Magazine 70 août 2015

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Association professionnelles nationales militaires. Le Sénat a voté en catimini cette loi qui n’est qu’un mince paragraphe de la révision de la loi de programmation militaire. Une loi à minima bâclée mais prévoyant les verrous nécessaires pour empêcher les associations de se créer.


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Le MAGAZINE A.G.&C. est disponible en téléchargement sur l'espace web de l'association Gendarmes et Citoyens : http://www.assogendarmesetcitoyens.fr/

Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué à la création, l'édition, la mise en page du magazine et celles qui ont proposé des articles. Malgré le soin apporté à sa rédaction, des erreurs typographiques ont pu nous échapper, nous vous prions de nous en excuser.

Comité de rédaction : Relecture membres CA de AG&C Maquette AG&C

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3 – Edito « et maintenant… ? » 4 – Assemblée générale 2015 AG&C. 5 – Rapport moral 2014/2015. 6 – AG&C vers une association professionnelle. 7 – Adhérez à AG&C. 8 – Nouveau bureau exécutif AG&C. 10 – L’Essor évoque l’évolution d’AG&C. 11 – Entre défilé du 14 juillet et vote de la loi sur le droit d’associations professionnelles militaires. 12 – Sentiment de culpabilité arme absolue pour pallier le manque d’effectif. 14 – Soutien à l’association des fées pour des enfants, une gendarme s’engage. 15 – Brèves d’actualité. 16 – tragique série de suicides dans les forces de l’ordre. 17 – suicides des gendarmes nous n’oublions pas. 18 – Livron-sur-Drôme, hommage au major Vignaux. 21 – Lu dans la presse. 26 – Le Boulou (66). Quand une municipalité en charge du logement des gendarmes mélange dignité humaine et aménagement du territoire. 28 – 36 poids, 36 mesures sur le droit d’utilisation des logos gendarmerie. 29 – La boutique AG&C. Un nouveau pin’s pour les collectionneurs. 30 – Prime de résultat exceptionnel, la prime qui divise. 31 – Flashback « statistiques cuisinées à la sauce bons résultats ».. 32 – Humour : Fransylvanie, pays ingouvernable. 34 – Risques du métier. Un mois particulièrement violent. 36 – Padchance, gendarme retraité et les problèmes relationnels. 38 – Patrimoine culturel de la Gendarmerie. 39 – Activité sur nos sites numériques. 40 – Nos partenaires. Bonne lecture


Et maintenant...? « Et maintenant.. ? » c'est la première chose que je me suis dit le jour où la passation a eu lieu entre les retraités et les actives de l'association. Et maintenant, que va-t-il se passer de concret pour nous, nos camarades ? Et maintenant, comment notre hiérarchie va accueillir cette nouvelle ? Et maintenant, allons-nous pouvoir faire vivre cette association en surmontant les embûches qui vont être semées en travers de notre chemin ? Et maintenant, comment faire aussi bien que nos anciens qui ont porté ce projet à bout de bras pendant des années, contre vents et marées ? Nous avons un devoir de réussite pour ne pas décevoir nos camarades gendarmes. Nous avons déjà nos soutiens, nos adhérents... ceux-là, il faut leur montrer que nous serons toujours aussi incisifs pour dénoncer les abus qui plombent le quotidien du gendarme. Il y a les insouciants, les indifférents, eux nous trouveront sans problème le jour où ils rencontreront une contrariété professionnelle, et ce avant même d'en discuter avec leur représentant de proximité. Il y a les indécis, les sceptiques qui se demandent si oui ou non ces fameuses APNM seront utiles ou si ce sera comme d'habitude pour au final ne rien changer !

Par Lionel DELILLE Président Association Gendarmes et Citoyens.

Il y a enfin les réfractaires, les détracteurs, ceux qui nous imaginent avec un couteau entre les dents, qui nous assimilent à des syndicalistes primaires, qui pensent que le dispositif de concertation actuel est largement suffisant et que nous sommes la mort de l'Institution. Ce serait absurde de penser ça, pour reprendre un anonyme... « c'est à nous de démontrer notre utilité, notre légitimité, par nos actes. » Nous allons, sans aucun doute, essuyer les premiers plâtres mais avec la motivation de pionniers partis à l'aventure. Nous allons, quoiqu'il arrive, faire avancer les choses, faire bouger les lignes. Nous avons profusion d'idées pour améliorer le quotidien du gendarme mais aussi pour rendre le dispositif poussiéreux de la gendarmerie plus efficient. Seuls des gendarmes de terrain, ancrés dans une réalité quotidienne peuvent savoir ce qui peut fonctionner dans cette société dure, exigeante et violente, en particulier avec les forces de l'ordre. Nous allons vous proposer des choses, vous montrer notre engagement, mais rien ne se fera sans vous. Nous sommes gendarmes ET citoyens ! Rien ne s'est jamais fait sans douleur en gendarmerie. Rappelez-vous 2001, si certains ne s'étaient pas mis en danger à l'époque pour le bien commun, nous n'aurions jamais connu certaines évolutions. Les arrêts de la CEDH sont les derniers exemples probants de ce combat perpétuel contre les conservateurs qui aimeraient encore nous voir muets. Il y a encore des choses à améliorer notamment sur le temps de service en gendarmerie. Notre Directeur Général a ouvert la voie de la mutation avec sa fameuse feuille de route. Nous savons que même lui a rencontré des détracteurs dans sa volonté de réforme profonde, alors nous serons à l'image de notre chef, déterminé et en marche malgré l'adversité. Il faut que nous soyons novateurs, avant-gardistes, audacieux et comptez sur moi et mon équipe pour faire des propositions et pas seulement critiquer le système. Nous ne sommes pas dans une quelconque opposition, nous sommes indépendants. Quand les choses iront dans le bon sens nous le dirons, et dans le cas contraire nous aurons la même démarche. Nous continuerons à dénoncer des dérives, des manquements, des abus, mais nous serons aussi dans la construction. La ligne éditoriale de l'association a toujours été piquante je vous l'accorde, mais ne vous arrêtez pas à ça et voyez tout ce qui a été fait depuis 07 ans. Tout n'est jamais parfait mais nous sommes des gens de conviction au service des gendarmes. Sachez que nous ne gagnons strictement rien dans cet engagement qui est périlleux. Sachez que nous avançons à l'aveugle par moment mais que nous y arriverons ensemble... Je termine en rendant hommage à nos anciens, à ceux qui ont œuvré pour que le droit d'association soit enfin reconnu aux militaires Français, Christian Contini en tête. Il occupera la place de Président Honoraire à présent et conservera, j'en suis sûr, la volonté de faire vivre cette association à nos côtés. ''Je suis un guerrier et un insatisfait permanent, c'est ça l'apanage du champion'' (André PANZA)



Rapport moral 2014 / 2015 Assemblée Générale Ordinaire en date du 27 juin 2014 L’Association Gendarmes et Citoyens a été créée en 2008 et a connu diverses modifications pour arriver à sa forme actuelle. Elle va connaître un nouveau bouleversement avec le droit d’association qui s’ouvre aux militaires suite à la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme. Il est certain que le combat n’est pas totalement terminé tant que les conditions de ce droit d’association ne seront pas définitivement actées par la loi. Les représentants d’AG&C ont été auditionnés à l’Assemblée Nationale et au Sénat, ils ont été écoutés mais ont-ils été entendus ? L’avenir nous le dira. Les attaques incessantes et parfois violentes que nous subissons de toutes parts démontrent que notre association n’est pas en odeur de sainteté, qu’elle dérange. Peut-être que cette ambiance est due au fait que nous refusons d’entrer dans le moule proposé par un rapport Pêcheur dont nous savons bien qu’il a été préparé par ceux qui veulent réduire au maximum le droit d’expression et d’association des militaires en générale et des gendarmes en particulier. Notre association a vu son nombre d’adhérents plus que tripler en une année pour dépasser les 300 cotisants. Le nombre de sympathisants continue de s’accroître, la fréquentation de nos sites numériques ne cesse d’augmenter et le nombre de fans sur notre page facebook est passé de 11 000 à 21000. Ce n’est pas suffisant, loin s’en faut, et la force des associations militaires viendra du nombre de leurs adhérents qu’ils soient en activité, en retraite ou encore civils. Nous ne savons pas encore ce qu’il advient de l’affaire ACPAS la régie publicitaire à laquelle nous avions fait appel et qui a commis des escroqueries. Notre conseil est saisi de ce problème. Le nerf de la guerre restant l’argent et ne bénéficiant d'aucune subvention, nous avons fait de nouveau appel à une société pour démarcher des annonceurs intéressés par des insertions publicitaires dans notre magazine. Forts de l’expérience précédente nous sommes très attentifs aux métho-

