LYON PEOPLE Février 2024

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Les 13

Évènements QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

N°246– Février 2024

People at home

JEAN FUSARO café des lyonneS

NAÏMA BALADI

LE BONHEUR DE PEINDRE À 98 ANS

interview

THIERRY FONTAINE COMMENT SORTIR LES RESTAURATEURS DE LA CRISE

MARCO CHOPIN À FOND LA FORME


N°246– Février 2024

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TRAVAILLE QUE VAILLE !

J

’ai vécu une époque où l’on ne mesurait pas son temps, une époque où l’on s’épanouissait davantage à son bureau ou dans son atelier que sur les courts de tennis ou à faire la sieste, une époque où lorsque l’on faisait du syndicalisme, c’était le soir et non pas pendant les heures de travail, une époque où les stagiaires ou les jeunes embauchés se défonçaient sans se demander s’ils étaient ou non exploités, une époque où l’on savait qu’en échange d’un salaire on avait des devoirs vis-à-vis de la société qui nous employait, une époque où la retraite était attendue avec angoisse, comme une punition et non avec impatience comme une rédemption...

Aujourd’hui, nos enfants et nos petits-enfants toute honte bue, nous expliquent qu’il n’est pas question pour eux de travailler. Ce qu’ils veulent, c’est tout simple et on se demande pourquoi on n’y a pas pensé plutôt, c’est gagner le maximum d’argent en ne faisant rien. Rien d’étonnant lorsqu’on sait que les instituteurs et des professeurs contaminés par le discours soixante-huitard refusaient d’inculquer le goût de l’effort à des générations d’écoliers aujourd’hui sur le pavé, lorsque l’on sait que des intellectuels et des journalistes ont pondu pendant des années bouquins et articles laissant entendre qu’on produirait davantage en travaillant moins, lorsque l’on se souvient que François Mitterrand avait inventé un ministère du temps libre ! Qui a pu croire que l’on pourrait enrichir le plus grand nombre en créant moins de richesse ? Qui a pu croire qu’on supprimerait la pauvreté en conduisant la France à la faillite ? Qui a pu croire en un paradis terrestre où l’homme ne serait plus obligé de travailler ? Ne comptons pas sur Mélenchon, Sandrine Rousseau et leurs amis Verts ou de la gauche « nupéisée » pour les réveiller et leur dire qu’il n’est pas de plus grande satisfaction que le sentiment d’avoir bien accompli son travail et pour leur redonner l’envie de se battre, le goût de l’effort. Ne comptons pas non plus sur une classe politique d’une lâcheté inouïe qui depuis plus de 40 ans n’ose pas reprendre en main l’éducation nationale pour la faire redevenir ce qu’elle fut. Ne comptons pas non plus sur une femme ou un homme providentiel. On a vu ce que cela donnait dernièrement. Moi, à la place de tous ces jeunes qui, par refus du système, ne veulent pas se commettre dans le travail, j’apprendrais rapido le chinois ou l’arabe pour pouvoir communiquer avec leurs futurs maîtres qui les boufferont tout crus dans quelques années...

Jean-Marc Requien

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SOMMAIRE

FÉVRIER 2024

P.24

08

LA VIE LYONNAISE

CHANGEZ DE VUE CHANGEZ DE VIE

10

LA VIE POLITIQUE

Séparez-vous de vos lunettes !

16

LA VIE ÉCONOMIQUE

20

LA VIE CULTURELLE

22

LA VIE JURIDIQUE

24

LA VIE GASTRONOMIQUE

34

PEOPLE AT HOME

JEAN FUSARO

LE BONHEUR DANS L’ATELIER 38

P.34

CAFÉ DES LYONNES NAÏMA BALADI

40

MEGÈVE PEOPLE

42

DOSSIER SPÉCIAL

FORME

COMMENT LES PEOPLE GARDENT-ILS LA FORME ? 52

STYLE GASTRONOMIE

54

PEOPLE SPORT ASVEL — FENERBAHCE LOU — CONNACHT

P.42

59 PEOPLE EVENTS LES 13 ÉVÈNEMENTS QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER

P.56

82

CARNET MONDAIN

Lyonpeople.com n°246 - Février 2024

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : Marco Chopin par Alexandre Moulard Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com Directeur de la rédaction Marc Engelhard Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com Journalistes Fanny Suteau, Christian Mure Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com Directrice de clientèle Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43 Directrice du TOP 500 des Lyonnais Clémence Bricon - clemence@lyonpeople.com Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com Assistante commerciale Adèle Rochas - adele@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com Photographes Saby Maviel, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Didier Michalet, Karine Bourgain, Charles Edouard Gil et Lola Pelotier Ont collaboré à ce numéro Laurette, Alexandra Carraz, Sophie Guivarch, Philippe Lecoq, Jacques Bruyas, Franck Girardet, Jean-Marie Nauleau, Jacques Donnay. Diffusion Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site lyonpeople.com Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

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LA VIE LYONNAISE

LES ARTICLES LES PLUS LUS SUR NOTRE SITE WEB - Le combat d’Hervé Legros pour sauver Alila (Actualités People lyonnais) - Le crépuscule du Hard Rock Café (Rubrique : Bar Restaurants) - La crise de nerfs de Grégory Doucet aux vœux de Pierre Oliver (Actualités politiques)

- Oh My Wine met l’évènementiel en bouteille (Actualités économiques) - Les vœux du Maire de Lyon sabotés par des petits plaisantins (Actualités politiques) - Fermeture du parking TCL d’Oullins. Le relais de la bêtise… (Actualités politiques)

QUAI SARRAIL

LA PISTE CYCLABLE DÉJÀ DÉTRUITE

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ne piste cyclable de dernière génération est en cours de démolition... entre la place Lyautey et le cours Lafayette. On prend les mêmes et on recommence, sans que cela n’émeuve personne, aussi bien à la Métropole, qu’à la Chambre régionale des Comptes (CRC) trop occupée à chercher des poux dans le cercueil de Gérard Collomb au sujet du chantier Vinci de la Part-Dieu. Et pourtant, il y aurait à redire concernant le gaspillage d’argent public autour des pistes cyclables écologistes... Six mois après la gabegie du quai Claude Bernard (en face de Lyon II), dont la piste cyclable tout juste inaugurée par Bruno Bernard avait été démolie pour permettre d’acheminer un réseau de stations électriques VNF, le même scénario est en cours dans le 6ème arrondissement, aux abords de l’ancien Bus Café. Sa construction en 2019 avait déjà occasionné la suppression d’une voie automobile, mais apparemment ça ne suffisait pas pour les obsédés de la bicyclette ! La piste qui relie la place Lyautey au cours Lafayette est à nouveau en chantier pour pouvoir l’élargir à 4 mètres, condition à priori indispensable pour qu’elle ait les caractéristiques d’une autoroute à vélos écolos. Les travaux de cette portion de la voie lyonnaise 1 ont été confiés à l’entreprise Roger Martin (sous-traitant de NGE ?). Ils mobilisent des camions et des chargeurs. Les ouvriers s’emploient à démonter le muret séparant la piste du quai et occupent la voie de droite. Des rails de sécurité en béton ont été installés sur toute la longueur, il n’y a plus qu’une seule voie de circulation pour les automobiles entre le Pont Lafayette. Résultat : des dizaines de places de stationnement vont disparaitre et le trafic automobile est saturé à toute heure de la journée. Les riverains et les commerçants sont à bout. Les automobilistes aussi. Sans parler des véhicules de sécurité coincés dans les embouteillages, comme nous en avons été témoins. Si l’on s’en tient à la communication aléatoire ou volontairement mensongère des écologistes (comme c’est le cas sur le boulevard Stalingrad, où ils accusent deux mois de retard), les travaux vont largement dépasser les 10 mois, soit à la fin de l’été 2024, car ils vont se poursuivre par tronçons sur le quai Augagneur. « À partir du 5 février, c’est le pont Lafayette qui sera fermé à la circulation pour une durée prévisionnelle de six semaines afin de permettre l’aménagement du carrefour Lafayette — Sarrail — Augagneur » annoncent nos confrères du Journal du BTP. Qui ne précisent pas que là aussi, les aménagements cyclables du pont sont flambant neufs ! Vivement qu’on passe à autre chose en 2026.

AGENDA SALON SBE Le salon de l’évènementiel et du tourisme d’affaires Jeudi 8 et vendredi 9 février 2024 Village du LOU Rugby à Gerland – Lyon 7 Organisation : Yves Rioton

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LA VIE POLITIQIE

TRANSALPINE LYON-TURIN

GILLES GASCON, AGENT DE LIAISON Le maire de Saint-Priest Gilles Gascon, s’est rendu à Turin, mardi 16 janvier, pour rencontrer le maire et président de la Métropole piémontaise, ainsi que le président de la Région Piémont, afin d’échanger au sujet de la liaison ferroviaire Lyon-Turin Texte : Fanny Suteau – Photos © DR / Lyon People

S

i, côté italien, le projet fait consensus, c’est plus compliqué chez nous. « L’opposition des exécutifs écologistes lyonnais à la liaison ferroviaire Lyon-Turin est un signal très négatif qui ne reflète pas du tout la réalité », explique Gilles Gascon. Ce grand projet européen se heurte finalement à des positions idéologiques insensées, puisqu’il n’y a pas plus écologique que le fret ferroviaire, alors que le nombre de camions sur les routes de Savoie est exponentiel. Avec ce déplacement, Gilles Gascon a notamment voulu rassurer les élus italiens quant à l’attachement des Lyonnais à ce projet. « Le dernier sondage démontre une adhésion des habitants de la Métropole à plus de 80%. La Région Auvergne-Rhône-Alpes se mobilise fortement », souligne le maire de Saint-Priest et conseiller communautaire du Grand Lyon. Gilles Gascon a rappelé son engagement envers la réalisation du LyonTurin, « pour relever les défis écologiques et économiques ». Les élus italiens seront prêts dans les temps et ont fait part de leurs inquiétudes concernant les retards de la France dans la réalisation des voies lyon people • février 2024 • 10

d’accès françaises au tunnel sous les Alpes. Le président de la Chambre de commerce italienne à Lyon, Igor Stamboulian, a proposé d’organiser une grande conférence en faveur du projet, réunissant les acteurs institutionnels et économiques, afin de poursuivre la dynamique franco-italienne.

“LES ITALIENS ATTENDENT QUE LA FRANCE RESPECTE SES ENGAGEMENTS”

Un calendrier à tenir. Une ultime réunion de négociation entre l’État et les collectivités locales s’est tenu jeudi 18 janvier pour boucler le plan de financement de la section française de la liaison, avant la date butoir du 30 janvier pour bénéficier des subventions de Bruxelles. Le maire de Turin, Stefano Lo Russo, et le président de la Région Piémont, Alberto Cirio, s’inquiètent que du fait que le financement ne soit toujours pas bouclé et qu’aucun dossier n’ait encore été déposé par la France. Les deux élus ont également exprimé leurs préoccupations concernant la coupure pendant plus d’un an de la voie ferrée reliant la France et l’Italie, à la suite de l’éboulement survenu fin août 2023 en Maurienne. « Ils attendent de la France que la remise en service de la ligne soit réalisée le plus rapidement possible car cette coupure affecte sérieusement l’économie de toute l’Italie du Nord », témoigne Gilles Gascon. Avec 42 maires de la Métropole de Lyon sur 58 en faveur de la transalpine, l’heure est plus que jamais à la mobilisation de tous les acteurs. C’est donc ce message que le maire de SaintPriest souhaite porter auprès de la Préfète Fabienne Buccio, du Président de la Région Laurent Wauquiez. Message reçu, la Région AURA a porté sa participation à 33 millions d’euros pour boucler le budget des études

Lancement de la plateforme

Faitesvosvoeuxpour2024.fr Lancée à l’initiative des maires Gilles Gascon et Véronique Sarselli, la plateforme participative, entend permettre aux habitants de la Métropole de témoigner de leurs exaspérations. Alors à l’heure où la métropole de Lyon subit un certain « déclassement économique » et doit se plier à une attractivité en berne, la plateforme vise à « identifier les sujets à travailler en priorité », en offrant aux habitants, « un vrai espace d’expression ». « Nous ne sommes pas là pour recueillir des doléances, mais pour identifier quels sont les vrais sujets qui doivent faire l’objet d’un projet futur », décrit encore la maire de Sainte-Foy-lès-Lyon, à l’heure de vanter les mérites d’un site internet articulé autour « d’un petit questionnaire rapide à remplir ». « On leur propose dans un premier temps, les sujets qui les exaspèrent le plus. Dans un second temps, on leur demande d’identifier les sujets qu’ils voudraient travailler en priorité », évoquent les deux édiles. Et si cette démarche est partie des « remontées des citoyens », faisant état de « choses qui ne vont pas », la plateforme vise aussi à « lancer une dynamique citoyenne ». Voire à dessiner les contours d’un programme précis… pour les prochaines élections. faitesvosvoeuxpour2024.fr



LA VIE POLITIQIE

Vœux du maire de bron

JÉRÉMIE BRÉAUD

« LA SÉCURITÉ À LYON, CE N’EST PLUS UN DÉPÔT DE BILAN, C’EST UNE FAILLITE ! » Plus d’un millier de personnes sont venues applaudir Jérémie Breaud qui présentait ses vœux aux Brondillants — en mode cavalcade — dans le cadre de l’hippodrome de Bron-Parilly. Texte : Marco Polisson – Photos © Karine Bourgain

J

érémie Breaud s’est-il assagi ? Pas sûr. Trois ans après sa victoire historique à Bron, le maire quadra est toujours aussi punchy. Certes, l’Orchestre de l’École de Santé des Armées a remplacé les sexy pom pom girls de l’an dernier, mais la tonalité politique reste sensiblement la même : « Réveiller la belle endormie, n’était pas qu’un slogan de campagne, c’est bel-et-bien devenu une réalité ». En trois ans, Jérémie Breaud a réussi à rendre beaucoup plus respirable l’air brondillant : « Il n’y a plus de mariages qui débordent, il n’y a plus de rassemblement sauvage de tuning qui réunissait tous les vendredis soir jusqu’à 4 000 personnes et il n’y a plus, pour la deuxième année consécutive, de voiture qui a brûlé la nuit du 31 décembre ! Juste un chiffre... jusqu’en 2020, c’était plus de 130 voitures qui brûlaient par an ! En 2023, c’est une trentaine de voitures, trente de trop vous allez me dire, mais c’est 4 fois moins qu’avant ! » Des résultats à mettre en parallèle avec ceux de Lyon victime d’une insécurité croissante, sans parler du vandalisme systémique et des pillages de l’été dernier : « Je rappelle que le Maire de Lyon Grégory Doucet avait préféré planquer sa Police Municipale en lui ordonnant de rester à l’Hôtel de Ville plutôt que d’être sur le terrain à protéger notamment les commerces. Je parlais l’an dernier, ici même, d’un dépôt de bilan total sur la sécurité à Lyon. Un an après, ce n’est plus lyon people • février 2024 • 12

un dépôt de bilan, c’est une faillite ! » De ce volet sécuritaire maîtrisé, découle une qualité de vie plus douce à Bron qui va pouvoir proposer — sur le modèle de Mornant — une mutuelle locale à ses habitants. En termes d’aménagements, le grand projet brondillant concerne la place de la Liberté : « La plus grande place urbaine de la Métropole après Bellecour va devenir la Place centrale du village où il fera bon de se retrouver entre amis, en famille ou seul ». C’est là que s’est tenu en septembre 2023, le premier Mondial de pétanque qui sera reconduit en 2024. Une ville confrontée à des décisions arbitraires (notamment pour le tracé de la piste cyclable n°12) mais qui retrouve des couleurs et met enfin en valeur son patrimoine. À l’instar du Fort de Bron « qui va encore plus s’ouvrir sur l’extérieur avec l’arrivée d’un accrobranche au printemps et d’un escape game avec la licence « Fort Boyard » en septembre. D’autres projets sont en cours et nous garderons la dimension patrimoniale et mémorielle du lieu en lien avec l’association du Fort. »

La grande famille de la droite et des centristes était réunie pour applaudir l’étoile montante de la politique lyonnaise et ses succès.

Le patrimoine

de Bron à l’honneur Souvent méconnu, le patrimoine brondillant sera mis en valeur par Lyon People à l’occasion d’un magazine spécial édité en juin 2025. Ce numéro intégrera la collection patrimoine qui comprend notamment le boulevard des Belges, Ecully, Sainte Foy Les Lyon et bientôt Tassin La Demi-Lune dont la sortie est programmée en juin 2024.


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LA VIE POLITIQUE

“NOUS AVONS UNE RÉGION ADMIRABLE, PLEINE DE DYNAMISME, D’ÉNERGIE ET D’ENVIE“

Laurent Wauquiez entouré de Pierre Oliver, maire de Lyon 2 et de Renaud Pfeffer, maire de Mornant

Vœux du Conseil régional

LAURENT WAUQUIEZ

VEUT « S’APPUYER SUR L’ÉNERGIE DE NOS RÉGIONS » Critique envers un gouvernement déconnecté des attentes régionales, Laurent Wauquiez a vanté les mérites de ses territoires lors de ses vœux à la presse. Texte : Morgan Couturier – Photos © Lyon People

I

l n’est certes pas encore roi, en témoigne l’absence de fève dans cette galette partagée avec les journalistes. Mais qu’importe, Laurent Wauquiez n’entend pas rester un marginal, à l’échelle du territoire français. Il en va de sa région et de ses territoires qu’il entend promouvoir et protéger. « C’est une belle réussite collective », se sera-t-il félicité, à l’heure d’évoquer des comptes à l’équilibre, permettant d’épargner ses habitants de taxes supplémentaires, y compris sur les cartes grises, comme purent le faire certains confrères. « Comment le gouvernement actuel va-t-il pouvoir corriger les choses ? Regardez le ministre des Transports qui, dans une approche 100% parisienne, conduit une politique de transport 100% parisienne. L’État finance le Pass Navigo des Franciliens (contre 200M€, ndlr). Je ne demande pas que ce soit enlevé aux habitants d’Ile de France, mais pourquoi l’habitant de Saint-Etienne, de Grenoble, de Clermont n’a pas le droit à ce que l’État participe aussi à soulager le prix de son abonnement ? Pourquoi l’État met 40 milliards sur le Grand Paris Express alors que si on aboutit, ne serait-ce qu’au financement d’une étude d’un RER lyonnais, on serait déjà

lyon people • février 2024 • 14

très content », a-t-il pointé, regrettant aussi les disparités d’investissement en matière de culture entre Paris et sa région (800€ par habitant à Paris, contre 20€/habitant en AURA).

UNE MUTUELLE RÉGIONALE, 20% MOINS CHÈRE, LANCÉE EN JUIN 2024 Reste que pour Laurent Wauquiez, l’un des défis majeurs de cette nouvelle année, réside surtout sur l’amélioration de la santé de ses concitoyens, alors que de récentes enquêtes pointent une différence de vie de l’ordre de 15 années entre le monde urbain et le monde rural. « 60% des habitants de la région, disent que l’accès à la santé leur est difficile. Je veux plus de santé dans notre région », exposa Laurent Wauquiez. À la clé, le financement de maisons de santé, d’hôpitaux de proximité, un plan de soutien aux pharmacies, mais aussi et surtout, l’instauration d’une mutuelle régionale. « Nous avons décidé de tenter un

chemin innovant, en mettant en place une mutuelle régionale, qui comprendra des offres attractives, dont l’objectif est qu’elles soient 20% inférieures aux offres comparables du marché », a-t-il promis. Avant de poursuivre : « Nous n’allons pas inverser la politique de santé nationale, mais je crois profondément que l’on peut, à notre place, arriver à changer les choses et soulager les territoires qui se sentent abandonnés ». Une manière d’idéaliser un peu plus une région de plus en plus attractive, à l’intérieur de laquelle la moitié des projets de relocalisation français, se réalise. « Une extraordinaire satisfaction », pour l’élu régional, convaincu que « l’atout de la France se retrouve dans la conjonction de grandes métropoles comme Lyon, Grenoble ou Saint-Etienne et des villes comme Issoire, le Puy-en-Velay ou Vichy ». Le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes a également réitéré sa joie d’accueillir les JO d’hiver 2030 et de figurer parmi les régions les plus attractives de France. Alors qu’importe la couronne, Laurent Wauquiez entend aider la région Auvergne-Rhône-Alpes à régner sur le territoire français. Telle est sa promesse et sa mission pour 2024.


