de Dijon, je suis en dépôt à la boutique de lingerie Un Temps pour Elle, 25 place Bossuet à Dijon. Et très ­bientôt à Modarte, dans la rue du Pila Saint Gély à ­Montpellier.

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IRON MAN Après le dossier sur le monde étrange de Silent hill dans le #3, on s’attaque ­ aujourd’hui à un ­personnage haut en ­couleur : ­héros de bandes dessinées, de films et de jeux vidéos, ­ ­ décliné dans une multitude de p ­roduits dérivés a ­ppartenant à la fameuse licence Marvel, égocentrique ­ à ­souhait, je vous ­présente…

Iron « Tony Stark » Man ! à l’origine. Iron Man est un super-héros de comics créé en 1963 par Stan Lee pour Marvel Comics. Il fait ­partie des multiples super-héros créés par Stan Lee, qui avait déjà imaginé Spider-Man, ­Daredevil et les Quatre Fantastiques parmi tant d’autres. à l’origine, ­Anthony Stark (alias Iron Man), au début de sa ­carrière de super-­héros, avait pour p ­ rincipale ­occupation de lutter contre les ­ communistes dans le contexte de la guerre froide, de ­ manière ­ beaucoup plus ­systématique que les autres personnages de Marvel ­ Comics. Ce cadre historique a ­progressivement ­disparu, au profit d’aventures de science-fiction. Le contexte de la série Iron Man a ensuite ­continué ­d’évoluer avec les années, le personnage ­ affrontant en ­majorité des menaces de type technologique.

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Son corps est celui d’un ­ humain sans pouvoir mais rendu ­surpuissant par une ­armure de haute technologie conçue à l’aide de ses ­compétences impressionnantes en ­ ­ technologie. Cette armure peut voler jusqu’à ­atteindre Mach 8, lui confère une force très s­upérieure à celle d’un humain, est équipée de multiples armes et capteurs, de ­systèmes de soin, etc...

Iron Man, un corps humain sous l’armure


D’une origine... à une autre

Un

play-boy industriel...

Dans les comics originels, lors de la guerre du ­ Viêt-Nam, ­Anthony Edward « Tony » Stark est un ­industriel qui ­travaille à la ­fabrication d’armes pour le gouvernement américain. Cette activité amène le playboy, ­ dont le physique rappelle les grands acteurs américains des ­années 60 comme Clark Gable, à se rendre sur le terrain pour démontrer la ­ ­ puissance d’une de ses ­nouvelles inventions de l’époque : les transistors, qui sont capables de décupler la puissance de n’importe quelle arme.

...

et une armure.

Malheureusement, il saute sur une mine qui projette des éclats près de son cœur. C ­ ­ apturé par les soldats ­ vietnamiens, il est obligé par leur chef à ­fabriquer des armes avec l’aide d’un ­scientifique asiatique, le professeur ­Yinsen, lui aussi ­prisonnier. Conscients de la mort i­mminente de Tony Stark en raison des éclats, ils décident de mettre au point un ­dispositif destiné à ­ralentir leur ­ progression dans le corps de ­ l’industriel : une armure ­équipée de ­transistors (dans le film il ­s’agira ­d’électro-aimants). Le ­professeur ­Yinsen sacrifie sa vie pour ­gagner du temps afin que ­l’armure de Tony Stark ­accumule assez ­d’énergie pour f­onctionner. Une fois ­habitué à son nouveau corps, Iron Man se d ­ ébarrasse ­facilement de ses adversaires et s’enfuit.

Des comics ont mis en avant le côté «playboy» d’Iron Man.

Ou plutôt un inventeur...

Afin de réactualiser le personnage (qui ­ ­ serait trop vieux dans les années 2000 s’il avait participé à la guerre du Viêt Nam), ­Marvel ­Comics lui redéfinit ses origines dans la suite de la bande dessinée. Chose que ­ ­ Marvel aime ­ particulièrement faire, notamment faire m ­ ourir ces héros, puis les faire renaitre à d’autres ­ périodes ou sous d’autre trait (black Spiderman, Spiderman 2099, ­ etc.). ­ Anthony Stark sera donc cette fois le fils d’Howard Stark, le patron des puissantes Stark Industries, ce dernier étant un alcoolique. Tony Stark grandit et devient un ­inventeur brillant et imaginatif. Entré au MIT à 15 ans, il en sort major de sa promotion.

... mais toujours avec un coeur sous bonne étoile.

Lorsque ses parents meurent dans un accident de voiture suite à des freins défectueux, il prend les rênes de Stark Industries et achète la société ayant construit la voiture avant de remédier ­lui-même au défaut. Charmant playboy et à l’aise en société, il décide finalement d’aller visiter une de ses usines en Asie. Il tombe sur des rebelles locaux voulant s’en prendre à ses biens. Durant l’altercation, une explosion s’ensuit et propulse un petit bout de métal qui entaille légèrement le cœur de Stark. Capturé avec Ho Yinsen par Wong-Chu (qui sert Le Mandarin), ils s’ingénient à trouver un moyen de s’échapper. Afin de survivre, Stark revêt le plastron du ­prototype d’armure de combat mise au point avec Ho Yinsen puis réussit à s’enfuir avec la ­totalité de ­celle-ci grâce au sacrifice de son ami. Dans sa fuite, il ­ rencontre James Rhodes, un pilote de l’American Air Force, qu’il engage de retour aux ­États-Unis. Stark est maintenant Iron Man. ­inalement, on lui retire les éclats qui le F ­handicapaient tant. Il conçoit des armures de plus en plus ­perfectionnées et cesse de fabriquer des armes, en hommage au ­professeur Yinsen. Il ­combat le crime en tant qu’Iron Man, ­officiellement garde du corps et ­vitrine ­technologique de Stark Industries. suite page 32

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FILMS & COMICS De tout cela, découlera bon nombre d’aventures, mêlées parfois à celle des « Avengers », dont Stark deviendra tantôt l’ennemi, tantôt le leader à la place de Nick Fury. 332 comics jusqu’en 1996 s­ ortiront, et pour le moment 2 films également.

Histoire

de

Films...

Le film « Avengers » est sorti cette année, emportant avec lui des ­ ­ millions de ­ dollars de ­recette au ­box-office, ce qui lui ­assure une voire deux suites dans les salles ­obscures. à la vision du film, et même si les ­vengeurs sont tous ­présents, on ­remarquera qu’il est ­centré plus ­particulièrement sur le personnage d’Iron Man (il fait l’ouverture du film, et il est présent à la fin, sans trop en dire…).

Le premier film ­reprend plutôt ­fidèlement le ­background du ­héros (hormis 2 ­ détails : la mise en place ­d’­électroaimants dans la ­poitrine et ­l’Afghanistan comme lieu), et aussi bien le talent que le physique Iron man, un «héros à problèmes». de Robert Downey ­ Jr Au final, Iron «Tony Stark» Man est un ­personnage ajoute à la ­ licence ­complexe ­parfois ­antipathique, parfois ­attachant, Iron Man un côté mais qui excelle dans son rôle. C’est un héros attachant que l’on ne ­parfaitement rentable qui a toutes les qualités que ­ film Iron Man sorti en ­trouvait pas dans la BD. l’on attend de lui, dans toutes les ­circonstances, Le un ­ parfait produit Marvel. Cependant, comme 2008 est, malgré un contexte h Son ­ istorique différent, assez côté «génie tout les héros de Stan Lee, Iron Man est un ­fidèle à l’histoire ­originelle. superpouvoirs, mais également scientifique imbu de « type avec des ­ Ce qui avait à l’époque plu sa propre personne» des ­super-problèmes ». Ainsi, l’homme adulé et aux fans et qui fait de la série et prétentieux à admiré par les foules doit rester enfermé dans une de films Iron Man une des plus ­appréciées. l’extrême, est ici placé armure pour rester en vie. au second degré et apporte beaucoup de plaisir. Le second film sera dans la lignée du premier, l’évolution concernera ­essentiellement la relation que Stark ­entretient avec Melle Pots, qui ­deviendra sa belle, ainsi que le ­développement de l’armure elle-même (Mark III, Mark IV…). Par contre, de ce que l’on sait, Iron Man 3 ­sortira au mois de Mai 2013. Il devrait reprendre une partie de l’histoire avec le ­Mandarin qui est considéré comme le pire ennemi de Stark.

...

histoire de

Comics !