des de démarchages qui ne sauraient prêter à la moindre contestation au niveau de l’honnêteté. J’ai toujours une pensée pour les charognards qui espéraient se repaitre des restes de notre association qu’ils souhaitent voir périr. Qu’ils restent sur leur faim ! Tout au long de cet exercice 2014-2015 nous avons soutenu ceux qui se battaient contre un système aux méthodes de commandement parfois archaïques. D’autres fois des comportements se sont révélés parfaitement malhonnêtes. Nous avons été particulièrement heureux de voir que certains ont obtenu satisfaction même si le résultat n’a pas toujours été à la hauteur de leurs espoirs et des nôtres. D’autres combats sont toujours en cours et nous espérons beaucoup dans les résultats que nous pouvons attendre. On ne peut oublier les personnes que nous avons contactées directement pour résoudre des problèmes locaux sans avoir besoin de les relayer en public. Nous les remercions de leur compréhension et de leur collaboration. Nous devons également remercier des journalistes qui nous donnent la parole sur certains problèmes, ce serait trop long de tous les citer et vous pouvez les retrouver sur nos espaces numériques. Il faut rappeler que le fonctionnement, l’animation et le suivi de notre association reposent principalement sur les épaules d’une poignée de bénévoles. Nous avons besoin de la participation du plus grand nombre, y compris des retraités et des civils, pour animer nos sites et réaliser notre magazine. Cette assemblée générale va connaître la mise en application de nouveaux statuts. Le conseil d’administration et le bureau seront composés de gendarmes en activité qui seront les seuls à prendre les décisions. Je resterai à leur disposition encore quelques temps pour un passage de témoin en douceur. Christian CONTINI, président AG&C.


AG&C, assemblées générales 2015 à DONZAC (82) vers une association professionnelle Le 27 juin 2015, se sont tenues les assemblées générales AG&C. Dans un premier temps une courte assemblée extraordinaire s’est tenue pour adopter les nouveaux statuts de l’association. Ceux-ci avaient déjà été mis au vote mais le quorum de 50% de votants n’ayant pas été atteint il fallait proposer de nouveau ces statuts qui ont été adoptés à l’unanimité des membres présents ou représentés. Les principales innovations de ces nouveaux statuts tiennent d’abord à l’objet de l’association : « Cette association professionnelle nationale, apolitique et laïque, a pour objet de défendre les droits, les intérêts moraux et matériels des militaires de la gendarmerie. Elle prétend faciliter l’expression et l’information des gendarmes et des citoyens sur la situation et le fonctionnement des forces de sécurité et de défense, en vue de renforcer la compréhension et les liens entre les citoyens et les agents de la force publique qu’ils entretiennent pour l’intérêt de tous, conformément aux principes posés par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. A ce titre, elle met à la disposition de ses membres et du public des forums en ligne et édite des publications électroniques ou autres. Elle entend mener et publier toutes études, analyses et réflexions utiles en vue de la transparence, l’efficacité, la qualité du service public de sécurité au bénéfice de tous les citoyens. Sa ligne éditoriale est indépendante et apolitique. Son originalité réside dans le principe : « Des gendarmes et des citoyens parlent à des gendarmes et à des citoyens ». La participation a évolué également, si les retraités de la gendarmerie et les civils restent membres pour apporter conseils, aide et soutien, seuls les militaires ayant une

forme d’activité dans l’action de la Gendarmerie ont pouvoir de décision par leurs votes. Vous pouvez consulter la totalité des statuts qui sont en ligne sur le site de notre association : http://www.assogendarmesetcitoyens.com/#! statuts/c1s3z La réunion s’est poursuivie par une assemblée générale ordinaire au cours de laquelle un nouveau conseil d’administration de 11 membres (tous en activité) a été élu. Parmi eux le nouveau bureau exécutif a été désigné par les membres présents ou représentés : Président : Delille, Lionel. vice-président : Guerrero, Thierry. Trésorier : Gentili, Alexandra. Secrétaire : Beaumont, Elise. Leur parcours vous sera proposé dans les pages de ce magazine. A l’issue de ces élections, une passation de pouvoir a eu lieu entre l’équipe sortante et l’équipe nouvellement élue. Le rapport moral 2014-2015 présenté par le président sortant a été approuvé (ce rapport vous est également proposé dans ce magazine). De nombreux sujets ont été évoqués au cours de cette assemblée. Différentes attributions ont été confiées à des membres de l’association retraités ou civils notamment trois porte-paroles (major (ER) Cordoba, adjudant (ER) Chadelat et major (ER) Contini). Ce dernier a également été nommé président honoraire et maintenu à la direction de publication du « magazine AG&C ». Pour plus de commodité, le siège social de l’association est provisoirement maintenu à Coulommiers-la-Tour (41).


Actives, rejoignez-nous! Adhérez Chers amis, chers camarades, Le droit d’association pour les gendarmes est acquis. Le 27 juin 2015 AG&C a voté ses nouveaux statuts professionnels et l’ensemble du conseil d’administration est composé de gendarmes en activité. AG&C est une association qui a toujours su démontrer son implication au service des gendarmes, il vous appartient, dès aujourd'hui, de nous rejoindre pour former un groupe incontournable. Nous avons besoin de toujours plus de gendarmes d'active pour que notre association puisse représenter le plus grand nombre, des retraités qui peuvent s'exprimer sans risquer de se voir sanctionner et des civils dont la présence montre leur soutien aux gendarmes mais également leur souci d'une sécurité pour tous. L'adhésion de 15 euros est juste destinée à financer notre fonctionnement ce qui serait largement insuffisant sans l'implication des bénévoles qui donne leur temps pour faire vivre cette association. Depuis 2008 AG&C s’efforce de dénoncer les dérives et lacunes, harcèlements, discriminations, matériel vétuste, manque d’effectifs, logements en mauvais état... Ce n’est jamais plaisant mais la Gendarmerie mérite pour ceux qui la servent que nous tirions les conditions d’emploi vers le haut. Pour cela une force de proposition efficace et représentative passe par le plus grand nombre, sans distinctions d’armes ou de corps. Adhérer chez AG&C ce n’est pas être anti Gendarmerie, anti commandement... Comme dans l’ensemble de notre société il y a des injustices, des comportements préjudiciables, nous

avons aujourd’hui l’occasion de tous participer à l’amélioration de notre quotidien ! Adhésion par soutien, adhésion par passion professionnelle, adhésion pour s’investir, proposer, argumenter, témoigner... Chacun peut trouver sa place dans une force commune de dialogue et d’échange avec l’assurance comme depuis 7 ans d’une indépendance sans failles. AG&C c’est aussi partager son expérience pour aider et sortir de situations compliquées des gendarmes réclamant notre aide de manière discrète et indolore. AG&C ce n’est pas les lauriers, ce n’est pas l’avancement professionnel facilité, ce n’est pas les petits arrangements entre amis, ce n’est pas un pouvoir de nuisance pour passer en force devant ses camarades. AG&C c’est le don de soi, une idée de son métier, des convictions mais surtout de la passion. Nous ne sommes pas un syndicat et nous n'envisageons pas notre avenir comme tel. Nous sommes une association et nous nous associons autour d’idées communes puisées au cœur de ce qui fait la grandeur de notre institution.

Le conseil d’administration (Pour celles et ceux qui le souhaitent, conformément à l'article 6 des statuts de l'association, vous pouvez nous rejoindre anonymement. Pour cela il vous suffit de cocher la case correspondante sur le formulaire d'adhésion.) Adhésion en ligne par paiement sécurisé: http://www.assogendarmesetcitoyens.com/#!asso/cngp





Entre défilé du 14 juillet et vote de la loi sur les associations professionnelles de militaires. Après les seigneurs de gauche du palais Bourbon pressés de se débarrasser d’une « patate chaude » ce sont ceux de droite du palais du Luxembourg qui se sont prononcés le 17 juillet, sur la loi rectificative de la programmation militaire dont un miniparagraphe, le N° 11, doit encadrer les associations professionnelles. Un progrès aussi important aurait mérité une loi pour lui seul. Les palabres sans fin et sans consistance qui ont précédé se sont déroulés sans consultation réelle des associations existantes pas plus que les organismes officiels comme le conseil de la fonction militaire gendarmerie sensé représenter les gendarmes. Tout s’est fait dans la précipitation, il était urgent de faire taire ceux qui auraient pu vouloir s’exprimer pour un véritable droit à la parole. Il faut bien se faire à l’idée que ces nouveaux nobles des palais de l’Etat se sont prononcés, après remise de gerbe, vin d’honneur, discours et feu d’artifice, pour une loi à minima avec de multiples verrous destinés à leur conserver des serviteurs zélés à moindre coût. Ces serviteurs, qui ne manqueront pas de leur rappeler ce bel encouragement à la première occasion, sont aussi les femmes et les hommes qui descendaient les Champs-Elysées le 14 juillet avec ces regards fixés au-delà des tribunes. En réalité ils regardaient à travers les politiques endimanchés qui leur faisaient face. Certains militaires imaginaient leur futures barrettes ou étoiles, les autres, les plus nombreux, dont beaucoup étaient bardés de décorations, ne voyaient que leurs familles, leurs camarades engagés sur le terrain dans des conditions de suremploi et de risque maximum. Ils voyaient également ceux qui les avaient quittés tués au combat, en service ou plus simplement par un geste fatal provoqué par l’usure du travail. Une seule certitude, les hommes politiques qui s’imaginent être les grands chefs de la troupe, de ces serviteurs de la nation ne sont que peu de chose, ils sont transparents et ne font que passer. La triste réalité c’est aussi qu’on peut estimer que tous les hom-

