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Dossier HARCÈLEMENT

En parler pour lutter

Chaque année en novembre a lieu la journée de lutte contre le harcèlement scolaire, un fléau qui touche un élève sur dix. Dans ce dossier, vous trouverez des pistes pour aborder le sujet avec des enfants, par des films, des livres, des albums... ou recevoir de l’aide, grâce à des structures spéciales qui se mettent en place.

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Par Maïa Bouteillet et Orianne Charpentier

Les illustrations de ce dossier, signées Anne-Lise Boutin, sont issues de l’ouvrage

Harcèlement: comment dire stop? (cf. p.11)

En parler pour lutter

Lieu

UN ESPACE POUR SE RECONSTRUIRE

A la Maison de Marion, ouverte à Paris depuis 2021, parents et enfants trouvent un lieu pour s’exprimer sur le harcèlement subi, et réapprendre la confiance.

Au dernier étage d’un immeuble du XIIIe arrondissement, la porte s’ouvre sur un appartement clair, avec une vaste salle où trône une longue table : c’est là que se déroulent, au sein de la Maison de Marion, les groupes de paroles qui permettent aux victimes de harcèlement et à leurs proches de commencer le processus de reconstruction. La Maison de Marion, structure unique en France qui se déploie sur deux locaux, à Orsay et Paris, est gérée par l’association Marion la Main tendue, créée en 2013 par Nora Fraisse à la suite du décès de sa fille, Marion, qui s’est suicidée à l’âge de 13 ans. Depuis, Nora Fraisse et son association ont accompli un travail considérable pour faire reconnaître la souffrance du harcèlement scolaire. «On a souvent eu coutume de penser ‘petit enfant, petits problèmes’, explique Mathilde Zrida, l’une des cadres de la structure. Bien sûr, ce n’est pas vrai… Ici, nous travaillons en partenariat avec le 30 20, qui offre une écoute et représente une première étape indispensable dans la prise en charge. Et nous accueillons des familles. Nous suivons non seulement les enfants victimes, mais aussi leurs parents, leurs frères et sœurs, qui sont souvent, aussi, en grande souffrance.Nous pouvons accueillir aussi des enfants harceleurs, mais c’est moins fréquent, car il est assez rare que des parents appellent pour dire : ‘Mon fils est harceleur, que dois-je faire ? » Une approche systémique, qui permet d’aider les victimes, mais aussi leurs proches. Mathilde Zrida, en plus d’être formatrice à l’Education nationale, est art thérapeute. Elle utilise cette pratique lors des ateliers qui font partie du suivi des familles, en plus des groupes de parole qui ont lieu une fois par mois (groupe (Réseau)lution pour les victimes, groupe (Parent)hèse pour les proches des victimes). « Il est essentiel, souligne-t-elle, que les victimes puissent s’exprimer en liberté, que ce soit par la parole ou par l’art, comme l’écriture ou le dessin. Cette dernière approche est particulièrement efficace, parce qu’elle prend aussi en compte la dimension du corps. Avec le harcèlement, il y a une somatisation qui rend les victimes malades, littéralement. Les exercices de création permettent d’apaiser, de retrouver la capacité d’agir. A chaque séance, on voit les progrès, le sentiment de mieux-être, les visages qui s’ouvrent…De même, durant les groupes de

