L'Annuel de l'OCDE 2011

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L’Annuel de l’OCDE

2011 DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE



L'Annuel de l'OCDE 2011 DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE


Cet ouvrage est publié sous la responsabilité du Secrétaire général de l’OCDE. Les opinions et les interprétations exprimées ne reflètent pas nécessairement les vues de l’OCDE ou des gouvernements de ses pays membres.

Merci de citer cet ouvrage comme suit : OCDE (2011), L'Annuel de l'OCDE 2011 : Des politiques meilleures pour une vie meilleure, Éditions OCDE.

ISBN 978-92-64-11265-0 Seconde édition révisée (mars 2011) Périodique : L'Observateur de l'OCDE ISSN 0304-3398

Les données statistiques concernant Israël sont fournies par et sous la responsabilité des autorités israéliennes compétentes. L’utilisation de ces données par l’OCDE est sans préjudice du statut des hauteurs du Golan, de Jérusalem-Est et des colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie aux termes du droit international.

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Sommaire FORUM DES DIRIGEANTS

RENFORCER LA GOUVERNANCE, RESTAURER LA CONFIANCE

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10 12 14 16

Faire les bons choix en 2011 Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE La vocation d’être exemplaire Nicolas Sarkozy, Président de la République française Hommage anniversaire Naoto Kan, Premier ministre du Japon Une révolution du XXIème siècle Sebastián Piñera, Président du Chili Mission possible Viktor Orbán, Premier ministre de la Hongrie

RESTAURER LES FINANCES PUBLIQUES 19 20 21

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28 29 30 31 32

33 34

Restaurer les finances publiques Haro sur les déficits Table ronde ministérielle sur les finances publiques Allemagne, Corée, France, Irlande, Mexique, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Indonésie Maîtriser les finances publiques Pier Carlo Paodan, Chef économiste et Secrétaire général adjoint de l’OCDE L’impératif fiscal Jean-Claude Trichet, Président de la Banque centrale européenne Fiscalité verte Ni trop tard, ni trop tôt : viser le moyen terme Stanley Fischer, Président de la Banque centrale israélienne Les investissements des entreprises reprennent Budgets publics : dépenser ou épargner ? Paul Krugman, économiste à Princeton, et Niall Fergusson, historien de l’économie à Harvard Soigner les budgets L’érosion des retraites Edward Whitehouse, Direction de l’emploi, du travail et des affaires sociales

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57 59

60 61 62 63 64

66 67 68

TIRER PARTI DES NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE 71 72 73

STIMULER L’EMPLOI ET LES COMPÉTENCES 37 38 39

41 42 44 45

46 47 48

Stimuler l’emploi et les compétences Tous des cols verts Œuvrer à la reprise Interview de John Martin, direction de l’Emploi, du Travail et des Affaires sociales, OCDE Allemagne : emploi du temps gagnant Plaidoyer pour un enseignement moderne Andreas Schleicher, direction de l’Éducation, OCDE En tête de classe Maintenir l’emploi face à la crise François Chérèque, Secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) Sortir de la crise La difficulté d’être chômeur Préserver l’avenir

Renforcer la gouvernance, restaurer la confiance Une nouvelle ère de coopération mondiale Gabriela Ramos, Directrice de Cabinet du Secrétaire général Assainir la finance : pas de solution miracle William R. White, Président du Comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement, OCDE Réforme financière : ce n’est qu’un début Amy Domini, fondatrice et PDG de Domini Social Investments Pionniers contre l’évasion fiscale Jeffrey Owens, directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE Aubaine fiscale Une nouvelle campagne contre la corruption Richard Boucher, Secrétaire général adjoint de l’OCDE Marchés publics La Convention contre la corruption La lutte de l’Afrique du Sud contre la corruption Interview de Masenyani Richard Baloyi, Ministre des Services publics et de l’Administration de l’Afrique du Sud La transparence, préalable aux réformes Huguette Labelle, Présidente de Transparency International Des multinationales plus responsables Entreprises mondiales : protéger, respecter et réparer Interview de John Ruggie, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies chargé de la question des droits de l’Homme, des sociétés transnationales et autres entreprises

77 79 80

81 82 83

Tirer parti des nouvelles sources de croissance Des femmes scientifiques très recherchées Table ronde : Les nouvelles voies de la croissance Giuseppe Nicoletti, chef de la division de l’Analyse des politiques structurelles, département des Affaires économiques, OCDE Andy Wyckoff, directeur de la direction de la Science, Technologie et de l’Industrir, OCDE Mario Pezzini, directeur du Centre de Développement, OCDE Carmel Cahill, Conseillère principale, direction des Échanges et de l’Agriculture, OCDE Fatih Birol, Chef économiste, Agence internationale de l’énergie Croissance urbaine John Mogk, Professeur à la Wayne State University Law School Une nouvelle croissance qui préserve la planète James P. Leape, Directeur général de WWF International Favoriser l’écosystème d’innovation Charles Beigdeber, Président de Graviation, fondateur et président non exécutif de Poweo Les conditions de l’innovation Une nouvelle croissance venue de l’espace Claire Jolly, Unité consultative auprès du Secrétaire général de l’OCDE Les critères du bonheur Kate Scrivens, Projet mondial de l’OCDE « Mesurer le progrès des sociétés »

L’Annuel de l’OCDE 2011

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FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT MONDIAL 85

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OCDE 2011 ISSN 0304-3390 Tél. : +33 (0) 1 45 24 80 66 Fax : +33 (0) 1 45 24 82 10 sales@oecd.org www.oecd.org/librairie Créé en 1962, le magazine de l’Organisation de coopération et de développement économiques Les éditions de l’OCDE, 2 rue André-Pascal 75775 Paris cedex 16, France observer@oecd.org www.ocde.org Publié en français et en anglais par l’OCDE RÉDACTEUR EN CHEF : Rory J. Clarke RÉDACTEUR : Ricardo Tejada JOURNALISTES : Brian Keeley, Patrick Love, Spencer Wilson, Lyndon Thompson RÉDACTEUR ADJOINT : Loïc Verdier ASSISTANTS : Alison Benney, Marie-Capucine Berthier, Ornella Moderan, Tatiana Novikova, David Diaz Formidoni, Marie-Sixte Imbert ÉDITEUR STATISTIQUE : Jérôme Cukier MISE EN PAGE : Design Factory, Irlande COUVERTURE : OCDE ILLUSTRATIONS : André Faber, David Rooney RECHERCHE PHOTOGRAPHIQUE : Rory J. Clarke LOGISTIQUE : Jochen Picht RESPONSABLE PUBLICITÉ : François Barnaud Les demandes de reproduction ou de traduction totales ou partielles des articles de L’Annuel de l’OCDE doivent être adressées au chef des éditions de l’OCDE, 2 rue André-Pascal, 75775 Paris, Cedex 16, France. Les articles et lettres signés expriment l’opinion de leurs auteurs et non nécessairement celle de l’OCDE. Les articles reproduits ou traduits doivent être accompagnés de la mention « Reproduit (ou traduit) de L’Annuel de l’OCDE ». Les articles signés ne peuvent être reproduits ou traduits qu’avec leur signature. Deux exemplaires significatifs doivent être envoyés au rédacteur en chef. Toute correspondance doit être adressée au rédacteur en chef. L’Organisation n’est pas tenue de rendre les manuscrits non sollicités.

www.observateurocde.org

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Croissance et développement : pour qui ? Stephen Groff, direction de la Coopération pour le développement, OCDE L’Afrique : une source de croissance pour le XXème siècle ? David Batt, du Forum pour le partenariat avec l’Afrique, et H-B. Solignac Lecomte, Centre de développement de l’OCDE Le parcours de l’aide au développement

50ème ANNIVERSAIRE DE L’OCDE 91

50 ans de prospective : retour en arrière sur notre vision de l’avenir Barrie Stevens, Programme de l’OCDE sur l’Avenir 94 50 ans à concilier économie, nature et société Ron Gass 97 L’OCDE : chronique d’une naissance mouvementée 100 La vision de John F. Kennedy

SECTION SPÉCIALE 103 - 183 Pays en bref


www.caissedesdepots.fr

La Caisse des DÊpôts Un groupe public au service de l’intÊrêt gÊnÊral et du dÊveloppement Êconomique du pays

Institution financière publique > Investisseur institutionnel de long terme > Banquier du service public de la Justice et de la SĂŠcuritĂŠ sociale > Gestionnaire de l’Êpargne des Français pour financer des prioritĂŠs d’intĂŠrĂŞt gĂŠnĂŠral, principalement le logement social > Gestionnaire de rĂŠgimes de retraite > DĂŠveloppeur des territoires aux cĂ´tĂŠs des collectivitĂŠs locales Filiales > Investissement dans les entreprises : CDC Entreprises, Fonds stratĂŠgique d’investissement, Qualium Investissement > Investissement dans les infrastructures : CDC Infrastructure > Assurance de personnes : CNP Assurances > Immobilier : groupe SNI, Icade > Services : Egis, Transdev, Compagnie des Alpes et Belambra > Environnement : SociĂŠtĂŠ Forestière, CDC BiodiversitĂŠ et CDC Climat La Caisse des DĂŠpĂ´ts met, dans tous ses mĂŠtiers, sa capacitĂŠ Ă innover et Ă agir Ă long terme au service du dĂŠveloppement ĂŠconomique du pays. Son rĂŠseau de 25 implantations rĂŠgionales, prĂŠsent dans chacune des RĂŠgions de mĂŠtropole et de l’outre-mer, mobilise l’ensemble de ses savoirfaire et de ses financements.

56, rue de Lille - 75356 Paris 07 SP 01 58 50 00 00

Novembre 2010

Avec son plan stratÊgique Elan 2020, la Caisse des DÊpôts s’est fixÊ quatre prioritÊs pour rÊpondre aux urgences du pays : les entreprises, le logement, les universitÊs et le dÊveloppement durable.


FORUM DIRIGEANTS

OCDE

Faire les bons choix en 2011

Angel Gurrรญa, Secrรฉtaire gรฉnรฉral de lโ OCDE

$ANS QUEL mTAT SE TROUVE LยฐmCONOMIE MONDIALE AU DmBUT DE #ES g DERNIERS MOIS QUELS PROGRnS AVONS NOUS ACCOMPLIS POUR METTRE ยนN g LA PIRE CRISE mCONOMIQUE QUE NOUS AYONS CONNUE ET JETER LES FONDATIONS DยฐUN MONDE PLUS FORT PLUS SAIN ET PLUS JUSTE ,E TABLEAU DE BORD EST CONTRASTm "EAUCOUP DE PROGRnS ONT mTm ACCOMPLIS POUR SURMONTER LA CRISE GRhCE AUX EFFORTS COORDONNmS g LยฐmCHELLE INTERNATIONALE DEPUIS DEUX ANS ET LA REPRISE EST EN COURS #ยฐEST UNE BONNE NOUVELLE CAR LES GOUVERNEMENTS ONT CRUELLEMENT BESOIN DE LA CROISSANCE POUR SยฐATTAQUER AUX TENSIONS BUDGmTAIRES CONSIDmRABLES CRmER DES EMPLOIS ET RELEVER DยฐAUTRES DmยนS MAJEURS

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-AIS NOUS NE SOMMES PAS ENCORE TIRmS DยฐAFFAIRE ,A REPRISE EST PLUS LENTE QUE NOUS LยฐAVIONS ESPmRm ,ES ยนNANCES PUBLIQUES SE SONT SENSIBLEMENT DmTmRIORmES DANS LES mCONOMIES AVANCmES DE LA ZONE DE Lยฐ/#$% LES DETTES PUBLIQUE ET PRIVmE ATTEIGNANT DES SOMMETS DANS PLUSIEURS PAYS ,E DmยนCIT BUDGmTAIRE GLOBAL DE Lยฐ/#$% AVOISINAIT EN ET EN LA PART DE LA DETTE DANS LE 0)" POURRAIT DmPASSER DยฐENVIRON SON NIVEAU DE ,ES TAUX DE CHxMAGE DEMEURENT INTOLmRABLES EN MOYENNE ET PLUS DE DANS CERTAINS PAYS ,ES INDIVIDUS SยฐINQUInTENT POUR LEUR EMPLOI ET DE LEUR NIVEAU DE VIE ,ES DIFยนCULTmS ACTUELLES DU SYSTnME BANCAIRE LES PERSPECTIVES DยฐAUSTmRITm ET LA FAIBLESSE PERSISTANTE DES MARCHmS DE LยฐIMMOBILIER PnSENT SUR LA REPRISE


INTRODUCTION

#ONTRAIREMENT AUX mCONOMIES AVANCmES LES MARCHmS mMERGENTS CONTINUENT DE PROGRESSER %N #HINE GRhCE g UNE FORTE DEMANDE INTmRIEURE LA PRODUCTION DEVRAIT AUGMENTER EN MOYENNE DE PRnS DE EN %N )NDE LA CROISSANCE DEVRAIT RETROUVER SON NIVEAU TENDANCIEL DยฐENVIRON g PARTIR DE LA MI ET LยฐmCONOMIE RESTERA DYNAMIQUE AU "RmSIL EN )NDONmSIE ET EN !FRIQUE DU 3UD #ERTAINES mCONOMIES mMERGENTES DE LA ZONE DE Lยฐ/#$% COMME LE -EXIQUE LA 4URQUIE ET LA 0OLOGNE CONNAsTRONT mGALEMENT DES TAUX DE CROISSANCE PLUS mLEVmS #EPENDANT LES MARCHmS mMERGENTS FONT mGALEMENT FACE g DES DmยนS QUI LEUR SONT PROPRES !INSI DES TENSIONS INยบATIONNISTES APPARAISSENT AU "RmSIL ET EN #HINE TANDIS QUE Lยฐ)NDE DOIT SยฐATTAQUER g SON DmยนCIT BUDGmTAIRE %N OUTRE IL EST DE PLUS EN PLUS NmCESSAIRE QUE CES PAYS CONSACRENT DAVANTAGE DE DmPENSES AUX OBJECTIFS SOCIAUX ET AU PROGRnS DU PROGRAMME DE RmFORMES STRUCTURELLES ,ES TEMPS SONT PLUS DIFยนCILES POUR LES PAYS EN DmVELOPPEMENT LES PLUS PAUVRES EN PARTICULIER EN !FRIQUE O| LA CROISSANCE A SENSIBLEMENT RALENTI POUR ATTEINDRE ENVIRON EN PORTANT UN COUP DยฐARRoT

Nous abordons 2011 sur une note positive. La reprise est fragile, et chacun est conscient quโ il faut lโ alimenter et la renforcer si nous voulons construire lโ avenir radieux auquel nous aspirons tous. AU 0)" PAR HABITANT -ALGRm LA REPRISE DE LยฐACTIVITm EN CยฐEST DE MAUVAIS AUGURE POUR LยฐATTEINTE DES /BJECTIFS DU MILLmNAIRE POUR LE DmVELOPPEMENT EN PRnS DยฐUN MILLIARD DE PERSONNES RISQUENT ENCORE DยฐoTRE PRISES AU PInGE DE LA PAUVRETm DยฐICI CINQ ANS 0OUR NE RIEN ARRANGER LA CROISSANCE DES mCHANGES INTERNATIONAUX EST PLUS FAIBLE QUE PRmVU CE QUI ACCROsT LA NERVOSITm MONDIALE SUR LES MARCHmS DES DEVISES ET LES MENACES DE PROTECTIONNISME 3ยฐATTAQUER g CES DmยนS RESTERA UNE PRIORITm EN ,ES APPROCHES POLITIQUES REQUISES DANS LA PLUPART DES PAYS DmVELOPPmS DIFFnRENT ASSURmMENT DE CELLES QUI SยฐIMPOSENT SUR LES MARCHmS mMERGENTS 4OUTEFOIS COMME CES POLITIQUES PEUVENT AVOIR DES EFFETS mCONOMIQUES g LยฐmCHELLE MONDIALE IL EST NmCESSAIRE DE LES COORDONNER g TRAVERS LA COOPmRATION MULTILATmRALE #ETTE NmCESSITm RENFORCE LยฐIMPORTANCE DU ' QUI RASSEMBLE AUTOUR DยฐUNE MoME TABLE LES PRINCIPAUX MARCHmS DmVELOPPmS ET mMERGENTS AVEC LE SOUTIEN DยฐAUTRES PAYS ET DยฐORGANISATIONS INTERNATIONALES TELLES QUE Lยฐ/#$% $ANS LE MoME TEMPS NOS EFFORTS DE COOPmRATION SE SONT mGALEMENT INTENSIยนmS POUR FAIRE FACE g DยฐAUTRES QUESTIONS URGENTES 0AR EXEMPLE EN DmCEMBRE g LA #ONFmRENCE DES .ATIONS 5NIES SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE DE #ANCUN TOUS LES PRINCIPAUX ACTEURS ONT RmAFยนRMm LEUR ENGAGEMENT g LUTTER CONTRE LES mMISSIONS DE GAZ g EFFET DE SERRE ET NOUS NOUS ATTELONS AUX QUESTIONS DE LยฐATTmNUATION DE LยฐADAPTATION DU ยนNANCEMENT ET DU TRANSFERT DE TECHNOLOGIE !INSI MALGRm DES RmSULTATS mCONOMIQUES GLOBALEMENT DmCEVANTS EN NOUS ABORDONS NmANMOINS SUR UNE NOTE POSITIVE ,A REPRISE EST FRAGILE ET CHACUN EST CONSCIENT QUยฐIL FAUT LยฐALIMENTER ET LA RENFORCER SI NOUS VOULONS CONSTRUIRE LยฐAVENIR RADIEUX AUQUEL NOUS ASPIRONS TOUS

%N UN MOT NOUS DEVONS FAIRE LES BONS CHOIX EN #E NOUVEL !NNUEL DE Lยฐ/#$% QUI MARQUE LE CINQUANTInME ANNIVERSAIRE DE NOTRE ORGANISATION ARRIVE g POINT NOMMm )L PRmSENTE LES CONTRIBUTIONS DE LEADERS MONDIAUX ET DE REPRmSENTANTS DE PREMIER PLAN DU MONDE DE LยฐENTREPRISE DES SYNDICATS ET DE LA SOCImTm CIVILE AINSI QUE DยฐEXPERTS DE Lยฐ/#$% ET FOURMILLE DE RmยบEXIONS PRmCIEUSES SUR LES QUESTIONS AUXQUELLES NOUS SOMMES CONFRONTmS TOUT EN EXPLIQUANT COMMENT NOTRE ORGANISATION AIDE g LES RmSOUDRE $E NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE POUR UNE REPRISE DURABLE ,ES DmยนS g RELEVER DIFFnRENT SELON LES PAYS EN FONCTION DE LEUR NIVEAU DE DmVELOPPEMENT 4OUTEFOIS LES DISCUSSIONS ACTUELLES SUR LES POLITIQUES SยฐARTICULENT AUTOUR DU PROGRAMME DE RmFORMES STRUCTURELLES ยซ AMmLIORER LA CAPACITm DE PRODUCTION DE NOS mCONOMIES %N RAISON DES MARGES DE MANยชUVRE LIMITmES SUR LES FRONTS BUDGmTAIRE ET MONmTAIRE JยฐAI INSISTm SUR CE POINT LORS DES SOMMETS DU ' #ES RmFORMES STRUCTURELLES FONT PARTIE INTmGRANTE DU #ADRE POUR UNE CROISSANCE FORTE DURABLE ET mQUILIBRmE LยฐINITIATIVE LA PLUS NOVATRICE DU ' ET ELLES SONT PRmCIEUSES EN CE QUยฐELLES AIDENT g SยฐATTAQUER AUX QUESTIONS DยฐmQUILIBRE BUDGmTAIRE ET DยฐmQUILIBRE INTERNATIONAL TOUT EN FAVORISANT DE NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE 6mRITABLE ยนL DIRECTEUR DE CE PROGRAMME STRUCTUREL LยฐINNOVATION EST CRUCIALE POUR RmSOUDRE DE NOMBREUX PROBLnMES mCONOMIQUES ,ANCmE EN LA 3TRATmGIE DE Lยฐ/#$% POUR LยฐINNOVATION OFFRE UN ENSEMBLE DE RECOMMANDATIONS POUR LES POLITIQUES AยนN DยฐINTmGRER CE CONCEPT DANS LES PLANS DE CROISSANCE DES PAYS DE Lยฐ/#$% ET DE LEURS PARTENAIRES .OUS ENTENDONS LยฐINNOVATION AU SENS LARGE EN PARTANT DE LA 2 $ MAIS EN ALLANT BIEN AU DELg ,ยฐINNOVATION EXIGE NON SEULEMENT DES POLITIQUES DE LA CONCURRENCE INTELLIGENTES MAIS AUSSI DยฐINVESTIR DANS LES RESSOURCES HUMAINES NOTAMMENT LยฐENSEIGNEMENT SUPmRIEUR ET SES LIENS AVEC LE MONDE DES AFFAIRES DยฐAMmLIORER LยฐENVIRONNEMENT RmGLEMENTAIRE DES ENTREPRISES ET DE FAVORISER LยฐENTREPRENEURIAT 2IEN DยฐmTONNANT QUยฐELLE SOIT UN PILIER ESSENTIEL DE LA 3TRATmGIE POUR UNE CROISSANCE VERTE QUE NOUS PRmSENTERONS EN MAI LORS DE NOTRE RmUNION DU #ONSEIL AU NIVEAU DES MINISTRES g LยฐOCCASION DE NOTRE CINQUANTInME ANNIVERSAIRE )L NE SยฐAGIT PAS SEULEMENT DE RENDRE LES VIEILLES ACTIVITmS PLUS VERTES OU PLUS PROPRES NOUS DEVONS AUSSI TIRER TOUT LE PARTI DES CONNAISSANCES ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES POUR CRmER DES EMPLOIS ET ACCROsTRE LA PROSPmRITm DE FAlON DURABLE #ELA SUPPOSE DE SURMONTER LES OBSTACLES g LA CROISSANCE VERTE NOTAMMENT mLIMINER LES SUBVENTIONS DOMMAGEABLES POUR LยฐENVIRONNEMENT ET RmEXAMINER LA STRUCTURE DES SYSTnMES ยนSCAUX ET DES BARRInRES COMMERCIALES #ELA EXIGE mGALEMENT DE METTRE EN PLACE DES CADRES RmGLEMENTAIRES FAVORISANT LยฐABANDON DES MODES DE CONSOMMATION ET DE PRODUCTION INEFยนCACES ET POLLUANTS .OTRE MESSAGE SELON LEQUEL LES MOTS ยข VERT ยฃ ET ยข CROISSANCE ยฃ SONT COMPLmMENTAIRES A mTm CLAIREMENT AFยนRMm LORS DE LA #ONFmRENCE DES .ATIONS UNIES SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE #/0 ORGANISmE AU -EXIQUE EN DmCEMBRE O| DES AVANCmES IMPORTANTES ONT mTm RmALISmES )L EN A RmSULTm UNE CONยนANCE RENOUVELmE DANS LES NmGOCIATIONS INTERNATIONALES SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET LE PROCESSUS MULTILATmRAL DANS SON ENSEMBLE %N Lยฐ/#$% CAPITALISERA SUR CES PROGRnS DANS LยฐOPTIQUE DE LA PROCHAINE #ONFmRENCE SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE #/0 QUI SE TIENDRA g $URBAN EN !FRIQUE DU 3UD

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FORUM DIRIGEANTS

!¹N DE REFONDER L°mCONOMIE INTERNATIONALE SUR DES BASES PLUS SAINES NOUS DEVONS AUSSI NOUS ATTAQUER AU DmCALAGE CROISSANT ENTRE L°INTERPRmTATION DES STATISTIQUES MACROmCONOMIQUES TRADITIONNELLES TELLES QUE LE 0)" ET LA FAlON DONT LES INDIVIDUS PERlOIVENT LEUR SITUATION mCONOMIQUE .OUS DEVONS UTILISER UN mVENTAIL PLUS LARGE D°INDICATEURS DE PAIR AVEC LES MESURES mCONOMIQUES STANDARDS POUR MIEUX APPRmHENDER LEUR BIEN oTRE ET LEUR QUALITm DE VIE ¦ L°/#$% NOUS TRAVAILLONS g LA MISE AU POINT DE TELS INSTRUMENTS DE MESURE AINSI QU°g RECENSER LES IMPLICATIONS DE CETTE APPROCHE POUR LES POLITIQUES %MPLOIS COMPmTENCES ET CONNAISSANCE DANS LA NOUVELLE mCONOMIE ,A CRISE A UNE DIMENSION HUMAINE TRAGIQUE LE CHxMAGE mLEVm .OUS NE POURRONS DIRE QUE CETTE CRISE APPARTIENT AU PASSm QUE LORSQUE NOUS AURONS RmUSSI g RmDUIRE LE CHxMAGE )L EST ESSENTIEL QUE LES PERSONNES VULNmRABLES NOTAMMENT LES CHxMEURS DE LONGUE DURmE CONSERVENT UN LIEN AVEC LE MARCHm DU TRAVAIL !CCROsTRE LES COMPmTENCES EST UNE EXIGENCE CLm #ELA VAUT TOUT PARTICULInREMENT POUR LES JEUNES DONT LES RISQUES DE CHxMAGE SONT PLUS DE DEUX FOIS SUPmRIEURS g CEUX DES TRAVAILLEURS MOYENS $EPUIS LE DmBUT DE LA CRISE MILLIONS DE JEUNES ONT REJOINT LES RANGS DES

La crise a clairement montré que les coûts économiques et sociaux sont considérables si les femmes ne peuvent pas réaliser pleinement leur potentiel CHxMEURS DANS LA ZONE DE L°/#$% ET UN PLUS GRAND NOMBRE ENCORE A QUITTm LA POPULATION ACTIVE !UCUN PAYS NE PEUT SE PERMETTRE UN TEL GASPILLAGE DE RESSOURCES .OUS DEVONS FAIRE DAVANTAGE POUR mVITER QUE CETTE GmNmRATION SOIT SACRI¹mE ET MISER SUR LE POTENTIEL ET LA CRmATIVITm QU°ELLE A g OFFRIR ¦ L°ISSUE DE LA CRISE LE MONDE AURA BESOIN DE NOUVELLES COMPmTENCES ,ES TRAVAILLEURS DEVRONT CONTINUER DE METTRE g JOUR LEURS COMPmTENCES POUR AMmLIORER LEURS CHANCES D°EMPLOYABILITm #HANGEMENT IMPORTANT D°ORES ET DmJg OBSERVABLE L°OBJECTIF CENTRAL DES POLITIQUES PASSE DE L°¢ EMPLOI TOUT AU LONG DE LA VIE £ g L°¢ EMPLOYABILITm TOUT AU LONG DE LA VIE £ ,ES mCONOMIES ET LES SOCImTmS QUI RmUSSIRONT LE MIEUX DANS L°AVENIR SERONT CELLES QUI Y PARVIENDRONT EN ACCORDANT UNE PLACE FONDAMENTALE g L°APPRENTISSAGE g TOUT hGE )L FAUT AMmLIORER g LA FOIS LES EMPLOIS ET LES COMPmTENCES INDmPENDAMMENT DU SEXE DE L°hGE ET DU MILIEU LA STRATmGIE POUR LES COMPmTENCES QU°mLABORE ACTUELLEMENT L°/#$% MONTRERA COMMENT Y ARRIVER ,°mMANCIPATION DES FEMMES $ANS NOTRE RECHERCHE DE NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE NOUS NE DEVONS PAS OUBLIER QUE LA PARTICIPATION DES FEMMES AU MARCHm DU TRAVAIL EST g LA TRAsNE DANS DE NOMBREUX PAYS ,A CRISE A CLAIREMENT MONTRm QUE LES CO}TS mCONOMIQUES ET SOCIAUX SONT CONSIDmRABLES SI ELLES NE PEUVENT PAS RmALISER PLEINEMENT LEUR POTENTIEL ,EUR PERMETTRE DE PARTICIPER PLEINEMENT AU MARCHm DU TRAVAIL ET DE CONTRIBUER AU DmVELOPPEMENT mCONOMIQUE FAVORISE LA PROSPmRITm ET LA STABILITm FAIT RECULER LA PAUVRETm DES ENFANTS CONTRIBUE g SOULAGER LES TENSIONS DUES AU VIEILLISSEMENT DmMOGRAPHIQUE ET ACCROsT LA

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PRODUCTIVITm ,°/#$% EXAMINERA LES PRATIQUES EXEMPLAIRES POUR FAVORISER L°mGALITm HOMMES FEMMES ET TIRER DAVANTAGE PARTI DU POTENTIEL DES FEMMES 0ROMOUVOIR LE DmVELOPPEMENT MONDIAL ,E DmVELOPPEMENT EST UNE PRIORITm CENTRALE POUR )L A TOUJOURS mTm AU CªUR DE LA MISSION DE L°/#$% ET CONSTITUAIT D°AILLEURS UNE DE SES VOCATIONS PREMInRES %N UN DEMI SInCLE D°AIDE AU DmVELOPPEMENT DE NOMBREUX SUCCnS ONT mTm REMPORTmS LES MILLIONS DE PERSONNES TIRmES DE LA PAUVRETm ET L°ESSOR DES MARCHmS mMERGENTS EN SONT DES EXEMPLES mLOQUENTS !UJOURD°HUI LE MONDE EN DmVELOPPEMENT REPRmSENTE PLUS D°UN CINQUInME DE TOUS LES mCHANGES ET FAIT PARTIE INTmGRANTE DE L°mCONOMIE MONDIALE /N DOIT SE RmJOUIR DE CES SUCCnS L°/#$% Y A ªUVRm DEPUIS SA CRmATION %N NOUS DEVONS LUTTER PLUS RmSOLUMENT CONTRE LA PAUVRETm ,°/#$% INTENSI¹E SA COOPmRATION AVEC LES PAYS EN DmVELOPPEMENT EN ALLANT AU DELg DE L°AIDE PROPREMENT DITE ET EN LES ASSISTANT DANS LE RENFORCEMENT DES CAPACITmS INSTITUTIONNELLES DANS DES DOMAINES TELS QUE LA ¹SCALITm .OUS ENCOURAGEONS DES APPROCHES ¢ g L°mCHELLE DE L°ENSEMBLE DE L°ADMINISTRATION £ COUVRANT L°INNOVATION ET LA CROISSANCE VERTE APPROCHES QUI PEUVENT CONTRIBUER g RmDUIRE LES PROBLnMES DE RARETm DES ALIMENTS ET DE L°EAU ET AMmLIORER LES SOINS DE SANTm ,°OBJECTIF EST DE DmVELOPPER LA RmSILIENCE ,ES PAYS EN DmVELOPPEMENT DOIVENT POUVOIR JOUER PLUS PLEINEMENT LEUR RxLE DANS LA CONSTRUCTION D°UN MONDE MEILLEUR ET COMME LE PRmCISE NOTRE #ONVENTION IL EST DE NOTRE DEVOIR DE LES Y AIDER ¦ CET mGARD LE RxLE DES MARCHmS mMERGENTS EST CRUCIAL CE QUI DONNE UNE PERTINENCE ACCRUE DU ' .OUS DEVONS TOUS CONJUGUER NOS EFFORTS POUR RmSOUDRE LES TENSIONS EN MATInRE D°mCHANGES ET DE DEVISES ACHEVER LES NmGOCIATIONS COMMERCIALES DU CYCLE DE $OHA ET RESTAURER L°mQUILIBRE DE L°mCONOMIE MONDIALE 3°ATTAQUER g CES PROBLnMES EST LA VOCATION MoME DE NOTRE ORGANISATION -AIS CE N°EST POSSIBLE QU°g TRAVERS LA COOPmRATION 3I LE MOT ¢ COOPmRATION £ ¹GURE DANS LE NOM DE L°/#$% C°EST EN GRANDE PARTIE PARCE QUE NOS FONDATEURS mTAIENT CONVAINCUS QU°ELLE EST ¢ ESSENTIELLE g DES RELATIONS PACI¹QUES ET HARMONIEUSES ENTRE LES PEUPLES £ 2ESTAURER LA CON¹ANCE DANS LES INSTITUTIONS PUBLIQUES ET PRIVmES !UCUNE RmFORME FONDAMENTALE NE SERA COURONNmE DE SUCCnS SI NOUS N°AGISSONS PAS EN POUR RENFORCER LA GOUVERNANCE DE NOS mCONOMIES 0OUR CEUX QUI S°mTAIENT HABITUmS g UNE CROISSANCE ININTERROMPUE DEPUIS DES ANNmES LA CRISE A mTm UN CHOC QUI A mBRANLm NON SEULEMENT LES INSTITUTIONS MAIS AUSSI LA CON¹ANCE PLACmE EN ELLES ,A CRISE A RmVmLm DE GRAVES DmFAILLANCES DE GOUVERNANCE ET DE RmGLEMENTATION &ACE g LA FRAGILISATION DE LEURS MOYENS DE SUBSISTANCE LES GENS EXIGENT QUE NOS mCONOMIES SOIENT MIEUX GmRmES &AUTE DE RESTAURER LA CON¹ANCE LA PROCHAINE CRISE POURRAIT oTRE PLUS GRAVE ENCORE ,°/#$% EST AUX AVANT POSTES COMME EN TmMOIGNENT SA #ONVENTION SUR LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION QUI CRIMINALISE LA CORRUPTION D°AGENTS PUBLICS mTRANGERS DANS LES TRANSACTIONS COMMERCIALES SES LIGNES DIRECTRICES DE POUR UN LOBBYING PLUS TRANSPARENT ET PLUS RESPONSABLE AINSI QUE SES PRINCIPES DE GOUVERNEMENT D°ENTREPRISE $E PLUS NOUS SOMMES EN TRAIN DE RENFORCER NOS 0RINCIPES DIRECTEURS


g LยฐINTENTION DES ENTREPRISES MULTINATIONALES ,ES PAYS MEMBRES ET PARTENAIRES QUI ONT SOUSCRIT g CES INSTRUMENTS PUISSANTS DOIVENT Y RECOURIR BIEN DAVANTAGE DANS LEURS EFFORTS POUR RESTAURER LA CONยนANCE EN $ES MESURES SยฐIMPOSENT CONCERNANT LES MARCHmS ยนNANCIERS AยนN DยฐAPPROFONDIR LES RmFORMES QUI AMmLIORENT LA RmSILIENCE DES BANQUES ET DE RmDUIRE LยฐEXPOSITION DE NOS SYSTnMES mCONOMIQUES

Si lโ รฉtendue de nos travaux est considรฉrable et sans รฉquivalent, notre organisation doit รฉgalement devenir plus mondiale pour maximiser notre e๏ฌ cacitรฉ et notre pertinence g LA PRISE DE RISQUES EXCESSIFS ,A COMMUNAUTm INTERNATIONALE A DmPENSm DES MILLIARDS DE DOLLARS POUR SAUVER LE SYSTnME ยนNANCIER MAIS CE SECTEUR NยฐA PAS ENCORE PLEINEMENT RECOUVRm LA SANTm #OMME NOUS LยฐAVONS APPRIS LES PROGRAMMES DE SAUVETAGE ET DE GARANTIE DES BANQUES NE SONT PAS SUFยนSANTS .OUS DEVONS CORRIGER UN SYSTnME DANS LEQUEL LES PERTES SUBIES PAR DES INVESTISSEURS CUPIDES DURANT DES PmRIODES DE VACHES GRASSES SONT REPORTmES SUR LES CONTRIBUABLES ORDINAIRES LORS DES PmRIODES DE VACHES MAIGRES #ยฐEST NON SEULEMENT UNE RmPARTITION INJUSTE DES RISQUES MAIS UNE DISTORSION DU MARCHm QUI ACCROsT LA PROBABILITm DยฐUNE NOUVELLE CRISE DUE AU SYSTnME BANCAIRE ,E BASCULEMENT DE LA RICHESSE LE ' ET Lยฐ/#$% ,A CRISE A mGALEMENT MIS EN LUMInRE UNE NOUVELLE TENDANCE QUE Lยฐ/#$% A QUALIยนmE DE ยข BASCULEMENT DE LA RICHESSE ยฃ !UTREMENT DIT LA PUISSANCE mCONOMIQUE DE PAYS TELS QUE LA #HINE ET Lยฐ)NDE SยฐACCROsT ET ILS ONT DAVANTAGE VOIX AU CHAPITRE DANS LยฐmCONOMIE MONDIALE !U PREMIER TRIMESTRE LES PAYS EN DmVELOPPEMENT DmTENAIENT ENVIRON LES DEUX TIERS DES RmSERVES DE CHANGE MONDIALES CONTRE SEULEMENT UN TIERS IL Y A ANS $ยฐICI g NOUS ESTIMONS QUE LES mCONOMIES mMERGENTES REPRmSENTERONT PRnS DE DU 0)" MONDIAL $ANS LE MONDE EN DmVELOPPEMENT CE BASCULEMENT DE LA RICHESSE SยฐEST TRADUIT PAR DES AVANCmES IMPORTANTES EN TERMES DE CROISSANCE ET DE RmDUCTION DE LA PAUVRETm $EPUIS LE NOMBRE DE PERSONNES VIVANT AVEC MOINS DE DOLLAR PAR JOUR A DIMINUm DE PLUS DยฐUN QUART g LยฐmCHELLE MONDIALE SOIT ENVIRON UN DEMI MILLIARD DE PERSONNES 1UELQUE DE CES PERSONNES VIVAIENT EN #HINE -AIS CETTE MUTATION RAPIDE DE LยฐmCONOMIE MONDIALE SยฐACCOMPAGNE DE DmยนS CONSIDmRABLES #OMMENT ASSURER LA STABILITm ยนNANCInRE MONDIALE #OMMENT SยฐATTAQUER AU CHANGEMENT CLIMATIQUE #OMMENT GmRER LES RESSOURCES NATURELLES DE FAlON DURABLE TOUT EN PROTmGEANT LE DROIT DE CHACUN g UNE VIE DmCENTE ,E ' SยฐAFยนRME COMME LE PRINCIPAL FORUM O| SONT ABORDmS LES ENJEUX ET LES MESURES mCONOMIQUES CยฐEST PROBABLEMENT LA TRANSFORMATION LA PLUS IMPORTANTE SURVENUE EN MATInRE DE GOUVERNANCE MONDIALE DEPUIS ,E ' A FAVORISm UNE RmPONSE RAPIDE AUX DmยนS IMMmDIATS ET g COURT TERME POSmS PAR LA CRISE ยนNANCInRE 'RADUELLEMENT IL DEVIENT mGALEMENT UN FORUM PROMOUVANT UNE APPROCHE MULTILATmRALE DES QUESTIONS STRUCTURELLES DE LA ยนSCALITm ET DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

g LA PROMOTION DES mCHANGES ET DE LยฐINVESTISSEMENT $ANS UN MONDE mVOLUANT RAPIDEMENT COMMENT UNE ORGANISATION TELLE QUE Lยฐ/#$% PEUT ELLE AIDER g PROMOUVOIR LA GOUVERNANCE MONDIALE ET LA COOPmRATION MULTILATmRALE ยฆ CET mGARD JE ME DOIS DE CITER -ME -ICHELLE "ACHELET LยฐANCIENNE PRmSIDENTE DU #HILI POUR QUI Lยฐ/#$% NยฐEST PAS ยข UN CLUB DE PAYS RICHES ยฃ CONTRAIREMENT g CE QUE BEAUCOUP PENSENT g TORT MAIS UN ยข CLUB DE PAYS QUI ENCOURAGENT ET FAVORISENT LES PRATIQUES EXEMPLAIRES ยฃ $EPUIS SES DmBUTS LE ' A SOLLICITm LA CONTRIBUTION DE Lยฐ/#$% SUR UN LARGE mVENTAIL DE QUESTIONS )L SยฐAGISSAIT DE TRAVAUX ANALYTIQUES APPROFONDIS ET DE CONSEILS SUR LES POLITIQUES TOUCHANT NOTAMMENT LES SUBVENTIONS AUX COMBUSTIBLES FOSSILES LES POLITIQUES SOCIALES ET DE LยฐEMPLOI LยฐINVESTISSEMENT ET LES mCHANGES LES POTS DE VIN ET LA CORRUPTION LA ยนSCALITm AINSI QUE LE #ADRE POUR UNE CROISSANCE FORTE DURABLE ET mQUILIBRmE EN PARTICULIER SES ASPECTS STRUCTURELS &ORTS DE PLUSIEURS DmCENNIES DยฐEXPmRIENCE SUR LES QUESTIONS DE DmVELOPPEMENT NOUS CONTRIBUONS mGALEMENT ACTIVEMENT g LA CRmATION DU NOUVEAU 0LAN DยฐACTION SUR LE DmVELOPPEMENT DU ' 3I LยฐmTENDUE DE NOS TRAVAUX EST CONSIDmRABLE ET SANS mQUIVALENT NOTRE ORGANISATION DOIT mGALEMENT DEVENIR PLUS MONDIALE POUR MAXIMISER NOTRE EFยนCACITm ET NOTRE PERTINENCE %N LE #HILI Lยฐ%STONIE )SRApL ET LA 3LOVmNIE SONT DEVENUS MEMBRES DE Lยฐ/#$% TANDIS QUE LES NmGOCIATIONS DยฐADHmSION SE POURSUIVENT AVEC LA 2USSIE .OUS mLABORONS mGALEMENT DES DISPOSITIONS INNOVANTES g LยฐINTENTION DES PAYS NON MEMBRES EN PARTICULIER DANS LE CADRE DE NOTRE 0ROGRAMME DยฐENGAGEMENT RENFORCm AUQUEL PARTICIPENT LE "RmSIL LA #HINE Lยฐ)NDE Lยฐ)NDONmSIE ET Lยฐ!FRIQUE DU 3UD %NVIRON UNE CENTAINE DE PAYS NON MEMBRES PARTICIPENT RmGULInREMENT SUR UN PIED DยฐmGALITm AUX TRAVAUX DE NOS COMITmS RmUNIONS DยฐEXPERTS ET FORUMS .OUS COLLABORONS mGALEMENT mTROITEMENT AVEC LES ENTREPRISES LES SYNDICATS LES FONDATIONS ET LES ORGANISATIONS g BUT NON LUCRATIF ,ES ATTENTES SONT mLEVmES ET NOUS SOMMES IMPATIENTS DE TRAVAILLER AVEC LA PRmSIDENCE FRANlAISE DU ' EN AยนN DE FAIRE AVANCER LES CHOSES DANS CES DOMAINES ET DANS BIEN DยฐAUTRES bDIยนER UN AVENIR MEILLEUR EN SยฐAPPUYANT SUR NOTRE PASSm .OTRE ORGANISATION A JOUm UN RxLE IMPORTANT DANS LA CONSTRUCTION DE CE MONDE MEILLEUR QUE CE SOIT EN mTABLISSANT DES NORMES OU EN FAISANT ยชUVRE PIONNInRE EN MATInRE DE PRATIQUES EXEMPLAIRES .OUS CONTINUERONS DE TRAVAILLER DE CONCERT AVEC NOS MEMBRES ET NOS PARTENAIRES AยนN DE LES AIDER g SE CONFORMER g CES NORMES ET g TRAVERSER LES DIFยนCULTmS ACTUELLES .OS CONSEILS CONSISTERONT NON SEULEMENT g LEUR PRmSENTER DES FAITS ET DES mCLAIRAGES ESSENTIELS MAIS AUSSI g LES AIDER DANS LA ThCHE DmLICATE CONSISTANT g RmALISER LES RmFORMES %N ANS LยฐmCONOMIE MONDIALE A PROGRESSm g GRANDS PAS -AIS LE MONDE EST DEVENU PLUS COMPLEXE ET LES DmยนS QUI NOUS ATTENDENT SONT TOUT AUSSI IMPORTANTS QUE CEUX AUXQUELS NOUS AVONS FAIT FACE DANS LE PASSm ,ES OBJECTIFS QUE NOUS ASSIGNmS NOS FONDATEURS RESTENT VALIDES AUJOURDยฐHUI $ยฐAILLEURS LA #ONVENTION DE Lยฐ/#$% SIGNmE LE DmCEMBRE POURRAIT AVOIR mTm RmDIGmE EN AYANT g LยฐESPRIT LES DmยนS ACTUELS ET EN PARTICULIER NOTRE OBJECTIF PRINCIPAL PROMOUVOIR ยข DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE ยฃ 6OIR WWW OECD ORG SECRETAIREGENERAL

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FORUM DIRIGEANTS

OCDE

La vocation d’être exemplaire

Le Président Nicolas Sarkozy célèbre le 50ème anniversaire de l’OCDE au Palais de l’Élysée, le 13 décembre 2010

Nicolas Sarkozy, Président de la République française !U COURS DES DERNInRES ANNmES L°/#$% S°EST PROFONDmMENT TRANSFORMmE POUR PRENDRE EN COMPTE L°mMERGENCE DE NOUVELLES PUISSANCES ET SURTOUT DE NOUVEAUX Dm¹S %N AVEC LA CHUTE DU MUR DE "ERLIN PUIS LA DISPARITION DE L°5NION 3OVImTIQUE L°/#$% A TISSm DE NOUVEAUX LIENS AVEC LES PAYS NOUVELLEMENT LIBmRmS DU JOUG COMMUNISTE !VANT MoME QUE LA NOTION DE PAYS mMERGENTS SOIT COMMUNmMENT EMPLOYmE VOUS AVEZ ACCOMPAGNm PAR VOS CONSEILS L°mMERGENCE DE NOUVELLES PUISSANCES ¤ ,E "RmSIL LA 2USSIE L°)NDE L°)NDONmSIE LA #HINE L°!FRIQUE DU 3UD ¤ CONTRIBUENT DmJg POUR PLUS DE AU 0)" MONDIAL .OUS NE POUVONS PAS IGNORER CES ACTEURS DE POIDS #OMMENT LES STANDARDS ET LES NORMES QUE L°/#$% PROMEUT COMMENT LES RnGLES

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DU JEU QU°ELLE MET EN ªUVRE EN MATInRE D°INVESTISSEMENT OU DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION POURRAIENT ILS TROUVER LEUR PLEINE APPLICATION DANS UNE mCONOMIE MONDIALISmE IGNORANT LES mMERGENTS #°EST POURQUOI DANS CETTE PERSPECTIVE LA &RANCE ENCOURAGE LA POLITIQUE D°OUVERTURE DE L°/#$% AUX PAYS mMERGENTS EN VEILLANT g CE QUE CE PROCESSUS SOIT RmORIENTm DE FAlON PRAGMATIQUE VERS L°ASSOCIATION PROGRESSIVE DE CES PAYS AUX TRAVAUX THmMATIQUES DE L°/#$% !U DELg DE CES mLARGISSEMENTS LA VOCATION DE L°/#$% DU 88)nME SInCLE DOIT oTRE CELLE D°UN ¢ CLUB DES PRATIQUES EXEMPLAIRES £ ¤ 6OUS AVEZ mTm CRmATEUR DE NORMES 6OUS AVEZ INSPIRm DES RmFORMES STRUCTURELLES DANS DE NOMBREUX DOMAINES ¤ $EPUIS TROIS ANS ET DEMI DANS NOTRE PAYS NOUS ESSAYONS DE LES METTRE EN ªUVRE ,°/#$% NOUS A AIDmS g


AMmLIORER NOTRE SYSTnME mCONOMIQUE ET SOCIAL %LLE NOUS A AIDmS g EN REPENSER LES FONDEMENTS !UJOURDยฐHUI MA CONVICTION CยฐEST QUE LA CROISSANCE mCONOMIQUE NE PEUT PLUS SE MESURER PAR LE SEUL INSTRUMENT DU PRODUIT INTmRIEUR BRUT #OMMENT PEUT ON AUJOURDยฐHUI APPRmHENDER LA RICHESSE PAR LE SEUL VECTEUR DยฐUN INDIVIDU MOYEN DONT LA CARACTmRISTIQUE EST QUยฐIL NยฐEXISTE PAS #OMMENT RETRACER LES DIVERSITmS DES SITUATIONS INDIVIDUELLES #OMMENT COMPTABILISER CE QUE LยฐON PRODUIT COMME RICHESSE SI LยฐON NE COMPTABILISE PAS DANS LE MoME TEMPS CE QUE LยฐON DmTRUIT #OMMENT PEUT ON DANS LE MONDE DยฐAUJOURDยฐHUI CONSIDmRER QUE TOUT CE QUI NยฐEST PAS MARCHAND NยฐA AUCUNE VALEUR #E SONT CES CONVICTIONS QUI MยฐONT AMENm g DEMANDER AU 0ROFESSEUR 3TIGLITZ AU 0ROFESSEUR 3EN ET AU 0ROFESSEUR &ITOUSSI AVEC LES MEILLEURS EXPERTS DU MONDE DE RmยบmCHIR g CES QUESTIONS ET DE PROPOSER DE NOUVEAUX INDICATEURS DE BIEN oTRE ET DE PROGRnS HUMAIN ยค *E TIENS g REMERCIER Lยฐ/#$% ET SON 3ECRmTAIRE GmNmRAL !NGEL 'URRqA POUR LยฐAPPUI QUยฐILS ONT APPORTm AUX TRAVAUX DE LA COMMISSION ยค $ANS CE NOUVEAU MONDE QUE NOUS DEVONS CONSTRUIRE JE SUIS CONVAINCU QUE Lยฐ/#$% EST g MoME DยฐAPPORTER DES NOUVELLES IDmES ET DE CONTRIBUER DE MANInRE SIGNIยนCATIVE g CETTE NOUVELLE GOUVERNANCE MONDIALE QUI SERA AU CยชUR DE LA PRmSIDENCE FRANlAISE DU ' ยค !UJOURDยฐHUI LA REPRISE EST EN COURS -AIS ยค NOUS SOMMES NOUS VRAIMENT ATTAQUmS AUX QUESTIONS STRUCTURELLES QUI SE POSENT AUJOURDยฐHUI ET QUI MENACENT LA STABILITm DU MONDE ยค $ANS CETTE PERSPECTIVE Lยฐ/#$% A UN RxLE MAJEUR g JOUER 6OUS AVEZ CONSTITUm LยฐAVANT GARDE DE LA RmGULATION DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION DE LยฐAIDE AU DmVELOPPEMENT DU ยนNANCEMENT DES EXPORTATIONS IL VOUS APPARTIENT DE DIFFUSER CES NORMES DE MANInRE UNIVERSELLE ET NOUS ALLONS TRAVAILLER ENSEMBLE SUR LยฐAGENDA DE LA 0RmSIDENCE FRANlAISE DU ' 2mGULER LA MONDIALISATION LA METTRE AU SERVICE DE LA PROSPmRITm CยฐEST DONC RmFORMER LES RELATIONS MONmTAIRES INTERNATIONALES ยค $EPUIS LE MONDE A CONNU CRISES ยนNANCInRES FOIS DES PAYS SE SONT VIDmS DE LยฐENSEMBLE DE LEURS CAPITAUX %N LES PAYS mMERGENTS ONT CONNU UN RETRAIT MASSIF DES CAPITAUX INTERNATIONAUX g LA RECHERCHE DยฐACTIFS NON RISQUmS $EPUIS LE DmBUT DE LยฐANNmE LES MOUVEMENTS DE CAPITAUX ONT REPRIS DE MANInRE MASSIVE VERS LES PAYS mMERGENTS DmSTABILISANT LEUR POLITIQUE MONmTAIRE ET LEUR POLITIQUE DE CHANGE $EVONS NOUS LAISSER LA SPmCULATION MONmTAIRE DmTERMINER LE DmVELOPPEMENT DES PAYS DU MONDE *E MยฐY REFUSE ABSOLUMENT *E SOUHAITE QUE NOUS TRAVAILLIONS SUR LA MISE EN PLACE DE ยนLETS DE SmCURITm ยนNANCIERS QUI RENFORCERONT LA STABILITm ยนNANCInRE ยค ,ยฐEXPmRIENCE NOUS A MONTRm QUยฐUNE LIBmRALISATION NON MAsTRISmE PEUT EXPOSER NOS PAYS g DES CRISES ยนNANCInRES EXTRoMEMENT SYSTmMIQUES $ANS CE DOMAINE IL NOUS FAUT DES RnGLES DU JEU INTERNATIONALES ET DES INSTITUTIONS POUR LES FAIRE RESPECTER ยค $ANS LE MoME TEMPS IL NOUS FAUT ENGAGER UNE RmยบEXION SUR LA PERTINENCE DยฐUN MODnLE BASm SUR LยฐACCUMULATION DE RmSERVES EN DOLLAR .OTRE ORGANISATION MONmTAIRE NE PEUT DURABLEMENT CONTINUER g REยบmTER LE MONDE DยฐHIER DANS LEQUEL NI Lยฐ)NDE NI LA #HINE NI LE "RmSIL NยฐmTAIENT DEVENUES LES PUISSANCES mCONOMIQUES QUยฐELLES SONT AUJOURDยฐHUI ยค .OTRE DEUXInME PRIORITm SERA LA STABILITm DU COURS DES MATInRES PREMInRES ET DES PRODUITS AGRICOLES 4OUS LES PAYS TOUTES LES ENTREPRISES

CONNAISSENT LES CO}TS QUยฐENGENDRE UNE VOLATILITm EXCESSIVE DU PRIX DES MATInRES PREMInRES ยค )L NE SยฐAGIT BIEN mVIDEMMENT PAS DE REVENIR SUR LES MmCANISMES DE MARCHmS MAIS DE ยนXER UN CADRE ET DES RnGLES QUI DmCOURAGENT LA SPmCULATION ET OFFRENT DE LA VISIBILITm g TOUS SUR LES mVOLUTIONS DE LยฐOFFRE ET DE LA DEMANDE )L NOUS FAUT COMME NOUS LยฐAVONS FAIT DANS LE SECTEUR ยนNANCIER RmGULER LES PRODUITS DmRIVmS SUR MATInRES PREMInRES )L FAUT ACCROsTRE LA TRANSPARENCE DES MARCHmS PHYSIQUES ENCOURAGER LE DIALOGUE ENTRE PRODUCTEURS ET CONSOMMATEURS ,ยฐ/#$% A DmJg LARGEMENT CONTRIBUm g CES RmยบEXIONS *E COMPTE SUR VOUS POUR POURSUIVRE CES TRAVAUX ,A MORALISATION DU CAPITALISME CONSTITUE UNE ATTENTE INCONTOURNABLE DE LยฐOPINION PUBLIQUE MONDIALE .OUS NE POURRONS PLUS ACCEPTER LES EXCnS QUI NOUS ONT CONDUITS g LA CRISE ,A &RANCE FERA DES PROPOSITIONS MAIS JE VEUX REMERCIER LE 3ECRmTAIRE GmNmRAL !NGEL 'URRqA ยค POUR SA LUTTE CONTRE LES JURIDICTIONS NON COOPmRATIVES ,E &ORUM ยนSCAL MONDIAL EST g CET mGARD UNE RmUSSITE CONVENTIONS ยนSCALES ONT mTm SIGNmES DEPUIS LE SOMMET DE ,ONDRES %N LE &ORUM PUBLIERA LES PREMInRES mVALUATIONS SUR LA MISE EN ยชUVRE DES RnGLES DE Lยฐ/#$% SUR LA TRANSPARENCE ET LยฐmCHANGE DยฐINFORMATIONS EN MATInRE ยนSCALE #ES PREMInRES mVALUATIONS CONSTITUERONT UNE mTAPE IMPORTANTE POUR CONTRxLER LES ENGAGEMENTS DU ' ยค 3I DES PAYS ONT TRICHm -ONSIEUR LE 3ECRmTAIRE GmNmRAL IL FAUDRA LES DmNONCER 1UAND ON EST SORTI DE LA LISTE NOIRE ON PEUT Y REVENIR ยค %N MATInRE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION NOUS AVONS ADOPTm UN PLAN EXTRoMEMENT AMBITIEUX .OUS POURSUIVRONS SOUS 0RmSIDENCE FRANlAISE MAIS POURQUOI NE PAS RmยบmCHIR g LA CRmATION DยฐUN FORUM MONDIAL POUR LยฐENVIRONNEMENT DES AFFAIRES SUR LE MODnLE DU FORUM ยนSCAL %NยนN LA CRISE NE SERA BIEN S}R VmRITABLEMENT SURMONTmE QUE LORSQUE LE CHxMAGE AURA SIGNIยนCATIVEMENT BAISSm ยฆ CET mGARD LA &RANCE ATTEND BEAUCOUP DU MANDAT CONยนm PAR LE ' g Lยฐ/#$% POUR mLABORER UNE STRATmGIE DE FORMATION QUI POURRAIT oTRE mTENDUE g LA QUESTION DE LยฐINSERTION DES JEUNES SUR LE MARCHm DU TRAVAIL ,ES QUESTIONS DE DmVELOPPEMENT FERONT mGALEMENT PLEINEMENT PARTIE DE LยฐAGENDA DU ' !VEC LยฐEXPERTISE DE Lยฐ/#$% DANS LES DOMAINES DE LA ยนSCALITm DE LยฐENVIRONNEMENT ET DU DmVELOPPEMENT VOUS DEVEZ NOUS APPORTER DES IDmES 3EULES DE NOUVELLES RESSOURCES NOUS PERMETTRONT DยฐoTRE AU RENDEZ VOUS DES ENGAGEMENTS DU -ILLmNAIRE ET DE #OPENHAGUE AINSI QUE DE #ANCUN ยค ,A &RANCE EN TANT QUยฐbTAT DU SInGE A UNE RESPONSABILITm PARTICULInRE g LยฐmGARD DE Lยฐ/#$% %LLE VEILLERA g CE QUE LES DIFFmRENTS mVmNEMENTS PROGRAMMmS EN DANS LE CADRE DU nME ANNIVERSAIRE SOIENT LยฐOCCASION DE LUI DONNER LA PLUS LARGE VISIBILITm POSSIBLE LยฐOCCASION DE CONFORTER LA PLACE QUI EST LA VxTRE DANS LA GOUVERNANCE mCONOMIQUE MONDIALE *E SAIS QUE LA &RANCE PEUT COMPTER SUR VOTRE ORGANISATION SUR LยฐENSEMBLE DE VOS COLLABORATEURS SUR VOTRE 3ECRmTAIRE GmNmRAL POUR CONTRIBUER AU PLEIN SUCCnS DE SA PRmSIDENCE ยฆ NยฐEN POINT DOUTER SERA UNE GRANDE ANNmE POUR Lยฐ/#$% %XTRAIT DU DISCOURS PRONONCm AU 0ALAIS DE LยฐbLYSmE LE DmCEMBRE POUR MARQUER LE nME ANNIVERSAIRE DE Lยฐ/#$% 6OIR LA VERSION COMPLnTE DU DISCOURS SUR WWW OBSERVATEUROCDE ORG EDITORIAL ET LA VIDmO DU DISCOURS SUR WWW OECD ORG FRANCE FR

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FORUM DIRIGEANTS

Gouvernement japonais

Hommage anniversaire

Naoto Kan, Premier ministre du Japon !U NOM DU PEUPLE JAPONAIS JE TIENS g PRmSENTER MES SINCnRES FmLICITATIONS POUR LE nME ANNIVERSAIRE DE L°/#$% %N CETTE ANNmE MARQUANTE JE SOUHAITE SOULIGNER LES RmALISATIONS DE L°/#$% ET LE RxLE QU°ELLE ME PARAsT DEVOIR JOUER g L°AVENIR 3UR LE CHEMIN DU DmVELOPPEMENT QU°A EMPRUNTm LE *APON APRnS LA 3ECONDE 'UERRE MONDIALE L°/#$% A EU UNE IMPORTANCE CRUCIALE 0REMIER PAYS NON TRANSATLANTIQUE g AVOIR REJOINT L°/#$% EN TROIS ANS SEULEMENT APRnS SA CRmATION LE *APON A ACTIVEMENT PARTICIPm AUX DISCUSSIONS ET AUX ACTIVITmS DE L°/RGANISATION ET IL A TIRm LE MEILLEUR PARTI DES ANALYSES ET CONSEILS DE POLITIQUE mCONOMIQUE POUR LA FORMULATION DE SA PROPRE POLITIQUE mCONOMIQUE /N QUALI¹E PARFOIS L°/#$% DE

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¢ CENTRE MONDIAL DE RmºEXION £ PARCE QU°ELLE EST DOTmE DE SPmCIALISTES NON SEULEMENT DE L°mCONOMIE MAIS AUSSI DU DmVELOPPEMENT DES AFFAIRES SOCIALES DE L°mDUCATION ET DE L°ENVIRONNEMENT ET QU°ELLE A EF¹CACEMENT CONTRIBUm AUX ACTIONS INTERNATIONALES DU MOMENT *E TIENS g RAPPELER LE RxLE IMPORTANT QUE L°/#$% A JOUm DANS LE DmVELOPPEMENT STABLE DE L°mCONOMIE MONDIALE -AIS UN DEMI SInCLE S°EST mCOULm ET NOUS CONNAISSONS AUJOURD°HUI UN ENSEMBLE DE CHANGEMENTS STRUCTURELS CARACTmRISmS PAR L°mMERGENCE DE NOUVELLES mCONOMIES .OUS SOMMES mGALEMENT CONFRONTmS g DES Dm¹S MONDIAUX COMME LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET g DES ENJEUX SOCIAUX COMME LE VIEILLISSEMENT DE NOS SOCImTmS $E PLUS APRnS LA RmCENTE


CRISE ¹NANCInRE ET mCONOMIQUE SANS PRmCmDENT UNE COORDINATION INTERNATIONALE EST PLUS QUE JAMAIS NmCESSAIRE POUR ASSURER UN DmVELOPPEMENT mCONOMIQUE DURABLE #OMMENT L°/#$% PEUT ELLE CONTRIBUER g RmALISER CES OBJECTIFS POLITIQUES TOUT EN PRmSERVANT ET EN RENFORlANT SA PERTINENCE POUR L°mCONOMIE MONDIALE 0OUR MOI IL EST CRUCIAL QUE L°/#$% CONTINUE DE FAIRE LA PREUVE DE SON INTmRoT DANS UN CONTEXTE MONDIAL mLARGI ET DANS SES RELATIONS AVEC LES PAYS NON MEMBRES TOUT EN CONSERVANT SES PRmCIEUSES TRADITIONS #ES TRADITIONS COMPRENNENT LE PROCESSUS D°APPRENTISSAGE PAR LES PAIRS GRhCE AUQUEL LES PAYS MEMBRES TIRENT MUTUELLEMENT PARTI DE L°EXPmRIENCE ET DES CONNAISSANCES DES AUTRES PAYS MEMBRES ,A CULTURE DE L°mCHANGE DE VUES FRANC ET DE LA DISCUSSION FRUCTUEUSE EST INESTIMABLE ET C°EST GRhCE g CETTE CULTURE QU°A PU oTRE mLABORm UN ENSEMBLE DE RnGLES ET D°INSTRUMENTS D°ACTION UTILES POUR LES PAYS MEMBRES ¦ NOTRE GRANDE SATISFACTION L°ATTRAIT DE L°/#$% SEMBLE AVOIR mTm RmCEMMENT RECONNU PAR LES NON MEMBRES ET NOTAMMENT LES

Il est crucial que l’OCDE continue de faire la preuve de son intérêt dans un contexte mondial élargi mCONOMIES mMERGENTES #OMME JE PEUX LE CONSTATER DIVERS FORUMS LImS g L°/#$% SE TIENNENT MAINTENANT DANS DIFFmRENTES PARTIES DU MONDE 5N GRAND NOMBRE DE DmCIDEURS ET DE SPmCIALISTES DES mCONOMIES mMERGENTES ET EN DmVELOPPEMENT PRENNENT PART ACTIVEMENT g CES RmUNIONS QUI CONSTITUENT DES ACTIVITmS D°OUVERTURE SUR L°EXTmRIEUR 4OUT PARTICULInREMENT EN !SIE DU 3UD %ST « RmGION DmSIGNmE COMME STRATmGIQUE POUR L°/#$% « DE NOMBREUX PAYS RElOIVENT DES CONSEILS SPmCIALISmS DE L°/#$% POUR METTRE EN PLACE UN ENVIRONNEMENT PROPICE g L°INVESTISSEMENT INTERNATIONAL ,E *APON CONTINUERA DE PRoTER SON CONCOURS g CES INITIATIVES D°OUVERTURE DE L°/#$% 5NE AUTRE TRADITION PRmCIEUSE DE L°/#$% EST SA CAPACITm DE RmALISER DES ANALYSES HORIZONTALES ET DE TRAITER LES QUESTIONS STRUCTURELLES %T CETTE CAPACITm D°ANALYSE NE SE FONDE PAS SUR UN POINT DE VUE UNIQUE MAIS REVoT UN CARACTnRE PLURIDISCIPLINAIRE &ACE AUX Dm¹S MONDIAUX CETTE HORIZONTALITm EST NmCESSAIRE 0AR EXEMPLE LA 3TRATmGIE POUR UNE CROISSANCE VERTE RECOUPE TOUT UN ENSEMBLE DE DOMAINES NOTAMMENT L°INNOVATION INDUSTRIELLE L°ENVIRONNEMENT LA DmMOGRAPHIE ET L°mDUCATION *E PENSE mGALEMENT QUE L°UN DES ATOUTS DE L°/#$% EST DE DONNER DES CONSEILS OBJECTIFS SUR CE QUI DOIT CHANGER SI L°ON VEUT REMmDIER AUX PROBLnMES STRUCTURELS

JUSTI¹ANT PLEINEMENT LA DmNOMINATION D°¢ /#$% MONDIALE £ ,ES PROBLnMES QUE DOIT RmSOUDRE LE *APON NOTAMMENT L°ASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE L°EMPLOI LE DmVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN L°mDUCATION ET LE VIEILLISSEMENT FONT PARTIE DES THnMES QUE TRAITE ACTUELLEMENT L°/#$% ,E *APON A ADOPTm EN JUIN SA 3TRATmGIE POUR UNE NOUVELLE CROISSANCE PAR LAQUELLE IL S°ENGAGE g METTRE EN PLACE DE FAlON GLOBALE

J’accorde beaucoup d’importance aux contributions de l’OCDE au G8, au G20 et à l’APEC UNE mCONOMIE ROBUSTE DE SAINES ¹NANCES PUBLIQUES ET UN SOLIDE SYSTnME DE PROTECTION SOCIALE %N SEPTEMBRE LE GOUVERNEMENT DU *APON A CRmm LE #ONSEIL POUR LA MISE EN ªUVRE DE LA 3TRATmGIE POUR UNE NOUVELLE CROISSANCE ET A LANCm DES DISCUSSIONS CONCERNANT LES MESURES CONCRnTES g PRENDRE *°APPRmCIE g SA JUSTE VALEUR LA CONTRIBUTION DE L°/#$% g L°mLABORATION DE CETTE STRATmGIE *E PENSE QUE LES SOLUTIONS AUX PROBLnMES SOCIAUX ET mCONOMIQUES AUXQUELS NOUS SOMMES CONFRONTmS PEUVENT mGALEMENT JOUER UN RxLE DE CATALYSEUR POUR SUSCITER UNE NOUVELLE DEMANDE ET DE NOUVEAUX EMPLOIS )L EST ESSENTIEL QUE NOUS EXPLOITIONS CE POTENTIEL POUR LA NOUVELLE CROISSANCE ,°/#$% JOUE g CET mGARD UN RxLE CLm PAR SON APPORT DE CONNAISSANCES SPmCIALISmES ET SES SAGES RmºEXIONS *E SUIS PERSUADm QUE DE VASTES POSSIBILITmS S°OFFRIRONT AUX PAYS MEMBRES ET AUX mCONOMIES mMERGENTES POUR CONTINUER g TIRER PARTI DES ACTIVITmS DE L°/#$% #HAQUE ANNmE DE NOMBREUX MINISTRES HAUTS FONCTIONNAIRES ET EXPERTS SE RENCONTRENT g L°/#$% DANS DIVERSES RmUNIONS )LS EXPRIMENT LEURS POINTS DE VUE mCOUTENT LES DmCLARATIONS DES AUTRES PARTICIPANTS ET S°Y RmFnRENT POUR mLABORER LEUR PROPRE POLITIQUE ¦ PARTIR DE CES DmBATS LES MEMBRES TALENTUEUX DU 3ECRmTARIAT FORMULENT LEURS ANALYSES ET LEURS CONSEILS #ET ENGAGEMENT DE ANS APPELLE NOTRE PLUS PROFOND RESPECT 3I JE CONSIDnRE LE DEMI SInCLE QUI VIENT DE S°mCOULER TOUT EN AYANT g L°ESPRIT LE RxLE QUE L°/#$% DEVRAIT JOUER g L°AVENIR JE SUIS CERTAIN QUE L°/#$% CONTINUERA D°APPORTER UNE PRmCIEUSE CONTRIBUTION g LA COMMUNAUTm INTERNATIONALE EN TANT QU°ORGANISATION INTERNATIONALE g FORTE VALEUR AJOUTmE *E VOUS ASSURE QUE LE *APON N°mPARGNERA AUCUN EFFORT POUR QU°IL EN SOIT AINSI 6OIR WWW KANTEI GO JP FOREIGN ET WWW OECD ORG JAPON

*°ESPnRE QUE L°/#$% FERA LE MEILLEUR USAGE DE CES ATOUTS ET DE CES AVANTAGES POUR S°ATTAQUER AUX ENJEUX MONDIAUX QUI SEMBLENT DE PLUS EN PLUS COMPLEXES *°ACCORDE BEAUCOUP D°IMPORTANCE AUX CONTRIBUTIONS DE L°/#$% AU ' AU ' ET g L°!0%# SOUS LA DIRECTION DU 3ECRmTAIRE GmNmRAL !NGEL 'URRqA *E PENSE QU°IL S°AGIT Lg DE CONTRIBUTIONS TRnS UTILES S°APPUYANT SUR L°AVANTAGE COMPARATIF QUE L°/#$% A SU SE CRmER JUSQU°g PRmSENT *°ESPnRE QUE L°/#$% SAURA PLEINEMENT EXPRIMER SES CAPACITmS SPmCIALISmES g L°mCHELLE MONDIALE ET QU°ELLE JOUERA UN RxLE

L’Annuel de l’OCDE 2011

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FORUM DIRIGEANTS

Sebastiรกn Piรฑera

Une rรฉvolution du XXIรจme siรจcle

Sebastiรกn Piรฑera, Prรฉsident de la Rรฉpublique du Chili

#ยฐEST UN MOMENT HISTORIQUE POUR LE #HILI ET Lยฐ!MmRIQUE LATINE !YANT REJOINT TARDIVEMENT LA RmVOLUTION INDUSTRIELLE DU 8)8nME SInCLE NOUS NOUS SOMMES RETROUVmS g LA TRAsNE DU DmVELOPPEMENT .OUS NE POUVONS oTRE EN RETARD POUR CETTE NOUVELLE RmVOLUTION LA RmVOLUTION DU 88)nME SInCLE CELLE DE LA SOCImTm DU SAVOIR DE LA TECHNOLOGIE ET DE LยฐINFORMATION #ETTE RmVOLUTION EST g NOTRE PORTE ET SERA TRnS GmNmREUSE AVEC LES PAYS QUI LยฐADOPTENT MAIS INDIFFmRENTE VOIRE CRUELLE POUR CEUX QUI LยฐIGNORENT ET LA LAISSENT PASSER #OMMENT FERONS NOUS 4OUT DยฐABORD NOUS CONSOLIDERONS LES TROIS GRANDS FONDEMENTS INDISPENSABLES AU DmVELOPPEMENT ET AUX

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OPPORTUNITmS UNE DmMOCRATIE STABLE VIVANTE ET PARTICIPATIVE UNE mCONOMIE SOCIALE DE MARCHm CARACTmRISmE PAR LA LIBRE CONCURRENCE ET LยฐOUVERTURE SUR LE MONDE ET UN bTAT FORT ET EFยนCACE QUI COMBAT LA PAUVRETm ET PROMEUT UNE PLUS GRANDE mGALITm DES CHANCES #EPENDANT CES TROIS mLmMENTS NE SUFยนSENT PAS g mDIยนER DES FONDATIONS SOLIDES !U 88)nME SInCLE IL FAUT AUSSI INVESTIR DANS LES PILIERS DยฐUNE SOCImTm MODERNE *E PENSE AU DmVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN QUI EST NOTRE PLUS PRmCIEUX TRmSOR g LA PROMOTION DE LยฐINNOVATION ET DE LยฐENTREPRENEURIAT QUI SONT NOS SEULES RESSOURCES RmELLEMENT INmPUISABLES g LยฐINVESTISSEMENT DANS LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE QUI NOUS OUVRIRONT DES PERSPECTIVES INSOUPlONNmES g LยฐAVENIR ET g LA PROMOTION DE MARCHmS ET DE SOCImTmS PLUS DYNAMIQUES ET PLUS ยบEXIBLES


QUI NOUS PERMETTRONT DE PRENDRE LA ToTE DES CHANGEMENTS FUTURS PLUTxT QUE DE NOUS LAISSER DISTANCER EN ESSAYANT DE LES COMPRENDRE $ยฐUN AUTRE CxTm NOUS VIVONS g LยฐnRE DU NUMmRIQUE O| LES FRONTInRES MATmRIELLES ET LES DISTANCES GmOGRAPHIQUES ONT QUASIMENT DISPARU 0AR CONSmQUENT IL NOUS FAUT NOUS INTmGRER PLUS PROFONDmMENT DANS LยฐmCONOMIE MONDIALE ET MIEUX MAsTRISER LA MONDIALISATION AยนN DยฐmVITER QUยฐELLE NE NOUS GOUVERNE ,ES CRISES ยนNANCInRES NE SONT PLUS CONTENUES PAR LES FRONTInRES NATIONALES ET SE RmPERCUTENT AU NIVEAU RmGIONAL VOIRE MONDIAL ,ES MAUX DE LA SOCImTm MODERNE COMME LE TERRORISME LE TRAยนC DE DROGUES ET LE CRIME ORGANISm SE JOUENT DES

Le capital humain est notre plus prรฉcieux trรฉsor, lโ innovation et lโ entrepreneuriat sont nos seules ressources rรฉellement inรฉpuisables DmMARCATIONS TERRITORIALES OU JURIDICTIONNELLES 4OUTE TENTATIVE POUR CONTRER EFยนCACEMENT LE RmCHAUFFEMENT DE LA PLANnTE LES CATASTROPHES NATURELLES LES URGENCES SANITAIRES LA FAIM ET LยฐEXTRoME PAUVRETm REQUIERT UNE ACTION BEAUCOUP PLUS ATTENTIVE CONCERTmE ET EFยนCACE DE LA COMMUNAUTm INTERNATIONALE ,ES NATIONS DOIVENT AFFRONTER RAPIDEMENT LES DmยนS DE LA SOCImTm MODERNE MAIS LES INSTITUTIONS INTERNATIONALES NOTAMMENT LES .ATIONS UNIES ET CELLES QUI SONT NmES DES ACCORDS DE "RETTON 7OODS COMME LA "ANQUE MONDIALE ET LE &ONDS MONmTAIRE INTERNATIONAL DOIVENT mGALEMENT SยฐADAPTER g LA NOUVELLE RmALITm SI ELLES VEULENT Y JOUER UN RxLE DE PREMIER PLAN ET NON RESTER DE SIMPLES TmMOINS DES mVOLUTIONS DU 88)nME SInCLE %N LE #HILI A FoTm LE BICENTENAIRE DE SON INDmPENDANCE 3UR LES NATIONS QUE COMPTE LE MONDE SEULES PEUVENT SE TARGUER DยฐAUTANT DยฐANNmES DยฐINDmPENDANCE ,E TEMPS EST VENU DยฐmVALUER LES PROGRnS ACCOMPLIS MAIS SURTOUT DE FAIRE LE PAS SUPPLmMENTAIRE NOUS PERMETTANT DE CONCRmTISER LES OBJECTIFS ET LES RoVES QUE NOS ANCoTRES ONT TOUJOURS POURSUIVIS SANS JAMAIS LES ATTEINDRE FAIRE DU #HILI UN PAYS DmVELOPPm EXEMPT DE PAUVRETm ET OFFRANT g TOUS SES ENFANTS DE RmELLES CHANCES DยฐACCmDER AU BIEN oTRE MATmRIEL ET SPIRITUEL

DE FORMATION CONTINUE OFFERTES g NOS TRAVAILLEURS 1UATRInMEMENT NOUS NOUS ORIENTONS VERS UN SYSTnME GARANTISSANT g TOUS LES #HILIENS LยฐACCnS RAPIDE g DES SOINS EFยนCACES POUR UN PRIX DmCENT DANS LE SECTEUR PUBLIC COMME DANS LE SECTEUR PRIVm #INQUInMEMENT NOUS INSCRIVONS NOTRE POLITIQUE DE LUTTE CONTRE LA CRIMINALITm DANS UNE PERSPECTIVE PLUS GLOBALE NOTAMMENT EN METTANT LยฐACCENT SUR LA PRmVENTION ET LA RmINSERTION 3IXInMEMENT NOUS SOUHAITONS APPROFONDIR NOTRE DmMOCRATIE ET LA RENDRE PLUS VIVANTE TRANSPARENTE ET PARTICIPATIVE ยฆ CET EFFET NOUS NOUS ATTACHERONS g FAIRE VOTER LES PLUS DE TROIS MILLIONS DE JEUNES QUI NE PRENNENT ACTUELLEMENT PAS PART AUX mLECTIONS ET g mTENDRE LE DROIT DE VOTE AUX #HILIENS VIVANT g LยฐmTRANGER %NยนN NOUS SOMMES DmTERMINmS g VAINCRE LA PAUVRETm AVANT LA ยนN DE CETTE DmCENNIE ET g NOUS DmBARRASSER DE LยฐEXTRoME PAUVRETm AU COURS DE LA PRmSENTE LmGISLATURE .OUS METTONS AINSI EN PLACE UN ยข REVENU mTHIQUE FAMILIAL ยฃ AยนN DE COMPLmTER LES GAINS DES MmNAGES LES PLUS DmMUNIS ET DE LEUR PERMETTRE DยฐmCHAPPER g LA PAUVRETm 4ELS SONT LES SEPT GRANDS AXES DE NOTRE GOUVERNEMENT $ES OBJECTIFS mLEVmS NOBLES ET AMBITIEUX MAIS TOUT g FAIT RmALISABLES EN LยฐESPACE DยฐUNE GmNmRATION LA NxTRE CELLE DU BICENTENAIRE $EPUIS ANS Lยฐ/#$% EST UNE SOURCE GmNmREUSE ET INDISPENSABLE DE CONSEILS SUR LES BONNES PRATIQUES ET LES POLITIQUES PUBLIQUES PROPRES g AIDER LES PAYS MEMBRES ET NON MEMBRES g ATTEINDRE DES OBJECTIFS SEMBLABLES g CEUX DE NOTRE GOUVERNEMENT #ETTE SOLIDE BASE DE CONNAISSANCES APPORTERA AU #HILI UN SOUTIEN ESSENTIEL POUR BhTIR LES FONDATIONS QUI LUI PERMETTRONT DE DEVENIR UNE NATION DmVELOPPmE DANS CE NOUVEAU MONDE O| LES CLmS DU DmVELOPPEMENT SONT LE SAVOIR LยฐINFORMATION LA TECHNOLOGIE ET LยฐINNOVATION 6OIR WWW GOBIERNODECHILE CL ET WWW OECD ORG CHILI

ยฆ CETTE ยนN NOTRE GOUVERNEMENT MET EN ยชUVRE UN ENSEMBLE DยฐAUDACIEUSES RmFORMES AUX OBJECTIFS AMBITIEUX ET AUX mCHmANCES PRmCISES 0REMInREMENT NOUS VOULONS RENOUER AVEC UNE CROISSANCE ANNUELLE DE QUI DEVRAIT NOUS PERMETTRE DยฐATTEINDRE UN NIVEAU DE 0)" PAR HABITANT mQUIVALENT g CELUI DES PAYS Dยฐ%UROPE DU 3UD ET DE Lยฐ%ST EN $EUXInMEMENT NOUS COMPTONS CRmER UN MILLION DยฐEMPLOIS ENTRE ET )L NOUS FAUDRA QUASIMENT DOUBLER LE RYTHME DES CRmATIONS DยฐEMPLOI DE CES DERNInRES ANNmES ET TOTALEMENT INTmGRER LES FEMMES AU MARCHm DU TRAVAIL 4ROISInMEMENT NOUS SOMMES DmTERMINmS g AMmLIORER LA QUALITm DE NOTRE SYSTnME mDUCATIF g TOUS LES NIVEAUX DE MoME QUE LES POSSIBILITmS

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FORUM DIRIGEANTS

Mission possible

AFP

La Hongrie veut créer un million de nouveaux emplois en dix ans

Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie

,A CRISE mCONOMIQUE DE CES DERNInRES ANNmES A EU DE GRAVES CONSmQUENCES POUR LA MAJORITm DES bTATS MEMBRES DE L°/#$% MAIS ELLE NOUS A AUSSI ENSEIGNm PLUSIEURS LElONS IMPORTANTES ,ES PAYS LES PLUS DmVELOPPmS DE LA PLANnTE ONT COMPRIS g QUEL POINT ILS SONT DmSORMAIS VULNmRABLES FACE g DES SYSTnMES DE TRANSACTIONS ¹NANCInRES MONDIALISmES QUI SE DmPLOIENT g UNE IMMENSE mCHELLE )LS ONT COMPRIS QUE DANS UN ESPACE CONCURRENTIEL MONDIALISm IL LEUR FAUT AFFRONTER DE NOUVEAUX RIVAUX QUI SE SONT MONTRmS BIEN MOINS VULNmRABLES AUX EFFETS DESTRUCTEURS DE LA CRISE )LS ONT EN¹N COMPRIS « ET CECI EST PEUT oTRE LA LElON LA PLUS IMPORTANTE « QUE RIEN NE PEUT REMPLACER UNE mCONOMIE FONDmE SUR LE TRAVAIL ET SUR LA CRmATION DE VALEUR RmELLE ET QUE PAR CONSmQUENT LA SEULE ASSURANCE D°UNE RmUSSITE mCONOMIQUE STABLE ET DURABLE RmSIDE

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DANS LA FORCE DE TRAVAIL C°EST g DIRE DANS LA CRmATION ET LE MAINTIEN DU PLUS GRAND NOMBRE POSSIBLE D°EMPLOIS $ANS CE NOUVEL ENVIRONNEMENT mCONOMIQUE D°APRnS CRISE LE nME ANNIVERSAIRE DE SA FONDATION OFFRE g L°/#$% UNE EXCELLENTE OCCASION DE Dm¹NIR DES ORIENTATIONS STRATmGIQUES POUR LES PROCHAINES DmCENNIES )L Y A QUINZE ANS LORSQUE LA (ONGRIE EN EST DEVENUE MEMBRE IL mTAIT DmJg CLAIR QUE L°/RGANISATION mTAIT CAPABLE DE RENOUVELLEMENT ET D°OUVERTURE !UJOURD°HUI DANS UNE PmRIODE DE CRISE « OU PLUTxT IL FAUT L°ESPmRER D°APRnS CRISE « SA CAPACITm DE RENOUVELLEMENT EST DE NOUVEAU MISE g L°mPREUVE .OUS DEVONS OUVRIR NOTRE /RGANISATION g DE NOUVEAUX ACTEURS DE L°mCONOMIE MONDIALE TOUT EN PRmSERVANT NOS PRINCIPES COMMUNS


FONDAMENTAUX « QUI ONT mTm Dm¹NIS IL Y A CINQUANTE ANS MAIS QUI RESTENT PERTINENTS g CE JOUR ,E CENTRE DE POUVOIR mCONOMIQUE TRADITIONNEL INCARNm PAR L°/#$% NE PEUT RELEVER DE NOUVEAUX Dm¹S QUE SI SES PAYS MEMBRES PARVIENNENT g Dm¹NIR UNE TRAJECTOIRE DE CROISSANCE STABLE ET DURABLE DANS LE CADRE D°UNE COOPmRATION RmGmNmRATRICE %N TANT QUE 0REMIER MINISTRE DE LA (ONGRIE JE PENSE QU°IL Y A LIEU D°ESPmRER QUE LA CRISE EST DERRInRE NOUS « MAIS LES PAYS MEMBRES DOIVENT TOUT D°ABORD Dm¹NIR UNE NOUVELLE QUALITm DE COOPmRATION ENTRE EUX MoMES ET AVEC DES ACTEURS MONDIAUX QUI SE DmVELOPPENT g UNE VITESSE mTOURDISSANTE ¦ EN JUGER PAR CERTAINS SIGNES FAVORABLES LA CRISE SEMBLE TOUCHER g SA ¹N MAIS LA REPRISE RESTE FRAGILE ET MENACmE %N TmMOIGNENT LES GRAVES DmSmQUILIBRES AFFECTANT DIFFmRENTS PAYS EUROPmENS OU LA LENTEUR DU RETOUR g LA CON¹ANCE CHEZ LES CONSOMMATEURS -AIS LE PLUS GRAND DANGER EST POUR MOI LE FAIT QUE DANS LA PLUPART DES PAYS CETTE REPRISE PRmCAIRE NE S°EST PAS JUSQU°ICI ACCOMPAGNmE D°AMmLIORATIONS SUBSTANTIELLES SUR LE MARCHm DU TRAVAIL « DE MANInRE g RmTABLIR ET REMPLACER UNE MULTITUDE D°EMPLOIS PERDUS « ET QUE PAR CONSmQUENT NOUS SOMMES CONFRONTmS g UN VmRITABLE RISQUE DE REPRISE SANS EMPLOIS ,E nME ANNIVERSAIRE DE LA CRmATION DE L°/#$% COtNCIDE NON SEULEMENT AVEC LE nME ANNIVERSAIRE DE L°ADHmSION DE LA (ONGRIE MAIS AUSSI AVEC NOTRE PRmSIDENCE DE L°5NION EUROPmENNE ,°/#$% MnNE DES RECHERCHES EXTRoMEMENT APPROFONDIES ET UTILES ET mLABORE DES RECOMMANDATIONS DANS DE NOMBREUX DOMAINES QUI PEUVENT CONTRIBUER g LA RmALISATION DES PRIORITmS DE L°5NION EUROPmENNE NOTAMMENT CELLES DE LA PRmSIDENCE HONGROISE ,°UN DES PRINCIPAUX IMPmRATIFS DE CETTE PRmSIDENCE EST SON SOUTIEN g LA STRATmGIE 5%

Dans l’ensemble de l’économie mondiale – et donc en Europe et en Hongrie –, il est de plus en plus reconnu que, dans le secteur financier et dans les services financiers, s’agissant de la responsabilité des entreprises privées à l’égard du bien public, il incombe avant tout aux États d’élaborer des réglementations qui défendent mieux l’intérêt public. DONT LA PRINCIPALE PRIORITm « OUTRE LA CROISSANCE INTELLIGENTE ET DURABLE « EST D°ENCOURAGER UNE CROISSANCE INCLUSIVE AUTREMENT DIT UN MODnLE mCONOMIQUE QUI GARANTISSE UN EMPLOI mLEVm ET UNE COHmSION SOCIALE ET LOCALE -AIS LA CRmATION D°EMPLOIS N°EST PAS UNE PRmOCCUPATION EXCLUSIVE DE L°%UROPE %LLE REVoT « OU POURRAIT REVoTIR « UNE EXTRoME IMPORTANCE DANS TOUS LES PAYS DE L°/#$% QU°IL S°AGISSE DES bTATS 5NIS QUI SONT CONFRONTmS g DES NIVEAUX DE CHxMAGE RECORDS DU *APON QUI RESSENT L°IMPACT NmGATIF CROISSANT DU VIEILLISSEMENT DmMOGRAPHIQUE DES PAYS EUROPmENS OU DES PAYS mMERGENTS QUI CONNAISSENT DES TAUX D°EXPANSION EXTRoMEMENT mLEVmS MAIS AUSSI DE VIVES TENSIONS SOCIALES ET DE FORTES INmGALITmS 3UR CE POINT IL EXISTE UN CONSENSUS ENTRE LES PAYS MEMBRES ET LES PAYS CANDIDATS AINSI QUE LES PAYS BmNm¹CIANT D°UNE COOPmRATION mTROITE AVEC L°/#$% QUI PRmSENTENT DE NETTES DIFFmRENCES NOTAMMENT EN MATInRE DE REVENU ET EN TERMES SOCIAUX ET POLITIQUES

,°AGGRAVATION DU CHxMAGE REND PLUS MALAISmE LA RECHERCHE DE SOLUTIONS AUX NOMBREUX PROBLnMES QUI SE POSENT ACTUELLEMENT DANS LE MONDE ET EN CRmE MoME DE NOUVEAUX .ON SEULEMENT CETTE DmTmRIORATION REND PLUS DIF¹CILE LE RmTABLISSEMENT DE L°mQUILIBRE BUDGmTAIRE ET LA RmDUCTION DES NIVEAUX mLEVmS DE LA DETTE PUBLIQUE ET DE LA DETTE DES MmNAGES MAIS ELLE SUSCITE EN OUTRE L°APPARITION DE TENSIONS SOCImTALES $ANS LA CONSTRUCTION D°UNE ¢ mCONOMIE PLUS FORTE PLUS SAINE ET PLUS JUSTE £ LA CRmATION D°EMPLOIS DOIT oTRE TRAITmE g mGALITm AVEC LES INCITATIONS EN FAVEUR DE LA VIABILITm DE LA CROISSANCE VERTE ET DE L°INNOVATION !CCROsTRE L°EMPLOI ET LES REVENUS AIDERAIT g RmTABLIR L°mQUILIBRE DES BUDGETS ET g RmSORBER DES DETTES mNORMES MAIS PERMETTRAIT EN OUTRE D°AMmLIORER L°mQUITm EN RmPARTISSANT PLUS LARGEMENT LES FRUITS DE LA CROISSANCE QUI DEVIENDRAIT AINSI PLUS mQUITABLE ,°ACTIVATION DE LA CROISSANCE EST SOUHAITABLE MAIS NE CONSTITUE PAS UNE ¹N EN SOI ELLE DOIT oTRE UN INSTRUMENT AU SERVICE DE LA FONDATION ET DE LA DIFFUSION D°UNE PROSPmRITm DURABLE ,A CRmATION D°EMPLOIS EST TOUT AUSSI CRUCIALE POUR RmSOUDRE LES PROBLnMES QUE JE VIENS D°mVOQUER ET POUR ATTmNUER LES DmSmQUILIBRES MONDIAUX ,E GOUVERNEMENT HONGROIS S°EST DONNm LE MoME OBJECTIF PUISQU°IL ENTEND CRmER ¢ UN MILLION DE NOUVEAUX EMPLOIS EN DIX ANS £ $E NOMBREUX mLmMENTS CONCOURENT g LA CRmATION D°EMPLOIS SUPPLmMENTAIRES LA ¹SCALITm PAR LE BIAIS DES CO}TS SALARIAUX LES MIGRATIONS PAR LA RmPARTITION DE LA MAIN D°ªUVRE LA POLITIQUE DE L°EMPLOI PAR LE TRAITEMENT DIRECT DES PROBLnMES LOCAUX DU MARCHm DU TRAVAIL LA SANTm PAR LA QUALITm DU CAPITAL HUMAIN L°mDUCATION PAR L°AMmLIORATION DE L°EMPLOYABILITm LES STATISTIQUES PAR LE SUIVI DES TENDANCES ,°/#$% A « ET DEVRAIT AVOIR « SON MOT g DIRE SUR TOUS CES ASPECTS 4OUTEFOIS EN mLABORANT DES PROPOSITIONS IL CONVIENDRA DE TENIR COMPTE D°UN CHANGEMENT IMPORTANT QUI PEUT oTRE LIm AUX ENSEIGNEMENTS DE LA CRISE ACTUELLE LA RELATION ENTRE L°bTAT ET LES MARCHmS EST EN PLEINE mVOLUTION $ANS L°ENSEMBLE DE L°mCONOMIE MONDIALE « ET DONC EN %UROPE ET EN (ONGRIE « IL EST DE PLUS EN PLUS RECONNU QUE DANS LE SECTEUR ¹NANCIER ET DANS LES SERVICES ¹NANCIERS S°AGISSANT DE LA RESPONSABILITm DES ENTREPRISES PRIVmES g L°mGARD DU BIEN PUBLIC IL INCOMBE AVANT TOUT AUX bTATS D°mLABORER DES RmGLEMENTATIONS QUI DmFENDENT MIEUX L°INTmRoT PUBLIC *°mVOQUERAI SIMPLEMENT LE RxLE CROISSANT DE L°bTAT DANS LA PRmVENTION OU LA CORRECTION DES DISTORSIONS OU DES DmFAILLANCES DES MARCHmS ,°IDENTI¹CATION ET LA DIFFUSION DES ¢ MEILLEURES PRATIQUES £ SONT DEVENUES ENCORE PLUS IMPORTANTES DANS CE CONTEXTE ,A CRISE DE CES DERNInRES ANNmES A INºIGm DE SmRIEUX DOMMAGES AUX PAYS DmVELOPPmS TRADITIONNELS ,°/#$% PEUT FAIRE BEAUCOUP POUR PROMOUVOIR LA REPRISE 3I ELLE PARVIENT g DEVENIR LE CATALYSEUR D°UNE NOUVELLE COOPmRATION MONDIALE ET SI PAR CET INTERMmDIAIRE LES mCONOMIES FONDmES SUR LA CRmATION DE VALEUR ET SUR LE TRAVAIL VmRITABLE REPRENNENT DE LA VIGUEUR DANS NOS PAYS NOUS AURONS ALORS DE BONNES RAISONS D°ESPmRER ET AU COURS DES CINQUANTE PROCHAINES ANNmES L°/#$% SERA EN MESURE D°APPORTER DES CONTRIBUTIONS MAJEURES g L°mLABORATION DE MEILLEURES POLITIQUES POUR UNE VIE MEILLEURE

6OIR LE SITE )NTERNET DU GOUVERNEMENT HONGROIS HTTP KIM GOV HU MINELNOK

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wide.lu

FĂŠlicitations Ă l’OCDE Ă l’occasion de son 50ème anniversaire

q wdqw txh qxp“ur xq prqgldo gh od vlg“uxujlhâ ufhoru lwwdo uhfrqqdÂ?w od frqwulexwlrq txh oÄŒ d idlwh srxu vwlpxohu oÄŒlqw“judwlrq hw od furlvvdqfh gh oȓfrqrplh prqgldohĂ? uˆfh ‡ vhv ydohxuv irqgdphqwdohv txh vrqw oh “yhorsshphqw gxudeohâ od xdolw“ hw oh hdghuvklsâ ufhoru lwwdo vrxwlhqw xqh furlvvdqfh “frqrpltxh uhvsrqvdeoh txl sulylo“jlh od vdqw“â od v“fxulw“ hw oh elhqù•wuh gh vrq shuvrqqhoâ gh vhv frĂąwudlwdqwv hw ghv frppxqdxw“v dx vhlq ghvtxhoohv hooh rs”uhĂ?


Restaurer les ๏ฌ nances publiques

#OMMENT LES GOUVERNEMENTS PEUVENT ILS RmTABLIR LES ยนNANCES PUBLIQUES TOUT EN FAVORISANT UNE CROISSANCE mCONOMIQUE SOLIDE !VEC LยฐAUGMENTATION DES DmยนCITS PUBLICS ET LES NIVEAUX HISTORIQUES DE LA DETTE PUBLIQUE LA ThCHE SERA RUDE -AIS POUR Lยฐ/#$% UNE BONNE COMBI NAISON DE POLITIQUES DmTERMINmES PEUT SUSCITER DยฐIMPORTANTS PROGRnS ,A CRISE mCONOMIQUE RmCENTE A PORTm TRnS GRAVEMENT ATTEINTE AUX ยนNANCES PUBLIQUES DE NOMBREUX PAYS ,ES VASTES PLANS DE RELANCE LES RACHATS DE BANQUES LยฐAUGMENTATION DES DmPENSES SOCIALES ET LA BAISSE DES REVENUS ยนSCAUX ONT LOURDEMENT PESm SUR LES BILANS DES bTATS #ERTAINS PAYS CONNAISSAIENT DmJg DES DmยนCITS IMPORTANTS AVANT LA CRISE CE QUI NยฐA FAIT QUยฐAGGRAVER LES CHOSES ,ORSQUE LA PEUR DยฐUNE NOUVELLE GRANDE DmPRESSION SยฐEST mLOIGNmE LES SIGNES DยฐUNE NOUVELLE CRISE ONT COMMENCm g POINDRE ,E DmยนCIT BUDGmTAIRE TOTAL POUR Lยฐ/#$% DEVRAIT oTRE PROCHE DE MAIS CERTAINS PAYS CONNAISSENT DES NIVEAUX DE DmยนCIT g DEUX CHIFFRES 3ELON LES PRmVISIONS EN LA DETTE PUBLIQUE RAPPORTmE AU 0)" DEVRAIT DE PLUS mLEVmE QUยฐEN AVANT LA CRISE "IEN QUE CERTAINS PAYS SEMBLENT MIEUX GmRER LES RETOMBmES DE LA CRISE QUE DยฐAUTRES LA CROISSANCE DEMEURE FAIBLE !VEC LA MONDIALISATION mCONOMIQUE LES DIFยนCULTmS ยนNANCInRES QUI FRAPPENT DES GRANDS PAYS OU MoME DES PAYS DmVELOPPmS RELATIVEMENT PETITS PEUVENT SE RmPERCUTER SUR LยฐENSEMBLE DU SYSTnME ยนNANCIER ,ES RmPONSES DOIVENT DONC oTRE INTERNATIONALES #ECI SยฐEST ENCORE AVmRm EN COMME EN LORSQUE LA GROGNE DES INVESTISSEURS g PROPOS DE LA TAILLE DU DmยนCIT BUDGmTAIRE GREC A

PROVOQUm DES INQUImTUDES SUR LES MARCHmS ยนNANCIERS DmJg FRAGILES ยฆ LA ยนN DE LยฐANNmE LES TROIS PRINCIPALES AGENCES DE NOTATION AVAIENT RmTROGRADm LA NOTE DE LA DETTE SOUVERAINE GRECQUE $ANS LES MOIS QUI ONT SUIVI CETTE GROGNE A mVOLUm EN VmRITABLE CRISE QUI SยฐEST ยนNALEMENT PROPAGmE g DยฐAUTRES PAYS EUROPmENS 0AR UN EFFET DE SPIRALE LES INVESTISSEURS MmยนANTS QUANT g LA CAPACITm DE CERTAINS PAYS g REMBOURSER LEUR DETTE PUBLIQUE ONT DEMANDm DES PRIMES mLEVmES SUR LES OBLIGATIONS DยฐbTAT #E QUI A PROVOQUm g SON TOUR DES BAISSES DE NOTATION SUR LA DETTE SOUVERAINE RENDANT LA DETTE ENCORE PLUS CHnRE $ยฐAUTRES PAYS EUROPmENS DONT Lยฐ%SPAGNE Lยฐ)RLANDE ET LE 0ORTUGAL ONT D} CONTINUELLEMENT RASSURER LES MARCHmS SUR LE FAIT QUE LEURS INVESTISSEMENTS mTAIENT EN SmCURITm -AIS LES BAISSES DE NOTATION ONT CONTINUm ET LA ZONE EURO A SEMBLm MENACmE DE MoME QUE LA STABILITm ELLE MoME DE LยฐEURO #ECI A PROVOQUm UNE INTERVENTION SANS PRmCmDENT DE LA #OMMISSION EUROPmENNE DE LA "ANQUE CENTRALE EUROPmENNE DES bTATS MEMBRES

Comment rรฉtablir les ๏ฌ nances publiques tout en favorisant une croissance รฉconomique solide ? DE Lยฐ5% ET DU &ONDS MONmTAIRE INTERNATIONAL $ANS LE CAS DE Lยฐ)RLANDE UN PRoT DยฐURGENCE A mTm ACCORDm QUI LA PROTnGE DU MARCHm DES OBLIGATIONS ET LUI DONNE UNE CHANCE DE REMETTRE DE LยฐORDRE DANS SES ยนNANCES PUBLIQUES #EPENDANT CERTAINS mCONOMISTES PENSENT QUE LE RISQUE DE CONTAGION RESTE mLEVm ET QUE LยฐOPTION DE NON REMBOURSEMENT STRUCTURm DEVRAIT mGALEMENT oTRE ENVISAGmE DANS CERTAINS CAS

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RESTAURER LES FINANCES PUBLIQUES

,ES PAYS DE LA ZONE EURO NE SONT PAS LES SEULS DONT LES Dmยน CITS SยฐACCROISSENT #ERTAINES DES PLUS GRANDES mCONOMIES MONDIALES NOTAMMENT LES bTATS 5NIS LE 2OYAUME 5NI ET LE *APON ยซ DONT LA DETTE DEPUIS LONGTEMPS mLEVmE DEVRAIT ATTEINDRE LE NIVEAU IMPRESSIONNANT DE DU 0)" EN ยซ ONT mGALEMENT VU LEURS DmPENSES PUBLIQUES EXPLOSER CES DERNInRES ANNmES %N FAIT TOUS LES PAYS DE Lยฐ/#$% ONT CONNU UNE DmTmRIORATION DE LEURS POSITIONS BUDGmTAIRES EN ,E Dmยน CIT BUDGmTAIRE AMmRICAIN QUI mTAIT g DU 0)" EN SยฐEST CONCENTRm SUR LA RELANCE TOUT EN GmRANT LES RETOMBmES DE LA CRISE DONT UNE AUGMENTATION DU CHxMAGE DE LONGUE DURmE ,ES PRESSIONS DES MARCHmS ONT POUSSm PLUSIEURS mCONOMIES MoME MAJEURES g ANNONCER DES PLANS DยฐAUSTmRITm DRASTIQUES TANDIS QUE DยฐAUTRES ONT DmCIDm DยฐATTENDRE INQUInTES DE VOIR LES COUPES BUDGmTAIRES AFFAIBLIR LยฐmCONOMIE DANS UN CLIMAT INCERTAIN #ERTAINS

Tous les pays de lโ OCDE ont connu une dรฉtรฉrioration de leurs positions budgรฉtaires en 2010

Haro sur les dรฉ๏ฌ cits ,A CRISE A POUSSm LES Dmยน CITS PUBLICS g DES NIVEAUX INTENABLES DANS DE NOMBREUX PAYS ,A FAIBLESSE DE LยฐACTIVITm mCONOMIQUE A FAIT BAISSER LES RECETTES ยน SCALES CE QUI A CONDUIT LES GOUVERNEMENTS g EMPRUNTER SUR UN MARCHm FRILEUX POUR ยน NANCER LES SERVICES LES DmPENSES SOCIALES ET PARFOIS LE SECTEUR BANCAIRE

Solde des administrations publiques Variation en % du PIB, 2006-2009 0 -5 -10 -15

0OUR Lยฐ/#$% LA VOIE g SUIVRE EST CLAIRE 0OUR ASSURER LA REPRISE LES GOUVERNEMENTS DOIVENT REMETTRE DE LยฐORDRE DANS LES ยน NANCES PUBLIQUES TOUT EN MENANT DES RmFORMES DE STRUCTURE DE LEURS mCONOMIES #ELA IMPLIQUE DES CHANGEMENTS VISANT g RATIONALISER LยฐADMINISTRATION RmACTIVER LES MARCHmS DE LยฐEMPLOI AMmLIORER LA CONCURRENCE ET SOUTENIR LES DmPENSES DE SmCURITm SOCIALE #ELA SIGNIยน E CIBLER LES IMPxTS POUR FAVORISER UNE CROISSANCE PLUS VERTE ET CONCENTRER LES DmPENSES SUR LยฐmDUCATION LยฐINNOVATION LA SANTm ET LยฐINFRASTRUCTURE #ELA SIGNIยน E mGALEMENT QUยฐIL FAUT ACCOMPLIR CES RmFORMES TOUT EN CONTINUANT DE SOUTENIR LยฐAIDE AU DmVELOPPEMENT ET LยฐINVESTISSEMENT DANS LES PAYS PAUVRES

-20

Irlande Islande Espagne Grรจce ร tats-Unis Norvรจge Nelle-Zรฉlande Royaume-Uni Danemark Canada Finlande Belgique Pays-Bas Japon Portugal Australie France Corรฉe Pologne Rรฉp. slovaque Suรจde Rรฉp. tchรจque Luxembourg Italie Autriche Allemagne

mCONOMISTES ONT PLAIDm POUR UNE AUGMENTATION DES DmPENSES DE RELANCE Aยน N DยฐEMPoCHER QUE LA REPRISE ANmMIQUE NยฐmVOLUE EN RmCESSION #AR IL EST MANIFESTE QUE LA REPRISE LORSQUยฐELLE A LIEU EST FRAGILE -AIS Lยฐ/#$% PENSE QUE LES GOUVERNEMENTS DEVRAIENT COMMENCER g CONTENIR LEURS Dmยน CITS BUDGmTAIRES EN POUR mVITER LE RISQUE DE VOIR LEURS Dmยน CITS ET DETTES DEVENIR CONTRE PRODUCTIFS ,ES GOUVERNEMENTS DOIVENT PRENDRE DES DmCISIONS DIFยน CILES #OMMENT PEUVENT ILS RmTABLIR LES ยน NANCES PUBLIQUES TOUT EN FAVORISANT UNE CROISSANCE mCONOMIQUE SOLIDE 1UELLES DmPENSES DEVRAIENT ILS RmDUIRE %ST IL POSSIBLE DE CONSERVER LA QUALITm DE SERVICES PUBLICS ESSENTIELS MAIS CO}TEUX COMME LA SANTm ET LยฐmDUCATION TOUT EN RmDUISANT LES DmPENSES

Source : ร tudes รฉconomiques de lโ OCDE : ร tats-Unis 2010

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)L SERA DIFยน CILE DE TROUVER LE BON mQUILIBRE ET IL NE FAIT AUCUN DOUTE QUE LE Dmยน BUDGmTAIRE DOMINERA LES AGENDAS POLITIQUES DU MONDE ENTIER EN Lien recommandรฉ www.oecd.org/eco/monnaies๏ฌ nances

Sur www.oecd.org/librairie

20


Table ronde Le dĂŠďŹ cit budgĂŠtaire pour l’ensemble de la zone OCDE a culminĂŠ Ă environ 7,5 % du PIB en 2010, soit l’Êquivalent de 3 300 milliards de dollars. En 2011, ce niveau devrait descendre aux alentours de 6,1 % du PIB, ce qui restera historiquement ĂŠlevĂŠ. Mais bien que la nĂŠcessitĂŠ de restaurer les ďŹ nances publiques soit partagĂŠe dans le monde entier, l’Êtat du solde budgĂŠtaire des gouvernements varie considĂŠrablement. Les situations ĂŠconomiques de dĂŠpart, les causes des dĂŠďŹ cits et les stratĂŠgies budgĂŠtaires varient ĂŠgalement. Certains pays ont pris le chemin de l’austĂŠritĂŠ, d’autres maintiennent la relance et prĂŠvoient de rĂŠduire leurs dĂŠďŹ cits Ă partir de 2011.

