Kabbale La Kabbale, la seconde voie occulte qui guide les néphilim vers l'aggartha et la rédemption, est infiniment plus récente que la Magie. Née il y a des éons, elle ne s'est réellement répandue dans la société néphilim qu'avec l'être fabuleux que fut Jésus, et ses secrets ne furent révélés qu'avec Siméon Bar Yokaï. Ces pages ne vont ouvrir qu'à la base de la manipulation des mondes de Kabbale, elles ne vont présenter qu'un aspect sommaire de sa spiritualité, de sa sagesse, de sa sapience et de ses pratiques. Le reste, il faut le découvrir par soi-même.
g 1 . L'Ain Soph La première chose a bien saisir lorsque l'on pose le premier pas sur cet immense escalier, sur cette échelle au faîte caché, c'est que les champs magiques que tout néphilim manipule instinctivement ne sont pas inertes. Non, ils véhiculent des consciences, des entités qui sont autant d'aspect de la Création de l'Unique, celui qui a animé l'Univers symbolique autant que l'éxotérique. Ces entités peuvent être soumises par le biais de la kabbale invocatoire, et rendre de prodigieux services. Elles, comme tout ce qui existe et les néphilims aussi, doivent leur vie et leur existence à l'Ain Soph, le Créateur, appelé également Yahve, Dieu, Allah, le Grand Architecte, etc. L'Ain Soph n'a bien sûr pas de nom, et est totalement inconnaissable pour les néphilims. Se rapprocher de lui est la quête d'aggartha des kabbalistes.
g 2 . L'Histoire de la Kabbale L'Aventure mythique de cette voie occulte débute bien avant son apparition au monde. Melkisedek est le premier Népphilim qui eu la révélation à la fin des guerres élémentaires. Touché par le message de l'Unique, il parcouru le monde en quête de pureté et revint ensuite pour transmettre les enseignements de ses voyages et contemplations à ces frères. "Trop d'errances. Trop d'erreurs. La chute de l'Atlante orgueilleuse, la malédiction du Métal de Ténêbres, et maintenant ces guerres ... Néphilim, vous portez bien votre nom. Notre destin est marqué par la Faute et ce chemin de souffrance, vous l'avez mérité. Cessez d'écouter les vibrations de vos pentacles pour entendre enfin le chœur de la Musique Céleste ! Le chemin de la rédemption s'offre à vous !" Melkisedek tenta de convaincre les siens que les champs magiques n'étaient pas inerte, mais étaient une émanation de l'Unique, et qu'ils devaient donc non pas être des outils de puissance, mais des outils de purification. Mais il fut rejeté. Comme d'autre, il noua alors une alliance avec un peuple humain dans un compromis destiné à un immense avenir, porté par les promesse de l'Unique de protéger les gardiens de son message. Se retirant de la face visible du monde occulte, il fit dont de l'Arche d'Aliance au le peuple hébreu pour qu'il porte pour lui le message de l'Unique. Salomon est le plus brillant continuateur de cette alliance, et voulu le premier lier le message de purification de Meliseked avec la pratique magique, obtenant ainsi les premières invocations. Le premier, il entrevue et explora la complexité de l'Arbre de Vie, et les multiples exrepssions de l'Unique, les Séphiroth. Mais il n'aboutit pas à la révélation ultime et interdit à ses frères de poursuivre dans cette voie. Mais un petit groupe de suivants décida de continuer la quête dans cette voie malgré tout. Lié à une fraction du peuple hébreu, les esseniens, ce groupe devint les gardiens les
plus avancés du Message. Pourchassés, les néphilims donnèrent à leurs alliés humains les clés pour qu'ils les transmettent à l'Histoire. Ce fut la fondation occulte de la langue hébraïque et de la Torah, pensés comme les vecteurs les plus parfaits des résonances magiques de l'énochéen. De cette alliance extrêmement proche entre humain et néphilim mûri l'idée d'un sauveur commun aux deux races, un hybride qui guiderait le monde matériel et immatériel vers l'Inconnaissable. Jésus fut une comète dans le monde ésotérique. Brilant autant du ka-soleil que des cinq autres éléments, il gravit le premier en un temps record toutes les branches de l'arbre de vie pour atteindre le premier la Couronne et contempler l'Unique. Il enseigna sa sagesse a ses disciples en de multiples paraboles et sous sa direction, la kabbale connu un essor incommensurable. Elle prit ainsi en quelques années une place presque égale à l'immémoriale Magie dans la quête des néphilims vers l'aggartha. Mais si l'ensemble du monde occulte nomme cette époque l'incident Jésus, c'est bien qu'il était trop lié à des forces immenses qui ne parvenaient plus à le contrôler pour que tout reste en l'état. Puni ou sacricfié, il était trop éblouissant pour que l'on le laissa parler en paix. Mais son message eu un retentissement bien trop grand pour que sa parole soit étouffée et ses disciples portèrent son message en tous les endroits de la Terre, selon sa volonté. Le dernier tournant de la kabbale est l'immense et infiniment sage travail de compilation et d'agencement du Sage Siméon bar Yokkaï. En écrivant le Zohar, il établit enfin une première source de compréhension de l'immense complexité de l'arbre de vie. Grâce à lui, les néphilims sont toujours plus nombreux à arpenter les vingt deux sentiers, discuter avec les créatures des quatre royaumes et comprendre et maîtriser les cinq mondes.