parole, les enfants peuvent se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls. Ces groupes permettent de prendre du recul, de comprendre le schéma, qui est toujours le même, celui d’un triangle harceleur-victime-public. Et surtout, ces groupes les aident à réaliser que ce n’est pas leur faute. Car, souvent, les victimes finissent par penser qu’elles sont un peu coupables de ce qui leur arrive. Elles cherchent une raison : « Pourquoi moi ? ». On pense souvent que la personne harcelée, cela va être celle qui est rousse, ou en surpoids, ou différente… Mais en réalité, il n’y a pas de raison. Il y a juste, à un moment donné, un manque de confiance en soi qui va être repéré par un prédateur. » «Ces groupes de parole Un enfant harcelé sur trois ne parle pas. permettent de prendre du Vaincre le silence, c’est l’un des premiers défis de l’association. Une victime de harcèlement recul, de comprendre le sur trois ne parle pas. Par peur des représailles, schéma, qui est toujours le par sentiment de culpabilité, et aussi par crainte même, celui d’un triangle de ne pas recevoir d’aide adéquate de la part des adultes. harceleur-victime-public.» « Toute la difficulté, c’est de savoir agir, et non réagir, conclut Mathilde Zrida. Parfois, des familles veulent régler le problème par elles-mêmes, parce qu’elles se sentent seules et démunies, et cela peut empirer les choses. C’est une des missions de la Maison de Marion, justement, d’assurer des formations en milieu scolaire, dans les gendarmeries, au sein des fédérations sportives, pour sensibiliser, apprendre à faire la différence entre un conflit et du harcèlement, apprendre à recueillir la parole des enfants. On organise aussi des rencontres, des débats, des cafés-parents… On a également participé à la création du dispositif Phare, qui rend obligatoire la présence d’un référent Harcèlement au sein des établissements scolaires. Enfin, nous avons conçu une application, Kolibri, qui peut aider parents et enfants. Mais il est important aussi de travailler en amont, dans les écoles, pour prévenir, sur les compétences psychosociales. L’empathie, notamment, cela s’apprend. » n Orianne Charpentier u La Maison de Marion. 146, rue Nationale, Paris XIIIe . M° Nationale. Prochain groupe de parole (Réseau) lution les 12 octobre et 9 novembre de 17h à 18h30. Gratuit sur inscription. Prochain groupe de parole (Parent)hèse les 19 octobre et 16 novembre de 18h30 à 20h. Gratuit sur inscription. Marionlamaintendue.com.

> Le film se déroule à hauteur d’enfant : tout est vu à travers le regard de Nora (Maya Vanderbeque) la sœur témoin, le personnage principal.

Interview

Laura Wandel «Il y a un véritable besoin d’en parler»

Avec Un monde, son premier long-métrage, la réalisatrice belge Laura Wandel signe un film subtil sur le harcèlement, l’un des rares à aborder ce sujet dans une école primaire. A sa sortie en salles, en janvier 2021, nous avions écrit tout le bien qu’on en pensait. Le film vient de paraître en DVD, l’occasion d’y revenir avec la réalisatrice.

QU’EST-CE QUI VOUS A AMENÉE À FAIRE UN FILM SUR LE HARCÈLEMENT?

Laura Wandel: Au départ, je voulais confronter le spectateur aux premiers moments de l’école et à la nécessité de s’intégrer à une nouvelle communauté. La fiction, chez moi, naît toujours d’un lieu ; là, c’était l’école et, en particulier, la cour d’école. Et c’est ce que j’y ai observé qui m’a amenée au harcèlement. Ça parle du harcèlement mais aussi de comment trouver sa place dans le monde, des rapports de force... toutes choses liées au harcèlement. C’est une dynamique complexe. Un enfant commence à être violent quand il se sent en danger, un enfant harceleur, c’est souvent un enfant qui ne va pas bien, il n’a pas d’autre arme que la violence. Et cela se transmet : celui qui était harcelé devient lui-même harceleur parce qu’il a l’impression que c’est la seule façon de s’en sortir. Tout est une question de reconnaissance par l’autre.

VOTRE PERSONNAGE PRINCIPAL N’EST NI VICTIME NI BOURREAU MAIS TÉMOIN, POURQUOI?

L.W.: Dans les cas de harcèlement, il y a le harceleur, le harcelé et le témoin. Le témoin porte aussi une forme de responsabilité. Il est pris entre vouloir aider et sa peur d’être harcelé luimême. Il m’a semblé important de montrer ce point de vue rarement abordé. C’est aussi pour que les spectateurs puissent se projeter. Tous, à un moment de notre vie, nous avons été témoins de violences, je pense même que nous sommes tous passés par les trois positions, parfois les frontières sont ténues.

