LYON PEOPLE Avril 2024

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ÉDITION SPÉCIALE

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FÊTES CARILLONNÉES

On fête tous les 1er janvier les débuts de notre civilisation qui se base sur la naissance de Jésus-Christ. Le 6 janvier, on fête l’épiphanie. Combien de wokistes, de musulmans, de juifs, d’agnostiques tirent les rois sans sourciller et fêtent malgré eux l’Epiphanie ?

En février, il n’y a pas que les catholiques, les protestants et autres orthodoxes, pour faire sauter les crêpes pour fêter la Chandeleur (Commémoration de la présentation de Jésus au temple de Jérusalem).

Mais pourquoi diable (si j’ose dire) tant d’enfants se déguisent le Mardi Gras ? Parce que c’est la veille du mercredi des cendres, jour où les chrétiens entrent en Carême.

Tout le monde en France profite des vacances pascales qui suivent le dimanche de Pâques où des millions d’enfants partent à la recherche d’œufs apportés par les cloches de retour de Rome où elles s’étaient réfugiées depuis le jeudi Saint. Ce qui explique le silence de nos clochers pendant cette période. Accessoirement, mais c’est un détail, pour ceux qui l’ignorent, et mon Dieu, il y en a de plus en plus, ce jour-là, les chrétiens célèbrent la résurrection de Jésus-Christ.

Tout le monde encore fera le pont de l’Ascension qui commémore la montée au ciel du Christ et chacun profite aussi du lundi de la Pentecôte (Ce jour-là, les apôtres désormais habités par l’Esprit Saint partirent évangéliser le monde) dont les ennemis de Dieu comme les autres veulent bénéficier, même à l’insu de leur plein gré.

Oublions la fête de la Saint-Jean, le 23 juin désormais vampirisé par la fête de la musique. En revanche n’oublions pas le 15 août marial qui apporte un jour de congé à tout un chacun pendant ses vacances estivales. Pour la Toussaint, athées comme croyants de toutes les religions se souviennent de leurs morts ; tous ne se sont pas convertis à Halloween, monstrueuse fête païenne et mercantile. Et accessoirement américaine.

Quant à Noël, n’en parlons pas. Ici comme ailleurs dans le monde, on le fête abondamment. Quelle que soit sa religion. Seuls quelques laïcards font semblant de bouder cette fête au grand dam de leurs enfants. Seuls les petits hommes gris de Bruxelles veulent voir sa disparition.

C’est comme ça que l’on vit en France. Que l’on soit croyant ou qu’on ne le soit pas. C’est comme ça. N’en déplaise à ceux qui veulent refaire notre monde. À ceux qui ont le brave culot de prétendre que la France, jadis fille aînée de l’église est née en 1789 et s’est revigorée en 1968. Le passé n’existant plus. Toujours le même son de cloche !

Alors, disons que si la France n’est plus ce qu’elle a été, ses racines chrétiennes ont encore de beaux restes.

Jean-Marc Requien

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Lyonpeople.com n°248 - Avril 2024

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : L’équipage Bocuse par Saby Maviel

Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com

Directeur de la rédaction Marc Engelhard

Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com

Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com

Journalistes Fanny Suteau, Christian Mure

Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com

Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com

Directrice de clientèle Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43

Directrice du TOP 500 des Lyonnais Clémence Bricon - clemence@lyonpeople.com

Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com

Assistante commerciale Adèle Rochas - adele@lyonpeople.com

Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com

Photographes Saby Maviel, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Karine Bourgain, Fabrice Schiff et Lola Pelotier

Ont collaboré à ce numéro Laurette, Jocelyne Vidal, Alexandra Carraz, Philippe Lecoq, Jacques Bruyas, Jean-Marie Nauleau et Bernard Gouttenoire. Diffusion Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site lyonpeople.com

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

SOMMAIRE
100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie 05/2005 Lyon People est certifié par 139, rue Bugeaud - Lyon 6e Tél. 04 72 82 97 78 AVRIL 08 LA VIE LYONNAISE 14 LA VIE JURIDIQUE 16 LA VIE ÉCONOMIQUE 20 LA VIE CULTURELLE 26 LA VIE GASTRONOMIQUE 32 PEOPLE STORY CASINO LYON VERT ÉPIDODE 2 L’ALBUM DES PEOPLE 38 CAFÉ DES LYONNES SYLVIE COZZOLINO 40 STYLE ART EXPOSITION JEAN COUTY 44 PEOPLE STORY CENTENAIRE BOCUSE (1924-2024) L’OUVRAGE ÉVÈNEMENT 58 STYLE GASTRONOMIE 62 PEOPLE SPORT LOU — CASTRES ASVEL — MONACO 67 PEOPLE EVENTS LES 11 ÉVÈNEMENTS QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER 86 CARNET MONDAIN P.26 P.54 P.32 P.44
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2024
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Photos © G Perret

TRAVERSÉE DE LYON

PLUS DE 500 VOITURES DE COLLECTION ATTENDUES

Après avoir réuni près de 530 véhicules l’an passé, la Traversée de Lyon repart à l’assaut de la capitale des Gaules, le dimanche 14 avril 2024. Une sortie fédératrice pour les amoureux de voitures de collection, réunis pour une 18e édition.

Il était temps. Un an après sa dernière escapade, la Traversée de Lyon appelle enfin le 18. Il avait urgence. Urgence à ressortir ces trésors à quatre roues, dont les moteurs ont pris le temps de refroidir, depuis l’édition du 16 avril 2023. Dérogations rangées dans la boîte à gants, les véhicules de collection vont donc reprendre la route, le 14 avril prochain, avec l’envie d’entretenir cette passion pour l’automobile et ses modèles anciens. Alors place au défilé, dans le sillage de son organisateur, Jean-Pierre Benozillo, toujours « la tête dans le guidon », à l’heure de boucler le tracé de ces sorties. Car si la Tour de Salvagny et son parc de l’Hippodrome forment un incontournable point d’accueil pour les participants, ce féru lyonnais de belles autos aime à conjuguer la grâce de ces carrosseries avec un parcours flamboyant. « Aux beaux jours, on peut attirer jusqu’à 500 voitures », évoque le père spirituel de la Traversée de Lyon, lequel espère égaler, voire surpasser l’affluence de l’an passé. Verdict le jour J. Mais en attendant, l’intéressé s’est donné les moyens de ses ambitions, avec un passage par Fourvière, puis un parcours empruntant les différents ponts de Lyon, pour un total d’une quarantaine de kilomètres et près de 3 heures de procession. Terminus sur l’hippodrome de la Tour de Salavagny pour un inévitable banquet voué à nourrir et à arroser cette passion commune. Soit autant de raisons de motiver les intéressés. Il n’y a pas le feu au lac. Malgré tout, la Traversée de Lyon brûle d’impatience.

Traversée de Lyon - Dimanche 14 avril 2024

Départ depuis le parc de l’Hippodrome de la Tour de Salvagny.

> Inscriptions et renseignements à tdl69@orange.fr ou par téléphone, au 06 08 77 85 02

ÉGALEMENT

À L’ AGENDA • L’ÉCHAPPÉE VINTAGE

RENDEZ-VOUS D’AMATEURS DE VÉHICULES

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Dimanche 28 avril 2024

Rassemblement à Saint Julien Sur Bibost, petit village typique et charmant des Coteaux du Lyonnais, au-dessus de Bessenay > Renseignement et inscriptions auprès de Bernard Buffard : b.buffard@laspheredp.com

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LE CHIFFRE DU MOIS

Notre magazine a battu un nouveau record avec 273 reportages évènementiels réalisés en 2023, surpassant l’excellent millésime 2019 (261 reportages), en dépit de la crise de l’immobilier qui nous prive des inaugurations, premières pierres et gigots bitumes dont raffolent les lecteurs (et rédacteurs) de Lyon

People. Un grand merci aux acteurs économiques, institutionnels et sportifs qui nous renouvellent chaque année leur confiance et bravo à la dizaine de journalistes et photographes qui garnissent nos pages de papier glacé de vos souriants visages. MP

Le diffuseur du mois

SALON CHRISTINE ET JEAN-JACQUES 72, av. de la République - Tassin-la-Demi-Lune

NUMÉRO EN PRÉPARATION LES LYONNAIS DE TURIN

lyon people • avril 2024 • 8
LA VIE LYONNAISE
273
Texte : Morgan Couturier – Photos DR Jean-Jacques et Christine
SORTIE : MAI 2024 Rédaction : morgan@lyonpeople.com Publicité : sophia@lyonpeople.com
Le plus dur sera de nous la rendre.

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Visuel non contractuel. Dans chaque catégorie de véhicule, les modèles et les options peuvent varier en fonction des disponibilités. Les conditions générales de location sont consultables en agence Porsche Drive et sur https://drive.porsche.com/france/fr/conditions-generales.

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OPEN PARC 2024

UGO HUMBERT, PREMIÈRE TÊTE D’AFFICHE

Après six éditions réussies du côté du parc de la Tête d’Or, l’Open Parc s’apprête à clore son histoire, du 18 au 25 mai 2024. Pour l’occasion, les organisateurs ont dévoilé un premier nom, celui du numéro 1 français, Ugo Humbert.