ÂŤ Quelles actions votre gouvernement met-il en Ĺ“uvre pour soutenir les ďŹ nances publiques tout en prĂŠservant la croissance et les services ? Âť

En dĂŠcembre 2010, nous avons posĂŠ aux ministres des Finances de pays confrontĂŠs Ă des dĂŠďŹ s budgĂŠtaires diÊrents − l’Allemagne, la CorĂŠe, la France, l’Irlande, le Mexique, la Nouvelle-ZĂŠlande, l’Afrique du Sud et l’IndonĂŠsie – la question suivante :

Reuters

Freiner l’endettement

Wolfgang Schäuble, Ministre fÊdÊral des Finances

,E BUDGET FmDmRAL DE L°!LLEMAGNE POUR AFš CHE UN Dmš CIT RECORD DmPASSANT LARGEMENT LES MILLIARDS D°EUROS ,A DETTE DU SECTEUR PUBLIC SERA SUPmRIEURE g MILLIARDS D°EUROS SOIT PRnS DE DU 0)" ,A CRISE š NANCInRE ET LA RmCESSION N°EXPLIQUENT QU°EN PARTIE CES mVOLUTIONS ,A VmRITm EST QUE L°!LLEMAGNE  COMME BEAUCOUP D°AUTRES PAYS EUROPmENS ET DU '  A VmCU BIEN AU DESSUS DE SES MOYENS MALGRm SA RmPUTATION DE MODnLE DE RECTITUDE BUDGmTAIRE #ES EXCnS ONT CONDUIT g DES NIVEAUX D°ENDETTEMENT QUI DEVIENDRONT INTENABLES SI NOUS N°AGISSONS PAS IMMmDIATEMENT D°AUTANT QUE DES mTUDES RmCENTES

#°EST POURQUOI L°!LLEMAGNE A DmCIDm EN D°INSCRIRE DES RnGLES BUDGmTAIRES STRICTES DANS SA #ONSTITUTION ,E 3CHULDENBREMSE OU ¢ FREIN g L°ENDETTEMENT £ EXIGE QUE L°ADMINISTRATION FmDmRALE NE DmPASSE PAS UN Dmš CIT STRUCTUREL DE DU 0)" D°ICI g TANDIS QUE LES ,iNDER NE POURRONT PLUS AFš CHER DE Dmš CITS STRUCTURELS DU TOUT g COMPTER DE #ES RnGLES IMPLIQUENT QUE LE Dmš CIT STRUCTUREL FmDmRAL DEVRA oTRE RAMENm g ENVIRON MILLIARDS D°EUROS D°ICI g bTANT DONNm QUE LES PRESTATIONS SOCIALES ONT REPRmSENTm CETTE ANNmE PLUS DE LA MOITIm DES DmPENSES FmDmRALES DE L°!LLEMAGNE UNE RmDUCTION MoME MODmRmE DES DmPENSES DE PROTECTION SOCIALE NE POURRA oTRE mVITmE ,ES BmNmš CIAIRES DES AIDES AUX ENTREPRISES ET LES FONCTIONNAIRES DOIVENT FAIRE LEUR PART DE SACRIš CES ,ES ENTREPRISES

ALLEMANDES CONTRIBUERONT g L°ASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE PAR LE BIAIS DE LA RmDUCTION DES SUBVENTIONS ET DE TAXES SUPPLmMENTAIRES SUR LES GRANDES ENTREPRISES mNERGmTIQUES AmRIENNES ET š NANCInRES $E MoME LES FONCTIONNAIRES DEVRONT RENONCER AUX HAUSSES DE SALAIRES PRmVUES ET LE GOUVERNEMENT ENVISAGE DE FAIRE DES mCONOMIES ANNUELLES DE L°ORDRE DE MILLIARDS D°EUROS DANS LES FORCES ARMmES FmDmRALES

CorĂŠe

,ES RnGLES BUDGmTAIRES CONTRAIGNANTES ADOPTmES PAR L°!LLEMAGNE DEVRAIENT MONTRER L°EXEMPLE AUX AUTRES PAYS DE LA ZONE EURO -AIS POUR RmTABLIR LA CONš ANCE DES MARCHmS  ET DE LEURS PROPRES CITOYENS  LES GOUVERNEMENTS EUROPmENS DOIVENT AUSSI DmMONTRER LEUR ENGAGEMENT g L°mGARD DE L°ASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE

Yoon Jeung-Hyun, Ministre de la StratĂŠgie et des Finances

.OUS NE FAVORISERONS PAS UNE CROISSANCE DURABLE NI N°EMPoCHERONS UNE CRISE DE LA DETTE SOUVERAINE EN %UROPE OU AILLEURS EN ACCUMULANT DAVANTAGE DE DETTES .OUS DEVONS RmDUIRE LES Dmš CITS SANS NUIRE g LA CROISSANCE %T NOUS LE POUVONS 6OIR WWW BUNDESš NANZMINISTERIUM DE

Trouver un ĂŠquilibre

John Schults Reuters

MONTRENT QU°UNE FOIS QUE LA DETTE PUBLIQUE ATTEINT UN CERTAIN SEUIL DE ¢ NON VIABILITm £ UNE AUGMENTATION DE L°ENDETTEMENT FREINE LA CROISSANCE mCONOMIQUE AU LIEU DE LA STIMULER

Allemagne

,A REPRISE mCONOMIQUE MONDIALE CONTINUE GRhCE g LA COORDINATION ACTIVE DES POLITIQUES PAR LE ' ET g LA FORTE EXPANSION DES mCONOMIES EN DmVELOPPEMENT ET mMERGENTES #EPENDANT NOUS NE POUVONS IGNORER LES INCERTITUDES QUI DEMEURENT ET LES RISQUES POTENTIELS DE RALENTISSEMENT DE L°mCONOMIE MONDIALE $ANS CE CONTEXTE L°ACTION BUDGmTAIRE DOIT ESSENTIELLEMENT VISER UN mQUILIBRE ENTRE LE RENFORCEMENT DE LA REPRISE mCONOMIQUE ET LA CONSOLIDATION BUDGmTAIRE POUR RmTABLIR LA CONš ANCE DES MARCHmS ET ASSURER UNE CROISSANCE DURABLE

L’Annuel de l’OCDE 2011

21


RESTAURER LES FINANCES PUBLIQUES

!INSI UNE ¢ CONSOLIDATION BUDGmTAIRE FAVORABLE g LA CROISSANCE £ EST LA PLUS HAUTE PRIORITm DE LA POLITIQUE BUDGmTAIRE DU GOUVERNEMENT CORmEN %N TANT QUE PETITE mCONOMIE OUVERTE LA #ORmE EST VULNmRABLE AUX CHOCS EXTmRIEURS 5NE SITUATION BUDGmTAIRE SAINE EST DONC L°UN DES PRINCIPAUX FACTEURS PERMETTANT DE SOUTENIR L°mCONOMIE EN TEMPS DE CRISE #°EST POURQUOI L°ASSAINISSEMENT DES ¹NANCES PUBLIQUES DOIT oTRE REMIS SUR LES RAILS LE PLUS TxT POSSIBLE %N OUTRE LE VIEILLISSEMENT RAPIDE DE LA POPULATION CORmENNE POURRAIT PESER SUR LE TAUX DE CROISSANCE POTENTIEL DU PAYS $°AUCUNS IMAGINENT MoME UN SCmNARIO SOMBRE AVEC UNE DmGRADATION DE L°INTmGRATION SOCIALE DUE AU CREUSEMENT DE L°mCART ENTRE LES REVENUS ET g L°AFFAIBLISSEMENT DE LA CAPACITm DE CRmATION D°EMPLOIS 4OUTES CES PRmOCCUPATIONS SOULIGNENT LA NmCESSITm D°UNE ORIENTATION BUDGmTAIRE PROACTIVE (EUREUSEMENT COMME L°/#$% ET LE &-) S°EN SONT LARGEMENT FmLICITmS LA #ORmE EST CONSIDmRmE COMME UN MODnLE DE RmSISTANCE g LA CRISE mCONOMIQUE PUISQUE LE PAYS A CONNU UN TAUX DE CROISSANCE mCONOMIQUE POSITIF DE EN ET DEVRAIT ENREGISTRER UNE CROISSANCE DE EN %N OUTRE GRhCE g L°AMmLIORATION DE LA SITUATION DES ¹NANCES PUBLIQUES LE RAPPORT DU SOLDE BUDGmTAIRE AU 0)"

PASSERA DE EN g EN $ANS CE CONTEXTE mCONOMIQUE ET BUDGmTAIRE LE GOUVERNEMENT CORmEN S°EST ¹Xm POUR OBJECTIF AUDACIEUX DANS SON 0LAN NATIONAL DE GESTION BUDGmTAIRE POUR D°ARRIVER g L°mQUILIBRE BUDGmTAIRE D°ICI g EN METTANT EN ªUVRE UNE POLITIQUE D°ASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE FAVORABLE g LA CROISSANCE ,ES AUTORITmS CORmENNES GmRERONT AINSI AU PLUS PRnS LES DmPENSES GLOBALES EN MAINTENANT LEUR TAUX ANNUEL DE CROISSANCE g POINTS DE POURCENTAGE AU DESSOUS DE CELUI DES RECETTES $ANS LE MoME TEMPS ELLES ENCOURAGERONT LA RESTRUCTURATION DES DmPENSES ET LA RmPARTITION STRATmGIQUE DES RESSOURCES A¹N DE FAVORISER L°INVESTISSEMENT POUR L°AVENIR ET DE STABILISER LES NIVEAUX DE VIE DE LA POPULATION DANS LES LIMITES DU BUDGET ANNUEL DE DmPENSES ,A RECHERCHE DmVELOPPEMENT 2 $ ET L°mDUCATION SERONT LES PRINCIPAUX DOMAINES SOUTENUS PAR L°bTAT A¹N DE CONSOLIDER LES FONDEMENTS D°UNE CROISSANCE DURABLE ,°AIDE DE L°bTAT AUX SECTEURS DE LA SANTm DE LA PROTECTION SOCIALE ET DU TRAVAIL SERA AUSSI RENFORCmE A¹N DE CRmER DES EMPLOIS ET DE STABILISER LES NIVEAUX DE VIE $E PLUS NOUS NOUS CONCENTRERONS SUR L°AMmLIORATION DE L°EF¹CACITm DES DmPENSES g TOUS LES STADES DU PROGRAMME BUDGmTAIRE DE LA PLANI¹CATION

g L°ALLOCATION DES RESSOURCES AINSI QUE SUR L°EXmCUTION ET L°mVALUATION DES PERFORMANCES EN PROCmDANT PAR EXEMPLE g DES mTUDES PRmALABLES DE FAISABILITm EN INTRODUISANT DES CLAUSES DE RmVISION DANS LES PROGRAMMES ¹NANCmS PAR L°bTAT ET EN SUPPRIMANT LES RESSOURCES CONSACRmES g DES PROGRAMMES INEF¹CACES 3°AGISSANT DES RECETTES LA #ORmE S°EN TIENDRA AUX PRINCIPES ¢ D°UN FAIBLE TAUX D°IMPOSITION ET D°UNE LARGE BASE DE RECETTES £ POUR ENCOURAGER L°INVESTISSEMENT DE FAlON g STIMULER L°EMPLOI ET g DOPER LE POTENTIEL DE CROISSANCE TOUT EN mLARGISSANT CONTINUELLEMENT L°ASSIETTE ¹SCALE AU MOYEN DE LA RmDUCTION DES EXEMPTIONS ET DES ALLnGEMENTS D°IMPxT ET DE L°OBLIGATION DE DmCLARATION DU REVENU IMPOSABLE PAR LES ENTREPRISES FAISANT LEUR CHIFFRE D°AFFAIRES EN ESPnCES .OUS ESPmRONS QUE NOTRE ENGAGEMENT g L°mGARD D°UNE CONSOLIDATION BUDGmTAIRE FAVORABLE g LA CROISSANCE mGALEMENT CONFORME AUX ORIENTATIONS TRACmES PAR LE ' CONTRIBUERA g UNE EXPANSION FORTE DURABLE ET mQUILIBRmE DE L°mCONOMIE MONDIALE 6OIR HTTP ENGLISH MOSF GO KR

France En mouvement

Solde budgétaire des administrations publiques

Indonésie Les chiffres de l’Indonésie et de l’Afrique du Sud ne sont pas nécessairement comparables avec ceux des autres pays. * Administration centrale et entreprises publiques

22

-4,0 1,6 -7,4 -32,3 -2,8 -5.3 -5,0 -1,4

Charles Platiau/Reuters

% du PIB, 2010

Allemagne Corée France Irlande Mexique* Nouvelle-Zélande Afrique du Sud

Christine Lagarde, Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie

!U SORTIR DE LA CRISE TOUTES LES mCONOMIES SE SONT ENGAGmES

DE FAlON CONCOMITANTE AU REDRESSEMENT DE LEURS ¹NANCES PUBLIQUES #ET ENJEU RECOUVRE AUSSI BIEN DES ENJEUX DE SOUVERAINETm NATIONALE QUE DE JUSTICE POUR LES GmNmRATIONS FUTURES %N LES RmFORMES STRUCTURELLES SONT PLUS QUE JAMAIS NmCESSAIRES POUR REDRESSER LA CROISSANCE g MOYEN TERME ET FACILITER L°ASSAINISSEMENT DES COMPTES PUBLICS %N &RANCE LE GOUVERNEMENT S°EST EMPLOYm g LIBmRER LA CROISSANCE AU SEIN D°UNE mCONOMIE PLUS DYNAMIQUE .OUS AVONS AGI POUR CELA A¹N DE LEVER LES FREINS g LA CRmATION D°ENTREPRISE D°AUGMENTER LA QUANTITm DE TRAVAIL DANS L°mCONOMIE ET D°AMmLIORER LA COMPmTITIVITm DES ENTREPRISES ET LEUR PRODUCTIVITm %N CRmANT LE RmGIME DE L°AUTO ENTREPRENEUR INSPIRm DES SELF EMPLOYED ANGLO SAXONS NOUS AVONS SOUHAITm SUPPRIMER LES FREINS g LA CRmATION D°ENTREPRISE 3ON FONCTIONNEMENT EST SIMPLE PAS DE CHARGES SANS CHIFFRE D°AFFAIRES DES FORMALITmS ADMINISTRATIVES ALLmGmES ET ASSOUPLIES ,A PREMInRE ANNmE DE SON LANCEMENT PLUS DE ENTREPRISES ONT mTm CRmmES SOUS LE RmGIME DE L°AUTO ENTREPRENEUR GmNmRANT UN CHIFFRE D°AFFAIRES D°UN MILLIARD D°EUROS !VEC LA RmFORME DES RETRAITES LE GOUVERNEMENT S°EST mGALEMENT ENGAGm g AMmLIORER LA COMPmTITIVITm GLOBALE DE L°mCONOMIE FRANlAISE PAR LE TRAVAIL ,ES MESURES DmCIDmES PERMETTRONT MmCANIQUEMENT DE DIMINUER LA DmPENSE PUBLIQUE TOUT EN REDRESSANT L°ACTIVITm CETTE RmFORME AUGMENTE LE NOMBRE DE BRAS QUI TRAVAILLENT DANS L°mCONOMIE *USTE ET RESPONSABLE ELLE INSCRIT LA &RANCE SUR LA VOIE DE L°mQUILIBRE POUR LES ANNmES g VENIR ,°AVENIR L°bTAT LE PRmPARE PRmCISmMENT EN PROJETANT LES ENTREPRISES FRANlAISES DANS LES SECTEURS COMPmTITIFS DE DEMAIN ,°bTAT CONTINUE


4ROIS AXES POUR UN MoME OBJECTIF RmFORMER LA &RANCE POUR LUI APPORTER CROISSANCE ET PLEIN EMPLOI ET POUR EN FAIRE UN GRAND PAYS MODERNE ET PROSPnRE 3OUS LยฐAUTORITm DU 0RmSIDENT DE LA 2mPUBLIQUE ET DU 0REMIER MINISTRE LE GOUVERNEMENT SE CONSACRE g CETTE ThCHE DEPUIS TROIS ANS "EAUCOUP DE TRAVAIL A DmJg mTm ACCOMPLI LA &RANCE EST EN MOUVEMENT 6OIR WWW MINEยน GOUV FR

Irlande

AFP

Remรฉdier aux turbulences des marchรฉs

Brian Lenihan, Ministre des Finances

)L NE FAIT AUCUN DOUTE QUE NOS ยนNANCES PUBLIQUES ONT BEAUCOUP SOUFFERT DU RALENTISSEMENT MARQUm DE LยฐACTIVITm mCONOMIQUE CES DERNInRES ANNmES #EPENDANT NOUS AVONS RAPIDEMENT PRIS CONSCIENCE DE CE PROBLnME ET RmAGI SANS TARDER LE GOUVERNEMENT ADOPTANT UNE

STRATmGIE GLOBALE DE REPRISE FONDmE SUR TROIS PRINCIPES CLmS RmTABLISSEMENT DE LA COMPmTITIVITm REMISE EN mTAT DU SYSTnME BANCAIRE ET RETOUR g LA VIABILITm DES ยนNANCES PUBLIQUES $ES PROGRnS IMPORTANTS ONT mTm FAITS SUR CES TROIS FRONTS ,ยฐASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE EST EN COURS DEPUIS LE MILIEU DE LยฐANNmE $ES MESURES DE RmDUCTION DES DmPENSES ET DยฐAUGMENTATION DES RECETTES DยฐUNE VALEUR DE PRnS DE MILLIARDS DยฐEUROS ONT mTm MISES EN ยชUVRE AยนN DE STABILISER LA SITUATION ET DE COMMENCER g REMETTRE NOS ยนNANCES PUBLIQUES SUR LA VOIE DE LA VIABILITm #ETTE APPROCHE DONNE DES RmSULTATS -ALGRm LยฐINCIDENCE DU TRAITEMENT STATISTIQUE DES INJECTIONS DE CAPITAUX DANS LE SECTEUR BANCAIRE SUR NOS ยนNANCES PUBLIQUES NOUS RmALISERONS NOTRE OBJECTIF DE STABILISATION DU DmยนCIT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES CETTE ANNmE -AIS g LยฐmVIDENCE IL FAUT FAIRE PLUS $ANS LE CADRE DE LEUR PLAN QUADRIENNAL POUR LA CONSOLIDATION BUDGmTAIRE ET LA CROISSANCE LES AUTORITmS ONT RmAFยนRMm LEUR DmTERMINATION g ARRIVER g UN DmยนCIT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES DE DU 0)" DยฐICI g ET ONT ANNONCm QUยฐELLES METTRONT EN ยชUVRE DยฐAUTRES MESURES DยฐAJUSTEMENT BUDGmTAIRE REPRmSENTANT MILLIARDS DยฐEUROS AU COURS DES QUATRE PROCHAINES ANNmES UNE GRANDE PARTIE DE CES MESURES mTANT INTRODUITES EN #E PLAN A mTm BIEN ACCUEILLI ,ยฐmCONOMIE IRLANDAISE RETROUVANT LE CHEMIN DE LA CROISSANCE LยฐENVIRONNEMENT DANS LEQUEL LES AJUSTEMENTS FUTURS INTERVIENDRONT EST DIFFmRENT DE CELUI QUI A PRmVALU CES DERNInRES ANNmES .OS EXPORTATIONS SE PORTENT BIEN GRhCE AUX IMPORTANTS AJUSTEMENTS DES PRIX ET DES SALAIRES QUI TmMOIGNENT DE LA ยบEXIBILITm DE LยฐmCONOMIE IRLANDAISE ,ES DONNmES RmCENTES CONCERNANT LE MARCHm DU TRAVAIL MONTRENT QUE LE CHxMAGE

A SENSIBLEMENT DIMINUm EN SEPTEMBRE ET EN OCTOBRE .OUS SOMMES AUSSI CONSCIENTS QUE CERTAINS INSTRUMENTS DยฐASSAINISSEMENT PEUVENT JOUER UN RxLE CLm DANS LA PROMOTION DE LA CROISSANCE .OTAMMENT LA RmDUCTION DES DmPENSES COURANTES EST LยฐINSTRUMENT QUI A SANS DOUTE LยฐINCIDENCE LA MOINS NmGATIVE SUR LยฐACTIVITm ALORS QUE LORSQUยฐUNE AUGMENTATION DES RECETTES EST REQUISE LES MESURES QUI mLARGISSENT LA BASE DยฐIMPOSITION SONT GmNmRALEMENT CONSIDmRmES COMME OPTIMALES #ETTE APPROCHE DE LยฐASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE CONTINUERA DE SOUTENIR LA STRATmGIE DU GOUVERNEMENT .OUS ยชUVRONS AVEC NOS COLLnGUES DE Lยฐ5% ET PLUS PRmCISmMENT AVEC LA "ANQUE CENTRALE EUROPmENNE ET LA #OMMISSION EUROPmENNE AINSI QUยฐAVEC LE &ONDS MONmTAIRE INTERNATIONAL POUR FAIRE FACE AUX REGRETTABLES TURBULENCES RmCENTES DES MARCHmS QUI ONT EU UN IMPACT SUR LA ZONE EURO )L EST INDISPENSABLE DE REMmDIER AUX DIFยนCULTmS DU SYSTnME BANCAIRE IRLANDAIS MISES EN mVIDENCE PAR LES MARCHmS #ELA BmNmยนCIERA NON SEULEMENT AUX BANQUES ET g LยฐmCONOMIE IRLANDAISES MAIS g LA ZONE EURO DANS SON ENSEMBLE 6OIR WWW ยนNANCE GOV IE

Mexique Diversi๏ฌ cation et e๏ฌ cacitรฉ

Govt of Mexico

DยฐINVESTIR DANS LES SECTEURS DยฐAVENIR QUI FAVORISENT LES EFFETS DยฐENTRAsNEMENT DANS LA RECHERCHE DmVELOPPEMENT 2 $ PRIVmE DANS LยฐENSEIGNEMENT SUPmRIEUR ET LES CAMPUS DยฐEXCELLENCE ,ES INVESTISSEMENTS DยฐAVENIR REPRmSENTENT g TERME PRnS DE DE CROISSANCE EN PLUS GRhCE g LยฐEFFET DE LEVIER SUR LA 2 $ PRIVmE mGALEMENT STIMULmE PAR LE CRmDIT DยฐIMPxT RECHERCHE !VEC CETTE MESURE LA &RANCE EST DEVENU LE PREMIER PAYS DE Lยฐ/#$% POUR LE NIVEAU DES AIDES PUBLIQUES APPORTmES g LA 2 $ DES ENTREPRISES

Ernesto Cordero Arroyo, Secrรฉtaire des Finances et du Crรฉdit public

$EPUIS PLUS DยฐUNE DmCENNIE LE

-EXIQUE SยฐATTACHE g CONSOLIDER SES ยนNANCES PUBLIQUES ,ES RECETTES ONT mTm DIVERSIยนmES ET LA BASE DยฐIMPOSITION A mTm mLARGIE AยนN DE RmDUIRE LA DmPENDANCE g LยฐmGARD DES RECETTES PmTROLInRES %N OUTRE LES DmPENSES PUBLIQUES ONT mTm RmFORMmES POUR TENIR DAVANTAGE COMPTE DES PERFORMANCES ET PERMETTRE AINSI UNE ALLOCATION PLUS EFยนCACE DES RESSOURCES ,E -EXIQUE A AUSSI PROGRESSm DANS LA MISE EN ยชUVRE DE SON PROGRAMME DE RmFORMES STRUCTURELLES RESTRUCTURANT SON RmGIME PUBLIC DES RETRAITES ET SON SECTEUR DE LยฐmNERGIE ET mTABLISSANT AINSI LES BASES DยฐUN SYSTnME mCONOMIQUE PLUS EFยนCACE ET PLUS SOLIDE %N ET LE #ONGRnS A APPROUVm DEUX RmFORMES BUDGmTAIRES PROPOSmES PAR LยฐADMINISTRATION DU 0RmSIDENT #ALDERvN FONDmES SUR QUATRE PILIERS ADMINISTRATION ยนSCALE RECETTES PUBLIQUES DmPENSES PUBLIQUES ET FmDmRALISME BUDGmTAIRE ,A RmFORME DE A RENFORCm LE SYSTnME DยฐADMINISTRATION ยนSCALE POUR COMBATTRE LA FRAUDE ET A ACCRU LES RECETTES NON PmTROLInRES AยนN DE RmDUIRE LA DmPENDANCE g LยฐmGARD DES EXPORTATIONS PmTROLInRES ,A RmFORME DE A ACCRU LES DROITS DยฐACCISE LES IMPxTS SUR LA CONSOMMATION ET LES IMPxTS SUR LE REVENU 'RhCE g CES DEUX RmFORMES LES RECETTES ยนSCALES NON PmTROLInRES DEVRAIENT ATTEINDRE DU 0)" DยฐICI g SOIT UNE PROGRESSION DE DEPUIS LยฐENTRmE EN FONCTION DE LยฐADMINISTRATION DU 0RmSIDENT #ALDERvN %N OUTRE LE GOUVERNEMENT A ENCOURAGm UNE POLITIQUE BUDGmTAIRE AMBITIEUSE AยนN DE RENFORCER LES ยนNANCES PUBLIQUES g TRAVERS LยฐAMmLIORATION DE LยฐEFยนCACITm DES DmPENSES PUBLIQUES UNE SIMPLIยนCATION DU CADRE BUDGmTAIRE LmGAL UN mLARGISSEMENT DE LA BASE DยฐIMPOSITION ET UN RECOUVREMENT PLUS EFยนCIENT DE LยฐIMPxT 'RhCE g CES MESURES PROMUES PAR LยฐADMINISTRATION DU 0RmSIDENT #ALDERvN LE -EXIQUE Lโ Annuel de lโ OCDE 2011

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RESTAURER LES FINANCES PUBLIQUES

,ES RmSULTATS POSITIFS DE LA POLITIQUE BUDGmTAIRE DE L°ADMINISTRATION DU 0RmSIDENT #ALDERvN DEVRAIENT FAVORISER DES AMmLIORATIONS PERMETTANT DE CONSOLIDER ENCORE LES ¹NANCES PUBLIQUES MEXICAINES 6OIR WWW SHCP GOB MX

Nouvelle-Zélande

New Zealand Herald

L’optimisme est de mise

John Whitehead, Secrétaire au Trésor public

,A .OUVELLE :mLANDE COMME D°AUTRES PAYS S°EMPLOIE AVEC DmTERMINATION g ATTmNUER LES CONSmQUENCES DE LA RmCESSION MONDIALE ,E PAYS S°EST RELATIVEMENT BIEN SORTI DE LA CRISE ¹NANCInRE ET COMPTE TENU DE SA SOLIDE POSITION BUDGmTAIRE INITIALE A PU RmAGIR AU MOYEN DE MESURES UN PEU MOINS AUSTnRES QUE CELLES ADOPTmES AILLEURS -AIS DANS L°AVENIR IMMmDIAT LA .OUVELLE :mLANDE DEVRA FAIRE FACE g UN ENDETTEMENT ET DES Dm¹CITS IMPORTANTS !PRnS QUINZE ANNmES D°EXCmDENTS LE BUDGET DE L°bTAT A PLONGm DANS LE ROUGE CETTE ANNmE 24

.OUS SOMMES CONFRONTmS g CINQ ANNmES DE Dm¹CITS ET L°ENDETTEMENT PUBLIC NET RESTERA SUPmRIEUR AU NIVEAU D°AVANT LA RmCESSION JUSQUE DANS LES ANNmES ,E PAYS SE RESSENT DES EFFETS DE RECETTES ¹SCALES MOINDRES QUE PRmVU ET D°UNE CONSOMMATION PRIVmE PEU DYNAMIQUE L°mCONOMIE SE REDRESSANT PLUS LENTEMENT QU°ESCOMPTm ,E MARCHm DE L°EMPLOI EST INSTABLE MAIS LE TAUX DE CHxMAGE EN .OUVELLE :mLANDE EST INFmRIEUR AU TAUX DE CHxMAGE MOYEN DE ENREGISTRm PAR LES mCONOMIES AVANCmES $°APRnS LES DERNInRES DONNmES OF¹CIELLES IL SE SITUE g ET DEVRAIT TOMBER AUX ALENTOURS DE D°ICI AU MILIEU DE $ES PROGRnS ONT mTm FAITS DANS LA MAsTRISE DES DmPENSES PUBLIQUES ,ES SERVICES PUBLICS REPRmSENTENT UN TIERS ENVIRON DE L°mCONOMIE NmO ZmLANDAISE ET TOUS LES MINISTnRES ONT mTm MIS AU Dm¹ D°AMmLIORER LEUR EF¹CIENCE ¦ L°AVENIR LA HAUSSE DES DmPENSES SERA PLAFONNmE g MILLIARD DE DOLLARS NmO ZmLANDAIS PAR AN ENVIRON DU 0)" SOIT MOINS QU°AUPARAVANT ET UNE PLUS GRANDE RESPONSABILISATION ET TRANSPARENCE DANS LES OPmRATIONS SERONT REQUISES 1UELQUE EMPLOIS SOIT ONT mTm SUPPRIMmS DANS L°ADMINISTRATION CENTRALE DEPUIS DmCEMBRE ,ES IMPxTS SUR LE REVENU ET SUR LES SOCImTmS ONT mTm RmDUITS ET LA TAXE SUR LES BIENS ET SERVICES A mTm RELEVmE DANS LE CADRE D°ACTIONS DESTINmES g ACCROsTRE LA COMPmTITIVITm ET g RmmQUILIBRER L°mCONOMIE EN FAVEUR DES EXPORTATIONS ET DE L°mPARGNE 5N PLAN NATIONAL DE DmVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES A mTm INTRODUIT POUR LA PREMInRE FOIS ,A .OUVELLE :mLANDE A DES RAISONS D°oTRE OPTIMISTE ,ES PRIX DES MATInRES PREMInRES SONT SOLIDES CE QUI DOPE LE REVENU DES EXPORTATEURS AINSI QUE

L°mCONOMIE DANS SON ENSEMBLE ET SOUTIENT LE DOLLAR NmO ZmLANDAIS ,ES GRANDS PROJETS DE RECONSTRUCTION ENTREPRIS AU LENDEMAIN DU TREMBLEMENT DE TERRE DESTRUCTEUR QUI A FRAPPm L°sLE DU 3UD FAVORISERONT L°ACTIVITm DE CONSTRUCTION ,°ACCUEIL DE LA #OUPE DU MONDE DE RUGBY L°AN PROCHAIN DEVRAIT AUSSI AVOIR DES RETOMBmES mCONOMIQUES POSITIVES GRhCE g L°AUGMENTATION NOTABLE DU NOMBRE DE VISITEURS 6OIR WWW TREASURY GOVT NZ

Afrique du Sud Se préoccuper des générations futures

South African Ministry of Finance

DISPOSE D°UNE MARGE DE MANªUVRE BUDGmTAIRE SUF¹SANTE POUR ACCROsTRE LES DmPENSES ET L°INVESTISSEMENT DANS LES SECTEURS STRATmGIQUES ET FAVORISER AINSI LA CROISSANCE mCONOMIQUE ET LA RmDUCTION DE LA PAUVRETm !INSI MoME DURANT LA RmCENTE CRISE mCONOMIQUE INTERNATIONALE LE PAYS A PU RmALISER EN DES DmPENSES SOCIALES ET D°INFRASTRUCTURE g DES NIVEAUX HISTORIQUES RESPECTIVEMENT MILLIARDS ET MILLIARDS DE DOLLARS

Pravin Gordhan, Ministre des Finances

!VEC LE REDRESSEMENT DE L°mCONOMIE MONDIALE APRnS LA CRISE UN LARGE DmBAT S°EST ENGAGm SUR LA RAPIDITm AVEC LAQUELLE LES POUVOIRS PUBLICS DOIVENT RmSORBER LES Dm¹CITS BUDGmTAIRES $°AUCUNS AVANCENT QUE LA REPRISE SERA FREINmE SI LES DmPENSES SONT RmDUITES TROP RAPIDEMENT ALORS QUE D°AUTRES SOULIGNENT LES EFFETS POTENTIELLEMENT DmVASTATEURS D°UNE DmFAILLANCE BUDGmTAIRE ,ES AUTORITmS SUD AFRICAINES ONT mTABLI UN mQUILIBRE DmLICAT ENTRE LA CROISSANCE RmELLE DES DmPENSES ET LA RmDUCTION DE LA CHARGE QUE LES CO}TS D°INTmRoT FERONT PESER SUR LES ¹NANCES PUBLIQUES 3I NOUS DEVONS EMPRUNTER NOUS LE FERONS ESSENTIELLEMENT POUR INVESTIR DANS L°INFRASTRUCTURE QUI CONTRIBUE g AMmLIORER LA CAPACITm PRODUCTIVE DE L°mCONOMIE $U FAIT DE LA POLITIQUE

CONTRACYCLIQUE SUIVIE PAR L°!FRIQUE DU 3UD L°ASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE INTERVIENDRA PROGRESSIVEMENT SANS RmDUIRE LES SERVICES PUBLICS ESSENTIELS ET EN FAVORISANT UNE CROISSANCE DURABLE ,ES DmPENSES AU TITRE DES PROGRAMMES SOCIAUX ET DE L°INFRASTRUCTURE ONT mTm ACCRUES DURANT LE RALENTISSEMENT mCONOMIQUE DE 0OUR ACCROsTRE LES DmPENSES g UN MOMENT O| LES RECETTES DIMINUAIENT IL A FALLU ACCENTUER LE RECOURS g L°EMPRUNT ET CREUSER AINSI LE Dm¹CIT BUDGmTAIRE .OUS AVONS PU MENER CETTE POLITIQUE GRhCE g LA PRUDENCE DE NOTRE GESTION BUDGmTAIRE AU COURS DES SEIZE DERNInRES ANNmES QUI A PERMIS DE DISPOSER D°UNE MARGE DE MANªUVRE UTILE LORSQUE LA CRISE MONDIALE A FRAPPm .OUS POUVIONS SUPPORTER UN Dm¹CIT BUDGmTAIRE DE EN ET DE EN SELON LES ESTIMATIONS ,E CADRE BUDGmTAIRE ACTUEL PRmVOIT UNE RmDUCTION DU Dm¹CIT g DU 0)" D°ICI g #ELA PERMETTRA g L°mCONOMIE DE MIEUX TIRER PARTI DES POSSIBILITmS DE CROISSANCE ET mVITERA g UNE PART CROISSANTE DES DmPENSES PUBLIQUES D°oTRE ABSORBmE PAR LA HAUSSE DES PAIEMENTS D°INTmRoTS .OTRE CADRE DE POLITIQUE BUDGmTAIRE VISE ESSENTIELLEMENT g GARANTIR QUE NOUS N°ASSURONS PAS INJUSTEMENT NOTRE BIEN oTRE AU DmTRIMENT DES GmNmRATIONS FUTURES #EPENDANT POUR SOUTENIR UNE CROISSANCE mCONOMIQUE PLUS FORTE ET PLUS DURABLE NOUS EMPRUNTERONS SI NmCESSAIRE POUR ¹NANCER L°INVESTISSEMENT EN PARTICULIER SI CELUI CI PERMET DE RmDUIRE LES GOULETS D°mTRANGLEMENT DANS L°mCONOMIE ET NOUS FERONS mGALEMENT APPEL g L°INVESTISSEMENT DU SECTEUR PRIVm 5NE AUGMENTATION DU NIVEAU DE L°INVESTISSEMENT PUBLIC ET PRIVm EST NmCESSAIRE g MOYEN TERME POUR ACCROsTRE LE POTENTIEL DE CROISSANCE DE L°mCONOMIE CRmER DES EMPLOIS ET mGALEMENT CONTRIBUER SENSIBLEMENT g


L°ORIENTATION MACROmCONOMIQUE CONTRACYCLIQUE 6OIR WWW TREASURY GOV ZA

Indonésie

Reuters

Cibler les priorités

Agus Martowardojo, Ministre des Finances

,°)NDONmSIE A MAINTENU SA CROISSANCE FORTE ET STABLE ESTIMmE g EN %LLE POURRAIT ATTEINDRE CES DEUX PROCHAINES ANNmES DU FAIT DE LA CONSOMMATION DES EXPORTATIONS ET DE L°INVESTISSEMENT 0ARMI LES PRIORITmS POUR ¹ GURENT LA RmDUCTION DES INmGALITmS DES RmFORMES INSTITUTIONNELLES ET POLITIQUES POUR SUPPRIMER LES GOULETS D°mTRANGLEMENT DANS LE DmVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES DES RmFORMES ADMINISTRATIVES POUR FAVORISER L°INVESTISSEMENT AINSI QUE L°mLABORATION D°UNE STRATmGIE DE DmVELOPPEMENT PRO ENVIRONNEMENTALE POUR S°ADAPTER AUX EFFETS NmGATIFS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE ET LES ATTmNUER %N MATInRE BUDGmTAIRE L°)NDONmSIE A mTABLI UN SYSTnME D°AIDES SOCIALES ET UN PROGRAMME DE TRANSFERTS ¹ NANCIERS SOUMIS g CONDITIONS QUI VISENT LA CRmATION D°EMPLOIS ET UNE MEILLEURE RmPARTITION DES REVENUS ENTRE RmGIONS AINSI QU°UN DISPOSITIF DE GARANTIE DU CRmDIT POUR PERMETTRE AUX 0-% ET AUX MICROENTREPRISES D°OBTENIR DES ¹ NANCEMENTS SOUPLES ET BON MARCHm ,°)NDONmSIE EST DmTERMINmE g CONTRIBUER SIGNI¹ CATIVEMENT g LA LIMITATION DES mMISSIONS

MONDIALES DE GAZ g EFFET DE SERRE ET g ªUVRER EN FAVEUR D°UN ACCORD MONDIAL SUR LE CLIMAT ,E DmVELOPPEMENT mCONOMIQUE DOIT oTRE COMPATIBLE AVEC LA PRmSERVATION g LONG TERME DES RESSOURCES NATURELLES L°OBJECTIF mTANT NOTAMMENT DE RmDUIRE LA DmPENDANCE g L°mGARD DES COMBUSTIBLES FOSSILES ET DE LES REMPLACER PAR DES SOURCES D°mNERGIE PROPRES ET RENOUVELABLES .OUS DEVONS AUSSI RmDUIRE LA SENSIBILITm DE NOS ¹ NANCES PUBLIQUES AUX VARIATIONS DES COURS PmTROLIERS ,°)NDONmSIE ACCORDERA DES ALLnGEMENTS ¹ SCAUX AUX SECTEURS mNERGmTIQUES PROPRES COMME LA GmOTHERMIE ET LES BIOCARBURANTS %LLE VISE g RmDUIRE LES mMISSIONS DE D°ICI g COMPARm AU SCmNARIO DE RmFmRENCE ET DE SI UNE AIDE INTERNATIONALE EST RElUE POUR CONTRIBUER g L°EFFORT DE DmPOLLUTION ,E MINISTnRE DES &INANCES A PARTICIPm g LA CRmATION DU &ONDS INDONmSIEN D°AFFECTATION SPmCIALE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES )##4& DONT LA DEUXInME PHASE SERA DIRIGmE PAR L°UNITm D°INVESTISSEMENT DU GOUVERNEMENT INDONmSIEN FONDS SOUVERAIN QUI RELnVERA DU MINISTnRE DES &INANCES ET DONT L°OBJECTIF SERA DE ¹ NANCER LE 0ROGRAMME SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ,°)NDONmSIE S°ATTACHE g DmVELOPPER LES INFRASTRUCTURES PAR LE BIAIS DE PLUSIEURS ENTITmS CONlUES POUR FACILITER ET SOUTENIR LES PARTENARIATS PRIVmS Y COMPRIS EN FACILITANT LA MISE g DISPOSITION DE TERRES LE ,AND 2EVOLVING &UND LE ,AND #APPING &UND LE 'ARANTEE &UND ET L°)NFRASTRUCTURE &UND ,°OBJECTIF EST D°INVESTIR MILLIARDS DE DOLLARS AU COURS DES CINQ PROCHAINES ANNmES 6OIR WWW DEPKEU GO ID

Votre fenêtre sur l’OCDE 5N MAGAZINE PRIMm POUR VOUS TENIR INFORMm DES GRANDS Dm¹ S POLITIQUES mCONOMIQUES ET SOCIAUX ACTUELS ,E MAGAZINE ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% PRmSENTE UNE ANALYSE DmTAILLmE ¹ ABLE ET RmGULInREMENT MISE g JOUR DES PRINCIPAUX SUJETS DE L°ACTUALITm mCONOMIQUE ET SOCIALE INTERNATIONALE )L CONSTITUE AINSI UN EXCELLENT OUTIL D°INFORMATION POUR LES REPRmSENTANTS DU MONDE DES AFFAIRES LES /.' LES UNIVERSITAIRES ET LES JOURNALISTES QUI SOUHAITENT SE TENIR INFORMmS DES DmBATS MENmS PAR LES DmCIDEURS POLITIQUES

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!NALYSES D°EXPERTS SUR DES QUESTIONS INTERNATIONALES $OSSIERS SPmCIAUX )NDICATEURS mCONOMIQUES SOCIAUX ENVIRONNEMENTAUX ET SCIENTI¹ QUES ,IENS RmFmRENCES ET BIBLIOGRAPHIES $ESCRIPTIONS DES NOUVELLES PUBLICATIONS DE L°/#$% CALENDRIER ETC !BONNEZ VOUS g ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% SUR WWW OCDELIBRAIRIE ORG ` OU SUR WWW OBSERVATEUROCDE ORG ABONNEMENT HTML TARIF SPmCIAL D°ABONNEMENT SUR DEUX ANS

2ECOMMANDm PAR LE JURY AU 0RIX DE L°¢ !SSOCIATION OF ,EARNED AND 0ROFESSIONAL 3OCIETY 0UBLISHERS £ 2OYAUME 5NI

L’Annuel de l’OCDE 2011

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RESTAURER LES FINANCES PUBLIQUES

Maรฎtriser les ๏ฌ nances publiques Pier Carlo Padoan, Chef รฉconomiste et Secrรฉtaire gรฉnรฉral adjoint de lโ OCDE

,A PLUPART DES PAYS DE Lยฐ/#$% SONT EN SITUATION DยฐENTAMER LยฐASSAINISSEMENT DE LEURS ยนNANCES PUBLIQUES EN ,ES PROGRAMMES DยฐASSAINISSEMENT DEVRONT oTRE ASSOCImS g DES POLITIQUES DANS DยฐAUTRES DOMAINES NOTAMMENT LA POLITIQUE MONmTAIRE ET STRUCTURELLE ,E POINT DE DmPART LA SmQUENCE ET LE RYTHME DE CES ACTIONS DmPENDRONT DE LA SITUATION DE CHAQUE PAYS ET NOTAMMENT DE LยฐmTAT GmNmRAL DES ยนNANCES PUBLIQUES DE LA VIGUEUR DE LA REPRISE ET DES POSSIBILITmS DE ยนNANCEMENT DES DmยนCITS BUDGmTAIRES ,ES POSSIBILITmS POUR LA POLITIQUE MONmTAIRE DE COMPENSER LES EFFETS g COURT TERME DE LยฐAJUSTEMENT BUDGmTAIRE SUR LยฐACTIVITm mCONOMIQUE DmPENDRONT AUSSI DES PAYS

OCDE

)L Y A DE BONNES RAISONS DE SE MONTRER AMBITIEUX SUR LE PLAN BUDGmTAIRE )L EST DIFยนCILE DE SAVOIR EXACTEMENT QUEL DEGRm DยฐENDETTEMENT UN PAYS PEUT SUPPORTER $E NOMBREUX PAYS DOIVENT DE TOUTE FAlON RmDUIRE LEUR DETTE PUBLIQUE AVANT QUE LE VIEILLISSEMENT DmMOGRAPHIQUE NE PnSE ENCORE PLUS LOURD %N OUTRE LA PERSISTANCE DยฐUN NIVEAU mLEVm DยฐENDETTEMENT LIMITERA LES POSSIBILITmS DยฐACTION EN CAS DE RALENTISSEMENT FUTUR DE LยฐACTIVITm

,A DETTE PUBLIQUE DANS LยฐENSEMBLE DE LA ZONE /#$% APPROCHE DU 0)" LA CRISE ยนNANCInRE ET mCONOMIQUE AYANT FORTEMENT DmGRADm LES BUDGETS PUBLICS 5NE ACTION CONCERTmE VISANT DES BUDGETS PLUS mQUILIBRmS EST NmCESSAIRE TOUT EN ยชUVRANT g LA CROISSANCE mCONOMIQUE

5N ENDETTEMENT mLEVm PEUT AVOIR DยฐAUTRES CONSmQUENCES 5NE OFFRE EXCmDENTAIRE DยฐEMPRUNTS PUBLICS PEUT FAIRE MONTER LES TAUX DยฐINTmRoT

Sans action rapide et cohรฉrente, les niveaux dโ endettement continueront dโ augmenter dans la plupart des pays

,A RmCESSION A AFFAIBLI LES ยนNANCES PUBLIQUES DE LA PLUPART DES PAYS DE Lยฐ/#$% ,ES PLANS DE RELANCE LA CONTRACTION DES RENTRmES ยนSCALES UN CHxMAGE mLEVm TELS SONT QUELQUES UNS DES FACTEURS QUI ONT ABOUTI g DES NIVEAUX HISTORIQUEMENT mLEVmS DE DmยนCIT ET DยฐENDETTEMENT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES )L EST CLAIR QUE DES DmPENSES PUBLIQUES ET DES MESURES ยนSCALES MASSIVES mTAIENT NmCESSAIRES POUR MAINTENIR g ยบOT LES mCONOMIES DURANT LA CRISE ET LA RmCESSION QUI A SUIVI -AIS LA CONJONCTION DES MESURES DE RELANCE ET DES EFFETS DE LA RmCESSION SUR LES BUDGETS VA RAPPROCHER EN LE DmยนCIT BUDGmTAIRE DE LA ZONE /#$% DE SON NIVEAU RECORD DEPUIS LA ยนN DE LA 3ECONDE 'UERRE MONDIALE SOIT ENVIRON DU 0)" ,ES ยนNANCES PUBLIQUES DES PAYS DE Lยฐ/#$% SยฐAMmLIORERONT EN g MESURE QUE LยฐACTIVITm mCONOMIQUE SE REDRESSERA ET QUE LES MESURES DยฐASSAINISSEMENT ANNONCmES COMMENCERONT g PORTER LEURS FRUITS -AIS LES DmยนCITS SOUS JACENTS HORS EFFETS DES ยบUCTUATIONS DE LยฐACTIVITm mCONOMIQUE SUR LE BUDGET RESTERONT HISTORIQUEMENT mLEVmS DANS PLUSIEURS PAYS DONT LES bTATS 5NIS LE *APON ET LE 2OYAUME 5NI !VEC DE TELS DmยนCITS LA DETTE PUBLIQUE APPROCHERA DU 0)" EN DANS LยฐENSEMBLE DE LA ZONE /#$% ,ES NIVEAUX DยฐENDETTEMENT SONT MoME SUPmRIEURS DANS QUELQUES PAYS ,A DETTE PUBLIQUE JAPONAISE PAR EXEMPLE DEVRAIT DmPASSER DU 0)" EN 3ANS ACTION RAPIDE ET COHmRENTE LES NIVEAUX DยฐENDETTEMENT CONTINUERONT DยฐAUGMENTER DANS LA PLUPART DES PAYS 2ESTAURER LES ยนNANCES PUBLIQUES TOUT EN SOUTENANT LA REPRISE ยซ SANS PARLER DE PRmSERVER LES PRINCIPAUX SERVICES PUBLICS ยซ EST UN mQUILIBRE AUQUEL LES PAYS DE Lยฐ/#$% DOIVENT PARVENIR 5N GIGANTESQUE EFFORT SERA NmCESSAIRE POUR RAMENER LES RATIOS DETTE PUBLIQUE 0)" g LEURS NIVEAUX DยฐAVANT LA CRISE SURTOUT DANS LES PAYS QUI mTAIENT DmJg LOURDEMENT ENDETTmS

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ET COMPROMETTRE LA CROISSANCE g LONG TERME *USQUยฐg PRmSENT LA PLUPART DES PAYS ONT PU ยนNANCER AISmMENT DยฐIMPORTANTS DmยนCITS -AIS LยฐATTITUDE DES INVESTISSEURS VIS g VIS DES TITRES PUBLICS PEUT SE MODIยนER BRUSQUEMENT COMME LE MONTRE LA CRISE RmCENTE DE LA DETTE SOUVERAINE DANS LA ZONE EURO 0AR AILLEURS LA CHARGE DยฐINTmRoTS AUGMENTE AVEC LยฐENDETTEMENT ET LE SERVICE DE LA DETTE DmTOURNERA PROBABLEMENT DES RESSOURCES BUDGmTAIRES TRnS SOLLICITmES QUI AURAIENT PU oTRE AFFECTmES AUX PROGRAMMES SOUTENANT LA CROISSANCE mCONOMIQUE ,ยฐASSAINISSEMENT DES ยนNANCES PUBLIQUES SERA DยฐAUTANT PLUS DIFยนCILE ,ยฐENJEU FONDAMENTAL EST DONC DยฐASSAINIR LES ยนNANCES PUBLIQUES SANS NUIRE g LA CROISSANCE g LONG TERME 0LUSIEURS OPTIONS ET ARBITRAGES EN CE SENS DOIVENT oTRE ENVISAGmS ,ES GOUVERNEMENTS DOIVENT AUSSI PRENDRE EN COMPTE LES QUESTIONS DยฐmQUITm CAR LES CO}TS ET AVANTAGES DES DIFFmRENTS INSTRUMENTS NE SONT PAS LES MoMES POUR TOUTES LES CATmGORIES SOCIALES ,ORSQUยฐIL FAUT RmDUIRE LES DmPENSES LES RmDUCTIONS DEVRAIENT PRmSERVER LES PROGRAMMES FAVORISANT LA CROISSANCE ,ยฐmDUCATION LA 2 $ ET LES INFRASTRUCTURES EN SONT DE BONS EXEMPLES CAR ELLES ENCOURAGENT LA CROISSANCE g LONG TERME VIA DES GAINS DE PRODUCTIVITm ET RmVnLENT DE NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE ,ES INITIATIVES EN FAVEUR DES INFRASTRUCTURES PUBLIQUES CONCOURENT g LA CROISSANCE EN FOURNISSANT DES OPPORTUNITmS AUX INVESTISSEMENTS PRIVmS ET EN SOUTENANT LยฐACTIVITm mCONOMIQUE $ES HAUSSES DยฐIMPxTS PEUVENT mGALEMENT oTRE NmCESSAIRES ET DEVRAIENT ALORS SE LIMITER AUX IMPxTS QUI FAUSSENT LE MOINS LA CROISSANCE PAR EXEMPLE SUR LยฐIMMOBILIER ET LA CONSOMMATION ,ES IMPxTS SUR LE REVENU ET SUR LES SOCImTmS NE FAVORISENT PAS LA


CROISSANCE CAR ILS INºUENT SUR LES DmCISIONS D°INVESTISSEMENT DES ENTREPRISES ET SUR LE NOMBRE D°HEURES DE TRAVAIL $E PLUS LES PAYS DEVRAIENT S°APPUYER SUR LES RECETTES ¢ VERTES £ POUR LEURS PROGRAMMES D°ASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE NOTAMMENT CELLES PROVENANT DES mCOTAXES ET DES mCHANGES DE CARBONE QUI PERMETTENT D°ASSURER DES RECETTES SUPPLmMENTAIRES TOUT EN AMmLIORANT LE BIEN oTRE

L’enjeu fondamental est d’assainir les finances publiques sans nuire à la croissance à long terme

,A POLITIQUE STRUCTURELLE PEUT AUSSI oTRE EXTRoMEMENT UTILE ,ES RmFORMES AUGMENTANT LE POTENTIEL DE CROISSANCE EN AMmLIORANT LA PRODUCTIVITm ET OU L°OFFRE DE TRAVAIL PEUVENT SIMULTANmMENT CONTRIBUER g mQUILIBRER LE BUDGET ,ES MESURES QUI mLIMINENT LES OBSTACLES g LA CRmATION D°EMPLOIS ACCROISSENT LE NOMBRE D°ACTIFS PAYANT DES IMPxTS ,A RmDUCTION DES DISPOSITIFS DE RETRAITE ANTICIPmE PEUT AUSSI PERMETTRE DE MIEUX UTILISER LA MAIN D°ªUVRE ET DE RELEVER LA CROISSANCE POTENTIELLE %N RETOUR UNE CROISSANCE PLUS RAPIDE FACILITE L°ASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE ET LES RmFORMES STRUCTURELLES SONT BmNm¹QUES g LONG TERME POUR LA SANTm DE L°mCONOMIE !MmLIORER L°EF¹CIENCE DU SECTEUR PUBLIC ET OBTENIR PLUS DE RmSULTATS AVEC MOINS D°ARGENT EST AUSSI UNE VOIE PROMETTEUSE 5N GRAND NOMBRE DE PAYS DE L°/#$% POURRAIENT RmDUIRE LEURS DmPENSES DE SANTm SANS SACRI¹ER LA QUALITm DES SERVICES PAR EXEMPLE EN DmVELOPPANT LES SOINS PRIMAIRES ET LES SOINS AMBULATOIRES $ANS L°mDUCATION mGALEMENT ON POURRAIT ATTEINDRE LES NIVEAUX ACTUELS DE RmSULTATS ET DE PERFORMANCE EN DmPENSANT MOINS MAIS DE FAlON PLUS EF¹CIENTE ,ES mCONOMIES PERMISES PAR CES RmFORMES POURRAIENT EN OUTRE oTRE RmAFFECTmES

Quid des déséquilibres mondiaux ? ,E NIVEAU mLEVm D°mPARGNE OBSERVm DANS PLUSIEURS PAYS mMERGENTS EST EN GmNmRAL DICTm PAR LA PRUDENCE ,ES MmNAGES mPARGNENT « PROBABLEMENT PLUS QUE NmCESSAIRE « CAR ILS NE PEUVENT COMPTER SUR DES ¹LETS DE SmCURITm SOCIALE QUI LEUR PERMETTRAIENT DE LISSER LEUR CONSOMMATION S°ILS SONT CONFRONTmS g UNE MALADIE OU g UNE PERTE D°EMPLOI )LS DOIVENT AUSSI mCONOMISER POUR LEUR RETRAITE CAR LES RmGIMES DE RETRAITE SONT EN GmNmRAL SOUS DmVELOPPmS #°EST LE CAS DANS PLUSIEURS PAYS D°!SIE NOTAMMENT LA #HINE ,ES GOUVERNEMENTS DES PAYS ASIATIQUES mPARGNENT AUSSI g L°EXCnS POUR LES MoMES RAISONS .mANMOINS EN mTENDANT DURABLEMENT LA PORTmE DES PROGRAMMES DE PROTECTION SOCIALE LES POUVOIRS PUBLICS RmDUIRAIENT LEURS PROPRES BESOINS D°mPARGNE ET DANS LE MoME TEMPS

AU ¹NANCEMENT DE MESURES FAVORISANT LA CROISSANCE mCONOMIQUE $°AUTRES RmFORMES STRUCTURELLES POURRAIENT AUSSI CONTRIBUER g L°ASSAINISSEMENT DES ¹NANCES PUBLIQUES )L S°AGIT PAR EXEMPLE DE METTRE ¹N AUX SUBVENTIONS INCITANT g LA CONSOMMATION DE COMBUSTIBLES FOSSILES ET DE SE MONTRER PLUS STRICT SUR LES AIDES AUX PRODUCTEURS AGRICOLES 5NE ACTION DANS CES DOMAINES POURRAIT oTRE TRIPLEMENT BmNm¹QUE EN ACCmLmRANT LA PRODUCTIVITm EN mCONOMISANT DES FONDS PUBLICS ET EN CONTRIBUANT g LA PROTECTION DE L°ENVIRONNEMENT %N¹N DE BONNES RmFORMES SONT IMPORTANTES POUR LA CRmDIBILITm DE L°ASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE SURTOUT EN CETTE PmRIODE D°INCERTITUDE ,ES EFFORTS INTERNATIONAUX DE COORDINATION DES POLITIQUES PAR EXEMPLE VIA LE ' ET L°/#$% NE PEUVENT QUE RENFORCER LA CON¹ANCE ET APPUYER LE PROCESSUS D°ASSAINISSEMENT ,°ENJEU EST DE BIEN ARTICULER LES DIFFmRENTES POLITIQUES ET D°EXPLOITER LES SYNERGIES 0OUR VmRITABLEMENT SORTIR DE LA RmCESSION ET JETER LES BASES D°UNE CROISSANCE PLUS FORTE PLUS mQUILIBRmE ET DURABLE CES PROCHAINES ANNmES LES DmCIDEURS POLITIQUES DOIVENT PLEINEMENT UTILISER LES INSTRUMENTS DE POLITIQUE STRUCTURELLE g LEUR DISPOSITION %N FAISANT LES BONS CHOIX ILS POURRONT FAIRE AVANCER LEUR PROGRAMME DE RmFORME STRUCTURELLE EN FAVEUR DE LA CROISSANCE TOUT EN RESTAURANT LA VIABILITm DES ¹NANCES PUBLIQUES Références et liens recommandés Travaux de l’OCDE sur les questions monétaires et financières : www.oecd.org/eco/monnaiesfinances Travaux de l’OCDE sur les finances publiques : www.oecd.org/eco/financespubliques Perspectives économiques de l’OCDE : www.oecd.org/perspectiveseconomiques

FAVORISERAIENT UNE DIMINUTION DE L°mPARGNE DE PRmCAUTION DES MmNAGES -AIS IL S°AGIT Lg DU LONG TERME 0OUR LE MOMENT LA CROISSANCE TIRmE PAR LES EXPORTATIONS ASSOCImE g LA RIGIDITm DES TAUX DE CHANGE IMPLIQUE QUE LES ºUX DE CAPITAUX SOUS LA FORME DE PRoTS ET D°INVESTISSEMENTS RESTERONT ORIENTmS DES PAYS PAUVRES VERS LES PAYS RICHES #ELA CRmE DES TENSIONS EN TERMES DE TAUX DE CHANGE "IEN S}R LES EXCmDENTS DE BALANCE COURANTE NE SONT PAS L°APANAGE DES GRANDES mCONOMIES mMERGENTES )LS TmMOIGNENT SOUVENT AUSSI DE LA STRUCTURE DmMOGRAPHIQUE COMME AU *APON 5N EXCmDENT PEUT oTRE D} g UN TROP FAIBLE INVESTISSEMENT ET NON g UNE TROP FORTE mPARGNE 0AR EXEMPLE DES RmGLEMENTATIONS DES MARCHmS DE PRODUITS PROTmGEANT LES ENTREPRISES INTmRIEURES DE LA CONCURRENCE mTRANGnRE PEUVENT DmCOURAGER L°ENTREPRENARIAT ET L°INVESTISSEMENT #°EST NOTAMMENT LE CAS EN !LLEMAGNE COMMELE MONTRENT CERTAINES ANALYSES RmCENTES DE L°/#$%

,E POINT COMMUN ENTRE CES FACTEURS SOUS JACENTS DE DmSmQUILIBRES EST LEUR CARACTnRE ESSENTIELLEMENT STRUCTUREL &AUTE D°ACTION DES POUVOIRS PUBLICS LES Dm¹CITS MONDIAUX DES BALANCES COURANTES POURRAIENT ENCORE SE CREUSER )LS N°ATTEINDRONT PROBABLEMENT PAS LEURS NIVEAUX D°AVANT LA CRISE PUISQU°AU MOINS UNE PARTIE DES FACTEURS DE CONSOMMATION ET DE PRISE DE RISQUES EXCESSIVES ONT DISPARU ,ES REMnDES SONT NOMBREUX 0OUR COMMENCER UNE PLUS GRANDE ºEXIBILITm DES TAUX DE CHANGE SERAIT D°UN GRAND SECOURS PARTICULInREMENT CONCERNANT LA PARITm ENTRE LE DOLLAR AMmRICAIN ET LE RENMINBI CHINOIS -AIS CE N°EST PAS SUF¹SANT )L FAUT PRENDRE DES MESURES POUR FAIRE FACE AUX CAUSES STRUCTURELLES PROFONDES DES EXCmDENTS ET DES Dm¹CITS !DAPTATION DE ¢ #ORRIGER LES DmSmQUILIBRES MONDIAUX £ ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% N MAI

L’Annuel de l’OCDE 2011

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RESTAURER LES FINANCES PUBLIQUES

Ralph Orlowski/Reuters

Lโ impรฉratif budgรฉtaire

Jean-Claude Trichet, Prรฉsident, Banque centrale europรฉenne

,ES GOUVERNEMENTS ET LES BANQUES CENTRALES ONT RmUSSI g mVITER UNE CATASTROPHE mCONOMIQUE MONDIALE MAIS LA CRISE A LAISSm DERRInRE ELLE DES bTATS QUASIMENT EN FAILLITE 5N RETOUR RAPIDE g LA SOLVABILITm EST INDISPENSABLE ยฆ LยฐAPPROCHE DE LES mCONOMIES DU MONDE ENTIER SE REMETTENT ENCORE DE LA PIRE CRISE MONDIALE DEPUIS LA 'RANDE $mPRESSION -AIS g LA DIFFmRENCE DES ANNmES CETTE CRISE A mTm LARGEMENT CONTENUE GRhCE g UNE ACTION RAPIDE DES BANQUES CENTRALES DES GOUVERNEMENTS ET DES PARLEMENTS #ES ACTIONS ONT mTm EXTRAORDINAIRES MAIS ELLES ONT ENTRAsNm PLUSIEURS DmยนS ,E PLUS IMPORTANT DยฐENTRE EUX PROVIENT DยฐUNE DmGRADATION DES ยนNANCES PUBLIQUES DยฐUNE AMPLEUR ET DยฐUNE PORTmE GmOGRAPHIQUE SANS PRmCmDENT ,A RmCESSION A DIMINUm LES RECETTES ยนSCALES ET AUGMENTm LES DmPENSES PUBLIQUES AU TITRE DES INDEMNITmS DE CHxMAGE ALORS QUยฐUN GRAND NOMBRE DยฐAUTRES POSTES DE DmPENSES NยฐONT PAS mTm TOTALEMENT AJUSTmS AU NIVEAU DE LA PRODUCTION BIEN PLUS BAS QUE PRmVU ,ES BUDGETS PUBLICS SUBISSENT DONC DES PRESSIONS CONSIDmRABLES &IN LA DETTE PUBLIQUE DANS LA ZONE EURO EST DE POINTS DE POURCENTAGE SUPmRIEURE g SON NIVEAU DE PRmVISIONS DยฐAUTOMNE DE LA #OMMISSION EUROPmENNE !UX bTATS 5NIS ET AU *APON ELLE SยฐEST ACCRUE DE PLUS DE POINTS DE POURCENTAGE DONNmES DE Lยฐ/#$% )L NE FAIT GUnRE DE DOUTE QUE TOUTES LES mCONOMIES AVANCmES DOIVENT

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METTRE EN ยชUVRE SANS TARDER UNE STRATmGIE CRmDIBLE DยฐASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE g MOYEN TERME (EUREUSEMENT IL EXISTE UN CONSENSUS DE PLUS EN PLUS LARGE SUR LA NmCESSITm DE MAINTENIR LยฐINTmGRITm DES ยนNANCES PUBLIQUES EN PROPOSANT DES STRATmGIES DE SORTIE CRmDIBLES ET EN ENGAGEANT UNE PROFONDE RmFORME DU SECTEUR ยนNANCIER $ANS LES DIFFmRENTES PARTIES DE LยฐmCONOMIE MONDIALE IL Y A AUSSI UNE PRISE DE CONSCIENCE CROISSANTE DU FAIT QUE LA CONSOLIDATION ET LยฐASSAINISSEMENT DES ยนNANCES PUBLIQUES NE PEUVENT PLUS oTRE DIFFmRmS ,A DURABILITm DE LA CROISSANCE mCONOMIQUE DmPEND DE LA VIABILITm DES ยนNANCES PUBLIQUES ,ES RESPONSABLES FONT TOUT CE QUI EST POSSIBLE POUR EMPoCHER UN AUTRE DYSFONCTIONNEMENT EXTRoME DU SECTEUR ยนNANCIER #EPENDANT MoME SI LE MONDE RmUSSIT g INTRODUIRE LES RmFORMES ยนNANCInRES LES PLUS EXIGEANTES DยฐAUTRES FACTEURS IMPRmVISIBLES POURRAIENT CAUSER DE NOUVELLES DIFยนCULTmS mCONOMIQUES ET ยนNANCInRES $ES mVmNEMENTS INATTENDUS ET INmVITABLES COMME LES CATASTROPHES NATURELLES QUI ONT FRAPPm PLUSIEURS PAYS EN POURRAIENT EXIGER UNE AIDE DยฐURGENCE DES bTATS 0OUR FAIRE FACE g DE TELLES SITUATIONS NOUS DEVONS DISPOSER DยฐUNE MARGE DE MANยชUVRE DANS NOS ยนNANCES PUBLIQUES $ES VOLANTS DE SmCURITm BUDGmTAIRE SONT INDISPENSABLES LORSQUE LES mCONOMIES TRAVERSENT UN CYCLE DยฐACTIVITm NORMAL )LS LE SONT


DยฐAUTANT PLUS FACE g DES CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES $URANT LA CRISE ยนNANCInRE LES POUVOIRS PUBLICS ONT D} ENGAGER DES CAPITAUX IMPORTANTS POUR EMPoCHER LยฐEFFONDREMENT DU SYSTnME ยนNANCIER AVEC DES RISQUES MAJEURS POUR LES CONTRIBUABLES COMME LE MONTRENT LES CALCULS DE LA "ANQUE CENTRALE EUROPmENNE ยฆ UN MOMENT DONNm LE SOUTIEN AU SECTEUR ยนNANCIER Y COMPRIS LES RECAPITALISATIONS LES GARANTIES LE TRAITEMENT DES ACTIFS TOXIQUES ET DยฐAUTRES OPTIONS A REPRmSENTm g PEU PRnS UN QUART DU 0)" DANS Lยฐ5NION EUROPmENNE ET AUX bTATS 5NIS &ACE g DES ENGAGEMENTS DE CETTE AMPLEUR LES bTATS DOIVENT JOUIR DยฐUNE CERTAINE CRmDIBILITm ยนNANCInRE

Il nโ est plus possible de faire con๏ฌ ance aux modรจles qui servaient de base aux รฉconomistes pour mesurer lโ incidence des dรฉpenses de relance โ ou en lโ occurrence des dรฉ๏ฌ cits โ sur la croissance รฉconomique #EUX QUI SE SONT PRONONCmS CONTRE UN EFFORT RmSOLU DยฐASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE SOUS ESTIMENT g MON AVIS LE FAIT QUE DANS DES CIRCONSTANCES mCONOMIQUES EXTRAORDINAIRES LES RELATIONS EMPIRIQUES mTABLIES NE FONCTIONNENT PLUS DE LA MoME MANInRE !UJOURDยฐHUI NOUS NAVIGUONS SUR DES EAUX QUASIMENT INCONNUES #OMPTE TENU DES DmSmQUILIBRES BUDGmTAIRES IL NยฐEST PLUS POSSIBLE DE SยฐAPPUYER SUR LES MODnLES UTILISmS PAR LES mCONOMISTES POUR MESURER LยฐIMPACT DES DmPENSES DE RELANCE ยซ OU EN LยฐOCCURRENCE DES DmยนCITS ยซ SUR LA CROISSANCE mCONOMIQUE $ANS CES CONDITIONS DยฐAUTRES FACTEURS BEAUCOUP PLUS DIFยนCILES g MESURER ENTRENT EN JEU *E SUIS CONVAINCU QUE DANS LA PLUPART DES PAYS DE Lยฐ/#$% UN ASSAINISSEMENT

Fiscalitรฉ verte

,A SITUATION g LAQUELLE LยฐmCONOMIE MONDIALE EST CONFRONTmE EST EXTAORDINAIRE %T UNE SITUATION EXTRAORDINAIRE APPELLE DES MESURES EXTRAORDINAIRES ,ES BANQUES CENTRALES ONT FAIT DE GROS EFFORTS POUR PRmSERVER DE FAlON CRmDIBLE LA STABILITm DES PRIX FACE AUX RISQUES DยฐINยบATION ET DE DmยบATION ,A "ANQUE CENTRALE EUROPmENNE A RmAGI mNERGIQUEMENT DnS LE DmBUT AUX TURBULENCES ยนNANCInRES TOUT EN CONTINUANT DE SE PRmOCCUPER DU MOYEN ET DU LONG TERME ASSURER LA STABILITm DES PRIX g MOYEN TERME EST SA MISSION PREMInRE ,A REMARQUABLE STABILITm DES PRIX MAINTENUE CES DOUZE DERNInRES ANNmES ET LE SOLIDE ANCRAGE DES ANTICIPATIONS DยฐINยบATION SONT DES mLmMENTS DmTERMINANTS DE LA CONยนANCE DANS LA ZONE EURO ET EN %UROPE 0OUR QUE LA REPRISE SยฐAFFERMISSE IL IMPORTERA DE PROGRESSER VERS LE RmTABLISSEMENT DE ยนNANCES PUBLIQUES SAINES DANS LA ZONE EURO AINSI QUE DANS LES PAYS AVANCmS Voir le site de la Banque centrale europรฉenne : www.ecb.int

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2008 2000

3 2 1 0 -1 -2 Mexique ร -U Chili Canada N-Z OCDE Japon Espagne France Australie Pologne Belgique Rรฉp. slovaque Islande Suisse Grรจce Allemagne Estonie R-U Irlande Norvรจge Autriche Luxembourg Italie Corรฉe Suรจde Portugal Slovรฉnie Rรฉp. tchรจque Finlande Hongrie Israรซl Turquie Pays-Bas Danemark

,ES TAXES CARBONE EXISTENT DEPUIS PLUSIEURS ANNmES DANS QUELQUES PAYS DONT LA 3UnDE 0LUS RmCEMMENT DES PAYS COMME LE #ANADA Lยฐ)SLANDE Lยฐ)RLANDE ET LE *APON ONT DmCIDm DE METTRE EN PLACE DIFFmRENTES FORMES DE TAXES CARBONE SOUVENT DANS LE CADRE DE LEURS MESURES DยฐASSAINISSEMENT

#ยฐEST POURQUOI JE NE SOUSCRIS PAS g LยฐARGUMENT SELON LEQUEL DIFFmRER LE RETOUR g DES ยนNANCES PUBLIQUES SAINES CONTRIBUERAIT g LA REPRISE mCONOMIQUE $ANS LA PLUPART DES mCONOMIES AVANCmES LA NmCESSITm DE SOUTENIR LA REPRISE EN COURS ET DE PROMOUVOIR LA CRmATION DยฐEMPLOIS EST PRmCISmMENT LA RAISON POUR LAQUELLE UN ASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE DOIT INTERVENIR SANS TARDER

Le montant des taxes ยซ vertes ยป, en % du PIB, a baissรฉ dans presque tous les pays depuis 2000 % du PIB

,ยฐUN DES DOMAINES DANS LESQUELS LES GOUVERNEMENTS ONT CHERCHm g AUGMENTER LEURS REVENUS SONT LES TAXES mCOLOGIQUES %T CE POUR DE BONNES RAISONS ,ES TAXES PEUVENT FOURNIR UNE INCITATION CLAIRE g RmDUIRE LES DmGhTS ENVIRONNEMENTAUX -AIS ALORS QUE LE NOMBRE DE TAXES ENVIRONNEMENTALES A AUGMENTm AU COURS DES DERNInRES ANNmES LES REVENUS TIRmS DE CES TAXES ONT LmGnREMENT BAISSm PAR RAPPORT AU 0)" #ETTE BAISSE DES REVENUS REยบnTE PARTIELLEMENT LE DmCLIN DE LA DEMANDE DE CARBURANT SUITE AUX RmCENTS PRIX mLEVmS DU PmTROLE ENTRE AUTRES FACTEURS CE QUI g SON TOUR A CONDUIT g UNE RmDUCTION DE LยฐENSEMBLE DES REVENUS PROVENANT DES IMPxTS SUR LES PRODUITS mNERGmTIQUES

BUDGmTAIRE g MOYEN TERME ORDONNm ET RmSOLU DOPERA LA CONยนANCE DES MmNAGES DES ENTREPRISES DES INVESTISSEURS ET DES mPARGNANTS

Source : OCDE (2010), La ๏ฌ scalitรฉ, lโ innovation et lโ environnement

BUDGmTAIRE )L RESTE TOUTEFOIS UNE MARGE IMPORTANTE POUR mLARGIR LยฐUTILISATION DES TAXES VERTES DANS LES PAYS DE Lยฐ/#$%

4RAVAUX DE Lยฐ/#$% SUR LES TAXES ENVIRONNEMENTALES WWW OECD ORG ENV TAXES FR

Lโ Annuel de lโ OCDE 2011

29


RESTAURER LES FINANCES PUBLIQUES

Ni trop tรดt, ni trop tard : viser le moyen terme

1UE PEUVENT APPRENDRE Dยฐ)SRApL LES PAYS QUI CHERCHENT g REMETTRE EN ORDRE LEURS ยนNANCES PUBLIQUES 3TANLEY &ISCHER PRmSIDENT DE LA "ANQUE CENTRALE ISRAmLIENNE RAPPELLE LยฐEXPmRIENCE ISRAmLIENNE ET DONNE DES RAISONS DยฐoTRE OPTIMISTE ,ES MESURES BUDGmTAIRES ONT BEAUCOUP CONTRIBUm g EMPoCHER LยฐEFFONDREMENT ยนNANCIER ET UNE SPIRALE DmยบATIONNISTE DURANT LA CRISE mCONOMIQUE ET ยนNANCInRE MONDIALE DE CES DEUX DERNInRES ANNmES #EPENDANT DANS CERTAINS PAYS LEURS EFFETS SECONDAIRES ยซ DmยนCITS IMPORTANTS ET PERSISTANTS RAPIDE AUGMENTATION DE LA DETTE ยซ COMMENCENT g MENACER LA REPRISE 3I LA PLUPART DES PAYS DmVELOPPmS NE SEMBLENT PAS CONFRONTmS g DES PROBLnMES IMMmDIATS DE LIQUIDITm DE NOMBREUX PAYS QUI CONNAISSAIENT OU ALLAIENT CONNAsTRE DES DmSmQUILIBRES BUDGmTAIRES AVANT LA CRISE ET CEUX O| LES PRmVISIONS DE CROISSANCE g LONG TERME ONT mTm LARGEMENT REVUES g LA BAISSE DOIVENT PERSUADER LES MARCHmS QUยฐILS ONT UNE STRATmGIE POUR RmmQUILIBRER LEURS ยนNANCES PUBLIQUES g LONG TERME #ET IMPmRATIF SUSCITE UN DILEMME BIEN CONNU $ยฐUNE PART LAISSER PERDURER LES DmยนCITS BUDGmTAIRES ยนNIT PAR PROVOQUER UNE PERTE DE CONยนANCE UNE AUGMENTATION DES PRIMES DE RISQUE ET UN TASSEMENT DU RYTHME DE CROISSANCE #ES RISQUES POURRAIENT AFFECTER LES MARCHmS ET ENTRAVER LA CROISSANCE ACTUELLE BIEN AVANT QUE LES RISQUES BUDGmTAIRES NE SE CONCRmTISENT %N REVANCHE UN AJUSTEMENT TROP RAPIDE POURRAIT RmDUIRE DIRECTEMENT LยฐACTIVITm mCONOMIQUE ยซ SURTOUT SI DE NOMBREUX PAYS Y PROCnDENT SIMULTANmMENT ,ยฐUN DES MOYENS DE FAIRE FACE g CE DILEMME EST DE DmยนNIR AU PRmALABLE DES OBJECTIFS DยฐASSAINISSEMENT g MOYEN TERME TOUT EN mVITANT ยซ OU EN LIMITANT ยซ LES MESURES DE CONTRACTION IMMmDIATES 5N TEL PROCESSUS PEUT oTRE SOUTENU PAR DES RnGLES BUDGmTAIRES TRANSPOSANT LES OBJECTIFS DmยนNIS SOUS FORME DE LOI OU DยฐENGAGEMENT PUBLIC 4OUTEFOIS LE PRINCIPAL ENJEU EST DE RENDRE CES ENGAGEMENTS CRmDIBLES !UTREMENT LE REPORT DE LยฐAJUSTEMENT mQUIVAUDRAIT AUX YEUX DES AGENTS mCONOMIQUES g UNE ABSENCE DยฐAJUSTEMENT CE QUI INยบUERAIT SUR LA CONยนANCE

PERMETTANT DES AJUSTEMENTS BUDGmTAIRES DURABLES ET CRmDIBLES ,ES PREMIERS OBJECTIFS g MOYEN TERME ONT mTm INSCRITS DANS LA LOI EN AยนN DยฐANCRER LยฐENGAGEMENT DยฐmQUILIBRER LE BUDGET SUR CINQ ANS AU MOMENT O| LยฐON ATTENDAIT UNE ATTmNUATION DES IMPORTANTS CO}TS BUDGmTAIRES LImS g LยฐABSORPTION DE NOUVEAUX IMMIGRANTS ISSUS DE LยฐEX 5NION SOVImTIQUE -ALGRm UNE CROISSANCE mCONOMIQUE FORTE ET UNE IMMIGRATION PLUS FAIBLE QUE PRmVU LES OBJECTIFS BUDGmTAIRES NยฐONT PAS mTm ATTEINTS %N EFFET LE GOUVERNEMENT A ADOPTm DIVERS PROGRAMMES g MOYEN TERME ONmREUX INCOMPATIBLES AVEC LE PLAFONNEMENT DU DmยนCIT AVANT DE CHOISIR DยฐAJUSTER LยฐOBJECTIF BUDGmTAIRE PRmDmยนNI AU LIEU DE SยฐATTACHER g RESPECTER LES ENGAGEMENTS DE DmPENSES #ETTE PRATIQUE CONSISTANT g ยนXER DES OBJECTIFS AMBITIEUX EN MATInRE DE DmยนCIT g MOYEN TERME PUIS g LES RELEVER UNE ANNmE OU DEUX PLUS TARD A mTm RmITmRmE PLUSIEURS FOIS JUSQUยฐEN %N LE DmยนCIT AJUSTm DES ยบUCTUATIONS CONJONCTURELLES NยฐmTAIT PAS REDESCENDU UNE SEULE ANNmE AU DESSOUS DU NIVEAU DE %N BREF LยฐAPPROCHE ADOPTmE DURANT LA DmCENNIE A mTm UN mCHEC ,E PROGRAMME DE STABILISATION DE FONDm SUR UNE APPROCHE DIFFmRENTE A PERMIS DยฐATTEINDRE LES OBJECTIFS g MOYEN TERME &ACE g UN IMPORTANT DmยนCIT UNE RmCESSION PRONONCmE ET UNE FORTE HAUSSE DES CO}TS DยฐEMPRUNT ยซ ET EN LยฐABSENCE DE PROGRnS DEPUIS ยซ LES AUTORITmS ONT ADOPTm UN PROGRAMME BUDGmTAIRE g MOYEN TERME QUI NON SEULEMENT PRmVOYAIT DES OBJECTIFS GLOBAUX MAIS PRmCISAIT AUSSI SOUS FORME DE LOI LES MESURES NmCESSAIRES POUR Y PARVENIR #ES MESURES COUVRAIENT UN LARGE mVENTAIL DE DOMAINES NOTAMMENT LES PAIEMENTS DE TRANSFERT LES DmPENSES SOCIALES LA DmFENSE LES SUBVENTIONS ET LES RETRAITES %N OUTRE DnS LE DmPART DES MESURES SUPPLmMENTAIRES ONT mTm PRmVUES POUR REMPLACER LES MESURES TEMPORAIRES NOTAMMENT LES RmDUCTIONS DE SALAIRE ET LES AUGMENTATIONS DยฐIMPxT MISES EN ยชUVRE EN URGENCE MAIS CONSIDmRmES COMME PEU SOUHAITABLES OU DURABLES g LONG TERME $E FAIT ENTRE ET LE DmยนCIT AJUSTm DES ยบUCTUATIONS CONJONCTURELLES A DIMINUm COMME PRmVU INITIALEMENT DE DU 0)" LES MESURES TEMPORAIRES ONT mTm PROGRESSIVEMENT RETIRmES ET LES RmFORMES CLmS ONT mTm MAINTENUES MALGRm LA LOURDE CHARGE QUยฐELLES FAISAIENT PESER SUR DE LARGES SEGMENTS DE LA SOCImTm #ETTE BONNE PERFORMANCE ET LA DIMINUTION CORRESPONDANTE DU RAPPORT DE LA DETTE AU 0)" DE QUELQUE POINTS DE POURCENTAGE ENTRE ET ONT RENFORCm LA CRmDIBILITm DES POLITIQUES BUDGmTAIRES PUBLIQUES ET

Dรฉpenses publiques courantes et courantes primaires dโ Israรซl, 2000-2009 46

% du PIB potentiel

Reuters Shaun Best

Stanley Fischer, Prรฉsident de la Banque dโ Israรซl

42

38

34 Dรฉbut du programme de stabilisation et du plafonnement des dรฉpenses

30 2000

2001

2002

Dรฉpenses courantes

,ยฐEXPmRIENCE Dยฐ)SRApL EN MATInRE DยฐOBJECTIFS BUDGmTAIRES g MOYEN TERME DEPUIS LES ANNmES APPORTE DES mCLAIRAGES SUR LES CONDITIONS

30

Source: Banque dโ Israรซl

2003

2004

2005

2006

2007

Dรฉpenses courantes primaires

2008

2009


LARGEMENT CONTRIBUm g SOUTENIR LยฐmCONOMIE ISRAmLIENNE DURANT LA CRISE RmCENTE ,A DmยนNITION PRmALABLE ET LA TRANSPOSITION DANS LA LOI DES MESURES DE CONSOLIDATION POUR LยฐENSEMBLE DU PROGRAMME ONT JOUm UN RxLE DmTERMINANT DANS CE SUCCnS ,A DmยนNITION PRmALABLE DES OBJECTIFS BUDGmTAIRES GLOBAUX EST INDISPENSABLE POUR PRmCISER LยฐORIENTATION DU PROGRAMME ,ES DmFENSEURS DES RnGLES BUDGmTAIRES AVANCENT EN OUTRE QUE LES CONSmQUENCES EN TERMES DE CRmDIBILITm DE LA MODIยนCATION DES OBJECTIFS MACROmCONOMIQUES CONSTITUENT UNE INCITATION SUFยนSANTE g LยฐADOPTION DES MESURES SPmCIยนQUES REQUISES AU MOMENT OPPORTUN #EPENDANT EN MATInRE DE POLITIQUE BUDGmTAIRE LE DIABLE EST TOUJOURS DANS LES DmTAILS ET LES CONSmQUENCES POUR LA CRmDIBILITm PEUVENT NE PAS SUFยนRE g ASSURER UN ACCORD POLITIQUE SUR LA RmPARTITION EFFECTIVE DE LA CHARGE MoME SI LES OBJECTIFS GmNmRAUX NE SONT PAS CONTESTmS 0AR CONSmQUENT TANT QUE LES DmTAILS NE SONT PAS RmGLmS DES DOUTES PERSISTENT SUR LA RmALISATION DES OBJECTIFS GmNmRAUX 0AR AILLEURS PLUS LES MESURES SPmCIยนQUES SONT DmTAILLmES MOINS LยฐINCERTITUDE EST GRANDE TANDIS QUE LA MENACE DยฐIMPORTANTES RmDUCTIONS BUDGmTAIRES NON SPmCIยนmES PEUT AMENER LES CONSOMMATEURS ET LES INVESTISSEURS g AGIR DE MANInRE DmFENSIVE ET g RmDUIRE LยฐACTIVITm COURANTE 0OUR ASSURER UN SUIVI EFยนCACE LE PRINCIPAL OBJECTIF OPmRATIONNEL g COURT TERME DU PROGRAMME A mTm LA ยนXATION DE PLAFONDS DE DmPENSES EN VALEUR ABSOLUE QUI NE SONT PAS INยบUENCmS PAR LE CYCLE AU LIEU DE PLAFONDS DE DmยนCIT #E CHOIX A CONTRIBUm g LA DURABILITm DU PROGRAMME EN ATTmNUANT LES PRESSIONS EN FAVEUR DยฐUNE AUGMENTATION DES DmPENSES LORSQUE LES RmSULTATS BUDGmTAIRES mTAIENT MEILLEURS QUE PRmVU ET A FACILITm UNE RmDUCTION NmCESSAIRE DE POINTS DE POURCENTAGE DU RAPPORT DES DmPENSES PUBLIQUES AU 0)" ENTRE

Lโ expรฉrience israรฉlienne suggรจre quโ un assainissement progressif et nรฉanmoins crรฉdible est possible. ET #EPENDANT LยฐEXPmRIENCE ISRAmLIENNE SUGGnRE g CET mGARD QUยฐUN PLAFOND PLUS LARGE COUVRANT mGALEMENT LES RmDUCTIONS DES TAUX DยฐIMPOSITION COMPARABLE g LA RnGLE 0!9'/ APPLIQUmE PAR LES bTATS 5NIS DURANT LES ANNmES EST AUSSI NmCESSAIRE ,E FAIT DE LAISSER LES IMPxTS EN DEHORS DES PLAFONDS A CONDUIT LES DmCIDEURS g RmPONDRE g LยฐEXCmDENT CONJONCTUREL DE RECETTES PAR DES RmDUCTIONS DยฐIMPxT REPRmSENTANT PLUS DE DU 0)" $E NOMBREUX PAYS DOIVENT AUJOURDยฐHUI DmCIDER DU RYTHME DยฐASSAINISSEMENT DE LEURS ยนNANCES PUBLIQUES ,ยฐEXPmRIENCE ISRAmLIENNE SUGGnRE QUยฐUN ASSAINISSEMENT PROGRESSIF ET NmANMOINS CRmDIBLE ยซ LE MIEUX g MoME DยฐATTmNUER LES TENSIONS ยซ EST POSSIBLE #EPENDANT CE TYPE DยฐASSAINISSEMENT EXIGE SANS DOUTE DAVANTAGE QUE LA SIMPLE ADOPTION DยฐOBJECTIFS GLOBAUX g MOYEN TERME LES MESURES SPmCIยนQUES QUI FACILITERONT LA RmALISATION DE CES OBJECTIFS DOIVENT oTRE ยนXmES RAPIDEMENT ,E SUIVI DU PROGRAMME DOIT DONC oTRE AXm SUR LA MISE EN ยชUVRE DES MESURES PRmDmยนNIES ET SUR UNE mVALUATION DE LEUR EFยนCACITm ET NON SUR LES AGRmGATS SENSIBLES AU CYCLE COMME LES DmยนCITS COURANTS Rรฉfรฉrences et liens recommandรฉs ร tudes de lโ OCDE sur Israรซl : www.oecd.org/israel-fr Banque centrale israรฉlienne : www.bankisrael.gov.il

Les investissements des entreprises reprennent % du PIB, T1 2009=100 120 115 110 100 95 90

2004

2006

ร tats-Unis

Zone euro

2008

2010

2012

Japon

Source : Base de donnรฉes des Perspectives รฉconomiques de lโ OCDE

,A PIRE CRISE mCONOMIQUE DE LยฐmPOQUE CONTEMPORAINE EST ELLE VRAIMENT ยนNIE "IEN QUยฐIL EXISTE DES RISQUES BAISSIERS LES DERNInRES 0ERSPECTIVES mCONOMIQUES DE Lยฐ/#$% INDIQUENT QUE LA REPRISE SยฐINSTALLE 3I LA CROISSANCE A LmGnREMENT VACILLm AU SECOND SEMESTRE CยฐmTAIT EN PARTIE g CAUSE DU RALENTISSEMENT DES mCHANGES MONDIAUX APRnS DES TAUX DE CROISSANCE EXCEPTIONNELLEMENT mLEVmS PLUS TxT DANS LยฐANNmE %N OUTRE LE REDRESSEMENT DE LA FORMATION DES STOCKS SยฐEST MODmRm ET DE NOMBREUX GOUVERNEMENTS ONT COMMENCm g LEVER LEURS MESURES DE RELANCE ET DANS CERTAINS CAS g RmDUIRE LES DmPENSES AยนN DE CONTRxLER LES DmยนCITS #EPENDANT LยฐINVESTISSEMENT PRIVm SEMBLE PRoT g PRENDRE LA RELnVE ,ES PROJECTIONS MONTRENT UNE AUGMENTATION DE LA FORMATION BRUTE DE CAPITAL ยนXE DE EN MOYENNE EN CONTRE EN !UX bTATS 5NIS LยฐINVESTISSEMENT DES ENTREPRISES VA PROBABLEMENT SยฐACCmLmRER PROGRESSIVEMENT AU COURS DES DEUX PROCHAINES ANNmES g EN MOYENNE EN SOIT PRESQUE LE DOUBLE DU TAUX MOYEN DE ,ยฐINVESTISSEMENT PRIVm RmSIDENTIEL DEVRAIT AUSSI SE RENFORCER DE EN g PLUS DE EN ,E *APON ET LA ZONE EURO PRmVOIENT AUSSI UNE CROISSANCE DE LEUR FORMATION BRUTE DE CAPITAL ยนXE EN 0OUR LยฐINSTANT LยฐINVESTISSEMENT DES ENTREPRISES DANS LA ZONE /#$% DEMEURE TRnS INFmRIEUR g LยฐINTENSITm MOYENNE DES TROIS DmCENNIES PRmCmDENTES MALGRm UN RAFFERMISSEMENT EN VOLUME DEPUIS LE DmBUT DE LยฐANNmE -AIS CETTE SITUATION PRmSAGE DยฐUNE REPRISE DE LยฐACTIVITm 3ELON LE RAPPORT IL EXISTE DE LARGES POSSIBILITmS DยฐACCmLmRATION DE LยฐINVESTISSEMENT DES ENTREPRISES NOTAMMENT EN mQUIPEMENT ET EN LOGICIELS g MESURE QUE LA REPRISE SE POURSUIVRA ,ES AMmLIORATIONS DES MARCHmS DE CAPITAUX ET DE LA RENTABILITm DES ENTREPRISES ONT DmJg PERMIS DยฐASSOUPLIR LES CONDITIONS DE ยนNANCEMENT DE CELLES CI DANS PLUSIEURS PAYS ENCORE QUE LES EMPRUNTS BANCAIRES RESTENT TRnS LIMITmS TANDIS QUE LES BILANS DES SOCImTmS NON ยนNANCInRES SONT ROBUSTES ,ES LIVRAISONS ET LES COMMANDES DE BIENS DยฐmQUIPEMENT ONT CONTINUm DE PROGRESSER DANS LES GRANDES mCONOMIES DE Lยฐ/#$% MALGRm LE LmGER TASSEMENT DEPUIS LE MILIEU DE LยฐANNmE AUX bTATS 5NIS #EPENDANT LE RAPPORT SE MONTRE CONยนANT LES FACTEURS CONJONCTURELS NORMAUX ET LยฐASSAINISSEMENT DES CONDITIONS ยนNANCInRES DEVRAIENT ENTRAsNER UN ACCROISSEMENT DES NIVEAUX DยฐINVESTISSEMENT JUSQUยฐg LยฐHORIZON DES PRmVISIONS

Rรฉfรฉrences et liens recommandรฉs OCDE (2010), Perspectives รฉconomiques de lโ OCDE nยฐ 88, novembre 2010, voir www.oecd.org/perspectiveseconomiques. OECD Factblog (2010), ยซ Business returns ยป : http:/blog/oecdfactblog.org/?p=327

Lโ Annuel de lโ OCDE 2011

31


RESTAURER LES FINANCES PUBLIQUES

Budgets publics : dépenser ou épargner ?

Maeil Business Newspaper & TV

Dae Whan Chang, Président exécutif, World Knowledge Forum, et éditeur, Maeil Business Newspaper & TV

,°mCHANGE ANIMm ENTRE 0AUL +RUGMAN mCONOMISTE g 0RINCETON ET .IALL &ERGUSON HISTORIEN DE L°mCONOMIE g (ARVARD A mTm LE TEMPS FORT ET L°UNE DES SESSIONS LES PLUS SUIVIES DU nME 7ORLD +NOWLEDGE &ORUM

ORGANISm g 3mOUL #ORmE DU AU OCTOBRE 2ELANCE OU AUSTmRITm ,ES DEUX UNIVERSITAIRES DE RENOMMmE MONDIALE ONT VIGOUREUSEMENT DmBATTU DE LA QUESTION DE SAVOIR SI LE GOUVERNEMENT DES bTATS 5NIS DOIT ESSAYER DE SORTIR DE LA CRISE PAR LA DmPENSE OU S°IL DOIT AU CONTRAIRE PRIVILmGIER L°AUSTmRITm BUDGmTAIRE ,EUR JOUTE VERBALE REºnTE DES VUES DIVERGENTES SUR LA GRAVITm DES PROBLnMES mCONOMIQUES ACTUELS DES bTATS 5NIS - +RUGMAN A COMPARm LA SITUATION ACTUELLE g LA 'RANDE $mPRESSION DES ANNmES 3ELON - &ERGUSON CETTE COMPARAISON EST EXCESSIVE ¢ )L FAUT SE GARDER DES ANALOGIES ERRONmES £ A ESTIMm - &ERGUSON METTANT EN GARDE CONTRE LES RmACTIONS EXAGmRmES AUX DIF¹CULTmS ACTUELLES ¢ ,E RESTE DU MONDE NOTAMMENT L°!SIE ET L°!MmRIQUE LATINE

¢ Les gouvernements doivent créer les conditions propres à rendre leurs titres plus attrayants pour les investisseurs potentiels. £ Niall Ferguson EST TRnS LOIN DE CONNAsTRE UNE 'RANDE $mPRESSION £ A T IL AJOUTm )L A SOULIGNm QUE L°ACTIVITm mCONOMIQUE AMmRICAINE S°ACCROISSAIT ET QU°UNE RELANCE EXCESSIVE POUVAIT oTRE DANGEREUSE - &ERGUSON A mGALEMENT REMARQUm QUE LES bTATS 5NIS AVAIENT DmJg MIS EN ªUVRE DES MESURES BUDGmTAIRES VIGOUREUSES ET DEVAIENT mVITER DE REPRODUIRE LES ERREURS DES PAYS EUROPmENS COMME LE 0ORTUGAL LA 'RnCE ET L°)RLANDE O| L°bTAT S°mTAIT TROP ENDETTm AU RISQUE DE PERDRE LA CON¹ANCE DES INVESTISSEURS -AIS - +RUGMAN A PRmSENTm UN TABLEAU PLUS SOMBRE DE L°mCONOMIE AMmRICAINE ¢ &ONDAMENTALEMENT NOUS SOMMES DANS UNE SITUATION DE DmPRESSION £ A T IL DmCLARm 2APPELANT LES CHIFFRES DE L°INºATION ET

32

DU CHxMAGE IL A INDIQUm QUE LA CRISE ACTUELLE RESSEMBLAIT g LA 'RANDE $mPRESSION g PLUSIEURS mGARDS AINSI QU°g LA CRISE JAPONAISE DES ANNmES )L A ESTIMm QUE TOUTES LES OPTIONS OFFERTES PAR LA POLITIQUE MONmTAIRE CLASSIQUE AVAIENT mTm mPUISmES AU COURS DE LA CRISE ET QU°UNE RmACTION PLUS mNERGIQUE DES bTATS mTAIT NmCESSAIRE - +RUGMAN A MINIMISm LES DANGERS DES DmPENSES DE RELANCE CONSIDmRANT QUE ¢ LES MESURES D°AUSTmRITm BUDGmTAIRE N°ONT QUE TRnS PEU D°IMPACT SUR LA VIABILITm BUDGmTAIRE g LONG TERME £ 0OUR - &ERGUSON LES GOUVERNEMENTS DOIVENT CRmER LES CONDITIONS PROPRES g RENDRE LEURS TITRES PLUS ATTRAYANTS POUR LES INVESTISSEURS POTENTIELS 5NE RELANCE EXCESSIVE POURRAIT FAIRE PERDRE AUX bTATS LEUR CRmDIBILITm ET EN CONSmQUENCE FAIRE FUIR L°INVESTISSEMENT -- &ERGUSON ET +RUGMAN ONT TOUS DEUX ADMIS QU°g LONG TERME L°AMPLEUR DE LA DETTE AMmRICAINE mTAIT PROBLmMATIQUE MAIS ONT CHACUN PROPOSm DES SOLUTIONS TRnS DIFFmRENTES 0OUR - +RUGMAN LES CO}TS DES SOINS DE SANTm SONT LA PRINCIPALE SOURCE DU Dm¹CIT g LONG TERME ¢ ,A RmFORME DES SOINS DE SANTm EST INDISPENSABLE SANS ELLE RIEN NE PEUT FONCTIONNER £ A T IL ESTIMm POINTANT LA NmCESSITm D°AUTRES RmFORMES DU SYSTnME DE SANTm - &ERGUSON A PLACm LES PROBLnMES BUDGmTAIRES AMmRICAINS DANS UN CONTEXTE PLUS GLOBAL LES DmCISIONS PRISES AUX bTATS 5NIS AYANT SELON LUI DE GRAVES CONSmQUENCES POUR LE RESTE DU MONDE )L A SOULIGNm QUE LES #HINOIS LES PLUS GROS DmTENTEURS DE TITRES DE LA DETTE AMmRICAINE CONSIDmRAIENT LA VOIE SUIVIE PAR LES bTATS 5NIS COMME ¢ INºATIONNISTE ET DANGEREUSE £ )L A AJOUTm QU°IL Y AVAIT DE GRANDES CHANCES POUR QUE LES FONDS DE RELANCE ADDITIONNELS S°mCHAPPENT VERS LES MARCHmS mTRANGERS SANS BmNm¹CIER DIRECTEMENT g L°mCONOMIE AMmRICAINE 0OUR - &ERGUSON LA RmFORME DE LA SANTm A mTm TRnS DIF¹CILE g METTRE EN ªUVRE A EU PEU D°IMPACT SUR LA REPRISE mCONOMIQUE MAIS A EU UN CO}T mLEVm EN TERMES DE CAPITAL POLITIQUE ¢ ,E RmSULTAT A mTm NUL SUR LE PLAN BUDGmTAIRE £ A T IL CONCLU


,ES DEUX UNIVERSITAIRES ONT ENSUITE mVOQUm LE RxLE DE LA POLITIQUE MONmTAIRE INTERNATIONALE SUR LEQUEL LEURS OPINIONS mTAIENT mGALEMENT DIVERGENTES +RUGMAN A ATTAQUm LA #HINE POUR SA POLITIQUE DmLIBmRmE DE MONNAIE FAIBLE ¢ )L Y A UNE mNORME DIFFmRENCE ENTRE LE FAIT DE MENER UNE POLITIQUE MONmTAIRE EXPANSIONNISTE PARCE QUE L°mCONOMIE SOUFFRE ¤ ET DmLIBmRmMENT SOUS mVALUER LE TAUX DE CHANGE £ )L A MINIMISm LES RISQUES DE VOIR LA #HINE VENDRE SES IMPORTANTS AVOIRS DE TITRES DE LA DETTE AMmRICAINE ¢ ,A #HINE POINTE UN PISTOLET g EAU VIDE SUR LA TEMPE DES bTATS 5NIS £ A T IL DIT -AIS - &ERGUSON A ESTIMm QU°IL FALLAIT SE GARDER D°IMPUTER LES PROBLnMES mCONOMIQUES g LA POLITIQUE MONmTAIRE DE LA #HINE AU RISQUE D°ENGENDRER ¢ UNE GUERRE DES MONNAIES QUI PERTURBERAIT LA MONDIALISATION ELLE MoME £ ,ES DEUX HOMMES ONT ENSUITE DmBATTU DE L°INºATION - +RUGMAN A ESTIMm QUE LES RESPONSABLES POSSmDAIENT LES ¢ OUTILS £ POUR Y FAIRE FACE MAIS AVAIENT EU PEUR DE LES UTILISER

« Les économistes devraient revenir aux bases de l’analyse keynésienne. » Paul Krugman ¢ 3I +EYNES mTAIT ICI IL NE SERAIT PAS D°ACCORD AVEC VOUS £ A DIT - &ERGUSON g SON INTERLOCUTEUR #E DERNIER A RmPONDU QUE BEAUCOUP D°mCONOMISTES DEVRAIENT REVENIR ¢ AUX BASES DE L°ANALYSE KEYNmSIENNE ,E PROBLnME C°EST QU°ILS ONT OUBLIm CE QU°ILS SAVAIENT £

,E 7ORLD +NOWLEDGE &ORUM EST ACCUEILLI CHAQUE ANNmE PAR -AEIL "USINESS .EWSPAPER 46 PREMIER GROUPE DE MmDIAS mCONOMIQUES ET ¹NANCIERS EN #ORmE

Références et liens recommandés World Knowledge Forum : wkforum.org Maeil Business Newspaper & TV : www.mk.co.kr

- &ERGUSON A MARQUm SON DmSACCORD AVANlANT QUE ¢ L°INºATION N°mTAIT PAS UN PROCESSUS PROGRESSIF £ MAIS mTAIT SOUMISE g DES ¢ mVmNEMENTS RADICAUX £

Économies potentielles dans les dépenses publiques, % du PIB en 2017

5 4 3 2

Irlande

Grèce

Royaume-Uni

États-Unis

Canada

Moyenne OCDE

Allemagne

0

France

1 Italie

$nS LORS POURQUOI L°mVOLUTION DES DmPENSES DE SANTm A T ELLE PEU DE CHANCES DE CONTRIBUER AU RmTABLISSEMENT DES ¹NANCES PUBLIQUES 3I CES DmPENSES ONT RAPIDEMENT AUGMENTm C°EST PARCE QUE LA DEMANDE A AUGMENTm DU FAIT DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DES ATTENTES PLUS GRANDES DE LA PART DES PATIENTS ET DU VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION #ES PRESSIONS SE MAINTIENNENT $ES DmPENSES CONSTANTES APPARAISSENT DONC EN FAIT COMME UNE RmDUCTION $E FAIT L°EXPmRIENCE SUGGnRE QU°IL EST POSSIBLE DE LIMITER LES DmPENSES DE SANTm PENDANT QUELQUES ANNmES MAIS QUE LES PRESSIONS SOUS JACENTES ¹NISSENT PAR L°EMPORTER

Réduire les coûts des soins de santé

Japon

$ES COUPES IMPORTANTES ONT RmCEMMENT mTm OPmRmES DANS LES DmPENSES DE SANTm DE PAYS COMME L°%STONIE L°)SLANDE ET L°)RLANDE #ERTAINES RmDUCTIONS SONT INTERVENUES EN %UROPE MmRIDIONALE ET ORIENTALE #EPENDANT LES DmPENSES DE SANTm N°ONT POUR L°ESSENTIEL PAS mTm TOUCHmES DANS LA PLUPART DES PAYS ET DEVRAIENT RESTER INCHANGmES DANS DE NOMBREUX PAYS DU MOINS AU COURS DES PROCHAINES ANNmES ,ES PAYS QUI ONT RmDUIT LEURS DmPENSES DE SANTm ONT EN GmNmRAL PRmSERVm LES DmPENSES CONSACRmES g LA PRmVENTION « L°UN DES MOYENS LES PLUS mCONOMIQUES D°AMmLIORER LA SANTm #ES PAYS ONT CHERCHm g PRmSERVER L°ACCnS g DES SOINS DE QUALITm PAR EXEMPLE EN CONVENANT DE RmDUCTIONS DES SALAIRES DES PERSONNELS DE SANTm PLUTxT QUE DE RmDUCTIONS D°EMPLOI )LS ONT LIMITm LES DmPENSES PHARMACEUTIQUES NOTAMMENT EN ENCOURAGEANT LE RECOURS AUX GmNmRIQUES ET ONT DIFFmRm LES NOUVEAUX INVESTISSEMENTS

%N )SLANDE PAR EXEMPLE DE NOUVELLES RmDUCTIONS IMPLIQUERONT PRESQUE INmVITABLEMENT DES FERMETURES D°HxPITAUX « CHOSE EXTRoMEMENT DIF¹CILE g FAIRE LORSQUE LES HxPITAUX LOCAUX SONT DE GROS EMPLOYEURS ET QUE LES MmDECINS EXPmRIMENTmS RISQUENT D°ALLER POURSUIVRE LEUR CARRInRE AILLEURS !BAISSER LES REMBOURSEMENTS DE PHARMACIE COMME EN %SPAGNE EN 'RnCE ET AILLEURS PERMET DE RmALISER DES mCONOMIES PONCTUELLES MAIS TOUS LES PAYS SAVENT QUE LES GAINS DE SANTm FUTURS DmPENDENT DE LA POURSUITE DES INNOVATIONS DANS LES TRAITEMENTS !USSI URGENT QUE SOIT LE Dm¹ BUDGmTAIRE ACTUEL LE Dm¹ MAJEUR POUR LES PAYS EST NmANMOINS DE RmFORMER LEURS SYSTnMES DE SANTm DE FAlON g OPTIMISER LA DmPENSE g L°AVENIR POUR POUVOIR CONTINUER g FOURNIR DES SERVICES DE SANTm DE QUALITm g TOUS POUR UN CO}T RAISONNABLE

Mexique

,A CHARGE CROISSANTE DES DmPENSES DE SANTm SUR LES BUDGETS PUBLICS NE DATE PAS D°AUJOURD°HUI !U COURS DES ANNmES AVANT LE DmBUT DE LA CRISE ¹NANCInRE LES DmPENSES DE SANTm PAR HABITANT ONT AUGMENTm DE PLUS DE PAR AN EN TERMES RmELS DANS LA ZONE /#$% « BEAUCOUP PLUS RAPIDEMENT QUE LES REVENUS RmELS 0RESQUE TOUS LES PAYS DE L°/#$% AURONT BIENTxT UNE COUVERTURE MALADIE QUASI UNIVERSELLE CE QUI CONSTITUERA UN FAIT HISTORIQUE -AIS LES DmPENSES DE SANTm REPRmSENTENT AUJOURD°HUI PLUS DE DU 0)" EN MOYENNE DONT PRnS DES TROIS QUARTS SONT ¹NANCmS SUR FONDS PUBLICS )L N°EST DONC PAS mTONNANT QUE L°ON S°INTmRESSE AUX BUDGETS DE SANTm POUR RmDUIRE LES DmPENSES PUBLIQUES DANS UN EFFORT DE MAsTRISE DES Dm¹CITS PUBLICS ET DE LA DETTE ,ES MINISTRES DE LA 3ANTm DES PAYS DE L°/#$% ET D°AUTRES PAYS SE SONT RmUNIS EN OCTOBRE g CE SUJET

Mark Pearson, directeur, division de la Santé de l’OCDE

Suisse

Soigner les budgets

Source : Données de l’OCDE sur la santé 2009

Pour en savoir plus, voir www.oecd.org/sante

L’Annuel de l’OCDE 2011

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RESTAURER LES FINANCES PUBLIQUES

L’érosion des retraites

$E NOMBREUX PAYS ONT DmJg PRIS DES MESURES POUR RmDUIRE LE FUTUR CO}T DES RETRAITES ,E CHANGEMENT LE PLUS VISIBLE EST LE RECUL DE L°hGE DE LA RETRAITE AUJOURD°HUI DE ANS POUR LES HOMMES ET POUR LES FEMMES IL S°mTABLIRA g PRnS DE ANS POUR TOUS EN $ANS PLUSIEURS PAYS DE L°/#$% IL SERA MoME SUPmRIEUR ANS EN !LLEMAGNE EN !USTRALIE AU $ANEMARK AUX bTATS 5NIS EN )SLANDE ET EN .ORVnGE ET ANS AU 2OYAUME 5NI ,°)RLANDE ET LES 0AYS "AS ENVISAGENT AUSSI SmRIEUSEMENT CETTE OPTION ,A VIABILITm ¹NANCInRE RESTE PROBLmMATIQUE DANS DE NOMBREUSES mCONOMIES $ANS SEPT PAYS LES DmPENSES PUBLIQUES ANTICIPmES DmPASSENT LE CHIFFRE ACTUEL LE PLUS mLEVm SOIT DU 0)" EN )TALIE LA "ELGIQUE L°%SPAGNE L°)TALIE LE ,UXEMBOURG ET LA 3LOVmNIE ,A &RANCE ET LA 'RnCE EN FONT mGALEMENT PARTIE MAIS LES PRmVISIONS SONT ANTmRIEURES AUX RmCENTES RmFORMES DES RETRAITES QUI DURCISSENT NOTAMMENT LES CONDITIONS DE DmPART EN RETRAITE ANTICIPmE -oME DANS LES PAYS AYANT DES DmPENSES PUBLIQUES DE RETRAITE RELATIVEMENT FAIBLES COMME L°)RLANDE ET LE 2OYAUME 5NI LES AUTORITmS ONT ENTREPRIS DE MINORER LE CO}T DES PRESTATIONS VERSmES AUX FONCTIONNAIRES ET AUTRES SALARImS DU SECTEUR PUBLIC !ILLEURS L°ADmQUATION DES PRESTATIONS SUSCITE DES PRmOCCUPATIONS 2mDUIRE LES PRESTATIONS POUR COMPRIMER LE CO}T DES RETRAITES FUTURES PEUT EXPOSER LES PERSONNES hGmES AU RISQUE DE PAUVRETm #°EST PARTICULInREMENT VRAI DANS LES PAYS COMME LA 2mPUBLIQUE SLOVAQUE ET LA 0OLOGNE O| LES RmFORMES ONT SENSIBLEMENT AMOINDRI LES COMPOSANTES REDISTRIBUTIVES DU SYSTnME DE RETRAITE #ELA VAUT AUSSI EN !LLEMAGNE ET AU *APON QUI ONT PROCmDm g UNE COMPRESSION GmNmRALE DES PRESTATIONS DANS LES MoMES PROPORTIONS POUR LES HAUTS ET LES BAS

34

30% 2010

2050

25% 20% 15% 10%

Grèce

Brésil

Luxembourg

Italie

Espagne

France

OCDE

Allemagne

Japon

0%

Canada

5% Royaume-Uni

,ES DmPENSES DE RETRAITE SUBISSENT DES TENSIONS EN RAISON DU VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION )L Y A ACTUELLEMENT PERSONNES EN hGE DE TRAVAILLER DE g ANS POUR CHAQUE PERSONNE AYANT L°hGE DE LA RETRAITE ANS ET PLUS #E RATIO REVIENDRA g POUR EN ET g POUR EN %T CERTAINS PAYS DE L°/#$% SONT CONFRONTmS g UN Dm¹ DmMOGRAPHIQUE PLUS IMPORTANT QUE D°AUTRES %N LE *APON PAYS O| LA POPULATION EST LA PLUS hGmE COMPTERA g PEINE PERSONNE EN hGE DE TRAVAILLER POUR CHAQUE PERSONNE AYANT L°hGE DE LA RETRAITE CONTRE PLUS DE POUR EN 4URQUIE ,E &ONDS MONmTAIRE INTERNATIONAL A CALCULm QUE CES PROCHAINES ANNmES LE CO}T BUDGmTAIRE DU VIEILLISSEMENT SERA PRESQUE FOIS SUPmRIEUR AUX EFFETS DE LA CRISE SUR LES ¹NANCES PUBLIQUES DES PAYS AVANCmS DU '

Dépenses publiques au titre des retraites, en % du PIB

États-Unis

)L N°EST PAS SURPRENANT QUE DE NOMBREUX GOUVERNEMENTS SE SOIENT INTmRESSmS AUX RETRAITES POUR mQUILIBRER LEURS COMPTES LES PENSIONS DE RETRAITE ET DE RmVERSION CONSTITUANT FRmQUEMMENT LEUR PRINCIPAL POSTE BUDGmTAIRE EN MOYENNE LES DmPENSES DE RETRAITE AVOISINENT DU 0)" DANS LES PAYS DE L°/#$% SOIT DE L°ENSEMBLE DES DmPENSES PUBLIQUES

Financement des pensions

Chine

,ES RETRAITES REPRmSENTENT UNE PART IMPORTANTE DES DmPENSES PUBLIQUES ET UNE CIBLE POUR LES GOUVERNEMENTS SOUCIEUX DE COMPRIMER LEUR BUDGET 1UE FONT LES PAYS POUR GmRER LES CO}TS g L°HEURE O| LA POPULATION VIEILLIT g UN RYTHME ACCRU

Mexique

Edward Whitehouse, direction de l’Emploi, du Travail et des Affaires sociales

Source : Les pensions dans les pays de l’OCDE

REVENUS ¦ L°INVERSE LA &INLANDE LA &RANCE ET LA 3UnDE ONT PROTmGm LES BAS REVENUS QUI N°ONT PAS SUBI DE PLEIN FOUET LES RmDUCTIONS DES PRESTATIONS ET ELLES ONT PRmSERVm VOIRE RESSERRm LE ¹LET DE PROTECTION DONT BmNm¹CIENT LES PERSONNES hGmES ,°!USTRALIE ET LE 2OYAUME 5NI ONT RELEVm L°hGE DE LA RETRAITE ET LES DROITS g PENSION L°AUGMENTATION DES PRESTATIONS BmNm¹CIANT PRINCIPALEMENT AUX RETRAITmS g FAIBLE REVENU $E NOMBREUX PAYS ONT TENTm DE FAVORISER L°ADHmSION g DES DISPOSITIFS DE RETRAITE PRIVmS FACULTATIFS DESTINmS g COMPLmTER LES MAIGRES PENSIONS PUBLIQUES DES SALARImS ACTUELS ,°!LLEMAGNE A INTRODUIT UN NOUVEAU TYPE DE RmGIME PRIVm ASSORTI D°INCITATIONS ¹SCALES GmNmREUSES ENVIRON DEUX TIERS DES ACTIFS Y ONT SOUSCRIT %N .OUVELLE :mLANDE +IWI3AVER EST LE PREMIER MmCANISME NATIONAL FONDm SUR LE PRINCIPE DE L°AF¹LIATION

En 2050, le Japon comptera à peine 1,2 personne en âge de travailler pour chaque personne ayant l’âge de la retraite AUTOMATIQUE ¦ MOINS D°AVOIR EXPRIMm LE DmSIR DE NE PAS Y ADHmRER LES SALARImS SONT COUVERTS PAR CE RmGIME CE DISPOSITIF DE RETRAITE PRIVm mLARGI COUVRE AINSI DE g DE LA POPULATION ACTIVE %N LE 2OYAUME 5NI VA INTRODUIRE DES CHANGEMENTS ANALOGUES QUALI¹mS DmBUT PAR L°ANCIEN MINISTRE DES 2ETRAITES D°mVmNEMENT LE PLUS IMPORTANT DE L°ANNmE DEVANT LES *EUX /LYMPIQUES ,°)RLANDE A ANNONCm SON INTENTION DE LUI EMBOsTER LE PAS /N A TOUJOURS CONSIDmRm QU°IL EST PLUS FACILE DE RmFORMER EN PmRIODE DE PROSPmRITm LORSQU°ON A LES MOYENS DE DmDOMMAGER CERTAINS DES PERDANTS DU PROCESSUS ,A POLITIQUE DES RETRAITES DES PAYS DE L°/#$% SEMBLE PLUTxT AVOIR mTm GUIDmE PAR LE CREDO INVERSE ¢ IL NE FAUT JAMAIS GASPILLER UNE BONNE CRISE £ $EPUIS LE RYTHME DES RmFORMES S°EST ACCmLmRm DE NOMBREUX PAYS ANNONlANT DES MODI¹CATIONS SUBSTANTIELLES DES PRESTATIONS DE RETRAITE -AIS TROUVER LE JUSTE mQUILIBRE ENTRE L°ADmQUATION DES PRESTATIONS ET LA VIABILITm BUDGmTAIRE TIENT ENCORE DE LA GAGEURE Voir les travaux de l’OCDE sur les retraites : www.ocde.org/els/social/pensions


!

"# $ ! $%


En ce moment, plus de 500 000 personnes volent dans les airs. Bienvenue dans un monde d’opportunités.

Publié par HSBC France.


