Intercom - Un laissez-passer pour... by Intercom

UN LAISSEZPASSER POUR...

Intercom avril 2016

TELLOS N I X U A ' U SSE PAS Q E R D A ' S ERCHE. E H N C E A R Ç , E A S L I ENT DE LA MAÎTR M É C R O F S PA T CE N'EST E

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MOT DES RÉDACTRICES EN CHEF La session tire à sa fin et tous les efforts fournis portent enfin leurs fruits. On se tourne maintenant vers l’été qui s’ouvre à nous avec toutes ses possibilités. C’est alors l’occasion parfaite pour relever de nouveaux défis, pour partir à l’aventure ou, tout simplement, pour relaxer et profiter des petits plaisirs de la vie. Dans tous les cas, la découverte de nouveaux horizons peut s’avérer bénéfique, mais apporte également son lot d’insécurités. Si cela peut mener certains à tout arrêter, au contraire, il faut faire taire sa petite voix intérieure et repousser ses limites toujours plus loin. C’est là l’essentiel de ce dernier magazine: un laissez-passer pour vivre le moment présent et te laisser guider par tes envies. Profite de l’été pour sortir de ta zone de confort et t’enrichir, que ce soit en voyageant, en travaillant dans un domaine qui te plaît ou en apprenant à jouer de la guitare pour accompagner tes amis autour du feu. De façon plus simple, tu peux aussi découvrir un nouvel artiste, un nouveau style musical. L’été regorge de festivals; c’est l’occasion parfaite.

C’est également le moment idéal pour apprécier les petites joies quotidiennes. Sortir prendre un verre avec de vieux amis ou même partir en camping pour respirer le grand air comme tu ne l’as jamais fait. Il n’y a pas que les expéditions à l’autre bout du monde qui te permettent d’en apprendre sur toi-même. Les gens enrichissants se trouvent partout, que ce soit à Bali ou dans ta ville. Laisse aller ton coeur d’enfant grâce à la magie de la musique du camion de crème glacée qui approche ou d’une limonade rafraîchissante lors d’une chaude journée d’été. Ce temps peut aussi servir à faire une introspection personnelle et à réfléchir sur la différence que tu veux faire dans le monde. Ce qui compte vraiment, c’est de se concentrer sur le positif et de délaisser le négatif. C’est ça la voie du bonheur. En espérant que ces lectures t’apporteront le désir de vivre plutôt que de seulement exister, d’explorer et de laisser libre cours à ta curiosité. «Life is too short to wake up in the morning with regrets. Nobody said that it would be easy, they just promised it would be worth it.» Marie-Eve Desgagné et Audrey F. Nadeau

TABLE DES MATIÈRES UN LAISSEZ-PASSER POUR... 06 Vivre sans souci 07 Profiter de l’été en toute simplicité 08 Les meilleurs drinks de l’été 10 Les meilleurs festivals du Québec 11 Le festif ! 12 Les Jeux Olympiques d’été de Rio 14 Profiter de chaque instant 15 L’inconnu 16 Un après-midi créatif 18 L’avenir 20 Un été tout en voyage 21 Le meilleur emploi d’été : sauveteur 22 Un roadtrip aux États-Unis 24 Des documentaires qui font réfléchir 26 Comprendre les élections présidentielles aux États-Unis

VIVRE SANS SOUCI Par Maxime Boulay-Packwood Vivre sa vie pleinement sans se soucier excessivement de ses responsabilités et des engagements est quelque chose qui s’apprend et qui prend du temps à maîtriser. Je n’affirme pas avoir trouvé la clé du bonheur, mais ces différents aspects peuvent grandement aider à apprécier la vie telle qu’elle est. Apprendre à s’aimer. Nous savons tous que l’opinion des autres prend beaucoup d’importance lorsqu’il est question du physique et que ça peut amener une immense source de tracas. Je suis récemment tombée sur une phrase qui prend tout son sens et sur laquelle il est primordial de revenir lorsqu’on doute de soi : Let’s be perfectly imperfect, qui signifie que c’est parfait d’être imparfait. Personnellement, j’ai pris énormément de temps à trouver la personne que je suis aujourd’hui. Je m’adaptais aux gens avec qui j’étais, j’essayais différents styles vestimentaires, différents styles musicaux, jusqu’au jour où j’ai finalement compris que la seule personne à qui je devais plaire était moi-même. Et jusqu’à maintenant, je dirais que de prendre la décision de s’accepter tel que nous sommes est un cadeau que chaque personne devrait être en mesure de s’offrir. S’entourer d’optimisme. Rien n’est plus inspirant dans la vie qu’une personne qui respire le positivisme. S’entourer de gens qui sont capables de voir le bon côté de chaque situation m’a permis de grandir intérieurement et de constater que la vie, malgré toutes les petites embuches, vaut tellement la peine d’être appréciée quotidiennement. Une personne qui retire de la satisfaction du négatif peut devenir extrêmement épuisante pour les gens autour et peut devenir une source de stress qui, on s’entend, n’est clairement pas nécessaire. Apprécier les petits moments. Apprécier chaque moment pleinement peut sembler très ardu dans une société qui avance à la vitesse de l’éclair. Que ce soit aller voir un concert ou simplement prendre une marche sur le bord de l’eau, je crois fermement que prendre le temps de s’arrêter et de profiter des petits moments, ceux qui peuvent souvent sembler banals, réduit le stress amené par les responsabilités de la vie quotidienne. Cela va de pair avec essayer de vivre au jour le jour. Nous savons tous qu’il s’agit de quelque chose de très difficile à appliquer, car les tracas peuvent parfois empiéter sur les moments de qualité, mais il reste important de mettre de côté les tracas lorsque vient le temps d’apprécier la vie à son maximum.

6 Sam Robinson

PROFITER DE L’ÉTÉ EN TOUTE SIMPLICITÉ Par Roxane St-Pierre Rousseau En repensant à mes précédents étés, je me rends compte à quel point on peut parfois se mettre de la pression pour faire tellement d’activités. En plus, on veut surtout faire des activités pas banales qui vont nous faire sentir que l’on a vraiment profité pleinement de la saison chaude. Par contre, pour exploiter ces quelques mois à leur plein potentiel, je pense que la simplicité devrait être le mot d’ordre pour tous ! CRÈME GLACÉE, LIMONADE SUCRÉE… Oui, aussi simple et évident que cela puisse paraître, la tradition, c’est au moins un cornet ou une bonne limonade à 1 $ vendue par les enfants au coin de la rue. Que ton cornet soit trempé dans le chocolat ou dans les bonbons, gâte-toi donc quelques fois cet été. TOUT NU SUR LA PLAGE… Bon, rien ne sert de commettre des gestes illégaux, mais la partie qui concerne la plage, elle, reste toujours légale. Pourquoi se compliquer la vie ? Des plages, au Québec, il y en a pour tous les goûts et il suffit même d’un seul ami pour t’accompagner lors d’une journée où tu peux te faire bronzer et profiter de ton congé. Et si tu es encore plus simple, tu peux faire des châteaux de sable aussi, car tout est permis. IL PLEUT, IL MOUILLE Les orages du mois de juillet, ça te rappelle quelque chose ? L’été n’est pas toujours ensoleillé et on a parfois l’impression d’avoir une journée de perdue quand il pleut. Mais non ! Une petite lecture estivale ou ce bon vieux bouquin qui traîne depuis si longtemps, accompagné du son de la pluie en bruit de fond, ça semble plutôt agréable. CASSER LA CROÛTE La fameuse poutine du casse-croûte. Tout le monde a LA meilleure dans son village ou son quartier, il ne suffit que d’aller y faire un tour.

