Rencontre de formations musicales militaires au château de Vincennes le 26 mai 2009

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Dossier de Presse

06 Mai 2009

Célébration franco-américaine

Rencontre de formations musicales militaires au château de Vincennes Mardi 26 mai 2009


Sommaire Communiqué de presse........................................................................3 Programme ...........................................................................................4 Rencontre avec les formations musicales Le United States Marine Drum and Bugle Corps .................................5 Le United States Marine Corps Silent Drill Platoon ..............................7 La musique principale de l’armée de terre ..........................................8 La fanfare de cavalerie de la garde républicaine ................................9 Le bagad de Lann-Bihoué ................................................................. 10

Le Service historique de la défense .................................................. 11 L'amitié franco-américaine : une histoire commune......................... 13 Les combats de Bois Belleau............................................................. 14 Le château de Vincennes................................................................... 15

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Communiqué de presse

Sabres et trompettes Célébration franco‐américaine Rencontre des formations musicales militaires Mardi 26 mai 2009 18h30‐20h30 Château de Vincennes Tous publics – entrée gratuite Mardi 26 mai, à partir de 18h30, à lʹoccasion des célébrations franco‐américaines, le ministère de la défense invite le grand public à la rencontre de formations musicales militaires, dans lʹenceinte du château de Vincennes. Ce rendez‐vous exceptionnel organisé par le service historique de la défense (SGA/SHD) et ouvert à tous gratuitement, sera précédé dʹun défilé des formations dans les rues de la ville de Vincennes dès 17h30. Au programme, deux unités de prestige du Corps des Marines des Etats Unis (le Silent Drill Platoon et le Drum and Bugle Corps), la musique principale de lʹarmée de Terre, la fanfare à cheval de la garde républicaine et le Bagad de Lann‐Bihoué. Placée sous le haut patronage du ministre de la défense, avec la participation de lʹambassade des Etats‐Unis en France et de la municipalité de Vincennes, cette démonstration sʹinscrit dans le cadre des cérémonies commémoratives des combats de Bois Belleau (juin 1918), considérés comme le premier engagement majeur de lʹhistoire des Marines. Cet événement musical met une nouvelle fois sous les projecteurs ce site prestigieux. Plus dʹinformations sur www.service historique.sga.defense.gouv.fr

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Programme 17h30 : défilé des formations dans les rues de la ville de Vincennes. 18h45 : orchestre du Drum and Bugle Corps. 19h05 : orchestre de la musique principale de l’armée de Terre. 19h25 : démonstration du Silent Drill Platoon. 19h45 : démonstration du Bagad de Lann‐Bihoué. 20h05 : démonstration de la fanfare à cheval de la garde républicaine. 20h25 : tableau final.

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Le United States Marine Drum and Bugle Corps

Le United States Marine Drum and Bugle Corps est un orchestre des Marines des États‐ Unis, alignant principalement des tambours et des trompettes. Il est aussi connu comme « la musique du Chef » car il est directement attaché au Général commandant le Corps des Marines. Son répertoire mélange des airs contemporains et des morceaux militaires plus classiques. Tous sont joués sur une chorégraphie d’ordre serré spécifique, baptisée « musique en mouvement ». Constitué de plus de 80 musiciens revêtus de la tenue de parade rouge et blanche des Marines, le Drum and Bugle Corps se produit dans le monde entier devant des centaines de milliers de spectateurs, parcourant ainsi annuellement 80 000 kilomètres. L’histoire du Drum and Bugle Corps remonte aux premiers jours de la création du Corps de Marines. Aux XVIIIe et XIXe siècles, les tambours et trompettes étaient utilisés en campagne pour transmettre les ordres de manœuvre à la troupe. Jusqu’aux années 1930, chaque caserne de Marines disposait d’une formation musicale réduite, destinée à jouer les appels de la journée, du réveil au coucher. Le United States Marine Drum and Bugle Corps fut créé sous sa forme actuelle à Washington en 1934, comme complément du United States Marine Band, l’orchestre des Marines de la présidence des États‐Unis. D’abord destiné à jouer à l’occasion des cérémonies organisées dans la capitale américaine, le Drum and Bugle Corps fut temporairement affecté au service de la présidence pendant la Seconde Guerre mondiale. En reconnaissance de leur travail à son service, le président Roosevelt leur remit la fourragère pourpre et or normalement réservée aux unités affectée à la Maison Blanche. Les musiciens la portent aujourd’hui encore avec fierté.