Stimuler l’emploi et les compétences

2mDUIRE LE CHxMAGE ET AUGMENTER L°EMPLOI SONT LES GRANDS ENJEUX AU LENDEMAIN DE LA CRISE -AIS L°EMPLOI SEUL NE SUF¹RA PAS IL FAUDRA METTRE DAVANTAGE L°ACCENT SUR LES COMPmTENCES !LEXANDRA A RmUSSI g RETROUVER DU TRAVAIL g 0ARIS TROIS MOIS SEULEMENT APRnS AVOIR mTm LICENCImE EN 5N DmLAI EXCEPTIONNELLEMENT COURT DANS UN CONTEXTE DE CHxMAGE ALORS SUPmRIEUR g L°UN DES TAUX LES PLUS mLEVmS DE CES DERNInRES ANNmES #°EST D°AUTANT PLUS RARE QU°!LEXANDRA EST hGmE DE ANS SOIT SEULEMENT DEUX ANS DE MOINS QUE L°hGE AUQUEL LA PLUPART DES FEMMES EN &RANCE CESSENT DE TRAVAILLER -AIS ¢ L°EXCEPTION FRANlAISE £ QU°INCARNE ICI !LEXANDRA POURRAIT DEVENIR LA NORME DANS LES ANNmES g VENIR %N LE GOUVERNEMENT FRANlAIS A ANNONCm SON INTENTION DE RELEVER L°hGE MINIMUM DE LA RETRAITE DE g ANS ET L°hGE OUVRANT DROIT g UNE PENSION g TAUX PLEIN DE g ANS %N DmPIT D°UN VASTE MOUVEMENT DE MANIFESTATIONS ET DE GRnVES QUI ONT REºmTm L°INQUImTUDE DU PUBLIC FACE g LA CRISE DE FAlON PLUS GmNmRALE LES RmFORMES ONT mTm ADOPTmES EN NOVEMBRE #EPENDANT SOUMETTRE LE DROIT g UNE PENSION DE RmGIME PUBLIC g TAUX PLEIN g UNE PROLONGATION DE L°ACTIVITm N°EST QU°UN ASPECT DU PROBLnME )L FAUT AUSSI S°ASSURER QUE LES TRAVAILLEURS PUISSENT CONTINUER g TRAVAILLER ,ES ANALYSES DE L°/#$% SUGGnRENT QU°AU MOMENT D°mCRIRE CES LIGNES

LE CHxMAGE DANS LES mCONOMIES DmVELOPPmES AVAIT ATTEINT UN PIC g -AIS DANS UN CONTEXTE DE REPRISE mCONOMIQUE FAIBLE LA CRmATION D°EMPLOIS DANS LE SECTEUR PRIVm RESTE POUSSIVE DANS LA PLUPART DES PAYS %T LES COUPES DANS LES DmPENSES PUBLIQUES SIGNI¹ENT QUE LE SECTEUR PUBLIC NE PEUT PAS ABSORBER LE CHOC CAR IL SUPPRIME LUI AUSSI DES EMPLOIS ,A NmCESSITm D°AIDER RAPIDEMENT LES CHxMEURS g RETROUVER DU TRAVAIL EST mVIDENTE ,ES GOUVERNEMENTS DOIVENT AUSSI MENER DES POLITIQUES g PLUS LONG TERME POUR S°ADAPTER g UN MONDE EN MUTATION RAPIDE #AR LA CRISE A PEUT oTRE TRANSFORMm LE MARCHm DU TRAVAIL POUR TOUJOURS !U MOINS AURA T ELLE CONDUIT g CETTE PRISE DE CONSCIENCE $ES GENS COMME !LEXANDRA DEVRONT NON SEULEMENT TRAVAILLER PLUS LONGTEMPS MAIS DEVRONT AUSSI CONTINUER g AMmLIORER LEURS COMPmTENCES TANT POUR GARDER LEUR EMPLOI QUE POUR CONTRIBUER g ACCROsTRE LA COMPmTITIVITm DES ENTREPRISES ,A QUESTION EST DE SAVOIR COMMENT Y PARVENIR .OUS AVONS DmJg CONNU DE PROFONDES TRANSFORMATIONS AU COURS DES DIX DERNInRES ANNmES ,ES GAINS D°EF¹CACITm ENGENDRmS PAR LES TECHNOLOGIES DE L°INFORMATION ONT AIDm CERTAINES ENTREPRISES g PROSPmRER ET ONT STIMULm LES ACTIVITmS DE SERVICES $E NOUVELLES COMPmTENCES SONT NmES -AIS D°AUTRES SONT DEVENUES INUTILES ET UN CERTAIN NOMBRE D°EMPLOIS ONT mTm SUPPRIMmS DU FAIT DES DmLOCALISATIONS BEAUCOUP D°ENTREPRISES INDUSTRIELLES QUITTANT LES mCONOMIES DmVELOPPmES POUR ABAISSER LEURS CO}TS

L’Annuel de l’OCDE 2011

37


STIMULER EMPLOIS ET COMPÉTENCES

$ANS LE MoME TEMPS AU COURS DES DERNInRES ANNmES LA PROPORTION D°ADULTES TITULAIRES D°UN DIPLxME UNIVERSITAIRE A BEAUCOUP AUGMENTm %N MOYENNE DANS LES PAYS DE L°/#$% DES ANS ONT ACHEVm DES mTUDES SUPmRIEURES CONTRE CHEZ LES ANS #ETTE mVOLUTION EST BmNm¹QUE POUR L°mCONOMIE EN GmNmRAL MAIS ELLE ENGENDRE AUSSI CERTAINS PROBLnMES

Tous des cols verts

,°ENJEU POUR LES POUVOIRS PUBLICS EST DE MIEUX ANTICIPER ET DE RmPONDRE RAPIDEMENT g LA DEMANDE DE COMPmTENCES ET D°EMPLOIS NOUVEAUX 0OUR LES ADULTES IL S°AGIT D°INVESTIR DAVANTAGE DANS LA FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE ET DANS LES PROGRAMMES ACTIFS D°EMPLOI DESTINmS

Il faut apprendre aux enfants à être créatifs et à interagir davantage, y compris au-delà des frontières, et encourager l’apprentissage des langues étrangères et de l’informatique AUX GROUPES VULNmRABLES COMME LES JEUNES LES MnRES ET LES MINORITmS ETHNIQUES #ERTAINS ENSEIGNEMENTS PEUVENT oTRE TIRmS DE PAYS COMME L°!LLEMAGNE O| LE CHxMAGE A RECULm DURANT LA CRISE ,°mCOLE DOIT oTRE PLUS RmACTIVE FACE AUX MUTATIONS DU MARCHm DU TRAVAIL )L FAUT APPRENDRE AUX ENFANTS g oTRE CRmATIFS ET g INTERAGIR DAVANTAGE Y COMPRIS AU DELg DES FRONTInRES ET ENCOURAGER L°APPRENTISSAGE DES LANGUES mTRANGnRES ET L°UTILISATION DE L°INFORMATIQUE (EUREUSEMENT DE NOMBREUX PAYS MONTRENT L°EXEMPLE DANS CE DOMAINE $°APRnS LA DERNInRE ENQUoTE 0)3! QUI mVALUE LES CONNAISSANCES ET LES COMPmTENCES DES JEUNES DE ANS LE SYSTnME mDUCATIF CORmEN EST LE PLUS PERFORMANT SUIVI DE PRnS PAR LE SYSTnME ¹NLANDAIS #ES BONNES PERFORMANCES QUE CONNAISSENT AUSSI LE #ANADA ET LE *APON CONCERNENT TOUS LES mTUDIANTS QUELS QUE SOIENT LE MILIEU SOCIAL FAMILIAL ET LE MODE DE GESTION PUBLIC OU PRIVm DES mTABLISSEMENTS #OMME L°A DmCLARm LE 3ECRmTAIRE GmNmRAL DE L°/#$% !NGEL 'URRqA ¢ LES POLITIQUES mDUCATIVES DOIVENT REPOSER SUR UNE BONNE COMPRmHENSION g LA FOIS DE LA FAlON DONT LES COMPmTENCES SE DmVELOPPENT ET DE LA FAlON DONT LES mCONOMIES EF¹CACES METTENT g PRO¹T LEUR VIVIER DE TALENTS )L FAUT mGALEMENT BIEN COMPRENDRE LA MANInRE DONT DES COMPmTENCES ACCRUES SE TRADUISENT PAR DES EMPLOIS MEILLEURS PLUS DE PRODUCTIVITm ET ¹NALEMENT DE MEILLEURES PERFORMANCES mCONOMIQUES ET SOCIALES £ #ELA OFFRIRAIT AUSSI DE MEILLEURES PERSPECTIVES g DES PERSONNES COMME !LEXANDRA Références et liens recommandés Voir les travaux de l’OCDE sur l’emploi et les compétences (en anglais) sur http://bit.ly/dde7eY Sur le programme PISA de l’OCDE (en anglais), voir www.oecd.org/pisa Travaux de l’OCDE sur l’emploi des jeunes : www.oecd.org/emploi/jeunes

38

Vincent Kessler/Reuters

!VANT LA RmCESSION CERTAINS SECTEURS D°ACTIVITmS SPmCIALISmES COMME L°INGmNIERIE ET LES TECHNOLOGIES DE L°INFORMATION CONNAISSAIENT UNE PmNURIE DE MAIN D°ªUVRE QUALI¹mE -AIS DANS D°AUTRES SECTEURS LA CONCURRENCE POUR LES EMPLOIS QUALI¹mS S°EST ACCRUE CE QUI CONDUIT CERTAINS g OCCUPER DES POSTES POUR LESQUELS ILS SONT SURQUALI¹mS

!LORS QUE L°/#$% mTAIT CHARGmE D°mLABORER UNE 3TRATmGIE POUR UNE CROISSANCE VERTE EN JUIN CERTAINS MINISTRES ONT CLAIREMENT mVOQUm LES ¢ EMPLOIS VERTS £ QUE POURRAIT GmNmRER UNE TELLE STRATmGIE 1U°EST CE QU°UN ¢ EMPLOI VERT £ AU JUSTE ,E TERME N°EST PAS FACILE g Dm¹NIR 5N OUVRIER D°UNE USINE DE PANNEAUX SOLAIRES EST IL UN ¢ COL VERT £ OU UN ¢ COL BLEU £ 1UID D°UN OUVRIER DE &ORD QUI TRAVAILLE SUR DES VOITURES g FAIBLES mMISSIONS /U D°UN BANQUIER SPmCIALISm DANS LE ¹NANCEMENT DE PROJETS ENVIRONNEMENTAUX 5N EMPLOI EST IL ¢ VERT £ DU FAIT DE SON IMPACT SUR L°ENVIRONNEMENT SUR LA CROISSANCE OU SUR LES DEUX ,ES EMPLOIS VERTS NmCESSITENT PEUT oTRE DES FORMATIONS D°UN NOUVEAU GENRE -AIS LE PASSAGE g UNE mCONOMIE VERTE CONDUIRAIT IL AU ¹NAL g UNE CRmATION NETTE OU g UNE PERTE NETTE D°EMPLOIS ¦ CE JOUR PERSONNE N°A APPORTm DE RmPONSE SATISFAISANTE 3ELON UNE RmCENTE ANALYSE CO SIGNmE PAR 3IR .ICHOLAS 3TERN ET PUBLImE DANS #LIMATE 0OLICY g COURT TERME LE PASSAGE AUX TECHNOLOGIES ¢ PROPRES £ SUSCITERA UNE CRmATION D°EMPLOIS NETTE CAR LES SOURCES D°mNERGIE RENOUVELABLES NmCESSITENT DAVANTAGE DE MAIN D°ªUVRE QUE LES SOURCES D°mNERGIE TRADITIONNELLES -AIS L°mTUDE INDIQUE mGALEMENT QUE LES TRAVAILLEURS LICENCImS DES SECTEURS mNERGmTIQUES TRADITIONNELS AURONT PROBABLEMENT DU MAL g TROUVER RAPIDEMENT UN EMPLOI DANS LES NOUVEAUX SECTEURS CAR ILS DEVRONT METTRE g JOUR LEURS COMPmTENCES OU EN ACQUmRIR DE NOUVELLES ¦ MOYEN TERME DES EMPLOIS SERONT CRmmS DANS LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION POUR ADAPTER LE PARC IMMOBILIER EXISTANT ET DE NOUVEAUX MARCHmS S°OUVRIRONT AUX NmGOCIANTS EN CARBONE AINSI QU°AUX SPmCIALISTES EN RmPARATION D°mOLIENNES ¦ LONG TERME QUANTITm D°EMPLOIS mMERGERONT DANS LA RECHERCHE TECHNOLOGIQUE ET L°INNOVATION ,E PASSAGE g L°mCONOMIE VERTE VA CHANGER EN PROFONDEUR NOTRE MANInRE DE VIVRE ET DONC AUSSI NOTRE MANInRE DE TRAVAILLER ET DE NOUS FORMER %N BLEU DE TRAVAIL OU EN CHEMISE DE BANQUIER LA PLUPART DES TRAVAILLEURS DEVIENDRONT DE PRnS OU DE LOIN DES COLS VERTS *Fankhauser, Samuel, Friedel Sehlleier et Nicholas Stern (2008), « Climate change, innovation and jobs », Climate Policy n° 8, disponible sur www.climatepolicy.com Article paru dans L’Observateur de l’OCDE n° 274, octobre 2009


Œuvrer à la reprise

AFP

John Martin, Directeur, direction de l’Emploi, du Travail et des Affaires sociales, OCDE

!PRnS LA CRISE ¹NANCInRE LA REPRISE CAHOTANTE REMET EN QUESTION UN CERTAIN NOMBRE D°HYPOTHnSES mCONOMIQUES $ANS CET ENTRETIEN *OHN -ARTIN DIRECTEUR DE L°%MPLOI DU 4RAVAIL ET DES !FFAIRES SOCIALES g L°/#$% EXPLIQUE L°IMPACT DE LA CRISE SUR L°EMPLOI AINSI QUE LES ENJEUX POUR LE MARCHm DU TRAVAIL DANS LES ANNmES ET DmCENNIES g VENIR 1UEL A mTm L°IMPACT DE LA CRISE SUR LE CHxMAGE *OHN -ARTIN #ETTE CRISE NE RESSEMBLE g RIEN DE CE QUE NOUS AVONS CONNU AUPARAVANT ,A CRISE PmTROLInRE DU DmBUT DES ANNmES AVAIT ENTRAsNm DES HAUSSES MASSIVES DU CHxMAGE DANS PRESQUE TOUS LES PAYS DE L°/#$% #ETTE FOIS CI L°IMPACT A mTm TRnS DIFFmRENT SELON LES PAYS ¦ UNE EXTRmMITm DU TABLEAU LE CHxMAGE N°A PRATIQUEMENT PAS AUGMENTm AUX 0AYS "AS EN .ORVnGE EN !UTRICHE EN 3UISSE OU EN #ORmE O| IL SE MAINTIENT AUX ALENTOURS DE g %N !LLEMAGNE LE TAUX DE CHxMAGE A MoME BAISSm ¦ L°AUTRE EXTRmMITm PLUS D°UN ACTIF SUR CINQ EST SANS TRAVAIL EN %SPAGNE ,ES PAYS ONT AUSSI RmAGI DE FAlON TRnS DIFFmRENTE %N )RLANDE EN %SPAGNE ET AUX bTATS 5NIS LES ENTREPRISES ONT PROCmDm g DES LICENCIEMENTS MASSIFS $ANS D°AUTRES PAYS LES ENTREPRISES ONT CONSERVm LEURS EFFECTIFS MAIS ONT RmDUIT LE TEMPS DE TRAVAIL COMME EN "ELGIQUE EN !LLEMAGNE EN &RANCE ET EN )TALIE ET AUSSI EN DEHORS DE L°%UROPE AU *APON ET EN #ORmE ,ES LmGISLATIONS DU TRAVAIL ONT ELLES mTm DmFAILLANTES D°UNE MANInRE OU D°UNE AUTRE ,A CRISE A ASSURmMENT SOULEVm UN DmBAT SUR LE DROIT DU TRAVAIL QUI PROTnGE LES TRAVAILLEURS PLUTxT QUE LES EMPLOIS ,°%SPAGNE EN OFFRE LA MEILLEURE ILLUSTRATION $ANS CE PAYS LA LmGISLATION DU TRAVAIL mTAIT TRADITIONNELLEMENT TRnS PROTECTRICE POUR LES TRAVAILLEURS TITULAIRES DE CONTRATS PERMANENTS ET BEAUCOUP MOINS POUR LES TITULAIRES DE CONTRATS TEMPORAIRES #ELA A ENTRAsNm UN DUALISME CROISSANT DU MARCHm DU TRAVAIL QU°ON A PU OBSERVER AUSSI DANS D°AUTRES PAYS EUROPmENS COMME L°)TALIE LA &RANCE ET LA 'RnCE ,°/#$% PRmCONISE UN RmmQUILIBRAGE DEPUIS DE NOMBREUSES ANNmES IL FAUDRAIT MOINS DE PROTECTION POUR LES TRAVAILLEURS PERMANENTS MAIS PLUS POUR LES TRAVAILLEURS TEMPORAIRES ET DANS LE MoME TEMPS IL FAUDRAIT UNE STRATmGIE D°ACTIVATION BEAUCOUP PLUS EF¹CACE ,E GOUVERNEMENT ESPAGNOL NE S°mTAIT PAS ATTAQUm AU PROBLnME AVANT LA CRISE MAIS SES RmFORMES LES PLUS RmCENTES VONT CLAIREMENT DANS CE SENS ,A CRISE A SOULIGNm CE BESOIN ET LA PRESSION DES MARCHmS ET DE L°OPINION PUBLIQUE A SUSCITm DES RmPONSES

#ERTAINS ESTIMENT QUE DES PAYS EUROPmENS COMME L°!LLEMAGNE O| LE MARCHm DU TRAVAIL EST COMPARATIVEMENT PEU ºEXIBLE S°EN SORTENT MIEUX QUE D°AUTRES PAYS COMME LES bTATS 5NIS O| LE MARCHm DU TRAVAIL EST PLUS ºEXIBLE 0ARTAGEZ VOUS CET AVIS #ETTE COMPARAISON EST EXAGmRmE )L NE FAIT AUCUN DOUTE QUE LA FAlON DONT LES NmGOCIATIONS COLLECTIVES LES SYNDICATS ET LES EMPLOYEURS ONT RmAGI g LA CRISE EN !LLEMAGNE EST TRnS DIFFmRENTE DE CE QUI S°EST PASSm AUX bTATS 5NIS #ELA TIENT POUR BEAUCOUP g L°HISTOIRE ET g LA PUISSANCE DES SYNDICATS ET DES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES ET g LEUR CAPACITm g TRAVAILLER ENSEMBLE -AIS PAR AILLEURS LE MARCHm DU TRAVAIL ALLEMAND mTAIT DEVENU BEAUCOUP PLUS ºEXIBLE DANS LES ANNmES PRmCmDANT LA CRISE ET EN PARTICULIER LES RmFORMES ENTREPRISES PAR LE GOUVERNEMENT 3CHRyDER « LES RmFORMES (ARTZ « AVAIENT VmRITABLEMENT CONTRIBUm g RENDRE LE MARCHm DU TRAVAIL PLUS ºEXIBLE ET g ENCOURAGER LES SYNDICATS ET EMPLOYEURS g RECHERCHER LE CONSENSUS DANS LEURS NmGOCIATIONS LORSQUE LA CRISE A FRAPPm EN !UX bTATS 5NIS LES SYSTnMES D°INDEMNISATION DU CHxMAGE PARTIEL SONT TRnS RARES )L N°EST DONC PAS mTONNANT QUE LORSQUE LA CRISE A mCLATm LES ENTREPRISES AIENT LICENCIm LES TRAVAILLEURS EN GRAND NOMBRE 4OUTE LA QUESTION EST DE SAVOIR QUAND ELLES RECOMMENCERONT g EMBAUCHER ,°mCONOMIE EST EN PHASE DE REPRISE DEPUIS PLUS D°UN AN MAIS LE SECTEUR PRIVm N°A PAS ENCORE RECOMMENCm g EMBAUCHER SUF¹SAMMENT POUR FAIRE RECULER LE CHxMAGE QUI SE MAINTIENT AUX ALENTOURS DE #E QUI EST PRmOCCUPANT C°EST QUE BEAUCOUP DE CES CHxMEURS SONT SANS EMPLOI DEPUIS LONGTEMPS ACTUELLEMENT PLUS DE DES DEMANDEURS D°EMPLOI SONT AU CHxMAGE DEPUIS PLUS DE SIX MOIS CE QUI EST PRATIQUEMENT UN RECORD DEPUIS L°APRnS GUERRE )L Y A DEUX FAlONS DE VOIR LES CHOSES IL Y A D°UNE PART CEUX QUI PENSENT COMME .ARAYANA +OCHERLAKOTA LE PRmSIDENT DE LA &ED DE -INNEAPOLIS QUE LE PRINCIPAL PROBLnME TIENT AU DmCALAGE DANS L°mCONOMIE AMmRICAINE ENTRE LES COMPmTENCES QUE LES ENTREPRISES RECHERCHENT

Les crises ont souvent pour effet d’accroître le chômage sous-jacent, un risque qui pèse aujourd’hui sur les ÉtatsUnis, l’Irlande, l’Espagne et l’Islande ET CELLES QUE LES CHxMEURS POSSnDENT %T IL Y A D°AUTRE PART DES mCONOMISTES COMME 0AUL +RUGMAN QUI ESTIMENT QU°IL Y A TOUJOURS EU UNE CERTAINE INADmQUATION DES COMPmTENCES MAIS QUE DANS LES CIRCONSTANCES ACTUELLES C°EST LA CHUTE DE LA DEMANDE QUI A mTm LA PRINCIPALE CAUSE DU HAUT NIVEAU DE CHxMAGE *E SUIS PLUS PROCHE DE LA FAlON DE PENSER DE - +RUGMAN DU MOINS S°AGISSANT DU COURT TERME -AIS PLUS LE HAUT NIVEAU DE CHxMAGE PERDURE PLUS LES COMPmTENCES DES CHxMEURS S°AMENUISENT ET PLUS IL LEUR EST DIF¹CILE D°oTRE COMPmTITIFS SUR LE MARCHm DU TRAVAIL LORSQUE LES ENTREPRISES RECOMMENCENT g EMBAUCHER %T LE HAUT NIVEAU DE CHxMAGE mVOLUE EN CHxMAGE STRUCTUREL CE QUI FAIT QUE MoME UNE REPRISE NE PERMET PAS UN RECUL RAPIDE DU CHxMAGE ET C°EST Lg LE VRAI RISQUE POUR LES bTATS 5NIS AUJOURD°HUI 1UAND PENSEZ VOUS QUE LA SITUATION DE L°EMPLOI COMMENCERA g S°AMmLIORER 4OUTE LA QUESTION EST DE SAVOIR QUAND LA REPRISE COMME NOUS L°ESPmRONS TOUS SE CON¹RMERA #ELA DmPENDRA EN PARTIE DES

L’Annuel de l’OCDE 2011

39


REUTERS/Eric Gaillard

STIMULER EMPLOIS ET COMPÉTENCES

SOLUTIONS APPORTmES g PLUSIEURS PROBLnMES CONCERNANT LES MARCHmS ¹NANCIERS LES BUDGETS PUBLICS LES mCHANGES MONDIAUX ETC -AIS FAISONS L°HYPOTHnSE QUE L°mCONOMIE MONDIALE SE REDRESSERA AVEC PLUS DE VIGUEUR QU°ACTUELLEMENT ,ES PAYS QUI ONT ENREGISTRm LES PLUS FORTES AUGMENTATIONS DU CHxMAGE DEVRONT ALORS ESSAYER DE LE RAMENER g DES NIVEAUX PLUS ACCEPTABLES ,°EXPmRIENCE NOUS ENSEIGNE QUE LORSQU°IL Y A UNE AUGMENTATION FORTE ET SOUDAINE DU CHxMAGE IL FAUT GmNmRALEMENT DE g ANS POUR EN EFFACER L°ESSENTIEL $ANS CERTAINS CAS ON NE RETROUVE MoME JAMAIS LES NIVEAUX DE CHxMAGE D°AVANT LA CRISE $E FAIT UN PAYS SORT GmNmRALEMENT D°UNE CRISE AVEC UN TAUX DE CHxMAGE SOUS JACENT PLUS mLEVm ET C°EST LE GRAND RISQUE AUJOURD°HUI POUR DES PAYS COMME LES bTATS 5NIS L°)RLANDE L°%SPAGNE ET L°)SLANDE !UX bTATS 5NIS MoME LES COMMENTATEURS

Le chômage de long terme a augmenté aux États-Unis

0,5

-ALHEUREUSEMENT LA PLUPART DES INVESTISSEMENTS DANS LES COMPmTENCES S°ARRoTENT LORSQUE LES GENS ATTEIGNENT LA QUARANTAINE ¦ L°AVENIR LES PAYS DE L°/#$% DEVRONT BEAUCOUP PLUS INVESTIR DANS LES MILIEUX DE CARRInRE DANS LA TRANCHE D°hGE DES ANS )L S°AGIT D°UN VmRITABLE Dm¹ POUR LES PAYS DE L°/#$% POUR LES OU ANS g VENIR ET LES GOUVERNEMENTS VONT DEVOIR SENSIBILISER LES TRAVAILLEURS g LA NmCESSITm D°AMmLIORER EN PERMANENCE LA VALEUR DE LEURS COMPmTENCES Références et liens recommandés

60 50 45,52

40 30

24,22

20 16,22

10

¦ PLUS LONG TERME QUELS SONT LES AUTRES PROBLnMES g RmSOUDRE SUR LE MARCHm DU TRAVAIL ,ES COMPmTENCES ¦ MOYEN TERME C°EST UNE QUESTION TRnS IMPORTANTE /N S°EST DAVANTAGE CONCENTRm SUR LES EFFETS IMMmDIATS DE LA CRISE MAIS g PLUS LONG TERME SURTOUT DANS UN CONTEXTE DE VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION ET DE LA MAIN D°ªUVRE ET D°ESSOR DES mCONOMIES mMERGENTES LES PAYS DE L°/#$% DEVRONT CONTINUER D°INVESTIR DANS LE DmVELOPPEMENT DES COMPmTENCES )L FAUDRA QU°ILS SE PRmOCCUPENT DU DmCALAGE ENTRE LES COMPmTENCES DES TRAVAILLEURS ET CELLES QUE RECHERCHENT LES ENTREPRISES )L FAUDRA DONC METTRE DAVANTAGE L°ACCENT SUR LA FORMATION ET FAIRE DE L°APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE UN VmRITABLE OBJECTIF DE L°ACTION PUBLIQUE

2009

Nombre de personnes au chômage depuis plus d’un an, en % du nombre total de chômeurs

LES PLUS OPTIMISTES DISENT QU°IL FAUDRA ENVIRON ANS VOIRE PLUS POUR RETROUVER UN TAUX DE CHxMAGE DE "EAUCOUP DE CHxMEURS RETROUVERONT UN EMPLOI MAIS CERTAINS POURRAIENT RESTER AU CHxMAGE PENDANT ENCORE PLUSIEURS ANNmES

Allemagne

OCDE

États-Unis

2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

0

Corée

Source : OCDE (2010), Base de données des statistiques du marché de l’emploi

40

OCDE (2010), Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2010, voir www.oecd.org/emploi/perspectives Forum politique de l’OCDE sur l’éducation – Investir dans les compétences pour le XXIème siècle, 4-5 novembre 2010, voir www.oecd.org/education/ministerielle/forum


Allemagne : emploi du temps gagnant

Thomas Peter/Reuters

Le bon dosage : Ursula von der Leyen, Ministre allemande du Travail, explique la relative faiblesse du taux de chรดmage de son pays.

,ยฐ!LLEMAGNE SEMBLE AVOIR PLUTxT BIEN SURMONTm LA CRISE DE LยฐEMPLOI #ONTRAIREMENT g CERTAINS DE SES VOISINS EUROPmENS CHEZ QUI LE CHxMAGE EST MONTm EN ยบnCHE LE TAUX DE CHxMAGE ALLEMAND A PRESQUE BAISSm DยฐUN POINT PASSANT DE AU DmBUT DE LA RmCESSION g EN MAI ,E CHxMAGE DANS LยฐENSEMBLE DE LA ZONE DE Lยฐ/#$% A QUANT g LUI AUGMENTm DE TROIS POINTS ATTEIGNANT ,E TAUX DE CHxMAGE ALLEMAND EST DONC BIEN AU DESSOUS DE LA MOYENNE DE Lยฐ/#$% #ERTES PRnS DยฐUN DEMANDEUR DยฐEMPLOI SUR DEUX A mTm INACTIF PENDANT PLUS DยฐUN AN EN !LLEMAGNE ET LE CHxMAGE STRUCTUREL Y EST ASSEZ mLEVm PAR RAPPORT AUX AUTRES PAYS DE Lยฐ/#$% MAIS LยฐIMPACT MODmRm DE LA CRISE SUR LES EMPLOIS ALLEMANDS A SUSCITm LยฐINTmRoT DE TOUS LES DmCIDEURS POLITIQUES ,ES MESURES GOUVERNEMENTALES ONT JOUm UN RxLE MAJEUR ,E FAIBLE IMPACT DE LA CRISE SUR LE CHxMAGE A EN GRANDE PARTIE TENU AUX IMPORTANTES RmDUCTIONS DE LA DURmE DU TRAVAIL ,A DURmE MOYENNE DU TRAVAIL A CHUTm DE ,A PRODUCTIVITm HORAIRE DE LA MAIN DยฐยชUVRE DE 0LUSIEURS FACTEURS ONT PERMIS CET AMmNAGEMENT DES HORAIRES DE TRAVAIL NOTAMMENT LE MOINDRE RECOURS AUX HEURES SUPPLmMENTAIRES AVANT LE RALENTISSEMENT mCONOMIQUE ET LA BAISSE BRUTALE DE LA DEMANDE DANS LE SECTEUR DES EXPORTATIONS ,ES RnGLES RELATIVEMENT STRICTES DE PROTECTION DE LยฐEMPLOI ASSOCImES g DES PRATIQUES ยบEXIBLES CONCERNANT LE TEMPS DE TRAVAIL ONT mGALEMENT JOUm %LLES ONT NOTAMMENT DONNm LIEU g UNE FORME DE ยข RmTENTION DยฐEFFECTIFS ยฃ DANS LES ENTREPRISES QUI A LARGEMENT CONTRIBUm g mVITER UN GONยบEMENT DU CHxMAGE ,A CAPACITm DE Lยฐ!LLEMAGNE g CONTENIR LE CHxMAGE DOIT BEAUCOUP AUX MESURES DE RmDUCTION DE LA DURmE DU TRAVAIL DmSIGNmES SOUS LE TERME DE +URZARBEIT 3ELON DE RmCENTES ESTIMATIONS DE Lยฐ/#$% AU TROISInME TRIMESTRE CE PROGRAMME AURAIT PERMIS DE PRmSERVER PLUS DE EMPLOIS #ES ESTIMATIONS SONT BIEN INFmRIEURES g LA PARTICIPATION AU CHxMAGE PARTIEL EN mQUIVALENT TEMPS PLEIN CE QUI INDIQUE QUE LE +URZARBEIT A ยนNI PAR ยนNANCER AU MOINS QUELQUES EMPLOIS QUI AURAIENT mTm PRmSERVmS MoME EN LยฐABSENCE DE LยฐINDEMNISATION 0OURTANT PAR RAPPORT g DยฐAUTRES TYPES DE PROGRAMMES DU MARCHm DU TRAVAIL LES MESURES DE CHxMAGE PARTIEL SEMBLENT OFFRIR UN BON RAPPORT EFยนCACITm CO}T $ยฐAPRnS UNE mTUDE RmCENTE DE Lยฐ!GENCE FmDmRALE ALLEMANDE POUR LยฐEMPLOI )!" DยฐAUTRES MmCANISMES INSTITUTIONNELS SONT AUSSI INTERVENUS ,E TOTAL DES HEURES TRAVAILLmES SUR LA PmRIODE A GLOBALEMENT BAISSm DE DONT SEULEMENT POINT EN RAISON DE LA BAISSE DU NIVEAU DE LยฐEMPLOI ,E RESTE CORRESPOND g UNE DIMINUTION DU TEMPS DE TRAVAIL MOYEN DUE g DยฐAUTRES FACTEURS NOTAMMENT LA RmDUCTION DE LA DURmE DU TRAVAIL g LยฐINITIATIVE DES EMPLOYEURS ET LA DIMINUTION DES HEURES

SUPPLmMENTAIRES $E FAIT LA RmDUCTION DE LA DURmE DU TRAVAIL g LยฐINITIATIVE DES EMPLOYEURS DANS LE CADRE DE CONVENTIONS COLLECTIVES EXISTANTES EST UNE SOURCE PLUS IMPORTANTE DE ยบEXIBILITm DU TEMPS DE TRAVAIL MOYEN QUE LE +URZARBEIT %LLE REPRmSENTERAIT ENVIRON DE LA DIMINUTION RmCENTE DU TEMPS DE TRAVAIL ET A mTm ASSOCImE g DES RmDUCTIONS PROPORTIONNELLES DES SALAIRES TOUT DU MOINS POUR LES TRAVAILLEURS RmMUNmRmS g LยฐHEURE ,ยฐUN DES GRANDS MODnLES DE CE TYPE DE DISPOSITIONS CONTRACTUELLES A mTm CELUI DE 6OLKSWAGEN QUI LORS DยฐUNE RmCESSION AU DmBUT DES ANNmES A COMBINm RmDUCTION DE LA DURmE DU TRAVAIL ET BAISSE DES SALAIRES POUR mVITER LES LICENCIEMENTS $EPUIS IL EST COURANT EN !LLEMAGNE QUE LES CONTRATS DE TRAVAIL NmGOCImS COLLECTIVEMENT DmยนNISSENT UNE TRANCHE HORAIRE EN DElg ET AU DELg DE LA SEMAINE DE TRAVAIL NORMALE DANS LAQUELLE LES EMPLOYEURS PEUVENT MODIยนER LES HEURES DE TRAVAIL TOUT EN AJUSTANT LE SALAIRE PAR RAPPORT AU TAUX HORAIRE OFยนCIEL #ETTE PRATIQUE VISE g DONNER AUX EMPLOYEURS LA POSSIBILITm DE SยฐADAPTER g DES VARIATIONS PROVISOIRES DE LA DEMANDE ET g GARANTIR DANS LE MoME TEMPS UNE SmCURITm DE LยฐEMPLOI SATISFAISANTE -oME EN LยฐABSENCE DES MESURES DE +URZARBEIT LES EMPLOYEURS ALLEMANDS AURAIENT OBTENU DES RmDUCTIONS CONSIDmRABLES DE LA DURmE MOYENNE DU TRAVAIL EN DIMINUANT LE VOLUME DES HEURES SUPPLmMENTAIRES PAYmES ยซ CELA A REPRmSENTm UN CINQUInME DE LA RmDUCTION TOTALE DยฐAPRnS LยฐmTUDE DE Lยฐ)!" TOUT EN ENCOURAGEANT LES SALARImS g mPUISER LES CONGmS QUI LEUR mTAIENT DUS CE QUI A COMPTm POUR UN AUTRE CINQUInME "IEN S}R LA BAISSE DU CHxMAGE ET LA RmTENTION DES COMPmTENCES DES TRAVAILLEURS SONT DES mLmMENTS POSITIFS MAIS ILS PEUVENT ENTRAsNER UNE ACCUMULATION DยฐEMPLOIS NON VIABLES #ETTE RmTENTION DยฐEFFECTIFS PEUT ELLE MoME AMPLIยนER LE RISQUE DยฐUNE REPRISE mCONOMIQUE SANS CRmATION DยฐEMPLOIS %N EFFET LE 0)" DE Lยฐ!LLEMAGNE POURRAIT AUGMENTER DE PLUS DE EN VALEUR RmELLE SANS POUR AUTANT CRmER DES EMPLOIS SI LES HEURES TRAVAILLmES PAR SALARIm ET LA PRODUCTIVITm HORAIRE REMONTENT g LEURS NIVEAUX DยฐAVANT LA CRISE /R UNE TELLE CROISSANCE DU 0)" NยฐAURA A PRIORI PAS LIEU AVANT PLUSIEURS ANNmES 0AR CONSmQUENT LES EMPLOYEURS SERONT PEUT oTRE POUSSmS g RmTABLIR PLUS RAPIDEMENT LA PRODUCTIVITm EN RmDUISANT LEURS EFFECTIFS ,A PRESSION CONCURRENTIELLE COMMENCE EFFECTIVEMENT g SE FAIRE SENTIR COMME EN A TmMOIGNm LA BAISSE RmCENTE DE LA PRODUCTIVITm HORAIRE DU TRAVAIL #ELA DIT LES GRANDS SECTEURS NATIONAUX VOUmS g LยฐEXPORTATION QUI ONT ESSUYm LE PLUS FORT DE LA RmCESSION MONDIALE ONT SANS DOUTE ACQUIS AU ยนL DES ANS UNE CAPACITm ET UNE RmSILIENCE SUFยนSANTES POUR CONSERVER LEURS TRAVAILLEURS PENDANT QUELQUE TEMPS ENCORE 3I LA REPRISE MONDIALE SยฐACCmLnRE BON NOMBRE DE CES EMPLOIS PRmSERVmS POURRAIENT REDEVENIR VIABLES CE QUI ALLnGERA LA PRESSION EXERCmE SUR LES EMPLOYEURS POUR QUยฐILS SยฐADAPTENT ET RESTENT COMPmTITIFS %N ยนN DE COMPTE LES MESURES DE +URZARBEIT ONT AIDm LES EMPLOYEURS g RETENIR LES COMPmTENCES ET g CONTENIR LE CHxMAGE PENDANT LA CRISE ,E PROBLnME EST QUE LORS DE LA REPRISE DE LยฐACTIVITm mCONOMIQUE CETTE MoME POLITIQUE PEUT ยนNIR PAR ยนGER LES COMPmTENCES AU SEIN DES ENTREPRISES ET ENTRAVER LA MOBILITm DU TRAVAIL NmCESSAIRE g TOUTE mCONOMIE DYNAMIQUE #ELA RISQUE mGALEMENT DE PROTmGER DES EMPLOIS NON VIABLES !LORS QUE LA CRISE RECULE ET QUE LA REPRISE SยฐINSTALLE LE +URZARBEIT DEVRA LUI AUSSI oTRE PROGRESSIVEMENT ABANDONNm Rรฉfรฉrences OCDE (2010), Perspectives de lโ emploi de lโ OCDE, Paris, voir www.oecd.org/emploi Pour plus dโ informations, contactez Alexander Hijzen, direction de lโ Emploi, du Travail et des A๏ฌ aires sociales. Article paru initialement dans Lโ Observateur de lโ OCDE nยฐ 281, octobre 2010

Lโ Annuel de lโ OCDE 2011

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STIMULER EMPLOIS ET COMPÉTENCES

Plaidoyer pour un enseignement moderne Andreas Schleicher, direction de l’Éducation, OCDE

%N LE MONDE S°INTmRESSE MOINS AUX TRADITIONS ET g LA RmPUTATION PASSmE DES mTABLISSEMENTS D°ENSEIGNEMENT IL EST IMPITOYABLE FACE g TOUTE FRAGILITm ET IGNORANT DES US ET DES COUTUMES

AFP

.OUS VIVONS DANS UN MONDE EN PLEINE MUTATION ET IL NE SUF¹RA PAS DE PRODUIRE EN PLUS GRANDES QUANTITmS LES MoMES CONNAISSANCES ET LES MoMES COMPmTENCES POUR RELEVER LES Dm¹S DE DEMAIN )L Y A ENCORE UNE GmNmRATION LES ENSEIGNANTS POUVAIENT ESPmRER QUE CE QU°ILS APPRENAIENT g LEURS mLnVES LEUR SERVIRAIT TOUTE LEUR VIE !UJOURD°HUI L°mCOLE DOIT PRmPARER LES JEUNES g DES CHANGEMENTS mCONOMIQUES ET SOCIAUX PLUS RAPIDES QUE JAMAIS g DES EMPLOIS QUI N°EXISTENT PAS ENCORE g DES TECHNOLOGIES QUI RESTENT g INVENTER ET g DES PROBLnMES DONT NOUS NE SAVONS ENCORE RIEN

,ORSQU°ON SE PENCHE SUR L°IMPORTANCE DES CONNAISSANCES ET DES COMPmTENCES POUR L°AVENIR DE NOS mCONOMIES DEUX FAITS DOIVENT oTRE PRIS EN CONSIDmRATION 0REMInREMENT LES EMPLOIS LES TAUX D°EMPLOI SONT PLUS mLEVmS LORSQUE LE NIVEAU D°INSTRUCTION EST PLUS mLEVm ET CE MoME PENDANT LA CRISE ACTUELLE %N OUTRE DANS LES PAYS DE L°/#$% O| L°ENSEIGNEMENT SUPmRIEUR S°EST LE PLUS DmVELOPPm AU COURS DES DERNInRES DmCENNIES L°mCART DE SALAIRE DES DIPLxMmS DE L°UNIVERSITm A CONTINUm DE SE CREUSER PAR RAPPORT AUX ACTIFS AYANT UN NIVEAU SECONDAIRE PAR EXEMPLE ,EURS SALAIRES N°ONT PAS DIMINUm CONTRAIREMENT g CEUX DES TRAVAILLEURS PEU QUALI¹mS $U POINT DE VUE DE L°EMPLOI IL EST DONC INTmRESSANT DE FAIRE DES mTUDES #°EST UN BON ARGUMENT CONCRET EN FAVEUR DU DmVELOPPEMENT DES COMPmTENCES MAIS LE PLAIDOYER POUR UN ENSEIGNEMENT MODERNE VA PLUS LOIN ET EST PLUS ABSTRAIT )L TOUCHE g LA FAlON DONT LES CONNAISSANCES SONT GmNmRmES ET APPLIQUmES g L°mVOLUTION DES MODnLES COMMERCIAUX DE LA GESTION DES ENTREPRISES OU DES RAPPORTS ENTRE PRODUCTEURS ET CONSOMMATEURS ET g L°APPARITION D°UN NOUVEAU TYPE D°mTUDIANT TRnS DIFFmRENT DE CE QU°IL mTAIT AU SInCLE DERNIER #E QUE NOUS APPRENONS ET LA FAlON DONT NOUS L°APPRENONS ET DONT ON NOUS L°APPREND mVOLUE ET CELA A DES RmPERCUSSIONS SUR LES mTABLISSEMENTS SCOLAIRES SUR L°ENSEIGNEMENT SUPmRIEUR ET SUR LA FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE 0ENDANT LA MAJEURE PARTIE DU 88nME SInCLE DE NOMBREUX DmCIDEURS PENSAIENT QUE L°ON DEVAIT ACQUmRIR LES BASES AVANT D°APPRENDRE DES COMPmTENCES PLUS LARGES COMME SI L°mCOLE DEVAIT oTRE ENNUYEUSE ET DOMINmE PAR L°APPRENTISSAGE PAR CªUR AVANT DE POUVOIR APPRmHENDER UN SAVOIR PLUS PROFOND ET STIMULANT #EUX QUI SONT TOUJOURS DE CET AVIS NE DOIVENT PAS S°mTONNER QUE LES JEUNES PERDENT TOUT INTmRoT POUR L°mCOLE OU ABANDONNENT LEURS mTUDES PUISQU°ILS NE PEUVENT PAS FAIRE LE LIEN ENTRE CE QUI SE PASSE g L°mCOLE ET LEUR VIE EN DEHORS 3I VOUS DIRIGIEZ UN SUPERMARCHm ET NON UNE mCOLE ET QUE VOUS CONSTATIEZ QUE CLIENTS SUR REPARTENT CHAQUE JOUR SANS AVOIR RIEN ACHETm VOUS COMMENCERIEZ g ENVISAGER DE MODI¹ER VOS STOCKS -AIS g L°mCOLE CE N°EST PAS SI FACILE CAR ON Y EST ENCORE FERMEMENT PERSUADm

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MoME EN L°ABSENCE DE PREUVES SCIENTI¹QUES QUE L°ENSEIGNEMENT NE PEUT SE FAIRE QUE D°UNE CERTAINE FAlON

2EVENONS CINQUANTE ANS EN ARRInRE LES mDUCATEURS POUVAIENT ILS ALORS IMAGINER L°ESSOR MONDIAL D°)NTERNET EN OU CELUI DU TmLmPHONE MOBILE QUELQUES ANNmES PLUS TARD #ES TECHNOLOGIES NE SONT PAS UNIQUEMENT DEVENUES DES OUTILS D°APPRENTISSAGE MAIS AUSSI DE RmSEAUX ET DE PARTAGE DU SAVOIR AINSI QUE DES MOTEURS D°INNOVATION ET D°ENTREPRENEURIAT #OMMENT PRmPARER DES APPRENANTS MOTIVmS IMPLIQUmS ET QUI POURRONT RELEVER LES Dm¹S INCONNUS DU FUTUR ,E DILEMME POUR LES mDUCATEURS EST QUE LES COMPmTENCES COGNITIVES DE BASE CELLES QUI SONT LES PLUS FACILES g ENSEIGNER ET g VALIDER SONT AUSSI LES PLUS FACILES g INFORMATISER g AUTOMATISER OU g SOUS TRAITER )L EST mVIDENT QUE LES SAVOIR FAIRE LES PLUS POINTUS DANS CERTAINES DISCIPLINES RESTERONT IMPORTANTS MAIS LA RmUSSITE SCOLAIRE NE SIGNI¹E PLUS REPRODUIRE DES CONNAISSANCES IL FAUT DmSORMAIS LES EXTRAPOLER ET LES APPLIQUER g DES SITUATIONS NOUVELLES ET PEUT oTRE TOTALEMENT INmDITES !UJOURD°HUI L°ENSEIGNEMENT S°APPARENTE BIEN PLUS g UN MODE DE PENSmE FONDm SUR LA CRmATIVITm LE RAISONNEMENT CRITIQUE LA RmSOLUTION DE PROBLnMES ET LA PRISE DE DmCISION )L TIENT mGALEMENT g DES MmTHODES DE TRAVAIL NOTAMMENT LA COMMUNICATION ET LA COLLABORATION ET g DES OUTILS DE TRAVAIL Y COMPRIS LA CAPACITm DE RECONNAsTRE ET D°EXPLOITER LE

Nous sommes en train de passer d’un monde de stocks – où des connaissances sont stockées mais non utilisées – à un monde de flux, dans lequel le savoir est dynamisé et enrichi par le pouvoir de la communication et d’une collaboration constante POTENTIEL DES NOUVELLES TECHNOLOGIES MAIS AUSSI D°mVITER LEURS mCUEILS %N¹N ET SURTOUT L°ENSEIGNEMENT CONCERNE LA CAPACITm DE VIVRE EN CITOYEN ACTIF ET ENGAGm DANS UN MONDE PROTmIFORME ¦ LEUR TOUR CES CITOYENS EXERCENT UNE INºUENCE SUR CE QU°ILS VEULENT APPRENDRE ET SUR LA FAlON D°APPRENDRE D°O| UNE mVOLUTION DU RxLE DES mDUCATEURS *USQU°g PRmSENT POUR RmSOUDRE LES PROBLnMES ON LES DmCOUPAIT EN MORCEAUX GmRABLES CON¹NmS g DES DISCIPLINES mTROITES PUIS ON APPRENAIT AUX mTUDIANTS LES TECHNIQUES SERVANT g LES RmSOUDRE -AIS AUJOURD°HUI LA CONNAISSANCE AVANCE EN SYNTHmTISANT CES MORCEAUX mPARS )L FAUT POUR CELA AVOIR UNE CERTAINE OUVERTURE D°ESPRIT mTABLIR DES LIENS ENTRE DES IDmES QUI SEMBLAIENT oTRE SANS RAPPORT ET SE


INTERPRmTER CRmER ET DIFFUSER DES CONNAISSANCES 3EULS QUELQUES PAYS ENCOURAGENT CETTE VISION PLUS LARGE DE L°ENSEIGNEMENT DANS LEURS MmTHODES ET mVALUATIONS PmDAGOGIQUES MAIS D°AUTRES LES SUIVRONT SANS DOUTE !UTRE TRADITION QUI EST EN TRAIN DE CHANGER LES mLnVES QUI APPRENNENT DANS LEUR COIN ET SONT mVALUmS g LA ¹N DE L°ANNmE SCOLAIRE SUR CE QU°ILS ONT APPRIS 0LUS LE MONDE DEVIENT INTERDmPENDANT PLUS LES COLLABORATEURS ET LES ORGANISATEURS VONT S°IMPOSER ,°INNOVATION EN PARTICULIER RmSULTE DE LA FAlON DONT NOUS MOBILISONS PARTAGEONS ET RELIONS LES CONNAISSANCES

OECD Observer/David Rooney

,E MONDE DE LA CONNAISSANCE NE SE DIVISE PLUS ENTRE SPmCIALISTES ET GmNmRALISTES 5N NOUVEAU GROUPE EST APPARU APPELONS LES ¢ LES POLYVALENTS £ QUI EST CAPABLE DE MOBILISER DE MULTIPLES COMPmTENCES FACE g DES SITUATIONS ET EXPmRIENCES DE PLUS EN PLUS DIVERSI¹mES D°APPRENDRE DE NOUVELLES COMPmTENCES DE CRmER DES RELATIONS ET D°ASSUMER DE NOUVEAUX RxLES #ES ¢ POLYVALENTS £ SONT CAPABLES NON SEULEMENT DE S°ADAPTER EN PERMANENCE MAIS AUSSI D°APPRENDRE ET DE S°AMmLIORER CONSTAMMENT DANS UN MONDE EN RAPIDE mVOLUTION $ANS UN MONDE PLAT NOTRE SAVOIR DEVIENT UN PRODUIT ACCESSIBLE g TOUS #OMME LE FORMULE L°AUTEUR ET mDITORIALISTE 4HOMAS &RIEDMAN LA TECHNOLOGIE NOUS PERMETTANT DE SUIVRE NOTRE IMAGINATION D°UNE FAlON TOTALEMENT NOUVELLE LA CONCURRENCE LA PLUS IMPORTANTE NE SE SITUE PLUS ENTRE LES PAYS OU LES ENTREPRISES MAIS ENTRE NOUS MoME ET NOTRE IMAGINATION

FAMILIARISER AVEC D°AUTRES DISCIPLINES ,E PRIX .OBEL DE PHYSIQUE A PAR EXEMPLE mTm DmCERNm g DEUX SCIENTI¹QUES BRITANNIQUES POUR LEUR DmCOUVERTE DU GRAPHnNE NOUVEAU MATmRIAU AUX PROPRImTmS ET AUX APPLICATIONS POTENTIELLES INNOVANTES #ONNUS POUR LEUR APPROCHE ENJOUmE DE LA PHYSIQUE LES DEUX CHERCHEURS ONT FAIT LEUR DmCOUVERTE GRhCE g UNE EXPmRIENCE AVEC UN BLOC DE CARBONE ET UN ROULEAU DE SCOTCH EN 3I NOUS PASSONS NOTRE VIE ENTInRE ENTRE LES CLOISONS D°UNE SEULE DISCIPLINE NOUS NE POUVONS DmVELOPPER L°IMAGINATION NmCESSAIRE POUR FAIRE DES RAPPROCHEMENTS OU DEVINER DANS QUEL DOMAINE SE PRODUIRA LA PROCHAINE INVENTION ET PROBABLEMENT LA PROCHAINE SOURCE DE VALEUR mCONOMIQUE %T POURTANT LA PLUPART DES PAYS g L°EXCEPTION PEUT oTRE DES PAYS NORDIQUES ENCOURAGENT PEU LES mTUDIANTS g APPRENDRE ET LES PROFESSEURS g ENSEIGNER DANS UNE PERSPECTIVE PLURIDISCIPLINAIRE *USQU°ICI ON POUVAIT DIRE AUX mLnVES DE CONSULTER UNE ENCYCLOPmDIE LORSQU°ILS CHERCHAIENT DES INFORMATIONS ET LEUR DIRE QU°ILS POUVAIENT GLOBALEMENT TENIR CES INFORMATIONS POUR ¹ABLES -AIS AUJOURD°HUI IL FAUT SAVOIR GmRER DES STRUCTURES INFORMATIVES NON LINmAIRES 0RENONS L°EXEMPLE D°)NTERNET 0LUS NOUS POUVONS CHERCHER ET OBTENIR DES INFORMATIONS SUR )NTERNET PLUS IL DEVIENT IMPORTANT DE COMPRENDRE TOUS CES CONTENUS #ECI IMPLIQUE DE POUVOIR INTERPRmTER ET mVALUER LES DONNmES SOUVENT CONTRADICTOIRES QUI APPARAISSENT SUR LA 4OILE #°EST UNE COMPmTENCE QUE L°APPARITION D°)NTERNET A RENDUE INDISPENSABLE 0LUTxT QUE DE SE CONTENTER D°APPRENDRE g LIRE L°ENSEIGNEMENT DU 88)nME SInCLE DOIT CONSISTER g LIRE POUR APPRENDRE ET g DmVELOPPER LA CAPACITm ET LA MOTIVATION NmCESSAIRES POUR Dm¹NIR COMPRENDRE

,A VALEUR SE CRmE DE MOINS EN MOINS VERTICALEMENT PAR LES ORDRES ET LE CONTRxLE LA RELATION CLASSIQUE DE L°ENSEIGNANT INSTRUISANT L°mLnVE MAIS HORIZONTALEMENT PAR LES PERSONNES AVEC QUI VOUS AVEZ DES LIENS ET AVEC QUI VOUS TRAVAILLEZ QUE CE SOIT EN LIGNE OU EN PERSONNE %N D°AUTRES MOTS NOUS SOMMES EN TRAIN DE PASSER D°UN MONDE DE STOCKS « O| DES CONNAISSANCES SONT STOCKmES MAIS NON UTILISmES « g

Aujourd’hui, l’école doit préparer les jeunes à des changements économiques et sociaux plus rapides que jamais, à des emplois qui n’existent pas encore, à des technologies qui restent à inventer et à des problèmes dont nous ne savons encore rien UN MONDE DE ºUX DANS LEQUEL LE SAVOIR EST DYNAMISm ET ENRICHI PAR LE POUVOIR DE LA COMMUNICATION ET D°UNE COLLABORATION CONSTANTE #ELA DEVIENT LA NORME ,ES OBSTACLES VONT CONTINUER DE TOMBER g MESURE QUE LES PERSONNES QUALI¹mES PRENNENT CONSCIENCE ET S°INSPIRENT DE VALEURS D°IDmES ET DE CULTURES NOUVELLES ,A RmUSSITE IRA AUX INDIVIDUS ET AUX PAYS QUI SAURONT S°ADAPTER RAPIDEMENT QUI NE RmSISTERONT PAS AU CHANGEMENT MAIS Y SERONT OUVERTS ,A ThCHE DES mDUCATEURS ET DES DmCIDEURS EST D°AIDER LES PAYS g RELEVER CE Dm¹ Références et liens recommandés Voir « The high cost of low educational performance », conférence d’Andreas Schleicher à une réunion du Conseil de Lisbonne, janvier 2010 : www.youtube.com/ watch?v=LsthK7oWpi0 Voir les travaux de l’OCDE sur l’éducation : www.oecd.org/education-fr

L’Annuel de l’OCDE 2011

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STIMULER EMPLOIS ET COMPÉTENCES

En tête de classe MEILLEURS RmSULTATS QUE LES GARlONS DANS TOUS LES PAYS PARTICIPANTS #°EST UNE BONNE NOUVELLE mTANT DONNm QUE PENDANT UNE GRANDE PARTIE DU 88nME SInCLE LES PRmOCCUPATIONS SUR LES DIFFmRENCES ENTRE LES SEXES DANS L°mDUCATION SE SONT CONCENTRmES SUR LES CONTRE PERFORMANCES DES ¹LLES 2mCEMMENT L°ATTENTION S°EST PLUTxT PORTmE SUR LES MOINS BONNES PERFORMANCES DES GARlONS #EUX CI OBTIENNENT TOUJOURS DE MEILLEURS RmSULTATS EN MATHmMATIQUES TANDIS QUE POUR LES SCIENCES LES DIFFmRENCES SONT MINIMES

Reuters/Jo Yong-hak

,ES SYSTnMES mDUCATIFS QUI ONT PU ASSURER DES RmSULTATS SOLIDES ET mQUITABLES ET RmALISER DES AMmLIORATIONS RAPIDES MONTRENT L°EXEMPLE AUX AUTRES ,ES NIVEAUX DE REVENUS INºUENCENT mVIDEMMENT LES PERFORMANCES mDUCATIVES MAIS N°EXPLIQUENT QUE DES DIFFmRENCES ENTRE LES PERFORMANCES DES mLnVES ,ES RESTANTS RELnVENT EN GRAN DE PARTIE DE L°ACTION PUBLIQUE Pour plus d’informations sur l’enquête PISA de l’OCDE, voir www.pisa.oecd.org

Performances des élèves dans les pays de l’OCDE ,ES mLnVES D°AUJOURD°HUI SONT ILS PRmPARmS g L°mCONOMIE DU SAVOIR DU 88)nME SInCLE 1UELLES COMPmTENCES DE BASE ONT ILS ET COMMENT LES DIFFmRENTS PAYS SE CLASSENT ILS LES UNS PAR RAPPORT AUX AUTRES EN TERMES DE ThCHES BASIQUES COMME LA LECTURE LES MATHmMATIQUES ET LES SCIENCES 0OUR RmPONDRE g CES QUESTIONS L°/#$% A DmVELOPPm 0)3! LE 0ROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES mLnVES QUI mVALUE LA QUALITm L°mQUITm ET L°EF¹CACITm DES SYSTnMES SCOLAIRES D°ENVIRON PAYS QUI ENSEMBLE REPRmSENTENT DE L°mCONOMIE MONDIALE %N mVALUANT ENTRE ET mLnVES DE ANS DANS CHAQUE PAYS 0)3! PRmSENTE UNE mVALUATION INTERNATIONALE STANDARDISmE ET EST DEVENU UN OUTIL PUISSANT POUR LES PAYS DmSIRANT AMmLIORER LEUR SYSTnME mDUCATIF 1UATRE mVALUATIONS ONT mTm MENmES DEPUIS ,A #ORmE EST ARRIVmE EN ToTE DE CES RmSULTATS ISSUS DE LA DERNInRE mTUDE 0)3! « RmALISmE EN ET PUBLImE EN DmCEMBRE « GRhCE g SES TRnS BONNES PERFORMANCES EN LECTURE ET EN MATHmMATIQUES ,A &INLANDE AU DEUXInME RANG A DEVANCm LA #ORmE EN SCIENCES $IX NEUF PAYS ONT RmALISm UN SCORE DE OU PLUS EN SCIENCES CONTRE SEULEMENT PAYS EN LECTURE ET EN MATHmMATIQUES #ERTAINS PAYS ONT CONNU DE GRANDS PROGRnS EN LECTURE DEPUIS NOTAMMENT LE #HILI )SRApL ET LA 0OLOGNE TANDIS QUE D°AUTRES COMME L°)RLANDE ET LA 3UnDE ONT CONNU UN CERTAIN RECUL ,A #ORmE ET LA &INLANDE SE PLACENT ENCORE EN ToTE DES PAYS DE L°/#$% POUR CE QUI EST DE LA LECTURE ,E RmSULTAT DU PAYS DE L°/#$% LE MOINS BIEN CLASSm LE -EXIQUE MONTRE QUE L°mCART ENTRE LES RmSULTATS LES MEILLEURS ET LES MOINS BONS DE L°/#$% REPRmSENTE PLUS DE DEUX ANNmES SCOLAIRES ,ES PAYS ASIATIQUES AVEC LA &INLANDE DOMINENT LE CLASSEMENT POUR TOUS LES TESTS 0AR AILLEURS 0)3! A mVALUm 3HANGHAI #HINE POUR LA PREMInRE FOIS "IEN QUE N°mTANT PAS UN PAYS ET NE POUVANT DONC PAS oTRE STRICTEMENT COMPARmE AUX AUTRES LA VILLE EST ARRIVmE EN ToTE AVEC UNE LARGE AVANCE #ETTE PERFORMANCE MONTRE CE QUI PEUT oTRE RmALISm AVEC DES RESSOURCES mCONOMIQUES MOYENNES ET UN CONTEXTE SOCIAL VARIm ,A DERNInRE mTUDE 0)3! A mTm RICHE D°ENSEIGNEMENTS MONTRANT PAR EXEMPLE QUE LES mTABLISSEMENTS SCOLAIRES PERFORMANTS PRIVILmGIAIENT LE SALAIRE DES ENSEIGNANTS PAR RAPPORT g LA TAILLE RmDUITE DES CLASSES !UTRE EXEMPLE EN LECTURE L°mVALUATION MONTRE QUE LES ¹LLES OBTIENNENT DE

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Résultats de l’enquête OCDE PISA 2009

Corée Finlande Canada Nouvelle-Zélande Japon Australie Pays-Bas Belgique Norvège Estonie Suisse Pologne Islande États-Unis Suède Allemagne Irlande France Danemark Royaume-Uni Hongrie Portugal Italie Slovénie Grèce Espagne République tchèque République slovaque Israël Luxembourg Autriche Turquie Chili Mexique

Lecture

Mathématiques

539 536 524 521 520 515 508 506 503 501 501 500 500 500 497 497 496 496 495 494 494 489 486 483 483 481 478 477 474 472 470 464 449 425

546 541 527 519 529 514 526 515 498 512 534 495 507 487 494 513 487 497 503 492 490 487 483 501 466 483 493 497 447 489 496 445 421 419

Source : OCDE PISA 2009

Variation des performances en Sciences lecture 2000-2009

538 554 529 532 539 527 522 507 500 528 517 508 496 502 495 520 508 498 499 514 503 493 489 512 470 488 500 490 455 484 494 454 447 416

15 -11 -10 -8 -2 -13 -1 -2 6 21 -7 -5 -19 13 -31 -9 -2 14 19 -1 9 -12 -13 22 40 3


Maintenir l’emploi face à la crise D°ENTREPRISES mTAIENT TENTmES DE LICENCIER RAPIDEMENT 0OUR LES AIDER g TRAVERSER CETTE PmRIODE DIF¹CILE ET LEUR mVITER DE DEVOIR SE SmPARER DE SALARImS QUI LEUR SERAIENT PRmCIEUX LORS DE LA REPRISE LA #&$4 S°EST MOBILISmE POUR METTRE EN ªUVRE UN &ONDS D°INVESTISSEMENT SOCIAL &)3/ )L S°AGISSAIT NOTAMMENT DE ¹NANCER UN PROGRAMME D°ACTIVITm PARTIELLE DE LONGUE DURmE !0,$ ASSOCIANT DES PmRIODES DE CHxMAGE PARTIEL g DES ACTIONS DE FORMATION DES SALARImS POUR GARANTIR AUTANT QUE POSSIBLE LE MAINTIEN DU LIEN CONTRACTUEL ENTRE LE SALARIm ET L°ENTREPRISE

CFDT

$ANS CE DISPOSITIF L°INDEMNISATION DE CHxMAGE PARTIEL A mTm REVALORISmE DE g PAR RAPPORT AU SALAIRE BRUT 6INGT DEUX BRANCHES ET UNE QUINZAINE DE GRANDES ENTREPRISES ONT SIGNm DES CONVENTIONS !0,$ AVEC L°bTAT SUSCEPTIBLES DE CONCERNER SALARImS %N LE MINISTnRE ESTIME QUE SALARImS EN ONT BmNm¹CIm PARMI EUX ONT BmNm¹CIm D°UNE FORMATION PENDANT LE CHxMAGE PARTIEL ,ES DONNmES STATISTIQUES DISPONIBLES NE PERMETTENT PAS D°mTABLIR LE NOMBRE EXACT DE SALARImS AYANT BmNm¹CIm DU DISPOSITIF ,ES DONNmES ¹NANCInRES DISPONIBLES DE LA PART DU MINISTnRE N°ISOLENT PAS CE DISPOSITIF !0,$ DU DISPOSITIF CLASSIQUE DE CHxMAGE PARTIEL PAR CONTRE LE RmGIME D°ASSURANCE CHxMAGE QUI CO ¹NANCE LE DISPOSITIF N°A ENGAGm ¹N QUE MILLIONS D°EUROS SUR LES MILLIONS D°EUROS PRmVUS

François Chérèque, Secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT)

,A CRISE A RENFORCm LES PROBLnMES SOUS JACENTS DU CHxMAGE ET DE LA COMPmTITIVITm !UJOURD°HUI LA MISE EN PLACE DE POLITIQUES PRIORITAIRES EST NmCESSAIRE POUR RELANCER L°EMPLOI ,A CRISE SURVENUE EN A RmVmLm UN GRAND NOMBRE DE PROBLnMES mCONOMIQUES POUR L°%UROPE DANS UNE SITUATION mCONOMIQUE DIF¹CILE IL S°AGIT DE RELEVER LES Dm¹S DE COMPmTITIVITm D°ENDETTEMENTS PUBLICS DE DmMOGRAPHIE DE GOUVERNANCE mCONOMIQUE %N &RANCE LA TENDANCE g LA REPRISE EST D°UNE GRANDE FRAGILITm "IEN QUE LA SITUATION mCONOMIQUE SOIT GLOBALEMENT DANS LA MOYENNE EUROPmENNE L°IMPACT DE LA BAISSE D°ACTIVITm SUR L°ACCROISSEMENT DU CHxMAGE A mTm QUATRE FOIS PLUS IMPORTANT EN &RANCE QU°EN !LLEMAGNE ,A CRISE A MIS AU JOUR LE PROBLnME STRUCTUREL DE COMPmTITIVITm DE NOTRE PAYS CON¹RMm PAR LA CHUTE IMPORTANTE DE L°EMPLOI EN PARTICULIER DE L°EMPLOI INDUSTRIEL ET SON Dm¹CIT COMMERCIAL ,ES Dm¹CITS PUBLICS FRAGILISENT LA &RANCE COMME DE NOMBREUX PAYS DE L°/#$% #ES CONSTATS mCONOMIQUES ET SOCIAUX ONT MOBILISm LA #&$4 ET LES ORGANISATIONS SYNDICALES FRANlAISES SUR PLUSIEURS FRONTS LA SAUVEGARDE DE L°EMPLOI PENDANT LA CRISE LES POLITIQUES STRUCTURELLES mCONOMIQUES LE RETOUR g UNE DYNAMIQUE D°EMPLOI AVEC LA REPRISE &ACE g LA CRISE FORMER PLUTxT QUE LICENCIER ,A CRISE A PROVOQUm UNE TELLE CONTRACTION DE LA DEMANDE QUE NOMBRE

!U TOTAL ON REMARQUE UNE DISTANCE ENTRE L°AMBITION DE DmPART ET LA RmALISATION #ERTES IL FAUT UN TEMPS D°APPROPRIATION PAR LES ACTEURS FACE AUX NOUVEAUX OUTILS DmVELOPPmS MAIS LE PLAN FRANlAIS A mTm QUATRE FOIS MOINS EF¹CACE QUE LE PLAN ALLEMAND DE KURZARBEIT ,A DIMENSION mCONOMIQUE ET STRUCTURELLE !U NIVEAU NATIONAL LE DmBAT SUR LES HANDICAPS STRUCTURELS AU CªUR DESQUELS SE TROUVE LA COMPmTITIVITm N°EST ABORDm LA PLUPART DU TEMPS QUE SOUS L°ASPECT CO}T ET mQUILIBRE ¹NANCIER SANS VISION D°ENSEMBLE /R NI LE ¹NANCEMENT DES RETRAITES DE LA SANTm DE LA DmPENDANCE DES MINIMA SOCIAUX DE LA FORMATION NI LA RmSORPTION DES Dm¹CITS

Pour la CFDT, il faut articuler les politiques industrielles avec les politiques de relance PUBLICS OU LES QUESTIONS DE CO}T DU TRAVAIL NE PEUVENT oTRE ABORDmS DE MANInRE CLOISONNmE 0OUR LA #&$4 IL FAUT AU CONTRAIRE ARTICULER LES POLITIQUES INDUSTRIELLES AVEC CELLES DE RELANCE ,A #&$4 A ACTIVEMENT PARTICIPm g LA RmºEXION SUR L°AVENIR DE L°INDUSTRIE LES mTATS GmNmRAUX DE L°INDUSTRIE ONT LANCm UN PROCESSUS DE RmºEXION SUR L°AVENIR DES BRANCHES SECTORIELLES #ETTE DmMARCHE A ACCOMPAGNm LA MISE EN ªUVRE D°UN &ONDS D°INVESTISSEMENT STRATmGIQUE DmCIDm EN DmCEMBRE POUR ¹NANCER DES PROJETS D°INVESTISSEMENT ET DE RECHERCHE DES INDUSTRIES PRmSENTES EN &RANCE #E ¢ FONDS SOUVERAIN £ g LA FRANlAISE SmLECTIONNE LES PROJETS AVEC L°AIDE DES ORGANISATIONS SYNDICALES PRmSENTES DANS SON COMITm D°ORIENTATION ,E 'RAND EMPRUNT COMPLnTE CE VOLET INDUSTRIEL AVEC DES ¹NANCEMENTS POUR LES UNIVERSITmS LES CENTRES DE RECHERCHE ET LE NUMmRIQUE UNE OPPORTUNITm POUR LE DmVELOPPEMENT DE LA RECHERCHE DmVELOPPEMENT

L’Annuel de l’OCDE 2011

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STIMULER EMPLOIS ET COMPÉTENCES

2 $ ET UNE MEILLEURE ARTICULATION ENTRE LES SECTEURS PUBLIC ET PRIVm DANS CE DOMAINE !VEC LES DISPOSITIONS DU 'RENELLE DE L°ENVIRONNEMENT CELA DEVRAIT CONCOURIR g RENDRE L°mCONOMIE FRANlAISE PLUS INNOVANTE ET DAVANTAGE PRmSENTE DANS LES NOUVELLES TECHNOLOGIES ENVIRONNEMENTALES #ELA DOIT NmANMOINS S°ACCOMPAGNER DE LA MISE EN PLACE DE POLITIQUES SECTORIELLES AMBITIEUSES ET NmGOCImES SUR LE RECRUTEMENT ET LA FORMATION DES SALARImS EN FONCTION DES mVOLUTIONS INDUITES PAR CES TROIS POLITIQUES INDUSTRIE 'RAND EMPRUNT 'RENELLE DE L°ENVIRONNEMENT $ES QUALI¹ CATIONS SPmCI¹ QUES SERONT NmCESSAIRES POUR DE NOUVEAUX MmTIERS )L FAUT DONC S°INTERROGER SUR LES POLITIQUES DE L°EMPLOI

Sortir de la crise de l’emploi

,A CRmATION D°EMPLOIS EN PmRIODE DE REPRISE ,A SITUATION DE LA &RANCE EST MARQUmE PAR UN FRmMISSEMENT DE LA CROISSANCE mCONOMIQUE MAIS LES CRmATIONS D°EMPLOIS RESTENT BEAUCOUP TROP MARQUmES PAR LA PRmCARITm MULTIPLICATION DES #$$ DE MOINS D°UN MOIS ET PAR UNE AGGRAVATION DU CHxMAGE DE LONGUE DURmE NOTAMMENT DE TRnS LONGUE DURmE SOIT PLUS DE DEUX ANS 3EUL LE RECRUTEMENT EN #$$ DE MOINS D°UN MOIS ATTEINT UN NIVEAU SUPmRIEUR g CELUI DE JUILLET AVANT LA CRISE 0AR AILLEURS L°AUGMENTATION DE LA POPULATION ACTIVE CON¹ RME QUE LE CHxMAGE RESTERA ENCORE UN CERTAIN TEMPS g UN NIVEAU PROCHE DES ,A #&$4 ESTIME QUE LA Dm¹ SCALISATION DES HEURES SUPPLmMENTAIRES DmCIDmE EN EST CONTRE PRODUCTIVE ET DOIT oTRE SUPPRIMmE PUISQU°ELLE JOUE CONTRE L°EMBAUCHE DE NOUVEAUX SALARImS %LLE SOUHAITERAIT QUE LA NmGOCIATION DANS LES ENTREPRISES ENCADRE LES CONDITIONS DE RECOURS AUX CONTRATS COURTS OU g L°INTmRIM POUR LIMITER LES SITUATIONS PRmCAIRES DES SALARImS -AIS LA SORTIE DE CRISE VA oTRE PARTICULInREMENT DIF¹ CILE POUR LES PLUS FRAGILES !USSI LA #&$4 ESTIME INCONTOURNABLE LE DmVELOPPEMENT DE POLITIQUES PRIORITAIRES ,°mTAT DU CHxMAGE DES JEUNES DOIT NOTAMMENT FAIRE L°OBJET D°UN VRAI DIAGNOSTIC POUR mVITER QUE CE PROBLnME NE SOIT TRAITm PAR DE NOUVEAUX STATUTS DE TRAVAIL RmDUITS DU TYPE CONTRATS AIDmS ,ES SALARImS SENIORS DEVRAIENT AUSSI oTRE MAINTENUS EN ACTIVITm QUAND ILS DISPOSENT D°UN EMPLOI EN NmGOCIANT LES FORMES ADAPTmES g LEUR ACTIVITm PROFESSIONNELLE DANS LES ENTREPRISES ,ES DEMANDEURS D°EMPLOI SENIORS DEVRAIENT REVENIR EN EMPLOI A¹ N DE NE PAS VIVRE DES MINIMA SOCIAUX EN ATTENDANT L°hGE LmGAL DE LA RETRAITE %N¹ N TOUT DEMANDEUR D°EMPLOI DOIT BmNm¹ CIER D°UN ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUALISm POUR UN RETOUR RAPIDE VERS L°EMPLOI LES PLUS FRAGILES DOIVENT POUVOIR BmNm¹ CIER D°UNE FORMATION QUALI¹ ANTE SUR DES COMPmTENCES DE BASE TRANSFmRABLES ,A CRISE RENFORCE AUSSI LE BESOIN DE GOUVERNANCE MONDIALE LE RxLE DU ' DmVELOPPm g L°OCCASION DE LA CRISE ¹ NANCInRE ET DE SES SUITES SUSCITE BEAUCOUP D°ESPOIRS ,°5NION EUROPmENNE A MONTRm SA CAPACITm DE RmACTION EN GmRANT LA CRISE QUI MENAlAIT LE SYSTnME BANCAIRE #°EST AU NIVEAU INTERNATIONAL QUE DOIVENT AUJOURD°HUI SE FAIRE LES CHOIX PERMETTANT D°ORIENTER DES POLITIQUES mQUILIBRmES ENTRE SOUTIEN g LA CROISSANCE MAINTIEN DES COHmSIONS SOCIALES ET RmDUCTION DES Dm¹ CITS FAUTE DE QUOI RmCESSION ET RmGRESSION ALOURDIRAIENT LE LOURD PASSIF SOCIAL HmRITm DE LA CRISE 6OIR WWW CFDT FR

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Les Perspectives de l’emploi 2010 de l’OCDE présentent les développements les plus récents en matière d’emploi dans la zone OCDE et au-delà, en se penchant notamment sur les réponses politiques apportées durant la crise, sur les facteurs institutionnels et économiques influençant les flux des marchés de l’emploi, et sur le recours au travail à temps partiel. L’ouvrage contient également une annexe statistique détaillée.

Voir www.oecd.org/librairie


Shannon Stapleton/Reuters

La difficulté d’être chômeur

¢ ÁTRE AU CHxMAGE C°EST FRUSTRANT DmVALORISANT ET g CE STADE EFFRAYANT £ 0OUR QUI DOUTE DES EFFETS DmVASTATEURS DU CHxMAGE LES TmMOIGNAGES RECUEILLIS PAR UNE ENQUoTE RmCENTE DU *OHN * (ELDRICH #ENTER FOR 7ORKFORCE $EVELOPMENT DE L°5NIVERSITm 2UTGERS AUX bTATS 5NIS SERONT mCLAIRANTS ,E CENTRE A INTERROGm AMmRICAINS DE PLUS DE ANS AU CHxMAGE ET g LA RECHERCHE D°UN EMPLOI AU COURS DES DERNIERS MOIS EN AO}T ,E RmSULTAT ¢ ,°ANGOISSE DU CHxMAGE £ UN BILAN AUX CHIFFRES ET AUX MOTS RmVmLATEURS DES PERSONNES INTERROGmES ESTIMENT QUE L°mCONOMIE AMmRICAINE CONNAsT ACTUELLEMENT DES ¢ MUTATIONS FONDAMENTALES QUI VONT DURER £ ¢ ,ES JOURNAUX ANNONCENT QUE LES BABY BOOMERS COMME MOI DEVRONT TRAVAILLER PLUS LONGTEMPS PRmCISE L°UNE D°ENTRE ELLES D°AUTANT QUE BEAUCOUP D°ENTRE NOUS ONT PERDU LA MOITIm SI CE N°EST PLUS DE LA VALEUR DE LEURS FONDS DE PENSION -AIS QU°ON M°EXPLIQUE COMMENT JE POURRAIS TRAVAILLER QUELQUES ANNmES DE PLUS ALORS QUE JE N°ARRIVE MoME PAS g DmCROCHER UN ENTRETIEN D°EMBAUCHE £ 3UR LES QUI ONT DmCLARm NE PAS AVOIR PERlU DE PRESTATIONS DE CHxMAGE PUBLIQUES AU COURS DES DERNIERS MOIS ONT INDIQUm QU°ILS NE REMPLISSAIENT PAS LES CONDITIONS REQUISES POUR EN BmNm¹CIER 0ARMI LES CHxMEURS INTERROGmS ONT DmCLARm QU°ILS N°AVAIENT PAS RElU DE PRmAVIS DE LICENCIEMENT %T ONT mTm PRmVENUS UN MOIS g L°AVANCE OU MOINS 0AS mTONNANT DANS CES CONDITIONS QUE DES SONDmS ESTIMENT QU°IL APPARTIENT AUX POUVOIRS PUBLICS D°AIDER LES CHxMEURS 0AR COMPARAISON ESTIMENT QUE CETTE RESPONSABILITm INCOMBE g L°EMPLOYEUR ET ESTIMENT QUE C°EST AUX TRAVAILLEURS EUX MoMES DE SE PRENDRE EN CHARGE .OTONS QUE DES SONDmS mVOQUENT LE ¢ PROFOND IMPACT £ QU°A EU LA SITUATION mCONOMIQUE SUR LEUR FAMILLE ¢ "IEN S}R JE RElOIS DES BONS D°ALIMENTATION EXPLIQUE L°UN D°EUX MAIS CELA NE M°EMPoCHE PAS

DE RESTREINDRE LES COURSES AU MINIMUM CE QUI EXCLUT LA LESSIVE POUR MES VoTEMENTS SANS PARLER D°ACHETER DE NOUVEAUX VoTEMENTS POUR ME PRmSENTER g UN mVENTUEL ENTRETIEN D°EMBAUCHE £ 3UR LES DE BmNm¹CIAIRES D°ALLOCATIONS CHxMAGE ONT DmCLARm QU°ILS CRAIGNAIENT ¢ UN PEU £ OU ¢ FORTEMENT £ QUE LES ALLOCATIONS NE CESSENT AVANT QU°ELLES N°AIENT RETROUVm UN EMPLOI ¢ ,E MANQUE DE REVENU ET L°ABSENCE DE COUVERTURE MALADIE SONT DmJg DOULOUREUX MAIS C°EST LE FAIT DE NE POUVOIR RmPONDRE AUX BESOINS DE MON COUPLE QUI ME DmTRUIT PSYCHOLOGIQUEMENT £ EXPLIQUE UN SONDm 0ARMI LES PERSONNES CONTACTmES ONT DmCLARm QU°ELLES AVAIENT REMIS g PLUS TARD L°AMmLIORATION DE LEUR LOGEMENT OU LEURS PROJETS DE VACANCES ONT DmCLARm QU°ELLES AVAIENT UTILISm L°mPARGNE DESTINmE g LEUR RETRAITE OU AUTRE POUR RmPONDRE g DES BESOINS IMMmDIATS ET ONT DmCLARm QU°ELLES AVAIENT EMPRUNTm DE L°ARGENT g LEURS PROCHES OU g DES AMIS 0LUS DE DES SONDmS ONT AF¹RMm SOUFFRIR DE TROUBLES DU SOMMEIL OU DE FATIGUE PHYSIQUE OU MORALE ONT DmCLARm QUE LEURS RELATIONS FAMILIALES mTAIENT DEVENUES TENDUES ET QU°ILS mVITAIENT LES mVmNEMENTS AMICAUX OU SOCIAUX ,°ENQUoTE DE L°5NIVERSITm 2UTGERS DESSINE UN TABLEAU SOMBRE MAIS PAS DmSESPmRm 3I DES PERSONNES INTERROGmES ONT DmCLARm QU°ELLES S°mTAIENT SENTIES ¢ STRESSmES £ ET ¢ DmPRIMmES £ EN RAISON DE LEUR SITUATION SE SONT DmCLARmES ¢ IMPATIENTES DE PRENDRE UN NOUVEAU DmPART £ ,ES RmSULTATS DE L°ENQUoTE PEUVENT oTRE CONSULTmS SUR WWW HELDRICH RUTGERS Article paru initialement dans L’Observateur de l’OCDE n° 274, octobre 2009

L’Annuel de l’OCDE 2011

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STIMULER EMPLOIS ET COMPÉTENCES

Préserver l’avenir D°AIDE g LA RECHERCHE D°EMPLOI PRmSENTENT EN EFFET LE MEILLEUR RAPPORT CO}T EF¹CACITm POUR LES JEUNES PRoTS g TRAVAILLER ET DE NOMBREUX PAYS DE L°/#$% ONT RECRUTm DE NOUVEAUX PERSONNELS AU COURS DE LA CRISE A¹N DE MIEUX AIDER LES JEUNES CHxMEURS

REUTERSPOOL

,°APPRENTISSAGE ET LES PROGRAMMES D°ENSEIGNEMENT ET DE FORMATION PROFESSIONNELS SEMBLENT oTRE DES PASSERELLES EF¹CACES ENTRE L°mCOLE ET LE TRAVAIL NOTAMMENT POUR LES mLnVES DE L°ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ,ES GOUVERNEMENTS DEVRAIENT RENFORCER CES PROGRAMMES COMME EN !UTRICHE EN !LLEMAGNE ET EN 3UISSE « ET DE PLUS EN PLUS EN !USTRALIE ET EN &RANCE )LS POURRAIENT mGALEMENT RECOURIR g DES SUBVENTIONS TEMPORAIRES POUR ENCOURAGER LES ENTREPRISES g RECRUTER DES JEUNES AYANT ACHEVm LEUR APPRENTISSAGE EN CIBLANT LES CANDIDATS LES MOINS QUALI¹mS ET LES PETITES ENTREPRISES

3ELON $ES DmBUTS QUI COMPTENT $ES EMPLOIS POUR LES JEUNES LES JEUNES SONT DEUX FOIS PLUS SUSCEPTIBLES DE CONNAsTRE LE CHxMAGE QUE LE TRAVAILLEUR MOYEN #°EST UN GASPILLAGE DE RESSOURCES QUE LES mCONOMIES NE PEUVENT GUnRE S°AUTORISER AUJOURD°HUI ,ES JEUNES ONT mTm TOUCHmS DE MANInRE DISPROPORTIONNmE PAR LES SUPPRESSIONS D°EMPLOIS LORS DE LA CRISE mCONOMIQUE MONDIALE !U TROISInME TRIMESTRE LE TAUX DE CHxMAGE MOYEN DES JEUNES DANS L°/#$% REPRmSENTAIT DE LA POPULATION ACTIVE hGmE DE g ANS AVEC PRnS DE MILLIONS DE JEUNES CHxMEURS SUPPLmMENTAIRES PAR RAPPORT AU MoME TRIMESTRE #EPENDANT LE CHxMAGE NE REND PAS COMPTE DE TOUTES LES DIF¹CULTmS DES JEUNES CAR BON NOMBRE D°ENTRE EUX N°APPARAISSENT MoME PAS DANS LES STATISTIQUES DU MARCHm DU TRAVAIL APRnS LEURS mTUDES ,ES TAUX DE CHxMAGE DES JEUNES DEVRAIENT RESTER mLEVmS DANS LA ZONE /#$% EN AVANT DE ºmCHIR LmGnREMENT g EN SOIT PLUS DU DOUBLE DU TAUX DE CHxMAGE TOTAL EN OCTOBRE 0AR AILLEURS LES JEUNES APRnS LEURS mTUDES PEUVENT AVOIR DES REVENUS PLUS BAS JUSQU°g DE MOINS DANS CERTAINS PAYS QUE LES TRAVAILLEURS AYANT ANS DE CARRInRE %N OUTRE CEUX QUI VONT SORTIR DU SYSTnME D°ENSEIGNEMENT DANS LES ANNmES g VENIR DEVRAIENT AVOIR PLUS DE MAL g TROUVER DU TRAVAIL QUE LES GmNmRATIONS PRmCmDENTES ,ES PAYS NE PEUVENT SE PERMETTRE DE GASPILLER LEURS RESSOURCES LES PLUS PRmCIEUSES EN LES LAISSANT INEMPLOYmES $ANS LES PAYS O| LA POPULATION VIEILLIT LES DmGhTS SONT ENCORE PLUS IMPORTANTS #OMMENT LES GOUVERNEMENTS PEUVENT ILS AIDER LES JEUNES g TROUVER DU TRAVAIL )LS DEVRAIENT S°INSPIRER DES POLITIQUES QUI ONT mTm EF¹CACES DANS D°AUTRES PAYS 0AR EXEMPLE IL EST ESSENTIEL DE CIBLER LES JEUNES LES PLUS g RISQUE NOTAMMENT CEUX QUI QUITTENT LE SYSTnME SCOLAIRE SANS QUALI¹CATION QUI SONT ISSUS DE L°IMMIGRATION OU QUI VIVENT DANS DES ZONES DmFAVORISmES $ES PROGRAMMES D°INTERVENTION PRmCOCE ET UNE AIDE EF¹CACE g LA RECHERCHE D°EMPLOI ONT PERMIS D°OBTENIR DE BONS RmSULTATS DANS DES PAYS COMME LE $ANEMARK LES 0AYS "AS ET LE *APON ,ES PROGRAMMES

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#ES MESURES ACTIVES DEVRAIENT oTRE COMPLmTmES PAR UNE EXTENSION TEMPORAIRE DU ¹LET DE SmCURITm ESSENTIELLE POUR PRmVENIR LE RISQUE DE PAUVRETm 0AR EXEMPLE DANS LA LOI DE RELATIVE g LA REPRISE 2ECOVERY !CT LES bTATS 5NIS PRmVOIENT D°ALLOUER DES FONDS FmDmRAUX AUX bTATS POUR mTENDRE LA COUVERTURE DU DROIT g INDEMNITmS AUX PERSONNES SANS EMPLOI AYANT PEU TRAVAILLm NOTAMMENT LES JEUNES ,ES RISQUES D°UNE GmNmRATION ¢ SACRI¹mE £ ONT INCITm BON NOMBRE DE GOUVERNEMENTS g PRENDRE DES MESURES mNERGIQUES NOTAMMENT EN AUGMENTANT LES FONDS DES PROGRAMMES CIBLANT LES JEUNES SUR LE MARCHm DU TRAVAIL $ANS UN CONTEXTE DE REDRESSEMENT TIMIDE ET D°AUGMENTATION DES PRESSIONS BUDGmTAIRES IL EST ESSENTIEL DE CONSERVER LA DYNAMIQUE #EPENDANT LES POUVOIRS PUBLICS NE PEUVENT PAS TOUT FAIRE IL FAUT UNE AIDE ET DES INCITATIONS BIEN COORDONNmES DE LA PART DES EMPLOYEURS DES SYNDICATS DES /.' ET D°AUTRES ACTEURS

Les pays ne peuvent se permettre de gaspiller leurs ressources les plus précieuses en les laissant inemployées

,°AMmLIORATION DES PERSPECTIVES D°EMPLOI POUR TOUS LES JEUNES DEVRAIT oTRE LA PRIORITm DE L°ENSEMBLE DES PAYS DE L°/#$% EN .OS mCONOMIES NE PEUVENT SE PERMETTRE DE SOUS ESTIMER L°IMPORTANCE DE CE PROBLnME QU°IL EST NmCESSAIRE DE RmGLER POUR NOTRE AVENIR Voir www.oecd.org/emploi/jeunes

La voix des travailleurs à l’OCDE www.tuac.org




Renforcer la gouvernance, restaurer la con๏ฌ ance

0ENDANT PLUS DE DEUX DmCENNIES LA CROISSANCE mCONOMIQUE MONDIALE ET LE DmVELOPPEMENT ONT mTm LARGEMENT ALIMENTmS PAR LA MONDIALISATION ยซ LยฐOUVERTURE DES MARCHmS ยนNANCIERS ET DE PRODUITS AINSI QUE LยฐINTmGRATION DยฐmCONOMIES mMERGENTES COMME LA #HINE Lยฐ)NDE ET LE "RmSIL g LยฐmCONOMIE MONDIALE #E PROCESSUS A mTm BOULEVERSm PAR LA CRISE ยนNANCInRE DE ยข LA PREMInRE CRISE DE LA MONDIALISATION ยฃ SELON CERTAINS ,A CRISE A RmVmLm DE SmRIEUSES FAILLES DANS LA MONDIALISATION ET NOTAMMENT UN mCHEC DE LA GOUVERNANCE ET DE LA RmGLEMENTATION INTERNATIONALES g SยฐADAPTER AUX CHANGEMENTS PROFONDS DU MONDE &ACE g LA FRAGILISATION VOIRE LA DISPARITION DE CERTAINS MOYENS DE SUBSISTANCE LA CONยนANCE PUBLIQUE SยฐEST MISE g VACILLER ET LES POPULATIONS ONT RmCLAMm UNE MEILLEURE GESTION PLUS S}RE DE LEURS mCONOMIES ,ยฐ/#$% A SOUTENU CES APPELS ET A AVERTI EN CONTRE UN RETOUR AU STATU QUO #ERTAINS CHANGEMENTS COMMENCENT g mMERGER -ETTRE EN PLACE DE NOUVEAUX SYSTnMES DE GOUVERNANCE PRENDRA DU TEMPS MAIS CERTAINS INDICES DE LA TOURNURE QUยฐILS POURRAIENT PRENDRE APPARAISSENT CLAIREMENT #ONSIDmRONS PAR EXEMPLE LE ' QUI RASSEMBLE LES PAYS DmVELOPPmS ET LES mCONOMIES mMERGENTES AUTOUR DE LA MoME TABLE DE NmGOCIATIONS REMPLAlANT AINSI DE FAIT LE ' ,A CRISE ยนNANCInRE A RmVmLm DยฐAUTRES FAILLES DE GOUVERNANCE EN PARTICULIER DANS LE DOMAINE DE LA RmGLEMENTATION ยนNANCInRE AINSI QUยฐAU SEIN DES BANQUES ET DES INSTITUTIONS ยนNANCInRES #ROYANT AVOIR VAINCU LE RISQUE LES BANQUES SE SONT GAVmES DยฐEMPRUNTS ET LES ACTIONNAIRES ET LES CONSEILS DยฐADMINISTRATION ONT mCHOUm g ยซ OU PEUT oTRE NยฐONT PAS PU ยซ EN COMPRENDRE LES IMPLICATIONS !PRnS TOUT QUEL GOUVERNEMENT QUEL PARTICULIER NE COMPTAIT BmNmยนCIER mGALEMENT DU BOOM EN INVESTISSANT DANS DE NOUVEAUX SERVICES OU EN ACHETANT UN NOUVEAU LOGEMENT #HACUN CONNAsT MAINTENANT LE RmSULTAT ET LES CONTRIBUABLES DE NOMBREUX PAYS MEMBRES DE Lยฐ/#$% PAIERONT LE PRIX

DE CETTE IMPRUDENCE ET DE CE MANQUE DE VIGILANCE DANS LES ANNmES g VENIR ,ES AUTORITmS DE RmGLEMENTATION AURAIENT D} SE MmยนER MAIS DANS DE NOMBREUX PAYS ELLES mTAIENT TROP AVEUGLmES PAR LES LUEURS PROMETTEUSES DE LยฐINNOVATION ยนNANCInRE ,ORSQUE LA VmRITm A JAILLI DE LA CRISE LยฐEFFONDREMENT DE LA CONยนANCE ENTRE INSTITUTIONS ยนNANCInRES QUI EN A RmSULTm A MENm g LA PARALYSIE DES CRmDITS AUX ENTREPRISES ET AUX CONSOMMATEURS AINSI QUยฐAUX AUTORITmS PUBLIQUES AGGRAVANT AINSI LA RmCESSION QUI A SUIVI 3EUL UN IMMENSE EFFORT COMMUN DE LA PART DES GOUVERNEMENTS DU ' A PERMIS DยฐmVITER UN EFFONDREMENT TOTAL ET UNE mVENTUELLE DmPRESSION ,ยฐIMPACT DE LA CRISE A INCITm LES GOUVERNEMENTS ET LES AUTORITmS DE RmGLEMENTATION g AGIR mGALEMENT SUR LE LONG TERME !U NIVEAU NATIONAL ET INTERNATIONAL DE NOUVELLES RmGLEMENTATIONS ยนNANCInRES ONT mTm mLABORmES ET MISES EN PLACE -AIS IL RESTE BEAUCOUP g FAIRE CAR LES CONDITIONS BANCAIRES DANS LA ZONE /#$% RESTENT FRAGILES ,A CRISE A AUSSI PERMIS DE TIRER DยฐAUTRES LElONS DE GOUVERNANCE ET A SUSCITm UNE DmTERMINATION NOUVELLE ALIMENTmE EN GRANDE PARTIE PAR LES INITIATIVES DE Lยฐ/#$% POUR LUTTER CONTRE LยฐmVASION ยนSCALE ET mRADIQUER LA CORRUPTION ,A NmCESSITm DE TELLES ACTIONS EST mVIDENTE ,A LUTTE CONTRE CETTE CRISE A MIS LES GOUVERNEMENTS g RUDE mPREUVE ET LES A RENDU VULNmRABLES EN CAS DE NOUVELLE CRISE IL EST DONC IMPmRATIF QUE LA RmGLEMENTATION ยนNANCInRE FONCTIONNE ET QUยฐELLE AFFERMISSE LES FONDAMENTAUX DE LยฐACTIVITm BANCAIRE LES COMPORTEMENTS COMME LยฐmVASION ยนSCALE ET LA CORRUPTION QUI PRIVENT LES GOUVERNEMENTS DE REVENUS ยนSCAUX PERVERTISSENT LยฐACTIVITm mCONOMIQUE ET NOURRISSENT LES INmGALITmS ET LE SOUS DmVELOPPEMENT DOIVENT oTRE SUPPRIMmS !ยนN DE GARDER LA CONยนANCE DES mLECTEURS LES GOUVERNEMENTS DOIVENT AUSSI POUVOIR LES RASSURER ,ES RESPONSABLES POLITIQUES SAVENT QUE LA CONยนANCE ET LA BONNE GOUVERNANCE SONT ESSENTIELLES AU PROGRnS DE NOS mCONOMIES 3I NOUS NE PARVENONS PAS g LES RESTAURER LA PROCHAINE CRISE POURRAIT oTRE ENCORE PLUS GRAVE 6OIR ยข $E LA CRISE g LA REPRISE ยฃ SUR WWW OECD ORG REPONSECRISE

Lโ Annuel de lโ OCDE 2011

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GOUVERNANCE ET CONFIANCE

Une nouvelle รจre de coopรฉration mondiale Gabriela Ramos, Directrice de Cabinet du Secrรฉtaire gรฉnรฉral et sherpa de lโ OCDE au G20

OECD

3EULES LES POLITIQUES STRUCTURELLES PEUVENT NOUS PERMETTRE DE FORGER UNE CROISSANCE PLUS FORTE ET PLUS DURABLE %LLES COMPRENNENT LE RENFORCEMENT DES ยนLETS DE SmCURITm SOCIALE ET LยฐINVESTISSEMENT DANS LE CAPITAL HUMAIN DANS DES PAYS g DmVELOPPEMENT RAPIDE COMME LE "RmSIL LA #HINE LE -EXIQUE ET Lยฐ!FRIQUE DU 3UD ET DES ACTIONS POUR RmTABLIR LE DYNAMISME DES mCONOMIES AVANCmES EN SOUTENANT LES MARCHmS EN RENFORlANT LA CONCURRENCE ET EN RmFORMANT LES ยนNANCES PUBLIQUES ET LES SYSTnMES ยนSCAUX SANS PARLER DES STRATmGIES DยฐINNOVATION ,A CRISE mCONOMIQUE DE A mTm UN AVERTISSEMENT POUR TOUS POUR NOS MODnLES mCONOMIQUES NOTRE FAlON DE FAIRE DES AFFAIRES ET NOS RELATIONS INTERNATIONALES %LLE A MIS EN LUMInRE LE FAIT QUE NOTRE MONDE EST EN RmALITm UN PATCHWORK ยซ NOS PAYS PEUVENT PARTAGER LES MoMES ESPOIRS DE PROGRnS MAIS ILS NE PARTENT PAS DU MoME STADE ET SONT CONFRONTmS g DIFFmRENTS DmยนS ,A CRISE A MONTRm QUE LA STRUCTURE SOUTENANT LA GOUVERNANCE MONDIALE DEVAIT CHANGER 0REUVE QUE LES DIRIGEANTS MONDIAUX ONT ENTENDU LE MESSAGE LEUR ENGAGEMENT EN FAVEUR DU ' QUI A PERMIS DE FAIRE DE CE GROUPE DE PAYS DmVELOPPmS mMERGENTS ET EN DmVELOPPEMENT UNE AVANT GARDE POUR AFFRONTER LES DmยนS MONDIAUX ,ยฐ/#$% A RAPIDEMENT RmPONDU g SON APPEL AU DmBUT DE LA CRISE NOTAMMENT EN LยฐAIDANT g LUTTER CONTRE LยฐmVASION ยนSCALE INTERNATIONALE ET g mVITER LE PROTECTIONNISME DANS LES mCHANGES ET LES INVESTISSEMENTS ,ยฐ/#$% A CONSIDmRABLEMENT CONTRIBUm AU PROCESSUS DU ' DEPUIS LORS -AIS SI LE ' A PROUVm SA VALEUR EN PILOTANT LE MONDE PENDANT LA TEMPoTE EN RASSEMBLANT LES mCONOMIES g DIFFmRENTS STADES DE DmVELOPPEMENT AUTOUR DยฐUNE MoME TABLE DE NmGOCIATIONS IL DOIT MAINTENANT MONTRER QUยฐIL PEUT METTRE EN PLACE UNE NOUVELLE GOUVERNANCE MONDIALE POUR LยฐAPRnS CRISE #E NE SERA PAS AISm 0OUR DE NOMBREUX PAYS LA ยข NOUVELLE NORMALITm ยฃ EST SYNONYME DE DmยนCITS ET DE DETTE PUBLIQUE mLEVmS DE FORTS TAUX DE CHxMAGE ET DE CROISSANCE RALENTIE %LLE EST mGALEMENT SYNONYME DยฐUNE mCONOMIE MONDIALE g VITESSES VARIABLES O| LES BESOINS POLITIQUES DยฐUNE RmGION PEUVENT AFFECTER LES PERSPECTIVES DE CROISSANCE DยฐAUTRES RmGIONS ET DE MENACES DE RmFORMES ยนNANCInRES INACHEVmES 0OUR AFFRONTER CES DmยนS IL FAUT CONSOLIDER LE #ADRE DU ' POUR UNE CROISSANCE FORTE DURABLE ET mQUILIBRmE 4ANT DE CHOSES DmPENDENT DE LA RmUSSITE DE CETTE INITIATIVE ,ES ENGAGEMENTS POLITIQUES DOIVENT oTRE RESPECTmS EN RECONNAISSANT QUE CERTAINES OPTIONS OFFRENT DE RmELLES OPPORTUNITmS DยฐUN POINT DE VUE INTERNATIONAL ,E #ADRE ET DU RESTE LE 0ROCESSUS DยฐmVALUATION RmCIPROQUE PROMETTENT DE CONTRIBUER g UNE CROISSANCE PLUS FORTE ET PLUS DURABLE #EPENDANT DE NOMBREUX PROBLnMES DOIVENT POUR CELA oTRE RmSOLUS ET CยฐEST DANS CE DOMAINE QUE LยฐEXPmRIENCE DยฐORGANISATIONS COMME Lยฐ/#$% DOIT CONTINUER g FAIRE SES PREUVES

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0OUR COMMENCER IL FAUT SยฐASSURER DยฐUNE REPRISE DURABLE EN FAISANT PROGRESSER DES POLITIQUES BUDGmTAIRE ET MONmTAIRE SOLIDES QUI SยฐATTAQUENT AUX PROBLnMES DE LA DETTE SOUVERAINE ET DE LยฐASSAINISSEMENT BUDGmTAIRE TOUT EN CONTINUANT g METTRE EN PLACE DES STRATmGIES POUR METTRE ยนN AUX MESURES EXTRAORDINAIRES mTABLIES POUR FAIRE FACE g LA CRISE -AIS IL FAUT AUSSI SยฐATTAQUER AUX PROBLnMES STRUCTURELS DE NOMBREUSES mCONOMIES AVANCmES NยฐAYANT PLUS DE MARGE DE MANยชUVRE POUR METTRE EN PLACE DES MESURES BUDGmTAIRES OU MONmTAIRES EXPANSIONNISTES

!VEC LA BONNE APPROCHE DES RmFORMES STRUCTURELLES POURRAIENT AMmLIORER LES SITUATIONS BUDGmTAIRES DE DU 0)" LIBmRANT AINSI DES RESSOURCES POUR PAR EXEMPLE DES DmPENSES SOCIALES ,ES DONNmES RASSEMBLmES PAR Lยฐ/#$% SUR CE SUJET SONT FRAPPANTES UNE AUGMENTATION DES DmPENSES SOCIALES DยฐUN POINT DE POURCENTAGE DU 0)" FERAIT BAISSER LยฐmPARGNE PRIVmE DยฐENVIRON DU 0)" ยซ PLUS DANS LES PAYS PAUVRES $E TELLES MESURES STIMULERAIENT LA CROISSANCE g LยฐINTmRIEUR DES PAYS ET RmDUIRAIENT LES INmGALITmS ENTRE PAYS %T CยฐEST DANS CE DOMAINE STRUCTUREL QUE Lยฐ/#$% POSSnDE UN AVANTAGE COMPARATIF 5NE AUTRE PRIORITm CONSISTE g mVITER LE PROTECTIONNISME DES mCHANGES ET DE LยฐINVESTISSEMENT ยฆ LA DIFFmRENCE DES CRISES PASSmES LES GRANDES

Le G20 a prouvรฉ sa valeur en pilotant le monde pendant la tempรชte. Il doit maintenant montrer quโ il peut mettre en place une nouvelle gouvernance mondiale pour lโ aprรจs crise mCONOMIES ONT CETTE FOIS RmSISTm AUX PRESSIONS PROTECTIONNISTES ET RmAFยนRMm LEUR ENGAGEMENT g MAINTENIR LยฐOUVERTURE DES MARCHmS MONTRANT AINSI QUยฐELLES AVAIENT ENTENDU LยฐAPPEL DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES COMME Lยฐ/#$% #EPENDANT LE MAINTIEN DE CES ENGAGEMENTS EST UN Dmยน LORSQUE LES mCONOMIES SONT CONFRONTmES g DE TRnS FORTS TAUX DE CHxMAGE DE HAUTS DmยนCITS UNE CROISSANCE RALENTIE ET UNE INSTABILITm DES PRIX ,ยฐ/#$% CONTINUERA g SOUTENIR LE ' EN SURVEILLANT CES ENGAGEMENTS ET EN CONTINUANT DE METTRE EN GARDE CONTRE LE PROTECTIONNISME )L Y A AUSSI LE PROBLnME DU CHxMAGE QUI NยฐEST PAS SEULEMENT UN Dmยน POLITIQUE MAIS LE TRAGIQUE HmRITAGE HUMAIN DE LA CRISE 3ELON Lยฐ/#$% PLUS DE MILLIONS DE PERSONNES ONT REJOINT LES RANGS DES CHxMEURS DEPUIS LE DmBUT DE LA CRISE ET LE RYTHME LENT DE LA REPRISE NE PERMET PAS DE CRmER SUFยนSAMMENT DยฐEMPLOIS POUR Y REMmDIER #ยฐEST POUR CETTE RAISON QUE NOUS AVONS BIEN ACCUEILLI LA PROPOSITION SOUS LA PRmSIDENCE FRANlAISE DU ' DE TRAITER LE CHxMAGE COMME UN PROBLnME URGENT EN SยฐAPPUYANT SUR DES CONTRIBUTIONS COMME LA STRATmGIE DE FORMATION DU ' PRmPARmE PAR Lยฐ/)4 ET Lยฐ/#$% CAR LยฐASSOCIATION DE NOS EXPERTISES SERA IMPORTANTE POUR PROMOUVOIR LยฐEMPLOI ET LES COMPmTENCES NOTAMMENT CHEZ LES JEUNES


Jim Young/Reuters.jpg

Les membres du G20 à Séoul, le 12 novembre 2010. Le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, est au troisième rang, deuxième en partant de la droite. ,E PROGRAMME MONDIAL DU ' NE SERAIT PAS COMPLET S°IL NE TRAITAIT DU DmVELOPPEMENT 3UR CE SUJET L°/#$% ET DE NOMBREUSES AUTRES INSTITUTIONS ONT TRAVAILLm ENSEMBLE SOUS LA PRmSIDENCE CORmENNE ET LES ACCORDS CONCLUS g 3mOUL VONT DANS LA BONNE DIRECTION ,E PROGRAMME DU DmVELOPPEMENT VA AU DELg DE L°AIDE ET mTABLIT UN PLAN D°ACTION COMPRENANT NOTAMMENT L°AUTONOMIE ¹SCALE LA SmCURITm ALIMENTAIRE LES COMPmTENCES L°INFRASTRUCTURE LE PARTAGE DU SAVOIR L°INVESTISSEMENT ET LE COMMERCE 3A RmALISATION FAVORISERAIT LES /BJECTIFS DU MILLmNAIRE POUR LE DmVELOPPEMENT ET ENCOURAGERAIT LA CROISSANCE ET LA RmSILIENCE DES PAYS EN DmVELOPPEMENT EN CRmANT UNE mCONOMIE MONDIALE PLUS INCLUSIVE ,ES PROGRnS ACCOMPLIS JUSQU°g PRmSENT AINSI QUE LE PROGRAMME AMBITIEUX PROPOSm PAR LA PRmSIDENCE FRANlAISE « QUI CONCERNE LE SYSTnME MONmTAIRE INTERNATIONAL ET LA VOLATILITm DES PRIX DES MARCHANDISES DE MoME QUE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LA PROMOTION DE L°INCLUSION ¹NANCInRE « SONT DES SIGNES POSITIFS POUR L°AVENIR DU ' EN TANT QUE ¢ FORUM MAJEUR DE DISCUSSIONS mCONOMIQUES £ -AIS AU DELg IL EXISTE TROIS DOMAINES DANS LESQUELS LE ' POURRAIT RENFORCER SES CONTRIBUTIONS 0REMInREMENT IL DEVRAIT ABORDER SES DmLIBmRATIONS ET SES SOLUTIONS POLITIQUES DANS UNE PERSPECTIVE ¢ VERTE £ !PRnS LES RmSULTATS ENCOURAGEANTS DE LA #/0 g #ANCUN AU -EXIQUE CELA DEVIENT INDISPENSABLE ¦ L°/#$% NOTRE 3TRATmGIE POUR UNE CROISSANCE VERTE MONTRE QU°IL EXISTE DES CHOIX CLAIRS QUI NON SEULEMENT STIMULENT L°mCONOMIE MAIS CONTRIBUENT AUSSI g LA PRmSERVATION DE L°ENVIRONNEMENT $EUXInMEMENT LE ' DEVRAIT CONTINUER DE S°APPUYER SUR DES DONNmES ET ANALYSES PROVENANT D°ORGANISATIONS INTERNATIONALES POUR ENCADRER SES DISCUSSIONS ET PROMOUVOIR DES POLITIQUES COHmRENTES !¹N DE TRAVAILLER POUR LE ' LES INSTITUTIONS PARTICIPANTES « &-) "ANQUE MONDIALE /RGANISATION MONDIALE DU COMMERCE /)4 #ONSEIL DE STABILITm ¹NANCInRE ET /#$% « ONT D} mCHANGER INFORMATIONS ET POINTS DE VUE ET COOPmRER PLUS mTROITEMENT ,E 3ECRmTAIRE GmNmRAL DE L°/#$% !NGEL 'URRqA A APPELm g PLUS DE COORDINATION ET AVERTI

CONTRE LE DANGER D°UN RETOUR g UNE MENTALITm COMPARTIMENTmE QUI EMPoCHAIT LES ORGANISATIONS DE CONSIDmRER LES MoMES QUESTIONS g PARTIR DE PERSPECTIVES DIFFmRENTES ET A AINSI FORTEMENT CONTRIBUm g LA CRISE ¹NANCInRE 5NE MEILLEURE COORDINATION NE SIGNI¹E PAS PLUS DE BUREAUCRATIE OU DES STRUCTURES PERMANENTES AU ' MAIS UN EFFORT CONTINU DE TRAVAIL COLLECTIF ET DE COOPmRATION AMmLIORmE #ETTE VOIE RAISONNABLE DE PROGRnS SIGNI¹E QUE NOUS POUVONS TIRER PARTI DU SAVOIR CONSTRUIRE DE NOUVELLES SOLUTIONS ET COORDONNER NOS ACTIONS !PRnS TOUT NOS ORGANISATIONS ONT LES OUTILS ET L°EXPERTISE NmCESSAIRES POUR mCLAIRER LE CHEMIN VERS DE MEILLEURES POLITIQUES POUR UNE VIE MEILLEURE %N¹N LE ' A BESOIN D°UN MmCANISME DE SUIVI PUISSANT POUR TENIR SES PROMESSES ET SURVEILLER LES ACTIONS ENTREPRISES 4OUT EN mTANT CONDUIT PAR LES MEMBRES DU ' CE PROCESSUS PEUT AUSSI BmNm¹CIER DE L°EXPmRIENCE DE L°/#$% CONCERNANT LES EXAMENS PAR LES PAIRS ET L°APPRENTISSAGE MUTUEL $E FAIT L°/#$% A APPROFONDI SON TRAVAIL AVEC LES GRANDES mCONOMIES mMERGENTES ET A MIS EN PLACE UN PROGRAMME FORMEL DE COOPmRATION RENFORCmE DEPUIS ,E FAIT DE TRAVAILLER AVEC CES PAYS ET DE SOUTENIR LEURS PROGRAMMES DE POLITIQUE PUBLIQUE A REPRmSENTm UNE PRIORITm POUR L°ORGANISATION #ECI PORTE AUJOURD°HUI SES FRUITS ALORS QUE NOUS mLARGISSONS NOTRE TRAVAIL AVEC TOUS LES MEMBRES DU ' ,A CRISE A OUVERT UNE NOUVELLE nRE DE COOPmRATION QUE L°/#$% EST DmTERMINmE g ENCOURAGER ,E ' EST UN FORMIDABLE FORUM POUR RASSEMBLER LES PERSONNES LES POINTS DE VUE ET EXPERTISES AINSI QUE LES IDmES QUI S°ENRICHISSENT MUTUELLEMENT )L A MONTRm QU°IL POUVAIT RmPONDRE g DES PROBLnMES URGENTS AVEC RAPIDITm )L DOIT MAINTENANT FAIRE PREUVE DE SA CAPACITm g CONSTRUIRE PATIEMMENT DES SOLUTIONS POUR LE FUTUR ,°/#$% EST SE TIENT PRoTE g L°AIDER DANS CETTE ThCHE 0OUR PLUS D°INFORMATIONS SUR LE ' ET L°/#$% VOIR WWW OECD ORG G FR

L’Annuel de l’OCDE 2011

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GOUVERNANCE ET CONFIANCE

Une nouvelle gouvernance mondiale ?