Lyon avait pris goût à cette traversée du parc, l’ombre des arbres portant le public jusqu’à la chaleur du court central. Les spectateurs avaient alors appris à admirer quelques-uns des meilleurs joueurs de la planète, avant de célébrer leurs exploits, dans la quiétude du village adjacent. Hélas, ce temps paraît bientôt révolu, l’ATP ayant décidé d’expatrier le tournoi du côté du Munich, dès 2025. Charge donc à l’Open Parc de réussir sa sortie et de laisser aux Lyonnais,

AVIS DE RECHERCHE PATRIMOINE DE TASSIN

le souvenir d’un vibrant événement. Pour ce faire, Jo-Wilfried Tsonga et Thierry Ascione nous réservent une ultime édition de haut niveau. Après être passé tout près d’un incroyable recrutement (Rafael Nadal en l’occurrence, ndlr), le duo s’est d’ores et déjà mis en quête d’un beau plateau.

Et la première tête d’affiche est connue : Ugo Humbert, 14e mondial et récent vainqueur des tournois de Marseille et Dubaï. Deux

Notre numéro spécial consacré au patrimoine de Tassin (sortie en juin 2024) va rassembler près de 70 maisons, mais il nous reste des zones d’ombre à éclaircir. Merci pour votre participation.

> Villa Ombra (photo ci-contre) 35, route de Paris. Ancienne propriété du comte Blin de Saint Armand, aviateur amateur et créateur de l’aérodrome de Brindas. Nous cherchons à entrer en contact avec sa famille.

> Villa Martha Sur le chemin Finat-Duclos, son imposant portail ne passe pas inaperçu. Nous cherchons à entrer en contact avec la famille Ginsburger.

> Castel de la route de Paris

Nous souhaitons échanger avec les familles Vacher et Bascoulergue qui ont été propriétaires de l’élégant castel situé à l’angle de la rue Mariettan.

> Maison Linossier Avenue Victor Hugo. L’immeuble de bureaux BNP et la résidence Les Ombrages ont été construits sur l’emplacement des Pépinières Linossier au milieu des années 70. Nous cherchons à entrer en contact avec la famille Linossier.

> Maison de la Métropole 119 et 121, avenue du Général De Gaulle. Hôtel particulier édifié à la fin du XIXe siècle ayant accueilli la Maison sociale, puis la Maison du Département. Nous cherchons à contacter la famille Deresse.

ans après sa dernière participation sur le vélodrome Georges Préveral, le numéro 1 français fait partie des favoris pour le dernier sacre de l’histoire de l’Open Parc, alors que celui-ci s’avance comme l’une des dernières opportunités de briguer un ticket pour les JO de Paris 2024. Restant sur un triomphe tricolore, le tournoi peut ainsi espérer de jolis coups. Tenant du titre, Arthur Fils serat-il de la partie ? Autant de questions pour le moment sans réponse.

> La Ruche Il s’agit d’un petit château situé avenue Général Leclerc, derrière la mairie, et qui appartenait à la famille Cabaud. Il a été démoli à la fin des années 70.

> Chemin de la Pomme x2 Sur l’emplacement du boulevard des Hespérides, s’élevait le château des comtes de la Pomme (n°1) et le castel de la famille Gignoux-Niepce-Femla (n°45). Quelqu’un peut-il nous mettre en contact ?

> Le Chateaubriand Ce restaurant situé dans une belle demeure bourgeoise du 12, avenue Maréchal Foch a disparu au début des années 80.

Nous contacter : 04 72 82 97 78 (Marie) ou mail : tassin@lyonpeople.com Merci d’avance pour vos témoignages et photos.

lyon people • avril 2024 • 10 LA VIE LYONNAISE
Textes : Morgan Couturier et Marco Polisson – Photos DR

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GÉRARD HERRBACH PRÉSIDENT DE FRANCE ALZHEIMER RHÔNE

Promu président de France Alzheimer Rhône depuis 3 ans, Gérard Herrbach prend appui sur une équipe de quatre salariés et 25 bénévoles pour soutenir la lutte contre une maladie souvent dévaluée.

« À l’automne de (sa) vie », l’ancien consul du Luxembourg « estime qu’il est dans son devoir d’aider la population »

Pour cela, l’intéressé souhaite libérer les paroles.

LP : En tant que président de l’association France Alzheimer Rhône, quel est votre rôle ?

GH : Mon rôle est de réunir les bénévoles, les psychologues ou le conseil d’administration pour donner une direction à ce qu’on doit faire dans les années qui viennent, face à une maladie qui ne se soigne pas. Il faut sensibiliser les gens pour leur dire que l’on existe. S’ils repèrent des malades dans leur entourage, ces familles doivent venir chez nous, pour que l’on puisse leur expliquer que ce qu’elles peuvent faire et ne pas faire.

Bien qu’elle touche près de 1,2 million de Français, cette maladie reste encore très méconnue et peu médiatisée. Pourquoi ? Par rapport au cancer ou à d’autres maladies, on n’a peut-être pas les moyens de faire des campagnes à la télé. On ne peut faire que du terrain ou des campagnes presse. Le problème avec cette maladie, c’est que pour le moment, il n’y a rien à faire. Parfois, on en vient à dire qu’il vaut mieux avoir un cancer, avec lequel on a désormais une chance sur deux, voire deux chances sur trois d’être guéri. Alzheimer, vous n’avez rien pour vous soigner. Même pris à temps, on ne le guérit pas.

Propos recueillis par Morgan Couturier – Photos © Lola Pelotier

On a l’impression que cette maladie fait partie de la normalité, et que vieillir, c’est avoir Alzheimer ?

Oui, mais la différence, c’est qu’avec Alzheimer, on a des familles qui sont souvent des aidants et qui se fatiguent énormément parce que ce malade, généralement, fait n’importe quoi. Il va ouvrir le gaz et oublier de le fermer, il va sortir d’une pièce et ne plus la retrouver. Les aidants sont épuisés. De fait, notre rôle, c’est vraiment d’aider ces personnes. On voit régulièrement des gens qui sont perdus. Le malade est dans son monde, mais pour les personnes qui sont à côté, c’est l’enfer.

“IL FAUT QUE LES FAMILLES PRENNENT CONSCIENCE QUE L’ON EST LÀ POUR LES AIDER, GRATUITEMENT ”

D’où vient cette nouvelle prise de conscience ? C’est simple, il y a de plus en plus de malades. En 1950 par exemple, il y avait possiblement Alzheimer, mais les gens décédaient à 60 ans, ils n’avaient pas le temps d’attraper la maladie. Or, maintenant, on meurt à 90 ans. Il y a de plus en plus de personnes âgées et donc, de plus en plus de malades.

Est-ce que « perdre la boule », est nécessairement un signe de la maladie d’Alzheimer ? Non ! Il faut faire une IRM. S’il existe des taches blanches dans le cerveau, ça veut dire que l’on a la maladie. Il y a des gens à 95 ans qui perdent la boule comme vous dites, mais ils n’ont pas Alzheimer. Le problème, c’est plutôt quand les personnes ont la maladie à 65 ans. Elles sont encore en forme physiquement. Elles peuvent sortir, faire du sport, mais il arrive que ces personnes ne retrouvent pas leur voiture, ou le chemin de leur logement.

Comment repère-t-on cette maladie ?

Pour beaucoup, ce sont les oublis. Je parle de vrais oublis. Oublier où sont vos clés, ce n’est pas grave. Oublier où l’on habite, confondre sa fille avec sa femme, ça l’est un peu plus...

Confirmez-vous que de premiers médicaments permettent de ralentir le déclin cognitif ?

Au début de la maladie, seulement. D’où l’importance de se faire diagnostiquer. Il existe des cellules spécialisées. Les gens qui ont des doutes, il faut aller consulter. Malheureusement, il y a des gens qui ont peur. Ça peut effrayer d’être diagnostiqué.

lyon people • avril 2024 • 12 LA VIE LYONNAISE
Y
DE PLUS EN PLUS
A
DE MALADES”
Jamais sans son acolyte, Maïlys Hautin, Gérard Herrbach incarne aujourd’hui la lutte contre Alzheimer

L’ÉQUIPE DES LYONNES

SON LIVRE BLANC DÉVOILÉ AU ROBES NOIRES

Parce que la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars n’est pas une simple journée thématique pour faire du #pinkwashing, le réseau féminin de L’Equipe des Lyonnes qui compte déjà plus de 2500 membres (femmes et hommes) autour de la place des femmes dans le débat public, a décidé d’en faire un rendez-vous de référence pour parler du droit des femmes et de leur place dans le débat public. Après une édition 2023, remarquée autour du combat des femmes Iraniennes et Afghanes pour leur liberté, et une table ronde sur les femmes face à l’exercice du pouvoir en France, la nouvelle édition 2024 a de nouveau marqué les esprits et renouvelé l’exercice.

Damien Cartel (président du CROEC), Grégory Laurent (chef d’entreprise Les Étains de Lyon) et Nicolas Debiolles (président de la Commission Communication)

Qu’est-ce qui fait que les femmes sont moins présentes, moins visibles, moins engagées dans le débat public ?

Pour répondre à cette question et formuler des propositions concrètes, L’Équipe des Lyonnes a décidé de publier chaque année un Livre blanc des Lyonnes, qui met en avant les parcours et les idées de femmes issues de toutes les fonctions et de tous les secteurs d’activité, pour montrer qu’en 2024, tout est possible et accessible aux femmes. La nouvelle édition, transmise à tous les décideurs publics du Président de la République jusqu’au Maire de Lyon, a ainsi été dévoilée, en présence des contributrices.