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LA VIE ÉCONOMIQUE

L’APPLICATION “SÉLECTIVE, LUDIQUE ET EFFICACE” POUR SORTIR À LYON

Après avoir lancé spot+ en septembre 2023, la lyonnaise Luana Di Litta, 24 ans, poursuit le développement de son projet. Les meilleures adresses pour sortir sont à retrouver sur cette application gratuite pour les utilisateurs, qui compte déjà plus de 3000 téléchargements.. Texte : Fanny Suteau – Photos DR

Lyon People : Quel est votre parcours ? Luana Di Litta : J’ai grandi dans le milieu de la restauration lyonnaise, et je travaille depuis maintenant trois ans avec mes parents (Christine et Thierry Di Litta, ndlr) sur nos établissements Barabaar, Jojo Pizza et Jobaar en tant que responsable communication et événementiel. L’application spot+ est sortie le 19 septembre 2023 et depuis octobre, Andréa Hupin m’a rejointe en renfort en tant qu’alternante. Quel est le concept de spot+ ? C’est une application sélective, ludique et efficace, qui répertorie les meilleures adresses de Lyon. Il y en a 350 et pas une de plus. Pour sélectionner les spots, j’ai effectué une synthèse globale des adresses qui revenaient le plus souvent sur les moteurs de recherche (Instagram, Google, TripAdvisor...). Un questionnaire a également circulé auprès des Lyonnais et des gens de passage pour identifier les meilleures adresses. Le but étant de créer un outil juste, utile et efficace pour le milieu de la restauration et de l’événementiel. Une mise à jour est prévue dans les prochains mois avec deux changements majeurs : l’ajout d’amis simplifié et un système d’analyse de qualité des spots par les utilisateurs. Quels sont les avantages pour les établissements qui adhèrent à spot+ ? Il existe différentes formules d’adhésion personnalisables et créées sur mesure en fonction de chaque demande. En plus de la visibilité et du gage de qualité que leur apporte l’application, certains spots ont accès au back-office et sont autonomes concernant leur contenu. À noter qu’un établissement qui n’organise pas d’événements trouve sa place lyon people • février 2024 • 16

sur l’application tout autant que les créateurs d’événements qui n’ont pas d’adresse fixe. Comment trouvez-vous vos utilisateurs ? Nous organisons des événements spot+ chez nos partenaires pour créer un réel lien entre les utilisateurs actuels et futurs, les spots et nous. L’objectif à long terme est de créer une communauté engagée. La mise en place du signe spot+ et du sigle PLV (Publicité sur le Lieu de Vente, ndlr) permettent aux spots d’être reconnaissables en un coup d’œil, sans avoir à ouvrir l’application. Nous utilisons Instagram (@spot.lyon) pour diffuser les vidéos tournées dans les spots et informer des futurs événements. Rendez-vous le 8 février au Mos Pub à Bellecour pour le prochain !

spot ». En cas de vote négatif, ils pourront laisser un avis, visible seulement en interne. L’intérêt ? Maintenir et garantir la qualité du répertoire par les utilisateurs, qui jouent un rôle important sur le futur d’une adresse. L’absence d’algorithme est volontaire, cela permet de mettre tout le monde sur un pied d’égalité. Vous prévoyez prochainement de « booster » l’application avec de nouvelles adresses ? Oui, nous lançons la formule spéciale « spot boost ». Nous avons sélectionné 20 établissements ouverts il y a moins d’un an, qui n’ont pas encore forcément de trésorerie mais qui ont beaucoup de potentiel. Nous allons travailler en collaboration avec un influenceur dès février en réalisant des tournages dans ces 20 futurs spots. Les vidéos seront à retrouver sur notre page Instagram (@spot.lyon). Souhaitez-vous développer l’application dans d’autres villes ? Oui, nous avons commencé à faire du repérage à Marseille et avons créé la base de données mais il faudra du temps. Actuellement, on se concentre sur Lyon et ses alentours. La priorité est de développer au mieux l’application ici pour commencer.

Ce marché évolue constamment. Comment allez-vous vous assurer qu’il s’agira toujours des 350 meilleures adresses ? En plus de mentionner s’ils ont testé une adresse, les utilisateurs pourront voter si « oui, c’est un spot/non, ce n’est pas un

Manger un bout, boire un coup... changez vos habitudes ! Découvrez l’application qui réunit les meilleures adresses et évènements >>>



LA VIE ÉCONOMIQUE « En étudiant l’univers de la rencontre amoureuse, j’ai constaté un gap énorme entre les sites de rencontre et les agences matrimoniales. Un manque d’offres intermédiaires dans lesquelles s’identifier. Mon agence a pour vocation de redonner confiance, de bousculer les idées reçues avec une approche singulière et intuitive qui garantit une stricte discrétion (pas de photo en ligne) et une grande fiabilité. Je rencontre chaque personne et chaque inscription est vérifiée. Fini les mauvais plans ! Pour enfin ne plus rencontrer n’importe qui à n’importe quel prix » Le concept ? Virginie passe du temps avec chacun de ses clients afin de définir leur profil. « J’aborde tous les sujets sans tabou, du sexe à la religion en passant par l’argent... L’intelligence émotionnelle est au cœur de mon approche. Ici nul algorithme. Je fonctionne au feeling pour organiser les rencontres ».

UN PEU BEAUCOUP L’AGENCE DE RENCONTRE QUI DONNE ENVIE D’ÊTRE CÉLIBATAIRE !

Que vous soyez en quête d’une belle histoire d’amour, d’un coup de cœur qui vous fera chavirer pour la vie ou le temps d’un week-end, l’agence UN PEU BEAUCOUP redonne du charme et du plaisir à la rencontre amoureuse pour célibataires. Texte : Sophie Guivarch - Photos © Mathilde Piante et Lou Deloison

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ntre les sites de rencontres en ligne chronophages et décevants, et les agences matrimoniales vieillissantes et traditionnelles, nombreux sont les célibataires qui se découragent et ne trouvent pas de réponse à leurs attentes. De ce constat est née UN PEU BEAUCOUP, une agence peu ordinaire pour des rencontres extraordinaires. lyon people • février 2024 • 18

La promesse est si belle que nous avons voulu en savoir plus ! Nous sommes allés à la rencontre de Virginie, sa fondatrice lyonnaise. Avouons-le, à l’entendre, ça donne envie d’être célibataire ! Avec la jeune femme passionnée et enthousiaste, la rencontre amoureuse conserve toute sa magie ! Trouver l’âme sœur ne semble plus inaccessible, bien au contraire.

Et pour accompagner les célibataires qui le souhaitent, Virginie propose des séances de coaching sur mesure en toute confidentialité et bienveillance. « Cela peut être très utile lorsque la personne a besoin de reprendre confiance en elle, se préparer aux rendez-vous, éviter les erreurs et se donner le maximum de chance de réussir un début de relation ». Chez UN PEU BEAUCOUP chaque recherche est personnalisée et Virginie s’occupe de tout. « Un rendez-vous “surprise” est organisé sans que les deux personnes n’aient eu le moindre contact avant. On retrouve toute la spontanéité d’une belle rencontre ! ». Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, avec les différentes formules d’abonnement, il ne reste plus qu’à vous laisser chavirer, et cela quel que soit votre âge. « L’inscription se fait gratuitement sur le site internet www.upbc-rencontre.fr. Vous prenez un rendez-vous téléphonique de 15 minutes via mon agenda en ligne afin de définir ensemble votre recherche et la formule d’abonnement qui vous convient. Nous pourrons ensuite nous rencontrer. C’est simple et rapide. À très vite », conclut Virginie. Il ne vous reste plus qu’à prendre rendez- vous avec l’agence qui match pour vous ! contact@upbc.fr upbc-rencontre UN PEU BEAUCOUP


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LA VIE CULTURELLE

LA GALERIE MÉMOIRE DES ARTS REPREND DES COULEURS

La galeriste Paule Martigny, entourée des six artistes de l’exposition « Peindre, c’est aimer à nouveau »

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’année débute en couleurs pour la galerie Mémoire des Arts, rue de Sèze (Lyon 6), avec l’exposition « Peindre, c’est aimer à nouveau », qui porte le nom d’un essai de l’artiste américain Henry Miller. « Il était dans une période dépressive, il s’est mis à faire de l’aquarelle et a écrit ce petit essai », explique Paule Martigny. Six artistes sont donc exposés. « Ce sont des artistes qu’on expose depuis toujours », dévoile la

galeriste. Il s’agit de Pauline Girod, Philippe Musumeci, Alain Pagliano, Gilles Pascal Roux, Danielle Requien-Perge et Jean-Paul Schmitt. Tous leurs tableaux sont disponibles à la vente. La deuxième partie de la galerie est consacrée à quelques grands noms de l’école lyonnaise des années 1925 à 1950, qui appartiennent à différents mouvements d’arts plastiques. Les visiteurs peuvent notamment apprécier des tableaux de Georges Albert

Tresh (Ziniars), de Jean Couty et JeanAlbert Carlotti (Nouveaux), Jean Fusaro et Jacques Truphémus (Sanzisme). Jusqu’au 28 février 2024 Galerie Mémoire des Arts 124, rue de Sèze - Lyon 6 Exposition de groupe

À LIVRES OUVERTS

Texte : Fanny Suteau – Photo © Lyon People

Textes : Jacques Bruyas

“LE P’TIT MEC” de Arthur Rogé

“GARDIENNAGE” d’Éric PELET

Le capitaine Georges Verchère va avoir fort à faire avec cette nouvelle enquête signée Arthur Roger. Et tout ça parce qu’un pauvre gars déjà dans la mouise décide pour essayer de s’en sortir de transporter des marchandises illégales pour un type des plus douteux Stanislas Elizi...et ce n’est que le début d’un jeu de dominos singulièrement cruel... Arthur Roger renouvelle le genre du thriller avec un talent rare et cet auteur n’a pas fini de nous étonner. Les éditions Le Gros Caillou ont découvert là un écrivain vrai et bougrement prometteur.

En résumé vous recherchez un gardien... un gardien de quoi au juste ? De secrets d’état. De secrets qui n’en sont pas ? De secrets paranoïaques enfouis jusqu’à en oublier où ? Mais lorsque le secret est vivant alors l’enfermement ou l’enfouissement ne suffisent pas... il faut en assurer le gardiennage et trouver l’homme idoine. Mais quand on est gardien, ne se garde -t-on pas soi-même ? Pour son troisième roman, l’avocat Éric Pelet réussit là une performance littéraire exceptionnelle et signe un véritable petit joyau du genre.

“LA BRAISE DANS L’EAU”

“UN HÉRITAGE ASSASSIN”

À dix-huit ans, Alexis quitte le Beaujolais pour étudier à la Sorbonne le russe, les Russes, et la Russie... Curieux roman d’apprentissage pour un jeune auteur surdoué qui a une formule choc : «Pour la comprendre, l’âme russe ne peut être théorisée, elle doit être vécue»...et ce récit «roman» initiatique d’un russophile se lit comme une véritable plongée dans l’histoire d’un pays, d’un peuple et d’une culture millénaire pour lequel Alexis l’esprit entier s’embrase et la braise reste alors dans l’âme du lecteur même.

Mais à qui profite le crime ? Après une vie paisible retrouvée dans un adorable coin de Bresse, Laureen fait un beau jour une macabre découverte. Irma Muret, septuagénaire qu’elle connait trop bien, baigne dans une mare de sang. Cette grand-mère appréciée de beaucoup a été sauvagement assassinée, mais pourquoi ? Démontrer son innocence, puis trouver le véritable coupable : Laureen sera emportée dans un tourbillon qui fera vaciller sa propre vie. Nappée d’une brume de mystère, la vie de cette « Mémé Irma », qu’elle chérissait tant, lui réservera bien des surprises, l’entrainant sur des chemins qu’elle n’aurait su imaginer. Un sacré polar... chapeau l’artiste.

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LA VIE JURIDIQUE

AUJOURD’HUI, POURTANT, GILLES DUMONT-LATOUR VEUT REVENIR AUX SOURCES.

GILLES DUMONT-LATOUR

AVOCAT INEXORABLEMENT HUMAIN Devenu pénaliste par conviction au lendemain de sa prestation de serment, il y a près de 35 ans, Gilles Dumont-Latour revient aujourd’hui à ses premières amours, après une trentaine d’années consacrées notamment au droit des affaires. Texte : Jacques Donnay – Photo © Charles-Edouard Gil / CEG Studio

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«

’ai embrassé cette profession par passion. » Trois décennies après sa prestation de serment, le 14 décembre 1989, Gilles Dumont-Latour brûle toujours du même feu. « Une envie chevillée au corps de défendre et de vaincre qui ne s’apaisera jamais », affirmet-il avec conviction. Pénaliste, c’est dans un premier temps en cour d’assises et au tribunal correctionnel, souvent au côté des accusés, qu’il s’applique à porter les valeurs humaines qui l’habitent. « J’ai toujours eu le goût de la défense, le goût de la justice. Ou plutôt du combat contre l’injustice. Cette profession était inscrite dans mon ADN, dans mon histoire », analyse-t-il. Après une dizaine d’années, marquées par des affaires dont il garde un souvenir intact, il déplace progressivement le cœur de son activité vers le droit des affaires. « J’avais commencé à développer une activité judiciaire, notamment dans le domaine des lyon people • février 2024 • 22

procédures collectives, du bâtiment, du droit des affaires. Cette réorientation m’a conduit à privilégier ces nouveaux domaines d’activité, afin de concilier ma vie familiale et ma vie professionnelle, sans délaisser vraiment et encore moins abandonner le pénal, qui demande cependant un investissement quasiment quotidien. » Pas question, aujourd’hui, de regretter un choix qui l’a amené à rencontrer d’autres personnalités, à gérer d’autres problématiques et, finalement, à exprimer sa passion du métier d’avocat différemment, mais avec une sincérité identique. Par exemple en accompagnant depuis plus de 30 ans un grand groupe lyonnais, avec lequel il a noué un lien fort. « L’humain est la clé de voute de ma vie. Aussi bien personnelle que professionnelle. Et derrière le dirigeant d’entreprise, il y a toujours un homme avant tout », insiste-t-il avec force.

Enfiler cette robe qu’il porte fièrement comme une seconde peau, pénétrer de nouveau dans une salle d’assises et retrouver ce stress qui monte, lorsque le président de la Cour, après l’intervention des parties civiles et les réquisitions de l’avocat général, reprend la parole et déclare d’une voix forte : « La parole est à la défense. » Un moment fort, grave, où le silence se fait dans la salle, où l’avocat se lève et lance face à la cour, comme on entre en scène, les premiers mots de sa plaidoirie. « À ce moment-là, vous êtes seul au monde et sans filet. Vous avez la responsabilité unique de trouver les mots justes, le ton et les arguments, qui emporteront, ou non, la décision de la cour et des jurés. Indépendamment du travail du dossier, de votre talent d’orateur, de votre propre conviction, cette phrase d’accroche est essentielle. Elle va vous permettre de capter l’attention de l’auditoire et de dérouler votre plaidoirie. J’ai appris d’un grand confrère lyonnais qu’il fallait savoir parler à l’oreille des magistrats et des jurés. Expliquer les choses simplement, pour être bien compris, en respectant toujours la douleur et la souffrance des victimes. Capter l’attention est essentiel », souligne-t-il. C’est cet instant subtil, où le cœur bat soudain plus vite, que Gilles Dumont-Latour veut désormais retrouver. Ce frisson à nul autre pareil, qui le fait se sentir pleinement avocat. « L’envie de pénal ne m’a jamais quitté. Je veux retourner là où j’ai commencé », répète-t-il. Avant de reprendre à son compte une affirmation portée par des générations de pénalistes, assurant qu’il se sent encore plus avocat quand il plaide aux assises. Cette conviction chevillée au corps, il veut repartir au combat, avec la même rage de vaincre que lorsqu’il pénètre sur un terrain de rugby. « J’ai le goût de « la gagne » viscéralement ancré en moi », sourit celui qui a longtemps occupé le poste de troisième ligne aile de l’équipe du barreau de Lyon. De cette culture teintée d’ovalie, il garde d’ailleurs la conviction, qu’aux assises comme sur le rectangle vert, l’humilité et le travail d’équipe sont les clés du succès. Soucieux de transmettre cette foi et les valeurs auxquelles il croit, Gilles Dumont-Latour intègrera cette année un jeune collaborateur. Pénaliste, lui aussi. « Je compte développer cette activité avec lui, confirme-t-il. La vie est belle et pleine d’opportunités... même à 60 ans », glisse-t-il dans un grand sourire. 86, avenue de Saxe – Lyon 3 Tél. 04 78 62 24 07 secretariat@cabinet-dumont-latour.fr


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LA VIE GASTRONOMIQUE Présent à Sète, à Dijon et à Toulouse, ce fleuron de la gastronomie française pèse plus de 300 millions de chiffre d’affaires. Il a été fondé en 2018 par Julien Bernard, son président, et son épouse Garance Schelcher, sa directrice générale. « Il a pour vocation la création, l’implantation et l’exploitation d’établissements haut-de-gamme d’hôtellerie, de restauration, de traiteur et d’épicerie dans des zones touristiques en France. » peut-on lire sur son site web. À Lyon, il gère déjà le Comptoir des Halles aux Halles Paul Bocuse.

LES ACQUÉREURS COMPTENT BIEN CONSERVER ORSI EN MODE GASTRONOMIQUE

PIERRE ORSI

SA NOUVELLE AVENTURE AVEC LE GROUPE EPICURE Après plusieurs mois d’un suspense haletant, le chef Pierre Orsi nous a enfin choisi le repreneur de son restaurant gastronomique. Le compromis est signé. Texte : Marco Polisson – Photos © Alexandre Moulard

Et c’est là l’essentiel, pour les Lyonnais comme pour Pierre Orsi qui doit néanmoins se résoudre à plier bagage. Le chef a anticipé en faisant l’acquisition d’un appartement situé... à 50 mètres du restaurant et de la pharmacie ! Quant à son épouse Geneviève, elle n’a toujours pas accepté la vente du restaurant auquel elle a consacré toute sa vie. Avant la signature définitive attendue au printemps, il leur faut vider leur étage privé, les collections et le grenier des archives. Une nouvelle vente aux enchères est en préparation avec Maitre Cécile Conan (Hôtel des ventes d’Ainay). Pierre Orsi a fait don de ses archives personnelles aux Toques Blanches Lyonnaises et près de 800 livres de cuisine à l’Institut Paul Bocuse (Ecully). Ceux qui, le pensant déprimé, préparent sa nécro pro, sont hors sujet. Le visage serein et le verbe taquin, Pierre Orsi peut continuer à virevolter dans son fief ultime du Cazenove, sans risquer le mortel ennui de la retraite. Levé chaque jour que Dieu fait à 5h du matin, il s’active à faire la mise en place avant l’arrivée de ses équipes. « Ce matin, j’ai cuisiné 18 souris d’agneau » sourit-il en songeant à l’organisation d’une fête chic, le jour de la transmission. Histoire de partir par la grande porte ? Oui, chef !

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ierre Orsi s’amuse. À 85 ans, les yeux pétillants de malice, il est ravi d’être le centre de toutes les attentions médiatiques, avant de rendre son tablier étoilé. Depuis l’annonce de la fermeture, il ne cesse d’être sollicité par la presse lyonnaise et gastronomique avide de savoir à qui il va confier les clés de son vaisseau amiral de la place Kleber. Et de distiller une info par ci, par-là, n’hésitant pas à la démentir le cas échéant pour continuer de faire monter la mayonnaise... Nous avons donc patiemment remonté le fil d’Ariane qui nous conduit jusqu’au siège du groupe Epicure Investissement avec lequel Pierre Orsi a signé le compromis de vente. « Ils achètent le fonds de commerce et les murs du restaurant qui conserve le nom Orsi » nous a confirmé le chef lyonnais. Quid d’Epicure ?

lyon people • février 2024 • 24

Les figures historiques de la gastronomie lyonnaise au Cazenove. Pierre Orsi et Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises ont entouré Jacotte Brazier, Colette Sibilia, Jean Brouilly, Jean-Claude Caro, le petit Gervais, Jacky Marguin, Robert Duffaud, et le très élégant Daniel Leron, le temps d’un déjeuner festif.


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LA VIE GASTRONOMIQUE

Thierry Fontaine PRÉSIDENT DE L’UMIH

“LES RESTAURATEURS DEMANDENT DE LA SOUPLESSE SUR LES PGE”

lyon people • février 2024 • 26


Depuis le Covid, les feux ont viré au rouge pour le secteur de la restauration confronté à une multiplication des dépôts de bilan. Alors que la crise est désormais prégnante à Lyon, Thierry Fontaine, président de l’UMIH, principal syndicat patronal du secteur, tire la sonnette d’alarme. Propos recueillis par Morgan Couturier et Marco Polisson - Photos © Didier Michalet (DMKF) et Lyon People

Lyon People : Depuis plusieurs mois et particulièrement en ce début d’année, on constate une baisse de fréquentation dans de nombreux restaurants lyonnais. Nous confirmez-vous cette impression ? Thierry Fontaine : La restauration commerciale du midi est la plus impactée. On a une baisse très prononcée sur ce créneau. Un peu moins le soir, où l’on note encore un engouement pour nos établissements. Les aléas climatiques jouent aussi un rôle. Quand il fait très froid, quand il pleut, il y a toujours une fréquentation un petit peu en deçà. Ce qui n’est pas accentué aujourd’hui. En revanche sur le midi, on observe des baisses de 50 à 70% par rapport à 2019, une année normale de référence. Comment l’expliquez-vous ? Aujourd’hui, il faut une certaine agilité, une trésorerie conséquente et un pilotage de ses affaires pour arriver à une certaine rentabilité. Mais quand on a une affaire qui fonctionne uniquement le midi, que l’on a une clientèle un peu spécifique, sans habitués, il y a une dégringolade. Le télétravail a-t-il eu un impact ? Le télétravail a eu un impact colossal sur la restauration le midi. On a donné de nouvelles habitudes aux gens. Est-ce aussi dû à la baisse du pouvoir d’achat des Français ? Aujourd’hui, les grosses entreprises créent des salles de restaurant avec trois cadres et trois micro-ondes, quelques meubles stylés de chez IKEA, de grandes tables et finalement les salariés s’y retrouvent tous. Ils mangent sur leur lieu de travail. On se rend compte que finalement, ça ne coûte pas grand-chose d’apporter au bureau son petit tupperware et son petit fondant au chocolat dégueulasse qui est souvent industriel. Mais on fait des économies. On ne prend pas 2 heures pour manger et on rentre un peu plus tôt à la maison : on s’économise une heure de garde pour les enfants. Alors, oui, il y a un réel impact.