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Après la guerre, le Drum and Bugle Corps reprit ses activités normales, jouant à l’occasion de nombreuses cérémonies publiques. Au début des années 1950, sa réputation avait gagné l’ensemble des États‐Unis. Depuis, sous la direction de chefs prestigieux, le Drum and Bugle Corps a obtenu une reconnaissance internationale, notamment due à un répertoire sans cesse renouvelé grâce à des compositions et à des adaptations spécialement écrites à son usage. Dans la plus pure tradition des formations musicales utilisées naguère lors des campagnes militaires, les musiciens du Drum and Bugle Corps sont avant tout des Marines. Présélectionnés comme musiciens, ils doivent suivre avec succès la formation initiale et un stage d’entraînement au combat avant d’être admis dans l’orchestre.

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Le United States Marine Corps Silent Drill Platoon

Le United States Marine Corps Silent Drill Platoon est un peloton de 24 Marines rompus à l’exercice du maniement des armes avec une précision inégalée. La discipline extrême requise dans cet exercice est à l’image des valeurs professionnelles portées par le Corps des Marines des États‐Unis. C’est en 1948, à Washington, que le Silent Drill Platoon nouvellement créé se produit pour la première fois. L’accueil du public est tel que le peloton participera dorénavant à presque toutes les parades organisées par les Marines dans la capitale américaine. Les Marines du Silent Drill Platoon exécutent une série de mouvements en cadence avec des fusils M1 munis de leurs baïonnettes. Ces armes, qui pèsent près de cinq kilos, sont polies à la main. La présentation s’achève par le cérémonial de l’inspection des armes, au cours duquel les fusils sont échangés en tournoyant dans les airs. Les membres du Silent Drill Platoon sont sélectionnés pendant leur formation à l’école de l’infanterie des Marines à Camp Pendleton (Californie) et à Camp Lejeune (Caroline du Nord). Une fois choisis, ils sont affectés à la caserne des Marines de Washington pour servir deux ans au sein du Silent Drill Platoon. Pendant ces deux années, les Marines continuent à s’entraîner au combat. Les membres les plus expérimentés du Silent Drill Platoon peuvent demander à devenir « maître des armes ». Ils doivent pour cela subir une évaluation extrêmement rigoureuse conduite par les inspecteurs de l’année précédente. Ils sont ensuite chargés, avec le commandant du peloton, de transmettre les traditions et le savoir‐ faire unique du Silent Drill Platoon. Tout au long de l’année, le Silent Drill Platoon se produit devant des centaines de milliers de spectateurs, aussi bien sur son lieu d’affectation à Washington que dans le monde entier.

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La musique principale de l’armée de terre

