Journal étudiant Le Mouton Noir - édition de mars 2010

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Journal des étudiants du Cégep de Drummondville

Volume 11, numéro 6, 23 mars 2010

$­(&1 Grêve étudiante page 3

Les pieds des anges page 5

40$*­5­ Emmanuel Jal page 10

UdeS page 12

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Retour sur cet excellent spectacle

Défi Climat

Plus de détails en page 4

page 9

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Journal étudiant Le Mouton Noir

Sommaire Cégep Grêve étudiante Cégep en spectacle Les Percussionnistes Les pieds des anges Evelyne de la Chenelière Concours environnement Amnistie Internationale Communiqué de Presse

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Environnement Défi Climat

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Société Emmanuel Jal Dérives de la liberté Lettre ouverte

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Bande dessinée Tony Papelbon

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Frédéric Simard frederic08.simard@cdrummond.qc.ca

Mot du rédacteur en chef La semaine de lecture et de mise à jour (relâche) vient de se terminer, nous voici déjà en milieu de session. Bon, évidemment le terme relâche ne veut pas nécessairement dire la même chose pour tout le monde. Certains d'entre vous avez peut-être eu beaucoup de mal à se lever lundi matin, qu'importe, vous voilà déjà repartis pour quelques mois d'étude. Heureusement que le printemps s'en vient avec le beau temps et tous les événements collégiaux qui prennent place en fin de session. La finale locale du concours "Science on tourne" a lieu bientôt: jeudi le 8 avril à 16 heures au Café Clovis. Vous pourrez venir encourager les futurs ingénieurs et scientifiques du Cégep. Dans cette édition-ci, nous faisons évidemment mention de la grève étudiante du 1er avril prochain, un léger retour sur la finale locale de Cégep en spectacle, nous mentionnons le Défi Climat et d'autres événements à noter.

RÉDACTEUR EN CHEF Frédéric Simard CORRECTION Olivier Dénommée Anaïs Messier Émilie Béchard Camille Coutu-Fleury

JOURNALISTES Olivier Dénommée, Anaïs Messier, Romy Coudert, Frédéric Simard, Véronique Hamel, Mélissa Caillé INFOGRAPHIE Frédéric Simard

IMPRESSION BuroPro COORDONNÉES Cégep de Drummondville 960, rue Saint-Georges Local : 1209 COURRIEL journal.mnoir@gmail.com

-F .PVUPO /PJS SFDSVUF Si vous avez un talent quelconque (écriture, dessin, infographie, etc.) et que vous aimeriez faire partie de notre équipe, n'hésitezpas à nous contacter sur notre adresse courriel ou à venir à rencontre qui se tiennent à chaque mardi midi au local 1209.


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Cégep Le cégep de Drummondville en grève ! Le 9 mars dernier avait lieu une assemblée générale de grève, la première depuis 2007. Voici donc un court résumé de ce qui fut présenté lors de cette assemblée, qui proposait une grève contre le hausse des tarifs scolaires.

Mélissa Caillé Journal le Mouton Noir Au début de l’assemblée, il y eu une courte présentation effectuée par Monsieur Didier Louboutin, où il disait que le 20 janvier dernier il y a eu un sommet économique et que le 11 février, Madame Courchesne, ministre de l'éducation, disait qu’il y avait un consensus pour la hausse des tarifs scolaires mais que ce consensus excluait les étudiants. Pour ceux et celles qui étaient absents lors de l’assemblée générale du 9 mars dernier, 162 étudiants et étudiantes étaient assis dans le Café Clovis pour savoir si la communauté cégépienne irait en grève le 1er avril pour manifester leur désaccord sur la hausse des frais scolaires. Après une plénière qui dura 45 minutes où on entendit que des gens pour la grève, près des deux tiers des élèves présents votèrent en faveur de la grève. Les principaux arguments qui se firent entendre furent : que la hausse des frais de scolarités augmenteront les inégalités entre les riches et les pauvres ou encore que l’éducation n’est pas qu’un droit mais une nécessité et qu’en augmentant les frais plusieurs étudiants ne pourront plus étudier car ils manqueront d’argent. Lors de cette assemblée, deux choses me déplurent, soit le langage utilisé par certains qui était vulgaire et qu’une personne se fasse