Souvent, on y fait de belles rencontres, en plus de manger le traditionnel hot-dog. GRILLER SUR LA GRILLE Pourquoi pas un barbecue entre amis après cette journée à la plage ? Les possibilités sont infinies et il y a du choix pour tous. En plus, c’est l’excuse parfaite pour boire des bons cocktails fruités toute la soirée ! DU VERT, DU BLEU ET DES FLEURS À défaut de pouvoir vous offrir un voyage en Thaïlande, commencez donc par devenir le touriste de votre propre ville. Au Québec, il y en a des parcs, des forêts et des coins cachés qui n’attendent que d’être découverts et ça fait toujours plaisir de prendre l’air après notre hibernation. En plus, vous aurez des photos exclusives pour votre compte Instagram ! Finalement, l’été n’est vraiment pas fait pour se casser la tête. Au contraire, la simplicité devrait être notre manière de le voir. Tellement de belles choses s’offrent à nous : soleil ou pluie, seul ou entre amis, qu’on veuille se détendre ou se dépasser, on peut toujours trouver quelque chose à faire. Prenez donc un cocktail ou allez à ce festival auquel vous avez toujours voulu assister et pensez-y : un été simple est un été bien passé.

LES MEILLEURS DRINKS DE L’ÉTÉ Par Stéphanie Audet L’amour que nous portons tous pour l’été est plus que justifiable. Ses longues journées nous permettent de profiter des bonnes choses : journée piscine, souper barbecue, soirée autour d’un feu, et on en passe ! Nous nous sommes donc demandé ce que nous pourrions bien faire pour que vous puissiez vous plonger de façon prématurée dans cette ambiance, qui est, selon nous, fort agréable. Oui, nous nous sommes efforcés de devancer les saisons afin de vous faire sentir comme si vous y étiez déjà. On s’est donc lancés, pour vous, nos chers étudiants, à la recherche des fameux « indispensables » de l’été. Vous nous voyez venir... L’équipe d’Intercom a déniché pour vous la perle rare. Un endroit où l’on s’amuse et on apprend à la fois. Sachez que nous comprenons votre incertitude face à ce fait. Mais ceci est bel et bien réel. Ateliers & Saveurs est un établissement hors du commun qui offre des cours de cuisine, de sommellerie et de mixologie. Située sur la rue St-Joseph, l’entreprise vous offre diverses activités de groupe à prix modique. Les propriétaires ont pensé à vous. Ils nous ont dévoilés certains de leurs secrets gagnants. Je vous propose trois recettes originales de cocktails, tous signés Ateliers & Saveurs, qui pourront enjoliver vos pré-vacances, votre calvaire, bref, appelez votre fin de session comme vous voulez. Vous nous remercierez à la suite de votre dégustation. À la vôtre !

C’EST VERT EN C… 6 RONDELLES DE FRAISE (ENVIRON UNE FRAISE PAR VERRE) 2 À 4 FEUILLES DE BASILIC 3/4 OZ DE SIROP DE KIWI JUS DE ½ CITRON 4 OZ DE VIN BLANC (RIESLING, OU VIN BLANC SUCRÉ) 2 OZ DE JUS DE CANNEBERGES BLANC 2 OZ DE PERRIER

DÉPÊCHE-TOÉ 4 FRAMBOISES 3 QUARTIERS DE PÊCHE 2 BRANCHES DE THYM ½ OZ DE SIROP DE PÊCHE JUS DE ½ CITRON 4 OZ DE ROSÉ (ROSÉ SEC DE PRÉFÉRENCE, PAS GALLO) 2 OZ DE NECTAR DE PÊCHES

GOYAVITA 6 BLEUETS 3 FEUILLES DE SAUGE JUS DE ½ CITRON ½ OZ DE SIROP D’ORGEAT (TOUT PILÉ) 1 OZ TÉQUILA EL JIMADOR ¼ OZ DE COINTREAU 1¼ OZ DE NECTAR DE GOYAVE OLD FASHIONED BROCHETTE DE BLEUETS ET FEUILLE DE SAUGE 9

LES MEILLEURS FESTIVALS DU QUÉBEC Par Malika Schneider Le soleil, les vacances et les festivals de musique. Voilà de quoi rendre un été incroyable. La province de Québec accueille chaque été de nombreux festivals, au plus grand bonheur des fanatiques de musique. Que ce soit dans un village, dans une ville ou dans une grande ville, tous les styles musicaux se mélangent afin d’offrir un grand éventail de choix aux festivaliers. Alors, sortez vos agendas et prenez en note toutes ces dates ! Voici les festivals que vous ne devez surtout pas manquer. Festival d’été de Québec (FEQ) – du 7 au 17 juillet 2016 Au cœur de la ville de Québec, le FEQ offre 11 jours de musique avec 300 spectacles répartis sur 10 scènes totalement différentes les unes des autres. Que vous aimiez les grandes scènes ou les petites scènes, il y en a pour tous les goûts. D’année en année, le Festival d’été de Québec offre aux festivaliers de nombreuses surprises. Il accueille des artistes internationaux, nationaux et locaux. Alors, jetez donc un œil à la programmation pour acheter votre laissez-passer. OSHEAGA Festival Musique et Arts – du 29 au 31 juillet 2016

Pour sa 11e édition, le festival aura lieu une fois de plus au Parc Jean-Drapeau, à Montréal. Il sera temps de sortir vos chapeaux et vos plus belles tenues d’été pour danser au rythme de la musique. Plus de 90 groupes se succèderont pour offrir un éventail de performance hors du commun. En plus de la musique, de nombreuses expositions d’art seront disponibles pour les plus curieux. En alliant art et nature, le festival OSHEAGA sera sans doute l’une de vos destinations de l’été.

Le Festif ! de Baie-Saint-Paul – 21 au 24 juillet 2016 Le centre-ville de Baie-Saint-Paul va totalement se transformer pour recevoir plus de 50 spectacles sur 14 sites différents avec plus de 45 artistes. Le Festif ! de Baie-Saint-Paul est un évènement qui intègre à la fois la musique et les arts du cirque. Quoi de mieux que d’allier ces deux milieux si inspirants. L’organisation du Festif ! accueille aussi bien des groupes de renommée mondiale que des artistes émergents et talentueux. Découvrir de nouveaux artistes dans un environnement chaleureux tout en consommant des bons produits du terroir vous intéresse ? N’hésitez pas à faire un saut au Festif ! de Baie-Saint-Paul. Woodstock en Beauce – 30 juin au 3 juillet 2016 Initialement inspiré par le Festival de Woodstock, Woodstock en Beauce est un festival qui renaît de ses flammes en 2016. Après une année d’absence, son retour est grandement attendu par les festivaliers. Des spectacles seront présentés durant quatre jours consécutifs pendant toute la journée. Vous êtes des adeptes de musique et de plein-air ? Woodstock en Beauce sera votre destination. Venez donc avoir du « fun en paix ». Apportez vos tentes et vos sourires, les terres de Saint-Éphrem-de-Beauce et de Sainte-Clotilde-de-Beauce sont prêtes à vous accueillir. Amnesia Rockfest – 23 au 26 juin 2016 Le plus gros festival de rock du Québec et du Canada vous attend avec impatience. Pour sa 11e édition, l’organisation va encore transformer le petit village de Montebello en grand party durant toute la fin de semaine. Dans une ambiance festive où tout est permis, venez profiter de la présence de nombreux groupes de rock. Vous aimez vous amuser, camper et danser ? Ce festival est sans doute fait pour vous !