LE FAIT QUE ÇA PASSE PAR UNE RELATION FRÈRE/SŒUR EST-IL IMPORTANT?

L.W. : C’est venu assez vite dans le scénario. Cela m’a paru intéressant par rapport au conflit de loyauté. Ce qui m’a intéressée aussi, c’était cette petite sœur, complètement effrayée au début, qui pense que son grand frère va pouvoir l’aider alors qu’en fait, c’est l’inverse qui va se produire. Je veux déjouer nos a priori. Dans la tête des personnages, le fait que le père soit présent tous les jours à la sortie de l’école, cela renvoie à l’absence de la mère et signifie qu’il n’a pas de travail et ces a priori des autres vont transformer le regard de Nora sur son père, tout comme elle va changer de regard sur son frère. Pour s’intégrer, elle est prête à renier son propre frère. La violence part aussi de nos a priori.

COMMENT AVEZ-VOUS FAIT POUR FAIRE JOUER CERTAINES SCÈNES PARFOIS TRÈS DURES AUX ENFANTS?

L.W. : Au casting, j’avais fait attention de ne pas sélectionner d’enfants vivant ces situations de trop près. Maya Vanderbeque, qui joue Nora, l’avait vécu en tant que harcelée, et Günter Duret, qui joue Abel, le frère harcelé, avait été témoin, ils pouvaient donc aussi apporter des choses à leur personnage. Nous avons mis en place toute une méthode: d’abord, nous leur avons fait construire la marionnette de leur personnage pour qu’ils fassent bien la distinction entre eux-mêmes et leur personnage, puis, nous leur expliquions le début des scènes en leur demandant d’imaginer la suite, ils nous proposaient des tas de choses et ça permettait de discuter de violence, de harcèlement... Ensuite, on les a fait improviser et je réécrivais la scène par rapport à ce qu’ils amenaient – il y a plein de choses que je n’aurais jamais pu imaginer

toute seule –, et, dernière étape, on leur faisait dessiner leur personnage et leurs scènes. On a appliqué cette méthode pour tout le film. Ainsi, au moment du tournage, ils avaient leur scénario dessiné. C’était une manière ludique de garder une trace et puis certains avaient à peine 6 ans au moment du tournage et ne maîtrisaient pas en«Un enfant harceleur, core l’écriture. Pour les c’est souvent un enfant scènes les plus violentes – paradoxalement, ce qui ne va pas bien, il n’a sont celles où il y a eu pas d’autre arme que la des fous rires sur le tournage –, nous avons traviolence.» vaillé avec un cascadeur, chaque geste était chorégraphié au millimètre. De fait, ça devenait très technique et ça mettait le sens, donc la violence, à distance.

DEPUIS QUE LE FILM EST SORTI, AVEZVOUS FAIT BEAUCOUP DE RENCONTRES? QUELLES SONT LES RÉACTIONS?

L.W.: J’ai été prise dans un tourbillon avec ce film, j’ai fait des rencontres partout dans le monde. Et les demandes des écoles continuent, ça n’arrête pas, il y a un véritable besoin d’en parler. Après une séance, des jeunes sont venus me voir pour me dire que, grâce au film, ils avaient enfin pu expliquer à leurs parents ce qui leur arrivait... Je ne m’attendais pas à ce que ça devienne un objet pédagogique. J’ai été très touchée de toutes ces paroles échangées avec les enfants mais aussi avec les instituteurs. Un enseignant m’a parlé du moment où Nora, voyant son frère dans la poubelle, remet le bandeau devant ses yeux et m’a dit qu’il faisait pareil : «Je fermais les yeux parce que je ne savais pas quoi faire.» Le fait qu’il ait le courage de raconter cela en public marque le début de quelque chose : tant qu’on n’avouera pas notre incapacité à faire face et notre besoin d’aide, on n’y arrivera pas. n

Propos recueillis par Maïa Bouteillet

DVD

REGARDER LE HARCÈLEMENT EN FACE

Un monde explore le harcèlement à l’école dans toute sa complexité.