Iron Man est lié également à l’histoire des ­Vengeurs, qui est complexe puisqu’elle se d ­ éroule depuis 1963. Comme c’est souvent le cas avec les comics américains, le scénariste et/ou le ­dessinateur du moment transforme(nt) peu à peu les personnages et le groupe, sous la supervision de l’éditeur, comme à été modifié également le personnage Iron Man. Dans un premier temps, ce titre de Marvel Comics était une réponse à un titre de son concurrent principal, DC Comics, qui avait une bande dessinée mettant en scène les héros majeurs de la compagnie : la Ligue de Justicier d’Amérique (Justice League of America). L’équipe originelle comptait : Henry Pym, l’­Homme-Fourmi, Janet Van Dyne, la Guêpe, le dieu Thor, l’inventeur Tony Stark, cachant son identité sous le masque d’Iron Man, Hulk et Captain America.

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Arnaud Lacroute

Iron Man à Montpellier, c’est possible ? Vous l’avez peut-être déjà vu dans le ­tramway, au Zoo, à la plage, au Relay du haut de la gare, au cinéma, ... sans jamais ­vraiment y croire, mais si ! Iron Man est bien chez nous ! Un Iron Man en chair et en os vit sur ­Montpellier et s’expose à vous dans sa vie de tous les jours sur sa page ­Facebook : http://www.facebook.com/IronManArno



u t c a ’ d r

e i s s do

LOGEMENT CHEZ L’HABITANT

Le logement chez l’habitant commence à faire parler de lui. Beaucoup de sites ­fleurissent sur la toile virtuelle pour ceux qui souhaitent se loger à moindre coût lorsqu’ils voyagent et pour ceux qui souhaitent arrondir leurs fins de mois pour un moindre changement. Nous avons étudié testé pour vous :

le logement chez l’habitant ! Un

fonctionnement de copartage...

à la base de tout, une chambre à louer chez un ­ paticulier. Puis quelqu’un qui cherche une chambre pour ses vacances. Et au final une ­rencontre entre hébergeur et voyageur. ­Plusieurs sites ­ internet ­ proposent de mettre en ­ relation hébergeur et voyageur. Ce concept fait penser à ­CouchSurfing que vous connaissez peut-être et qui a pour ­ principe d’accueillir gratuitement sur son canapé (ou ­ dans un vrai lit !) des personnes en voyage. La ­différence est donc la notion de gratuité ou non. Ce qui permet peut-être à ceux qui utilisent la location chez un particulier d’avoir une ­certaine sécurité. En effet, on peut penser que si une ­transaction financière encadre l’échange, il y aura une plus grande sécurité autant du côté des voyageurs que des hébergeurs. Certains d’entre vous ont découvert le ­logement chez l’habitant par recherche sur le logement de leurs vacances, mais d’autres ont pu le ­découvrir au travers du copartage qui englobe le ­covoiturage ou l’auto-partage, les jardins ­ partagés, ­ le coworking, ... Une alternative solidaire pour ­ ­s’arranger entre citoyens à moindre coût !

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Plus de sous pour le train car tout a été dépensé pour se loger ? Pensez ­logement chez l’habitant !

©LT


En

tant qu’hébergeur...

En

tant que voyageur...

©LC

©LC

Il faut arriver à se démarquer au milieu des autres

Il est difficile de choisir la meilleur vue

Avoir une chambre que l’on souhaite proposer en location occasionnelle de courte durée ­ permet d’arrondir les fins de mois. Pour la louer sur ces sites internet, il faut cependant respecter quelques règles...

Vous allez partir à l’étranger ou en France, pour quelques jours, que ce soit pour des vacances ou le travail ? Alors optez donc pour le logement chez l’habitant ! Vous y ferez de réelles économies et c’est un peu moins impersonnel que l’hôtel.

Tout d’abord, prenez le temps de réfléchir à quelques questions comme : suis-je prête à m’investir dans l’accueil ? Combien de nuits ­ au maximum ai-je envie d’avoir quelqu’un de ­passage chez moi ? Est-ce que je mets ma ­cuisine à ­disposition ? et tant d’autres ! Même si les ­critères tels que l’accessibilité à la machine à ­laver ou le nombre de nuits maximum par ­voyageur, par exemple, sont très facilement modifiables par la suite et ce aussi rapidement qu’en un clic, il faut savoir dès le début se préparer à accueillir quelqu’un.

Choisir une chambre chez l’habitant permet de se loger en voyage à moindre coût et ainsi de dormir dans le centre par exemple pour le même prix d’un hôtel aux portes de la ville. Pour choisir sa chambre, mieux vaut bien chercher et comparer. Une chambre moins chère peut se cacher plus près de l’endroit où vous voulez dormir ! De plus, certains hébergeurs proposent parfois des tarifs spéciaux ou des promotions...

Cependant, tous ces sites sont extrêmement ­précis et vous pouvez préciser ce que vous ­souhaitez ou non. Vous devez créer une annonce en plusieurs temps : votre profil personnel, la page de votre/ vos chambre/s (vous pouvez en louer plusieurs) et les services ­proposés. Avec ces derniers, vous choisissez ce que vous voulez : ­préparation des repas contre finances, prêt de l’ordinateur, ­télévision, et même prêt du sèche-cheveux ! Vous posez donc vos limites. ­Enfin, ­n’oubliez de ­remplir les ­disponibilités de la chambre sur le calendrier qui est à mettre à jour par vos soins.

Réfléchissez d’abord à l’endroit idéal de la ville ou du village où vous souhaiteriez dormir. Pas ­besoin pour le moment d’inscription, vous pouvez déjà parcourir les résultats. Comparez les prix, les emplacements, regardez les photographies, la popularité de l’hébergeur, ... Bref, fouillez pour trouvez la bonne affaire ! Le site permet généralement de classer les résultats par prix, ­ par distance, par popularité de la chambre, ...

Vous avez trouvé ? Alors il ne reste plus qu’à vous inscrire pour envoyer votre demande. Soyez assez explicite dans le message envoyé à l’hébergeur : plus il en saura, plus il sera rassuré. Expliquez les raisons de votre venue, vacances ou travail, ce qui vous intéresse dans la chambre (­l’emplacement, Pour avoir plus de chances de louer votre les services fournis, ...), bref vendez-vous. Les d’envoyer plusieurs chambre, n’hésitez pas à proposer des petits sites vous conseilleront ­ d ­ emandes. En effet, parfois les hébergeurs plus comme l’accès au WIFI quasi-indispensable pour la plupart des voyageurs, mettez de belles peuvent avoir le calendrier libre à ces dates, mais ­photographies de la chambre rangée, donnez une ne finalement pas être disponibles. description la plus détaillée possible et mettez suite page 36 une photographie de vous (avec le sourire !) sur votre profil.

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BedyCasa,

le logement chez

l’habitant made in

La

page d’accueil

Comme tous les sites, on peut soit s’inscrire pour louer sa chambre, soit rechercher une chambre. Photographies de jolies chambres, suggestions pour s’inscrire et louer sa chambre, propostion de ­voyager gratuit en recommandant le site, témoignages, top hébergeurs et top destinations, du bleu, du blanc et du rose, une touche de vert et de ­ noisette, ­l’accueil est ­coloré mais juste ce qu’il faut et bien aéré. ­A p p a r e m e n t tout est clair, on trouve d’un coup d’oeil ce que l’on cherche.

Montpellier !

­nnonce), le type (individuelle, surface, ­ a capacité d’accueil), les commodités (salle de bains ­privée, toilettes, ...), ­ l’environnement (centre ville), l’équipement ­(téléviseur, wifi, ventilateur, ...) et la literie (lit double). Donc beaucoup ­d’informations ! Nous ­ pouvons aussi voir les commentaires des ­voyageurs qui ont logé ici et accéder à d’autres onglets pour obtenir plus d’informations comme le prix ou les disponibilités.