Louis Laliberté Photographie

LE FESTIF ! Par Olivia Tremblay Ce n’est un secret pour personne, il faut s’attendre à bucher pour parvenir à l’emploi de nos rêves. On le sait, les emplois ne sont pas toujours faciles à décrocher. C’est difficile « d’embarquer dans la machine » comme on dit. La solution ? Créer soi-même son avenir de rêve. C’est ce qu’ont fait les jeunes fondateurs du Festif ! de Baie-Saint-Paul. Attache ta tuque, cette histoire-là brasse pas mal. Les gens connaissant bien Baie-Saint-Paul peuvent l’affirmer, ce n’est pas la destination vacances idéale des jeunes. Bien que magnifique, ce petit village manque cruellement de divertissement. C’est d’ailleurs un des facteurs majeurs du phénomène de migration vers la ville de ses jeunes résidents. Ça, c’était avant Le Festif ! Mais qu’est-ce que c’est que cette créature ? C’est tout simplement le meilleur festival de musique et d’art du monde (oui, même avant le FEQ). Pourquoi ? C’est simple. Ce festival a un charme qui lui permet de se démarquer des autres. Se déroulant généralement vers la fin juillet, lorsque la machine est lancée, on a l’impression d’assister à une immense réunion de famille. Ok, cette famille fait environ 25 000 personnes, mais c’est l’impression que ça donne. Tout est simple là-bas, on n’y pète pas de broue. Les personnes présentes y sont pour s’amuser, écouter de la bonne musique et en découvrir

de la meilleure. Parce que ça aussi, c’est quelque chose que j’adore du Festif !, la diversité des artistes musicaux et des animations. J’en ai connu des artistes à ce festival. Disons que certains manquaient cruellement à ma culture. Dit comme cela, le projet semble bien beau et bien facile à monter. Pourtant, dans les coulisses, ça travaille fort. Il y a déjà de cela sept ans, l’idée de ce festival a germé dans les têtes d’un petit groupe de jeunes de la région. Concernés par le manque d’activités proposées à la population et le fameux problème de la migration des jeunes vers la ville, ils ont mis sur pied ce fantastique projet. Il faut se l’avouer, ils partent de loin. À la première édition, ils pensaient recevoir environ 400 visiteurs. Grosse erreur. En effet, malgré leur nouveauté et leur anonymat, ils ont réussi à en faire déplacer 2500. Une belle petite erreur de 2100 personnes ! Sept ans, 25 000 festivaliers par année, 1,5 millions de dollars de recettes plus tard, Le Festif ! est un exemple pour tous les jeunes entrepreneurs qui voient leurs rêves comme irréalisables. Il faut dire qu’amener des grands noms tels que The Cat Empire, Les Cowboys Fringants, Robert Charlebois, Reel Big Fish et Louis-Jean Cormier dans un petit patelin comme Baie-Saint-Paul, ça relève de l’exploit. Cela montre qu’avec de la passion et de la détermination, on soulève des montagnes. Cet exemple ne s’applique pas qu’aux jeunes communicateurs rêvant de travailler dans le domaine de la musique. Cela s’applique à chacun d’entre nous. Tu as de la difficulté à trouver ta place ? Crée-la ta place ! Kin toé !

LES JEUX OLYMPIQUES D’ÉTÉ DE RIO Par Mikaël Morrissette C’est dans la ville de Rio de Janeiro au Brésil que se tiendront les trente-et-unièmes Jeux olympiques d’été. Ayant lieu tous les 4 ans, cet événement international représente l’accomplissement ultime dont rêvent des milliers d’athlètes de toutes les origines. Au-delà des compétitions sportives en lice, c’est le moment pour toutes les nations d’unir leur diversité pour cet événement unique. L’organisation des Jeux olympiques représente sans contredit le summum de l’événementiel. Se déroulant du 5 au 21 août prochain, ces jeux seront les premiers présentés en Amérique du Sud et réuniront plus de 10 000 athlètes provenant de 206 délégations. Répartis sur 32 sites de compétition dans 4 zones de la ville de Rio de Janeiro, les amateurs pourront assister à la présentation de 42 disciplines distribuées en plus de 300 épreuves. Deux nouveautés sont de ce nombre, soit le golf et le rugby qui feront une réapparition à l’événement après presqu’un siècle d’absence. Devant ce vaste éventail de compétitions, certaines épreuves promettent d’être particulièrement captivantes. Le décor qu’offre la ville de Rio est à couper le souffle. À cet égard, l’épreuve de triathlon où les athlètes s’élanceront directement dans l’océan avant d’affronter le parcours de vélo particulièrement abrupt risque d’être fort intéressante. Les différentes compétitions d’athlétisme retiennent également toujours leur part d’attention médiatique. Menée par Aaron Brown et Andre de Grasse, la délégation canadienne d’athlétisme promet de nous river à nos écrans pour les épreuves du 100 mètres et du relais 4 X 100 mètres. Les performances du Jamaïcain Usain Bolt et de son équipe sont également toujours remplies de surprises. Dans un tout autre ordre d’idées, les Canadiennes risquent de nous en mettre plein la vue en plongeon. Ce sera le moment idéal pour voir à l’œuvre les artistes des airs que sont Jennifer Abel, Roseline Filion, Pamela Ware et Meaghan Benfeito, pour ne nommer que celles-là. Surnommé le « FAB IV », le quatuor a amassé plus de 70 médailles lors de compétitions internationales, une récolte à faire rêver les plus grandes délégations. Avec les Chinoises qui risquent de leur offrir une féroce résistance, la compétition promet d’être riche en émotions.

Toujours dans les compétitions aquatiques, les épreuves de natation en éclabousseront plusieurs. L’Américain Michael Phelps, l’olympien le plus médaillé de l’histoire des Jeux olympiques tous sports confondus, sera sous les feux de la rampe encore une fois. Du côté de la délégation canadienne, le nageur Ryan Cochrane représente un bel espoir de médaille sur la distance du 1 500 mètres. Il possède d’ailleurs le record canadien sur cette distance. En aviron, particulièrement les équipes huit de pointe tant chez les hommes que les femmes, nos athlètes canadiens aspirent également aux grands honneurs. Forts de deux médailles d’argent lors des Jeux de Londres en 2012, parions que les pagayeurs voudront répéter leurs exploits et peut-être même ramener l’or à la maison. À chaque édition, il revient au Comité international olympique de sélectionner la ville hôte des Jeux. Le choix de Rio pour accueillir l’événement de 2016 a soulevé sa part de contestations. La construction des installations requises pour les épreuves requiert non seulement du temps et de l’argent, mais également la prise de possession de territoires près les uns des autres. Ainsi, des organisations telles que l’ONU et Amnistie internationale ont dénoncé certaines violations aux droits de l’homme. Des favelas à proximité des lieux de compétitions ont été réduites à néant et les habitants ont été relocalisés de force afin d’accueillir les infrastructures nécessaires aux compétitions. Bien que l’organisation des Jeux olympiques génère des retombées considérables, il importe tout de même de s’interroger à savoir si, à long terme, cet événement représente un investissement ou encore un gouffre financier. Loin d’être exhaustive, cette courte liste permet de dresser un portrait très modeste de ce à quoi les amateurs auront droit cet été. En ajoutant le handball, l’haltérophilie, la gymnastique rythmique, le tir à l’arc, le hockey sur gazon, le judo, le canoë slalom, le tennis de table, l’escrime, la boxe, les sports équestres, la voile, la lutte libre et j’en passe, les spectateurs auront beaucoup de diversité à se mettre sous la dent. Pour ma part, en attendant Rio, je retourne encourager les Blue Jays. Oui, c’est déjà commencé, et tant mieux.

