AH
Alchimie
ISTOIRE DE L'ALCHIMIE
A
L'Alchimie est la plus récente des trois sciences occultes. Bien que de nombreux indices en fasse remonter les prémices dans la plus haute antiquité, elle n'est apparue au grand jour qu'au cours du onzième siècle, sous les auspices de l'an mil. Cette relative jeunesse par rapport à la magie immémoriale et à la kabbale plusieurs fois millénaire rend cette pratique fort méconnue, ses buts énigmatiques et elle exerce encore fascination et réticences. L'alchimie est inventée vers l'an mil par une assemblée d'êtres fabuleux nés dans des nexus particuliers durant les temps atlantes, des cocons minéraux. Avec cette assemblée, dans ces cocons est né avec eux une substances unique, la Materia Prima, la Matière Première. Cette assemblée était composée de cinq ex-kaïms qui, lié intimement à cette substance et à la matière, étaient affligés d'une tare, qui leur imposait pour se libérer de cette lourdeur terrestre, d'accomplir une quête pour percer le secret de la matière. Ces êtres, que beaucoup nomment les Kaïms de l'Alliage, ont pris comme nom : - l'Atalante Fugitive - Le Lion Vert - Rebis - Esmeralda - Hermes Trismegiste A la suite de leur quête immense, débutée avant même la chute, ils cherchèrent et découvrir les secrets de la transmutation de la matière, et accomplir tous le difficile chemin menant à leur libération. Une fois qu'il l'eurent tous achevé, ils se réunirent, prirent le nom de Glorieux Alliage et créerent une assemblée plus large : la Turba Philosophorum. Ayant bien conscience qu'ils étaient les exemples vivants d'un nouveau moyen d'atteindre l'aggartha, de rompre avec le statut de déchu des néphilims, ils inventèrent un objet pour réitérer leur naissance et les étapes de leur quête : l'athanor. Cet objet était sensé devenir pour tous la réplique instrumentale du cocon-nexus. Ils rédigèrent
également les premiers traité d'alchimie. En tant que fondateurs, de part leur naissance et leur essence même de cette nouvelle discipline, ils décidèrent que leurs disciples devaient chercher auprès d'eux les ultimes secrets du Grand Œuvre après en avoir maîtrisés les principes et les subtilités. Ils codèrent donc leurs textes, et les répandirent largement, créant des capitales emblématiques où des turba philosophorum d'adeptes développaient et étudiaient ardemment leurs indications. Ce chemin étant autant une transformation de soi qu'une découverte de secrets extérieurs, les membres du Glorieux alliages se retirèrent, pour ne pas perturber par des conseils inopportuns le cheminement de leurs disciples. Tous se devaient autant de comprendre le sens de cette voie que le sens de leur engagement dans celle-ci. Ces deux étant liés pour atteindre l'aggartha.
E
LE
SENS
DU
GRAND OEUVRE
E
L'alchimie permet de manipuler des Substances, qui agissent sur la matière. Ces Substances sont les éléments de base de toute la science alchimique. Produites en laboratoire, à l'aide d'instruments ésotériques, elles sont le vecteur de la force magique du néphilim sur le monde. Sur le plan théorique, l'alchimie doit permettre à ses initiés de maîtriser la matière, et de réussir, par ce biais, à recréer une Atlantide matérielle et non plus spirituelle, dans laquelle les champs magiques seraient purifiés et où la symbiose avec le Ka-soleil serait effectuée. C'est le but ultime, ce que tout les néphilims nomment le Grand Œuvre. Les alchimistes procèdent à ce qu'ils appellent "le Réveil de la Matière". Ils considèrent que chaque grain de matière contient une parcelle de ka, symboliquement endormie lors de la création de la Terre. Cette parcelle de ka étant liée aux forces qui ont créée le Monde, leur manipulation est très délicate, pour ne pas faire exploser les forces telluriques latentes. Combien de laboratoires ont été ravagés par une catastrophe suite à une manipulation imprudente ?.. C'est pourquoi le réveil du ka est symbolisé par des évocations sombres et funèbres : la
purification du charbon, l'édification du tombeau, le port du linceul, le réveil du dragon noir, la rivière de lèpre .... Ensuite, l'alchimiste purifie la matière, la transmute en la traitant avec le ka réveillé. Pierre après pierre, il édifie matériellement une nouvelle Atlantide, saine et libérée des souillures de l'orichalque. Ce labeur est l'Œuvre des alchimiste, et son parcours est parsemé d'évocation très différente : la résurrection, la phénix, le dragon blanc, le lait de la Vierge, la sublimation ... Mais l'élévation d'une nouvelle Atlantide n'est pas le but unique, car sinon il serait impossible. L'alchimiste doit également se transmuter lui-même, pour devenir un aggarthien.