REUTERS/Robert Pratta

A mGALEMENT RAPPELm LA FRAGILITm DE LA REPRISE ACTUELLE SI LE ' A PERMIS D°mCHAPPER AUX PIRES CONSmQUENCES DE LA CRISE A T IL SOULIGNm LA COOPmRATION EST ENCORE PLUS QUE JAMAIS DE MISE EN APPLIQUANT AUTANT QUE POSSIBLE g L°ACTION PUBLIQUE LES ¢ TROIS # £ COOPmRATION COORDINATION ET COHmRENCE NOTAMMENT POUR FAIRE FACE g LA ¢ BRUTALITm DES MARCHmS £ g L°mGARD DES bTATS ET ¢ POUR ASSURER LA CROISSANCE ET LA STABILITm g LONG TERME £ ,E 3ECRmTAIRE GmNmRAL A RAPPELm LE VIGOUREUX APPUI QUE L°/#$% A APPORTm AUX RmCENTS TRAVAUX DU ' SUR PLUSIEURS DOSSIERS BR}LANTS DE L°EMPLOI g LA LUTTE CONTRE LE PROTECTIONNISME EN PASSANT PAR LE SECRET BANCAIRE

Michel Camdessus, ancien directeur du FMI, aux Journées de l’économie de Lyon le 9 novembre 2010

¢ 3I C°EST UN RoVE ALORS NOUS POUVONS LE RmALISER £ A LANCm *EAN -ARC 6ITTORI mDITORIALISTE DU QUOTIDIEN ,ES bCHOS g LA SUITE DES ORATEURS PRESTIGIEUX RmUNIS g LA CONFmRENCE D°OUVERTURE DES *OURNmES DE L°mCONOMIE #ELLES CI ONT RASSEMBLm g ,YON LES ET NOVEMBRE QUELQUE CITOYENS SOUCIEUX DE MIEUX COMPRENDRE LES MmCANISMES mCONOMIQUES DE NOTRE TEMPS 0REMIER SUJET DE LA CINQUANTAINE DE CONFmRENCES ET DmBATS LA GOUVERNANCE INTERNATIONALE UN ¢ RoVE £ DE PLUS EN PLUS SOUVENT FORMULm DEPUIS LA CRISE ¹NANCInRE ET mCONOMIQUE DE %N TOILE DE FOND LE ' ET LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES #HRISTINE ,AGARDE LA -INISTRE FRANlAISE DE L°bCONOMIE DES &INANCES ET DE L°)NDUSTRIE A COMMENCm PAR ESQUISSER LES GRANDS AXES DE LA PRmSIDENCE FRANlAISE DU ' ENTRE NOVEMBRE ET LA ¹N LA RmFORME DU SYSTnME MONmTAIRE INTERNATIONAL LA RmGULATION DES PRIX DES MATInRES PREMInRES ET PLUS LARGEMENT LA GOUVERNANCE MONDIALE 3UR CE DERNIER POINT -ME ,AGARDE A FORMULm LE VªU ¢ QUE CE ' QUI A mTm SI PERTINENT ET UTILE EN PmRIODE DE CRISE MoME S°IL N°EST PAS TOTALEMENT LmGITIME ET NE REPRmSENTE QUE LES DEUX TIERS DE LA POPULATION MONDIALE MoME S°IL NE REPRmSENTE QUE DU 0)" MONDIAL ;SOIT L°OCCASION= D°ORGANISER D°INSTITUER DES MmCANISMES PERMETTANT UNE MEILLEURE REPRmSENTATION DE TOUS UNE LmGITIMITm ET UNE EF¹CACITm ACCRUES PEUT oTRE PAR LA MISE EN PLACE D°UN SECRmTARIAT £ -ME ,AGARDE A mGALEMENT RENDU HOMMAGE AU ¢ RxLE DmTERMINANT £ JOUm PAR LE 3ECRmTAIRE GmNmRAL DE L°/#$% !NGEL 'URRqA DANS LES EFFORTS VISANT g ACCROsTRE LA TRANSPARENCE DES JURIDICTIONS NON COOPmRATIVES AU LENDEMAIN DE LA CRISE ¢ ,°/#$% EST Lg POUR VOUS AIDER DANS CE BASCULEMENT DE LA RICHESSE DANS CE BASCULEMENT mCONOMIQUE DANS CE BASCULEMENT DU POUVOIR MONDIAL £ A LANCm AVEC FORCE - 'URRqA AU PUBLIC ASSIDU VENU REMPLIR L°AUDITORIUM DE LA BOURSE DU TRAVAIL DE ,YON ,E 3ECRmTAIRE GmNmRAL

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-ICHEL #AMDESSUS 'OUVERNEUR HONORAIRE DE LA "ANQUE DE &RANCE A BROSSm UN TABLEAU AMBITIEUX DU RENOUVELLEMENT FONDAMENTAL QUE L°ON POURRAIT ATTENDRE DU &ONDS MONmTAIRE INTERNATIONAL &-) QU°IL A DIRIGm PENDANT ANS EN PARTICULIER FACE g DES MARCHmS DANGEREUSEMENT DOMINmS PAR ¢ L°ESPRIT DE LUCRE £ ¢ ,ES STATUTS DU &ONDS DEVRAIENT LUI DONNER MANDAT DE SUIVRE LA SPHnRE ¹NANCInRE AUSSI BIEN QUE LA SPHnRE MONmTAIRE £ A T IL PRxNm ¢ 5NE MEILLEURE SURVEILLANCE MONDIALE EST NmCESSAIRE A T IL POURSUIVI POUR QUE LES RnGLES DU JEU SOIENT RESPECTmES PAR TOUS £ %N OUTRE LE ' POURRAIT CONNAsTRE UNE CERTAINE FORME D°INSTITUTIONNALISATION PAR LE BIAIS DE TRAITmS INTERNATIONAUX /N POURRAIT AINSI ABOUTIR g UNE ¢ SUPERPOSITION PARFAITE £ ENTRE LE ' ET LE &-) #ETTE QUESTION DE L°EF¹CACITm DE LA COOPmRATION INTERNATIONALE A mTm AU CENTRE DE L°INTERVENTION DE &RANlOIS "OURGUIGNON DIRECTEUR DE L°bCOLE D°mCONOMIE DE 0ARIS !NCIEN mCONOMISTE EN CHEF DE LA "ANQUE MONDIALE - "OURGUIGNON A CONCENTRm SON INTERVENTION SUR L°AIDE AU DmVELOPPEMENT )L A DmPLORm LA TENDANCE CROISSANTE DES bTATS DEPUIS QUELQUES ANNmES g RmDUIRE LEUR COOPmRATION EN MATInRE D°AIDE VOIRE g METTRE CELLE CI AU SERVICE DE LEUR DRAPEAU PLUTxT QUE L°INVERSE %NCONSmQUENCE L°UNE DES PRIORITmS DE LA "ANQUE MONDIALE COMME DU #OMITm D°!IDE AU DmVELOPPEMENT DE L°/#$% DEVRAIT oTRE D°ENCOURAGER UN RETOUR AU MULTILATmRALISME PRmREQUIS INDISPENSABLE g UNE AIDE EF¹CACE #ELA NmCESSITE mGALEMENT UNE FORTE VOLONTm POLITIQUE DE LA PART DU ' ET DE TOUS LES ACTEURS DU DmVELOPPEMENT ¢ ,A DIF¹CULTm EST DE GLOBALISER LES COMPROMIS £ A REBONDI 2OGER 'ESNERIE PROFESSEUR D°mCONOMIE AU #OLLnGE DE &RANCE ET 0RmSIDENT DE L°bCOLE D°mCONOMIE DE 0ARIS 1UANT AUX ORGANISATIONS INTERNATIONALES ELLES SOUFFRENT SOUVENT SELON - 'UESNERIE D°UN MANQUE DE CLARTm QUANT g LEURS MISSION ET g LEUR LmGITIMITm - 'UESNERIE A RECONNU QUE LES mVOLUTIONS RmCENTES CONDUISAIENT g UN CERTAIN AFFAIBLISSEMENT DES bTATS MAIS SELON LUI ¢ L°bTAT NATION RESTE L°ESPACE LmGITIME DE LA REDISTIBUTION ¤ !FFAIBLIR TROP L°bTAT NATION COMPORTE DES RISQUES CONSIDmRABLES £ 0REMIERS PAS OU SIMPLE RoVE UN GOUVERNEMENT MONDIAL N°EST PAS ENCORE POUR DEMAIN Références Pour une gouvernance mondiale, éditions Autrement (novembre 2010), Entretiens croisés de Jean-Marc Vittori avec Christine Lagarde, Angel Gurría, Pascal Lamy, François Bourguignon et Michel Camdessus


Assainir la finance : pas de solution miracle

BIS

William R. White Président du Comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement, OCDE

3I LE SYSTnME ¹NANCIER N°EST PLUS EN RmANIMATION IL N°EST PAS POUR AUTANT SORTI D°AFFAIRE ,E COMPORTEMENT DES BANQUES ET LEUR RmGLEMENTATION SOULnVENT TOUJOURS DES INTERROGATIONS FONDAMENTALES ,ES SOLUTIONS NE SONT PAS mVIDENTES MAIS IL FAUDRA POURTANT LES TROUVER SI L°ON VEUT mVITER UNE NOUVELLE CRISE ,E SYSTnME ¹NANCIER DES mCONOMIES DE MARCHm AVANCmES A mTm MIS EN mTAT DE CHOC EN AO}T PUIS A SUBI UNE EXPmRIENCE DE MORT IMMINENTE APRnS LA FAILLITE DE ,EHMAN "ROTHERS EN SEPTEMBRE ,ES EFFORTS EXTRAORDINAIRES DmPLOYmS PAR LES BANQUES CENTRALES ET LES bTATS ONT RmUSSI g STABILISER LA SITUATION ET g RmTABLIR DES CONDITIONS ¹NANCInRES PLUS OU MOINS NORMALES 6OILg CERTAINEMENT UNE BONNE NOUVELLE %N OUTRE CES mVmNEMENTS ONT ENTRAsNm UNE INTENSI¹CATION MARQUmE DES EFFORTS POUR RENFORCER LA STABILITm ¹NANCInRE ,ES DERNInRES PUBLICATIONS DU #OMITm DE "hLE SUR LE CONTRxLE BANCAIRE ET DU #ONSEIL DE STABILITm ¹NANCInRE EN TmMOIGNENT AINSI QUE LES ENGAGEMENTS PRIS PAR LE ' g 3mOUL EN NOVEMBRE 5NE BONNE NOUVELLE DE PLUS %N¹N LA POURSUITE DE LA STABILITm ¹NANCInRE SE CONCENTRE DE PLUS EN PLUS SUR LES INTERACTIONS SYSTmMIQUES ENTRE LES COMPOSANTES DU SYSTnME ¹NANCIER ET NON PLUS SEULEMENT SUR LA SANTm DES DIFFmRENTES INSTITUTIONS %NCORE UNE BONNE NOUVELLE

,A FAIBLESSE DES TAUX OCCULTE LES PROBLnMES 1UANT g LA SITUATION ACTUELLE IL N°EST PAS DU TOUT mVIDENT QUE LES EFFORTS DmPLOYmS JUSQU°ICI PAR LES POUVOIRS PUBLICS AIENT REDONNm UNE SANTm ºORISSANTE AUX SYSTnMES ¹NANCIERS DES mCONOMIES DE MARCHm AVANCmES $E NOMBREUSES BANQUES VONT EN EFFET DEVOIR RE¹NANCER D°mNORMES mCHmANCES EN ET ET IL N°EST NULLEMENT CERTAIN QUE LEUR CAPITALISATION « MESURmE STRICTEMENT PAR LE NIVEAU DE LEURS FONDS PROPRES « SOIT SUF¹SANTE ,A VALORISATION DES ACTIFS TOXIQUES CELLE DE L°IMMOBILIER COMMERCIAL ET RmSIDENTIEL ET MoME g PRmSENT LE CARACTnRE SANS RISQUE DES ACTIFS DE LA DETTE SOUVERAINE SONT AUTANT DE SUJETS D°INQUImTUDE ,ES PROBLnMES JURIDIQUES AUX bTATS 5NIS ET NOTAMMENT LA DOCUMENTATION INSUF¹SANTE DES CONTRATS DE PRoT HYPOTHmCAIRE POURRAIENT mGALEMENT CAUSER DES PERTES FUTURES CONSIDmRABLES ,°UN DES MOYENS DES DmCIDEURS POLITIQUES POUR CONTRIBUER g RECAPITALISER LE SYSTnME BANCAIRE A mTm DE MAINTENIR DES TAUX DIRECTEURS TRnS BAS ,ES BANQUES PEUVENT AINSI SE ¹NANCER g BON MARCHm EN INVESTISSANT DANS DES INSTRUMENTS DE DURmE PLUS LONGUE DONT LES RENDEMENTS SONT PLUS mLEVmS /N PEUT TOUTEFOIS SE DEMANDER SI CES PRO¹TS FACILES N°ONT PAS PERMIS AUX mTABLISSEMENTS DE CRmDIT D°mVITER DE PROFONDmMENT RmmVALUER LEUR PRmCmDENTE CONDUITE g RISQUES !PRnS LA CRISE NOMBRE D°ENTRE EUX SEMBLENT AVOIR REPRIS LEURS VIEILLES HABITUDES DIVIDENDES CONFORTABLES PRIMES ET RETOUR g L°EXPLOITATION DYNAMIQUE DES TENDANCES DU MARCHm %N OUTRE QUELLES SERONT LES CONSmQUENCES g LONG TERME DE CETTE FAIBLESSE DES TAUX D°INTmRoT POUR LES COMPAGNIES D°ASSURANCE ET LES FONDS DE PENSION )NCAPABLES DE RESPECTER LEURS OBLIGATIONS STATUTAIRES OU AUTRES VONT ILS RECOURIR g DES PLACEMENTS TOUJOURS PLUS RISQUmS EN ¢ JOUANT POUR SE REFAIRE £ /U BIEN IRAIENT ILS JUSQU°g RENIER CERTAINS ENGAGEMENTS PROVOQUANT UNE CHUTE GmNmRALE DE LA CON¹ANCE DES CONSOMMATEURS *OUER SUR LES mCARTS DE TAUX EXPOSE AUSSI AU RISQUE D°UNE HAUSSE SUBITE DES TAUX D°INTmRoT g LONG TERME ET g DES PERTES DE CAPITAL ASSOCImES ,ORSQUE CETTE HAUSSE RmSULTE D°UNE ACCmLmRATION DE LA CROISSANCE mCONOMIQUE ELLE S°ACCOMPAGNE AU MOINS D°UNE SOURCE DE PRO¹TS

Il existe encore une profonde réticence à faire face au problème des établissements « trop grands pour faire faillite »

#EPENDANT SALUER CES EFFORTS CONSIDmRABLES NE DOIT PAS NOUS AVEUGLER QUANT AUX PROBLnMES QUI SUBSISTENT 4OUT D°ABORD IL FAUT BIEN ADMETTRE QUE LA STABILITm ¹NANCInRE TOUT COMME CELLE DES PRIX NE SUF¹T PAS g GARANTIR LA STABILITm MACROmCONOMIQUE .OUS DEVONS POURSUIVRE NOS EFFORTS D°AMmLIORATION DU DISPOSITIF DE MISE EN ªUVRE DES POLITIQUES MONmTAIRE ET BUDGmTAIRE NOTAMMENT POUR PERMETTRE UN RESSERREMENT PLUS mNERGIQUE DES POLITIQUES DANS LA PHASE DE REPRISE DU CYCLE DU CRmDIT ET CONTINUER LES RmFORMES STRUCTURELLES A¹N DE PROMOUVOIR UNE CROISSANCE DURABLE

COMPENSATOIRES ET DU RETOUR DE LA CON¹ANCE DANS LE SYSTnME ¹NANCIER #EPENDANT SI LE TAUX AUGMENTE EN RAISON D°UNE MODI¹CATION SOUDAINE DES ANTICIPATIONS INºATIONNISTES OU D°UNE PERTE DE CON¹ANCE DANS LES PERSPECTIVES DE REMBOURSEMENT DES DETTES LES PERTES OCCASIONNmES PEUVENT oTRE PLUS DIF¹CILES g GmRER !UX bTATS 5NIS LE PROBLnME PARTICULIER DE LA ¢ COUVERTURE DU RISQUE DE CONVEXITm £ « UNE TECHNIQUE UTILISmE PAR LES DmTENTEURS DE TITRES ADOSSmS g DES CRmANCES HYPOTHmCAIRES POUR PROTmGER LEURS INVESTISSEMENTS DES VARIATIONS DES TAUX D°INTmRoT « SIGNI¹E QU°UNE HAUSSE DES TAUX LONGS DANS CE PAYS POURRAIT oTRE PLUS SOUDAINE ET PLUS VIOLENTE QU°AILLEURS

%NSUITE ET JE TIENS g INSISTER SUR CE POINT LE SYSTnME ¹NANCIER CONTINUE DE SOUFFRIR DE NOMBREUX PROBLnMES #ERTAINS ONT DES EFFETS IMMmDIATS COMME L°EFFET PERSISTANT DE LA FAIBLESSE DES TAUX D°INTmRoT SUR LE COMPORTEMENT DES BANQUES D°AUTRES RELnVENT DU PLUS LONG TERME COMME LA QUESTION DES BANQUES ¢ TROP GRANDES POUR FAIRE FAILLITE £ -ALHEUREUSEMENT QUELLE QUE SOIT L°mCHmANCE LES SOLUTIONS SONT SOUVENT LOIN D°oTRE mVIDENTES

¦ MOYEN TERME D°AUTRES MENACES PnSENT #ERTAINES D°ENTRE ELLES DmCOULENT DE LA NATURE MoME DE LA CRISE CENTRmE SUR LES mCONOMIES DE MARCHm AVANCmES #ELLES CI CONNAISSENT UNE AUGMENTATION MASSIVE DE LEURS Dm¹CITS BUDGmTAIRES ET DE LEUR DETTE PUBLIQUE ET LA TENTATION SERA GRANDE ¢ D°mVACUER£ CETTE DETTE DANS LA PARTIE RmGLEMENTmE DU SYSTnME ¹NANCIER EXPOSANT ENCORE DAVANTAGE CES mCONOMIES AUX DANGERS MENTIONNmS %N OUTRE DE NOMBREUSES mCONOMIES DE MARCHm

L’Annuel de l’OCDE 2011

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GOUVERNANCE ET CONFIANCE

mMERGENTES O| LES TAUX DยฐINTmRoT SONT PLUS mLEVmS ET LA DETTE PUBLIQUE MODmRmE SUBISSENT DmJg DES AFยบ UX MASSIFS DE CAPITAUX AINSI QUE LA HAUSSE DES PRIX DES ACTIFS QUI LES ACCOMPAGNE 3I CELA DmGmNnRE EN UNE BULLE ET QUE CELLE CI mCLATE LE CHOC SE RmPERCUTERA g COUP S}R SUR TOUS LES SYSTnMES ยน NANCIERS $ANS CES CONDITIONS DE NOMBREUX MARCHmS mMERGENTS ONT DmJg PRIS DES MESURES DE CONTRxLE DES CAPITAUX ET DยฐAUTRES POURRAIENT LES IMITER ,ES AUTRES PROBLnMES DU SECTEUR ยน NANCIER DmCOULENT EN FAIT DES POLITIQUES APPLIQUmES 1UATRE QUESTIONS TOUTES IMPORTANTES PEUVENT oTRE mVOQUmES 0REMInREMENT CERTAINES DES RmGLEMENTATIONS PROPOSmES OU INTRODUITES POURRAIENT BIEN NUIRE g LยฐEFยน CIENCE ALLOCATIVE 0AR EXEMPLE FORCER TOUTES LES TRANSACTIONS DE GRm g GRm ยซ LES mCHANGES DIRECTS DยฐINSTRUMENTS ยน NANCIERS ยซ g SยฐEFFECTUER SUR DES MARCHmS ORGANISmS mLIMINERAIT NOMBRE DES AVANTAGES DE LA PERSONNALISATION DES INSTRUMENTS ,E FAIT mTROITEMENT LIm QUE LES PAYS POURSUIVENT SOUVENT DES POLITIQUES NATIONALES PROPRES ET IMPOSENT PARFOIS DES OBLIGATIONS CONTRADICTOIRES AUX INSTITUTIONS ACTIVES AU PLAN INTERNATIONAL POURRAIT FORT BIEN CRmER DES PROBLnMES g LยฐAVENIR $EUXInMEMENT LยฐINCERTITUDE SUR LE PROGRAMME DE RmFORMES DE LA RmGLEMENTATION ET SUR SES CONSmQUENCES POUR LES DIFFmRENTES INSTITUTIONS ยน NANCInRES POURRAIT INยบ UER SUR LEUR PROPENSION g ACCORDER DES CRmDITS /R CES CRmDITS SONT TRnS IMPORTANTS POUR LA SOLIDITm DE LA REPRISE 4ROISInMEMENT SI LยฐATTENTION PORTmE AU ยข RISQUE SYSTmMIQUE ยฃ DANS LES RmFORMES PROPOSmES JUSQUยฐICI EST BIENVENUE CES RmFORMES DEMEURENT TRnS INSUFยน SANTES $ANS "hLE ))) LA PLUPART DES PROPOSITIONS EXIGEANT DAVANTAGE DE FONDS PROPRES ET DE MEILLEURE QUALITm SONT DESTINmES g PRmSERVER LA SANTm DES INSTITUTIONS ELLES MoMES ,EUR CARACTnRE PRUDENTIEL EST DONC DยฐORDRE MICROmCONOMIQUE ,E MAINTIEN DE LA DISTINCTION ENTRE LES DIFFmRENTES SORTES DE RISQUE ALORS QUE PAR ESSENCE UNE CRISE SYSTmMIQUE SE PRODUIT LORSQUยฐUN CERTAIN TYPE DE RISQUE EN DmCLENCHE UN AUTRE MONTRE AUSSI QUยฐIL RESTE g REPENSER RADICALEMENT LA NOTION DE RISQUE SYSTmMIQUE $E PLUS IL EXISTE ENCORE UNE PROFONDE RmTICENCE g FAIRE FACE AU PROBLnME DES mTABLISSEMENTS ยข TROP GRANDS POUR FAIRE FAILLITE ยฃ ยซ CยฐEST g DIRE AU PROBLnME DE LA TAILLE DE LA COMPLEXITm ET DES INTERCONNEXIONS ENTRE ENTREPRISES ET SECTEURS QUI DE LยฐOPINION GmNmRALE ACCROISSENT LE RISQUE DE DmFAILLANCE SYSTmMIQUE $E FAIT mTANT DONNm LES DIVERSES FUSIONS ET ACQUISITIONS CONCLUES PENDANT LA CRISE ON PEUT AFยน RMER QUE CES PROBLnMES SONT g PRmSENT ENCORE PLUS CONSIDmRABLES QUยฐAUPARAVANT

%XUBmRANCE IRRATIONNELLE -oME EN SUPPOSANT QUE NOUS PUISSIONS RmSOUDRE CES DIFยน CULTmS g MOYEN TERME DยฐAUTRES PROBLnMES SE PRmSENTERONT TxT OU TARD ,ES CRISES ยน NANCInRES EXISTENT DEPUIS LA NUIT DES TEMPS ET SAUF RmGLEMENTATION RmPRESSIVE g LยฐEXCnS CET mTAT DE CHOSES PARAsT DESTINm g DURER .OUS POUVONS TOUTEFOIS PRENDRE DES MESURES POUR RmDUIRE AU MINIMUM LES DmGhTS PROVOQUmS PAR CES PmRIODES ยข DยฐEXUBmRANCE IRRATIONNELLE ยฃ 0REMInREMENT LES POLITIQUES PEUVENT AGIR ยข g CONTRE COURANT ยฃ DE MANInRE PLUS DmLIBmRmE PEUT oTRE EN RECOURANT g DES OUTILS MONmTAIRES AINSI QUยฐg DES INSTRUMENTS MACROPRUDENTIELS $EUXInMEMENT IL CONVIENDRAIT DE REVOIR JUSQUยฐg QUEL POINT LES AUTORITmS RECOURENT AUX ยข ยน LETS DE SmCURITm ยฃ ยซ TELS QUE DES TAUX DยฐINTmRoT EXTRoMEMENT BAS EN CAS DE RALENTISSEMENT DE LยฐACTIVITm )L EST POSSIBLE QUE LES ยข PETITS ยฃ RALENTISSEMENTS CONJONCTURELS SOIENT EN FAIT BmNmยน QUES NOTAMMENT EN mRADIQUANT LA PROLIFmRATION DES DETTES ET CONTRIBUENT g mVITER DE PLUS GRAVES RALENTISSEMENTS PAR LA SUITE %Nยน N IL CONVIENDRAIT DE BIEN SE PRmPARER AUX CRISES ยน NANCInRES Aยน N DE MIEUX LES GmRER LORSQUE INmVITABLEMENT ELLES SE PRODUISENT )L RESTE ENCORE PLUS g FAIRE AU NIVEAU INTERNATIONAL QUยฐAU NIVEAU NATIONAL $ES ACCORDS INTERNATIONAUX SONT NOTAMMENT NmCESSAIRES POUR Dmยน NIR LE RmGIME DE RnGLEMENT DES FAILLITES DES INSTITUTIONS ยน NANCInRES DยฐIMPORTANCE SYSTmMIQUE POUR DmTERMINER COMMENT RmPARTIR EN DERNInRE INSTANCE LA CHARGE DE LA DETTE ENTRE LES CONTRIBUABLES AINSI QUE POUR mTABLIR DES NORMES INTERNATIONALES DANS DE NOMBREUX AUTRES DOMAINES )L EST INDmNIABLE QUยฐENTREPRENDRE DE TELLES RmFORMES METTRA g RUDE mPREUVE LA RmSISTANCE DES CADRES ACTUELS DE LA COOPmRATION INTERNATIONALE #ET EFFORT DOIT NmANMOINS oTRE ENTREPRIS CAR LES AVANTAGES EN DmPASSENT DE TRnS LOIN LE CO}T Rรฉfรฉrences et liens recommandรฉs White, William (2010), ยซ Aprรจs la crise : la stabilitรฉ ๏ฌ nanciรจre su๏ฌ t-elle ? ยป, Lโ Observateur de lโ OCDE nยฐ 276-277, www.observateurocde.org/news/ fullstory.php/aid/2603/ Travaux de lโ OCDE sur les marchรฉs ๏ฌ nanciers : www.oecd.org/๏ฌ nance-fr

Commandez dรจs maintenant www.oecd.org/bookshop?9789264088672 La crise ๏ฌ nanciรจre a eu un impact dรฉvastateur sur les pro๏ฌ ts des banques. Ce rapport analyse le contexte des pertes bancaires et leur traitement ๏ฌ scal dans 17 pays de lโ OCDE (en anglais uniquement)

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Addre

5N QUATRInME PROBLnME CRmm PAR LES MESURES PRISES JUSQUยฐICI PAR LES POUVOIRS PUBLICS CONCERNE LยฐmVENTUELLE DIMINUTION DE ยข LยฐINDmPENDANCE ยฃ DES BANQUES CENTRALES #ELLES CI ONT mTm JUSQUยฐg PRmSENT AUTORISmES g FONCTIONNER DE MANInRE INDmPENDANTE CAR ON CONSIDmRAIT QUE LEURS ACTIONS NยฐAVAIENT PAS DE RmPERCUSSIONS SUR LA RmPARTITION DES REVENUS ,ES QUESTIONS DE RmPARTITION SONT GmNmRALEMENT RmSERVmES AU DOMAINE POLITIQUE 4OUTEFOIS PENDANT LA CRISE DE NOMBREUSES BANQUES CENTRALES ONT PRIS DES DmCISIONS INยบ UANT SUR LA RmPARTITION ACHETER OU NE PAS ACHETER LA DETTE DยฐUN TEL OU DE TEL AUTRE SAUVER CELUI CI ABANDONNER CELUI Lg ETC %T DE FAIT LA DmCISION DE MAINTENIR DE FAIBLES TAUX DยฐINTmRoT DIRECTEURS REPRmSENTE UNE REDISTRIBUTION MASSIVE DES mPARGNANTS VERS LES CRmANCIERS #ECI AJOUTm g LA NmCESSITm POUR LES BANQUES CENTRALES LES AUTORITmS DE

CONTRxLE ET LES 4RmSORS PUBLICS DยฐAGIR g LยฐAVENIR DE MANInRE BEAUCOUP PLUS CONCERTmE TANT POUR mVITER QUE POUR GmRER LES CRISES ยน NANCInRES REND LA SIGNIยน CATION DU MOT ยข INDmPENDANCE ยฃ ENCORE MOINS CLAIRE QUยฐELLE NE LยฐmTAIT AUPARAVANT

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Rรฉforme ๏ฌ nanciรจre : ce nโ est quโ un dรฉbut

Pak Wong

Amy Domini, Fondatrice et PDG de Domini Social Investments

,A SPmCULATION ET LยฐAVIDITm QUI ONT mTm AU CยชUR DE LยฐEFFONDREMENT ยนNANCIER MONDIAL ONT mTm QUELQUE PEU TEMPmRmES ,ES RmFORMES DE LA RmGLEMENTATION ยนNANCInRE ONT PU EN LIMITER LยฐIMPACT JUSQUยฐg UN CERTAIN POINT MAIS BEAUCOUP RESTE g FAIRE ,A FAILLITE DE CERTAINS mTABLISSEMENTS ยนNANCIERS MONDIAUX DmCLENCHmE PAR LA DmVALORISATION DES CRmDITS HYPOTHmCAIRES SPmCULATIFS SUBPRIMES AUX bTATS 5NIS SยฐEST RAPIDEMENT PROPAGmE DmVASTANT LA VIE DE MILLIONS DE PERSONNES !U PLUS FORT DE LA CRISE LA MAJORITm DES PAYS mCONOMIQUEMENT DmVELOPPmS SE SONT SENTIS OBLIGmS DE RENยบOUER LES GRANDES BANQUES AยนN DE SAUVER CE QUI RESTAIT DE LEUR PROPRE SYSTnME ยนNANCIER NATIONAL 3OUVENT CE RENยบOUEMENT NยฐA mTm ASSORTI QUE DE PEU DE CONDITIONS $E FAlON IRONIQUE LORSQUE LES POUVOIRS PUBLICS ONT ยนNALEMENT ESSAYm DยฐIMPOSER UNE RmGLEMENTATION ILS SE SONT HEURTmS g UNE FAROUCHE OPPOSITION DE LA PART DES mTABLISSEMENTS QUยฐILS AVAIENT SAUVmS /N EST AUJOURDยฐHUI FACE g UNE VARImTm DE PLANS DE REDRESSEMENT QUI PRIS ENSEMBLE REPRmSENTENT DAVANTAGE DES VยชUX PIEUX QUE DES ACTIONS CONCRnTES 1UE RESTE T IL g FAIRE 0OUR RmPONDRE g CETTE QUESTION IL FAUT SยฐINTERROGER SUR LES CAUSES DE LยฐEFFONDREMENT TOUT DยฐABORD LA SPmCULATION PUIS LยฐAVIDITm #E SONT DEUX ASPECTS CONTRE LESQUELS IL EST DIFยนCILE MAIS PAS IMPOSSIBLE DE LUTTER -IEUX COMPRENDRE CES PHmNOMnNES PERMET DE LES COMBATTRE ,E DmVELOPPEMENT DE LA SPmCULATION EST LE RmSULTAT INATTENDU DE LA THmORIE DOMINANTE DE GESTION DES ACTIFS ยนNANCIERS LA THmORIE MODERNE DU PORTEFEUILLE 4-0 $ยฐAPRnS CELLE CI LA RmDUCTION DES RISQUES mQUIVAUT FONDAMENTALEMENT g UNE AMmLIORATION DE LA PERFORMANCE %N PRmSENTANT LA DIVERSIยนCATION COMME UN ASPECT INDISPENSABLE DE LA RmDUCTION DES RISQUES LA 4-0 POPULARISE LA NOTION DยฐATTmNUATION DU RISQUE AUTREMENT QUE PAR UN CONTRxLE RIGOUREUX ET DE LA PRUDENCE 3OUSCRIVANT AU PRINCIPE DE LA RmDUCTION DU RISQUE PAR LยฐACHAT Dยฐยข ACTIFS ยฃ COMME LES INDICES DE MATInRES PREMInRES OU LES OBLIGATIONS ADOSSmES g DES ACTIFS #$/ LES GESTIONNAIRES DยฐACTIFS ONT RETIRm DES FONDS PLACmS EN ACTIONS ET OBLIGATIONS POUR LES INVESTIR DANS DES PRODUITS mCONOMIQUEMENT INUTILES ET DANGEREUSEMENT SPmCULATIFS

#ES TRANSFERTS ONT mTm MASSIFS ,ยฐUN DES EXEMPLES LES PLUS CONNUS EST CELUI DES #$/ SYNTHmTIQUES QUI CONTIENNENT DES PRODUITS DmRIVmS EUX MoMES LImS g DES TITRES DE LA DETTE !UTREMENT DIT LE SUPPORT EST THmORIQUE g LยฐEXTRoME %N CES INSTRUMENTS REPRmSENTAIENT UN MARCHm DE MILLIARDS DE DOLLARS #ETTE MoME ANNmE !MERICAN %XPRESS A ENREGISTRm UNE PERTE DE MILLIONS DE DOLLARS SUR DES OPmRATIONS DE #$/ SOIT PLUS DE DU MARCHm MONDIAL -OODYยฐS A ANNONCm QUE DES POOLS DE #$/ SYNTHmTIQUES NOTmS mTAIENT EXPOSmS g 7ORLD#OM %NRON ET 'LOBAL #ROSSING TROIS SOCImTmS ALORS AU CENTRE DยฐUN SCANDALE POUR NยฐAVOIR PAS INFORMm ADmQUATEMENT LEURS ACTIONNAIRES 0OURTANT LA FERVEUR SPmCULATIVE NยฐA PAS ยบmCHI %N CES INVESTISSEMENTS REPRmSENTAIENT MILLIARDS DE DOLLARS ,A 4-0 A EU FACILEMENT LยฐASCENDANT MoME SUR LES AVERTISSEMENTS DE -OODYยฐS ,ES STRUCTURES DE RmMUNmRATION ENCOURAGEANT LยฐAVIDITm ONT mTm LA CAUSE SECONDAIRE DE LA CRISE ,E FAIT QUE LES FONDATEURS DES FONDS SPmCULATIFS PUISSENT ENGRANGER DES PROยนTS SUR DES INVESTISSEMENTS RmALISmS PAR DยฐAUTRES A ENCOURAGm UNE mTHIQUE CORROMPANT LยฐINDIVIDU ET DmTRUISANT LE CAPITALISME %T CE NยฐEST PAS ยนNI -ALGRm TOUTES LES INFORMATIONS DIVULGUmES CES DEUX DERNInRES ANNmES LES GESTIONNAIRES CONNAISSANT BIEN LES DIFFmRENTS NOUVEAUX VmHICULES CONTINUENT DยฐoTRE RECHERCHmS ET LARGEMENT RmMUNmRmS CE QUI ALIMENTE ENCORE DAVANTAGE LยฐAPPhT DU GAIN ยซ ET LA SPmCULATION %N OUTRE LES PLANS DE RmMUNmRATION DES 0$' NยฐONT PAS EU LยฐEFFET ESCOMPTm #ONlUS POUR ENCOURAGER LES DIRIGEANTS g CHERCHER g ACCROsTRE LA VALEUR DยฐUNE ENTREPRISE AVEC DES RETOMBmES POSITIVES POUR LA SOCImTm ET LES ACTIONNAIRES ILS SE SONT TRANSFORMmS EN INSTRUMENTS DยฐENRICHISSEMENT PERSONNEL 1UยฐEST CE QUI A CHANGm JUSQUยฐICI DANS LA RmGLEMENTATION ยนNANCInRE !UX bTATS 5NIS LA LOI $ODD &RANK DE RmFORME DE 7ALL 3TREET ET DE PROTECTION DU CONSOMMATEUR COUVRE UN LARGE mVENTAIL DE PROBLnMES STRUCTURELS ET mTABLIT LE CADRE DE RmFORMES CONSTRUCTIVES %LLE CRmE UN "UREAU FmDmRAL DES ASSURANCES AU SEIN DU MINISTnRE DES &INANCES UN GROUPE DE TRAVAIL REPRmSENTANT LES DIVERS ORGANISMES DE CONTRxLE AยนN DE RmALISER DES mTUDES UN #OMITm CONSULTATIF DES MARCHmS DE LยฐENVIRONNEMENT ET DE LยฐmNERGIE UN "UREAU DE DmFENSE DES INVESTISSEURS AU SEIN DE Lยฐ!UTORITm DE CONTRxLE DES MARCHmS 3ECURITIES %XCHANGE #OMMISSION 3%# ET UNE !GENCE DE PROTECTION ยนNANCInRE DES CONSOMMATEURS 0LUSIEURS NOUVELLES ENTITmS CAPABLES DยฐmTABLIR DES RmGLEMENTATIONS ONT DONC mTm CRmmES CยฐEST UN CHEMIN PAS UNE DESTINATION 1UELQUES ASPECTS DE LA LOI SEMBLENT SยฐATTAQUER AUX CAUSES PROFONDES DE LA CRISE ยนNANCInRE MONDIALE ยซ LA SPmCULATION ET LยฐAVIDITm ,A 3%# PEUT DmSORMAIS AUTORISER LES INVESTISSEURS g PROPOSER DES CANDIDATS AUX CONSEILS DยฐADMINISTRATION 3I CETTE RmGLEMENTATION EST UTILISmE ELLE POURRAIT DONNER AUX ACTIONNAIRES LยฐOCCASION DE REMmDIER g UNE CAUSE SECONDAIRE DE LA CRISE LยฐAVIDITm ET LA RmMUNmRATION DES DIRIGEANTS %N OUTRE LE #OMITm DE CONSEILS AUX INVESTISSEURS )NVESTOR !DVISORY #OMMITTEE DE LA 3%# EST DmSORMAIS UN ORGANE PERMANENT IL PEUT DONC INTERVENIR PLUS ACTIVEMENT POUR IMPOSER DES OBLIGATIONS mTENDUES DE DIVULGATION DยฐINFORMATIONS OUTIL IMPORTANT POUR LES ORGANES DE SURVEILLANCE ,g ENCORE IL SยฐAGIT DE CHEMINS ET NON DE DESTINATIONS ,ES !CCORDS DE "hLE ))) QUI ONT UNE PORTmE PLUS MONDIALE SEMBLENT TENDRE g UNE PLUS GRANDE SPmCIยนCITm ET UNE PLUS GRANDE EFยนCACITm QUE LยฐAPPROCHE AMmRICAINE *USQUยฐICI LE #OMITm DE "hLE A RELEVm LE NIVEAU

Lโ Annuel de lโ OCDE 2011

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Kevin Coombs/Reuters

GOUVERNANCE ET CONFIANCE

RĂŠunion du personnel dans les bureaux de la sociĂŠtĂŠ Lehman Brothers quelques jours avant sa faillite, Ă Canary Wharf, Londres, le 11 septembre 2008

MINIMAL DES FONDS PROPRES DES BANQUES ET A INSTITUm UN VOLANT DE SmCURITm g IMPOSER PAR LES RmGULATEURS AU GRm DES BESOINS CONSTITUm D°ACTIFS PONDmRmS DES RISQUES ,E VmRITABLE TRAVAIL DEVRAIT COMMENCER D°ICI g LA šN DE L°ANNmE ET PERMETTRE DE CIBLER ASSEZ DIRECTEMENT LE CARACTnRE SPmCULATIF DES PLACEMENTS %N SUPPOSANT QUE CES ACCORDS SOIENT EFFECTIVEMENT MIS EN ªUVRE ON PEUT S°ATTENDRE g CE QUE LES RATIOS DE LEVIER SOIENT DIMINUmS ET NORMALISmS CE QUI RmDUIRAIT DIRECTEMENT LA POSSIBILITm POUR LES BANQUES DE GONºER EXCESSIVEMENT LEURS BILANS ,ES bTATS 5NIS SONT REPRmSENTmS AU #OMITm DE "hLE QUI EST COMPOSm DE MEMBRES DE PAYS mCONOMIQUEMENT DmVELOPPmS bTANT DONNm QUE L°UN DE SES OBJECTIFS CENTRAUX EST D°HARMONISER LES RmGLEMENTATIONS BANCAIRES

Lorsque les pouvoirs publics ont ďŹ nalement essayĂŠ d’imposer une rĂŠglementation, ils se sont heurtĂŠs Ă une farouche opposition de la part des ĂŠtablissements qu’ils avaient sauvĂŠs IL Y A Lg UNE EXCELLENTE OCCASION DE S°ATTAQUER g LA SPmCULATION -AIS LE DISPOSITIF "hLE ))) CONCERNE LES BANQUES ET MALHEUREUSEMENT NOMBRE DE FONDS SPmCULATIFS OU AUTRES GESTIONNAIRES D°ACTIFS INDmPENDANTS N°ENTRENT PAS DANS SON CHAMP D°APPLICATION ,ES mCONOMIES DmVELOPPmES ONT OUVERT LA VOIE g L°mTABLISSEMENT DE PROTECTIONS CONTRE UNE AUTRE CRISE šNANCInRE -AIS LE CHEMIN g PARCOURIR EST ENCORE LONG ET IL FAUDRA FAIRE PREUVE DE DmTERMINATION $ES ACTIONS PLUS FERMES QUE CELLES DmJg ENTREPRISES SONT POSSIBLES $ES APPELS COMMENCENT g oTRE LANCmS EN FAVEUR D°UNE NOUVELLE THmORIE DE GESTION DES ACTIFS šNANCIERS #ELA SORT DU CADRE DE LA RmGLEMENTATION MAIS LES RmGULATEURS PEUVENT COMMENCER g S°ATTAQUER AUX NORMES šDUCIAIRES QUI CONTRIBUENT AU DmVELOPPEMENT DE LA 4-0 0OURQUOI NE PAS LmGIFmRER SUR UN DEVOIR EXPLICITE DE LOYAUTm ENVERS LA SOCImTm DANS LAQUELLE LE BmNmšCIAIRE VIT PHYSIQUEMENT !PRnS TOUT L°INTmRoT šNANCIER DU BmNmšCIAIRE NE SERAIT PAS BIEN SERVI PAR DES INVESTISSEMENTS ENTRAsNANT LA FAILLITE DE SES CONCITOYENS

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%N ATTENDANT LES RmGULATEURS PEUVENT ESSAYER DE RmDUIRE LA SPmCULATION $nS L°mCONOMISTE *AMES 4OBIN LAURmAT DU PRIX .OBEL A SUGGmRm QUE MoME UNE FAIBLE TAXE SUR LES TRANSACTIONS DE CHANGE AU COMPTANT RALENTIRAIT LA SPmCULATION ,E MOMENT EST PEUT oTRE VENU DE REMETTRE CETTE IDmE AU GO}T DU JOUR ET DE LA DmVELOPPER !PPLIQUER DES COMMISSIONS SUR LES GAINS TIRmS DE LA DmTENTION D°ACTIFS PENDANT MOINS DE SECONDES RmDUIRAIT LA VmLOCITm DU MARCHm )L EST FACILE DE PRmTENDRE QUE CES IDmES SONT ABSURDES MAIS LES CONSmQUENCES DE L°ABSENCE DE MESURES AUDACIEUSES SE CHIFFRENT AUJOURD°HUI EN MILLIERS DE MILLIARDS DE DOLLARS SI L°ON PREND EN COMPTE LES PERTES DUES g LA CRISE ,A RmPONSE APPORTmE JUSQU°ICI g L°EFFONDREMENT šNANCIER A mTm D°mTABLIR DE NOUVEAUX CADRES ET CEUX CI PEUVENT REVoTIR UNE mNORME IMPORTANCE #EUX QUI DmTIENNENT LE POUVOIR DOIVENT MAINTENANT SAISIR L°OCCASION POUR RENFORCER LES STRUCTURES DE PROTECTION INDISPENSABLES MISES EN PLACE TOUT RmCEMMENT MAIS AUSSI mLIMINER LES CAUSES PROFONDES DE LA CRISE LES DISPOSITIFS QUI ENCOURAGENT LA SPmCULATION RAMPANTE ET L°AVIDITm SANS LIMITES RĂŠfĂŠrences et liens recommandĂŠs Parnow, Frank, ÂŤ Do CEOs have social value ? Âť, New York Times, 27 avril 2010. The Roosevelt Institute (2009), ÂŤ Make Markets be Markets Âť, disponible sur www.makemarketsbemarkets.org/report/MakeMarketsBeMarkets.pdf Voir l’Investor Network on Climate Risk, un projet du Ceres : www.ceres.org/Page.aspx?pid=1281&frcrld=1 Banque des règlements internationaux (2009), ÂŤ Strengthening the resilience of the banking sector–a consultative document Âť, disponible sur www.bis.org/publ/bcbs164.htm Loser, Claudio M. (2009), ÂŤ Emerging Market Economies: Major contagion and a shocking loss of wealth ? Âť, Banque asiatique de dĂŠveloppement, disponible sur www.adb.org/Documents/Books/Global-Financial-Turmoil/Major-Contagionshocking-loss-wealth. Pdf Domini Social Investments : www.domini.com


Pionniers contre la fraude ๏ฌ scale Je๏ฌ rey Owens, Directeur du Centre de politique et dโ administration ๏ฌ scales, OCDE

FONCTIONS DU MARCHm QUI mTAIENT PLUS DIFยนCILES g DmCELER PENDANT LES ANNmES PROSPnRES !U CONTRAIRE UNE mCONOMIE CARACTmRISmE PAR DES NORMES DE TRANSPARENCE STRICTES DANS LAQUELLE LES DIRIGEANTS DE SOCImTm ONT UNE RESPONSABILITm AUPRnS DE LEURS CONSEILS DยฐADMINISTRATION QUI SONT g LEUR TOUR RESPONSABLES VIS g VIS DES ACTIONNAIRES OFFRIRA MOINS DE POSSIBILITmS DE FRAUDE ยนNANCInRE ET DยฐAUTRES DmLITS ยนNANCIERS NOTAMMENT ยนSCAUX -oME DANS LES PAYS COMME LES bTATS 5NIS O| LA TRANSPARENCE mTAIT CONSIDmRmE COMME UNE CARACTmRISTIQUE DE LยฐmCONOMIE DES MESURES ONT mTm PRISES POUR RENFORCER LES NORMES ยนNANCInRES

OECD

$E FAIT LES GOUVERNEMENTS DU MONDE ENTIER ONT RmPONDU g CES MENACES EN mLABORANT DES LmGISLATIONS DESTINmES g DmTECTER ET g DISSUADER LES DmLITS ยนNANCIERS ET EN RENFORlANT LEUR CAPACITm DE FAIRE APPLIQUER LA LOI NOTAMMENT ยนSCALE

,ORSQUE LE ' A DmCIDm DE RENFORCER LA LUTTE CONTRE LA FRAUDE ยนSCALE LA PERTINENCE DE PLUSIEURS DmCENNIES DE TRAVAUX DE Lยฐ/#$% NยฐEN A mTm QUE PLUS MANIFESTE ,A VOLONTm CROISSANTE DE SยฐATTAQUER g LA FRAUDE CONTRIBUE g RmTABLIR LA CONยนANCE DANS LES SYSTnMES ยนSCAUX ET g VERROUILLER LES POSSIBILITmS DยฐEXERCER DES ACTIVITmS ILLmGALES ,E BLANCHIMENT DE CAPITAUX LยฐUSAGE ABUSIF DU STATUT DE SOCImTm LE ยนNANCEMENT DU TERRORISME LES DmLITS ยนSCAUX ET AUTRES FORMES DยฐEXPLOITATION INAPPROPRImE DE MARCHmS ยนNANCIERS INSUFยนSAMMENT RmGLEMENTmS g DES ยนNS DยฐENRICHISSEMENT PERSONNEL TOUTES CES PRATIQUES ONT CHANGm g LA FOIS DE NATURE ET DE DIMENSION %LLES CONSTITUENT DES MENACES POUR NOS mCONOMIES AINSI QUE POUR LA GOUVERNANCE MONDIALE !UJOURDยฐHUI LES PRATIQUES ยนNANCInRES ABUSIVES RISQUENT DE MENACER LES INTmRoTS STRATmGIQUES POLITIQUES ET mCONOMIQUES DES bTATS SOUVERAINS ,ES PRATIQUES ยนNANCInRES ABUSIVES g GRANDE mCHELLE COMPROMETTENT LยฐINTmGRITm DU SYSTnME ยนNANCIER INTERNATIONAL ET LANCENT DES DmยนS MAJEURS AUX RESPONSABLES POLITIQUES AUX AUTORITmS ยนNANCInRES ET AUX ADMINISTRATIONS CHARGmES DE FAIRE APPLIQUER LA LOI 0OURQUOI CES TENDANCES SE SONT ELLES AGGRAVmES ,ยฐUNE DES RAISONS EN EST LE DmVELOPPEMENT RAPIDE DES RmSEAUX MONDIAUX DU COMMERCE mLECTRONIQUE ET DE LยฐmCONOMIE DE LยฐINFORMATION FAVORISm PAR LA SUPPRESSION DES BARRInRES ENTRE LES MARCHmS NATIONAUX ,ES SERVICES ยนNANCIERS ET LยฐINVESTISSEMENT SONT DEVENUS PLUS MOBILES ET LES AUTORITmS ONT DE PLUS EN PLUS DE MAL g SUIVRE ,ES MARCHmS MONDIALISmS CRmENT DES OPPORTUNITmS MAIS AUSSI DES PROBLnMES TANDIS QUE LES RESPONSABLES POLITIQUES SยฐEFFORCENT DE PRmSERVER LA CONยนANCE DANS LยฐINTmGRITm DE NOS INSTITUTIONS ET DE NOS SYSTnMES ยนSCAUX ,ES DmLITS ยนNANCIERS PROSPnRENT DANS UN CLIMAT DE SECRET O| LES MESURES DE BONNE GOUVERNANCE SONT COMPROMISES PAR UN MANQUE DE TRANSPARENCE ET PAR LยฐABSENCE DE COOPmRATION EFยนCACE ENTRE LES CENTRES ยนNANCIERS ET LES ADMINISTRATIONS CHARGmES DE FAIRE APPLIQUER LA LOI DANS LES AUTRES PAYS ,ES SCANDALES RmCENTS QUI ONT SUIVI LยฐEFFONDREMENT ยนNANCIER ONT RmVmLm DE SmRIEUSES FAIBLESSES DE GOUVERNANCE DยฐENTREPRISE ET DE CERTAINES

,E BLANCHIMENT DE CAPITAUX A mTm CRIMINALISm DANS LES PAYS DE Lยฐ/#$% ET AU DELg ,ES INSTITUTIONS ยนNANCInRES SONT TENUES DE SIGNALER LES TRANSACTIONS SUSPECTES $ES DISPOSITIONS RENFORCmES DE RmGLEMENTATION ET DE CONTRxLE ONT mTm INSTAURmES PAR LยฐACCORD "hLE ))) PAR EXEMPLE ,ยฐACCnS AUX INFORMATIONS CONCERNANT LE BmNmยนCIAIRE EFFECTIF ET LES RnGLES DE CONSTITUTION DE ยนDUCIES ONT mTm RmEXAMINmS ET RENFORCmS AMmLIORANT AINSI LA TRANSPARENCE ยนSCALE ,E SECRET BANCAIRE OBSTACLE g UN mCHANGE EFยนCACE DE RENSEIGNEMENTS A mTm SUPPRIMm NOTAMMENT EN !UTRICHE AU ,UXEMBOURG ET EN 3UISSE #ES INITIATIVES NATIONALES SONT RENFORCmES PAR DES ACTIONS MULTILATmRALES NOTAMMENT DANS LE DOMAINE ยนSCAL %N Lยฐ/#$% A LANCm SON INITIATIVE CONCERNANT LES PARADIS ยนSCAUX DANS LE CADRE DยฐUN PROJET PLUS GmNmRAL VISANT g METTRE EN mCHEC LES PRATIQUES ยนSCALES DOMMAGEABLES PRIVANT LES GOUVERNEMENTS ET LEURS CITOYENS DE LEUR JUSTE PART DES RECETTES ยนSCALES #ETTE INITIATIVE A CONSISTm POUR LยฐESSENTIEL g PROMOUVOIR LA TRANSPARENCE ET LยฐmCHANGE DE RENSEIGNEMENTS PAR EXEMPLE ENTRE LES BANQUES mTABLIES DANS DES JURIDICTIONS EXTRATERRITORIALES ET LES AUTORITmS ยนSCALES ,E SUCCnS DE CETTE INITIATIVE MULTILATmRALE APPARAsT DANS LA MANInRE DONT LES PAYS MEMBRES OU NON DE Lยฐ/#$% ONT TRAVAILLm g METTRE EN ยชUVRE CES NORMES PLUS EXIGEANTES ,E SOMMET DU ' DE ,ONDRES EN AVRIL A mTm UNE mTAPE DmCISIVE DU LONG PARCOURS DE Lยฐ/#$% VERS PLUS DE COOPmRATION ENTRE LES AUTORITmS ยนSCALES POUR COMBATTRE LยฐINDISCIPLINE ยนSCALE EXTRATERRITORIALE #E PARCOURS A DmBUTm EN LORSQUE Lยฐ/#$% A CRmm SON 'ROUPE DE TRAVAIL SUR LยฐmVASION ET LA FRAUDE ยนSCALES QUI A ACCOMPLI DEPUIS UN TRAVAIL INTENSIF POUR PERFECTIONNER LE -ODnLE DE CONVENTION ยนSCALE AยนN DE FACILITER LยฐmCHANGE DE RENSEIGNEMENTS ET DE SUPPRIMER LES OBSTACLES POLITIQUES g CET mCHANGE %N LE 'ROUPE A mTABLI SON RAPPORT SUR LยฐACCnS AUX RENSEIGNEMENTS BANCAIRES POINT DE DmPART DยฐUNE REMISE EN CAUSE PROFONDE DU SECRET BANCAIRE g DES ยนNS ยนSCALES %N UN -ODnLE DยฐACCORD SUR LยฐmCHANGE DE RENSEIGNEMENTS EN MATInRE ยนSCALE A mTm CONCLU ENTRE Lยฐ/#$% ET CERTAINS CENTRES EXTRATERRITORIAUX ET SERT DmSORMAIS DE BASE g PLUS DE ACCORDS DยฐmCHANGES DE RENSEIGNEMENTS ยนSCAUX DANS LE MONDE ENTIER #E TRAVAIL A ABOUTI EN g LA PREMInRE RmVISION MAJEURE DU -ODnLE DE CONVENTION ยนSCALE DE Lยฐ/#$% PRmCISANT QUE LE SECRET BANCAIRE NE DEVAIT PAS CONSTITUER UN OBSTACLE g LยฐmCHANGE DE RENSEIGNEMENTS

Lโ Annuel de lโ OCDE 2011

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GOUVERNANCE ET CONFIANCE

Aubaine fiscale ,ORS DE LA RmUNION DU ' g 3mOUL EN NOVEMBRE LE #HEF mCONOMISTE 0IER #ARLO 0ADOAN A PRmSENTm UN RAPPORT SUR LE PROGRnS ACCOMPLI DANS LA LUTTE CONTRE L°mVASION ¹SCALE INTERNATIONALE DOMAINE DE TRAVAIL MAJEUR DE L°/#$% ,ES MESURES PRISES AIDENT DmJg LES PAYS g AUGMENTER LEURS RECETTES ¹SCALES A T IL PRmCISm 0AR EXEMPLE IL A ESTIMm QUE L°!LLEMAGNE AVAIT DmJg PERlU MILLIARDS D°EUROS DE LA PART DES mVADmS ¹SCAUX ET LE 2OYAUME 5NI MILLIONS UN CHIFFRE QUI DEVRAIT CONSIDmRABLEMENT S°ACCROsTRE ,A &RANCE A PERlU MILLIARD D°EUROS SUPPLmMENTAIRES TANDIS QUE L°)TALIE A RECOUVRm MILLIARDS 0OUR PLUS D°INFORMATIONS LIRE LE DISCOURS COMPLET EN ANGLAIS SUR HTTP BIT LY H$N 8O

OECD/Win McNamee

D°APPLICATION SI LE CADRE JURIDIQUE N°EST PAS EN PLACE $°ICI ¹N TOUS LES MEMBRES DU &ORUM MONDIAL PLUS DE AURONT FAIT L°OBJET D°UN EXAMEN DE LA 0HASE ) ET DE LA 0HASE ))

Le Président des États-Unis Barack Obama accueille le Secrétaire général de l’OCDE Angel Gurría au sommet du G20 de Pittsburgh, en septembre 2009

,E &ORUM MONDIAL CONTINUE DE DmTECTER LES NOUVEAUX CENTRES ¹NANCIERS mMERGENTS DONT LES PLUS RmCENTS SONT L°EX 2mPUBLIQUE YOUGOSLAVE DE -ACmDOINE ET LE ,IBAN QUI NE DEVRAIENT PAS OBTENIR UN AVANTAGE CONCURRENTIEL EN MANQUANT g L°OBLIGATION DE SE CONFORMER AUX NORMES RESPECTmES PAR LES AUTRES PAYS

%N D°AUTRES TERMES AU MOMENT O| LE ' A ABORDm LA QUESTION DES PARADIS ¹SCAUX ET DU SECRET BANCAIRE LES TRAVAUX PRmPARATOIRES AVAIENT DmJg mTm EFFECTUmS NOUS AVIONS DmJg LES NORMES UN MmCANISME D°EXAMEN UN &ORUM MONDIAL ET DES MESURES DmFENSIVES ,E ' POUVAIT DONC ALLER AU DELg DES DISCOURS ET ENGAGER UNE ACTION RmELLE !PRnS ,ONDRES LE SOUTIEN POLITIQUE DU ' A CONVAINCU LES JURIDICTIONS QUE ¢ L°nRE DU SECRET BANCAIRE £ TOUCHAIT g SA ¹N )L NE SUF¹SAIT PLUS DE S°ENGAGER SUR LES NORMES DE TRANSPARENCE ET D°mCHANGES DE RENSEIGNEMENTS DmSORMAIS UNIVERSELLEMENT ADMISES IL FALLAIT

,A LUTTE POUR L°AMmLIORATION DE LA TRANSPARENCE ET DES mCHANGES DE RENSEIGNEMENTS COMMENCE g RmTABLIR LA CON¹ANCE ET L°INTmGRITm DE NOS SYSTnMES ¹SCAUX %LLE A AUSSI AIDm LES AUTORITmS g S°ATTAQUER g D°AUTRES ACTIVITmS ILLICITES COMME LA CORRUPTION ET NOUS POUVONS ESPmRER UNE COOPmRATION RENFORCmE ENTRE LES AUTORITmS ¹SCALES ET AUTRES ADMINISTRATIONS CHARGmES DE FAIRE APPLIQUER LA LOI DANS LA LUTTE CONTRE LES ACTIVITmS ILLICITES %N METTANT EN LUMInRE CERTAINES ZONES D°OMBRE DES MARCHmS ¹NANCIERS INTERNATIONAUX NOUS AVONS PU VERROUILLER DES POSSIBILITmS D°OPmRATIONS ILLICITES POUR TOUTES SORTES DE ¹NANCEMENTS CE QUI NE PEUT g LONG TERME QUE RENDRE NOS mCONOMIES PLUS VIGOUREUSES ET PLUS SAINES

Le Sommet du G20 de Londres en avril 2009 a été une étape décisive du long parcours de l’OCDE vers plus de coopération entre les autorités fiscales pour combattre l’indiscipline fiscale extraterritoriale DmSORMAIS LES APPLIQUER 0OUR AIDER LES JURIDICTIONS LE &ORUM MONDIAL A mTm RmORGANISm ET mLARGI UNE PROCmDURE D°EXAMEN PAR LES PAIRS A mTm CRmmE POUR QUE LES PARTICIPANTS PUISSENT mVALUER MUTUELLEMENT LEURS PROGRnS TANDIS QU°UNE MmTHODOLOGIE ET UN CALENDRIER DES EXAMENS mTAIENT MIS EN PLACE %N SEPTEMBRE LE &ORUM MONDIAL A PUBLIm LES HUIT PREMIERS EXAMENS PAR LES PAIRS DE LA 0HASE ) DU CADRE JURIDIQUE COUVRANT LES "ERMUDES LE "OTSWANA LES ÆLES #AtMAN L°)NDE LA *AMAtQUE -ONACO 0ANAMA ET LE 1ATAR 0RnS DE RECOMMANDATIONS ONT mTm FORMULmES $ANS LES CAS DU "OTSWANA ET DE 0ANAMA LES INSUF¹SANCES ONT mTm JUGmES SUF¹SAMMENT GRAVES POUR EMPoCHER CES PAYS D°ACCmDER g LA 0HASE )) IL N°Y A EN EFFET GUnRE DE RAISONS D°EXAMINER LES PROBLnMES

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Références et liens recommandés Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales www.oecd.org/fiscalite/transparence OCDE (2010), « Améliorer l’accès aux renseignements bancaires à des fins fiscales », voir www.oecd.org/document/31/0,3343,fr_2649_33767_1915366_1_1_1_1,00.html OCDE (2010), « Cadre d’un Code de conduite volontaire pour les banques et les administrations fiscales », disponible (en anglais) sur www.oecd.org/ dataoecd/10/9/45989171.pdf OCDE (2010), « Understanding and Influencing Taxpayers’ Compliance Behaviour », note d’information disponible sur www.oecd.org/dataoecd/58/38/46274793.pdf Owens, Jeffrey et Michael Ash, « La fiscalité au service de l’innovation », L’Observateur de l’OCDE n° 279, mai 2010


Une nouvelle campagne contre la corruption

$ANS LE COMBAT MONDIAL CONTRE LA CORRUPTION L°/#$% A CONTRIBUm g METTRE EN PLACE CERTAINES DES ARMES LES PLUS IMPORTANTES !UJOURD°HUI AVEC UNE NOUVELLE INITIATIVE ELLE S°ASSOCIE g SES PARTENAIRES DANS CE COMBAT MONDIAL A¹N DE RENFORCER L°ARSENAL COLLECTIF CONTRE LA CORRUPTION "IEN QU°ELLE S°APPUIE SUR LE SECRET LA CORRUPTION FAIT TRnS SOUVENT LES GROS TITRES DES JOURNAUX 6OICI QUELQUES EXEMPLES LES RESPONSABLES D°UNE SOCImTm SUISSE DE TRANSPORT AVOUENT AVOIR VERSm MILLIONS DE DOLLARS DE POTS DE VIN g DES FONCTIONNAIRES DE L°!NGOLA DE L°!ZERBAtDJAN DU "RmSIL DU +AZAKHSTAN DU .IGERIA DE LA 2USSIE ET DU 4URKMmNISTAN L°ANCIEN DIRECTEUR D°UN mTABLISSEMENT ¹NANCIER LONDONIEN EST CONDAMNm g MOIS DE PRISON POUR AVOIR VERSm DES COMMISSIONS A¹N D°OBTENIR CERTAINS MARCHmS AU #OSTA 2ICA EN )RLANDE QUATRE HOMMES POLITIQUES ET EX HOMMES POLITIQUES SONT ACCUSmS D°AVOIR PERlU DE L°ARGENT POUR MODI¹ER DES PLANS D°OCCUPATION DES SOLS EN VUE DE RENDRE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES %T LA LISTE CONTINUE ¢ ,A CORRUPTION EST UN PROBLnME UNIVERSEL £ DmCLARE 2ICHARD "OUCHER 3ECRmTAIRE GmNmRAL ADJOINT DE L°/#$% ¢ .OUS AVONS TOUS g L°ESPRIT DANS NOTRE PROPRE PAYS DES mLUS DES JUGES ET DES FONCTIONNAIRES QUI SE FONT INTERPELLER CHAQUE ANNmE .UL NE PEUT DONC PRmTENDRE oTRE IRRmPROCHABLE $°mNORMES EFFORTS ONT mTm ACCOMPLIS MAIS C°EST UN COMBAT SANS ¹N £ ,°/#$% JOUE DEPUIS LONGTEMPS UN RxLE MAJEUR DANS CE COMBAT !VEC D°AUTRES ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES ELLE A CONTRIBUm g CRmER UNE PANOPLIE D°INSTRUMENTS INTERNATIONAUX QUI VISENT AUJOURD°HUI g LIMITER LA CORRUPTION NOTAMMENT LA #ONVENTION ANTICORRUPTION DE L°/#$% ET LA #ONVENTION DES .ATIONS 5NIES CONTRE LA CORRUPTION -ALGRm TOUT LA CORRUPTION PERSISTE #ELA VEUT IL DIRE QUE CES

INSTRUMENTS SONT INEF¹CACES 0AS NmCESSAIREMENT $°ABORD IL EST EXTRoMEMENT DIF¹CILE DE NE PAS oTRE DmPASSm PAR UNE CORRUPTION QUI mVOLUE CONSTAMMENT ¢ #°EST UN ANIMAL QUI NE CESSE DE SE TRANSFORMER ET DE SE MmTASTASER DANS DIFFmRENTES DIMENSIONS £ OBSERVE -ARIA 'AVOUNELI VICE PRmSIDENTE DU 'ROUPE DE TRAVAIL DE L°/#$% SUR LA CORRUPTION ¢ !U MOMENT MoME O| VOUS PENSEZ AVOIR TROUVm UNE SOLUTION LE PROBLnME S°EST DmPLACm £ $E PLUS IL EST CLAIR QUE L°ENSEMBLE DES RnGLES ET RmGLEMENTATIONS MONDIALES COMPORTE DES LACUNES OU DU MOINS DES FAIBLESSES #°EST EN PARTIE g CETTE PRmOCCUPATION QUE RmPOND UNE NOUVELLE INITIATIVE DE L°/#$% IL S°AGIT AVEC LES AUTRES ORGANISATIONS ET AUTORITmS CHARGmES DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION DE RENFORCER LES RmGLEMENTATIONS EN VIGUEUR ET DE DmTERMINER CE QUI RESTE g FAIRE #ETTE INITIATIVE N°EN EST QU°g SES DmBUTS « LA PREMInRE RmUNION AVEC LES PARTENAIRES POTENTIELS A EU LIEU EN NOVEMBRE « MAIS ELLE MARQUE UNE NETTE IMPULSION POLITIQUE #°EST CE DONT TmMOIGNE LA DmCISION PRISE PAR LE ' DE CRmER UN GROUPE DE TRAVAIL SUR LA CORRUPTION QUI DEVRAIT DONNER DES RmSULTATS EN ET QUE SERVIRA L°INITIATIVE DE L°/#$% ¢ .OUS AVONS BEAUCOUP D°OUTILS g L°/#$% MAIS IL NOUS FAUT AUSSI ADMETTRE QUE NOUS N°AVONS PAS TOUT £ REMARQUE - "OUCHER ¢ #°EST POURQUOI NOUS VOULONS COLLABORER AVEC LES AUTRES ACTEURS ET PARTENAIRES PRINCIPAUX COMME L°/F¹CE DES .ATIONS 5NIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME 5./$# LA "ANQUE MONDIALE ET DES /.' COMME 4RANSPARENCY )NTERNATIONAL L°)NITIATIVE POUR LA TRANSPARENCE DANS LES INDUSTRIES EXTRACTIVES ET LE &ORUM mCONOMIQUE MONDIAL POUR AVOIR UNE PANOPLIE COMPLnTE COUVRANT TOUS LES ASPECTS ESSENTIELS ET FAIRE EN SORTE QUE LES DIFFmRENTS INSTRUMENTS SE RENFORCENT £ 5N ENNEMI AUX MULTIPLES VISAGES ,A CORRUPTION N°EST PAS SEULEMENT EXTRoMEMENT RmPANDUE ELLE

L’Annuel de l’OCDE 2011

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GOUVERNANCE ET CONFIANCE

Marchés publics % du PIB, 2006 % du PIB, 2006

30% 25% 20% 15% 10% 5%

Grèce

Irlande

Italie

Luxembourg

Espagne

Danemark

Portugal

Belgique

Finlande

Allemagne

Autriche

OCDE 19

Suède

France

R-U

Pologne

Hongrie

Pays-Bas

Rép. tchèque

StatLink : http://dx.doi.org/10.1787/724227300453

Richard Boucher, Secrétaire général adjoint de l’OCDE PREND mGALEMENT DE NOMBREUSES FORMES LE PILLAGE g GRANDE mCHELLE PAR LES DIRIGEANTS D°UN PAYS COMME 3UHARTO EN )NDONmSIE QUI A DmROBm DURANT SES ANNmES DE RnGNE UNE SOMME ESTIMmE ENTRE ET MILLIARDS DE DOLLARS LES SOLLICITATIONS QUOTIDIENNES DE PETITS POTS DE VIN QUI EMPOISONNENT LA VIE DE BEAUCOUP DE GENS DANS UN GRAND NOMBRE DE PAYS EN DmVELOPPEMENT LE VERSEMENT D°ARGENT g DES HOMMES POLITIQUES EN CONTREPARTIE D°OPmRATIONS COMME UNE MODI¹CATION DU PLAN D°OCCUPATION DES SOLS BIEN TROP FRmQUENT DANS CERTAINS PAYS DmVELOPPmS %T PUIS IL Y A LES PRATIQUES QUI FACILITENT LA CORRUPTION NOTAMMENT LA FRAUDE ¹SCALE LE BLANCHIMENT ET LE TRANSFERT ILLmGAL DE FONDS g L°mTRANGER ,A CORRUPTION EST PAR NATURE DIF¹CILE g MESURER MAIS SON IMPACT EST mVIDENT EN PARTICULIER POUR LES PAUVRES ¢ #EUX QUI NE VOIENT JAMAIS LA ROUTE QU°ILS ATTENDAIENT SE CONSTRUIRE CEUX QUI NE VOIENT JAMAIS ARRIVER D°INSTITUTEUR PARCE QU°UN MEMBRE DE L°ADMINISTRATION DmTOURNE L°ARGENT DESTINm AUX ENSEIGNANTS CE SONT LES PLUS PAUVRES D°ENTRE NOUS RAPPELLE 2ICHARD "OUCHER #ERTAINS S°ACCOMMODENT DE LA CORRUPTION ET CERTAINS PARVIENNENT MoME g EN PRO¹TER 0AS LES PLUS PAUVRES £ 4OUS CES EFFETS EXPLIQUENT POURQUOI LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION A PRIS TANT D°IMPORTANCE CES DERNInRES DmCENNIES -AIS LES GROS TITRES

Certains s’accommodent de la corruption, et certains parviennent même à en profiter. Pas les plus pauvres.

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Rép. slovaque

Faisal Mahmood Reuters

0%

Source : Panorama des administrations publiques 2009

,°ACHAT PAR L°bTAT ET LES ENTREPRISES PUBLIQUES DE BIENS DE SERVICES ET DE TRAVAUX EST UNE ACTIVITm MAJEURE DANS LA PLUPART DES PAYS DE L°/#$% ,EURS MONTANTS AINSI QUE LES RAPPORTS mTROITS QU°ILS IMPLIQUENT ENTRE LES SECTEURS PUBLICS ET PRIVmS RENDENT LES MARCHmS PUBLICS PARTICULInREMENT VULNmRABLES g LA CORRUPTION 0AR EXEMPLE SUR LES PAYS EXAMINmS PAR LE 0ANORAMA DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES SEULES DES OFFRES ONT mTm RmALISmES SUR UNE BASE PLEINEMENT CONCURRENTIELLE TANDIS QUE N°ONT PAS mTm RmALISmES DE MANInRE CONCURRENTIELLE VOIR LE LIEN 3TATLINK ,°/#$% A mLABORm DES LIGNES DIRECTRICES POUR FAVORISER LA TRANSPARENCE DES MARCHmS PUBLICS 6OIR WWW OECD ORG GOV

PARCE QU°IL mTAIT LE BEAU FRnRE DE QUELQU°UN £ DmCLARE !NDREW $AVIES QUI TRAVAILLE g L°/#$% SUR LES QUESTIONS DE GOUVERNANCE ¢ ,ORSQUE VOUS AVEZ g L°ESPRIT LA PROCmDURE DE PASSATION DES MARCHmS PUBLICS CE N°EST QUE L°mTAPE ¹NALE )L Y A EU AUPARAVANT UNE SmRIE D°AUTRES DmCISIONS « PAR EXEMPLE SUR LA NmCESSITm MoME DU PONT « POUVANT DONNER LIEU g DES IRRmGULARITmS £ 5NE GRANDE PARTIE DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION CONSISTE DONC g FAIRE EN SORTE QUE LES DmCISIONS DE PASSATION DES MARCHmS SOIENT PRISES DE FAlON TRANSPARENTE ET RESPONSABLE A¹N DE PROTmGER LES FONCTIONNAIRES CONTRE LE RISQUE DE CORRUPTION

DES JOURNAUX RELATANT L°ARRESTATION DE ¢ GROS POISSONS £ NE SONT QUE LA PARTIE mMERGmE DE L°ICEBERG %N RmALITm UNE GRANDE PARTIE DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION EST BIEN MOINS SPECTACULAIRE ET SE LIVRE LOIN DES TRIBUNAUX %LLE EST PARFOIS EXTRoMEMENT TECHNIQUE PAR EXEMPLE LORSQU°IL S°AGIT DE FORMER LES AGENTS DU ¹SC g LA DmTECTION DES POTS DE VIN ET DES COMMISSIONS %T SOUVENT ELLE EST CENTRmE SUR DES NOTIONS COMME L°¢ IMMUNISATION £ POUR LES MARCHmS PUBLICS ET LA PRmVENTION PAR UNE MEILLEURE GOUVERNANCE D°ENTREPRISE

,°/#$% S°EST EFFORCmE D°mLARGIR ENCORE CETTE IDmE NOTAMMENT AU LOBBYING INTRUSIF QUI A FAIT RmCEMMENT L°OBJET DE LIGNES DIRECTRICES DE L°/#$% ¢ ,ES ENTREPRISES PRIVmES DmPENSENT mNORMmMENT D°ARGENT POUR INºUENCER LES AGENTS PUBLICS D°UNE MANInRE OU D°UNE AUTRE ET SOUVENT CEUX CI SONT TRnS MAL mQUIPmS POUR Y FAIRE FACE £ INDIQUE - $AVIES ¢ -AIS ON PEUT PRENDRE DES MESURES POUR PRmSERVER IMMUNISER LES FONCTIONNAIRES CONTRE CE TYPE DE LOBBYING INTRUSIF PAR EXEMPLE EN FAISANT LA LUMInRE SUR LES CONTACTS ENTRE LOBBYISTES ET FONCTIONNAIRES £

¢ 0RENEZ LE TYPE DE CORRUPTION DONT VOUS ENTENDEZ GmNmRALEMENT PARLER PAR EXEMPLE LE PONT CONSTRUIT PAR UN ENTREPRENEUR QUI A mTm CHOISI

,A PRmVENTION CONCERNE mGALEMENT LES ENTREPRISES COMME L°ONT SOULIGNm « INDIRECTEMENT DU MOINS « LES DmFAILLANCES DE GOUVERNANCE


D°ENTREPRISE QUI ONT CONDUIT g LA CRISE ¹NANCInRE ¢ ,ES SOCImTmS REPOSENT SUR LE PRINCIPE DE L°EXISTENCE D°UN CONSEIL D°ADMINISTRATION CHARGm DE REPRmSENTER LES ACTIONNAIRES ET DE SURVEILLER LA DIRECTION £ DmCLARE *IM #OLVIN QUI S°OCCUPE DES QUESTIONS DE GOUVERNANCE D°ENTREPRISE g L°/#$% ¢ -AIS SI LES ACTIONNAIRES NE SONT PAS EFFECTIVEMENT INCITmS g EXERCER LEUR SURVEILLANCE TOUTE LA STRUCTURE S°EFFONDRE ,ES CONSEILS D°ADMINISTRATION PEUVENT oTRE COMPOSmS DE MEMBRES QUI NE SE CONSACRENT g CETTE ThCHE QU°g TEMPS PARTIEL D°HOMMES D°AFFAIRES RETRAITmS ETC QUI NE S°INVESTISSENT PAS RmELLEMENT %N Dm¹NITIVE ON PEUT SE TROUVER EN PRmSENCE D°UN GROUPE DE GESTIONNAIRES QUI N°ONT EN FAIT DE COMPTES g RENDRE g PERSONNE CE QUI PEUT ¹NALEMENT FAVORISER LA CORRUPTION £ bLARGIR ET APPROFONDIR L°ACTION ,E FAIT QUE LA COMMUNAUTm INTERNATIONALE S°ATTAQUE g LA CORRUPTION DE TANT DE MANInRES ET PAR LE MOYEN DE TANT D°INSTRUMENTS PRmSENTE DES AVANTAGES MAIS AUSSI DES INCONVmNIENTS NOTAMMENT LES DIVERS ENSEMBLES DE RnGLES ET DE LIGNES DIRECTRICES NE S°ARTICULENT PAS TOUJOURS TRnS BIEN ET N°ONT PAS LE MoME POIDS ¢ )L Y A DES DIFFmRENCES TRnS MARQUmES QUANT g L°INTENSITm ET g LA FORCE DES INSTRUMENTS £ OBSERVE -ATHILDE -ESNARD QUI COLLABORE g LA NOUVELLE INITIATIVE ANTICORRUPTION DE L°/#$% ¢ #ERTAINS DE NOS INSTRUMENTS ONT DES MANUELS D°APPLICATION TRnS DmTAILLmS ET SE DOUBLENT D°EXAMENS PAR LES PAIRS RIGOUREUX ET BIEN ANCRmS #°EST LE CAS PAR EXEMPLE DE LA #ONVENTION ANTICORRUPTION OU DES RmCENTES ,IGNES DIRECTRICES SUR LES MARCHmS PUBLICS $°AUTRES INSTRUMENTS RESSEMBLENT DAVANTAGE g DES DmCLARATIONS OUVERTES QUI NE FONT PAS TOUJOURS L°OBJET D°UNE mTROITE SURVEILLANCE £ #OMME L°EXPLIQUE 2ICHARD "OUCHER L°UN DES OBJECTIFS DE LA NOUVELLE INITIATIVE EST DE FAIRE EN SORTE QUE LES INSTRUMENTS INTERNATIONAUX EN VIGUEUR SOIENT COHmRENTS ET SE RENFORCENT MUTUELLEMENT 0OUR 2ICHARD "OUCHER L°ESPOIR EST AU BOUT DU COMPTE DE CRmER ¢ CE QUE J°APPELLERAI UNE BOsTE g OUTILS POUR RASSEMBLER LES OUTILS QUE NOUS POUVONS METTRE AU SERVICE DE TOUS CEUX QUI VEULENT LUTTER CONTRE LA CORRUPTION EN UN TOUT EXTRoMEMENT SOLIDE .OUS VOULONS AUSSI INCLURE UN INSTRUMENT CONVIVIAL ºEXIBLE ET COMPLET SUR )NTERNET £ ,ES UTILISATEURS POURRAIENT AINSI DmTERMINER LES MESURES g PRENDRE POUR LUTTER CONTRE LA CORRUPTION ET POURRAIENT AUSSI AVOIR ACCnS AUX TEXTES DE RmFmRENCE ET AUX EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES #ETTE INITIATIVE POURRAIT mGALEMENT ABOUTIR g LA CRmATION D°UN RmSEAU INTERNATIONAL DE RESPONSABLES DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ¢ GRhCE AUXQUEL LES PAYS POURRONT ENTRER EN CONTACT COMPARER LEURS EXPmRIENCES S°ENTRAIDER ET PARTAGER LEURS RmALISATIONS £ #E TYPE DE PARTAGE DES CONNAISSANCES POURRAIT oTRE CRUCIAL POUR LES PAYS EN DmVELOPPEMENT SELON "EN $ICKINSON SPmCIALISTE DE LA ¹SCALITm DE LA CORRUPTION ET DES QUESTIONS DE DmVELOPPEMENT g L°/#$% ¢ ,ES PAYS EN DmVELOPPEMENT N°ONT PAS BESOIN D°UN NOUVEAU TOME DE DISPOSITIONS QU°ILS NE POURRAIENT PAS GmRER 0OUR SE DmVELOPPER CES PAYS N°ONT PAS BESOIN DE SAVOIR CE QU°IL FAUT FAIRE MAIS COMMENT Y PARVENIR £ #OMME LE SOULIGNE - "OUCHER LE RmSULTAT ¹NAL DE CETTE INITIATIVE N°APPARAsTRA CLAIREMENT QU°APRnS UN CERTAIN TEMPS #E RmSULTAT NE DmPENDRA EN GRANDE PARTIE PAS DE L°/#$% MAIS DES PAYS ET INSTITUTIONS QUI S°ENGAGENT DANS CE PROCESSUS ¢ ,°ARTICULATION DE CETTE INITIATIVE DmPENDRA DES PARTICIPANTS « NOUS NE POUVONS PAS L°IMPOSER £ DmCLARE - "OUCHER ¢ .OUS AVONS UNE TABLE O| CHACUN POURRA S°ASSEOIR MAIS IL APPARTIENDRA g TOUS DE DmCIDER QUELLE VOIE PRENDRE g PARTIR DE Lg £

Références Voir www.oecd.org/corruption-fr et www.oecd.org/entreprises OCDE (2010), Groupe de travail de l’OCDE sur la corruption – Rapport annuel 2009, disponible (en anglais) sur www.oecd.org/dataoecd/23/20/45460981.pdf OCDE (2009), Manuel OCDE de sensibilisation à la corruption à l’intention des contrôleurs des impôts, disponible sur www.oecd.org/ctp/anticorruption Alter, Rolf (2010), « Un lobbying plus transparent pour des politiques plus saines », L’Observateur de l’OCDE, mai 2010

La Convention contre la corruption ,A DERNInRE RmUNION DU ' g 3mOUL EN NOVEMBRE A RENOUVELm L°ATTENTION PORTmE AUX TRAVAUX DE L°/#$% SUR LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION DE FONCTIONNAIRES mTRANGERS ,E ' S°EST ACCORDm SUR UN 0LAN D°ACTION CONTRE LA CORRUPTION Dm¹NISSANT DES DOMAINES CLmS DANS LESQUELS LES PAYS DU ' ENTENDENT DONNER L°EXEMPLE NOTAMMENT EN INSTAURANT UN RmGIME ANTICORRUPTION MONDIAL EF¹CACE #ELA INCLUT L°ADOPTION ET LE RENFORCEMENT DE LOIS ET DE MESURES CONTRE LA CORRUPTION INTERNATIONALE LE COMMENCEMENT DnS DU PROCESSUS D°ENGAGEMENT AVEC LE 'ROUPE DE TRAVAIL DE L°/#$% SUR LA CORRUPTION AINSI QUE DE LA RATI¹CATION DE LA #ONVENTION DE L°/#$% CONTRE LA CORRUPTION $E TELLES DmCISIONS ONT CONTRIBUm g RmAF¹RMER LA PERTINENCE DE LA #ONVENTION DE L°/#$% CONTRE LA CORRUPTION ENTRmE EN VIGUEUR EN ET QUI A CONSTITUm LE PREMIER INSTRUMENT INTERNATIONAL DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION DANS LES TRANSACTIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES ,A CONVENTION FAIT DE LA CORRUPTION D°AGENT PUBLIC mTRANGER UN DmLIT PASSIBLE DE CONDAMNATION POUR L°ENSEMBLE DES SIGNATAIRES !PPLICABLE AUX PARTICULIERS COMME AUX ENTREPRISES LA CONVENTION COUVRE AUSSI BIEN LE VERSEMENT EFFECTIF QUE LA SIMPLE PROMESSE OU PROPOSITION D°UN POT DE VIN ¦ CE JOUR LA CONVENTION A mTm ADOPTmE PAR LES PAYS MEMBRES DE L°/#$% AINSI QUE PAR L°!RGENTINE LE "RmSIL LA "ULGARIE ET L°!FRIQUE DU 3UD 2mUNIS CES PAYS REPRmSENTENT PRnS DE DES ºUX SORTANTS D°INVESTISSEMENT DIRECT mTRANGER g L°mCHELLE INTERNATIONALE ,A #HINE L°)NDE L°)NDONmSIE ET LA 4HAtLANDE Y ONT mGALEMENT PRIS UNE PART DE PLUS EN PLUS ACTIVE QUANT g LA 2USSIE ELLE A EN OF¹CIELLEMENT DEMANDm g REJOINDRE LA CONVENTION ,A CONVENTION mTABLIT UN MmCANISME DE CONTRxLE PAR LES PAIRS VISANT g CE QUE LES PAYS SIGNATAIRES REMPLISSENT BIEN LEURS OBLIGATIONS INTERNATIONALES ,E 'ROUPE DE TRAVAIL DE L°/#$% SUR LA CORRUPTION PILOTE LA RIGOUREUSE PROCmDURE DE VmRI¹CATION QUALI¹mE PAR 4RANSPARENCY )NTERNATIONAL D° ¢ mTALON OR £ DE L°mVALUATION 5NE NOUVELLE SmRIE D°mTUDES A MENm g LA PUBLICATION EN DE RAPPORTS PORTANT SUR LES bTATS 5NIS ET LA &INLANDE 6OIR WWW OECD ORG DAF ANTICORRUPTION CONVENTION

L’Annuel de l’OCDE 2011

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GOUVERNANCE ET CONFIANCE

La lutte de l’Afrique du Sud contre la corruption Masenyani Richard Baloyi, Ministre des Services publics et de l’Administration de l’Afrique du Sud

Gouvernement sud-africain

0AR EXEMPLE NOUS DEVONS MIEUX SENSIBILISER NOS SECTEURS PUBLIC ET PRIVm g LA CORRUPTION ET ACCROsTRE NOS RESSOURCES ET NOS FORMATIONS POUR L°APPLICATION DES DISPOSITIONS CONCERNANT LA CORRUPTION TRANSNATIONALE )L NOUS FAUT AUSSI VEILLER g MIEUX COORDONNER L°ACTION DE NOTRE POLICE ET DE NOS AUTORITmS CHARGmES DES POURSUITES ,E 'ROUPE DE TRAVAIL ESTIME QUE TOUT CELA DEVRAIT NOUS AIDER g MIEUX REPmRER ENQUoTER ET POURSUIVRE LES CAS DE CORRUPTION TRANSNATIONALE 3ON RAPPORT RECOMMANDE mGALEMENT QUE NOUS PRENIONS DE NOUVELLES MESURES POUR RESPONSABILISER LES ENTREPRISES SUD AFRICAINES QUI COMMETTENT CETTE INFRACTION

%N L°!FRIQUE DU 3UD A ADHmRm g LA #ONVENTION ANTICORRUPTION DE L°/#$% ET A REJOINT LE 'ROUPE DE TRAVAIL SUR LA CORRUPTION DANS LE CADRE DES TRANSACTIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES QUI EST COMPOSm DE REPRmSENTANTS DES PAYS SIGNATAIRES ET SURVEILLE L°APPLICATION ET L°EXmCUTION DE LA #ONVENTION %N JUIN LE 'ROUPE DE TRAVAIL A ACHEVm LA DEUXInME PHASE D°mVALUATION DE L°!FRIQUE DU 3UD SELON LAQUELLE LE PAYS A FAIT DES EFFORTS TRnS IMPORTANTS POUR LUTTER CONTRE LA CORRUPTION MAIS POURRAIT ALLER PLUS LOIN - -ASENYANI 2ICHARD "ALOYI -INISTRE SUD AFRICAIN DES 3ERVICES PUBLICS ET DE L°!DMINISTRATION DIRIGE LA DmLmGATION SUD AFRICAINE AUPRnS DU 'ROUPE DE TRAVAIL SUR LA CORRUPTION .OUS L°AVONS INTERROGm SUR L°mVALUATION ET SUR LE RxLE DE SON PAYS DANS LE COMBAT MONDIAL CONTRE LA CORRUPTION /#$% ,E 'ROUPE DE TRAVAIL SUR LA CORRUPTION VIENT D°ACHEVER SA DEUXInME mVALUATION DE L°APPLICATION ET DE L°EXmCUTION PAR VOTRE PAYS DE LA #ONVENTION SUR LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION D°AGENTS PUBLICS mTRANGERS DANS LES TRANSACTIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES 1UELS SONT LES RmSULTATS DE CETTE mVALUATION - "ALOYI 4RnS POSITIVEMENT LE 'ROUPE DE TRAVAIL CONSIDnRE QUE L°!FRIQUE DU 3UD DISPOSE D°UN CADRE LmGISLATIF TRnS SOLIDE POUR LUTTER CONTRE LA CORRUPTION TRANSNATIONALE IL S°AGIT DE NOTRE LOI VISANT g PRmVENIR ET COMBATTRE LES ACTIVITmS DE CORRUPTION ADOPTmE EN #ELA mTANT LES PARTIES g LA #ONVENTION SONT TENUES DE RESPECTER LES NORMES LES PLUS STRICTES #°EST POURQUOI LES RAPPORTS DU 'ROUPE DE TRAVAIL SONT SOUVENT TRnS INCISIFS Y COMPRIS CELUI CI %N RmSUMm IL Y EST DIT QUE L°!FRIQUE DU 3UD A PRIS DES MESURES POSITIVES MAIS DOIT INTENSI¹ER SES EFFORTS POUR LA DmTECTION LES ENQUoTES ET LES POURSUITES CONCERNANT LES ACTES DE CORRUPTION DANS LES TRANSACTIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES

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1UELLES SONT LES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS DU 'ROUPE DE TRAVAIL ,ES RECOMMANDATIONS SONT RIGOUREUSES MAIS ELLES NOUS PROPOSENT DES VOIES ESSENTIELLES POUR RENFORCER NOTRE ACTION VISANT g METTRE ¹N g LA CORRUPTION D°AGENTS PUBLICS mTRANGERS PAR DES RESSORTISSANTS ET DES ENTREPRISES D°!FRIQUE DU 3UD DANS LEURS TRANSACTIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES

,°APPLICATION DE CES RECOMMANDATIONS NE SE FERA SANS DOUTE PAS DU JOUR AU LENDEMAIN #OMMENT L°!FRIQUE DU 3UD ENVISAGE T ELLE CETTE APPLICATION 4OUTES LES RECOMMANDATIONS DU 'ROUPE DE TRAVAIL ONT POUR BUT DE RENFORCER NOTRE CADRE JURIDIQUE ET DE FAIRE EN SORTE QUE NOUS PUISSIONS PRmSERVER PLUS FACILEMENT NOS CITOYENS ET NOS ENTREPRISES DES RISQUES LImS g LA CORRUPTION TRANSNATIONALE .OUS SOMMES SUR LA BONNE VOIE !CTUELLEMENT QUATRE ENQUoTES POUR CORRUPTION TRANSNATIONALE SONT EN COURS #°EST UN PROGRnS .OUS RmSERVONS BIEN S}R UN ACCUEIL FAVORABLE g CES RECOMMANDATIONS .OUS ALLONS mTUDIER LE RAPPORT ET VOIR COMMENT APPLIQUER LES RECOMMANDATIONS DANS LE CADRE DE NOTRE ACTION EN !FRIQUE DU 3UD 0OURQUOI EST IL IMPORTANT POUR L°!FRIQUE DU 3UD DE SE CONFORMER AUX AVIS DU 'ROUPE DE TRAVAIL ET DE RENFORCER SON DISPOSITIF ANTICORRUPTION )L EST VRAI QU°oTRE PARTIE g LA #ONVENTION ANTICORRUPTION REPRmSENTE BEAUCOUP DE TRAVAIL ET SOUVENT OCCASIONNE DE SmVnRES CRITIQUES -AIS EN ADHmRANT g LA #ONVENTION ET EN DEVENANT MEMBRE DU 'ROUPE DE TRAVAIL SUR LA CORRUPTION NOUS SOMMES AMENmS g DISCUTER AVEC DE NOS PAIRS QUI AU TOTAL ASSURENT PRnS DES DEUX TIERS DES EXPORTATIONS MONDIALES %NSEMBLE NOUS AVONS RECONNU QUE LA CORRUPTION D°AGENTS PUBLICS mTRANGERS DANS LES TRANSACTIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES POUVAIT PROFONDmMENT PERTURBER LE MARCHm MONDIAL 3I L°UN D°ENTRE NOUS TRICHE ET FERME LES YEUX SUR LES ACTES DE NOS CORRUPTEURS NOUS EN PAYONS TOUS LE PRIX !U QUOTIDIEN CELA SIGNI¹E QUE L°!FRIQUE DU 3UD JOUIT D°UN CLIMAT PLUS PROPICE g L°INVESTISSEMENT ET QUE SES ENTREPRISES ONT MEILLEURE RmPUTATION .OS CITOYENS ET NOS ENTREPRISES DOIVENT RESPECTER DES NORMES PLUS STRICTES DE SORTE QUE LEURS CLIENTS PEUVENT DAVANTAGE


LEUR ACCORDER LEUR CONš ANCE DANS LES RELATIONS D°AFFAIRES )L S°AGIT D°UN AVANTAGE IMMENSE ,°!FRIQUE DU 3UD EST LE SEUL PAYS AFRICAIN g AVOIR ADOPTm LA #ONVENTION ANTICORRUPTION DE L°/#$% #ELA ENGENDRE T IL UNE RESPONSABILITm PARTICULInRE ,ES CONSmQUENCES DE LA CORRUPTION TRANSNATIONALE NE SONT PAS SEULEMENT mCONOMIQUES OU š NANCInRES #E DmLIT SAPE mGALEMENT LA BONNE GOUVERNANCE ET ENTRAVE UN DmVELOPPEMENT DURABLE %N !FRIQUE LES CONSmQUENCES SONT PARTICULInREMENT LOURDES .OUS SOMMES LES PREMIERS TmMOINS DES DmGhTS QUI SE PRODUISENT LORSQUE

Ă€ paraĂŽtre prochainement

Études Êconomiques de l’OCDE : Afrique du Sud 2010 (version anglaise dÊjà disponible)

L’Afrique du Sud a accompli d’Ênormes progrès dans la lutte contre la corruption. Mais nous savons que nous pouvons aller plus loin, et nous le ferons.

LA CORRUPTION DE LA PART DES PERSONNES PHYSIQUES ET MORALES MINE LES GOUVERNEMENTS %T PRESQUE TOUJOURS C°EST AUX PLUS PAUVRES ET AUX PLUS VULNmRABLES QUE CE DmLIT PORTE LE PLUS PRmJUDICE .OUS ESPmRONS DONNER L°EXEMPLE g NOS VOISINS QUI SONT NOMBREUX g AVOIR DES RELATIONS COMMERCIALES AVEC LES AUTRES PAYS DE LA RmGION 3°ILS SUIVENT NOTRE VOIE  MoME SANS SIGNER LA #ONVENTION  NOUS POURRONS CONSIDmRABLEMENT RmDUIRE LE DEGRm DE CORRUPTION EN !FRIQUE .OUS ESPmRONS mGALEMENT QU°EN APPLIQUANT CORRECTEMENT LA #ONVENTION ANTICORRUPTION L°!FRIQUE DU 3UD FERA SAVOIR AU RESTE DU MONDE QUE LA CORRUPTION D°AGENTS PUBLICS AFRICAINS EST UN DmLIT ET NE SERA PAS TOLmRmE %N QUOI LA PARTICIPATION DE L°!FRIQUE DU 3UD RENFORCE T ELLE LA #ONVENTION ANTICORRUPTION .OTRE mCONOMIE EST LA PLUS IMPORTANTE EN !FRIQUE ET CONSTITUE L°UN DES PLUS GRANDS MARCHmS mMERGENTS DU MONDE 3I NOUS RECONNAISSONS LA VALEUR DE CES RnGLES ET SI NOUS NOUS LES IMPOSONS JE PENSE QUE CELA CONFnRE UNE RmELLE CRmDIBILITm ET PERTINENCE g L°/#$% ET g LA CONVENTION %T NOTRE PARTICIPATION DONNE UN BON EXEMPLE g D°AUTRES PAYS NON MEMBRES DE L°/#$% QUI ENVISAGENT D°ADHmRER g LA #ONVENTION COMME LA #HINE L°)NDE OU LA 2USSIE )CI NOUS SOMMES TRAITmS SUR UN PIED D°mGALITm NOUS AVONS LES MoMES OBLIGATIONS MAIS NOUS BmNmš CIONS AUSSI DES MoMES AVANTAGES

RĂŠfĂŠrences et liens recommandĂŠs OCDE (2010), South Africa : Phase 2 (deuxième phase d’Êvaluation de l’Afrique du Sud par le Groupe de travail sur la corruption), disponible (en anglais) sur www.oecd.org/dataoecd/8/39/4560609.pdf Pour plus d’informations sur la convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption, voir www.oecd.org/corruption-fr

L’Êtude ĂŠconomique consacrĂŠe par l’OCDE Ă l’Afrique du Sud examine les ĂŠvolutions rĂŠcentes et les principaux dĂŠďŹ s auxquels est confrontĂŠ le pays, avec pour cette ĂŠdition 2010 un thème spĂŠcial sur l’emploi. L’Êtude revient sur l’impact de la crise en Afrique du Sud, Ă l’heure de trouver une nouvelle trajectoire de croissance viable ; elle passe ĂŠgalement en revue la politique macroĂŠconomique, dont le dispositif est Ă renforcer. Dernier axe des recommandations, le dĂŠďŹ cit d’utilisation de la main d’œuvre, dĂŠďŹ majeur qui reste Ă relever. Une annexe gĂŠnĂŠrale revient sur l’expĂŠrience des pays membres de l’OCDE en matière de lutte contre le chĂ´mage et sur la StratĂŠgie pour l’emploi de l’OCDE.

Voir www.oecd.org/librairie

L’Annuel de l’OCDE 2011

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GOUVERNANCE ET CONFIANCE

La transparence, prรฉalable aux rรฉformes

OCDE

Huguette Labelle, Prรฉsidente, Transparency International

0OUR MENER DES RmFORMES ยนNANCInRES VALABLES ET INSTILLER UNE CULTURE DE LยฐINTmGRITm DANS LES MARCHmS ยนNANCIERS LES RESPONSABLES POLITIQUES DOIVENT FAIRE PREUVE DยฐUN RmEL ENGAGEMENT EN FAVEUR DE LA TRANSPARENCE ET DE LA RESPONSABILITm ,ORSQUยฐON A PRIS CONSCIENCE EN DE LA GRAVITm DE LA CRISE ยนNANCInRE ET QUE LES GOUVERNEMENTS DU MONDE ENTIER ONT DmCIDm QUE SEULS DES PRoTS MASSIFS NOUS SAUVERAIENT DยฐUNE DmPRESSION mCONOMIQUE AUSSI DmVASTATRICE QUE CELLE QUI A SUIVI LE KRACH DE LA QUESTION COMPLEXE DES CAUSES DE CES mVmNEMENTS A mTm LAISSmE DE CxTm 0OUR PARER AUX CONSmQUENCES IMMmDIATES IL A FALLU RmPONDRE AUX URGENCES CAUSmES PAR UNE MALADIE QUE NOUS NOUS mTIONS INยบIGmE NOUS MoMES COMME NOUS LE SAVONS AUJOURDยฐHUI ,A FRAUDE LยฐOPACITm ET LE LAXISME DANS LยฐAPPLICATION DES RmGLEMENTATIONS AVAIENT PERMIS AUX BULLES IMMOBILInRES DE NOMBREUX PAYS DยฐEXPLOSER COMME DES BOMBES g FRAGMENTATION SEMANT UN CHAOS MONDIAL

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INSTANCES DE SURVEILLANCE POUR LES BANQUES LES ASSURANCES ET LES VALEURS MOBILInRES ONT PEU DE POUVOIRS DIRECTS 4OUT CELA MARQUE UNE INTENTION DE RENFORCER LA RESPONSABILITm ยนNANCInRE $EPUIS PRnS DE CINQUANTE ANS Lยฐ/#$% A mTm g LยฐAVANT GARDE POUR AIDER LES mCONOMIES DmVELOPPmES g RmAGIR AUX CRISES mCONOMIQUES #OMME LE RmSUME LE 3ECRmTAIRE GmNmRAL !NGEL 'URRqA DANS SON RAPPORT DE ยข LA MISSION ESSENTIELLE DE Lยฐ/RGANISATION EST DE METTRE EN PLACE UNE mCONOMIE MONDIALE PLUS FORTE PLUS SAINE ET PLUS JUSTE ยฃ ,A #ONVENTION DE Lยฐ/#$% SUR LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION INTRODUITE EN Y A LARGEMENT CONTRIBUm EN IMPOSANT g SES SIGNATAIRES ยซ AUJOURDยฐHUI AU NOMBRE DE ยซ DE SยฐATTAQUER g LA CORRUPTION g LยฐmCHELLE MONDIALE #ES SIX DERNInRES ANNmES 4RANSPARENCY )NTERNATIONAL A OBSERVm LยฐIMPACT DE LA CONVENTION ET A CONSTATm EN QUE SEPT PAYS ASSURANT PRnS DE DES EXPORTATIONS MONDIALES VEILLAIENT DE PRnS g LยฐAPPLICATION DE LA CONVENTION CONTRE QUATRE LยฐANNmE PRmCmDENTE )L RESTE mVIDEMMENT BEAUCOUP g FAIRE MAIS LA CONVENTION A mTm UN CATALYSEUR IMPORTANT 3ON SUCCnS FUTUR DmPEND DE LA DmTERMINATION COLLECTIVE DE TOUTES LES PARTIES g mRADIQUER LA CORRUPTION TRANSNATIONALE ,A #HINE Lยฐ)NDE ET LA 2USSIE GRANDS EXPORTATEURS DONT LE RxLE DANS LE COMMERCE MONDIAL SยฐACCROsT NE SONT TOUJOURS PAS LImS PAR LA

Malgrรฉ toutes les discussions sur la disparition des centres ๏ฌ nanciers extraterritoriaux et des paradis ๏ฌ scaux, les particuliers et les entreprises peuvent toujours ouvrir des comptes secrets CONVENTION DE Lยฐ/#$% BIEN QUE LA #HINE ET LA 2USSIE AIENT SIGNm LA #ONVENTION DES .ATIONS 5NIES CONTRE LA CORRUPTION /N PEUT ESPmRER QUE CES PAYS SOUSCRIRONT AUSSI g LA #ONVENTION DE Lยฐ/#$% #ES DEUX CONVENTIONS SONT DES INSTRUMENTS EFยนCACES DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION DONT LยฐAPPLICATION NmCESSITE UNE FERME MOBILISATION ET DE SOLIDES MmCANISMES DE CONTRxLE

$EPUIS NOUS AVONS ESSAYm DE TROUVER DES RmPONSES ET DยฐmLABORER UN MmCANISME MONDIAL PERMETTANT DยฐEMPoCHER UNE CRISE SIMILAIRE /N RECONNAsT AUJOURDยฐHUI QUE LA TRANSPARENCE ET LA RESPONSABILITm SONT LES PRmALABLES g UNE RmFORME EFยนCACE 3EULE UNE FERME VOLONTm POLITIQUE DE LA PART DES DIRIGEANTS MONDIAUX ET DE LEURS PARLEMENTS DยฐACCROsTRE LA TRANSPARENCE PERMETTRA DE METTRE EN PLACE DES RmFORMES ยนNANCInRES VALABLES ET DยฐINSTAURER UNE CULTURE DE LยฐINTmGRITm SUR LES MARCHmS ยนNANCIERS

,E DIFยนCILE ENVIRONNEMENT mCONOMIQUE NE SAURAIT SERVIR DE PRmTEXTE AUX PAYS Y COMPRIS CEUX DE Lยฐ/#$% POUR IGNORER LEUR ENGAGEMENT COLLECTIF DE METTRE ยนN g LA CORRUPTION TRANSNATIONALE ET DยฐAPPLIQUER DES RmFORMES ,ES GOUVERNEMENTS DOIVENT ENGAGER DES ACTIONS POUR GARANTIR QUE LES MARCHmS DE CAPITAUX OPnRENT AVEC PLUS DE TRANSPARENCE VIS g VIS DU PUBLIC EN EXIGEANT LA SURVEILLANCE RmGULInRE DES mTABLISSEMENTS QUI PRmSENTENT DES RISQUES SYSTmMIQUES EN RAISON DE LEUR TAILLE OU DE LEUR ENDETTEMENT ET EN ASSUJETTISSANT LES ENTREPRISES DยฐAUDIT ET DE SERVICES ยนNANCIERS g UNE SUPERVISION BIEN PLUS STRICTE

$EUX ANS PLUS TARD IL RESTE g VOIR DE QUEL DEGRm DE TRANSPARENCE ET DE RESPONSABILITm SERA ยนNALEMENT DOTm LE SYSTnME ยนNANCIER ET mCONOMIQUE ,ES RECOMMANDATIONS DU ' DOIVENT ENSUITE oTRE APPLIQUmES AU NIVEAU NATIONAL $ANS PLUSIEURS DOMAINES IL SUBSISTE UNE CULTURE DE LยฐOMBRE AVEC UN ACCnS LIMITm DU PUBLIC g LยฐINFORMATION PEU DE RESPONSABILISATION DES GOUVERNEMENTS FACE g LEURS CITOYENS ET UN FAIBLE ESPACE DยฐIMPLICATION POUR LA SOCImTm CIVILE

,ยฐOPACITm NOURRIT LA CORRUPTION -ALGRm TOUTES LES DISCUSSIONS SUR LA DISPARITION DES CENTRES ยนNANCIERS EXTRATERRITORIAUX ET DES PARADIS ยนSCAUX LES PARTICULIERS ET LES ENTREPRISES PEUVENT TOUJOURS OUVRIR DES COMPTES SECRETS #E QUI PERMET DES MOUVEMENTS ILLICITES DE CAPITAUX PROCURE UNE COUVERTURE VOIRE UNE INCITATION AUX ACTES DE CORRUPTION SAPE LES SYSTnMES ยนSCAUX FAUSSE LยฐALLOCATION DES RESSOURCES ET FACILITE LA CRIMINALITm mCONOMIQUE

-AIS TOUTES LES NOUVELLES NE SONT PAS MAUVAISES ,E #ONGRnS DES bTATS 5NIS A ADOPTm UNE RmFORME ยนNANCInRE QUI MARQUE UN NET PROGRnS DANS LE RENFORCEMENT DE LA SURVEILLANCE PUBLIQUE DE LA PRISE DE RISQUE ยนNANCInRE ET CONTRIBUE g UNE mCONOMIE PLUS RESPONSABLE ,E 2OYAUME 5NI A ADOPTm UNE LOI ANTICORRUPTION QUI DEVRAIT oTRE APPLIQUmE EN $E MoME Lยฐ5NION EUROPmENNE SยฐEST ENTENDUE SUR UN CADRE EUROPmEN DE SUPERVISION ยนNANCInRE SยฐINSPIRANT DE LA RmFORME ยนNANCInRE AMmRICAINE MoME SI LES TROIS NOUVELLES

,A CRISE A MONTRm LยฐIMPORTANCE CRUCIALE DE LA TRANSPARENCE DES ENTREPRISES POUR LA SOLIDITm DU SYSTnME ยนNANCIER MONDIAL )L NE PEUT Y AVOIR DE COMPROMIS SUR LA RESPONSABILITm DANS LE SECTEUR PRIVm ,E ' DEVRAIT INSISTER POUR QUE LES ENTREPRISES OPmRANT DANS LES PAYS EN DmVELOPPEMENT SOIENT OBLIGmES DE PROMOUVOIR DยฐAPPLIQUER ET DE RENDRE COMPTE DE LEURS MESURES ANTICORRUPTION ET DE LEURS MmCANISMES DE GOUVERNANCE INTERNE ,ORSQUE LE PUBLIC CONSTATERA QUE DE RmELS EFFORTS ONT mTm ACCOMPLIS POUR LUTTER CONTRE LA CORRUPTION


La perception de la corruption 10 = Corruption nulle ou quasi-nulle, 0 = fort degrĂŠ de corruption

Danemark Nouvelle-ZĂŠlande Finlande Suède Canada Pays-Bas Australie Suisse Norvège Islande Luxembourg Irlande Autriche Allemagne Japon Royaume-Uni Chili Belgique États-Unis France Estonie SlovĂŠnie IsraĂŤl Espagne Portugal CorĂŠe Pologne Hongrie RĂŠp. tchèque Afrique du Sud Turquie RĂŠp. slovaque Italie BrĂŠsil Chine Grèce Inde Mexique IndonĂŠsie Russie

9,3

Des multinationales plus responsables

9,3 9,2

'RhCE g UN PARTENARIAT ENTRE LA 'LOBAL 2EPORTING )NITIATIVE '2) ET L°/#$% LES ENTREPRISES g TRAVERS LE MONDE RECEVRONT DAVANTAGE DE CONSEILS ET D°AIDE SUR LEUR MANInRE DE FAIRE DES AFFAIRES ET SUR LEUR SUIVI DE PERFORMANCE EN TERMES DE DmVELOPPEMENT DURABLE

9,2 8,9 8,8 8,7 8,7 8,6 8,5 8,5

,E PARTENARIAT ANNONCm EN DmCEMBRE AIDERA LES ENTREPRISES g MIEUX UTILISER LE #ADRE '2) POUR LE REPORTING DmVELOPPEMENT DURABLE ET LES 0RINCIPES DIRECTEURS DE L°/#$% g L°INTENTION DES ENTREPRISES MULTINATIONALES AšN D°APPORTER PLUS DE COHmRENCE AUX EFFORTS DES MULTINATIONALES POUR AGIR DE FAlON PLUS RESPONSABLE ET TRANSPARENTE

8 7,9 7,9 7,8 7,6 7,2 7,1 7,1

0OUR '2) LA TRANSPARENCE g TRAVERS LE REPORTING SUR LES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX SOCIAUX ET DE GOUVERNANCE STIMULE LE DmVELOPPEMENT DURABLE DE CHAQUE ORGANISATION ET DONC DE L°mCONOMIE MONDIALE 3ON CADRE L°UN DES PLUS UTILISmS DANS LE MONDE PERMET AUX ENTREPRISES PETITES ET GRANDES AUX /.' ET AUX ORGANISMES PUBLICS D°mVALUER LEUR PERFORMANCE DE DmVELOPPEMENT DURABLE ET DE PUBLIER LES RmSULTATS ,E BUT DE '2) EST DE FAIRE DU REPORTING DmVELOPPEMENT DURABLE UNE PARTIE INTmGRANTE DU REPORTING DE TOUTE ENTREPRISE

6,8 6,5 6,4 6,1 6,1 6 5,4 5,3 4,7 4,6 4,5 4,4 4,3

#ET OBJECTIF A mTm ENCOURAGm PAR L°ASSOCIATION AVEC LES 0RINCIPES DE L°/#$% g L°INTENTION DES ENTREPRISES MULTINATIONALES UN ENSEMBLE COMPLET DE RECOMMANDATIONS PUBLIQUES COUVRANT LES PRINCIPAUX DOMAINES DE L°mTHIQUE PROFESSIONNELLE DESTINmES AUX ENTREPRISES MULTINATIONALES ªUVRANT DANS LES PAYS ADHmRENTS

3,9 3,7 3,5 3,5 3,3 3,1 2,8 2,1

Pays membres de l’OCDE Pays de l’engagement renforcÊ

Pays candidats à l’adhÊsion

Source : Transparency International, 2010

ET QUE DES RmFORMES RmGLEMENTAIRES TRANSPARENTES ONT mTm CONlUES ET EXmCUTmES DANS CE BUT ALORS POURRONS NOUS AFšRMER AVOIR RmUSSI LE PASSAGE DES SOINS D°URGENCE AU PROGRAMME DE REMISE EN FORME QUI g LONG TERME PRmSERVERA LA BONNE SANTm DU SYSTnME MONDIAL RĂŠfĂŠrences et liens recommandĂŠs Transparency International (2009), ÂŤ Anti-Corruption Assessment of the Global Crisis Âť, www.transparency.org/content/download/46913/751707 Transparency International (2010), ÂŤ Progress Report 2010: Enforcement of the OECD Anti-Bribery Convention Âť, www.transparency.org/content/download/53670/856410/ ďŹ le/2010+PROGRESS+REPORT.pdf Labelle, Huguette (2009), ÂŤ La reprise passe par la transparence Âť, L’Observateur de l’OCDE, n° 273, juin 2009 ; voir www.observateurocde.org/corruption Transparency International : www.transparency.org

,ES 0RINCIPES DIRECTEURS DE L°/#$% g L°INTENTION DES ENTREPRISES MULTINATIONALES ET LE #ADRE '2) POUR LE REPORTING DmVELOPPEMENT DURABLE SOUTIENNENT LES MoMES NORMES INTERNATIONALEMENT RECONNUES DE CONDUITE RESPONSABLE DES AFFAIRES COMPRENANT LES QUESTIONS DES DROITS HUMAINS ET SOCIAUX ENVIRONNEMENTALES ET mCONOMIQUES !LORS QUE LE #ADRE '2) FOURNIT DES CONSEILS SUR LA MANInRE DE MESURER LES PERFORMANCES EN TERMES DE DmVELOPPEMENT DURABLE LES 0RINCIPES DE L°/#$% mTABLISSENT DES RmFmRENCES POUR mVALUER CES PERFORMANCES ,E NOUVEAU PROTOCOLE DE COLLABORATION LIANT LES DEUX INITIATIVES VISE g mTABLIR UN PROGRAMME SUR TROIS ANS POUR ENCOURAGER LES ENTREPRISES g UTILISER LES INSTRUMENTS DU '2) ET DE L°/#$% )L SOULIGNE LA MANInRE DONT L°/#$% ET LE '2) PEUVENT TRAVAILLER ENSEMBLE g AMmLIORER LES SYNERGIES ET g RENFORCER LEUR COOPmRATION DANS D°AUTRES DOMAINES D°INTmRoT COMMUN 0OUR PLUS D°INFORMATIONS VOIR WWW OECD ORG DAF INVESTISSEMENT PRINCIPESDIRECTEURS ET WWW GRI ORG

Travaux de l’OCDE sur la corruption : www.oecd.org/corruption-fr et sur les marchĂŠs ďŹ nanciers : www.oecd.org/ďŹ nance-fr

L’Annuel de l’OCDE 2011

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GOUVERNANCE ET CONFIANCE

Entreprises mondiales : protÊger, respecter et rÊparer John Ruggie, ReprÊsentant spÊcial des Nations unies pour la question des droits de l’homme, des sociÊtÊs transnationales et autres entreprises

5NE MISE g JOUR DES 0RINCIPES DIRECTEURS DE L°/#$% g L°INTENTION DES ENTREPRISES MULTINATIONALES EST PRmVUE POUR )L S°AGIRA NOTAMMENT DE DONNER AUX ENTREPRISES DES DIRECTIVES PLUS FERMES POUR PRmVENIR LES ATTEINTES AUX DROITS DE L°HOMME POUR LEURS PROPRES ACTIVITmS AINSI QUE POUR CELLES DE LEURS FOURNISSEURS ,E 0ROFESSEUR *OHN 2UGGIE FAIT PARTIE DES EXPERTS CONSULTmS IL EST 2EPRmSENTANT SPmCIAL DU 3ECRmTAIRE GmNmRAL DES .ATIONS 5NIES POUR LA QUESTION DES DROITS DE L°HOMME DES SOCImTmS TRANSNATIONALES ET AUTRES ENTREPRISES Œ L°OCCASION D°UNE VISITE g L°/#$% IL COMMENTE SON CADRE ¢ 0ROTmGER RESPECTER ET RmPARER £ POUR LA GESTION DES RELATIONS ENTRE LES ENTREPRISES ET LES DROITS DE L°HOMME /#$% 0OURQUOI LES ENTREPRISES DOIVENT ELLES SE PRmOCCUPER DES DROITS DE L°HOMME *OHN 2UGGIE ,ES ENTREPRISES DOIVENT RESPECTER LA DIGNITm DES PERSONNES AVEC LESQUELLES ELLES INTERAGISSENT #°EST Lg UNE ATTENTE SOCIALE FONDAMENTALE $E MoME LES POUVOIRS PUBLICS DOIVENT GARANTIR QUE LE DROIT DU TRAVAIL ET LES LOIS PROTmGEANT LES CONSOMMATEURS

SONT RESPECTmS 3OUVENT CE N°EST PAS LE CAS -AIS LES ENTREPRISES SE RENDENT COMPTE PAR ELLES MoMES QU°ELLES ONT UN RxLE g JOUER POUR PROTmGER LEURS INVESTISSEMENTS g LONG TERME .E CRAIGNEZ VOUS PAS QUE CETTE QUESTION PASSE AU SECOND PLAN EN PmRIODE DE DIFš CULTmS mCONOMIQUES *E NE L°AI PAS CONSTATm *E PENSE QUE LES ENTREPRISES SAVENT QUE LA RmCESSION ACTUELLE EST TEMPORAIRE MAIS QU°ELLES DOIVENT RELEVER DES Dmš S PERMANENTS ET g LONG TERME FACE g L°IMPACT SUBI PAR LES INDIVIDUS ET LES COMMUNAUTmS %N QUOI VOTRE CADRE ¢ 0ROTmGER RESPECTER ET RmPARER ÂŁ PEUT IL oTRE UTILE #E QUI g MON AVIS EST UNIQUE AVEC CE CADRE ¤ C°EST QUE PREMInREMENT IL EST PLACm SOUS LES AUSPICES DE L°/.5 ET A DONC UNE PRmSENCE MONDIALE ET UNE LmGITIMITm CERTAINES $EUXInMEMENT IL DmLIMITE CLAIREMENT LE RxLE DES POUVOIRS PUBLICS ET CELUI DES ENTREPRISES SANS AMALGAME ,ES DmFENSEURS DES DROITS DE L°HOMME ONT PARFOIS TENDANCE g REJETER SUR L°ENTREPRISE TOUTES LES RESPONSABILITmS EN MATInRE DE RmSULTATS SOCIAUX Y COMPRIS CELLES QUI CONCERNENT LES POUVOIRS PUBLICS #E CADRE DIFFmRENCIE CLAIREMENT LE RxLE DES ENTREPRISES ET CELUI DES POUVOIRS PUBLICS ET IL S°ASSURE QUE CHACUN JOUE SON RxLE #OMMENT LES 0RINCIPES DIRECTEURS DE L°/#$% RmVISmS POURRONT ILS CONTRIBUER g LA MISE EN ÂŞUVRE DE VOTRE CADRE /N PEUT DmCRIRE LE CADRE DES .ATIONS 5NIES COMME UN DISPOSITIF MONDIAL )L S°ADRESSE AUX bTATS MEMBRES DE L°/.5 VISE LES SOCImTmS TRANSNATIONALES AINSI QUE TOUTES LES SOCImTmS NATIONALES ,ES 0RINCIPES DIRECTEURS DE L°/#$% ONT UNE PORTmE PLUS LIMITmE ÂŤ ;ILS= METTRONT EN OEUVRE DANS UNE RmGION PLUS RESTREINTE OU UN ENSEMBLE MOINS LARGE D°ACTIVITmS ET D°ENTREPRISES CE QUE LES .ATIONS UNIES š XENT COMME BASE NORMATIVE AU NIVEAU MONDIAL RĂŠfĂŠrences et liens recommandĂŠs Transcription ĂŠditĂŠe de l’interview du Professeur Ruggie ; pour la version longue, voir www.youtube.com/oecden Pour plus d’informations sur les Principes directeurs de l’OCDE pour les entreprises multinationales, voir www.oecd.org/daf/investissement/principesdirecteurs

Consultez et commandez sur www.oecd.org/librairie Cette publication annuelle dresse un Êtat des mesures prises en 2009 par les 41 gouvernements adhÊrents pour renforcer la contribution des Principes directeurs à un meilleur fonctionnement de l’Êconomie mondiale. Elle contient un rapport sur le pouvoir des consommateurs.