PROFITER DE CHAQUE INSTANT Par Marjorie Bouchard Ça vous dit quelque chose, ce fameux sourire niais qui s’accroche à vos lèvres out of nowhere et cette sensation irréelle de déjà-vu ? Nul besoin de vous proclamer médium ou devin, vous êtes simplement l’heureuse victime du moment présent. Votre mémoire provoque un arrêt volontaire dans le temps afin de vous pousser à apprécier à la fois hier, aujourd’hui et demain, en une seule et même fraction de seconde. Qu’il s’agisse d’un déjà senti, d’un déjà vécu ou d’un déjà visité, ces trois types d’impressions atemporelles représentent parfaitement le rapport complexe qu’entretiennent notre cognition et notre intelligence émotive. La théorie actuelle repose sur un concept comprenant l’émotion et un élément réel tiré de notre mémoire, qui réagit et se transforme en un tout lorsqu’il est associé à un souvenir oublié ou refoulé. Votre café est assurément plus savoureux le dimanche matin, alors qu’un arrière-goût d’amertume vous brûle la langue le lendemain au réveil. Les couleurs de l’automne sont toujours plus belles d’année en année, et les chaudes nuits d’été vous semblent toujours plus longues et à la fois plus rares. Le seul hic : comment trouver satisfaction au quotidien lorsque nos rêves et notre soif de vivre dépassent notre ambition démesurée ?

L’importance que vous accordez à un moment clé réside dans son unicité, dans sa fatalité. La rareté d’un souvenir lui confère une valeur inestimable, et il faut accepter que la routine n’est en fait qu’une succession de moments uniques, bien que similaires dans leur structure. Certaines personnes sont dotées d’un wanderlust un peu plus mordant, et leur attrait pour l’aventure réside dans l’extraordinaire, le rêve et la rareté de l’occasion. D’autres, fervents amateurs du Namast’ay in bed, se contentent de peu, de moins, et le let it be motive leurs moindres faits et gestes. L’idée, c’est d’adopter certains éléments de chacune de ces philosophies, mais surtout de prioriser des habitudes de vie en lien avec vos intérêts personnels. Fixez-vous des buts à court terme et surpassez-vous; votre ambition laissera place à la réalisation. Appréciez chaque action réduite à sa plus simple expression afin d’élargir vos horizons et d’éveiller votre curiosité. Prenez le temps. Respirez, mangez, exprimez-vous dans un langage digne de votre message, souriez, ressentez et, surtout, écoutez. Remplissez votre bagage de vie de l’expérience et du vécu des autres. On ne cesse jamais d’apprendre, après tout. Devenez un spécialiste de l’interaction humaine, et votre ouverture d’esprit vous mènera plus loin qu’un tour du monde. Au bout du compte, tout dépend de vous. Il n’existe aucune méthode infaillible pour s’armer d’une rage de vivre à toute épreuve, et la curiosité doit devenir votre meilleur allié. Loin de moi l’idée de vous pousser à tout laisser tomber pour investir dans un Winnebago au pays des kangourous, ouvrez simplement les yeux sur ce qui vous entoure et ayez soif de connaissances.

L’INCONNU Par Katherine Bilodeau Toi + l’inconnu = l’aventure Quand je parle de l’inconnu, je ne parle pas d’aller à l’aéroport ou à la gare de train et choisir une destination au hasard ; je parle d’essayer quelque chose de complètement inconnu ! L’idée est de choisir quelque chose qui nous est inconnu et nouveau, ou du moins quelque chose que nous n’avions jamais exploré ou pensé faire ! Cela peut être une nouvelle activité qui nous fera sortir de notre zone de confort ou encore qui nous donne une sensation forte comme le bungee ou le parachute. On peut simplement apprendre une nouvelle langue, un nouvel instrument de musique ou un nouveau style de danse. Je crois qu’essayer d’acquérir quelque chose de nouveau pendant l’été est l’idéal avant de recommencer l’université ou le début d’un nouveau travail puisque ça permet souvent de voir la vie d’un nouvel angle. Il n’est pas trop tard pour un nouveau travail d’été qui pourrait vous donner un nouvel acquis, un avantage dans la vie, même si cela n’a aucun lien avec votre domaine. Parfois, regarder ailleurs peut nous faire réaliser beaucoup de choses sur notre cheminement. Quand je parle d’inconnu, il

va sans dire que j’inclus aussi les voyages. Pour les âmes qui recherchent toujours de nouveaux pays à découvrir, peut-être devriez-vous penser à notre beau et cher pays qui a son lot de merveilleux paysages, on n’a qu’à penser à Banff. On entend souvent des gens dire qu’ils veulent aller en Thaïlande, en Australie, en Europe… Oui, ce sont de magnifiques endroits, mais parfois d’aussi belles vues se trouvent tout prêt. Pour d’autres, peut-être que cet été, il est temps de changer complètement de chemin, que ce soit un déménagement ou simplement un changement de programme pour ceux qui sont encore dans le doute. Regardez les choix qui s’offrent à vous, pensez à un nouveau domaine qui pourrait peut-être vous plaire. On est encore jeunes, il n’est jamais trop tard pour changer d’idée ou découvrir quelque chose. Vous avez un projet qui vous fait peur, mais que vous mourez d’envie de réaliser ? L’été est là pour commencer à planifier sa réalisation, à essayer, à échouer, à recommencer et à ne surtout pas abandonner ! 15

UN APRÈS-MIDI CRÉATIF

CE QU’IL FAUT FAIRE Pour le premier canevas Utilise le dos du pinceau carré en l’appuyant sur la toile et remet le pinceau dans la peinture au besoin. Ici, on a créé des lignes plus ou moins symétriques. Le fait qu’il y ait parfois moins de peinture sur le pinceau donne un look un peu plus négligé et c’est ce qui fait la beauté de la chose.

Par Zoé Lalancette Ce n’est pas parce qu’on est des étudiants en appartement qu’on doit absolument vivre dans un appartement d’étudiant ! Non, mais avouons-le, un appart sans déco, ça fait soso ! Voici donc quelques petits projets, beaux, bons, pas chers, à faire soi-même qui t’inspireront pendant la belle saison.

Pour le deuxième canevas Il suffit de coller un morceau de ruban à masquer environ au tiers de la toile. Ensuite, on peinture simplement le côté désiré de la toile. Petit truc : Enlève le ruban seulement quand la peinture est sèche. Pour le troisième canevas Trempe un tampon en éponge dans la peinture et viens simplement l’estamper sur la toile pour former des cercles. Encore une fois, on cherche à avoir un effet négligé, il ne faut donc pas que les ronds soient parfaits.