g 3 . Les Enseignements
Il faut donc bien avoir à l'esprit lorsque l'on entame ce long chemin rédempteur que plus qu'un aspect utilitaire (invoquer des serviteurs), la kabbale est une véritable philosophie spirituelle dont le concept fondateur est l'Arbre de Vie qui doit être compris, entre autre, comme un cheminement vers l'aggartha. Symbole essentiel de cette voie occulte, l'arbre de vie est l'outil le plus important de la connaissance et de la compréhension de l'univers et de soi-même. Organisé en vingt deux sentiers reliant les dix Séphiroth, l'arbre de vie s'élève au travers quatre royaumes symboliques et cinq mondes magiques. Ces différentes structures ne doivent bien sûr jamais être comprises au sens géographique, politique ou physique des termes. Il s'agit de termes symboliques et ésotériques destinés à faire comprendre des concepts essentiels mais difficile à appréhender. Ne pas maîtriser ces termes n'est pas indispensable pour avancer sur la voie de kabbale. Un kabbaliste se familiarise très progressivement avec les séphiroth, les mondes, sentiers et royaumes. Mais cela ne l'empêche pas de manipuler les forces de kabbale tout de même, et d'invoquer des créatures. Voyons de plus près toutes ces choses l'une après l'autre.
g 4 . Les séphiroth Les séphiroth (nombre, numération en hébreu) sont des principes divins, les dix puissances créatrices de l'Ain Soph. Chacune est une émanation de l'énergie de l'Unique, une partie de son souffle, de sa volonté, de son être. Pour les néphilims, ils sont les courants directeurs de la quête de l'aggartha, les courants qui mènent à l'illumination. Pour progresser sur la voie occulte, chaque néphilim doit étudier les dix séphiroth les uns après les autres, en parcourant les 22 sentiers, et en évitant les pièges, les erreurs et les tromperies.
Chaque séphiroth a un nom en hébreu et véhicule un message, qui est aussi un principe directeur de toute chose dans l'univers. Toutes les créatures de kabbale sont spirituellement associées à un séphiroth. u Kether - Couronne
u Tiphereth - Beauté
u Chokmah - Sagesse
u Netzach - Victoire
u Binah - Intelligence
u Hod - Splendeur
u Chesed - Miséricorde
u Yesod - Fondateur
u Geburah - Rigueur
u Malkuth - Royaume
Des descriptions plus précises seront données aux étudiants kabbalistes lorsqu'ils atteindront et exploreront chaque séphiroth. Car en effet, les séphiroth s'ouvrent au kabbaliste en fonction de son avancée dans la compréhension de l'arbre de vie. Et il est ainsi très dangereux pour un néphilim de s'engager dans un séphiroth avant d'en avoir la sagesse, même si c'est théoriquement possible. Ainsi, tous les kabbaliste débutent par Malkuth, et remontent l'arbre de vie en espérant, un jour, atteindre Kether. Symboliquement, les sephiroth sont regroupés en cercles, qui marquent les étapes dans l'accomplissement du kabbaliste.