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Tirer parti des nouvelles sources de croissance

0OUR SORTIR DE LA CRISE ET CRmER DES EMPLOIS LES PAYS DE L°/#$% ONT BESOIN DE CROISSANCE -AIS D°O| CETTE CROISSANCE VIENDRA T ELLE 0AR AILLEURS FACE g DES Dm¹S TELS QUE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET LE DmVELOPPEMENT MONDIAL COMMENT FAVORISER UNE ACTIVITm mCONOMIQUE MOINS POLLUANTE ET PLUS INTELLIGENTE ,ES RmPONSES g CES QUESTIONS POURRAIENT NOUS AIDER g TROUVER UNE VOIE POUR SORTIR DE LA CRISE ET CONSTRUIRE UN AVENIR PLUS S}R !U DmBUT DES ANNmES LORSQUE L°/#$% A mTm CRmmE ON POUVAIT ACHETER UN TmLmVISEUR POUR DOLLARS AUX bTATS 5NIS g PEU PRnS LE PRIX D°UN TmLmVISEUR ,#$ D°ENTRmE DE GAMME AUJOURD°HUI -AIS IL Y A ANS UN OUVRIER MOYEN AURAIT D} TRAVAILLER PRnS DE DEUX SEMAINES POUR LE PAYER CONTRE MOINS D°UN JOUR g L°HEURE ACTUELLE 5NE TELLE COMPARAISON EST IMPOSSIBLE POUR DE NOMBREUX PRODUITS DE NOTRE QUOTIDIEN CAR ILS N°EXISTAIENT PAS g L°mPOQUE %T NOUS NE POUVONS PAS MoME IMAGINER LES MUTATIONS QUI INTERVIENDRONT D°ICI ANS LES GENS SE SOUVIENDRONT PEUT oTRE DES CENTRES D°APPELS ET DES CENTRES COMMERCIAUX AVEC LA MoME NOSTALGIE QUE CELLE QUE NOUS AVONS AUJOURD°HUI POUR LES EMPLOIS SALISSANTS ET DANGEREUX D°AUTREFOIS ET POUR LA PETITE BOUTIQUE DU COIN AVEC SES PRODUITS PEU NOMBREUX ET HORS DE PRIX .OUS NE POUVONS PRmVOIR PRmCISmMENT CE QUE SERA L°mCONOMIE DE DEMAIN MAIS NOUS AVONS BIEN QUELQUES IDmES SUR LES FORCES QUI MODnLERONT CETTE mCONOMIE ET SUR LES SECTEURS QUI POURRAIENT STIMULER LA CROISSANCE DANS LES ANNmES g VENIR )L Y AURA PEUT oTRE DES INVENTIONS SPECTACULAIRES GRhCE AUX PROGRnS DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE ET DES MODES DE VIE DE PRODUCTION ET DE CONSOMMATION RADICALEMENT NOUVEAUX -AIS UN GRAND NOMBRE DE SOURCES DE CROISSANCE SERONT PLUS BANALES ET LES PLUS BASIQUES NE CHANGERONT PAS .OUS AURONS ENCORE BESOIN DE NOUS NOURRIR DE NOUS HABILLER DE NOUS LOGER DE NOUS INSTRUIRE DE NOUS DmPLACER DE NOUS SOIGNER ET DE NOUS AMUSER !LORS QUE SAVONS NOUS OU QUE POUVONS NOUS RAISONNABLEMENT IMAGINER %N PREMIER LIEU NOUS SERONS BIEN PLUS NOMBREUX #ECI SERA

EN SOI UNE SOURCE DE CROISSANCE POUR L°mCONOMIE MONDIALE D°AUTANT QUE LES INDIVIDUS SERONT EN MOYENNE PLUS RICHES QU°AUJOURD°HUI Y COMPRIS HORS DE LA ZONE /#$% ,A TmLmVISION DES ANNmES AVAIT SANS DOUTE mTm FABRIQUmE AUX bTATS 5NIS AVEC POUR L°ESSENTIEL DES COMPOSANTS AMmRICAINS $EPUIS LORS DE NOUVEAUX LEADERS MONDIAUX DE L°mLECTRONIQUE GRAND PUBLIC SONT APPARUS AU 4AIPEI CHINOIS PAR EXEMPLE ET DE NOUVELLES LOCOMOTIVES mCONOMIQUES mMERGENT PARTOUT DANS LE MONDE -AIS CES PAYS NE DEVIENDRONT PAS RICHES EN SUIVANT LA MoME VOIE QUE LES PAYS QUI SE SONT INDUSTRIALISmS PLUS TxT ,ES CONSmQUENCES ENVIRONNEMENTALES EN SERAIENT D°AILLEURS TROP IMPORTANTES ET POUR REPRENDRE UN CLICHm IL N°Y A TOUT SIMPLEMENT PAS ASSEZ DE PLANnTES POUR CELA (EUREUSEMENT LES NOUVELLES TECHNOLOGIES PERMETTENT AUX mCONOMIES mMERGENTES DE SE DmVELOPPER PLUS VITE COMME L°ILLUSTRENT LES TmLmPHONES MOBILES MoME SI LA ¢ FRACTURE NUMmRIQUE £ DEMEURE PROBLmMATIQUE 4OUS LES PAYS RECHERCHENT AUJOURD°HUI DES FORMES DE CROISSANCE PERMETTANT D°UTILISER LES RESSOURCES DE FAlON PLUS EF¹CACE ,ES SECTEURS DE L°mNERGIE ET DES TRANSPORTS SERONT PARMI LES PREMIERS ADEPTES DE LA CROISSANCE VERTE MAIS AUCUNE ACTIVITm NE POURRA Y mCHAPPER DEPUIS L°URBANISME JUSQU°g L°EXPLOITATION AGRICOLE ,ES NOUVELLES TECHNOLOGIES CONTRIBUERONT mGALEMENT g L°ALIMENTATION DE LA PLANnTE 0LUS RICHE PLUS MOBILE ET PLUS NOMBREUSE LA POPULATION SERA AUSSI PLUS hGmE -AIS LES NOUVEAUX SENIORS AURONT GRANDI ET VIEILLI AVEC LES TECHNOLOGIES NORMES SOCIALES ET COMPORTEMENTS ACTUELS )LS OU PLUTxT NOUS VOUDRONS RESTER CHEZ NOUS LE PLUS LONGTEMPS POSSIBLE DE SORTE QU°IL Y AURA PROBABLEMENT UNE FORTE DEMANDE DE SERVICES g LA PERSONNE ET DE LOGEMENTS ET PRODUITS DE CONSOMMATION ADAPTmS ,A DmCOUVERTE ET LA MISE EN VALEUR DES NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE DmPENDRONT DU DmVELOPPEMENT DES ACTIFS INTELLECTUELS NmCESSAIRES POUR CRmER PROMOUVOIR DIFFUSER ET INTmGRER LES INNOVATIONS INTELLECTUELLES ET MATmRIELLES QUI LES SOUS TENDENT ,ES RESPONSABLES POLITIQUES DOIVENT ALLER AU DEVANT DE CETTE DYNAMIQUE EN TIRANT PARTI DES NOUVELLES

L’Annuel de l’OCDE 2011

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NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE

SOURCES DE CROISSANCE ET EN ¹XANT LE CADRE RmGLEMENTAIRE PERMETTANT DE NOUVELLES DmCOUVERTES AINSI QU°EN COMBATTANT LES INERTIES QUI EMPoCHENT CES DmCOUVERTES QU°ELLES SOIENT INSTITUTIONNELLES OU mCONOMIQUES ,°/#$% EXPLORE DES DOMAINES POUVANT ABOUTIR g UNE AMmLIORATION DES POLITIQUES PUBLIQUES NOTAMMENT EN mTABLISSANT DES STRATmGIES D°INNOVATION ET DE CROISSANCE VERTE EN mTUDIANT LES MmCANISMES INCITATIFS DE MARCHm ET LA RmGLEMENTATION AINSI QU°EN SUPERVISANT LA RmGLEMENTATION DES BIOTECHNOLOGIES 2IEN DE CECI NE SERAIT POSSIBLE SANS LA CONNAISSANCE

,°mDUCATION LA RECHERCHE ET LA FORMATION SERONT COMME PAR LE PASSm LES FONDEMENTS DE L°mPANOUISSEMENT DE NOS SOCImTmS FUTURES Liens recommandés Pour plus d’informations sur les travaux de l’OCDE sur l’innovation et la croissance, voir www.oecd.org/innovation/strategie Voir le Programme de l’OCDE sur l’avenir : www.oecd.org/futures

Des femmes scientifiques très recherchées

ACJA-Fonds Curie & Joliot-Curie

,A DIF¹CULTm DE CONCILIER CARRInRE ET mDUCATION DES ENFANTS ET NOTAMMENT LA MOBILITm EXIGmE DES CHERCHEURS EN DmBUT DE CARRInRE EST L°UNE DES RAISONS AVANCmES POUR EXPLIQUER LA FAIBLE PROPORTION DE FEMMES AUX POSTES SCIENTI¹QUES DE HAUT NIVEAU ,ES DONNmES DISPONIBLES CON¹RMENT QUE LES FEMMES SCIENTI¹QUES ET INGmNIEURS RmUSSISSENT MOINS BIEN LEUR CARRInRE UNIVERSITAIRE QUE LEURS HOMOLOGUES MASCULINS !UX bTATS 5NIS g PEINE PLUS D°UN TIERS DES ENSEIGNANTS D°UNIVERSITm SONT DES FEMMES #E CHIFFRE EST BEAUCOUP PLUS FAIBLE DANS LES PAYS DE L°5NION EUROPmENNE AINSI QU°EN !USTRALIE ET EN #ORmE ,ES FEMMES REPRmSENTENT mGALEMENT MOINS DE DU PERSONNEL UNIVERSITAIRE SUPmRIEUR DANS LA MAJORITm DES PAYS DE L°5NION EUROPmENNE

-ARIE #URIE FUT L°UNE DES PLUS GRANDS SCIENTI¹QUES DU 88nME SInCLE !VEC LA DmCOUVERTE DU RADIUM CETTE SCIENTI¹QUE FRANCO POLONAISE A OUVERT LA VOIE g LA PHYSIQUE NUCLmAIRE ET AU TRAITEMENT DU CANCER %N ELLE OBTINT AVEC DEUX AUTRES PERSONNES LE PRIX .OBEL DE PHYSIQUE ET FUT LA PREMInRE FEMME EN %UROPE g OBTENIR UN DOCTORAT DANS CETTE MoME DISCIPLINE (UIT ANS PLUS TARD ELLE RElUT LE PRIX .OBEL DE CHIMIE 0LUSIEURS AUTRES DISTINCTIONS LUI FURENT mGALEMENT ATTRIBUmES NOTAMMENT AUX bTATS 5NIS 5N SInCLE PLUS TARD LA RmUSSITE DE -ARIE #URIE SEMBLE VRAIMENT EXCEPTIONNELLE NOTAMMENT EN MATInRE D°mGALITm DES SEXES ,ES FEMMES NE SONT PAS ABSENTES DES ACTIVITmS SCIENTI¹QUES %LLES SONT PAR EXEMPLE BIEN REPRmSENTmES DANS L°ENSEIGNEMENT SUPmRIEUR ET LA RECHERCHE -AIS LES FEMMES EXERlANT UNE PROFESSION SCIENTI¹QUE SONT PLUS RARES ENTRE ET DU PERSONNEL DE RECHERCHE 0OURQUOI CELA ALORS QU°IL Y A EU UNE AUGMENTATION DES FEMMES DIPLxMmES EN SCIENCES ET INGmNIERIE CES DERNInRES ANNmES ,ES MINISTRES DES 3CIENCES DES PAYS DE L°/#$% ONT INTmRoT g COMBLER L°mCART ENTRE LA PARTICIPATION GRANDISSANTE DES FEMMES DANS LES mTUDES SUPmRIEURES ET LA FORMATION g LA RECHERCHE ET LEUR PART DANS LES EMPLOIS SCIENTI¹QUES %N EFFET IL EST AUJOURD°HUI IMPORTANT DE TROUVER LES MOYENS D°ATTIRER DE RECRUTER ET DE RETENIR LES FEMMES DANS LES CARRInRES SCIENTI¹QUES mTANT DONNm LA PROGRESSION DE LA DEMANDE DE SPmCIALISTES LE VIEILLISSEMENT DE LA MAIN D°ªUVRE SCIENTI¹QUE ET UN DmCLIN DE L°INTmRoT DES JEUNES POUR CES DISCIPLINES

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,A SITUATION N°EST TOUTEFOIS PAS TOTALEMENT NmGATIVE #ES DERNInRES ANNmES LE NOMBRE DE FEMMES CHERCHEURS A AUGMENTm !UX bTATS 5NIS L°EFFECTIF D°HOMMES DANS LES SCIENCES ET L°INGmNIERIE A AUGMENTm DE ENTRE ET CONTRE POUR LES FEMMES #ERTES LES FEMMES N°ENTRENT QUE POUR DANS L°EFFECTIF DE DIPLxMmS EN SCIENCES ET EN INGmNIERIE DANS LES PAYS DE L°/#$% MAIS CE CHIFFRE EST UNE MOYENNE ,ES FEMMES REPRmSENTENT IL EST VRAI MOINS DE DES DIPLxMmS EN INFORMATIQUE ET DES DIPLxMmS EN SCIENCES PHYSIQUES %N REVANCHE DANS DE NOMBREUX PAYS DE L°/#$% ELLES REPRmSENTENT PLUS DE DES DIPLxMmS EN SCIENCES DE LA VIE ,ES FEMMES TENDENT DONC g oTRE NOMBREUSES DANS DES DOMAINES COMME LA BIOLOGIE LA SANTm L°AGRICULTURE ET LE DOMAINE PHARMACEUTIQUE ET MOINS EN PHYSIQUE EN INFORMATIQUE ET EN INGmNIERIE $ANS LES PAYS DE L°/#$% LES FEMMES CHERCHEURS TRAVAILLENT EN MAJORITm DANS LE SECTEUR PUBLIC ALORS QUE LES HOMMES TROUVENT DES EMPLOIS DANS L°INDUSTRIE ,ES EFFORTS DES POUVOIRS PUBLICS LES NOUVELLES TECHNOLOGIES ET LES CAMPAGNES POUR LA DIVERSITm AU SEIN DE L°INDUSTRIE CONTRIBUENT g COMBLER CET mCART ENTRE HOMMES ET FEMMES #ERTAINS PAYS METTENT EN ªUVRE DES MESURES POUR ACCROsTRE L°EFFECTIF DE FEMMES DIPLxMmES EN SCIENCES ET D°AUTRES S°EMPLOIENT g MAINTENIR LES FEMMES DANS CE SECTEUR UNE FOIS QU°ELLES ONT OBTENU LEUR DIPLxME 3ELON LES SPmCIALISTES DE L°/#$% LA GARDE DES ENFANTS POSE SOUVENT PROBLnME -oME DANS LES PAYS O| LES GOUVERNEMENTS OFFRENT CE TYPE DE SERVICES LES FEMMES VEULENT AVOIR PLUS D°AUTONOMIE ET D°AUTORITm DANS LES LABORATOIRES Cet article est une réactualisation d’un article paru dans L’Observateur de l’OCDE n° 257, octobre 2006.


Table ronde : les nouvelles voies de la croissance L’Êconomie mondiale a connu une croissance spectaculaire au cours des 50 dernières annĂŠes, malgrĂŠ plusieurs crises. Les niveaux de vie moyens se sont amĂŠliorĂŠs dans le monde entier. Nos moyens de production et de consommation ont ĂŠtĂŠ radicalement transformĂŠs, et plus d’individus que jamais peuvent aujourd’hui combler leurs besoins vitaux primaires. Mais, pour que ce progrès continue, il faudra aronter un certain nombre de dĂŠďŹ s. Nous ne pouvons nĂŠgliger l’impact environnemental de l’ÊlĂŠvation de nos modes de vie. Des millions de personnes vivent encore dans la pauvretĂŠ, sans avoir assez Ă manger et sans accès Ă un logement, des soins de santĂŠ ou une ĂŠducation convenables. Il nous faut trouver de nouvelles sources de croissance, et des façons diÊrentes de gĂŠrer les sources existantes de croissance.

Quels sont les principaux enjeux concernant le maintien de la croissance, et les nouveaux moyens d’y rÊpondre ?

Nous avons demandÊ à plusieurs experts de l’OCDE, issus de diÊrents domaines de travail – agriculture, science et technologie, analyse Êconomique, dÊveloppement – de rÊpondre à cette question :

OECD

De nouvelles sources de croissance plus vertes ?

Giuseppe Nicoletti, Chef de la division de l’analyse des politiques structurelles, dÊpartement des Aaires Êconomiques de l’OCDE

,ES TENSIONS ENTRE CROISSANCE mCONOMIQUE ET ENVIRONNEMENT SOUMETTENT LES PRINCIPAUX BIENS PUBLICS MONDIAUX COMME L°EAU ET LE CLIMAT g RUDE mPREUVE ,ES RISQUES POUR LE DmVELOPPEMENT AUGMENTENT LA CROISSANCE CONTINUANT D°mPUISER ET DE DmVALORISER LES RESSOURCES NATURELLES CONSOMMATION PLUS VITE QU°ELLES NE PEUVENT SE RECONSTITUER PRmSERVATION ,°mPUISEMENT DU CAPITAL NATUREL INTERVIENT g UN RYTHME PLUS RAPIDE DANS LE MONDE EN DmVELOPPEMENT MAIS UNE

GRANDE PARTIE DES BESOINS QUI MOTIVENT CET mPUISEMENT PROVIENT DU MONDE DmVELOPPm #ES TENSIONS POURRAIENT COMPROMETTRE LA SOUTENABILITm DE LA CROISSANCE FUTURE POUR AU MOINS DEUX RAISONS LA SUBSTITUTION DU CAPITAL PHYSIQUE AU CAPITAL NATUREL EST DE PLUS EN PLUS ONmREUSE PAR EXEMPLE IL FAUT DES º OTTES DE PoCHE PLUS SOPHISTIQUmES POUR PoCHER DU POISSON DE PLUS EN PLUS RARE ET LES CHANGEMENTS NE SUIVENT PAS NmCESSAIREMENT UNE TRAJECTOIRE LISSE ET PRmVISIBLE  LES mVOLUTIONS PEUVENT oTRE SOUDAINES ET CATASTROPHIQUES PAR EXEMPLE LA GESTION NON VIABLE DES ZONES DE PoCHE CONDUIT g LA DISPARITION DE CERTAINES ESPnCES ,°mCONOMIE MONDIALE RmAGIRA EN PARTIE SPONTANmMENT g CES TENSIONS NOTAMMENT PAR UNE MODIš CATION DES PRIX OU DES PRmFmRENCES DES CONSOMMATEURS -AIS CETTE RmACTION SERA LENTE ET INSUFš SANTE POUR mVITER LES PERTES DE BIEN oTRE ASSOCImES g LA DmGRADATION ENVIRONNEMENTALE CAR LES OUTILS mCONOMIQUES TRADITIONNELS COMME LES DROITS DE PROPRImTm OU LES MmCANISMES

CLAIRS DE š XATION DES PRIX SONT ABSENTS OU INCOMPLETS POUR UN GRAND NOMBRE DE BIENS ET DE SERVICES ENVIRONNEMENTAUX COMME LE CLIMAT OU LA BIODIVERSITm 0AR AILLEURS LES CADRES D°ACTION ACTUELS SONT INADmQUATS POUR REMmDIER g CES IMPERFECTIONS ET PEUVENT MoME ACCENTUER LES TENSIONS SURTOUT DANS LES PAYS EN DmVELOPPEMENT PAR EXEMPLE DU FAIT DE L°UTILISATION GmNmRALISmE DES SUBVENTIONS AUX COMBUSTIBLES FOSSILES

La qualitÊ de la croissance est aussi importante, sinon plus, que son rythme UN PROBLnME QUI S°APPLIQUE mGALEMENT AUX PAYS DmVELOPPmS COMME L°ONT MONTRm LES DISCUSSIONS DU ' )L FAUT AUSSI COMPTER AVEC LES DIFš CULTmS GmNmRALEMENT RENCONTRmES LORSQU°IL S°AGIT DE FAIRE FACE g DES RISQUES g FAIBLE PROBABILITm MAIS g FORT IMPACT OU D°APPLIQUER DES POLITIQUES DONT LES INCONVmNIENTS SONT IMMmDIATEMENT VISIBLES MAIS DONT LES AVANTAGES N°APPARAISSENT QU°g PLUS LONG TERME

#EPENDANT LA RECONNAISSANCE CROISSANTE DU FAIT QUE NOUS VIVONS DANS UN MONDE ¢ DE DEUXInME CHOIX £ FAVORISE LA MISE EN ªUVRE DE RmFORMES QUI GmNnRENT DES AVANTAGES g LA FOIS mCONOMIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX 0LUS FONDAMENTALEMENT EN DEHORS DE CES POLITIQUES GAGNANT GAGNANT IL FAUDRAIT POUR PASSER g UNE CROISSANCE VERTE DES MESURES POUR IMITER OU CRmER LES MARCHmS MANQUANTS EN UTILISANT PAR EXEMPLE LA TARIš CATION DU CARBONE LES IMPxTS DES NORMES ET RmGLEMENTATIONS ETC )L FAUDRAIT mGALEMENT MIEUX INFORMER LES CONSOMMATEURS QUANT AUX OPTIONS mCOLOGIQUEMENT RATIONNELLES ET ENCOURAGER LES INNOVATIONS DONNANT g L°ACTIVITm mCONOMIQUE LES MOYENS D°UTILISER LES RESSOURCES DE FAlON PLUS EFš CACE OU DE MOINS CONSOMMER DE CARBONE METTANT AINSI UN TERME g LA SITUATION ACTUELLE DE DmPENDANCE g L°mGARD DE MODnLES DE DEMANDE ET DE TECHNOLOGIES ¢ SALES £ #ES POLITIQUES SERAIENT CO}TEUSES MAIS ELLES AMmLIORERAIENT LE BIEN oTRE DES GmNmRATIONS ACTUELLES ET FUTURES

L’Annuel de l’OCDE 2011

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NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE

0OUR METTRE EN PLACE UNE TELLE STRATmGIE IL FAUDRAIT RECONNAsTRE QUE LA QUALITm DE LA CROISSANCE EST AUSSI IMPORTANTE SINON PLUS QUE SON RYTHME !UTREMENT DIT L°OBJECTIF SERAIT DE RECENTRER LA TRAJECTOIRE DE CROISSANCE DE FAlON g MIEUX TENIR COMPTE D°mLmMENTS COMME LE CAPITAL NATUREL LA VALEUR DES SERVICES FOURNIS PAR LES mCOSYSTnMES OU LES CO}TS DES DOMMAGES g L°ENVIRONNEMENT #ELA IMPLIQUE AUSSI QUE L°ON SE PRmOCCUPE DAVANTAGE DE LA RmPARTITION DU REVENU ET DE LA RICHESSE #OMME L°A SOULIGNm L°/#$% DEPUIS L°EFFONDREMENT ¹NANCIER DE LA CRISE ACTUELLE NOUS FOURNIT UNE OCCASION DE CHANGER DE CAP ET DE SURMONTER CERTAINS DES OBSTACLES g UNE AMmLIORATION DES POLITIQUES ,ES GOUVERNEMENTS ONT RECONNU LA NmCESSITm DE DmVELOPPER DE NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE EN ADOPTANT LA 2mPONSE STRATmGIQUE g LA CRISE EN )LS DOIVENT FAIRE DAVANTAGE POUR DONNER CORPS g CETTE DYNAMIQUE 5NE PARTIE DU PLAN DE RELANCE COMPORTAIT DES PASSATIONS DE MARCHmS ¢ VERTS £ PAR EXEMPLE %N ALORS QUE LES Dm¹CITS COMMENCERONT g oTRE MAsTRISmS DES INSTRUMENTS COMME LES TAXES mCOLOGIQUES ET LES DmPENSES D°INNOVATION DEVRAIENT oTRE ENCOURAGmS ,A CROISSANCE VERTE POURRAIT CONSTITUER NOTRE NOUVEAU CAP SI NOUS RECONNAISSONS QU°IL N°Y A PAS DE CONºIT FONDAMENTAL ENTRE UNE CROISSANCE SOUTENUE ET LA PRmSERVATION DE L°ENVIRONNEMENT POUR AUTANT QUE LES BONNES POLITIQUES SOIENT MISES EN ªUVRE 4RAVAUX DE L°/#$% SUR LA CROISSANCE VERTE WWW OECD ORG CROISSANCEVERTE

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Ingéniosité humaine et esprit d’entreprise

OECD

.OUS DEVONS AUSSI TIRER PARTI DU POTENTIEL DE CROISSANCE QUE RECnLENT LES PRmOCCUPATIONS LImES g L°ENVIRONNEMENT NOTAMMENT g TRAVERS L°INNOVATION ENVIRONNEMENTALE ET LES PRODUITS ET SERVICES mCOLOGIQUES

Andy Wyckoff Directeur, direction de la Science, de la technologie et de l’industrie

0LUS DE LA MOITIm DES ENTREPRISES CLASSmES DANS LA LISTE &ORTUNE DE SONT NmES PENDANT UNE PmRIODE DE RmCESSION OU DE MARCHm BAISSIER ,ES RALENTISSEMENTS mCONOMIQUES PEUVENT STIMULER L°INNOVATION ET L°ESPRIT D°ENTREPRISE ET SUSCITER DES SOURCES DE CROISSANCE NOUVELLES ET INDISPENSABLES 0AR AILLEURS ON OBSERVE UNE AVERSION AU RISQUE ACCRUE ET UNE PmNURIE DE ¹NANCEMENT QUI LIMITENT LES POSSIBILITmS D°INNOVER ,°UN DES ENSEIGNEMENTS ESSENTIELS DE LA 3TRATmGIE POUR L°INNOVATION DE L°/#$% PRmSENTmE AUX GOUVERNEMENTS EN MAI EST QUE LES PAYS QUI FONT DE L°INNOVATION ET DE L°ENTREPRENARIAT LES MOTEURS DE NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE SERONT MIEUX g MoME DE SORTIR ET DE RESTER g L°mCART DE LA RmCESSION ,ES GOUVERNEMENTS PEUVENT FACILITER LE PROCESSUS EN CRmANT UN ENVIRONNEMENT PROPICE ET EN PROTmGEANT LES MOTEURS D°INNOVATION MoME DANS LES MOMENTS DIF¹CILES %N Dm¹NITIVE L°INGmNIOSITm HUMAINE ET L°ESPRIT D°ENTREPRISE SONT L°ESSENCE MoME DE L°INNOVATION 3I LA SCIENCE ET LE SAVOIR FAIRE TECHNIQUE SONT NmCESSAIRES POUR FAIRE PROGRESSER LES CONNAISSANCES ILS NE SONT PAS SUF¹SANTS ,°INNOVATION REPOSE AUSSI SUR UN ENSEIGNEMENT mTENDU ET PERTINENT QUI DmVELOPPE LES COMPmTENCES ENTREPRENEURIALES

L°INITIATIVE ET LA CRmATIVITm AINSI QUE SUR L°APPRENTISSAGE DU TRAVAIL AU SEIN D°mQUIPES EN RmSEAU ,ES PROGRAMMES D°ENSEIGNEMENT DOIVENT oTRE ADAPTmS POUR DONNER AUX mTUDIANTS LA CAPACITm DE PARTICIPER g LA CRmATION LA DIFFUSION ET L°ADAPTATION DES INNOVATIONS ALORS QUE L°APPRENTISSAGE ET L°APPLICATION DE NOUVELLES COMPmTENCES DEVIENNENT NmCESSAIRES TOUT AU LONG DE LA VIE ,A SCIENCE QUI A ENGENDRm DES INVENTIONS DmTERMINANTES COMME LE TRANSISTOR OU LE VACCIN EST INDISPENSABLE g L°INNOVATION ,A 2 $ FONDAMENTALE EST LE PLUS SOUVENT MENmE ET ¹NANCmE PAR LES bTATS ET ELLE JETTE LES BASES DE L°INNOVATION FUTURE ,°)NTERNET QUI DOIT BEAUCOUP AUX INVESTISSEMENTS PUBLICS EN EST UN BON EXEMPLE ,ES GOUVERNEMENTS DEVRAIENT TOUT PARTICULInREMENT mVITER DE RmDUIRE LES DmPENSES DE 2 $ FONDAMENTALE CENTRmE SUR DES ENJEUX SOCIAUX TELS QUE LES MALADIES NmGLIGmES COMME LE PALUDISME OU LES SOURCES D°mNERGIE RENOUVELABLES

Les données concernant les États-Unis montrent que les entreprises de moins de cinq ans ont représenté pratiquement la totalité des créations d’emploi dans le secteur privé ces 25 dernières années

#ROISSANCE mCONOMIQUE ET AMmLIORATION DU BIEN oTRE SERONT LE DOUBLE DIVIDENDE DE CET EFFORT ,ES NOUVELLES ENTREPRISES SOUVENT ISSUES D°UNIVERSITmS OU DE GRANDES ENTREPRISES mTABLIES REVoTENT UNE IMPORTANCE CROISSANTE ET ONT TENDANCE g oTRE LA SOURCE D°INNOVATIONS RADICALEMENT NOUVELLES QUI BOULEVERSENT LES MODnLES D°ENTREPRISE EXISTANTS ET DYNAMISENT g LA FOIS LA

PRODUCTIVITm ET L°EMPLOI ,ES DONNmES PROVENANT DES bTATS 5NIS MONTRENT QUE LES ENTREPRISES mTABLIES DEPUIS MOINS DE CINQ ANS ONT REPRmSENTm LA QUASI TOTALITm DES CRmATIONS D°EMPLOI DANS LE SECTEUR DES ENTREPRISES PRIVmES AU COURS DES DERNInRES ANNmES 1UE PEUVENT FAIRE LES GOUVERNEMENTS POUR QUE CES ¢ GAZELLES £ SE MULTIPLIENT )L NE SUF¹T PAS DE SIMPLI¹ER LES PROCmDURES ADMINISTRATIVES DE CRmATION D°ENTREPRISE IL FAUT mLABORER DES POLITIQUES PERMETTANT AUX ENTREPRISES DE SE DmVELOPPER )L FAUT ASSURER LA PORTABILITm DES PRESTATIONS SOCIALES TELLES QUE LES RETRAITES ET L°ASSURANCE MALADIE POUR ENCOURAGER LES ENTREPRENEURS g PRENDRE LE RISQUE DE S°INSTALLER g LEUR COMPTE ,ES POLITIQUES DOIVENT mGALEMENT FACILITER L°ACCnS AU CAPITAL RISQUE QUI FAIT CRUELLEMENT DmFAUT DANS LE CONTEXTE ACTUEL 5NE SOLIDE INFRASTRUCTURE COMME L°)NTERNET g HAUT DmBIT EST AUSSI INDISPENSABLE g L°INNOVATION ,ES POLITIQUES VISANT g FAVORISER L°INNOVATION NE DONNERONT LEUR PLEINE MESURE QUE SI ELLES PRENNENT EN COMPTE LE VASTE CHAMP D°ACTIVITmS QUE RECOUVRE L°INNOVATION #ERTES LA TECHNOLOGIE EST IMPORTANTE MAIS AU MOINS AUSSI IMPORTANTE EST LA MANInRE DE TIRER PARTI DES CONNAISSANCES NOUVELLES ET PARFOIS FORTUITES DE FAlON PLUS PRODUCTIVE ,A SOCImTm DE TmLmPHONIE MOBILE 3AFARICOM AU +ENYA A PAR EXEMPLE COMMENCm g OFFRIR g SES ABONNmS UN SERVICE DE TRANSFERT DE MINUTES 2APIDEMENT LE TRANSFERT DE MINUTES EST DEVENU UNE FORME DE MONNAIE ALTERNATIVE LES CLIENTS COMMENlANT g UTILISER CE MOYEN POUR ENVOYER DE L°ARGENT g DES PARENTS OU POUR PAYER DES SERVICES COMME LES COURSES EN TAXI 3AFARICOM A AUSSI LANCm UN SERVICE BANCAIRE NATIONAL PERMETTANT D°ENVOYER DE L°ARGENT PAR 3-3 SANS AVOIR BESOIN D°UN COMPTE BANCAIRE ,ES POLITIQUES QUI METTENT UNIQUEMENT L°ACCENT SUR LA


#ETTE DIMENSION GLOBALE PRENDRA ENCORE PLUS D°IMPORTANCE DANS LES ANNmES g VENIR g MESURE QUE DE NOUVEAUX ACTEURS MONDIAUX COMME L°!FRIQUE DU 3UD LE "RmSIL LA #HINE ET L°)NDE REDESSINERONT LA GmOGRAPHIE DES IDmES ET LA FAlON DONT ELLES FONT L°OBJET D°mCHANGES ET D°INVESTISSEMENTS 0OUR LES mCONOMIES DU MONDE ENTIER UNE SOLIDE DOSE D°INNOVATION PEUT oTRE DOUBLEMENT PRO¹TABLE %LLE PEUT CONTRIBUER g UN REDRESSEMENT DURABLE ET PERMETTRE DE PROGRESSER DANS LA RmALISATION DES OBJECTIFS SOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX 6OIR LA 3TRATmGIE DE L°/#$% POUR L°INNOVATION WWW OECD ORG INNOVATION STRATEGIE

OECD

L’adaptation à une nouvelle donne économique : une chance pour le monde en développement ?

Mario Pezzini, Directeur, Centre de développement de l’OCDE

!U COURS DE LA DERNInRE DmCENNIE L°mCONOMIE MONDIALE A CONNU DES MUTATIONS PROFONDES 3ON CENTRE DE GRAVITm S°EST DmPLACm VERS L°%ST ET VERS LE 3UD g TEL POINT QU°EN

SELON LES CALCULS DU #ENTRE DE DmVELOPPEMENT DE L°/#$% LES PAYS EN DmVELOPPEMENT REPRmSENTERONT PRnS DE DU 0)" MONDIAL ,°)NDE ET LA #HINE ONT FAIT L°OBJET DE BEAUCOUP D°ATTENTION MAIS L°AMmLIORATION DES RmSULTATS mCONOMIQUES A DE FAIT mTm PARTAGmE PAR UN GRAND NOMBRE DE PAYS EN DmVELOPPEMENT 3I LES DmCENNIES ET ONT mTm EN GRANDE PARTIE ¢ PERDUES £ POUR LA PLUPART DES PAYS EN DmVELOPPEMENT AVEC DES TAUX DE CROISSANCE FAIBLES STAGNANTS VOIRE NmGATIFS LES ANNmES

En 2030, selon les calculs du Centre de développement de l’OCDE, les pays en développement représenteront près de 60 % du PIB mondial ONT mTm MARQUmES PAR UNE NETTE PROGRESSION DE LEURS RmSULTATS mCONOMIQUES -oME APRnS LA CRISE ¹NANCInRE MONDIALE LES PERSPECTIVES DE LA MAJORITm DE CES PAYS SONT BIEN MEILLEURES QUE DEPUIS PLUSIEURS DmCENNIES « GRhCE g UNE MEILLEURE GESTION MACROmCONOMIQUE ET g DES mCHANGES DES INVESTISSEMENTS ET UNE COOPmRATION 3UD 3UD PLUS DYNAMIQUES "IEN QUE LES PROGRnS EN MATInRE DE DmVELOPPEMENT HUMAIN AIENT mTm INmGAUX DES AVANCmES MAJEURES SONT PASSmES LARGEMENT INAPERlUES COMME LA RmDUCTION DE LA MORTALITm INFANTILE OU LE DmVELOPPEMENT DE L°ENSEIGNEMENT PRIMAIRE %N RmALITm LE DmVELOPPEMENT MONDIAL SE VOIT OFFRIR AUJOURD°HUI UNE NOUVELLE CHANCE !U #ENTRE DE DmVELOPPEMENT DE L°/#$% NOUS SUIVONS DE PRnS CETTE NOUVELLE DYNAMIQUE DE L°mCONOMIE MONDIALE SURVEILLANT LES TENDANCES DE LA COOPmRATION ET DE L°INVESTISSEMENT 3UD 3UD ET mTUDIANT LA FAlON DONT LES POLITIQUES ET LA STRATmGIE DE DmVELOPPEMENT PEUVENT oTRE ADAPTmES AU NOUVEL

ENVIRONNEMENT MONDIAL A¹N D°EXPLOITER SES RETOMBmES POSITIVES 0AR EXEMPLE ON S°INTmRESSE DE PLUS EN PLUS AUX ºUX DE ¹NANCEMENT DU DmVELOPPEMENT AUTRES QUE L°AIDE TRADITIONNELLE « ENVOI DE FONDS DES TRAVAILLEURS MIGRANTS APPORTS PRIVmS ET MOBILISATION DES RESSOURCES INTmRIEURES ¹SCALITm « ET g LA POSSIBILITm D°EN TIRER PARTI POUR ACCROsTRE LES NIVEAUX DE VIE DANS LES PAYS EN DmVELOPPEMENT -ALGRm DES PERSPECTIVES POSITIVES LES Dm¹S SONT ENCORE NOMBREUX ¦ L°HEURE O| CETTE NOUVELLE mCONOMIE MONDIALE SE MET EN PLACE IL EST CRUCIAL DE NE PAS OUBLIER LES PAUVRES VIVANT DANS LES PAYS EN DmVELOPPEMENT LES PLUS VULNmRABLES 0AR AILLEURS IL FAUT GARDER g L°ESPRIT QUE MOINS D°UN QUART DES MILLIARD DE PERSONNES SUBSISTANT AVEC MOINS DE DOLLAR PAR JOUR VIVENT DANS LES PAYS g FAIBLE REVENU ET VULNmRABLES « GRhCE g L°AMmLIORATION DES RmSULTATS mCONOMIQUES LA GRANDE MAJORITm D°ENTRE EUX SE TROUVENT AUJOURD°HUI DANS DES PAYS g REVENU INTERMmDIAIRE #ETTE CONSTATATION A DES IMPLICATIONS MAJEURES POUR LES RESPONSABLES PLAlANT LES QUESTIONS DE PROTECTION SOCIALE ET DE REDISTRIBUTION EN ToTE DES PRmOCCUPATIONS ,°mDITION DES 0ERSPECTIVES DU DmVELOPPEMENT MONDIAL EXAMINERA LES CONSmQUENCES SOCIALES DE CETTE NOUVELLE DONNE mCONOMIQUE ,A PARTIE CONSACRmE g LA COHmSION SOCIALE mTUDIERA LES FACTEURS QUI DONNENT LE SENTIMENT DE FAIRE PARTIE D°UNE SOCImTm OU D°EN oTRE EXCLU AINSI QUE LES MOYENS DE FAVORISER L°ASCENSION SOCIALE /#$% 0ERSPECTIVES DU DmVELOPPEMENT MONDIAL ,E BASCULEMENT DE LA RICHESSE VOIR WWW OECD ILIBRARY ORG #ENTRE DE DmVELOPPEMENT DE L°/#$% WWW OECD ORG DEV FR

Nourrir 9 milliards d’êtres humains en 2050

OECD

2 $ SE PRIVENT DE POTENTIELS DE CE TYPE ,E SUCCnS DE L°ACTION PUBLIQUE REPOSE SUR L°AMmLIORATION DE LA PERFORMANCE DU SYSTnME DANS SON ENSEMBLE ET L°mLIMINATION DES MAILLONS FAIBLES QUI PEUVENT NUIRE AUX RmSULTATS

Carmel Cahill, direction des Échanges et de l’Agriculture

$URANT L°ESSENTIEL DE SON HISTOIRE UNE GRANDE PARTIE DE L°HUMANITm A mTm TRIBUTAIRE DE LA TERRE POUR SUBSISTER ET POURTANT PEU NOMBREUX mTAIENT CEUX QUI mTAIENT CERTAINS D°AVOIR TOUJOURS SUF¹SAMMENT g MANGER !UJOURD°HUI IL N°Y A PRATIQUEMENT PLUS D°AGRICULTEURS DANS LES PAYS DE L°/#$% MAIS LE PRINCIPAL PROBLnME NUTRITIONNEL EST L°OBmSITm NOUS JETONS UN TIERS DES PRODUITS ALIMENTAIRES QUE NOUS ACHETONS ET DE PLUS EN PLUS DE CULTURES AGRICOLES SONT UTILISmES POUR PRODUIRE DES BIOCARBURANTS ,A MoME mVOLUTION SE DESSINE AUSSI AILLEURS #ES MUTATIONS N°ONT PRIS QUE QUELQUES DmCENNIES ,A PRINCIPALE RAISON EN EST L°INNOVATION ET PAS SEULEMENT DANS LES TECHNOLOGIES ET LES MmTHODES AGRICOLES ,ES STRUCTURES AGRICOLES ONT mTm TRANSFORMmES ET LES EXPLOITATIONS SONT AUJOURD°HUI MOINS NOMBREUSES MAIS BEAUCOUP PLUS GRANDES ,ES POLITIQUES ONT mGALEMENT mVOLUm ET ENCOURAGENT LES AGRICULTEURS g ADOPTER DE NOUVELLES MmTHODES DE TRAVAIL $E NOUVEAUX DmBOUCHmS SONT APPARUS POUR LES PRODUITS AGRICOLES GRhCE g L°AMmLIORATION DES COMMUNICATIONS ET DES TRANSPORTS ,ES CONSOMMATEURS PLUS RICHES ONT DOPm LA DEMANDE -ALHEUREUSEMENT CERTAINS PROBLnMES PERSISTENT 0RnS

L’Annuel de l’OCDE 2011

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NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE

D°UN MILLIARD D°oTRES HUMAINS SOUFFRENT ENCORE DE LA FAIM ET LE CO}T DES PRODUITS ALIMENTAIRES EST UNE PRmOCCUPATION MAJEURE POUR BEAUCOUP ,°OFFRE DE PRODUITS N°EST PAS EN CAUSE CAR LA PRODUCTION AGRICOLE CONTINUE DE CROsTRE PLUS RAPIDEMENT QUE LA POPULATION MAIS LES GENS SONT TROP PAUVRES POUR ACHETER CE DONT ILS ONT BESOIN 3ELON LES HYPOTHnSES DmMOGRAPHIQUES SOCIO mCONOMIQUES ET ENVIRONNEMENTALES LES PLUS CONSERVATRICES LA DEMANDE DE PRODUITS AGRICOLES DEVRAIT PROGRESSER SENSIBLEMENT DANS L°AVENIR PROCHE TANDIS QUE LES TERRES DISPONIBLES SERONT DE PLUS EN PLUS SOLLICITmES DU FAIT DE L°URBANISATION DE LA DmGRADATION DE L°ENVIRONNEMENT ET D°AUTRES FACTEURS COMME LA DEMANDE DE BIOCARBURANTS ,E CHANGEMENT CLIMATIQUE SUSCITE DE NOUVEAUX ENJEUX ET L°APPROVISIONNEMENT EN EAU EST DE PLUS EN PLUS DIF¹CILE DANS CERTAINES PARTIES DU MONDE #ELA NE VEUT PAS DIRE QUE LE MONDE VA CONNAsTRE UNE PmNURIE ALIMENTAIRE DANS LA PmRIODE g VENIR ,ES TENDANCES PEUVENT oTRE INºmCHIES ,°AGRICULTURE A TOUJOURS mTm UNE ACTIVITm PLEINE DE RESSOURCES ET INVENTIVE ,A SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE EXPLORENT DE NOUVELLES OPTIONS POUR FAIRE FACE AUX Dm¹S DU MILIEU PHYSIQUE $ES MODI¹CATIONS DES POLITIQUES ET DES PRATIQUES PEUVENT ENCOURAGER LE PASSAGE g DES MOYENS DE PRODUCTION ET DE DISTRIBUTION DES PRODUITS ALIMENTAIRES

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PERMETTANT DE RmPONDRE g LA DEMANDE CROISSANTE SANS DmTRUIRE LES RESSOURCES DE LA PLANnTE 3I L°ENJEU CENTRAL DU DmVELOPPEMENT DES PAYS LES PLUS PAUVRES ET DE LA RmDUCTION DE LA PAUVRETm PEUT oTRE SURMONTm LA SmCURITm ALIMENTAIRE SERA AUSSI ASSURmE 4RAVAUX DE L°/#$% SUR L°AGRICULTURE WWW OECD ORG AGRICULTURE

Faut-il espérer ou redouter le pic pétrolier ?

DR

Des modifications des politiques et des pratiques peuvent encourager le passage à des modes de production et de distribution des produits alimentaires permettant de répondre à la demande croissante sans détruire les ressources de la planète

Fatih Birol, Économiste en chef, Agence internationale de l’énergie

,°!CCORD DE #OPENHAGUE LE ¹NANCEMENT ACCRU DES TECHNOLOGIES g FAIBLE mMISSION DE #/ DANS LE CADRE DES PLANS DE RELANCE BUDGmTAIRE AINSI QUE LES ENGAGEMENTS PRIS PAR LE ' ET L°!0%# D°mLIMINER LES SUBVENTIONS AUX COMBUSTIBLES FOSSILES SONT DES AVANCmES IMPORTANTES MAIS TRnS INSUF¹SANTES AU REGARD DE CE QU°EXIGERAIT LA RmALISATION DES OBJECTIFS CLIMATIQUES #°EST L°UN DES NOMBREUX MESSAGES DE L°mDITION DU 7ORLD %NERGY /UTLOOK DE L°!)% ,E SCmNARIO CENTRAL DE L°/UTLOOK DE CETTE ANNmE « LE 3CmNARIO ¢ NOUVELLES POLITIQUES £ « PREND EN COMPTE LES ENGAGEMENTS POLITIQUES ANNONCmS PAR LES PAYS DU MONDE ENTIER )L ENVISAGE UNE AUGMENTATION DE LA DEMANDE MONDIALE D°mNERGIE PRIMAIRE DE D°ICI g ,A GRANDE MAJORITm DE CETTE CROISSANCE

EST IMPUTABLE AUX mCONOMIES mMERGENTES LA #HINE ET L°)NDE EN ToTE LESQUELLES REPRmSENTENT RESPECTIVEMENT ET DE LA HAUSSE ,ES COMBUSTIBLES FOSSILES RESTENT LES SOURCES D°mNERGIE PRmDOMINANTES EN BIEN QUE LEUR PART DIMINUE #ES PROJECTIONS QUI REPRmSENTENT POURTANT UNE AMmLIORATION TANGIBLE PAR RAPPORT AUX TENDANCES ANTmRIEURES ABOUTISSENT g UNE AUGMENTATION PROBABLE DES TEMPmRATURES DE PLUS DE # g LONG TERME CE QUI AURAIT SELON LES EXPERTS DES CONSmQUENCES INACCEPTABLES POUR LA PLANnTE 0OUR AVOIR DES CHANCES RAISONNABLES D°ATTEINDRE L°OBJECTIF DE L°!CCORD DE #OPENHAGUE DE LIMITER g # LA HAUSSE DES TEMPmRATURES LA CONCENTRATION DE GAZ g EFFET DE SERRE DOIT SE STABILISER g UN NIVEAU QUI NE DmPASSE PAS PPM D°mQ #/ ,E 3CmNARIO DU 7%/ Dm¹NIT UNE FEUILLE DE ROUTE POUR LE SECTEUR DE L°mNERGIE A¹N D°Y PARVENIR )L TABLE SUR UNE MISE EN ªUVRE VIGOUREUSE DES ENGAGEMENTS PRIS DANS LE CADRE DE L°!CCORD DE #OPENHAGUE D°ICI g ET SUR UNE ACTION BEAUCOUP PLUS mNERGIQUE PAR LA SUITE ,ES MESURES QU°IL FAUDRAIT ADOPTER « NOTAMMENT AMmLIORER LE RENDEMENT DES VmHICULES AMPLI¹ER LE DmPLOIEMENT DES VmHICULES mLECTRIQUES ET ACCROsTRE L°UTILISATION DE BIOCARBURANTS « AURAIENT DES RmPERCUSSIONS IMPORTANTES SUR LE MARCHm PmTROLIER 0AR EXEMPLE LA PRODUCTION PmTROLInRE CULMINE g -B J JUSTE AVANT DANS LE 3CmNARIO SOUS L°EFFET D°UNE BAISSE DE LA DEMANDE AVANT DE CHUTER RAPIDEMENT ,ES PRIX DU PmTROLE SONT INFmRIEURS AUX NIVEAUX QU°ILS AURAIENT ATTEINTS AUTREMENT .mANMOINS LES PRINCIPAUX DmTENTEURS DE RESSOURCES PmTROLInRES CONTINUENT g BmNm¹CIER D°EXPORTATIONS CROISSANTES DE PmTROLE ASSOCImES g DES RECETTES

TOUJOURS PLUS IMPORTANTES mTANT DONNm QUE LA PRODUCTION PmTROLInRE DEVRAIT DmCLINER DANS LA PLUPART DES RmGIONS HORS /0%0 ,E MESSAGE EST CLAIR SI LES GOUVERNEMENTS AGISSENT PLUS VIGOUREUSEMENT QU°IL N°EST ACTUELLEMENT PRmVU POUR ENCOURAGER UNE UTILISATION PLUS RATIONNELLE DU PmTROLE ET LE DmVELOPPEMENT DE SOLUTIONS DE RECHANGE L°AUGMENTATION DE LA DEMANDE DE PmTROLE POURRAIT COMMENCER PROCHAINEMENT g RALENTIR ET NOUS POURRIONS ALORS ATTEINDRE ASSEZ RAPIDEMENT LE PIC DE LA PRODUCTION PmTROLInRE #E PIC NE SERAIT PAS PROVOQUm PAR DES CONTRAINTES DE RESSOURCES -AIS SI LES GOUVERNEMENTS NE FONT RIEN

Si les gouvernements agissent plus vigoureusement qu’il n’est actuellement prévu pour encourager une utilisation plus rationnelle du pétrole et le développement de solutions de rechange, l’augmentation de la demande de pétrole pourrait commencer prochainement à ralentir

OU g PEINE PLUS QU°g L°HEURE ACTUELLE LA DEMANDE ET LES CO}TS DES APPROVISIONNEMENTS CONTINUERONT D°AUGMENTER LE FARDEAU mCONOMIQUE DE LA CONSOMMATION DE PmTROLE S°ALOURDIRA ET L°ENVIRONNEMENT MONDIAL SUBIRA DES DOMMAGES CONSIDmRABLES !GENCE INTERNATIONALE DE L°mNERGIE WWW IEA ORG


Croissance urbaine

Shannon Stapleton/Reuters

John Mogk, Wayne State University Law School

,°AGRICULTURE RECnLE UN POTENTIEL DE CROISSANCE ET PAS SEULEMENT g LA CAMPAGNE 5NE AGRICULTURE URBAINE g GRANDE mCHELLE POURRAIT FAIRE mCLORE LES GERMES D°UNE NOUVELLE CROISSANCE ET AMmLIORER LA VIE DES INDIVIDUS ,°EFFORT LE PLUS RmUSSI g L°ARRInRE DU FRONT PENDANT LA 3ECONDE 'UERRE MONDIALE FUT LA CRmATION DES ¢ JARDINS DE LA VICTOIRE £ DANS TOUTES LES VILLES AMmRICAINES 3ELON LE MINISTnRE DE L°!GRICULTURE DES bTATS 5NIS CES QUELQUE MILLIONS DE JARDINS AURAIENT PRODUIT ENTRE ET MILLIONS DE TONNES DE FRUITS ET DE LmGUMES SOIT PLUS DE DE LA PRODUCTION NATIONALE ET INTRODUIT LA PRATIQUE DE LA MISE EN CONSERVE DANS LA VIE URBAINE

!UJOURD°HUI LES VILLES AMmRICAINES SINISTRmES PEUVENT DE NOUVEAU TIRER PRO¹T DE L°AGRICULTURE URBAINE TANT SUR LE PLAN mCONOMIQUE ET SOCIAL QUE DE L°ENVIRONNEMENT ,°AGRICULTURE URBAINE ACCROsT LA PROSPmRITm mCONOMIQUE EN CRmANT DES EMPLOIS ET DE NOUVELLES ACTIVITmS LOCALES $E PLUS ELLE AMmLIORE LA SANTm ET LA SmCURITm DES RmSIDENTS EN LEUR PROCURANT DES ALIMENTS SAINS ET UN MEILLEUR ACCnS g DES ESPACES VERTS BIEN ENTRETENUS FAVORISE LE SENTIMENT D°APPARTENANCE g UNE COMMUNAUTm RENFORCE LE TISSU SOCIAL ET LA CAPACITm D°ORGANISATION ET UNIT LES HABITANTS AUTOUR D°UN OBJECTIF COMMUN ,°AGRICULTURE URBAINE AMmLIORE AUSSI L°ENVIRONNEMENT LOCAL EN REMPLAlANT LES ESPACES VACANTS DmLABRmS ET EN REVERDISSANT LES QUARTIERS

L’Annuel de l’OCDE 2011

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NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE

,A DEMANDE DE PRODUITS ALIMENTAIRES CULTIVmS LOCALEMENT EN PARTICULIER DE LA PART DE RESTAURANTS ET DE MAGASINS D°ALIMENTATION AUGMENTE AUX bTATS 5NIS ,E MINISTnRE DE L°!GRICULTURE ESTIME QU°ELLE ATTEINDRA MILLIARDS DE DOLLARS EN CONTRE MILLIARDS EN &AIT IMPORTANT LES SOMMES DmPENSmES DANS L°AGRICULTURE LOCALE RESTENT DANS L°mCONOMIE LOCALE ¦ $ETROIT LE NOMBRE CONSIDmRABLE DE TERRAINS VAGUES QUI AVOISINENT KM TOTAL POURRAIT APPROVISIONNER EN FRUITS ET LmGUMES SAINS UNE GRANDE PARTIE DE LA POPULATION !UJOURD°HUI IL EXISTE PEU DE DEMANDE VOIRE PAS DU TOUT POUR DES UTILISATIONS URBAINES HABITUELLES DE CES ESPACES VACANTS ,A DmCISION D°INVESTIR DANS L°AGRICULTURE URBAINE EST mCONOMIQUEMENT INTELLIGENTE #HAQUE DOLLAR INVESTI DANS UN JARDIN COMMUNAUTAIRE GmNnRE L°mQUIVALENT DE DOLLARS ENVIRON EN FRUITS ET LmGUMES $ES CHERCHEURS DE L°/HIO ESTIMENT QUE ¢ LE CHOIX DE PRODUITS ET DE TECHNIQUES DE CULTURE APPROPRImS PEUT RAPPORTER g DES AGRICULTEURS URBAINS JUSQU°g DOLLARS PAR ACRE HECTARE £ ¦ 0HILADELPHIE LES GAINS REPRmSENTmS PAR LES ¢ JARDINS MARAsCHERS URBAINS £ POURRAIENT ATTEINDRE JUSQU°g DOLLARS PAR DEMI ACRE HECTARE 3ELON LES ESTIMATIONS LES FRUITS ET LmGUMES CULTIVmS g $ETROIT POURRAIENT GmNmRER DES VENTES DE MILLIONS DE DOLLARS ET CRmER ENVIRON EMPLOIS ,ORSQUE DES TERRAINS VAGUES DEVIENNENT PROPRES PRODUCTIFS ET ATTRAYANTS AUX YEUX DES RmSIDENTS ANCIENS OU NOUVEAUX GRhCE g L°AGRICULTURE LA VALEUR DES LOGEMENTS DE LA VILLE AUGMENTE ET SA BASE D°IMPOSITION AUSSI ,°ACCnS g UNE ALIMENTATION DE QUALITm ENCOURAGERA LES CITADINS g ADOPTER DES MODES DE VIE PLUS SAINS ,E MANQUE D°ACCnS g DES PRODUITS SAINS ET BON MARCHm NUIT g LA SANTm ET AU BIEN oTRE DES HABITANTS DE $ETROIT ET CONTRIBUE g LA FAIM ET g

Chaque dollar investi dans un jardin communautaire génère environ 6 dollars en fruits et légumes

#ULTIVER LES ZONES DmLABRmES ET INSTABLES DE $ETROIT POURRAIT AUSSI RmDUIRE LA CRIMINALITm ,ES TERRAINS VAGUES DEVIENNENT DES DmCHARGES ILLmGALES ET SONT DES TROUS BmANTS DANS LE PAYSAGE URBAIN TANDIS QUE LES MAISONS INOCCUPmES SONT LA CIBLE D°INTRUSIONS ILLICITES D°ACTES DE VANDALISME ET D°INCENDIES VOLONTAIRES ,ES FERMES ET JARDINS PEUVENT AMmLIORER LA SmCURITm DnS LORS QUE LES TERRAINS SONT OCCUPmS ET SURVEILLmS PAR CEUX QUI LES EXPLOITENT g DES ¹NS AGRICOLES RmDUISANT AINSI LA NmCESSITm POUR LA VILLE D°ASSURER LA POLICE ET LE MAINTIEN DE L°ORDRE DES TERRAINS INOCCUPmS ,A PRODUCTION ALIMENTAIRE LOCALE RmDUIT LES BESOINS D°EMBALLAGE DE RmFRIGmRATION DE STOCKAGE ET DE TRANSPORT DES ALIMENTS mCONOMISANT AINSI DE L°mNERGIE ET DES CO}TS ASSOCImS g LA PRODUCTION DE NOURRITURE $E SURCROsT ELLE PERMET D°ATTmNUER CONSIDmRABLEMENT LES ATTEINTES g L°ENVIRONNEMENT 0AR EXEMPLE LES JARDINS SUR LES TOITS EXPLOITENT DES EAUX PLUVIALES QUI RISQUERAIENT DE FAIRE DmBORDER LES mGOUTS )LS RmCHAUFFENT AUSSI LES IMMEUBLES EN HIVER ET LES RAFRAsCHISSENT EN mTm PERMETTANT DE RmDUIRE LA CONSOMMATION D°mLECTRICITm ET LES FACTURES mNERGmTIQUES %N OUTRE ON PEUT AVEC UNE BONNE GESTION DE L°AGRICULTURE URBAINE TRANSFORMER LES EAUX USmES ET D°AUTRES PRODUITS DmRIVmS AGRICOLES COMME LE COMPOST EN RESSOURCES RECYCLABLES ET RmUTILISABLES /N A BEAUCOUP PARLm DE LA NmCESSITm D°mTABLIR UNE JUSTICE mCONOMIQUE PAR LA REFONTE DE L°mCONOMIE DE $ETROIT AU 88)nME SInCLE EN S°ASSURANT QUE TOUS SES RmSIDENTS PRO¹TENT DES FUTURS PROGRAMMES mCONOMIQUES !UCUNE ACTIVITm N°OFFRE DE PLUS GRANDES POSSIBILITmS DE CONCRmTISER LA JUSTICE mCONOMIQUE QUE L°AGRICULTURE URBAINE SI LES FRICHES URBAINES SONT MISES g LA DISPOSITION DES RmSIDENTS g GRANDE mCHELLE POUR CONTRIBUER g SATISFAIRE LEURS BESOINS ALIMENTAIRES )L FAUDRAIT TOUTEFOIS AGIR AVEC PRUDENCE LES SOLS DESTINmS g LA CULTURE DOIVENT oTRE TESTmS POUR S°ASSURER QU°ILS NE SONT PAS CONTAMINmS EN PARTICULIER AU PLOMB ET DmPOLLUmS 1UE LES GRANDS LABOURS COMMENCENT

L°OBmSITm OMNIPRmSENTES DANS LA VILLE !LORS QUE LA PLUPART DES RUES SONT PARSEMmES DE SUPmRETTES ET DE MAGASINS DE SPIRITUEUX AUCUNE CHAsNE DE GRANDE DISTRIBUTION N°EST IMPLANTmE DANS LA VILLE ,ES HABITANTS ONT DONC UN ACCnS LIMITm g DES ALIMENTS AUTRES QUE DES PRODUITS DE RESTAURATION RAPIDE DE QUALITm MmDIOCRE INDUSTRIELS ET HAUTEMENT CALORIQUES $ETROIT EST LA CINQUInME VILLE DES bTATS 5NIS POUR LE TAUX D°OBmSITm ET LE FAIBLE ACCnS g DES PRODUITS ALIMENTAIRES SAINS EN EST L°UNE DES PRINCIPALES CAUSES

Références et liens recommandés Mogk, John E. (2010), « Promoting urban agriculture as an alternative land use for vacant properties in the city of Detroit », Wayne State University Law School, Detroit, Michigan. Voir www.law.wayne.edu/pdf/urban_agriculture_policy_paper_mogk. pdf

,ES ALIMENTS PRODUITS SUR PLACE SONT PLUS NUTRITIFS QUE LES PRODUITS PROVENANT D°AILLEURS ,ORSQU°UN PRODUIT PARCOURS DE GRANDES DISTANCES ET CONTIENT DE GRANDES QUANTITmS DE CONSERVATEURS CHIMIQUES SA VALEUR NUTRITIONNELLE DIMINUE $E PLUS LE JARDINAGE EST UN LOISIR QUI ENTRAsNE UN MODE DE VIE PLUS SAIN ET LA THmRAPIE HORTICOLE EST BmNm¹QUE POUR LA SANTm

OCDE (2009), Farmland conversion: The spatial dimension of agricultural and land-use policies, OCDE, Paris, voir www.oecd.org/dataoecd/34/30/44111720.pdf

,ES EFFETS SECONDAIRES POTENTIELS DE L°AGRICULTURE URBAINE SONT SANS mQUIVALENT ,ES JARDINS ET LES FERMES SUSCITENT UN SENTIMENT DE COMMUNAUTm DE ¹ERTm ET D°APPARTENANCE ,°AGRICULTURE

78

URBAINE EST BmNm¹QUE POUR L°mDUCATION DES JEUNES LE TOURISME ET L°ANIMATION SOCIOCULTURELLE g TRAVERS DES PROGRAMMES SCOLAIRES OU PROFESSIONNELS PAR EXEMPLE %LLE PEUT EN OUTRE ATTIRER DE NOUVEAUX RmSIDENTS EN VILLE ET AMmLIORER LA QUALITm DE VIE DES HABITANTS

Growing Michigan’s Future : Sommet d’agriculture urbaine, organisé par la Engineering Society of Detroit et la American Society of Agricultural and Biological Engineers. Voir ww2.esd.org/EVENTS/2010/2010-10-UrbanFarm.htm

Cet article est originalement paru (en anglais)n sur le blog OECD Insights, le 13 septembre 2010, voir http://oecdinsights.org/2010/09/13/urban-agriculturegood-food-good-money-good- idea/Brian Keeley


Une nouvelle croissance qui prÊserve la planète James P. Leape, Directeur gÊnÊral, WWF International

ETC #ES DERNInRES ANNmES LES MARCHmS DE PRODUITS DURABLES CERTIš mS ONT AUGMENTm DE PLUS DE

Christian Hartmann Reuters

,ES POUVOIRS PUBLICS PEUVENT LIBmRER LE POTENTIEL DE CES NOUVEAUX MARCHmS )LS PEUVENT š XER DES OBJECTIFS AMBITIEUX DE RmDUCTION DES mMISSIONS DE CARBONE ET DE DmVELOPPEMENT DES mNERGIES RENOUVELABLES AINSI QUE DES NORMES D°EFš CACITm mNERGmTIQUE 5NE GESTION PLUS RIGOUREUSE DES RESSOURCES COLLECTIVES COMME LES PoCHERIES ET LES FORoTS PEUT CONTRIBUER g STIMULER LE CHANGEMENT ,°UNE DES PRIORITmS EST DE SUPPRIMER LES mNORMES SUBVENTIONS QUI NOUS EMMnNENT DANS LA MAUVAISE DIRECTION PLUS DE MILLIARDS DE DOLLARS AU PROš T DES mNERGIES FOSSILES PAR EXEMPLE ,ES mLIMINER OUVRIRAIT LE MARCHm g DE NOUVELLES ACTIVITmS %N REDISTRIBUER UNE PARTIE PEUT ACCmLmRER LA TRANSITION !INSI LES SUBVENTIONS MONDIALES EN FAVEUR DE LA PoCHE SONT ESTIMmES g MILLIARDS DE DOLLARS PAR AN SI LES POUVOIRS PUBLICS N°EN RmAFFECTAIENT QU°UN TIERS g LA RECONSTITUTION DES STOCKS ET g L°AMmLIORATION DE LA GESTION DES PoCHERIES MONDIALES L°ACCROISSEMENT DE LA PRODUCTION SERAIT DE MILLIARDS DE DOLLARS PAR AN ,E 2APPORT PLANnTE VIVANTE DU 77& MONTRE QUE NOUS CONSOMMONS ACTUELLEMENT DE RESSOURCES AU DELg DE CE QUE LA 4ERRE PEUT PRODUIRE 3I NOUS SUIVONS CETTE TENDANCE IL NOUS FAUDRA DEUX PLANnTES POUR SUBVENIR g NOS BESOINS EN -ANIFESTEMENT LE STATU QUO NE NOUS MnNERA PAS g DES LENDEMAINS PROSPnRES .OUS DEVONS NOUS MONTRER CAPABLES DE NOUS DmVELOPPER ET DE FAIRE CROsTRE NOTRE mCONOMIE SANS mPUISER LA 4ERRE !UTREMENT DIT LA CROISSANCE DOIT SE PASSER DU CARBONE ET NOUS DEVONS EMPLOYER LES INCROYABLES RESSOURCES NATURELLES DE LA PLANnTE SANS NUIRE g LA SANTm DES mCOSYSTnMES ,ES GRANDS GROUPES COMMENCENT g COMPRENDRE QU°IL EST EXTRoMEMENT RISQUm g MESURE QUE LES TERRES L°EAU ET LES AUTRES RESSOURCES VIENNENT g MANQUER DE CONSERVER UN MODUS OPERANDI QUI LAISSE DES STIGMATES PROFONDS )LS RmALISENT MoME QUE LA DURABILITm PEUT RAPPORTER GROS

,E Dmš ESSENTIEL DE CE SInCLE CONSISTE SANS DOUTE g TROUVER LE MOYEN DE RmPONDRE AUX BESOINS ET AUX ASPIRATIONS D°UNE POPULATION EN AUGMENTATION SANS ALLER AU DELg DES CAPACITmS DE NOTRE UNIQUE PLANnTE )L N°EST PAS FACILE g RELEVER MAIS OFFRE DES POSSIBILITmS DE CROISSANCE NOUVELLES ET CONSIDmRABLES g CEUX QUI ONT DES SOLUTIONS g PROPOSER RÊfÊrences et liens recommandÊs WWF, Rapport planète vivante 2010, Gland, Suisse. Site Internet du WWF : www.wwf.fr

L’Êco-innovation dans l’industrie : favoriser la croissance verte Disponible sur www.oecd.org/librairie

$°APRnS UN RAPPORT RmCENT DU GmANT DE LA BANQUE (3"# LE MARCHm MONDIAL DES mNERGIES g FAIBLES mMISSIONS DE CARBONE VA QUASIMENT

Si les pouvoirs publics ne rĂŠaectaient qu’un tiers des subventions mondiales en faveur de la pĂŞche Ă la reconstitution des stocks et Ă l’amĂŠlioration de la gestion des pĂŞcheries, l’accroissement de la production serait de 34 milliards de dollars par an TRIPLER DANS LES DIX PROCHAINES ANNmES ET REPRmSENTERA ALORS MILLIARDS DE DOLLARS PAR AN ,A #HINE AMBITIONNE D°EN PRENDRE LA ToTE $mJg PREMIER FABRICANT D°mOLIENNES DE PANNEAUX SOLAIRES ET DES RmSEAUX mLECTRIQUES LES PLUS PERFORMANTS CE PAYS INVESTIT MASSIVEMENT DANS LA VOITURE mLECTRIQUE ET LE TRAIN g GRANDE VITESSE ,E 0RmSIDENT (U *INTAO A DmCLARm QUE LA #HINE DEVAIT ¢ PRmEMPTER LES DmBOUCHmS OFFERTS PAR LA NOUVELLE mTAPE DE LA RmVOLUTION mNERGmTIQUE MONDIALE ÂŁ .OUS ASSISTONS AUSSI g UNE EXPLOSION DES MARCHmS DES BIENS PRODUITS DE MANInRE DURABLE POISSONS CAPTURmS DANS DES PoCHERIES BIEN GmRmES HUILE DE PALME PRODUITE SANS DmVASTER LES PRmCIEUSES FORoTS TROPICALES

L’Êco-innovation sera un ĂŠlĂŠment essentiel des eorts consentis par l’industrie pour parer au changement climatique et parvenir Ă une ÂŤ croissance verte Âť dans l’ère post-Kyoto. Cette publication prĂŠsente les recherches et analyses conduites au cours de la première phase du Projet de l’OCDE sur la production durable et l’Êco-innovation. Elle dĂŠcrit la nature de celle-ci et ses processus, et fait le point sur les stratĂŠgies nationales et initiatives des pouvoirs publics en la matière. Ce titre est un volet de la StratĂŠgie de l’OCDE pour l’innovation et de la StratĂŠgie de l’OCDE pour une croissance verte.

Voir aussi www.oecd.org/ croissanceverte et www.oecd.org/ innovation/strategie

L’Annuel de l’OCDE 2011

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NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE

Favoriser l’écosystème d’innovation Charles Beigbeder, Président de Gravitation, fondateur et président non exécutif de Poweo

REUTERS/Charles Platiau

%N¹N JE CITERAIS LE NUMmRIQUE EN GmNmRAL LES INFOTECHS )L Y A MILLIARDS DE DmTENTEURS DE TmLmPHONES MOBILES DANS LE MONDE )L Y A DES TmLmPHONES DE PLUS EN PLUS INTELLIGENTS LES SMART PHONES %T PUIS IL Y A MILLIARDS D°INTERNAUTES .OUS N°EN SOMMES QU°AU DmBUT DE TOUTES LES APPLICATIONS QU°ON PEUT IMAGINER POUR FACILITER LA VIE DES GENS ET C°EST UN VRAI GISEMENT DE CROISSANCE

6ERS QUELLES NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE SE TOURNER EN ET AU DELg 0OUR #HARLES "EIGBEDER FONDATEUR DE 0OWEO PREMIER OPmRATEUR D°mLECTRICITm PRIVm EN &RANCE ET CRmATEUR DE NOMBREUSES SOCImTmS INNOVANTES CES SOURCES RmSIDENT DANS LA COMBINAISON ENTRE LES GRANDES mVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES CULTURELLES ET DmMOGRAPHIQUES ET L°INSTAURATION PAR LES POUVOIRS PUBLICS D°UN CLIMAT FAVORABLE g L°INNOVATION ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% &ACE g LA FRAGILITm DE LA REPRISE IL EST PARTICULInREMENT CRUCIAL DE TROUVER DE NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE 1UELS SONT LES GRANDS DOMAINES PROMETTEURS EN LA MATInRE #HARLES "EIGBEDER 3I L°ON CHERCHE g IDENTI¹ER LES MmTIERS D°AVENIR SUR LESQUELS IL FAUT METTRE LE PAQUET PARCE QUE LE SAUPOUDRAGE NE DONNE RIEN J°EN RETIENDRAIS TROIS $°ABORD BIEN S}R LES INmVITABLES GREEN TECHS PILIERS DE LA ¢ CROISSANCE VERTE £ PARCE QU°IL FAUT LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE N°EN DmPLAISE AUX CLIMATO SCEPTIQUES -oME POUR CEUX QUI DOUTENT IL FAUT LE FAIRE POUR oTRE MOINS DmPENDANTS mNERGmTIQUEMENT DE PAYS GmOPOLITIQUEMENT TRnS FRAGILES ET POUR oTRE PLUS COMPmTITIFS CAR LE BARIL DE PmTROLE PEUT FACILEMENT S°ENVOLER VERS LES DOLLARS $ONC IL FAUT DmCARBONER NOS mCONOMIES EN MENANT UNE VmRITABLE ¢ RmVOLUTION VERTE £ C°EST L°EF¹CACITm mNERGmTIQUE DANS LE BhTIMENT LE TRANSPORT ET L°INDUSTRIE CE SONT LES mNERGIES RENOUVELABLES O| IL Y A mNORMmMENT DE CHOSES g FAIRE C°EST LE RECYCLAGE DES MATmRIAUX CE SONT LES BIOCARBURANTS ETC #ES DOMAINES COMMENCENT g ENGENDRER UNE FORTE CROISSANCE ET UNE FORTE CRmATION D°EMPLOIS $EUXInMEMENT LES MmTIERS AUTOUR DES BIOTECHNOLOGIES DES TECHNOLOGIES ET DES SERVICES POUR LA SANTm 4OUT SIMPLEMENT PARCE QUE L°ON VIT PLUS LONGTEMPS ET QUE L°ON ESPnRE VIVRE EN BONNE SANTm )L EST CLAIR QUE LES DmPENSES DE SANTm DANS LES PAYS OCCIDENTAUX VONT BEAUCOUP AUGMENTER )L Y A Lg UN GISEMENT UNE DEMANDE NON SATISFAITE ET UN FORT POTENTIEL DE CROISSANCE POUR LES ENTREPRISES #ELA VA DES TECHNIQUES D°IMAGERIE MmDICALE POUR DIAGNOSTIQUER PLUS TxT LES PATHOLOGIES g L°ASSISTANCE g L°AUTONOMIE DES PATIENTS ET

80

TOUS LES SERVICES QUE L°ON PEUT IMAGINER LA DmCOUVERTE DE NOUVELLES MOLmCULES OU DE COCKTAILS DE MOLmCULES QUI POURRAIENT SOIGNER LES PATHOLOGIES NOTAMMENT LES MALADIES RARES MAIS AUSSI LE ºmAU DU CANCER ,A DmCOUVERTE DU GmNOME IL Y A ANS MAINTENANT PERMET D°AF¹NER L°mLABORATION DE COCKTAILS DE MmDICAMENTS POUR SOIGNER CES PATHOLOGIES ,°ANALYSE GmNOMIQUE PERMET DE GAGNER DU TEMPS DANS LA MISE AU POINT DES MmDICAMENTS /N PEUT RACCOURCIR DE ANS LE PROCESS ET IL Y A DONC Lg UN ESPOIR

,° ¢ INNOVATION £ N°EST PAS SEULEMENT TECHNOLOGIQUE ELLE CONCERNE AUSSI LES MODnLES DE MANAGEMENT OU LA SOPHISTICATION DES PRODUITS ¹NANCIERS $ANS CE DERNIER CAS LA CRISE SEMBLE AVOIR MONTRm AVEC LES PRODUITS DmRIVmS QUE L°INNOVATION N°mTAIT PAS TOUJOURS UNE BONNE CHOSE¤ .ATURELLEMENT L°INNOVATION N°EST PAS SEULEMENT TECHNOLOGIQUE #E SONT SOUVENT DES DmRmGLEMENTATIONS OU DES RE RmGLEMENTATIONS QUI PERMETTENT g DES NOUVEAUX INTRANTS D°APPARAsTRE COMME DANS L°mNERGIE $EMAIN PEUT oTRE DANS LES CHEMINS DE FER )L Y A TOUTE UNE SmRIE DE SECTEURS QUI SONT BLOQUmS DANS CERTAINS PAYS OCCIDENTAUX ET

Il faut décarboner nos économies, en menant une véritable « révolution verte » EN PARTICULIER EN &RANCE #ES SECTEURS S°OUVRENT g LA CONCURRENCE ET Lg SANS APPORTER D°INNOVATION TECHNOLOGIQUE MAJEURE ON PEUT APPORTER BEAUCOUP AU CONSOMMATEUR ¹NAL %NSUITE LA CONCURRENCE STIMULE L°INNOVATION ET C°EST GAGNANT GAGNANT 3UR LA QUESTION DE L°INNOVATION ¹NANCInRE JE PENSE QU°IL NE FAUT PAS LA DIABOLISER ,A ¹NANCE EST UN MOYEN ELLE NE DOIT PAS oTRE UNE ¹N ,A ¹NANCE POUR LA ¹NANCE PEUT oTRE DANGEREUSE MAIS C°EST GRhCE g L°INNOVATION ¹NANCInRE QUE DE TRnS NOMBREUSES ENTREPRISES DANS TOUTES SORTES DE DOMAINES PEUVENT TROUVER DES CAPITAUX POUR INVESTIR CRmER DE L°EMPLOI ET CROsTRE S°INTERNATIONALISER INNOVER $°AILLEURS L°INNOVATION ¹NANCInRE TRnS SOUVENT A POUR IMPACT DE LIMITER CETTE FAMEUSE VOLATILITm QUE L°ON CRITIQUE AVEC RAISON 0LUS IL Y A D°ACTEURS SUR LE MARCHm PLUS IL Y A D°ARBITRAGES CE QUI RmDUIT LA VOLATILITm )L FAUT DONC FAIRE ATTENTION CAR SI L°ON ENTRAVE TROP L°INNOVATION ¹NANCInRE ON PEUT AUGMENTER LA VOLATILITm #ERTES IL FAUT DES RnGLES DU JEU !DAM 3MITH LE DISAIT DmJg ,ES VRAIS LIBmRAUX VEULENT QUE L°mCONOMIE DE MARCHm FONCTIONNE ILS VEULENT DONC DES RnGLES ET CES RnGLES DOIVENT mVOLUER PARCE QUE L°INTELLIGENCE HUMAINE EST SANS LIMITE PARCE QUE LES TECHNOLOGIES mVOLUENT #°EST SANS DOUTE FAUTE DE RnGLES APPROPRImES QU°ON A EU LA CRISE DE 1U°ATTENDEZ VOUS DES POLITIQUES PUBLIQUES POUR TIRER LE MEILLEUR PARTI POSSIBLE DES NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE


&ACE g LA REPRISE MOLLE DANS CERTAINS PAYS D°%UROPE ET g L°mMERGENCE DE PAYS CONCURRENTS COMME LA #HINE ET L°)NDE NOUS N°AVONS D°AUTRE CHOIX QUE DE NOUS EN SORTIR PAR LE HAUT C°EST g DIRE PAR L°INNOVATION ,ES GOUVERNEMENTS EUROPmENS EN !LLEMAGNE EN &RANCE ONT MIS LES BOUCHmES DOUBLES SUR TOUS LES DISPOSITIFS QUI FAVORISENT L°INNOVATION ET J°AI mTm TRnS HEUREUX D°APPRENDRE IL Y A QUELQUES JOURS QUE LE TAUX DE

Ce sont souvent des déréglementations ou des re-réglementations qui permettent à des nouveaux intrants d’apparaître, comme dans l’énergie RECHERCHE DmVELOPPEMENT 2 $ PAR RAPPORT AU 0)" EN &RANCE mTAIT g ALORS QUE TRADITIONNELLEMENT IL SE MAINTIENT AUTOUR DE #E REDmMARRAGE DES INVESTISSEMENTS DE 2 $ EST TRnS ENCOURAGEANT D°AUTANT QU°IL A EU LIEU EN DmPIT DE LA CRISE #ELA EST D} g UNE SmRIE DE MESURES COMME LE CRmDIT IMPxT RECHERCHE QUI A POUSSm TOUTE UNE SmRIE D°ENTREPRISES g INNOVER ET g INVESTIR DANS LA 2 $ #°EST AUSSI LE RmSULTAT DE LA RmFORME SUR L°AUTONOMIE DES UNIVERSITmS EN &RANCE DU DmVELOPPEMENT DES PxLES DE COMPmTITIVITm ET DE TOUTE UNE SmRIE DE DISPOSITIFS ,°mCOSYSTnME DE LA RECHERCHE PUBLIQUE RECHERCHE PRIVmE ET DE L°INNOVATION COMMENCE g FONCTIONNER ,A MAYONNAISE PREND EN &RANCE ET C°EST UNE TRnS BONNE NOUVELLE #ERTES C°EST LENT ET lA N°A PAS ENCORE D°IMPACT SIGNI¹CATIF SUR LES CHIFFRES DE LA CROISSANCE EN &RANCE #ELA IRAIT SANS DOUTE PLUS VITE SI L°ON AMmLIORAIT L°ENVIRONNEMENT ¹SCAL ET SOCIAL DES ENTREPRISES FRANlAISES QUI N°EST PAS FAVORABLE g LA PRISE DE RISQUE ET g LA CROISSANCE *E RAPPELLE QUE LES MARGES DES ENTREPRISES FRANlAISES C°EST g DIRE L°EXCmDENT BRUT D°EXPLOITATION DIVISm PAR LA VALEUR AJOUTmE N°EST QUE DE CONTRE POUR LEURS HOMOLOGUES ALLEMANDES ET POUR LEURS HOMOLOGUES BRITANNIQUES $E PLUS LES ENTREPRISES FRANlAISES N°AUTO¹NANCENT LEURS INVESTISSEMENTS QU°g HAUTEUR DE ALORS QUE LES !LLEMANDS SONT AU DELg DE )L Y A DONC UN VRAI PROBLnME STRUCTUREL DE ¹NANCEMENT DE L°INVESTISSEMENT EN &RANCE QUI S°AJOUTE AUX INQUImTUDES SUR L°INCAPACITm DE L°bTAT g RmDUIRE SES Dm¹CITS %N¹N IL FAUDRAIT g MON SENS REVOIR LE ¹NANCEMENT DU SYSTnME DE PROTECTION SOCIALE FRANlAIS ,ES ORGANISMES DE SmCURITm SOCIALE C°EST MILLIARDS D°EUROS PAR AN #ETTE SOMME EST ¹NANCmE PAR MILLIARDS DE PRmLnVEMENTS OBLIGATOIRES MILLIARDS DE RECETTES INTERNES ET MILLIARDS DE Dm¹CITS *E M°INTmRESSE AUX MILLIARDS DE PRmLnVEMENTS OBLIGATOIRES C°EST MILLIARDS DE COTISATIONS SOCIALES PATRONALES SALARIALES #3' ETC ET MILLIARDS D°IMPxTS #E MIX EST ABERRANT )L FAUT RE RmGLER LE MOTEUR &RANCE EN RmDUISANT CETTE PART DES PRmLnVEMENTS OBLIGATOIRES QUI PnSE SUR LE TRAVAIL 0EUT oTRE FAUT IL RmmQUILIBRER g VOIRE INVERSER LA PROPORTION /N SE RETROUVERAIT ALORS g mGALITm AVEC CE QUE SUBISSENT LES ENTREPRISES ALLEMANDES 6OUS IMAGINEZ L°APPEL D°AIR QUE CELA PEUT PRODUIRE POUR LES ENTREPRENEURS FRANlAIS /N POURRAIT ALORS INNOVER BEAUCOUP PLUS ET PARTICIPER PLEINEMENT g CETTE CROISSANCE QUI EST VmRITABLEMENT g PORTmE DE MAIN 6OIR WWW GRAVITATIONGROUP COM ET WWW POWEO COM

Les conditions de l’innovation ,ES PAYS QUI FONT DE L°INNOVATION ET DE L°ENTREPRENARIAT LES MOTEURS DE NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE SERONT MIEUX g MoME DE SORTIR ET DE RESTER g L°mCART DE LA RmCESSION ,ES GOUVERNEMENTS PEUVENT FACILITER LE PROCESSUS EN CRmANT UN ENVIRONNEMENT PROPICE ET EN PROTmGEANT LES MOTEURS D°INNOVATION MoME DANS LES MOMENTS DIF¹CILES "IEN ENTENDU LES POLITIQUES AGISSANT SUR LA DEMANDE QUE CE SOIT LA RmFORME DE LA RmGLEMENTATION ET DE LA ¹SCALITm OU LES MODALITmS DES MARCHmS PUBLICS ONT UN RxLE FONDAMENTAL g JOUER -AIS IL EXISTE AUSSI CERTAINES MESURES SPmCI¹QUES QUE LES GOUVERNEMENTS DOIVENT PRENDRE EN CONSIDmRATION ,E PARADOXE DE LA CRISE EST QU°ELLE CRmE DES OPPORTUNITmS CAR DE NOUVELLES MmTHODES SE SUBSTITUENT AUX ANCIENNES GRhCE g LA ¢ DESTRUCTION CRmATRICE £ MAIS QUE L°ON OBSERVE PARALLnLEMENT UNE AVERSION AU RISQUE ET UNE PmNURIE DE ¹NANCEMENT QUI LIMITENT LES POSSIBILITmS D°INNOVER #E PROBLnME ET L°IMPORTANCE DE L°INNOVATION COMME MOTEUR DE LA CROISSANCE ONT mTm PRIS EN COMPTE DANS LES NOMBREUX PLANS DE RELANCE ENGAGmS POUR CONTREBALANCER L°IMPACT DE LA CRISE $E NOMBREUX PAYS ONT AUGMENTm LEURS INVESTISSEMENTS PUBLICS DANS L°mDUCATION LA RECHERCHE ET L°INFRASTRUCTURE POUR AMmLIORER LEUR CROISSANCE -AIS AVEC LE POIDS CROISSANT DES Dm¹CITS BUDGmTAIRES LES GOUVERNEMENTS POURRAIENT oTRE TENTmS DE RmDUIRE CES DmPENSES #E SERAIT UNE ERREUR $E TELLES RmDUCTIONS ALLnGERAIENT SANS DOUTE LES BUDGETS g COURT TERME MAIS ELLES SAPERAIENT LA CROISSANCE g LONG TERME SANS PARLER DE LA CAPACITm g RELEVER DES Dm¹S COMME LE CHANGEMENT CLIMATIQUE LA FAIM ET LA MALADIE QUI EXIGENT TOUS DES SOLUTIONS INNOVANTES ¤ %N Dm¹NITIVE L°INGmNIOSITm HUMAINE ET L°ESPRIT D°ENTREPRISE SONT L°ESSENCE MoME DE L°INNOVATION 3I LA SCIENCE ET LE SAVOIR FAIRE TECHNIQUE SONT ESSENTIELS POUR FAIRE PROGRESSER LES CONNAISSANCES L°INNOVATION NmCESSITE BIEN DAVANTAGE %LLE REPOSE AUSSI SUR UN ENSEIGNEMENT mTENDU ET PERTINENT QUI DmVELOPPE LES COMPmTENCES ENTREPRENARIALES L°INITIATIVE ET LA CRmATIVITm AINSI QUE SUR L°APPRENTISSAGE g TRAVAILLER AU SEIN D°mQUIPES EN RmSEAU ,ES PROGRAMMES D°ENSEIGNEMENT DOIVENT oTRE ADAPTmS POUR DONNER AUX mTUDIANTS LA CAPACITm DE PARTICIPER g LA CRmATION LA DIFFUSION ET L°ADAPTATION DES INNOVATIONS DANS UN CONTEXTE O| L°APPRENTISSAGE ET L°APPLICATION DE NOUVELLES COMPmTENCES DEVIENNENT NmCESSAIRES TOUT AU LONG DE LA VIE $E NOMBREUX GOUVERNEMENTS DEVRAIENT REPENSER LE RxLE QUE LES UNIVERSITmS ET LES ORGANISMES DE RECHERCHE PUBLICS JOUENT DANS LEURS mCONOMIES 4ROP SOUVENT LES UNIVERSITmS SONT CONSIDmRmES UNIQUEMENT COMME DES DISPENSATEURS D°ENSEIGNEMENT ET NON COMME DES PxLES ESSENTIELS D°INNOVATION ,ES UNIVERSITmS ET LES mTABLISSEMENTS PUBLICS DE RECHERCHE JETTENT DES PONTS ENTRE LES ACTEURS QU°IL S°AGISSE DES ENTREPRISES DES ADMINISTRATIONS ET DES PAYS ET ILS SONT SOUVENT LE POINT D°ANCRAGE QU°EXPLOITENT LES PxLES LOCAUX POUR PARTICIPER AUX RmSEAUX MONDIAUX ,ES GOUVERNEMENTS DEVRAIENT LEUR ACCORDER PLUS D°INDmPENDANCE PROMOUVOIR LA CONCURRENCE ET L°ESPRIT D°ENTREPRISE ET RENFORCER LEUR CAPACITm g oTRE CONCURRENTIELS AU PLAN NATIONAL ET g L°mTRANGER Extrait de « Innovation : stratégies intelligentes pour des reprises durables », par Andrew Wyckoff et Dirk Pilat, L’Observateur de l’OCDE n° 279, mai 2010.

L’Annuel de l’OCDE 2011

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NOUVELLES SOURCES DE CROISSANCE

Une nouvelle croissance venue de l’espace

REUTERS/Charles Platiau

Claire Jolly, Programme de l’OCDE sur l’avenir

,°ESPACE EST AUSSI EN TRAIN DE DEVENIR UNE DIMENSION ESSENTIELLE DE L°INFRASTRUCTURE mCONOMIQUE MONDIALE ET UNE SOURCE DE CROISSANCE ET DE CRmATION D°EMPLOIS !U DELg DES IMAGES SATELLITE FAMILInRES DES PRmVISIONS MmTmOROLOGIQUES LE SECTEUR SPATIAL A ATTEINT UN DEGRm DE MATURITm TEL QUE NOUS CxTOYONS QUOTIDIENNEMENT LE PLUS SOUVENT g NOTRE INSU QUANTITm D°APPLICATIONS DES TECHNOLOGIES SPATIALES ,ES SATELLITES RELAIENT LES APPELS DES TmLmPHONES PORTABLES ET LES SIGNAUX DE MILLIERS DE CHAsNES DE TmLmVISION )LS PERMETTENT DE LOCALISER UN NAVIRE EN MER OU DE COMMUNIQUER L°HEURE DE PASSAGE DU PROCHAIN BUS #°EST AUSSI PAR L°ESPACE QUE TRANSITENT NOTRE CODE DE CARTE BANCAIRE ET D°AUTRES INFORMATIONS QUAND NOUS UTILISONS LE DISTRIBUTEUR AUTOMATIQUE D°UNE BANQUE ,A NAISSANCE DES SYSTnMES '03 A FAIT APPARAsTRE UNE NOUVELLE DEMANDE DE MATmRIELS ET LOGICIELS DE NAVIGATION PAR SATELLITE EN PLUS D°UN MILLIARD DE PERSONNES UTILISENT DmJg CES SYSTnMES $EPUIS LE DmBUT DU 88)nME SInCLE L°INTmGRATION DES TECHNOLOGIES DE GmOLOCALISATION AUX

82

Équivalents temps plein, 2009

216

172

101

Danemark

Finlande

Portugal

30

276 Norvège

31

318 Autriche

Irlande

610 Pays-Bas

Luxembourg

783

664 Suède

2 000

Suisse

2231

4 000

1523

4490

6 000

3429

8 000

5270

10 000

11225

12 000

Espagne

Belgique

R-U

Italie

0 France

¦ CE JOUR DIX PAYS ONT DmMONTRm LEURS CAPACITmS DE LANCEMENT SEPT PAYS LES bTATS 5NIS LA 2USSIE LA #HINE LE *APON L°)NDE )SRApL ET L°)RAN ET L°!GENCE SPATIALE EUROPmENNE %3! DISPOSENT DE LANCEURS OPmRATIONNELS INDmPENDANTS ET DEUX PAYS LE "RmSIL ET LA #ORmE AMBITIONNENT DE METTRE AU POINT LEUR PROPRE LANCEUR D°ICI CINQ ANS 4OUS SONT ATTIRmS PAR LES PERSPECTIVES INmDITES OUVERTES PAR LES APPLICATIONS DES TECHNOLOGIES SPATIALES POUR LA DIFFUSION DE L°INFORMATION LA TmLmDmTECTION OU POUR DmVELOPPER LEURS COMPmTENCES ET LEUR SAVOIR FAIRE

L’emploi dans le secteur spatial

Allemagne

#INQUANTE TROIS ANS APRnS LE LANCEMENT DU PREMIER SATELLITE LE OCTOBRE LE CLUB TRnS FERMm DES PUISSANCES SPATIALES S°EST mLARGI g DE NOMBREUX bTATS DE TOUS LES CONTINENTS AUX CAPACITmS TRnS DIVERSES 0LUS DE PAYS ONT DmJg LANCm UN SATELLITE ET L°EXPLOITENT EN PERMANENCE ET AUTRES AU MOINS SE PRmPARENT g METTRE EN ORBITE LEUR PREMIER ENGIN D°ICI CINQ ANS

Source : OCDE, The space economy at a glance (à paraître)

mQUIPEMENTS AUTOMOBILES ET AUX PRODUITS DE GRANDE CONSOMMATION DONT LES TmLmPHONES INTELLIGENTS SUIT UNE COURBE DE CROISSANCE EXPONENTIELLE !VEC LA GmNmRALISATION DES SYSTnMES '03 EMBARQUmS DANS LES VmHICULES ET L°INCORPORATION DE PUCES DE NAVIGATION g UN

Le marché des technologies de géolocalisation, qui pèse déjà 30 milliards de dollars, pourrait quasiment doubler d’ici 2013 NOMBRE CROISSANT D°APPAREILS GRAND PUBLIC LE MARCHm DES TECHNOLOGIES DE GmOLOCALISATION QUI PnSE DmJg MILLIARDS DE DOLLARS POURRAIT QUASIMENT DOUBLER D°ICI

Références et liens recommandés Travaux de l’OCDE sur le secteur spatial : www.oecd.org/futures/space OCDE (2010), Panorama économique du secteur spatial (à paraître), OCDE, Paris. Jolly, Claire (2008), « Un espace à conquérir », L’Observateur de l’OCDE n° 268, juin.


Les critères du bonheur Kate Scrivens, Projet mondial de l’OCDE « Mesurer le progrès des sociétés »

PRENDRE EN COMPTE ,A PLUPART DES GENS DIRAIENT QUE LE BONHEUR EST UNE PART ESSENTIELLE DU BIEN oTRE « CERTAINS DISENT MoME QUE C°EST LE SEUL ASPECT QUI COMPTE -AIS IL EST COMPLEXE DE MESURER LE BONHEUR 0AR EXEMPLE NOS HUMEURS PEUVENT VARIER SELON NOTRE PERSONNALITm LES CIRCONSTANCES OU MoME SELON L°HEURE DE LA JOURNmE %T LE BONHEUR PEUT N°oTRE QU°UN RACCOURCI POUR DmSIGNER UN mVENTAIL D°mLmMENTS COMPOSANT LE BIEN oTRE SUBJECTIF DES INDIVIDUS PARMI LESQUELS DES EXPmRIENCES POSITIVES DE JOIE OU DE ¹ERTm TIRmE DE SUCCnS ET DES EXPmRIENCES NmGATIVES DE DOULEUR OU DE CHAGRIN

Fayaz Kabli/Reuters

$ES ENQUoTES MENmES AUX bTATS 5NIS AU *APON ET EN %UROPE MONTRENT QUE LES NIVEAUX AGRmGmS DE SATISFACTION g L°mGARD DE LA VIE SONT RESTmS PLUS OU MOINS STABLES DEPUIS PLUSIEURS DmCENNIES MALGRm LA PROGRESSION DES NIVEAUX DE VIE $°APRnS CERTAINS CHERCHEURS UNE FOIS QUE LES INDIVIDUS ONT ATTEINT UN CERTAIN NIVEAU DE CONFORT LES AMmLIORATIONS ULTmRIEURES N°ONT PLUS BEAUCOUP D°IMPACT SUR L°mVALUATION DE LEUR SITUATION -ESURER ET INTERPRmTER LE BONHEUR ET

Si les individus se déclarent heureux bien que vivant dans la pauvreté, leur situation doit-elle pour autant cesser de préoccuper la sphère politique ? ,A CROISSANCE mCONOMIQUE N°EST PAS UNE ¹N EN SOI DES NIVEAUX DE PRODUCTIVITm PLUS mLEVmS ET UN REVENU NATIONAL EN HAUSSE N°IMPORTENT QUE DANS LA MESURE O| ILS CONTRIBUENT g L°AMmLIORATION DU NIVEAU DE VIE ET DU BIEN oTRE DE LA POPULATION )L N°Y A Lg RIEN DE NOUVEAU LA #ONVENTION DE L°/#$% DE DIT EXPLICITEMENT QUE L°ENJEU DE LA CROISSANCE EST D°AMmLIORER LE BIEN oTRE DES POPULATIONS #EPENDANT S°IL EXISTE DES MmTHODES BIEN mTABLIES POUR MESURER LA CROISSANCE mCONOMIQUE « LE 0)" OU LES DmPENSES PUBLIQUES PAR EXEMPLE « IL EST MOINS mVIDENT DE QUANTI¹ER LE BIEN oTRE DES INDIVIDUS #OMMENT SAVOIR SI LE BIEN oTRE D°UN PAYS OU D°UN GROUPE DE PERSONNES S°AMmLIORE %T COMMENT IDENTI¹ER LES FACTEURS QUI PERMETTENT CES AMmLIORATIONS $E MEILLEURES MESURES DU BIEN oTRE ET DE LA QUALITm DE VIE SONT NmCESSAIRES POUR AMmLIORER LES POLITIQUES ,ES STATISTICIENS DE L°/#$% SE SONT DONC MIS AU TRAVAIL ,E BIEN oTRE NE SIGNI¹E PAS LA MoME CHOSE POUR TOUT LE MONDE ET IL FAUT DONC POUR LE MESURER COMMENCER PAR CONVENIR DES mLmMENTS g

Satisfaction à l’égard de l’existence Panorama de la société 2009 de l’OCDE, Gallup World Poll 2006

AUTRES ASPECTS DU BIEN oTRE SUBJECTIF EST UNE ENTREPRISE COMPLEXE DES ENQUoTES ONT mTm MENmES MAIS ON A POUR L°INSTANT PEU ESSAYm D°INCORPORER CES MmTHODES AUX PRATIQUES GOUVERNEMENTALES #EPENDANT IL DEVIENT mVIDENT QUE TOUTE TENTATIVE DE MESURER LE BIEN oTRE DOIT PRENDRE EN COMPTE LA FAlON DONT LES INDIVIDUS PERlOIVENT LEUR PROPRE EXISTENCE -AIS COMMENT #AR CONSIDmRER UNIQUEMENT LE BIEN oTRE SUBJECTIF POSE UN PROBLnME PHILOSOPHIQUE SI LES INDIVIDUS SE DmCLARENT HEUREUX BIEN QUE VIVANT DANS LA PAUVRETm OU L°ISOLEMENT PAR EXEMPLE LEUR SITUATION DOIT ELLE POUR AUTANT CESSER DE PRmOCCUPER LA SPHnRE POLITIQUE ,°INDIVIDU EST IL TOUJOURS LE MEILLEUR JUGE DE SON PROPRE BIEN oTRE ,A MEILLEURE FAlON DE SE FAIRE UNE REPRmSENTATION mQUILIBRmE DU BIEN oTRE EST DE COMBINER MESURES SUBJECTIVES ET DONNmES OBJECTIVES POUR LES DIFFmRENTS DOMAINES QUI CONTRIBUENT AU BIEN oTRE D°UN INDIVIDU #ES DONNmES OBJECTIVES COMPRENDRAIENT LE NIVEAU DE VIE MATmRIEL NOTAMMENT LE REVENU LA CONSOMMATION ET LA RICHESSE LA SANTm L°mDUCATION LES ACTIVITmS PERSONNELLES RmMUNmRmES OU NON LES QUESTIONS POLITIQUES LES RELATIONS SOCIALES LA QUALITm DE L°ENVIRONNEMENT ET LA SmCURITm PHYSIQUE ET mCONOMIQUE

10 8 6 4 2

Danemark

Pays-Bas

Australie

États-Unis

France

Islande

Mexique

OCDE

Japon

Rép. tchèque

Portugal

Turquie

0

!UTRE PRIORITm LA PRODUCTION DE STATISTIQUES PLUS DmTAILLmES MICRODONNmES QUI PERMETTRONT DE DmPASSER LES MOYENNES NATIONALES ET DE COMPRENDRE LES DIFFmRENCES ENTRE RmGIONS GmOGRAPHIQUES ET GROUPES SOCIAUX %N AMmLIORANT LA QUALITm LA DISPONIBILITm ET LA RAPIDITm D°OBTENTION DES DONNmES DANS CES DIFFmRENTS DOMAINES NOUS POURRONS MIEUX COMPRENDRE LES RELATIONS ENTRE DES CHANGEMENTS DANS DIFFmRENTES PARTIES DE NOS VIES ET LEUR IMPACT SUR NOTRE BIEN oTRE GmNmRAL %T CONCEVOIR AINSI DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE Projet « Mesurer le progrès des sociétés » : www.oecd.org/progress

Source : Panorama de la société 2009 : les indicateurs sociaux de l’OCDE

L’Annuel de l’OCDE 2011

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ouverte Une agence

sur le monde

Etablissement public, l’Agence Française de Développement (AFD) agit depuis près de soixante-dix ans pour combattre la pauvreté et favoriser le développement dans les pays du Sud et dans l’Outre-mer. Elle met en œuvre la politique définie par le Gouvernement français. Présente sur le terrain dans plus de 50 pays et dans 9 collectivités d’Outremer, l’A FD finance et accompagne des projets qui améliorent les conditions de vie des populations, soutiennent la croissance économique et protègent la planète : scolarisation, santé maternelle, appui aux agriculteurs et aux petites entreprises, adduction d’eau, préservation de la forêt tropicale, lutte contre le réchauffement climatique... En 2009, l’AFD a consacré plus de 6,2 milliards d’euros au financement d’actions dans les pays en développement et émergents et en faveur de l’Outre-mer. Ils ont notamment contribué à la vaccination de 1,8 million d’enfants, l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable pour 7,3 millions de personnes et le soutien à 900 000 emplois dans le secteur productif. Les projets d’efficacité énergétique sur la même année permettront d’économiser près de 5 millions de tonnes de CO2 par an. www.afd.fr


Croissance et développement : pour qui ?

OCDE

Stephen Groff, Directeur adjoint, direction de la Coopération pour le développement

)L N°Y A PAS DE POTION MAGIQUE POUR LE DmVELOPPEMENT HUMAIN 0LUTxT QUE D°ESSAYER DE REPRODUIRE LES EXPmRIENCES PASSmES NOUS DEVONS NOUS CONCENTRER SUR LES NOUVELLES OPPORTUNITmS 0LUTxT QUE D°ESSAYER D°APPLIQUER DES RECETTES POLITIQUES NOUS DEVONS ADAPTER DES PRINCIPES GmNmRAUX g DES CONTEXTES LOCAUX %T NOUS DEVONS AFFRONTER DE NOUVEAUX Dm¹S MAJEURS « LE CHANGEMENT CLIMATIQUE EN PARTICULIER « ET CONSTRUIRE DES INSTITUTIONS MONDIALES DmMOCRATIQUES ET RESPONSABLES POUR Y FAIRE FACE .OTRE ANALYSE DOIT S°APPROFONDIR ET NOUS DEVONS ATTENTIVEMENT mTUDIER LES MULTIPLES DIMENSIONS DES OBJECTIFS DU DmVELOPPEMENT ,°INDICE DE DmVELOPPEMENT HUMAIN DE L°/.5 PAR EXEMPLE A REPRmSENTm L°UNE DES PREMInRES TENTATIVES POUR mLARGIR LE DmBAT SUR LA MANInRE DONT NOUS MESURONS LE DmVELOPPEMENT !U COURS DU TEMPS LA COMMUNAUTm DU DmVELOPPEMENT A mVOLUm D°UNE POSITION INITIALE PLUTxT SIMPLISTE QUI CONSIDmRAIT L°ACCROISSEMENT DU 0)" COMME UN SYNONYME DU DmVELOPPEMENT g UNE PANOPLIE D°INDICATEURS SERVANT g CLASSER LA MANInRE DONT LES PAYS ET LES INDIVIDUS SE PORTENT #ES DERNInRES ANNmES LE DmBAT S°EST ACCENTUm AVEC LA COMMISSION 3TIGLITZ 3EN &ITOUSSI ET LE TRAVAIL DE L°/#$% SUR LA MESURE DU PROGRnS DES SOCImTmS ¦ L°/#$% NOUS RECONNAISSONS L°IMPORTANCE DES MESURES CELLES CI REPRmSENTENT TOUT SIMPLEMENT NOTRE MOYEN DE Dm¹NIR LE SUCCnS $ANS CE CONTEXTE NOUS CONSIDmRONS QU°IL EST ESSENTIEL DE PRENDRE EN COMPTE LES MULTIPLES FACETTES DES RmSULTATS DE DmVELOPPEMENT « ET PAS JUSTE LA PAUVRETm OU LES NIVEAUX DE CROISSANCE DES REVENUS ,A CROISSANCE EST UN MOYEN NON UNE ¹N EN SOI ,E 2APPORT SUR LE DmVELOPPEMENT HUMAIN DES .ATIONS 5NIES 2$( CON¹RME CETTE VmRITm ESSENTIELLE ET PRmCISE AUSSI QU°IL N°EXISTE PAS DE VOIE UNIQUE VERS LA RmUSSITE #HAQUE PAYS DOIT AVOIR LA LIBERTm LA CAPACITm ET LES RESSOURCES POUR TROUVER SES PROPRES SOLUTIONS g SES PROBLnMES DE DmVELOPPEMENT ¦ CET mGARD IL EST TRnS POSITIF DE CONSTATER L°INTmRoT CROISSANT DU ' POUR LE DmVELOPPEMENT !YANT ASSISTm AU SOMMET DE 3mOUL EN NOVEMBRE DERNIER J°AI EU LA CHANCE DE VOIR LES DIRIGEANTS MONDIAUX CON¹RMER QUE LE COMBLEMENT DES mCARTS DE DmVELOPPEMENT mTAIT UN mLmMENT CENTRAL DE LEUR COOPmRATION mCONOMIQUE #°EST UNE BONNE NOUVELLE POUR AU MOINS DEUX RAISONS 0REMInREMENT LES PAYS DU ' SONT LES PLUS GRANDES mCONOMIES MONDIALES ET DES PARTENAIRES

MAJEURS POUR LES PAYS g FAIBLE REVENU 0&2 #E QU°ILS DmCIDENT COMPTE DONC BEAUCOUP POUR LA CROISSANCE DES 0&2 $EUXInMEMENT LES PAYS DU ' APPORTENT DE NOUVELLES PERSPECTIVES ET IDmES AU DmBAT SUR LE DmVELOPPEMENT « ET NOTAMMENT LEURS PROPRES EXPmRIENCES ET TALENTS EN TERMES DE DmVELOPPEMENT ENRICHISSANT AINSI LA LISTE DES OPTIONS DISPONIBLES POUR LES 0&2 A¹N DE CONCEVOIR LEURS STRATmGIES ET POLITIQUES DE DmVELOPPEMENT ¦ 3mOUL LE ' A ADOPTm LE #ONSENSUS DE DmVELOPPEMENT POUR UNE CROISSANCE PARTAGmE AINSI QU°UN PLAN D°ACTION COMPRENANT NEUF PILIERS POUR PROMOUVOIR LA CROISSANCE DES 0&2 ,ES PAYS DU ' DISPOSENT D°UNE POSITION UNIQUE POUR FAIRE AVANCER LE PROGRAMME INTERNATIONAL DE DmVELOPPEMENT ET CONTRIBUER g LA RmALISATION DES /-$ $ANS CE BUT ILS PEUVENT AMmLIORER LEURS PROPRES POLITIQUES PARTAGER LEURS EXPmRIENCES DE DmVELOPPEMENT FOURNIR DE L°AIDE AU RENFORCEMENT DES CAPACITmS ET OFFRIR DES CONSEILS STRATmGIQUES AUX ORGANISATIONS INTERNATIONALES RENFORlANT AINSI L°EF¹CACITm DU SYSTnME MULTILATmRAL )L EST ESSENTIEL QUE TOUT CE TRAVAIL SE FASSE DANS L°OBJECTIF ULTIME D°AMmLIORER L°IMPACT DES POLITIQUES DU ' SUR LA CROISSANCE DES 0&2 ,°/#$% « COMME LE ' « ADOPTE UNE APPROCHE GLOBALE DU DmVELOPPEMENT DU PARTAGE DES CONNAISSANCES DE L°APPRENTISSAGE MUTUEL ET DE LA COHmRENCE DES POLITIQUES PLAlANT LE DmVELOPPEMENT AU CªUR DE NOTRE TRAVAIL ET FAISANT PARTICIPER L°ENSEMBLE DES ACTEURS CONCERNmS !VEC DES DmCENNIES D°EXPmRIENCE DU DmVELOPPEMENT NOUS SOMMES HEUREUX D°oTRE MANDATmS PAR LE ' POUR TRAVAILLER AVEC LES .ATIONS 5NIES LA "ANQUE MONDIALE ET D°AUTRES ORGANISATIONS INTERNATIONALES A¹N DE METTRE EN ªUVRE LE PLAN D°ACTION .OUS PENSONS QUE NOS CONTRIBUTIONS POURRONT AIDER LE ' g IDENTI¹ER LES STRATmGIES GAGNANTES POUR PROMOUVOIR LA CROISSANCE ET LUTTER CONTRE LA PAUVRETm POUR MIEUX mVALUER L°IMPACT DES POLITIQUES MENmES PAR LES PAYS DU ' SUR LA CROISSANCE DES 0&2 ET TROUVER DES MOYENS D°EN MAXIMISER LES RETOMBmES POSITIVES ,°APPROCHE DU DmVELOPPEMENT DU ' EST SOUS TENDUE PAR UNE CROYANCE FONDAMENTALE EN L°IMPORTANCE CENTRALE DE LA CROISSANCE #°EST UNE BONNE DmMARCHE LA CROISSANCE mTANT UNE COMPOSANTE NmCESSAIRE DU DmVELOPPEMENT MAIS IL EST mGALEMENT IMPORTANT DE SE SOUVENIR QUE LE TAUX DE RmDUCTION DE LA PAUVRETm DmPEND DU MODnLE ET PAS SEULEMENT DU RYTHME DE LA CROISSANCE ,°UN DES PRINCIPAUX MESSAGE DU 2$( « QUI SERA JE LE SAIS SUIVI PAR LE ' « EST QUE LA CROISSANCE NE SE TRADUIT PAS AUTOMATIQUEMENT EN D°AUTRES ASPECTS DU DmVELOPPEMENT %T IL N°Y A PAS NON PLUS DE SEUIL MINIMUM DE CROISSANCE POUR LE DmVELOPPEMENT D°UN PAYS ¦ L°/#$% NOUS SOMMES DmSIREUX DE PARTAGER NOTRE EXPmRIENCE DE CE QUI REND LA CROISSANCE POSITIVE POUR LES PAUVRES « IL S°AGIT D°UNE QUESTION QUE NOUS mTUDIONS DEPUIS DES ANNmES AU #!$ ET DANS SON 2mSEAU SUR LA RmDUCTION DE LA PAUVRETm $E MANInRE PLUS GmNmRALE NOUS CONTINUERONS g INSISTER SUR LA MESURE DU PROGRnS DES SOCImTmS CAR LES PEUPLES COMME LE REMARQUE LE 2$( SONT LA VRAIE RICHESSE DES NATIONS Adapté et traduit du blog OECDinsights.org, 22 novembre 2010. Voir les travaux de l’OCDE sur la réduction de la pauvreté sur www.oecd.org/cad/pauvrete Projet « Mesurer le progrès des sociétés » : www.wikiprogress.org/index.php/Global_Project Voir www.oecd.org/developpement

L’Annuel de l’OCDE 2011

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DÉVELOPPEMENT MONDIAL

L’Afrique : une source de croissance pour le XXIème siècle ?