huer car elle est venu dire que malgré plusieurs facteurs, elle peut se payer des études et que si elle est capable nous devrions l’être aussi. Même si nous ne sommes pas d’accord avec certains propos, je crois que c’est notre devoir en tant que citoyen, et ce surtout dans une assemblée ou les gens sont invités à s’exprimer, de faire preuve d’un minimum de respect. Pour les étudiants qui se demandent pourquoi faire la grève, j’ai lu un argumentaire fait par des étudiants envoyés par l’association pour une solidarité étudiante (ASSÉ) qui sont pour la grève donc les arguments ne reflète pas mon points de vue je les considèrent plus comme des faits. Pour ceux qui croient que le Québec manque d’argent, leur réponse est qu'au Québec, 152 000 entreprises, soit 50% , ne paient pas d’impôts. La thèse selon laquelle si on fait payer ces entreprises, elles quitteront, ne tient pas.Toujours selon l’étudiant, on dit que le FMI (Fond Monétaire International) soutient que ce n’est pas les taux d’impositions ridiculement bas qui font que les compagnies désirent venir, mais les infrastructures, la stabilité politique qui permet de ne pas perdre l’investissement et aussi le fait que notre main d’œuvre soit formée.

Alors, tous les étudiants sont invités à se présenter le 1er avril dès 7 heures le matin pour faire partie des lignes de piquetage. Pour ceux qui désirent se présenter à la manifestation à Montréal, l’Association étudiante a une feuille près de la porte de son local où vous pouvez vous incrire pour le transport en autobus. Le départ s’effectuera à 11 heures. Pour ceux qui désirent plus d’information concernant cette grève, vous pouvez vous adresser à l’Association étudiante, qui est située au local 1508 ou par couriel à asso_drummond@hotmail.com.


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Cégeps en spectacle: toute une soirée! Le samedi 20 février dernier, à la salle Georges-Dor, a eu lieu la finale locale de Cégeps en spectacle.

Frédéric Simard frederic08.simard@cdrummond.qc.ca En première partie, les spectateurs ont eu droit à neuf numéros dans plusieurs disciplines, passant de la danse à la musique et au théâtre. Les grands gagnants du concours, La gang de percussionnistes, se rendront au cégep de Granby/HauteYamaska, le samedi 20 mars, pour représenter notre établissement à la finale régionale du concours. Les gagnants du deuxième prix sont les membres du groupe Andy et ses Géants et le prix Coup de cœur, remis par le public, a été remporté par l’acteur et l’actrice du numéro «J’m’haïs parce que je t’aime». En deuxième partie, Francis d’Octobre, un ancien étudiant du cégep de

Drummondville, a diverti le public durant la délibération des juges. Voici quelques photos des participants et des animateurs de cette soirée. Pour ceux et celles qui ne connaissent peut-être pas les merveilleux talents artistiques du Cégep de Drummondville, ce qui doit être beaucoup d'étudiants, vous devriez vous en mordre les doigts. Les êtres parmis vous qui n'étaient pas présents ont manqué une soirée géniale, malgré quelques faiblesses, notamment le numéro de cowboys-rockers aux bottes dorées. Pourtant, le reste du «show» était impressionnant; de l'accord entre le mini-orchestre et la chanteuse en tenue d'hôpital au six drummers éclairés en "blacklight", c'était évidemment un show qui méritait d'être vu, entendu et qui mérite encore qu'on en parle. Évidemment, nous pourrions parler longtemps des artistes et de leurs

performances, mais il faudrait au minimum mentionner l'existence des animateurs. Ce trio chargé de présenter les divers numéros s'était surtout donné comme objectif de divertir le public et de ramener une atmosphère un peu plus légère après une performance parfois plus dramatique. Ils ont réussi avec brio. Certains de leurs sketchs étaient à se tordre de rire. La soirée a donc été plutôt bien remplie, autant par l'originalité et le talent des Percussionnistes, l'énergie d'Andy et ses géants, que par le côté très dramatique, mais aussi très bien joué, de «J’m’haïs parce que je t’aime».

Quand même les drummers peuvent battre les musiciens! L'équipe gagnante de la finale drummondvilloise de Cégeps en spectacle n'est rien de moins qu'un groupe de six drummers, les «moutons noirs» de la musique! Valérie Cormier, Julien Domingue et Sarah Dion du groupe nous ont accordé une entrevue.

Olivier Dénommée olivier.denommee07@cdrummond.qc.ca La Gang de percussionnistes a littéralement séduit les juges

et le public à la finale locale de Cégeps en spectacle le 20 février

dernier avec un numéro unique de «drumline». « On a été très surpris de gagner, parce qu’au départ, on s’est embarqués là-dedans par pur plaisir », admet Julien Domingue. La Gang de percussionniste était tout à fait dans son élément sur scène,


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Journal étudiant Le Mouton Noir qu’on ne fait pas vraiment de ‘’drumline’’. » Sarah pense que leur belle expérience « fait voir une autre vision de la percussion ».

puisque les six membres (Valérie Cormier, Philippe Thibodeau, Julien Domingue, Sarah Dion, Kaven Carignan et Samuel Bobony) sont des étudiants en batterie dans le programme de musique. Ce beau projet a été initié par Valérie : « Je trouvais intéressant d’apporter cette dimension-là au cégep, parce

Par rapport à leur prochaine participation à Granby, ils risquent d’affronter plusieurs autres numéros musicaux, mais ils n’ont pas peur : « Si quelque chose peut pencher en notre faveur encore, c’est les petits effets et les figures épatantes visuellement. On va continuer à peaufiner les petits détails pour la finale régionale à Granby », ajoute Julien appuyé par Valérie et Sarah. D'ailleurs, cette finale a lieu ce 20 mars.