Comment un restaurateur peut-il sauver sa marge ? À la différence des plats préparés par les industriels de l’agro-alimentaire, le restaurateur ne peut pas jouer sur les quantités. Au restaurant, on constate tout de suite la baisse des quantités. On se dit : « ce n’est pas suffisant, j’ai commandé une entrée et un plat, mais j’ai encore faim. Avant, je n’avais plus faim ». Les industriels, eux, s’en donnent à cœur joie sur les prix. Tout mettre sur le dos de l’Ukraine, j’ai envie de leur dire, ça suffit ! À l’époque, tout était fabriqué en Chine, puis tout était fabriqué en Ukraine et bientôt, on va nous dire que tout est fabriqué dans la bande de Gaza... Plusieurs groupes de restauration lyonnais – dont le Hard Rock Café – ont été placés en redressement judiciaire par le Tribunal de commerce. Quelles sont les principales difficultés que traverse le secteur ? Le secteur est victime d’un cumul de choses qui malheureusement, arrivent en même temps. On a le PGE, le coût de l’énergie, la hausse des matières premières et enfin, la hausse du coût salarial. Attardons-nous sur la hausse des prix des matières premières. Comment se traduitelle et quels sont les produits de base qui ont le plus augmenté ? Le café, les boissons, la viande, le sucre ? On a notamment les eaux minérales, plates ou gazeuses, avec une hausse moyenne de 16%. Ça peut même aller jusqu’à 32%. Vous imaginez 32% sur des bouteilles, c’est énorme. On va me répondre, « ce sont les coûts de l’énergie ». Mais je ne savais pas que l’on pouvait le justifier en disant que le verre coûtait si cher. Je veux bien reprendre des cours d’économie moi... On a aussi le saumon, où l’on achetait le filet entre 7,50€ et 8,50€ le kilo, avant Covid. Aujourd’hui, il est à 21€, annoncé à 23€. Et rien ne nous dit qu’il ne va pas monter à 25... Comment répercuter ce triplement du prix sur une carte ? Soit on

baisse les portions et le client va croire que c’est un amuse-bouche, soit on le met au prix réel et tout le monde va s’en détourner. Typiquement, sur un tel produit, qu’avezvous décidé de faire ? Je l’ai retiré ! Je suis passé à la dorade, par exemple. Je ne peux pas dire à mes clients, et ils ne comprendraient pas, que le prix du saumon a été multiplié par trois. Et pourtant, c’est ce que l’on vit. À côté de cela, on a aussi le sel, la farine qui ont augmenté, même si c’est dans des proportions plus raisonnables. On est sur de l’industriel. C’est-à-dire qu’on nous en met 7 à 8% de plus et on nous augmente tous les ans et on fait affaire. Mais tous se disent, c’est l’inflation, on n’y peut rien, que ce soit justifié ou non. Qui va aller vérifier ? En ce qui concerne la crise énergétique, pouvez-vous nous donner des exemples concrets au niveau de vos factures de gaz et d’électricité ? On est passé à des factures qui ont fait fois trois ou fois quatre, voire fois cinq chez certains qui arrivaient en fin de contrat, dans la période d’août à décembre 2022. On était au pic ! On avait la moitié du parc nucléaire français qui était arrêté, une indexation du prix de l’énergie sur le prix du gaz russe que l’on a acheté à d’autres pays qui eux-mêmes l’achetaient à la Russie... On sait qu’avec la guerre en Ukraine, la crise énergétique risque de durer. Quelles solutions préconisez-vous à vos adhérents ? Pour l’énergie, il ne faut pas hésiter à anticiper. On peut signer un contrat six mois à l’avance, qui ne s’appliquera que six mois après. Il faut guetter les moments où les coûts sont au plus bas et anticiper. En mars ou en avril par exemple. Quand on sait que son contrat va se terminer en novembre, alors il faut appeler EDF et dire : « je sais que vous êtes à ce prix, je veux signer un contrat qui s’applique au 1er novembre ». Mais une entreprise ne peut pas s’en aller de chez un fournisseur comme peut

Les restaurants sont-ils devenus hors de prix pour une majorité de Français ? Ils ne sont pas devenus hors de prix. Ils n’ont même pas augmenté du montant de l’inflation. Devenir hors de prix, ça impliquerait qu’ils aient doublé leurs tarifs. Ce qui n’est pas le cas. Moi, ce que je constate, c’est que le prix des plats du jour n’ont pas ou peu évolué. On est à 50 centimes, un euro par-ci, par-là, mais ils sont restés dans un cadre largement en dessous des prix parisiens. À Paris, ça a explosé, mais pas à Lyon ! Ce qui veut dire aussi que les restaurateurs bouffent leurs marges sur ces plats-là.

27 • février 2024 • lyon people


LA VIE GASTRONOMIQUE

le faire un particulier. Il y a des indemnités de rupture qui peuvent monter très haut, jusqu’à 120 000 ou 150 000€. Alors, certes, on part ailleurs parce que l’on a trouvé moins cher, mais finalement, ça peut s’avérer bien plus cher. Il faut faire très attention ! La crise sanitaire liée au COVID a fragilisé vos entreprises qui ont dû fermer leurs portes plusieurs mois. Avec du recul, comment jugez-vous l’attitude de l’Etat durant cette période ? On va dire que c’est toujours plus facile de juger après. Mais à posteriori, ce que l’on peut dire, c’est qu’il y a eu des aides massives, rapides et efficaces pour beaucoup de secteurs. Mais dans l’urgence, on ne pense pas à tout. Je pense à ceux qui faisaient de la restauration rapide à emporter, qui ont pu rester ouverts pendant la crise, quand tous les autres restaurateurs fermaient. Ils ont pu faire fois trois ou fois quatre en termes de chiffre d’affaires par apport à d’habitude. Et l’État qui avait décidé de ne pas prendre le chiffre de ventes à emporter en déduction des aides, leur a filé 10 000€ par mois net. Alors finalement, oui, on a aidé, mais je pense que si on avait été un peu plus technique, en n’aidant pas nécessairement ceux qui triplaient déjà leur chiffre d’affaires, on aurait sans doute pu aider un peu mieux ceux qui étaient vraiment fermés. Vous allez me dire, c’est facile de juger. Je reconnais, ils ont sauvé la majorité des entreprises. Votre collègue Stéphane Manigold a qualifié le Prêt Garanti par l’Etat, le fameux PGE de « Poison Garanti par l’Etat ». Etes-vous d’accord avec cette définition ? Non ! Ce n’est pas un poison garanti par l’État, mais ce n’est pas une aide. La seule aide de ce prêt, c’est de dire que si vous déposez, vous n’êtes pas caution, c’est l’État qui l’est. C’est donc une aide le jour du dépôt de bilan ! C’est un prêt consenti facilement.

“AUJOURD’HUI, ON EST CONFRONTÉ AU RATTRAPAGE DES DETTES D’URSSAF, À LA HAUSSE DE L’ÉNERGIE, DES MATIÈRES PREMIÈRES, ET À LA BAISSE DE FRÉQUENTATION DES ÉTABLISSEMENTS” Le remboursement des PGE grève également la rentabilité des hôtelsrestaurants. Quel est le montant mensuel moyen à rembourser pour un caférestaurant ? La majorité des PGE consentis était en dessous de 50 000€. Mais une affaire qui réalise un million d’euros de chiffre d’affaires, avait le droit de consentir à un PGE à hauteur de 200 000€. C’était son droit. Quand on a souscrit un PGE de 200 000€, on rembourse environ 55 000€ par an. Est-ce tenable ? C’est tenable quand tout tourne et que tout est parfait. Sauf qu’aujourd’hui, on a le rattrapage des dettes d’URSAFF, des fournisseurs à payer, la hausse de l’énergie, des matières premières, ainsi que la baisse de fréquentation des établissements. On a aussi le coût salarial, puisqu’il faut savoir que notre branche a fait une négociation avec les partenaires sociaux, et vu les salaires être augmentés entre 15% et 20%, et donc le double avec le coût patronal. Notre secteur, que tout le monde boudait un petit peu, est donc devenu un peu le secteur le plus audacieux sur l’augmentation de la grille salariale.

Arrivez-vous à absorber ce nouveau surcoût ? Notre problème, c’est que tout arrive en même temps. Et il faut l’absorber alors qu’on n’a plus la capacité de le faire. Alors vous allez me dire, un PGE, ça se reporte. Le problème, c’est qu’en le reportant, on a une inscription de 10 ans au FIBEN (ficher bancaire des entreprises, géré par la Banque de France, ndlr), consultable par n’importe qui. De fait, lorsque vous allez consulter pour contracter un crédit, personne ne vous prêtera. C’est choisir la manière de se suicider, mais dans tous les cas, c’est un suicide. La première mesure concrète que vous demanderiez, c’est quoi ? L’annulation des PGE ? De cette inscription au FIBEN de la Banque de France ? Les restaurateurs demandent de la souplesse sur le remboursement des PGE. Ok, c’est de l’argent emprunté, je n’ai pas de souci avec cela. Mais est-ce qu’il vaut mieux qu’une entreprise dépose le bilan et que l’État se retrouve à rembourser sa dette dont il est caution, ou aider l’entreprise à passer ce cap et lui permettre de continuer à avoir des salariés, de prélever de la TVA et diverses taxes, sans avoir à rembourser ? À un moment donné, il vaut peut-être mieux se couper la main que le bras. Et encore, je ne lui demande même pas de la couper, mais de la rentrer un peu dans sa manche, le temps que l’orage passe. Ce que je demande, c’est que pour les entreprises des secteurs qui sont en difficulté, ce ne soit pas un chemin de croix, mais que les comptables, via les bilans qui vont arriver à Bercy prochainement, attestent qu’il y a une baisse de fréquentation, de chiffre et qu’à partir de là, l’État dise : « on vous laisse un ou deux ans, le temps que vous vous remettiez. On gèle le remboursement du PGE ». Et ensuite ? Quand on le reprend, on peut, par exemple, l’étaler sur deux ans de plus sans aucune inscription. Cette proposition a-t-elle déjà été faite au ministère de l’Économie ? Oui, bien sûr ! On a fait plein de propositions. On a zéro écho. Pour quelles raisons ? Je n’en ai aucune idée ! Je n’aimerais pas avancer de mauvaises hypothèses... Que vous opposent-ils lorsque vous leur faites part de ces solutions ? On nous explique que le secteur d’activité va plutôt bien. Sauf qu’il allait bien en 2022. Pour dire cela, Bercy s’appuie sur des clôtures d’exercice datées du 31 décembre 2022. Bruno Le Maire n’irait donc pas au restaurant ? (Il souffle) Je ne sais pas dans quels restaurants il va, avec qui il discute... Je sais qu’il aime lire, mais ce n’est peut-être pas écrit dans les romans qu’il lit. C’est triste, mais en effet,

lyon people • février 2024 • 28

Entretien réalisé chez Haiet, au Comptoir Confluence


notre secteur va mal. Quand on est à +45% de défaillances dans un secteur, on ne peut pas dire qu’il va bien. Ces chiffres, je ne les ai pas inventés. Ce sont les chiffres de la Banque de France. C’est +10% par rapport aux autres secteurs. Il y a des raisons qui nous échappent. Je ne suis pas dans les secrets d’État. Autre sujet d’inquiétude, les fermetures administratives qui mobilisent votre syndicat. Expliquez-nous leur fonctionnement. Le préfet ne ferme pas de son propre chef, un établissement, de manière administrative. Il le ferme, à la demande d’une institution, que ce soit la mairie, les agences régionales de santé ou les services de police. Quand il y a une fermeture, il y a un contradictoire envoyé par le préfet à une personne, qui a 15 jours pour se justifier. Malheureusement, les professionnels ne sont pas toujours très aguerris sur ce contradictoire. Encore une fois, ils sont un peu perdus. Ils sont sous le coup d’une fermeture, alors ils paniquent. Il faut du temps.

travaille sous les ordres du maire nous punit, je me demande si le maire est au courant et s’il avalise. Un restaurateur qui ne peut pas travailler pendant la Fête des Lumières, est-il indemnisé ? Non ! Le message, c’est « désolé, c’est la faute à pas de chance, tu es dans une rue fermée ! » Je trouve ça dur. On crée des spots annexes, comme sur la place Bellecour et on n’en fait pas profiter ces gens-là. Je demande que ces personnes soient placées en priorité et qu’elles n’aient pas besoin de passer par l’appel d’offres. Si le dossier est recevable, elles devraient avoir la priorité.

Et c’est allô Thierry Fontaine ? Pas tout le temps ou parfois trop tard. On travaille beaucoup avec la Préfecture. Et par chance, l’UMIH a toujours une écoute très rapide. Quand un préfet arrive, on le rencontre très rapidement. Finalement, ces fermetures administratives sont-elles toujours justifiées ? Quand la Préfecture prend un dossier, avec les pièces qu’elle a, les fermetures sont justifiées. Elle juge par rapport aux éléments que l’on lui donne. C’est là, où, parfois, lorsque l’on a un peu de temps pour apporter des éléments, que la Préfète peut dire « ok, je ne prendrai pas de sanction, vous aurez juste un avertissement ». Parfois, l’éclairage que l’on apporte, montre que ce n’est pas l’exploitant qu’il fallait sanctionner, mais plutôt les personnes qui n’ont pas fait le job autour. Alors est-ce à l’exploitant de payer et de se retrouver au tribunal ? Je ne suis pas convaincu que ce soit judicieux. Heureusement, on a une écoute. Alors, on arrive à faire décaler des sanctions ou à lever des sanctions. Il y a du bon sens. Dans cette ambiance plutôt glauque, vous n’êtes pas vraiment aidé par les écologistes... Vous étiez très inquiets avant le début de l’événement, comment s’est déroulée la Fête des Lumières pour la profession ? Je n’étais pas inquiet. Il y a une problématique qu’ils ont prise en compte, c’est d’avancer l’heure, comme on l’avait demandé. Ce qui n’était pas le cas l’année dernière (en 2022, ndlr). Ils l’ont fait et ça a bien fonctionné. Simplement, nous n’avons pas apprécié d’avoir été punis par Julien Pavillard (coordinateur général de la Fête des Lumières), alors que l’année dernière, je m’étais expliqué avec le maire de Lyon lui-même. On avait alors décidé de travailler ensemble et de repartir sur de bonnes bases. Alors, quand huit mois plus tard, j’apprends que quelqu’un qui

L’office de tourisme se félicite d’un taux d’occupation des hôtels de 78%. On est pourtant très loin des affluences générées par le SIRHA ou Pollutec ! Il y a toujours des fluctuations avec des taux de remplissage décalés plutôt sur mercredi et jeudi ou en fin de semaine. Il y a aussi le phénomène Airbnb que l’on avait beaucoup moins avant. Il ne faut pas l’oublier. Il y a un marché parallèle vraiment important. Moi, ce que je demande, c’est que l’on soit au même niveau de sécurité entre les hôtels et les Airbnb : qu’on ait au moins des détecteurs d’incendie autonomes, un ou deux extincteurs et un plan d’évacuation.

“IL FAUT RESTER DANS LA DIMENSION DE LA VILLE DANS LAQUELLE ON EST. ON N’EST PAS À PARIS”

Les consommateurs se retrouvent très souvent, le week-end essentiellement, devant des établissements fermés. Est-ce normal alors que Lyon se revendique être une destination touristique de premier plan ? Vous parlez de cette petite Angela, qui a pleuré corps et âme parce qu’elle n’a pas pu manger ses escargots persillés pendant le Nouvel An ? Si ce n’était pas une influenceuse, il n’y aurait pas eu autant de retentissement. Oui, mais elle n’est pas la seule à se plaindre... Lyon est-elle toujours la capitale de la Gastronomie ? Ou seulement la semaine ? La capitale de la Gastronomie, ça veut dire qu’à Lyon, on mange bien. On ne se trompe pas sur les adresses. On prône le fait-maison, un certain « art de vivre à la Française ». En revanche, toutes les pressions que l’on a pu aborder, font que l’on préfère se passer des week-ends. Ce n’est pas forcément le chef d’entreprise qui ne veut pas travailler les week-ends. Celui qui a envie de sauver ses week-ends, c’est le salarié. À un moment, quand personne ne veut travailler, ça devient compliqué ! Mais cette problématique est présente dans tous les métiers. Cette valeur travail avec laquelle on a grandi, les jeunes ne l’ont plus aujourd’hui. À tort ou à raison, je ne juge pas leur vie. L’âge d’or de la restauration semble révolu et pourtant, les investissements se poursuivent notamment avec Coco aux Brotteaux (Groupe Paris Society) et Pierre Orsi, racheté par le groupe Epicure, comme nous l’avons révélé sur cette antenne. Est-ce rassurant pour l’avenir ? Je pense que cet âge d’or n’est pas révolu. Mais Lyon n’est pas Paris. Il faut rester dans la dimension de la ville dans laquelle on est. On n’est pas à Las Vegas. On n’est pas à Paris. Les touristes, pour beaucoup, ne viennent pas à Lyon, ils viennent à Paris. Ça rayonne un peu certes, mais on n’a pas suffisamment de flux pour ces établissements. Il faut rester raisonnable. Je n’ai rien contre ces grands groupes qui viennent de Paris. Ce n’est pas un phénomène nouveau... Ça fait 50 ans que je vois des groupes parisiens venir et repartir. Je ne leur souhaite pas de mal. Mais on verra dans deux ans où en est Coco. C’est le deuxième plus gros investissement du groupe (7,5M€, ndlr), mais on n’est pas à Megève, ni à Saint-Tropez. On ne peut pas se comporter de la même façon. À un moment donné, je ne connais pas leur modèle économique, mais je ne suis pas sûr qu’ils atteignent leur prévisionnel de 12 millions d’euros cette année. Il y a une économie lyonnaise que l’on connaît lorsque l’on est Lyonnais. On sait ce que les gens sont prêts à dépenser. > Retrouver l’interview complète sur www.lyonpeople.com

29 • février 2024 • lyon people


PEOPLE AT HOME

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Jean Fusaro À 98 ANS, LE BONHEUR EST TOUJOURS DANS L’ATELIER 31 • février 2024 • lyon people


PEOPLE AT HOME

L’alchimiste de la lumière peint soir et matin, du lundi au dimanche, dans son immense atelier de Cailloux-sur-Fontaine. Son navire débordant de toiles lève l’ancre pour un éblouissant voyage pictural... Texte : Jocelyne Vidal - Photos © Jean-Luc Mège

11h.

Sourire assorti à son adresse, Jean Fusaro nous attend droit comme le « i » de toile, au cœur de son immense atelier de Cailloux-surFontaine. « C’est là que je vis, en me promenant de temps en temps dans la maison », confie le sémillant jeune homme de 98 printemps. Baigné de lumière bleu Fusaro, l’atelier offre un saisissant panoramique sur une œuvre colossale, rythmée de centaines de toiles. Mêlé aux subtiles vagues de couleurs de l’alchimiste de la lumière, le souffle inspirant de William Turner jouit d’un cadre à sa mesure, dans la demeure du maître de la peinture figurative française.

UNE INLASSABLE QUÊTE DE BEAUTÉ « Arrivé en 1967 à Fontaines-Saint-Martin où notre maison côtoyait vaches et chevaux tapant du sabot, je me suis heurté à l’impossibilité d’agrandir un atelier devenu trop exigu pour abriter mes travaux sur de grandes toiles ». Le temps de trouver un terrain adéquat, Jean Fusaro fait construire la maison et l’atelier de ses rêves. L’imposante Danse du Chevalet de Mèze, les dix-neuf peintures de l’église SaintJacques-des-Arrêts profitent du nouvel espace déployé sous les frondaisons de Cailloux-surFontaine, par une inlassable quête de beauté. Paré depuis 1981 pour un éblouissant voyage pictural, le navire débordant de toiles ne se contente pas de les entreposer. « Il est important de pouvoir les regarder avec un certain détachement, de les comparer en toute liberté, de revenir sur une toile inachevée »... Telle La Salle Rameau, l’une des œuvres exposées par Jean Fusaro au Musée Jean Couty, à la faveur de l’exposition sur L’Aventure des Peintres Témoins de leur temps (1). Il ne faudra pas moins de dix ans à l’artiste pour atteindre l’acmé des jeux d’ombres et de lumières sur les joueurs de l’académie de billard.

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“CERTAINS ARTISTES ONT DISPARU, MOI, JE SUIS TOUJOURS LÀ, C’EST ÇA LE PROBLÈME !” « Il faut que l’on voyage dans la peinture, sans qu’elle s’arrête, d’un simple trait, d’une couleur en équilibre subtil, on s’immerge entre inconscience et réalité, c’est après coup que l’on réalise ce que l’on a fait », poursuit le maître de céans, en réfutant toute spontanéité, au profit du travail assidu qui préside à l’élaboration d’une œuvre conçue comme une aventure au long cours. Oeil pétillant derrière les lunettes cerclées d’ébène, il s’interrompt un instant pour répondre à l’appel du dirigeant de Taménaga, première galerie japonaise spécialisée depuis 1969 dans les grands maîtres européens. Les toiles de Jean Fusaro côtoient donc celles de Cézanne, Renoir, Chagall, Picasso et Van Dongen sur les cimaises parisiennes et nippones d’une dynastie de galeristes. « Je travaille depuis toujours avec le Japon, pays dont la nature semble surgie d’une gravure. J’ai donc connu le père, le fils,


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PEOPLE AT HOME

le petit-fils de la famille Tamenaga, leurs amis artistes...Certains ont disparu. Moi, je suis toujours là, c’est ça le problème ! »

DE LA 2CV À L’ÉCURIE DE COURSE Avant de séduire les Japonais par ses recherches sur la lumière, Jean Fusaro signe son premier contrat à la fin de l’année 1953 à Paris, avec la Galerie Art Vivant. Présente aux U.S.A., au Venezuela, en Suède et au Royaume Uni, « l’écurie de course » picturale a sélectionné les œuvres de Jean Fusaro et d’André Cottavoz. Les deux amis en sont lyon people • février 2024 • 34

quittes pour un voyage épique dans une vieille 2CV pleine de toiles. « Partis de Lyon à 8h du matin, nous sommes arrivés à Paris à 21h, après une traversée du Morvan à 40 km/ heure !»