Textes : Fanny Suteau – Photos © Lola Pelotier

Plus de 230 participants se sont également réunis au Barreau de Lyon, à l’invitation du bâtonnier Alban Pousset-Bougere et la Vicebâtonnière Sara Kebir, pour une grande soirée autour de la place du féminisme en 2024, orchestrée par Alexandra CarrazCeselli, fondatrice de L’Équipe des Lyonnes. Une soirée mémorable, où se sont succédé nombre de témoignages sur la situation des droits des femmes à travers le monde - Nathalie Bianco, Sylvie Cozzolino (son interview à lire page 38), Azim Naïm, Maître Johana Kupfer, Michele Vianes, avant une conférence de l’essayiste Vera Nikolski sur les véritables raisons de l’émancipation des femmes, et une table ronde sur la puissance des réseaux féminins, en particulier lyonnais, avec Corinne Hardy, Vanessa Girardet et Séverine Mercier

ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES

La prévention des risques pour les entreprises au cœur du mandat de Damien Cartel

Dans le monde turbulent de l’entreprenariat, la prévention des risques devient un impératif vital pour la survie des entreprises. « Pour éviter la liquidation et le risque de tout perdre, il faut travailler en amont », souligne le président de l’Ordre des Experts-Comptables de la Région AURA, Damien Cartel, qui encourage les chefs d’entreprise à se tourner au plus vite vers leur expert-comptable en cas de difficultés. 80% des entreprises qui entrent dans des dispositifs de prévention s’en sortent, alors qu’une seule entreprise sur dix parviendra à s’en sortir si elle part en redressement judiciaire ou en liquidation. « Il faut donc anticiper pour envisager une solution le plus rapidement possible », insiste Nicolas Debiolles, président de la Commission Communication. « Les dispositifs de prévention sont globalement peu connus mais sont très efficaces », indique le président de l’Ordre. Il existe notamment des dispositifs permettant aux chefs d’entreprise de renégocier leur Prêt Garanti par l’État (PGE). Il est aussi important pour les entreprises de disposer d’un tableau de bord pour mettre en place un contrôle continu. « Depuis le Covid, il y a eu un bouleversement sociétal. On a dû se remettre en question », témoigne Grégory Laurent, patron de la société Les Étains de Lyon, et président régional du label Entreprise du Patrimoine Vivant. Sa TPE-PME de 8 salariés, spécialisée dans la conception de comptoirs de bar et de plans de cuisine en étain a dû faire face à une brusque baisse de trésorerie en 2023. Les conseils de son expertcomptable ont été très utiles pour remonter la pente.

> La suite de son témoignage sur lyonpeople.com

lyon people • avril 2024 • 14 LA VIE JURIDIQUE

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MARTA PARDO

CONFÉRENCIÈRE DE FORMULE 1

L’ancienne directrice générale de l’Hôtel Château Perrache a décroché en deux ans, pied au plancher, une pole position de conférencière internationale. Entretien entre deux avions, avec la lauréate du World’s Top 30 Guru Management 2024.

Sans plaisir, pas d’art de réussir... Sans motivation, pas d’action ! Immergée dès l’enfance, dans les circuits de l’excellence par une famille de pilotes, Marta Pardo se classe 11ème aujourd’hui dans le World’s Top 30 Guru Management Professionals 2024 où se distingue Tony Robbins. Une pole position

de conférencière internationale décrochée pied au plancher. Encore fallait-il négocier auparavant, le virage périlleux de 28 ans de carrière hôtelière et touristique, interrompue par un Covid sévère. En deux temps, trois mouvements, « Madame Vroom Vroom » refait le plein d’énergie. Dès 2022, elle remplit

les pages de son nouveau road book, avec un moral d’acier. La première étape ? « Une formation à l’Académie des Conférenciers, gage d’une valeur ajoutée à mon projet de devenir une référence sur la scène des conférences en tant que Global Keynote Speaker. » Un titre d’oratrice à l’échelle mondiale, doublé de celui de maîtresse de cérémonie professionnelle.

MARTA LA POLYGLOTTE MET LE TURBO

De Montréal à Singapour et Mexico City, Marta la polyglotte met le turbo pour sillonner le monde des entreprises leaders de leur secteur, transmettre en anglais, français et espagnol, son expertise de la relation client, de la motivation et du management international. Ses activités à la Walt Disney Company, chez Marriott et Accor Hotels lui ont valu la médaille de Leader d’Action Positive à Mexico. Marta s’inspire de son vécu personnel pour décliner plusieurs conférences sur les thèmes de La Motivation, du Management ou de l’Expérience Client. Promue vice-présidente de l’Association Espagnole des Conférenciers Professionnels, Marta a repris le volant avec audace et détermination, pour la seconde étape de sa nouvelle vie : l’écriture de l’ouvrage « En Route vers la motivation. » Gravée dans l’ADN de la business woman qui a inscrit la satisfaction client au niveau du drapeau à damier flottant sur la ligne d’arrivée, l’excellence s’inscrit en ligne de mire de l’esprit d’équipe et de confiance. Qu’il soit électrique ou diesel, le moteur à trois temps de l’entreprise, exige une écoute attentive. « Pour lui laisser une chance de repartir, Il ne faut jamais laisser sa batterie s’éteindre. » L’art et la manière de lui faire récupérer de l’énergie ? Carburer à la passion. Une stratégie de rallye woman des Gazelles et qui sait, d’un prochain Paris-Dakar. Avis aux entreprises invitées à croiser la route d’une femme de défis !

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Experte en expérience client, motivation et leadership, Marta Pardo a élaboré la méthode P-Road à partir de 9 outils spécifiques. Une méthode exclusive conçue pour rebooster la motivation des équipes, en analogie avec la préparation d’une compétition automobile. Laissez-vous conduire par Marta Pardo, sur les chapeaux de roue !

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lyon people • avril 2024 • 16 LA VIE ÉCONOMIQUE
Texte : Jocelyne Vidal – Photo Photo © Ramón Suarez
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THÉODORE VIRATEL

VEUT FAIRE RESSORTIR

CE QU’IL Y A DE BEAU EN NOUS

Installé depuis le 20 novembre 2023, au premier étage d’un bel immeuble de la rue Edouard Herriot, Théodore Viratel aime à illustrer sa passion pour la coiffure. Passé par de belles maisons, le jeune homme se lance enfin en solo, avec l’ambition de « contribuer au bonheur de ses clients ».

Texte : Morgan Couturier - Photos © Lola Pelotier et DR

C’est peut-être un rien, telle une conclusion inéluctable à ce métier qu’est la coiffure. Et pourtant, dans ce sourire exprimé par ses clients et clientes, luimême figé dans le reflet des miroirs, Théodore Viratel trouve une sincère satisfaction. Mieux, il y voit la récompense d’un travail qu’il qualifie d’artisanat. Il n’y a alors rien d’étonnant à découvrir chez lui, un salon hors du temps, niché dans un bel appartement haussmannien, que l’intéressé, et sa touche Gatsby, sublime par une réchauffante touche sudaméricaine. Un parti-pris assumé lorsque l’authenticité se veut être le fil conducteur de cette première affaire. Alors chaque détail compte, même la présence de Stallone, ce boston terrier, érigé en mascotte du salon. Un prénom culte, témoin d’une combativité exacerbée au fil des ans, le jeune homme de 34 ans ayant fait la démonstration de ses savoir-faire, au gré de ses coups de

ciseaux, prodigués au sein de la « haute couture capillaire » : Dessange, Alexandre de Paris ou David Mallett.

COMPRENDRE LES ENVIES DES CLIENTS POUR FOURNIR UN RÉSULTAT DE QUALITÉ

« Chaque cheveu est différent. J’aspire à ce que mon travail se ressente sur la personne », expose alors l’intéressé, rompu à l’exercice, après avoir coiffé de nombreuses personnalités politiques et autres célébrités du grand écran. Théodore Viratel n’en fait pas toute une histoire. Le film de sa success-story passe par un autre raisonnement. Plus concret. « Pour moi, la mode et le raffinement passent avant tout par un sourire et s’accepter tel que l’on est », plaide-t-il.

Avant de poursuivre : « Lors de mes prestations, je prends tout le temps nécessaire, afin de bien comprendre les envies du client, son style et la nature de ses cheveux. Le but est d’obtenir un résultat de qualité, avec une coupe qui perdure dans le temps et qui soit simple à recoiffer au quotidien ». Un art de vivre, pour ce passionné, passé maître dans l’art de la mise en relief. « Je ne transforme pas les gens, je les révèle. Je veux faire ressortir ce qu’il y a de beau chez eux », exprime l’artisan-coiffeur, dont l’utilisation de produits tels que Leonor Greyl, participe à cette mise en beauté naturelle. Il en va aussi des prestations de balayages et couleurs, que Théodore Viratel met un point d’honneur à accorder à ses coiffures. « La coupe souligne la couleur et la couleur révèle la coupe. Les deux sont indissociablement liées », divulgue-t-il. D’ailleurs, lui aussi, est lié. Ou plutôt relié à ce salon à l’environnement atypique.