On a ensuite le choix de ­réserver directement ou bien de ­contacter ­l’hébergeur avant pour en savoir un peu plus, en ­complément de son profil déjà ­affiché sur la Chercher une ­partie droite La page d’accueil du site de BedyCasa de la page. Le chambre p ­ aiement de la réservation se fait par carte bleue Nous avons ­rentré la destination classique : Paris. Du 27 au 28 juin 2012 pour une personne. La page ou par compte Paypal. des résultats se présente alors en deux parties : en haut un choix des arrondissements et en-dessous la liste des résultats. Nous ne sélectionnons pas Louer une chambre d’arrondissement, mais nous choisissons de trier Nous avons créé un profil. Pour cela, nous avons ­cliqué ­ les résultats par popularité. Apparaît alors un logo sur «Louez votre chambre» sur la page ­d’accueil. ­«certified world family» sur l’annonce de chacune Nous arrivons sur une page qui nous ­propose tout des chambres qui est le «garant» d’une chambre d’abord d’évaluer le prix de notre chambre en visité par l’équipe et généré au bout de trois ­rentrant l’adresse exacte. Bien pratique ! ­commentaires avec plus de 50% de satisfaction. La nôtre vaudrait donc 25 euros en comparaison En cliquant sur l’une des annonces, nous voyons avec le prix moyen d’une chambre dans la même alors apparaître la description juste en-dessous des ville (nous avons choisi Montpellier). Nous pouvons photos présentant la chambre, mais aussi le reste même affiner l’évaluation en précisant les services de ­l’appartement, et tout en bas un tableau avec complémentaires. la ­ catégorie du logement (chambre pour cette

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Ensuite, nous créons l’annonce : type, superficie, titre de l’annonce, description, durée ­minimum et maximum des séjours, heures de départ et ­d’arrivée, photographies, prix... Tout est fait pour préciser au maximum ce que nous proposons. Cela permet ainsi d’éviter de recevoir des demandes que nous devrions refuser car incompatbiles avec ce que nous voulons ou ne voulons pas. Nous validons et voilà ! La chambre est en ligne. Aussi simple que : ­«Bonjour, venez chez moi !». Nous pouvons ensuite revenir sur la page de notre chambre et aller plus loin en créant des tarifs ­spéciaux (pour les ­week-ends par exemple) ou faire des promotions.

Au

BedyCasa sur le net, c’est donc... Un site internet :

http://www.bedycasa.com Une page Facebook : http://www.facebook.com/bedycasa

final

Un site très agréable visuellement, une ergonomie et une prise en main très facile, du choix et des prix raisonnables, BedyCasa est un très bon site pour le logement chez l’habitant. De plus, le numéro de téléphone de leur assistance téléphonique est un 04 qui n’est donc pas surtaxé et dont les hôtesses sont sur la région Montpelliéraine. Un vrai plus comparé aux autres sites qui offrent la plupart du temps une assistance téléphonique à l’étranger et uniquement en anglais.

Un compte twitter : https://twitter.com/#!/bedycasa

Et puis nous avons découvert au cours de nos recherches que BedyCasa avait lancé un concours ­ pour gagner un tour du monde en logement chez l’habitant ! Les gagnants sont partis il y a quelques jours et on peut suivre leurs aventures sur le site http://fr.bedycasa.com/tour-du-monde.Deux ­gagnants (un caméraman et un voyageur) sont ­partis faire le tour du monde offert par le site ­BedyCasa en ­logement chez l’habitant et doivent poster des ­vidéos pour permettre aux internautes de suivre leur périple sur les cinq continents à travers sept ­destinations : Paris, Nairobi, Bangkok, Sidney, Auckland, Santiago du Chili, Lima et Londres, et ce en deux mois. Les internautes peuvent également leur proposer de ­réaliser des défis dans chacun de ces villes comme apprendre une danse locale, ­embrasser une girafe, ... Un ­deuxième concours sera lancé dans les ­prochains jour de juin 2012 sur ce même site avec cette fois-ci plusieurs lots à ­gagner en plus du tour du monde BedyCasa 2013. à bon ­entendeur...

J.T.

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b O s lle

s e r scu

Sa

critiques ci

SUR LA ROUTE

« Adapter On the Road de Jack Kerouac, on l’avait rêvé, Walter Salles l’a fait ! »

Classé parmi les 100 meilleurs romans du XXème siècle, On the road raconte ­l’histoire de Sal ­Paradise, jeune écrivain vivant à New York, qui va faire la rencontre de Dean ­Moriarty, ­ex-taulard au charme indéniable, et de sa femme Marylou. Ensemble, ils décident de tordre le cou aux conventions et de partir à la découverte d’un pays, de leurs limites et ­surtout d’eux-mêmes. Salles est habitué au road movie puisqu’il avait déjà mis en image le périple d’Ernesto Guevara avant qu’il ne devienne le Che dans Carnets de Voyage. On peut donc lui laisser les rênes, euh pardon le volant, du film les yeux fermés. Pour commencer, l’interprétation des trois personnages est sans faute. Garrett ­ Hedlund (Dean) est le moteur du trio qui permettra au film d’avancer, Sam Riley (Sal), tantôt ­acteur, tantôt spectateur, profite et s’inspire de chaque instant, et Kristen Stewart ­(Marylou), en femme libre mais perdue, fera taire les plus mauvaises langues (elle a été ­choisie bien avant la saga ­Twilight). Tout ce petit monde parcourt ­l’Amérique d’après-guerre en long, en large et en travers, s’arrêtant seulement pour faire la fête ou pour faire le plein d’essence. C’est d’ailleurs là le défaut du film : une fois les personnages présentés et les ­premières gueules de bois passées, le film peine à ­trouver son

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rythme. On a beau croiser des figures ­littéraires de l’époque comme Allen, ­ Ginsberg, William S. Burroughs, on a du mal à voir ­ l’ensemble décoller. Cela vient aussi du fait que les ­ ­protagonistes reviennent à leur point de départ au milieu du film. Le réalisateur a pu compter sur la présence d’éric Gautier avec qui il avait déjà travaillé les grands espaces dans Carnets de Voyage. La caméra virevolte auprès des personnages en perpétuel mouvement et il faudra attendre les dernières minutes du film pour voir un plan fixe qui annonce bel et bien la fin du voyage...


iné/TV/dvd

f

by Jef

7 jours à La Havane

« Un breuvage dont les ingrédients s’annulent » Après Paris, Je t’aime et New York, I love You, voici un autre film réalisé par un collectif. étant donné que cet exercice a souvent déçu par le passé de par son pari risqué (ici 7 ­réalisateurs ­présentant chacun un jour de la semaine, avec leur univers propre essayant de faire écho d’un court-métrage à l’autre), voyons voir ce qui ­ ressort du pays du barreau de chaise et de la Tequila. Pari ­effectivement risqué, un film ­casse-gueule reste casse-gueule même avec de grands noms à ­l’affiche. Parmi eux, Gaspar Noé et Elia ­Suleiman, qui avaient déjà fait partie de ce type de ­projet. Pourtant, ces deux grosses attentes sont les deux grosses déceptions du film. Il est difficile de faire la critique d’un film à segments car les qualités des uns effacent les défauts des autres et inversement.

Il n’y aura que vendredi, samedi et dimanche qui vont nous plonger dans la vie cubaine, et même s’ils sont liés les uns aux autres, les ­ univers de ­ chacun s’annulent ­ systématiquement. Le périple suivi nous émouvra, nous fera rire, ­ mais il nous permettra seulement d’effleurer la ­surface émergée de l’iceberg. Bref, vous l’aurez compris, le mélange est ­assez indigeste et même si on aurait aimé féliciter les bons élèves, on ne peut s’empêcher de se dire que cet essai est -inégalement- raté. Pour vous dépayser, choisissez plutôt un bon DVD : Buena Vista Social Club de Wim Wenders avec les regrettés Ibrahim ­Ferrer et Compay Segundo (1999).

Alors qu’on s’attendait à être plongé dans l’univers des cafés chargés de la fumée des ­ cigares, la ­ plupart des courts s’attardent sur quelqu’un qui débarque et ne connaît pas ­forcément les tréfonds de cette ville. Un jeune acteur tout fraîchement débarqué de New York, un ­ Kusturica bourré venu pour le f­estival du film, Elia Suleiman qui s’ennuie au bord de l’eau et regarde les passants, son côté ­ burlesque en moins, un chasseur de têtes ­espagnol venu ­trouver une chanteuse, ...

# 39


e i r e n i u q

u o ab

l

CET été-là

« …alors ils se turent, et marchèrent ainsi entre le son lointain du ukulélé et le bruit si proche de la mer qui, imperceptiblement, par vagues discrètes, se retirait, comme un témoin qui sort à reculons et dont on ne se rendra compte de l’absence que par le silence que cela fait. »

Le rituel, parmi cette petite bande d’amis, c’est de passer chaque week-end du 14 juillet à ­ Coutainville, dans la maison de Normandie. ­L’occasion de se retirer de la routine parisienne et de venir se ressourcer à la campagne. Sur ­papier, on peut dire que ça rend bien, ça fait très « petite bourgeoisie » cette escapade ­rurale. Mais les presque cinquantenaires de ce roman n’en sont pas moins des êtres pensants, pris dans les affres du temps qui passe, étouffés par leur propre vie de couple, fatigués de faire bonne figure. Si un maillon de la chaîne s’effrite, les autres suivent. C’est un adolescent, Dimitri, qui va sans le vouloir bousculer cette chaîne ­tranquille et réveiller chez les uns et les autres le désir de vivre, malgré tout. Véronique Olmi ne nous propose pas un ­roman sombre, triste. Il s’agirait plutôt d’être ­sensible et attentif afin de percevoir où sont nos ­limites, et comprendre à partir de quel moment le ­domaine du tolérable bascule dans celui de ­l’insupportable. C’est un livre sur les « décisions de vie » qu’il faut savoir prendre et qui nous rendent plus léger. Un beau roman, Véronique Olmi sait décidément mieux que quiconque ­dépeindre les sentiments originels.