“JE NE COLLECTIONNE PAS D’AUTRES TABLEAUX QUE LES MIENS !” Lauréat du prestigieux Prix Fénéon, ex aequo avec Jean Fusaro, dont il a réalisé le portrait, André Cottavoz pourrait être l’exception qui

confirme la règle de « ne pas collectionner d’autres tableaux que les miens ! Un moyen inconscient de me protéger de déviances. » Vivre dans son atelier « en zone fermée », n’est-ce pas l’idéal pour laisser s’épanouir à loisir, « une vision tactile de l’huile, sous influences mouvantes, au gré de pénétrations secrètes, elle peut se modifier, se surcharger. » À l’heure où tout le monde peint à l’acrylique, « l’huile privilégie l’intimité d’une relation charnelle avec l’émotion. » Dans le secret de son atelier, Jean Fusaro se veut « disponible aux surprises ». Celle par exemple, de voir s’accouder de mystérieux personnages au zinc du Bistrot de Lyon.


L’inspiration du moment peut se décliner à chaque instant, en nouvelles variations picturales nées ici, de la découverte des fenêtres ouvertes sur Paris par les horloges du Musée d’Orsay, là, par la lecture de La Comédie de Terracina de Frédéric Vitoux. Leur transcription en notes de couleurs aériennes atteindra en un jour ou dix ans, le summum de la pureté.

UNE VOCATION DE PEINTRE “HORS CIRCUIT” Entre la musique et la peinture, se tissent les subtiles correspondances héritées d’une enfance bercée par les concerts, le théâtre, les musées et l’art lyrique. Né à Marseille, le peintre grandit dans un appartement de canut de la rue Bissardon, à la Croix-Rousse, entre une mère ouvrière et un père serrurier. « On se précipitait tous les dimanches après-midi dans les escaliers des Célestins ou de l’Opéra de Lyon pour rejoindre le poulailler ! » Ses parents esthètes inscrivent Jean, dix ans, à ses premiers cours de violon. La musique le passionne mais, à la carrière de musicien d’orchestre, l’artiste en herbe préfère de loin, sa vocation de peintre « hors circuit ». « À huit ans, je dessinais déjà de petits paysages en couleur », se souvient l’ancien étudiant de l’Ecole des Beaux-Arts, « une bonne école de vie » intégrée à seize ans, avec pour maîtres, les peintres Pierre Combet-Descombes, Antoine Chartres, Henri Vieilly, Jacques Laplace et René Dumas...

ARTISAN DANS SON ART Au contact des figures de l’avant-garde artistique lyonnaise, Jean Fusaro développe un esprit d’indépendance et d’exigence dont ne se départira jamais le chef de file du Sanzisme. Avec André Cottavoz, Jacques Truphémus et Paul-Philibert Charrin, il s’agit de revendiquer son autonomie et le refus d’appartenir à une école influencée par le fauvisme, le cubisme ou l’abstraction. L’important ? « Etre artisan dans son art, exprimer ses propres émotions en respectant les lois de la peinture », clame l’artiste avec la fougue de ses vingt ans. Entre deux coups de fil d’admiratrices et le souvenir d’une pantagruélique épaule d’agneau aux raisins de Corinthe, concoctée le temps d’un déjeuner lyonnais copieusement arrosé avec l’ami violoniste Sasha Alexander Schneider — son concert en soirée au sein du Quatuor de Budapest a relevé du miracle ! — Jean Fusaro est rejoint par sa fille Eve et par Charles Couty, directeur de Tonic Radio, fondateur et directeur du Musée Jean Couty, à la table d’O Gones de Saône. Et le voilà qui commande tout de go « deux têtes de veau, mais je garde la mienne ! » La tête bouillonnante de projets d’expos à Lyon et Tokyo, le toujours jeune premier de la peinture figurative croque la vie à pleines dents.

(1) Exposition De Matisse à Chagall L’Aventure des Peintres témoins de leur temps a pris fin le 28 janvier 2024, pour laisser place aux grands formats de Jean Couty Musée Jean Couty - 1, Place Henri Barbusse - Lyon 9e Tél. 04 72 42 20 00 wwwmuseejeancouty.fr

35 • février 2024 • lyon people


Le galeriste Philippe Bettan avec Jean Fusaro et Aida Mojallal (Galerie Bettan, Lyon)

Christophe Georges entouré de sa fille Valentine et de Dominique Morel, président UNGE 69

GALERIE PHILIPPE BETTAN JEAN FUSARO À L’HONNEUR

Anne-Marie Muntzer, Christine Ginet, Philippe Bettan et Nicole Brun (Groupe Adéquat Intérim)

Philippe Bettan a rassemblé amis et amateurs autour du peintre Jean Fusaro (98 ans), dernier grand maitre de la peinture lyonnaise après les décès de Jacques Truphémus et Jean Couty. Texte : Christian Mure – Photos © Alexandre Moulard

P

hilippe Bettan a récemment repris la galerie d’Alain Georges, galeriste attitré de Jean Fusaro. Le maître lyonnais a exposé à Zurich, Genève 1982, Lausanne 1983-1985, galerie Art France Los Angeles 1985-1986-1987, Europ’Art Genève 1992. Son chef d’œuvre « Promenade côtière Menton » démontre tout son talent intemporel... La petite-fille d’A lain Georges nous a confié le plus beau compliment de cette soirée : « si mon grand-père admire ça de là-haut, il doit être fier de voir sa galerie si chère à son cœur retrouver une deuxième jeunesse avec autant de monde »... La célébration de la vie et de l’œuvre de Jean Fusaro, combinée à l’engagement de Philippe Bettan et d’Aida Mojallal, font de cette galerie un lieu incontournable pour les amateurs d’art lyonnais et au-delà.

Philippe Bettan en compagnie de Christophe et Paule Weets

La fusion de l’histoire artistique, du talent contemporain et de la passion pour l’art crée une atmosphère unique qui continuera à attirer et à inspirer les amateurs d’art pendant de nombreuses années. Mais ce n’est pas tout. Des expositions à Annecy et à Genève sont prévues prochainement. Aida et Philippe, débordants d’énergie, préparent activement de nombreuses expositions qui promettent de captiver davantage les amateurs d’art. L’avenir de la galerie s’annonce vibrant et prometteur, avec un calendrier riche en événements artistiques qui sauront séduire un public toujours plus large. Galerie Philippe Bettan Tableaux et objets d’art 47, rue Auguste Comte - Lyon 2 Tél. 07 60 75 32 20

Aida Mojallal et Pr. Ali Mojallal, chef de service de chirurgie plastiquereconstructrice et esthétique, hôpital de la croix rousse, HCL

Christophe Georges, Christine Ginet et Delphine Cuoq

Éric Weill (chirurgien esthétique) en compagnie de Charlotte Kalenderian (Radiologue) et Benoit Perreve (médecin généraliste à Villeurbanne)

Valentine Georges et Justine Cuoq, petites-filles du galeriste Alain Georges

Maître Jean-François Sadi (avocat Suisse) et Philippe Bettan

lyon people • février 2024 • 36

Aida Mojallal, Anne-Marie Muntzer et Brigite Rousson

Christian Mure (Guide Lyon Gourmand), Dr. Franck Dujols (chirurgien-dentiste), Franck Honegger (NETRI) et Michel Franc



LE CAFÉ DES LYONNES

“LES FEMMES ONT TOUTE LEUR PLACE CHEZ LES POMPIERS”

DOCTEUR NAÏMA BALADI MÉDECIN-COLONEL

lyon people • février novembre 2024 2023 • 38 • 38


Chaque mois, Alexandra Carraz-Ceselli, fondatrice de L’Equipe des Lyonnes, un réseau qui compte plus de 2 400 membres et encourage les femmes à prendre leur place dans le débat public, nous propose de partir à la découverte d’une Lyonnaise au parcours remarquable, au cours du « Café des Lyonnes ». Ce mois-ci, rencontre avec Naïma Baladi, la captivante médecin chef du SMDIS Rhône et Métropole de Lyon. Portrait d’une femme qui a choisi de consacrer sa vie à l’engagement et à sauver la vie des autres. À force de travail et de détermination, cette maman de 3 enfants, mène avec succès et humilité une carrière qui force respect et admiration.. Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli - Photos © Didier Michalet DMKF et DR

Pensez-vous être une femme engagée ? Oui, je suis une femme pleinement engagée au service de la population. Je suis profondément « mission publique », avec un investissement sans faille. J’ai choisi un métier passion puisque je suis médecin, je suis pompier et ma mission première est de porter secours, soigner la population, améliorer sa prise en charge, et c’est ce qui m’anime au quotidien. Comment se traduit cet engagement ? L’engagement est un mot fort et l’une de nos valeurs premières chez les sapeurs-pompiers. Mon fil conducteur, c’est de m’investir pour aider les autres et agir. Et si j’avais un peu plus de temps, je m’engagerais dans l’humanitaire. L’univers des pompiers est-il très masculin ? On souhaite évidement qu’il y ait beaucoup plus de femmes, car nous avons environ 5% de femmes chez les pompiers professionnels et 22% parmi les volontaires. Cependant, les pompiers, on l’oublie souvent, c’est d’abord une structure constituée de toute une diversité de métiers -des médecins, des pharmaciens, des infirmiers, des vétérinaires, des cadres de santé, des personnels administratifs et techniques, des ingénieurs, des mécaniciens, et puis évidemment les sapeurspompiers professionnels et les sapeurs-pompiers volontaires qui représentent la majorité de notre structure.

médecin. Une révélation venue à 9 ans. Je voulais également faire de l’humanitaire pour porter secours aux gens défavorisés et les soigner. Quel a été votre parcours pour y parvenir ? Je m’inscris en fac de médecine à Lyon Sud, avec la difficulté de devoir travailler en parallèle pour financer mes études. J’avais envie de m’en sortir. Je voulais prouver qu’avec le travail et la motivation, on peut y arriver, quelles que soient les contraintes ou les obstacles. J’ai suivi un cursus de médecin-urgentiste et travaillé au SAMU à Lyon pendant une dizaine d’années. Ensuite j’ai repris mes études et me suis engagée comme sapeur-pompier volontaire dans ma commune. À l’issue de ma 2e partie d’études, j’ai eu l’envie et l’opportunité de devenir sapeurpompier-professionnel. J’ai donc passé le concours national de médecin sapeur-pompier professionnel et je suis allée me former à l’Ecole nationale supérieure des officiers de sapeurspompiers pendant plusieurs mois, avec 3 enfants en bas-âge, ce n’était pas toujours simple (rires).

Quand vous étiez petite, que vous vouliezvous faire à l’âge adulte ? Mon rêve de petite fille : j’ai toujours voulu être

Qui vous a inspiré le plus dans votre parcours ? L’impulsion de départ m’a été donnée par ma mère. Nous n’étions pas dans une situation très confortable, donc pour nous en sortir, la clé, c’étaient les études. Et puis après, dans ma carrière, ce sont les patients, les rencontres et les situations difficiles que l’on vit quand on est urgentiste. Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui nous écoutent et qui aspirent à ce genre de carrière ou à des postes avec de très grosses responsabilités ? Il faut avoir l’audace d’y aller et la motivation. Et ne pas hésiter à se faire aider et être encouragée. Vous avez conscience d’être un “role model” pour certaines femmes ? Je pense que nous avons vraiment ce problème de visibilité. Il faudrait habituer les esprits et avoir cette représentation des femmes : pompier, pilote de ligne, pilote de chasse, astronaute... peu importe en fait, mais de les montrer. Avec plus de représentations de femmes sur des postes dits « masculins », cela pourrait démystifier et donner envie aux femmes d’accéder à ces postes, et se dire que c’est possible. Vos collègues vous ont-ils toujours bien acceptée ? Vous êtes-vous toujours sentie légitime dans vos fonctions ? Oui, je n’ai pas eu de souci, mais c’est aussi ma force et tout mon parcours depuis l’enfance. Cela dit, j’ai conscience que ce n’est pas le cas de tout le monde, c’est pour cela qu’il faut rester vigilant et ne pas dire que c’est facile. Toutes les portes ne sont pas ouvertes justement, il faut les forcer parfois et aider certaines femmes à les forcer. Ma valeur première est le travail, l’investissement, l’engagement, du coup, j’ai avancé naturellement dans mon parcours.

Quels sont vos effectifs sur Lyon ? Sur tout notre territoire du Rhône et de la Métropole de Lyon, nous ne sommes pas loin de 6 700 personnes au total. La spécificité des sapeurs-pompiers volontaires, ce sont des gens comme tout le monde, qui vont prendre un engagement personnel sur leur temps libre pour porter secours, suivre une formation identique à celle des pompiers pros, et s’engager à sauver des vies. Pour moi c’est le plus beau des engagements. Pourquoi les femmes sont-elles moins présentes dans ce secteur ? En fait, on reste sur cette image d’univers masculin, alors qu’en réalité les femmes ont toute leur place chez les pompiers. Ce qui est important chez nous, c’est le collectif et la force du collectif, où chacun a sa place. Tout le monde va mettre en commun ses compétences pour réussir une opération de secours. Les femmes ne le saisissent pas forcément, alors que nous avons besoin d’elles. Il faut qu’elles aient l’audace d’intégrer les équipes, pour une belle cause.

d’avoir eu des enfants très souples, et adaptables et qui ont compris la passion de leur maman.

“LES MOTS-CLÉS SONT LA MOTIVATION ET L’ORGANISATION” Vous êtes « super woman » ? Quel est votre secret ? Je dors peu, c’est vrai, mais les mots-clés sont la motivation et l’organisation. Après j’ai la chance

Si vous aviez une feuille blanche, quelle mesure prendriez-vous pour que les femmes soient plus présentes dans le débat public ? Je serais sur le principe des quotas pour bousculer un peu, car il faut impulser et c’est la loi qui permet de bouger les choses. Il ne s’agit pas de prendre la place de quelqu’un, c’est juste reprendre la place que nous aurions dû avoir au départ. Il faut aussi communiquer et faire savoir que c’est possible. > Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes »

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MEGÈVE PEOPLE

LA FERME SAINT AMOUR David Brémond

MEGèVE LES PLUS BEAUX SPOTS Nichée au pied du massif du Mont-Blanc, la station de Megève, élégante et rayonnante, regorge de trésors, pour tous les adaptes du ski, mais aussi pour les amoureux de la gastronomie et de la fête. Le village est doté de nombreux spots uniques, à venir découvrir sans attendre.

Ancien corps de ferme historique en plein cœur du village, l’établissement est devenu un incontournable. Le chef Éric Frechon, Meilleur Ouvrier de France et multi-étoilé, propose une cuisine d’hiver contemporaine et créative, en s’appuyant sur les saveurs locales. Au fil du temps, La Ferme SaintAmour, flamboyante et élégante, s’impose comme reine de l’Art de vivre à la montagne, avec DJ et musique live tous les soirs.

LE CHACHA

Texte : Fanny Suteau - Photos © Nicolas Winckler Alpes people

Yves Cauquil

ans ce magnifique écrin de verdure, la réputation des restaurants n’est plus à faire. Les recettes locales et les terrasses ensoleillées offrent un cadre unique aux visiteurs. Ici, les fins gourmets sont rassasiés, au détour d’adresses authentiques et chaleureuses. Megève cultive l’âme d’un véritable village alpin où prévalent tradition, savoir-faire et art de vivre à la française. Célèbre pour ses aménagements de ski, ses infrastructures sportives et culturelles, Megève rayonne aussi pour sa cuisine. Pour le brunch, le déjeuner, le goûter ou le dîner, les visiteurs n’ont que l’embarras du choix. Les mythiques restaurants et bars du village participent au rayonnement international de cette capitale de la gastronomie alpine. Entre recettes ancestrales et créations estivales, Megève garantit à tous une expérience gustative surprenante.

Décoré comme un chalet moderne, chaleureux et luxueux, le Chacha offre aux visiteurs un cadre unique pour se détendre. L’établissement propose une carte moderne et cosmopolite, qui mêle produits locaux et condiments méditerranéens, pour une expérience gourmande et contemporaine. Chaque soir, le restaurant devient le rendez-vous incontournable des sorties de pistes et vibre au rythme de la musique d’un groupe live.

D

LES 5 RUES

LA FOLIE DOUCE avec Margaux Montel

Avec Jérôme le RP Maison

Authenticité, simplicité et convivialité sont les maîtres-mots de cette institution, adresse incontournable de la vie nocturne mégevane depuis 1952. Dès 18h30, les visiteurs peuvent apprécier l’ambiance festive du club, rythmée par la musique live, au détour d’un cocktail, d’un verre de champagne ou d’une bouteille de vin. Ils peuvent également déguster diverses planches de tapas à partager en famille ou entre amis.

Mélange parfait d’une cuisine locale audacieuse et conviviale et de l’amour du spectacle, La Folie Douce a trouvé la recette du succès. Depuis 1974, l’institution offre une parenthèse d’exception face au majestueux Mont-Blanc. Le chef Alexandre Pignol propose des plats frais et locaux, sublimés par un spectacle artistique live. Le plaisir gustatif s’associe ainsi à l’ambiance festive du lieu pour vivre une expérience unique à cheval entre Megève et Saint Gervais.

C’est au pied de la montagne que Le Piaf a décidé de faire son nid. Avec un restaurant et un bar à cocktails, ce piano-bar propose un concept unique, doté d’une véritable programmation artistique, au cœur d’une résidence de montagne authentique et raffinée. Dans ce décor apaisant, ses lumières douces et ses tapis brodés, les clients peuvent picorer des produits d’exception et apprécier une cuisine française traditionnelle.

avec Xavier et son équipe

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LE PIAF



DOSSIER FORME

DOSSIER spécial

Remise en forme À LYON

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Séance de coaching personnalisée au Vertuose Club

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DOSSIER FORME

PILATES SOCIAL CLUB

LE FITNESS PREND DE PLUS EN PLUS DE POIDS Dans un contexte de résolutions de début d’année propices aux inscriptions, les centres de fitness et de remise en forme trouvent de plus en plus d’intérêt aux yeux du public. Face à la multiplication des enseignes, chacun essaye de surfer sur les tendances du moment. En parallèle, l’émergence du « body positive » pousse également à revoir l’approche de la discipline. Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel, Lola Pelotier, Hauteroche et DR

A

insi vont les périodes et leurs inexorables marronniers. Le foie gras et les fêtes de fin d’année, ayant laissé çà et là quelques bourrelets sous les épines des Pinaceae, janvier et février ont pour habitude de susciter diverses résolutions, aux formes et aux durées bien disparates. Alors dans la froideur de l’hiver, où même le « Dry January », empêche de se réchauffer, nombreux sont les clients à se réfugier dans la chaleur des salles de sport. Une force de l’esprit, plus qu’une force du corps, que les principales concernées essayent d’entretenir à leurs manières, conscientes de l’importance d’une saison où le nombre d’inscriptions est rapidement doublé. « Il n’est jamais trop tard pour se fixer de nouveaux objectifs », aiment d’ailleurs à rappeler les spécialistes, bien qu’Apollon, et son corps dessiné, ait laissé place à d’autres attentes. Et à cette notion de bien-être de plus en plus prégnante, que le sport se propose aussi d’apporter. « Les gens ont envie de

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prendre du temps pour eux », valide ainsi l’enseigne lyonnaise Wellness, partisane du « body positive » et de l’acceptation de son corps. Car l’un n’empêche pas l’autre. Le culte du corps a beau être un concept, le sport aide aujourd’hui à se « sentir bien », le tout, boosté par la libération d’hormones et d’adrénaline. « Le sport, ce n’est pas que du dépassement de soi. Il y a de plus en plus de sport santé », complète-t-on encore du côté de Wellness, l’enseigne des frères Clamaron s’étant fait une spécialité de ce crédo (lire page 50).

SPORT ET BIEN-ÊTRE, UN DUO DE CHOC De quoi séduire les jeunes et les femmes notamment, friands de cours collectifs et de « musculation en profondeur ». Une bonne raison de sortir du canapé et de prendre goût aux très populaires cours de danse (Zumba, Bodyjam), de bodycombat, de

boxe, de pole dance et autre Pilate, très en vogue actuellement, en atteste la création du Pilates Social Club en août 2024, par Margaux Dini et Linda Rihi. « Chez nous, le Pilate reformer contribue à améliorer la force, la flexibilité et la posture, avec une approche unique pour sculpter le corps et renforcer les muscles profonds », décrivent les fondatrices de l’enseigne installée 41, rue des remparts d’Ainay, dans le 2e arrondissement. Un argument de choix à l’heure où le prix des séances ou des abonnements réclame un retour sur investissement. « Visuellement, on voit de vrais changements au bout de trois séances », promet alors Margaux Dini, à l’heure de vanter cette « discipline fitness dynamique », que les réseaux sociaux ne cessent de complimenter. « C’était un sport très branché à l’étranger, mais qui a mis longtemps à arriver en France. À force d’attendre, on a fini par créer ce lieu à notre image, avec notre regard de clientes, parce que nous somme de vraies passionnées.


Le Pilate reformer est vraiment entraînant. On a la machine en main dès les premières minutes et un vrai lâcher prise », poursuit la fondatrice, dont le concept de studio « hyper instagrammable » a déjà conquis plus de 900 inscrits. « Énormément de personnes ont poussé la porte au fil de cette tendance », conclut l’entrepreneure, au sujet de cette discipline mêlant aussi, sport et santé.

LE BOOM DU COACHING PRIVÉ Reste que la remise en forme nourrit bien des ambitions, dont cette quête inamovible de résultats. Dès lors, d’autres enseignes s’inspirent de paris inverses, alimentés par la recherche d’un « potentiel physique » plus important. Aux côtés des marques grand public Basic Fit, Fitness Park ou Appart Fitness, s’imposent ainsi des enseignes où l’accompagnement se veut plus profond. À l’instar des salles de plus en plus florissantes d’On Air Fitness, mais aussi et surtout des clubs où le coaching personnalisé demeure un vrai leitmotiv. « C’est le luxe du sport », confirme David Helena, directeur du Vertuose Club, une structure basée dans le 9e arrondissement, pour laquelle le coaching représente plus de 60% du chiffre d’affaires.