“RÉVÉLER CE QU’IL Y A DE BEAU CHEZ LES GENS”

« Ici, il y a un côté dépaysant. On est coupé de l’extérieur et du stress de la ville. Les clients viennent comme s’ils ont rendez-vous chez un ami. L’idée, c’est d’être dans un cadre intimiste. Quand on veut un service de qualité, ça passe par ce côté-là », poursuit cet ancien globetrotter, parti découvrir le monde à sa manière. Un voyage d’un an et demi, à travers l’Amérique Latine, l’Asie ou l’Océanie. Théodore Viratel put y travailler son bagage et cultiver quelques anecdotes. Au détour d’une coupe, l’intéressé se tient prêt à les conter. À emporter sa clientèle dans ce périple incroyable. Un exil rafraichissant, avant de retrouver la réalité du quotidien, conforté par un sentiment de gratitude et ce parfum si léger, mais néanmoins naturel, dégagé par nos cheveux. Un moment hors du temps, de toute beauté !

Salon Théodore Viratel

68, rue Pdt Edouard Herriot – Lyon 2e Ouvert du lundi au samedi de 9h à 20h

Tél. 04 78 59 74 15

>Plus d’infos sur www.theodoreviratel.com

lyon people • avril 2024 • 18 LA VIE ÉCONOMIQUE

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MEDRANO

RALLUME LA FLAMME DE SON CIRQUE AVEC

SES « JEUX DE LA PISTE »

En parallèle de son spectacle magique, baptisé Mysterium, le Cirque Medrano revient à Lyon, pour un nouveau spectacle d’1h45.

À partir du 5 octobre 2024, la troupe de Raoul Gibault revisitera ainsi les Jeux Olympiques, avec un show mettant en compétition vingt de ses artistes.

Qu’importe l’absence de flamme olympique, Lyon aura ses jeux, ses olympiades et ses prouesses sportives. Non pas à Décines, où le ballon rond est décidé à partager un peu de la magie des JO 2024, mais bel et bien entre Rhône et Saône. À leur tête, un organisateur au profil particulier, mais néanmoins connu du public lyonnais : le Cirque Medrano. Deux mois après Paris et ses 19 jours de compétition, la troupe chère à Raoul Gibault

se dit prête à assumer sa propre compétition. Des « jeux de la piste », comme a choisi de la nommer le directeur du cirque. À la clé, un nouveau spectacle d’1h45, durant lequel le Cirque Medrano entend mettre à l’épreuve vingt de ses artistes, de 12 nationalités différentes. Des olympiades d’un genre nouveau, au cours desquelles le public pourra juger des performances de ces athlètes circassiens, de l’homme le plus fort du monde aux intrépides cascadeurs, en passant par les voltigeurs

sur BMX. « Les plus grands sportifs s’invitent à cette compétition internationale », promet le Cirque Medrano, en guise de mise en bouche. La cérémonie d’ouverture elle, est déjà programmée. Non pas sur la Seine, mais dans le décor plus paisible de son chapiteau lyonnais. Début des festivités, le 5 octobre prochain !

> Plus d’infos sur www.cirque-medrano.fr

À LIVRES OUVERTS

“LES MOUSQUETAIRES DE LA CROIX-ROUSSE”

de Bernard Granjean

Troisième jeudi de novembre à Clochemerle : au cœur du Beaujolais, l’improbable duo d’enquêteurs formé du commissaire Raoul Bavart, avec un « T » comme Torgnole ou Troquet, et de son comparse l’abbé jésuite Jean-Marie Bette, un géant au crâne chauve envoyé spécial du pape, célèbre bruyamment l’arrivée du vin nouveau. Mais la fête est écourtée par la disparition de monseigneur Piétri, qui coulait une paisible convalescence dans une communauté charismatique lyonnaise, puis par d’autres disparitions. À nos deux amis enquêteurs de faire des allers-retours BeaujolaisCroix-Rousse pour démêler les fils de ces affaires. Un livre désopilant et bougrement charpenté. Un grand cru !

Éditions Héraclite/208 pages/ 18 €

“ENZO ET L’ÉNIGME DE LA CROIXROUSSE” de Marie Garnier

Un déménagement et voici deux copains « à la vie, à la mort», séparés et Enzo, petit héros récurrent des livres de Marie Garnier n’a qu’une hâte, rejoindre son meilleur ami en cette Croix- Rousse qui lui était jusqu’alors étrangère. La vogue des marrons, une découverte des plus intrigante au gré de déambulations des deux gamins et un climat s’installe... Un livre pour jeune public, certes, et pour ceux qui acceptent de conserver une âme d’enfant.

Éditions du Poutan / 120 pages / 10 €

Textes : Jacques Bruyas

“PETIT MEURTRE À FEU DOUX” de Carole Seguier

Nous commençons dans le Lauragais, à Saint- Julien de Gras Capou pour aller à l’aune de la Bretagne bretonnante au gré des pages d’un petit cahier à moitié consumé et retrouvé sur les ruines d’un château ravagé par une explosion, par l’experte H.Jazie mandatée sur les lieux. Au fil de cette mission et de la lecture du dit petit cahier, l’héroïne va plonger - pratiquement à son insu- dans une part de son passé dont elle se serait, peut-être, abstenue. Un grand roman magistralement mené et une écriture autant ciselée qu’aboutie.

Éditions M+/314 pages/ 18,90 €

“LES AMANTS DE L’AQUEDUC” de Alain Faucoup

Au début du IIe siècle de notre ère, les Romains décident la construction d’un long aqueduc pour alimenter les thermes et les fontaines de Lugdunum (Lyon). Ils trouveront la main d’œuvre parmi les ouvriers gaulois des villæ de la Gaule. C’est ainsi que Brennos, jeune tailleur de pierres, devra quitter sa famille pour exercer ses talents sur ce gigantesque chantier. Il y rencontrera Flavia. Tous deux vivront un amour fulgurant, mais impossible. Parviendra-t-il à devenir l’homme important qui lui ouvrirait enfin la route vers sa belle ?

Éditions du Mot Passant / 320 pages / 20 €

lyon people • avril 2024 • 20 LA VIE CULTURELLE
Texte : Morgan Couturier – Photos © DR
A B C D E F G 0 g CO2/km

LE SALON DU SUD-EST

EXPULSÉ DU PALAIS DE BONDY

L’annonce de l’expulsion de l’historique salon de la peinture et de la sculpture de son écrin du Palais de Bondy a profondément choqué le monde des arts à Lyon. Un nouvel épisode anti-culture de la série #Lyon écolo*

Comme l’a rappelé sur notre site web le critique d’art Bernard Gouttenoire, ce salon créé en 1925 par Pierre CombetDescombes, Jacques Laplace, Etienne Morillon, Adrien Bas, Antonin Ponchon, Albert Tresch, a connu ses heures de gloire, avec la présence des plus grands noms que Lyon ait connus. Même s’il est en perte de vitesse, son éviction n’a aucune justification valable. Du passé faisons table rase. Pour les écologistes lyonnais, pas de quartier avec tout ce qui fait référence à l’histoire et à la culture lyonnaise. C’est le sens même du wokisme qui règne en maître dans les cerveaux étriqués de la secte au pouvoir à Lyon. Et c’est avec ce prisme qu’il faut décrypter la lettre envoyée par les adjoints du maire Sylvain Godinot (transition écologique et patrimoine) et Nathalie Perrin-Gilbert (Culture) à Jean-

“L’ÉCOLE DES BEAUX-ARTS OÙ L’ON N’ENSEIGNE NI L’HISTOIRE DE L’ART, NI LE DESSIN, SONT DEVENUS DES TEMPLES DE L’INCULTURE” JMR

Louis Mandon, président du salon. On y lit notamment que « de nouvelles orientations artistiques ont été définies par la Ville de Lyon pour les expositions au Palais de Bondy. Les salons seront désormais dédiés aux arts visuels dans les domaines du dessin, de la photographie, du papier et de l’illustration. De fait, votre projet ne correspond pas en tout point à l’orientation que la Ville de Lyon souhaite donner. » La peinture et la sculpture désormais has been pour les bobos de la cancel culture. Le nouveau monde contre l’ancien monde... voilà comment les écologistes justifient l’éviction d’un salon centenaire. « Les écologistes et la culture : tout un spectacle ! Ils préfèrent organiser des pièces de théâtre avec les dealers et des représentations de nu intégral devant des enfants de 8 ans. » s’amuse un citoyen lyonnais, sur X, en référence au scandale des Subsistances.

Les condamnations pleuvent sur les écologistes lyonnais

La décision des adjoints écologistes de Grégory

Doucet d’expulser le salon du Sud-est n’en finit pas de choquer le milieu artistique lyonnais, mais aussi tous les amoureux de la peinture lyonnaise. Bernard Gouttenoire a recueilli leurs réactions.

Jean-Louis Mandon (Galeriste, Président du Salon du Sud-Est)

Cher Bernard, je viens de prendre connaissance de ton texte en soutien au Salon du Sud-Est et dorénavant de son impossibilité d’occuper les Salons d’expositions du Palais de Bondy via une décision injuste et arbitraire de la Municipalité de Lyon. C’est parfait ! Avec mes remerciements et mon amitié.

Michel Bosse-Platière (collectionneur)

Cher Bernard, Tout à fait d’accord avec ton texte, décidément les écolos n’en ratent pas une, c’est un vrai scandale. Tu as tout mon soutien dans ce combat pour la culture et la peinture en particulier.

