2 minute read

Innoskel, Realisaprint n

INNOSKEL (SOPHIA ANTIPOLIS)

REMPORTE LE PRIX SUD-EST DE LA STARTUP DE L’ANNÉE

Advertisement

n START-UP. ELVIRE GOUZE EST UNE SCIENTIFIQUE, SON EXPERTISE EN THÉRAPIE GÉNIQUE EST RECONNUE MONDIALEMENT. MAIS C'EST AUSSI UNE « START-UPPEUSE » QUI PERFORME. RENCONTRE.

Sa première entreprise s’appelait Therachon, une biotech fondée en 2014 autour d'un traitement contre le nanisme et rachetée en 2019 par Pfizer pour 810 M$… Sa deuxième entreprise, InnoSkel créée en septembre 2020 au BioParc de Sophia Antipolis, en bénéficiant d’une levée de fonds de 20 M€, développe des traitements innovants contre les maladies rares du squelette. Elle vient de remporter le prix Sud-Est de la start-up de l’année, trophées régionaux organisés par EY, qui récompensent les acteurs les plus performants de l’économie. « Autant Therachon était spécialisée dans une seule forme de nanisme, avec InnoSkel nous voulons faire une plateforme capable de traiter plusieurs formes différentes », indique Elvire Gouze, dirigeante.

Comment passe-t-on de chercheuse à entrepreneuse ? « On me pose souvent cette question. Je suis une seule et même personne et je ne suis pas passée de l’un à l’autre. Je suis les

ELvire Gouze, entourée de l'équipe Innoskel.

deux, car ce n’est pas incompatible. » À sa création InnoSkel comptait deux personnes dans son effectif, aujourd’hui le staff est composé de vingt-cinq collaborateurs. Objectif ? « Le développement à l’international avec le lancement d’activités aux États-Unis en créant une filiale. » Mise sur le marché ? « Nous avons évidemment un calendrier mais je ne le communique pas car les patients ont trop d’attente vis-à-vis de ça et je ne veux pas créer de la déception si nous avons du retard… » Wait and see… n

COMMENT REALISAPRINT (CONTES)

SE POSITIONNE SUR UNE NOUVELLE ACTIVITÉ

n INDUSTRIE. LAURÉATE DU PARCOURS SUD INDUSTRIE 4.0 (PSI) DE LA RÉGION SUD, LA PME SE LANCE DÉSORMAIS DANS L’IMPRESSION NUMÉRIQUE DE HAUTE QUALITÉ. POURQUOI ET COMMENT ?

Le dirigeant de cette PME dynamique a su lui faire négocier le virage de la diversification et du numérique.« Au départ, notre activité était centrée sur le conseil en réduction de coûts. À la suite d’un audit, nous nous sommes positionnés sur le secteur de l’imprimerie et plus particulièrement dans la prestation d’achat et de revente de produits d’imprimerie. Aujourd’hui, nous nous mettons sur le secteur de l’impression numérique. » En quelques mots, Rémy Barelli résume le parcours d’une entreprise qu’il a créée avec Rafael Mari il y a quatorze ans et qui a désormais pour ambition de « proposer des impressions françaises de haute qualité à des prix ultra-compétitifs. » trie 4.0 (PSI) de la Région Sud, avec à la clé une subvention à hauteur de 3 571 000 € HT. Rémy Barelli explique : « Celle-ci nous permet de moderniser l’outil productif par l’acquisition d'une nouvelle imprimante à commande numérique, afin d’imprimer des plaques sur une large gamme de supports en internalisant les activités sous-traitées : bannières, affiches, signalétique (routière, industrielle), posters d’exposition, maquettes papier, matériaux rétroéclairés. » Au-delà du critère technologique cet équipement a pour vocation « d’apporter un gain de productivité majeur toute en proposant des impressions d’excellente qualité. De plus, l'intégration de technologies davantage performantes et informatisées permettra une gestion “intelligente” afin de réduire l'impact environnemental : délais de séchage réduits, fixation à zéro émission... » n