DES CANEVAS, TU PEINTURERAS

Parce qu’on n’est plus capable de voir le mur du salon aussi blanc que la caissière du dépanneur qui ne sort jamais dehors, voici comment réaliser ces jolis petits chefs-d’œuvre : Ce dont tu as besoin Quelques canevas de grandeurs différentes De la peinture acrylique Un petit pinceau à bout carré Un pinceau grandeur moyenne Un ou des tampons en éponge Du ruban à masquer Ce qu’il faut savoir Chez Dollarama, tu trouveras de la peinture acrylique offerte dans quelques couleurs différentes. Toutefois, je te conseille de laisser aller l’artiste en toi et de n’acheter que le blanc, le noir et les 3 couleurs primaires : le jaune, le rouge et le bleu. Fais-toi confiance ! Mélanger des couleurs, ce n’est pas si difficile et tu y trouveras probablement plus de plaisir à définir la couleur exacte que tu désires plutôt que d’en acheter une qui détonne un peu de ta déco. Ça te permettra aussi de varier les teintes d’un canevas à l’autre.

Ce qu’on aime On peut varier les couleurs et le style.

UN BABILLARD, TU ORGANISERAS

Parce qu’on ne veut plus du babillard un peu trop beige qui nous rappelle le vieux bureau du mononcle comptable, voici comment organiser ce fameux tableau d’affichage : Ce dont tu as besoin Un babillard en liège De la peinture acrylique Un pinceau grandeur moyenne Du ruban à masquer Ce qu’il faut savoir Ne te casse pas la tête à sabler le cadre, il se peinture très bien. En t’appliquant, il ne devrait pas y avoir de problème et la peinture ne partira pas. De plus, le liège exigera peut-être 2 ou 3 couches de peinture selon la couleur que tu utilises. Ce qu’il faut faire Selon ce que tu veux créer, si ton objectif est de peinturer le cadre du babillard et le liège, il faudra commencer par l’un des deux en utilisant le ruban à masquer à chacune des étapes. Tu peux toutefois décider de ne peinturer que le liège et laisser le cadre intact, comme tu peux également décider de faire des motifs plus sobres comme des chevrons, par exemple. Ce qu’on aime Non seulement le babillard sera agencé à ta décoration, mais il sera également pratique pour y épingler de belles images inspirantes pour te motiver lors de ta prochaine session.

DES CARTES DE SOUHAITS, TU ENCADRERAS

Pourquoi ne pas encadrer des illustrations trouvées sur Pinterest ou encore des cartes de souhaits ?

DES BOUGIES, TU ALLUMERAS

Bien que ce projet requière certains outils dont une scie, une perceuse avec une mèche et quelques petites buches de bouleaux, l’idée est malgré tout très mignonne !

DES POIGNÉES, TU CHANGERAS

On n’y pense pas, mais le fait de changer seulement les poignées d’un vieux meuble donne parfois envie d’attendre un peu avant d’aller en acheter un nouveau. Tout le matériel est disponible dans des magasins comme chez Dollarama, chez Omer de Serres ou même chez Les Escomptes Lecompte et les marchés aux puces. Ne sous-estime pas les petits endroits ! Sois créatif, fais des variations et surtout amuse-toi !

L’AVENIR Par Amanda Bertrand Quel type de diplômé êtes-vous ? Nous y sommes, enfin ! Dans quelques semaines, plusieurs d’entre nous termineront leurs derniers examens du baccalauréat. La frénésie se propage dans les cours, jumelée à l’inquiétude du finissant qui voit une si grande page se tourner. Alors, LA question qu’on ne veut plus entendre : « Qu’allez-vous faire après vos études ? » Êtes-vous plus du genre à voyager ? Ah, les fameux eurotrips ! C’est le temps de mettre à jour votre statut Facebook et de demander à tous vos contacts les trucs et les conseils pour ce voyage chez nos cousins transatlantiques. Vous avez rempli vos obligations, vous avez votre bac. Maintenant, il est temps de découvrir le monde, de partir à l’aventure et d’apprendre qui vous êtes vraiment. Non à l’eurotrip ? Prenez une carte du monde, fermez les yeux et arrêtez-vous sur un pays. Voilà, votre prochaine destination y est. Problème d’argent ? Économisez durant l’été en préparation de votre voyage. Sinon, participez à un programme tel que SWAP vacances-travail. Ainsi, vous pourrez découvrir le monde et travailler en même temps. Allez-vous continuer les études ? Il y a plein d’opportunités dont vous n’êtes peut-être pas au courant. D.E.S.S, maîtrise, certificat ou MBA ? Il n’y a pas seulement la maîtrise en communication à l’Université Laval qui existe. Ouvrez vos horizons et informez-vous.

Sinon, vous êtes plus du type stabilité ? Soyez patient. En 2011, le taux de placement en communication était de 73,9 %. Il se peut que vous ne trouviez pas d’emploi directement après le bac, ni dans six mois ou un an. Attendez un peu avant de tomber en dépression et d’accepter un poste de gérant au Couche-tard. Voici quelques options qui s’offrent à vous : - Profiter de votre statut de diplômé pour faire des stages. - Aller cogner aux portes des agences. - Continuer de vous faire un réseau de contacts. - Faire quotidiennement des tours sur les sites de recrutement : Grenier aux emplois, SPLA ou Jobocom, pour être à jour sur les offres d’emplois. L’important est qu’il faut toujours chercher des opportunités. Vous retournez chez papa et maman en attendant de trouver ce qui vous plaît ? Ce n’est pas une si mauvaise chose. Vous retournez à Montréal, au Saguenay ou à Chibougamau ? L’air familier vous fera sûrement un grand bien. Vous n’êtes pas obligé de savoir ce que vous voulez faire pour le reste de vos jours dès que vous aurez votre diplôme en main. Prenez le temps de vous faire chouchouter par vos parents et vos proches. À la longue, vous rechercherez votre indépendance acquise au cours des 3 dernières années. Ainsi, vous trouverez vite votre voix. TOUT sauf des communications ? Le baccalauréat vous a dégoûté du monde des communications. Vous faites des cauchemars à l’idée de devoir faire des plans de communications. Les mots « public cible », « objectifs » et « stratégies » vous donnent mal au cœur. Maintenant, que vous savez ce que vous ne voulez pas faire, découvrez ce qui vous passionne. Peu importe votre choix, l’important est de profiter de ce nouveau chapitre de votre vie et de laisser le destin faire son travail. Suggestions de réponses à la question : « Qu’allez-vous faire après vos études ? » - On élève des chameaux - On vend des brebis - On recherche des licornes - On travaille à Radio-Canada - On s’inscrit dans une télé-réalité - On devient médecin - On trouve une cure pour le sida - On récolte de l’argent pour les enfants malades - On s’enferme chez soi pour regarder Netflix - On écrit un livre - On s’invite dans des soirées mondaines - On s’occupe de réseaux sociaux - On écrit dans des blogues - On communique

UN ÉTÉ TOUT EN VOYAGE Par Vanessa Loignon La fin de session approche, ce qui signifie étude, stress et examen, mais ça signifieaussi que les vacances arrivent ! Je te donne 5 bonnes raisons de partir à l’aventure cet été ! 1. Voyager enrichit « Travel is the only thing you buy, that makes you richer. » Quelle belle phrase pleine de sens ! Oui, ce peut être dispendieux de voyager : il faut travailler et se ramasser des sous pour pouvoir se payer un voyage. Mais je crois que c’est sans aucun doute l’expérience qui nous enrichit le plus. Être dépaysé, apprendre à connaître un pays, vivre l’aventure et ne pas savoir à quoi ressemblera demain, c’est ça voyager ! C’est aussi des tonnes de souvenirs à se remémorer et à raconter. 2. Voyager permet d’apprendre à se connaître

