Magazine 55 mai 2014

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SIEGE SOCIAL 7 chemin des vignes 41100 COULOMMIERS-LA-TOUR

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Secrétaire Ghislaine CONTINI 7 chemin des vignes 41100 COULOMMIERS LA TOUR

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Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué à la création, l'édition, la mise en page du magazine et celles qui ont proposé des articles. Malgré le soin apporté à sa rédaction, des erreurs typographiques ont pu nous échapper, nous vous prions de nous en excuser.

Directeur de publication : Christian CONTINI Comité de rédaction : Relecture membres CA de AG&C Maquette AG&C Articles : Christian Contini, Philippe Bilger, Champalu, Arnaud Chadelat, Jean Dutourd. Les articles non signés sont le résultat d’un travail collectif des membres de l’Association Gendarmes et Citoyens.

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3 – Edito, AG&C et la politique. 4 – Remaniement ministériel, un nouvel espoir pour les gendarmes . Seront-ils une nouvelle fois déçus ? 5 – adhérez à AG&C. 6 – Brèves d’actualité. 8 – Statut militaire des gendarmes. Une escroquerie à la limite de l’esclavage. 10 – Facebook : en Polynésie gendarmes exclus par l’armée. 11 – Nos publications. 12 – Gendarmerie/Police. Réalité des effectifs par rapport à la population. 14 – Suicides, nous n’oublions pas. 15 – Livre du mois : « Contre la justice laxiste » par Philippe Bilger. 16 – Flashback : La peur du gendarme. 18 – Libre propos : Le logement gratuit un avantage ? Plutôt un suppositoire au piment. 19 – Sponsors AG&C. 20 – Lu dans la presse. 30 – Risques du métier. 32 – Padchance : Nouvelle promotion, nouvelle mutation. 34 – Le chien perdreau, conte de Jean Dutourd. 35 – Humour sur le vif. 36 – Perles gendarmiques. 37 – Activité de nos espaces numériques. 38 – Nos partenaires. Bonne lecture


AG&C et la politique. Par Christian Contini Président AG&C Nous venons de découvrir le nouveau gouvernement, beaucoup plus réduit que le précédent. Il est donc inutile d’espérer une ouverture à de véritables réformes puisque la majorité des nouveaux ministres reste dans l’équipe et qu’à part deux nouvelles têtes (si l’on peut dire) et une partie de chaises musicales il ne reste qu’une petite moitié du gouvernement précédent. Nous savons qu’il va nous être reproché de faire de la politique en donnant notre impression. Quitte à nous répéter nous maintenons que nous sommes apolitiques car notre association se compose de personnes de sensibilités diverses et que nous ne soutenons aucun parti en particulier. Bleu marine, bleu ciel, orange, vert, rouge, arc-en-ciel ou rositude nous n’adoptons aucune couleur si ce n’est celles de notre drapeau national.

Sous le quinquennat Sarkozy nous n’avons jamais manqué d’apporter la critique lorsque des mesures étaient prises et qu’elles allaient contre les intérêts de la sécurité, des forces de l’ordre en général et des gendarmes en particulier, doit on dire qu’à l’époque nous soutenions les partis de gauche ? Aujourd’hui, de la même façon nous ne manquons jamais de pointer du doigt les anomalies qui nuisent à la gendarmerie, à la police et à la sécurité. Serions-nous passés à droite ? Lors des élections présidentielles nous avons écrit à tous les candidats pour savoir quels étaient leurs programmes sur la sécurité et les forces de l’ordre, nous avons relayé leurs réponses et leurs engagements mais nous n’avons jamais appelé à voter pour l’un ou pour l’autre. Des journalistes vont fouiller dans les résultats de certains bureaux de vote fréquentés par de nombreux gendarmes pour en sortir une tendance politique des membres de l’institution. Difficile de dire quelle est la valeur de ces « sondages ». Il est évident que les journalistes ne peuvent faire de même avec les forces de police qui ne demeurent pas sur leurs lieux de travail. Ils ont la solution de se baser sur les résultats des élections professionnelles en comptabilisant les voix que chaque syndicat obtient puisqu’ils sont tous marqués politiquement. Ils devront attendre la fin de l’année pour le faire et connaître l’orientation actuelle. Nous voyons régulièrement des policiers en activité avec des responsabilités importantes sur le plan professionnel ou syndical s’engager pour soutenir tel ou tel candidat ou parti politique. Nous déplorons cette attitude peu crédible qui laisse douter de la neutralité des personnes concernées et nous semble totalement à l’opposé d’une réelle déontologie des forces de l’ordre. Nous n’avons pas ces problèmes, nous sommes et demeurons apolitique ce qui nous amène à être considérés comme quantité négligeable par les responsables de droite comme de gauche, c’est peut être une erreur de ceux qui nous traitent ainsi. Une seule certitude, nous n’engagerons jamais notre crédibilité en soutenant un candidat dans quelque campagne que ce soit ce qui ne nous empêchera pas de critiquer ou d’approuver des mesures qui vont à l’opposé ou dans le sens de nos objectifs. Nous souhaitons des associations professionnelles en gendarmerie mais surtout sans étiquettes politiques. La sécurité est l'une des principales préoccupations des Français, c’est aussi la nôtre et une des causes à défendre par notre action, c’est notre seule orientation politique avec l’amélioration des conditions d’expression, de vie et de travail des gendarmes.