Soulignons que nos gagnants ne s’enflent pas la tête pour autant : « Il est rare pour nous de jouer à l’avantscène et de nous faire voir », ajouter Valérie sans prétention. En effet, c'est souvent à l'arrière de la scène qu'on voit les drummers... sauf cette fois! « C’est la preuve que les ‘’drummers’’ peuvent être plus hot que les musiciens! » lance Julien, qui se moque de la vieille blague qui classe les batteurs en dehors du cercle des musiciens. Dans les dents, pourrait-on ajouter. Quoi qu’il en soit, on souhaite encore un beau succès à cette équipe de percussionnistes, et surtout beaucoup de plaisir!

Les pieds des anges : premier pas vers les étoiles pour nos étudiants ? Les 15 et 16 avril prochains, un groupe de finissants en Arts et lettres, option Lettres, cinéma et théâtre présenteront la pièce «Les pieds des anges» à la salle Georges-Dor. L'auteure de la pièce, Evelyne de la Chenelière, est une comédienne et une dramaturge de talent. Elle a déjà visité le Cégep de Drummondville le 5 mars dernier afin d'encourager nos acteurs.

Jean-Marc Bêty Collaborateur Dans le cadre de leur cours de théâtre, certains de nos étudiants monteront sur les planches pour nous montrer leur travail. «Les pieds des anges» est une oeuvre récente jouée pour la première fois il y a moins de deux ans. L'oeuvre dynamique et comique, mais aussi mystérieuse et dramatique, sait nous rejoindre émotivement et tous peuvent y trouver leur compte, tant en rires qu'en larmes. Le scénario nous présente le personnage de Marie, étudiante obsédée par le mythe des «pieds des anges», un récit lié au suicide de son

frère. Elle est tellement obsédée par cette histoire qu’elle rédige sa thèse à ce sujet ! Marie a une psychologie complexe particulièrement éloignée de celle des personnages hollywoodiens souvent critiqués pour leur unidimensionalité, puis est déchirée entre le désir de se démarquer et le désir d'être une jeune femme ordinaire. Elle cherche un équilibre dans sa vie. Cette recherche la conduira à rencontrer un jeune homme pour lequel elle développera des sentiments. Réussira-t-elle à atteindre un semblant de bonheur et à surmonter la peine de son passé ? Marie est jouée par deux

actrices, l'une devant jouer la Marie studieuse ainsi que terre à terre et l'autre la Marie éclatée cherchant à élargir ses horizons. Si cela ne vous convainc pas de la complexité de sa personnalité... La metteure en scène de la pièce, Julie-Anne Leblanc, est une fière représentante de l'organisation Dr Clown dont l'objectif est d'apporter un peu de joie dans la vie des enfants malades et de leurs familles. Elle est une dramaturge expérimentée et a commencé à enseigner la représentation théâtrale avant même la fin de son bac en théâtre. De plus, elle a travaillé sur plusieurs concepts afin de rendre cette représentation unique. Un voile en fond de scène


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servant à afficher des ombres à formes concrètes et un écran géant sur lequel on verra les pieds des anges se dérouler en temps réel sont des éléments techniques que la metteure en scène a ajoutés à la représentation, mettant l'accent sur beaucoup de détails visuels. «Les

pieds

des

anges»

est dramatique, comique et esthétiquement superbe, que demander de plus ? Venez encouragez nos étudiants, vos confrères et consoeurs. Procurezvous des billets à 8$, prix étudiant, ou à 10$, prix général, à la Coop du cégep dès aujourd'hui si vous désirez assister aux «Pieds des anges». La

pièce sera jouée les 15 et 16 avril dès 20h00. L'association étudiante du Cégep de Drummondville est à remercier pour sa subvention aux cours de théâtre sans laquelle la représentation n'aurait peut-être pas pu avoir lieu. Les étudiants ont hâte au jour de la représentation.