Jean-Loup Fleuret (Conseiller régional)

Mobilisation générale !

Jean-Olivier Viout (Procureur de la République)

Tout cela est infiniment triste. N’est-il pas possible de trouver un succédané ?

Alain Chevrette (Peintre)

Je viens d’apprendre que ce Salon va disparaitre, parce que la municipalité ne veut plus donner les lieux. Ce n’est plus dans les cordes de la municipalité, qui a d’autres priorités.

C’est d’une grande tristesse, quand l’on sait que ce Salon avait exposé de grands artistes comme Pierre Bonnard, Auguste Renoir, Pierre André, Paul Signac. Ce Salon avait une importance absolue et c’est dommage de le voir disparaitre.

Jean-Marc Requien (ex-publicitaire et artiste)

J’ai très peur que nos édiles provisoires qui sévissent à l’hôtel de ville nous concoctent un nouveau salon répond aux nouveaux critères de la Cancel culture. De quoi craindre le pire !

Henri Germain (Soyeux lyonnais)

Les incapables, aveugles, sourds qui n’ont jamais été éduqués veulent continuer à faire la loi avec leurs 13% des voix. Dehors les écolos !!! Vive la peinture du Sud-Est.

Françoise Missillier

On ne saisit pas très bien ce qui a motivé cette décision chirurgicale, et en effet, quelle honte que ce salon historique, incarnation toujours prégnante de tant d’artistes de talent, soit ainsi ostracisé de la vie culturelle lyonnaise !

Xavier Durraffourg - Charlieu (42) La mort annoncée du Salon du Sud-Est est une triste perspective qui ne m’étonne guère.

“L’idéologie dominante ayant une sainte horreur des références, des filiations, des analogies et de tout ce qui susceptible de s’incarner dans un reliquaire des talents. Au sein d’une cité, qui plus que Paris, simple capitale politique, oserait-on dire, demeure pour l’éternité la capitale des Gaules et la confluence des mystagogies les plus puissantes. Mais l’on sait trop bien qu’élus et édiles appartiennent à la secte des zélateurs béats d’un matérialisme pudibond qui aurait réuni dans un rire commun, en vertu de son aspect caricatural, Édouard Herriot et le cardinal Gerlier. Et finalement quand tous les commerçants de la presqu’île auront choisi l’exode vers une autre terre promise ; et que tous les bobos et leurs congénères écolos auront tout banni et jeté au conteneur du recyclage ; ils iront tous se mettre en cercle sur la place Bellecour végétalisée pour conjurer, sous une vieille lune offerte comme la dernière obole, l’agonie de leur ville...”

*Série à retrouver en home page de notre site lyonpeople.com

lyon people • avril 2024 • 22 LA VIE CULTURELLE
Texte : Marco Polisson – Photo @ Archive Lyon Figaro - BML
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LES GRANDS CONCERTS

ÉJECTÉS DE LA CHAPELLE

DE LA TRINITÉ

Après avoir lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour la mise à disposition de la Chapelle de la Trinité (Lyon 2e), la Métropole et la Ville de Lyon ont décidé de mettre fin à la programmation de l’association Les Grands Concerts, présente dans l’édifice depuis 25 ans.

Quelques jours après l’expulsion du Salon du Sud-Est du palais de Bondy (lire page 22), une nouvelle éviction frappe la Chapelle de la Trinité. Ce magnifique édifice baroque est géré par l’association « Les Grands Concerts » depuis 1999. Mais la Métropole et la Ville de Lyon ont désigné un nouvel occupant à compter du 1er juillet 2024, pour une durée de 5 ans, renouvelable une fois. Il s’agit de l’ensemble « Le Concert de l’Hostel Dieu » « Nous avons appris le 6 janvier 2023 que notre subvention de fonctionnement allait être sabrée de 40%, et qu’il allait être organisé un “Appel à Manifestation d’Intérêt”, qui est en réalité un appel d’offre », explique le directeur et fondateur des Grands Concerts, Éric Desnoues « C’est une décision arbitraire et très brutale, il n’y a pas eu de concertation avec notre association, ni aucun égard par rapport au service que nous avons rendu à la Ville depuis 25 ans », confie ce dernier.

UN VÉRITABLE INVESTISSEMENT DEPUIS 25 ANS

L’édifice, classé monument historique depuis 1939, menaçait de s’effondrer et avait alors été restauré dans les années 90. « On a fait donner de l’argent à la Ville pour compléter la rénovation, on a nous-même investi dans le

lieu et nous l’avons équipé à nos frais », insiste Éric Desnoues, « on s’attendait donc à être traité en partenaire reconnaissant plutôt qu’en prestataire que l’on peut remplacer du jour au lendemain ». La Métropole de Lyon est propriétaire de la Chapelle de la Trinité mais son fonctionnement est assuré par la Ville de Lyon, qui a elle-même confié depuis des années la programmation, l’administration et la gestion à l’association des Grands Concerts. « Quand on m’a remis les clés en 1999, le bâtiment était vide, encore en restauration. J’avais un véritable challenge à relever », indique le directeur de l’association. L’adjointe à la mairie de Lyon déléguée à la culture, Nathalie Perrin-Gilbert, justifie cet Appel à Manifestation d’Intérêt pour des raisons démocratiques. « Vous êtes là depuis très longtemps », a-t-elle notamment déclaré aux membres de l’association. « On a vite compris que la municipalité ne changerait pas d’avis et nous avons donc candidaté », dévoile Éric Desnoues. Les Grands Concerts ont déposé un dossier le 11 décembre 2023 d’une centaine de pages et ont été appelés à auditionner le 30 janvier dernier devant un jury, composé de l’adjointe à la culture et du vice-président de la Métropole délégué à la culture, Cédric Van Styvendael « Deux élus qui ne sont jamais venus à un seul de nos concerts ou action de médiation », s’attriste le dirigeant de l’association, qui a pourtant apporté de solides garanties, notamment financières, en vain.

“LA PROCÉDURE EST BRUTALE”

Les Grands Concerts accueillent chaque année environ 50 000 spectateurs et se composent d’une équipe de 3 membres permanents et de 5 intermittents réguliers, sans compter les agents d’accueil pour les concerts. « C’est une funeste décision qui porte un rude coup à la vie culturelle lyonnaise et met en péril Les Grands Concerts et ses salariés », s’indigne Éric Desnoues. « Nous avons pu entendre des personnalités, des vedettes locales, nationales et internationales du monde lyrique qui emmènent Lyon à un niveau culturel que beaucoup nous envient », souligne MarieCarmen Levacher, habituée des concerts. Les Grands Concerts ont notamment favorisé une large ouverture à tous les publics et à de nombreuses productions, comme Les Siècles Romantiques, les concerts Candlelight, la FEVIS ou Musicalta. « Notre équipe est blessée, le public est dans l’incompréhension totale, notre grand mécène et partenaire fondateur, Alain Mérieux, l’est aussi », conclut le directeur. L’association a donc jusqu’au 30 juin 2024 pour quitter les lieux mais se réserve d’utiliser toutes les voies de droit à sa disposition pour obtenir réparation du préjudice majeur subi. À ce jour, près de 3000 Lyonnais ont signé la pétition de soutien.

lyon people • avril 2024 • 24 LA VIE CULTURELLE
Texte : Fanny Suteau – Photos © Les Grands Concerts et Antoine Gérez
> Lien vers la pétition sur lyonpeople.com / rubrique : Actualités culturelles et patrimoine
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DÎNER DES AUTHENTIQUES LA BRASSERIE GEORGES S’APPRÊTE À RÉGALER 500 GOURMETS

Un an après avoir édifié le plus grand bouchon du monde, à l’Abbaye Paul Bocuse, Marc Jean revient encore plus fort, avec la privatisation de la Brasserie Georges. Un cadre de choix pour son prochain « Dîner des Authentiques »

Le fameux soufflé, cher à Monsieur Paul est retombé, dégusté avec délice le 9 octobre dernier. Encouragés par les notes musicales de l’Abbaye Paul Bocuse, 420 convives applaudissaient alors Marc Jean, initiateur du « plus grand bouchon du monde ». Une référence toute trouvée aux 46 établissements lyonnais, conviés à ce « dîner des authentiques », qui n’eut jamais aussi bien porté pareil intitulé. Certes, mais le fin gourmet n’est pas du genre à s’arrêter. Encore moins, lorsque son appétence pour l’événementiel se joint à l’appétit de repas entre amoureux de la gastronomie. L’idée a donc germé. Un an après les meilleurs bouchons de Lyon, le gastronome est reparti en quête d’un nouveau défi. D’un nouveau dîner d’exception, dédié cette fois, aux meilleures brasseries de la ville, non sans une préférence assumée pour l’une d’entre elles. Pour un lieu emblématique,

connu des Lyonnais depuis 1836 : la Brasserie Georges, propriété du groupe Lameloise « Le but est de faire une belle soirée », glisse Marc Jean (ci-dessous), ravi d’investir cet « endroit exceptionnel ».