All in Country Club C’est de la balle !

Depuis son inauguration à OL Vallée en grande pompe en septembre 2023, All in Country Club demeure un must, en matière d’équipement sportif. En particulier pour les amateurs de tennis ou de padel, lesquels y retrouvent une panoplie de courts intérieurs et extérieurs. Mais le complexe multisport ne s’arrête pas là. Prévu pour être un « endroit comme nulle part ailleurs », le projet piloté par Jo-Wilfried Tsonga et Thierry Ascione, s’appuie également sur d’autres piliers, que sont sa salle de fitness de 560m2, son matériel haut de gamme et son suivi individualisé, mais aussi sa piscine semi-olympique et son espace bien-être, avec sauna, hammam, balnéothérapie et cryothérapie. Pour autant, si un tel lieu fait la part belle à la pratique sportive, ce dernier n’en reste pas moins un site propice aux animations. Pour preuve, l’organisation le 15 février prochain, d’une Winter Party avec canon à neige et ambiance montagnarde. Comme quoi, le sport est à la fête. Quel que soit la forme. MC

WELLNESS

VERTUOSE CLUB

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DOSSIER FORME

Un parti-pris également assumé du côté de Social Pilates Club, où les 50 minutes de séance sont complétement prises en charge par ses instigatrices. « On ne fait rien sans nous », assure l’enseigne. Avant de poursuivre : « un coaching privé, on se rend compte que c’est le prix d’un déjeuner, avec un bénéfice santé plus important ». « Ça demande une formation, une qualification des coachs. Mais il y a un accompagnement mental indéniable. Les clients réclament cet accompagnement. Ils ne veulent plus être laissés pour compte au sein d’un plateau de musculation, avec leurs vidéos vues sur les réseaux sociaux. Chez nous, tout est basé sur une explication technique, physiologique ou biomécanique. Nos clients se sentent considérés et suivis », expose le saillant David Helena, en atteste le succès croissant de ses offres de coaching à la carte (700€ les 10 séances) ou de sa formule abonnement avec quatre séances de coaching par semaine (vendue 169€/mois, ndlr).

LES RÉSEAUX SOCIAUX, GÉNÉRATEURS DE NOUVELLES TENDANCES L’occasion pour lui, d’accompagner ses adhérents vers leurs transformations physiques. Ou sur la voie de nouvelles tendances. Dont... l’haltérophilie. « On retourne à

ENTRESPORT

Emilien Jeannot accompagnant Frédéric Merlin, président du Groupe SGM lors du Marathon de New-York 2023 Finish : 3H58

des sports ancestraux, qui sont la genèse de la musculation. L’émergence du Crossfit a démocratisé l’haltérophilie. C’est quelque chose de très athlétique, qui permet de travailler en force, en explosivité et en vitesse. C’est incroyable comme la pratique renaît de ses cendres », dévoile-t-il, expliquant ce retour en grâce, par l’explosion, encore une fois, de vidéos sur Internet. « Le public est en éveil. Tu as vraiment intérêt à être à la page avec les réseaux sociaux. C’est tendance de dire que tu fais de l’haltérophilie. Il y a même des interviews de top-modèles qui valident cela. Et chez nous, il y a énormément de filles qui le pratiquent », embraye le Lyonnais, ancien adepte de cette pratique, désormais libérée de son image de corps ultra bodybuildés. Car on l’aura dit, la remise en

forme n’implique pas nécessairement de se transformer. Pour preuve, la pratique de plus en plus répandue du Hyrox, « un concept mélangeant cardio intensif et musculation lourde », dévoile Émilien Jeannot, gérant d’Entresport, spécialisé dans le coaching sportif. « Ça va faire un carton plein dans les prochaines années », poursuit-il, depuis sa salle du 46, rue Smith (Lyon Confluence), à l’intérieur de laquelle les clients se bousculent déjà pour s’essayer à cette discipline née outre-Rhin, où se confondent la course à pied et le crossfit. L’objectif ? Courir 8 kilomètres, entrecoupés chaque kilomètre, d’exercices physiques. Un idéal pour retrouver ou... garder la forme. Le tout, régulièrement accompagné. Preuve du bon sens de ce diction : « seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin » !

VERTUOSE CLUB

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© Saby Maviel

David Helena et Grégory Coupet


LEAF CIRCLE

“NOUS, C’EST L’ ACCOMPAGNEMENT !” Établi dans le 6ème au cœur de la Cité Internationale, Leaf Circle poursuit son ascension en se démarquant avec un positionnement fort : l’accompagnement des membres. Photos © DR

N

«

otre accompagnement, vos résultats », une devise marquée au fer rouge par l’enseigne qui s’implante à contrecourant des tendances actuelles du fitness et des salles lowcost ou l’on peut maintenant s’inscrire seul sur une borne comme au McDonalds. À Leaf Circle, pas de badge ni de portique électronique, les membres sont pris en charge sportivement et humainement. « Le fitness, ce n’est pas du ski, on ne peut pas laisser les gens livrés à eux-mêmes, évoluer dans une salle sans programme ni recommandation. C’est pour cela que les taux de résiliation sont si stratosphériques dans les salles classiques. Les gens se lassent ! Avec une prise en charge de qualité et en accompagnant les membres tout au long de leur vie au club, ils renouvellent sans cesse leur motivation, car ils obtiennent les résultats escomptés, mais aussi parce qu’ils se sentent considérés », soutient Amélie Benhamou, la manager du club. La volonté grandissante d’aider ses membres à obtenir toujours plus de résultats, a ainsi conduit le club à créer pour eux un programme d’accompagnement et de coaching nutritionnel : Nutri Leaf. Cette plateforme web offre aux membres un contenu et un coaching exclusif, notamment en matière de gestion du poids et d’optimisation de la santé. Une prise en charge complète, c’est la vision avantgardiste du fitness portée par le fondateur, Matthieu Verneret.

UN SUIVI PERMANENT POUR ÉVALUER LES PROGRÈS « Le fitness de demain doit apporter plus de valeur aux membres, avec un environnement de pratique plus agréable, une réelle prise en charge, du confort, du suivi et bien sûr une approche holistique de la santé et du bien-être. C’est ce qu’on s’évertue à faire à Leaf Circle où tous nos membres bénéficient d’une écoute, d’une véritable formation, d’un programme sur mesure et d’un suivi permanent pour évaluer leurs progrès. On place la notion d’accompagnement au cœur de notre fonctionnement. Et nous irons bientôt encore plus loin ! », expose cet ex-karatéka de haut niveau. En parallèle, Leaf Circle propose également de nombreux cours collectifs (fitness, cross training, boxe, yoga, stretching...). L’équipe pédagogique peut d’ailleurs compter sur sa « star », en la personne de la NewYorkaise Meredith Hudson, ex-danseuse professionnelle et ancienne enseignante à la Star Academy sur TF1 ! « Meredith vous accueille chaque semaine pour des cours de Pilates, de Core Pilates et de Ballet Workout », conclut le dirigeant. Alors, vous essayez ? Leaf Circle Cité Internationale 84, quai Charles de Gaulle - Lyon 6e Abonnements à partir de 99€/mois Tél. 04 37 51 05 75 >Plus d’infos sur www.leafcircle.com

Le réseau

fer de lance du club Plusieurs fois par an, le club organise ses incontournables afterworks au cours desquels « l’adhérent du mois », récompensé pour son engagement, se voit décerner un diplôme et une bouteille de champagne ! De cette manière, l’expérience des membres dépasse le cadre du sport, avec l’organisation de ces moments d’échanges et le développement d’une véritable vie de club. On y retrouve des invités prestigieux comme Jean-Michel Aulas, coaché depuis presque dix ans par un certain Matthieu Verneret. Décidément, Lyon est un village, et Leaf Circle compte bien y occuper une place de choix.

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DOSSIER FORME

LE SPORT, MARCO CHOPIN Y GOÛTE À CŒUR JOIE

Élément indispensable de ses journées, le sport nourrit le corps et l’esprit de ce restaurateur bien connu du cours Franklin Roosevelt. Outre ses séjours au cœur de la salle de fitness de l’hôtel Lyon Métropole, le propriétaire du Théodore s’accorde en plus, plusieurs séances personnalisées, dans son repaire Physiconcept. Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

L

e geste demande à être travaillé. Son coach, Antoine Millot, a même promis de l’ajouter aux séances à venir. Mais à voir Marco Chopin, dévaler les rues à grandes enjambées, de son domicile à sa salle de la rue Bugeaud, en passant par quelques rondes au parc de la Tête d’Or, le périple voudrait qu’il lève le poing en l’air, à son terminus sur la passerelle du collège. Tout cela, évidemment accompagné de la mythique mélodie de lyon people • février 2024 • 48

Survivor. Et pour cause, malgré un maigre pécule de 5 heures de sommeil, le Lyonnais répond présent. Éveillé et prêt à en découdre. L’œil du tigre. Ou simplement un besoin inévitable d’entretenir un corps svelte, en dépit des 55 printemps qu’affiche ce dernier. Il va sans dire, le restaurateur est plus Rocky Balboa que Daniel Balavoine. Il court certes. Beaucoup même. Mais, s’il se raccroche à ses vies familiales et professionnelles,

le propriétaire du Théodore se raccroche surtout au sport. Et se saoule avec le bruit... de ses exercices. « C’est mon truc », expose-t-il d’entrée, ses 70 kilos dissimulés sous sa tenue du jour. L’ancien élève de Paul Bocuse est corporate. À la clé, un t-shirt de sa salle favorite, PhysiConcept, accompagné d’un short de l’OL, clin d’œil amical à son ex-président JeanMichel Aulas. Sans oublier ce célèbre sourire, qu’il définit comme son point fort.


Ancien rugbyman, reconverti en coach sportif après avoir raccroché les crampons, et frère de l’artiste peintre, Bur, Antoine Millot est aux petits soins avec ses clients depuis 13 ans, après avoir repris le flambeau de son père, Guy.

PROCHAIN OBJECTIF : LE MARATHON DE NEW-YORK 2025

Meurthe-et-Moselle arrive toujours fringant, débordant d’énergie. Et tant pis si son coach tape sans attendre dans ses réserves, à coup d’exercices d’aérobie, le gastronome répond présent. « Ces premiers exercices, ça me permet de voir l’énergie de la bête », rigole son coach, habitué depuis 2017, à maltraiter la carcasse du quinquagénaire. Soit ! Marco Chopin n’est pas du genre à rechigner. Au contraire. « Il aime bien le full body, taper dans le cardio », soutient Antoine Millot.

“À LYON PLAGE, LES GARS ME DISENT : NE VIENS PAS AVEC NOUS” Pour autant, à l’heure de laisser son corps à la séance, Marco Chopin pourrait également avancer le mental, comme principal atout. Une force indispensable pour surmonter des journées à rallonge, où se partagent le sport, la mise en place du restaurant et les services de midi et du soir. Alors qu’importent la fatigue et le manque de sommeil, le natif de

Alors tant pis si les squats, les pompes et le gainage, s’enchaînent sans grand repos, le Lyonnais se plaît à remplir la chemise. De muscles évidemment. Quitte à faire jalouser quelques résidents de cette salle, dissimulée dans la cour d’un immeuble sans relief. « Toute la journée, je vis avec des mecs jaloux », en vientil à plaisanter lorsque ses camarades d’exercices, le chambrent sur la véracité de cette assiduité. Et pourtant, le Lyonnais aime se tuer à la tâche. Trois fois par semaine, à raison d’une heure, l’homme vient travailler sa sangle abdominale, gonfler ses pecs et se départir de quelques chiffres sur la balance. Sur place, ce dernier retrouve alors quelques personnalités bien connues de la capitale des Gaules. L’actualité foot y est abordée sans détour en compagnie de Bruno Génésio, quand l’homme ne parle pas business avec Anne-Marie Baezner ou MarieOdile Fondeur (GL events).

Reste que l’intéressé n’est pas là pour papoter. Son coach, ancien joueur de rugby à Colomiers, veille à faire suer son élève, comme il lui arrive de l’accomplir à mi-temps, au lycée Sainte-Marie. « Ma femme s’entrainait ici. Je suis venu essayer et dès que j’ai rencontré Antoine, je n’ai plus bougé. Moi, je travaille à l’affect. C’est important de se sentir bien », relate Marco Chopin. L’ancien pilote de la brasserie de L’Est, place Jules Ferry, en sait quelque chose. En plus de ses séances au 6 de la rue Bugeaud, l’intéressé s’impose en plus, deux séances hebdomadaires à l’hôtel Métropole, où les installations du club de sport Lyon Plage lui permettent de densifier son cardio, tout en savourant les bienfaits du sauna. Rien que cela ? Bien sûr que non ! Abandonner les baskets au bord de la route, n’est pas à l’ordre du jour. Ni des prochaines années. Pour l’heure, même le dimanche est propice à des sorties running. La raison ? Cet homme de chiffres détient en lui, un objectif autrefois secret : participer au marathon de NewYork 2025. Une manière comme une autre de marcher dans les pas de Sylvester Stallone. De goûter aux frissons. Alors certes, Lyon n’est pas la Big Apple, ni Philadelphie. Mais avec autant de volonté, Marco Chopin a déjà gagné le droit de lever les bras !

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DOSSIER FORME

L’EXPÉRIENCE COMMENCE ICI,

AVEC WELLNESS SPORT CLUB ! Élue meilleure enseigne française 2024 dans la catégorie salles de fitness par le magazine Capital, Wellness Sport Club voit sa philosophie saluée par le public. Avec désormais onze salles à son compteur en France et en Suisse et deux ouvertures en cours, la marque lyonnaise a fait du bien-être son leitmotiv, proposant des clubs à « l’ambiance cocooning ». Un terrain de jeu idéal pour les clients, friands de ses nombreux cours collectifs. Texte : Morgan Couturier – Photos © DR

C

’est ici que tout commence. Avant même que les clients franchissent le pas des portiques ouvrant en grand les portes de ses salles, Wellness Sport Club a trouvé le mot juste, l’argument idoine, qui la différencie de la concurrence. Et pour cause, dans un univers où le champ lexical s’oriente souvent autour de la prise de masse, l’enseigne, elle, se plaît à exposer d’autres atouts. Dont cette force première, qu’elle dévoile sans hésiter : « l’accompagnement humain ». « Chaque jour, sur le terrain, nos équipes sont à l’écoute de nos adhérents pour leur faire vivre une expérience sportive personnalisée », promet d’ailleurs le club, connu pour apporter à ses clients, une offre de service complète et de qualité. Une philosophie assumée, dont les bénéfices ne cessent de séduire. À Tassin d’abord, puis Villeurbanne, Grenoble, Clermont, Marseille, ou encore Genève et Lausanne, sans avoir oublié la capitale des Gaules (rue Vendôme, cours Gambetta et cours Charlemagne). L’enseigne lyonnaise s’apprête pourtant à viser plus haut. Plus loin. Et donc à marcher sur Paris. Et réciproquement, Paris s’apprête à découvrir ces « clubs de fitness 100% premium ». En mars 2024, la porte Maillot en sera l’illustration. Parce qu’à la différence du bouquin d’Howard Storm, Wellness Sport Club n’est pas là, pour « voir Paris et mourir ». Bien au contraire. Dans le 17e arrondissement, comme pour leurs onze autres terrains de jeu, Wellness Sport Club entend convertir la Ville Lumière à son concept de clubs aux larges superficies (autour de 2000m2, ndlr), où s’associent harmonieusement, des espaces de musculation, de cardio-training, ainsi qu’un univers aquatique, avec piscine et équipements bien-être (hammams et saunas), parfaits pour « trouver le réconfort après l’effort ». Sans oublier l’un des points forts de la

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maison : un programme de 160 cours collectifs minimum par semaine et par club. « Nous avons tout en main pour répondre à toutes les envies », expose le dirigeant de Wellness, érigée « meilleure enseigne nationale de l’année » par le magazine Capital, après une enquête menée auprès de 20 000 consommateurs. Une précieuse récompense pour Wellness Sport Club, soucieuse de se démarquer de la concurrence, en proposant une offre épousant toutes les attentes, de la simple volonté de se défouler et décompresser au gain de confiance et au dépassement de soi. Dès lors, si la qualité des séances comme celle des équipements font le bonheur des adhérents, un tel pouvoir implique de grandes responsabilités. Dont l’obligation de se renouveler. Le récent rafraîchissement des établissements en est la preuve.

PLUS DE 160 COURS COLLECTIFS AU PLANNING ET UN ESPACE AQUATIQUE « Notre engagement, c’est la qualité. Cette volonté constante d’innover fait partie de notre ADN depuis toujours. Pour répondre aux besoins évolutifs de nos membres, il est essentiel de se remettre en question et de faire évoluer notre concept », promet encore l’enseigne, à l’intérieur de laquelle, débutants comme initiés trouvent les réponses à leurs attentes. « Chez nous, il n’y a pas de surprise : un seul tarif d’abonnement (à partir de 49€ par mois) et vous avez accès à tout. Sans engagement », se félicite le club de fitness, aux 40 000 convertis. « Nous avons pour objectif de dépasser le seuil des 45 000 adhérents d’ici fin 2024 », projette d’ailleurs la direction. Alors sur le chemin de la performance, Wellness Sport Club apprend à surfer sur les tendances,

comblant tantôt les adeptes de la performance, tantôt les partisans d’une pratique plus zen. Aux côtés des machines futuristes, capables de pronostiquer notre âge biologique et d’analyser nos déséquilibres posturaux, la salle propose de s’essayer à une multitude de cours collectifs, de boxing, de danse, de pole dance, Zumba et autres exercices de yoga. « Le planning des cours est revu deux fois par an, de manière à répondre aux attentes de notre clientèle », expose encore le club fitness, mis au fait d’un public de plus en plus ouvert au « body positive », un courant de pensée vantant l’acceptation de son corps. « Pour une enseigne de sport qui prône le bienêtre, nous ne pouvons que nous en réjouir. Nos membres ont envie de prendre du temps pour eux. Et chez nous, le principe, c’est qu’ils se sentent bien. L’expérience commence ici », s’engage l’enseigne. Un parti-pris assumé et revendiqué, dont l’écho ne cesse de se répandre, et d’enchanter. En particulier la gent féminine, quémandeuse de cette ambiance cocooning et rafraîchissante, où l’énergie se puise pour beaucoup, dans l’effort collectif. Voire en dehors. La raison ? Une application Wellness+ offrant « une expérience sportive complète, jusque dans l’assiette ». Ainsi est la signature de ce club, au « concept fitness et musculation unique », amené à s’élargir. Et pour cause, consciencieuse et assidue, Wellness Sport Club n’a pas perdu l’appétit de ses débuts. Pour montrer l’exemple, l’enseigne continue à muscler son offre. Et d’élargir ses services à d’autres contrées. Suspense, « d’autres projets d’ouverture sont en cours » !


l'expérience commence ici.

Crédit photo : GettyImages - Conception, création We&melbourne


STYLE GASTRONOMIE

restaurant Gastronomique

Restaurant

Ô GÔNES DE SAÔNE

CELEST

Restaurant

LE PRÉSIDENT

Guillaume Verchère

Jean-Claude Di Carmine

Christophe Marguin

Radisson Blu (32e étage) - 129, rue Servient - Lyon 3e

58, rue Pierre Bouvier - Fontaines-sur-Saône T 04 78 22 09 26 Ouvert midi et soir 7J/7 www.ogonesdesaone.fr ogonesdesaone

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e T 04 78 94 51 17 Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident

vue exceptionnelle, Suspendu à 150 m au-dessus du sol

T 04 78 63 55 46 Mar-Sam : à partir de 19h, dernière commande 20h45 celest-bar-restaurant.com

Restaurant

CUISINE gourmande DU TERROIR

cuisine du marché / SALON PRIVATIF

TOP

Restaurant

DES ADRESSES

Gourmandes by

33 CITÉ Frédéric Berthod

SAMKÉ Joseph Saab (Chef)

cuisine de saison / produits du marché

Spécialités poissonS et fruits de mer

33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 37 45 45 45 Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33-cite

25, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e T 09 83 71 57 01 / 06 32 75 27 57 Lun-sam : 12h-14h30 et 19h-22h30 - Dim : 11h30-15h30 www.samke.fr samkelyon

Restaurant – ecailler

CHEZ ANTONIN

Restaurant BAR lounge

Brasserie

L’ AFFAIRE DU 6

LES OLIVIERS

Eric Giraud

Edith Rosay

Julien Ducoté

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e T 04 87 37 10 99 Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30 www.chez-antonin.fr

63, cours Vitton - Lyon 6e T 04 78 89 49 24 Tous les jours de 07h à minuit (sauf le dimanche)

Golden Tulip - 145, chemin de Paisy - Limonest T 04 87 74 10 10 Du lundi au vendredi : 12h-21h30 https://lyon-ouest.goldentulip.com/fr-fr/hotel-restaurants/

restaurant de Fruits de mer & écailler

Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir)

café brasserie After-work

CAFÉ PARADIS

Restaurant Bistronomique aux nobles produits

Restaurant

LES GARÇONS BOUCHERS

Restaurant

L’ ACACIA

Charlie Vella / Chef Guillaume Lepeltier

Catherine Dhinaun et David Mollard

Julie Spitters (Chef)

7, place Kleber - Lyon 6e T 09 86 47 13 30 Ouvert 6/7 de 7h30 à minuit, samedi 8h-21h, Les jeudis on danse : 20h-minuit - Fermé le dimanche

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e T 04 72 40 08 59 Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com

70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 78 17 53 53 Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon

Cuisine du marché - plat du jour 15€

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Steakhouse - MaîtreS restaurateurS

cuisine traditionnelle DE SAISON


En partenariat avec Au Comptoir de la Caisse, leader de la location de matériel caisse T. 04 37 64 64 84 • www.aucomptoirdelacaisse.fr

LE THÉODORE

NANO

Restaurant

Restaurant

Trattoria

DOLCE BY SICILIANS

Jeremy Viale Champion du Monde de Pizza 2019

Marco Chopin

Vito et Paola Morreale

78, rue Vendôme - Lyon 6e T 04 37 42 16 97 Ouvert 7/7 midi et soir www.trattorianano.com Nano Trattoria Lyon

34, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e T 04 78 24 08 52 Lun-sam : midi et soir 12h-14h30 et 19h-22h45 Le Théodore

44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e T 04 78 52 22 29 Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians

belle brasserie italienne

brasserie traditionnelle

Restaurant

CUISINE sicilienne

resto-bistro-club

Trattoria

DÉCALÉ

THE MAZE

ZAPPO

Emmanuel Faucon

Georgy Sfez

Amine Kortbi (Chef)

1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 78 41 68 10 Mar-sam : midi et soir. Ouvert 7/7 à partir du 15 avril www.decale.rest restaurantdecalelyon

6, rue Challemel Lacour - Lyon 7e T 04 72 71 79 88 Ouvert 7/7, midi et soir sur place, clickandcollect et livraison www.zappo.fr zappo-lyon

462, chemin de Champivost - Limonest T 04 89 41 07 40 Lun-ven midi : 12h-14h15 - jeudi 18h-1h - ven-sam soir : 19h-4h www.themaze.fr themazelyon

de bons plats accompagnés De bons vins

pizza & biere (Pizza sicilienne, in pala et gluten free)

Restaurant italien

Restaurant

LES 3 DÔMES

the maze, l’instant partage !