mes et tous les matériels qui ont défilé le 14 juillet ne doivent représenter que les effectifs et les moyens qui manquent à nos armées. On nous a même expliqué que leur non renouvellement était source d’économies substantielles pour l’état, pourquoi se gêner ! Revenons au vote de cette loi sans réelle consistance sensée encadrer les associations professionnelles mais juste destinée à les museler. Une simple copie d’un projet établi en deux mois par un conseiller, M. Pêcheur, qui n’a eu qu’à reprendre ce qui avait été préparé de longue date par les « grands chefs » de nos armées. Une phrase relevée dans les débats confirme ce sentiment : «Dans sa sagesse, le Sénat a rétabli l’équilibre du texte initial, rompu par les députés. J’espère que nous en resterons là. » Devant le Sénat, en juin, le général Devilliers, chef d'état-major des armées, a déclaré que les militaires n’avaient pas de syndicat, que leur seul syndicat c’est la voix de leurs chefs et la sienne. Ce n’est que la pâle copie de ce qu’avait déclaré un général directeur de la Gendarmerie bien avant lui. Va-t-il falloir adhérer à des syndicats du ministère de l’Intérieur ou en créer un pour que les directives de la Cour européenne des droits de l’Homme soient enfin respectées. On veut brider les militaires de nos armées en les empêchant de s’associer. L’association gendarmes et citoyens leur propose de les rejoindre. Dans un premier temps ils représenteront un énorme soutien et ensuite il sera possible de modifier les statuts pour leur donner accès aux responsabilités. Tout les militaires qui ne sont pas gendarmes sont citoyens à part entière ils le démontrent chaque jour en risquant leur vie au service de la nation. De ce fait, notre raison sociale « Association Gendarmes et Citoyens » doit leur convenir parfaitement. Major (ER) Christian Contini, AG&C.


Le sentiment de culpabilité : l'arme absolue contre le manque d'effectif ? Le sentiment de culpabilité, voila la solution trouvée pour pallier le manque d'effectif dans nos rangs. Qui n'a jamais connu ce sentiment ? Celui-là même qui se cache sournoisement derrière l'esprit de camaraderie. Ce truc que l'on vous inculque à votre insu dès votre entrée en école ! Ce principe que l'on vous rabâche sans arrêt comme étant le pilier, la base, le principe fondamental de notre institution. Mais attention, ne vous y trompez pas ! Derrière cette mise en exergue de l’esprit de camaraderie se cache une manière bien rodée de pallier les manquements de nos gouvernants ! Combien d'entre nous n'ont jamais été confrontés à ce sentiment qui vous envahit lorsque se présente le problème du service? Te voila désigné officier de police judiciaire de permanence la nuit mais aussi planton le lendemain matin. S’il ne se passe rien, tout va bien. Mais si une galère arrive, une intervention à une heure du matin qui te tient en haleine jusqu’à quatre heures, que se passe-t-il ? Allo patron, je fais quoi ? Je prends ma récupération physiologique ? Dans ce cas c’est un de vos camarades qui prendra le planton à votre place à sept heures. Ah oui c'est vrai....il faut faire jouer l’esprit de camaraderie et prendre cette permanence. Et là, tu ramasses toute la journée et tu te tapes encore l'astreinte du soir ! Normal, tu es planton ! Et ensuite ? Tu enchaînes une journée de PAM (premier à marcher) avec une petite patrouille de nuit. Comme tu es un gars chanceux, dans une boutique qui tourne, et bien tu manges encore copieux ! Résultat ? Tu es sur les rotules mais tu as eu l'esprit de camaraderie ! Tu sais, ce truc qui n'existe nulle part ailleurs qu'en Gendarmerie ! La où dans toute autre administration,

le fonctionnaire aurait dit : " Quoi ? Je viens de bosser trois heures de nuit en astreinte et vous voulez que je sois à huit heures au bureau? » Le même gars d'ailleurs à qui on ne l'aurait même pas demandé puisque, étant de permanence la nuit, il n'était pas prévu à travailler le lendemain ! Ben oui, faut être doué d’une intelligence réduite pour mettre un homme de permanence la nuit et le prévoir à travailler le lendemain matin ! Chez les civils ou les fonctionnaires, on ne connaît pas ce genre de service. Mais c'est vrai, ils n'ont pas l'esprit de camaraderie eux ! Non, ils ont juste assez d'effectif et ce genre de situation est impensable dans leur milieu. D'ailleurs, la plupart n'ont même pas conscience que cela puisse exister, et quand tu leur en parles, ils te regardent comme si tu étais un extra-terrestre et ne peuvent s’empêcher de te dire " mais comment tu peux accepter cela ? Ah mais tu dois avoir une sacrée prime alors ? " Et bien non....même pas ! J'ai l'esprit de camaraderie c'est tout ! Voila comment nos grands chefs ont détourné le problème du manque de personnel. Laissons donc les commandants de brigades gérer cela ! Mais voila, ces responsables n'ont pas de baguette magique, et à force, ils se résignent à entrer dans le moule. Ils vous disent, pleins de conviction, que c'est l'esprit de camaraderie qui fait la différence !! Le pire dans tout cela, c'est que si vous osez ramer à contre courant et dire " non ! Je prends ma descendance de nuit, la suite n’est pas mon problème !! ", Le reste de la troupe va vous prendre en grippe ! …/...


Evidemment, ils vont devoir faire votre boulot ! Et c'est la que tout le monde se trompe ! Le véritable esprit de camaraderie serait d'être solidaire à ce " NON " ! De faire entendre une seule voix qui dirait : " Et là ? Comment on fait ? On est obligé de mettre un gars de permanence de nuit alors qu'il est prévu de nouveau sur un service majeur le lendemain ! Mais si tu montres ainsi une autre forme d'esprit de camaraderie, on va te targuer d’être un syndicaliste ! Mon dieu ! Le mot qu'il ne faut pas prononcer ! Le mot interdit ! Merde ! me v'la avec l'étiquette d'Arlette sur le dos ! Ca va devenir compliqué pour moi car, pour le coup, mes grands chefs vont avoir l'esprit de camaraderie pour me faire la vie dure...... Pourtant même entre chefs il arrive que certains font montre d’un certain esprit de camaraderie pour soulager leurs collègues officiers, six mois consécutifs de permanence avec trois week-end de repos. Quel héros! Pétardées les vacances estivales avec la famille, tu

marches comme un zombie et c'est là que tu risques plus que jamais de prendre une mauvaise décision... Après on te regarde avec admiration : houa!!! Tu acceptes l'inconcevable puisque de toute façon, ça ne peut tenir autrement. Le risque se réalise forcément et on entretient un sentiment de culpabilité qui te pousse à la déraison pour la plus grande tranquillité de la hiérarchie. C'est aussi comme ça que tu expliques pourquoi nous aidons toujours la police et jamais l'inverse : pas plus que nous, ils n'ont l'effectif nécessaire. Par contre, ils sont culturellement (et syndicalement?) protégés contre la culpabilité (et je ne généralise pas en disant « l'esprit de camaraderie », ce serait les priver d'humanité et je pense qu’ils en sont dotés comme les gendarmes). C’est bon de retrouver Arlette en caricature drôle qui permet de dire tant de choses qu’un gendarme n'oserait pas exprimer. Je suis Arlette. Thierry G.


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Inspection Générale de la Gendarmerie National (IGGN), des généraux comme s’il en pleuvait. Dans un décret du 16 juin, le Président de la République a affecté onze généraux à différents postes. Nous remarquons cependant que quatre généraux sont désignés pour servir à l’IGGN. Un général de division comme adjoint et trois généraux de brigade mis en place comme chargés de missions. Il ne fait aucun doute qu’avec les généraux déjà en place l’inspection générale est bien pourvue et qu’à l’avenir on peut espérer un fonctionnement parfait de ses services, en particulier ceux qui sont chargés des enquêtes internes ou judiciaires. Tenant compte de tous les officiers supérieurs et des gradés qui gravitent autour des généraux il semble bien que l’IGGN fasse partie des services les mieux pourvus de la direction générale, une Gendarmerie dans la Gendarmerie.