LA PRIVATISATION DU SITE N’ÉTAIT PLUS POSSIBLE DEPUIS PLUS DE 15 ANS

« C’est un endroit spécial où l’on faisait autrefois, des banquets républicains. C’est un lieu de mémoire, mais depuis plus de 15 ans, on n’accepte plus de privatisations. Notre fonds de commerce, ce sont les clients qui viennent à deux ou à quatre. La brasserie appartient aux Lyonnais et il faut qu’elle le reste », dépeint Jacky Gallmann. Mais à événement exceptionnel, décision exceptionnelle. L’idée de mettre à l’honneur les plus belles brasseries lyonnaises d’hier et d’aujourd’hui a convaincu le directeur du site, impressionné devant la volonté et la ténacité de Marc Jean. Le rêve est devenu possible. Concret. « Les Authentiques » vont bel et bien privatiser ce « lieu unique et un peu à part ». Dès lors, si le menu reste encore à définir, plus de 500 invités et amoureux de la choucroute maison, seront conviés ce soir-là à prendre place

< Marc Engelhard, directeur de la rédaction de Lyon People et Marc Jean, organisateur du Dîner des Authentiques

à la table de la Brasserie Georges. L’occasion de découvrir un « tableau exceptionnel » de l’artiste Bur, mais aussi de revisiter l’histoire gastronomique locale (dont celle du Café Morel, ou du Café de la Paix) dans ce temple qui sert 1200 couverts chaque jour. Et pour accompagner ce savoureux dîner, Lyon People va s’employer à rédiger un numéro spécial dédié à une vingtaine de brasseries actuelles, ainsi qu’aux souvenirs d’une quinzaine d’établissements mythiques hélas disparus. De grandes maisons, dont la simple évocation des plats devrait attiser la gourmandise de nos lecteurs. À lire en avant-première le 7 octobre prochain, dès le lancement de la soirée !

Dîner des Authentiques

Lundi 7 octobre 2024 à la Brasserie Georges

NUMÉRO SPÉCIAL DE LYON PEOPLE

« Les authentiques brasseries lyonnaises d’hier et d’aujourd’hui »

Comité éditorial :

Odile Mattei, Marco Polisson, Christian Mure, Philippe Lecoq et Morgan Couturier

Publicité : Sophia Jeannot sophia@lyonpeople.com

> Edition spéciale

« Bouchons Lyonnais »

à commander auprès de Marie par mail (marie@lyonpeople.com)

lyon people • avril 2024 • 26 LA VIE GASTRONOMIQUE
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LA STORIA FAMOSA DI FABIO & ANTO MORREALE !

Fils de Nicolo Morreale, pionnier de la dynastie familiale en terres lyonnaises, Fabio et Anthony Morreale font fructifier cet héritage, au gré de leurs deux restaurants : La Scala Siciliana et Famosa. Construits autour du modèle d’une « cuisine italienne authentique », les deux frères régalent à leur manière, depuis 13 ans.

Texte : Morgan Couturier - Photos © DR

Puisqu’elle sonne un peu comme un hymne à l’Italie, que l’on fredonne avec passion, le célèbre « Sarà perché ti amo » de Richhi et Poveri sonnerait presque comme un idéal résumé musical du récit Morreale. Et pour cause, depuis l’arrivée des premières pastas et des pizzas de Nicolo au restaurant Napoli, en 1981, l’émotion de leur dégustation ne cesse de croître piano piano. Et c’est bien pour cela que tout Lyon les aime. Un amour qui dure, les membres de la famille se chargeant de l’entretenir à leur sauce. À l’image d’Anthony et Fabio Morreale qui, du haut de leurs 38 et 35 ans, veillent à développer l’héritage de leur paternel, premier à quitter les côtes siciliennes (à 17 ans), pour performer de l’autre côté des Alpes.

À l’heure de célébrer leur propre succès, derrière les fourneaux de La Scala Siciliana (depuis 2011) puis de Famosa, les deux frères ne peuvent s’empêcher de dédier leur succès à leur modèle. À ce pionner, qui sut attirer avec lui, ses frangins, Vito et Franco, et former une dynastie. « Si on en est là, c’est surtout grâce à lui. Les valeurs siciliennes, il nous les a transmises » avancent, de concert, Fabio et Anthony Morreale qui développent une démarche différente de celle de leurs cousins, Antonio et Marco Morreale. À chacun sa recette du succès. Bercés par le côté « tradition » de leur père, les deux trentenaires se veulent plus posés, comme imprégnés de leurs quartiers.

“SI ON EN EST LÀ, C’EST GRÂCE À NOTRE PÈRE, NICOLO”

« On ne veut pas 15 restaurants. On tient à amener quelque chose de qualitatif, assez premium », glisse ainsi Anthony Morreale à l’heure de se démarquer. De quoi se remémorer les débuts, dans la « cucina di papà », maillon essentiel pour se former aux rudiments du métier et enregistrer quelques rentrées d’argent. « Quand on avait 12 ans, notre père nous inculquait déjà les valeurs du

lyon people • avril 2024 • 28 LA VIE GASTRONOMIQUE

travail. Il nous faisait débarrasser les tables », dixit Fabio. Il en va de l’éducation familiale. On n’a rien sans rien, telle est la philosophie de la maison. Alors lorsque le jeune Anthony voulut une montre à son goût, son père lui ordonna de travailler pour la gagner. Depuis, la consigne est restée, gravée dans sa mémoire, tel un souvenir à conter absolument pour justifier leur engagement pour la cuisine. « Nos parents voulaient que l’on ait un certain confort de vie. Ils nous conseillaient de faire autre chose. Mais on ne les a pas forcément écoutés », s’amuse Fabio. On ne dit pas adieu aux traditions.

« On fait ce métier, parce qu’on aime régaler les gens », complète Anthony. Signe que la passion est implacable et le succès limpide. « Nous nous inscrivons dans la continuité de notre père », expriment les deux frères. Les gastronomes lyonnais n’ont pas mis longtemps à adhérer, jusqu’à réveiller avec l’installation de La Scala Siciliana, dans une rue Commandant Dubois, autrefois endormie, que certains déconseillaient. Mieux, célébrités et sportifs renommés s’y sont pressés, conquis par les préparations truffées, la pizza Bomber ou les polpettes maison de la Mama, Corinne et de leur sœur, Tiziana, également installées en cuisine. « Le premier soir, on était complet », se réjouissent les deux hommes. Résultat, le site devint trop petit. Et les ambitions trop grandes. Au point de motiver l’ouverture d’un deuxième établissement. En plein cœur de la Croix-Rousse. « Ça faisait un moment que l’on voulait ouvrir un deuxième restaurant », raconte Fabio Morreale. Ainsi naquit Famosa, et ses 80 places, inaugurées en 2023.

L’OUVERTURE

D’UN BAR “APERITIVO DE FABIO ET ANTO” EN MAI PROCHAIN

« On avait besoin d’un établissement avec beaucoup de classe, qui donne l’image d’un restaurant italien où l’on se sent bien, plus moderne que la Scala. On a apporté notre touche, qui a rapidement été appréciée », rapporte le frère aîné, séduit par ce pari, justifié par la proximité du parking du Gros Caillou et ses 531 places de stationnement. Depuis, le public y retrouve les mêmes recettes qu’en contrebas, du côté de la Préfecture. Du moins jusqu’à présent. Fidèles à la théorie du jamais deux sans trois, Fabio et Anthony Morreale se sont accordés un petit plaisir, illustré par le rachat du bar attenant, le San Dragon. Place à « Aperitivo de Fabio et Anto », un « concept plus simple et convivial », à l’intérieur duquel les clients pourront déguster Spritz et autres verres de vin, en amont ou en aval de leur repas, assis devant une belle verrière avec vue sur l’imposant four à pizza ou à l’étage, au travers d’un espace privatisable à souhait (jusqu’à 20 personnes, ndlr). Tel est le sens de l’histoire et des paroles d’une chanson qui rappelons le, invite à voler toujours haut.

La Scala Siciliana

3, rue Commandant Dubois

Lyon 3e - Préfecture

Tél. 04 26 00 09 35

Famosa

4bis, rue de Belfort

Lyon 4e - Croix-Rousse

Tél. 04 78 61 73 13

29 • avril 2024 • lyon people
La Scala Siciliana Nicolo, Fabio et Anthony Morreale devant le futur “Aperitivo de Fabio et Anto” Famosa

« OSEZ JOSÉPHINE »

LA DERNIÈRE AUBERGE DE MICHEL BARTHOD

C’est l’un des derniers « personnages » de la restauration lyonnaise... Le nom de son nouveau restaurant « Osez ! Joséphine » annonce la couleur en référence à la célèbre chanson de Bashung. « Marcher sur l’eau, éviter les péages » est la nouvelle philosophie de Michel Barthod.

Tomber sept fois se relever huit» : sa vie est digne du livre de Philippe Labro. Coqueluche de la rue Mercière à l’époque du Salmon Shop ouvert le 5 février 1992 à l’âge de trente ans... il a enchainé les concepts à succès en créant Lolo Quoi, le restaurant de pâtes dupliqué à Marrakech, allant jusqu’à Toulouse et Montpellier essaimer des Salmon Shop Michel Barthod a lancé une vingtaine de concepts mais son plus beau souvenir reste la création de Café Leône en 1994, rue de la Monnaie : il avait passé six mois en Espagne pour ouvrir une authentique bodega à tel point que des amateurs montaient des Saintes Maries de la Mer pour retrouver la chaude ambiance

de l’Espagne. Bonsoir Clara, rue Tupin avec une tête de rhinocéros, Gaston qui avait fait sensation avec des animaux de basse-cour, rue Mercière. Allant jusqu’à Gerland reprendre Gamboni qui était une véritable institution de la viande puis montant même à la Croix-Rousse ouvrir un restaurant, rue du Chariot d’Or ! Puis il est parti à Marrakech de 2005 à 2009 pour dupliquer un Lolo Quoi (85, avenue Hassan II à Gueliz) à côté du Café de la Poste fréquenté par toute la jet set : le frère du Roi venait surveiller les cuisines de peur qu’on l’empoisonne... Mais les tracasseries administratives à répétition ont eu raison de son aventure marocaine.