HOTEL

LE BRUNCH

ANGELO

Jérémy Ravier

Antonio Salvati (Chef)

Partouche Hôtel

Sofitel Lyon Bellecour - 20, quai Gailleton - Lyon 2e T 04 72 41 20 97 Ouvert du lundi au samedi, midi et soir www.les-3-domes.com @sofitellyon

Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e T 04 87 25 72 10 Ouvert 7/7 : 7h-15h brunch - 12h-15h déjeuner 15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant

3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains T 04 78 87 79 79 Ouvert le dimanche midi www.pavillon-rotonde.com pavillonhotelspa

Cuisine de goût avec vue panoramique (dès 30 € le midi)

Cuisine de tradition italienne méditerranéenne

bouchon

LE CÈPE

LES BRUNCHS DU PAVILLON HôTEL***** & SPA

Restaurant

BRASSERIE DES BROTTEAUX

Restaurant

LE PLATO

Claude Barbet

Emmanuel Faucon

Frédéric Therriaud

4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles T 04 72 41 01 06 Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles

1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 72 74 03 98 Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

1, rue Villeneuve - Lyon 4e T 04 72 00 01 30 Lun-ven : 12h-14h et 19h30-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h30-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon

Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale

Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau

cuisine créative, faite maison avec des produits de marché

53 • février 2024 • lyon people


lp

PEOPLE SPORT

LES TRIBUNES VIP

LDLC ASVEL - FENERBAHCE UNE BATAILLE MAIS PAS LA GUERRE ! Emballante et devant au score à la mi-temps, l’ASVEL a finalement chuté face à la puissance offensive du Fenerbahce (73-83). Un épilogue injuste au regard de la combativité longtemps affichée par la Green Team de Tony Parker. Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

L’animation d’avant-match avait donné le tempo : la LDLC Arena et ses 8 722 spectateurs ont besoin de gladiateurs pour vaincre l’armada turque du Fenerbahce. Alors le message fut entendu et le public fut copieusement nourri en duels et autres batailles sous le panier. Hélas, sur son parquet couleur sable, faisant de sa salle, une véritable arène, l’A SVEL aura fini par rendre les armes. Avec les honneurs certes, tant les hommes du coach Pierric Poupet ont donné de leur personne. Mais force est de croire que le champion d’Europe 2017 représente un adversaire bien trop expérimenté pour s’avouer vaincu. Et ce, même lorsque le souffle de la défaite vient parfumer ses rangs. Et pour cause, jusqu’à la mi-temps, la Green Team fut en position de lever les bras et de chanter à sa gloire. Elle en mit les moyens, comptant même jusqu’à douze points d’écart, dans le sillage de son meneur, Mike Scott (26 pts au total). Un rythme effréné que l’A SVEL ne put tenir, sombrant largement au troisième quart-temps (28-14). Et qu’importe l’orgueil et la fierté montrée sur leurs dernières joutes, les Lyonnais ont donc plié le genou, abandonnant l’arène aux chants des bouillants supporters adverses. L’A SVEL est tombée. Gageons alors, qu’elle saura se relever. « On va dans le bons sens », assura Gaëtan Muller après coup. Force et honneur !

lyon people • février 2024 • 54

Gaëtan Muller, président délégué de la LDLC ASVEL et l’ambianceur Pierre Salzmann


Stéphane Morot-Sir, directeur général adjoint de la LDLC ASVEL, Laurent Fiard, président de Visiativ (Entreprise du Futur) et Christian Donzel, associé de Visiativ

Christophe Just (LDLC ASVEL) et Romain Duron (SEB)

Kirk Sabo (Neatfreak group inc Canada) et Bertrand Barré (Groupe Zebra)

Maxime Maraldo (Repam) et ses invités

François Tercinier et Aymeric Demoulin (Dalofi)

Michel Noir, ancien maire de Lyon et son épouse Danielle

Gilles et Diana Fournier (KIA Garage Fournier) entouré de leurs invités

Antoine Rigaudeau, ancien joueur international de basket-ball, Didier Bruno (Caisse d’Épargne), Tony Parker, président de la LDLC ASVEL, François Codet, président du directoire de la Caisse d’Épargne Rhône-Alpes et Gaëtan Muller

Laurent de la Clergerie, président du directoire de LDLC, Gaëtan Muller, président délégué de la LDLC ASVEL, et Arnaud Brun, président du Groupe Adéquat

Hervé Jourdan (Corus), son frère Pascal (Novance) et Damien Corbi (Amilton)

Gaëlle Maignan et Carine Pontonnier (Groupe LDLC)

François Codet, président du directoire de la Caisse d’Épargne Rhône-Alpes et Didier Bruno (Caisse d’Épargne)

Amaël et Rémi Grivel (Ciril Group) et leurs invités

Christian Donzel (Visiativ), Laurent Fiard, président de Visiativ (Entreprise du Futur), Eric Vaneeckhout, Alban Guyot, Simon Lauzier et Baptiste Veau-Cahon (Entreprise du Futur)

Laurence Fautra, maire de Décines et sa fille Maëva (L’Appart Fitness)

Jean-Claude Motte, Pierre Alais, (CNE), Marilyn Lacombe (Eiffage Construction), David Poulain (Léon Grosse) et Frédéric Gondeau (CNE)

Le maire de Villeurbanne, Cédric Van Styvendael entouré de son équipe

Bertrand Rudigoz (DCB International), Thierry Paule (New Im), Lionel Ferlat (Apave) et Tristan Paule (Lycée Chabrière)

55 • février 2024 • lyon people


PEOPLE SPORT

Rebecca Carnevale, Pierre Auvray, et Lucie Daussin (Groupe Bocuse)

Jacky Chaiaramonti, Serge Rouvière (LOU Arbitrage) et Bernard Lacombe

Catherine Arbaud (LOU Rugby) entouré des joueurs, Baptiste Couilloud, Semi Radradra, Vivien Devisme et Xaxier Mignot

LOU RUGBY — CONNACHT LES TRIBUNES VIP

Serge Bruhat (LOU Rugby) et Brigitte Giraudeau (2GM Propreté)

Texte : Jean-Marie Nauleau avec Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

P Adrien Buguet (Showroom Déco) et Tangi David (Inteam Développement)

Philippe de Lacruz (Saunier Duval), Sébastien Michel, maire d’Ecully et Xavier Berujon (Cedralis) lyon people • février 2024 • 56

rofitant de la réception des Irlandais de Connacht en Champions Cup, les Rouge et Noir ont pu sabrer le champagne et arroser l’anniversaire du coach Fabien Gengenbacher comme il se doit (34-20). Une semaine après sa déconvenue en championnat face à Toulouse, les Lyonnais ont ainsi affiché un visage plus radieux, à l’heure de retrouver les joutes européennes. Car si les Irlandais de Connacht, dernier de la poule, avaient tout de l’adversaire idéal, la meute du LOU Rugby aura récité une partition plus enivrante, à même de réchauffer 11 796 courageux spectateurs. Preuve que cette équipe a du caractère. Mais aussi et surtout des arrières à même de lancer la machine. De quoi s’accorder une soirée bien arrosée autour du retour de Léo Berdeu et des 40 printemps de Fabien Gengenbacher. Place à la fête ! Avec l’envie de la voir se prolonger. > Prochain match à domicile LOU Rugby – La Rochelle le samedi 17 février à 15h

Jean-Marie Nauleau (Lyon People), Yann Roubert, président du LOU Rugby et Marc Fraysse, président de CAPZEN

Jean-Claude Pietrocola (OvalGreen) et Yann Roubert, président du LOU Rugby


Arnaud Zappoli, Patricia Janot (Keller Williams Immobilier) et Nicolas Remy (Le Petit Préparateur)

Marc-Antoine Ginon (GL events Sports) entouré de Marie-Sophie Marconnet (GL Events) et Alexandra Pierré (Centre France Evénement)

Erick Rostagnat (GL Events) et Glen Somerville, ambassadeur du LOU Rugby

Maryline (Fedex) et Sébastien Frachon (Setec)

Valérie Tomasicchio (Gimir) et son époux Denis (GL events) et Catherine Arbaud (LOU Rugby)

Roland Tchenio (TT Investissment) entouré de Lucas Di Leonardo (Faculté de Médecine), Maître Denis Di Leonardo, avocat et Pascal Dileonardo (Kyotec)

Le chef Maurizio Bullano (GL Events) et le chef Fabrizio Trevisanato de Venise

Thierry Bellamy (Seb), Fréderic Clairet (Mazars) et David Bandrou (Framatome)

Sébastien Desreumaux (Uperio Group) et Fanny Chavaux (GL Events)

Virginie Decia Mathiolon (Prisme International Consulting) et ses enfants Apolline et Lucie

Patrick Iliou, Clémence Larnaudy (Unboxod) et Louis Iliou (Neowise)

Les joueurs de LOU en action...

57 • février 2024 • lyon people


N° spécial - Mai 2024

DOSSIER SPÉCIAL

Les lyonnais de

TURIN

MAI 2024

Vous souhaitez communiquer dans ce numéro spécial ! Rédaction : Morgan Couturier • morgan@lyonpeople.com Publicité : Sophie Jeannot • sophia@lyonpeople.com Partenariats : Marco Polisson • marco@lyonpeople.com


Les 13

Évènements QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

1

Texte : Marc de Jouvencel Photos © Arnaud Moogin

MESSE DU SOUVENIR

L

LES LYONNAIS FIDÈLES À LA MÉMOIRE DU ROI LOUIS XVI

a basilique Saint Bonaventure a accueilli plus de 200 Lyonnais venus prier pour le repos de l’âme du roi Louis XVI et pour la France. Il flottait, en cette froide matinée, un doux parfum de France éternelle dans l’enceinte du sanctuaire des Cordeliers. Volutes d’encens et chants grégoriens se sont élevé sous les voutes de la basilique en l’honneur du roi martyr Louis XVI. « Jour de deuil et de tristesse pour les Français fidèles, jour d’indifférence pour le grand nombre, jour de réjouissance pour quelques autres, héritiers revendiqués des régicides, cette journée d’anniversaire consacre chaque année l’opposition des « deux France » : la France de toujours et celle qui veut confondre la Révolution avec notre patrie millénaire » établit de façon très factuelle la librairie Chiré. Lyon, victime des exactions révolutionnaires, a toujours conservé le souvenir du Roi assassiné le 21 janvier 1793. Chaque année, la messe organisée par les royalistes légitimistes de l’association Présence du Souvenir Bourbonnien est toujours très suivie. Depuis plus d’une dizaine d’années, SAR le prince Rémy de Bourbon-Parme (ci-dessus) est d’une fidélité exemplaire à ce rendez-vous mémoriel. Accueilli par les trompes de chasse de la Diane lyonnaise, le représentant du Prince Louis, Duc d’Anjou a gagné le chœur de « cette basilique dont la façade a été rénovée et dont espérons ardemment la restauration intérieure pour que nos messes à la gloire de Dieu soient encore plus belles » a souligné le recteur Patrick Rollin. Avant de laisser son jeune confrère, l’abbé Paul Giard (Collégiale SaintJust) prononcer l’homélie en forme d’oraison funèbre.

59 • février 2024 • lyon people


PEOPLE EVENTS

2

LES VŒUX DE SÉBASTIEN MICHEL Le conseil municipal des enfants a joyeusement donné le coup d’envoi de la cérémonie des vœux de Sébastien Michel, et du conseil municipal d’Ecully. Texte : Marco Polisson – Photos © Karine Bourgain

650

personnes — dont de nombreuses personnalités de la société civile et du monde politique — ont applaudi la prestation des jeunes Ecullois avant d’écouter attentivement le discours de Sébastien Michel, élu maire en 2020. Après avoir replacé la cérémonie dans le difficile contexte actuel marqué par 5 grandes crises (cout de l’énergie, guerres, crise du logement, déficit des finances publiques, crise de l’autorité), Sébastien Michel a détaillé les projets portés par son équipe. Malgré ces crises, Ecully a pu sortir un budget à l’équilibre alors que l’Etat affiche « une dette de 3000 milliards d’euros » a déploré le jeune édile. Autre motif de satisfaction, en cette année de mi-mandat, « 91% du programme a été mis en œuvre. Le respect des engagements est

Olivier Brunet, secrétaire général de la fédération du BTP, Norbert Fontanel, président de la fédération du BTP, Eric Mazoyer, élu Limonest en avant

lyon people • février 2024 • 60

Max Vincent, maire de Limonest, Karine Lucas, conseillère régionale, Yves Chipier, maire d’Albigny-sur-Saône

un prérequis pour que la parole politique reste crédible. Parmi ces engagements celui de ne pas augmenter les impôts et de conserver une dette à zéro euro. »

“ÉCULLY CONFORTE SA PLACE DE VILLE PARMI LES PLUS SURES DE LA MÉTROPOLE” Dans les tuyaux de la commune d’Ecully : le Hub européen de la Sécurité sur l’ancien campus d’EM Lyon, initié par la CCI et confié au général Gilles Darricau (présent dans la salle) et le Clairfontaine de la Gastronomie en partenariat avec la Région Auvergne Rhône-

Emilie Gassot, directrice du centre commercial Ecully Grand Ouest, Arnaud Decrey, responsable sécurité Ecully Grand Ouest, Thierry Roeckel, directeur de Carrefour, Nathalie Bruneau, adjointe au maire d’Ecully

Gilbert Suchet, maire de Montanay, Sébastien Michel, maire d’Ecully, Pierre Oliver, maire de Lyon 2ème

Alpes. Le futur centre d’entraînement aux concours internationaux de cuisine est sur les rails. Enfin pour anticiper Ecully demain, le maire a lancé la démarche prospective « Ecully 2050 » autour des 3 grands défis climatique, humain et technologique. Après avoir énuméré ses trois coups de cœur « le projet de maison de santé pluridisciplinaire, la lutte contre les violences faites aux femmes, et le soutien aux personnes en situation de handicap », Sébastien Michel a conclu en évoquant la mémoire de l’Ecullois François Turcas, président de la CPME, et de Gérard Collomb : « Nous sommes nombreux à regretter qu’il ne soit plus aux manettes » a-t-il sobrement ajouté, puis de citer Charles Peguy : « L’ordre et l’ordre seul fait en définitive la liberté. Le désordre fait la servitude. »

Marie-Françoise Villard, journaliste, Raymond Le Moigne, directeur général des HCL, Sébastien Michel, maire d’Ecully, Nicole Tomasi-Cohen (Action Eco)

Muriel Jamet, adjointe au Maire Albigny-sur-Saône, Patrick Véron, maire de Couzon-au Mont-d’Or, Yves Chipier, maire d’Albigny-sur-Saône, Karine Lucas, conseillère régionale et Gilbert Suchet, maire de Montanay


VISION, COLLECTIF ET AMBITION POUR ÉCULLY… ET AU-DELÀ ? Sébastien Michel, maire d’Ecully

La Marseillaise

Sébastien Michel, maire d’Ecully et le conseil municipal des enfants

Patricia Garcia, élue à Ecully, Sandrine Chadier, maire de Craponne, Marylène Millet, maire de Saint-Genis-Laval

Gilles Darricau, ancien gouverneur militaire de Lyon, Denis Mistral, gouverneur militaire de Lyon

Julien Vuillemard, maire de Vernaison et Karine Gaudinet Guérin, directrice générale Projexia

La salle comble

Charlotte Grange, maire de Lissieu, Patrick Véron, maire de Couzon-au Mont-d’or

Hugo Bossard (Maison Baraban), Thibaut Astier, directeur de cabinet et de la communication, Cédric Vaujany (Maison Baraban)

Virginie Poulain, maire de Fontaines Saint-Martin, Patrick Guillot, maire de Saint Cyr au Mont d’Or, Bernard Paget, adjoint au maire d’Ecully

Annie de Starodoubsky, Sébastien Michel, maire d’Ecully, Mathilde Lopez, diététicienne à Ecully, Florence Lopez (HCL)

Denis Mistral, gouverneur militaire de Lyon, Salwa Philibert, sous-préfète chargée de la politique de la ville (au second plan Éric Angelino, directeur du service national de police scientifique)

61 • février 2024 • lyon people


PEOPLE EVENTS

3

VŒUX DU MEDEF LYON-RHÔNE Gilles Courteix, Président du MEDEF Lyon-Rhône

La cérémonie des Vœux du MEDEF Lyon-Rhône au Groupama Stadium a rassemblé un grand nombre d’acteurs économiques, atteignant près de 1500 entrepreneurs, élus et partenaires pour célébrer l’année 2024. Photos © Saby Maviel et Renaud Vezin

D

ans un discours percutant, le Président du MEDEF Lyon-Rhône Gilles Courteix a présenté les perspectives et enjeux de l’année à venir. Il a mis l’accent sur les défis multiples auxquels le territoire, les organismes professionnels ainsi que les entreprises doivent faire face. Il a également souligné le rôle central des entrepreneurs, acteurs clés dans le paysage lyonnais, au cours d’un échange animé par Maxence Cossalter. L’événement s’est poursuivi avec une intervention de Paola Fabiani, en sa qualité de Porte-parole et VicePrésidente du Mouvement des Entreprises de France qui a offert un éclairage sur l’écosystème lyonnais, enrichi d’une analyse économique à la fois locale et nationale. La soirée a été également agrémentée d’une rétrospective vidéo de l’année 2023, mettant en lumière une année riche en rencontres, partages et événements inspirants !

Paola Fabiani, Porte-parole et Vice-Présidente du Mouvement des Entreprises de France

lyon people • février 2024 • 62

Sébastien Michel, Maire d’Ecully, Christophe Guilloteau, Président du Département du Rhône, Alain Audouard, Phillipe Guérand, Président de la CCIR et Jean-Luc Raunicher, Président du MEDEF AURA


Philippe Hassel, Directeur Communication d’APICIL, Laurent Jouisse, Directeur d’Hyperia Banque privée et Nicolas Walionis, Vice-président du MEDEF Lyon-Rhône et Directeur associé Avitech.

Gilles Courteix, Président du MEDEF Lyon-Rhône entouré de Franck Lebel, Délégué Général CPME Rhône, Mirella Launay, Directrice du pôle Animation et Communication du MEDEF LyonRhône et Romain Boucaud Maitre, Directeur associé Chocolats Voisin

Benoît Licour, Directeur des Affaires publiques du Groupe Maïa, Magali Villaret, Action Logement et Anthony Jeanbourquin, Délégué Général du MEDEF Lyon-Rhône

Le Général Denis Mistral, Gouverneur militaire de Lyon entouré de Sophie Cruz, Conseillère régionale, Christophe Guilloteau, Président du Département du Rhône et Anissa Khedher, ancienne Députée.