Voyager est assurément l’expérience qui permet d’apprendre à vraiment se connaître ! Oui, on se connaît tous, mais en voyage, il y a une partie de nous-mêmes qui ressort et qu’on n’a pas la chance de voir dans la vie de tous les jours. Autant dans les moments les plus fous de notre périple que dans ceux où on est un peu perdu et parfois en panique, on a des réactions qu’on ne pensait pas avoir au quotidien. 3. Élargir sa vision du monde et de la vie Sortir de chez soi et arriver dans un nouveau pays qui nous est complètement inconnu, c’est en apprendre davantage sur le monde et sur la vie. C’est important de voir qu’il n’y pas que notre petit coin de Québec qui

est beau. Voir les coutumes des autres pays, apprendre une autre langue, goûter à des aliments qui nous sont inconnus, rencontrer des gens des quatre coins du monde, c’est ça voyager. 4. Sortir de sa zone de confort Partir à l’aventure, c’est aussi sortir de sa zone de confort. C’est toujours un peu stressant de partir en voyage : on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre et ça nous sort « ben raide » de notre zone de confort. Mais n’est-ce pas génial de justement ne pas avoir le contrôle sur tout et laisser les choses aller ? En sortant de notre zone de confort, on peut voir les situations beaucoup moins grosses que ce qu’elles sont et ça nous permet de prendre la vie un peu plus à la légère. 5. Vivre en liberté Faire le vide, ne pas avoir d’engagements, vivre pleinement comme on le veut, c’est aussi ça voyager. Le feeling d’être libre, c’est beau et tout le monde devrait se le permettre une fois de temps en temps. Durant l’année scolaire, on a 1001 choses à penser et à faire, on mérite bien un voyage pour faire le vide, tsé !

ALORS, QUELLE SERA TA DESTINATION CET ÉTÉ ?

LE MEILLEUR EMPLOI D’ÉTÉ : SAUVETEUR Par Anne-Sophie Maltais Depuis cinq ans, je passe mes étés sur le bord d’une piscine, souvent accompagnée de mes amis les rayons de soleil. L’emploi de sauveteur est de loin la meilleure job d’été que j’ai eu, mais pas pour les raisons auxquelles vous pensez probablement. Bien entendu, les chauds rayons de soleil sont agréables, tout comme les coups de tonnerre qui indiquent qu’il faut évacuer la piscine (c’est le règlement préféré des sauveteurs). Travailler à l’extérieur est une chance en soi, surtout à proximité d’un bassin d’eau rafraichissante. C’est aussi agréable d’être dans un milieu où la plupart des gens sont en vacances parce que ça crée une ambiance légère et agréable. C’est cette image qu’ont tous les gens qui me disent « t’es chanceuse, ta job c’est relax ». En effet, ce n’est pas la job la plus fatigante. Mais il y a un « mais ». Être sauveteur, c’est s’assurer d’être vigilant en tout temps. On dit souvent qu’un accident peut arriver en quelques secondes et je pense que dans le contexte d’une piscine, ça ne pourrait pas être plus vrai. En tant que sauveteur, j’ai déjà eu affaire à des incidents dans lesquels il a fallu que j’agisse rapidement et efficacement. Les égratignures, les coupures et les saignements de nez font partie du lot quotidien des sauveteurs en milieu aquatique. Bras cassé, quasi-noyade ou perte de conscience sont tous des incidents qui arrivent moins souvent, mais qui demandent tout de même un excellent temps de réaction lorsqu’ils surviennent.

C’est cet état d’urgence qui fait en sorte qu’être sauveteur est la meilleure job d’été. Il n’y a rien de plus gratifiant qu’un père de famille qui te remercie 15 fois après que tu aies pris soin de son enfant à la paupière enflée en raison d’une piqure d’insecte. Il n’y a rien de plus valorisant que d’entendre des félicitations de la part de collègues après avoir apporté des soins à quelqu’un. Il n’y a rien de plus beau que de voir un père soulagé que quelqu’un s’occupe de son enfant blessé. Et il y a aussi l’adrénaline. Ce sentiment de puissance lorsqu’au bout de la ligne, c’est la répartitrice de l’urgence qui me questionne. Ces décisions qu’il faut prendre rapidement. Ces personnes qu’il faut gérer lors d’une situation de crise. Et l’insomnie qui frappe la nuit suivant une intervention parce que la fierté d’avoir aidé ou sauvé la vie de quelqu’un s’empare de moi. C’est le seul cas où l’absence de sommeil est justifiable. Pour toutes ces raisons, être sauveteur est génial, et ce, même pendant les canicules qui attirent trop de baigneurs et même lors de ces journées pluvieuses et froides, où il y a quand même toujours deux ou trois motivés qui viennent se baigner, aux grand désarroi de ces sauveteurs [du monde] qui grelottent sur le bord de la piscine.

UN ROAD TRIP AUX ÉTATS-UNIS Par Catherine Dufour Si tu veux profiter de la période estivale au maximum, un road trip aux États-Unis est le périple tout indiqué ! L’aventure et l’imprévisible sont au rendez-vous lors de ce type de voyage… et c’est ce qui fait toute sa beauté ! Mais comment doit-on se préparer en vue d’un tel voyage ? Il y a là toutes les réponses à tes questions.

QUELQUES QUESTIONS PRIMORDIALES À SE POSER AVANT TOUT : 1- Quel type de voyage désires-tu vivre ? Préfères-tu les voyages où tout a été pensé et organisé dans les moindres détails ? Ou est-ce que tu aimes mieux te laisser porter par le vent sans même penser à ce qui t’attend le jour suivant ? La réponse à ces questions définira ton voyage en entier. 2- Es-tu du genre à visiter tous les musées de la ville ou encore à t’intégrer dans les endroits que tu visites ? Les voyages culturels et les voyages de rencontres sont bien différents, mais tout aussi intéressants les uns des autres. Par contre, il est important de connaître tes préférences afin de bien organiser ton road trip. 3- Ton logis parfait durant de longs séjours, c’est une chambre d’hôtel ou tout simplement la tente de camping ?

Bien évidemment, les hôtels et la nature n’offrent pas le même genre d’expérience. Toutefois, pour ma part, je priorise de loin le camping à toutes les autres sortes de logis possibles, puisque ça ajoute à l’expérience de débrouillardise et d’aventure. Aussi, il est indispensable de mentionner que les nuits sous la belle étoile son beaucoup plus abordables. Plus tu économiseras sur les coûts de base, plus tu auras d’argent pour faire des activités au cours du voyage ! 4- Avec qui partageras-tu cette fantastique excursion ? Peu importe la durée de ton séjour, tu devras vivre 24h sur 24 avec les amis qui t’accompagneront, alors choisis-les bien et surtout demande-toi si vous vivrez bien ensemble tout ce temps. Ça paraît anodin, mais ça a pourtant une importance capitale. Ça peut faire basculer un road trip au cauchemar si vous passez votre temps à vous disputer. UNE FOIS QUE TU AS RÉPONDU À CES QUELQUES QUESTIONS DE BASE, TU DOIS MAINTENANT T’ASSURER QUE TOUS TES PAPIERS SONT EN RÈGLE. Avant de partir, vérifie que ton passeport est à jour et surtout assure-toi qu’il n’expirera pas bientôt, car en cas d’imprévu qui te forcerait à rallonger ton séjour, il faut être prévoyants. Par ailleurs, si vous prévoyez être plusieurs personnes à conduire la voiture, prenez les forfaits nécessaires avec vos compagnies d’assurance respectives.