Remaniement ministériel, un nouvel espoir pour les gendarmes, sera-t-il une nouvelle fois déçu ? L’arrivée de Manuel VALLS à la tête du gouvernement sera-t-il un progrès pour les gendarmes ? Sur l’échiquier de la sécurité, comme ministre de l’Intérieur, Manuel VALLS à beaucoup déplacé ses pions de zones en zones mais il n’a pas réussi à mettre la délinquance-criminalité échec et mat. Pour ça il aurait fallu qu’il puisse ajouter des pièces en cours de partie mais les finances de notre pays ne le permettaient pas, la règle des échecs non plus. Pire encore, il lui manquait de nombreux pions avec le trou à l’emploi de la gendarmerie, 1800 postes non pourvus. Peut-être aurait-il pu intervenir pour faire en sorte que les gendarmes, toujours militaires, deviennent des citoyens à part entière comme l’avait dit le président de la République dans sa campagne. Il avait certainement d’autres soucis que de donner un droit d’association et d’expression aux pandores dont le statut fait de disponibilité et de silence convient bien à tous les politiques sans exception. Reconnaissons-lui cependant une toute petite reconnaissance de notre association puisqu’il est le seul à avoir pris la peine de nous faire répondre lors de sa nomination à la tête du ministère de l’Intérieur. Cette réponse était de la main du général FAVIER signée de son chef de cabinet. Un savant amalgame entre notre association et les syndicats permettant de la rejeter purement et simplement pour incompatibilité avec le statut militaire. Pour nous il est clair que la période VALLS à la tête du ministère de l’Intérieur n’a rien apporté à la gendarmerie pas plus en terme de budget qu’en terme d’effectifs bien au contraire. Nous n’espérons pas un changement radical de sa part maintenant qu’il est à la tête du gouvernement. Notre seul espoir repose sur le nouveau ministre de l’Intérieur, Bernard CAZENEUVE que nous connaissons peu. Son rang de ministre de l’Intérieur passe de second à cinquième par rapport à celui que tenait Manuel VALLS, peut-être un signe négatif pour les forces de l’ordre. Nous aurions préféré Jean-Jacques URVOAS,

élu de province qui a toujours été très proche de la condition des gendarmes dont il a régulièrement pris la défense même s’il est arrivé qu’il y ait quelques divergences de vue entre notre association et lui. Sa proximité avec la gendarmerie et les échanges avec notre association nous a amenés à lui proposer d’en devenir membre d’honneur ce qu’il a accepté. François REBSAMEN, dont le nom avait été avancé pour prendre la tête des forces de l’ordre nous avait adressé un long courrier en réponse à celui que nous avions envoyé au candidat François HOLLANDE. Il déplorait le rattachement de la gendarmerie au ministère de l’Intérieur dont il estimait le bilan plus que mitigé. Il évoquait le nécessaire renouvellement des modes de concertation et de dialogue social dans les armées n’étant pas opposé à des associations bien encadrées pour éviter tout débordement. Il évoquait la création de 500 nouveaux postes de gendarmes par an pendant le quinquennat chiffre dont nous sommes bien loin aujourd’hui (162 par an). En s’attaquant aux gardes statiques et en réduisant les missions de la garde républicaine relevant du symbole ou de l’apparat il envisageait de recréer un ou deux escadrons de gendarmerie mobile. Il nous reste à espérer que M. CAZENEUVE reprendra les engagements du candidat HOLLANDE pour accorder plus de droits aux gendarmes. S’agissant des ministres qui concernent directement les gendarmes, celui de la Défense M LE DRIAN, maintenu à son poste, n’a jamais montré d’intérêt pour la situation des militaires de la gendarmerie sauf lorsqu’il s’agit de récupérer quelques effectifs pour la Centrafrique. Quant à Mme TAUBIRA nous ne doutons pas qu’elle va s’arcbouter pour placer sa réforme de la justice qui fait l’unanimité dans les forces de l’ordre………. pour s’y opposer. En conclusion, ce nouveau gouvernement avec deux parachutés, de nombreux éjectés et quelques chaises musicales ne nous paraît pas de nature à faire progresser la condition du gendarme, pas plus que la sécurité des citoyens.


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Un major de gendarmerie se suicide dans l’Oise. Un nouveau suicide dans un silence assourdissant. Il n'était pas de la poste ni de chez Orange. Le major Jean-Marc MAGNIER, 52 ans, adjoint au commandant de la brigade autonome de BRENOUILLE (60) à mis fin à ses jours le 19 mars 2014 avec son arme de service. C’est à son domicile que le drame s’est produit. Nous ne tenons pas de statistiques sur ces suicides à répétition mais force est de constater qu’une fois de plus c’est un gradé à un poste de responsabilité qui se donne la mort. Comme dans la très grande majorité des cas nous ignorons les causes de ces gestes irréversibles mais nous avons du mal à les détacher du service. Quelles que soient les raisons de ces actes il est très probable que les conditions de travail ou l’ environnement professionnel entrent en ligne de compte qu’il s’agisse des éléments déclencheurs ou de raisons aggravantes d'un état de mal être comme une dépression provoquée par un problème d’ordre privé. Au-delà de notre incompréhension nous tenons à apporter notre soutien à la famille aux proches mais aussi aux camarades frappés par ce deuil subit.

Gendarmerie en grève !!! Nous avons pu apprendre que les employés civils de la gendarmerie de la Martinique seraient en grève depuis la mi-mars. Leur motif : Refus de ces agents d’état de travailler une demi-journée de plus par semaine. Un mouvement qui nous inspire plusieurs réflexions : - Ces civils font partie des 97 000 personnels de la gendarmerie (chiffre qui nous est servi régulièrement) au même titre que les employés du corps administratif de soutien et que les gendarmes adjoints volontaires. Ceci réduit sérieusement le nombre réel de gendarmes d’autant plus si l’on tient compte du trou à l’emploi de 1800 postes non pourvus. - Lorsque nous prenons en compte le nombre de civils employés dans les états-majors nous imaginons aisément le problème qu’engendrerait une grève généralisée et durable de ces personnels non

militaires. - Les gendarmes militaires, qui ont juste le droit de se taire, observent ce mouvement de grève dans leur arme en se demandant dans quel monde nous vivons. Cerise sur le gâteau, ces employés civils se tournent vers le ministre de la Défense pour réclamer leur réintégration dans les forces armées. Nous avons du mal à savoir qui fait partie ou non de l’armée entre des militaires attachés au ministère de l’Intérieur et des civils qui veulent réintégrer le ministère de la DéfeConfiance ? Comment accorder cette confiance après les