Si l’on prend également en compte la multitude des services qui existent à l’échelon central, on peut se poser la question de savoir si on n’y trouve pas autant de généraux que sur tout le reste du territoire national. En totalisant le nombre des officiers supérieurs et généraux en activité auxquels on peut aussi ajouter les officiers subalternes et autres gradés le calcul du ratio gradés/gendarmes risquerait de surprendre beaucoup de monde. On pourrait peut-être s’apercevoir qu’il existe un gradé pour deux ou trois gendarmes (gendarmes adjoint volontaires compris) et un officier pour une dizaine d’hommes et femmes. Peut-être qu’en revoyant les tableaux d’effectifs on pourrait trouver une solution pour réduire la masse salariale ou au moins combler le trou à l’emploi. Ne comptons pas les officiers supérieurs de deuxième section qui perçoivent leur solde pour rester à disposition de la Nation en cas de besoin. Nous pourrions aussi évoquer les officiers réservistes

(opérationnels ou citoyens) mais là ce serait pousser le bouchon un peu loin, quoi que…… Nous n’avons pas pris le temps de rechercher les tableaux des effectifs qui peuvent confirmer notre propos. Ne nous inquiétons pas ils paraîtront certainement en fin d’année car c’est une époque qui permet d’exposer le travail des personnels de la direction de la Gendarmerie qui sont chargés de réaliser de très beaux tableaux et organigrammes pour exposer l’Arme dans ses moindres détails.

Passage du témoin Nouvelle République Centre Ouest 6.7.2015


Un policier se suicide au centre de rétention de Nîmes (30) Le 24 juin, le corps d’un fonctionnaire a été découvert à 5 heures du matin par ses collègues. Il était affecté au centre de rétention administratif. Le policier âgé de 40 ans aurait utilisé son arme de service pour se donner la mort. Selon un syndicat, il vivait séparé et avait deux enfants de cinq et neuf ans.

Un CRS se donne la mort avec une arme de service. C’est dans l’enceinte de la caserne de la CRS 59 à Ollioules qu’un fonctionnaire de 43 ans s’est suicidé le 28 juin. Il n’était pas en service mais devait reprendre le travail après un arrêt maladie de plusieurs mois. Nous notons que la direction régionale s’est refusée à communiquer tant que la phase judiciaire ne serait pas achevée, une enquête est diligentée par l’inspection générale de la police nationale.

« Moi la police m’a tué » C’est le message qu’aurait adressé sur les ondes un policier de la BAC du Val de Marne à ses collègues à qui il a souhaité bien du courage pour exercer ce métier difficile avant de se tirer une balle dans le cœur avec son arme de service. Ce fonctionnaire de 40 ans, père de deux enfants de 6 et 9 ans était affecté dans le Val-de-Marne. Son corps a été retrouvé le six juillet dans les locaux de la DDSP du Valde-Marne. Une enquête est en cours.

Gendarmerie, un camarade nous quitte Nous venons d'apprendre une tragique nouvelle... l'adjudant ARNOUX, affecté à Châteauneuf du Pape (84), a mis fin à ses jours ce week-end, chez lui, avec son arme de service. Nous avons une pensée toute particulière pour sa femme militaire de l'arme et ses enfants.

Un quatrième suicide dans les forces de l’ordre, Après deux policiers et un adjudant de gendarmerie c’est un maréchal des logis chef qui vient de mettre fin à ses jours. Affecté à la brigade de Ghyvelde, compagnie de Dunkerque (59), ce père de deux enfants, laurent Delautre, s’est donné la mort hors de la brigade avec son arme de service. La section recherches de gendarmerie de Villeneuve d’Ascq est chargée de l’enquête.

Forces de l’ordre, un sixième suicide en deux semaines. Cette fois c’est un jeune maréchal-deslogis-chef qui s’est donné la mort. Cette tragédie remonterait au quatre juillet et c’est un jeune militaire de 31 ans, technicien à l’Institut de Recherches Criminelle de la Gendarmerie (IRCGN) de Pontoise qui aurait mis fin à ses jours. Kevin Van Klest était pacsé et père d’un enfant. Nous sommes comme toujours bouleversés par ces tragédies dont nous ignorons les causes.

Suicide d’un jeune maréchal des logis chef de Gendarmerie. Le 6 juillet, Guillaume Dartigeas affecté depuis le 1 er juillet au peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie de Limoges (87) s’est donné la mort à son domicile avec son arme de service. Jeune gradé plein d’avenir, père d’un petit garçon, rien ne permettait de prévoir ce geste irréparable. Nous sommes consternés par cette nouvelle tragédie, la quatrième en deux semaines dans les rangs de la Gendarmerie ce qui porte à sept le nombre des suicides dans les forces de l’ordre en une quinzaine de jours.

Nous compatissons à la douleur de toutes les familles endeuillées par ces drames. Nous partageons l’incompréhension et l’effroi de tous les camarades frappés par ces suicides à répétition.



Cérémonie en hommage au major Jean-Pierre VIGNAUX Livron-sur-Drôme 4 juillet 2015

La stèle avant son inauguration, entourée des porte-drapeaux des associations patriotiques

Le 22 juin 1993, les militaires de la brigade de Livron-sur-Drôme -26- sont avisés qu'un individu armé déambule dans les rues de la cité. C'est un mardi, jour de marché et beaucoup de personnes se trouvent en ville. Le commandant de brigade, l'adjudant VIGNAUX réagit immédiatement en se rendant sur place avec ses subordonnés. L'homme est signalé au nord de la commune, avenue Léon AUBIN. A la vue des gendarmes, l'individu se réfugie dans un commerce. L'adjudant VIGNAUX voulant l'intercepter rapidement avant que le pire ne soit commis, se rapproche du bâtiment et pénètre dans le commerce. Il entame des négociations mais ne parvient pas à faire plier le forcené. Ce dernier utilise son arme en direction de l'adjudant VIGNAUX qui est mortellement touché à deux reprises. Quelques jours plus tard, un hommage officiel en présence de monsieur François LÉOTARD, ministre de la Défense, est rendu à l'adjudant Jean-Pierre VIGNAUX qui est élevé à titre posthume au grade de major. C'est également à titre posthume qu'il se voit conférer la médaille militaire, décerner la médaille de la gendarmerie nationale et remettre la médaille d'or pour actes de courage et dévouement. Le major VIGNAUX laisse une veuve et quatre orphelins.

La stèle en hommage au major Jean-Pierre VIGNAUX dévoilée par Mme Martine Vignaux, sa veuve, M. Bernard, maire de Livron-sur-Drôme, M. Lauga, préfet et le colonel Hébert, commandant le groupement


Madame Martine VIGNAUX, veuve du major Jean-Pierre VIGNAUX et le colonel André-Marc HEBERT

Le 4 juillet 2015, la mairie de Livron-sur-Drôme a organisé une cérémonie en hommage au major VIGNAUX. En présence de sa veuve, de ses quatre enfants, ses petits-enfants, de monsieur LAUGA, préfet, du colonel HÉBERT, commandant le groupement de gendarmerie de la Drôme, de nombreux représentants des associations patriotiques et d'un public ému, une stèle rappelant le sacrifice du major VIGNAUX a été dévoilée. Pour clôturer la cérémonie, la Patrouille de France a effectué un passage remarqué pour rendre hommage à celui qui avait commencé sa carrière militaire au sein de l'armée de l'air en 1967 avant d'intégrer la gendarmerie.

La Patrouille de France dans le ciel livronais au moment de la cérémonie








Le Boulou (66). Quand une municipalité en charge du logement des gendarmes mélange dignité humaine et aménagement du territoire Dans un article du journal « L’INDEPENDANT Catalan » la journaliste Corine Sabouraud nous relate avec précision les conditions de vie et de travail au sein de la brigade du Boulou dans les PyrénéesOrientales. Un exemple parmi des centaines d’autres casernes de gendarmerie ou l’humidité et la moisissure sont légion. Pourriture des biens personnels, dégâts des eaux récurrents, réfections des appartements sur les deniers personnels pouvant atteindre des milliers d’euros le temps d’une affectation. Toujours le même résultat : Des familles moins bien traitées que des animaux ! Nous apprenons dans cet article que l’entretien de cette caserne incombe à la mairie. C’est la commune qui, au milieu des années 90, construit les bâtiments. Elle perçoit depuis un loyer annuel de 85 000 €. Avec plus d’un million et demi d’euros en 20 ans pour un bâtiment n’ayant pas respecté les normes de constructions et ayant fait l’objet de plusieurs malfaçons nous nous demandons si la commune ne se sert pas de la condition de vie des gendarmes et leurs familles comme une variable d’ajustement du budget... Rentable de faire vivre les bleus dans la crasse... En réponse, une élue qui n’oublie pas de rappeler qu’elle n’est présente que depuis quelques mois (tout en ayant fait partie de l’équipe précédente NDLR), ose la comparaison ! En gros si les gendarmes vivent dans des taudis c’est parce qu’ils ont priorisés un mur d’enceinte avec la station-service voisine... Comparant de fait sa responsabilité de servir à des citoyens des conditions de logement en conformité avec la législation et un aménagement du territoire n’ayant pour le coup strictement aucun rapport avec ce que la loi exige en termes d’entretien des biens dont on est le proprié-