Une rencontre angélique Evelyne de la Chenelière est une jeune dramaturge québécoise reconnue. Célèbre entre autres pour sa pièce «Des fraises en janvier» traduite en plusieurs langues, elle a récemment écrit la pièce «Les pieds des anges». Un groupe de finissants en Arts et Lettres profil lettres, cinéma et théâtre prépare justement cette pièce pour la présenter à la salle Georges-Dor les 15 et 16 d’avril. C’est le 5 mars dernier que l’auteure a rencontré le groupe d’étudiants motivés pour leur parler de sa pièce, de sa carrière professionnelle ainsi que de sa vision du théâtre.

Cassandra Duguay Collaboratrice C’est avec impatience qu’on attendait Evelyne de la Chenelière à la salle Georges-Dor. Elle a gentiment accepté de venir rencontrer les étudiants qui monteront sa pièce, «Les pieds des anges», pour leur en parler. Elle a parlé également

de son cheminement, qui est d’ailleurs plutôt éclaté. Ne voulant pas s’éterniser sur ce sujet, elle a mentionné un Dec en Lettres et communications, le début d’études universitaires en lettres ainsi que le début d’études en théâtre, plus

précisément en interprétation. C’est avec Jean-Pierre Ronfard, un des fondateurs du Nouveau Théâtre Expérimental, qu’elle a fait ses débuts en tant que comédienne et avec qui elle a gardé une bonne relation. C’est lui qui l’a encouragée à écrire. Elle a également suivi des ateliers de jeu avec Pol Pelletier afin de travailler, entre autres, la présence sur scène. Evelyne de la Chenelière a choisi le théâtre comme médium, car elle considère que c’est une réunion de la littérature et de la scène. C’est comme un miroir qui poétise notre vie, une « déformation poétique », comme elle l’a appelée. L’écriture pour elle, c’est un médium qui nous force à réfléchir, qui nous stimule et nous garde vivant. On doit se questionner sur la vie pour pouvoir la transcrire dans une pièce. Elle a écrit la pièce «Les pieds des anges» pour le Théâtre Espace Go. Il est à noter que le groupe d’Arts


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Journal étudiant Le Mouton Noir et Lettres du cégep est le premier à monter cette pièce, à part les professionnels pour qui la pièce a été écrite. La pièce a été mise en scène par Alice Ronfard et Enrica Boucher et Sophie Cadieux se partageaient le personnage de Marie. Le rôle principal est dédoublé dans cette pièce pour illustrer le regard de soi sur soi, souvent dur, qui nous tire vers le bas. Le thème principal de cette pièce est la mélancolie, qui fait référence aux hauts taux de dépression dans notre société. Elle essaie aussi d’apporter une vision orientale à la fin de la pièce, qui

pourrait apporter une solution au problème de la mélancolie. C’est à la base une pièce qui se veut dramatique et humoristique, mais surtout, une pièce remplie d’espoir. Dans ses textes, Evelyne de la Chenelière cherche à faire réagir les gens; elle cherche des interprétations différentes et des divisions d’opinions sur ses textes. Elle veut faire plus que du simple divertissement. Elle essaie aussi, par le biais de ses pièces, de faire comprendre que la culture est quelque chose de très important dans une société et qu’elle ne devrait

pas être négligée. Bref, cette rencontre avec Evelyne de la Chenelière a été fort intéressante pour les étudiants afin de clarifier leur vision de la pièce. Sa présence a été grandement appréciée et une telle expérience aide beaucoup à la précision du jeu d’acteur et de mise en scène. Le groupe aimerait d’ailleurs remercier ceux qui ont permis à cette rencontre de se réaliser. Venez voir la pièce «Les pieds des anges», les 15 et 16 avril, à 20 heures, à la salle Georges-Dor.

Le cégep se démarque en environnement! Une équipe du cégep a remporté un prix au concours Pédagogie-Environnement.

Anaïs Messier anais08.messier@cdrummond.qc.ca Conformément à l’article de Véronique Hamel paru dans la dernière édition du Mouton Noir, sept étudiant(e)s ont pris part au concours qui se tenait les 19 et 20 février au cégep de Rosemont, à Montréal. Ce sont Kevin Vézeau, Stéphanie Thibodeau, MarieAlice D’Aoust, Gabrielle Théberge, Myriam Noury, Anaïs Messier

et Véronique Hamel. En tout, 32 équipes collégiales y ont tenu des kiosques présentant divers projets ou recherches à caractère environnemental. Dans sa catégorie, Engagement communautaire et entreprenariat, le groupe des Verts

de Terre a remporté le premier prix! Tous les groupes étaient évalués selon un document écrit précédemment envoyé et pour la présentation du projet devant les juges. Notre équipe a décrit