Ludivine Vegnaud

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Véronique Olmi n’en est pas à son coup d’essai avec Cet été-là. Mais sa qualité d’écriture ne s’essouffle pas et nous avons voulu en savoir un peu plus sur l’histoire de ce roman. Questions auxquelles elle a très ­volontiers accepté de répondre et donc voici ses réponses.

Klap’s magazine.com : Dans quel contexte et quel état d’esprit avez-vous écrit ce livre ? Véronique Olmi : En fait à la suite de Le Premier amour, qui est l’histoire d’une femme qui a vécu tout un pan de sa vie de femme, qui a un mari, un métier, qui est mère de trois enfants, j’avais envie d’explorer ce qu’on appelle le « milieu de la vie », vers la cinquantaine, savoir ce que le temps fait de nous, ce qu’il sédimente, et aussi ce qu’il filtre. Quand on est à la dernière moitié de vie car on est déchargés de certains questionnements, on est plus libres et en même temps la liberté fait peur. On doit faire des choix et cela implique une perte. On ne peut tout tenir dans ses mains. K.M. : Quelle fut votre source d’inspiration ?

K.M. : Serait-ce le propre de l’être humain d’avoir ce besoin d’exposer un bonheur qui n’est finalement pas réel ? D’exposer cette ­façade, même si elle est fausse ? V.O. : En fait, lorsqu’on ment on ment d’abord à ­ soi-même avant de mentir aux autres. Et malheureusement on pose très souvent un ­ ­regard qui juge les autres et non pas un regard ­d’ouverture vers les autres. Le couple est ­souvent une ­représentation ­sociale, on est jugé, évalué, « est-ce qu’ils vont bien ­ensemble ? », chacun y va de son opinion, alors que ce qui lie deux êtres entre eux est, fort ­ heureusement, très ­mystérieux.

K.M. : Vous avez cette faculté de décrire les V.O. : Mon entourage. Voir évoluer le monde sentiments avec une finesse ­ autour de moi m’a donnée envie d’aller fouiller remarquable… dans cet univers, voir ce qui pouvait en sortir. D’où vous vient ce grand talent ? Mon expérience aussi, puisque j’ai 50 ans. V.O. : Merci tout d’abord. Je pense que le talent c’est avant tout beaucoup de travail. Je passe K.M. : Chez chacun des 3 couples des failles ­parfois plusieurs heures par page, je sais qu’il ne sont perceptibles, voire destructrices… faut pas forcément en parler car c’est comme un ­Envisagez-vous qu’il soit possible de vivre une danseur qui montre un spectacle en souriant alors qu’il a passé des heures les pieds en sang, mais je vie de couple totalement harmonieuse ? passe beaucoup de temps à élaguer, à couper, à V.O. : Je pense que l’harmonie dans un couple me concentrer vraiment sur l’essentiel. est une question de rééquilibrage, il existe des couples qui sont très heureux toute leur vie, oui je pense qu’il est possible de vieillir aux côtés de l’autre, cela doit être une belle aventure. C’est peut-être pour ça qu’elle est si rare, que si peu de couples y ­parviennent.

«Oui, je pense qu’il est possible de vieillir aux c­ôtés de l’autre, cela doit être une belle ­aventure»

# 41


K.M. Quels sont les auteurs qui vous ont ­insufflé l’envie d’écrire ?

Retrouver la plume de Véronique Olmi...

V.O. : Je lis beaucoup. Je suis aussi h ­ ypersensible, une ­ hypersensibilité qui ­ m’encombre dans le quotidien. Je passe ­ ­ beaucoup de temps à lire Dostoïevski, Duras, ­Camus, … Ce qui ­m’intéresse lorsque j’écris, c’est tenter de ­ comprendre ce que je ne comprends pas, ­ l’inhumain dans l’être ­humain, par exemple. Lire est une façon de ­pouvoir gérer le temps qui s’écoule. L’arrêter quand on le souhaite et y ­revenir, revenir à ses livres a ­ ussi comme on revient aux sources.

Résumé de chez Grasset du livre qui a donné l’envie à Véronique Olmi d’écrire Cet ­été-là...

K.M. : Vos écrits sont à chaque fois traduits dans de nombreuses langues. Êtes-vous ­

polyglotte pour:avoir en lire une traduction ? La magie V.O. Je ne pu lis pas les traductions de mes ­romans, du fais livreconfiance en est-elle avez-vous été je aux intacte maisons ou d’éditions qui ont parfois d ­ éçue en ­général un ?réseau très sérieux. Une fois par contre, en ­Allemagne, j’ai demandé à ce qu’on laisse la même traductrice sur mes romans car elle ­ changeait à chacun d’entre eux et je ne ­ comprenais pas ­ comment un, deux, trois traductrices ­ ­ différentes pouvait rentrer dans le monde de ­ l’auteur. Par contre j’ai assisté aux ­représentations en langue étrangère de mes pièces de théâtre et je ­comprenais la langue ! (rire) En fait je me ­ mettais à ­ comprendre la langue et ­j’arrivais à savoir qu’est-ce qui avait été coupé par exemple. K.M. : Avez-vous un autre texte en cours ­ ’écriture ? ­d V.O. : Oui, chez Albin Michel, un roman va sortir à ­l’automne, en octobre. Et il s’appellera : Nous étions faits pour être heureux. K.M. : TItre très prometteur ! V.O. : Oui ! (rires)

J.T.

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Cette histoire d’amour s’ouvre étrangement : une femme, qui ­prépare un charmant ­dîner pour ­fêter son ­anniversaire de ­ mariage, descend dans sa cave pour y chercher une ­ bouteille de vin. Celle-ci est ­enveloppée dans un vieux journal où figure une petite annonce – qu’elle lit. Aussitôt, elle remonte ­ chez elle, éteint son four, prend sa voiture, et s’en va… Qu’y avait-il donc dans cette petite annonce ? Pourquoi cette fuite ? On l’apprendra au fil du roman, un très beau et très poignant roman où les saveurs de l’enfance se mêlent au ­désarroi des adultes… L’héroïne de ce livre arrivera bientôt à Gênes, en Italie. Dans une belle ­maison, l’attend une femme – et un homme qui, semble-t-il, a perdu la mémoire. à moins qu’il ait choisi de seulement se taire… ­Flash-back : cet homme (très beau, très poétique) a été, longtemps avant, le « premier amour » de la narratrice. Puis, à la suite d’un épisode qui ne sera révélé qu’à la fin, il a choisi de devenir amnésique. Son épouse, soucieuse de raviver sa mémoire morte, et sachant qu’il avait aimé la narratrice, a fait publier cette petite annonce destinée à confronter son époux à un cher souvenir d’enfance. Cette ruse suffira-telle ? Et pourquoi cet homme, béni par la vie, a-t-il ainsi choisi de se murer en lui-même ? Dans ce roman, tissé de passé, et dont ­l’intrigue est haletante, Véronique Olmi brasse la ­plupart des thèmes qui lui sont chers : l’amour, la ­folie, les chansons, la fidélité des sentiments, ­l’ineffaçable empreinte des premiers émois. Elle atteint, avec ce livre, le sommet de son art romanesque.


critiques littéraires

ne i v i d u by L Avenue des géants

« Plus un pays est développé, moins les voisins se parlent. En tout cas, c’est ce qu’on dit. » Voici l’histoire d’Al Kenner. Non, pardon ! Ça c’est le pseudonyme que l’auteur a utilisé, car le géant décrit dans ce roman n’est autre qu’Edmund Kemper, célèbre tueur enfermé à vie dans une prison des Etats-Unis. Marc Dugain s’est donc inspiré d’un fait réel et retrace l’itinéraire d’un adolescent perturbé par le divorce de ses parents et l’aliénation à laquelle l’oblige sa grand-mère. Le jour de l’assassinat de John Kennedy, l’ado névrosé commet l’irréparable. Dès lors, nous suivons son évolution psychique, fragile et instable, avec la sensation constante d’une ­progression positive qui mènerait Al Kenner à s’inscrire dans la droite ligne d’une vie tranquille. Il ­sympathise avec le chef de la police locale puis l’assiste sur des enquêtes, tout en maintenant une liaison platonique avec la fille de l’inspecteur. Le bout du tunnel n’est pas loin. Mais y parvient-on un jour ? L’esprit est-il ­malléable, ou déterminé par un premier crime qui ni ne s’évapore, ni n’empêche la ritournelle d’un entêtant « reviens-y »… ? Qu’adviendra-t-il du mécanisme destructeur mis en place par Al Kenner ? Une puissance littéraire qui s’inscrit dans un décor de retour du Viêt-Nam, avec une jeunesse ­déchantée qui revendique la paix, les cheveux longs, la drogue et l’amour libre. Dugain ne se contente pas d’Al Kenner. Il établit brillement le parallèle entre une mentalité désabusée par une enfance sordide et celle déchirée par une guerre sanglante. La fin du roman lève le rideau sur un véritable malaise et plonge le lecteur dans une réflexion déstabilisante… Peut-on éprouver une once d’empathie pour un tueur ? Qui s’y frotte s’y pique.