Il y a ce frère et cette sœur qui se serrent dans les bras comme si leur vie en dépendait. Et le regard tellement intense de cette petite fille, Nora (extraordinaire Maya Vanderbeque), auprès de qui la caméra se tient tout du long. Un monde, de Laura Wandel, est un film marquant, dur, mais nécessaire car il est le premier à aborder le phénomène du harcèlement scolaire à l’école primaire. C’est par le regard de Nora que nous accédons à ce monde qu’est la cour d’école, avec sa logique propre, ses enjeux, ses rapports de pouvoir, ses phénomènes de rejet et, déjà, très tôt, la lutte des classes. Nora est le témoin central des violences, pas directement la victime, ce qui permet de considérer la situation de biais. Le film s’ouvre sur son premier jour d’école. Timide, un peu renfermée, Nora a beaucoup de mal à se jeter dans le grand bain de la rentrée. Alors qu’elle cherche sa place, elle assiste, impuissante, aux violences dont est victime son frère. Les différentes réactions des adultes qui restent la plupart du temps hors champ, les difficultés du père, l’ambivalence des copines de classe, l’évolution des personnages au fil de l’histoire et surtout les émotions qui traversent la petite Nora… Le film dessine une mosaïque subtile. Laura Wandel nous embarque dans l’histoire, comme en immersion. Elle n’explique rien mais explore la situation dans toute sa complexité, nous laissant volontairement plein de questions. Les scènes et les images sont élaborées avec soin, le travail mené par la réalisatrice avec les enfants est impressionnant. Le film touche au but et nous laisse sonnés. A voir absolument. n M.B.

u Un monde. A partir de 10 ans. De Laura Wandel. Accessible en DVD et en VOD.

Livres fiction

Roman ado

DANS LES PAS D’UN HARCELEUR

Ulis, bientôt 16 ans, se retrouve face à une juge. On ne sait pas ce qu’il a fait, mais apparemment, c’est grave. Il risque le centre éducatif fermé, sauf s’il accepte de marcher en compagnie d’un éducateur, pour réfléchir aux conséquences de ses actes. C’est le début d’un long chemin… Et c’est aussi le commencement du beau roman pour ados signé Maryvonne Rippert, riche de péripéties étonnantes, de rencontres solaires et d’une humanité toujours approfondie. Les premiers pas, pourtant, sont difficiles, y compris pour les lecteurs. Car Ulis est froid, dénué de toute émotion ou de remords apparents : difficile de suivre un tel personnage, encore moins de s’y attacher, d’autant qu’il est dépeint sans complaisance aucune. Mais c’est toute la force et le talent de l’autrice de parvenir à dépeindre, au fil des chapitres, une prise de conscience, presque une conversion. Avec une fin particulièrement réussie. n O.C.

u Marche ta peine. A partir de 13 ans. De Maryvonne Rippert. Editions Milan. 15,90€.

Livres documentaires

Documentaires dès 6 ans

Roman ado

VAINCRE LA SOLITUDE

Avec River, Claire Castillon aborde le sujet du harcèlement d’une manière saisissante. Cela commence très fort, avec une description sans concession d’une jeune fille, River, par sa sœur aînée, «un boulet», résume-t-elle. Mais ce portrait acide laisse bientôt place à l’empathie, car cette petite sœur encombrante, nous dit la narratrice, si émotive et inclassable, est devenue la cible d’une bande d’apprentis bourreaux… Ce roman, qui peut paraître un peu caricatural au début, se déploie au fil des pages et décrit avec justesse la mécanique du harcèlement – la peur, le silence, les feintes des agresseurs, la passivité des témoins… Un texte puissant. n O.C.

u River. A partir de 14 ans. De Claire Castillon. Editions Gallimard Jeunesse. 6€.