Reuters/Aly Song

David Batt, Forum pour le partenariat avec l’Afrique*, et H-B. Solignac Lecomte, Centre de développement de l’OCDE

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,°!FRIQUE DmCOLLE T ELLE EN¹N #ERTAINS SIGNES SONT PROMETTEURS 2ICHE DE RESSOURCES NATURELLES ET DE PLUS D°UN MILLIARD D°HABITANTS LE CONTINENT A CONNU CINQ ANNmES SUCCESSIVES DE CROISSANCE mCONOMIQUE DE PLUS DE EN MOYENNE ENTRE ET ,°INVESTISSEMENT PRIVm A AUGMENTm CHAQUE ANNmE DEPUIS POUR ATTEINDRE MILLIARDS DE DOLLARS EN %T MALGRm LES RETOMBmES DE LA CRISE mCONOMIQUE QUI A DmBUTm DANS LA ZONE /#$% EN ET A CONDUIT LA CROISSANCE DU 0)" AFRICAIN PAR HABITANT g UN QUASI POINT MORT EN L°ACTIVITm A DmJg REPRIS %N EFFET SELON LES 0ERSPECTIVES mCONOMIQUES EN !FRIQUE DE L°/#$% LA CROISSANCE DEVRAIT REVENIR g PLUS DE EN !FRIQUE SUB SAHARIENNE EN ,A RmUSSITE DE L°!FRIQUE AU COURS DE LA DERNInRE DmCENNIE EST LImE g PLUSIEURS mVmNEMENTS mCONOMIQUES MONDIAUX ,°EXTRAORDINAIRE RmmQUILIBRAGE DE L°mCONOMIE MONDIALE ACCmLmRm PAR LA CRISE AVEC UN VmRITABLE ¢ BASCULEMENT DE LA RICHESSE £ A MENm LES MOTEURS ASIATIQUES g STIMULER LES PRIX ET LES VOLUMES DES EXPORTATIONS AFRICAINES TRADITIONNELLES -AIS LE SUCCnS AFRICAIN DOIT mGALEMENT BEAUCOUP AUX mVmNEMENTS QUI SE SONT PRODUITS SUR LE CONTINENT LUI MoME NOTAMMENT L°AMmLIORATION DE LA GESTION MACRO mCONOMIQUE ET BUDGmTAIRE DANS DE NOMBREUX PAYS ET LA RmDUCTION DES CONºITS ET DE L°INSTABILITm POLITIQUE ,°!FRIQUE A mGALEMENT MIS EN PLACE DES POLITIQUES PLUS AMBITIEUSES NOTAMMENT CONCERNANT LES INVESTISSEMENTS DANS LES INFRASTRUCTURES mCONOMIQUES ET SOCIALES #ECI A PERMIS DE PROGRESSER QUANT AUX /BJECTIFS DE MILLmNAIRE POUR LE DmVELOPPEMENT DE L°/.5 /-$ NOTAMMENT EN MATInRE D°mDUCATION PRIMAIRE FmMININE .mANMOINS LE CONTINENT DOIT ENCORE AFFRONTER D°IMMENSES Dm¹S S°IL VEUT ATTEINDRE LES PRINCIPAUX /-$ EN EN PARTICULIER CEUX QUI CONCERNENT LA RmDUCTION DE LA MORTALITm MATERNELLE ET L°AMmLIORATION DE L°ACCnS g L°EAU POTABLE ET AUX STRUCTURES SANITAIRES ,ES GOUVERNEMENTS ET LES PEUPLES AFRICAINS ONT mTm LES PRINCIPAUX ACTEURS DE CETTE NOUVELLE nRE DE PROGRnS 3A PROLONGATION ET LES PROCHAINS PROGRnS SOCIAUX DmPENDRONT DE LA MISE EN PLACE DES BONNES POLITIQUES NOTAMMENT DANS L°UTILISATION LA PLUS EF¹CIENTE POSSIBLE DES REVENUS BUDGmTAIRES TIRmS DES RESSOURCES NATURELLES ET DES AUTRES SECTEURS EN EXPANSION ,A PRmCIEUSE STABILITm POLITIQUE g LAQUELLE LE CONTINENT A CONSACRm DE NOMBREUX EFFORTS CES DERNInRES ANNmES DEVRAIT oTRE PRmSERVmE 0OUR CELA IL FAUT RmSOUDRE LES INCERTITUDES POST mLECTORALES ACTUELLES EN #xTE D°)VOIRE QUI A mTm JUSQU°ICI UN EXEMPLE DE RmUSSITE EN !FRIQUE ,ES PARTENAIRES INTERNATIONAUX ONT AUSSI UN RxLE CLm g JOUER ET POURRAIENT CONSACRER PLUS D°EFFORTS g S°ASSURER QUE L°!FRIQUE CONTINUE D°AVANCER #ELA S°ADRESSE AUSSI AUX DONATEURS QUI DOIVENT HONORER LEURS ENGAGEMENTS g ACCROsTRE L°AIDE AU DmVELOPPEMENT NOTAMMENT g DESTINATION DES PAYS LES PLUS PAUVRES ET LES PLUS FRAGILES ET g AMmLIORER L°EF¹CACITm DE L°AIDE COMME LE PRmCONISE DEPUIS UN CERTAIN TEMPS LE #OMITm D°AIDE AU DmVELOPPEMENT DE L°/#$% DONT LES MEMBRES REPRmSENTENT LA MAJEURE PARTIE DE L°AIDE BILATmRALE OF¹CIELLE AU DmVELOPPEMENT 0AR AILLEURS L°AIDE A mVOLUm ET COMPREND BIEN PLUS QU°UNE ASSISTANCE ¹NANCInRE ELLE MET AUJOURD°HUI EN AVANT LES INITIATIVES LOCALES ET LA RESPONSABILISATION LES PARTENARIATS LA COHmRENCE DES POLITIQUES LES COMPTES RENDUS LE SUIVI DES PERFORMANCES ETC 4OUS LES PARTENAIRES DOIVENT AUSSI SE CONCENTRER SUR DES Dm¹S PLUS VASTES COMME LA MAsTRISE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE QUI A EU DES CONSmQUENCES MAJEURES EN !FRIQUE LE DmVELOPPEMENT DE STRATmGIES DE CROISSANCE VERTE LE PARTAGE DE LA TECHNOLOGIE ET DE L°INNOVATION ,°ACHnVEMENT DU CYCLE DE $OHA SUR LE DmVELOPPEMENT OUVRIRAIT mGALEMENT g L°!FRIQUE DE NOUVELLES OPPORTUNITmS COMMERCIALES ET DE NOUVELLES ACTIONS POUR AMmLIORER LA GOUVERNANCE DANS DES DOMAINES COMME LA ¹SCALITm ET POUR LUTTER CONTRE LA CORRUPTION SERAIENT mGALEMENT BmNm¹QUES

,ORS DE LA CRmATION DE L°/#$% EN L°ARTICLE DE SA CONVENTION FONDATRICE LUI DONNAIT COMME MISSION D°ENCOURAGER LA CROISSANCE ET LA RmDUCTION DE LA PAUVRETm CHEZ LES PAYS NON MEMBRES EN VOIE DE DmVELOPPEMENT %T EN EFFET LE #OMITm D°AIDE AU DmVELOPPEMENT ET LE #ENTRE DE DmVELOPPEMENT DE L°/#$% ONT mTm CRmmS AVEC LA NOUVELLE /RGANISATION TANDIS QU°AU MILIEU DES ANNmES LE BESOIN D°ACCORDER UNE PLUS GRANDE ATTENTION g L°!FRIQUE A SUSCITm LA CRmATION DU #LUB DU 3AHEL DEVENU LE #LUB DU 3AHEL ET DE L°!FRIQUE DE L°/UEST %N g LA DEMANDE DES PRINCIPAUX PAYS DmVELOPPmS ET DE LEURS PARTENAIRES AFRICAINS LE &ORUM POUR LE PARTENARIAT AVEC L°!FRIQUE DONT L°UNITm DE SOUTIEN EST ACCUEILLIE PAR L°/#$% A mTm FONDm !UJOURD°HUI LA MISSION DE L°/#$% SE RETROUVE DANS L°APPROFONDISSEMENT ET L°mLARGISSEMENT DE SON TRAVAIL SUR L°!FRIQUE DANS SON PARTENARIAT TOUJOURS RENFORCm AVEC DES INSTITUTIONS COMME LA "ANQUE AFRICAINE DE DmVELOPPEMENT LA #OMMISSION mCONOMIQUE POUR L°!FRIQUE DE L°/.5 LE .OUVEAU PARTENARIAT POUR LE DmVELOPPEMENT DE L°!FRIQUE .%0!$ ET LA #OMMUNAUTm mCONOMIQUE DES bTATS DE L°!FRIQUE DE L°/UEST $E NOUVEAUX RAPPORTS CONJOINTS ONT mTm INITImS CES DERNInRES ANNmES POUR SUIVRE PLUS mTROITEMENT LES PROGRnS RmALISmS NOTAMMENT LES 0ERSPECTIVES mCONOMIQUES EN !FRIQUE ET L°%XAMEN MUTUEL DE L°EF¹CACITm DU DmVELOPPEMENT EN !FRIQUE #E TRAVAIL INTERDISCIPLINAIRE QUI N°EST PAS RmSERVm AUX SPmCIALISTES DU DmVELOPPEMENT DE L°/#$% BmNm¹CIE DE L°EXPERTISE DE L°ENSEMBLE DES DOMAINES D°mTUDE DE L°/#$% DE LA ¹SCALITm g L°INVESTISSEMENT EN PASSANT PAR LES mCHANGES ET L°ENVIRONNEMENT $E FAIT LES PAYS AFRICAINS SE SONT PENCHmS SUR LES STRATmGIES DE L°/#$% POUR LA CROISSANCE VERTE ET L°INNOVATION QUI REPRmSENTENT DES SOURCES D°EXPmRIENCE D°IDmES ET DE CONSEILS QU°ILS PEUVENT ADOPTER POUR ACCmLmRER LE PROGRnS VERS UNE mCONOMIE PLUS FORTE PLUS SAINE ET PLUS JUSTE 3ANS DOUTE L°!FRIQUE A T ELLE RESSENTI LES EFFETS DE LA CRISE MAIS GRhCE AUX RmCENTES ANNmES DE CROISSANCE LE CONTINENT A EU LA FORCE D°Y FAIRE FACE ,°!FRIQUE EST UNE RmGION AU POTENTIEL IMMENSE 3ES PROGRnS DANS L°AMmLIORATION DU TAUX DE SCOLARISATION ET DANS L°APPLICATION DES TECHNOLOGIES DE L°INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION SONT IMPRESSIONNANTS 3A NOUVELLE GmNmRATION D°ENTREPRENEURS INNOVATEURS EST PRoTE g TIRER PARTI DE L°mVOLUTION DU PAYSAGE MONDIAL ET D°UN CLIMAT POLITIQUE PLUS CALME ET STABLE SUR LE CONTINENT #ECI ASSOCIm g UNE REPRISE SUR LES MARCHmS DES PAYS DmVELOPPmS AUGURE BIEN DU FUTUR 0OUR L°/#$% COMME POUR SES PARTENAIRES DES MARCHmS mMERGENTS COMME LE "RmSIL LA #HINE ET L°)NDE APPROFONDIR LES LIENS AVEC CETTE !FRIQUE PLUS DYNAMIQUE ET PLUS OUVERTE REVoT UNE IMPORTANCE STRATmGIQUE 3USCITER UNE PLUS GRANDE PROSPmRITm POUR TOUS EST L°UNE DE NOS MISSIONS FONDATRICES *Le Forum pour le partenariat avec l’Afrique (FPA) a été créé en novembre 2003 pour établir une collaboration plus étroite entre les principaux pays développés et les pays et institutions de l’Afrique sub-saharienne, comme l’Union africaine et le NEPAD. Il se réunit deux fois par an et sa dernière réunion s’est déroulée au Malawi en octobre 2010. M. Batt en préside l’unité de soutien, basée au siège de l’OCDE à Paris. Pour plus d’informations, voir www.africapartnershipforum.org

Références et liens recommandés Voir www.oecd.org/developpement Forum pour le partenariat avec l’Afrique : www.africapartnershipforum.org/ Centre de développement de l’OCDE : www.oecd.org/dev-fr Pour plus d’information sur l’aide au développement, voir le nouveau site de la Direction de la coopération pour le développement/CAD : www.oecd.org/cad Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest : www.oecd.org/csao

L’Annuel de l’OCDE 2011

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DÉVELOPPEMENT MONDIAL

Le parcours de l’aide au développement !U COURS DES DERNInRES ANNmES LE MONDE A CONNU DES PROGRnS INmGALmS EN TERMES DE BIEN oTRE -AIS CEUX CI ONT mTm INmGAUX ET LES INDICATEURS DE PROGRnS PEUVENT MASQUER DES CHIFFRES ABSOLUS MmDIOCRES !INSI TANDIS QUE LA PROPORTION DE PERSONNES SOUFFRANT DE LA FAIM A mTm RmDUITE DE MOITIm ENTRE ET ET QUE L°ALPHABmTISATION DES JEUNES ET DES ADULTES A PROGRESSm DE PLUS DE ENTRE ET PRnS D°UN MILLIARD DE PERSONNES SOUFFRENT ENCORE DE LA FAIM ET MILLIARD D°INDIVIDUS VIVENT DANS UNE PAUVRETm EXTRoME 0AR AILLEURS CERTAINES CRISES MAJEURES « DONT LA DERNInRE CRISE mCONOMIQUE MONDIALE « ONT DES RmPERCUSSIONS SUR LES PAYS EN DmVELOPPEMENT DmJg CONFRONTmS g DES Dm¹S URGENTS COMME LA SmCURITm ALIMENTAIRE LA SANTm ET LE CHANGEMENT CLIMATIQUE #ONTRIBUER g RELEVER CES Dm¹S EST L°UNE DES MISSIONS FONDAMENTALES DE L°/#$% COMME SON NOM L°INDIQUE ,A RmUSSITE DU DmVELOPPEMENT DmPEND DE BIEN PLUS QUE DE L°AIDE ,E COMMERCE L°INVESTISSEMENT LA SmCURITm LE CAPITAL HUMAIN LA COOPmRATION ¹SCALE ET LA CORRUPTION SONT DES QUESTIONS FONDAMENTALES QUI DOIVENT oTRE TRAITmES ,E 'ROUPE D°AIDE AU DmVELOPPEMENT A mTm CRmm EN POUR oTRE UN LIEU D°mCHANGE ET DE CONSULTATIONS ENTRE DONATEURS )L COMPRENAIT ALORS PAYS MEMBRES !PRnS LA CRmATION DE L°/#$% EN SEPTEMBRE IL FUT REBAPTISm #OMITm D°AIDE AU DmVELOPPEMENT #!$ ENTAMANT AINSI UNE HISTOIRE TRnS RICHE #ELLE CI EST RETRACmE DANS UNE NOUVELLE BROCHURE INTITULmE ,E nME ANNIVERSAIRE DU #!$ RETOUR SUR LES DATES MARQUANTES mGALEMENT DISPONIBLE EN LIGNE QUI RETRACE RmALISATIONS SOUVENT AVANT GARDISTES LIANT L°AIDE AU DmVELOPPEMENT g L°mGALITm ENTRE LES SEXES g L°ENVIRONNEMENT g LA RmSOLUTION DES CONºITS ET APPELANT LES PAYS LES PLUS RICHES g RELEVER LE Dm¹ ,E #!$ A CONTRIBUm g Dm¹NIR LE PROGRAMME D°AIDE INTERNATIONAL EN SOUTENANT LES OBJECTIFS D°AIDE DES .ATIONS UNIES DE QUI APPELAIENT LES PAYS g VERSER DE LEUR REVENU NATIONAL EN AIDE BILATmRALE AUX PAYS EN DmVELOPPEMENT %N LE #!$ A LANCm UNE SmRIE D°EXAMENS PAR LES PAIRS DE L°AIDE AU DmVELOPPEMENT ET A PUBLIm SON PREMIER 2APPORT ANNUEL SUR LA COOPmRATION POUR LE DmVELOPPEMENT QUI PRmSENTE LES CHIFFRES DE L°AIDE ET LES QUESTIONS RELATIVES AU DmVELOPPEMENT )L Y A EU PLUSIEURS Dm¹S 0RENONS LA QUESTION DE L°AIDE LImE DES FONDS ACCORDmS SOUS CONDITION D°oTRE UTILISmS POUR ACHETER DES BIENS ET SERVICES AU PAYS DONATEUR $nS PAYS DU #!$ ONT DmCIDm DE ¢ DmLIER £ LES PRoTS BILATmRAUX POUR LE DmVELOPPEMENT ET EN LE #!$ S°EST ASSOCIm g LA COMMUNAUTm DU CRmDIT g L°EXPORTATION POUR LIMITER L°UTILISATION DE L°AIDE LImE ,A PROPORTION DE L°AIDE DmLImE A AUGMENTm DEPUIS DE g LA ¹N DU 88nME SInCLE g EN ,°mGALITm DES SEXES EST UNE AUTRE QUESTION MAJEURE ,E #!$ A ORGANISm SA PREMInRE RmUNION SUR L°INTmGRATION DES FEMMES AU DmVELOPPEMENT EN ET SES ,IGNES DIRECTRICES SUR LES FEMMES DANS LE DmVELOPPEMENT DE PRmVENAIT QUE LE DmVELOPPEMENT DURABLE N°EST POSSIBLE QUE SI LES BESOINS ET INTmRoTS DES FEMMES ET DES HOMMES SONT PRIS EN COMPTE DANS LA PLANI¹CATION ET LA MISE EN PLACE DES PROJETS ET PROGRAMMES !U DELg DE LA RmDUCTION DE LA PAUVRETm LE #!$ A mLARGI SES OBJECTIFS D°AIDE g LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

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DANS LES MARCHmS PUBLICS g LA PRmVENTION DES CONºITS VIOLENTS ET g LA RmSOLUTION DES PROBLnMES CRITIQUES COMME LE MAINTIEN DE LA PAIX DANS DES bTATS FRAGILES TOUCHmS PAR DES CONºITS %N LES TRAVAUX DU #!$ ONT SERVI DE BASE g DEUX RmUNIONS SPmCIALES SUR LA DIF¹CILE RECONSTRUCTION ET LES Dm¹S HUMANITAIRES EN !FGHANISTAN ET EN )RAK RmUNISSANT DES ACTEURS APPAREMMENT ANTAGONISTES AUTOUR D°UNE MoME TABLE POUR TRAITER DE PRmOCCUPATIONS COMMUNES LImES LA PAIX ET LA SmCURITm $nS LE #!$ A mVALUm L°IMPACT ENVIRONNEMENTAL POTENTIEL DES PROJETS D°AIDE %N IL APPELAIT DE SES VªUX UNE STRATmGIE GLOBALE DE DmVELOPPEMENT CENTRmE SUR LA RmDUCTION DE LA PAUVRETm #ECI A JETm LES BASES DES /BJECTIFS DU MILLmNAIRE POUR LE DmVELOPPEMENT /-$ mTABLIS PAR LES .ATIONS UNIES LE &-) LA "ANQUE MONDIALE ET L°/#$% EN $EPUIS L°AUGMENTATION DES OBJECTIFS ET PROMESSES D°AIDE A ENCORE MOBILISm L°ATTENTION AVEC DES ENGAGEMENTS INTERNATIONAUX DE VISER UNE !0$ REPRmSENTANT DU 2." #ECI S°EST ACCOMPAGNm DE NOUVELLES INITIATIVES POUR COMPLmTER L°AIDE NOTAMMENT LES PROGRAMMES D°AIDE AU COMMERCE ENCOURAGEANT LES PAYS EN DmVELOPPEMENT g PRENDRE EN CHARGE LEURS BESOINS D°AIDE LImE AU COMMERCE ET POUR FAVORISER UN DIALOGUE TRANSPARENT SUR L°EF¹CACITm DES ACTIONS MENmES 0UIS EN g !CCRA LE DmBAT S°EST PORTm SUR L°IMPORTANCE DE L°EF¹CACITm DE L°AIDE ET A MENm AU 0ROGRAMME D°ACTION D°!CCRA COMPRENANT DES ENGAGEMENTS POUR AMmLIORER LA COORDINATION LA RESPONSABILITm MUTUELLE ET LA PARTICIPATION DES CITOYENS ,°mMERGENCE DE LA #HINE A mGALEMENT MODELm LE PROGRAMME DU DmVELOPPEMENT ET DEPUIS L°/#$% TRAVAILLE g RENFORCER LA COOPmRATION EN !FRIQUE g TRAVERS LE GROUPE D°mTUDE #!$ #HINE 0OUR PLUS D°INFORMATIONS SUR L°HISTOIRE DE L°AIDE AU DmVELOPPEMENT g L°/#$% VOIR WWW OECD ORG CAD ET WWW OECD ORG DEVELOPPEMENT

Le montant de l’aide au développement a augmenté, mais sa part dans le revenu national brut a décliné

APD, milliards de dollars, prix et taux de change de 2005 (échelle de gauche) APD/RNB, % (échelle de droite) .OTES LE #!$ EST LE #OMIT¶ DdAIDE AU D¶VELOPPEMENT DONT LES MEMBRES SONT TOUS ¶GALEMENT MEMBRES DE Ld/#$% ,E TOTAL DU #!$ EXCLUT LES REMISES DE DETTES DES DEMANDES NON !0$ EN ET %STIMATIONS PR¶LIMINAIRES POUR

Source : OCDE


Communiqué

Bureau pour la Promotion des Échanges de l’Ambassade d’Italie

Bureau de Paris Service des Investissements parigi@ice.it Siège social à Rome Area Collaborazione Industriale cooperazione@ice.it

www.italtrade.com

\!RvÖftu.df!rvf!mÖJDF!@!^ L’Institut italien pour le commerce extérieur – ICE – est l’organisme gouvernemental chargé de promouvoir le commerce, les opportunités d’affaires et la coopération industrielle entre les sociétés italiennes et étrangères. Siégeant à Rome, en Italie, l’Institut italien pour le commerce extérieur – ICE – opère par l’intermédiaire d’un réseau de 117 bureaux dans 87 pays et aide les entreprises italiennes et étrangères à établir des contacts et à développer des opportunités d’affaires. À travers l’activité de la Division des investissements, l’ICE s’attache à présenter l’Italie comme un espace attractif pour les investissements étrangers, en soulignant les opportunités, en favorisant les partenariats entre les entreprises italiennes et étrangères, et en fournissant des informations et des conseils aux investisseurs potentiels. L’ICE est membre de l’Association Mondiale des Organismes de Promotion de l’Investissement – WAIPA – et fonctionne en collaboration avec les gouvernements régionaux italiens, des associations professionnelles, des consortiums et avec l’Agence nationale pour le Développement des Entreprises – INVITALIA.

\!Qpvsrvpj!mÖJubmjf!@!^ +!Vof!qptjujpo!tusbu hjrvf!fo!Fvspqf!fu!ebot!mb!{pof!n ejufssbo foof Située au cœur de la Méditerranée, l’Italie est la porte qui mène vers 436 millions de consommateurs dans toute l’Union européenne, plus 240 millions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

+!Vo!mbshf!s tfbv!eÖjogsbtusvduvsft Avec 1 million de km de routes, 16 300 km de réseau ferroviaire et un système portuaire, de plateformes logistiques et d’interports de pointe, l’Italie est le deuxième pays le plus important d’Europe en termes de fret maritime, et se place également en seconde position pour le transport de passagers : 263 ports répartis sur 7 400 km de littoral, 80 millions de passagers par an et un trafic portuaire de 550 000 bateaux.

+!Vo!fowjspoofnfou!gbwpsbcmf!bvy!fousfqsjtft Depuis la réforme du droit des sociétés italiennes en 2003, le cadre juridique pour les entreprises est désormais l’un des plus modernes et dynamiques d’Europe. Ces dernières années, une vaste réforme du système d’imposition des sociétés italiennes a réduit le taux de l’impôt sur les sociétés à 27,5%.

+!Tbwpjs.gbjsf!fu!dpnq ufodf L’Italie offre un environnement propice à l’innovation grâce à un réseau très développé d’universités de grande qualité, à des institutions publiques et privées, et à des parcs scientifiques et technologiques assurant une forte intégration de la recherche dans les processus industriels. L’Italie a une longue et célèbre tradition d’excellence dans de nombreux domaines, y compris ceux de la médecine, de la technologie biomédicale, de l’ingénierie instrumentale et de précision, de la robotique, de la microélectronique, des TIC, de l’aérospatiale, des nouveaux matériaux et de la nanotechnologie.

+!Vof!nbjo!eÖÐvwsf!ibvufnfou!rvbmjß f Les sociétés qui investissent en Italie peuvent compter sur une moyenne de 300 000 nouveaux diplômés par an et bénéficier des compétences techniques et de gestion et des brevets de savoir-faire (55%), ainsi que de la capacité de définir les tendances dans différents secteurs, comme ceux de la mode et du design (53%).

+!Rvbmju !ef!wjf!fu!tuzmf!ef!wjf L’Italie se classe en sixième position dans le classement mondial du Country Brand Index 2009 (image de marque des pays), l’étude internationale portant sur l’image de plus de 40 pays dans le monde. Comme le déclarent les experts : “L’Italie sait très bien vendre ce qu’elle a de meilleur : le berceau de la gastronomie et de l’art, le romantisme de Venise, la richesse historique de Rome, l’art et la culture à Florence, l’ambiance très sélect du Sud et même la beauté de ses habitants.”

MÖJubmjf-!dÖftu!bvttj!;!les énergies renouvelables, la logistique, les sciences de la vie, les TIC.


Communiqué

POESBG;! mb! hftujpo! eft! e difut! sbejpbdujgt! fo! Cfmhjrvf Au service de la collectivité, l’ONDRAF gère tous les déchets radioactifs, aujourd’hui et demain, par le développement et la mise en oeuvre de solutions respectueuses de la société et de l’environnement. » À cet effet, l’ONDRAF maintient un système de gestion des déchets radioactifs qui propose des solutions intégrales fondées sur l’équilibre nécessaire entre les aspects techniques, économiques et sociétaux, de façon à ce que les générations futures n’aient pas à supporter de charges excessives. » En conséquence, l’ONDRAF protège la société et l’environnement contre toutes les nuisances potentielles liées aux matières radioactives qui résultent des activités nucléaires et non nucléaires. » Étant donné que la mission de l’ONDRAF s’inscrit dans une perspective de très long terme, l’organisme en tient compte dans l’exécution de ses tâches et fait aussi attention à l’évolution du contexte sociétal, technique et économique. » L’ONDRAF travaille, à cette fin, de façon transparente et intègre, dans un esprit ouvert et en interaction avec la société. L’ONDRAF conserve à l’esprit le principe de précaution dans l’exécution de ses missions et développe des solutions durables pour les déchets radioactifs. L’ONDRAF gère deux programmes de dépôt final pour la gestion à long terme des déchets radioactifs,

l’un consacré aux déchets de catégorie A (déchets de faible et moyenne activité et de courte durée de vie), l’autre aux déchets des catégories B et C (déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie). » À la suite de la décision du gouvernement fédéral du 23 juin 2006, le programme relatif aux déchets de catégorie A est entré dans la phase de projet. Le projet intégré est développé dans son intégralité, en étroite collaboration avec les partenariats STORA (Dessel) et MONA (Mol), de manière à créer une situation “win-win” pour l’ensemble des parties prenantes. La mise en service de l’installation de dépôt est prévue en 2016. » En 2009-2010, l’ONDRAF a lancé son Plan Déchets, un ensemble stratégique d’initiatives relatives à la gestion à long terme des déchets des catégories B et C, prévoyant la mise en place d’un dialogue sociétal. Le rapport des incidences environnementales qui l’accompagne est établi conformément à la loi du 13 février 2006 qui transpose les directives européennes 2001/42/CE et 2003/35/CE. Il analyse des alternatives au dépôt géologique, y compris leur impact sur l’environnement. Le Plan Déchets devrait conférer une légitimité sociétale et politique au programme B&C, en vue de permettre au gouvernement fédéral de prendre une décision de principe concernant la solution B&C à développer, le processus décisionnel à suivre et la manière d’obtenir l’assise sociétale nécessaire à la mise en œuvre de cette solution.

Avenue des Arts 14 - 1210 Bruxelles - Tél. 02 212 10 11 - Fax 02 218 51 65


50 ans de prospective : retour sur notre vision de l’avenir Barrie Stevens, Programme de l’OCDE sur l’Avenir

DE QUI AU LENDEMAIN DE LA º AMBmE DES PRIX DU PmTROLE A FAIT LE L°ENTREPRISE LE LEADER INCONTESTm DANS SON DOMAINE EN EST UNE ILLUSTRATION 3OUVENT FORT IMPRmCISES LES PRmVISIONS PARVIENNENT RAREMENT g PRmVOIR LES BOULEVERSEMENTS MAJEURS « PAR EXEMPLE L°APPARITION ET LA PROPAGATION DmVASTATRICE DU SIDA OU LA CHUTE DU -UR DE "ERLIN QUE BIEN PEU PRmVOYAIENT QUELQUES SEMAINES AVANT /U ENCORE L°AMPLEUR ET LES CIRCONSTANCES DE LA CRISE ¹ NANCInRE DONT LES EFFETS SE FONT ENCORE SENTIR DEUX ANS APRnS L°EFFONDREMENT DE ,EHMAN "ROTHERS #ERTAINS ¢ GOUROUS £ COMME 'EORGE 3OROS PRmVOYAIENT CERTES UNE CRISE MAIS LE MOMENT O| ELLE A mCLATm ET SON IMPACT MoME ONT SURPRIS LA PLUPART DES GENS -AIS CE SONT Lg DES PRmVISIONS QUI SONT BIEN RAREMENT JUSTES LORSQU°ELLES VISENT g PRmDIRE DES mVmNEMENTS PONCTUELS 0LUTxT QUE DE CHERCHER g PRmVOIR L°AVENIR LA PROSPECTIVE STRATmGIQUE ENVISAGE LES TRAJECTOIRES g LONG TERME POSSIBLES ET EN mTUDIE LES CONSmQUENCES QUI POURRAIENT INCITER g EN INº mCHIR LE COURS /N PEUT TROUVER g CET mGARD DES EXEMPLES INTmRESSANTS DANS LES TRAVAUX CONSACRmS DEPUIS PLUS DE TRENTE ANS AU VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION ET g SES RmPERCUSSIONS g LONG TERME SUR LE ¹ NANCEMENT PUBLIC DES RETRAITES ET DES SOINS DE SANTm OU ENCORE DANS L°ATTENTION CROISSANTE ACCORDmE DEPUIS LES ANNmES AU CHANGEMENT CLIMATIQUE g SES POSSIBLES RETOMBmES ET g LA NmCESSITm D°UNE ACTION CONCERTmE DE LA COMMUNAUTm INTERNATIONALE

Le temps présent et le temps passé Sont tous deux présents peut-être dans le temps futur Et le temps futur contenu dans le temps passé T.S. Eliot ,A PROSPECTIVE STRATmGIQUE EST UN OUTIL MAJEUR POUR LES GOUVERNEMENTS %LLE PERMET AUX DmCIDEURS DE MIEUX ANTICIPER LES mVmNEMENTS EN LES INCITANT g PLUS DE CRmATIVITm DANS LEUR Rmº EXION SUR LES CHOIX QUI S°OFFRENT g EUX ET EN LEUR LAISSANT PLUS DE TEMPS POUR PRmPARER ET METTRE EN PLACE LEURS PROGRAMMES #°EST UN DOMAINE DANS LEQUEL CERTAINS GOUVERNEMENTS EXCELLENT MAIS QUI RmUSSIT MOINS g D°AUTRES #°EST AUSSI UN DOMAINE QUI PRoTE g CONFUSION ET g BIEN DES IDmES FAUSSES ,A PROSPECTIVE STRATmGIQUE SCmNARIOS PROBABILITmS CONDITIONNELLES SIMULATIONS ANALYSES DE TENDANCES ETC NE PRmDIT PAS L°AVENIR ,ES CAS O| DE GRANDS mVmNEMENTS MONDIAUX ONT mTm ANTICIPmS AVEC SUCCnS « LA NATURE DE L°mVmNEMENT AUSSI BIEN QUE LE MOMENT O| IL S°EST PRODUIT « SONT AUSSI RARES QUE CmLnBRES LA PRmVISION g LONG TERME DE 3HELL )NTERNATIONAL MENmE BIEN AVANT LA CRISE PmTROLInRE

#E QUI EN MATInRE DE PROSPECTIVE STRATmGIQUE S°APPLIQUE AUX GOUVERNEMENTS S°APPLIQUE AUSSI AUX ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES ,A PROSPECTIVE STRATmGIQUE LEUR DONNE LES MOYENS D°ANTICIPER LES mVmNEMENTS ET ATTIRE L°ATTENTION DE LEURS bTATS MEMBRES SUR LA NmCESSITm D°AGIR OPPORTUNmMENT ¦ L°HEURE O| L°/#$% CmLnBRE SON nME ANNIVERSAIRE ELLE PEUT S°ENORGUEILLIR D°UNE LONGUE PRATIQUE D°ACTIVITmS DE PROSPECTIVE SOUVENT PIONNInRES DU FAIT DE LEUR CARACTnRE VISIONNAIRE ET DE LEUR IMPACT #URIEUSEMENT LES GRANDS Dm¹ S QU°ONT EU g AFFRONTER LES GOUVERNEMENTS DES PAYS DE L°/#$% DANS LES ANNmES PRmSENTENT DES SIMILITUDES AVEC LES Dm¹ S DU MONDE ACTUEL UNE CONJONCTURE mCONOMIQUE MARQUmE PAR DE GRANDS DmSmQUILIBRES MACROmCONOMIQUES ET DES CRISES MONmTAIRES UNE AGITATION SOCIALE MULTIFORME MANIFESTATIONS POUR LA PAIX CONº ITS SOCIAUX PROTESTATIONS mTUDIANTE ET MOUVEMENTS CONTRE LES RmFORMES mCONOMIQUES ETC %T UN CONº IT ARMm AUSSI AVEC LA GUERRE DU 6IETNAM ¦ PLUSIEURS mGARDS CEPENDANT LES PRmOCCUPATIONS ESSENTIELLES DES GOUVERNEMENTS DES ANNmES DIFFmRAIENT DE CELLES DES GOUVERNEMENTS ACTUELS ,A PRINCIPALE MENACE GmOPOLITIQUE VENAIT ALORS DU FACE g FACE ENTRE LE BLOC SOVImTIQUE ET LE BLOC DE L°/UEST UN FACTEUR QUI A mTm POUR BEAUCOUP DANS LA CRmATION DE L°/#$% COMME COMPLmMENT mCONOMIQUE DE L°/4!. #ETTE MENACE A AUJOURD°HUI DISPARU MAIS D°AUTRES LUI ONT SUCCmDm $ANS LES ANNmES L°mCONOMIE MONDIALE mTAIT DOMINmE PAR LES PAYS DE L°/#$% QUI PRODUISAIENT LES DEUX TIERS DU 0)" MONDIAL AUJOURD°HUI SEULEMENT LA MOITIm SUR LE PLAN POLITIQUE UN CERTAIN NOMBRE D°ENTRE EUX mTAIENT AUX PRISES AVEC LA DIF¹ CULTm DE METTRE ¹ N g LEURS POLITIQUES COLONIALISTES ,ES GOUVERNEMENTS CHERCHAIENT DE GRANDES OPPORTUNITmS DANS LES PROMESSES INCARNmES PAR LE

L’Annuel de l’OCDE 2011

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50 ème ANNIVERSAIRE

PROGRnS SCIENTI¹QUE ET LA TECHNOLOGIE #°EST CETTE FASCINATION DES GOUVERNEMENTS POUR LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE QUI POUR UNE LARGE PART EST g L°ORIGINE DES PREMIERS EFFORTS DE PROSPECTIVE DE L°/#$% $nS L°/RGANISATION A CONSACRm UNE mTUDE DE FOND AUX TENDANCES DE LA RECHERCHE DmVELOPPEMENT DANS LES SCIENCES DES MATmRIAUX METTANT EN AVANT L°IMPACT POTENTIEL DE LA RECHERCHE BIOLOGIQUE ET PRmVOYANT CERTAINES DES RETOMBmES g ATTENDRE DES PROGRnS DANS CE DOMAINE #ETTE mTUDE FUT SUIVIE EN PAR UN RAPPORT INºUENT TRAITANT DES POSSIBLES CONSmQUENCES mCONOMIQUES DES mVOLUTIONS DE LA RECHERCHE DmVELOPPEMENT DANS LE DOMAINE DE L°mNERGIE NOTAMMENT UNE mVALUATION SUR LE LONG TERME DES RESSOURCES NATURELLES EN mNERGIE ET UNE ANALYSE DES RETOMBmES mCONOMIQUES PLUS GmNmRALES JUSQU°EN ET AU DELg VOIR %RICH *ANTSCH ,A PRmVISION TECHNOLOGIQUE /#$% %NSUITE LES DEUX CHOCS PmTROLIERS ET LE RALENTISSEMENT DES PERFORMANCES mCONOMIQUES DE LA ZONE /#$% AMENnRENT g S°INTERROGER SUR LA VIABILITm DU MODnLE D°EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES MONDIALES 5NE INTERROGATION AU CENTRE DE (ALTE g LA CROISSANCE RAPPORT COMMANDm PAR LE #LUB DE 2OME DONT L°UN DES CO FONDATEURS mTAIT !LEXANDER +ING DE L°/#$%

3E Dm¹NISSANT COMME L°EXPLORATION D°UN AVENIR INCERTAIN PLUTxT QUE COMME UN EXERCICE DE PRmVISION LE RAPPORT )NTERFUTURES ADRESSAIT AUX DmCIDEURS UN ENSEMBLE DE MESSAGES ET DE RECOMMANDATIONS « QUI PARAISSAIENT ALORS « AUDACIEUX ET OPTIMISTES CONTRAIREMENT

La prospective stratégique est un outil crucial pour les gouvernements AUX IDmES EXPRIMmES DANS (ALTE g LA CROISSANCE L°EXPANSION POURRAIT SE POURSUIVRE DURANT LES ANNmES SUIVANTES SANS SE HEURTER g DES LIMITES PHYSIQUES INSURMONTABLES AU NIVEAU MONDIAL SUR LE LONG TERME IL mTAIT NmCESSAIRE D°ACCEPTER DES mVOLUTIONS STRUCTURELLES g UN RYTHME TOUTEFOIS SOCIALEMENT TOLmRABLE ET POLITIQUEMENT ACCEPTABLE POUR SOUTENIR LA CROISSANCE mCONOMIQUE DANS LES PAYS DmVELOPPmS LA ¹NALITm PREMInRE DE LA COOPmRATION ENTRE LES GOUVERNEMENTS DEVRAIT oTRE DE RECHERCHER L°EF¹CIENCE EN AMmLIORANT LE FONCTIONNEMENT DES MARCHmS INTERNATIONAUX ET UN DmVELOPPEMENT PLUS HARMONIEUX DES PAYS EN DmVELOPPEMENT mTAIT DANS L°INTmRoT DE TOUS g LONG TERME !UJOURD°HUI ANS PLUS TARD SOUS L°EFFET CONJUGUm DE LA CROISSANCE DmMOGRAPHIQUE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE ET DE LA CRISE ¹NANCInRE LES INQUImTUDES SUR LA ¹NITUDE DES RESSOURCES DE LA PLANnTE REVIENNENT

Robert Cailliau/CERN/OECD Observer

$E FAlON INTmRESSANTE CES PRmOCCUPATIONS REDEVIENNENT D°ACTUALITm « SOUS UNE FORME QUELQUE PEU DIFFmRENTE « DANS LA 3TRATmGIE DE L°/#$% POUR UNE CROISSANCE VERTE -AIS EN C°EST DANS CE CLIMAT MALTHUSIEN QUE L°/#$% LANlA SES PREMIERS TRAVAUX DE RmELLE PROSPECTIVE STRATmGIQUE LE PROJET )NTERFUTURES DANS L°OPTIQUE DE ¢ PROPOSER AUX GOUVERNEMENTS DES PAYS DE L°/#$% UNE mVALUATION DES DIFFmRENTS MODnLES DE DmVELOPPEMENT mCONOMIQUE g LONG TERME

A¹N D°EN PRmCISER LES RmPERCUSSIONS SUR LES CHOIX STRATmGIQUES QUI LEUR mTAIENT OFFERTS DANS LA GESTION DE LEURS PROPRES mCONOMIES £

AFP

Tim Berners-Lee, considéré comme l’inventeur du World Wide Web, en démonstration à la conférence Hypertext ’91 à San Antonio, Texas. Son supérieur hiérarchique au CERN, Mike Sendall avait d’abord considéré son projet comme « vague, mais enthousiasmant ». Connectant d’abord des bureaux entre eux, son logiciel fut finalement mis dans le domaine public en 1993. La suite est historique. « On n’a pas de pétrole, mais on a des idées ! » En France, la crise du pétrole des années 1970 a stimulé les politiques de planification stratégique.

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Voir James Gillies, « D’où vient le Web ? », L’Observateur de l’OCDE n° 224, janvier 2001, et sur www.observateurocde.org


Nicky Loh/Reuters Robot imitant les expressions humaines à l’Exposition internationale de robotique, Taipei chinois, 19 octobre 2010 : une tête à taille réelle destinée à montrer les émotions basiques.

,°HISTOIRE PLUS RmCENTE DE LA PROSPECTIVE STRATmGIQUE DE L°/RGANISATION PREND SES RACINES DANS LE LANCEMENT EN DU 0ROGRAMME DE L°/#$% SUR L°AVENIR 3°EN SONT SUIVIES PLUS DE DEUX DmCENNIES D°ATELIERS CONFmRENCES PROJETS ET RAPPORTS SUR DE VASTES THnMES TELS QUE LES PERSPECTIVES mCONOMIQUES MONDIALES g LONG TERME LA SOCImTm CRmATIVE L°AVENIR DE LA #HINE DEVENUE DEPUIS UNE mCONOMIE mMERGENTE COMME NOS EXPERTS L°AVAIENT PRmVU LES INFRASTRUCTURES ET LES RISQUES ASSOCImS OU ENCORE LES RISQUES SYSTmMIQUES mMERGENTS $E NOMBREUSES mTUDES SUR LE DmVELOPPEMENT g LONG TERME DU TRANSPORT AmRIEN DE L°ALIMENTATION DE LA BIOTECHNOLOGIE DES APPLICATIONS DES SATELLITES ETC ONT mTm RmALISmES ,°APPROCHE PAR EXPmRIENCE DIRECTE CARACTmRISTIQUE DE NOMBRE DE CES ACTIVITmS A PERMIS DE MONTRER AUX DmCIDEURS L°INTmRoT DES TRAVAUX DE PROSPECTIVE STRATmGIQUE NOTAMMENT DANS CERTAINS CAS DU FAIT DE LEUR IMPACT DURABLE SUR LES DmCISIONS DES POUVOIRS PUBLICS ,A PROSPECTIVE STRATmGIQUE PEUT RmELLEMENT INº UENCER LE COURS DES mVmNEMENTS 1UID DES PROCHAINES ANNmES 1U°EN SERA T IL DE LA PROSPECTIVE PENDANT LES PROCHAINES ANNmES ¦ PREMInRE VUE LES PROCHAINES DmCENNIES SEMBLENT SEMmES D°EMB}CHES UNE POPULATION MONDIALE PROCHE DES MILLIARDS D°INDIVIDUS EN AVEC TOUT CE QUE CELA IMPLIQUE POUR LA SmCURITm ALIMENTAIRE LES RESSOURCES EN EAU DOUCE ET LES BESOINS mNERGmTIQUES LA PERSPECTIVE D°UN RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE mCONOMIQUE MONDIALE DU FAIT DU VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION DES PAYS DE L°/#$% ET DE CERTAINES mCONOMIES mMERGENTES ET DU STADE DE DmVELOPPEMENT PLUS AVANCm QU°ATTEINDRONT DE NOMBREUX PAYS EN DmVELOPPEMENT UN CLIMAT MONDIAL QUI POURRAIT ENREGISTRER UNE

L’innovation consiste aussi à utiliser différemment des technologies anciennes. Certains, comme l’entreprise allemande SkySails Gmbh & Co KG, utilisent la voile pour améliorer le transport maritime. Voir « Toutes voiles dehors vers l’avenir », L’Observateur de l’OCDE n° 279, mai 2010, sur www.observateurocde.org

HAUSSE GLOBALE DES TEMPmRATURES DE PLUSIEURS DEGRmS D°ICI AVEC UNE mLmVATION DU NIVEAU DE LA MER ET DES MODI¹ CATIONS SENSIBLES DES PRmCIPITATIONS UN MONDE DE PLUS EN PLUS COMPLEXE MULTIPOLAIRE DONT LA GESTION DEMANDERA UNE CRmATIVITm ET UNE º EXIBILITm POLITIQUES ET INSTITUTIONNELLES CONSIDmRABLES ET EN¹ N DES MENACES TERRORISTES SOUS DIVERSES FORMES QUI EXIGERONT DES POUVOIRS PUBLICS TOUTE L°HABILETm ET L°INITIATIVE DONT ILS SERONT CAPABLES POUR oTRE COMBATTUES (EUREUSEMENT LES MOYENS DONT L°HUMANITm DISPOSE POUR AFFRONTER CES Dm¹ S S°mTOFFERONT mGALEMENT 4ANDIS QUE LA MONDIALISATION EN ELLE MoME CONTINUERA DE FAVORISER DIVERSES FORMES D°INTERDmPENDANCE ENTRE LES PAYS ET LES CONTINENTS ELLE FERA NAsTRE AUSSI DES FORMES DE GOUVERNANCE ET DE COOPmRATION INTERNATIONALE DE PLUS EN PLUS CONNECTmES EN RmSEAU ET DE PLUS EN PLUS EF¹ CACES ,A SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE CONTINUERONT SANS DOUTE D°APPORTER PLUS DE SOLUTIONS QUE DE PROBLnMES ET LES SOCImTmS TmMOIGNERONT DE L°ADAPTABILITm SANS FAILLE DONT ELLES ONT FAIT PREUVE FACE AUX VICISSITUDES DE L°HISTOIRE 3UIVRE LA BONNE VOIE VERS UN MONDE PLUS FORT PLUS SAIN ET PLUS JUSTE SERA UNE ThCHE IMMENSE NOTAMMENT POUR L°/#$% #ELLE CI PEUT S°APPUYER SUR ANS D°EXPmRIENCE DANS L°mLABORATION DES POLITIQUES ET SUR UNE VARImTm IMPRESSIONNANTE DE CONNAISSANCES ET D°OUTILS DONT NOTAMMENT LA PROSPECTIVE $ANS LE MONDE INCERTAIN O| NOUS VIVONS LA PROSPECTIVE STRATmGIQUE EST PLUS QUE JAMAIS UNE NmCESSITm PERMETTANT DE Dm¹ NIR UNE LIGNE DE CONDUITE ET DE MAINTENIR LE CAP 6OIR WWW OECD ORG FUTURES

L’Annuel de l’OCDE 2011

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50 ème ANNIVERSAIRE

50 ans à concilier économie, nature et société

L’Observateur de l’OCDE/David Rooney

Ron Gass*

,A CAPACITm D°ADAPTATION DE L°/#$% QUI TIENT PLUS DE L°EXPLORATION INTELLECTUELLE QUE DE LA POLITIQUE EN A FAIT AU ¹L DES ANS UNE INNOVATRICE PLURIDISCIPLINAIRE DE L°ACTION PUBLIQUE QUI CONTINUERA g POSER DES BALISES POUR L°AVENIR )L Y A UNE DIZAINE D°ANNmES L°/#$% A FORGm UN NOUVEAU PARADIGME TRIANGULAIRE DE L°ACTION PUBLIQUE IMPLIQUANT LA CONCILIATION DE LA CROISSANCE mCONOMIQUE DE LA PROTECTION DE L°ENVIRONNEMENT ET DU PROGRnS SOCIAL !UJOURD°HUI CE PARADIGME TRANSPARAsT DANS L°OBJECTIF DmCLARm D°UNE mCONOMIE MONDIALE ¢ PLUS FORTE PLUS SAINE ET PLUS JUSTE £ O| ¢ PLUS SAINE £ SE RmFnRE g L°ENVIRONNEMENT MAIS AUSSI g LA GOUVERNANCE #ET OBJECTIF APPARAsT SOUS DIVERSES AUTRES FORMES LA STRATmGIE DE CROISSANCE ¢ VERTE £ LE DmVELOPPEMENT DURABLE LA STRATmGIE POUR L°INNOVATION ET LES INDICATEURS DE PROGRnS SOCIAL EN SONT JUSTE QUELQUES EXEMPLES RmCENTS #E PARADIGME DE L°/#$% ANCRm DANS LES TRAVAUX D°ANALYSE ET LES PROPOSITIONS D°ACTION DES COMITmS INTERGOUVERNEMENTAUX ET DU 3ECRmTARIAT DE L°/#$% A DONNm UNE NOUVELLE INºUENCE g

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L°/RGANISATION DANS LE MONDE DE L°APRnS CRISE NON SEULEMENT SUR SES MEMBRES ACTUELS MAIS AUSSI SUR LES mCONOMIES mMERGENTES COMME LA #HINE L°)NDE ET LE "RmSIL ,E TEMPS EST RmVOLU O| L°ON POUVAIT S°EN TENIR g LA DOCTRINE SUIVANT LAQUELLE L°mCONOMIE DE MARCHm CONDUIRAIT D°ELLE MoME g L°UTILISATION RATIONNELLE DES RESSOURCES NATURELLES ET g LA SOCImTm OPTIMALE 1U°EST CE QUI A CONDUIT LES EXPERTS DE L°/#$% g CE DERNIER PARADIGME ,°IDmE N°EN EST PAS SI NOUVELLE QU°ON POURRAIT LE PENSER !PRnS LA 3ECONDE 'UERRE MONDIALE L°mCONOMIE EST DEVENUE LA SCIENCE POLITIQUE DOMINANTE ET L°/#$% mTAIT DESTINmE g DEVENIR L°UNE DE SES CITADELLES CENTRmE POUR L°ESSENTIEL SUR LES mCHANGES ET LES MARCHmS 4ANDIS QUE LA ¢ MmTHODE £ SCIENTI¹QUE EMPIRIQUE A mTm LARGEMENT UTILISmE PENDANT LA GUERRE POUR INºUER SUR LES DmCISIONS STRATmGIQUES PAR EXEMPLE DANS LA RECHERCHE OPmRATIONNELLE AU 2OYAUME 5NI ET AUX bTATS 5NIS L°IMPACT POLITIQUE DE LA SCIENCE mCONOMIQUE A SURTOUT DmCOULm DE LA THmORIE PRINCIPALEMENT CELLE DE +EYNES QUI S°INTmRESSE g LA MANInRE DONT LES GOUVERNEMENTS PEUVENT INºUENCER LA DEMANDE ET PLUS TARD CELLE DE &RIEDMAN QUI PROMEUT LA LIBERTm SANS ENTRAVE


DES MARCHmS /N NE PEUT COMPRENDRE LA CULTURE PROFESSIONNELLE DE L°/#$% SANS APPRmHENDER L°INº UENCE DIRECTE DE CES THmORIES SUR L°ACTION PUBLIQUE QUI FAISAIT QUE L°ON POUVAIT oTRE PROFESSEUR UNIVERSITAIRE TRAVAILLER DANS UNE BANQUE CENTRALE OU g L°/#$% ET APPARTENIR AU MoME MONDE INTELLECTUEL ,E FAIT QUE LES MEMBRES DE L°/#$% AIENT mTm CLASSmS PAR ¢ PAYS £ ET NON PAR ¢ bTATS £ DANS LA #ONVENTION DE L°/#$% A CONTRIBUm g ASSURER UN RECRUTEMENT REº mTANT DIFFmRENTES CULTURES ,°INTERACTION ENTRE UNE BASE DE CONNAISSANCES mCONOMIQUES ET L°ACTION PUBLIQUE A TOUJOURS mTm LA CARTE MAsTRESSE DE L°/RGANISATION ,ES TRAVAUX SUR LES PARADIS ¹ SCAUX SONT L°UNE DES ILLUSTRATIONS DE CE POINT FORT COMME LE REMARQUE %VA *OLY DmPUTmE EUROPmENNE DE GAUCHE DANS SON RmCENT LIVRE INTITULm $ES HmROS ORDINAIRES LES FONCTIONNAIRES DE L°/#$% S°EN SONT TENUS DANS CE DOMAINE g LEUR POSITION PROFESSIONNELLE ENVERS ET CONTRE TOUT #E TRAVAIL A PAR EXEMPLE PERMIS DES PROGRnS AU ' EN POUR BRISER LE SECRET BANCAIRE ,A SEULE CONTESTATION SmRIEUSE DE L°HmGmMONIE DE LA SCIENCE mCONOMIQUE g L°/#$% EST VENUE DES SCIENCES NATURELLES SOUS LA FORME DE ¢ L°ANALYSE DES SYSTnMES £ FONDmE SUR LA PRmVISION TECHNOLOGIQUE g LONG TERME $ANS LES ANNmES LORSQUE LA POLITIQUE SCIENTI¹ QUE RELEVAIT PLUS mTROITEMENT DES DIRIGEANTS POLITIQUES LES CHERCHEURS EN SCIENCES NATURELLES SE SONT RAPPROCHmS DES PRISES DE DmCISIONS POLITIQUES ¦ L°/#$% LA NOUVELLE $IRECTION DES AFFAIRES SCIENTI¹ QUES A mTm UN FACTEUR DmTERMINANT DANS CE MOUVEMENT DmBOUCHANT SUR LE #LUB DE 2OME ET L°INº UENT RAPPORT (ALTE g LA CROISSANCE #°mTAIT UN DOSSIER TROP BR}LANT POUR oTRE TRAITm g L°/#$% MAIS L°/RGANISATION A CRmm LE PROGRAMME )NTERFUTURES QUI CONTINUE AUJOURD°HUI SOUS UNE AUTRE FORME VOIR L°ARTICLE DE "ARRIE 3TEVENS ,ES ANALYSTES DES SYSTnMES VENANT DES SCIENCES NATURELLES ONT PROBABLEMENT mTm LES PREMIERS g TIRER LA SONNETTE D°ALARME mCOLOGIQUE ,A $mCLARATION DE "ELLAGIO SUR LA PLANI¹ CATION mMANANT D°UN GROUPE DE FUTUROLOGUES RmUNIS PAR L°/#$% A CRmm LES CONDITIONS REQUISES POUR UN DmBAT SUR LES ¢ PROBLnMES DE LA SOCImTm CONTEMPORAINE £ %N CONSmQUENCE UN COMITm DE L°ENVIRONNEMENT S°EST DmVELOPPm g PARTIR DU SECTEUR DE LA POLITIQUE SCIENTI¹ QUE ET EST AUJOURD°HUI LE GARDIEN DU ¢ DmVELOPPEMENT DURABLE £ g L°/#$% ,ES mLITES mCONOMIQUES DE L°/#$% SE SONT D°ABORD MONTRmES HOSTILES AUX IMPLICATIONS MALTHUSIENNES DE (ALTE g LA CROISSANCE MAIS UN RAPPROCHEMENT S°EST ENSUITE MANIFESTm ENTRE LES mCOLOGISTES ET LES mCONOMISTES AUTOUR DE CONCEPTS COMME LE PRINCIPE ¢ POLLUEUR PAYEUR £ DANS LES ANNmES QUI A RmCEMMENT TROUVm UN NOUVEL USAGE g L°OCCASION DU DmSASTRE CAUSm PAR LA PLATE FORME PmTROLInRE DE "0 DANS LE 'OLFE DU -EXIQUE EN !UJOURD°HUI UNE RmCONCILIATION PROFESSIONNELLE SIMILAIRE ENTRE mCONOMISTES ET mCOLOGISTES SEMBLE SE PRODUIRE SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET LA BIODIVERSITm $E MoME LA CULTURE PROFESSIONNELLE DE L°/#$% A OUVERT LA VOIE AU ¢ CAPITAL HUMAIN £ QUI EST DEVENU UNE PIERRE ANGULAIRE DU PROGRnS mCONOMIQUE ET SOCIAL ,A #OURSE g L°ESPACE ET LE 3POUTNIK RUSSE ONT PROVOQUm UNE RmACTION DE L°/UEST QUI S°EST TRADUITE g L°/%#% PAR LA CRmATION D°UN "UREAU DU PERSONNEL SCIENTI¹ QUE ET TECHNIQUE EN #E BUREAU A DmVELOPPm L°IDmE SELON LAQUELLE LA CROISSANCE mCONOMIQUE DmPENDAIT DE LA PRODUCTION DE CAPITAL HUMAIN LES DmPENSES D°mDUCATION DEVANT DONC oTRE CONSIDmRmES COMME UN INVESTISSEMENT PLUTxT QU°UNE CONSOMMATION !PRnS UN DmBAT AVEC LES PRINCIPAUX THmORICIENS DE L°mCONOMIE LA CONFmRENCE DE L°/#$% ¢ 0OLITIQUES DE

CROISSANCE mCONOMIQUE ET D°INVESTISSEMENT DANS L°ENSEIGNEMENT £ 7ASHINGTON RmUNIE PAR L°ADMINISTRATION +ENNEDY A MARQUm UN TOURNANT -AIS LA NOTION FROIDE DE CAPITAL HUMAIN A SES LIMITES « COMME L°ONT DmMONTRm LES RmVOLTES mTUDIANTES DE g L°OCCASION DESQUELLES LE #ENTRE POUR LA RECHERCHE ET L°INNOVATION DANS L°ENSEIGNEMENT A ORGANISm UN DIALOGUE AVEC DES GROUPES D°mTUDIANTS DE LA ZONE /#$% ,E MESSAGE QUI EN mMANAIT EST TOUJOURS PERTINENT AUJOURD°HUI EN PLUS DE PRODUIRE DU CAPITAL HUMAIN POUR L°mCONOMIE LE SYSTnME mDUCATIF ET LES UNIVERSITmS EN PARTICULIER ONT UN RxLE CRmATIF g JOUER DANS DES SOCImTmS DmMOCRATIQUES QUI mVOLUENT RAPIDEMENT $nS LORS L°mDUCATION EST AUTANT AFFAIRE DE PRODUCTION QUE D°ACQUISITION DE SAVOIR #E RxLE NOVATEUR DU CAPITAL HUMAIN EST SOULIGNm DANS LE RmCENT RAPPORT SUR LA 3TRATmGIE DE L°/#$% POUR L°INNOVATION QUI EST CONSIDmRmE g JUSTE TITRE COMME UNE mTAPE CRUCIALE POUR SORTIR DE LA CRISE ACTUELLE #ETTE VISION LARGE ET SYSTmMATIQUE DE L°INNOVATION A FAIT SON APPARITION DANS LE PROGRAMME DE L°/#$% LORS DE LA CONTROVERSE POLITIQUE SUR LES RETARDS TECHNOLOGIQUES DE L°%UROPE PAR RAPPORT AUX bTATS 5NIS ,ES EXPERTS EN mTAIENT ARRIVmS g LA CONCLUSION GmNmRALE QUE CES RETARDS S°EXPLIQUAIENT PAR LA GESTION DU PROCESSUS D°INNOVATION PLUTxT QUE PAR LA TECHNOLOGIE ELLE MoME $E MANInRE TOUT AUSSI IMPORTANTE LES TECHNOLOGIES SE DIFFUSAIENT RAPIDEMENT PAR L°INVESTISSEMENT ET LES mCHANGES INTERNATIONAUX #ETTE INTERDmPENDANCE TECHNOLOGIQUE MONDIALE EST CAPITALE AUJOURD°HUI LES mCONOMIES mMERGENTES PRENANT LE MoME CHEMIN QUE LE *APON DES ANNmES ET ET QUE LA #ORmE DES ANNmES 0AR LA SUITE LA DIRECTION DES !FFAIRES SCIENTI¹ QUES A POUSSm PLUS LOIN L°mTUDE DES EFFETS mCONOMIQUES ET SOCIAUX g LONG TERME DES NOUVELLES TECHNOLOGIES OMNIPRmSENTES EN INTmGRANT +ONDRATIEV CYCLES g LONG TERME ET 3CHUMPETER ENTREPRENEURIAT ET INNOVATION DANS L°ANALYSE DE L°/#$% ,A RmCENTE 3TRATmGIE DE L°/#$% POUR L°INNOVATION VA PLUS LOIN EN S°INTmRESSANT NON SEULEMENT g LA CROISSANCE mCONOMIQUE g LONG TERME ET g L°ENTREPRENEURIAT MAIS AUSSI g LA MANInRE DONT L°INNOVATION PEUT CONTRIBUER g RmSOUDRE LES PROBLnMES DE SOCImTm COMME LE CHANGEMENT CLIMATIQUE LA SANTm ET LA PAUVRETm #ETTE STRATmGIE EN APPELLE AUSSI g LA ¢ RESPONSABILISATION £ DES INDIVIDUS EN FAVEUR DE L°INNOVATION ET COMPREND UNE APPROCHE ¢ ASCENDANTE £ « RmGIONALE ET LOCALE « DES POLITIQUES TERRITORIALES A¹ N DE CONSTRUIRE DES SOCImTmS PLUS CRmATIVES -AINTENANT QUE L°IDmE SELON LAQUELLE L°mCONOMIE DE MARCHm PEUT D°ELLE MoME CONDUIRE g LA SOCImTm OPTIMALE N°EST PLUS CRmDIBLE DIVERSES CONCEPTIONS SOCImTALES SONT PROPOSmES PAR LES RESPONSABLES POLITIQUES DES PAYS DE L°/#$% PAR EXEMPLE LA 'RANDE SOCImTm 2OYAUME 5NI ET LA 3OCImTm PROTECTRICE *APON #ES DEUX CONCEPTIONS DmPASSENT L°bTAT PROVIDENCE DISTRIBUTEUR DE TRANSFERTS MONmTAIRES PAR LES ADMINISTRATIONS NATIONALES ASSOCIENT LA SOCImTm CIVILE ET LES COLLECTIVITmS LOCALES g LA PRESTATION DE L°AIDE SOCIALE ET S°APPUIENT SUR DES IDmES COMME LA SOCImTm ACTIVE OU DES PROGRAMMES ACTIFS DE MARCHm DU TRAVAIL COMME CEUX QUE PRmCONISE L°/#$% ,°/#$% POURSUIT DEPUIS LONGTEMPS L°OBJECTIF DE SOCImTmS OUVERTES ET mQUITABLES ,A RAISON FONDAMENTALE EN EST QU°EN DmMOCRATIE LES DISPARITmS DE REVENU ET DE FORTUNE SANS LESQUELLES UNE mCONOMIE

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50 ème ANNIVERSAIRE

DE MARCHm CAPITALISTE NE PEUT FONCTIONNER SONT POLITIQUEMENT LmGITIMmES PAR LA REDISTRIBUTION DES REVENUS ET L°mGALITm DES CHANCES DANS LA FORMATION LA REDISTRIBUTION AU MOYEN DES POLITIQUES ¹SCALES ET SOCIALES L°mGALITm DES SEXES LA MOBILITm SOCIALE INTERGmNmRATIONNELLE ETC -AIS LA NOUVELLE SOCImTm CRmATIVE AJOUTE g CELA EN PROMOUVANT NON SEULEMENT UNE CULTURE ENTREPRENEURIALE MAIS AUSSI LA RESPONSABILITm INDIVIDUELLE ,ES CRmATIONS ET DESTRUCTIONS D°EMPLOIS SONT DE PLUS EN PLUS DmPENDANTES DES NOUVELLES ENTREPRISES TANT DANS LE SECTEUR PRIVm QUE DANS LE SECTEUR ASSOCIATIF SOCIAL OU g BUT NON LUCRATIF ,A CRmATION DU #ENTRE DE L°/#$% POUR L°ENTREPRENEURIAT LES 0-% ET LE DmVELOPPEMENT LOCAL RmPOND g CETTE EXIGENCE ET CETTE TENDANCE EXISTE mGALEMENT DANS LES mCONOMIES mMERGENTES ET EN DmVELOPPEMENT PAR EXEMPLE DANS LA MICRO¹NANCE #E DmVELOPPEMENT DE ¢ L°mCONOMIE SOCIALE £ EN A FAIT UNE PROTECTION INDISPENSABLE POUR AMORTIR LE CHOC D°UN PROCESSUS DE CRmATIONS DESTRUCTIONS D°EMPLOIS BEAUCOUP PLUS RAPIDE ACCmLmRm PAR LA MONDIALISATION ET UN COMPLmMENT g L°bTAT ET AU SECTEUR PRIVm POUR FOURNIR DE NOUVEAUX SERVICES SOCIAUX ET POUR ENCOURAGER LE PROGRnS CF 2mCONCILIER L°mCONOMIQUE ET LE SOCIAL 6ERS UNE mCONOMIE PLURIELLE /#$% !UJOURD°HUI ALORS QUE LES FRAIS D°INSCRIPTION g L°UNIVERSITm RmAPPARAISSENT DANS CERTAINS PAYS L°mDUCATION EST g NOUVEAU CONSIDmRmE COMME UN BIEN DE CONSOMMATION DmPENDANT DE LA RESPONSABILITm INDIVIDUELLE FAISANT SANS DOUTE AINSI RECULER LES RmALISATIONS SOCImTALES DES POUVOIRS PUBLICS #ROISSANCE ET PROGRnS ,A GRANDEUR ET LE DmCLIN DES CIVILISATIONS SONT NATURELLEMENT UNE RmALITm HISTORIQUE 0OURTANT LE SInCLE DES ,UMInRES AVEC L°AVnNEMENT DE LA SCIENCE TRIOMPHANTE A INTRODUIT L°IDmE QUE LE PROGRnS EST INmLUCTABLE DU MOINS DANS LE MONDE OCCIDENTAL ¦ NOTRE mPOQUE APRnS LA CHUTE DU MUR DE "ERLIN &RANCIS &UKUYAMA A FORMULm L°HYPOTHnSE DE LA ¢ ¹N DE L°HISTOIRE £ C°EST g DIRE DU TRIOMPHE Dm¹NITIF ET IRRmVERSIBLE DU CAPITALISME LIBmRAL ,A RmCENTE CRISE L°A MISE g MAL ET LA QUESTION DU PROGRnS HUMAIN EST REVENUE SUR LA TABLE GmOPOLITIQUE )L SEMBLE QUE DANS NOTRE MONDE ACTUEL LA #HINE L°)NDE LE "RmSIL LE MONDE ISLAMIQUE ET L°/CCIDENT SOIENT NON SEULEMENT EN COMPmTITION GmOPOLITIQUE MAIS mGALEMENT ENGAGmS DANS UNE COURSE POUR TROUVER UN mQUILIBRE ENTRE LES PARAMnTRES mCONOMIQUES mCOLOGIQUES ET SOCIAUX DU DmVELOPPEMENT 3ELON 3AMUEL (UNTINGTON CECI PEUT CONDUIRE g UN ¢ CHOC DES CIVILISATIONS £ !UTANT DE RAISONS POUR L°/#$% ET D°AUTRES GROUPEMENTS NOTAMMENT LE ' DE RENFORCER LA COOPmRATION POUR mCARTER CE RISQUE $EUX CONCLUSIONS S°ENSUIVENT 0REMInREMENT SI LA QUESTION mCOLOGIQUE EST CENTRALE LA VOIE DE LA CROISSANCE LENTE OU NmGATIVE N°EST PAS VIABLE POLITIQUEMENT -AIS UNE CROISSANCE EFFRmNmE QUI PILLE LES RESSOURCES NATURELLES ET NUIT g LA COHmSION SOCIALE N°EST PAS NON PLUS UNE OPTION ,A SEULE SOLUTION EST DE TROUVER UN MODnLE INNOVANT DE CROISSANCE mQUILIBRmE ! * 4OYNBEE DANS SON ANALYSE MONUMENTALE DU PROGRnS MONDIAL -ANKIND AND -OTHER %ARTH PRmVOIT CE Dm¹ )L VA MoME JUSQU°g AF¹RMER QUE NmGLIGER LES PILIERS ENVIRONNEMENTAL ET SOCImTAL ENTRAsNERAIT UN DmCLIN ,A RmPONSE DE L°/#$% g LA CRISE ACTUELLE MONTRE g QUEL POINT L°/RGANISATION A CHANGm DEPUIS LA RmCESSION DUE AU CHOC PmTROLIER DES ANNmES !LORS QUE LE FAMEUX RAPPORT -C#RACKEN 0OUR LE PLEIN

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EMPLOI ET LA STABILITm DES PRIX PROPOSAIT UNE STRATmGIE PUREMENT MACROmCONOMIQUE POUR SUPPRIMER LES OBSTACLES g LA CROISSANCE LA RmPONSE g LA CRISE DE COMPREND mGALEMENT DES POLITIQUES STRUCTURELLES PORTANT SUR L°INNOVATION LES EMPLOIS ET LA CROISSANCE VERTE %T LE PROJET MONDIAL ¢ -ESURER LE PROGRnS DES SOCImTmS £ INITIm PAR L°/#$% mLABORE DE NOUVELLES SmRIES D°INDICATEURS POUR DONNER UNE IDmE PLUS GLOBALE DU PROGRnS HUMAIN *OSEPH 3TIGLITZ ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% N AVRIL -AIS LA PRINCIPALE DIF¹CULTm NE TIENT PAS TANT AUX CHIFFRES QU°AUX TECHNIQUES D°ANALYSE QUI PERMETTRONT DE LES METTRE AU SERVICE DE L°ACTION PUBLIQUE ,A CRISE ACTUELLE A MONTRm UNE FOIS DE PLUS L°INTmRoT PRATIQUE DE LA MACROmCONOMIE NOTAMMENT LE ¢ RETOUR £ DE +EYNES SANS TOUTEFOIS OUBLIER &RIEDMAN .mANMOINS LA COMPLEXITm SYSTmMIQUE DE CERTAINES QUESTIONS COMME L°mNERGIE L°EAU LA DmMOGRAPHIE LE CLIMAT ET LA BIODIVERSITm SANS PARLER DE LA GOUVERNANCE ET DES ¹NANCES RELANCE AUSSI LE RxLE DE L°ANALYSE DES SYSTnMES DANS L°ACTION PUBLIQUE !LORS QUE L°/#$% CmLnBRE SON nME ANNIVERSAIRE SON PROFESSIONNALISME EST MIS AU Dm¹ PAR CETTE COMPLEXITm SYSTmMIQUE APPORTmE PAR LA MONDIALISATION )L N°EST PAS POSSIBLE DE TROUVER UN mQUILIBRE ENTRE LES TROIS BRANCHES DU PARADIGME TRIANGULAIRE SANS FAIRE DE COMPROMIS POLITIQUES FONDAMENTAUX ,A CROISSANCE mCONOMIQUE PEUT oTRE UNE CONDITION SINE QUA NON DU PROGRnS HUMAIN MAIS ELLE N°EN EST PAS POUR AUTANT UN SmSAME %NCORE UNE FOIS L°/#$% S°EST mLEVmE AU DELg DU CADRE EUROPmEN AVEC LA MISSION DE CONTRIBUER g L°EXPANSION mCONOMIQUE DES AUTRES PAYS #INQUANTE ANS PLUS TARD DES PAYS COMME LA #HINE L°)NDE ET LE "RmSIL « SANS CITER CEUX QUI LES SUIVENT DE PRnS « SONT DEVENUS LES MOTEURS DE LA CROISSANCE mCONOMIQUE MONDIALE #EPENDANT LEURS PROBLnMES ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX SONT DmJg IMPORTANTS ,A DIF¹CILE RmCONCILIATION ENTRE mCONOMIE NATURE ET SOCImTm EST INCONTOURNABLE ,°/#$% AVEC SA CULTURE PROFESSIONNELLE UNIQUE MULTICULTURELLE POSSnDE DE BONS ATOUTS POUR POSER LES BALISES PERTINENTES DE L°ACTION PUBLIQUE

2ON 'ASS A REJOINT L°/RGANISATION EN )L A D°ABORD TRAVAILLm AUX !FFAIRES SCIENTI¹QUES PUIS EST DEVENU DIRECTEUR DES !FFAIRES SOCIALES DE LA -AIN D°ªUVRE ET DE L°bDUCATION EN O| IL A INITIm DES TRAVAUX NOVATEURS SUR LA FORMATION CONTINUE ET L°INNOVATION 2ON 'ASS A PRIS SA RETRAITE EN ET EST ACTUELLEMENT CONSULTANT POUR DIVERSES ORGANISATIONS

Références et liens recommandés Henderson, David (1986), Innocence and Design: The Influence of Economic Ideas on Policy, Blackwell. King, Alexander (2006), Let the Cat Turn Around, CPTM, Londres. OCDE (1964), The Residual Factor and Economic Growth, Paris. Freeman, Christopher (1988), Technical Change and Economic Theory, Columbia, University Press, New York (une tentative pour défier la théorie économique classique, avec des contributions d’experts de l’OCDE). Mitchell, Sandra (2009), Unsimple Truths: Science, Complexity and Policy, University of Chicago Press.


L’OCDE, chronique d’une naissance mouvementĂŠe /N SERAIT TENTm DE CROIRE QUE L°ORGANISATION CRmmE EN mTAIT LA SUITE LOGIQUE DE L°/%#% L°INSTANCE EUROPmENNE INSTITUmE POUR ADMINISTRER LE 0LAN -ARSHALL EN -AIS L°/#$% NE S°EST PAS CONTENTmE DE REMPLACER L°/%#% ET SA CRmATION N°ALLAIT PAS DE SOI ,ORSQUE LES MINISTRES DES PLUS GRANDES PUISSANCES MONDIALES SE SONT RmUNIS DE FAlON INFORMELLE g L°HxTEL -AJESTIC g 0ARIS LE JANVIER DEUX ERREURS D°mTIQUETTE ONT ALERTm LES PARTICIPANTS SUR LA TRANSFORMATION PROFONDE DES RmALITmS mCONOMIQUES ET POLITIQUES ,ES MINISTRES DES SIX MEMBRES FONDATEURS DE LA #OMMUNAUTm EUROPmENNE AUX CxTmS DES SEPT MEMBRES DE L°!SSOCIATION EUROPmENNE DE LIBRE mCHANGE ET DES bTATS 5NIS mTAIENT CONVENUS DE SE RENCONTRER

La principale mission de l’OCDE serait de coordonner la fourniture de l’aide aux pays sous-dĂŠveloppĂŠs et de prodiguer des conseils en matière de politique ĂŠconomique et commerciale au-delĂ de l’Europe

3ERGENT SAVAIT CERTAINEMENT CE QUI SE TRAMAIT ,°/%#% PERDAIT DU TERRAIN DANS SON RxLE DE SUPERVISION mCONOMIQUE DE L°%UROPE ,ES BIENFAITS DU 0LAN -ARSHALL AVAIENT PERMIS g L°%UROPE DE SE RECONSTRUIRE APRnS LA GUERRE -AIS CETTE ThCHE mTAIT ACHEVmE DEPUIS LONGTEMPS ,°%UROPE S°mTAIT NON SEULEMENT REDRESSmE MAIS ELLE PROSPmRAIT ET CONNAISSAIT UNE RENAISSANCE mCONOMIQUE SANS PRmCmDENT Œ LA š N DES ANNmES CERTAINS PAYS ESTIMAIENT QUE CETTE ORGANISATION N°AVAIT PLUS DE RAISON D°oTRE ,A GESTION DES SYSTnMES DE BALANCES DES PAIEMENTS DANS L°%UROPE D°APRnS GUERRE mTAIT LA MISSION FONDAMENTALE DE L°/%#% 3ON MANDAT mTAIT mTROITEMENT LIm AU #ODE DE LIBmRALISATION EN VERTU DUQUEL LES PAYS EUROPmENS S°ENGAGEAIENT g ABAISSER LEURS QUOTAS SUR LES mCHANGES INTRA EUROPmENS ,ORSQUE LA &RANCE DmCIDA EN D°ABOLIR SES QUOTAS SUR DE SES mCHANGES PRIVmS LES PAYS EUROPmENS AVAIENT DmJg SUPPRIMm TOUS LES QUOTAS ENTRE EUX ,E DmCEMBRE DE LA MoME

AFP

AVANT LA RmUNION MINISTmRIELLE ANNUELLE DE L°/RGANISATION EUROPmENNE DE COOPmRATION mCONOMIQUE !LORS QU°ILS CHERCHAIENT LEURS PLACES AUTOUR DE LA TABLE DISTRIBUmES PAR ORDRE ALPHABmTIQUE ILS ONT REMARQUm

QUE LES DmLmGATIONS DES bTATS 5NIS ET DE LA &RANCE SE TROUVAIENT CxTE g CxTE ,ES AUTRES DmLmGUmS ONT INTERPRmTm CETTE ENTORSE APPARENTE AU PROTOCOLE COMME UN SIGNE DE CONNIVENCE ENTRE LES &RANlAIS ET LES !MmRICAINS DmSIREUX DE CONSTITUER UN FRONT UNI CONTRE L°EXTENSION DU #ODE DE LIBmRALISATION DE L°/%#% TEL QU°IL EXISTAIT g L°mPOQUE ,E DEUXInME AFFRONT LORS DE CETTE RmUNION A mTm RESSENTI PAR LE 3ECRmTAIRE GmNmRAL DE L°/%#% 2ENm 3ERGENT QUI N°AVAIT MoME PAS mTm INVITm

L’hĂ´tel Majestic, oĂš les accords de crĂŠation de l’OCDE ont ĂŠtĂŠ ĂŠtablis. SituĂŠ près de l’Arc de Triomphe, avenue KlĂŠber, Ă quelques kilomètres de l’OECE, situĂŠ Ă La Muette (l’actuel siège de l’OCDE), l’hĂ´tel Majestic avait dĂŠjĂ accueilli de nombreux ĂŠvĂŠnements historiques, notamment pendant les Première et Seconde Guerres mondiales ainsi que, Ă partir de mai 1968, les longues nĂŠgociations de paix Nord Vietnam et les États-Unis, qui ont abouti Ă un accord signĂŠ le 27 janvier 1973. L’hĂ´tel est ensuite devenu un centre de confĂŠrences internationales (notre photo), qui a encore accueilli l’OCDE, cette fois pour le Forum annuel de l’OCDE, de 2003 Ă 2006. Ce magniďŹ que immeuble est actuellement rĂŠnovĂŠ pour redevenir un hĂ´tel en 2013, sous l’enseigne The Peninsula.

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ANNmE * & &LINT #AHAN 3ECRmTAIRE GmNmRAL ADJOINT DE L°/%#% mCRIVAIT g SON SUPmRIEUR ¢ OFFRIRA DES POSSIBILITmS DE PROGRnS ENCORE PLUS GRANDES !PRnS UNE DmMONSTRATION AUSSI mCLATANTE DE L°IMPORTANCE DE L°/%#% QUE CELLE g LAQUELLE NOUS VENONS D°ASSISTER JE NE DOUTE PLUS QUE NOS DIF¹CULTmS POUR METTRE EN PLACE UNE ZONE DE LIBRE mCHANGE SERONT BIENTxT RmSOLUES £ #ES DIF¹CULTmS ALLAIENT EN EFFET TROUVER UN DmNOUEMENT MAIS COMME AVEC LES ORACLES DE L°!NTIQUITm PAS CELUI ESCOMPTm ,°/%#% mTAIT DEVENUE LE CHAMP DE CONFRONTATION ENTRE DIVERS INTmRoTS INTERNES ET SE DmLITAIT PEU g PEU ,ES DISCUSSIONS RELATIVES g UNE ZONE DE LIBRE mCHANGE :,% mTAIENT UN SUJET DE DISCORDE AVEC LES PAYS DU "ENELUX QUI EN AVAIENT mVOQUm L°IDmE QUATRE ANS PLUS TxT ET S°OFFUSQUAIENT DE L°INCAPACITm DE L°/%#% g AVANCER SUR CETTE QUESTION )LS VOULAIENT PASSER DE LA LEVmE DES QUOTAS g L°ABAISSEMENT VOIRE g LA SUPPRESSION DES DROITS DE DOUANE #°EST POURQUOI ON LES SURNOMMAIT LE ¢ ,OW 4ARIFF #LUB £ ,A FRUSTRATION A ¹NALEMENT mCLATm ET CES PAYS ONT CONDITIONNm LEUR ACCEPTATION DE L°OBJECTIF D°UNE LIBmRALISATION DE g LA TENUE DE DISCUSSIONS SmRIEUSES SUR LES DROITS DE DOUANE )LS ONT mGALEMENT DEMANDm AUX SIX MINISTRES DES !FFAIRES mTRANGnRES DE LA #OMMUNAUTm EUROPmENNE DU CHARBON ET DE L°ACIER D°EXAMINER LE PROBLnME ,A PREMInRE BRnCHE mTAIT OUVERTE -ALGRm L°OPTIMISME DE - #AHAN N°A PAS mTm UNE BONNE ANNmE POUR TOUT LE MONDE ,ES bTATS5NIS ENREGISTRAIENT DE FAIBLES EXCmDENTS COMMERCIAUX ET UN Dm¹CIT VERTIGINEUX DE LEUR BALANCE DES PAIEMENTS %N L°EXCmDENT COMMERCIAL AVAIT ATTEINT UN RECORD HISTORIQUE DE MILLIARDS DE DOLLARS TANDIS QUE LE Dm¹CIT DES COMPTES COURANTS PLAFONNAIT g MILLIARD $EUX ANS PLUS TARD L°EXCmDENT CHUTAIT g MILLIARDS DE DOLLARS FAISANT MONTER LE Dm¹CIT DES COMPTES COURANTS g MILLIARDS ,ES bTATS 5NIS AVAIENT AVANT TOUT BESOIN DE STIMULER LEURS EXPORTATIONS MAIS TOUT INDIQUAIT QUE L°ENTHOUSIASME EUROPmEN POUR UNE :,% AU SENS STRICT S°ESSOUFºAIT ,°ADMINISTRATION %ISENHOWER A DmCELm DANS LES MANªUVRES DIPLOMATIQUES LA CONSTITUTION DE NOUVEAUX OBSTACLES AUX IMPORTATIONS AMmRICAINES 5NE DEUXInME BRnCHE S°mTAIT OUVERTE $°AUTRES FACTEURS GmOPOLITIQUES mTAIENT mGALEMENT g L°ªUVRE ,°ABSTENTION DES !MmRICAINS LORS DU VOTE g L°/.5 SUR LA QUESTION ALGmRIENNE AVAIT DmlU LES &RANlAIS QUI MENAlAIENT DE RETIRER LEUR ºOTTE EN -mDITERRANmE DU COMMANDEMENT DE L°/4!. -AIS LE COMMUNISME QUI FAISAIT DE PROFONDES INCURSIONS EN !SIE DU 3UD%ST ET EN !MmRIQUE LATINE REPRmSENTAIT UNE MENACE PLUS GRANDE ENCORE LE FRONT MILITAIRE SOVImTIQUE SE TRANSFORMAIT RAPIDEMENT EN UNE BATAILLE mCONOMIQUE 2ANDOLPH "URGESS L°AMBASSADEUR DES bTATS5NIS AUPRnS DE L°/4!. SOULIGNAIT LES RISQUES D°UNE EXPANSION mCONOMIQUE DE L°5NION SOVImTIQUE DANS LE 4IERS -ONDE )L METTAIT RmSOLUMENT EN GARDE CONTRE TOUTE VELLmITm DE ¢ DESTRUCTION OU D°AFFAIBLISSEMENT SUBSTANTIEL DE L°/%#% £ QUI REVIENDRAIT g ¢ LIVRER AUX 3OVImTIQUES UNE VICTOIRE mCLATANTE SUR UN PLATEAU D°ARGENT £ 5N NOUVEL INSTRUMENT DE PLUS LARGE PORTmE mTAIT NmCESSAIRE POUR ENDIGUER CE DANGER ,ES bTATS 5NIS ONT mGALEMENT DIAGNOSTIQUm UNE MYOPIE CROISSANTE DES %UROPmENS 7ASHINGTON AVAIT LE SENTIMENT QUE L°/%#% EN mTAIT

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RmDUITE g ARBITRER LES QUERELLES COMMERCIALES EN %UROPE !U SUJET DU SOMMET DE DmCEMBRE ENTRE %ISENHOWER -C-ILLAN DE 'AULLE ET !DENAUER LE SOUS SECRmTAIRE ADJOINT AMmRICAIN AUX !FFAIRES mCONOMIQUES $OUGLAS $ILLON A ENVOYm UN MmMO PRIVm g #HRISTIAN (ERTER LE SOUS SECRmTAIRE D°bTAT DANS LEQUEL IL ESTIMAIT QUE ¢ LIMITER LA DmCLARATION DU SOMMET g DES QUESTIONS COMMERCIALES NE SERAIT PAS DIGNE DES DIRIGEANTS DU MONDE £ )NQUIET DU RISQUE DE PASSER g CxTm D°UNE CHANCE EXCEPTIONNELLE $ILLON EST ALLm VOIR DIRECTEMENT %ISENHOWER POUR LUI DIRE QUE ¢ LE SOMMET DES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX OFFRE L°OCCASION UNIQUE DE MONTRER LA DmTERMINATION DES DIRIGEANTS DU MONDE LIBRE g RmGLER LES DIFFmRENDS COMMERCIAUX ET g SE CONCENTRER SUR LES MESURES NmCESSAIRES POUR MOBILISER ET COORDONNER L°AIDE DES PAYS INDUSTRIALISmS AUX ZONES LES MOINS DmVELOPPmES £ #ETTE IDmE ALLAIT RAPIDEMENT S°IMPOSER 4OUTEFOIS LA PROPOSITION DE CON¹ER g L°/4!. CES DEUX FONCTIONS « L°AIDE ET LA DmFENSE « SUSCITAIT LA RmTICENCE DU $mPARTEMENT D°bTAT AMmRICAIN $EUX RAISONS g

Les directions fonctionnaient comme des fiefs et l’OECE en était réduite à arbitrer les querelles commerciales en Europe CELA ASSOCIER L°AIDE EXTmRIEURE g DES QUESTIONS DE DmFENSE RISQUAIT D°EMBARRASSER LES GOUVERNEMENTS AMIS ET DONNAIT g L°%UROPE LE LOISIR D°AUGMENTER L°AIDE ET DE RmDUIRE SES BUDGETS DE DmFENSE #E N°mTAIT PAS LA MISSION DE L°/4!. IL FALLAIT CRmER UNE INSTITUTION ENTInREMENT NOUVELLE ,A RmUNION HOULEUSE g L°HxTEL -AJESTIC AVAIT ABOUTI g LA FORMATION DE DEUX CAMPS OPPOSmS LES FONDATEURS DE LA #OMMUNAUTm EUROPmENNE « ¢ LE 'ROUPE DES 3IX £ LES SEPT MEMBRES DE L°!SSOCIATION EUROPmENNE DE LIBRE mCHANGE !%,% D°UN CxTm ET LES &RANlAIS ET LES !MmRICAINS DE L°AUTRE #ETTE RmUNION S°EST CONCLUE PAR LA DmCISION DE FUSIONNER CES INTmRoTS DANS UN ¢ 'ROUPE DES 1UATRE POUR L°ORGANISATION mCONOMIQUE £ ,E ' AVAIT POUR ThCHE DE DmTERMINER CE QUI POUVAIT oTRE SAUVm DE L°/%#% ET UTILISm POUR CRmER UNE INSTANCE CHARGmE NON SEULEMENT DES QUESTIONS mCONOMIQUES CONCERNANT L°%UROPE ET L°!MmRIQUE MAIS AUSSI DE CONCEVOIR DES POLITIQUES D°AIDE EN FAVEUR DES PAYS MOINS DmVELOPPmS #ETTE ORGANISATION REMANImE INTmGRERAIT LES bTATS 5NIS ET LE #ANADA QUI mTAIENT DmJg OBSERVATEURS AUPRnS DE L°/%#% EN TANT QUE MEMBRES g PART ENTInRE %LLE S°EFFORCERAIT AUSSI D°ACCUEILLIR RAPIDEMENT LE *APON 5N RAPPORT DU ' SOUMIS LE AVRIL PRmCONISAIT DE REFONDRE L°/%#% EN UNE ENTITm ENTInREMENT NOUVELLE APPELmE /RGANISATION DE COOPmRATION ET DE DmVELOPPEMENT mCONOMIQUES ,E TERME ¢ DmVELOPPEMENT £ mTAIT DmLIBmRmMENT CHOISI POUR SOULIGNER LE FAIT QUE LE PRINCIPAL OBJECTIF DE L°/#$% SERAIT DE COORDONNER LA FOURNITURE DE L°AIDE AUX PAYS SOUS DmVELOPPmS ET DE PRODIGUER DES CONSEILS EN MATInRE DE POLITIQUE mCONOMIQUE ET COMMERCIALE AU DELg DE L°%UROPE 0AR LA SUITE CETTE VISION DU LEADERSHIP MONDIAL A RElU UN SOUTIEN POLITIQUE PUISSANT DE LA PART DE *OHN & +ENNEDY LE JEUNE 0RmSIDENT AMmRICAIN RmCEMMENT mLU DANS SON PREMIER DISCOURS SUR L°mTAT DE L°5NION PRONONCm EN JANVIER ET DANS UNE DmCLARATION QUI A SUIVI LA RATI¹CATION PAR SON PAYS DE LA #ONVENTION DE L°/#$% DEUX MOIS PLUS TARD


.mANMOINS LE PROJET DE L°/#$% NE FAISAIT PAS L°UNANIMITm ,ES RmACTIONS LES PLUS HOSTILES PROVENAIENT DES MEMBRES DE L°!%,% NOTAMMENT DE LA 3UISSE QUI AVEC LE SOUTIEN DE LA .ORVnGE ET DE LA 3UnDE VOYAIT DANS LA NOUVELLE /RGANISATION UN ¢ DIKTAT £ DES GRANDES PUISSANCES POUR TENTER DE FAIRE DE LA #%% LA SEULE AUTORITm EUROPmENNE ,A &RANCE BIEN QUE MEMBRE DU ' N°mTAIT PAS PERSUADmE QUE LE NOUVEAU PROJET F}T PROMIS g UN BRILLANT AVENIR #EPENDANT ILS SAVAIENT QU°IL FALLAIT FAIRE QUELQUE CHOSE NOTAMMENT FACE g L°mROSION DE L°AUTORITm DE 2ENm 3ERGENT DUE g SON INCAPACITm APPARENTE g METTRE DE L°ORDRE DANS LA MAISON /%#% ,ES QUERELLES

INTERNES SE MULTIPLIAIENT CAR LES DIRECTIONS FONCTIONNAIENT COMME DES ¹ EFS SANS SE PRmOCCUPER DES OBJECTIFS PLUS LARGES DE L°/RGANISATION $ES POSTES DE DIRECTION RESTAIENT VACANTS PARCE QUE LES COMITmS DE NOMINATION REFUSAIENT DE FAIRE DES CONCESSIONS SUR LEURS CHOIX DES CANDIDATS $E PLUS L°/RGANISATION PERDAIT DES COMPmTENCES CAR LES HAUTS DIRIGEANTS COMMENlAIENT g ACCEPTER DES POSTES INTmRESSANTS AILLEURS ,A DmCISION DE -ARC /UIN CHEF DU DmPARTEMENT DES mCHANGES D°ACCEPTER UNE OFFRE DE 2ENAULT STUPm¹ A LES CADRES DE L°/%#% ,ES MINISTRES ONT RAPIDEMENT RmAGI POUR EMPoCHER UN EFFONDREMENT GmNmRAL ,ES ET JUILLET ILS SE RmUNIRENT g 0ARIS POUR PARAPHER UN PROJET DE #ONVENTION DE L°/#$% ,E MINISTRE DANOIS DES &INANCES 4HORKIL +RISTENSEN FUT DmSIGNm 3ECRmTAIRE GmNmRAL CHOIX CONSIDmRm PAR BEAUCOUP COMME PROPRE g CALMER LA NERVOSITm DES PETITS PAYS MEMBRES ,E PROJET Dm¹ NITIF FUT SIGNm LE DmCEMBRE QUELQUES SEMAINES SEULEMENT APRnS L°mLECTION DE *OHN & +ENNEDY g LA PRmSIDENCE DES bTATS 5NIS 3ON ACCESSION AU POUVOIR A mTm DmTERMINANTE CAR COMME L°A DmCLARm +RISTENSEN APRnS L°ASSASSINAT DU 0RmSIDENT AMmRICAIN EN +ENNEDY EST L°UN DE CEUX QUI ONT FAIT LE PLUS POUR QUE L°/#$% PRENNE UN BON DmPART $E FAIT AU COURS DES PREMInRES ANNmES D°EXISTENCE DE L°/#$% L°HUMEUR mTAIT DE NOUVEAU g L°OPTIMISME #OMME LE RAPPELLE !NKER 2ANDSHOLT CHARGm PAR +RISTENSEN DE CRmER ET DE DIRIGER ,°/BSERVATEUR DE L°/#$% L°/RGANISATION ¢ AVAIT LA MEILLEURE RmPUTATION POSSIBLE ,°/#$% mTAIT UNE CHOSE NOUVELLE L°%UROPE VOYANT CE QUE LA COOPmRATION ACCOMPLISSAIT RECOMMENlAIT g RESPIRER ¤ *°AI EU DROIT g UNE OVATION £ 0OURTANT CONTRAIREMENT g CE QUE L°ON POUVAIT PENSER LA NAISSANCE DE L°/#$% NE S°EST PAS FAITE SANS HEURTS ET AVEC L°ASSENTIMENT GmNmRAL ,E PROCESSUS A CEPENDANT ABOUTI g L°mMERGENCE D°UNE ENTITm FORTE ET SAINE !UJOURD°HUI APRnS DES ANNmES DE RELATIVE INTROSPECTION QUI ONT VALU g L°/RGANISATION LE TITRE PEU º ATTEUR DE ¢ CLUB DES RICHES £ ET LA RmPUTATION D°oTRE mLOIGNmE DES INTmRoTS DU RESTE DU MONDE L°/#$% DmPLOIE SES AILES ET RmAF¹ RME SON STATUT D°ACTEUR DE PREMIER PLAN SUR L°mCHIQUIER MONDIAL

OCDE

L’OCDE accueille de nouveaux membres, intensifie ses relations avec les émergents et renforce son rôle au G20

Le siège de l’OCDE : le Chateau de la Muette et le Centre de conférences

mMERGENTES ET RENFORCE SON RxLE ET SES RESPONSABILITmS AU SEIN DU ' QUI RmUNIT LES GRANDS PAYS DmVELOPPmS ET mMERGENTS .°EST CE PAS UN SYMBOLE FORT QUE LA &RANCE SOIT L°HxTE DU ' PENDANT LE nME ANNIVERSAIRE DE L°/#$% !LORS QUE L°/#$% FoTE SES CINQUANTE ANS IL NE FAUT PAS SOUS ESTIMER LE RxLE DE CE DYNAMISME RETROUVm POUR CONSOLIDER L°AVENIR DE L°/RGANISATION INSTANCE INTERNATIONALE CAPABLE D°ORIENTER L°mCONOMIE MONDIALE DANS LA BONNE DIRECTION OU COMME L°ONT VOULU +ENNEDY ET D°AUTRES FONDATEURS D°INCARNER LES ESPOIRS DE DmVELOPPEMENT PARTOUT DANS LE MONDE $ANS UN COURRIER DATANT DE LA ¹ N DE L°ANNmE SIX MOIS SEULEMENT AVANT LA RmDACTION DE LA #ONVENTION DE L°/#$% ET UN AN AVANT SA SIGNATURE &LINT #AHAN mCRIVAIT ¢ NOUS SAVONS TOUS QUE LES PAYS ET LES ORGANISATIONS INCAPABLES D°mCHAPPER g LEUR PASSm SONT UN JOUR CONDAMNmS g DISPARAsTRE -AIS CE N°EST PAS LE DESTIN DE TOUTES LES ORGANISATIONS DnS LORS QU°ELLES PARVIENNENT g S°ADAPTER g L°mVOLUTION DES CIRCONSTANCES £ #OMME LE MONTRE L°HISTOIRE RmCENTE L°/#$% A SU TIRER LES ENSEIGNEMENTS DE SON PASSm 2mFmRENCES ET LIENS RECOMMANDmS Griffiths, Richard (1997), Explorations in OEEC History, OCDE, Paris. « Célébrons en chœur », entretien avec Anker Randsholt dans L’Observateur de l’OCDE n° 235, décembre 2002, édition du 40ème anniversaire, voir www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/1218 Voir les extraits du discours de Kennedy page suivante.

#ONFRONTmE g DES RmALITmS NOUVELLES ELLE SE TRANSFORME EN ACCUEILLANT DE NOUVEAUX MEMBRES INTENSI¹ E SES RELATIONS AVEC LES mCONOMIES

L’Annuel de l’OCDE 2011

99


50 ème ANNIVERSAIRE

The White House/OCDE

La vision de John F. Kennedy

Le Président américain Kennedy avec Thorkil Kristensen, le premier secrétaire général de l’OCDE, en 1961

$ANS SON PREMIER DISCOURS SUR L°mTAT DE L°5NION LE JANVIER *OHN & +ENNEDY VOYAIT LA TOUTE NOUVELLE /#$% COMME UNE ORGANISATION QUI ¢ RmPONDE AUX ESPOIRS DE CROISSANCE DES PAYS PEU DmVELOPPmS £ ,E PRmSIDENT A EXPLICITm CETTE VISION DANS UNE DmCLARATION SUR LA RATI¹ CATION DE L°/#$% PUBLImE LE MARS

STABILITm mCONOMIQUES ,ES PAYS REPRmSENTmS g L°/#$% ONT UN INTmRoT COMMUN ET UNE RESPONSABILITm COMMUNE DANS CETTE ThCHE #AR ILS SONT PARMI CEUX QUI ONT EU LA CHANCE D°ACQUmRIR LES CAPITAUX ET LES COMPmTENCES NmCESSAIRES POUR DE TELS PROGRAMMES %T ILS PARTAGENT AVEC L°ENSEMBLE DE L°HUMANITm L°ESPOIR ET LA VOLONTm DE VOIR LES PEUPLES PEU DmVELOPPmS RmUSSIR DANS LEURS VAILLANTS EFFORTS POUR PARVENIR g DES PROGRnS mCONOMIQUES DURABLES

¢ !U NOM DES bTATS 5NIS J°AI RATI¹ m LA CONVENTION PORTANT CRmATION DE L°/RGANISATION DE COOPmRATION ET DE DmVELOPPEMENT mCONOMIQUES *E L°AI FAIT AVEC BEAUCOUP DE SATISFACTION ET AVEC L°ESPOIR QUE L°/RGANISATION DE COOPmRATION ET DE DmVELOPPEMENT mCONOMIQUES DEVIENNE L°UNE DES PRINCIPALES INSTITUTIONS QUI NOUS PERMETTENT DE SERVIR L°OBJECTIF AMBITIEUX DE RENFORCER LA #OMMUNAUTm ATLANTIQUE #OMME JE L°AI DIT DANS MON DISCOURS D°INVESTITURE ­UNIS IL N°Y A GUnRE D°ACTIONS QUI NOUS SOIENT IMPOSSIBLES $IVISmS IL N°Y A GUnRE D°ACTIONS QUE NOUS PUISSIONS ENTREPRENDRE CAR NOUS N°OSERONS PAS AFFRONTER LES GRANDS Dm¹ S EN ORDRE DISPERSm®

,A SEMAINE PROCHAINE LE 'ROUPE D°AIDE AU DmVELOPPEMENT APPELm g DEVENIR SOUS PEU LE #OMITm D°AIDE AU DmVELOPPEMENT DE L°/#$% SE RmUNIRA g ,ONDRES 0OUR MONTRER L°IMPORTANCE QUE J°ATTACHE g TOUTES LES mTAPES DES TRAVAUX DE L°/#$% J°AI DEMANDm g 'EORGE 7 "ALL NOTRE SOUS SECRmTAIRE D°bTAT AUX !FFAIRES mCONOMIQUES DE REPRmSENTER LES bTATS 5NIS g CETTE RmUNION

%N DONNANT SON AVIS ET SON ACCORD SUR CETTE LOI DE RATI¹ CATION LE 3mNAT DES bTATS 5NIS A CON¹ RMm L°INTENTION DE NOTRE PAYS D°ENTRER DANS UNE nRE NOUVELLE DE COOPmRATION AVEC NOS PARTENAIRES DE L°!TLANTIQUE .OUS SOMMES CONFRONTmS g UN LARGE mVENTAIL DE PROBLnMES mCONOMIQUES COMMUNS

100

#ETTE RmUNION PORTE SUR L°UNE DES ThCHES CENTRALES DE L°/#$% *°ATTENDS AVEC INTmRoT LA MISE AU POINT DE STRATmGIES COMMUNES ET DE SOLUTIONS COMMUNES POUR LESQUELLES CHAQUE PAYS MEMBRE ASSUMERA SA JUSTE PART DE NOTRE RESPONSABILITm PARTAGmE #ETTE RmUNION MARQUERA J°EN SUIS S}R UN PAS EN AVANT DmCISIF DANS CET EFFORT £ Références et liens recommandés Cette allocution est disponible en ligne (en anglais) sur www.presidency.ucsb.edu/ ws/?pid=8546, grâce à John T. Woolley et Gerhard Peters, The American Presidency Project (en ligne).

%T L°/#$% DEVRAIT FAIRE LA PREUVE DE SON UTILITm COMME CADRE DE RENCONTRE O| LES bTATS MEMBRES PEUVENT Rmº mCHIR ET AGIR ENSEMBLE SUR UN CERTAIN NOMBRE DE QUESTIONS VITALES

Discours de Kennedy au Congrès sur l’état de l’Union (1961) : www.presidency.ucsb.edu/ws/index.php?pid=8045

$E TOUS CES PROBLnMES DIF¹ CILES AUCUN N°EST PLUS URGENT QUE CELUI D°AIDER LES PAYS PEU DmVELOPPmS DANS LEUR QUoTE DE CROISSANCE ET DE

Le texte de la Convention relative à l’OCDE a été publié dans le US Department of State Bulletin vol. 44, p. 11, voir www.archive.org/stream/departmentofstat441961unit#page/10/mode/2up


ÂŤ DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE Âť Forum du 50ème anniversaire de l’OCDE Paris, 24-25 mai 2011 Le Forum du 50ème anniversaire de l’OCDE, en parallèle de la rĂŠunion ministĂŠrielle du Conseil de l’OCDE prĂŠsidĂŠe par les États-Unis, vous offre une chance de dĂŠbattre des grands enjeux de politique internationale. t ÂŽ RVPJ MF QSPHSĂ’T FU MB DSPJTTBODF EFWSBJFOU JMT SFTTFNCMFS t $PNNFOU PQUJNJTFS M FOTFNCMF EFT DPNQĂ?UFODFT EF OPT TPDJĂ?UĂ?T t -FT GFNNFT POU FMMFT TVGmTBNNFOU BDDĂ’T BV NPOEF EF MB mOBODF EF MB QPMJUJRVF FU EFT BGGBJSFT t 2VFMT TPOU MFT FYFNQMFT EF SĂ?VTTJUF FO UFSNFT EF EĂ?WFMPQQFNFOU EVSBCMF FU EF DSĂ?BUJPO E FNQMPJT t 2VFMT TPOU MFT TFDSFUT EFT FOUSFQSJTFT PĂĄ JM GBJU CPO USBWBJMMFS t 1PVSRVPJ MFT SĂ?GPSNFT BWBODFOU FMMFT EBOT DFSUBJOT QBZT FU TF GPOU FMMFT BUUFOESF EBOT E BVUSFT t $PNNFOU T BEBQUFS BV NJFVY Ă‹ EFT EZOBNJRVFT Ă?DPOPNJRVFT FU QPMJUJRVFT FO Ă?WPMVUJPO DPOTUBOUFø

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Croissance verte CompĂŠtences

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Bonheur

Emploi ConďŹ ance


S R U E S S I T S E V N

I

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I

-64 &'

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Pays en bref

104 106 108 110 112 114 116 118 120 122 124 126 128 130 132 134 136 138 140 142

Afrique du Sud Allemagne Australie Autriche Belgique Brésil Canada Chili Chine Corée Danemark Espagne Estonie États-Unis Fédération de Russie Finlande France Grèce Hongrie Inde

144 146 148 150 152 154 156 158 160 162 164 166 168 170 172 174 176 178 180 182

Indonésie Irlande Islande Israël Italie Japon Luxembourg Mexique Norvège Nouvelle-Zélande Pays-Bas Pologne Portugal République slovaque République tchèque Royaume-Uni Slovénie Suède Suisse Turquie

L’Annuel de l’OCDE 2011

103


PAYS EN BREF

Afrique du Sud En bref • Les énergies renouvelables représentaient 10,3 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE. • Le PIB en termes réels devrait rester supérieur à 4 % en 2011 et 2012. • La population sud-africaine a augmenté de 188 % depuis 1960. • L’inflation devrait rester inférieure à 5 % en 2011 et 2012. • Les émissions de CO2 par habitant ont baissé de 10 % depuis 1971.

Panorama Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

493,5

..

Croissance annuelle du PIB (%)

-1,8

..

PIB par habitant (US$)

10136

..

Population (milliers)

50110

17396 1960-2009 : +188 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-7,3

..

0,9

0,8

Nouvelles sources de croissance Dépenses de R&D (% du PIB)

1983-2007 : +13 %

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

10,3

..

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

6,9

7,7

1971-2008 : -10 %

66

15

1990-2007 : +339 %

Mondialisation Stocks d’IDE sortants (milliards US$) *ou année la plus proche disponible

La croissance économique devrait s’accélérer, tirée par la demande intérieure, tandis que la progression rapide des importations creusera probablement le déficit de la balance courante. L’inflation ne devrait pas sortir de la fourchette retenue dans un contexte d’écart de production depuis longtemps négatif. Les restrictions de dépenses déjà programmées, conjuguées au redressement conjoncturel prévu des recettes, réduiront le déficit budgétaire. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 En Afrique du Sud, la récession a été modérée : entre le point haut et le point bas du cycle, la production a moins diminué que dans la plupart des pays de l’OCDE et que dans les économies de marché émergentes. Sur le plan sectoriel, la dynamique négative de l’industrie et des mines a surtout été contrecarrée par le BTP, lequel s’est bien comporté pendant l’ensemble de la récession. Cela s’explique par la bonne tenue des investissements publics, liée en partie à la Coupe du monde de football de 2010 et aux projets de transports qu’elle a engendrée. Les indicateurs des ressources humaines en science et technologie sont faibles pour l’Afrique du Sud. Ce pays compte 1,5 chercheur pour 1 000 emplois et un petit 16 % de diplômes en science et ingénierie dans l’ensemble des diplômes décernés. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 Les taux de maladie élevés dans la population d’âge actif diminuent l’offre de travail. Même si, globalement, les taux d’infection des adultes se sont stabilisés et si ceux des jeunes adultes ont apparemment baissé, l’Afrique du Sud compte un plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH que tout autre pays au monde, et plus d’un quart des femmes enceintes sont séropositives. Les jeunes Noirs sont les plus susceptibles d’être sans emploi. La persistance des disparités raciales en matière de chômage est grande. L’Afrique du Sud se classe en général à un rang assez médiocre en termes d’indicateurs généraux de l’état de l’environnement, notamment en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre. Cela tient à sa structure industrielle et à sa dépendance massive à l’égard du charbon pour la production d’électricité. – Études économiques de l’OCDE : Afrique du Sud 2010

104


L’Afrique du Sud s’est engagée à réduire ses émissions de 35 % par rapport au niveau que l’on obtiendrait selon un scénario de statu quo d’ici à 2020. – AIE/OCDE, World Energy Outlook 2010

Informations pays

Voir www.oecd.org/afriquedusud

Chef de l’État : Jacob Zuma, Président Gouvernement : Congrès national africain (ANC) Prochaine échéance électorale majeure : 2014 Site Internet du Parlement : www.parliament.gov.za Principale organisation patronale : Business Unity South Africa (BUSA) Principaux syndicats : COSATU, FEDUSA, NACTU Capitale : Pretoria Fête nationale : 27 avril

Références OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Afrique du Sud 2010, Paris OCDE (2010), Growth and Sustainability in Brazil, China, India, Indonesia and South Africa, Paris OCDE (2009), Globalisation and Emerging Economies: Brazil, Russia, India, Indonesia, China and South Africa, Paris OCDE (2008), Territorial Reviews: Cape Town, South Africa 2008, Paris Leibbrandt, M. et al. (2010), « Trends in South African Income Distribution and Poverty since the Fall of Apartheid », document de travail de l’OCDE sur les questions sociales, l’emploi et les migrations n° 1010

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN AFRIQUE DU SUD

Études économiques de l’OCDE : Afrique du Sud 2010 L’édition 2010 de l’étude économique de l’OCDE consacrée périodiquement à l’Afrique du Sud analyse le robuste cadre de politique macroéconomique qui a contribué à améliorer la croissance du pays au cours des deux décennies écoulées. Les limites de la trajectoire de croissance, tirée par la demande intérieure, qui avait caractérisé l’Afrique du Sud ces dernières années, ont cependant été mises en évidence par la récession de 2008-09. Le chômage, resté très élevé, quoique décroissant, tout au long des années d’expansion, est reparti à la hausse pendant la récession. L’Afrique du Sud doit maintenant s’assurer une reprise rapide, mais aussi stimuler la croissance tendancielle et créer ainsi les millions d’emplois nécessaires pour utiliser pleinement son vaste réservoir de ressources humaines.

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PAYS EN BREF

Allemagne En bref • Le PIB allemand a augmenté de 235 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 76,5 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 7,8 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 1 %. • Les femmes représentaient 46,1 % de la population active, soit une augmentation de 22 % depuis 1960, et un taux supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 11,7 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE à 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

2969,6 669,2

Croissance annuelle du PIB (%)

-4,7

..

PIB par habitant (US$)

36270

9191

Population (milliers)

82807

72815 1960-2009 : +14 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-3,2

..

Dette publique (% du PIB)

76,5

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

52,0

54,0

2000-2008 : -4 %

70,4

66,9

1970-2009 : +5 %

Taux de chômage (% de la population active) 7,8

1,0

1960-2009 : +653 %

% de femmes dans la population active

46,1

37,8

1960-2009 : +22 %

Taux de pauvreté (% de la population)

11,0

..

Espérance de vie (âge)

80,2

69,1

1960-2008 : +16 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

10,5

6,0

1970-2008 : +75 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

23,4

13,9

1995-2007 : +68 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

11,7

9,8

1991-2008 : +19 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1390

1548

1991-2009 : -10 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

4,7

5,1

1995-2007 : -8 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

2,6

2,4

1981-2008 : +12 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

30,3

..

1960-2009 : +235 %

• Les énergies renouvelables représentaient 8,4 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE. 1960-2009 : +195 %

• L’aide au développement représentait 0,4 % du RNB.