Gilles Courteix, Président du MEDEF Lyon-Rhône et Bruno Bernard, Président de la Métropole de Lyon

Didier Boussault, Vice-Président de France Chimie AURA

Bruno Verney, Directeur du pôle Services aux adhérents du MEDEF Lyon-Rhône entouré de Jean-Luc Dargein-Vidal, Directeur des affaires publiques du Groupe APICIL et Antoine Chenet, Directeur du développement Santé Prévoyance du Groupe APICIL

Grégory Doucet, Maire de Lyon et Gilles Courteix, Président du MEDEF Lyon-Rhône

Didier Bruno, Membre du directoire Caisse d’Epargne Rhône Alpes, Georges Abi Lahoud, Directeur du développement régional Caisse d’Épargne Rhône Alpes, Aurélien Denancy, Directeur associé de Pump et Laurent Constantin, Président Acti & Naga

Karine Gaudinet-Guérin, Responsable du développement de Projexia entouré de Thibaut Aufort, Président de Tomorrow Travel et Jérôme Consti, Directeur Commercial du Groupe FBI

Norbert Fontanel, Président de la Fédération du Bâtiment, Éric Payen, Président de l’Urssaf Rhône-Alpes et Directeur de Peix, Christophe Bernollin, Président de la CMA du Rhône et René Coiro, Président de Coiro TP

Bruno Voland, Président de lIUMM Lyon-France

Le Colonel Mathieu Demezy, le Capitaine Christophe Rambaud et le Colonel Christophe Jouhans (Gendarmerie Auvergne-Rhône-Alpes)

Yann Roubert, Président du LOU Rugby et Pierre Oliver, Maire du 2ème arrondissement de Lyon

63 • février 2024 • lyon people


PEOPLE EVENTS

4

LES VŒUX DE RENAUD PFEFFER COMMENT MORNANT EST DEVENU LE LABORATOIRE DE LA POLITIQUE RÉGIONALE

À

une trentaine de kilomètres au sudouest de Lyon, le village de Mornant et ses 6500 habitants sont régulièrement les vedettes des chaînes télé nationales. Nous avons compris pourquoi lors de la cérémonie des vœux de son maire Renaud Pfeffer, viceprésident de la Région Auvergne RhôneAlpes. Dans ce paysage vallonné, riche d’une agriculture diversifiée avec de l’élevage, du maraichage et de l’arboriculture, il y a une greffe qui a bien pris : celle du Chaussanais Renaud Pfeffer avec le village de Mornant. Il est rare de voir une telle fusion entre un maire et ses administrés. Ses amis maires présents à ses vœux et son mentor Laurent Wauquiez sont les premiers à s’inspirer de ses bonnes idées. Sa mutuelle des Mornantais va être dupliquée à Bron et au niveau régional. Il devrait en être de même pour les boutons d’alerte dont sont

équipés les commerçants de la commune. En cas d’agression ou d’intrusion, une seule pression suffit à prévenir les forces de l’ordre. Autres innovations financées par Mornant et sa communauté de communes (COPAMO), l’embauche d’aidants scolaires H+ pour ne laisser aucun enfant hors de l’école, la création d’un pôle santé, d’un pass culture... Et comme l’inflation frappe à toutes les portes, Renaud Pfeffer a annoncé le lancement de l’office du pouvoir d’achat, une première en France, qui permettra aux Mornantais de mieux s’orienter dans la jungle des fournisseurs d’énergie et des opérateurs numériques grâce à des achats groupés. Des innovations réalisées dans le respect de l’environnement qui tiennent compte des enjeux sociaux et économiques du moment et permettent à Mornant d’être une commune où il fait bon vivre. Texte : Marco Polisson – Photos © Karine Bourgain

Renaud Pfeffer, maire de Mornant lyon people • février 2024 • 64

Près de 800 personnes ont assisté aux vœux du maire de Mornant qui compte 6500 habitants


Radla Hraki (IAD immobilier), Marc Fraysse, président Capzen, ancien député, Gaël Douard, adjoint à l’urbanisme, Dorothée Rodrigues, adjointe Adjointe à l’éducation et à la jeunesse et Alain Dutel, délégué patrimoine historique

Accueil personnalisé de Renaud Pfeffer

Anne-Claire Poyard, directrice de la communication de la mairie de Mornant, Ludovic Verrier, directeur de cabinet à la Copamo, Laurence Gignoux, directrice générale des services de la Mairie de Mornant

Christian Cecillon, conseiller délégué Office du pouvoir d’achat, Caroline Belbachir, directrice de cabinet du maire de Mornant, Anne Baskakoff, assistante de direction mairie de Mornant

Dominique Bajard (Association Escapades Nostalgiques), Eric Porte, président du comité des fêtes de Mornant, Pascale Chapot, 1ère adjointe au maire de Mornant, Anne Riberon, maire déléguée de Saint-Sorlin, Sylvain Riberon (Renault Mornant)

Sébastien Poncet, conseiller délégué à la sécurité Mornant, Julien Vuillemard, maire de Vernaison et conseiller régional

Christiane Jury, ancienne maire d’Echalas, Serge Delaigue, ancien patron des pompiers du Rhône et de la Métropole, Mickaël Paccaud, conseiller régional, Jérémie Bréaud, maire de Bron, Guy Mathiolon (Serfim)

Louis Dreux, président de la FNACA, Renaud Pfeffer, maire de Mornant, Jean-Loup Fleuret, ancien vice-président de la Région Rhône-Alpes

Les sapeurs-pompiers de Mornant

Renaud Pfeffer, maire de Mornant et président de la COPAMO. Mornant aime ses agriculteurs

Véronique Sarselli, maire de Sainte-Foy-Lès-Lyon, Renaud Pfeffer, maire de Mornant et Claude Cohen, maire de Mions

Renaud Pfeffer, maire de Mornant et ses adjoints : Serge Cafiero, conseiller délégué à la propreté, Pascale Daniel, adjointe aux finances, Patrick Berret, adjoint aux bâtiments municipaux, avec Marc Fraysse, président de la société Capzen, ancien député

65 • février 2024 • lyon people Renaud Pfeffer, maire de Mornant et Dorothée Rodrigues, adjointe à l’éducation et à la jeunesse en compagnie du conseil municipal des enfants (classes de CE2 ou CM1)


PEOPLE EVENTS

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FÊTE DE L’ENTREPRISE CPME Dans un contexte économique compliqué pour les entrepreneurs, la 19e Fête de l’Entreprise s’est néanmoins attachée à livrer un message optimiste. Pour preuve, ces onze trophées décernés pour récompenser l’innovation. Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

L Catherine Barba, fondatrice de l’école Envi et marraine de la Fête de l’Entreprise 2024

e monde de l’entreprise a beau ne pas être à la fête, il lui faut croire en l’avenir. Quitte à s’accorder une parenthèse plus enchantée. Parce qu’une Fête de l’Entreprise ne peut faire la part belle aux festivités, sans un brin d’optimisme. Dès lors, si la marraine de cette 19e édition, « la pionnière du web », Catherine Barba se chargea de planter les jalons d’un tel courant de pensée, la CPME du Rhône et nos confrères du Progrès surent surfer sur cette philosophie. En récompensant onze acteurs régionaux, pour leurs ambitions et leurs capacités à innover. Mais aussi et

surtout, en encourageant la foule, à « relever les défis qui s’imposent à nous ». « Vous êtes la France des solutions. L’action n’est plus une option », exhorta ainsi Franck Morize, le président de la CPME du Rhône. Malgré un « univers carcéral » où les entrepreneurs « sont des délinquants en puissance », le représentant des petites et moyennes entreprises, se sera donc voulu résolument plus positif. Mieux, « il est trop tard pour être pessimiste ». Alors autant faire la fête, investir et encourager le... progrès, comme le prônait le regretté François Turcas.

Le palmarès 2024 : Trophée de l’impact environnemental : WeCount Trophée de l’entrepreneur de l’année : Victor et Compagnie Trophée de l’industrie : Totem Trophée de la TPE : Carré Création Trophée du commerce et de l’artisanat : Sage Folie Trophée de la start-up : Huggy Trophée de la transmission d’entreprise : Metis Levage Trophée du Made in Auvergne-Rhône-Alpes : Air et Santé Trophée du meilleur espoir : Ma Friche Urbaine Trophée de l’impact sociétal : MJCM Propreté Trophée coup de cœur du jury : Le Cirque Imagine

lyon people • février 2024 • 66

Vœux de Franck Morize, président de la CPME du Rhône


“ENTREPRENEURS, VOUS ÊTES LA FRANCE DES SOLUTIONS !“ FRANCK MORIZE

Anne-Marie Baezner, directrice générale des sites Auvergne Rhône Groupe de GL Events, Blandine Brochier (Agence Chabanne Architecte), Benoît Licour (Groupe Maïa), Franck Morize, président de la CPME du Rhône, Constance Gruy (Groupe Maïa) et Philippe Lesoil (Maïa énergie)

Photo souvenir avec les lauréats

Philipe Valentin, président de la CCI Lyon Métropole, Marc Degrange, Administrateur CPME du Rhône, Philippe Guerand, président de la CCI Auvergne-Rhône-Alpes, Angélique Missonnier Adjointe Cadre de Vie à la ville de Charly et Pierre Fanneau, directeur général du groupe Le Progrès

Frédéric Sarrazin, directeur d’EDF Commerce Auvergne Rhône-Alpes et le lauréat du trophée de l’impact Environnemental : Antonin Guy, CEO de WeCount

Christophe Girardet, président de Victor et Compagnie et lauréat du trophée de l’Entrepreneur de l’année

Pierre-Emmanuel Lagrange et Florent Thienor, directeurs généraux de Carré Création et Éric Luc, directeur de la communication Fiducial

Les lauréates du trophée du commerce et de l’artisanat : Émilie Lemercier et Virginie Bussières, co-gérantes de Sage Folie

Baptiste Privé, Fondateur Huggy entouré de Alain Scappaticci, directeur national de marque IDRAC Business School et de Emma Morge, directrice adjointe d’IDRAC Lyon

Pierre Oliver, conseiller régional et le lauréat du trophée Made in AuvergneRhône-Alpes, Benoît Villaret, président d’Air et Santé

Pascal Mologni, gérant de MJCM Propreté et Pierre Fanneau, directeur général du groupe Le Progrès

La lauréate du trophée du meilleur espoir, Anne Delos, fondatrice Ma Friche Urbaine entouré de Marie Soyer, directrice générale d’Alptis Prévoyance Santé et de Nathalie Feltmann

David Massot et Anastasia (Cirque Imagine), lauréats du trophée coup de cœur du jury

Aurélien Guyot, Irène Berenyi-Geley, Dominique Le Corre (IAE Lyon) et Nicolas Silvestre

Rodolphe Pasquier-Desvignes, directeur de la fondation St-Irénée et Axelle Enderlé, fondatrice et directrice de l’association Pause Brindille

lauréat du trophée de la transmission 67 Le • février 2024 • lyon people

d’entreprise, Guillaume Ribot (Metis Levage) et Catherine Barba, marraine de la Fête de l’Entreprise 2024


PEOPLE EVENTS

6

VŒUX DE LA COMPAGNIE RÉGIONALE DES COMMISSAIRES AUX COMPTES DE NOMBREUX ENJEUX POUR LES ANNÉES À VENIR

Le philosophe André Comte-Sponville entouré de Philippe Vincent, président de la CRCC de Versailles et du Centre et Olivier Arthaud, président de la CRCC Lyon-Riom

C Franck Morize, président de la CPME du Rhône, Gilles Courteix, président du MEDEF Lyon-Rhône et Patrice Blandin (CPME Auvergne Rhône-Alpes)

Bruno Robert (VP Auvergne CRCC Lyon-Riom) et Christine Faure (CRCC Lyon-Riom)

Stéphane Van Hoof, secrétaire général de la CRCC Lyon-Riom et Christophe Réquin (Cabinet Quincy Réquin & associés)

ette année encore, la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Lyon-Riom (CRCC) a profité du cadre de l’Intercontinental pour formuler ses vœux pour 2024 et dresser une rétrospective de l’année 2023. Le président de la CRCC, Olivier Arthaud, a souhaité évoquer les enjeux de la profession de commissaire aux comptes : la digitalisation et la cybersécurité, la prévention des difficultés des entreprises et leur évaluation, l’attractivité du métier et enfin, les enjeux ESG (Environnement, Sociaux et de Gouvernance). Ce fut également l’occasion pour lui d’annoncer sa dernière année de mandat en tant que président. « En fin d’année, il y aura les élections de la Compagnie des Commissaires aux Comptes au niveau national. Je raccrocherai définitivement fin 2024 », conclut ce dernier, avant de laisser la parole au philosophe André ComteSponville, qui s’est interrogé sur le capitalisme et ses limites. Une belle manière de clôturer la soirée.

Gilles Barjoux (B2A GROUP), Nicolas de Garilhe (COGERA Expertise) et Philippe Aymard (COGERA)

David Benhamou (ANECS Rhône-Alpes), Nathalie Clemaron, directeur de l’IFAURA et Rémi Bernollin (ANECS Rhône-Alpes)

Texte : Fanny Suteau – Photos © Alexandre Moulard

Olivier Arthaud, président de la CRCC Lyon-Riom

Serge Boscher, directeur général de la CCI Lyon AuvergneRhône-Alpes, Damien Cartel (CROEC AURA) et Paul Chabrillat (CROEC AURA)

lyon people • février 2024 • 68

Cyrille Farenc (Chambre des Notaires) et Rodolphe Mouton (Régie Mouton et UNIS Lyon Rhône)

Aurélie Bonnet-Villemin (Cali Avocats) et Adeline Louis (Adeline Louis Avocats)

Olivier Mazeran (CROEC AURA) et Virginie MaureauRegaldo (CROEC AURA)

Claire Bassin (IAE Lyon), François Lantin (IAE Lyon), Sylvain Boccon-Gibod (VP CRCC Lyon-Riom) et Cédric Desachy, (élu CRCC Lyon-Riom)


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CRÉATIONS

MODIFICATIONS ASSEMBLÉES GÉNÉRALES... CONTACT : Sophie Bardol • T. 06 29 66 41 04 • annonceslegales@lyonpeople.com


PEOPLE EVENTS

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VŒUX DE L’ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES AUVERGNE RHÔNE-ALPES DAMIEN CARTEL ENTAME SON MANDAT AVEC APPÉTIT

Damien Cartel, président de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes, Virginie Maureau-Regaldo, secrétaire général de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes, Fabrice Payen, directeur général adjoint du Crédit Agricole Centre-Est et Valérie Combe (Crédit Agricole Centre Est).

Mohamed Rachid, représentant département Isère Sud, Jocelyn Rivoire, conseiller régional et Éric Chaloin, président de la commission contrôle qualité

Damien Cartel, président de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-RhôneAlpes et sa prédécesseur, Odile Dubreuil, présidente sortante

Pascal Rothé, directeur régional des Finances Publiques Auvergne Rhône-Alpes et Gilles Claus, conseiller régional

Dans le même décor que celui de sa prise de fonctions, Odile Dubreuil a officiellement passé la main à son successeur, Damien Cartel. Dans l’antre des Halles Paul Bocuse, le nouveau président du CROEC a pu livrer sa ligne de conduite, entre continuité et gros défis. Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard et Romain Darson

Aurélie Fayet, représentante du département Loire Nord, Agnès Lamoine, conseillère régionale et Philippe Masson, conseiller régional

I

l y a un temps pour tout. Odile Dubreuil en sait quelque chose, après avoir tenu la barre de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes pendant quatre ans, en dépit de la crise covid. Il fallut ainsi soutenir les entreprises et aider à la fusion des conseils régionaux. « J’ai beaucoup de fierté d’être encore ici, au bout de 4 ans. On peut se féliciter de tout ce qui a été fait », glissat-elle, avant de quitter la scène, pour laisser la lumière à son successeur, Damien Cartel. Alors après avoir « travaillé main dans la main » avec sa consœur stéphanoise, l’exprésident de la commission de répression de l’exercice illégal de l’Ordre s’est dit prêt

à relever les défis à venir. « Les expertscomptables ont toujours été là et ils seront toujours là », exposa le nouveau président du CROEC, présentant ainsi ses ambitions pour cette nouvelle année : « prévenir et détecter les difficultés des entreprises, poursuivre nos défis sur l’attractivité des métiers en cabinet, accompagner la transformation de l’économie par la durabilité et le RSE et déployer la facturation électronique, sans oublier nos actions de Mécénat ». Un programme chargé, qui méritait de prendre quelques forces auprès des commerçants des Halles Paul Bocuse ou d’arroser au choix, cette bien belle prise de fonction.

lyon people • février 2024 • 70

Jacques Maureau, élu du CNO, Quentin de Prandière (Sadec-Akelys) et Patrick Velay, trésorier de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes


Odile Dubreuil et Damien Cartel, entourés des élus de l’Ordre des Experts Comptables

Photo historique avec les présidents successifs de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes

La présidente sortante de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-RhôneAlpes Odile Dubreuil et le président des Halles de Lyon Paul Bocuse, Claude Polidori

Le nouveau président de l’Ordre des Experts-Comptables AuvergneRhône-Alpes, Damien Cartel

Damien Cartel, président de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes sous le regard d’Odile Dubreuil, présidente sortante

Etienne Fradin-Beaugerie (Secours populaire), Nicolas Debiolles, vice-président, Damien Cartel, président, Diana Le Berre (secours populaire)

Le nouveau président du l’Ordre des Experts-Comptables AuvergneRhône-Alpes Damien Cartel et Christophe Besson, vice-président de l’Ordre et Président de l’IFAURA

Jean-Daniel Regnauld, procureur de la Cour d’Appel de Lyon, Catherine Pautrat, première présidente de la Cour d’Appel de Lyon, Serge Deygas, ancien Bâtonnier et Gilles Hermitte, président de la Cour Administrative d’Appel de Lyon

Cécile Cartel, Gianni Visocchi et Damien Cartel, président de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes

Claude Polidori, président des Halles de Lyon Paul Bocuse et Audrey Henocque, première adjointe au Maire de Lyon et Anne Delaigle (Izzytown)

Guillaume Collin, conseiller régional, Stéphanie Gresle, présidente de la commission déontologie et Paul Chabrillat, vice-président de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes

Maître Alban Pousset-Bougère, Bâtonnier et Maître Sara Kébir, Vice-Bâtonnière élue

Claude Polidori, président des Halles de Lyon Paul Bocuse et le chef Mathieu Viannay, (Épicerie Comptoir Mère Brazier)

71 • février 2024 • lyon people Éric Luc (Fiducial), Stéphanie Gresle, présidente de la commission déontologie et Philippe Jaillet


PEOPLE EVENTS

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Emmanuel Imberton, membre du CESER, Marie-Christine Herrbach, Consul du Luxembourg, Hugues Pouzet, Consul d’Estonie

Ludovic Verrier, Directeur de Cabinet (Renaud Pfeffer), Dominique Pella, Vice-Président du CESER, Alain Trichard, Membre du CESER, industrie et agro-alimentaire

VŒUX DU CESER

“EN 2024, CONTINUONS D’ÊTRE CETTE SOCIÉTÉ CIVILE ÉCLAIRANTE”

R Le Général de Gendarmerie Christophe Marietti, Hugues Pouzet, Consul d’Estonie, et le Colonel de Gendarmerie Mathieu Demesy

Laurent Caruana, Vice-Président du CESER chargé des relations avec les territoires, Antoine Quadrini, Président du CESER, Eric Blachon, vice-Président du CESER chargé des relations avec les territoires, Président de la Caisse nationale d’Assurance vieillesse CNAV

éélu pour 6 ans à la tête du Conseil Économique, Social et Environnemental Régional Auvergne-RhôneAlpes (CESER) le 11 janvier 2024, Antoine Quadrini a profité de la cérémonie des vœux pour rappeler l’importance de cette assemblée consultative. « En 2024, continuons d’être cette société civile éclairante au service des décideurs en charge des politiques régionales, mais également au service des habitants de nos territoires ». Ces dernières années, l’institution a mis en place plusieurs actions pour permettre à ses travaux de gagner en visibilité, comme le Prix du CESER, le club des experts, le CESER des Jeunes et, récemment, son équipe sportive C’Sport. En 6 ans, le CESER Auvergne-Rhône-Alpes a émis plus de 75 avis, 50 contributions et a auditionné près de 1200 experts. Avec cette nouvelle mandature, le président compte bien poursuivre sur cette dynamique, continuer à rassembler et à fédérer le plus grand nombre. Texte : Fanny Suteau – Photos © Karine Bourgain

Cyril Amprino, Secrétaire général CGPME Auvergne-Rhône-Alpes, Stéphane Flex (MEDEF AuvergneRhône-Alpes), Bruno Cabut, Vice-Président du CESER, Grégory Morel, Délégué général du CESER, Sarah Dognin dit Cruissat, vice-présidente du CESER chargée des relations avec les territoires et Présidente du conseil d’Administration de la CARSAT Rhône-Alpes, Philippe Charveron, 1er Vice-Président du CESER

lyon people • février 2024 • 72

Nassira Guerroui, Présidente de la commission « Coopérations internationales-Europe et fonds structurels » du CESER, Thierry Riou, Vice-Président Union Régionale CFE-CGC AURA, Luis Ascensio, Conseiller CESER, Nathalie Milanetti, conseillère CESER CFE-CGC

Olivier Devaux, Directeur régional TER SNCF, Renaud Pfeffer, Vice-président de la Région Auvergne-RhôneAlpes, Antoine Le Roux, Directeur général adjoint à la Région en charge de l’économie

Jean-Louis Touraine, conseiller du CESER, ancien député, Marie Bruno, ancien membre du CESER, Michel Le Faou, Directeur des affaires publiques (Socotec)

Grégory Morel, Délégué général du CESER, Isabelle Ramet, Conseillère régionale, Adjointe au Maire du 6ème, Antoine Quadrini, Président du CESER

Marisa Lai-Puiatti, Vice-Présidente du CESER chargée des relations avec les territoires et Présidente de la Fédération des acteurs de la solidarité Auvergne-Rhône-Alpes, Marie-Christine PLASSE, 2ème Vice-Présidente du CESER CROS, Séverine Fontanges, Conseillère à la Métropole de Lyon, Reine Lepinay, CESER, Fédération régionale CIDFF Stéphane Flex (MEDEF Auvergne-Rhône-Alpes), Grégory Morel, Délégué général du CESER, Ingrid Ranchin, Déléguée générale adjointe CESER, Cyril AMPRINO, Secrétaire général de la CPME AuvergneRhône-Alpes



PEOPLE EVENTS

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Patrick Lozano, Président UNIS Lyon-Rhône et Danielle Dubrac, Présidente nationale de l’UNIS

Vœux de l’UNIS

Thomas Sayag (Pedrini) et Eddie Reveilles (Caisse d’Epargne)

Stéphanie Costa et Fabrice Expert (Agesca)

PATRICK LOZANO

“LE PREMIER MAGISTRAT DE LA VILLE NE NOUS CONSIDÈRE PAS”

Maître Hugues Ducrot, avocat, Marielle Esclatine, Déléguée Régionale (UNIS Lyon-Rhône) et Jacques Pedrini

Lionel Louis (Opéra Energie), Anne-Laure de Martène (Filhet-Allard) et David Emerique (Cabinet Arilim)

Renaud Franchet (Régie Franchet), Nicolas Berret, Jean-Michel Planes et Emilien Mathieu (Engie Solutions)

Le cadre féerique de l’Abbaye Paul Bocuse n’a pas eu raison des velléités du Président du syndicat immobilier. À l’occasion de ses vœux, le représentant de l’UNIS Lyon-Rhône a notamment évoqué une communication difficile, voire inexistante avec les élus locaux. Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

L

a longue file de voitures, dessinée dans la pénombre de Collonges-au-Mont-d’Or, laissait augurer d’une soirée aux airs de veillée d’armes. Inspiré et combatif, Patrick Lozano ne mit alors pas longtemps à valider ce ressenti. Comme sur les terrains de sa pétanque favorite (renouvelée le 7 juin 2024, ndlr), le Président de l’UNIS Lyon-Rhône fut stimulé. Mieux, celui-ci était d’humeur à partager son énergie. À rappeler combien « la locomotive UNIS » n’avancera que si tout le monde apporte sa pierre à l’édifice. Un souhait fort, à l’heure où l’UNIS LyonRhône aspire à « apporter toujours plus de services », à l’image de la « création d’une lyon people • février 2024 • 74

plateforme numérique permettant d’observer les valeurs locatives des baux commerciaux ». Une manière de contrecarrer la « catastrophe annoncée du secteur du logement », encouragée par l’encadrement des loyers. Un regret fort : n’avoir pas pu évoquer les difficultés rencontrées par les confrères avec Monsieur le Maire de Lyon. Le Président de l’UNIS LyonRhône a rappelé notamment, les caricatures scandaleuses reprises par Monsieur Doucet, signe évident d’un manque de respect vis-àvis des professionnels. Patrick Lozano, prêt à « s’adapter », sans « faire table rase du passé et subir ». Telle est sa mission pour 2024, l’année de bien des défis.