D
LES
TROIS CERCLES
DU
D
GRAND ART
L'alchimiste utilise des Substances. Toute sa quête est une longue suite de tentatives pour obtenir ces précieuses pierres qui assemblerons le glorieux édifice. Les Substances sont des éléments diminués des cinq Espèces de la Matière Première qui furent trouvés dans les cocons des kaïms du glorieux alliage. Chacune de ces espèces sont liées à un membre et leur étude fait partie du chemin pour comprendre cet illustre alchimiste. Ces espèces sont :
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la Pierre Philosophale l'Elixir de Longue Vie le Spiritus Mundi le Mercure des Philosophe l'Œuf Alchimique
Atalante Esmeralda Hermès Lion Vert Rebis
F F F F F
Les substances sont des éléments imparfaits de ces cinq pièces de la Matière Première. Pour produire ces substances, l'alchimiste emploie trois voies, nécessitant
chacune un instrument, nommé construct. Ces instruments, ces constructs permettent un processus créant telle ou telle substances. Ils répondent à une logique de découverte et d'avancée dans la voie alchimique et chacun est lié à un cercle, qu'il fait franchir l'un après l'autre pour avancer dans la science alchimique. la Voie Brève emploie l'Athanor et est lié au premier cercle : l'œuvre au noir la Voie Sèche emploie le Creuset et est lié au second cercle : l'œuvre au blanc la Voie Humide emploie l'Alambic et est lié au troisième cercle : le Grand Œuvre. l'Athanor permet l'Escarboucle pour produire des Poudres le Creuset permet la Chrysopée pour produire des Métaux le Creuset permet l'Androgyne pour produire des Ambres l'Alambic permet le Cinabre pour produire des Liqueurs l'Alambic permet l'Alkaest pour produire des Vapeurs Tout ceci sera détaillé et explicité au fur et à mesure de la progression des alchimistes. Seul le premier cercle, par là où tout débute va être décrit dans un premier temps.
G
LE
PREMIER CERCLE
L'OEUVRE AU
G
NOIR
L'apprenti alchimiste commence par l'Œuvre au Noir. Cette voie, essentielle, est celle de la voie sèche, utilisant l'athanor. Elle consiste en la décomposition de la matière au moyen du processus de l'escarboucle, dissociation de la matière dans le cœur de l'athanor. Cette voie est nommée fort ironiquement la voie brève. Brève, elle l'est car les formule ne sont pas complexe, et les résultats souvent immédiat, c'est réussi ou échoué, mais on le sait immédiatement. Mais par contre, pour les débutants, que de tâtonnements, que d'essais infructueux, toutes ces nuits passées à guetter la poussière merveilleuse qui doit résulter d'un assemblage savant et fragile de
matière soumise à l'escarboucle. Cette voie, pour le postulant alchimiste, est celle des erreurs innombrables qui mènent le plus souvent au découragement, voire à pire. Car toucher au plus intime de la matière, tenter de réveiller les forces ancestrales dormant dans la matière depuis l'origine du monde n'est pas sans risque. Nombreux sont les néphilims blessés, meurtris, mutilés par de malheureuses expériences. C'est pour toutes ces raisons que l'alchimiste qui est engagé dans cette voie se complet à vivre avec des symboles funèbres, liés au danger, à la mort et au désespoir, tels le corbeau, le crâne et le tombeau. Le quotidien de l'alchimiste est fait de compilation de données d'expérience, de recherches d'ingrédients toujours plus rares et étranges, mais symboliquement puissants. Puis, il tentera de les décomposer pour en tirer puissance et compréhension. Il essaiera les mélanges, les dosages, les formules innombrables. Il obtiendra de multiples poudres souvent malodorantes et inutiles. Mais quelquefois, au cœur de son athanor, illuminé par des chandelles et des braises, un petit tas mordoré, pourpre ou argenté subsistera, aux pouvoirs bien réels, signe tangible qu'il est sur la bonne voie. L'œuvre au noir est accompli, au bout du compte, lorsque le néphilim parvient à approcher suffisamment l'Espèce liée aux poudres : la Pierre Philosophale de l'Atalante.
L'ATHANOR L'une des premières étape de l'apprenti alchimiste, lorsque son maître lui enseigne les rudiments, ou qu'il les découvre dans un ouvrage savant, est de fabriquer un athanor. Ce dernier peut avoir presque n'importe quelle forme. Il doit simplement pouvoir contenir la stase du néphilim. Pour le reste, il peut avoir un foyer interne, ou non. Il peut avoir une cavité pour recueillir les poudres produite, un bec pour les verser à l'extérieur, ou des décorations symboliques pour les faire apparaitre dessus, dessous, en dehors. Il est en tout cas extrêmement personnel et reflète toujours les goûts, les sentiments, le moi intime de son créateur. On dit qu'en étudiant un athanor, on peut apprendre plus sur quelqu'un que ce qu'il sait lui-même sur lui-même. Le rituel de consécration est très simple. Le néphilim place sa stase dedans,
lors d'un jour consacré à un élément, près d'une source symbolique de cet élément. Puis, par un simple effort de volonté, il transfert un point de kaélément de sa stase à son athanor. Puis, il recommence pour les quatre autres kaéléments. Le néphilim place autant de points de ka-élément voulu, le minimum est de un de chaque. C'est tout. L'athanor est actif, et et prêt à produire le processus d'escarboucle.