Panorama

Société Taux d’emploi (% de la population active)

• Quelque 30,3 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

L’économie se redresse vivement grâce à l’amélioration des échanges internationaux. La consommation privée, l’investissement et les dépenses publiques en infrastructures se montrent également vigoureux. Le marché du travail reste étonnamment résilient et le chômage est maintenant tombé à son niveau le plus bas depuis la réunification. La croissance annuelle devrait se ralentir quelque peu au cours de la période de prévision, mais le PIB réel retrouvera son niveau d’avant crise courant 2011. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Environ 94 500 personnes ont été naturalisées en 2008, soit un recul de 16 % par rapport à 2007 et le chiffre le plus bas depuis la fin des années 1990. En particulier, l’acquisition de la nationalité allemande par les immigrants originaires de Turquie et leurs enfants est en régression constante depuis quelques années. – Perspectives des migrations internationales 2010 Un personne célibataire sans enfants, gagnant un revenu moyen, est assujetie à une charge fiscale (comprenant les cotisations sociales) de 41,3 % en Allemagne, soit le deuxième taux le plus élevé de l’OCDE. – Les impôts sur les salaires 2009

Nouvelles sources de croissance

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

8,4

1,2

1971-2008 : +600 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

9,8

12,5

1971-2008 : -22 %

En Allemagne, en 2008, le total des dépenses de santé représentait 10,5 % du PIB, soit 1,5 points de pourcentage au-dessus de la moyenne de l’OCDE, qui se situe à 9 %. – OCDE Éco-Santé 2010 : Allemagne

Commerce (biens et services, % du PIB)

44,1

17,2

1970-2008 : +157 %

Aide au développement (% du RNB)

0,4

0,3

1995-2009 : +14 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

1249

131

1990-2007 : +855 %

Les élèves sont plus susceptibles d’être diplômés des filières de l’enseignement qui débouchent sur des formations professionnalisantes du supérieur ou formations supérieures de type B. L’Allemagne s’est classée 9ème de l’enquête PISA 2009, soit trois rangs de mieux qu’en 2006. – Regards sur l’éducation 2010 : Panorama

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

106

Le système de retraite allemand a été moins affecté par la crise que dans bien d’autres pays de l’OCDE. Le taux de remplacement pour les bas salaires est le plus bas de l’OCDE, à 43 %. – Les pensions dans les pays de l’OCDE 2009


En Europe, l’Allemagne est le premier exportateur et importateur de biensde technologies de l’information et de la communication. – Science, technologie et industrie : Tableau de bord de l’OCDE

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961

Si l’on considère les résultats de l’innovation, en 2007, l’Allemagne figurait au-dessus de la moyenne pour le nombre de brevets triadiques, 73 par million d’habitants, et occupait le troisième rang mondial, derrière les États-Unis et le Japon, avec 12,1 % des familles triadiques de brevets. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 Voir www.oecd.org/allemagne

Chef du gouvernement : Angela Merkel, Chancelière fédérale Ambassadeur auprès de l’OCDE : Johannes Westerhoff Site Internet de la délégation : www.paris-oecd.diplo.de Gouvernement : CDU/CSU et FDP Prochaine échéance électorale majeure : 2013 Site Internet du Parlement : www.bundestag.de

Références OCDE (2010), Better Regulation in Europe: Germany 2010, Paris OCDE (2011), Études économiques de l’OCDE : Allemagne 2010, Paris OCDE (2010), Higher Education in Regional and City Development: Berlin, Germany 2010, Paris

Principales organisations patronales : BDI, BDA Principal syndicat : DGB Capitale : Berlin Fête nationale : 3 octobre

OCDE (2007), Energy Policies of IEA Countries: Germany 2007, Paris Hüfner, Felix (2010), « The German Banking System: Lessons from the Financial Crisis », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 788 KOSKE, Isabell et al. (2010), « Germany’s Growth Potential, Structural Reforms and Global Imbalances », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 780

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN ALLEMAGNE

Études économiques de l’OCDE : Allemagne 2010 L’édition 2010 de l’étude périodique de l’OCDE sur l’économie allemande aborde des questions fondamentales : la sortie de la crise, l’encouragement du changement structurel et la prévention du chômage de longue durée, le rétablissement durable des finances publiques, les leçons que le système bancaire doit tirer de la crise financière. La crise a démontré la forte exposition de l’actuelle économie allemande aux dynamiques mondiales et révélé un certain nombre de faiblesses structurelles sous-jacentes. Dans ce contexte, les principaux défis consistent à sauvegarder une reprise durable et stimuler le potentiel de croissance par des réformes structurelles appropriées. (Version française à paraître)

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PAYS EN BREF

Australie En bref • Le PIB australien a augmenté de 463 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 19,2 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 5,6 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 1,4 %. • Les femmes représentaient 45,6 % de la population active, soit une augmentation de 62 % depuis 1964, et un taux légèrement supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 11,7 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

869,7

122,6

Croissance annuelle du PIB (%)

1,2

..

PIB par habitant (US$)

39172

11937

Population (milliers)

21244

10275 1960-2009 : +107 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-4

..

Dette publique (% du PIB)

19,2

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

26,9

30,6

2000-2008 : -12 %

1960-2009 : +463 % 1960-2009 : +172 %

72

58

1966-2009 : +24 %

Taux de chômage (% de la population active) 5,6

1,4

1960-2009 : +294 %

% de femmes dans la population active

45,6

28,1

1964-2009 : +62 %

Taux de pauvreté (% de la population)

12,4

..

Espérance de vie (âge)

81,5

70,9

1960-2008 : +15 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

8,5

3,8

1963-2007 : +124 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

11,7

15,1

1990-2008 : -22 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1690

1814

1978-2009 : -7 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

5,2

5,2

1995-2007 : 0 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

2

1

1984-2006 : +96 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

23,3

..

Nouvelles sources de croissance

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

5,3

8,8

1971-2008 : -40 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

18,5

10,9

1971-2008 : +69 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

24,5

14

1960-2008 : +76 %

Aide au développement (% du RNB)

0,3

0,3

1995-2009 : -15 %

Population née à l’étranger (% de la population) 25

23

1995-2007 : +8 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

30

1990-2007 : +850 %

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

108

290

• Les énergies renouvelables représentaient 5,3 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE. • L’aide au développement représentait 0,3 % du RNB.

Panorama

Société Taux d’emploi (% de la population active)

• Quelque 23,3 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

L’économie australienne, stimulée par le boom minier, devrait connaître en 2011 et 2012 une robuste expansion, comprise entre 3,5 et 4 %. Cette forte croissance, dopée par les gains des termes de l’échange et le dynamisme des investissements, fera reculer le chômage. Un nouveau resserrement des conditions monétaires pourrait toutefois s’avérer nécessaire pour assurer une reprise non inflationniste et le plan d’assainissement budgétaire engagé doit aussi être poursuivi. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 L’Australie est l’un des deux seuls pays de l’OCDE à ne prélèver aucune cotisation de sécurité sociale sur les salariés. – Les impôts sur les salaires 2009 En matière d’éducation, l’Australie occupe, comme en 2006, le 6ème rang du classement PISA 2009. – PISA 2009 : Panorama L’Australie impose désormais aux demandeurs d’emploi de moins de 21 ans ayant abandonné leurs études avant la fin de la scolarité obligatoire de suivre une formation et/ou de trouver un emploi rémunéré ou non pour pouvoir prétendre aux allocations chômage. – Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2010 L’Australie est l’un des deux pays de l’OCDE où la part des retraites privées dans les dépenses totales pour les prestations envers le troisième âge dépasse les 50 %. Leur proportion moyenne dans l’OCDE dépasse légèrement les 20 %. Plus de 70 % des jeunes adultes suivent des formations universitaires. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 Des progrès remarquables ont été réalisés en matière de réduction de la consommation tabagique au sein de la population australienne ; le pourcentage d’adultes fumant quotidiennement a ainsi été réduit de moitié, passant de 35,4 % en 1983 à 16,6 % en 2007, soit l’un des taux


les plus bas de l’OCDE, derrière la Suède et les États-Unis seulement. – OCDE Éco-santé 2010 : Australie

Informations pays

En 2006, les apports nets d’aide publique au développement à l’Océanie ont atteint 1,1 milliard de dollars, dont 279 millions de dollars sont allés à la Papouasie-Nouvelle-Guinée et 205 millions de dollars aux îles Salomon. L’Australie a été le principal donneur (43 %). – Panorama de l’aide au développement 2008

Adhésion à l’OCDE : 1971

En juin 2010 a été votée une législation visant à revoir à la hausse l’objectif obligatoire du pays fixé en matière d’énergie renouvelable pour l’électricité ; il a été établi à 20 % d’électricité issue de sources renouvelables d’ici 2020. – AIE/OCDE, World Energy Outlook 2010

Gouvernement : Parti travailliste australien (ALP)

Voir www.oecd.org.australie

Chef du gouvernement : Julia Gillard, Première ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Christopher Langman Site Internet de la délégation : www.dfat.gov.au/missions/countries/froe.html

Prochaine échéance électorale majeure : 30 novembre 2013 Site Internet du Parlement : www.aph.gov.au Principale organisation patronale : La Chambre australienne de commerce et d’industrie (ACCI) Principal syndicat : Conseil australien des syndicats (ACTU) Capitale : Canberra Fête nationale : 26 janvier

Références OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Australie 2010, Paris OCDE (2010), Reviews of Regulatory Reform: Australia 2010, Paris OCDE (2009), Jobs for Youth: Australia 2009, Paris OCDE (2008), Eco-Innovation Policies in Australia, Paris

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN AUSTRALIE

OECD Reviews of Regulatory Reform: Australia 2010: Towards a Seamless National Economy Ancrée dans une perspective macroéconomique, cette étude offre une vision d’ensemble de la réglementation australienne, dont elle dresse l’état des lieux et évoque les défis. Au nombre des thèmes abordés : la qualité de la réglementation à l’échelon fédéral comme interrégional, la politique de concurrence et l’ouverture du marché. (Version anglaise uniquement)

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PAYS EN BREF

Autriche En bref • Le PIB autrichien a augmenté de 313 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 72,7 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 4,8 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 2,4 %. • Les femmes représentaient 46,5 % de la population active, soit une progression de 21 % depuis 1960, et un taux légèrement supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 13,8 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

320,9

63,7

1960-2009 : +313 %

• Quelque 22,1 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

Croissance annuelle du PIB (%)

-3,9

..

PIB par habitant (US$)

38368

9036

1960-2009 : +248 %

• Les énergies renouvelables représentaient 25,8 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Population (milliers)

8366

7048

1960-2009 : +19 %

• L’aide au développement représentait 0,3 % du RNB.

Déficit budgétaire (% du PIB)

-4,3

..

Dette publique (% du PIB)

72,7

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

48,8

47,3

2000-2008 : +3 %

Taux d’emploi (% de la population active)

71,6

68,4

1994-2009 : +5 %

Taux de chômage (% de la population active)

4,8

2,4

1960-2009 : +98 %

% de femmes dans la population active

46,5

38,4

1968-2009 : +21 %

Taux de pauvreté (% de la population)

6,6

..

Panorama

Société

Espérance de vie (âge)

80,5

68,7

1960-2008 : +17 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

10,5

4,3

1960-2008 : +144 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

22,1

9,7

1995-2007 : +127 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

13,8

14,2

1990-2008 : -3 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1621

1654

1995-2009 : -2 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

5,4

6,2

1995-2007 : -13 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

2,7

1,1

1981-2009 : +148 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

22,1

..

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

25,8

10,9

1971-2008 : +137 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

8,3

6,5

1971-2008 : +28 %

Les taux de nouveaux diplômés en médecine se sont constamment maintenus au-dessus de la moyenne de l’OCDE, d’où un nombre élevé et croissant de médecins. – Panorama de la santé 2009 : Les indicateurs de l’OCDE En matière d’éducation, l’Autriche était classée 25ème selon l’enquête PISA, perdant ainsi onze places depuis 2006. – PISA 2009 : Panorama

Nouvelles sources de croissance

Mondialisation Commerce (biens et services, % du PIB)

56,5

28,3

1970-2008 : +100 %

Aide au développement (% du RNB)

0,3

0,3

1995-2009 : +12 %

Population née à l’étranger (% de la population) 14,2

11,2

1998-2007 : +26 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

5

1990-2007 : +3187 %

*ou année la plus proche disponible

110

Le redressement de l’activité s’est accéléré au deuxième trimestre 2010, à la faveur de l’expansion du commerce mondial et d’une vigoureuse croissance économique en Allemagne, le principal partenaire commercial de l’Autriche. Le taux d’utilisation des capacités a augmenté vers son niveau moyen sur longue période, et l’investissement a rebondi. L’expansion de l’emploi a gagné le secteur manufacturier, mais la plupart des emplois nouvellement créés se trouvent encore dans des activités de services à faible productivité. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010

156

Après un recul de plusieurs années, le nombre de demandeurs d’asile a augmenté en 2008 et la tendance s’est accentuée en 2009. – Perspectives des migrations internationales 2010 L’Autriche est l’un des pays membres où le milieu socio-économique familial a la plus forte incidence sur les résultats des élèves. – Études économiques de l’OCDE : Autriche 2009 Les diplômes en science et ingénierie représentent 31 % de l’ensemble des nouveaux diplômes, soit une proportion nettement supérieure à la moyenne de l’OCDE. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010

L’Autriche consacre 10,5 % de son PIB aux dépenses de santé, soit l’un des taux les plus élevés de la zone OCDE.


En 2008, l’Autriche comptait 4,6 médecins pour 1 000 habitants, contre une moyenne de 3,2 dans les pays de l’OCDE ; mais seulement 7,5 infirmiers pour 1 000 habitants, contre une moyenne de 9 dans l’OCDE. – OCDE Éco-santé 2010 : Autriche Les énergies renouvelables figurent en bonne place dans la politique énergétique de l’Autriche. La vision à long terme développée par l’Autriche a donné lieu à une judicieuse combinaison de sources d’énergie. Ainsi, 21,3 % de la fourniture d’énergie primaire est renouvelable, soit l’un des taux les plus conséquents de la zone OCDE. – Energy Policies of IEA Countries: Austria 2007

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef du gouvernement : Werner Faymann, Chancelier fédéral Ambassadeur auprès de l’OCDE : Wolfgang Petritsch Site Internet de la délégation : www.bundeskanzleramt.at/oecd Gouvernement : Coalition comprenant le Parti social-démocrate d’Autriche (SPÖ) et le Parti populaire autrichien (ÖVP)

Comparativement à d’autres pays, l’Autriche fait un usage extensif de l’énergie solaire pour chauffer son eau. – AIE/OCDE, World Energy Outlook 2010 Voir www.oecd.org/autriche

Prochaine échéance électorale majeure : 2013 Site Internet du Parlement : www.parlament.gv.at Principales organisations patronales : Fédération de l’industrie autrichienne (FAI), Chambre de commerce autrichienne

Références OCDE (2010), Reviews of Migrant Education: Austria 2010, Paris

Principaux syndicats : Fédération des syndicats autrichiens, Chambre fédérale

OCDE (2010), Better Regulation in Europe: Austria 2010, Paris

Capitale : Vienne

OCDE (2009), Études économiques de l’OCDE : Autriche 2009, Paris

Fête nationale : 26 octobre

autrichienne du Travail

Bhattacharya, Rina (2007), « Austria’s Deepening Economic Integration with Central and Eastern Europe », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 572 Janger, Jürgen et al. (2007), « Boosting Austria’s Innovation Performance », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 580

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN AUTRICHE

Études économiques de l’OCDE : Autriche 2009 Jusqu’à présent, l’Autriche a mieux résisté à la crise financière mondiale que d’autres pays de l’OCDE. Malgré tout, elle entre dans sa pire récession depuis un demi-siècle. L’étroitesse de ses liens avec l’Europe centrale et orientale crée des risques pour la croissance de son PIB et sa stabilité financière. L’édition 2009 de l’étude économique de l’OCDE consacrée périodiquement à l’Autriche analyse les réformes structurelles du marché du travail, les défis à moyen terme pour les autorités budgétaires ainsi que les moyens de réinventer le système éducatif au bénéfice d’une meilleure cohésion sociale.

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PAYS EN BREF

Belgique En bref • Le PIB belge a augmenté de 284 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 100,4 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 7,9 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 3,3 %. • Les femmes représentaient 45 % de la population active, soit une augmentation de 47 % depuis 1960, et un taux légèrement supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 14,2 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

391,1

82,8

Croissance annuelle du PIB (%)

-2,8

..

PIB par habitant (US$)

36245

9051

1960-2009 : +233 %

Population (milliers)

10542

9153

1960-2009 : +15 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-5,7

..

Dette publique (% du PIB)

100,4

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

56

57,1

2000-2008 : -2 %

61,6

1960-2009 : +284 %

53,1

1983-2009 : +16 %

Taux de chômage (% de la population active) 7,9

3,3

1960-2009 : +141 %

% de femmes dans la population active

45

30,7

1960-2009 : +47 %

Taux de pauvreté (% de la population)

8,8

..

Espérance de vie (âge)

79,8

69,8

1960-2007 : +14 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

10,2

3,9

1970-2008 : +162 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

14,2

18,1

1990-2008 : -21 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1550

1670

1983-2009 : -7 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

6,1

6,1

2000-2007 : +0 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

1,9

1,5

1983-2008 : +27 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

29

..

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

4,4

0,1

1974-2008 : +4300 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

10,4

12,1

1971-2008 : -14 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

85,3

47,8

1970-2008 : +78 %

Aide au développement (% du RNB)

0,6

0,4

1995-2009 : +44 %

10

1995-2007 : +34 %

Nouvelles sources de croissance

Mondialisation

Population née à l’étranger (% de la population) 13 *ou année la plus proche disponible

112

• Les énergies renouvelables représentaient 4,4 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE. • L’aide au développement représentait 0,6 % du RNB.

Panorama

Société Taux d’emploi (% de la population active)

• Quelque 29 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

Après une expansion exceptionnelle des exportations et de la formation de stocks au début de 2010, l’activité économique s’est ralentie malgré une politique budgétaire et monétaire expansionniste. Les ventes au détail se sont nettement redressées, et la production industrielle a augmenté suffisamment pour ramener le taux d’utilisation des capacités à sa moyenne de longue période. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 L’emploi a amorcé une hausse vers la fin de 2009 sous l’effet d’un accroissement de la demande de main-d’œuvre dans les services. Le vieillissement des effectifs des services publics est un enjeu important : près de 45 % des effectifs de l’administration centrale ont plus de 50 ans, contre 20 % dans la population active totale. La Belgique est l’un des pays où les inégalités régionales sont le plus accentuées en termes de chômage des jeunes. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 La Belgique est l’un des six pays de l’OCDE dans lesquels le total des cotisations sociales des employeurs et des employés dépasse le tiers du coût total du travail. C’est aussi le pays de l’OCDE faisant peser l’imposition la plus lourde sur le contribuable célibataire, et ce quel que soit le niveau de son salaire. En outre, la charge fiscale supportée par les couples mariés se situe parmi les plus élevées de l’OCDE. – Les impôts sur les salaires 2009 La Belgique était classée 10ème selon l’enquête PISA 2009, perdant ainsi une place depuis 2006. – PISA 2009 : Panorama Les diplômes en science et ingénierie représentaient 23 % des nouveaux diplômes en 2007, ce qui situait le pays juste au-dessus de la moyenne de l’OCDE, et, en 2008, la part des effectifs de RHST dans l’emploi total était de 32,5 %.


En 2008, les dépenses intérieures brutes de R-D (DIRD) étaient relativement faibles, à 1.9 % du PIB, malgré une progression en valeur constante sur les dernières années. Toujours en 2008, les dépenses intérieures de R-D des entreprises (DIRDE) se sont maintenues à 1,3 %. Dans le secteur pharmaceutique, les dépenses de R-D dépassent la moyenne de l’OCDE. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 Voir www.oecd.org/belgique

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef du gouvernement : Yves Leterme, Premier ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Chris Hoornaert Gouvernement : Coalition reprenant Chrétiens Démocrates et flamands (CD&V), Libéraux Flamands et Démocrates (Open VLD), Mouvement Réformateur (MR), Parti Socialiste (PS), et Centre Démocrate Humaniste (CDH) Prochaine échéance électorale majeure : juin 2014 Site Internet du Parlement : www.lachambre.be ; www.senate.be Principal organisation patronale : Fédération des Entreprises belges (FEB) Principaux syndicats : Confédération des Syndicats chrétiens de Belgique (ACV-

Références OCDE (2010), Energy Policies of IEA Countries: Belgium 2009, Paris

CSC), Fédération générale du Travail de Belgique (ABVV-FGTB), Centrale générale

OCDE (2010), Better Regulation in Europe: Belgium 2010, Paris

Capitale : Bruxelles

OCDE (2009), Études économiques de l’OCDE : Belgique, Paris

des Syndicats libéraux de Belgique (ACLVB-CGSLB)

Fête nationale : 21 juillet

Høj, Jens (2009), « How to Reform the Belgian Tax System to Enhance Economic Growth », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 741 Ko luk, Tomasz (2009), « Promoting Competition to Strengthen Economic Growth i n Belgium », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 736

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN BELGIQUE

Études économiques de l’OCDE : Belgique 2009 Après quatre années de forte croissance, la Belgique est entrée dans une profonde récession durant le second semestre 2008 sous l’impact de la crise internationale. L’économie a été tout d’abord frappée par la tourmente dans le secteur bancaire, puis par l’effondrement du commerce international. Les autorités sont rapidement intervenues pour soutenir le système financier et ont mis en oeuvre un programme de relance budgétaire d’ampleur modérée, globalement approprié pour une petite économie ouverte confrontée à de sérieux problèmes de soutenabilité budgétaire. Le principal défi à venir est de soutenir l’économie en laissant jouer les stabilisateurs automatiques tout en rétablissant la trajectoire vers la soutenabilité budgétaire et en engageant des réformes structurelles pour renforcer la croissance à long terme.

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PAYS EN BREF

Brésil En bref • Le PIB brésilien a augmenté de 67 % entre 1991 et 2009. • Le chômage était de 7,3 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 2001, il était de 9,4 %. • La part des travailleurs indépendants, à 31,9 % de la population active, était supérieure à la moyenne OCDE, de 15,8 %. • Les énergies renouvelables représentaient 44,4 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Panorama Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

1984,4

974,8

1991-2009 : +67 %

Croissance annuelle du PIB (%)

-0,2

..

PIB par habitant (US$)

10466

6410

Population (milliers)

193734 72744 1960-2009 : +166 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-3,5

1991-2009 : +31 %

..

Société Taux d’emploi (% de la population active)

68,3

Taux de chômage (% de la population active) 7,3

67,1

1992-2008 : +2 %

9,4

2001-2008 : -22 %

Espérance de vie (âge)

72,2

62,7

1980-2006 : +15 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

31,9

38,2

1992-2008 : -16 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

5,2

3,7

1995-2007 : +41 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

1,1

0,8

1994-2008 : +33 %

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

44,4

56,4

1971-2007 : -21 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

1,9

0,9

1971-2008 : +105 %

136

69

2004-2007 : +97 %

Nouvelles sources de croissance

Mondialisation Stocks d’IDE sortants (milliards US$) *ou année la plus proche disponible

L’économie brésilienne a connu un ralentissement marqué par rapport au taux de croissance élevé qu’elle affichait au début de l’année 2010. Elle devrait toutefois repartir à la hausse, grâce à des gains de revenus et à une expansion robuste du crédit, qui vont soutenir la consommation privée. Le lancement de projets d’infrastructures de grande envergure devrait contribuer à doper à nouveau les taux de croissance dans les années à venir. Pendant les deux prochaines années, l’inflation devrait se maintenir légèrement au-dessus de 4,5 %, point médian de la fourchette-cible, car les marchés du travail devraient rester tendus et les effets sur les prix de la forte appréciation de la monnaie observée récemment vont sans doute se dissiper. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 La crise mondiale a mis les marchés du crédit intérieurs à rude épreuve. Bien que le système bancaire brésilien ait été peu exposé aux actifs toxiques qui sont au coeur de la crise internationale du crédit, le marché interbancaire a été paralysé après la faillite de Lehman Brothers, mi-septembre 2008. Les recettes issues du pétrole et du gaz sont actuellement partagées entre l’administration fédérale, les États et les communes selon des critères géographiques (les recettes sont perçues par la collectivité où le gisement est situé). Compte tenu de la répartition géographique de la production, les recettes sont concentrées dans l’État de Rio de Janeiro et ses communes, qui ont reçu au total 45 % environ des recettes tirées des redevances et de la participation spéciale en 2008. Seule une petite partie de ces recettes (4 %) est partagée entre les États et communes non producteurs par l’intermédiaire d’un Fonds spécial. – Études économiques de l’OCDE : Brésil 2009 Le taux d’emploi des femmes du Brésil est inférieur à la moyenne OCDE malgré une progression depuis la moitié des années 90 plus importante que celle enregistrée par le taux d’emploi des hommes. Cependant, le Brésil est le seul pays non membre de l’OCDE où le taux d’emploi des jeunes dépasse la moyenne OCDE. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 Dans les faits, l’enseignement obligatoire est majoritairement assuré par des établissements publics. Les établissements privés n’accueillent plus de 10 % des effectifs que dans quelques pays, comme le Mexique, le Portugal et le Brésil. – Regards sur l’éducation 2010 : Panorama En matière d’énergie, le Brésil est le premier producteur mondial d’éthanol extrait de canne à sucre. Les véhicules polycarburant, qui peuvent fonctionner à base de n’importe quelle combinaison

114


d’éthanol et d’essence, représentaient 40 % du parc automobile du Brésil en 2009, contre quelque 4 % seulement aux États-Unis. – AIE/ OCDE, World Energy Outlook 2010 Le Brésil participe de plus en plus à l’élaboration de brevets dans les domaines de la gestion des déchets, de la lutte contre la pollution des eaux et des énergies renouvelables. En 2008, il a publié 26 806 articles scientifiques, soit 141 par million d’habitants, ce qui le place très en dessous de la moyenne de l’OCDE malgré une forte augmentation au cours des deux dernières années. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 Voir www.oecd.org/bresil

Informations pays Chef de l’État : Dilma Rousseff, Présidente Gouvernement : Parti des travailleurs Prochaine échéance électorale majeure : octobre 2014 Site Internet du Parlement : www2.camara.gov.br/english Principal organisation patronale : CNI Principaux syndicats : Central Única dos Trabalhadores (CUT), Union des travailleurs ruraux sans terre (MST) Capitale : Brasilia Fête nationale : 7 septembre

Références OCDE (2010), Tackling Inequalities in Brazil, China, India and South Africa: The Role of Labour Market and Social Policies, Paris OCDE (2010), Growth and Sustainability in Brazil, China, India, Indonesia and South Africa, Paris OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Brésil 2009, Paris OCDE (2008), Reviews of Regulatory Reform: Brazil 2008: Strengthening Governance for Growth, Paris de Mello, L. (2010), « Does Fiscal Decentralisation Strengthen Social Capital?: CrossCountry Evidence and the Experiences of Brazil and Indonesia », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 825

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE AU BRÉSIL

Études économiques de l’OCDE : Brésil 2009 La crise financière et économique mondiale n’ayant pas épargné le Brésil, l’édition 2009 de l’étude économique de l’OCDE consacrée périodiquement à ce pays aborde les thèmes suivants : la reprise et l’après-crise, les fruits de la consolidation macroéconomique, la réforme des impôts indirects et des prélèvements obligatoires ainsi que le meilleur fonctionnement de l’administration. Si l’économie brésilienne bénéficie d’une certaine résilience, des défis à long terme doivent être relevés pour consolider le potentiel de croissance de l’économie et combler plus rapidement l’écart de niveau de vie par rapport à la zone OCDE.

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PAYS EN BREF

Canada En bref • Le PIB canadien a augmenté de 401 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 83,4 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 8,3 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 7 %. • Les femmes représentaient 45,6 % de la population active, soit une augmentation de 62 % depuis 1960, et un taux légèrement supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 9,1 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

1280,3

203,7

Croissance annuelle du PIB (%)

-2,5

..

PIB par habitant (US$)

38923

11156

Population (milliers)

33368

18256 1960-2009 : +83 %

1960-2009 : +401 %

1960-2009 : +174 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-4,8

..

Dette publique (% du PIB)

83,4

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

31,3

33,2

2000-2008 : -5 %

71,5

63,1

1976-2009 : +13 %

Taux de chômage (% de la population active) 8,3

7

1960-2009 : +19 %

% de femmes dans la population active

47,9

26,8

1960-2009 : +79 %

Taux de pauvreté (% de la population)

12

..

Espérance de vie (âge)

80,7

71,3

1961-2007 : +13 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

10,4

5,4

1960-2008 : +93 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

9,1

9,5

1990-2008 : -4 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1699

2049

1961-2009 : -17 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

6,2

6,7

1995-2007 : -9 %

Nouvelles sources de croissance Dépenses de R&D (% du PIB)

2

1,2

Abonnements haut débit (/100 hab.)

29,6

..

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

16,5

15,3

1971-2008 : +8 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

16,5

15,5

1971-2008 : +7%

1981-2009 : +63 %

Mondialisation Commerce (biens et services, % du PIB)

34,3

21

1970-2008 : +63 %

Aide au développement (% du RNB)

0,3

0,4

1995-2009 : -20 %

Population née à l’étranger (% de la population) 20,1

17,2

1995-2007 : +16 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

85

1990-2007 : +515 %

*ou année la plus proche disponible

116

522

• Les énergies renouvelables représentaient 16,5 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE. • L’aide au développement représentait 0,3 % du RNB.

Panorama

Société Taux d’emploi (% de la population active)

• Quelque 29,6 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

La reprise économique a connu une forte décélération avec le fléchissement de l’expansion de la demande extérieure et un repli de la croissance des dépenses des ménages. Il est néanmoins prévu que l’activité progresse à un rythme modéré en 2011-12, les perspectives d’emploi et la demande extérieure se redressant progressivement. L’investissement des entreprises devrait demeurer dynamique. Grâce à l’important sous-emploi des ressources économiques, les pressions d’inflation devraient rester modérées. La vigueur persistante du taux de change continue de poser des problèmes pour le secteur manufacturier. Le secteur de la construction et le secteur public représentant plus de la moitié des emplois créés depuis le point bas du cycle, les gains en matière d’emploi devraient se ralentir. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Au Canada, le coin fiscal – qui mesure la différence entre le coût du travail pour l’employeur et le revenu net correspondant de l’employé – a baissé de 8,2 points de pourcentage pour les foyers mono-parentaux gagnant deux tiers du salaire moyen. – Les impôts sur les salaires 2009 Le Canada a continué à enregistrer une croissance de ses dépenses pharmaceutiques fortement supérieure à la moyenne des pays de l’OCDE. – Panorama de la santé 2009 : Les indicateurs de l’OCDE En matière d’éducation, le Canada était classé 4ème selon l’enquête PISA 2009, perdant ainsi une place depuis 2006. Le Canada consacre 6,2 % de son PIB à l’ensemble de son système éducatif. Ce taux, supérieur à la moyenne OCDE de 5,8 %, classe le Canada au 8ème rang des pays membres. – PISA 2009 : Panorama Le pourcentage d’entreprises manufacturières participant à des activités d’innovation est supérieur à la moyenne et, en 2008, une part relativement élevée des dépenses intérieures brutes de R-D (9 %) était financée par l’étranger. Près de 30 % des brevets ont été élaborés


avec des co-inventeurs étrangers durant la période 2005-07. – Science, Technologie et Industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 On prévoit que la consommation de biodiesel atteindra 765 millions de litres en 2019. La production intérieure de biodiesel reste essentiellement dérivée d’autres produits de base comme le suif et d’autres graisses animales. Elle devrait continuer à augmenter durant la période considérée. – Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2010

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef du gouvernement : Stephen Harper, Premier ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Judith A. LaRocque Site Internet de la délégation : www.canada-oecd.gc.ca

Voir www.oecd.org/canada

Gouvernement : Parti conservateur Prochaine échéance électorale majeure : 2 mai 2011 Site Internet du Parlement : www.parl.gc.ca Principale organisation patronale : La Chambre de Commerce du Canada Principaux syndicats : Congrès du travail du Canada, Confédération des syndicats nationaux

Références OCDE (2010), Maladie, invalidité et travail : Surmonter les obstacles : Canada : Des possibilités de collaboration, Paris

Capitale : Ottawa Fête nationale : 1er juillet

OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Canada 2010, Paris OCDE (2010), Energy Policies of IEA Countries: Canada, Paris OCDE (2009), Territorial Reviews: Toronto, Canada 2009, Paris Guillemette, Y. (2010), « Fiscal-Consolidation Strategies for Canadian Governments », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE, n° 818

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE AU CANADA

Examens de l’OCDE des politiques rurales : Québec, Canada 2010 Dans le Québec rural, en moyenne, la population augmente, le revenu des ménages progresse et le tissu économique continue de se diversifier. L’occupation du territoire y est plus homogène que dans le reste du Canada, compte tenu des réseaux plus denses de petites et moyennes collectivités. Toutefois, à l’image de la situation nationale, la province affiche d’importantes disparités régionales, et la viabilité de certaines localités rurales, surtout si elles sont difficiles d’accès et tributaires des ressources naturelles, est menacée par le déclin démographique et économique. Aussi le Québec a-t-il élaboré une approche figurant parmi les plus abouties à l’échelle de l’OCDE, qui cadre avec le nouveau paradigme rural (NPR). Sans se limiter à des préoccupations sectorielles, la politique rurale provinciale vise l’autonomisation des collectivités et l’occupation du territoire.

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PAYS EN BREF

Chili En bref • Le PIB chilien a augmenté de 68 % entre 1995 et 2009. • La dette publique globale a été ramenée à 5,2 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 7,8 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1996, il était de 6,3 %. • Quelque 9,6 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %. • Les énergies renouvelables représentaient 21,8 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Panorama

Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

243,2

116,5

Croissance annuelle du PIB (%)

-1,5

..

PIB par habitant (US$)

14560

8087

1995-2009 : +43 %

Population (milliers)

16970

7647

1960-2009 : +122 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

5,3

..

Dette publique (% du PIB)

5,2

..

56,1

55

1996-2009 : +2 %

6,3

1996-2008 : +23 %

1995-2009 : +68 %

Le Chili est devenu membre de l’OCDE en 2010. Une vigoureuse reprise économique y est en cours. Soutenu par le niveau élevé des prix du cuivre et une forte demande intérieure, le rythme de la croissance restera vraisemblablement rapide en 2011 et 2012. L’inflation va sans doute dépasser temporairement l’objectif de 3 % de la banque centrale au second semestre 2010 et sur les premiers mois de 2011, mais retombera ensuite progressivement. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010

Société Taux d’emploi (% de la population active)

Taux de chômage (% de la population active) 7,8 Espérance de vie (âge)

78,8

72,5

1990-2009 : +9 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

6,9

5,3

1995-2008 : +30 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

6,4

5,1

1995-2007 : +27 %

9,6

..

Nouvelles sources de croissance Abonnements haut débit (/100 hab.) Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

21,8

20,8

1971-2007 : +5 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

4,4

2,1

1971-2008 : +104 %

Mondialisation Commerce (biens et services, % du PIB)

43,1

28,1

1995-2008 : +53 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

33

11

2000-2007 : +193 %

*ou année la plus proche disponible

Le champ d’application des systèmes d’indemnisation du chômage est relativement restreint et le niveau des prestations souvent faible. Cependant, des efforts ont été déployés pour améliorer les garanties de revenu au profit des travailleurs du secteur formel ayant perdu leur emploi. – Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2010 Au Chili, le secteur du saumon, aidé en cela par des droits de douane faibles et l’ouverture à l’IDE, a pris une place essentielle à l’exportation sur les marchés mondiaux. La hausse des exportations s’est accompagnée d’une chute des prix sur les marchés mondiaux et d’une dégradation des conditions sanitaires dans les élevages de saumon. Les exportations ont bondi de 50 millions de dollars en 1989 à 2,4 milliards en 2008, et le Chili est devenu le deuxième exportateur mondial de saumon d’élevage (derrière la Norvège). – Études économiques de l’OCDE : Chili 2010 Le taux de mortalité infantile au Chili a fortement baissé au cours des dernières décennies, comme dans d’autres pays de l’OCDE. Il était de sept décès pour 1 000 naissances en 2008, supérieur à la moyenne OCDE de 4,7. Au Chili, le taux d’obésité des adultes, basé sur des mesures réelles de taille et de poids, était de 24,5 % en 2003 (dernière année disponible). Ce taux est inférieur à celui des États-Unis (33,8 % en 2008) et égal à celui du Royaume-Uni (24,5 % en 2008). – OCDE Éco-Santé 2010 : Chili En matière d’éducation, le Chili est arrivé 32ème au classement de l’étude PISA 2009. – PISA 2009 : Panorama Le Chili accorde beaucoup d’importance à l’éducation et à la formation ; le taux d’obtention d’un diplôme du cycle secondaire a progressé, passant de 46 % en 1995 à 71 % en 2007.

118


En 2008, 24 % seulement de la population âgée de 25 à 64 ans possédait un diplôme d’études supérieures. Cela étant, 18 % des diplômes décernés en 2007 l’ont été en science et ingénierie, ce qui représente une assez bonne performance, proche de la moyenne de l’OCDE. La participation au cycle post-obligatoire est en progression, de même que l’investissement dans l’éducation préscolaire. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 2010 Chef de l’État/du gouvernement : Sebastián Piñera, Président Ambassadeur auprès de l’OCDE : Raul Saez

L’approvisionnement en énergie par habitant au Chili (1,9 tep/habitant) a doublé sur la période 1971-2007. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010

Site Internet de la délégation : www.minrel.gov.cl

Voir www.oecd.org.chili

Site Internet du Parlement : www.congreso.cl

Gouvernement : Coalition pour le changement (Coalición por el Cambio) Prochaine échéance électorale majeure : 2013 (présidentielles et parlementaires)

Principale organisation patronale : Confédération de la Production et du Commerce Principal syndicat : Centrale unitaire des travailleurs (CUT) Références OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Chili, Paris

Capitale : Santiago Fête nationale : 18 septembre

OCDE (2009), Chile Energy Policy Review 2009, Paris OCDE (2009), Territorial Reviews: Chile 2009, Paris OCDE (2009), Reviews of National Policies for Education: Tertiary Education in Chile 2009, Paris Brandt, Nicola (2010), « Chile: Climbing on Giants’ Shoulders: Better Schools for All Chilean Children », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 784

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE AU CHILI

Études économiques de l’OCDE : Chili 2010 L’édition 2010 de l’étude économique du Chili analyse quatre enjeux principaux : comment surmonter la crise, consolider la politique budgétaire, encourager les gains de productivité et améliorer la qualité des établissements scolaires. L’étude révèle que le Chili est en train de sortir de la crise et que le système financier a bien résisté, même si la réglementation et le cadre budgétaire doivent être renforcés. Le Chili devra intensifier les gains de productivité, faire en sorte que l’innovation aille au-delà de la recherche fondamentale et, enfin, améliorer la qualité de l’enseignement.

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PAYS EN BREF

Chine (République populaire de) En bref • Les dépenses de R-D de la Chine s’élèvent à 1,5 % du PIB, un niveau inférieur à la moyenne OCDE de 2,3 %. • Les énergies renouvelables représentaient 12,3 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Panorama

Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

7926,5

..

PIB par habitant (US$)

5970

..

Population (milliers)

1345751 645927 1960-2009 : +108 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-1,2

..

73

67,8

Société Espérance de vie (âge)

1982-2005 : +8 %

Nouvelles sources de croissance Dépenses de R&D (% du PIB)

1,5

0,7

1991-2008 : +110 %

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

12,3

40

1971-2007 : -69 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

4,9

1

1971-2008 : +413 %

116

53

2004-2007 : +120 %

Mondialisation Stocks d’IDE sortants (milliards US$) *ou année la plus proche disponible

Entre 2003 et 2008, l’économie chinoise a connu une croissance sans précédent, d’en moyenne 11 % par an, jusqu’à la révision à la hausse du PIB suite au deuxième recensement économique national. Si ce développement a été freiné durant l’année 2008, la Chine a remarquablement bien résisté à la crise économique mondiale et est au premier plan de la reprise de l’économie mondiale. – Études économiques de l’OCDE : Chine 2010 La restructuration de l’économie et les gains d’efficience réalisés par la Chine ont fait de ce pays la deuxième économie mondiale après les États-Unis. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 Les effets du plan de relance se dissipant, l’expansion vigoureuse de l’économie chinoise s’est ralentie durant le premier semestre 2010, mais s’est quelque peu redressée depuis lors. Ce regain de dynamisme devrait se poursuivre en 2011-12, à mesure que l’accélération de la demande intérieure compensera un nouveau ralentissement des exportations, stabilisant ainsi l’excédent de la balance courante aux alentours de 5,5 % du PIB. L’accélération au niveau des prix des produits non alimentaires devrait être compensée par la modération de la hausse des prix alimentaires, si bien que l’inflation se stabiliserait légèrement au-dessus de 3 %. Bien que l’on ne s’attende pas à une augmentation de l’excédent de balance courante, la poursuite de l’ajustement des comptes extérieurs ne sera pas facilitée par le fléchissement du taux de change effectif qui s’est produit en dépit d’une légère appréciation du yuan contre le dollar depuis quelques mois. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 En matière d’éducation, les élèves de 15 ans des régions urbaines chinoises ont eu de bons résultats à l’enquête PISA 2009. Shanghai en particulier remporte les meilleurs scores. – PISA 2009 : Panorama La consommation d’énergie de la Chine entre 2000 et 2008 a été multipliée par plus de quatre par rapport à la décennie précédente. La Chine représente désormais 28 % de la demande industrielle mondiale d’énergie, soit une forte augmentation par rapport aux 16 % qu’elle représentait en 2000. Entre 2009 et 2025, l’augmentation de capacité opérée par la Chine sera équivalente à la capacité actuelle des États-Unis. La Chine a consacré environ 40 % de son plan de relance de 586 milliards de dollars à des projets verts, notamment pour soutenir les énergies éolienne et solaire, ce qui a contribué à en faire le premier marché mondial pour les énergies renouvelables. – Science, technologie et industrie : Tableau de bord de l’OCDE 2009

120


On prévoit que la Chine reste le plus grand utilisateur au monde de chauffe-eau solaires. En 2008, environ 80 % du parc de capteurs solaires installés étaient en Chine. – AIE/OCDE, World Energy Outlook 2010

Informations pays Chef du gouvernement : Wen Jiabao, Premier ministre

La Chine est le plus grand exportateur de biens de technologies de l’information et de la communication depuis 2004 : ses exportations augmentent de 30 % par an depuis 1996, jusqu’à atteindre un peu moins de 360 milliards de dollars en 2007. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010

Gouvernement : Parti communiste de Chine

L’accès aux réseaux de télécommunications a progressé de 164 % dans la zone OCDE dans son ensemble pendant la dernière décennie. En Chine, le taux de croissance des voies d’accès aux moyens de communication a atteint 986 % durant la dernière décennie. – Science, technologie et industrie : tableau de bord de l’OCDE 2009

Fête nationale : 1er octobre

Prochaine échéance électorale majeure : mars 2013 Site Internet du Parlement : www.npc.gov.cn Capitale : Pékin

Voir www.oecd.org/chine

Références OCDE (à paraître), Études économiques de l’OCDE : Chine 2010, Paris OCDE (2010), Health at a Glance: Asia/Pacific 2010, Paris OCDE (2009), Rural Policy Reviews: China 2009, Paris OCDE (2009), Cleaner Coal in China, Paris OCDE (2009), Globalisation and Emerging Economies: Brazil, Russia, India, Indonesia, China and South Africa, Paris

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN CHINE

Études économiques de l’OCDE : Chine 2010 Selon l’édition 2010 de l’examen périodique de l’OCDE consacré à l’économie de la Chine, le pays a continué de connaître une croissance spectaculaire au cours des dernières années, relevant ainsi considérablement le niveau de vie. Le ralentissement lié à la crise financière et économique mondiale a été jugulé par une relance monétaire et budgétaire, ce qui a donné un coup de pouce à la demande intérieure. L’étude inclut des chapitres sur les récents accomplissements et sur les perspectives économiques, la politique monétaire, les réformes financières, la réglementation des marchés des produits et la concurrence, les inégalités, le marché du travail, la sécurité des personnes âgées et le système de santé.

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PAYS EN BREF

Corée En bref • Le PIB coréen a augmenté de 1485 % entre 1970 et 2009. • La dette publique globale a atteint 32,6 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 3,6 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1963, il était de 8,1 %. • Les femmes représentaient 41,6 % de la population active, soit une augmentation de 19 % depuis 1963, et un taux légèrement inférieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 31,3 % de la population active, était supérieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

1324,4

72,1

Croissance annuelle du PIB (%)

0,2

..

PIB par habitant (US$)

27169

2235

Population (milliers)

48747

25012 1960-2009 : +95 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-1,8

..

Dette publique (% du PIB)

32,6

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

20,3

16,3

2000-2008 : +25 %

62,9

59,2

1980-2009 : +6 %

1970-2009 : +1485 %

• Quelque 33,5 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

1970-2009 : +948 %

• Les énergies renouvelables représentaient 1,5 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Panorama

Société Taux d’emploi (% de la population active)

Taux de chômage (% de la population active) 3,6

8,1

1963-2009 : -55 %

% de femmes dans la population active

41,6

34,8

1963-2009 : +19 %

Taux de pauvreté (% de la population)

14,6

..

Espérance de vie (âge)

79,9

52,4

1960-2008 : +52 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

6,5

3,9

1980-2008 : +67 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

31,3

39,5

1990-2008 : -21 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

2256

2876

1980-2008 : -22 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

7

6,1

1995-2007 : +15 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

3,4

1,8

1991-2008 : +91 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

33,5

..

Nouvelles sources de croissance

Bien que la forte reprise enregistrée en Corée après la récession mondiale de 2008 se soit ralentie au deuxième semestre de 2010, la progression des exportations, supérieure à 10 %, et le dynamisme de la demande intérieure devraient doper la croissance, qui atteindra 5 % d’ici la fin 2011. Le recul du taux de chômage à moins de 3,5 % au milieu de 2010 et le taux élevé d’utilisation des capacités exercent des pressions à la hausse sur les salaires et l’inflation. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Le taux d’imposition moyen par personne est un des plus bas de l’OCDE, à 11,8 %. – Les impôts sur les salaires 2009 En 2008, la Corée a investi 6,5 % de son PIB dans le secteur de la santé, soit le troisième taux le plus bas de l’OCDE et 2,5 points de pourcentage en-deçà de la moyenne de l’OCDE (9 %). Le taux de suicide a connu une augmentation rapide. Il a notamment triplé chez les hommes, passant de 12 décès pour 100 000 en 1990 à 32 en 2006, soit presque deux fois la moyenne de l’OCDE (18 pour 100 000). Le taux de suicide féminin en Corée (13 décès pour 100 000) est le plus élevé de l’OCDE. – OCDE Éco-Santé 2010 : Corée

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

1,5

0,6

1971-2008 : +150 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

10,3

1,6

1971-2008 : +551 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

53,5

17,7

1970-2008 : +202 %

Le niveau d’éducation des jeunes Coréens est très élevé : 97 % des 25-34 ans ont effectué le cycle secondaire dans son intégralité et 53 % ont suivi des études supérieures. La dernière enquête PISA a classé la Corée dans le peloton de tête des performances en lecture des jeunes de 15 ans.

Aide au développement (% du RNB)

0,1

..

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

75

32

2004-2007 : +132 %

En matière d’éducation, la Corée se classe au deuxième rang de l’enquête PISA 2009, comme en 2006. – PISA 2009 : Panorama

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

122

• L’aide au développement représentait 0,1 % du RNB.

La Corée est l’un des pays qui investit le plus dans l’éducation : les institutions scolaires y bénéficient de dépenses publiques et privées à hauteur de 7 % du PIB. Les collégiens coréens sont en moyenne 35


par classe, contre une moyenne de 24 dans l’OCDE. – Regards sur l’éducation 2010 : Panorama Lancée en janvier 2009, la politique du « Green New Deal » s’inscrit dans un plan de reprise économique. Quelque 50 billions de KRW ont été investis pour la création, entre 2009 et 2012, de 960 000 emplois dans des secteurs respectueux de l’environnement, comme par exemple les réseaux de transports verts, la gestion de l’eau et la réhabilitation des cours d’eaux, les énergies propres, l’informatique verte, ou encore la valorisation énergétique des déchets. – Rapport intérimaire de la stratégie pour une croissance verte : Concrétiser notre engagement en faveur d’un avenir durable

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1996 Chef de l’État : Lee Myung-bak, Président Ambassadeur auprès de l’OCDE : Hur Kyung-Wook Site Internet de la délégation : www.mofat.go.kr Gouvernement : Grand parti national Prochaine échéance électorale majeure : décembre 2012 (présidentielles) Site Internet du Parlement : www.assembly.go.kr

Voir www.oecd.org/coree

Principale organisation patronale : Fédération des Industries coréennes (FKI) Principal syndicat : Fédération des Syndicats coréens (FKTU)

Références OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Corée 2010, Paris

Capitale : Séoul Fête nationale : 15 août

OCDE (2009), Reviews of Innovation Policy: Korea 2009, Paris OCDE (2007), Jobs for Youth: Korea 2007, Paris Yoo, B. et Jones, R. (2010), « Korea’s Green Growth Strategy: Mitigating Climate Change and Developing New Growth Engines », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 798 Jones, R. (2010), « Korea: Health-Care Reform », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 797

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN CORÉE

OECD Reviews of Innovation Policy: Korea 2009 Ce rapport dresse l’état des lieux des dynamiques et politiques de l’innovation en Corée. Il identifie des pistes prioritaires d’efforts gouvernementaux en vue d’optimiser le potentiel d’innovation du pays. À l’échelle mondiale, la Corée est l’un des pays investissant le plus massivement dans la R-D, les entreprises coréennes étant du reste particulièrement actives dans ces domaines. Le très haut niveau d’éducation de la population active ainsi que la prégnance des sciences et technologies dans l’enseignement supérieur sont autant de facteurs d’excellence de l’innovation. (Version anglaise uniquement)

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PAYS EN BREF

Danemark En bref • Le PIB danois a augmenté de 217 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 51,8 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 6,1 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 2 %. • Les femmes représentaient 47,9 % de la population active, soit une augmentation de 51 % depuis 1960, et un taux légèrement supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 8,8 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %.

1960-2009 : +217 %

• Quelque 37,1 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

11104

1960-2009 : +165 %

• Les énergies renouvelables représentaient 18,5 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

4580

1960-2009 : +20 %

• L’aide au développement représentait 0,9 % du RNB.

Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

203,6

50,9

Croissance annuelle du PIB (%)

-4,7

..

PIB par habitant (US$)

36869

Population (milliers)

5473

Déficit budgétaire (% du PIB)

-2,5

..

Dette publique (% du PIB)

51,8

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

41,2

44,3

2000-2008 : -7 %

75,7

70,3

1983-2009 : +8 %

Panorama

Société Taux d’emploi (% de la population active)

Taux de chômage (% de la population active) 6,1

2

1960-2009 : +213 %

% de femmes dans la population active

47,9

31,8

1960-2009 : +51 %

Taux de pauvreté (% de la population)

5,3

..

Espérance de vie (âge)

78,8

72,4

1960-2008 : +9 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

9,7

7,9

1971-2007 : +23 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

47,3

25,2

1995-2007 : +88 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

8,8

11,7

1990-2008 : -25 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1563

1884

1970-2009 : -17 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

7,1

6,2

1995-2007 : +14 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

2,7

1

1981-2008 : +162 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

37,1

..

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

18,5

1,8

1971-2008 : +928 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

8,8

11,1

1971-2008 : -21 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

53,7

30

1966-2008 : +79 %

Aide au développement (% du RNB)

0,9

1

1995-2009 : -9 %

Population née à l’étranger (% de la population) 6,9

4,8

1995-2007 : +45 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

25

1995-2007 : +628 %

Nouvelles sources de croissance

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

124

180

La reprise va probablement se renforcer progressivement sous l’effet de l’expansion des échanges mondiaux et se généraliser à mesure que la demande intérieure privée progressera. L’économie étant encore fort déprimée, l’inflation devra rester faible. L’emploi progresse depuis le début de 2010, tiré par le secteur public et, plus récemment, par la demande privée. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Le nombre moyen d’emplois occupés par un travailleur au Danemark est le plus élevé d’Europe : environ 6 emplois, pour quatre en moyenne dans l’UE 25. Plus de 70 % des Danois pensent qu’il est bon de changer d’emploi après quelques années, contre 40 % dans le reste de l’Europe. – OECD Jobs for Youth: Denmark 2010 Le taux de chômage des immigrés est supérieur de quatre points de pourcentage à celui des nationaux. – Perspectives des migrations internationales 2010 Entre 2000 et 2009, le coin fiscal – indicateur de la différence entre les coûts de main-d’œuvre pour l’employeur et la part correspondante de la rémunération nette après impôt du salarié – a diminué pour tous les types de foyers. – Les impôts sur les salaires 2009 Le Danemark a l’un des plus faibles taux d’inégalité de revenus. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 En 2007, au Danemark, 84,5 % des dépenses de santé ont été financées sur fonds publics, soit le second taux le plus élevé de l’OCDE (après le Luxembourg) et largement supérieur à la moyenne des pays de l’OCDE (72,8 %). – OCDE Éco-Santé 2010 : Danemark En matière d’éducation, le Danemark occupe le 15ème rang au classement de l’étude PISA 2009, soit un gain de deux places par rapport à 2006. – PISA 2009 : Panorama


Les taux de scolarisation des individus âgés de 20 à 29 ans donnent essentiellement la mesure des effectifs de l’enseignement supérieur. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le taux de scolarisation de ce groupe d’âge était de 25 % en 2008. Il atteignait ou dépassait 30 % au Danemark. – Regards sur l’éducation 2010 : Panorama

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef du gouvernement : Lars Løkke Rasmussen, Premier ministre

Les moyens de la R-D danoise produisent des résultats positifs. Le Danemark compte 60 brevets triadiques et 1 359 articles scientifiques par million d’habitants, deux scores qui placent le pays nettement audessus de la moyenne. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010

Ambassadeur auprès de l’OCDE : Poul Erik Dam Kristensen

Voir www.oecd.org/danemark

Site Internet du Parlement : www.ft.dk

Site Internet de la délégation : www.oecddelegationen.um.dk Gouvernement : Coalition Parti libéral (Venstre) et Conservateurs Prochaine échéance électorale majeure : 2011

Principales organisations patronales : Confédération de l’industrie danoise, Confédération des employeurs danois Références OCDE (2010), Better Regulation in Europe: Denmark 2010, Paris

Principaux syndicats : Confédération danoise des Syndicats (LO, Danmark), Confédération danoise des associations professionnelles (AC), Confédération des employés salariés et des fonctionnaires (FTF)

OCDE (2010), Jobs for Youth: Denmark 2010, Paris Capitale : Copenhague OCDE (à paraître), PISA 2009 : Panorama, Paris

Fête nationale : 5 juin

OCDE (2009), Études économiques de l’OCDE : Danemark 2009, Paris OCDE (2009), Territorial Reviews: Copenhagen, Denmark 2009, Paris Hallegatte, S., et al. (2008), « Assessing Climate Change Impacts, Sea Level Rise and Storm Surge Risk in Port Cities: A Case Study on Copenhagen », document de travail de l’OCDE sur l’environnement n° 3

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE AU DANEMARK

Études économiques de l’OCDE : Danemark 2009 L’économie danoise est actuellement mise à rude épreuve, quoique dans une moindre mesure que certaines de ses voisines. Les effets de la crise économique mondiale, notamment l’effondrement des échanges internationaux et les répercussions du retournement du marché immobilier intérieur, se sont conjugués pour produire la plus forte baisse du PIB observée depuis plus de quarante ans. La politique monétaire s’est assouplie, et des mesures de vaste portée ont été prises pour atténuer les difficultés du secteur financier.

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PAYS EN BREF

Espagne En bref • Le PIB espagnol a augmenté de 524 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 62,4 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 18,1 %, bien supérieur à la moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 1,5 %. • Les femmes représentaient 43,8 % de la population active, soit une augmentation de 76 % depuis 1970, et un taux égal à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 17,7 % de la population active, était supérieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

1499,6

168,9

1960-2009 : +524 %

• Quelque 21,2 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

1960-2009 : +327 %

• Les énergies renouvelables représentaient 7,5 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Croissance annuelle du PIB (%)

-3,7

..

PIB par habitant (US$)

32650

5547

Population (milliers)

44511

30455 1960-2009 : +46 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-9,6

..

Dette publique (% du PIB)

62,4

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

37,8

38,6

Panorama 2000-2008 : -2 %

Société Taux d’emploi (% de la population active)

60,6

57,8

1972-2009 : +5 %

Taux de chômage (% de la population active) 18,1

1,5

1960-2009 : +1105 %

% de femmes dans la population active

43,8

25

1970-2009 : +76 %

Taux de pauvreté (% de la population)

14,1

..

Espérance de vie (âge)

81,2

69,8

1960-2008 : +16 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

9

1,5

1960-2008 : +500 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

32,4

23,9

1995-2007 : +36 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

17,7

25,8

1990-2008 : -32 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1654

2040

1970-2009 : -19 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

4,8

5,3

1995-2007 : -9 %

Nouvelles sources de croissance Dépenses de R&D (% du PIB)

1,4

0,4

Abonnements haut débit (/100 hab.)

21,2

..

1981-2008 : +238 %

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

7,5

6,5

1971-2008 : +15 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

7

3,5

1971-2008 : +99 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

29,5

12,9

1970-2008 : +129 %

Aide au développement (% du RNB)

0,5

0,2

1995-2009 : +89 %

Population née à l’étranger (% de la population) 13,4

3,2

1998-2007 : +322 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

37

1995-2007 : +1516 %

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

126

591

• L’aide au développement représentait 0,5 % du RNB.

La production devrait rester atone au second semestre de 2010 et croître ensuite de 1 % en 2011, puis de 1,75 % en 2012. Le taux de chômage redescendrait à 16,5 % à la fin de 2012, d’après les estimations, tandis que la hausse des prix à la consommation pourrait être inférieure à 0,5 % une fois passés les effets du relèvement des taux de la TVA. L’assainissement budgétaire à tous les niveaux d’administration devrait permettre de ramener le déficit public de 9 % du PIB en 2010 à 6,25 % en 2011 et à 4,5 % en 2012. Les turbulences qui se sont produites sur les marchés de capitaux dans la zone euro ont entraîné une hausse des financements. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Les compressions d’effectifs ont été si importantes par rapport à la baisse de la production que la productivité, qui d’ordinaire chute en période de récession, a en fait progressé. Bien que le déclin de la production durant la récession ait été inférieur à la moyenne de l’OCDE, la progression du chômage a été supérieure à la moyenne. – Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2010 Durant la crise économique actuelle, en Espagne 85 % des suppressions d’emploi ont concerné les travailleurs temporaires. En 2008, les personnes nées à l’étranger représentaient 14,1 % de la population espagnole, contre 4,9% en l’an 2000. Il s’agit de la plus forte augmentation du taux de population née à l’étranger observée dans un pays de l’OCDE depuis la Seconde Guerre mondiale. En Europe, seule l’Allemagne compte davantage d’immigrants que l’Espagne. – Perspectives des migrations internationales 2010 S’élevant à 19,7 %, le taux d’imposition individuel moyen est parmi les plus bas de l’OCDE. – Les impôts sur les salaires 2009


Le taux d’incidence du VIH en Espagne est parmi les plus élevés de la zone UE, avec 25 à 50 nouveaux cas pour un million d’habitants. – Health at a Glance: Europe 2010 L’Espagne a perdu une place au classement de l’étude PISA 2009 de l’OCDE sur les performances des jeunes de 15 ans, et y occupe désormais le 27ème rang. – PISA 2009 : Panorama

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef du gouvernement : José Luis Rodríguez Zapatero Ambassadeur auprès de l’OCDE : Cristina Narbona Ruiz

Les technologies de l’énergie solaire thermique ont évolué rapidement ces dernières années, et plusieurs systèmes de technologies avancées sont désormais en cours d’installation, essentiellement aux États-Unis et en Espagne. – AIE/OCDE, World Energy Outlook 2010

Site Internet de la délégation : www.maec.es/subwebs/representaciones/OCDE/

Voir www.oecd.org/espagne

Site Internet du Parlement : www.congreso.es

Gouvernement : Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) Prochaine échéance électorale majeure : 2012

Principale organisation patronale : CEOE Principaux syndicats : CCOO, UGT, USO Capitale : Madrid Fête nationale : 12 octobre Références OCDE (2010), Better Regulation in Europe: Spain 2010, Paris OCDE (2010), Reviews of Regional Innovation: Catalonia, Spain, Paris OCDE (2009), Energy Policies of IEA Countries: Spain 2009, Paris OCDE (2008), Economic Surveys: Spain 2008, Paris Fuentes, A. (2009), « Raising Education Outcomes in Spain », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 666

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN ESPAGNE

OECD Reviews of Regional Innovation: Catalonia, Spain Cette étude explore les moyens d’améliorer la stratégie actuelle de la Catalogne en matière d’innovation, notamment en recourrant aux programmes disponibles aussi bien au niveau espagnol qu’européen. Il serait dans l’intérêt des décideurs, grandes entreprises et autres acteurs de la vie économique catalane de promouvoir activement l’innovation ainsi que le développement économique régional. (Versions anglaise et espagnole disponibles)

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PAYS EN BREF

Estonie En bref • Le PIB estonien a augmenté de 96 % entre 1995 et 2009. • Le chômage était de 5,6 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1997, il était de 9,7 %. • La part des travailleurs indépendants, à 7,7 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE, à 15,8 %. • Les énergies renouvelables représentaient 10,7 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Panorama Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

26,3

9,8

1995-2009 : +96 %

PIB par habitant (US$)

19636

6803

1995-2009 : +110 %

Population (milliers)

1340

1216

1960-2009 : +10 %

63,5

62

2002-2009 : +3 %

Société Taux d’emploi (% de la population active)

Taux de chômage (% de la population active) 5,6

9,7

1997-2008 : -42 %

Espérance de vie (âge)

73,9

70,1

1989-2008 : +5 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

6,1

5,9

1999-2008 : +3 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

7,7

3,2

1990-2008 : +141 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1969

1987

2000-2008 : -1 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

5

5,8

1995-2007 : -13 %

Nouvelles sources de croissance Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

10,7

2

1990-2007 : +435 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

13,1

22,7

1990-2008 : -42 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

77,7

71,9

1995-2008 : +8 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

6,2

0,3

2000-2007 : +2283 %

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

L’Estonie est devenue membre de l’OCDE en décembre 2010. Le rééquilibrage de l’économie se poursuit en 2010, avec une consommation toujours atone mais des exportations en forte progression. Les dépenses des ménages devraient repartir vigoureusement en 2012. Le PIB devrait augmenter de 3,4 % en 2011 et de près de 4 % en 2012. L’inflation globale s’est accélérée au cours du second semestre 2010. Bridée par le taux de chômage élevé et la morosité de l’économie, l’inflation sous-jacente n’augmentera que progressivement. La politique budgétaire reste stricte et le déficit des administrations publiques devrait rester inférieur à 3 % du PIB. Le taux global d’emploi, après un pic à 70 % en 2008 – soit davantage que la moyenne OCDE, de 67 % – a baissé de six points de pourcentage en juin 2009. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 L’Estonie a un taux d’emploi des femmes supérieur à la moyenne de l’OCDE, et qui depuis la moitié des années 90 augmente à un rythme légèrement plus rapide que celui du taux d’emploi des hommes. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 Le total des dépenses de santé représentait 6,1 % du PIB de l’Estonie en 2008, un niveau plus bas que la moyenne OCDE de 9 %. Entre 2000 et 2008, les dépenses de santé par habitant ont augmenté en termes réels à une vitesse moyenne de 8,8 % par an, plus rapidement que la moyenne OCDE (4,2 % par an). Avec 25 à 50 nouveaux cas par million d’habitants, l’Estonie était parmi les pays qui enregistraient en 2008 les taux d’incidence du VIH les plus élevés de la zone UE. – Health at a Glance: Europe 2010 En Estonie, moins de 2 % des étudiants de troisième cycle sont étrangers, comparé à l’Australie, par exemple, dont l’enseignement supérieur compte 20,6 % d’étudiants internationaux. – Regards sur l’éducation 2010 : Panorama Les secteurs de haute technologie et les services à forte intensité de savoir représentent une proportion relativement faible de la production, et la part des produits de haute technologie dans les exportations s’est contractée. – Études économiques de l’OCDE : Estonie 2009 L’Université de Tartu et l’université de technologie de Talinn concentrent l’essentiel de l’activité de recherche, représentant à elles deux environ 70 % de la R-D des établissement d’enseignement supérieur estoniens. Les établissements de moindre envergure,

128


notamment la plupart des écoles de formation professionnelle et institutions privées, ne contribuent à la recherche qu’à une échelle bien plus modeste. – OECD Reviews of Tertiary Education: Estonia 2007

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 2010

Voir www.oecd.org/estonie

Chef du gouvernement : Andrus Ansip, Premier ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Marten Kokk Site Internet de la délégation : www.oecd.vm.ee Gouvernement : Coalition menée par le Parti réformiste Prochaine échéance électorale majeure : 2015 Site Internet du Parlement : www.riigikogu.ee Principale organisation patronale : Confédération des employeurs estoniens Principal syndicat : Confédération des syndicats estoniens

Références OCDE (2010), Reviews of Labour Market and Social Policies: Estonia 2010, Paris

Capitale : Tallinn Fête nationale : 24 février

OCDE (2009), Études économiques de l’OCDE : Estonie 2009, Paris OCDE (2007), Reviews of Tertiary Education: Estonia 2007, Paris Brixiova, Zuzana et al (2009), « Estonia and Euro Adoption: Small Country Challenges of Joining EMU », document de travail du département des affaires économiques de l’OCDE n° 728 Brixiova, Z. (2009), « Labour Market Flexibility in Estonia: What More Can be Done? », document de travail du département des affaires économiques de l’OCDE n° 697

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN ESTONIE

Études économiques de l’OCDE : Estonie 2009 L’Estonie a connu durant la période 2000-07 une croissance plus forte que la plupart des économies de marché émergentes, mais elle subit actuellement une grave récession. Bien que le retournement initial de la croissance de son PIB soit dû à un effondrement de la demande intérieure, l’Estonie est également fragilisée à l’heure actuelle par un choc extérieur. Le déficit de balance courante s’est réduit, mais une nouvelle contraction du crédit pourrait accentuer ou prolonger la baisse de la production. L’enjeu primordial pour les responsables de la politique économique est donc de ramener rapidement l’économie sur une trajectoire de croissance tendancielle, action complexe en raison des engagements pris dans le passé.

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PAYS EN BREF

États-Unis En bref • Le PIB américain a augmenté de 355 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 84,4 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 9,3 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 5,5 %. • Les femmes représentaient 47,3 % de la population active, soit une augmentation de 42 % depuis 1960, et un taux supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 7 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

14043,9 2509,5 1960-2009 : +355 %

• Quelque 26,4 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

Croissance annuelle du PIB (%)

-2,6

..

PIB par habitant (US$)

45674

13890 1960-2009 : +168 %

Population (milliers)

307212 180671 1960-2009 : +70 %

• Les énergies renouvelables représentaient 5,3 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Déficit budgétaire (% du PIB)

-11,2

..

• L’aide au développement représentait 0,2 % du RNB.

Dette publique (% du PIB)

84,4

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

30,1

30,4

2000-2008 : -1 %

67,6

62

1960-2009 : +9 %

Taux de chômage (% de la population active) 9,3

5,5

1960-2009 : +67 %

% de femmes dans la population active

47,3

33,3

1960-2009 : +42 %

Taux de pauvreté (% de la population)

17,1

..

Espérance de vie (âge)

77,9

69,9

1960-2007 : +11 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

16

5,2

1960-2008 : +208 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

36,5

32,7

1995-2007 : +12 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

7

8,8

1990-2008 : -20 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1768

1948

1960-2009 : -9 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

7,6

6,6

1995-2007 : +16 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

2,8

2,3

1981-2008 : +18 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

26,4

..

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

5,3

..

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

18,4

20,7

1971-2008 : -11 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

15,2

5,6

1970-2008 : +170 %

Aide au développement (% du RNB)

0,2

0,1

1995-2009 : +96 %

Population née à l’étranger (% de la population) 13,6

9,3

1995-2007 : +47 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

617

1990-2007 : +460 %

Société Taux d’emploi (% de la population active)

Nouvelles sources de croissance

Panorama Après s’être vigoureusement redressée au second semestre 2009 et au début 2010, la croissance économique s’est ralentie aux États-Unis aux deuxième et troisième trimestres 2010. La relance budgétaire reste substantielle, mais son effet sur la croissance diminue et devrait devenir négatif au cours des trimestres à venir. Le rythme de la reprise devrait rester modéré pendant toute la période 2011-12, les ménages continuant de reconstituer leur patrimoine net et le taux de chômage reculant lentement. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 L’emploi continue de progresser, mais à un rythme insuffisant pour accroitre le ratio emploi/population et rétablir les niveaux perdus lors de la récession. Le chômage devrait atteindre les 9,5 % environ en 2011. – Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2010 Les États-Unis sont l’un des trois seuls pays membres de l’OCDE dans lesquels un travailleur moyen marié avec deux enfants a une charge fiscale négative, à -2,4 %. – Les impôts sur les salaires 2009 Avec près d’un senior sur quatre vivant dans la pauvreté, les États-Unis ont le cinquième taux de pauvreté des personnes âgées le plus élevé de l’OCDE. – Les pensions dans les pays de l’OCDE 2009 Les États-Unis consacrent 16 % de leur PIB au système de santé, suivis par la France (11,2 %) puis la Suisse (10,7 %). – OCDE Éco-Santé 2010 : États-Unis

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

130

3451

En matière d’éducation, les États-Unis sont 19ème dans l’enquête PISA 2009, soit une progression de six places depuis 2006. – PISA 2009 : Panorama 28 % des doctorats délivrés dans l’OCDE le sont aux États-Unis. Les diplômes en sciences et ingénierie représentent 15 % des nouveaux diplômes, ce qui est inférieur à la moyenne de l’OCDE.


Les États-Unis détiennent 43 % de l’ensemble des brevets pharmaceutiques, la moitié des brevets médicaux et près de 20 % des brevets environnementaux. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 La consommation d’éthanol en tant que carburant, première énergie renouvelable, devrait augmenter jusqu’à atteindre 77 milliards de litres en 2019, tout en restant inférieure à l’objectif légal de 102 milliards de litres fixé pour cette échéance. – Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2010 Voir www.oecd.org/us

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef de l’État/du gouvernement : Barack Obama, Président Ambassadeur auprès de l’OCDE : Karen Kornbluh Site Internet de la délégation : www.usoecd.usmission.gov Gouvernement : Parti démocrate Prochaine échéance électorale majeure : 2012 Site Internet du Parlement : www.house.gov, www.senate.gov Principale organisation patronale : United States Council for International Business Principaux syndicats : AFL-CIO Capitale : Washington, DC

Références OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : États-Unis 2010, Paris

Fête nationale : 4 juillet

OCDE (2010), Regards sur l’éducation 2010 : Les indicateurs de l’OCDE, Paris OCDE (2009), Jobs for Youth: United States 2009, Paris Carey, D. (2010), « Implementing Cost-Effective Policies in the United States to Mitigate Climate Change », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 807 Lenain, P. et al. (2010), « Restoring Fiscal Sustainability in the United States », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 806

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE AUX ÉTATS-UNIS

Études économiques de l’OCDE : États-Unis 2010 Violemment ébranlés par la crise économique et financière, les États-Unis doivent désormais relever les défis de l’après-crise : rétablir un équilibre économique viable, restaurer la stabilité fiscale de façon durable, consolider la situation monétaire et mettre en œuvre des politiques efficaces tenant compte des enjeux écologiques. En outre, il faut continuer d’œuvrer à l’amélioration du système éducatif et penser des politiques favorisant l’accession à la propriété sur le marché du logement. (Version française à paraître)

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PAYS EN BREF

Fédération de Russie En bref • Le PIB de la Fédération de Russie a augmenté de 66 % entre 1995 et 2009. • La part des travailleurs indépendants, à 7,3 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. • Les énergies renouvelables représentaient 3,3 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE. • Les émissions de CO2 par habitant ont baissé de 24 % depuis 1990. • L’espérance de vie à la naissance a baissé en Fédération de Russie, passant de 68,8 ans en 1962 à 67,9 ans en 2008. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

2262,7

919,8

Croissance annuelle du PIB (%)

-7,9

..

Population (milliers)

140874 119906 1960-2009 : +17 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-5,3

..

Taux d’emploi (% de la population active)

68,4

60,3

Espérance de vie (âge)

67,9

68,8

1962-2008 : -1 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

7,3

6,8

1995-2008 : +7 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1997

1933

1992-2008 : +3 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

7,4

2,9

2000-2007 : +153 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

1

2

1990-2008 : -49 %

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

3,3

..

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

11,2

14,7

1990-2008 : -24 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

26,5

27,6

1995-2008 : -4 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

370

2

1995-2007 : +15196 %

1995-2009 : +66 %

Société 1999-2008 : +13 %

Nouvelles sources de croissance

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

Panorama La reprise économique qui s’est amorcée après la crise a été vigoureuse sans pour autant être spectaculaire, et l’on s’attend à ce que la croissance de 4 à 4,5 % réduise la marge de capacité inutilisée, tandis que l’écart de production devrait se résorber en 2012. L’inflation a été tirée vers le haut par un choc sur les prix des produits alimentaires, mais les tensions sous-jacentes devraient rester contenues. L’excédent de la balance courante sera vraisemblablement réduit de moitié environ entre 2010 et 2012, les importations en volume augmentant beaucoup plus fortement que les exportations. La limitation des dépenses publiques devrait ramener le déficit budgétaire au voisinage de zéro d’ici à 2012, et la dette publique resterait faible. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 La population russe présente un haut niveau d’instruction, puisque 54 % des 25-64 ans étaient titulaires d’un diplôme d’études supérieures en 2002. Les 25 % de diplômes en science et ingénierie sur l’ensemble des diplômes décernés et le nombre de doctorats par habitant étaient tous deux supérieurs à la moyenne OCDE. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 L’effectif des classes est inférieur à la moyenne de l’OCDE, qui se situe à environ 22 étudiants par classe. – Regards sur l’Éducation 2010 : Panorama Pendant la dernière décennie, la part de la R-D financée par les entreprises dans les secteurs de l’éducation supérieure et du gouvernement a augmenté significativement en Fédération de Russie. – Science, technologie et industrie : Tableau de bord de l’OCDE 2009 En matière d’énergie, après une forte baisse dans les années 90, la demande d’énergie primaire a augmenté en moyenne de 1,3 % par an depuis 2000, de sorte que le pays était le troisième plus grand consommateur mondial d’énergie primaire en 2008. Exportateur essentiel de gaz, la Fédération de Russie fournit plus d’un quart de l’approvisionnement européen en la matière.

132


Suite à la baisse de la production de pétrole en Arabie Saoudite, en 2009 la Fédération de Russie est devenue le premier producteur mondial, avec 10,2 millions de barils par jour. La plupart de ses principaux gisements sont toutefois en déclin. – AIE/OCDE, World Energy Outlook 2010 Voir www.oecd.org/russie

Informations pays Chef de l’État : Dmitri Medvedev, Président Gouvernement : Russie unie Prochaine échéance électorale majeure : décembre 2011 (parlementaires) ; 2012 (présidentielle) Site Internet du Parlement : www.duma.gov.ru Principales organisations patronales : RSPP, OPORA (PME) Principaux syndicats : FNPR, VKT, KTR Capitale : Moscou

Références OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Fédération de Russie 2009, Paris

Fête nationale : 12 juin

OCDE (2009), Globalisation and Emerging Economies: Brazil, Russia, India, Indonesia, China and South Africa, Paris OCDE (2009), Examens de l’OCDE des politiques de l’investissement : Fédération de Russie 2008 : Renforcer le cadre politique pour l’investissement, Paris Barnard, G. (2009), « Russia’s Long and Winding Road to a More Efficient and Resilient Banking Sector », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 731 Conway, P. et al. (2009), « Product Market Regulation in Russia », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 742

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN FÉDÉRATION DE RUSSIE

Études économiques de l’OCDE : Fédération de Russie 2009 La crise mondiale a brutalement interrompu la forte reprise de l’économie russe observée depuis la crise financière de 1998. Face à la sévérité de la dernière crise mondiale en date, le gouvernement et la banque centrale ont réagi sans tarder. Une relance budgétaire énergique doit tendre à optimiser l’effet multiplicateur sur la demande intérieure. Cette impulsion devrait s’inscrire dans un cadre à moyen terme crédible, de façon à préserver la viabilité budgétaire. Au-delà de la crise, un programme d’action complet et de grande envergure s’impose pour instaurer un modèle de croissance plus robuste.

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PAYS EN BREF

Finlande En bref • Le PIB finlandais a augmenté de 334 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 52,6 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 8,3 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 1,5 %. • Les femmes représentaient 49,1 % de la population active, soit une augmentation de 10 % depuis 1960, et un taux supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 12,8 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE, de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

185,3

35,5

1960-2009 : +334 %

• Quelque 26,7 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

Croissance annuelle du PIB (%)

-8

..

PIB par habitant (US$)

34716

8019

1960-2009 : +261 %

• Les énergies renouvelables représentaient 25,2 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Population (milliers)

5327

4430

1960-2009 : +20 %

• L’aide au développement représentait 0,5 % du RNB.

Déficit budgétaire (% du PIB)

-2,3

..

Dette publique (% du PIB)

52,6

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

43,5

47,8

2000-2008 : -9 %

68,4

72,1

1963-2009 : -5%

Panorama

Société Taux d’emploi (% de la population active)

Taux de chômage (% de la population active) 8,3

1,5

1960-2009 : +466%

% de femmes dans la population active

49,1

44,8

1960-2009 : +10%

Taux de pauvreté (% de la population)

7,3

..

Espérance de vie (âge)

79,9

69

1960-2008 : +16%

Dépenses de santé (total, % du PIB)

8,4

3,8

1960-2008 : +121%

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

48,5

20,3

1995-2007 : +139%

Travail indépendant (% de l’emploi)

12,8

15,6

1990-2008 : -17%

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1652

2061

1990-2008 : -17%

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

5,6

6,3

1995-2007 : -10%

Dépenses de R&D (% du PIB)

4

1,2

1981-2009 : +246%

Abonnements haut débit (/100 hab.)

26,7

..

Nouvelles sources de croissance

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

25,2

27,3

1971-2008 : -8%

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

10,6

8,6

1971-2008 : +23%

Commerce (biens et services, % du PIB)

45

25

1970-2008 : +80%

Aide au développement (% du RNB)

0,5

0,3

1995-2009 : +73%

Population née à l’étranger (% de la population) 3,8

2

1995-2007 : +91%

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

11

1990-2007 : +932%

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

134

116

L’économie connaît un puissant rebond grâce à un redressement spectaculaire des exportations, et le chômage commence à reculer. L’activité continuera d’être portée par la ferme expansion du commerce mondial, tandis que le regain de confiance et la baisse du chômage soutiendront la demande intérieure, laissant prévoir une solide croissance de l’investissement et de la production dans les années à venir. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Au nombre des mesures de relance récemment adoptées, diverses prestations sociales ont été revalorisées (telles que les primes de maternité, les remboursements de l’assurance maladie et les allocations familiales). Durant l’été 2009, l’allocation chômage a également connu une augmentation provisoire. – Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2010 En 2008, l’immigration nette a atteint son niveau le plus élevé depuis l’accession du pays à l’indépendance. En 2009, les chiffres ont considérablement diminué du fait de la récession. – Perspectives des migrations internationales 2010 Entre 2000 et 2009, le coin fiscal – qui mesure la différence entre le coût du travail pour l’employeur et le revenu net correspondant de l’employé – a baissé pour tous les types de foyers en Finlande. – Les impôts sur les salaires 2009 La Finlande s’est classée 1ère selon l’enquête PISA 2009, comme en 2006, et les élèves ont tendance à obtenir de bons résultats quelle que soit leur origine ou l’école qu’ils fréquentent. Une forte proportion d’étudiants obtiennent les meilleurs scores en matière de capacité de lecture, et relativement peu d’étudiants obtiennent de moins bons scores. – PISA 2009 : Panorama En Finlande, les dépenses de santé représentent une part du PIB inférieure à celles des autres pays nordiques. Avec moins de 150 décès pour 100 000 habitants en 2008, la Finlande, la Suède et la Suisse


enregistraient les plus faibles taux de mortalité du cancer de la zone UE. – Health at a Glance: Europe 2010 Le haut niveau des investissements en R-D de la Finlande se traduit par 64 brevets triadiques par million d’habitants en 2008, près du double de la moyenne de l’OCDE. Avec 1 573 articles scientifiques par million d’habitants cette même année, le pays se classait en troisième position des pays de l’OCDE, produisant 0,5 % de la publication scientifique mondiale. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010

Voir www.oecd.org/finlande

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1969 Chef de l’État/du gouvernement : Tarja Halonen, Présidente ; Mari Kiviniemi, Première ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Antti Kuosmanen Site Internet de la délégation : www.finoecd.org Gouvernement : Coalition multipartite menée par la Première ministre Mari Kiviniemi (Centre) Prochaine échéance électorale majeure : Avril 2011 Site Internet du Parlement : www.parliament.fi Principale organisation patronale : Confédération des Industries finlandaises (EK) Principaux syndicats : Confédération finlandaise des syndicats des salariés

Références OCDE (2010), Better Regulation in Europe: Finland 2010, Paris

diplômés de l’enseignement supérieur (AKAVA), Organisation centrale des

OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Finlande 2010, Paris

Capitale : Helsinki

OCDE (2010), Public Governance Reviews: Finland 2010, Paris

Syndicats finlandais (SAK), Confédération finlandaise des professionnels (STTK)

Fête nationale : 6 décembre

OCDE (2009), Examens environnementaux de l’OCDE : Finlande 2009, Paris Braconier, Eric (2010), « Coping with the Job Crisis and preparing for Ageing: The Case of Finland », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 777

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN FINLANDE

Études économiques de l’OCDE : Finlande 2010 La récession mondiale a frappé plus durement la Finlande que la plupart des autres pays de l’OCDE. Certes, le secteur financier, prudent et correctement supervisé, a bien traversé la crise en dépit d’un ralentissement inévitable du crédit. Mais l’assombrissement des perspectives budgétaires appelle une stratégie d’assainissement claire étayée par un cadre budgétaire plus robuste. De même, bien que l’emploi se soit montré relativement solide jusqu’ici, les rigidités du marché du travail pourraient compliquer la reprise et déprimer le taux d’activité déjà faible des travailleurs âgés et des jeunes. Enfin, la montée des inégalités remet en question le modèle social de la Finlande et pourrait être aggravée par la crise.

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PAYS EN BREF

France En bref • Le PIB français a augmenté de 330 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 87,1 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 7,4 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 1,3 %. • Les femmes représentaient 47,6 % de la population active, soit une augmentation de 37 % depuis 1960, et un taux supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 9 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. • Quelque 30,4 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

2172,1

395,9

Croissance annuelle du PIB (%)

-2,6

..

PIB par habitant (US$)

33679

8666

Population (milliers)

62149

45684 1960-2009 : +36 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-8,2

..

Dette publique (% du PIB)

87,1

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

49,3

49,6

2000-2008 : -1 %

64,1

64,3

1968-2009 : -0,2 %

1960-2009 : +330 %

• Les énergies renouvelables représentaient 7,5 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE. 1960-2009 : +216 %

Panorama

Société Taux d’emploi (% de la population active)

Taux de chômage (% de la population active) 7,4

1,3

1960-2008 : +476 %

% de femmes dans la population active

47,6

34,8

1960-2008 : +37 %

Taux de pauvreté (% de la population)

7,1

..

Espérance de vie (âge)

81,2

70,3

1960-2009 : +16 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

11,2

3,8

1960-2008 : +195 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

9

13,2

1990-2008 : -32 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1554

2048

1970-2009 : -24 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

6

6,6

1995-2007 : -9 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

2,0

1,9

1981-2008 : +6 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

30,4

..

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

7,5

8,6

1971-2008 : -13 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

5,7

8,2

1971-2008 : -30 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

27,7

13,5

1960-2008 : +105 %

Aide au développement (% du RNB)

0,5

0,5

1995-2009 : -16 %

Population née à l’étranger (% de la population) 8,5

7,3

1999-2007 : +15 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

110

1990-2007 : +1073 %

Nouvelles sources de croissance

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

136

1292

• L’aide au développement représentait 0,5 % du RNB.

Après un léger ralentissement de l’activité ces derniers mois, il est prévu que la croissance du PIB réel se redresse lentement pour atteindre un rythme annualisé de 2 % d’ici à 2012, grâce à l’investissement des entreprises et à l’exportation. Le taux de chômage a atteint un point haut, mais il ne devrait baisser qu’assez peu. Les pressions sur les prix resteront modérées, avec une inflation tendancielle de 1 % environ par an. Bien que l’aggravation du chômage de longue durée soit préoccupante, les décideurs politiques ont évité durant la récession les erreurs commises dans le passé en ne recourant pas à des mesures en faveur des dispositifs de préretraite ; plus généralement, ils se sont efforcés de préserver le lien des travailleurs licenciés avec le marché du travail. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 La France est l’un des six pays de l’OCDE dans lesquels le total des cotisations sociales des salariés et des employeurs dépasse le tiers du coût total du travail. – Les impôts sur les salaires 2009 En France, les revenus de la population de plus de 65 ans dépendent davantage des aides publiques – à travers les retraites publiques et les filets de protection sociale – que dans tous les autres pays de l’OCDE excepté la Hongrie. – Les pensions dans les pays de l’OCDE 2009 D’importantes disparités socioéconomiques existent chez les hommes et les femmes en matière d’obésité. Les femmes ayant un faible niveau d’éducation en France ont presque 3 fois plus de risque d’être en surpoids que les femmes les plus éduquées. Contrairement à la plupart des pays de l’OCDE, des disparités significatives sont aussi observées chez les hommes, les moins éduqués ayant une probabilité de surpoids 1,6 fois plus élevée que les plus éduqués. – L’obésité et l’économie de la prévention : Objectif santé - Indicateurs-clés en France En matière d’éducation, la France est arrivée 17ème de l’enquête PISA 2009, soit trois places de mieux qu’en 2006. C’est en France et en Nouvelle-Zélande que l’écart des performances scolaires est le plus important en fonction de l’environnement socio-économique des


étudiants ; il y est supérieur d’au moins 30 % à la moyenne des pays de l’OCDE. – PISA 2009 : Panorama La part des dépenses publiques de santé mesurées en pourcentage du PIB est élevée en France : 8,7 % contre 3,7 % et 2,7 % respectivement en Corée et au Mexique. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 La France occupe le troisième rang en matière d’investissements directs étrangers (IDE), tant entrants que sortants. Le montant de ces IDE s’élève à 1 292 milliards de dollars. – Études économiques de l’OCDE : France 2009

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef de l’État : Nicolas Sarkozy, Président Ambassadeur auprès de l’OCDE : Roger Karoutchi Site Internet de la délégation : www.delegfrance-ocde.org Gouvernement : Union pour un Mouvement Populaire (UMP) et Nouveau Centre Prochaine échéance électorale majeure : avril-mai 2012 (présidentielle)

Voir www.oecd.org/france

Site Internet du Parlement : www.parlement.fr Principales organisations patronales : MEDEF, CGPME

Références OCDE (2010), Mieux légiférer en Europe : France 2010, Paris OCDE (2009), Études économiques de l’OCDE : France 2009, Paris

Principaux syndicats : CFDT, CGT, Force Ouvrière, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU Capitale : Paris Fête nationale : 14 juillet

OCDE (2009), Jobs for Youth: France 2009, Paris OCDE (2008), Les migrants et l’emploi (Vol. 2) : L’intégration sur le marché du travail en Belgique, en France, aux Pays-Bas et au Portugal,Paris Kierzenkowski, Rafal (2009), « The Challenge of Restoring French Competitiveness », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 720 Égertm Balázs (2010), « Exports and Property Prices in France: Are They Connected? », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 759

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN FRANCE

Mieux légiférer en Europe : France 2010 L’importance d’une gouvernance réglementaire efficace n’a jamais été aussi claire qu’elle ne l’est aujourd’hui, dans le sillage de la pire crise économique depuis la Grande Dépression. Cependant, comment « mieux légiférer » permettra-t-il d’améliorer les perspectives pour une plus forte performance économique et une meilleure qualité de vie, pour promouvoir une croissance pérenne et renforcer la résilience des pays ? L’OCDE a lancé, en partenariat avec la Commission européenne, un projet pour examiner l’évolution de la gouvernance réglementaire dans 15 pays de l’OCDE, dont la France.

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PAYS EN BREF

Grèce En bref • Le PIB grec a augmenté de 479 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 120,2 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 8,9 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 6,1 %. • Les femmes représentaient 39,8 % de la population active, soit une augmentation de 24 % depuis 1960, et un taux inférieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 35,1 % de la population active, était supérieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

334,7

45,6

1960-2009 : +479 %

• Quelque 17 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

Croissance annuelle du PIB (%)

-2

..

PIB par habitant (US$)

29724

5473

1960-2009 : +329 %

• Les énergies renouvelables représentaient 5,1 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Population (milliers)

11252

8327

1960-2009 : +35 %

• L’aide au développement représentait 0,2 % du RNB.

Déficit budgétaire (% du PIB)

-12,7

..

Dette publique (% du PIB)

120,2

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

42,4

38,5

2000-2008 : +10 %

61,2

54,9

1983-2009 : +12 %

Panorama

Société Taux d’emploi (% de la population active)

Taux de chômage (% de la population active) 8,9

6,1

1960-2009 : +46 %

% de femmes dans la population active

39,8

32,1

1961-2009 : +24 %

Taux de pauvreté (% de la population)

12,6

..

Espérance de vie (âge)

80,0

69,9

1960-2008 : +14 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

9,7

5,4

1970-2007 : +80 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

17,7

13,9

1995-2007 : +27 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

35,1

47,7

1990-2008 : -26 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

2119

2194

1983-2009 : -3 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

0,6

0,2

1981-2007 : +278 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

17,0

..

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

5,1

7,8

1971-2008 : -35 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

8,3

2,8

1971-2008 : +196 %

Nouvelles sources de croissance

Mondialisation Commerce (biens et services, % du PIB)

28,3

14,4

1960-2008 : +97 %

Aide au développement (% du RNB)

0,2

0,1

1996-2009 : +28 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

32

6

2000-2007 : +441 %

*ou année la plus proche disponible

138

L’activité économique se contracte, en grande partie sous l’effet de l’intense effort de consolidation budgétaire qui est en cours. L’économie pourrait renouer avec une croissance positive d’ici à 2012, à mesure que l’incidence des réformes structurelles prend forme et que la demande extérieure se raffermit. La mise en œuvre rigoureuse du Programme de politique économique établi en mai en accord avec la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international stabilisera le niveau de la dette publique et stimulera la compétitivité. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Entre 1998 et 2008, la Grèce est le pays membre de l’OCDE où la croissance des importations de services a été la plus forte. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 L’immigration contribue fortement à la croissance démographique en Grèce. En 2005-07, plus de 17 % des enfants nés en Grèce étaient de nationalité étrangère. Le taux de natalité est en recul et au sein de la population grecque la croissance nette est négative. – Perspectives des migrations internationales 2010 Entre 2000 et 2009, la charge des impôts sur le revenu des personnes physiques a augmenté pour tous les types de foyers. – Les impôts sur les salaires 2009 En matière d’éducation, la Grèce est arrivée 29ème selon l’enquête PISA 2009, le même rang qu’en 2006. – PISA 2009 : Panorama Il y a davantage de médecins par habitant en Grèce que dans n’importe quel autre pays de l’OCDE, avec six médecins en activité pour 1 000 habitants en 2008, bien au-delà de la moyenne OCDE de 3,2. En revanche, il y avait seulement 3,4 infirmiers pour 1 000 habitants en 2008, un chiffre bien inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE (neuf pour 1 000). La Grèce a le plus fort taux de fumeurs en Europe,


avec près de 40 % de la population adulte fumant quotidiennement. – Health at a Glance: Europe 2010 En comparaison d’autres pays, la Grèce fait un usage extensif de l’énergie solaire pour chauffer l’eau. – AIE/OCDE, World Energy Outlook 2010 Depuis 2000, la Grèce a enregistré une baisse notable de son intensité d’émissions de polluants atmosphériques, opérant un découplage relatif des émissions et de la croissance économique. Des améliorations du parc automobile et de la qualité des carburants ont contribué à réduire les émissions de composés organiques volatils (COV). – Examens environnementaux de l’OCDE : Grèce 2009 Voir www.oecd.org/grece

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef du gouvernement : George Papandreou, Premier ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Nikolaos Tatsos Gouvernement : Mouvement socialiste Panhellénique (PASOK) Prochaine échéance électorale majeure : 2013 Site Internet du Parlement : www.hellenicparliament.gr Principale organisation patronale : Fédération hellénique des Entreprises (SEV) Principal syndicat : Confédération générale grecque du Travail (GSEE) Capitale : Athènes Fête nationale : 25 mars, 28 octobre

Références OCDE (2010), Jobs for Youth: Greece 2010, Paris OCDE (2009), Études économiques de l’OCDE : Grèce 2009 Paris OCDE (2009), Examens environnementaux de l’OCDE : Grèce 2009, Paris OCDE (2009), Greece at a Glance: Policies for a Sustainable Recovery, Paris Economou, Charalampos (2009), « Improving the Performance of the Public Health System in Greece », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 722

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN GRÈCE

Études économiques de l’OCDE : Grèce 2009 La Grèce a remarquablement bien réagi à la crise économique mais la bonne assise des finances publiques imposera un renforcement de l’administration fiscale et un resserrement de la gestion des dépenses. Les résultats en matière de santé sont bons par rapport à la moyenne de l’OCDE, et pourtant ils sont mal perçus par la population. Les indicateurs de l’éducation sont moins bons que la moyenne OCDE. Cette étude propose un large éventail de recommandations visant à améliorer la situation.

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PAYS EN BREF

Hongrie En bref • Le PIB hongrois a augmenté de 42 % entre 1995 et 2009. • La dette publique globale a atteint 85,2 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 10,1 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1992, il était de 9,9 %. • Les femmes représentaient 46,1 % de la population active, un taux presque inchangé depuis 1992 et supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 12,3 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

197,8

103,5

Croissance annuelle du PIB (%)

-6,3

..

PIB par habitant (US$)

19765

10025 1995-2009 : +47 %

1995-2009 : +42 %

Population (milliers)

10021

9984

Déficit budgétaire (% du PIB)

-4,3

..

Dette publique (% du PIB)

85,2

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

54,1

54,6

2000-2008 : -1 %

55,4

Panorama

58,0

1992-2009 : -4 %

Taux de chômage (% de la population active) 10,1

9,9

1992-2009 : +1 %

% de femmes dans la population active

46,1

46,3

1992-2009 : -0,4 %

Taux de pauvreté (% de la population)

7,1

..

Espérance de vie (âge)

73,8

68,0

1960-2008 : +9 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

7,3

7,0

1991-2008 : +4 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

29,4

28,8

2004-2007 : +2 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

12,3

20,4

1992-2008 : -40 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1989

2228

1980-2009 : -11 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

4,9

5,4

1995-2007 : -8 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

1,0

1,5

1990-2008 : -31 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

17,8

..

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

6,1

2,9

1971-2008 : +110 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

5,3

5,8

1971-2008 : -9 %

81,7

33,4

1991-2008 : +145 %

Population née à l’étranger (% de la population) 3,8

2,8

1995-2007 : +37 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

0,3

1995-2007 : +6227 %

Nouvelles sources de croissance

Mondialisation Commerce (biens et services, % du PIB)

*ou année la plus proche disponible

140

17,6

• Les énergies renouvelables représentaient 6,1 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

1960-2009 : +0 %

Société Taux d’emploi (% de la population active)

• Quelque 17,8 % des habitants avaient une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

La croissance économique a repris en 2010 et a été alimentée principalement par une vigoureuse demande extérieure, tandis que la consommation et l’investissement privés ont continué de reculer. L’expansion devrait s’accélérer à mesure que la demande intérieure se redresse. L’inflation globale se stabilisera sans doute autour de l’objectif de 3 %. Après un dérapage du déficit des administrations publiques en 2009 et une nouvelle dégradation au premier semestre 2010, des mesures temporaires ont été imposées pour réaliser les objectifs en matière de déficit. Le taux d’emploi a légèrement augmenté et, malgré un léger rebond du taux d’activité, le taux de chômage n’a que légèrement diminué, après avoir atteint un sommet au premier trimestre 2010. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 La Hongrie est le pays de l’OCDE affichant le taux le plus élevé de décroissance de la population, bien que les mouvements migratoires internationaux, qu’il s’agisse des flux d’entrées ou de sorties, y jouent un rôle relativement limité en comparaison des autres pays de l’OCDE. – Perspectives des migrations internationales 2010 La Hongrie est l’un des six pays de l’OCDE dans lesquels le total des cotisations sociales des salariés et des employeurs dépasse le tiers du coût total du travail. – Les impôts sur les salaires 2009 La forte hausse des dépenses pharmaceutiques est l’un des facteurs qui expliquent l’augmentation des dépenses totales de santé en Hongrie ainsi que dans beaucoup d’autres pays de l’OCDE. En 2008, les dépenses pharmaceutiques représentaient 31,6 % des dépenses totales de santé en Hongrie, la part la plus élevée des pays de l’OCDE. La Hongrie est, avec la France, le pays où la consommation d’alcool est la plus élevée, à 12,6 litres d’alcool par adulte en 2007. La moyenne OCDE est de 9,4 litres par adulte. – OCDE Éco-Santé 2010 : Hongrie


La Hongrie enregistre l’un des taux d’incidence du VIH les plus bas de l’Union européenne. – Health at a Glance : Europe 2010 En matière d’éducation, la Hongrie est arrivée 20ème dans le classement de l’enquête PISA 2009, un rang de mieux qu’en 2006. – PISA 2009 : Panorama

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1996 Chef du gouvernement : Viktor Orbán, Premier ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : István Mikola

Voir www.oecd.org/hongrie

Gouvernement : Fidesz-KDNP Prochaine échéance électorale majeure : 2014 Site Internet du Parlement : www.parlament.hu/angol/angol.htm Principales organisations patronales : MGYOSZ, VOSZ Principaux syndicats : MSZOSZ, LIGA

Références OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Hongrie 2010, Paris OCDE (2010), Examens environnementaux de l’OCDE : Hongrie 2008, Paris

Capitale : Budapest Fête nationale : 15 mars, 20 août, 23 octobre

OCDE (2008), Learning for Jobs: Hungary, Paris OCDE (2008), Reforms for Stability and Sustainable Growth: An OECD Perspective on Hungary, Paris Forthun, Colin (2010), « Sustaining the Momentum of Fiscal Reform in Hungary », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 802 Molnar, Margit (2010), « Enhancing financial Stability Through Better Regulation in Hungary », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 786

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN HONGRIE

Études économiques de l’OCDE : Hongrie 2010 La Hongrie est confrontée à l’une des plus graves récessions observées au sein de l’OCDE. En dépit de l’aide financière apportée par les institutions internationales, la politique macroéconomique a dû conserver une orientation restrictive. La situation se stabilise, mais l’ampleur de la récession laissera des marques profondes. Des réformes structurelles décisives vont devoir être mises en œuvre à l’avenir pour ramener l’économie sur une trajectoire de croissance viable.

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PAYS EN BREF

Inde En bref • Les énergies renouvelables représentaient 29,2 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE. • L’économie indienne devrait connaître une croissance de plus de 8 % en 2011 et 2012. • L’inflation a dépassé les 11 % en 2010, mais devrait descendre en dessous de 6 % en 2011 et 2012. • La population indienne a augmenté de 70 % depuis 1981 pour atteindre presque 1,2 milliard. • Depuis 1971, les émissions de CO2 par habitant ont augmenté de 252 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

3297,8

..

Croissance annuelle du PIB (%)

7,7

..

PIB par habitant (US$)

2780

..

Population (milliers)

1160813 683329 1981-2009 : +70 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-9,6

..

63,4

60,3

1995-2006 : +5 %

0,9

0,7

1996-2008 : +28 %

Panorama

Société Espérance de vie (âge) Nouvelles sources de croissance Dépenses de R&D (% du PIB) Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

29,2

62,9

1971-2007 : -54 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

1,3

0,4

1971-2008 : +252 %

44

3

2000-2007 : +1590 %

Mondialisation Stocks d’IDE sortants (milliards US$) *ou année la plus proche disponible

L’économie indienne a connu une expansion très vigoureuse durant les premiers mois de 2010. Le secteur agricole s’est fortement redressé après une normalisation de la pluviosité, tandis que la reprise dans le secteur non agricole a continué de se renforcer. Depuis quelque temps, l’activité, inhabituellement dynamique, se modère et il semblerait aujourd’hui que l’économie soit en train de passer de la phase de reprise à une phase d’expansion soutenue et durable. La reprise dans le secteur agricole a contribué à freiner l’inflation, qui semble avoir cessé d’augmenter et devrait continuer de se modérer sur le court terme. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Néanmoins, la demande domestique étant forte et le déficit de la balance courante en augmentation, la consolidation fiscale opportune (le déficit représente plus de 10 % du PIB) devra être soutenue, et des efforts supplémentaires devront être fournis pour normaliser le durcissement des politiques monétaires, afin d’assurer une croissance ultérieure équilibrée. La pauvreté a baissé en Inde, passant de 46 % de la population en 1987 à 36 % en 2000. Ce taux reste toutefois très élevé en comparaison de ceux de la Chine (17 % en 2001) et du Brésil (8 % en 2002). En 2007, les services représentaient 53 % du PIB de l’Inde (soit la plus large contribution au PIB), contre 41 % en Chine. – Globalisation and Emerging Economies: Brazil, Russia, India, Indonesia, China and South Africa L’Inde a déjà mis à profit le bon niveau d’instruction d’une large part de sa population pour devenir l’un des principaux exportateurs de services informatiques et d’information. La part des brevets co-inventés avec les États-Unis est au moins le double de celle des brevets co-inventés avec des pays de l’Union européenne. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 En janvier 2010, le gouvernement indien a lancé le programme national Jawaharlal Nehru pour l’énergie solaire, qui a pour objectif d’installer 20 GW d’énergie solaire (en incluant le solaire photovoltaïque (PV), l’énergie solaire à concentration

142


(CSP) et les lanternes solaires) d’ici à 2022. Le programme pour l’énergie solaire cible la génération d’énergie à la fois à petite et à grande échelle, y compris pour l’électrification rurale (environ 400 millions de personnes en Inde n’ont toujours pas accès à l’électricité).

Informations pays Chef du gouvernement : Manmohan Singh, Premier ministre

L’Inde est le quatrième plus grand consommateur d’énergie au monde, avec une demande primaire totale d’énergie de 621 millions de tep en 2008, soit l’équivalent de la somme de la demande primaire du Brésil, de l’Indonésie et de l’Arabie saoudite. – AIE/OCDE, World Energy Outlook 2010

Gouvernement : L’ Alliance Unie Progressiste (UPA), menée par le Congrès

Voir www.oecd.org/inde

Principales organisations patronales : CII, FICCI

National Indien (INC) Prochaine échéance électorale majeure : 2012 Site Internet du Parlement : www.parliamentofindia.nic.in

Principal syndicat : INTUC

Références OCDE (2010), Growth and Sustainability in Brazil, China, India, Indonesia and South Africa, Paris

Capitale : New Delhi Fête nationale : 26 janvier

OCDE (2010), Tackling Inequalities in Brazil, China, India and South Africa: The Role of Labour Market and Social Policies, Paris OCDE (2008), « Chine et Inde : le sens de l’innovation et de la croissance », L’Observateur de l’OCDE no 264/265, décembre 2007-janvier 2008 OCDE (2007), Études économiques de l’OCDE : Inde 2007, Paris Conway, Paul et al. (2010), « How Competitive is Product Market Regulation in India? », OCDE Journal: Economic Studies, Vol. 2009/1 Dougherty, Sean et al. (2009), « What Is Holding Back Productivity Growth In India?: Recent Microevidence », OECD Journal: Economic Studies, Vol. 2009/1

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN INDE

Examens de l’OCDE des politiques de l’investissement : Inde 2009 L’Inde a réalisé des avancées considérables sur la voie de l’instauration d’un environnement propice à l’investissement. De ce fait, le pays a vu sa croissance accélérer et les flux d’investissement direct étranger entrants progresser de façon impressionnante. Toutefois, l’investissement n’est pas encore à la hauteur des besoins du pays, en particulier dans le domaine des infrastructures. Il est nécessaire d’intensifier les efforts déjà déployés pour renforcer et libéraliser le cadre réglementaire de l’investissement et d’accélérer l’application de la législation relativement avancée de l’Inde en matière économique. (Version française à paraître)

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PAYS EN BREF

Indonésie En bref • Les énergies renouvelables représentaient 31,2 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE. • La croissance du PIB en termes réels devrait rester de 6 %, voire augmenter en 2011 et 2012. • L’inflation apparente devrait atteindre 6,4 % en 2011. • Les émissions de CO2 par habitant ont augmenté de plus de 700 % depuis 1971.

Panorama Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

909,7

..

Croissance annuelle du PIB (%)

4,6

..

PIB par habitant (US$)

3980

..

Population (milliers)

229965 93058 1960-2009 : +147 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-1,8

..

70,5

70

Société Espérance de vie (âge)

2005-2008 : +1 %

Nouvelles sources de croissance Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

31,2

76

1971-2007 : -59 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

1,7

0,2

1971-2008 : +709 %

0,4

-0,1

2004-2007 : +447 %

Mondialisation Stocks d’IDE sortants (milliards US$) *ou année la plus proche disponible

La vigueur de la consommation et de l’investissement intérieurs continue de tirer l’économie vers le haut. L’excédent de la balance courante se réduit en raison de la faiblesse de la demande étrangère et de la croissance soutenue des importations. La forte demande intérieure crée par ailleurs des tensions inflationnistes. Le dynamisme de l’activité économique devrait perdurer en 2011, grâce à la robustesse de la consommation privée et à la résurgence de l’investissement, et fléchir légèrement en 2012. Dans son projet de budget 2011, l’État prévoit de réduire les subventions à l’énergie, ce qui atténuera la vulnérabilité du secteur aux fluctuations des prix internationaux et dégagera des ressources en faveur des programmes de renforcement de la croissance. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 L’Indonésie a remarquablement bien résisté à la crise économique mondiale qui a éclaté en 2007 par rapport à la plupart des pays de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) : la croissance a été de 4,6 % en 2009. Les dépenses publiques d’éducation ont considérablement augmenté ces dix dernières années, et la part du PIB indonésien consacrée à ces dépenses d’éducation dépasse désormais la moyenne des pays de la région, même si elle reste significativement inférieure à celle des pays de l’OCDE. – Études économiques de l’OCDE : Indonésie 2010 En Indonésie, les différences de prix entre les régions reculées et le reste du pays peuvent être énormes, même pour les produits de base. Par exemple, le prix d’un kilogramme de riz à Paniai, un village reculé de Papouasie, est deux fois plus élevé qu’à Java oriental. – OECD Southeast Asian Economic Outlook 2011 Actuellement, 36 % de la population a 20 ans ou moins. Le niveau de succès scolaire a nettement augmenté pour l’école primaire, mais il reste bas pour le secondaire et au-delà. La pauvreté a décliné depuis 1998, mais elle reste élevée, à 13,3 % de la population en 2010, et concentrée dans les zones rurales. En plus de l’écart entre zones rurales et urbaines, on observe de fortes disparités hommes-femmes. L’Indonésie est aujourd’hui le quatrième pays le plus peuplé au monde, et de loin la plus grande économie de l’ASEAN. L’Indonésie connaît de fréquentes coupures d’électricité et seuls 65 % de la

144


population ont accès à l’électricité, ce qui entrave le développement. L’Indonésie est le premier exportateur mondial de charbon vapeur. – AIE/OCDE, World Energy Outlook 2010

Informations pays

Voir www.oecd.org/indonesie Chef de l’État : Susilo Bambang Yudhoyono, Président Gouvernement : Parti démocrate (PD), avec le Parti des Groupes fonctionnels (Golkar), le Parti du Mandat national (PAN), le Parti Justice prospère (PKS), le Parti du Réveil national (PKB) et le Parti du Développement uni (PPP) Prochaine échéance électorale majeure : 2014 Site Internet du Parlement : www.dpr.go.id Principale organisation patronale : KADIN Principal syndicat : KSBSI

Références OCDE (à paraître), Études économiques de l’OCDE : Indonésie 2010, Paris

Capitale : Jakarta Fête nationale : 17 août

OCDE (2010), Growth and Sustainability in Brazil, China, India, Indonesia and South Africa, Paris OCDE (2009), Globalisation and Emerging Economies: Brazil, Russia, India, Indonesia, China and South Africa, Paris (en anglais) OCDE (2008), Energy Policy Review of Indonesia, Paris Molnar, Marghit (2009), « Recovery and Beyond: Enhancing Competitiveness to Realise Indonesia’s Trade Potential », document de travail de l’OCDE sur les politiques commerciales n° 82

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN INDONÉSIE

Études économiques de l’OCDE : Indonésie 2010 L’édition 2010 de l’étude périodique de l’OCDE sur l’économie indonésienne note que celle-ci a relativement bien resisté à la crise économique mondiale. Abordant les thèmes des subventions à l’énergie, de l’infrastructure et de l’efficacité des politiques sociales, l’étude souligne l’objectif d’une croissance durable et inclusive qui doit guider l’avenir de la politique économique indonésienne.

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PAYS EN BREF

Irlande En bref • Le PIB irlandais a augmenté de 785 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 72,7 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 12 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 5,7 %. • Les femmes représentaient 45,9 % de la population active, soit une augmentation de 72 % depuis 1961, et un taux légèrement supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 17,3 % de la population active, était supérieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

179,3

16

• Quelque 19,5 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %. • Les énergies renouvelables représentaient 3,7 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Croissance annuelle du PIB (%)

-7,6

..

PIB par habitant (US$)

41116

5634

2009 1960 * 1960-2009 : +483 %

GDP (US$(milliers) bn) Population

4298

2832

179.3 1960-2009 : +5274.2 %

Déficit budgétaire (% du PIB) in %) GDP growth (annual growth Dette publique (% du PIB) GDP per capita (US$) Impôts applicables au salarié moyen Population (% des coûts(thousands) de main-d’œuvre)

-12,2

..

72,7

..

22,9

28,9

Budget deficit (% of GDP) Société Public debt (% of GDP) Taux d’emploi (% de la population active)

41116

20476

4298 2832 2000-2008 : -21 % -12.2

-2

58

70.3 62.2 1961-2009 : +8 %

5,7

22.9 28.9 1960-2009 : +112 %

%Employment de femmes dans la population active rate (% of population) Taux de pauvreté (% de la population) Unemployment rate (% of labour force) Espérance de vie (âge) Women as % of labour force Dépenses de santé (total, % du PIB)

45,9

26,7

1961-2009 62.5 : +72 %58

14,8

..

79,9

70

8,7

3,7

45

30,5

17,3

24,9

62,5

(par an et par travailleur) 1549 Self-employed (% of employment) Dépenses d’éducation (total, % du PIB) 4,7 Hours worked (annual hours per worker)

1981 5,2

Spending on education (total, % of GDP) Nouvelles sources de croissance

12 5.7 1960-2008 : +14 % 45.9 26.7 1960-2008 : +135 % 14.8 2000-2007 : +48 % 79.9 70 1990-2008 : -31 % 8.7 3.7 1983-2009 : -22 % 17.3 24.9 1995-2007 : -11 % 1549 1981 4.7

5.2

Dépenses de R&D (% 1,4 0,7 R&D expenditure (%du of PIB) GDP) Abonnements haut débit (/100 hab.) 19,5 .. Broadband access (subscriptions / 100 inhabitants) Énergies renouvelables Renewable energy (% of energy supply) 3,7 (% de l’approvisionnement énergétique) 0,6

1981-2008 % 1.4 : +1140.7

Émissions de CO(tons (tonnes par habitant) 2 per capita) CO2 emissions

1971-2008 9.8 : +35 % 7.3

9,8

7,3

Trade (goods and services % of GDP) Mondialisation Development aidet(% of GNI) % du PIB) Commerce (biens services,

* or earliest available value *ou année la plus proche disponible

19.5 3.7 : +5170.6 1971-2008 %

78.3 78,3

Aide au développement (%(% duofRNB) Foreign-born population population) 0,5 Population née à l’étranger (% de la population) 15,7 FDI stock (US$ bn) Stocks d’IDE sortants (milliards US$) 146

38.5

38,5

0.5 1970-2008 : +1040.3 %

0,3

1995-2009 : +89 7.8 % 15.7 1998-2007 : +102 % 146 28 2000-2007 : +422 %

7,8 28

• L’aide au développement représentait 0,5 % du RNB.