UN PEU D’AIDE

Voici deux albums documentaires qui permettent, grâce à des saynètes illustrées très expressives, de comprendre la notion de harcèlement et ses mécanismes, afin de trouver des solutions. Qu’il s’agisse de Mes p’tites questions : Le Harcèlement (conçu pour les 6 ans et plus) ou du Petit livre pour dire stop au harcèlement (à lire dès 7 ans), ces ouvrages – écrits par, ou co-écrits avec des psychologues spécialistes de la question – offrent un aperçu éclairant des différents points de vue, selon que l’on soit victime ou témoin, avec des mots-clés, des idées pour s’en sortir, et un conseil constant : ne pas hésiter à demander de l’aide, qu’il s’agisse d’amis, de parents, d’un professeur ou d’une institution. n O.C.

u Mes p’tites questions – Le Harcèlement. A partir de 6 ans. De Sandra Laboucarie, illustré par Sandra de la Prada. Editions Milan. 8,90€. u Le petit livre pour dire stop au harcèlement. A partir de 7 ans. De Nadège Larcher et Juliette Sausse, illustré par Clotilde Szymanski. Editions Bayard. 9,90€.

Livre

LE TOUR DE LA QUESTION

Un manuel indispensable pour affronter toutes les situations.

Les illustrations qui agrémentent ce dossier sont toutes tirées du livre de Carina Louart, elles sont signées par Anne-Lise Boutin et accompagnent avec force le propos. Mais ce n’est pas le seul mérite de ce livre, aussi efficacement limpide que son titre, Harcèlement: comment dire stop?, et qui nous plonge aussitôt dans le sujet avec le récit de Léonore, « 15 ans, lycéenne en seconde » qui fait froid dans le dos. Rythmé par cinq témoignages, aussi bouleversants qu’éclairants, grâce auxquels on mesure l’ampleur du problème, ce manuel décrypte tous les aspects du sujet : « Le harcèlement, c’est quoi? Tout le monde peut-il être harcelé? Le harceleur est-il toujours un leader? Ça se passe toujours en groupe? Peut-on s’en sortir seul.e? Que fait l’école pour lutter contre ce fléau? A qui s’adresser quand on est victime? » Et bien d’autres questions traitées de manière claire et documentée. Publié l’an dernier, ce livre n’est pas seulement un recueil de problèmes, il propose aussi aux jeunes lecteurs des mots et des conseils encourageants, des idées et des contacts utiles. Son petit format fait qu’on peut l’avoir toujours sous la main, se le passer entre copains. Nécessaire! n M. B.

uHarcèlement : com-

ment dire stop? A par-

tir de 12 ans. De Carina Louart et Anne-Lise Boutin. Actes Sud Junior. 14,90€.

Ce qu’il faut retenir

UN NUMÉRO, LE 30 20

Si vous êtes victime ou témoin de harcèlement, ou si vous êtes parents de victime, ce numéro permet de contacter une équipe de psychologues qui répondent en semaine et le samedi, offrant une écoute précieuse, des conseils, des contacts de professionnels ou des adresses…

UNE LOI

Depuis le 3 mars 2022, le harcèlement scolaire est reconnu comme un délit pénal, ce qui n’était pas le cas auparavant. Désormais, les harceleurs risquent jusqu’à dix ans de prison, selon la gravité des attaques et de leurs conséquences.

UN CONCOURS

Chaque année, les classes d’école, collèges et lycées peuvent participer au grand concours anti-harcèlement, une manière créative et active de sensibiliser les élèves à la question, puisqu’il s’agit d’imaginer une affiche ou un court-métrage vidéo qui aide à lutter contre ce phénomène. Les productions des lauréats sont visibles sur le site de l’Education nationale (site internet riche en

ressources sur cette question). Plus d’infos sur Education.gouv.fr.

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