La musique principale de l’armée de Terre voit le jour à Rochefort en 1945 sous la forme de fanfare. Placée alors sous la direction du lieutenant Jean Avignon, elle s’installe au début de l’année 1946 avec le 3e bataillon d’infanterie coloniale dans la caserne Limoges de Versailles puis rejoint le camp de Maisons‐Laffitte. À cette époque, son recrutement s’opère sur les effectifs du bataillon. Sa première sortie officielle a lieu à Paris le 14 juillet 1946. À la fin de l’année 1947, la fanfare augmente son effectif, prend l’appellation de « musique » et s’installe à la caserne Clignancourt, siège de l’état‐major de la 1ère demi‐ brigade coloniale. Dès lors, les nouvelles conditions de travail offertes aux jeunes incorporés, ainsi que la proximité du conservatoire national supérieur de musique de Paris, favorisent l’engagement de musiciens de haut niveau. « Musique principale des troupes coloniales » en 1952, « musique principale des troupes de marine » en 1958, elle prend le nom de « musique principale de l’armée de Terre » en 1997 et devient l’unique formation principale de l’armée de Terre. Elle s’inscrit alors au rang des quatre plus grandes formations musicales des armées. Aujourd’hui stationnée au camp de Versailles‐Satory, cette formation prestigieuse s’illustre lors de nombreuses tournées internationales. Elle s’est récemment produite au Maroc, en Israël et aux Etats‐Unis.

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La fanfare de cavalerie de la garde républicaine

La fanfare de cavalerie de la garde républicaine assure la pérennité des fanfares montées et fait revivre au cœur des Français le panache et le souvenir des prestigieux régiments de lʹarmée française. À lʹoccasion de concerts symphoniques, la fanfare se joint à lʹorchestre de la garde et assure la partie « trompette de cavalerie » de certaines marches classiques. Par le pittoresque de son uniforme traditionnel, la somptuosité des flammes de trompettes et des tabliers des timbales, le brillant de ses cuivres éclatants, la fanfare de cavalerie demeure une formation très sollicitée, tant en France quʹà lʹétranger. Son répertoire comporte de très nombreuses marches régimentaires évoquant les artilleurs, les cuirassiers, les dragons, les hussards, les chasseurs, les spahis, les chasseurs dʹAfrique et bien sûr, différentes marches de la garde, composées par les trompettes‐major successifs. Cʹest cette fanfare de cavalerie que les Parisiens connaissent bien, pour lʹapplaudir lors des grandes cérémonies de lʹÉtat, notamment lors des escortes présidentielles et de souverains étrangers. Les ébrouements de chevaux, les claquements cadencés sur la pierre de la rue, les cliquetis dʹarmes qui sʹentrechoquent, et ce sont tous les cavaliers dʹautrefois, chevaliers, mousquetaires, dragons du roi, cuirassiers de lʹEmpire, qui revivent un instant. Remontée en chevaux gris pour ses timbaliers, en chevaux alezans pour ses trompettes, elle possède le privilège de maintenir intactes la tradition et la réputation de la cavalerie de la garde républicaine, qui fait partie intégrante de la gendarmerie nationale.

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Le bagad de Lann-Bihoué

Le bagad de Lann‐Bihoué est aujourd’hui lʹun des moyens privilégiés du rayonnement de la Marine nationale, non seulement à travers la France mais aussi à lʹétranger. Formation militaire ayant vu le jour en 1952 sur la base dʹaéronautique navale de Lann‐Bihoué, prés de Lorient, le bagad est constitué de musiciens professionnels engagés dans la Marine nationale pour une durée de un an renouvelable trois fois. Il est composé de 30 sonneurs, dont quatre filles, recrutés sur audition parmi les meilleurs bagadous de Bretagne. Son répertoire, sans cesse renouvelé, est constitué de compositions et de morceaux traditionnels arrangés. Ambassadeur privilégié de la Bretagne et de la Marine nationale, le bagad se produit, du mois de mars jusquʹau mois de novembre, à travers toute la France ainsi quʹà lʹétranger. Entre 2006 et 2008, il a ainsi voyagé aux États‐Unis, au Mexique et au Chili. Il est composé de trois pupitres : le pupitre cornemuses, le pupitre bombardes et le pupitre caisses claires ‐ percussions. Il est dirigé par le penn soneur (le Quartier maître chef Steven Bodénes), assisté du penn cornemuse (le Quartier maître chef Ronan Lebret), du penn bombarde (le Quartier maître chef Youenn Cottenot) et du penn batteur (le Quartier maître chef Julian Le Follic). Il est encadré par deux officiers mariniers supérieurs : le penn bagad (le maître principal Jean‐Marc Vandenberghe) et lʹadjudant (le premier maître Guy Bouvet). Le bagad se produit en défilés, aubades et concerts. Lors des concerts, des instruments moins traditionnels (batterie complète, percussions, guitare, cuivre, synthétiseur…) peuvent se joindre au bagad.