-7.6

All-indetax rate (average % ofactive) labour 12 cost) Taux chômage (% de laworker, population

Poverty rate (% of population) Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population) Life expectancy (years) Travail indépendant (% de l’emploi) Health expenditure (total, % of GDP) Nombre d’heures travaillées

146

1960-2009 : +785 %

Panorama L’économie traverse une période d’ajustements massifs dans les banques, sur le marché immobilier, dans le budget de l’État et sur le marché du travail, ce qui a une incidence prononcée sur l’endettement public et le chômage. Après deux années de profonde récession, l’activité semble avoir atteint son point bas au premier semestre 2010. Une légère reprise devrait intervenir sous l’impulsion des exportations, alors que la demande intérieure restera vraisemblablement peu dynamique. Les autorités prévoient de continuer à mettre en œuvre des politiques visant à rapprocher encore les comptes budgétaires de l’équilibre et à rétablir la compétitivité. La restructuration du système bancaire irlandais pèse lourdement sur les finances publiques et génère une pression importante sur le marché de la dette souveraine du pays. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 L’Irlande a été particulièrement touchée par l’éclatement d’une bulle immobilière : l’emploi dans le secteur du bâtiment y a chuté de 37 % au cours de l’année précédant le deuxième trimestre 2009. – Les Essentiels de l’OCDE : De la crise à la reprise L’Irlande a enregistré en 2009 sa première migration nette négative depuis le milieu des années 90. On recensait en 2008 3 900 demandes d’asile (dont 600 ont été reconnues), soit le chiffre le plus bas depuis 1997. – Perspectives des migrations internationales 2010 Le taux de mortalité infantile irlandais a connu une baisse significative ces dernières décennies ; il est désormais l’un des taux les plus bas au monde, avec 3,1 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2007. – OCDE Éco-Santé 2009 : Irlande En matière d’éducation, l’Irlande est arrivée 17ème selon l’enquête PISA 2009, soit sept rangs de moins qu’en 2006. – PISA : Panorama 2009 Pour les 26 pays de l’OCDE disposant de données comparables, près de 10 % des jeunes sont diplômés de formations supérieures à finalité professionnelle (supérieures de type B). En Irlande, ce taux est supérieur à 10 %.


L’Irlande figure au nombre des pays où l’avantage salarial que procure un niveau de formation supérieure est plus important chez les femmes que chez les hommes. – Regards sur l’éducation 2010 : Panorama La hausse de la consommation d’énergie dans les transports et les secteurs résidentiel et tertiaire a fait grimper les émissions de CO2 par habitant à un niveau bien supérieur à la moyenne OCDE. La production de déchets par habitant est parmi les plus élevées de l’OCDE. – Examens environnementaux de l’OCDE : Irlande 2010 Voir www.oecd.org/irlande

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef du gouvernement : Enda Kenny, Premier ministre (Taoiseach) Ambassadeur auprès de l’OCDE : Paul Murray Gouvernement : Coalition Fine Gael/Travaillistes Prochaine échéance électorale majeure : Prévue en 2015/16 Site Internet du Parlement : www.oireachtas.ie Principale organisation patronale : Irish Business and Employers Confederation (IBEC) Principal syndicat : Congrès des Syndicats irlandais Capitale : Dublin Fête nationale : 17 mars

Références OCDE (2010), Better Regulation in Europe: Ireland 2010, Paris OCDE (2010), Examens environnementaux de l’OCDE : Irlande 2010, Paris OCDE (2010), Reviews of Migrant Education: Ireland 2010, Paris OCDE (2009), Études économiques de l’OCDE : Irlande 2009, Paris Grubb, David et al. (2009), « Activation Policies in Ireland », document de travail de l’OCDE sur les questions sociales, l’emploi et les migrations n° 75

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN IRLANDE

Examens environnementaux de l’OCDE : Irlande 2010 Comme beaucoup d’autres pays, l’Irlande est confrontée à un contexte économique et financier parmi les plus difficiles de l’histoire récente. Il importe pourtant de ne pas remettre à plus tard l’adoption des mesures nécessaires pour faire face aux problèmes d’environnement urgents. Au contraire, l’environnement peut faire partie intégrante des stratégies de relance et devenir un moteur du développement économique et de l’emploi dans une perspective durable.

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PAYS EN BREF

Islande En bref • Le PIB islandais a augmenté de 542 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 119,5 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 3 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1961, il était de 1,4 %. • Les femmes représentaient 47,4 % de la population active, soit une augmentation de 4 % depuis 1991, et un taux supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 12,7 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

12,0

1,6

Croissance annuelle du PIB (%)

-6,8

..

PIB par habitant (US$)

37573

Population (milliers) Déficit budgétaire (% du PIB)

1960-2009 : +542 %

• Quelque 32,8 % des habitants avaient une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

9245

1960-2009 : +272 %

• Les énergies renouvelables représentaient 82,4 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

304

176

1960-2009 : +73 %

-15,7

..

Dette publique (% du PIB)

119,5

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

28,3

26,2

2000-2008 : +8 %

78,9

79,9

1991-2009 : -1 %

Panorama

Société Taux d’emploi (% de la population active)

Taux de chômage (% de la population active) 3,0

1,4

1961-2009 : +403 %

% de femmes dans la population active

47,4

45,6

1991-2009 : +4 %

Taux de pauvreté (% de la population)

7,1

..

Espérance de vie (âge)

81,3

72,9

1960-2008 : +12 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

9,6

3

1960-2009 : +220 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

63,1

33,2

2000-2007 : +90 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

12,7

20,3

1991-2008 : -38 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1716

2158

1970-2009 : -20 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

7,8

7,1

2000-2007 : +10 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

2,7

0,6

1981-2008 : +312 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

32,8

..

Le chômage a augmenté assez fortement en Islande, mais le risque de chômage structurel est probablement moindre que dans les autres pays de l’OCDE. – Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2010 L’Islande, comme le Luxembourg et l’Irlande, a enregistré l’un des taux d’investissements publics par rapport au PIB les plus bas de la zone OCDE dans les domaines de la justice, du maintien de l’ordre et de la défense. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010

Nouvelles sources de croissance

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

82,4

46,7

1971-2008 : +76 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

6,9

6,8

1971-2008 : +1 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

45,9

44,1

1970-2008 : +4 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

27,3

0,1

1990-2007 : +36206 %

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

148

Après la profonde récession des deux dernières années, l’Islande progresse vers l’établissement des conditions nécessaires à une croissance économique durable. La reprise devrait s’amorcer au deuxième semestre 2011, grâce aux investissements d’origine privée prévus dans de grands projets énergétiques et au renforcement des dépenses de consommation des ménages. L’inflation devrait revenir audessous de l’objectif de 2,5 %. Les autorités ont engagé des politiques d’ajustement rigoureuses conformes au programme appuyé par l’accord de confirmation conclu avec le FMI. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Les trois principales banques islandaises, qui représentaient à elles seules 85 % du secteur bancaire national, ont été placées en redressement judiciaire en octobre 2008. La pêche est un secteur économique important en Islande, puisqu’il a représenté ces dernières années 7 % du PIB et plus de 30 % des exportations de marchandises ; c’est aussi un symbole de l’identité nationale. Par ailleurs, la politique islandaise de la pêche est souvent considérée comme un modèle à suivre. – Études économiques de l’OCDE : Islande 2009

En matière d’éducation, l’Islande est arrivée 11ème selon l’enquête PISA 2009, huit places de mieux qu’en 2006. – PISA 2009 : Panorama En 2007, le pays a enregistré le plus fort taux de diplômés du premier cycle de l’enseignement universitaire (plus de 50 %), dont seulement


13 % en science et ingénierie, soit un niveau bien inférieur à la moyenne de l’OCDE. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 En matière d’énergie, les renouvelables représentent plus de 82 % de l’approvisionnement en énergie en Islande. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 En Islande, où les conditions géologiques sont favorables et les réseaux de distribution d’eau chaude efficaces, 88 % des ménages utilisent l’énergie géothermique (produite essentiellement par des usines cogénératrices). – AIE/OCDE, World Energy Outlook 2010 Voir www.oecd.org/islande

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef du gouvernement : Jóhanna Sigurdardóttir, Première ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Berglind Ásgeirsdóttir Site Internet de la délégation : www.iceland.org/fr/ Gouvernement : Coalition menée par l’Alliance sociale-démocrate, avec le Mouvement Gauche-Verts Prochaine échéance électorale majeure : 2013 Site Internet du Parlement : www.althingi.is

Références OCDE (2009), Études économiques de l’OCDE : Islande 2009, Paris OCDE (2008), Reviews of Tertiary Education: Iceland 2008, Paris Carey, David (2009), « Iceland: The Financial and Economic Crisis », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 725

Principale organisation patronale : Confédération des employeurs islandais (SA) Principal syndicat : Confédération islandaise du Travail (ASI) Capitale : Reykjavik Fête nationale : 17 juin

De Michelis, Andrea (2009), « Iceland: Challenging Times for Monetary and Fiscal Policies », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 726 Suppanz, Hannes (2008), « Improving Cost-Effectiveness in the Health-Care Sector in Iceland », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 645

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN ISLANDE

Études économiques de l’OCDE : Islande 2009 Dans le contexte de la tourmente financière mondiale, l’Islande a été frappée par une crise bancaire sans précédent qui a plongé son économie dans une profonde récession. Confronté à des événements aux conséquences économiques et sociales potentiellement dramatiques, le gouvernement a sollicité l’appui de la communauté internationale pour son programme d’ajustement à moyen terme afin de rétablir la crédibilité de son action et de restaurer la croissance économique. Des progrès ont été accomplis vers la mise en œuvre du programme, mais beaucoup reste à faire. Les carences de la surveillance financière révélées par la crise doivent notamment être corrigées.

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PAYS EN BREF

Israël En bref • Le PIB israélien a augmenté de 67 % entre 1995 et 2009. • La dette publique globale a atteint 79,2 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 6,1 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1980, il était de 4,8 %. • Les énergies renouvelables représentaient 3,5 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Panorama Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

206,6

115,2

1995-2009 : +67 %

Croissance annuelle du PIB (%)

0,8

..

PIB par habitant (US$)

27764

21443 1995-2009 : +25 %

Population (milliers)

7170

2114

Déficit budgétaire (% du PIB)

-2,4

..

1960-2009 : +239 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-5,8

..

Dette publique (% du PIB)

79,2

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

21,7

29,0

2000-2008 : -25 %

59,8

50,9

1985-2008 : +18 %

Société Taux d’emploi (% de la population active)

Taux de chômage (% de la population active) 6,1

4,8

1980-2008 : +27 %

Espérance de vie (âge)

81,1

71,8

1971-2008 : +13 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

7,8

5,5

1975-2008 : +42 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

36,9

29,4

2002-2007 : +25 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1943

1952

2004-2008 : 0 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

7,4

8,4

1995-2007 : -12 %

4,9

2,3

1991-2008 : +110 %

La reprise qui a suivi le ralentissement relativement modéré de l’activité a déjà suscité des tensions sur le marché du travail et la croissance pourrait être un peu supérieure au potentiel d’ici à la fin de 2012. L’inflation annuelle se situe actuellement bien dans la fourchette de 1 à 3 % fixée comme objectif, mais il est vraisemblable qu’elle évoluera tendanciellement vers la limite supérieure de cette fourchette. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Dans la dernière ventilation des dépenses publiques comparable au niveau international, les dépenses militaires représentaient 17 % des dépenses totales, soit un montant analogue à celui consacré à l’éducation, et plus important que celui consacré à la santé. Si l’on ajoute le service des intérêts de la dette publique, ceci signifie que les dépenses civiles primaires sont faibles par rapport aux autres pays de l’OCDE. En 2008, elles s’élevaient à 33 % du PIB, ce taux étant à l’époque plus bas que dans la grande majorité des pays de l’OCDE. – Études économiques de l’OCDE : Israël 2009 Israël détient les plus forts taux de pauvreté de l’OCDE. De nombreux travailleurs peu qualifiés (Juifs, Arabes, Palestiniens franchissant la frontière quotidiennement ou encore travailleurs immigrés) perçoivent des salaires égaux voire inférieurs au salaire minimum. Au bout de la chaîne de distribution, la présence d’une main-d’œuvre étrangère bon marché contribue à la dévaluation des salaires. – Reviews of Labour Market and Social Policies: Israel 2010

Nouvelles sources de croissance Dépenses de R&D (% du PIB) Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

3,5

3,0

1985-2007 : +17 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

8,6

4,7

1971-2008 : +86 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

40,8

32,7

1995-2008 : +25 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

48

3

1995-2007 : +1590 %

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

Israël est arrivée 30ème dans le classement d’ensemble de l’enquête PISA 2009. – PISA 2009 : Panorama La population israélienne présente un haut niveau d’études : en 2008, 44 % des 25-64 ans avaient suivi une formation supérieure. Pour essayer de dissuader les scientifiques israéliens de quitter le pays, le gouvernement a récemment approuvé la création et le financement de 30 centres d’excellence universitaire. Israël est le pays qui a enregistré les plus fortes dépenses intérieures brutes de R-D en 2008, avec 4,9 % du PIB. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 En Israël, la forte proportion d’individus plus âgés parmi les diplômés s’explique par le service militaire obligatoire, qui intervient avant le début des études supérieures. Par conséquent, l’âge médian des diplômés de l’enseignement universitaire (tertiaire de type A) y est de

150


27 ans, soit deux ans de plus que la moyenne de l’OCDE. – Regards sur l’éducation 2010 : Panorama

Informations pays

Avec 44 % de la population âgée en-deçà des 25 ans, Israël bénéficie d’une structure par âge relativement jeune.

Adhésion à l’OCDE : 2010

Fait unique parmi les pays développés, 94 % des terres arables israéliennes appartiennent à l’État ; seuls 6% relèvent de la propriété privée. – OECD Review of Agricultural Policies: Israel 2010

Ambassadeur auprès de l’OCDE : Nimrod Barkan

Voir www.oecd.org/israel

Prochaine échéance électorale majeure : 2012

Chef du gouvernement : Benjamin Netanyahu, Premier ministre

Gouvernement : Coalition menée par le Likoud

Site Internet du Parlement : www.knesset.gov.il Principale organisation patronale : Association des Manufactures d’Israël (MAI) Principal syndicat : Le Histadrout (Fédération générale des Travailleurs en Israël) Capitale : Jérusalem

Références OCDE (2010), Review of Agricultural Policies: Israel 2010, Paris

Fête nationale : 10 mai 2011 ; date changeante en fonction du calendrier juif (5 Iyar)

OCDE (2009), Études économiques de l’OCDE : Israël 2009, Paris Gal, J., et al. (2010), « Israeli Child Policy and Outcomes », document de travail de l’OCDE sur la société, l’emploi et les migrations n° 104 Kemp, A. (2010), « Reforming Policies on Foreign Workers in Israel », document de travail de l’OCDE sur les questions sociales, l’emploi et les migrations n° 103 Moeser, Charlotte (2010), « Israel: Monetary and Fiscal Policy », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 783

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN ISRAËL

Études économiques de l’OCDE : Israël 2009 Des politiques de stabilisation macroéconomique efficaces ainsi que des réformes structurelles axées sur le marché ont favorisé un rythme moyen de croissance économique élevé. En outre, l’économie a bien surmonté la récente récession mondiale et les réactions des pouvoirs publics ont généralement été judicieuses. Toutefois, les autorités doivent réfléchir à la réglementation financière. Cette première étude économique de l’OCDE consacrée à Israël analyse la conjoncture récente et les enjeux actuels, le cadre de la politique macroéconomique, les réformes de l’enseignement, la réduction de la pauvreté et l’augmentation du taux chômage ainsi que les orientations relatives aux entreprises.

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PAYS EN BREF

Italie En bref • Le PIB italien a augmenté de 279 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 127,7 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 7,9 %, en deçà de la moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 5,7 %. • Les femmes représentaient 40,5 % de la population active, soit une augmentation de 31 % depuis 1960, et un taux inférieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 25,7 % de la population active, était supérieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

1921,6

390,5

1960-2009 : +279 %

• Quelque 20,5 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

1960-2009 : +222 %

• Les énergies renouvelables représentaient 8,2 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Croissance annuelle du PIB (%)

-5,0

..

PIB par habitant (US$)

31887

7779

Population (milliers)

58934

50200 1960-2009 : +17 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-5,5

..

Dette publique (% du PIB)

127,7

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

46,5

46,9

2000-2008 : -1 %

57,5

52,0

1970-2009 : +10 %

Panorama

Société Taux d’emploi (% de la population active)

Taux de chômage (% de la population active) 7,9

5,7

1960-2009 : +39 %

% de femmes dans la population active

30,9

1960-2009 : +31 %

40,5

Taux de pauvreté (% de la population)

11,4

..

Espérance de vie (âge)

81,5

69,8

1961-2007 : +17 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

9,5

7,3

1988-2009 : +30 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

35,0

19,0

2000-2007 : +84 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

25,7

28,7

1990-2008 : -10 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1773

1859

1980-2009 : -5 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

4,5

4,6

1995-2007 : -3 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

1,2

0,9

1981-2008 : +38 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

20,5

..

Nouvelles sources de croissance

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

8,2

5,6

1971-2008 : +46 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

7,2

5,4

1971-2008 : +33 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

29,1

15,7

1970-2008 : +86 %

Aide au développement (% du RNB)

0,2

0,2

1995-2009 : +6 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

520

60

1990-2007 : +764 %

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

152

• L’aide au développement représentait 0,2 % du RNB.

Après l’une des plus profondes récessions parmi les pays de l’OCDE, l’Italie a entamé une reprise modérée. L’investissement et l’exportation sont les moteurs du redressement de la demande. Le chômage est sans doute proche de son point haut, mais avec le démantèlement progressif du dispositif de soutien salarial de la Cassa Integrazione, le reflux du chômage risque de n’être pas très rapide. La croissance des revenus des ménages restera atone et sera tributaire d’une amélioration des revenus du travail indépendant, qui ont fortement chuté durant la période de ralentissement. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Le taux d’activité italien est nettement inférieur à la moyenne OCDE. En proportion de la population de 15 à 64 ans, 59 % seulement des Italiens ont un emploi, contre une moyenne de 67 % pour l’UE et de 69 % pour l’OCDE. La différence entre les taux d’emploi masculin et féminin a diminué plus rapidement en Italie que dans la plupart des autres pays, mais elle demeure relativement importante par comparaison avec les autres pays de l’OCDE. – Études économiques de l’OCDE : Italie 2009 Depuis quelques années, l’Italie est le pays de l’OCDE qui enregistre les plus importantes dépenses publiques au titre du troisième âge et des prestations de réversion. Les pensions de retraite représentent aussi une part importante des dépenses publiques, puisqu’elles monopolisent près de 30 % du budget, contre une moyenne de 16 % dans l’OCDE. – Les pensions dans les pays de l’OCDE 2009 Le taux d’obésité de la population adulte, calculée à partir du poids et de la taille déclarée par les personnes interrogées, est passé de 7 % en 1994 à 9,9 % en 2008. La moyenne de 21 pays de l’OCDE se situait à 14,9 % en 2008. – OCDE Éco-Santé 2010 : Italie En matière d’éducation, l’Italie s’est classée 26ème de l’enquête PISA 2009, soit deux places de mieux qu’en 2006. Comparé aux


autres pays de l’OCDE et en dépit d’importants investissements publics, les élèves de 15 ans issus de la scolarité obligatoire italienne obtiennent des résultats médiocres aux tests PISA. Le niveau d’études général est faible en Italie, avec seulement 14 % de diplômés de l’enseignement supérieur dans la population active en 2008. – PISA 2009 : Panorama

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef du gouvernement : Silvio Berlusconi, Premier ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Carlo Maria Oliva

Entre 1998 et 2008, le nombre de brevets triadiques par million d’habitants est resté stable, à 12,5, et la part de l’Italie dans les familles triadiques de brevets s’est établie au niveau relativement bas de 1,5 %. Les 743 articles scientifiques par million d’habitants publiés en 2008 ont placé le pays dans la moyenne de l’OCDE. La production de ces contributions a augmenté à un taux annuel moyen soutenu de 4 % à partir de 1998, aboutissant à une part de 2 % de la publication scientifique mondiale en 2008 pour l’Italie. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 Voir www.oecd.org/italie

Site Internet de la délégation : www.rappocse.esteri.it Gouvernement : Coalition menée par le Premier minitre Silvio Berlusconi Prochaine échéance électorale majeure : 2013 Site Internet du Parlement : www.parlamento.it Principales organisations patronales : Confédération générale de l’Industrie italienne (Confindustria), Association italienne des Banques (ABI) Principaux syndicats : Confédération générale italienne du Travail (CGIL) ; Confédération italienne des Syndicats de travailleurs (CISL) ; Union italienne

Références OCDE (2010), Energy Policies of IEA Countries: Italy 2009, Paris OCDE (2010), Reviews of Regulatory Reform: Italy 2009: Better Regulation to Strengthen Market Dynamics, Paris

du Travail (UIL) Capitale : Rome Fête nationale : 2 juin

OCDE (2010), Territorial Reviews: Venice, Italy 2010, Paris OCDE (2009), Études économiques de l’OCDE : Italie 2009, Paris Boarini, Romina (2010), « Towards Better Schools and More Equal Learning Opportunities in Italy », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 727

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN ITALIE

Études économiques de l’OCDE : Italie 2009 Après un tour d’horizon général de l’impact de la crise et des possibilités de relance budgétaire, cette étude analyse de plus près le système financier, la réforme réglementaire, les écoles et l’égalité d’accès à l’éducation. Il en ressort que la récession italienne a surpris par son ampleur. Les autorités comptaient sur le bilan relativement solide du système bancaire et sur son endettement modéré pour déjouer les difficultés rencontrées ailleurs. Or, si les espoirs placés dans le système financier lui-même se sont confirmés jusqu’ici, l’Italie a tout de même considérablement souffert de l’effondrement de la demande, aussi bien étrangère qu’intérieure. Des problèmes structurels de long terme restent donc à résoudre.

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PAYS EN BREF

Japon En bref • Le PIB japonais a augmenté de 640 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 192,8 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 5,1 %, inférieur à la moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 1,7 %. • Les femmes représentaient 42 % de la population active, soit une augmentation de 3 % depuis 1960, et un taux légèrement inférieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 13 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

4139,6

453,4

1960-2009 : +640 %

• Quelque 24,8 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

1960-2009 : +448 %

• Les énergies renouvelables représentaient 3,2 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Croissance annuelle du PIB (%)

-5,2

..

PIB par habitant (US$)

33850

4808

Population (milliers)

127395 94302 1960-2009 : +35 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-7,4

..

Dette publique (% du PIB)

192,8

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

29,5

24,8

2000-2008 : +19 %

70,0

45,4

1962-2009 : +54 %

Panorama

Société Taux d’emploi (% de la population active)

Le Japon a réagi au ralentissement de la croissance en adoptant à la fin de 2010 deux trains de mesures budgétaires, qui soutiendront l’activité en 2011, où le taux de croissance annuel devrait atteindre 1,75 %. Tandis que l’effet de cette relance budgétaire se dissipera, une demande intérieure privée plus forte, étayée par l’amélioration de la situation du marché du travail et le niveau élevé de rentabilité des entreprises, soutiendra l’expansion économique jusqu’à la fin de 2012. Néanmoins, la déflation devrait perdurer, le chômage demeurant supérieur à son niveau d’avant la crise.

Taux de chômage (% de la population active) 5,1

1,7

1960-2009 : +205 %

% de femmes dans la population active

42,0

40,7

1960-2009 : +3 %

Taux de pauvreté (% de la population)

14,9

..

Espérance de vie (âge)

82,7

67,8

1960-2008 : +22 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

8,1

3,0

1960-2007 : +170 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

38,8

25,4

1995-2007 : +53 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

13,0

22,3

1990-2008 : -42 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1714

2243

1970-2009 : -24 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

4,9

5,0

1995-2007 : -1 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

3,4

2,3

1981-2008 : +47 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

24,8

..

Entre 2000 et 2009, la charge des impôts sur le revenu des personnes physiques a augmenté pour tous les types de foyers au Japon. – Les impôts sur les salaires 2009

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

3,2

2,7

1971-2008 : +19 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

9,0

7,2

1971-2008 : +25 %

Au cours des douze mois précédant avril 2009, la production industrielle a enregistré une baisse de 30 % au Japon, contre 20 % dans la zone euro.

Nouvelles sources de croissance

Mondialisation Commerce (biens et services, % du PIB)

17,4

10,2

1970-2008 : +70 %

Aide au développement (% du RNB)

0,2

0,3

1995-2009 : -34 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

543

201

1990-2007 : +169 %

*ou année la plus proche disponible

154

• L’aide au développement représentait 0,2 % du RNB.

L’impact économique de la crise mondiale au Japon a été considérable, marqué notamment par une baisse du PIB de plus de 8 %. Le taux de chômage n’a pourtant augmenté que modestement, de 0,6 point de pourcentage. Le faible impact de la baisse de la demande sur le taux de chômage rend compte de la répugnance des entreprises japonaises à licencier en raison de la crise. Cela s’explique dans une large mesure par la flexibilité du temps de travail et des salaires au Japon. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010

Au plan démographique, le Japon est le pays le plus « âgé » de l’OCDE, avec un ratio de seulement 2,6 personnes en âge de travailler par personne de plus de 65 ans, contre une moyenne de 4 dans l’OCDE. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 Dans le secteur de l’éducation, le Japon était classé 3ème de l’enquête PISA 2009, gagnant quatre places depuis 2006. – PISA 2009 : Panorama


Le Japon est le pays où l’espérance de vie est la plus longue, avec 82,7 ans, contre 79,2 ans en moyenne dans l’OCDE. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 Au Japon, plus d’un tiers des élèves les plus performants en sciences sont issus d’un milieu socio-économique moins favorisé, contre un quart dans beaucoup d’autres pays de l’OCDE. – Regards sur l’éducation 2010 : Panorama

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1964 Chef du gouvernement : Naoto Kan, Premier ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Motohide Yoshikawa Site Internet de la délégation : www.oecd.emb-japan.go.jp/home/english.htm

Au Japon, on prévoit que le chauffage à l’énergie solaire satisfera 23 % de la demande de chauffage en 2035. – AIE/OCDE, World Energy Outlook 2010 Voir www.oecd.org/japon

Gouvernement : Coalition menée par le Parti démocrate du Japon Prochaine échéance électorale majeure : 2013 Site Internet du Parlement : www.shugiin.go.jp/index.nsf/html/index_e.htm; www.sangiin.go.jp/eng/index.htm Principales organisations patronales : Nippon Keidanren Principal syndicat : Confédération syndicale japonaise (RENGO)

Références OCDE (2010), Examens environnementaux de l’OCDE : Japon 2010, Paris

Capitale : Tokyo Journée nationale : 23 décembre (anniversaire de l’Empereur)

OCDE (à paraître), Études économiques de l’OCDE : Japon 2009, Paris OCDE (2009), Jobs for Youth: Japan 2009, Paris OCDE (2008), Energy Policies of IEA Countries: Japan 2008, Paris Jones, R. et Yoo, B. (2009), « Improving the Policy Framework in Japan to Address Climate Change », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 740

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE AU JAPON

Examens environnementaux de l’OCDE : Japon 2010 Pionnier dans plusieurs domaines environnementaux, le Japon a beaucoup amélioré ses performances en la matière depuis le dernier examen réalisé par l’OCDE, en 2002. Les politiques environnementales ont été renforcées, souvent avec la participation active des entreprises. La Nouvelle stratégie de croissance du Japon à l’horizon 2020 considère l’environnement et en particulier l’éco-innovation comme une nouvelle source de croissance à long terme.

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PAYS EN BREF

Luxembourg En bref • Le PIB luxembourgeois a augmenté de 531 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 18 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 4 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1974, il était de 0,1 %. • Les femmes représentaient 43,4 % de la population active, soit une augmentation de 60 % depuis 1970, et un taux légèrement inférieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 5,9 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

41,7

4,8

Croissance annuelle du PIB (%)

-3,7

..

PIB par habitant (US$)

83802

Population (milliers) Déficit budgétaire (% du PIB)

1960-2009 : +531 %

• Quelque 31,9 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

15419

1960-2009 : +317 %

• Les énergies renouvelables représentaient 2,4 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

475

314

1960-2009 : +51 %

-2,3

..

Dette publique (% du PIB)

18

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

35,9

37,5

Panorama 2000-2008 : -4 %

Société Taux d’emploi (% de la population active)

65,2

58,6

1983-2009 : +11 %

Taux de chômage (% de la population active) 4

0,1

1974-2009 : +6031 %

% de femmes dans la population active

43,4

27

1970-2008 : +60 %

Taux de pauvreté (% de la population)

8,1

..

Espérance de vie (âge)

80,6

69,4

1960-2008 : +16 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

7,2

3,1

1970-2006 : +132 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

5,9

9,1

1990-2008 : -35 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1601

1778

1983-2009 : -10 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

1,6

1,7

2000-2008 : -2 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

31,9

..

Nouvelles sources de croissance

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

2,4

0,2

1972-2008 : +1100 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

21,3

45,1

1971-2008 : -53 %

Mondialisation Commerce (biens et services, % du PIB)

156,5

81,3

1970-2008 : +93 %

Aide au développement (% du RNB)

1

0,4

1995-2009 : +177 %

Population née à l’étranger (% de la population) 36,2

30,9

1995-2007 : +17 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

5

1995-2007 : +1450 %

*ou année la plus proche disponible

73

• L’aide au développement représentait 1 % du RNB.

La reprise s’est amorcée, sous l’impulsion de la demande intérieure privée. Les exportations de services financiers devraient commencer à contribuer plus fortement à la croissance grâce au redressement des marchés de capitaux. D’après les prévisions, l’activité progresserait plus vite que la moyenne de la zone euro, mais des incertitudes demeurent quant à l’avenir à moyen terme du secteur financier, crucial pour l’économie. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Bien que la crise financière ait eu un fort impact sur l’économie luxembourgeoise à la fin de l’année 2008, une stabilisation du taux de chômage a été observée sur les dernières années, autour de 4 % de la population active. De tous les pays de l’OCDE, le Luxembourg a le pourcentage le plus élevé d’étrangers par rapport à sa population totale, et ce pourcentage connaît une augmentation continue. La place des résidents étrangers dans la population active luxembourgeoise est essentielle, mais inférieure à leur part dans la population totale. Cela tient en partie au nombre élevé de travailleurs frontaliers (presque 150 000), qui ont représenté 43,8 % de l’emploi total en 2008 (contre 20 % en 1990). Les Français sont majoritaires (47 %), suivis des Belges (23 %) et des Allemands (23 %). – Perspectives des migrations internationales 2010 Entre 2000 et 2009, le coin fiscal – qui mesure la différence entre les coûts du travail pour l’employeur et la rémunération nette correspondante de l’employé – a baissé pour tous les types de foyers au Luxembourg. – Les impôts sur les salaires 2009 Dans le secteur de l’éducation, le Luxembourg s’est classé 28ème lors de l’enquête PISA 2009, soit une perte de cinq places par rapport à 2006. – PISA 2009 : Panorama En matière de santé, le Luxembourg enregistre un nombre d’examens par scanner et d’IRM supérieur à la moyenne.

156


En comparaison d’autres pays européens, les enfants luxembourgeois sont parmi ceux qui font le moins d’exercice physique. – Health at a Glance: Europe 2010

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961

Le Luxembourg a le plus fort taux d’émissions de CO2 par habitant de l’OCDE. – Études économiques de l’OCDE : Luxembourg 2010

Chef du gouvernement : Jean-Claude Juncker, Premier ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Georges Santer

Voir www.oecd.org/luxembourg

Gouvernement : Parti chrétien social et Parti socialiste Prochaine échéance électorale majeure : 2014 Site Internet du Parlement : www.chd.lu Principales organisations patronales : FEDIL, UEL Principaux syndicats : OGBL/LCGB Capitale : Luxembourg

Références OCDE (2010), Mieux légiférer en Europe : Luxembourg 2010, Paris

Fête nationale : 23 juin

OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Luxembourg 2010, Paris OCDE (2009), Energy Policies of IEA Countries: Luxembourg 2008, Paris Bourgain, A. et al. (2009), « Can the Financial Sector Continue to be the Main Growth Engine in Luxembourg? », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 660 Lawson, J. (2010), « Making the Luxembourg Labour Market Work Better », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 778

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE AU LUXEMBOURG

Examens environnementaux de l’OCDE : Luxembourg 2010 Cet examen approfondi de l’OCDE sur les programmes et politiques environnementales du Luxembourg en 2010 porte sur la gestion de l’air et de l’eau, la nature et la biodiversité, le développement durable, l’interface environnement/économie, l’interface environnement/social et la coopération internationale. Les analyses présentées s’appuient sur un large ensemble de données économiques et environnementales et conduisent à des recommandations sur les progrès à faire dans les domaines de l’environnement et du développement durable.

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PAYS EN BREF

Mexique En bref • Le PIB mexicain a augmenté de 572 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 90,6 % dans la zone OCDE ; la dette du secteur public a été de 36,7 % au Mexique. • Le chômage était de 5,2 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1970, il était de 3,8 %. • Les femmes représentaient 37,5 % de la population active, soit une augmentation de 90 % depuis 1970, et un taux inférieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 33,9 % de la population active, était supérieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

1535,2

173,1

Croissance annuelle du PIB (%)

-6,5

..

PIB par habitant (US$)

15233

4570

Population (milliers)

107551

37877 1960-2009 : +184 %

Dette publique (% du PIB)

36,7

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

15,1

12,6

2000-2008 : +20 %

59,4

58

1991-2009 : +3 %

1960-2009 : +572 %

• Quelque 9,2 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

1960-2009 : +137 %

• Les énergies renouvelables représentaient 9,6 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Panorama

Société Taux d’emploi (% de la population active)

Taux de chômage (% de la population active) 5,2

3,8

1970-2009 : +38 %

% de femmes dans la population active

37,5

19,8

1970-2009 : +90 %

Taux de pauvreté (% de la population)

18,4

..

Espérance de vie (âge)

75,3

57,5

1960-2009 : +31 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

5,9

4,4

1990-2008 : +34 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

33,9

31,9

1990-2008 : +6 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1857

1822

1991-2009 : +2 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

5,7

5,1

1995-2007 : +13 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

0,4

0,2

1993-2007 : +87 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

9,2

..

Nouvelles sources de croissance

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

9,6

16,8

1971-2008 : -43 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

3,8

1,9

1971-2008 : +97 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

29,4

8,7

1970-2008 : +239 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

45

22

2004-2007 : +106 %

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

L’économie mexicaine est engagée sur la voie d’une vigoureuse reprise, qui a démarré en 2009 sous la forte poussée des exportations. D’après les prévisions, l’activité progresserait au rythme de 5 % en 2010, puis ralentirait quelque peu pour s’établir à 3,5 % en 2011, avec le retour à la normale des exportations. La dépendance à l’égard des exportations vers le marché des États-Unis, où la reprise faiblit, est une source de risques. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Les simulations pour le Mexique donnent à penser que l’impact négatif de la crise de 2008-09 sur l’emploi formel sera vraisemblablement beaucoup plus marqué que lors des précédents épisodes de crise. – Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2010 En raison de la crise économique, les flux migratoires en provenance du Mexique et transitant par le Mexique en direction des États-Unis ont enregistré une chute spectaculaire en 2009. Le renforcement des contrôles du côté des États-Unis a également contribué à ce recul. L’émigration de Mexicains qualifiés vers les États-Unis a récemment progressé. – Perspectives des migrations internationales 2010 À 15,3 %, le coin fiscal – qui mesure la différence entre les coûts du travail pour l’employeur et la rémunération nette correspondante de l’employé – pour une personne célibataire touchant un salaire moyen au Mexique est parmi les plus bas de l’OCDE. Le Mexique est l’un des cinq pays membres de l’OCDE dans lesquels la charge fiscale de l’impôt sur le revenu des personnes physiques a augmenté pour tous les types de foyers entre 2000 et 2009. – Les impôts sur les salaires 2009 En matière d’éducation, le Mexique occupe le dernier rang des pays de l’OCDE selon l’enquête PISA 2009 sur les performances des élèves de 15 ans. – PISA 2009 : Panorama

158


Avec 46 % des dépenses de santé financées par les fonds publics en 2008, le Mexique et les États-Unis détiennent la plus modeste part d’investissements publics dans les dépenses de santé de l’OCDE. La moyenne de l’OCDE se situe en effet à 72,8 %. – OCDE Éco-Santé 2010 : Mexique

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1994 Chef de l’État/du gouvernement : Felipe de Jesús Calderón Hinojosa, Président

Le Mexique a l’un des plus bas niveau de dépenses de R-D en pourcentage du PIB de la zone OCDE. L’intensité de R-D (les dépenses intérieures brutes de R-D en pourcentage du PIB) en 2009 était de 0,4 %, contre une moyenne OCDE de 2,3 %. – Études économiques de l’OCDE : Mexique 2009

Ambassadeur auprès de l’OCDE : Agustín García-López Loaeza

Voir www.oecd.org/mexique

Site Internet du Parlement :www.congreso.gob.mx

Site Internet de la délégation : www.sre.gob.mx/ocde Gouvernement : PAN Prochaine échéance électorale majeure : 2012

Principales organisations patronales : Grupo Carso, Grupo Bimbo, FEMSA, Grupo Bal, CEMEX, Grupo Modelo Principaux syndicats : SNTE, CTM, CROM, STRM, STPRM, SNTSS

Références OCDE (2010), Improving Schools: Strategy for Action in Mexico, Paris

Capitale : Mexico Fête nationale : 15 septembre

OCDE (2009), Études économiques de l’OCDE : Mexique 2009, Paris OCDE (2009), Reviews of Innovation Policy: Mexico 2009, Paris OCDE (2008), Reviews of Tertiary Education: Mexico 2008, Paris Haugh, D. et Redonda, A. (2009), « Pedal to the Metal: Structural Reforms to Boost Long-Term Growth in Mexico and Spur Recovery from the Crisis », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 733

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE AU MEXIQUE

Études économiques de l’OCDE : Mexique 2009 Malgré des fondamentaux qui s’améliorent, le Mexique n’a pas échappé à la récession économique mondiale. En dépit de l’absence de marge de manœuvre pour une nouvelle relance budgétaire discrétionnaire, il faudrait laisser fonctionner librement les stabilisateurs automatiques jusqu’à ce que la reprise soit bien engagée. Des réformes structurelles dans des domaines clés sont nécessaires pour stimuler la croissance à long terme. Outre la nécessité d’améliorer l’efficacité des dépenses de santé et d’éducation, il est indispensable d’intensifier la concurrence sur les marchés de produits. Poursuivre les réformes structurelles malgré la récession contribuerait à la fois à la reprise à court terme et à la croissance à plus long terme.

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PAYS EN BREF

Norvège En bref • Le PIB norvégien a augmenté de 414 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 49,5 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 3,2 %, en-dessous de la moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 1,2 %. • Les femmes représentaient 47,8 % de la population active, soit une augmentation de 64 % depuis 1960, et un taux supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 7,8 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

266,5

36,8

1960-2009 : +414 %

Croissance annuelle du PIB (%)

-1,4

..

PIB par habitant (US$)

55187

10266 1960-2009 : +289 %

Population (milliers)

4735

3581

Déficit budgétaire (% du PIB)

9,6

..

Dette publique (% du PIB)

49,5

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

37,7

38,6

1960-2009 : +32 %

76,5

64,6

2000-2008 : -2 %

1972-2009 : +18 %

Taux de chômage (% de la population active) 3,2

1,2

1960-2009 : +165 %

% de femmes dans la population active

47,8

29

1960-2009 : +64 %

Taux de pauvreté (% de la population)

6,8

..

Espérance de vie (âge)

80,6

73,8

1960-2008 : +9 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

8,5

2,9

1960-2008 : +193 %

(% de la population)

43,4

26,2

1995-2007 : +65 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

7,8

11,3

1990-2008 : -31 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1407

1995

1962-2009 : -29 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

5,5

5,9

1995-2007 : -7 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

1,6

1,2

1981-2008 : +39 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

33,9

..

Diplômés de l’enseignement supérieur

Nouvelles sources de croissance

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

43,4

40,9

1971-2008 : +6 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

7,9

6

1971-2008 : +31 %

Mondialisation Commerce (biens et services, % du PIB)

38,4

37

1970-2008 : +4 %

Aide au développement (% du RNB)

1,1

0,9

1995-2009 : +23 %

Population née à l’étranger (% de la population) 9,5

5,5

1995-2007 : +72 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

11

1990-2007 : +1213 %

*ou année la plus proche disponible

160

143

• Les énergies renouvelables représentaient 43,4 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE. • L’aide au développement représentait 1,1 % du RNB.

Société Taux d’emploi (% de la population active)

• Quelque 33,9 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

Panorama La reprise économique en Norvège continentale (hors secteur énergétique offshore), après une récession plus légère qu’ailleurs, devrait se poursuivre et se renforcer progressivement. Pour la première fois depuis plusieurs années, les dépenses publiques ne donneront pas un puissant coup de fouet à l’activité ; l’investissement privé et la consommation seront les principales sources de croissance de la demande. À partir de 2011, le PIB continental augmentera à un rythme suffisamment rapide pour réduire l’excédent de capacité et, en 2012, la pression de la demande poussera de nouveau l’inflation à la hausse. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Les dépenses publiques norvégiennes, qui représentent environ 40 % du PIB, correspondent approximativement à la moyenne de l’OCDE, mais un accent relativement fort est mis sur les dépenses de protection sociale, de santé et d’éducation. Un nouveau système de retraite, caractérisé par un mécanisme d’ajustement en fonction de la longévité et un âge variable de départ en retraite à partir de 62 ans, fondé sur des ajustements actuariellement neutres, sera progressivement mis en place à compter de 2011. Le système de retraite anticipée a été réformé dans le secteur privé, mais aucun accord n’a été conclu dans ce domaine dans le secteur public. – Réformes économiques 2010 : Objectif croissance En 2008, la Norvège a enregistré le second rapport le plus élevé de l’OCDE (juste après les États-Unis) en matière de dépenses de santé ramenées au nombre d’habitants. Elle a en effet consacré 5 003 dollars par personne (à parité de pouvoir d’achat), bien plus que la moyenne OCDE de 3 060 dollars. – OCDE Éco-Santé 2010 : Norvège En 2008, l’immigration vers la Norvège a atteint un niveau record. L’immigration nette de ressortissants étrangers s’établissait à 43 600, soit 4 000 de plus que l’année précédente qui était déjà une année record. Au total, l’effectif global de la population a progressé de presque 1 %. – Perspectives des migrations internationales 2010


Les performances de la Norvège en matière d’innovation sont inégales. La production scientifique est importante : en 2008, ses 1 356 articles scientifiques par million d’habitants la plaçaient parmi les dix premiers pays de l’OCDE. En revanche, avec 26 brevets triadiques par million d’habitants, le pays était en dessous de la moyenne. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 En matière d’énergie, la production de pétrole et de gaz représente toujours la principale activité industrielle, mais l’énergie renouvelable offshore se fait jour. Le premier prototype à grande échelle au monde de turbine à vent flottante – le prototype 2,3 MW Hywind – a été mis en opération en 2009 en Norvège. – AIE/OCDE, World Energy Outlook 2010 Voir www.oecd.org/norvege

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef du gouvernement : Jens Stoltenberg, Premier ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Harald Neple Site Internet de la délégation : www.norway-oecd.org Gouvernement : Coalition menée par le Parti travailliste Prochaine échéance électorale majeure : 2013 Site Internet du Parlement : www.stortinget.no Principales organisations patronales : Confédération des Entreprises norvégiennes (NHO) ; Fédération des Entreprises norvégiennes de Commerce

Références OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Norvège 2010, Paris OCDE (2010), Reviews of Tertiary Eduation: Norway 2010, Paris

et de Services (HSH) ; L’Association des Employeurs Spekter Principaux syndicats : Confédération des Syndicats norvégiens (LO); Confédération des Syndicats de Professionnels, Norvège (UNIO) ; Confédération des Unions professionnelles (YS) ; Fédération des Associations

OCDE (2008), Jobs for Youth: Norway 2008, Paris

professionnelles norvégiennes (AF)

Liebig, T. (2009), « Jobs for Immigrants: Labour Market Integration in Norway », document de travail de l’OCDE sur les questions sociales, l’emploi et les migrations n° 94

Capitale : Oslo Fête nationale : 17 mai

O’Brien, P. (2010), « Norway: Sustainable Development: Climate Change and Fisheries Policies », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 805

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN NORVÈGE

Études économiques de l’OCDE : Norvège 2010 La Norvège a mieux surmonté la crise financière que la plupart des autres pays de l’OCDE, enregistrant une récession moins prononcée et une moindre augmentation du chômage, dont le taux est probablement resté inférieur à 4 %. Sa situation budgétaire favorable lui a permis de stimuler massivement l’activité, tout en réduisant fortement les taux d’intérêt et en fournissant d’amples liquidités à l’économie. Le principal enjeu est maintenant de démanteler les mesures de soutien exceptionnelles suffisamment tôt pour éviter une surchauffe.

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PAYS EN BREF

Nouvelle-Zélande En bref • Le PIB néo-zélandais a augmenté de 230 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 34,5 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 6,2 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 0,1 %. • Les femmes représentaient 47 % de la population active, soit une augmentation de 90 % depuis 1960, et un taux supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 17,3 % de la population active, était supérieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

124,9

30,5

1960-2009 : +230 %

• Quelque 23,2 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %. • Les énergies renouvelables représentaient 33,9 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Croissance annuelle du PIB (%)

-0,4

..

PIB par habitant (US$)

29176

12817

1960-2009 : +86 %

Population (milliers)

4224

2382

1960-2009 : +77 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-1,2

..

Dette publique (% du PIB)

34,5

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

21,2

19,4

2000-2008 : +9 %

Société Taux d’emploi (% de la population active)

72,3

1986-2009 : +1 %

Taux de chômage (% de la population active) 6,2

72,9

0,1

1960-2009 : +5227 %

% de femmes dans la population active

47

24,8

1960-2009 : +90 %

Taux de pauvreté (% de la population)

10,8

..

• L’aide au développement représentait 0,3 % du RNB.

Panorama La croissance a ralenti en 2010, principalement parce que l’endettement élevé et l’incertitude économique pèsent sur les ménages et les entreprises. Le séisme majeur survenu en septembre dernier a accentué l’atonie à court terme mais stimulera l’activité par la suite lorsque les opérations de reconstruction prendront de l’ampleur. La reprise deviendra autonome dès lors que les entreprises embaucheront et investiront pour répondre au redémarrage de la demande externe et interne. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010

Espérance de vie (âge)

80,4

71,1

1961-2008 : +13 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

9,8

5,2

1970-2008 : +88 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

47,6

32,7

1995-2007 : +46 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

17,3

19,7

1990-2008 : -12 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1729

1836

1986-2009 : -6 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

5,9

..

La Nouvelle-Zélande est l’un des deux seuls pays de l’OCDE qui ne prélèvent pas du tout de contributions sociales sur la part des employés. – Les impôts sur les salaires 2009

1981-2007 : +22 %

Avec un montant légèrement supérieur à 50 % de la moyenne de l’OCDE, la Nouvelle-Zélande figure parmi les pays dont les dépenses pharmaceutiques par habitant sont les moins élevées. Cela peut s’expliquer par un système à effet régulateur qui favorise l’utilisation des génériques et le recours à des appels d’offres afin de contribuer à réduire les prix des médicaments. – Panorama de la santé 2009

Nouvelles sources de croissance Dépenses de R&D (% du PIB)

1,2

1

Abonnements haut débit (/100 hab.)

23,2

..

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

33,9

..

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

7,7

4,8

1971-2008 : +61 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

32,8

23,7

1970-2008 : +38 %

Aide au développement (% du RNB)

0,3

0,2

1995-2009 : +27 %

Population née à l’étranger (% de la population) 21,6

16,5

1998-2007 : +31 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

8

1995-2007 : +96 %

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

15

La part de la population née à l’étranger croît rapidement dans la zone OCDE. Sa variation a été particulièrement importante en NouvelleZélande, où cette part est de 4 %. – Panorama de la société 2009

En 2008, la Nouvelle-Zélande comptait 2,5 médecins en exercice pour 1 000 habitants, ce qui est bien inférieur à la moyenne de l’OCDE (3,2 pour 1 000). Cette même année, le pays disposait de 9,7 infirmiers pour 1 000 habitants, un chiffre légèrement supérieur à la moyenne de l’OCDE (9 pour 1 000). – OCDE Éco-Santé 2010 : Nouvelle Zélande En matière d’éducation, la Nouvelle-Zélande occupait le 5ème rang du classement PISA 2009, perdant une place depuis 2006. – PISA 2009 : Panorama Les dépenses intérieures brutes de R-D représentaient 1,2 % du PIB en 2007, c’est-à-dire une légère augmentation par rapport au 1 %

162


de 2000, même si ce résultat n’a pas permis à la Nouvelle-Zélande de quitter le groupe des dix derniers pays de l’OCDE, ni de rattraper la moyenne de l’OCDE de 2,3 %. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1973

En Nouvelle-Zélande, les énergies renouvelables modernes, essentiellement la biomasse, représentaient environ un cinquième de la demande totale de chauffage du secteur industriel en 2008, une des plus fortes proportions de la zone OCDE. – AIE/OCDE, World Energy Outlook 2010

Chef du gouvernement : John Key, Premier ministre

Voir www.oecd.org/nouvellezelande

Futur uni et le Parti Mãori

Ambassadeur auprès de l’OCDE : Rosemary Banks Site Internet de la délégation : www.nzembassy.com/france Gouvernement : Coalition menée par le Parti national, avec le Parti ACT, le Parti

Prochaine échéance électorale majeure : prévue en novembre 2011 Site Internet du Parlement : www.parliament.govt.nz Principale organisation patronale : Business NZ

Références OCDE (2009), Études économiques de l’OCDE : Nouvelle-Zélande 2009, Paris OCDE (2008), Jobs for Youth: New Zealand 2008, Paris

Principal syndicat : Conseil des Syndicats néo-zélandais (NZCTU) Capitale : Wellington Fête nationale : 6 février

OCDE (2008), Reviews of Tertiary Education: New Zealand 2008, Paris Dumont, J. et Zurn, P. (2008), « Health Workforce and International Migration: Can New Zealand Compete? », document de travail de la division de la Santé de l’OCDE n° 33 Guillemette, Y. (2010), « Structural Policies to Overcome Geographical Barriers and Create Prosperity in New Zealand », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 696

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN NOUVELLE-ZÉLANDE

Études économiques de l’OCDE : Nouvelle-Zélande 2009 L’édition 2009 de l’étude périodique de l’OCDE sur l’économie néo-zélandaise prend la mesure de l’impact de la crise mondiale sur cette dernière, alors même qu’un processus d’ajustement intérieur difficile est en cours. Bien que la politique macroéconomique soit, pour l’instant, axée sur le soutien de la demande intérieure, la politique budgétaire doit conserver pour objectif le maintien de la dette publique sur une trajectoire viable. La hausse des coûts de santé constitue la principale menace pour la viabilité des finances publiques à long terme.

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PAYS EN BREF

Pays-Bas En bref • Le PIB néerlandais a augmenté de 318 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 69,4 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 2,8 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 0,7 %. • Les femmes représentaient 45,6 % de la population active, soit une augmentation de 66 % depuis 1975, et un taux légèrement supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 13,2 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

675,2

125,7

1960-2009 : +318 %

Croissance annuelle du PIB (%)

-3,9

..

PIB par habitant (US$)

40852

10944 1960-2009 : +193 %

Population (milliers)

16418

11487

Déficit budgétaire (% du PIB)

-4,5

..

Dette publique (% du PIB)

69,4

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

45

39,7

75,8

56,7

• L’aide au développement représentait 0,8 % du RNB.

2000-2008 : +13 %

1971-2009 : +34 %

Taux de chômage (% de la population active) 2,8

0,7

1960-2008 : +284 %

% de femmes dans la population active

45,6

27,5

1975-2008 : +66 %

Taux de pauvreté (% de la population)

7,7

..

Espérance de vie (âge)

80,3

73,5

1960-2009 : +9 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

9,9

6,9

1972-2008 : +43 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

42,8

28,5

1995-2007 : +50 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

13,2

11,6

1990-2008 : +13 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1378

1424

1987-2009 : -3 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

5,6

5,4

1995-2007 : +4 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

1,8

1,8

1981-2008 : +0 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

37,1

..

Nouvelles sources de croissance

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

4,5

0,3

1975-2008 : +1400 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

10,8

9,8

1971-2008 : +10 %

Mondialisation Commerce (biens et services, % du PIB)

72,6

42,5

1969-2008 : +71 %

Aide au développement (% du RNB)

0,8

0,8

1995-2009 : +1 %

Population née à l’étranger (% de la population) 10,7

9,1

1995-2007 : +18 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

107

1990-2007 : +720 %

*ou année la plus proche disponible

164

877

• Les énergies renouvelables représentaient 4,5 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

1960-2009 : +43 %

Société Taux d’emploi (% de la population active)

• Quelque 37,1 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

Panorama À mesure que s’estompe l’accélération temporaire de la croissance observée au premier semestre 2010, l’économie devient davantage tributaire de la reprise des échanges mondiaux. La consommation privée devrait être faible en raison du resserrement de la politique budgétaire, de la fragilité du marché immobilier et des mesures de redressement des organismes de retraite. Le faible taux d’utilisation des capacités ne permet d’envisager au mieux qu’une reprise graduelle de l’investissement productif. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Aux Pays-Bas, en 2008, plus de 25 % de la population employée travaillait à temps partiel. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 Entre 2000 et 2009, le coin fiscal – qui mesure la différence entre les coûts du travail pour l’employeur et la rémunération nette correspondante de l’employé – a fortement baissé, de 8,7 points de pourcentage pour les travailleurs célibataires et de 6 points de pourcentage pour les couples mariés pour lesquels le revenu principal est égal au revenu moyen, et le revenu complémentaire représente deux tiers du revenu moyen. Entre 2000 et 2009, la charge de l’impôt sur le revenu des personnes physiques a augmenté pour tous les types de foyers aux Pays-Bas. – Les impôts sur les salaires 2009 En 2008, le pourcentage des personnes travaillant dans le secteur de la santé et le secteur social était le plus élevé dans les pays nordiques et aux Pays-Bas, avec une part de 15 % ou plus du total de l’emploi. Le taux d’obésité a plus que doublé aux Pays Bas entre 1988 et 2008. La réforme du système de santé de 2006 a donné lieu à une forte régulation du marché de l’assurance médicale obligatoire par le gouvernement néerlandais. Les assureurs sont tenus d’accepter tout souscripteur, et la prime d’assurance n’est pas fonction des risques individuels. – Health at a Glance: Europe 2010


En matière d’éducation, les Pays-Bas étaient classés 6ème selon l’enquête PISA 2009 sur les performances des élèves de 15 ans. Au moins 90 % des élèves néerlandais sont scolarisés pendant au minimum 14 ans. – PISA 2009 : Panorama

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961

Les Pays-Bas enregistrent l’une des plus fortes intensités de brevets de toutes les économies de l’OCDE. Ainsi, en 2008, le pays a déposé 66 brevets triadiques par million d’habitants, un niveau nettement supérieur à la moyenne de l’OCDE. La même année, il a publié 1 331 articles scientifiques par million d’habitants, se classant à la huitième place de la zone OCDE, et a été à l’origine de 1,3 % de la publication scientifique mondiale. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010

Chef du gouvernement : Mark Rutte, Premier ministre

Voir www.oecd.org/paysbas

Principales organisations patronales : VNO/NCW

Ambassadeur auprès de l’OCDE : Edmond H. Wellenstein Site Internet de la délégation : www.oeso.nlvertegenwoordiging.org Gouvernement : Coalition menée par le VVD et le PVV/CDA Prochaine échéance électorale majeure : 2014 Site Internet du Parlement : www.tweedekamer.nl

Principaux syndicats : FNV/CNV Capitale : Amsterdam Fête nationale : 30 avril

Références OCDE (2010), Better Regulation in Europe: Netherlands 2010, Paris OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Pays-Bas 2010, Paris OCDE (2010), Higher Education in Regional and City Development: Amsterdam, The Netherlands 2010, Paris OCDE (2010), Reviews of Migrant Education: Netherlands 2010, Paris OCDE (2009), Energy Policies of IEA Countries: Netherlands 2008, Paris

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE AUX PAYS BAS

Études économiques de l’OCDE : Pays-Bas 2010 En plus des thèmes inévitables liés à la sortie de crise et à la reprise, l’édition 2010 de l’étude périodique de l’OCDE sur l’économie néerlandaise accorde une place particulière à la question du marché du logement. En dépit de l’intervention du gouvernement, venu au secours du secteur financier, la crise mondiale a plongé les Pays-Bas dans une profonde récession. Nombreux sont les défis qui demeurent en suspens. (À paraître)

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PAYS EN BREF

Pologne En bref • Le PIB polonais a augmenté de 84 % entre 1995 et 2009. • La dette publique globale a atteint 58,5 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 8,2 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1990, il était de 6,5 %. • Les femmes représentaient 45 % de la population active, un taux presque inchangé depuis 1992 et légèrement supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 22,9 % de la population active, était supérieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

727,1

310,6

Croissance annuelle du PIB (%)

1,8

..

PIB par habitant (US$)

18125

8116

Population (milliers)

37863

29406 1960-2009 : +29 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-6,4

..

Dette publique (% du PIB)

58,5

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

39,7

43,1

2000-2008 : -8 %

59,3

1995-2009 : +84 %

• Quelque 12,1 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

1995-2009 : +86 %

• Les énergies renouvelables représentaient 6 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Panorama

Société Taux d’emploi (% de la population active)

59,9

1992-2009 : -1 %

Taux de chômage (% de la population active) 8,2

6,5

1990-2009 : +26 %

% de femmes dans la population active

45

45,1

1992-2009 : 0 %

Taux de pauvreté (% de la population)

14,6

..

Une reprise vigoureuse s’est engagée, à la faveur d’une vive expansion des exportations, d’un redressement de la consommation publique et privée et d’une reconstitution des stocks. La Pologne était l’un des rares pays de l’OCDE à ne pas enregistrer de déclin du PIB en 2009 et 2010 ; son économie a connu une croissance de 1,9 % en termes réels. La croissance du PIB réel devrait être étayée par les investissements en infrastructures, partiellement financés par des fonds de l’Union européenne, à quoi s’ajoutent les travaux en vue du championnat d’Europe de football 2012 (que le pays accueillera avec l’Ukraine). Après avoir touché le fond à l’été 2010, l’inflation devrait repartir, d’où la nécessité d’amorcer précocement le resserrement monétaire, compte tenu des longs délais d’action. Le déficit des administrations publiques devrait être ramené à moins de 7 % du PIB en 2011. Les obstacles à l’entrepreneuriat ont récemment été réduits par la création d’un guichet unique pour les nouvelles entreprises et la possibilité de suspendre l’activité en cas de nécessité. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010

Espérance de vie (âge)

75,6

67,8

1960-2008 : +12 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

7

4,8

1990-2008 : +46 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

49

34,4

2000-2007 : +42 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

22,9

27,2

1990-2008 : -16 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1966

1988

2000-2009 : -1 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

5,3

5,2

1995-2007 : +2 %

La Pologne est l’un des onze pays membres de l’OCDE dans lesquels la charge fiscale moyenne a baissé pour tous les types de foyers entre 2000 et 2009. – Les impôts sur les salaires 2009

Dépenses de R&D (% du PIB)

0,6

0,9

1990-2008 : -31 %

Le nombre de médecins par habitant est l’un des plus bas en Pologne ; seule la Turquie a un chiffre encore plus faible.

Abonnements haut débit (/100 hab.)

12,1

..

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

6

1,6

1971-2008 : +275 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

7,8

8,7

1971-2008 : -10 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

42

22,9

1990-2008 : +83 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

19

1

1995-2007 : +3492 %

Nouvelles sources de croissance

La Pologne est l’un des pays de l’UE ayant les plus bas taux de prévalence du VIH. – Health at a Glance: Europe 2010 En matière d’éducation, la Pologne se classait 11ème selon l’enquête PISA 2009, gagnant ainsi sept places depuis 2006. – PISA 2009 : Panorama

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

166

En Pologne, 30 % des 20-29 ans étaient scolarisés dans l’enseignement supérieur en 2008, soit un taux supérieur à la moyenne OCDE de 25 %. – Regards sur l’éducation 2010 : Panorama Les dépenses intérieures brutes de R-D (DIRD) de la Pologne se sont élevées à 0,6 % du PIB en 2008, contre 0,9 % en 1990, quand ces


données ont été collectées pour la première fois. Les DIRD par habitant de la Pologne, à 104 dollars (à parité de pouvoir d’achat), figurent parmi les quatre plus faibles de la zone OCDE. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1996

En 1995, les exportations polonaises étaient toujours orientées vers les industries traditionnelles comme le textile, les métaux de base, le bois et les activités d’extraction. Cependant, un changement profond de la spécialisation des exportations a eu lieu pendant la décennie suivante. Les véhicules, les chaudières et engins, et l’équipement éléctronique et électrique représentaient presque 40 % des exportations polonaises en 2007, contre seulement 17 % en 1995. – Études économiques de l’OCDE : Pologne 2010

Chef de l’État/du gouvernement : Bronislaw Komorowski, Président ;

Voir www.oecd.org/pologne

2015 (présidentielle)

Donald Tusk, Premier ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Pawel Wojciechowski Site Internet de la délégation : www.paryzoecd.polemb.net Gouvernement : Coalition de la Plateforme civique et du Parti paysan polonais Prochaine échéance électorale majeure : 2011 (parlementaires),

Site Internet du Parlement : www.sejm.gov.pl, www.senat.gov.pl Principales organisations patronales : Pracodawcy RP, PKPP Lewiatan, ZRP, BCC

References OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Pologne 2010, Paris OCDE (2009), Jobs for Youth: Poland 2009, Paris

Principaux syndicats : NSZZ Solidarnosc, OPZZ, FZZ Capitale : Varsovie Fête nationale : 3 mai

OCDE (2008), Examens territoriaux de l’OCDE : Pologne, Paris Kierzenkowski, R. (2010), « Preparing for Euro Adoption in Poland », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 790 Kalužná, D. (2009), « Main Features of the Public Employment Service in Poland », document de travail de l’OCDE sur les questions sociales, l’emploi et les migrations n° 80

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN POLOGNE

Études économiques de l’OCDE : Pologne 2010 En regard du ralentissement de l’activité mondiale, la performance économique de la Pologne en 2009 apparaît honorable. Toutefois, les risques d’une forte poussée de l’activité à moyen terme sont de plus en plus prononcés. Il convient de rétablir la discipline budgétaire et de préparer le terrain à l’adoption de l’euro par la mise en place un cadre institutionnel approprié. De larges réformes structurelles sont nécessaires pour que le pays tire davantage parti de la mondialisation.

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PAYS EN BREF

Portugal En bref • Le PIB portugais a augmenté de 469 %entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 86,3 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 9,5 %, au-dessus de la moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 1,9 %. • Les femmes représentaient 47 % de la population active, soit une augmentation de 159 % depuis 1960, et un taux supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 24,1 % de la population active, était supérieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

261,2

33,6

1960-2009 : +469 %

• Quelque 17,9 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %. • Les énergies renouvelables représentaient 18,2 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Croissance annuelle du PIB (%)

-2,6

..

PIB par habitant (US$)

24568

3795

1960-2009 : +375 %

Population (milliers)

10625

8858

1960-2009 : +20 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-6,7

..

Dette publique (% du PIB)

86,3

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

37,6

37,3

• L’aide au développement représentait 0,2 % du RNB.

2000-2008 : +1 %

Société Taux d’emploi (% de la population active)

67,1

1974-2009 : -1 %

Taux de chômage (% de la population active) 9,5

66,3

1,9

1960-2009 : +398 %

% de femmes dans la population active

47

18,2

1960-2009 : +159 %

Taux de pauvreté ( % de la population)

12,9

..

Espérance de vie (âge)

79,3

63,9

1960-2008 : +24 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

9,9

2,5

1970-2006 : +296 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

42,6

14,9

1995-2007 : +186 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

24,1

29,4

1990-2008 : -18 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1719

1940

1986-2009 : -11 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

5,6

5

1995-2007 : +11 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

1,5

0,3

1982-2008 : +435 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

17,9

..

Nouvelles sources de croissance

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

18,2

19,6

1971-2008 : -7 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

4,9

1,7

1971-2008 : +198 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

37,7

22,9

1970-2008 : +65 %

Aide au développement (% du RNB)

0,2

0,2

1995-2009 : -8 %

Population née à l’étranger (% de la population) 6,1

5,4

1995-2007 : +13 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

20

2000-2007 : +242 %

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

168

68

Panorama L’activité économique devrait être très faible pendant le reste de 2010 et en 2011, en raison d’un assainissement budgétaire prononcé et de conditions de crédit restrictives. La croissance devrait redémarrer en 2012, la demande extérieure et la modération des salaires soutenant les exportations et l’investissement. Le chômage devrait continuer à augmenter. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Le ralentissement de la croissance au Portugal est dû à une forte détérioration, en tendance, de la productivité. La croissance de la productivité a baissé jusqu’à 0,8 % en moyenne entre 2001 et 2006, contre 2 % entre 1995 et 2000. – Études économiques de l’OCDE : Portugal 2010 En 2009 et 2010, le Portugal a mis en place un programme temporaire, le Programa Iniciativa Emprego, qui exonère du paiement des cotisations sociales patronales les employeurs ayant un solde net d’embauches de chômeurs de longue durée ou de jeunes (personnes de moins de 35 ans à la recherche de leur premier emploi) pendant les trois premières années de l’emploi. – Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2010 Depuis 1970, le Portugal a réduit sa mortalité infantile de plus de 90 % ; en 2007, elle atteignait l’un des niveaux les plus bas de la zone OCDE. C’est en Europe centrale et de l’Est ainsi qu’au Portugal que la santé des adultes est la plus médiocre. Au Portugal, moins de la moitié de la population adulte s’estime en bonne santé. Avec l’Estonie, la Lituanie et l’Espagne, le Portugal était en 2008 l’un des pays de la zone UE enregistrant le taux de prévalence du VIH le plus élevé, avec 25 à 50 nouveaux cas par million d’habitants. – Health at a Glance: Europe 2010


En matière d’éducation, le Portugal était classé 23ème selon l’enquête PISA 2009 sur les performances des élèves de 15 ans, gagnant ainsi quatre places depuis 2006. – PISA 2009 : Panorama

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961

L’innovation est un pilier des politiques, et depuis le milieu des années 90, le Portugal a connu l’une des augmentations des dépenses de R-D les plus rapides de l’OCDE, avec des hausses annuelles de plus de 10 % en moyenne. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010

Chef de l’État/du gouvernement : Aníbal Cavaco Silva, Président ; José Sócrates, Premier ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Eduardo Ferro Rodrigues Site Internet de la délégation : www.portugal-ocde.com

Voir www.oecd.org/portugal

Gouvernement : Parti socialiste Prochaine échéance électorale majeure : 5 juin 2011 Site Internet du Parlement : www.parlamento.pt Principale organisation patronale : AIP Principal syndicat : UGT

Références OCDE (2010), Better Regulation in Europe: Portugal 2010, Paris

Capitale : Lisbonne Fête nationale : 10 juin

OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Portugal 2010, Paris OCDE (2009), Energy Policies of IEA countries: Portugal 2009, Paris OCDE (2008), Les migrants et l’emploi (Vol. 2) : L’intégration sur le marché du travail en Belgique, en France, aux Pays-Bas et au Portugal Paris Pina, Á. (2010), « Towards a Less Distortive and More Efficient Tax System in Portugal », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 814

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE AU PORTUGAL

Études économiques de l’OCDE : Portugal 2010 Ces dernières années, le Portugal a réalisé des progrès considérables en termes de modernisation de son économie. L’édition 2010 de l’étude périodique de l’OCDE sur l’économie portugaise prend la mesure du chemin parcouru et évoque les perspectives de croissance en proposant des recommandations visant à rétablir la confiance des investisseurs. Afin de s’assurer une reprise durable, le Portugal doit notamment améliorer l’efficacité de son système fiscal et restaurer la croissance de la productivité par des réformes structurelles adaptées. (Version française à paraître)

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PAYS EN BREF

République slovaque En bref • Le PIB slovaque a augmenté de 107 % entre 1993 et 2009. • La dette publique globale a atteint 39,8 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 12,1 %, au-dessus de la moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1994, il était de 13,6 %. • Les femmes représentaient 43,9 % de la population active, soit une baisse de 1 % depuis 1994, et un taux légèrement supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 13,8 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

121,6

44,1

1993-2009 : +107 %

• Quelque 11,6 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %. • Les énergies renouvelables représentaient 5,1 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Croissance annuelle du PIB (%)

-4,7

..

PIB par habitant (US$)

22446

8280

1993-2009 : +104 %

Population (milliers)

5397

3994

1960-2009 : +35 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-5,9

..

Dette publique (% du PIB)

39,8

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

38,9

41,7

2000-2008 : -7 %

60,2

59,8

1994-2009 : +1 %

Panorama

Société Taux d’emploi (% de la population active)

Taux de chômage (% de la population active) 12,1

13,6

1994-2009 : -12 %

% de femmes dans la population active

43,9

44,4

1994-2009 : -1 %

Taux de pauvreté (% de la population)

8,1

..

Espérance de vie (âge)

74,8

70,6

1960-2008 : +6 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

7,8

5,8

1997-2008 : +34 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

38,9

15

1995-2007 : +159 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

13,8

6,3

1994-2008 : +118 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1693

1852

1994-2009 : -9 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

4

4,7

1995-2007 : -15 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

0,5

1,6

1990-2008 : -71 %

Abonnements haut débit (/100 ha.,)

11,6

..

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

5,1

..

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

6,7

8,6

Nouvelles sources de croissance

1971-2008 : -22 %

Mondialisation Commerce (biens et services, % du PIB)

58,5

1993-2008 : +44 %

Population née à l’étranger (% de la population) 6,8

2,5

2001-2007 : +171 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

0,1

1995-2007 : +1061 %

*ou année la plus proche disponible

170

84,2

1,6

L’économie connaît une reprise vigoureuse, tirée par les exportations nettes, mais la demande intérieure demeure plus faible. En 2011, l’assainissement budgétaire et le léger ralentissement de la demande des principaux partenaires commerciaux de la Slovaquie devraient freiner quelque peu la croissance, aux alentours de 3,5 %. La croissance réelle du PIB devrait repartir à la hausse en 2012, à 4,5 %, sur fond d’amélioration progressive de la situation du marché du travail. Le déficit budgétaire s’est établi à 8 % du PIB en 2009 et devrait se creuser encore un peu en 2010, de sorte que la dégradation du solde budgétaire devrait être nettement plus marquée que prévu. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 La croissance annuelle du PIB de l’ensemble de la zone OCDE s’est établie en moyenne à 3,1 % de 2006 à 2008. Durant cette période, le taux de croissance du PIB de la République slovaque a nettement dépassé cette moyenne, avec un taux annuel de 7 % ou davantage. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 L’immigration illégale vers la République slovaque a continué de décroître, au même titre que les demandes d’asile. Le nombre de demandeurs d’asile est tombé de 2 600 en 2007 à 900 en 2008. Le statut de réfugié n’a été accordé qu’à une minorité (22). – Perspectives des migrations internationales 2010 La République slovaque est l’un des trois seuls pays membres de l’OCDE dans lesquels un travailler moyen marié avec deux enfants a une charge fiscale négative, à -5,3 %. – Les impôts sur les salaires 2009 En 2008, les dépenses pharmaceutiques ont représenté 28,1 % du total des dépenses de santé en République slovaque, soit la troisième proportion la plus importante au sein des pays de l’OCDE et bien au-delà de la moyenne OCDE de 17,1 %. – OCDE Éco-Santé 2010 : République slovaque La République slovaque occupe le 24ème rang au classement PISA 2009. Les dépenses d’éducation se montent à 4 000 dollars ou


moins par an et par élève dans l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, contre 9 195 dollars en moyenne pour l’ensemble de l’OCDE. –Regards sur l’éducation 2010 : Panorama La République slovaque présente des résultats supérieurs à la moyenne pour certains indicateurs des ressources humaines en science et technologie (RHST). Pour 24 %, les diplômes décernés l’ont été en science et ingénierie, ce qui est supérieur à la moyenne de l’OCDE ; les effectifs de RHST sont quant à eux bien représentés dans l’emploi total, et comprennent 60 % de femmes. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 Voir www.oecd.org/republiqueslovaque

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 2000 Chef du gouvernement : Iveta Radičová, Première ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Iveta Hricová Site Internet de la délégation : www.oecdparis.mfa.sk Gouvernement : Coalition menée par le SDKÚ-DS, avec le SAS, le MOST-HÍD et le KDH Prochaine échéance électorale majeure : 2014 Site Internet du Parlement : www.nrsr.sk

Références OCDE (à paraître), Études économiques de l’OCDE : République slovaque 2010, Paris OCDE (2008), Jobs for Youth: Slovak Republic 2008, Paris Kalóm Z. et al. (2008), « Pharmaceutical Pricing and Reimbursement Policies in Slovakia », document de travail de l’OCDE sur la santé n° 31

Principale organisation patronale : Union nationale des Employeurs Principal syndicat : Confédération des Syndicats de la République slovaque Capitale : Bratislava Fête nationale : 1er septembre

Koske, I. (2009), « Achieving Fiscal Flexibility and Safeguarding Sustainbility – The Case of Slovakia », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 681 Kalužná, D. (2008), « Main Features of the Public Employment Service in the Slovak Republic », document de travail de l’OCDE sur les questions sociales, l’emploi et les migrations n° 72

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN RÉPUBLIQUE SLOVAQUE

Études économiques de l’OCDE : République slovaque 2009 Cette édition 2009 de l’étude périodique de l’OCDE consacré à l’économie de la République slovaque fait ressortir le grand ralentissement de la conjoncture. Les niveaux de revenus continuent de se rapprocher de ceux du reste de l’Union européenne, mais une nouvelle réforme structurelle s’impose pour assouplir l’économie slovaque. Des chapitres spéciaux sont consacrés à la politique budgétaire et à la politique du logement et des recommandations sont formulées concernant l’amélioration du régime des pensions.

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PAYS EN BREF

République tchèque En bref • Le PIB tchèque a augmenté de 44 % entre 1995 et 2009. • La dette publique globale a atteint 42,4 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 6,7 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1990, il était de 0,8 %. • Les femmes représentaient 42,9 % de la main d’œuvre, soit une baisse de 9 % depuis 1975, et un taux légèrement inférieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 16,2 % de la population active, était supérieure à la moyenne OCDE, de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

264,6

142,9

Croissance annuelle du PIB (%)

-4,1

..

PIB par habitant (US$)

25236

13833 1995-2009 : +45 %

Population (milliers)

10271

9660

1995-2009 : +44 %

1960-2009 : +6 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-5,7

..

Dette publique (% du PIB)

42,4

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

43,4

42,7

2000-2008 : +2 %

Taux d’emploi (% de la population active)

65,4

69

1993-2009 : -5 %

Taux de chômage (% de la population active)

6,7

0,8

1990-2009 : +762 %

% de femmes dans la population active

42,9

46,9

1975-2009 : -9 %

Taux de pauvreté (% de la population)

5,8

..

Espérance de vie (âge)

77,3

70,6

1960-2008 : +9 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

7,1

4,7

1990-2008 : +51 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

34,9

12,6

1995-2007 : +178 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

16,2

9,4

1993-2008 : +71 %

• Les énergies renouvelables représentaient 5,1 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE. • L’aide au développement représentait 0,3 % du RNB.

Panorama

Société

Les exportations continuent de tirer la croissance du PIB réel, qui semble devoir atteindre 2,4 % en 2010 et 2,8 % en 2011, la demande intérieure étant plutôt bridée par la faiblesse du marché du travail et la consolidation budgétaire. En 2012, l’expansion économique pourrait s’établir à 3,2 %. En dépit de pressions inflationnistes temporaires exercées par les prix de l’énergie et les coûts du logement, l’objectif d’inflation de 2 % devrait être atteint. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Les migrations constituent la principale source d’accroissement de la population. Les migrations nettes s’établissent à 0,8 % de la population pour la période 2007-08, soit l’un des chiffres les plus élevés de la zone OCDE. – Perspectives des migrations internationales 2010

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1942

2064

1993-2009 : -6 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

4,6

5,1

1995-2007 : -10 %

La République tchèque est l’un des trois seuls pays membres de l’OCDE dans lesquels un salarié moyen marié avec deux enfants est soumis à une charge d’impôt sur le revenu des personnes physiques inférieure à zéro, à -5,4 %. – Les impôts sur les salaires 2009

1995-2008 : +54 %

Au milieu des années 2000, le taux de pauvreté moyen avoisinait 11 % dans les pays de l’OCDE. Le taux de pauvreté en République tchèque est inférieur à 6 %.

Nouvelles sources de croissance Dépenses de R&D (% du PIB)

1,5

1

Abonnements haut débit (/100 hab.)

12,9

..

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

5,1

..

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

11,2

15,4

1971-2008 : -27 %

74,8

41,5

1990-2008 : +80 %

Population née à l’étranger (% de la population) 6,2

4,3

1998-2007 : +44 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

0,3

1995-2007 : +2377 %

Mondialisation Commerce (biens et services, % du PIB)

*ou année la plus proche disponible

172

• Quelque 12,9 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

8,6

La République tchèque est le seul pays à avoir connu une forte hausse de la croissance de la productivité du travail entre 2001 et 2008, par rapport à la période 1995-2000. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 La République tchèque enregistre un des taux d’incidence du VIH les plus bas de l’Union européenne (2,8 par million d’habitants). – Health at a Glance: Europe 2010 En matière d’éducation, la République tchèque se classe au 22ème rang de l’enquête PISA 2009, soit une baisse de huit places depuis 2006. – PISA 2009 : Panorama


En moyenne, dans les pays de l’OCDE, les taux d’obtention d’un diplôme d’études de niveau universitaire ont augmenté de 21 points de pourcentage au cours des 13 dernières années. Les progressions les plus marquées entre 2000 et 2008 s’observent en République tchèque et en Suisse, où les taux ont presque triplé. – Regards sur l’éducation 2010 : Panorama Voir www.oecd.org/tcheque

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1995 Chef de l’État/du gouvernement : Václav Klaus, Président ; Petr Nečas, Premier ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Karel Dyba Site Internet de la délégation : www.mzv.cz/oecd Gouvernement : Coalition menée par le Parti démocrate civique Prochaine échéance électorale majeure : 2014 Site Internet du Parlement : www.psp.cz, www.senat.cz Principale organisation patronale : Confédération industrielle de la République tchèque

Références OCDE (2010), Energy Policies of IEA Countries: Czech Republic 2010, Paris

Principal syndicat : Confédération tchéco-moravienne des syndicats (CMKOS)

OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : République tchèque 2010, Paris

Fête nationale : 28 octobre

Capitale : Prague

OCDE (2009), Reviews of Tertiary Education: Czech Republic 2009, Paris Hrdli ka, Zden k (2010), « Further Advancing Pro-Growth Tax and Benefit Reform in the Czech Republic », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 758 Kalužná, D. (2008), « Main Features of the Public Employment Service in the Czech Republic », document de travail de l’OCDE sur les questions sociales, l’emploi et les migrations n° 74

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

Études économiques de l’OCDE : République tchèque 2010 L’édition 2010 de l’étude périodique de l’OCDE consacrée à l’économie tchèque aborde les thèmes suivants : la consolidation fiscale à l’issue de la crise, la réforme du système de taxation et la nécessaire amélioration du climat des affaires. L’étude relève l’impact sévère de la récession mondiale sur l’économie tchèque, dû notamment au fort degré d’ouverture et d’intégration de cette dernière dans la chaîne de production mondiale. Des défis importants doivent être relevés à moyen terme. (Version française à paraître)

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PAYS EN BREF

Royaume-Uni En bref • Le PIB du Royaume-Uni a augmenté de 206 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 72,4 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 7,7 %, en deçà de la moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 1,4 %. • Les femmes représentaient 46,7 % de la population active, soit une augmentation de 40 % depuis 1960, et un taux supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 13,4 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %.

Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

2256,8 568,1

Croissance annuelle du PIB (%)

-5

..

PIB par habitant (US$)

36538

10847 1960-2009 : +159 %

Population (milliers)

61858

52372 1960-2009 : +18 %

1960-2009 : +206 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-12,6

..

Dette publique (% du PIB)

72,4

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

32,8

32,6

2000-2008 : +1 %

70,6

65,9

1984-2009 : +7 %

Taux de chômage (% de la population active) 7,7

1,4

1960-2009 : +470 %

% de femmes dans la population active

46,7

33,4

1960-2009 : +40 %

Taux de pauvreté ( % de la population)

8,3

..

Espérance de vie (âge)

79,7

70,8

1960-2007 : +13 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

8,7

3,9

1960-2008 : +123 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

38,7

37,4

2000-2007 : +4 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

13,4

15,1

1990-2008 : -11 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1646

1943

1970-2009 : -15 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

5,8

5,2

1995-2007 : +12 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

1,8

2,4

1981-2008 : -25 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

29,5

..

Nouvelles sources de croissance

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

2,8

..

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

8,3

11,1

1971-2008 : -25 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

30,4

21,8

1970-2008 : +40 %

Aide au développement (% du RNB)

0,5

0,3

1995-2009 : +82 %

Population née à l’étranger (% de la population) 10,2

6,9

1995-2007 : +46 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

229

1990-2007 : +703 %

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

174

1841

• Les énergies renouvelables représentaient 2,8 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE. • L’aide au développement représentait 0,5 % du RNB.

Société Taux d’emploi (% de la population active)

• Quelque 29,5 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %.

Panorama L’économie émerge de la récession, soutenue à la fois par une demande intérieure croissante et des exportations en hausse. L’assainissement budgétaire énergique mais nécessaire et la faible progression du revenu réel créent de puissants vents contraires et il est prévu que la croissance reste molle en 2011. La reprise prendra un peu plus d’ampleur en 2012, car les exportations devraient augmenter encore et l’investissement des entreprises croître à un rythme plus soutenu. Le chômage va baisser progressivement. L’ambitieux programme à moyen terme des autorités a sensiblement atténué les risques budgétaires et pourrait, conjointement avec l’amélioration de l’efficacité des dépenses de santé et la mise en oeuvre de réformes structurelles, soutenir la croissance à long terme. (La dette publique du gouvernement devrait descendre en dessous de 10 % du PIB en 2011.) L’emploi a commencé à se redresser, mais manquera encore de dynamisme, étant donné que l’emploi public va se contracter et que les entreprises pourront dans un premier temps répondre à l’augmentation de la demande en réalisant des gains de productivité et en allongeant la durée moyenne du travail. Les prix des logements en termes réels ont augmenté début 2010, mais le marché du logement reste faible, comme en témoignent par exemple les indicateurs des anticipations de prix qui ressortent des enquêtes du Royal Institute of Chartered Surveyors. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 Le nombre de ressortissants étrangers au Royaume-Uni a atteint les 4,4 millions en 2009 (soit environ 7,2 % de la population). Près de la moitié des ressortissants étrangers étaient des Européens, 827 000 d’entre eux étant originaires des dix pays d’Europe orientale dont l’adhésion à l’UE est la plus récente. Un quart d’entre eux étaient des Asiatiques, venus essentiellement d’Inde (293 000) et du Pakistan


(178 000). Le nombre de ressortissants africains a augmenté et s’établit désormais à 609 000. – Perspectives des migrations internationales 2010 Entre 2000 et 2009, le Royaume-Uni faisait partie des onze pays membres de l’OCDE où l’impôt moyen sur le revenu a baissé pour tous les types de famille. – Les impôts sur les salaires 2009

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef du gouvernement : David Cameron, Premier ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Dominic Martin

En matière d’éducation, le Royaume-Uni se classe au 14ème rang de l’enquête PISA 2009, soit une progression de deux places depuis 2006. – PISA 2009 : Panorama Voir www.oecd.org/uk

Site Internet de la délégation : www.ukoecd.fco.gov.uk Gouvernement : Coalition Parti conservateur/Parti démocrate libéral Prochaine échéance électorale majeure : 11 juin 2015 au plus tard Site Internet du Parlement : www.parliament.uk Principale organisation patronale : Confédération de l’Industrie britannique Principal syndicat : Congrès des Syndicats Capitale : Londres

Références OCDE (2010), Better Regulation in Europe: United Kingdom 2010, Paris OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Royaume-Uni 2009, Paris OCDE (2008), Reviews of Regional Innovation, North of England, United Kingdom 2008, Paris OCDE (2008), Jobs for Youth: United Kingdom 2008, Paris Davis, P. (2009), « Financial Stability in the United Kingdom: Banking On Prudence », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 716

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE AU ROYAUME UNI

Études économiques de l’OCDE : Royaume-Uni 2009 Le Royaume-Uni, comme la plupart des pays de l’OCDE, est plongé dans une profonde récession. Face aux perturbations du marché immobilier et à la crise du marché des capitaux, les autorités sont rapidement intervenues pour mettre en place une large panoplie de mesures destinées à stabiliser le système financier. À court terme et de façon prioritaire, elles doivent encore optimiser les conditions sur les marchés du crédit, sans pour autant perdre de vue l’asssainissement des finances publiques ainsi que la nécessaire amélioration du cadre budgétaire et de l’efficience du système de santé.

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PAYS EN BREF

Slovénie En bref • Le PIB slovène a augmenté de 54 % entre 1996 et 2009. • La dette publique globale a atteint 44,1 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 4,4 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1996, il était de 6,9 %. • La part des travailleurs indépendants, à 14,1 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE, de 15,8 %. • Les énergies renouvelables représentaient 10,4 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

56

29,1

1996-2009 : +54 %

Croissance annuelle du PIB (%)

-8,1

..

PIB par habitant (US$)

27405

14752

1996-2009 : +51 %

Population (milliers)

2020

1580

1960-2009 : +28 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-5,8

..

Dette publique (% du PIB)

29,8

..

Dette publique (% du PIB)

44,1

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

42,9

46,3

2000-2008 : -7 %

67,5

63,4

2002-2009 : +6 %

Panorama La reprise a été, jusqu’à présent, principalement tirée par la hausse des exportations. En 2011 et 2012, la croissance devrait progressivement se rééquilibrer en faveur de la demande intérieure privée. Le taux de chômage devra encore se stabiliser avec le retrait des dispositions en faveur du travail à temps partiel et une activité demeurant atone. Le ralentissement considérable de l’activité économique devrait contenir l’inflation. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 La Slovénie est un pays tributaire des exportations, puisque les deuxtiers environ de sa production manufacturière sont destinés aux marchés extérieurs.

Société Taux d’emploi (% de la population active)

Taux de chômage (% de la population active) 4,4

6,9

1996-2008 : -36 %

Espérance de vie (âge)

78,8

72,1

1987-2008 : +9 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

8,3

7,5

1995-2008 : +11 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

20,2

17,8

2005-2007 : +13 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

14,1

15,8

2002-2008 : -11 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1687

1698

2005-2008 : -1 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

5,6

..

Dépenses de R&D (% du PIB)

1,7

1,6

1993-2008 : +4 %

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

10,4

9,2

1990-2007 : +13 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

8,3

7,3

1986-2008 : +14 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

69,2

50,9

1995-2008 : +36 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

7,2

0,5

1995-2007 : +1369 %

Nouvelles sources de croissance

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

L’indicateur OCDE de la réglementation des marchés de produits confirme que la Slovénie a un environnement globalement propice aux entreprises, en dépit d’une orientation un peu moins libérale que la moyenne OCDE. La Slovénie a un taux d’emploi élevé par rapport à la moyenne OCDE, mais le taux d’activité des personnes âgées reste très bas au regard des autres pays. L’emploi des jeunes a connu une amélioration significative ces dernières années : le taux d’activité des 15-29 ans est passé de 52 % en 2003 à 61 % à la mi-2008 et le chômage est passé de 12,3 % à 7,4 %. Entre 2002 et 2005, les créations et les fermetures d’entreprises ont été moins nombreuses en Slovénie que dans un grand nombre d’autres pays de l’UE, tandis que le taux de survie (durée de vie moyenne des entreprises) a été l’un des plus élevés de l’Union. – Études économiques de l’OCDE : Slovénie 2009 Par comparaison avec un pays de l’OCDE moyen, la pauvreté relative est plus faible en Slovénie et elle a baissé entre 1997 et 2007. De 2005 à 2007, la part des Slovènes disposant de moins de 50 % du revenu moyen slovène s’est maintenue à 6-7 %, et la part de ceux qui disposent de moins de 60 % est restée à 12 %. Pour comparaison, la moyenne OCDE de ces taux de pauvreté est d’environ 11 et 17 %, respectivement. – OECD Reviews of Labour Market and Social Policies: Slovenia 2009 En Slovénie, le taux de mortalité a chuté de plus de 30 %, ce qui représente une diminution bien supérieure à la moyenne de l’UE. – Health at a Glance: Europe 2010

176


La Slovénie se classe au 16ème rang de l’enquête PISA 2009 sur les performances des élèves de 15 ans. Les élèves se tournent de préférence vers des formations professionnalisantes du supérieur ou formations supérieures de type B. – Regards sur l’éducation 2010 : Panorama En 2007, la Slovénie a affiché un avantage comparatif de deux points de pourcentage dans le commerce de moyenne et haute technologie et a bénéficié d’une augmentation de quatre points de pourcentage de la contribution de ce secteur aux échanges de produits manufacturés. – Science, technologie et industrie : Tableau de bord de l’OCDE 2009

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 2010 Chef de l’État : Danilo Türk, Président Ambassadeur auprès de l’OCDE : Andrej Rant Gouvernement : Coalition sociale-démocrate, menée par Borut Pahor Prochaine échéance électorale majeure : 2012 Site Internet du Parlement : www.dz-rs.si

Voir www.oecd.org/slovenie

Principales organisations patronales : Association des Employeurs de Slovénie, Chambre de Commerce et d’Industrie de Slovénie, Chambre de l’Artisanat et des

Références OCDE (2009), Études économiques de l’OCDE : Slovénie 2009, Paris

Petites entreprises de Slovénie

OCDE (2008), Les systèmes de financement des crédits à l’exportation dans les pays membres et les économies non membres de l’OCDE : Slovénie, Paris

Confédération des Syndicats de Slovénie PERGAM, Confédération syndicale 90

Beynet, P. et Leibfritz, W. (2009), « Keeping Slovenian Public Finances on a Sustainable Path », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 734

Capitale : Ljubljana

Principaux syndicats : Association des Syndicats libres de Slovénie, de Slovénie, Confédération des Syndicats du secteur public

Fête nationale : 25 juin

Koske, I. (2009), « Improving the Functioning of the Slovenian Labour Market », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 719 Molanr, M. (2010), « Measuring Competition in Slovenian Industries – Estimation of Mark-Ups », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 787

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN SLOVÉNIE

Études économiques de l’OCDE : Slovénie 2009 L’édition 2009 de l’examen périodique de l’OCDE consacré à l’économie de la Slovénie contient des chapitres qui envisagent le rétablissement d’une croissance durable au sein de l’Union monétaire. Il est également question du redressement permanent des finances publiques assorti d’une plus grande efficacité et d’un meilleur fonctionnement du marché du travail, tout en valorisant le rendement des entreprises pour encourager les gains de productivité.

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PAYS EN BREF

Suède En bref • Le PIB suédois a augmenté de 238 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 51,6 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 8,3 %, légèrement supérieur à la moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 1,7 %. • Les femmes représentaient 47,6 % de la population active, soit une augmentation de 30 % depuis 1963, et un taux supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 10,4 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

352,6

85

1960-2009 : +238 %

• Quelque 32,4 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %. • Les énergies renouvelables représentaient 32,6 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Croissance annuelle du PIB (%)

-5,1

..

PIB par habitant (US$)

37747

11351

1960-2009 : +175 %

Population (milliers)

9198

7485

1960-2009 : +23 %

Déficit budgétaire (% du PIB)

-2

..

Dette publique (% du PIB)

51,9

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

44,6

50,1

• L’aide au développement représentait 1,1 % du RNB.

2000-2008 : -11 %

Société Taux d’emploi (% de la population active)

71,1

1963-2009 : +2 %

Taux de chômage (% de la population active) 8,3

72,2

1,7

1960-2009 : +383 %

% de femmes dans la population active

47,6

36,7

1963-2009 : +30 %

Taux de pauvreté (% de la population)

5,3

..

Espérance de vie (âge)

81,4

73,1

1960-2009 : +11 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

9,4

6,8

1970-2008 : +38 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

39,9

24

1995-2007 : +66 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

10,4

9,2

1990-2008 : +13 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1610

1899

1960-2009 : -15 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

6,3

6

1995-2007 : +4 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

3,8

2,2

1981-2008 : +72 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

32,4

..

Nouvelles sources de croissance

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

32,6

20,4

1971-2008 : +60 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

5

10,2

1971-2008 : -51 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

50,5

22,9

1960-2008 : +121 %

Aide au développement (% du RNB)

1,1

0,8

1995-2009 : +46 %

Population née à l’étranger (% de la population) 13,4

10,5

1995-2007 : +27 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

51

1990-2007 : +545 %

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

178

327

Panorama L’économie se remet rapidement de la récession récente. La croissance soutenue devrait persister, bien qu’à un rythme plus modéré, avec le renforcement de la demande extérieure. Le chômage devrait décroître, mais à un rythme assez lent. L’inflation sous-jacente restera probablement contenue, car les tensions salariales sont faibles et les capacités excédentaires restent considérables. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 En 2005, les dépenses sociales publiques représentaient en moyenne 21 % du PIB dans les pays de l’OCDE. En Suède, ces dépenses représentaient environ 29 % du PIB. La Suède est un des pays de l’OCDE où les inégalités de revenu sont les plus faibles. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 La progression des flux d’immigration vers la Suède a dépassé le niveau record de 2007 en atteignant les 101 200 en 2008. L’immigration nette, après prise en compte des 45 300 personnes ayant quitté la Suède, s’établissait à 55 900. En 2008, la population était composée à hauteur de 13,8 % de personnes nées à l’étranger, soit une progression de 4,2 % par rapport à 2007, et l’on recensait 562 100 (6,1 %) ressortissants étrangers. – Perspectives des migrations internationales 2010 La Suède consacre davantage de ressources au secteur de la santé que la plupart des pays de l’OCDE. En 2006 (dernières données annuelles disponibles), la Suède comptait 3,6 médecins en exercice pour 1 000 habitants, contre une moyenne de 3,2 pour l’ensemble de l’OCDE en 2008. La Suède disposait également de 10,8 infirmiers pour 1 000 habitants en 2006, pour une moyenne de 9 dans l’OCDE en 2008. – OCDE Éco-Santé 2010 : Suède Le cancer est la deuxième cause de mortalité dans les pays de l’UE, mais la Suède enregistre le taux le plus faible de décès dûs au cancer. – Health at a Glance: Europe 2010


En matière d’éducation, la Suède se classait au 21ème rang de l’enquête PISA 2009, soit une baisse de huit places par rapport à 2006. – PISA 2009 : Panorama Les indicateurs des ressources humaines en science et technologie (RHST) rendent compte des solides performances de la Suède. En 2008, son taux de 11 chercheurs pour 1 000 emplois a classé le pays au quatrième rang de la zone OCDE, et la proportion de 25 % de diplômes en science et ingénierie dans l’ensemble des diplômes décernés était supérieure à la moyenne. Seuls trois pays ont fait mieux que les 1 558 articles scientifiques par million d’habitants publiés par la Suède en 2008. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 En Suède, en 2008, 63 % de la demande totale d’énergie de chauffage étaient couverts par les énergies renouvelables, en comparaison de 1 % seulement au Royaume-Uni par exemple. La Suède est le premier consommateur de bois et de déchets de bois pour le chauffage urbain. – AIE/OCDE, World Energy Outlook 2010 Voir www.oecd.org/suede Références OCDE (2010), Better Regulation in Europe: Sweden 2010, Paris OCDE (2010), Examens territoriaux de l’OCDE : Suède 2010, Paris

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef du gouvernement : Fredrik Reinfeldt, Premier ministre Ambassadeur auprès de l’OCDE : Mats Ringborg Site Internet de la délégation : www.swedenabroad.com/oecd Gouvernement : L’Alliance (Parti modéré, Parti du Centre, Parti libéral, Chrétiens-démocrates) menée par Fredrik Reinfeldt (Parti modéré) Prochaine échéance électorale majeure : 2014 Site Internet du Parlement : www.riksdagen.se Principale organisation patronale : Confédération des Entreprises suédoises Principaux syndicats : Confédération suédoise des syndicats (LO), Confédération suédoise des Associations professionnelles (SACO), Confédération générale du Travail de Suède (TCO). Capitale : Stockholm Fête nationale : 6 juin

OCDE (2010), Reviews of Migrant Education: Sweden 2010, Paris OCDE (2008), Études économiques de l’OCDE : Suède 2008, Paris Erlandsen, E. et Lundsgaard, J. (2007), « How Regulatory Reforms in Sweden Have Boosted Productivity », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 577

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN SUÈDE

Examens territoriaux de l’OCDE : Suède 2010 Cette étude de la politique régionale en Suède examine les opportunités récemment développées dans chaque région suédoise. Les autorités ont amorcé un processus de régionalisation graduelle. Des défis demeurent toutefois à relever, en particulier pour ce qui est des liens ville-campagne et de la diffusion du savoir. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour améliorer la prise en charge des besoins à l’échelle locale. (Version française à paraître)

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PAYS EN BREF

Suisse En bref • Le PIB suisse a augmenté de 189 % entre 1960 et 2009. • La dette publique globale a atteint 42,2 % du PIB, contre une moyenne OCDE de 90,6 %. • Le chômage était de 4,1 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 0 %. • Les femmes représentaient 45,4 % de la population active, soit une augmentation de 33 % depuis 1960, et un taux légèrement supérieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 11,1 % de la population active, était inférieure à la moyenne OCDE, de 15,8 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

348,8

90,5

1960-2009 : +189 %

Croissance annuelle du PIB (%)

-1,9

..

PIB par habitant (US$)

44725

16989 1960-2009 : +102 %

Population (milliers)

7628

5328

Déficit budgétaire (% du PIB)

-0,7

..

Dette publique (% du PIB)

42,2

..

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

29,5

30

1960-2009 : +43 %

2000-2008 : -2 %

Société Taux d’emploi (% de la population active)

79,2

78,2

1991-2009 : +1 %

Taux de chômage (% de la population active) 4,08

0,04

1960-2009 : +8943 %

% de femmes dans la population active

45,4

34,1

1960-2009 : +33 %

Taux de pauvreté (% de la population)

8,7

..

Espérance de vie (âge)

82,2

71,4

1960-2008 : +15 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

10,7

4,9

1960-2008 : +118 %

Diplômés de l’enseignement supérieur (% de la population)

31,4

9,5

1995-2007 : +232 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

11,1

11,8

1991-2008 : -6 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1640

1698

1991-2008 : -3 %

Dépenses d’éducation (total, % du PIB)

5,5

6

1995-2007 : -8 %

Dépenses de R&D (% du PIB)

3

2,1

1981-2008 : +44 %

Abonnements haut débit (/100 hab.)

35,6

..

Nouvelles sources de croissance

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

20,4

15,5

1971-2008 : +32 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

5,7

6,1

1971-2008 : -8 %

Commerce (biens et services, % du PIB)

50,8

31,4

1970-2008 : +62 %

Aide au développement (% du RNB)

0,5

0,3

1995-2009 : +37 %

Population née à l’étranger (% de la population) 24,9

21,4

1995-2007 : +17 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

66

1990-2007 : +896 %

Mondialisation

*ou année la plus proche disponible

180

658

• Quelque 35,6 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %. • Les énergies renouvelables représentaient 20,4 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE. • L’aide au développement représentait 0,5 % du RNB.

Panorama L’activité économique s’est nettement accélérée, sous l’effet de la reprise mondiale puis du vif redressement de la demande intérieure à partir du milieu de 2010. L’écart de production se résorbant, le rythme de croissance économique ralentit progressivement pour se rapprocher de son potentiel au cours de la période de prévision. Le chômage continuera de refluer lentement en 2011 et 2012 et l’inflation devrait être légèrement supérieure à 1 %. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 En 2008, le travail à temps partiel représentait plus de 25 % de l’emploi en Suisse. C’est dans ce pays, ainsi qu’en Australie, au Danemark, en Islande et aux Pays-Bas, où elles dépassent également 3,5 % du PIB, que les dépenses privées pour les prestations envers le troisième âge sont les plus élevées. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 Les premières données pour 2009 mettent en évidence un recul notable de l’immigration, en particulier de l’immigration en provenance de l’Union européenne élargie. Entre janvier et septembre 2009, l’immigration de longue durée en provenance de l’UE/EEE a chuté d’environ 23 % par rapport à la période correspondante de 2008. Globalement, l’immigration nette pour cette période a atteint son niveau le plus bas depuis l’instauration de la libre circulation en 2002. – Perspectives des migrations internationales 2010 Entre 2000 et 2009, le coin fiscal – une mesure de la différence entre les coûts totaux de main-d’oeuvre pour l’employeur et la rémunération nette disponible correspondante pour le salarié – a baissé pour tous les types de familles en Suisse. – Les impôts sur les salaires 2009 Avec moins de 150 décès pour 100 000 habitants, la Suisse enregistre l’un des taux de mortalité par cancer les plus faibles d’Europe. – Health at a Glance: Europe 2010 En matière d’éducation, la Suisse se classe 8ème au rang de l’enquête PISA 2009. Les formations professionnalisantes du supérieur


ou formations supérieures de type B bénéficient d’une forte popularité auprès des étudiants suisses. – Regards sur l’éducation 2010 : Panorama La Suisse est l’un des leaders mondiaux dans les nanotechnologies, en particulier pour ce qui est des nanomatériaux et produits. La prise de brevets notamment a augmenté ces dernières années. En 2008, 113 brevets triadiques et 1 770 articles scientifiques par million d’habitants ont placé le pays au premier rang de la zone OCDE. La Suisse figure également parmi les trois premiers pays pour ses publications dans le domaine des sciences de l’environnement. – Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef de l’État : Micheline Calmy-Rey, Présidente de la Confédération Ambassadeur auprès de l’OCDE : Stefan Flückiger Site Internet de la délégation : www.eda.admin.ch/paris_ocde Gouvernement : Gouvernement collégial de coalition, les quatre plus grands partis étant l’Union démocratique du centre (UDC), le Parti socialiste suisse (PS), les Libéraux-Radicaux (PLR) et le Parti démocrate-chrétien (PDC)

Voir www.oecd.org/suisse

Prochaine échéance électorale majeure : 23 octobre 2011 (élection fédérale du Conseil national); décembre 2011 (élection du Conseil fédéral) Site Internet du Parlement : www.parlament.ch

Références OCDE (2010), Études économiques de l’OCDE : Suisse 2009, Paris OCDE (2007), Energy Policies of IEA Countries: Switzerland 2007, Paris

Principales organisations patronales : economiesuisse, Union patronale suisse Principaux syndicats : Travail suisse, Union syndicale suisse Capitale : Berne

OCDE (2007), Examens environnementaux de l’OCDE : Suisse 2007, Paris Fête nationale : 1er août

Fuentes, A. (2009), « Reforms to Open Sheltered Sectors to Competition in Switzerland », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 667 Jarrett, P. et Letremy, C. (2008), « The Significance of Switzerland’s Enormous Current-Account Surplus », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 594

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN SUISSE

Études économiques de l’OCDE : Suisse 2009 La Suisse a mieux traversé la crise que les autres économies de l’OCDE, en partie grâce à la résilience des marchés du crédit intérieur et à ses exportations de biens moins sensibles au cycle économique, mais aussi en raison de l’absence d’un cycle marqué du logement. Si l’intervention rapide des autorités à l’appui de la principale banque du pays a contribué à éviter une aggravation de la crise, les politiques monétaire et budgétaire devront néanmoins s’ajuster à moyen terme. Les risques macroéconomiques posés par les intermédiaires financiers exigent de nouvelles réformes. Quant à la performance de la productivité, elle peut être encore améliorée grâce à l’éducation.

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PAYS EN BREF

Turquie En bref • Le PIB turc a augmenté de 726 % entre 1960 et 2009. • Le chômage était de 14 %, contre une moyenne OCDE de 8,1 % ; en 1960, il était de 9,5 %. • Les femmes représentaient 27,6 % de la population active, soit une baisse de 6 % depuis 1988, et un taux bien inférieur à la moyenne OCDE. • La part des travailleurs indépendants, à 39 % de la population active, était bien supérieure à la moyenne OCDE de 15,8 %. • Quelque 9 % des habitants ont une connexion haut débit, contre une moyenne OCDE de 24,2 %. Économie

2009* 1960*

PIB (milliards US$)

1040,3

95,7

Croissance annuelle du PIB (%)

-4,7

..

PIB par habitant (US$)

14469

3487

Population (milliers)

75643

27438 1960-2009 : +176 %

Panorama

Impôts applicables au salarié moyen (% des coûts de main-d’œuvre)

39,7

40,4

2000-2008 : -2 %

44,3

54,9

1988-2009 : -19 %

La reprise amorcée au deuxième trimestre 2009 est restée vigoureuse en 2010. L’augmentation du PIB devrait rester supérieure à 5 % en 2011 et 2012 lorsque s’atténuera le rebond des exportations, de la consommation et de l’investissement après la crise.

1960-2009 : +726 %

1960-2009 : +200 %

Société Taux d’emploi (% de la population active)

• Les énergies renouvelables représentaient 9,5 % de l’approvisionnement énergétique, contre 7,1 % pour l’OCDE.

Taux de chômage (% de la population active) 14

9,5

1960-2009 : +48 %

% de femmes dans la population active

27,6

29,5

1988-2009 : -6 %

Taux de pauvreté (% de la population)

17,5

..

Espérance de vie (âge)

73,6

48,3

1960-2008 : +52 %

Dépenses de santé (total, % du PIB)

6

2,2

1975-2007 : +173 %

Travail indépendant (% de l’emploi)

39

61

1990-2008 : -36 %

Nombre d’heures travaillées (par an et par travailleur)

1918

2086

1970-2004 : -8 %

Nouvelles sources de croissance 1990-2008 : +201 %

Les autorités ont annoncé un durcissement progressif des politiques budgétaire et monétaire, et ont publié en octobre 2010 un programme économique à moyen terme marqué par la prudence. – Perspectives économiques de l’OCDE 2010 La Turquie exonère du paiement de toutes cotisations sociales patronales pendant les cinq premières années de l’embauche les employeurs qui recrutent des femmes ou des jeunes (18-29 ans) au chômage depuis au moins six mois. – Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2010 Depuis la moitié des années 90, les dépenses de R-D (en termes réels) ont augmenté le plus rapidement (parmi les pays de l’OCDE) au Portugal et en Turquie, qui affichent tous les deux un taux moyen de croissance annuelle supérieur à 10 %.

Dépenses de R&D (% du PIB)

0,7

0,2

Abonnements haut débit (/100 hab.)

9

..

Énergies renouvelables (% de l’approvisionnement énergétique)

9,5

31

1971-2008 : -69 %

Émissions de CO2 (tonnes par habitant)

3,7

1,1

1971-2008 : +224 %

L’espérance de vie la plus basse dans les pays de l’OCDE revient à la Turquie, avec 73,6 ans. Cependant elle a sensiblement augmenté depuis 1960, si bien qu’elle rattrape rapidement la moyenne OCDE. – Panorama des statistiques de l’OCDE 2010 Entre 2000 et 2009, la charge de l’impôt moyen sur le revenu a baissé pour tous les types de famille en Turquie. – L’impôt sur les salaires 2009

Mondialisation Commerce (biens et services, % du PIB)

26,1

4

1970-2008 : +550 %

Stocks d’IDE sortants (milliards US$)

12

4

2000-2007 : +233 %

*ou année la plus proche disponible

Malgré une baisse drastique ces dernières décennies, la mortalité infantile turque demeure près de quatre fois supérieure à la moyenne de l’OCDE, qui se situe à 4,7 ‰. – OCDE Éco-Santé 2010 : Turquie La Turquie enregistre le plus bas nombre de médecins par habitant. – Health at a Glance: Europe 2010 En matière d’éducation, la Turquie est 31ème au classement de l’enquête PISA 2009, comme en 2006. – PISA 2009 : Panorama

182


La Turquie et la Suisse sont les deux pays de l’OCDE où le taux d’obtention d’un diplôme des garçons dépasse celui des filles. – Regards sur l’éducation 2010 : Panorama En Turquie, contrairement à la plupart des pays de l’OCDE, les taxes vertes ont augmenté en pourcentage du PIB sur la période 2000-08, reflétant des réformes visant à faire évoluer les impôts sur la consommation. – OECD Factblog (en anglais uniquement)

Informations pays Adhésion à l’OCDE : 1961 Chef de l’État : Abdullah Gül, Président Ambassadeur auprès de l’OCDE : Ahmet Erozan Site Internet de la délégation : www.oecd.pr.mfa.gov.tr

De plus en plus importatrice de pétrole, la Turquie a utilisé efficacement sa proximité géographique avec 75 % des réserves mondiales de pétrole pour mettre en place des réseaux clés d’oléoducs, notamment l’oléoduc de pétrole brut Bakou-Tbilissi-Ceyhan, qui part de la région caspienne, et l’oléoduc de pétrole brut Kirkouk-Ceyhan, qui part de l’Irak. – AIE, Energy Policies of IEA Countries: Turkey 2009 Voir www.oecd.org/turquie

Gouvernement : Parti pour la Justice et le Développement (AKP) Prochaine échéance électorale majeure : 12 juin 2011 Site Internet du Parlement : www.tbmm.gov.tr Principales organisations patronales : Union des Chambres et bourses de Turquie (TOBB), Confédération turque des Associations d’Employeurs (TİSK), Association des Industriels et des Hommes d’affaires turcs (TÜSİAD) Principal syndicat : Confédération turque des Associations de salariés (TÜRK-İŞ)

Références OCDE (à paraître), Études économiques : Turquie 2010, Paris OCDE (2010), Energy Policies of IEA Countries: Turkey 2009, Paris

Capitale : Ankara Fête nationale : 29 octobre

OCDE (2009), Reviews of Health Systems: Turkey 2008, Paris OCDE (2008), Examens environnementaux de l’OCDE : Turquie 2008, Paris Gönenç, R. et Rawdanowicz, L. (2010), « Regulatory Reforms to Unlock Long-Term Growth in Turkey », document de travail du département des Affaires économiques de l’OCDE n° 821

DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE EN TURQUIE

Études économiques de l’OCDE : Turquie 2010 L’édition 2010 de l’étude périodique de l’OCDE consacrée à l’économie turque porte une attention particulière à l’intégration de la Turquie dans le marché mondial des capitaux. Cette étude examine également les moyens de consolider la reprise de façon durable et recommande des mesures de réforme règlementaire visant à débloquer la croissance sur le long terme. (Version française à paraître)

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DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE

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L’Annuel de l’OCDE 2011 DES POLITIQUES MEILLEURES POUR UNE VIE MEILLEURE Quel est l’état de l’économie mondiale en ce début d’année 2011 ? Quel impact la plus grave crise économique du dernier demi-siècle aura-t-elle sur l’avenir ? Comment bâtir un monde plus fort, plus sain et plus juste ? À l’occasion du 50e anniversaire de l’OCDE, les dirigeants mondiaux et des acteurs de premier plan de l’entreprise, du travail et de la société civile, se joignent au Secrétaire général Angel Gurría, ainsi qu’aux experts de l’OCDE, pour examiner les grandes questions de notre temps dans cette édition inaugurale de L’Annuel de l’OCDE 2011 : • Comment la gouvernance mondiale doit-elle s’adapter au basculement de la richesse ? • Comment rétablir les finances publiques et parvenir à une croissance durable ? • Que faire pour améliorer les compétences et réduire le chômage ? • Comment restaurer la confiance dans nos économies et nos institutions ? • Quelles sont les sources de croissance les plus prometteuses pour un avenir plus propre et plus prospère ? • Comment mieux promouvoir le développement dans le nouvel ordre mondial ? Dans notre forum spécial dirigeants, le Président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre japonais Naoto Kan, le Président chilien Sebastián Piñera et le Premier ministre hongrois Viktor Orbán rendent hommage aux progrès réalisés grâce à l’OCDE depuis 50 ans. Ils livrent leur vision du rôle accru que l’Organisation sera amenée à jouer pour relever les défis mondiaux. La mission originelle de l’OCDE, consistant à élaborer les meilleures politiques possibles pour améliorer la vie des gens partout dans le monde, est tout aussi pertinente aujourd’hui qu’il y a 50 ans. Tandis que s’amorce une reprise fragile, L’Annuel de l’OCDE 2011 arrive à point nommé pour évaluer la situation mondiale et proposer des solutions d’avenir.

L’Annuel de l’OCDE 2011 ISBN 978-92-64-11265-0 01 2010 16 2 P L’Observateur de l’OCDE Nos 282/283 janvier 2011 ISSN 0304-3398

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