et expliqué en détail comment elle a mené à bien un événement carboneutre en semant et plantant 120 chênes. Le principe d’un tel événement est de neutraliser les émissions de gaz à effet de serre produites par le déplacement des nombreux participants à l’activité en plantant un nombre d’arbres précis qui, en faisant la photosynthèse, substitueront le dioxyde de carbone dans l’air par de l’oxygène. La première édition du projet a été si concluante que de nouveaux arbres ont été semés au mois de janvier et continuent de grandir, pour éventuellement être plantés aux abords de la rivière St-François. Les visiteurs ont, lors de ces journées, été sensibilisés à l’énorme impact que leurs déplacements quotidiens ont sur l’environnement. Vous aussi pouvez contribuer à la réduction des émissions, en faisant du covoiturage, par exemple. Ce n’est qu’une question de volonté et d’organisation!


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Les bons coups d'Amnistie internationale Il est normal d’avoir des doutes sur les répercussions d’Amnistie internationale dans ses diverses campagnes pour les droits de l’homme. Voici donc quelques bons coups dus aux efforts du mouvement à travers le monde :

Romy Coudert romy_couder@hotmail.com - L’abolition de la peine de mort au Togo. Celui-ci est le 94e pays à interdire cette sentence . - Plus de 18000 signatures ont été recueillies, afin de protéger la population de la République démocratique du Congo. Il s’agissait de la campagne SOS RDC qui a eu lieu, entre autres, au cégep de Drummondville à l'hiver 2009. - Plus de 17000 cartes ont été envoyées au Nations Unies pour la

campagne sur les enfants soldats. Charles Taylor, l’ex-président du Libéria, qui est à la source de l’enrôlement de plusieurs enfants soldats, est présentement en procès pour crime contre l’humanité. - Finalement, Désiré Munyaneza, ayant participé au génocide rwandais de 1994, à été déclaré coupable de crime contre l’humanité et de crimes de guerre, après avoir été jugé au Canada. Il s’agit de la première personne à subir ce verdict.

Il y aura prochainement une campagne au cégep de Drummondville pour les droits des Autochtones. Premièrement, un kiosque sera tenu dans l'atrium le mardi 23 mars, où il y aura une pétition à signer. De plus, le jeudi 25 mars, au local 2309, il y aura une projection du documentaire «Femmes invisibles et indivisibles», qui traite de la place et de la réalité des femmes autochtones au Québec. Le visionnement, gratuit, sera suivi d'une discussion avec une participante du film et la réalisatrice. L'association d'Amnistie internationale du cégep vous invite à y participer en grand nombre!

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Les finissants du programme arts et lettres joueront la pièce «Lentement la beauté»

Sabrina Tessier Étudiante Drummondville, le 6 mars 2010 – Les 7 et 8 avril prochains à 20h, les élèves finissants en arts et lettres du cégep de Drummondville monteront sur scène, afin de jouer la pièce de théâtre «Lentement la beauté», écrite par Michel Nadeau. Les jeunes comédiens présenteront leurs prestations dans la salle Georges-Dor du cégep. Ce projet est l’aboutissement d’un long processus amorcé au début de l’année dans le cadre de leur cours de théâtre. Cette pièce met en scène monsieur l’Homme. Celui-ci vit

une vie simple et suit constamment sa petite routine. Mais depuis qu’il est allé voir une pièce de Tchekhov, «Les Trois Sœurs», il remet en question sa vie. Il s’interroge s’il aime la vie qu’il a choisi, s’il faut mélanger l’aspect naturel à celui de superficiel pour réussir sa vie correctement… C’est une œuvre qui peut se rapprocher de nous, qui finissons toujours par nous poser des questions, mais elle contient aussi de l’humour et ce, malgré tout ce qui arrive au personnage. La plupart des personnages, plus précisément tout ceux qui sont

moins proches de l’Homme, n’ont pas de nom spécifique, car ils sont impersonnels et peuvent être n’importe qui dans notre société, tout comme l’homme, alors le spectateur s’identifie davantage à eux. «Lentement la beauté» ne fera pas que vous divertir, mais vous fera réfléchir et vous charmera! C’est madame Julie-Anne Leblanc, professeure de théâtre, qui a supervisé les étudiants et la mise en scène de «Lentement la beauté». Présentement, Julie-Anne enseigne le théâtre au cégep de Drummondville et est aussi un «Docteur Clown» pour les enfants malades, car elle désire s’engager artistiquement et