taire. Un petit rappel sur le pourquoi du logement des gendarmes s’impose. Le gendarme de par sa fonction et pour être disponible 24 heures sur 24 bénéficie d’un logement imposé par nécessité absolue de service. Ce n’est pas un avantage ou une compensation c’est son premier outil de travail. Il est d’ailleurs largement compensé en heures de travail (voir " le gendarme ce nanti qui ne paye pas de loyer " :http://www.assogendarmesetcitoyens.com/…) Ce logement n’est pas un choix, il est imposé par la loi (Article 2 du Décret n° 2008-952 du 12 septembre 2008) quelque soit son état ou sa conformité. La mairie du Boulou s’enrichit sur le dos des gendarmes tout simplement. Dans la société civile un propriétaire qui laisse vivre un locataire de la sorte est un marchand de sommeil. L’équipe municipale elle peut dormir sur ses deux oreilles car le gendarme même quand il est méprisé, humilié dans son taudis, dans sa cabane de fortune continue à servir sans faille et sans limite. Nous soutenons naturellement les gendarmes et leurs familles de la caserne du Boulou et si la municipalité dit faire son maximum pour rétablir la situation il serait de bon ton qu’elle apprenne aussi les valeurs de respect de la dignité humaine. Derrière le gendarme il y a souvent une famille. Si l’on veut des gendarmes sereins et efficaces il faut que leurs familles se sentent bien et donc leur donner les moyens de vivre décemment. Si la parole du conseil municipal n'est pas tenue la hiérarchie et les affaires immobilières doivent prendre leurs responsabilités en assignant devant la justice le propriétaire... www.AssoGendarmesetCitoyens.com




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Prime de résultat exeptionnelle : la prime qui divise Il y a quelques semaines, nous avions relayé sur notre page FB un article concernant la PRE ( ou prime au mérite ), lequel avait suscité de nombreuses réactions. Devant tant de commentaires, nous ne pouvions que nous interroger et avoir une réflexion sur ce sujet. Mise en place sous l'ancien gouvernement, cette prime était sensée récompenser de manière collective une unité ou de manière individuelle, des militaires méritants. Or, au fil des années, nous pouvons nous apercevoir que cette prime finit par diviser et ne pas faire la majorité dans nos rangs. En effet, à l'origine, cette prime a été surtout mise en place pour compenser le travail pénible de certaines unités situées en ZSP et pour mettre en valeur un certain nombre de militaires s'étant démarqués par leur travail. Si au début cette prime a été accueillie avec bienveillance, nous pouvons observer qu'aujourd'hui, elle attise une certaine animosité. Lorsqu'elle est collective, elle crée une forme de jalousie de la part des autres unités d'une même compagnie qui, bien souvent, en se basant sur les chiffres, ne comprennent pas toujours les raisons de telle ou telle distribution. Ce sentiment a été d'autant plus accentué lorsque la hiérarchie a trouvé bon de faire "tourner " cette prime entre les unités, pensant calmer la velléité de certains. Ce fut finalement l'effet contraire, puisque certaines années, l'attribution ayant été faite a des unités moins chargées, une forme de sentiment d'injustice a gagné les rangs. Du coup, les petites "guéguerre" qui pouvaient exister entre unité n'ont fait qu'augmenter, au détriment du travail en équipe et de fait, de la circulation du renseignement.

Que dire de la prime individuelle ? Si ce n'est qu'elle est faite pour mettre en valeur le travail d'un militaire en particulier. Mais suivant où l'on place nos critères de valeurs, elle apparait souvent comme injuste au reste de la troupe. En effet, j'ai pu voir récemment un OPJ ne déméritant pas dans son travail judiciaire voir un de ses camarades récompensés pour avoir mis près de 200 timbres amendes dans l'année ! Qu'en penser, si ce n'est qu'il s'agit d'une incitation déguisée ( mais non il n'y a pas de quotta ! ) à la verbalisation à outrance. Peut être que nos chefs devraient songer à revoir ce système et se pencher sur le problème des unités dites " défavorisées ". Il y a un peu plus d'une dizaine d'année, un de mes anciens CB qui était membre du CMFG m'avait parlé d'une proposition faite à nos chefs concernant les unités en ZSP. Ces unités étant peu attrayantes, il fallait trouver le moyen d'en faire le contraire. Son idée était de faire une sorte de contrat avec les militaires se portant volontaires à servir dans ce type de brigade. Un contrat de 5 ans à l'issue duquel, la mutation est prononcée d'office ( sauf si le militaire désire y rester ) vers une unité de son choix, sur laquelle il sera prioritaire. Quand je parle de choix, je parle évidemment d'un vrai choix limité à deux ou trois unités et non à un choix parmi 22 régions ! A mon sens, il y aurait surement beaucoup plus de volontaire pour servir dans ce genre d'unité avec ce système plutôt qu'avec une hypothétique prime et une NBI qui au final, représente une poignée de figues en rapport à la charge de travail et aux contraintes.

Thierry G


Dans notre magazine 25 de novembre 2011 http://issuu.com/agecassociation/docs/agec_magazine_novembre_2011_274 Nous vous proposions un article sur les statistiques et des instructions particulières données par les responsables gendarmerie de l’époque. Où en sommes nous ?

Nous n’avons plus connaissance d’instructions préconisant d’arranger les chiffres au mieux mais ces derniers sont toujours là et restent un soucis des dirigeants.


Un peu d’humour par la reprise et l’actualisation d’un texte datant de 2011 Il était une fois une république monarchique que l’on pourrait situer quelque part en Europe occidentale : la Fransylvanie ; un pays ingouvernable (que voulez-vous ! on y comptabilisait plus de 300 variétés de fromages). La Fransylvanie était membre de la C.E.E. (Crois Et Espère). Les habitants de ce pays, que dis-je : les sujets, étaient sous l’emprise d’un Tsar : le Tsar Causi également connu sous le nom de Nicolaus 1er. Ce monarque, dans un souci d’équité, tenait son sceptre alternativement 5 ans de la main droite et 5 ans de la main gauche. Cependant sa main gauche était affectée par une polyarthrite évolutive et ses doigts étaient trop écartés. Elle n’arrivait à se refermer uniquement que sur une tige de rose rouge. Ce poing fermé sur une rose rouge aurait, d’après certains historiens, pu servir de logo à quelque parti politique. Bref sa main gauche était mal à droite. Sa main droite, quant à elle, souffrait d’une obstruction du canal carpien due à l’accumulation de : promesses non tenues, nébuleuses affaires financières, tiraillements en tous genres et ses doigts formaient comme une esse de boucherie. Bref il était gauche de sa main droite Ce pays frappé par une forte crise financière et sécuritaire devait fortement réduire ses dépenses publiques. Le Tsar prit des mesures dans l’urgence : il déclara tous les ministères « non fumeur » afin de réduire le coût exorbitant des importations de « havane », d’utiliser les transports aériens avec grande mesure et de diminuer considérablement les frais de déplacements. Le premier magistrat de la capitale instaura tout spécialement un système de bicyclettes à cet effet ; il gagna son Pari et ce fut un Franc succès. Nicolaus 1er contraignit ses ministres à résider dans la capitale, chaque appartement de fonction ne devant pas dépasser un guémare pour ne pas avoir à subir de trop lourdes charges locatives (le guémare est une unité de surface intermédiaire entre l’are et l’hectare et qui mesure 630 m²). Mais toutes ces mesures, pourtant scrupuleusement respectées, se révélèrent insuffisantes. Il fallait absolument diminuer le nombre de fonctionnaires, même le ministère de l’instruction nationale pourtant habituellement privilégié, dû subir des coupes claires. Les enseignants furent particulièrement inquiets.