Confiance ? Comment accorder cette confiance après les déceptions rencontrées ? Le premier Ministre à obtenu un vote de confiance de la part d’une majorité de députés à l’ assemblée Nationale. Même si nous savons que notre avis sur la prestation du chef du gouvernement devant la représentation nationale doit le laisser indifférent, rien ne nous interdit de le donner. Nous avons bien compris que le ministre n’a pu faire qu’un constat des dégradations de la sécurité dans notre pays: Violences, progression des atteintes, hausse des cambriolages, incivilités et violences contre les représentants de l’autorité qui se généralisent à toute la France, zones urbaines ou rurales. Nous aurions aimé entendre des engagements, des propositions, pour la suite à attendre de sa politique à l’égard des forces de l’ordre. Comment auraitil pu le faire alors qu’il fixe les échéances de ses réformes à 2017, 2018, 2021, pourtant, en matière de sécurité et de justice, l’urgence est pour aujourd’hui .


Si nous convenons de ce que l’état de notre pays ne date pas des deux dernières années, nous rappelons que les promesses et les engagements non tenus durant la campagne des élections présidentielles ne sont pas le fait des gouvernements antérieurs. Pour avoir été précédemment enfumés, pris pour des pigeons nous n’accordons pas notre confiance et nous attendons de réelles mesures pour soutenir les actions de nos gouvernants.

Un motard de la garde républicaine perd la vie en service. Sylvain Thizy, motocycliste de la garde républicaine, âgé de 38 ans, a perdu la vide au guidon de sa moto à Fuans (Doubs). L’accident s’est produit le 10 avril en fin de matinée alors qu’il escortait le tour de France automobile des voitures de collection. On ignore les causes exactes de la sortie de route qui a été fatale à ce motard confirmé. Nous compatissons à la douleur de sa famille, de ses proches et de ses camarades du 3e escadron motorisé de la garde républicaine basé à Dugny (93) et les assurons de tout notre soutien. Les gendarmes motocyclistes, des passionnés par leur métier, font un travail particulièrement dangereux qui a déjà coûté la vie à beaucoup d’entre eux.

La police s’oppose au projet de mutualisation des moyens avec la gendarmerie pour lutter contre la criminalité organisée. Un article France 3 Corse Viastella du 15 avril 2014 nous apprend qu’une intersyndicale regroupant la

totalité des syndicats de policiers s’oppose à la mutualisation des moyens police et gendarmerie pour lutter contre la délinquance et la criminalité en Corse et aux Antilles-Guyane. Un rapport de 30 pages a été adressé au nouveau ministre de l’Intérieur faisant ressortir « qu’aucune réforme n'est acceptable si elle ne repose sur un diagnostic partagé de la délinquance sur les régions concernées, un respect de la compétence et de l'engagement des personnels des services et une concertation réelle ». Diagnostic partagé par qui ? Concertation avec qui ? Nous savons que la gendarmerie faisant toujours partie de la grande muette n’a que le droit d’obéir. Les syndicats ne nous donnent pas les arguments qui vont contre ce projet de mise en commun des moyens. Depuis le rattachement de la gendarmerie au ministère de l'Intérieur, c'est tout bénéfice pour la police qui peut profiter des matériels mais surtout des renforts en personnels quand elle est débordée. A moins qu'on ne veuille lui imposer les conditions de travail des gendarmes nous ne voyons pas ce qui peut la gêner. Les syndicats de police ont remis un rapport fortement documenté et chiffré. S’agissant des chiffres n'oublions pas qu'au 31 décembre 2012 il y avait en Corse-du-Sud 432,2 habitants pour 1 gendarme et 140,56 habitants pour 1 policier. Pour la Haute-Corse c'était 493,3 habitants pour 1 gendarme et 154,81 habitants pour 1 policier (chiffres officiels Assemblée Nationale). Une répartition équitable habitants/effectifs ne profiterait certainement pas aux policiers.

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Dans un article précédent nous avions relevé une certaine franchise dans les paroles des généraux de la direction de la Gendarmerie. Nous avions souligné les propos du général Mazy, directeur des personnels lors de son audition du 21 janvier 2013 par la commission de lutte contre l’insécurité. Si l’exposé du général apportait des éléments souvent tus par nos hautes instances son contenu pouvait aussi nous laisser dubitatifs principalement quand il se glorifie d’avoir des femmes et des hommes d’une grande disponibilité qu’on peut gérer avec souplesse ou lorsqu’il évoque un réel dialogue entre les personnels et les gestionnaires. Le général Mazy a souligné que la syndicalisation de la gendarmerie avait été refusée par les parlementaires bien que de nombreuses armées bénéficient de ce pouvoir d’expression reconnu par les instances Européennes. En réalité nos parlementaires vont plus loin car ils sont opposés, comme notre haute hiérarchie, aux associations professionnelles, même apolitiques. Ils se donnent bonne conscience en acceptant quelques associations dès l’instant où elles sont bien lisses, bien lovées dans le giron de la direction et n’apportent aucune réelle contradiction à la politique menée. Contre un petit déjeuner par ci, la participation à quelques cérémonies par là, des fournitures de locaux ou d’aide en personnels pour certaines ou encore des subventions, ces associations qui ne représentent que des anciens d’écoles d’officiers, des retraités ou des adhérents mal identifiés se gardent bien de critiquer le système qui les nourri. Nous avons fait l’effort d’adresser des courriers à nos ministres de tutelles ou aux officiers généraux qui accédaient à de hautes responsabilités dans la gendarmerie. Devant des réponses qui nous reléguaient au rang de syndicat ou suite à des silences qui ne valaient pas mieux, nous avons renoncé à nous adresser directement à ces personnes et avons choisi l’utilisation de nos supports numériques. Pour être plus pragmatiques et en revenir au titre de cet article, il faut reprendre une partie des chiffres de l’année 2012 énoncés par le général Mazy le 21 janvier : L’activité des gendarmes sur le terrain (pas dans les états-majors) est de l’ordre de 44 heures 54 de travail hebdomadaire auxquelles il faut ajouter 36 heures 55 de permanence. Le directeur des ressources humaines va plus loin en déclarant que les gendarmes n’ont en droits réels que les loisirs qui leur sont accordés réglementairement à savoir quelques périodes de quartiers libres