QUELLES SONT LES DÉPENSES DE BASE À PRÉVOIR ? Parmi les dépenses à appréhender, il y a les repas. La meilleure chose à faire est de réaliser une petite épicerie de départ qui rassemblera plein de mets simples qui se conservent facilement dans l’auto. Ensuite, tout au long du road trip, vous devriez faire de petites épiceries et surtout, éviter les restaurants quand c’est possible. Une autre dépense importante, c’est bien sûr l’essence. Calculez le plus précisément possible le nombre kilomètre que vous comptez faire et ensuite ajoutez 300 kilomètres supplémentaires pour toutes les fois où vous risquez de vous perdre ou les déplacements imprévus. Par la suite, le taux de change n’est très favorable pour le moment, mais ça peut changer rapidement, alors il suffit de l’examiner régulièrement pour choisir le meilleur moment pour changer votre butin. Finalement, le logis est une autre dépense à prévoir dans votre budget. Si vous décidez de dormir dans les campings, je vous assure que vous sauverez beaucoup. PETITS CONSEILS D’EXPÉRIENCE VÉCUE : Si vous prévoyez être aux États-Unis durant le 4 juillet, je vous conseille fortement de prévoir du budget pour le stationnement cette journée-là, car les prix peuvent quadrupler durant cette période en raison de l’achalandage. Le gros avantage de séjourner dans les campings, c’est que le véhicule peut demeurer là sans problème. Quand c’est possible, comme à New York par exemple, laissez l’auto au camping et prenez le métro une fois sur place c’est beaucoup moins dispendieux et ça évite les crises de nerfs sur les routes folles du New Jersey. LES ENDROITS QUE VOUS DEVEZ ABSOLUMENT VISITER

1 La ville de Salem au Massachusetts, car c’est sans contredit la destination par excellence pour découvrir l’histoire des sorcières. Elle se trouve à seulement 25 kilomètres au nord de la ville de Boston.

2 Wildwood pour ses interminables plages et ses parcs d’attractions. 3 La ville de New York… je n’ai pas besoin de dire pourquoi ! 4 Lincoln Memorial situé à Washington D.C. pour son passé historique passionnant. Pour ce qui est du reste, il ne tient qu’à vous de sélectionner des destinations qui vous interpellent. L’aventure vous réclame… répondrez-vous à l’appel ?

DES DOCUMENTAIRES QUI FONT RÉFLÉCHIR Par Émilie Godin La fiction nous fait passer par toutes sortes d’émotions, mais rien n’est plus efficace qu’un documentaire pour nous ébranler complètement. Ces films nous montrent la réalité telle qu’elle est et nous présentent le meilleur comme le pire de notre monde sans filtre. Voici donc cinq documentaires choquants qui vous remueront et vous feront sans doute réfléchir. GOING CLEAR : SCIENTOLOGY AND THE PRISON OF BELIEF Sorti en 2015 et réalisé par Alex Gibney, Going Clear est un documentaire sur l’Église de Scientologie basé sur le livre gagnant d’un Pulitzer Going Clear : Scientology, Hollywood, and the Prison of Belief de Lawrence Wright. En présentant des entrevues avec d’anciens membres de l’organisation et en expliquant l’histoire derrière la fondation de ce mouvement par L. Ron Hubbard, Gibney tente de démontrer les abus et les manipulations dont sont victimes les membres de l’Église. Il tente d’expliquer également par des vidéos d’archives de quelle manière les célébrités, dont Tom Cruise et John Travolta, se laissent influencer par la Scientologie. Évidemment, ce documentaire n’a pas fait l’affaire de l’Église de Scientologie qui a affirmé que toutes les informations contenues dans le long-métrage étaient fausses. HOT GIRLS WANTED Réalisé par Jill Bauer et Ronna Gradus en 2015, Hot Girls Wanted est un documentaire dans lequel on suit de jeunes femmes âgées de 18 et 25 ans qui sont des actrices de films pornographiques. Rêvant de gloire et de richesse, ces jeunes femmes naïves provenant de milieux familiaux stables sont enrôlées dans l’industrie de la pornographie amateur sous de fausses promesses. Le documentaire présente de manière très dérangeante le cercle vicieux dans lequel elles tombent et duquel il est presque impossible de sortir saine et sauve. Le but que se sont donné Jill Bauer et Ronna Gradus avec ce documentaire est de prévenir et de sensibiliser les jeunes femmes et leurs parents quant aux dangers du milieu de la pornographie. BLACKFISH Ce documentaire, sorti en 2013 et réalisé par Gabriela Cowperthwaite, parle des dangers liés à certains animaux aquatiques gardés en captivité. Plus spécifiquement, on nous raconte l’histoire de Tilikum, un orque du parc aquatique SeaWorld à Orlando aux États-Unis. Bien que l’orque soit la grande vedette du parc, Tilikum a causé la mort de trois personnes responsables de le soigner. En creusant un peu, Gabriela Cowperthwaite découvre que les attaques d’orques gardés en captivité ne sont pas rares et qu’elles pourraient, entre autres, s’expliquer par le fait que les petits sont brutalement arrachés à leur famille dès leur plus jeune âge pour être dressés comme des bêtes de cirque. Le documentaire a eu un tel impact que l’achalandage dans les parcs a beaucoup diminué et quelques établissements SeaWorld ont mis fin aux spectacles d’orques. 24

THE LOOK OF SILENCE En 1965, a eu lieu en Indonésie un massacre engendré par les oppositions entre le Parti communiste indonésien et le Parti national indonésien, causant la mort d’un nombre indéterminé de personnes se situant entre 500 000 et 1 million, ainsi que l’emprisonnement de 600 000 autres. Les auteurs de ces atrocités n’ont jamais payé pour leurs crimes. The Look of Silence, nommé au dernier gala des Oscars, est un documentaire réalisé en 2014 par Joshua Oppenjeimer dans lequel une famille confronte l’homme qui a assassiné un de leurs frères. Ce long-métrage fait suite au documentaire troublant du même réalisateur, The Act of Killing, dans lequel quelques assassins du massacre indonésien de 1965 reconstituaient à leur guise les meurtres qu’ils ont perpétrés, montrant ainsi la banalisation de ces violences. CARTEL LAND Ce documentaire, paru en 2015 du réalisateur Matthew Heineman, traite des cartels de drogues mexicains. C’est, entre autres, en suivant le physicien Jose Mireles, à la tête d’un groupe de citoyens d’une petite ville du Mexique appelé le Autodefensas qui tente de défaire le règne meurtrier d’un cartel dans leur région, que Heineman a pu plonger dans ce milieu difficile. Dans ce documentaire, on suit également Tim Foley qui dirige un groupe paramilitaire qui empêche la drogue provenant du Mexique de traverser la Cocaine Alley, zone désertique qui traverse la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Ce documentaire choc, dont la production était très risquée, montre les atrocités liées à la production et à la vente de drogue.