La ballade de Lila K « Je pouvais désormais marcher seule au milieu de la foule, prendre le tube, supporter le fracas des rames et la promiscuité, les odeurs, les éclairs de lumière qui jaillissaient parfois dans les tunnels. J’avais 20 ans, j’étais libre et je touchais au but. » Quelle surprise de la part de Blandine Le Callet de découvrir un roman de pure ­fiction tourné vers le futur ! Quelle bonne surprise, puisqu’elle réussit dans ce style à ­merveille, avec une œuvre d’anticipation qui nous plonge dans le monde ­ultra-sécurisé des années 2100. Au-delà du décor voulu futuriste, l’histoire de Lila K, de son enfance à sa majorité, de l’instant où des hommes l’ont enlevée à sa mère alors qu’elle était encore bébé jusqu’à sa rééducation ­comportementale dans un établissement médical. Lila K, c’est une jeune fille plutôt fermée, discrète et solitaire, dont ­l’initiation se fera en compagnie d’un mentor en marge de la politique sécuritaire et adorateur des livres. Lila K se révèlera elle aussi rebelle parmi ses semblables, tout en suivant le chemin imposé afin d’être libre et de quitter le Centre le jour de ses 18 ans. Car secrètement, Lila K caresse le rêve de retrouver sa mère, celle à qui on l’a arrachée et dont elle n’a pas fait le deuil… Il n’y a pas à hésiter, ce livre plaira au plus grand nombre, sans aucun doute. Blandine Le Callet nous régale littéralement, et même si le ton donné se veut froid et particulièrement pessimiste face à l’avenir, il y a matière à réfléchir sur les évolutions sécuritaires et les dérives de notre société.

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te î o la b mes th y r à

critiques m

My God Is Blue « Hippie et groove »

Sous des airs de gourou-jésus du 21ème siècle, ­Sébastien Tellier nous offre encore une fois son projet des plus démentiels. Un album consacré cette fois au divin, ­dilué au bleu de méthylène. Dès la première chanson Pepito Bleu, c’est le titre de l’album en lui-même qui parle : voix dignes d’une chorale ecclésiastique, des notes de piano assez rétro, jusqu’à ce que la voix de Sébastien Tellier domine le tout comme sortant des cieux. Les chansons suivantes mêlent beaucoup plus musique électronique et cette atmosphère

­ ivine, incarnée par un Sébastien Tellier à la d fois hippie et groove. Si son album a été polémiqué, moqué ou même difficilement pris au sérieux, il y va de la ­personnalité même de Sébastien Tellier dans sa musique. Ici, le Pepito remplace l’homme, l’homme « friable comme du biscuit ».

Compilation 3 CD « Le Old School fait encore rêver » Quand le déclin laisse place à la nostalgie, Rapattitude est là ! Rapattitude, la compilation en 3 CD qui posait en 1990 les bases d’un nouveau style musical au potentiel encore inespéré et à l’avenir prometteur, dix ans avant sa chute. Cette compilationse est dédiée aux nostalgiques du rap français, à l’heure où celui-ci s’est trouvé des valeurs bien différentes, tristement, de celles du rap des origines. Pour les jeunes initiés, c’est également une excellente anthologie d’artistes solos et de groupes qui ont bâti les fondations du rap français comme Iam, Suprême NTM, Oxmo Puccino ,X Men et tant d’autres.

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Plus qu’un historique du rap des années 90, cet album est aussi l’encouragement et l’accompagnement d’un nouvel espoir basé sur de nouveaux jeunes artistes qui retravaillent le rap, faisant face à la saturation d’une véritable économie qui a pris place suite au déclin de la fin des années 90. Une seule chose à retenir de cet album : le Old School fait encore rêver !


musicales

a

by Lin

I’m with you « Un nouveau virage » Cinq ans après Stadium Arcadium, I’m with you remplace finalement l’attente par un amas de déceptions à plusieurs niveaux, à croire que les Red Hot Chili Peppers viennent d’être ­victimes d’une crise d’identité musicale sévère. Avec l’absence de John Frusciante ­(guitariste et pilier du groupe, soyons francs), c’est tout ­l’esprit rock du groupe qui semble s’être­ évaporé : des solos inexistants qui placent la guitare ­électrique en simple fond, une basse elle aussi timide alors qu’elle était le ­métronome même des nombreuses chansons des RHCP.

Si ce ­changement peut être difficile à ­avaler pour les fans des Red Hot chili Peppers , on peut justifier ce nouveau virage par la recherche d’une nouvelle personnalité illus­ trée à travers cet ­album. Analysé de manière ­individuelle sans comparaison à d’autres ­albums ­mythiques (Stadium Arcadium , By the Way Quant à la voix d’Anthony Kiedis, elle est ou ­Californication), l’album comporte tout de désormais beaucoup plus pop que rock, même de belles compositions dans lesquelles ­ transformant carrément les ballades rock en on ne peut tout de même pas nier le niveau des ­ ­sérénades. Red Hot Chili Peppers.

Totally Enormous Extinct Dinosaurs

« Casse les frontières »

Album d’un groupe prometteur, Trouble casse les frontières.

En cassant les frontières, il arrive aussi à trouver un compromis entre chansons électro et d’autres un peu plus orientées minimale. Résultat : un Le tout dans un fond électro très abouti, Totally album qui convient tout à fait aux dancefloors Enormous Extinct Dinosaurs apporte des comme aux milieux un peu plus posés. sonorités exotiques, ethniques, aux inspirations tirées entre MGMT et Breakbot.

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o h s he

t y njo

e

! w

Ambivalence

Le restaurant Volodia, dont nous vous avions parlé dans le #2, expose du 18 juin au 17 ­septembre 2012 la photographe ­Marie-Geneviève Burguière à travers l’une de ses séries ­appelée Ambivalence... Rencontre avec celle qui a commencé la photographie à temps ­complet il y a 7 ans pour faire «sortir des pulsions mûries», après être passée par l’écriture et avoir découvert Photoshop en ­autodidacte. Et donc il y a un passage de la haine à l’amour. Freud et Lakan disait d’ailleurs que c’était la même chose la haine et l’amour. K.M. : Noir et blanc qui s’opposent, ou plutôt qui s’unissent ­ aux couleurs. ­ Une ­retouche ­numérique qui ­intervient pour quoi ?

Klap’s magazine.com : Ambivalence… Freud utilisait ce terme pour désigner un conflit de ­ sentiments entre l’amour et la haine, et l’association activité-passivité. Mélanie Klein, ­ elle, définit l’ambivalence comme le propre de la position dépressive. Et vous ? Marie-Claude Burguière : Ah… Je réfléchis… Il y a de mon texte que j’ai écrit. Et puis il y a de ça aussi. Puisqu’il y a une dépression qui s’instaure à partir du moment on n’a pas ce que l’on espérait. C’est comme le petit enfant auquel la demande n’est pas répondue. Et il y aussi, cette haine et cet amour, puisque dans les photos de poteaux électriques il y a un amour de la technique, je veux dire il y a les yeux qui brillent donc c’est rendu justement par la technique que j’ai utilisée pour les montrer, et en même temps il y a une haine de ce truc-là qui est en plein milieu, qui bouche la vue. Et au-début, quand je faisais des photos, ils me bouchaient la vue, ils m’embêtaient. Puis j’ai fini par les ­photographier.