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Journal étudiant Le Mouton Noir socialement pour l’art. Julie-Anne fait des ateliers de théâtre depuis ses 19 ans, avant même d’étudier en théâtre. Elle le fait afin de transmettre aux jeunes sa pensée artistique et pour être plus proche des étudiants et de leurs réflexions. «Lentement la beauté» fut nommée meilleure production «Québec» de l’Académie québécoise du théâtre et elle reçut le prix Coup de cœur Télé-Québec du Festival annuel d’innovation théâtrale. Cela

donne une bonne idée de la qualité de la pièce et de son contenu. Aussi, «Lentement la beauté» est loin d’être la seule œuvre écrite par Michel Nadeau, metteur en scène et auteur de théâtre. Il a écrit «BUREAUtopsie », qui lui a valu le prix de la meilleure mise en scène de la Fondation du théâtre au Trident en 1994. Ainsi que «Jeanne et les anges», pour laquelle il a reçu le Masque de la production «Québec» en 1995. Finalement, nous vous invitons à venir encourager les étudiants et voir le résultat de leur

travail, en vous procurant les billets auprès des finissants ou à la Coop du cégep. -30Sabrina Tessier, étudiante Cégep de Drummondville 819-394-2400 Sabrina09.Tessier@cdrummond. qc.ca

Environnement Défi Climat: tout le Québec passe à l’action! Le Cégep de Drummondville et le comité environnemental les Verts de terre sont fiers de participer au Défi Climat, la plus vaste campagne de sensibilisation et de mobilisation pour la lutte aux changements climatiques à travers le Québec. Défi Climat invite les citoyens à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) en s’engageant à modifier leurs habitudes de vie et de déplacement. Pour les aider, elle propose une trentaine de gestes simples et concrets ayant des impacts positifs sur l’environnement, la santé, la société et l’économie.

Véronique Hamel Journal le Mouton Noir Pour le lancement du Défi Climat le 10 mars dernier, le Choeur Vert a animé le Café Clovis en chantant huit succès aux paroles à saveur

écolo. Andréanne Blais, du Conseil régional de l'environnement du Centre-du-Québec, a présenté le Défi et Denise Jamison, directrice

des études, a annoncé ses propres défis: elle et son conjoint n'ont maintenant qu'une automobile, et elle marchera au cégep au moins trois fois par semaine à compter d'avril. Enfin, une journaliste de Cogeco était présente et les Verts offraient gratuitement du café (dans des tasses réutilisables, bien sûr!) En 2009, plus de 290 entreprises privées et institutions des régions de Montréal et de Québec se sont impliquées dans cette lutte collective et ont convaincu 36 597 citoyens de s’engager à poser des gestes pour réduire leurs émissions de GES. En tout, ce sont près de 60 000 tonnes de CO2 qui ont été épargnées cette année, l’équivalent de retirer des routes près de 22 500 voitures. Cette année, le Défi s'étend à


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tout le Québec: Drummondville!

faisons

briller

La compétition est lancée entre les étudiants et le personnel du cégep (professeurs inclus). Le but est d'atteindre 17,5% de participation,

soit 360 élèves et 45 employés. Les progrès pourront être constatés sur un thermomètre géant. Sachez que les membres du personnel ont une longueur d'avance, car tous les membres de la direction du Cégep se sont engagés personnellement! Par

exemple, Pierre Grondin, directeur des études, relèvera son défi : par une belle journée du mois d’avril, il partira à l’aventure et viendra au cégep à vélo! Alors ne perdez plus un instant et inscrivez-vous avant le 20 avril 2010 au www.deficlimat.qc.ca!

Société Emmanuel Jal, témoignage d’un enfant soldat Cet homme est né au Soudan, plus particulièrement au Darfour, au début des années 80. En fait, il ne connaît pas la date ni même l’année exacte de sa naissance. Sa mère et beaucoup de ses amis sont morts dans une guerre à laquelle il a pris part en tant qu’enfant soldat. Pendant une bonne partie de sa vie, il a été obligé de lutter pour survivre. Et maintenant, il témoigne avec sa musique. son autobiographie, «War child : A child soldier’s story», sont parus récemment.

Anaïs Messier anais08.messier@cdrummond.qc.ca Emmanuel Jal est né au Soudan, plus particulièrement dans la région du Darfour. Dès ses huit ans, alors qu’une guerre de religions faisait rage chez lui, son père l’envoie en Éthiopie avec d’autres enfants de son village. Làbas, il a bel et bien été à l’école comme prévu, mais a surtout été entrainé à se battre comme enfant soldat. La première bataille à laquelle il prend part avec l’Armée populaire de libération du Soudan (nommée SPLA), a lieu alors qu’il a neuf ans. Pendant 4 ans, il vivra au quotidien avec d’autres enfants comme lui, dans des conditions inimaginables. À l’âge d’environ 13 ans, il s’enfuit et est recueilli par Emma McCune, une travailleuse humanitaire Britannique qui l’emmène clandestinement au Kenya pour prendre soin de lui. Malheureusement, Emma, devenue sa protectrice, meurt des suites d’un accident de voiture quelques mois plus tard. Emmanuel est alors pris en charge et éduqué par différents professeurs, en voyageant toujours entre la GrandeBretagne et le Kenya. C’est d’ailleurs