(pendant lesquelles ils ne peuvent rien prévoir d’important, tant ce temps de récupération est friable), les repos hebdomadaires et leurs congés annuels. On comprend bien que tout le reste du temps, c’est de la disponibilité au bénéfice de la sécurité du citoyen. Pour s’assurer de cette disponibilité on « encaserne » le gendarme dans des appartements plus ou moins salubres dans lesquels il peut toujours être récupéré pour intervenir si besoin. On comprend mieux pourquoi lorsqu’un policer a 100 personnes sous sa surveillance un gendarme en a de 200 à 400. Le général Mazy a également souligné le dialogue social « l’humain au cœur du métier » un souci primordial pour la hiérarchie, il a évoqué un futur remaniement de la désignation des représentants de la concertation, cette innovation qui, selon lui, amène une très large approbation de la majorité des personnel : FAUX ! Sauf à démontrer comment il observe cette large approbation, on ne peut accepter cette vue angélique du système, les personnels de terrain sont épuisés, déconsidérés et n’oublions pas que certains en meurent. Des décès sont dus à la maladie liée au stress, aux accidents survenus alors que le personnel sur-employé et épuisé n’était plus en état d’assurer son travail correctement. Des suicides sont provoqués par l’excès de fatigue, le burn-out, le harcèlement de gens incompétents qui en demandent toujours plus sans se rendre compte que ce qu’ils exigent est au dessus des limites du raisonnable, des conditions de vie qui finissent par détruire le tissu familial. Nous prenons acte de ce que la direction de la gendarmerie est consciente de ce problème, mais la volonté, même bonne, ne suffira pas. Tant que des moyens en personnel ne seront pas au rendez-vous, toutes les feuilles de route n’aboutiront à rien.


Pour nous, cette commission de lutte contre l’insécurité a permis à des généraux de mettre les problèmes sur la table mais que retiendront ces parlementaires des déclarations qui ont été faites? Prenons le pari, un chapitre sera consacré à la gendarmerie pour dire combien les femmes et les hommes qui la composent ne comptent pas leur temps au travail, arrivent à se satisfaire de conditions de vie exécrables qui permettent de faire des économies que l’Etat ne manquera pas de gaspiller ailleurs. Nous n’aurons pas de réelles propositions sinon des « il faudrait » « il serait souhaitable » qui ne seront pas suivies d’effet. Nous aurons droit à un long chapitre sur les avantages de l’intégration au ministère de l’Intérieur qui a surtout permis à la police de bénéficier des moyens matériels et des renforts de la gendarmerie sans rien apporter en échange. Ces parlementaires n’iront pas jusqu’à

qualifier les gendarmes de héros des temps modernes mais ils ne manqueront pas de les féliciter et de les remercier avec des mots qui ne coûtent rien et qui n’engagent personne. Grâce à cet aveuglement la gendarmerie finira par s’autodétruire. Les gendarmes se tourneront vers d’autres métiers, la police des campagnes sera faite par des shérifs locaux comme aux Etats-Unis. C’est de l’anticipation mais la réalité, c’est que la majorité des gendarmes ne croient plus en leur métier et encore moins à leurs responsables politiques qui ont montré leur mépris. Même courtois ça reste du mépris. Les gendarmes aimaient leur statut militaire mais aujourd’hui des limites ont été largement dépassées et les belles paroles ne peuvent suffire à panser des plaies tout aussi largement ouvertes.

Nos autocollants sont toujours disponibles et gratuits.

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Lu sur notre page facebook. https://www.facebook.com/AssociationGendarmesetCitoyens Polynésie l’armée exclu gendarmes d’active et retraités de ses rangs. Quelques réactions suite à une mesure qui a fait l’unanimité contre elle.

Pour l'instant l'unique raison pour laquelle les Gendarmes gardent leur statut militaire est pour pouvoir les employer et les avoir sous la main 24/24 si besoin et les empêcher d'être syndiqués ... et c'est tout ! Un grand respect pour cette institution et pour les MILITAIRES qui la composent

Quand il faut que l on ferme notre gueule, on est militaire, quand on est envoyé dans des endroits bien pourri du monde, on est militaire, quand on est logé dans des conditions au delà de la salubrité , on est militaire aussi!!! Ah oui j allais oublier les 35 h!! Après quelques année on se rend compte que l on est passé du statut de simple militaire, à celui de militaire " quand ça arrange " !!!

On est rattachés pour emploi au ministère de l'intérieur, mais, on est toujours militaires, toujours régis par les textes du Ministère de la Défense, un coup de fil à la chancellerie devrait clarifier la situation..... Sinon, nous sommes toujours les seuls habilités à intervenir dans les casernes… Un petit contrôle stup de l'ensemble des casernes devrait leur remettre les idées en place.... Même pas besoin de prévenir le chef de corps, puisque selon lui, nous ne sommes plus militaires, il suffit de l'appeler en arrivant.... Faut qu'ils arrêtent, sérieusement.... S'ils veulent jouer, suis pas certain qu'ils gagnent....