GOING CLEAR

HOT GIRLS WANTED

BLACK FISH

CARTEL LAND

THE LOOK OF SILENCE 25

COMPRENDRE LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES AUX ÉTATS-UNIS Par Marie-Hélène Émond Depuis le 1er février dernier, le long processus pour la désignation des candidats républicains et démocrates en vue de la 58e élection présidentielle des États-Unis a été mis en branle. Le système électoral encore en vigueur chez nos voisins américains est celui du suffrage universel indirect. Ce mode de scrutin très ancien et complexe remonte à 1789. Voici quelques explications pour comprendre son fonctionnement de même que le fonctionnement de l’investiture.

FÉVRIER À JUIN Sélection d’un chef de parti : les primaires La course à la chefferie est appelée « les primaires » ou « caucus ». Les modes de sélection des candidats à la présidence et les règles de celles-ci varient d’un État à l’autre. Le caucus est une réunion de militants organisée dans tout l’État. La réunion se fait sous forme d’assemblée où les militants membres du parti débattent et désignent des délégués qui voteront pour leur chef à la convention nationale du parti en juillet. Alors que les Démocrates forment des groupes sur place vis-à-vis du candidat qu’ils soutiennent, les Républicains inscrivent le nom d’un délégué sur une feuille de papier. Pour les primaires, elles peuvent être ouvertes ou fermées. Lors de primaires fermées, ce sont uniquement les citoyens inscrits comme démocrates ou républicains sur les listes électorales qui peuvent voter. Les primaires ouvertes permettent à des citoyens de participer le jour du scrutin pour l’une ou l’autres des primaires démocrate ou républicaine. Cependant, ils ne peuvent participer qu’aux primaires d’un seul des deux partis. Encore une fois, ce sont les règles des États qui désignent le type de primaires. Depuis 1972, ce sont les caucus de l’État de l’Iowa qui commencent le long processus pour la désignation des candidats républicains et

démocrates, suivi par les primaires de l’État du New Hampshire. Chaque État emboîte le pas et tient les caucus ou les primaires de chaque parti. Les Super Tuesday sont les mardis où se tiennent le plus grand nombre de primaires et de caucus en une seule journée, ce qui dessine une tendance lourde. Faute de popularité ou de financement, certains candidats se retirent dès le début du processus lorsqu’ils prennent conscience de leur faible pourcentage de vote. Au fur et à mesure que les États se prononcent lors de caucus ou de primaires, chacun des candidats à la présidence de leur parti accumule un nombre de délégués en fonction du pourcentage de vote obtenu. Les délégués, eux, sont des militants qui représentent tous un candidat. Ils s’engagent à voter pour eux lors de la convention nationale du parti. Le candidat qui obtient le plus de délégués sera donc en avance dans la course de son parti politique. Plus un candidat fait élire de délégués, plus il a de chance d’être désigné comme chef du parti. Les courses à la chefferie des Démocrates et des Républicains se tiennent indépendamment l’une de l’autre, mais simultanément. Comme l’État de la Californie est le plus populeux, il est le dernier des gros États à choisir ses délégués. C’est la capitale américaine, le District de Columbia, qui marque la fin du processus de sélection des délégués de chaque parti. JUILLET – Conventions nationales des partis Les conventions nationales des partis s’insèrent dans le processus des élections présidentielles américaines. Pour chacun des partis, elles ont lieu en juillet à différentes périodes. Il s’agit d’une rencontre entre les délégués afin de choisir officiellement le candidat qui représentera le parti lors de l’élection générale en novembre. C’est l’équivalent des votes des membres au terme des courses à la chefferie au Québec et au Canada. Toutefois, ce choix fait par les délégués est sans grande surprise, car le nom du candidat qui deviendra le chef du parti est souvent connu depuis la fin des caucus et des primaires en raison du nombre de délégués obtenus chacun. Cet évènement sert surtout de rassemblement aux militants, aux bénévoles et à de nombreuses personnalités du parti qui apportent leur soutien au candidat investi. Les conventions permettent aussi au candidat désigné de présenter et de faire élire son programme de parti.

8 NOVEMBRE 2016 Le jour du scrutin : les élections présidentielles américaines La dernière étape se déroule à date fixe, soit le premier mardi suivant le premier lundi de novembre à tous les 4 ans. Le jour du scrutin, tous les citoyens américains se déplacent pour aller voter selon la méthode du suffrage universel indirect. Cela signifie que tous les citoyens américains en âge d’exercer leur droit de vote désignent des intermédiaires/ représentants, appelés les grands électeurs, qui éliront à leur tour le président et le vice-président des États-Unis en novembre 2016. Même si le suffrage est indirect et que les Américain(e)s votent pour un représentant, c’est tout de même le nom du président et du vice-président qui est inscrit sur le bulletin de vote des citoyens. Il y a 538 grands électeurs sur l’ensemble du territoire américain qui forment ce qu’on appelle le Collège électoral. Le candidat qui obtient la majorité des voix dans un État récupère tous les grands électeurs et « gagne » l’État.

Carte des résultats de l’élection présidentielle de 2012. Obama a fait élire 332 grands électeurs sur les 538 répartis dans les 50 États.

Même si le Collège électoral doit se réunir plus tard pour voter dans la capitale de leur État respectif, il est possible de déduire le nom du futur président, car, règle générale, les grands électeurs sont tenus sous serment de voter pour le candidat pour lequel ils ont été associés. Ainsi, le candidat présidentiel qui obtient le plus de grands électeurs est élu président de la République des États-Unis.

Suis-nous sur le Web. 29

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MERCI À TOUS CEUX AYANT CONTRIBUÉ À LA CRÉATION DE CE MAGAZINE Rédactrices en chef Audrey F. Nadeau et Marie-Eve Desgagné Vice-présidente aux communications de l’AÉCPUL Karianne Lamothe Rédacteurs Amanda Bertrand Anne-Sophie Maltais Catherine Dufour Émilie Godin Katherine Bilodeau Malika Schneider Marjorie Bouchard Marie-Hélène Émond Maxime Boulay-Packwood Mikaël Morrissette Olivia Tremblay Vanessa Loignon Roxane St-Pierre Rousseau Stéphanie Audet Zoé Lalancette Correctrices Julie Levasseur Laurence Langlois-Brunelle Designer graphique Cynthia Fradette Responsables des relations publiques Stéphanie Audet Zoé Lalancette Responsables de la publicité Andréanne Lefebvre Pénélope Chandonnet Gestionnaire des médias sociaux Laurence Gauthier-Huot Partenaires Restaurant Les 3 Brasseurs de La Capitale Spa urbain Le Marion Lévis Chrysler Le Festif! Association de communication de deuxième cycle (AC2C) Desjardins Assurances 30

CONCOURS INTERCOM Prends-toi en photo avec la face que tu vas avoir quand tu vas être VIP au spectacle de The Lumineers et de City and Colour au Festival d'été de Québec. Pour participer:

1 Assure-toi de faire «j'aime» à la page Facebook d'Intercom. 2 Publie ta photo sur Facebook avec le #IntercomFEQ. TU COURS LA CHANCE DE GAGNER UNE PAIRE DE BILLETS AVANT-SCÈNE POUR LA JOURNÉE DU 8 JUILLET AU FESTIVAL D'ÉTÉ.

LA PHOTO LA PLUS POPULAIRE GAGNERA. TU AS JUSQU'À VENDREDI LE 8 AVRIL À 17H POUR AMASSER LES «J'AIME».

32 Cynthia Fradette photographe