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Le Service historique de la défense

Le service historique de la Défense (SHD) est le centre d’archives du ministère de la Défense. Il est aussi à la tête de bibliothèques spécialisées parmi les plus riches de France. Au titre de ses missions, il contribue de plus aux travaux relatifs à l’histoire de la défense et gère la symbolique militaire. Implanté principalement à Vincennes et Châtellerault, il déploie des antennes à Cherbourg, Brest, Lorient, Rochefort, Toulon, Caen, Le Blanc et Fontainebleau. Au début de l’année 2012, le bureau central des archives militaires de Pau lui sera rattaché.

Créé le 1er janvier 2005 dans le cadre de la réforme de lʹÉtat, c’est un service à compétence nationale rattaché à la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA), lʹune des directions du secrétariat général pour lʹadministration (SGA) du ministère de la Défense. Il est issu de la fusion des quatre services historiques de lʹarmée de Terre, de la Marine, de lʹAir et de la Gendarmerie nationale, et du centre des archives de lʹarmement et du personnel de Châtellerault. Un centre d’archives Le SHD contrôle, collecte, classe, conserve, communique au public et valorise les archives produites par le ministère de la Défense et les organismes qui en relèvent. Avec plus de 300 km linéaires d’archives et des collections qui remontent au XVIIe siècle, le SHD compte parmi les plus importants centres dʹarchives de France. Il est l’acteur majeur de la modernisation de la fonction archives au sein du ministère de la défense, au sein duquel il met en place une politique de records management et pilote la mise en place de l’archivage électronique, notamment sur les théâtres d’opérations, avec le déploiement d’une plate‐ forme d’archivage opérationnel en Afghanistan. Un réseau de bibliothèques Bibliothèques dʹétude et de recherche ouvertes au public, les bibliothèques du SHD réunissent plus de 900 000 volumes imprimés (ouvrages et périodiques), auxquels sʹajoutent quelques milliers de manuscrits.

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Un centre d’expertise en histoire militaire Indissociable de la connaissance des fonds d’archives, la recherche historique menée au SHD se décline essentiellement dans trois domaines : l’histoire des opérations, dans le cadre de l’aide au commandement et de l’enseignement dans les écoles militaires ; la justification du droit des personnes, par le travail mené sur la qualification des unités combattantes et sur la gestion des statuts particuliers (déportés, résistants pensionnés, etc.) ; l’histoire des organismes et des unités du ministère de la défense. Un conservatoire des traditions militaires En matière de symbolique militaire, le rôle joué par le SHD est double. Il instruit les demandes d’homologation d’insignes formulées par les unités et constitue, conserve et valorise une collection de référence d’insignes, emblèmes, drapeaux, tapes de bouche, fanions et autres objets de tradition.

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L'amitié franco-américaine : une histoire commune

Le Service Historique de la Défense (SHD) entretient des relations régulières avec ses homologues aux Etats‐Unis, que ce soit dans le cadre de la coopération franco‐ américaine de défense ou au sein d’organisation internationales. Préalablement à la création du SHD, des contacts réguliers existaient déjà entre les services historiques militaires français et leurs homologues américains. Contrairement à la France, qui possède aujourd’hui avec le SHD un service unique, inter‐armées et mutualisé, le ministère de la Défense des Etats‐Unis dispose encore de services historiques distincts pour toutes ses branches et services. Le SHD collabore régulièrement avec les services américains dans le cadre d’activités scientifiques ou techniques, qui permettent d’approfondir la connaissance de notre histoire commune à travers les archives militaires des deux pays. Du fait de l’importance de cet héritage partagé, de la Révolution américaine aux champs de bataille des deux guerres mondiales, des liens privilégiés unissent le SHD et les services historiques américains. De surcroît, la richesse des fonds d’archives disponibles au SHD attire chaque année de nombreux chercheurs américains sur le site du Château de Vincennes. « Sabres et trompettes » sera l’occasion de célébrer en musique, avec le concours d’unités prestigieuses, cette longue tradition d’amitié franco‐américaine dont la mémoire est en partie conservée à Vincennes.