Je vois que tout va bien.... Ça se confirme on est ou plus tôt les jeunes (je suis retraité) ne sont plus rien! Les militaires ne veulent plus de nous; et les fonctionnaires idem puisqu'on est militaire! Comme toujours, on a le cul entre deux chaises, Faites gaffe les jeunes les chaises s'écartent de plus en plus. La gendarmerie va se retrouver le cul par terre! Oui, la souplesse d'utilisation du Militaire sans les restrictions du Civil. A quand le Képi avec l'écusson Police Nationale ou le casque Mobile avec l'écusson CRS??? Que l'Active bouge contre ce statut bâtard, des retraités l'appuieront!!! Un ancien de l'A.A. fils de Gendarme. avoir le cul entre 2 chaises. si la gendarmerie fait parti du ministère de l'intérieur alors qu'il en soit ainsi. mettre au même niveau que la police Général Favier , les militaires de la Gendarmerie attendent une réponse !!!!! bravo monsieur le COM SUP (commandement supérieur du pacifique) un jour vous serait retraité!!!!!!!!!!!!!!!!!!! longue vie à vous

Y a t'il un ministère qui va taper sur la table une bonne foi pour toutes. Hélas je pense que non car les gendarmes ne sont que des pions qui sont militaires quand cela intéresse les politiques, le reste du temps fermez vos .......... c'est du n'importe quoi, la gendarmerie dépend uniquement du ministère de l'intérieur pour emploi, ses personnels sont toujours sous statut militaire et leur avancement est de la responsabilité du ministère de la Défense. La loi qui a décidé de la placer sous tutelle du ministère de l'intérieur a bien précisé que les personnels restent des militaires à part entière. Un statut ce n’est pas n'importe quoi, comment un galonné peut-il décider d'exclure une partie des militaires, cela mériterait une sanction disciplinaire. Nous ne sommes encore pas dans une dictature militaire. La jalousie

Militaire et fier de l'être. Et nous ne sommes pas les seuls militaires à travailler au ministère de l'intérieur, il y a la Sécurité Civile et ça n'a jamais posé de problèmes à personne!! Bizarre quand même. Si je ne suis plus militaire pourquoi m'a t'on attribué la médaille de la défense nationale ? Et que faire de ma croix du combattant ? Tout fou le camp je crois me souvenir qu'il y a quelques années, c'était au début du rattachement de la Gendarmerie au ministère de l'intérieur, le même type d'incident avait été signalé à BREST pour les installations de la marine ! Lamentable, on est militaire avant tout, nous sommes entrés en gendarmerie pour ce statut ! Nous avons changé de ministère à notre insue ! Nous sommes GENDARMES ! Nous avons des devoirs mais aussi des droits, j'espère que notre CGOM réagira ! Étant ancien d'active j'éprouve un profond sentiment de laisser pour compte à ce statut car ayant donné 10 ans de ma vie avec fierté à servir mon pays (la France)..... je trouve cela vulgaire que l'on nous demande de nous déployer dans des ZMS ou des accès militaire pour les sécuriser et que l'on nous supprime notre statut chèrement gagné.... HONTEUX!!! Étonnant quand même, les gendarmes continuent de bénéficier de la prime ASA, il n' y a donc aucune base sérieuse pour justifier ce qui se passe à Tahiti. sauf si l'IGESA vient de nous exclure, mais ça, ça serait un scoop !


L’ A.G.&C. publie, depuis 2009, un bulletin d’information en ligne, mensuel et gratuit. Vous pouvez consulter librement l’intégralité des parutions en cliquant sur le lien ci ci--dessous :

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GENDARMERIE/POLICE Réalité des effectifs par rapport à la population. Contrairement à l’idée qu’on pouvait se faire on découvre qu’un gendarme surveille le double d’habitants qu’un policier et parfois beaucoup plus.


La suite dans nos prochains numĂŠros.



Titre: Contre la justice laxiste. Sous-titre : Grosse colère Auteur: Philippe Bilger.

Résumé: Le magistrat dresse un portrait sans concession de la justice française et s'insurge contre la politique de Christiane Taubira. Face à la montée d'une délinquance de plus en plus juvénile, il ne supporte plus la mansuétude de la gauche, les explications sociologiques hypocrites et la culpabilisation des élites.

Durant sa vie professionnelle, notamment à la cour d’assises de Paris, Philippe Bilger a affronté et aussi tenté de comprendre les criminels. Face à la montée d’une délinquance de plus en plus juvénile, il ne supporte plus la mansuétude perverse de la gauche, les explications sociologiques hypocrites, la culpabilisation des élites. Non, estime-t-il, ce n’est pas la prison qui crée le crime, c’est le criminel ! La justice selon Mme Taubira, obsédée par la surpopulation carcérale et qui ne pense qu’à vider les prisons, oublie juste un détail : les victimes ! Editeur(s) : L’Archipel. Collection : Essais. Broché

Peines de substitution, probation : du vent, de la démagogie, de l’idéologie. L’actuelle Garde des Sceaux pratique la politique du verbe. Elle incarne toutes les tares d’une gauche morale qui fait fi des réalités.

Nombre de pages: 128 Format 22X13 Date de parution : 2/4/2014 Prix: 13€50

Cet essai dresse un tableau sans concession de notre justice… qui n’est d’ailleurs pas l’apanage de la seule gauche et qu’une certaine droite a parfois essayé de copier.


Sous le titre la peur du gendarme nous vous proposions l’article ci-dessous dans notre magazine N° 21 de juillet 2011 pages 16 et 17. http://issuu.com/agecassociation/docs/agec_magazine_juillet_2011 Nous brossions un tableau dans lequel le soucis de rentabilité entraînait la déshumanisation de la police sur la route.


Qu’en est il près de deux années plus tard? Rien n’a changé, il faut verbaliser toujours plus et de nouveaux moyens ont été mis à disposition s’agissant des machines à verbaliser alors que d’autres matériels sont dans des états pitoyables. On organise quelques opérations « visibilité » pour mettre du bleu sur les routes. Le gendarme peut toujours espérer obtenir sa prime au mérite (souvent distribuée injustement) . Si les chiffres de la mortalité augmentent ils justifient plus de répression pour endiguer le fléau. Si ces chiffres diminuent il faut augmenter la répression pour les faires baisser plus encore. Les chiffres toujours les chiffres.