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M.C. B. : Pour que ce soit plus beau. Pour que l’on voit des choses que l’on ne voyait pas. Par exemple, quand on travaille sur des ciels, ­ les nuages paraissent à l’œil assez uniformes. Et en fait, en tordant la lumière, on voit plus de choses que ce qu’on peut voir à l’œil nu. Et puis noir et blanc, il y a le gris entre les deux. Une ­recherche justement par ­rapport à ­l’argenté, de travailler sur les gris. Les photos qui brillent, c’est le côté moderne en même temps, le côté électrique qui renvoie la ­lumière… Voilà moi ça me fait rêver ! (rires) K.M. : Comment vous êtes-vous tournée vers les pylônes ? M.C. B. : Parce que je les ai ­détestés. En fait, quand j’étais jeune, j’allais avec mes ­parents au Maroc. Et


dès que l’on rentrait en France, je ­commençais à voir les pylônes et les ­panneaux publicitaires, et je ­n’aimais pas. Ça ­m’énervait, je n’avais pas ­envie de ­rentrer en France. Et puis ­finalement après c’est devenu ces photos.

­’aller chercher notre petit chat et c’est mon d compagnon et lui qui se sont rencontrés pour la première fois et je voyais ça… Et là je n’ai pas pu m’empêcher de les photographier et de les montrer aux gens. C’était un instant magique ­ qui n’arrive qu’une fois, puisqu’il n’y a qu’une K.M. : La puissance dans votre travail : celle ­première ­rencontre, il n’y en a pas d’autre (rires). de ­ l’architecture des bâtiments, celle de la Gare de l’Est, celle des ­chevaux qui courent, … K.M. : Elle contraste beaucoup de vos autres ­Pourquoi cette puissance ? séries. M.C. B. : C’est la puissance des hommes ­ qui l’ont fait. C’est leur travail, et moi je le vois, et il y a une âme quelque part, puisqu’il y a l’âme de ceux qui ont travaillé pour le construire. Pour les chevaux, c’est la puissance, la volonté. C’est mystérieux… Le côté anima. Quelque chose qui sort de soi et qui va vers l’autre. Une espèce de volonté… C’est un mystère et c’est un voyage en même temps. Et puis il y a la puissance qui ­ permet à l’esprit d’exister par la matière… M.C. B. : (grand sourire) K.M. : Et puis un instant de douceur avec votre série Complicité…

M.C. B. : Alors j’avais lu une traduction de ­Platon et il y avait une note sur le mot « furieux » : le traducteur disait qu’en grec ancien tendre et ­ ­furieux c’était le même mot… Voilà. Et ça c’est resté dans ma tête parce qu’il est vrai qu’on peut être autant tendre que furieux. Une même ­personne peut passer de la tendresse à la colère avec une même force. K.M. : De nouvelles séries en vue ? M.C. B. : Les bâtiments encore. Et j’aimerais ­essayer plus avec les personnes, parce que mes lieux sont assez déserts quand même (rires). Je voudrais que ce soit un peu plus vivant, j’aimerais arriver à ce que ce soit plus vivant.

Vous pouvez retrouver une exposition de la série ­Ambivalence de Marie-Geneviève Burguière au ­Volodia, 29 rue ­Jean-Jacques Rousseau (juste à côté de la place de la Carnourgue), à Montpellier, du 18 juin au 17 septembre 2012. Vous pouvez également découvrir et acquérir les oeuvres sur son site officiel : http://www.mg-burguiere.odexpo.com/

C’est une vraie première ­rencontre, c’est-à-dire qu’en fait je venais

J.T.

L’Ambivalence du Progrès se traduit aujourd’hui par : Une vie plus facile et la destruction de celle-ci, Facilité ne rime pas avec Simplicité, La Raison appliquée à la vie matérielle ne s’allie pas à la Raison pensée pour le bon sens et la sagesse. Le Pylône électrique représente à la fois la canalisation de ­l’énergie, le progrès ­technique, l’artifice auquel nous sommes t­ ellement habitué et que nous ne voyons plus. Il fascine de par : Les possibilités qu’offre l’énergie électrique, La promesse d’une vie moins dure, Son efficacité, L’architecture. Il dérange de par : La nuisance dans le milieu de vie, La gêne ­occasionnée au regard, La dégradation du paysage, L’obstacle. Ainsi s’exprime mon amour de la vie. © Marie-Claude Burguière

# 47


e u la v

LE FESTIVAL POLA

Longtemps délaissé au profit de la photographie ­numérique, le polaroïd connaît un retour fulgurant et fait de plus en plus d’adeptes à travers le monde qui cherchent à ­retrouver le charme des clichés d’Antan. Tout comme le disque vinyle voit ses ventes augmenter à l’heure du MP3, le Polaroïd renait de ses cendres. Les ­photographes l’utilisent massivement, la ­communauté des passionnés s’agrandit, les rétrospectives se multiplient et de nombreuses applications mobiles ­ s’évertuent à donner à nos clichés ­numériques le cachet des photos anciennes. Il était donc temps qu’un festival voit le jour !

C’est un petit groupe d’étudiants passionnés qui s’est chargé de redonner à la pratique de la photographie polaroid ses lettres de noblesse. Ils avaient envie de redécouvrir des souvenirs ­ ­d’enfance : ­l’ouverture poussiéreuse d’un carton dans le grenier refermant des tranches de vie de 8x8 ­centimètres, la ­découverte de nos parents, jeunes et beaux sur la route des vacances, le rappel d’une maison aux couleurs passées, les albums photos retrouvés au fond d’un grenier… De leur volonté de réunir le grand public et les principaux acteurs de la photographie instantanée est donc né le Festival POLA. Véritable tribune d’expression pour les photographes utilisant le polaroïd, le festival tisse des liens entre amateurs et professionnels et laisse à chacun la liberté d’exprimer sa créativité par le biais de ce médium si particulier. Le Festival POLA propose, à travers une sélection éclectique, de questionner la place de ­l’instantané dans le paysage photographique actuel mais aussi plus généralement les raisons d’un retour au ­vintage dans notre vie de tous les jours. Il aura lieu à Paris en septembre 2012. Mais comme ils sont bien conscients que les passionnés de Polaroïd et de photographie ne vivent pas qu’à Paris, ils proposent deux concours photo ouverts à tous et surtout, ouverts aux ­non-parisiens.

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Petit aperçu des polaroïds participant aux concours du Festival Pola...


Le

concours

Pola

Parce qu’un festival autour du Polaroïd n ­ ’aurait pas lieu d’être sans la participation active des amateurs de photographie instantanée, le Concours POLA est un concours ouvert à tous qui vise à mettre en avant la diversité des regards exprimés par le polaroïd, champion incontesté de la réalisation d’images uniques et instantanées. Deux thèmes vous sont proposés : «Il est grand temps de rallumer les étoiles» Invitation à la rêverie, à l’espoir ou simple constat d’un monde terne que la poésie a déserté, à vous de nous livrer votre interprétation de cette ­citation de Guillaume Apollinaire. «Votre Madeleine de Proust» Parlez-nous de ces petits riens, de ces détails visibles ou invisibles qui incarnent un petit bout de passé, qui vous ramènent invariablement à un souvenir ou qui portent en eux une charge ­émotionnelle insoupçonnée.

Le

concours

Polamania

La photo Polaroid a beau être encore réservée à un public d’initiés, on constate la ­multiplication des applications mobiles qui cherchent à ­donner aux photos numériques le cachet des clichés d’Antan. Certaines, telles qu’Instagram ou ­Hipstamatic, font aujourd’hui partie prenante de la vie ­quotidienne de milliers de personnes. Il était ­impossible pour nous d’ignorer ce ­phénomène. Aussi, en parallèle du Concours POLA, nous avons conçu le Concours POLAMANIA comme un clin d’œil aux adeptes de ce « vintage numérique » puisque finalement, c’est bien Internet et le numérique qui ont entrainé la renaissance du ­ ­polaroïd. Ouvert à tous du 28 mars au 15 août 2012, ce concours permet à tout détenteur d’un ­téléphone portable de s’exprimer et de proposer ses ­clichés. Seule condition : les images doivent être ­modifiées ou retouchées par le biais d’un logiciel ­numérique ou d’une application mobile dans le but de leur donner un aspect vintage. Pour participer, rien de plus simple : il ­suffit ­d’envoyer sa (ou ses) photo(s) à l’adresse

Conditions : Du 5 juin au 15 août 2012, capturez ces instants et faites-nous parvenir par courrier votre (ou vos) cliché(s) polaroïd sur l’un ou les deux thèmes ­proposés. Envoyez vos photos entre le 5 juin et le 15 août 2012 (cachet de la poste faisant foi) à l’adresse suivante : Concours photo POLA 25 Rue du Moulin Joly 75011 PARIS

Le jury sera composé de professionnels du monde de la photographie et de l’art. Il se réunira fin août 2012 pour délibérer et déterminer les ­gagnants de chaque thème. La remise des prix de chaque catégorie aura lieu durant le festival POLA en septembre 2012. Les clichés gagnants seront exposés lors du festival et de nombreux lots seront remis aux lauréats.

concourspolamania@polafestival.com L’équipe de Polamania effectue alors une ­sélection hebdomadaire des meilleurs clichés et les expose sur la page Facebook du concours www.facebook.com/concourspolamania pour les soumettre aux votes des internautes. Dans chaque sélection, la photo qui aura reçu le plus de votes fera partie de la sélection finale qui sera exposée lors du festival. A l’issue du festival, notre jury désignera le podium ultime !