Comment allait procéder leur ministre ? Comment allaitil faire, lui qui ne maîtrise pas même la règle de trois ? Les forces de l’ordre devaient également se voir amputées d’un grand nombre de postes, en dépit de la crise sécuritaire due en grande partie à des touristes adeptes de caravaning. Ce fut également l'année du festival des Valses de Strauss à Cannes et l'on pouvait deviner que les Mots Tels qu'écrits ci-dessus allaient sceller le sort de Fransylvanie. L'année suivante vit la destitution du tsar Nicolaus 1er et l'avènement de Fanfan la Tulipe 1er. Nicolaus 1er, libre de tout engagement, passait une grande partie de son temps au Qot'Or, pays qu'il ad'or, Car là Brunit sa peau blanche. Il avait en un premier temps été tenté par l'Egypte qui bénéficie également d'un soleil RâDieu mais il s'y trouvent trop de Sarkophages. On ignore la signification exacte du nom Fanfan la Tulipe. Les experts s'accordent à dire que Fanfan pourrait être le diminutif de Fanch, prénom breton, qui signifierait François. Pour ce qui est de "La Tulipe", certains pensent que c'est peut-être lié à la ville de Tulle en France et d'autres prétendent que c'est en rapport au pays producteur de ces bulbes qu'est la Hollande. Fanfan la Tulipe voudrait-il dire François de Tulle, François La Hollande ou éventuellement François Hollande ? Les avis sont partagés. Une chose est certaine : les armoiries reproduites sur le drapeau de Fransylvanie sont 3 bandes horizontales bleu, blanc, rouge au centre desquelles est imprimée non pas une tulipe mais une fleur de lys. En quelque sorte comme le drapeau de Hollande mais avec l'emblème Royal. Fanfan la Tulipe avait de solides liens d'amitiés avec l'ami molette et une animardversion envers l'Edam ; l'une d'elles en a fait tout un fromage pesant plusieurs livres. Heureusement, Fanfan la Tulipe en sportif confirmé pouvait décompresser un peu en pratiquant du bicycle à gazoline, comme le disent nos cousins québecois, qui ne confondent pas chutes du Niagarra et chutes de Reins. Cette pratique sportive avait pour effet d'éGayer son quotidien. Apprenant que Nicolaus 1er se rendait régulièrement au Qot'Or, Fanfan la Tulipe décida de faire de même pour vendre à ce pays d'ergs non pas des mirages (ce qui eût été approprié) mais des rafales ; peut-être parce que les rafales sont souvent la conséquence du mistral ?


Ce mistral qui rafraîchit l'atmosphère lui aurait certainement évité les brûlures ; son corps, lardés par les rayons du soleil Qot'Or a nécessité l'apposition de 19 Tulle (gras évidemment) pour le soulager. Pour éviter la déshydratation il se fit livrer de l'eau produite dans le sud de la France, connue sous la marque "eau de Vals". Il s'agit d'une eau légèrement salée, très revitalisante pas comme le Clinton ce cépage américain interdit qui ne reste pas en Bush. Cette Amérique, pays de l'automobile, où les Ford ont eu des ennuis de Carter.

tes et vous en aurez conservé 4.000 ce qui fait un total de 28.0000. 2.000 postes auront été supprimés sans que personne ne trouve rien à redire. En résumé : 3*(-10.0002.000) = 3*(-8.000) = -24.000 -24.000 – 4.000 = -28.000 au lieu de –30.000 donc gain de 2.000 postes ! Vous appliquez ce système aux autres ministères (finances, la poste, l’équipement, armée) et vous réaliserez de substantielles économies sur le budget de l’Etat A ceux qui pensaient que l’E.N.A. était un machin qui ne servait à rien ?

Si de Clinton il ha ri, le nom lui a cependant évoqué Cuba, La Havane, les cigares. Personne n'a compris le rapport qu'il pouvait y avoir avec Clinton! Une association d'idée peut-être ?

Comble de malchance survint une terrible méprise. Fanfan 1er enjoignit à son chancelier Flamenco de soutenir Bartolone, un éminent législateur sous sa plume de l'oie.

Fanfan la Tulipe décida illico de se rendre à Cuba.

Mais voilà, Flamenco, du fait de ses origine ibères, avait les portugaises ensablées : il comprit qu'il fallait soutenir Barcelone! Il alla derechef soutenir Barcelone lors d'un match de foot à Berlin.

Accompagné de son porte-goupillon Monseigneur Jean De XXI il alla se recueillir en la cathédrale de La Havane. Là il fut très surpris de constater l'absence de mobilier : ni prie-Dieu, ni chaises, ni banc ne se trouvait dans l'édifice religieux. Jean De XXI lui expliqua que tout le mobilier avait été retiré car à Cuba les Fidèles Cassent Trop. Avec son accent légèrement Bougnat Fanfan la Tulipe s'exclama " Ché nous Ché pas ainsi-choitil!" Certaines mauvaises Langs auraient ironisé "Fanfan au pays des Casse-Trop alors qu'il ne casse rien : un comble! Cependant ce recueillement porta ces fruits car en invoquant Dieu (celui qui croit aux choses de l'esprit) un vent divin lui souffla à l'édile curule une solution kamikaze : Comment faire se questionnait sans cesse Fanfan la Tulipe qui finit par avoir une idée lumineuse ; exploiter le Fillon suivant : demander conseil à l’E.N.A. (l’Ecole Nationale d’Arithmétique).

Là il se prit un tacle, un coup de pied du Plat Iniquement décoché qui le dézingua. Vexé il Enguela Mère Quelle, l'organisatrice de la rencontre et pris d'assault le premier zinc en partance pour la Fransylvanie. Cela lui provoqua un début de fièvre jaune connue également sous le nom de peste de Barcelone. Il jura que l'on y reprendrait plus! Fanfan 1er soutint fermement Flamenco et lui dit " laisse aller c'est une Valse" : cela le consola et le rendit une peu olé-olé!!!!! Bien sûr une telle chose ne pourra jamais se produire, ce ne sont que coquecigrues émanant de l’imagination de votre dévoué..........quoique quoique et même coâ que coâ que comme le dirait un membre, d'une certaine association, doté de qualités prodromiques!!!!! Tartarin

Supprimer 10.000 postes dans la sécurité nationale, supprimer 10.000 postes dans la connétablie, supprimer 10.000 postes dans l’instruction nationale Ensuite vous restituez 10.000 postes globalement et parmi ces 10.000 postes restitués vous en gardez 4.000 pour activer les services que vous avez promis, notamment la mise en place de policiers ou connétables référents dans les établissements scolaires, vous en rendez 2.000 à chacun de ces trois services de l’état. Chaque chef de service récupérera ainsi 2.000 postes et il n’aura perdu que 8.000 postes. Vous constaterez alors que les trois ministères auront restitué 24.0000 pos-