LE LOGEMENT GRATUIT UN AVANTAGE ? PLUTOT UN SUPPOSITOIRE AU PIMENT OUI ! En vous engageant en Gendarmerie, comme à moi on a du vous avancer l'argument que constitue financièrement l'avantage de l'attribution du logement ''gratuit'' concédé par nécessité absolue de service. Malgré le fait qu'il vous lie 24h / 24h à la servitude de pouvoir être rappelés n'importe quand lorsque vous êtes d'astreinte, l'économie d'un loyer surtout au sein de certaines régions, compense à vos yeux ce servage et ce ''pseudo avantage'' que vous envient pourtant ardemment les Policiers. La servilité des Gendarmes, grâce à cette disposition, est donc en principe, compensée par l'économie du paiement d'un loyer qu'ils réalisent chaque mois, même en comptant les charges dont ils s’acquittent pour ce logement (assurance, charges ménagères de chauffage et d'assainissement, impôts locaux), ce qui dans leur esprit représente un supplément de solde d'environ 500 à 800 €uros par mois, somme logiquement estimée par rapport au coût moyen des loyers en secteur civil. Vu sous cet angle, les soldes de sousofficiers de Gendarmerie paraissent effectivement acceptables, en regard de leur disponibilité et de leur corvéabilité, pourvu que le logement qui leur est attribué soit ''salubre'', ce qui est malheureusement et en plus, loin d'être toujours le cas. Et bien, pour mieux vous éclairer, sachez qu'au moment de faire valoir mes droits à la retraite à compter du 1er février 2014, jouissant de mon reliquat de jours de repos et de permission, j'ai pu retirer mon uniforme et rendre mon logement concédé par nécessité absolue de service dès le 16 décembre 2013. Ma solde a donc logiquement été recalculée à compter de cette date jusqu'au 1er février 2014 au taux ''non-logé''. Je m'attendais donc, non moins logiquement, à la voir augmentée dans les proportions auxquelles vous vous attendriez également, certains d'entre vous croyant même plus confortable financiè-

rement d'abandonner le ''L.C.N.A.S'' pour se loger eux-mêmes en secteur civil. J'ai alors compris à la vue de ce qui m'a finalement été attribué, qu'en fait, durant toute ma carrière c'est moi (tout comme vous) qui ai payé assez chèrement d'être logé soi-disant ''gratuitement''... Car sachez chers camarades, que si vous étiez payés au taux ''non-logé'', vous ne verriez en fait votre solde n'augmenter que de 140 à 200 €uros selon votre grade et vos charges de famille, en fait même pas de quoi payer les charges locatives qui vous sont retenues chaque mois dans certaines régions ! ! ! A ce tarif, même pour un ''taudis'', je doute qu'aucun d'entre vous ne trouve un logement en secteur civil, et ce quelque soit le lieu géographique ! Je fais donc un peu tard en ce qui me concerne, espérant sincèrement que vous vous réveillerez plus tôt que moi, le triste constat que tous ceux qui continuent à vous museler et à vous pressuriser à souhait grâce à votre statut militaire et à votre disponibilité sans borne, nous ont (nous autres retraités) et vous prennent encore en réalité ouvertement pour des ''cons'' ! Vous vous imaginez naïvement devoir le supporter eu égard à une solde s'approchant de la légitime correspondance aux sacrifices que vous consentez quotidiennement, alors qu'en fait, on vous concède ''peau de balle'' ! Face à ce constat, nonobstant la facture que j'ai très chèrement payée pour avoir souvent défendu la condition du personnel de ce que je croyais être ''notre Gendarmerie'', tout bien réfléchi, je ne regrette absolument pas d'avoir un peu trop ouvert ma gueule et vous invite instamment aujourd'hui à l'ouvrir également, à moins que vous ne vous soyez définitivement toutes et tous, habitués à vous faire sonder le fondement sans dire un mot. Alors dites moi, finalement, ''le changement c'est réellement pour quand ? '' Arnaud Chadelat


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MĂŞme les brigades neuves ne valent pas grand chose.






18 mars, Paris (75) à la gare du Nord un policer a été agressé sans raison par un individu qui lui a porté des coups de ciseaux. Protégé par son gilet pare-balles le fonctionnaire n’a été touché qu’à la main et au cou. 18 mars, Châtellerault (86) des policiers qui procédaient à un contrôle d’identité ont essuyé insultes, coups de poings et de talon et caillassage par une dizaine d’individus. Trois policiers ont été blessés. 19 mars, Les Ulis (91) quatre policiers ont subi un déchaînement de violences. Trois personnes ont tenté de s’emparer d’un enfant qui attendait son placement en foyer alors que le père était en garde à vue pour violences sur enfant. La mère et la tante de l’enfant qui portaient le voile ainsi qu’un oncle ont forcé l’entrée du commissariat déclarant ne pas avoir à respecter les lois de la République. Les agresseurs se sont jetés sur les policiers blessant quatre d’entre eux. 20 mars, limoges (87) un policier hors service et son épouse sont intervenus au milieu de la fumée et des flammes pour sortir un couple profondément endormi d’une maison en feu. 23 mars, Saint-Avé (56) un chauffard a forcé un contrôle routier. Les gendarmes ont tiré dans le moteur mais le véhicule a poursuivi sa route. 4 mars, Sainte-Marguerite-sur-Duclair (76) deux gendarmes ont été blessés par un père de famille qui battait sa compagne. Le forcené en état d’ivresse s’en prend à une femme gendarme et blesse un militaire qui tentait de le neutraliser, des renforts ont été nécessaire pour mettre l’homme hors d’état de nuire. 27 mars, Saint Marcel (36) lors d’un contrôle routier par des motards, un automobiliste prend la fuite. L’individu commet de nombreuses infractions. A Argenton-sur-Creuse le fuyard s’engage dans un chemin de terre et fini par une sortie de route avant de percuter un véhicule de gendarmerie en reculant pour se dégager. 28 mars, Gennevilliers (92) lors du transport d’une personne gardée à vue, le véhicule de police fait trois tonneaux pour une raison inconnue. Quatre fonctionnaires sont blessés ainsi que la personne transportée qui est dans un état grave comme deux des policiers. 1er avril, le Lamentin (Martinique) un policier a été sérieusement blessé au bras à coups de coutelas par un forcené âgé de 30 à 40 ans qu’il voulait neutraliser à la suite d’un comportement violent. 1 er avril, Cavalaire (83) un motard de la gendarmerie est délibérément percuté par un motocycliste qu’il voulait contrôler. Le conducteur à tenté d’échapper au contrôle et fauché le gendarme qui a été grièvement blessé. Le délinquant et son passager ont pris la fuite à pied. 1 er avril, Marseille (13) un automobiliste de 43 ans, armé d’un démonte-pneu, a violemment agressé des policiers dont il exigeait qu’ils réparent son véhicule en panne. 2 avril, Lunel (34) quatre gendarmes ont été blessés dans les locaux de la brigade par deux frères. L’un était convoqué pour audition, le second qui n’avait pas lieu de l’accompagner à été invité à sortir. Ce dernier a cherché le contact et tout y est passé, injures, outrages et coups. Il a fallu huit militaires pour neutraliser les deux individus. 4 avril, Venisey (70) un homme de 57 ans sans permis ni assurance s’est soustrait à un contrôle en prenant la fuite à toute vitesse avec des pointes de 190 km/h. Il n’a pas hésité à percuter un véhicule de gendarmerie placé en travers de sa route et a fini par heurter un mur. On ne déplore aucun blessé..