une religieuse qui lui fait prendre goût au chant et lui fait réaliser qu’il a un certain talent pour la musique. À partir de 2000, Jal commence à chanter plus professionnellement. En 2005 sort son premier disque, «Gua», qui signifie «paix» dans sa langue natale, le Nuer. Mais c’est véritablement avec «Warchild», paru en 2008, que sa carrière internationale est lancée. En plus de ces deux disques qui nous en font connaître plus sur lui, un documentaire sur sa vie, aussi intitulé «Warchild» et

Depuis ses débuts en musique, le rappeur a collaboré avec quelques ONG comme Oxfam et Amnistie Internationale. Cette dernière a réalisé la vidéo «The Price of Silence», dans laquelle Jal chante, et qui souligne les 60 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Plusieurs autres artistes connus mondialement participaient aussi à la campagne, comme Damian Marley et Aterciopelados. Il a de plus offert une performance au spectacle organisé pour le 90e anniversaire de Nelson Mandela à New York et enregistré l’album «Warchild - Help a Day in the Life» avec Coldplay, Gorillaz et Radiohead. Aussi, on a pu entendre sa musique dans le film «Diamant de sang», qui traite en partie de la réalité des enfants soldats. Même s’il est de plus en plus connu et engagé à travers le monde, le chanteur a toujours le bien-être de son pays à cœur. Il a fondé l’organisme GUA Africa, dont la mission est de fournir une éducation de base à des familles et des enfants qui, autrement, n’auraient


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pour souligner «l’anniversaire» du début de son jeûne et remercier tous ceux qui ont donné à GUA Africa, il a mis en ligne une toute nouvelle chanson, «We fall», à des fins de téléchargement gratuit. La piste est toujours disponible sur son site officiel. Le jeûne vous semble une campagne de financement assez radicale? Tout de même, rien ne vous empêche de faire un don pour la construction de l’école de Leer, ou simplement de visiter le site de l’organisme et de faire connaître la cause! Encourageons Emmanuel Jal dans sa lutte pour l’éducation et pour la paix! «I believe I survived for a reason, to tell my story,to touch lives.» pas eu l’opportunité de s’instruire. Le dernier projet de l’ONG : la construction d’un «complexe d’éducation» baptisé Emma Academy (en hommage à Emma McCune). La phase un consiste en la réfection de l’école primaire de la région de Leer, au Sud-Soudan, littéralement infonctionnelle jusqu’à maintenant, en ajoutant cinq nouvelles salles de classe au bâtiment et en construisant le tout premier bloc sanitaire du coin. Le coût des ces travaux est estimé à 220 000$, dont 83% ont déjà été amassés.

La phase deux visera à construire une école secondaire, une première pour la région, puis quelques installations de sport et des locaux pour la formation d’enseignants. En plus d’être respectueux de l’environnement, le projet créera des emplois locaux, ce qui n’est pas à négliger dans ce coin de la planète. Emmanuel Jal, dans le but d’amasser des fonds pour sa fondation, a commencé à ne manger qu’un repas par jour, et il le fait depuis plus d’un an déjà. D’ailleurs,

Emmanuel Jal Liens (en anglais seulement): Site officiel : www.emmanueljal.org GUA Africa : www.gua-africa.org Lien de la vidéo «The Price of Silence» : www.youtube.com/watch?v=xevGz8_ MBKk

Du nationalisme de minorité au populisme de nationalité Dérives de la liberté et vieillissement de notre civilisation

François Munyabagisha Collaborateur Notre civilisation est fondamentalement celle de la liberté universelle et des libertés collectives. C'est-à-dire la liberté d'opinion, de religion, d'habillement, de mouvement, d'idées et d'actions, etc.