Sandra Babe, Rolland Terrier (Cabinet Terrier) et Marie-Elisabeth Clair (CPME 69)

Philippe Coupat (Galyo), Sylvain Richerd (SLCI) et Jérôme Javazzo (Agence Centrale)

Patrick Lozano, Président UNIS Lyon-Rhône, Maître Hervé Banbanaste, avocat, Maître Xavier Renaud, avocat (Ducrot) et Maître Hugues Ducrot, avocat


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PEOPLE EVENTS

RALLYE DU CŒUR 2024 SOIRÉE DE LANCEMENT

200 personnes ont assisté à la soirée de lancement du Rallye du Cœur 2024 dans les salons de l’Hôtel du Département

P

lus de 250 équipages sont attendus pour la 3ème édition de ce grand rassemblement automobile dédié à la collecte de fonds pour la recherche sur les cancers pédiatriques. 100% des sommes récoltées vont à la recherche. Trois ans après son arrivée à Lyon, le concept singulier du Rallye du Cœur attire de plus en plus d’adeptes. Organisé le temps d’une journée, il réunit des enfants malades du cancer et des propriétaires de véhicules d’exception. Des équipages qui partent en duo pour une balade mémorable. Au niveau national, le concept existe depuis 2017 : 14 rallyes ont été organisés et 3 millions d’euros récoltés.

Véronique Gallo, Salomé Denoyel, illustratrice de l’affiche du Rallye du Cœur Lyon et Franck Denoyel, Coordinateur général Rallye du Cœur 69

Stanislas Camus et Guillaume Tissot (AMS locations)

Alain Celle (RRBC Lyon) et Michel Fournier, Président des 3A

LYON EST L’UNE DES LOCOMOTIVES AVEC 1,2 MILLION D’EUROS RÉCOLTÉS EN 3 ÉDITIONS La journée mobilise une centaine de bénévoles, les collectionneurs du club 3A, mais également des militaires de la Gendarmerie nationale et les policiers du raid, en mode démonstration. Les membres du Lions Club assurent l’organisation des parkings visiteurs : l’édition 2023 a accueilli 5 000 personnes. Après le château de Nicolas de Tavernost, l’an dernier, le Rallye du Cœur fera escale au château de Beauchamp à la Chapelle de Guinchay le samedi 1er juin 2024. La propriété du restaurateur Stéphane Jorcin (Les Enfants terribles) est une place forte de l’event automobile et accueille notamment le Beaujolais Car Events et le rassemblement européen Audi R8. Lyon People sera de la partie. Texte : Marco Polisson – Photos © Alexandre Moulard

Salomé Denoyel dévoile l’affiche du Rallye du cœur 2024

Jules entouré de Franck Denoyel (Rallye du Cœur 69) et de Raul Marchisio, « Le Professeur », son parrain

Gérard Frambourg (FFSA), Guillaume Pierre, Directeur Général adjoint Groupe Thivolle et Sébastien Frambourg (Rallye du Cœur 69)

Kevin Parsa (West Motors) et Florian Sermet (Agence Adjectif)

Pascale Chapot, conseillère déléguée représentant Christophe Guilloteau, Président du Conseil du Général du Rhône

Sébastien Le Guillou, Habilleur, partenaire du Rallye du cœur 69, et son directeur de magasin, Philippe Billon

Amélie Jaud de la Jousselinière, Privilège Immobilier & Conseil, Partenaire du Rallye du Coeur 69

> Faites un don sur l’équipage de votre choix : https://lerallyeducoeur.com/lyon/equipages/

Carine Halfon-Domenech, Chef de service de L’IHOpe

75 • février 2024 • lyon people Le Rolls Royce Bentley Club de Lyon engagera 5 véhicules sur le Rallye du Cœur 2024


PEOPLE EVENTS

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Vœux de Tassin La Demi-Lune

LE MAIRE PASCAL CHARMOT FAIT DE LA RÉSISTANCE

NUMÉRO SPÉCIAL PATRIMOINE

JUIN 2024 Vous souhaitez communiquer dans ce numéro collector ! sophia@lyonpeople.com T. 06 11 19 04 43 “Tassin-la-Demi-Lune est une ville dynamique où il se passe toujours quelque chose”

À

l’occasion de la nouvelle année, le maire Pascal Charmot et l’ensemble de l’équipe municipale ont accueilli 500 personnes à la traditionnelle cérémonie des Vœux 2024 à l’Espace culturel L’Atrium en présence des maires des communes amies Sainte Foy-lesLyon, Craponne, Charbonnières, Caluire... et du sénateur Etienne Blanc. Ce moment de convivialité fut l’occasion de revenir sur les temps forts de l’année 2023, les actions de la Ville, mais également de se projeter dans les nouveaux projets. Mais il s’agissait également de traiter les sujets d’actualité qui irritent profondément l’équipe municipale : le retrait de la signature des permis de construire par Fabienne Buccio, préfet du Rhône et les passages en force de Bruno Bernard, président écologiste de la Métropole.

Fort heureusement, il y a aussi de nombreux motifs de satisfaction notamment en ce qui concerne les nouveaux équipements livrés, le fleurissement des balcons, la politique évènementielle, la sécurité et le patrimoine auquel Lyon People va consacrer un numéro spécial de 304 pages. « L’occasion de redécouvrir toute la richesse de notre formidable patrimoine local, grâce au travail de recherche et d’inventaire mené de concert avec les équipes de la Ville et celles du Groupe de recherche historique de TLDL ». Nous ne manquerons pas d’envoyer un exemplaire aux représentants de l’Etat pour qu’ils comprennent mieux les spécificités de Tassin en matière de préservation de ses espaces verts et boisés, de sa zone agricole et de son patrimoine bâti... totalement incompatibles avec la bétonnisation à outrance. Texte : Marco Polisson – Photos © Alexandre Moulard

lyon people • février 2024 • 76

Vœux de Pascal Charmot, maire et conseiller métropolitain

Christine Boulay, adjointe à la Culture

Katia Pechard, première adjointe au maire de Tassin-la-Demi-Lune


Photo © Jean-Luc Mège

Il n’y a plus de terrains disponibles en centre-ville. La préfecture va-t-elle préempter le green du golf de Tassin pour construire ses logements sociaux ? Autre option pour un nouveau quartier HLM : le plateau agricole de Meginand. Mais quid de la nouvelle loi interdisant l’artificialisation des terres ?

Ancelyse Roux de Bézieux et Yves Méjat, président du groupe de recherches historiques de Tassin-la-Demi-Lune

Béatrice Laurent et Marie Hélène Darling

Où va pousser lA nouvelle zup HLM ? Le père Thierry Tabone, curé de Tassin et Agnès Gardon-Chemain, première adjointe au maire d’Ecully

Clément Droin (collectif À quand le Métro E ?) et Alexandra Merchadier (consultante RSE)

Pascal Charmot, maire de Tassin-la-Demi-Lune, entouré d’Alexandra Carraz-Ceselli et Jessy Kosman, respectivement ancienne et nouvelle directrice de cabinet

Éric Gautier, adjoint au maire et Pierrick Jannin, conseiller municipal délégué à la Politique Jeunesse

Marie-Catherine Charpentier, conseillère municipale, Gérard Boulay et Ghislaine Bouvier, adjointe au Logement

Pierre Oudin, directeur de l’Institution SaintJoseph et Yves Méjat, président du Groupe de recherches historiques de Tassin-la-Demi-Lune

La Préfecture du Rhône a privé Tassin de sa signature des permis de construire pour non-respect de la loi SRU (concoctée par le gouvernement socialiste de Lionel Jospin) qui oblige les communes de plus de 3 500 habitants situés dans des agglomérations urbaines de plus de 50 000 habitants à disposer d’au moins 25 % de logements locatifs sociaux. Cette loi inique ne tient pas compte de la sociologie et du patrimoine des communes qui s’opposent à la bétonnisation de leurs espaces : Caluire-et-Cuire, Chaponnay, Chazay-d’Azergues, Mions, Saint-Genis-Laval, Saint-Symphorien-d’Ozon et Tassin-la-DemiLune.

Robert Duffaud, Sandrine Chadier, maire de Craponne, et Marc Fraysse, président fondateur de CAPZEN

Marie de Conihout, fondatrice de la start-up Ceercle, qui propose des potagers-composteurs aux Tassulinois

Jessy Kosman, directrice de cabinet du maire de Tassin, Christine Boulay, adjointe à la Culture, Hacène Alleg, directeur général des services et Alexandra Carraz-Ceselli, fondatrice de l’Equipe des Lyonnes

Thierry Auteroche, Président de l’association «Shop In Tassin» et Sophia Jeannot (Lyon People)

REMISE DES TROPHÉES DE TASSIN 2024 Remise du Trophée « Vie Associative » par Caroline Aquaviva, adjointe au maire à Brigitte Mathon, présidente de l’AVF représentée par son mari

77 • février 2024 • lyon people Trophée « développement économique et attractivité » remis à Ingrid Chabert, chausseur à Tassin depuis 4 générations

Trophée « Solidarité et engagement » remis à Adrien Buriller (UMAC) par Serge Husson, adjoint aux Sports


PEOPLE EVENTS

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Vœux de Décines-Charpieu

L’ÉCOSYSTÈME SPORTIF APPLAUDIT

Il faut connaître le personnage, sa fougue et son entrain, pour savoir que le hasard n’a pas sa place à côté de sa silhouette. En choisissant la scène du théâtre le Toboggan, Laurence Faudra avait donc entrouvert la porte d’un grand numéro.

LAURENCE FAUTRA « J’AVERTIS LES VERTUEUX DE L’ÉCOLOGIE. À DÉCINES, NE VOUS ÉVERTUEZ PAS À VOULOIR NOUS CONVERTIR DE FORCE ! »

Texte : Morgan Couturier – Photos © Lola Pelotier

D

’un spectacle dont elle a le secret, avec comme souvent, le sport comme principal accompagnant. Alors lorsque la lumière s’éteignit, le show put commencer. Avec à la clé, la flamme olympique débarquant sur tapis rouge, pour embraser la vasque de Décines-Charpieu. Puis l’édile prit la lumière. À sa façon, introduite par des représentations théâtrales. « Vous commencez à me connaître. Avec moi, vous n’aurez pas le traditionnel discours des hommes politiques qui passent en revue ce qu’ils ont fait », livra-t-elle, devant une salle comble, où l’écosystème sportif était fort bien représenté par Jean-Michel Aulas, Gaëtan Muller, Sonny Anderson ou Jo-Wilfried Tsonga. Sous le regard de ses confrères maires Gilles Gascon, Phillipe Cochet, Christophe Quiniou et Jérémie Breaud, le verbe soigneusement choisi, la maire se mit alors au diapason du drapeau tricolore pour livrer des hommages faits de bleu, de blanc et de rouge. Une couleur propice à quelques piques dont Laurence Fautra a le secret. « Je vois rouge quand nos communes ne sont pas écoutées. Combien de temps faut-il pour acter un plan métro ? La prolongation de la ligne A est la solution de choix. Vous me trouverez toujours en travers de ceux qui imposent les choses », exposa-t-elle avant de rappeler sous une pluie de confettis dorés, que « l’or le plus précieux, c’est vous » ! lyon people • février 2024 • 78

Les gymnastes de l’Entente sportive Décines

Laurence Fautra, maire de Décines-Charpieu

Jo-Wilfried Tsonga (All in Group) et Sonny Anderson, ancien attaquant de l’OL

Démonstration de football freestyle par Corentin Barron

Décines, ville sportive : en atteste le premier rang

Freddy Sabuncu, président du Centre National de la Mémoire Arménienne, Léo Di Pasquale, chef de cabinet du Maire de Bron et Morgan Couturier, rédacteur en chef adjoint de Lyon People

Philippe Cochet, maire de Caluireet-Cuire et Jérémie Breaud, maire de Bron

Denis Djorkaeff, adjoint à la culture, son frère Jean Djorkaeff et Laurent Prud’homme, directeur général de l’OL

José Amoros, adjoint au maire de Décines, délégué aux Finances et Hubert Denolly, chef de cabinet du Maire de Décines


Photos © G Perret

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PEOPLE EVENTS

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2E MONDIAL DE LA PRALINE CHÂTEAU DE SANS-SOUCI

Théâtre de l’opus 2024, le château de Sans Souci aura été le témoin d’un bel embellissement du niveau des concurrents. Après seulement deux éditions, le Mondial de la Praline semble ainsi gagner en légitimité et conquérir le cœur du public et des candidats. Texte : Morgan Couturier et Fanny Suteau – Photos © Lyon People

L

a formule tient de la logique, comme un couplet que le Mondial de la Praline se plaît à chanter depuis sa création. Mais à entendre se répéter que son organisation permet de voir « la vie en rose », le discours pourrait bientôt s’apparenter à un slogan officiel, à renouveler chaque année. Et pour cause, après seulement deux éditions, l’événement piloté par Pierre-Yves Gas et ses équipes trace les dessins d’un événement de plus en plus digne et populaire, où le niveau ne cesse de s’élever à chaque recoin. « Je pense que l’on peut aller loin », se satisfit ainsi l’organisateur, bon nombre d’observateurs ayant été conquis par la beauté esthétique des créations. « Cette année, il y a de vraies œuvres

d’art », valida, en, fin gourmet, Guillaume Garcia, au sujet de ces brioches, galettes et autres tartes en compétition.

“DES ŒUVRES D’ART” Toutefois, la « praline étant drôlement bonne », comme l’exposa Sophie Moreau, présidente de l’association Courir pour Elles, le visuel de ces pâtisseries ne pût prendre le dessus sur le goût. Sur ce subtil dosage du sucre et des saveurs de la praline, voire même cette capacité à enjoliver la soi-disant déprimante journée du « Blue Monday ». Un défi facilité par les 26 candidats, confrontés à un jury de plus en plus réputé, composé notamment de Marc Boissieux, Mercotte, Odile Mattei, Grégory Cuilleron ou Romain Boucaud-Maitre. Avec à la clé, seulement trois vainqueurs, mais cette envie d’étendre le concours aux chocolatiers et confiseurs. Une subtile manière de donner encore plus de couleurs, à un concours parti pour éditer, un vrai romain... à l’eau de rose.

Clémentine Cédat, Miss Grand Lyon 2023

Dominique Sena (Maison Terrasson – Lyon), Benoît Charvet, chef-pâtissier de l’Auberge du Pont de Collonges, Guillaume Flochon (Pâtisserie Flochon – Lyon) et le chef Fabrice Bonnot (Cuisine et dépendances)

Palmarès 2024 Brioche praline d’Or : Pierre Viret (Réceptions de Lyon – Sathonay-Camp) Brioche praline d’Argent : Jean-Jacques Borne (Formateur IFP43 – Bains (43)) Tarte praline d’Or : Ernesto Sutter (Maison Bruno Saladino – Villefranche-sur-Saône) Tarte praline d’Argent : Jérémy Delore (La Ferme du Poulet – Villefranche-sur-Saône) Galette praline d’Or : Guillaume Flochon (Pâtisserie Flochon – Lyon) Galette praline d’Argent : Dominique Sena (Maison Terrasson – Lyon) Prix praline Espoir : Juliette Bauduin (Maison Bruno Saladino – Villefranche-sur-Saône) lyon people • février 2024 • 80

Le jury : Marc Boissieux, Odile Mattei, Mercotte, Romain Boucaud-Maitre, Deborah Girardet et Claude Polidori


VENTE D’USINE

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SAVE THE DATE Hotel particulier MAISON HAUSSMANN RIZAL MARQUES INVITéES

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CARNET MONDAIN

DISPARITIONS Dans nos intentions de prière, Monsieur Guy de Gayardon, marquis de Fenoyl (1) Monsieur Alain Bertrand, ancien directeur administratif du LOU Rugby Madame Marie-Françoise Boucharlat. Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.

1

NOMINATIONS VÉOLIA Un an après sa nomination à la direction de la communication de la Métropole de Paris, Olivia Hamelin a repris le TGV en direction de Lyon pour occuper le poste de déléguée régionale Veolia France pour la zone Est, qui inclut la région Auvergne-Rhône-Alpes. L’ancienne assistante parlementaire d’Alain Juppé était jusqu’en 2022 la directrice de la communication et du protocole du Département du Rhône.

JEUNE CHAMBRE ÉCONOMIQUE Clément Le Noc, 33 ans, a été élu Président par les membres de la Jeune Chambre Économique de Lyon Métropole qui rassemble des leaders citoyens de 18 à 40 ans. Clément (chemise bleu ciel) sera épaulé par les six autres membres de son bureau : Rémy Pingot (Vice-Président Exécutif et aux Actions), Famakan Bagayoko (Trésorier et Vice-Président aux Partenariats), Solène Bourbon (Secrétaire Générale), Aymeric Mabillon (Vice-Président au Développement et à la Convivialité), Alice Padioleau (Vice-Présidente à la Communication) et François Herry (Past-Président en charge de la formation).

DISTINCTION JEAN-MICHEL AULAS L’ancien président de l’OL a convié plus d’une cinquantaine d’invités pour assister à son élévation au prestigieux grade de commandeur dans l’ordre national du Mérite par Emmanuel Macron, à l’Elysée, 16 mois après sa promotion intervenue en novembre 2022. La fiesta aura lieu le 19 février 2024. > Infos détaillées sur lyonpeople.com / actu people lyonnais

ANNIVERSAIRE

ADJUDANT-CHEF

GUILLAUME ENGELHARD 38 ANS AU SERVICE DE LA FRANCE Texte : Marc Engelhard - Photos © Saby Maviel

S

équence émotion, jeudi 25 janvier au Quartier Général Frère. A quelques jours de son 58ème anniversaire, l’adjudant-chef Guillaume Engelhard a fêté son départ du service actif. Fils du comte Philippe Engelhard et de la comtesse Isabelle de Jouvencel (+), famille enracinée à Lyon depuis le début du XVIIIe siècle, il aura passionnément vécu « 38 années à l’ombre du drapeau et au profit de l’armée de Terre » selon l’expression du colonel Bertrand Joret, chef de l’état-major de la zone de défense de Lyon, qui présidait la cérémonie. Une aventure militaire qui a débuté le 1er avril 1985 sur les bancs de l’école des sous-officiers de Saint Maixent, et l’a conduit grâce à ses qualifications de logisticien et de montagnard sur de nombreux théâtres d’opération où la France était engagée : en République Centre-africaine, en Bosnie-Herzégovine pour trois mandats, au Kosovo, en Côte d’Ivoire, en Afghanistan pour quatre mandats, au Tchad au Mali et au Niger. « Dans des conditions toujours soumises à de fortes tensions, des situations opérationnelles particulièrement tendues et parfois même, sous le feu de l’ennemi, il démontre d’exceptionnelles qualités de soldat, suscitant, à chaque mission, le respect et la reconnaissance tant de ses pairs que de ses chefs » souligne le colonel Bertrand Joret qui rappelle que « ses qualités intrinsèques alliées à la valeur de son engagement ainsi qu’à une détermination et un sang-froid exceptionnel, lui ont valu de recevoir 7 lettres de félicitations, un témoignage de satisfaction et deux citations dont une à l’ordre du régiment lui valant l’honneur d’être décoré de la croix de la valeur militaire. Parmi ses traits de caractère les plus marqués, on retiendra sa volonté, son esprit sportif qui l’a vu accompagner un frère d’armes, blessé de guerre, aux cimes de la cohésion sur les crêtes du Mont Blanc en juin 2022. » Respect frangin ! > Reportage complet sur lyonpeople.com / Actu people lyonnais

CLAUDE CHABOT FÊTE SES 80 ANS Ancien responsable de club sportif, lieutenant-colonel de la réserve citoyenne, et ancien élu de Lyon 6, Claude Chabot est par ailleurs président de l’association « Ce soir théâtre ». Il a soufflé ses 80 bougies à la Brasserie des Brotteaux, entouré de sa famille et d’amis proches.

lyon people • février 2024 • 82


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