L'ESCARBOUCLE L'escarboucle est le processus de production des poudres alchimiques. Il répond à des règles précises. - Rythme. On peut produire des poudres d'un ka-élément uniquement le jour lié à cet élément. Et on ne peut en produire de dose qu'autant que le bonus du ka-élément du jour. -Production. Pour chaque dose tentée, un jet de ka-élément est fait. On utilise bien sûr le ka-élément du néphilim. Un jet réussi permet la création d'une dose de poudre. Au niveau élémentaire de l'œuvre au noir, n'importe quelle poudre d'un kaélément permet de réaliser une formule alchimique de ce ka-élément. Une poudre de lune permettra de lancer toutes les formule de lune que connait le néphilim. - Durée de vie. Une poudre alchimique n'a aucune raison de perdre sa force avec le temps. Par contre, une opération magique destinée à la détruire réussi à priori tout le temps, les poudres n'ayant pas assez de force pour résister à quoi que ce soit. Enfin, si la substance est dispersée ou mêlée, il y a toutes les chances pour qu'elle soit perdue. - Aspect. A part qu'il s'agit de poudre de matière, il n'y a pas de limite à l'aspect d'une poudre alchimique. Le plus souvent, elle prend une apparence symboliquement
liée au ka-élément qui la constitue, mais le lien peut être subtil. En règle générale, ces poudres sont toujours visibles par l'œil humain, et peuvent être manipulée par n'importe qui, même si seuls les porteurs de ka peuvent les employer. Ceci signifie que l'alchimiste doit trouver des moyens pratiques pour transporter de manière sûre ses substances. En dehors de son laboratoire et de l'athanor, les boites, fioles, récipients et autres tabatières sont ses biens les plus précieux.
B
LE
RITUEL
de
TRANSMUTATION
B
L'utilisation des poudres alchimiques est très simple. * Maintenir sa concentration. Un alchimiste doit se concentrer sur sa substance, c'est à dire la prendre, la toucher, la contempler, la sentir, pendant quelques instants. Durant ces quelques secondes, il se connecte et lie en même temps son pentacle et la substance avec les champs magiques appropriés locaux. Il lui faut une action. S'il est bousculé, perturbé légèrement, il doit réussir un jet de Ka x 5 pour ne pas perdre les liens établi, ou parvenir à les établir. S'il est frappé au point de subir des dommages physiques, le jet est de Ka x 3. * Prononcer la formule. Ensuite, l'alchimiste prononce la formule pour déclencher l'effet alchimique. Cela lui prend une action. Il est en théorie possible d'empêcher un alchimiste de lancer une formule en le bâillonnant, mais dans les faits, une évocation minimale de la formule peut suffire. (murmure, fredonnement, etc.) De même, des gestes symboliques, des pas de danse ou l'écriture sur un bout de papier ou dans le sable peut également faire opérer le lien entre la force de la poudre et la volonté du néphilim.
En terme de jeu, quelques soit le moyen utilisé, il faut réussir un jet d'œuvre au noir. * Projeter la substance. Selon les formules, la poudre doit être appliquée de différente manière. Bien entendu, si cette dispersion est impossible, la formule échoue. En général, il faut trois actions pour cela. * Opérer la transmutation. Enfin, au dernier moment, le néphilim fait vibrer les champs magiques en lien avec la poudre avec la branche de son pentacle. Il s'agit d'un jet de Ka x 3, modifié par les conjonctions astrologiques. Si ce dernier jet est réussi, il est possible de déclencher une nouvelle fois immédiatement l'effet sans autre jet en dépensant une autre dose. Les champs magiques étant liés au néphilim et à la formule, il suffit de sortir encore de la poudre pour que l'effet perdure et recommence. Si ce dernier jet est échoué, le néphilim peut forcer avec son pentacle pour tendre les champs magiques. Il fait alors un jet de Ka x 2. En cas d'échec, il peut tenter une ultime fois avec un jet de Ka x 1. En cas de dernier échec, il lui faut attendre un renouvellement des champs magiques, c'est à dire environ 24 heures. * Rituel du sacrifice. Dans les cas désespéré, lorsque le champ magique ne répond pas, le néphilim peut sacrifier un point de son ka-élément correspondant à la formule, en faisant couler un peu de son sang selon des correspondances symboliques. Il perd alors un point de ka-élément, mais le rituel est automatiquement réussi.
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