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site du Festival POLA : www.polafestival.com ou écrivez à contact@polafestival.com

Leila Santiago

# 49


e u v la

LE BODYPAINTING

Le body-painting - peinture corporelle pour les non-anglophones - n’est pas tout jeune. Il revêt le corps d’une parure, que ce soit pour le théâtre, le cinéma, les manifestations festives, ou, sur un sujet plus grave, les guerres. Voyons d’où vient cette peinture sur le corps et quelles utilisations on en a aujourd’hui...

Au risque d’en étonner (ou pas) certains, le maquillage est du bodypainting. Les tribus anciennes utilisaient, comme nous le savons, leur environnement pour se peindre le visage, le corps. Nous sommes donc bien là dans le propre de la peinture corporelle. Pour se camoufler ou se mettre en valeur, hommes ou femmes tout sexe confondu, tuot être humain se «peinturlure» depuis la nuit des temps. Des codes de couleurs, des matières différentes selon l’environnement, des buts différents, ­malgré tout, tout cela un but commun : une signification. Même le geste qui peut paraître le plus anodin peut-être de nos jours comme se mettre du rouge à lèvres n’a-t-il pas la signification (cachée ou non) de la séduction ? Toute un message à travers la peinture corporelle, comme celui d’affirmer qui l’on est, ce que nous sommes. Aujourd’hui, le bodypainting, tel qu’entendu au sens populaire, permet surtout aux artistes de s’exprimer avec leurs pinceaux sur un corps autre que leur propre corps. Donner son style à l’autre : c’est une nouvelle vision des choses alors que l’on prône l’individualisme dans notre société actuelle. Tout un marché s’est alors ouvert . Des peintures pour le corps sont étudiées pour combiner respect de l’épiderme et qualité de tenue, des festivales et des concours fleurissent depuis plusieurs années, ... bref le bodypainting est aujourd’hui bien connu du public sous sa forme la plus moderne. Pour en savoir un peu plus sur ce qui différencie cette peinture sur le corps de la peinture ­classique sur support inhumain, nous avons posé quelques questions à deux artistes, dont l’un d’entre eux a donné vie à notre Iron Man montpelliérain !

# 50

J.T.


©LM # 51


Lélia, une artiste aux doigts de fée qui a accroché sans faille au monde du ­bodypainting. Peintre d’abord sur toile, elle est passée au support humain afin d’explorer cet art qui existe depuis la nuit des temps... Klap’s magazine.com : Qu’est-ce qui t’inspires ? Lélia Mommers : Je suis sans cesse inspirée par le monde, les gens, ce que je vois ce que j’entends et ressens. Je pars du principe que tout ce qui nous entoure fait de nous ce que nous somme. Ensuite il suffit de transvaser ce tout dans ­l’imaginaire et de le faire passer par le pinceau ! K.M. : Pourquoi avoir transposé ton tableau sur le dos d’une personne ? L. M. : J’ai eu envie de transposer la peinture sur le corps pour changer de support. La toile c’est super, mais c’est plat et rêche.Le corps est parsemé de courbes, de volumes ­gracieux. Combiner le corps à l’art, aux texture et couleurs est très intéressant. Mais également car le body painting est une des ­premières formes d’expression plastique utilisées par nos ancêtres, au travers des âges et des cultures, j’ai eu envie de l’explorer à mon tour et à mon époque. K.M. : Combien de temps t’a-t-il pris ? As-tu rencontré des problèmes ? L. M. : J’ai mis environ 45 minutes pour ce bodypainting. J’ai eu quelques ­difficultés pour des traits ­précis car j’ai utilisé de l’acrylique et non une peinture spéciale pour le corps. Il faut doser entre le pâteux et le liquide et quand bien même, une application précise n’est pas évidente. K.M. : As-tu envie de recommencer ? Oui ! J’ai envie de recommencer, de jouer avec les corps, les différentes morphologies et m’adapter à elles...

# 52

©LC



Nastik, c’est un artiste ­ montpelliérain, de 30 ans, qui fait du ­bodypainting depuis 4 ans, mais qui fait aussi des ­tatouages, des ­graffitis et des fresques, de la coiffure ­artistique et qui est également i­nfographiste 2D/3D. Un artiste complet qui a rélisé le bodypaint d’Iron Man !

Klap’s magazine.com : Comment et quand as-tu débuté le bodypainting ? Nastik : J’ai commencé le body paint’ il y a 4 ans, à peu près en faisant ça en boîte de nuit ou pour des soirées. K.M. : Quelles sont les difficultés que tu ­rencontres en peignant sur un corps humain ? N. : Les difficultes que je rencontre sont plus au niveau des feutres que j’utilise. Après ça dépend de la complexite du dessin ou je dirais juste que ça prend un peu de temps lorsque c’est du ­bodypaint ­intégral. K.M. : Cela s’apprend-il facilement ? Quelles q ­ ualités doit-on avoir pour faire du b ­ odypainting ? N. : Je pense que tout peintre est capable de faire du bodypainting. Ensuite c’est le style ou le thème qui joue....

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©GT


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o t s e r

PAPILLES ET PAPOTES

Pour ce numéro, rubrique restaurant un peu spéciale : aujourd’hui c’est Anne Péricard et David Guermonprez, créateurs de Papilles et Papotes, blog gastronomique hautement recommandable, qui vous parlent d’une de leurs découvertes gustative sur Montpellier. Mais auparavant, petite interview d’Anne Péricard qui gère la partie rédaction du blog... Klap’s magazine.com : à deux, c’est toujours mieux… Vous rédigez apparemment à quatre mains. Qui a eu l’idée du blog ? Anne Péricard : Moi !(rires) C’est moi qui ai eu l’idée du blog, c’est moi qui rédige, mais on déguste à deux et je relis toujours les textes ­ avec David qui me ­reprend sur certains mots de d­égustation, puisque c’est son métier à la base dégustateur. Donc en fait il y a la ­ dégustation à deux, ­l’écriture seule et la ­relecture à deux. K.M. : Du traditionnel au ­terroir, des­ ­dégustations de vins à celles du roquefort, en ­passant par les i­nsolites, et tant d’autres ­ rubriques, votre blog ­ gastronomique est e ­xtrêmement complet. Cela est-il le résultat d’une ­évolution au fil du temps ou d’un choix déjà initial ?

A.P. : C’est très difficile. J’évite les enseignes. Après on voit Métro partout… Mais tout n’est pas mauvais à Métro. Au-delà de ça, il faut bien sûr être logique, si tu proposes des tomates au mois de décembre elles ne vont pas être très bonnes… C’est difficile. Et puis s’il y a une chose dans la recette qui n’est pas faite maison mais que le plat est bon, on ne va pas forcément s’en ­apercevoir. Alors j’éviterai peut-être le Grau du Roi et la Grand Motte en juillet et août pour c­ertaines enseignes, ou alors sur ­ recommandation par ­ plusieurs ­personnes. K.M. : Les lecteurs de blog peuvent y participer en mettant des ­ commentaires. Peut-on vous suggérer un restaurant ? A.P. : Bien sûr ! C’est d’ailleurs déjà le cas depuis longtemps ! Je ­préfère que les gens m’écrivent sur mon adresse mail qui est sur le blog parce que si c’est une ­ recommandation en bas d’un ­commentaire, j’aurais ­tendance à l’oublier. Mais il faut me ­recommander de vrais ­bons r­ estaurants ! (rires)

A.P. : D’un choix déjà initial. Parce que c’est ce que nous faisions déjà, on ­allait déjà au restaurant, on aime faire les ­visites ­industrielles, … On ­rencontre peut-être un peu K.M. : Quelles sont les caractéristiques que plus de ­viticulteurs qu’avant. Après, on se ­permet doivent avoir les restaurants pour avoir vos aussi une ­ curiosité qu’on ne se permettait pas faveurs ? avant. Fort de ça, on peut aller rencontrer un A.P. : La seule question qu’on se pose à la fin du producteur de ­Saint-Nectaire ou de gâteau à la repas avec mon ami, c’est : est-ce que tu aurais broche, ce qu’on aurait peut-être pas osé avant. envie d’y retourner ? L’important pour nous c’est K.M. : Le « fait maison » est rare à Montpellier, avant tout l’assiette. Le service est important, mais aussi ailleurs. Comment pourrait-on faire mais avant tout c’est l’assiette. Et avoir envie d’y la différence entre le « fait maison » et le « retourner. acheté tout prêt » ? J.T.