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Les Sceaux, le Premier Cercle.
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Les Pentacles, le Deuxième Cercle.
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Les Clefs, le Troisième Cercle.
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5 . Les Royaumes Les royaumes de l'arbre de vie sont des endroits qui seront très souvent explorés par les kabbalistes, car, en effet, ils déterminent approximativement la force des créatures de kabbale. Toutes les créatures sont nées en fonction de leur nature dans un royaume particulier, et savoir quelle est la place d'une créature dans tel ou tel royaume est vital pour les invocateurs. Ces royaume sont évidemment immatériel et symboliques, il n'existent ni dans le réel, ni dans les champs magiques. § Assiah C'est le monde matériel où vivent les créatures les plus faibles, les serviteurs des autres. Faciles à invoquer et à contrôler, leur pouvoir est limité. § Yetsirah C'est le monde astral où vivent les créatures magiques de moyenne importance. Exécutantes des entités supérieures, elles se ressemblent toutes et un nom générique suffit pour les invoquer, toute comme celles d'Assiah. Elles sont toutefois plus autonomes et restent plus longtemps dans la réalité physique. § Briah C'est le monde des anges et des démons, des entités de grandes puissances qui gouvernent de grandes parties des champs magiques. Ils possèdent une hiérarchie interne à chaque champ magique, et disposent de pouvoirs considérables. Uniques, ils disposent d'une intelligence complète et sont difficilement contrôlables. § Atziluth
C'est le monde des dominants, des rois et des reines de larges parties des champs magiques. Souvent semblables à des divinités, leur appel nécessite des pactes complexes et ardus, et il arrive que des néphilims imprudents soient fait prisonniers comme serviteurs par ces entités. Mais peu de néphilims se penchent sur leur cas avant d'avoir acquis une immense maîtrise de la kabbale. Ces quatre royaumes sont importants car il permettent de mesurer la force d'une créature de kabbale. En effet, le niveau en point de ka-élément détermine leur appartenance à tel ou tel royaume. Assiak -> entre 1 et 14 points. Yetsirah -> entre 15 et 21 points. Briah -> entre 22 et 28 points. Atziluth -> au-delà de 29 points.
g 6 . Les Mondes de Kabbale, les cinq voies Les mondes de kabbale, contrairement aux royaumes, sont bien davantage des lieux, que l'on peut explorer et visiter. Ces lieux contiennent toutes les créatures de kabbale selon un agencement subtil. Toutefois, si l'on les compare souvent à des lieux, leur géographie est indéfinissable et il ne réponde à aucune loi topographique. Ce sont des lieux symboliques, plus proche encore que les séphirot d'une jonction entre des peuples et des créatures apparentées que de zones qu'un ange pourrait cartographier. Ces cinq mondes peuvent également être appréhendées comme des voies que l'Unique aurait tracé à l'attention de ceux qui cherchent à Le comprendre. Ces voies seraient peuplées des êtres nécessaires à la compréhension de sa propre nature et de l'une des facette de Ain Soph.
Ainsi, les Cinq Mondes de la Kabbale sont les chemins tracés dans les tréfonds et les recoins de l'univers par le Créateur pour que toutes ces créatures, si elles en ont la volonté, puisse venir à lui. Mais ces voies ne sont pas ouvertes aux novices. Tous en entendent parler, beaucoup d'informations circulent, mais les portes de ces voies ne s'ouvrent pas aussi aisément qu'ouvrir un ouvrage de mystique juive. Seuls les initiés parviennent à appréhender suffisamment bien la nature de l'univers de la Kabbale pour arriver à trouver et s'engager sur une des voies. Concrètement, seuls les initiés du deuxième cercle, des pentacles, peut franchir un seuil occulte et tenter de relever les défis des cinq mondes. Enfin, il faut bien avoir à l'esprit que ces mondes sont des voies de sagesse et de sapience pour les néphilims. Plus que des chemins vers la maîtrise des sephiroth, ils sont avant tout un chemin de croix pour soi-même, pour se redécouvrir et se comprendre soi-même. L'Unique n'a que faire de donner de la puissance à ses créatures, il souhaite les guider vers la Sagesse suprême. Les cinq mondes sont :
D
Sohar
C
D
Zakaï
C
D
Pachad
C
D D
Meborack Aresh
C C
g 7 . Les Rituels de Kabbale La Kabbale est une mystique et un cheminement spirituel permettant de trouver Dieu. Mais c'est aussi une pratique occulte opérative permettant d'invoquer et de contrôler les entités peuplant les champs magiques, les mondes de Kabbale. Voyons ici les méthodes et les contraintes.