Maurice tu pousses le bouchon un peu trop loin


17 juin, Montpellier (34). A la suite du contrôle d’un automobiliste en vitesse excessive, ce dernier a ameuté le quartier et une trentaine de jeunes sont venus caillasser les policiers. Ils ont du utiliser leurs flash-ball pour se dégager. Un fonctionnaire blessé. 17 juin, Sartrouville (78). Des policiers intervenant sur une tentative de vol ont été pris à partie par une dizaine de personnes. Deux policiers blessés. 17 juin, Coucy-le-Château (02). Lors d’un contrôle routier un automobiliste a redémarré deux gendarmes ont été blessé en essayant de récupérer les clés du véhicules. 18 juin, Nogent-sur-Oise (60). Lors d’une expulsion le locataire s’est rebellé armé d’un couteau et a du être neutralisé par l’usage d’une arme. Le serrurier et un policier blessés. 18 juin, Mantes-la-Jolie (78). Lors de l’interception pour contrôle d’un automobiliste, une quarantaine d’individus s’en sont pris aux forces de l’ordre qui ont du faire usage de flash-ball et grenades pour se dégager. Pas de blessé deux véhicules de police endommagés.. 18 juin, Aulnay-sous-Bois (93). Un contrôle de hall d’immeuble a dégénéré. Quatre policiers ont été pris à partie par une quarantaine de personnes. Les fonctionnaires ont fait usage de flash-ball pour se dégager. Pas de policier blessé. 19 juin, Nice (06). Deux policiers hors service ont voulu porter assistance à une jeune femme agressée. Lorsqu’ils ont décliné leur qualité ils ont été roués de coups par un groupe d’individus. 19 juin, Toulouse (31). Un go-fast a fait demi-tour devant les policiers à un péage d’autoroute. Ils sont repartis à contre-sens sur 15 kilomètres, heurtant plusieurs véhicules. Les deux trafiquants échangent des coups de feu avec les policiers. Ils sont interpellés après que leur véhicule ait heurté un muret. Un policier blessé. 19 juin, Forbach (57). Un policier a été blessé à l’épaule à la suite d’une poursuite avec un individu qui circulait à scooter et qui s’est rebellé 20 juin, Six-Fours (83). Un policier municipal blessé, un autre ouvre le feu. Le premier a été traîné sur plusieurs dizaines de mètres en voulant immobiliser un automobiliste alcoolisé. 20 juin, Gonesse (95). Les policiers ont fait usage de leur arme, à six reprises en direction d’un bolide en fuite qui est parvenue à disparaître. Un véhicule de police a é »té percuté. 21 juin, Noisiel (77). Un capitaine de police de Noisiel a été surpris par un dealeur qui lui a décoché un violent coup-de-poing au visage, avant de le gazer et de prendre la fuite à pied. 21 juin, Argeliers (11). Un homme de 33 ans, alcoolisé, effectue un rodéo pour échapper aux policiers et aux gendarmes. Il finira par être interpellé à l’issue d’une poursuite non sans avoir percuté et t endommagé des véhicules de police et de gendarmerie. 21 juin, Clermont-Ferrand (63). Des CRS interpellent un scootériste dont le passager, ivre, insulte et porte des coups aux policiers blessant trois d’entre eux. Arrivé au commissariat il blesse un nouveau policier d’un coup de tête au visage. 23 juin, Lisieux (14). Une femme entre dans le commissariat pour attaquer des policiers avec des ciseaux elle se retrouve en hôpital psychiatrique. 24 juin, Narbonne (11). Policiers menacés, véhicule endommagés par des jets de pierre. Tout débute avec un fonctionnaire hors service qui est reconnu et menacé devant ses enfants. Les renforts arrivés sur place doivent faire face à une trentaine d’agresseurs. 26 juin, Rosières-en-Santerre (80). Un scootériste percute un gendarme qui lui faisait signe d’arrêter. Les deux ont été sérieusement blessés. 27 juin, Annemasse (74). Le 23 juin les policiers ont essuyé des jets de pierres. Les faits se sont produits de nouveau le 27 juin deux fonctionnaires ont été blessés 29 juin, Rezé (44). Deux hommes ont été interpellés après un échange de coups de feu avec la police. . 30 juin, Thouars (79). Un conducteur de 27 ans fonce sur la voiture de police municipale pour échapper à un contrôle. Le véhicule est sérieusement endommagé. 30 juin, Echirolles (38).Un dépanneur et des policiers, qui récupéraient des deux roues volés, ont été agressés par des jeunes. Un peu plus tard des policiers ont été caillassés. Ce sont ensuite les pompiers qui ont essuyé des jets de pierres. 1er juillet, Mer (41). Le véhicule des gendarmes qui sécurisait les abords d’un incendie à proximité de l’autoroute A10 été percuté par celui d’un automobiliste au casier judiciaire déjà chargé et dont le permis de conduire avait été annulé. Une gendarme adjoint souffrait des cervicales alors que son collègue s’est sérieusement blessé en se jetant hors de la trajectoire du véhicule percuteur. 2 juillet, Toulouse (31). Au volant d’un quad un individu a heurté et blessé une femme qui lui demandait de cesser son tapage. Il a récidivé en fonçant sur les policiers. Il n’avait pas de permis. C’est en psychiatrie que son cas va être étudié. 2 juillet Saint-Omer (62) : Une jeune policière en civil agressée par deux jeunes à la sortie d’un bar à cause de son travail. Après avoir subi des moqueries elle a reçu des coups au moment de la fermeture. 2 juillet, Pic du Midi d’Ossau (64). Les secouristes du PGHM d’Oloron ont entamé l’ascension pour porter secours à une cordée bloquée depuis la veille. Les conditions météo interdisaient l’usage de l’hélicoptère. 3 juillet, Limoges (87). Un gendarme hors service est intervenu pour faire cesser les agissements d’un groupe de jeunes qui importunait la clientèle. Il a été roué de coups. 3 juillet, Sainte Savine (10) La BAC de Troyes a essuyé des coups de feu a proximité d’un terrain de nomades où la patrouille s’était rendue à la recherche d’un véhicule conduit dangereusement. On ne déplore auxun blessé. 3 juillet, Doullens (80). Des gendarmes qui intervenaient sur un conflit entre automobiliste et piéton ont été agressés à la bombe lacrymogène. 4 juillet, Reims (51). Un forcené de 22 ans en état alcoolique qui agressait les passants s’en est pris à la brigade canine et a tenté d’étrangler le chien avant d’être neutralisé. 5 juillet, Rethel (08). Deux gendarmes qui intervenaient sur un accident de la circulation qui a dégénéré en rixe ont été blessés par des coups de la part des protagonistes. 5 juillet, Coignières (78). Un équipage de la BAC a voulu s’interposer dans une bagarre Deux policiers ont été blessés. 5 et 6 juillet, Albi (81). Piscine Atlantis, des perturbateurs venus semer la zizanie en escaladant les grillages ont fait face au service de police. Plus tard ils s’en prennent aux pompiers et policiers intervenant sur une bouche d’incendie ouverte. Un véhicule de police est endommagé par les projectiles. Les policiers ont du faire usage de flash-ball et lacrymogènes pour se dégager.


Les échauffourées se sont poursuivies toute la nuit et un policier qui effectuait une enquête de voisinage a été blessé d’un coup au visage alors qu’il était encerclé par une quinzaine de voyous. 6 juillet, Les Ulis (91). Le commissariat régulièrement attaqué depuis trois ans, a été à nouveau caillassé par une quinzaine de personnes. Deux véhicules, ainsi qu'une vitre du bâtiment, ont été atteints. On ne déplore pas de blessé mais les policiers ont du se dégager au flashball. 6 juillet, Nantes (44). Une collision s’est produite entre une moto de la police municipale et une voiture. Le pronostic vital du policier est engagé. 6 juillet, Chanos-Curson 26. Lors d’une poursuite des cambrioleurs jettent hache et boules de pétanque sur le véhicule gendarmerie avant de sortir de la route. 6 juillet, Vaulx-en-Velin (69). Deux jeunes de 13 et 16 ans ont attaqué le commissariat avec des tirs de mortiers d’artifice. 7 juillet, Fontenay-sous-Bois (94). Des policiers interviennent sur un cambriolage quartier des Champs Elysées. Des échanges de coups de feu se produisent, Une poursuite s’engage sur l'autoroute A4. Les 9 cambrioleurs sont interpellés. 8 juillet, Amiens (80). Après avoir tué sa compagne un forcené tire sur la police blessant 3 fonctionnaires. 8 juillet, Valence (26). Une trentaine d’individus masqués ont caillassé les militaires de vigipirate et les policiers. 9 juillet, Toulouse (31). Lors de l’interpellation de voleurs de voitures les policiers se sont retrouvés face à une cinquantaine d’individus qu’il a fallu disperser avec des lacrymogènes. 10 juillet, Bourg-Saint-Léonard (61). En marge du tour de France, pour échapper à un contrôle, un gendarme a été blessé volontairement par un automobiliste qui chargeait des vendeurs à la sauvette. 11 juillet, Metz (57) un policier municipal a été agressé et blessé par 3 individus venus récupérer le véhicule de l’un d’eux à la fourrière. 12 juillet, Les Ulis, Epinay s/s Senart, Evry (91). Pompiers et forces de l’ordre intervenant sur feux de poubelles essuient des tirs de feux d’artifice 12 au 14 juillet, Vaulx-en-Velin (69). Policiers et pompiers sont visés par des projectiles divers dont des tirs de mortiers. Les affrontements se sont poursuivis jusqu’au 14 juillet avec incendies de voitures et barricades. 13 juillet, Paris (75). Des échauffourées ont opposé la police et des jeunes qui tiraient des pétards et mortiers dans les Ve, XIVe, XVe, XVIe et XIXe arrondissements. Ders cocktails Molotov ont aussi été utilisés. 13 juillet, Aulnay-Sous-Bois (93). De véritables batailles rangées se sont déroulées entre casseurs et forces de l’ordre avec utilisation de mortiers. 13 et 14 juillet, Mantes-la-Jolie, Les Mureaux, Trappes, Chanteloup-les-Vignes et quelques autres villes dites sensibles (78) incendie de voitures, caillassages et tirs de mortiers sur pompiers et forces de l’ordre 48 interpellations. 14 juillet, Lyon et sa banlieue (69). Heurts entre police et voyous. 14 juillet Navailles-Angosse (64). Lors de la surveillance du tour de France, un gendarme de 23 ans du PSIG de Pau a été heurté par un motard de la garde républicaine âgé de 25 ans. Le premier a été gravement blessé le second a été touché moins sévèrement. 14 juillet, Les Ulis (91), le poste de police est caillassé pour la troisième fois en moins d’un mois. Par une quarantaine d’assaillants. Il s’en suit une véritable bataille rangée. 14 juillet, Paris (75). Nombreux incidents entre force de police et voyous qui cherchaient l’affrontement. 15 juillet, Meylan (38), un incendie volontaire a en partie détruit le poste de police municipale. 15 juillet, Trappes et Conflans-Sainte-Honorine (78). Les c commissariats sont attaqués à coups de fusées. 16 juillet, Valence (26). Policiers et militaires de nouveau caillassés 16 juillet, Gretz (77). Un policier qui se plaignait de tapage a été roué de coups par les fauteurs de trouble qui ont redoublé de violence en apprenant sa profession. Ils ont dérobé l’arme du policier. Les chiffres officiels donnent 68 % de gardes à vue, 23 % de voitures brûlées en plus par rapport à 2014. 720 voitures brulées et 600 personnes gardées à vue. Les villes touchées entre le 1er et le 15 juillet : Kremlin-Bicêtre (94), Les Ulis (91), Vaulx-en-Velin (69), Valence (26), Fontenay-leFleury (78), Dinan (22), Vaulx-en-Velin (69), Noisiel (77), Trappes (78), Les Ulis (91), Neuilly-Plaisance (93), Saint-Denis (93), Garges (95), Fosses (95), Sarcelles (95), Champigny-sur-Marne (94), Montigny-lès-Cormeilles (95), Meylan (38), Conflans-SainteHonorine (78), Marseille (13). 18 juillet, Dinan (22). Une trentaine de voyous s’en étaient pris à un trentenaire qu’ils ont roué de coups après l’avoir dépouillé. Alors que la victime étaient à l’abri à la gendarmerie les voyous ont encerclé la brigade avant de prendre la fuite à l’arrivée des renforts.