5 avril, Poitiers (86) un adjoint de sécurité blessé lors de l’interpellation mouvementée de deux individus alcoolisés qui commettaient des dégradations à la gare de Poitiers et se sont rebellés. 5 avril, Niort (79) le véhicule des gendarmes qui portaient secours à un cyclomotoriste en panne est percuté par la voiture d’un individu en état d’ébriété, on ne déplore pas de blessé. 6 avril, Pouilly-en-Auxois (21) coups de tête, morsures de chien… Trois gendarmes ont été blessés lorsqu’ils ont voulu interpeller un homme recherché pour extorsion de fonds. 9 avril, Vendôme (41) les policiers qui intervenaient pour neutraliser un individu de 43 ans alcoolisé qui brutalisait deux femmes ont été reçus par des crachats des insultes et des coups. 9 avril, Pont-à-Mousson (54) les policiers ont dû intervenir pour neutraliser un individu suicidaire et violent qui se rebellait et qui venait de mettre le feu à son appartement. Les fonctionnaires, après avoir enfoncé la porte ont également évacué le père du forcené âgé de 70 ans. 11 avril Champ-sur-Drac (38) ivre, un automobiliste de 29 ans, après une poursuite, prend un sens interdit pour échapper aux gendarmes et percute leurs deux véhicules. On ne déplore pas de blessé mais les voitures sont sérieusement endommagées, l’une hors d’usage. 13 avril, Plessala (22) intervenant sur un conflit familial, un gendarme menacé par un individu armé d’un couteau a fait usage de son arme. L’homme a été hospitalisé et sa vie n’est pas en danger, la légitime défense a été reconnue pour le gendarme. 14 avril, Pennes-Mirabeau (13) trois policier de la Bac de Marseille ont été gravement blessés lors d’une poursuite. Un individu âgé de 22 ans au volant d’une voiture volée a délibérément percuté le véhicule de police sur la bande d’arrêt d’urgence. L’un des blessés souffre d’une triple fracture un second d’un grave traumatisme facial. 16 avril, Nice (06) une transsexuelle, placée en cellule de dégrisement à l'aéroport, a tenté délibérément de contaminer des policiers avec le virus du sida en se tailladant et en griffant les fonctionnaires. 17 avril, Valence (26) deux jeunes cambrioleurs de caves âgés de 13 et 17 ans ont été interpellés. Le plus jeune s’est rebellé blessant un agent.

Cette énumération n’est malheureusement pas exhaustive car de nombreux cas de violences et d’agressions sur les membres des forces de l’ordre échappent à nos recherches dans la presse. Merci à notre partenaire police réalités qui fait un travail remarquable pour recenser toutes ces agressions ou accidents. http://policeetrealites.wordpress.com/


51 – D’adjudant-chef à major : nouvelle promotion, nouvelle mutation pour Padchance. Au PSIG de Gien, Padchance innove en créant un service unique en France, une surveillance de la centrale nucléaire par tranches de vingt-quatre heures. Comme les gendarmes souhaitent se mode de fonctionnement le commandant de compagnie demande au commandant du PSIG de lui soumettre un projet. Difficile de trouver un avantage à un service durant 25 heures par rapport à des services plus courts : Trois de cinq heures de nuit et deux de sept heures de jour (délais de route compris). La solution tient dans le fait qu’il faut calculer en temps d’indisponibilité pour les personnels et non pas en temps de service réel. Le service de 6 heures 30 à 13 heures 30 nécessite que les personnels ne soient pas employés au cours de la nuit précédente et bénéficient d’au moins deux heures pour déjeuner, l’indisponibilité est donc de 22 heures 30 à 15 heures 30. S’agissant des services de nuit le temps d’indisponibilité est plus important. Un militaire travaillant de 22 heures 30 à 3 heures 30 doit être libéré à 20 heures au plus tard et ne sera disponible qu’à partir de 11 heures 30 au plus tôt le lendemain. Sans entrer dans le détail 24 heures de surveillance à quatre militaires demande un temps d’indisponibilité de 320 heures minimum en tenant compte de la récupération physiologique de 8 heures après un service de nuit. Un service de 25 heures à quatre militaires débuté à 22 heures 30 terminé à 23 heures 30 le lendemain avec possibilité de temps de repos sur place, demi journée de liberté précédent le service et journée de récupération le lendemain, entraîne une indisponibilité pour d’autres activités de 12 heures à 19 heures le surlendemain soit 220 heures pour quatre militaires. L’économie d’une centaine d’heures ainsi réalisée pouvant être utilisée à d’autres services moins monotones.

