ABC des Nations Unies

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L’ABC des Nations Unies

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tives en vue de lutter contre la pauvreté, la faim et la maladie. Le Secrétaire général Ban Ki-moon a appelé les pays riches et donateurs à continuer à fournir leur aide aux pays pauvres, malgré leurs problèmes budgétaires. Le débat international sur les questions économiques et sociales de ces dernières années reflète de plus en plus nettement la communauté d’intérêts entre pays riches et pays pauvres dans la recherche de solutions aux nombreux problèmes qui se posent au niveau mondial. Des questions telles que les réfugiés, la criminalité organisée, le trafic de drogues, le sida et les changements climatiques sont considérées comme des problèmes mondiaux qui exigent une action coordonnée. Les répercussions de la pauvreté et du chômage dans une région donnée peuvent être rapidement ressenties dans une autre et se traduire par des migrations de population, des perturbations de l’ordre social et des conflits. De même, en une période de mondialisation de l’économie, l’instabilité financière d’un pays a des conséquences immédiates sur les marchés d’autres pays.

La mondialisation au service de tous Dans la Déclaration du Millénaire, adoptée en septembre 2000, les dirigeants du monde entier ont souligné que le principal défi que devait relever la communauté internationale consistait à faire en sorte que la mondialisation devienne une force positive pour l’humanité tout entière. Comme le Secrétaire général l’a souligné dans son rapport au Sommet du Millénaire, intitulé Nous, les peuples : le rôle des Nations Unies au XXIe siècle, si l’on veut que la mondialisation réussisse, il faut éviter qu’elle ne fasse des exclus. De l’avis du Secrétaire général, les avantages de la mondialisation sont manifestes : croissance économique soutenue, niveau de vie plus élevé et nouvelles perspectives pour les individus comme pour les pays. Toutefois, ces avantages sont très inégalement répartis. Les entreprises mondiales doivent être guidées par la notion de « civisme mondial » et appliquer, là où elles opèrent, des pratiques raisonnables : promotion de normes de travail équitables, respect des droits de l’homme et protection de l’environnement. Le Sommet du Millénaire a été suivi, en 2005 et 2010, par des sommets qui ont réaffirmé les principes de la Déclaration de 2000. L’Organisation des Nations Unies aspire à se forger des coalitions pour le changement en assurant la participation des nombreux acteurs intervenant dans la mondialisation — organisations de la société civile, secteur privé, parlementaires, autorités locales, associations scientifiques et établissements d’enseignement. Les Nations Unies s’efforcent de faire en sorte que la mondialisation profite à tous et que les opportunités ne se limitent pas aux seuls privilégiés mais bénéficient à chaque être humain.

Par ailleurs, on s’accorde de plus en plus à reconnaître le rôle de la démocratie, des droits de l’homme, de la participation populaire, de la bonne gouvernance et de l’émancipation des femmes en tant que facteurs de développement économique et social.

Coordination des activités pour le développement En dépit des progrès accomplis sur de nombreux fronts, la structure économique et sociale du monde se caractérise encore par de flagrantes disparités de richesse et de bien-être. Réduire la pauvreté et corriger les inégalités, dans les pays et entre les pays, demeurent parmi les objectifs fondamentaux de l’ONU. bruylant


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