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Les combats de Bois Belleau Le 1er juin 1918, l’armée allemande qui vient de prendre l’offensive en Champagne, atteint la Marne et prend Château‐Thierry. Elle se trouve alors face aux quelque 26 000 hommes de la 2e division d’infanterie américaine, placée dès le 30 mai en position défensive sur la route menant à Paris par le général Foch, commandant en chef des armées alliées. Lançant la contre‐attaque, la 2e division lutte opiniâtrement durant trois semaines pour prendre le contrôle du Bois Belleau, qu’elle arrache à l’armée allemande le 25 juin, au cours d’un dernier combat où les 5e et 6e régiments de Marines jouent un rôle déterminant. La victoire est chèrement payée puisque les pertes de la 2e division d’infanterie américaine s’élèvent à 7867 hommes. Ce combat est aujourd’hui considéré comme le premier engagement militaire majeur des Marines américains et comme l’évènement fondateur de la réputation de ce corps.

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Le château de Vincennes

Le château de Vincennes constitue aujourd’hui le plus vaste château et la seule résidence d’un souverain du Moyen Âge qui subsiste en France. Il constitue un témoignage exceptionnel de l’architecture et de la sculpture des années 1360‐1410.Les bâtiments datent pour l’essentiel du XIVe siècle, avec des adjonctions jusqu’au XIXe siècle. Ils sont entourés d’une vaste enceinte fortifiée longue de plus de 1000 mètres. Le donjon, haut de 50 mètres, est la plus haute construction de ce genre en Europe. Construit entre 1361 et 1367, il est constitué de six étages surmontés d’une terrasse. Il est entouré d’une enceinte monumentale. Le châtelet constitue l’entrée principale du donjon. L’enceinte elle‐ même est un carré de 50 mètres de côté et comporte un chemin de ronde couvert. La Sainte‐Chapelle, dont la construction débuta vers 1390, fut inaugurée en 1552. Elle était destinée à abriter une part des reliques du Christ. Marquant la transition entre le gothique rayonnant et le gothique flamboyant, elle se compose d’un vaisseau unique, d’un chœur et d’une abside. Après plusieurs années de restauration, la chapelle ouvre à nouveau ses portes au public le 1er mai 2009 dans le cadre d’une exposition consacrée aux Icônes bulgares. Le pavillon du Roi et le pavillon de la Reine furent édifiés par l’architecte Louis Le Vau sur les ordres de Louis XIV entre 1656 et 1658, dans la perspective de faire de Vincennes la principale résidence du monarque et avant que le Roi ne s’installe finalement à Versailles. Le style classique s’y affirme tout particulièrement. La vocation militaire du château s’affirma à partir du XVIIIe siècle : siège temporaire de l’École militaire, place forte et laboratoire des techniques de guerre, le château devint peu à peu le centre de la politique de défense de la capitale. Le XIXe siècle vit l’édification de bâtiments à usage militaire qui portent encore aujourd’hui le nom de leur affectation d’origine : pavillons des armes, du harnachement, du génie, des officiers, ainsi que les casemates Nord‐Est et Nord‐Ouest.

La rencontre de formations musicales militaires organisée le 26 mai 2009 sera l’occasion de rappeler la vocation militaire du château de Vincennes, qui relève aujourd’hui du domaine du ministère de la défense.

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