Le «bug» des libertés, c'est la limite de la liberté. Certains croient et réclament la liberté de tuer, ou de se tuer, d'autres le devoir plus que la liberté de les en empêcher. Certains sont libres de se promener

«nus», de se vendre «nus», d'autres se veulent libres de se voiler tout le corps sauf les yeux! Le «bug», ils s'entrechoquent, les uns se disent outrés par l'accoutrement des autres! Où est la liberté tant vantée de notre civilisation? Ici au Canada comme en Europe, des ondes de frictions


12 «anti-islamiques» soulèvent des vagues. Un symbole exagérément ou aveuglement «religieux», en l’occurrence le voile de musulmane, provoque une levée de boucliers politiques. Je constate un glissement d'un conflit de libertés de religions vers un terrain areligieux. En France et en Suisse notamment, les «nationalistes» montent aux barricades contre l’islam, contre la religion! C'est contre nature. Jadis, d'autres religions auraient déclenché une croisade, pour contrer une certaine dérive islamiste. Pourquoi les «nationalistes» font-ils une guerre de religion? Est-ce que des organisations politiques ou occultes se cacheraient derrière le «niqab» pour justifier la levée du bouclier politique? Pourquoi tant de tapage pour un problème que l’ordre religieux est supposé être en pouvoir de régler? Pour construire le monde des libertés, notre civilisation a tablé sur une organisation politique «laïque», et la séparation des champs de

Journal étudiant Le Mouton Noir juridiction des différents ordres de l’organisation sociale humaine. Aujourd'hui, il est manifeste que ces considérations sont galvaudées. Tout se mélange. Peu à peu, nous revenons à la case départ où le politique s'occupait du religieux. C'est pire qu'hier, quand le religieux guidait le politique. Je ne prêcherais certes pas pour les «croisades». Je crois qu'il y a de la place pour toutes les religions, et je crois que le défi est de dire à chacune d'elle de soigner ses façons de «servir Dieu», la société et l'humanité. C'est aux chefs religieux de faire le ménage, et non aux politiciens, encore moins aux citoyens, fidèles ou «infidèles», croyants ou athées. Dérives majorités

nationalistes

de

Qu'à cela ne tienne, notre civilisation est sur une pente raide. Il y a partout une résurgence du «nationalisme» de «majorité». Et c'est là le danger. On a vu il y a 15 ans,

au Rwanda, des gens se réclamant d'une majorité hutu qui ont ressenti une menace venant d'une minorité tutsi, et qui ont perdu tout contrôle jusqu'à faire sombrer le pays dans des génocides. Il y a plus d'un demisiècle, les nationalistes allemands ont cédé à une paranoïa dirigée, et nous connaissons la suite. En Suisse, en France, au Canada, etc., on voit de plus en plus des politiciens d'extrême gauche harponner sur les cordes ethnocentristes, nationalistes, pour gagner des sièges. Le nationalisme n'est pas mauvais, doit-on dire, mais il ne fait pas bon ménage avec la liberté. C'est pour cela que les marchandises ont plus de liberté de mouvement entre pays et entre régions que les humains! Si la liberté meurt, c'est le nationalisme qui revient, et on connait bien la suite. Ce que nous ignorons, c'est quand et d'où tirer une nouvelle inspiration pour une nouvelle civilisation. http://www.vigile.net/Marinele-Pen-La-religion

Lettre ouverte Le transport en commun n’est plus gratuit à l’Université de Sherbrooke

Olivier Robichaud Collaborateur Si vous êtes en dernière année de cégep et que vous contemplez les choix qui s’offrent à vous pour l’université, peut-être avez-vous jeté un coup d’œil sur l’Université de Sherbrooke. Peut-être avez-vous même entendu parler du programme de libre accès aux autobus de la ville. Quoi, les mots « libre accès » ne vous disent rien? C’est normal, la plupart des gens parlent de gratuité lorsqu’ils évoquent ce programme. Cette gratuité ne sera plus dans les années à venir. L’UdeS étant aux

prises avec un déficit de plusieurs millions de dollars, elle cherche à financer son programme à même les poches des étudiants. C’est pourquoi elle entend imposer des frais de 20 $ par session dès cet été, suivis de 20 $ supplémentaires l’an prochain. Qui plus est, ces frais seront majorés aux augmentations annuelles que la Société de transport de Sherbrooke (STS) impose pour tous ses services, soit environ 2 % par année.

Entendons-nous: ce que l’UdeS entend nous facturer est de loin inférieur aux sommes déboursées normalement pour une passe d’autobus de la STS. Cependant, il est important que vous ayez toutes les informations pertinentes avant de choisir l’institution universitaire qui vous convient. Actuellement, les associations étudiantes de l’UdeS négocient pour trouver un terrain d’entente avec la direction. D’autres étudiants se regroupent également pour trouver des solutions de financement. Mais il semble inévitable, jusqu’à présent,


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Olivier Robichaud

que les étudiants paient une grande partie de la facture du programme (qui s’élève à 1,6 million pour l’année à venir).

Soyez donc avisés : bien que vous payerez moins cher qu’ailleurs pour le transport en commun en étudiant à l’Université de Sherbrooke, ces services ne seront plus gratuits.

Étudiant au baccalauréat communication, rédaction multimédia

en et

Université de Sherbrooke

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