Chacun y trouvait son compte, les commandants des unités concernées voyaient le commandement de leur service simplifié. Les gendarmes d’active ou gendarmes auxiliaires avaient un service moins pénible, plus varié et des temps de récupération intéressants. Du côté d’EDF il suffisait de trouver de quoi loger les gendarmes dans des bâtiments en périphérie du site, un peu de mobilier pour des salles de repos et un coin cuisine avec un système d’alimentation sur place pour les gendarmes auxiliaires et la surveillance restait efficace. Tout allait pour le mieux jusqu’au changement des commandants de groupement, de compagnie et du PSIG qui entraîna un bouleversement de ce service qui fut remodelé pour réduire le temps de récupération des militaires et les amener à faire plus d’heures de service, ce remaniement eu pour effet de plomber l’ambiance au PSIG. Trois années de PSIG étant suffisantes, Padchance s’applique à mieux préparer son concours de major même si le moral est toujours en berne. Certains clament haut et fort qu’ils ne préparent pas leurs examens et concours. Il est difficile de croire qu’on puisse obtenir ce qu’on espère sans travailler. Les seuls qui disent la vérité sur le sujet sont ceux qui échouent. Padchance part particulièrement décontracté à l’écrit à tel point qu’il manque rater le début d’une épreuve, trop occupé à discuter avec des camarades. Les résultats de la première partie étant bons il faut passer les épreuves orales à Melun. Une nouvelle occasion de retrouver des camarades croisés au cours de la carrière.


S’agissant des épreuves, quand on commande un PSIG on a l’impression que tout ce qui a été fait précédemment dans la carrière est oublié par les examinateurs qui font comprendre que cette fonction n’est pas valorisante, pour eux en tous cas. Il faut éviter aussi de critiquer des mesures prise par les sachants des bureaux parisiens comme les binômages et trinômages de brigades de l’époque. L’œil noir de l’officier d’entretien montre tout de suite qu’il n’admet pas le raisonnement critique du candidat. Les notes sont connues le soir même mais le classement et les noms des candidats admis ne parviennent que plus tard. Vu les notes obtenues Padchance pense qu’il est dans une bonne moyenne ce qui se confirmera. Les futurs majors reçoivent ensuite la liste des postes à pourvoir de façon à pouvoir effectuer un choix qui sera entériné lors d’une réunion en région parisienne où chacun, dans l’ordre du classement, doit indiquer le poste qu’il a retenu. Avec son épouse Padchance a préparé une liste, il a également fait valoir sa spécialité d’enquêteurs en unité recherches qui offrent des places réservées. En définitive le poste qu’il retiendra sera le seul qui l’intéressait vraiment, Vendôme (41), à 60 km de Tours où il aurait rêvé retourner. L’épouse n’est pas très satisfaite trouvant cette ville « moche » car elle n’en connaît que le contournement, heureusement une visite quelques temps plus tard permet de montrer que bien au contraire c’est une très jolie ville bien équipée et particulièrement agréable à vivre. Professionnellement parlant c’est un poste très intéressant, adjoint au commandant de compagnie, un travail qui devrait convenir à Padchance puisque ça promet d’être varié. Il voit aussi l’occasion de mettre en application les qualités et les méthodes de commandement humaines de quelques adjoints rencontrés dans ses différentes affectations. Un poste pas toujours facile, entre le marteau et l’enclume, entre les officiers et les sousofficiers, assez simple lorsqu’on travaille dans l’esprit de l’officier commandant la compagnie

mais plus difficile lorsqu’il s’agit d’un homme qui prétend tout connaître mais qui a tout à apprendre. Une première liaison sur place permettra de rencontrer officieusement le commandant de compagnie, un capitaine que l’adjudant Padchance avait rencontré alors qu’il était gendarme à la brigade des recherches de Blois. Il rentre d’un séjour en opération extérieure au Sahara occidental. Le premier contact est très professionnel et il est convenu qu’un entretien plus officiel aura lieu après l’emménagement du nouvel adjoint. S’agissant du major qui part à la retraite l’entretien est particulièrement désagréable. Il semble aigri et il passe la rencontre à « tailler des costumes » à la majorité des gradés de la compagnie, il ignore manifestement que son interlocuteur connaît beaucoup d’entre eux et que pour les autres il se fera son jugement lui-même. Le partant a choisi de conserver l’appartement aussi longtemps que l’autorise le règlement pour que son épouse l’occupe et ne quitte son emploi que le plus tard possible pendant qu’il aménagera son lieu de retraite en Bretagne. Ceci va retarder l’arrivée de Padchance de six mois. L’occupant des lieux profite de la rencontre pour revendre à son successeur quelques aménagements et de la moquette défraichie qui n’ont pas dû lui coûter bien cher. De retour à Gien il reste à fixer une date pour le déménagement, le temps ne manque pas pour préparer les cartons. C’est reparti pour la constitution du dossier de déménagement, cubages, factures de plusieurs professionnels, une formalité devenue habituelle. Ne pas oublier le « pot de départ » une rencontre qui permet de réunir une nouvelle fois des têtes sympathiques autour du verre de l’amitié. Ce départ du Loiret est beaucoup plus convivial que celui de l’Indre et Loire, discours toujours sympathiques car ce sont les meilleurs qui s’en vont si on veut les croire. Dans son au revoir, Padchance citera les grands moments de son séjour, naissance de sa petite fille, mariage de son fils et quelques anecdotes sur les trois années passées à Gien. Il promet de revenir ce qu’il ne manquera pas de faire.


Un texte qui a beaucoup circulé sur internet. Il semble important de le rappeler à une époque où le manque de respect vis-à-vis des forces de l’ordre devient une habitude.


HUMOUR SUR LE VIF

AVANT

APRES



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