QLe cadre de l'invocation. L'invocation nécessite, surtout pour les kabbalistes débutants, des conditions de concentration et de pureté rituelle strictes. En effet, pour procéder à l'invocation au moyen de son pentacle, il va lui falloir harmoniser son propre pentacle ka avec une forme physique, un pentacle tracé. Pour cela, plusieurs conditions sont à réunir pour que le rituel ne mette pas en danger le pentacle du néphilim.
6Tout d'abord, il faut que le pentacle tracé soit sensible au simulacre par quatre des cinq sens au minimum. C'est pourquoi les invocateurs utilisent de l'encens, des paroles prononcées ou chantées, des objets qu'il faut toucher et des boissons ou des mets à consommer. Ceci pour que le corps et la gangue de ka-soleil ne gène pas l'opération. Ainsi, un intrus qui aère la pièce, qui efface le pentacle ou qui jette à terre le vin interrompt le rituel.
6Ensuite, il faut que le pentacle tracé possède une manifestation de chacun des cinq ka du
néphilim, Terre, eau, feu, air et lune.
6Enfin, il faut bien sûr posséder la formule invocatoire, qui sollicitera l'entité selon les formes adéquates. Cette formule, que l'on appellera l'invocation, est décrite de la manière suivante : Nom de l'entité - Cercle - Ka-élément - Monde - Focus - Seuil - Contrat - Rupture Autonomie - Durée - Portée - Visibilité - etc ... Chaque invocation est un rituel d'une grande complexité qui nécessite de connaître toutes les données.
QL'Invocation. L'invocation elle-même se déroule en trois temps : 1 - mise en place du rituel. Il peut falloir des objets, des compétences spécifiques, des traductions, de l'entrainement, etc. 2 - Réalisation du rituel. Si toutes les conditions du rituel sont remplies, et que l'invocateur a un niveau suffisant en Kabbale pour maîtriser ce type de rituel, il réussit automatiquement. S'il manque des éléments, s'il y a déconcentration, si le rituel est trop dur pour le niveau du kabbaliste, il faut faire un jet en Kabbale. 3 - Contrat contre l'entité. Le néphilim doit enfin vaincre la créature dans un duel de ka pour lui imposer un contrat qui la liera à lui. Il s'agit alors d'un test en opposition entre le ka-élément de la créature et le même du néphilim. Un échec à ce niveau peut être fâcheux, voire dramatique. Faire venir une force sur terre sans réussir à la contrôler ... Note importante. Un kabbaliste peut tenter de contrôler plusieurs créatutes en même temps. La limite est d'une par tranche de cinq points de ka général.
Note importante, Bis. Les rituels sont long. L'étape 1 est souvent très lente si l'on veut respecter toutes les précautions. L'étape 2 nécessite un passe d'arme pour chaque point du contrat de la créature. L'étape 3 est quasi instantané. Une passe d'arme suffit.
QLe bannissement. Pour les créatures qu'il a invoqué et passé sous contrat, pas besoin de rituel. un simple effort de volonté suffit. Pour les créatures qu'il connait et dont il a étudié ou réalisé le rituel, il suffit d'engager et de réussir un duel de ka. Pour les créatures qu'il ne connait pas, mais s'il a le niveau suffisant en Kabbale pour l'invoquer, il faut d'abord réussir un Ordre, opéré avec un jet de Ka x 3. En cas de réussite, la créature est immobilisée temporairement, et doit se soumettre à un duel de ka. Enfin, pour les créatures qu'il ne connait pas, et pour lesquelles il n'aurait pas le niveau en Kabbale, il lui faut faire un jet en Kabbale avec en malus la différence entre le niveau du seuil de la créature et son niveau en Kabbale. En cas d'échec, le néphilim n'a pas les compétences pour imposer un Ordre. En cas de réussite, on utilise la procédure précédente.
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