# 56


AU BONHEUR DES TARTES

Deux moments, deux ambiances chez Au Bonheur des Tartes, et je ne sais laquelle je préfère ! Est-ce pour les déjeuners autour d’une assiette gargantuesque de tartes ou est-ce pour le dîner, du jeudi au samedi, pour un menu gascon « autour du canard » ? Dans tous les cas c’est un gros coup de cœur montpelliérain. Chaque fois que j’y suis allée déjeuner, sachez que les amis m’y accompagnant et moi-même avons calé… C’est-à-dire pas de dessert, on n’arrivait déjà pas à finir les assiettes ! AB DT (sic, c’est écrit sur leur carte !) propose pour les déjeuners des assiettes autour de tartes maison avec une pâte confectionnée à l’huile d’olive dé-li-cieu-se. Il y a une proposition de base avec 3 petits morceaux de tartes maison diverses et variées (j’adore la tomate-moutarde-fromage, qui fond littéralement dans la bouche), et beaucoup de légumes en salade, type pois chiches et oignons ou salade de lentilles, à 11,70 € et vous pouvez ensuite prendre une variante, foie gras en plus ou fromage par exemple (entre 13 et 16 €)…sachez que je me suis toujours ­arrêtée à celle de base. Appétit de moineau…pas mon genre pourtant ! Le soir, nous y sommes allés avec David, en amoureux. Tout comme pour le déjeuner, on a senti tous les deux que l’entrée serait de trop…donc gros appétits, venez ici ! Le menu plat/dessert est à 23€ tandis que le complet est à 27€. J’ai craqué pour quelque chose que je ne mange jamais : un confit de canard, celui-ci étant fermier et landais. David pour un boudin de porc noir basque au piment d’Espelette. Nous avions le même accompagnement…pas léger…gratin de macaronis à l’ancienne, avec quand même une courgette et de la salade ! Oui il y a à la carte du canard, mais aussi de l’oie, du porc noir, de l’agneau, du veau, que des bonnes choses. Pour le dessert, nous avons laissé passer un peu de temps, histoire de digérer. David a pris une coupe de sorbet au coing avec de la Blanquette de Limoux et des framboises fraîches. Je lorgnais depuis longtemps sur la tarte banane-caramel, avec une pâte confectionnée avec des spéculoos. La part n’est pas trop grande, mais il y a beaucoup de chantilly (trop ?) dessus. Un excellent café, d’excellents vins. J’ai essayé deux Tariquet dont je suis tombée amoureuse. Au verre, un Domaine du Tariquet (3,5€) Ugni blanc Colombard fruité mais assez vert et un­ « ­vendanges tardives » 1ères grives (4€), à l’arôme prononcé de mangue, que nous avons repris au dîner, doux sans être liquoreux. Un chef passionné par ses producteurs et son métier depuis 2000, et un service féminin ­accueillant, ça méritait d’en parler. à tout moment règne ici une agréable ambiance de roulotte et de vieux bistrots, avec les tables et chaises dépareillées en bois et quelques détails Art déco. Pratique, deux services possibles pour le déjeuner. Dîner du jeudi au samedi seulement. « Happy Hours » autour du canard les mêmes soirs, de 18h30 à 20h00. C’est tout petit, réservez bien.

# 57


le

+ t i t pe

PARRAINE ET PARTAGE

Hey ! Pour ce #4 nous avons décidé de vous gâter ! Klap’s magazine.com vous a fait découvrir dans le #3 la brasserie Chez Barth. Et comme nous avons vraiment aimé ce restaurant que nous plaçons en number one de notre top liste, nous avons décidé de vous offrir 2 menus du jour pour que vous puissiez allez y manger et y passer un excellent moment en compagnie de la personne de votre choix !

Alors

ce concours, c’est quoi

?

Organisé du 20 juin 2012 au 1er août 2012, le principe est simple : faire connaître au plus grand nombre de personnes Klap’s magazine.com afin de gagner un repas pour deux Chez Barth (455 Avenue

du Professeur Étienne Antonelli, 34000 Montpellier, arrêt de tramway Moularès T1 ou T3 ou Georges Frêche T4) valable jusqu’au 15 novembre 2012 et comprenant donc deux menus du jour avec entrée + plat +

dessert (à chaque fois à choisir parmi trois propositions) pour deux personnes mangeant ensemble le même jour (du lundi au vendredi midi).

Pour

participer, on fait comment

?

Il faut donc parler de Klap’s magazine.com autour de vous : à toute votre famille, vos amis, vos collègues, ... et leur donner l’adresse de notre site internet : www.klapsmagazine.com Une fois sur le site, votre soeur/ami/collègue/neveu/patron/... doit remplir le formulaire présenté sur la page d’accueil : dans les cases NOM et PRENOM, cette personne doit donc mettre son nom et son prénom dans la case Votre adresse e-mail, elle doit rentrer sa propre adresse e-mail dans la case L’adresse e-mail de votre parrain, elle doit rentrer votre adresse e-mail Voilà, rien de plus simple !

Et

qui gagne

?

Le gagnant est celui qui aura «parrainé» le plus de personnes. Un parrainage est valide si la ­personne «parrainée» remplit le formulaire sur la page d’accueil du site www.klapsmagazine.com, si l’adresse e-mail remplie dans la case L’adresse e-mail de votre parrain est valable (créée et utilisée par le ­parrain) et que celle ­rentrée dans la case Votre adresse e-mail n’a pas été créée par le parrain lui-même. Les adresses collectées lors du concours restent interne à Klap’s magazine.com, mais seront vérifiées pendant le concours afin d’éviter notamment toute erreur de saisie.

A lire

avant de commencer

!

Le règlement sur le site www.klapsmagazine.com dans la rubrique Mentions Légales ou en cliquant ICI.

Alors, que le meilleur parrain gagne ! # 58


Klap’s magazine.com est un webzine bimestriel édité sur le site www.klapsmagazine.com par l’association Loi 1901 Klap’s. Directrice de la publication et rédactrice en chef : Joanne THIEL. Siège social : 1 rue Lapeyronie, 34000 Montpellier Crédits photos couverture, mode et article : ©KRX ©KO ©GT ©LC ©LT ©LM Rédaction : Anne Péricard : Resto Arnaud Lacroute : Iron Man G.T. : Salles Obsures J.T. : Logement chez l’habitant - Le bodypainting Le petit + - Enjoy the Show - Mode - Resto Leila Santiago : Le Festival Pola Lina Trabelsi : La Boîte à Rythmes Ludivine Vergnaud : La Bouquinerie Mannequins : Avgustina et Rahem. Nous remercions très chaleureusement CRAZYSHOP et POP’LINE pour nous avoir accordé leur temps et leur confiance. Merci du fond du coeur à Anne Péricard pour sa GRANDE patience des contre-temps et pour cette belle rencontre qui se poursuit. Merci très sincèrement au restaurant VOLODIA de nous avoir permis de rencontrer ­Marie-Geneviève Burguière et merci à elle pour sa vision des choses ! Merci à tous les deux d’avoir pris sur leur temps précieux pour l’offrir aux lecteurs ! Merci encore à la brasserie Chez Barth de faire d’aussi bons plats et d’offrir aux montpelliérains un lieu aussi convivial ! Merci beaucoup à Véronique Olmi de nous avoir accordé de son temps ! Un très bon livre que Cet été-là... Bonne continuation à Arnaud, déjà plus tout à fait nouvelle recrue, mais recrue investie ! Et félicitations pour son second dossier, aussi réussi que le premier ! Merci beaucoup puissance 10 à Louis pour son temps et ses photographies !!

Merci à tous nos lecteurs ! C’est grâce à vous que nous vivons...


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