Cette liste n’est malheureusement pas exhaustive car de nombreux cas de violences et d’agressions sur les membres des forces de l’ordre échappent à nos recherches dans la presse. Merci à notre partenaire police réalités qui fait un travail remarquable pour recenser toutes ces agressions ou accidents. http://policeetrealites.wordpress.com/


N° 66 Padchance et les problèmes relationnels. Ce qui est le plus pénible, et qui doit être général à beaucoup d’associations, c’est de voir que ceux qui ne font rien ou pas grand-chose sont les plus exigeants et veulent commander sans prendre de responsabilité. Une attitude qui a le don d’exaspérer Padchance, certains prennent même des initiatives « politiques » sans l’accord du CA comme des visites à l’assemblée nationale sans réel compterendu à l’issue. Après une dizaine de mois épuisants Padchance est découragé et choisi de laisser la barre à ceux qui ne cessent de vouloir diriger, ceux qui veulent être califes à la place du calife mais juste pour le titre pas pour les responsabilités et l’action. Donner des ordres ou des directives ne suffit pas pour faire avancer le navire quand il n’y personne pour exécuter les manœuvres. 11 janvier 2011, le chef d’escadron Jean-Hugues Matelly est réintégré par un décret du Conseil d’Etat qui annule le décret de radiation du président de la République. Cette décision laisse l’impression aux membres d’AG&C d’avoir participé à cette victoire par le soutien constant apporté à cet officier victime d’une sanction excessive. C’est aussi une nouvelle motivation dans le combat pour le droit d’association et la liberté d’expression en Gendarmerie. Bien qu’il ait démissionné de son poste de président, Padchance poursuit sa contribution au magazine et à l’activité de l’association. D’autres membres quittent le navire, certains en soutien au président démissionnaire. D’autres encore, se prétendant indispensables, s’imaginent que leur départ va porter un coup fatal à l’association. Le magazine d’avril 2011 ne paraîtra pas suite à l’abandon du concepteur. Les assemblées générales du 30 avril s’annoncent houleuses, deux clans se sont formés mais une majorité de membres de l’association souhaitent que Padchance se présente de nouveau à la prési-

dence. Un autre clan s’est créé autour du président par intérim qui fait montre d’une autorité sans partage estimant certainement que les barrettes qui avaient orné ses épaules lorsqu’il était en activité ne souffraient aucune contestation. Lors de l’assemblée générale certains souhaitent limiter le nombre de membres du conseil d’administration ce qui permettrait d’éjecter quelques gêneurs en particulier Padchance mais également le nouveau concepteur et animateur du magazine. La manipulation ne réussit pas et l’assemblée générale se terminera rapidement pour certains qui quittent les lieux aussitôt après le déjeuner. Les jours et les mois qui suivent apportent les démissions de tous les frondeurs y compris le prédécesseur de Padchance qui emmènera avec lui la mailing list constituée par le travail des membres du conseil d’administration. L’intéressé estimait que cette liste était « sa propriété » certainement en raison du fait qu’elle comportait aussi la copie piratée du mailing list du forum G&C à laquelle il avait accès par son statut d’administrateur. Contrairement à ce que peuvent soutenir quelques détracteurs d’AG&C, aucune exclusion n’a été prononcée et ce ne sont que des départs volontaires. Cette période houleuse ne fait que renforcer la cohésion du groupe qui repart de plus belle ayant même anticipé la reprise en rendant visite à la guardia civile espagnole ou à une député européenne à Strasbourg. Cette activité portera ses fruits puisque AG&C est invitée à l’Assemblée Nationale pour être auditionnée par les rapporteurs d’une mission d’information sur le dialogue social dans les armées. Même si cette audition n’apporte pas de progrès sérieux dans le droit d’association et d’expression des militaires, il s’agit d’une reconnaissance pour AG&C qui ne reste plus isolée par un silence méprisant à son égard. L‘été se poursuit avec son lot de militaires Français tués en Afghanistan, une routine tragique.


AG&C apprécie que depuis quelques temps les corps ne soient plus ramenés en catimini mais que les honneurs soient rendus à nos jeunes camarades par une escorte officielle de la garde républicaine et un hommage citoyen pont Alexandre III suivi d’une cérémonie à l’Hôtel des Invalides. En juillet, un mini coup d’éclat se produit dans un journal très à droite « minute ». Il s’agit d’une attaque des principaux responsables de l’association, en particulier le président et le réalisateur du magazine qui sont visés nominativement. Inutile de chercher bien loin d’où vient ce coup tordu. Bien que dissimulés derrière l’anonymat des lâches il n’est pas difficile d’identifier les corbeaux. Il s’agit bien entendu de quelques frondeurs de la dernière assemblée générale qui n’ont pas réussi à admettre leur défaite et se font plaisir en essayant de traîner des gens dans la boue et en allant jusqu’à donner des adresses pouvant mettre l’un d‘entre eux en danger. Le plus amusant c’est qu’un journal d’extrême droite soit utilisé par des personnages qui clament haut et fort leur appartenance à la gauche. Au delà de la malhonnêteté de la manœuvre on peut se poser la question de savoir quel crédit accorder à des anciens militaires de la Gendarmerie qui prétendent soutenir nos compatriotes qui servent sous l’uniforme. Octobre 2011, Padchance est heureux d’apprendre qu’une idée largement défendue par l’association semble devoir se concrétiser. La commission Thorette confirme qu’un monument sera érigé en hommage à tous nos militaires tués dans des opérations extérieures. Malheureusement les changements de gouvernements relégueront ce superbe projet dans les oubliettes de nos ministères. Il devient évident que la seconde idée d’un mémorial à la mémoire de tous les membres des forces de l’ordre tués dans l’exécution du service ne verra certainement jamais le jour. Pourtant nos cousins canadiens ont su le faire mais il faut croire que l’esprit patriotique du nord de l’Amérique n’a aucune commune mesure à celui de la vieille Europe. L’activité de Padchance se poursuit à commenter les livres blancs, RGPP et autres LOPPSI, ces grands projets qui subissent tellement de modifications qu’à l’arrivée ils sont totalement défigu-

rés et qu’au résultat ce sont toujours les gens du terrain qui trinquent. L’activité de l’association consiste également à dénoncer tous les suicides qui se produisent dans les rangs des forces de l’ordre, pour les membres de l’association ceci devient comme une mission que saluent de nombreux journalistes. 2012 débute avec les élections présidentielles en point de mire. AG&C adresse des courriers à tous les candidats, tous ne répondent pas et beaucoup promettent tout et n’importe quoi en bons politiques qu’ils sont. Tous savent que les promesses n’engagent que ceux qui les croient, il y a peu à attendre de ces échanges. Ce sont ensuite les attentats de Toulouse qui démontrent une fois de plus que la France n’est pas à l’abri du terrorisme. A chaque fois les mesures vigipirate son activées et même suractivées et ce sont principalement les gens du terrain qui souffrent. 14 avril, assemblée générale de l’association présidée par Padchance, rien de phénoménal si ce n’est l’élection d’un vice-président en activité. Le major Cordoba sera immédiatement suspendu et devra démissionner de son poste de viceprésident pour calmer la colère de la hiérarchie, le droit d’association n’est pas gagné. Le mois suivant un nouveau Président de la République est élu, c’est celui qui a déclaré dans un de ses discours de campagne qu’il voulait que les militaires deviennent des citoyens à part entière, une promesse qui, avec d’autres, ne sera pas tenue. Le 17 juin verra la mort de deux jeunes femmes gendarmes, lâchement assassinées à Collobrières (83) Alicia Champlon et Audrey Bertaut. Dès le 19 Padchance, au nom d’AG&C, lance un appel à tous les Français (relayé par l’AFP) pour qu’ils viennent soutenir leurs gendarmes dans les brigades le 22 juin, jour de l’hommage national à nos deux jeunes camarades. La direction de la Gendarmerie lance un appel identique le 21 juin. De magnifiques cérémonies se déroulent dans toute la France et il est regrettable que le chef de l’Etat, fraîchement élu, ne juge pas utile de rendre hommage aux deux jeunes femmes par sa présence à la cérémonie nationale qui se tient à Hyères. Cette cérémonie est présidée par le ministre de l’Intérieur.



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