Au Bel Avenir - Ecully

RAPATRIÉ DU MAROC

EN JUIN 2023, MICHEL BARTHOD EST REPARTI DE ZÉRO.

Avec l’aide financière de ses amis les plus proches, il est revenu à ses fondamentaux dans un décor de récupération entièrement agencé par lui avec, comme talismans, les photos de sa mère et de son chien beauceron... La cuisine est sans chichi, avec des produits frais. La Caprese (tomates coeur de bœuf, burrata, roquette, basilic, pesto) est une entrée à recommander, tout comme les œufs mimosa. Saint-jacques rôties et salade César auront leurs partisans. Les spaghettis à la carbonara (la vraie recette !) assureront votre bonheur. Dos de saumon cuit à l’unilatéral sauce vierge pasta du moment, escalope de veau à la milanaise tagliatelles sauce tomate, onglet de bœuf sauce échalotes pommes de terre sautées vous feront repartir d’un bon pied. Au dessert : ne ratez surtout pas les œufs à la neige selon une recette spéciale ! Après « Les Mémoires d’Outre-Tombe » de Chateaubriand qui est son livre culte... Michel Barthod nous parle du clip « Osez Joséphine » avec un cheval de Bartabas qui galope sur la piste autour de Bashung avec sa guitare. Bibiche, au bar et en salle, est digne des films de Pedro Almodovar. La table d’hôtes de huit personnes au centre du restaurant est animée par sa plus fidèle supportrice Christine Salvadori et Guitou qui nous ramènent à l’époque dorée des débuts de Graphiti... Tout le monde cède à la nostalgie entonnant les chansons « Les mots bleus » de Christophe, « Seras-tu là » de Véronique Sanson, « Le paradis blanc » de Michel Berger... Michel Barthod comme à ses plus beaux jours accompagne Diego de Johnny Hallyday épatant la belle Françoise aux yeux d’Elizabeth Taylor. Elle n’est pas belle la vie ! CM

Osez ! Joséphine

33, rue Molière - Lyon 6e Tél. 07 85 03 99 57

Ouvert tous les jours non-stop Entrée du jour : 7€. Plat du jour : 11€

Louis-Augustin Gardon succède à Paul Offroy

Ouvert en septembre 2023, en lieu et place du Coq Hardi et de La Table d’à Côté, le restaurant Au Bel Avenir vient animer le cœur d’Écully, avec une cuisine raffinée. Complété par une offre bar, l’établissement détient tous les ingrédients pour séduire les locaux. Était-ce une pensée prémonitoire, que le présent s’apprête à réaliser ? Du haut de l’allée des Tullistes, Louis-Augustin Gardon se garde bien de se projeter, alors que son pari de succéder au mythique Paul Offroy semble réussi, à en croire ces tables rondement complètes le midi et de ces soirées, où le chef Cyrille Picard laisse exprimer « une cuisine à la Française, avec du jus et du goût » MC

Au Bel Avenir

Ouvert du mardi au samedi de 12h à 13h30 et de 19h30 à 21h30 (23h pour la partie bar) 12, allée des Tullistes – 69130 Écully

> Article complet à déguster sur lyonpeople.com, rubrique Bars et Restaurants

lyon people • avril 2024 • 30 LA VIE GASTRONOMIQUE
«
Textes : Christian Mure et Morgan Couturier – Photos © Lyon People
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L’ ALBUM DES PEOPLE DU CASINO DE CHARBONNIÈRES AU PASINO GRANDpartie 2

Faites vos jeux : le groupe Partouche dévoilera les contours du nouveau casino, mercredi 17 avril 2024 à 15h. Pour vous faire patienter, nous poursuivons cette série historique et people. Nos fidèles lecteurs se sont régalés de l’album collector publié le mois dernier* qui faisait une large place à l’histoire du casino de Charbonnières et des jeux d’argent à Lyon depuis la fin du XVIIIe siècle. Pour ce second épisode, nous nous sommes concentrés sur le « banqueting ». Ce barbarisme regroupe toutes les activités liées aux réceptions données au Grand Cercle (mariages, anniversaires, soirées caritatives, galas professionnels, etc.) Des concerts de Michel Delpech aux défilés du Petit Monde, en passant par les 8 ans de Lyon People, voici un florilège des plus belles fêtes données dans les salons du Lyon Vert. Les nouvelles salles de réception du Pasino Grand ouvriront leurs portes fin mai 2024.

Nous dédicaçons cet album à Serge Partouche qui nous lit depuis le balcon du ciel.

Marco Polisson

*La première partie de ce dossier consacré à l’histoire du casino de Charbonnières (texte de l’architecte historien Pierre Jourdan) est à retrouver dans le magazine Lyon People de mars 2024. (Disponible au prix de 10 euros auprès de Marie : Tel 04 72

2. 2001 - Concert de Michel Delpech au Grand Cercle, le 16 mars

3. 2001 - À l’issue du concert, interview menée par nos correspondantes Marine et Alexia

4. 2002 - Le Casino Le Lyon Vert sous ses plus beaux atours pour souffler les 10 bougies de son restaurant gastronomique. La direction du Groupe Partouche - conduite par Isidorea fait le déplacement pour féliciter Philippe Gauvreau, encore auréolé de ses 2 étoiles Michelin. De g à d : Isidore et Colette Partouche, Serge et Chantal Partouche et Guy Benhamou, directeur du Casino Le Pharaon

5. 2002 - Hubert Benhamou, Patrick Partouche et François Turcas, président de la CGPME

6. 2002 - Philippe Faugier (Eden Park), Valérie, Marie-Pierre (Adecco) et Pascal Petrucci

7. 2004 -Philippe Gauvreau et Serge Partouche accueillant le chanteur Billy Paul lors de la soirée anniversaire des 30 ans du groupe Partouche

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82 97 78)
PEOPLE STORY
lyon people • avril 2024 • 32
Photos extraites des archives de Lyon People : Saby Maviel, Jean-Luc Mège, Fabrice Schiff, Nicolas Winckler
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Les contours du nouveau Pasino
Grand
lyon people • mars 2024 • 33
La salle de télé-surveillance du casino en 2004
Stéphane Albrègue dans les souterrains
de la roulette
Geneviève, la grande prêtresse souriante du Grand Cercle
Collomb au dressage pour l’opération caritative « Chef d’un soir ». À ses côtés les marmitons Vanessa Rousset, Albert Constantin et Geneviève Watine
Au filet mignon, les biquets Olivier Ginon et Joël Bats
Au service, le gentleman Guy Malher
2006
Catherine et Brune Nallet (8 ans) au défilé du Petit Monde
Caroline Collomb et Clémence, 2 ans (défilé du Petit Monde) 8 9 11 15 16 12 10 13 14 33 • avril 2024 • lyon people
8. 2004 -
9. 2004 -
10. 2004 -Préparation
11. 2004 -
12. 2005 - Gérard
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17. 2007 - Jennifer, Maxime, Rose, Serge et Eva Partouche lors des vœux du Lyon Vert

18. 2008 - Costa Le Magellan (Maître Olivier Costa), 76kg - 1m86 - 34 ans, au gala de boxe du JALB le 16 juin

19. 2008 - La scène des 8 ans de Lyon People au cours duquel Stéphane Guillon s’était illustré par sa médiocrité.

20. 2008 - Elodie et Laurette en Max Chaoul

21. 2010 - Les Toqués d’un soir au Lyon Vert, le 9 mars

22. 2012 - Frédéric Fass, Tatiana Marques-Gomez, Albert Constantin et Marie-Odile Fondeur au Diner du Petit Monde

23. 2012 - Les boxeurs du gala JALB

24. 2013 - Isidore Partouche, son épouse Colette, Alain Merieux et Chantal Partouche

25. 2014 - La magie des fleurs. À l’invitation du fleuriste Franck Hernandez et de Chantal Partouche, 110 élèves, entourés des 50 personnalités lyonnaises masculines, ont assisté à un cours d’art floral inédit dans les salons du Casino Lyon Vert

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26. 2015 - Chantal Partouche et Jean-François Malle lors du gala du JALB. Le chef a racheté le restaurant Jols de Limonest début 2024

27. 2016 - Le cabaret de Clara Morgane au Lyon Vert, le 17 septembre Christian d’Aubarède (Tonic Radio), Laurent Chabbat (Tonic Radio), Clara Morgane, Laurence Chabbat (Bosphore), Philippe Vorburger (Hub de l’Ile Barbe) et Laurent Argelier (Pure People)

28. Eva et Clara Morgane

29. 2017 - Inauguration du salon bacarra, le 30 mai

30. 2021 - Le casino éphémère de l’après covid. Au premier étage, la salle de réception du Grand Cercle et la salle Baccara ont été investies par des machines à sous. L’activité évènementielle est relocalisée au Pavillon en plus petit comité

31 et 32. 2023 - Les 50 bougies du groupe Partouche fêtés au Lyon Vert

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“LES FEMMES ONT UNE MANIÈRE DE FAIRE DIFFÉRENTE ”

SYLVIE COZZOLINO GRAND REPORTER

Chaque mois, Alexandra CarrazCeselli, fondatrice de L’Equipe des Lyonnes, un réseau qui compte plus de 2500 membres et encourage les femmes à prendre leur place dans le débat public, vous propose de partir à la découverte d’une lyonnaise au parcours remarquable, au cours du « Café des Lyonnes ». Ce mois-ci, rendez-vous avec une journaliste et grand reporter à France 3. Spécialiste de l’Afghanistan, elle signe régulièrement des reportages pour ARTE sur la situation du pays sous le régime des Talibans. Sylvie Cozzolino consacre sa vie à l’information, qu’elle soit locale, nationale ou internationale, avec un engagement et une passion intacte et une attention à l’autre. Au-delà de son métier, elle a créé une association pour venir concrètement en aide à l’émancipation des femmes afghanes.

Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli Photos © DR

ACC : Pensez-vous être une femme engagée ?

SC : D’abord, toutes les femmes sont engagées au quotidien, dans leur vie privée, dans leur vie familiale, dans leur vie professionnelle, dans leur vie sociale, ce sont des héroïnes du quotidien. Mais l’engagement a aussi plusieurs formes. Pour moi, il signifie la défense de valeurs comme l’accès au droit, la lutte contre les inégalités ou l’injustice -c’est pour cela que je suis journaliste ! C’est aussi pour cela que j’ai créé cette association en faveur des femmes en Afghanistan. Et les valeurs que je veux défendre à travers mon engagement, c’est la liberté d’expression, l’accès au droit, la lutte contre les inégalités, l’injustice.

Quand avez-vous décidé de devenir journaliste ?

J’ai voulu devenir journaliste quand j’étais encore très petite. Je me souviens parfaitement de ce jour. J’avais 9 ans et demi. Je venais de me faire disputer par ma mère et j’ai refusé cette dispute. Je lui ai dit : « Non, il faut que je t’explique pourquoi je ne suis pas d’accord ». Il y avait cette volonté très jeune de contester ce qui semblait incontestable, ce qui n’allait pas. Et le jour-là, j’ai décidé de devenir journaliste. Et je me souviens que j’avais écrit un petit poème qui commençait par « Tu n’es qu’un pion sur l’échiquier, mais tu existes ». En fait, j’avais déjà ce sentiment d’injustice que je refusais. Cela a vraiment marqué mon engagement sans le savoir.

LE CAFÉ DES LYONNES
avril 2024 • 38

Être journaliste a donc été une vocation pour vous ?

Évidemment, je ne savais pas ce que cela voulait dire à l’époque, être journaliste. Je l’ai découvert plus tard, mais je n’ai jamais perdu cette idée. Et pour moi, dans le domaine professionnel, cela a longtemps été faire de l’enquête. Par exemple, j’ai travaillé sur l’hormone de croissance contaminée, qui est un scandale médical et sanitaire. J’ai beaucoup travaillé aussi sur la résistance, la déportation, la collaboration, les ressorts de l’engagement, les ressorts de la résistance. Pourquoi on résiste ? Pourquoi on capitule ? Donc, le choix de mes sujets reflète mon engagement.

Votre engagement se traduit-il au-delà de votre vie professionnelle ?

Au niveau associatif, je défends les mêmes valeurs. Les valeurs de la liberté d’expression, de l’accès au droit, de la lutte contre l’injustice. Cela me touche énormément. Je ne supporte vraiment pas l’injustice et j’ai envie de donner la voix à ceux qu’on ne voit jamais. J’ai une expression personnelle qui est : « je regarde dans les angles morts ». Cela veut dire regarder là où on ne regarde pas, aller là où on ne va pas. Montrer ce qu’on ne montre pas et dire ce qu’on ne dit pas parfois.

“JE NE SUIS PAS EN FAVEUR DE LOIS OU DE RÈGLES QUI VISERAIENT À PROMOUVOIR LES FEMMES”

Trouvez-vous que les femmes sont suffisamment présentes aujourd’hui dans le débat public ?

Je pense que les femmes ont une manière de faire différente. On ne s’inscrit pas dans le sillon tracé par les hommes. Quand elles s’engagent dans le débat public, les femmes s’engagent pour la communauté et non à titre personnel. Il y a ce partage, cette générosité

que je retrouve chez beaucoup de femmes dirigeantes, de cadres ou de femmes qui initient des choses. Est-ce qu’elles sont assez représentées ? Je ne suis pas en faveur de lois ou de règles qui viseraient à promouvoir les femmes, même si je reconnais que l’obligation de la parité en politique a été une chose favorable. Ce n’est pas une obligation d’aller faire de la politique, de devenir chef d’entreprise ou d’être cadre. Et on ne se bat pas contre des hommes. Je trouve que les femmes qui nous représentent, ont cette humanité, cette générosité, cette empathie. Celles qui sont là, font bien le job. C’est un moteur pour celles qui auraient envie de se lancer. Et c’est cela le plus important : essayer d’initier, de mettre de l’entrain, de l’huile dans les rouages, pour que cela suive derrière.

Qu’en est-il du milieu de la télévision et du secteur du journalisme plus spécifiquement ? Beaucoup de femmes sont journalistes. On ne ressent pas cette divergence, ce gap entre hommes et femmes. C’est un milieu très particulier aussi, où on se dit les choses assez franchement. On travaille ensemble, les équipes de tournage sont mixtes. Pour ma part, je n’ai jamais souffert de discrimination dans mon métier. On ne m’a jamais empêché d’évoluer. Aujourd’hui, il y a même un mouvement inverse à France Télévisions qui est de promouvoir des femmes à tous les postes. Donc, c’est une opportunité assez phénoménale. Mais en fait, des femmes journalistes ou grands reporters, il y en a énormément.

Vous travaillez en Afghanistan comme grand reporter pour ARTE. Comment faîtes-vous pour parler aux talibans ? Cela est aussi une marque de fabrique. Je parle à tout le monde. Alors, ce n’est pas parce qu’on parle aux talibans qu’on respecte l’idéologie, bien entendu. C’est très compliqué d’aller en Afghanistan. Aujourd’hui, en tant que journaliste, il faut un visa qu’on obtient auprès du consulat d’Afghanistan à Paris. Ensuite, il faut une accréditation des talibans, c’est-à-dire une autorisation de tournage. Et les talibans ont fermé ces accréditations. Très peu de journalistes peuvent aller travailler en Afghanistan. Et quand on obtient une accréditation, souvent, il faut montrer patte

blanche. Travailler sur les femmes, clairement ce n’est pas « recommandé ». Donc c’est très compliqué de travailler en Afghanistan, mais pour autant, il faut y aller. Si on n’y va pas, on ne témoigne pas. Si on ne témoigne pas, on ne donne plus la voix à ces personnes. On ne sait plus ce qui s’y passe. Donc, pour moi, c’est une obligation. C’est un engagement professionnel.

Vous avez également créé une association pour venir en aide aux femmes Afghanes. En quoi cela consiste exactement ? Il ne s’agit pas juste d’apporter de l’argent, mais de leur donner un outil pour qu’elles puissent travailler et s’émanciper. C’est une petite association, mais nous essayons de créer un écosystème favorable dans une région de l’Afghanistan, avec un début d’atelier de couture-confection. Nous travaillons avec des jeunes femmes qui ont une compétence en couture, en broderie et on les aide à fabriquer, à créer leur marque, à développer leur gamme. Et moi, ici, je trouve des débouchés pour qu’elles les vendent. Tout l’argent est réinvesti directement. Nous leur payons des salaires, ce qui ne leur est jamais arrivé. En Afghanistan, les femmes ne peuvent pas travailler dans l’espace public. Elles peuvent en revanche travailler chez elles, d’où l’intérêt de développer les ateliers de couture.

Si vous aviez une baguette magique, quelle mesure prendriez-vous pour que les femmes soient plus présentes dans le débat public ? Je ne crois pas aux miracles, ni aux baguettes magiques. Et je pense que les femmes se débrouillent très bien. En revanche, il y a ce phénomène d’entraînement dont je parlais tout à l’heure. C’est-à-dire qu’on a des chefs d’entreprise, des cadres, qui montrent vraiment un exemple d’humanité, de partage et de beaucoup d’empathie. Continuons sur cette voie-là, cela va donner envie à des jeunes femmes de s’investir. Peu importe l’investissement, peu importe l’entreprise, l’essentiel c’est que l’on soit là, dans l’action.

> Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne

« L’équipe des Lyonnes »

39 • avril 2024 • lyon people
> Lien vers le site de l’association d’aide aux femmes afghanes de Sylvie Cozzolino : www.afghaad.com
lyon people • avril 2024 • 40 STYLE ART

COUTY EN GRAND !

JEAN COUTY OU LE FORMAT

XXL CÉLÉBRÉ

Lorsqu’en 1976 la Ville de Lyon invitait Jean Couty à exposer à l’Elac « le peintre et le format », Jean-Louis Maubant qui avait été nommé directeur du site de Perrache par André Mure, alors adjoint à la culture de Francique Collomb, donnait au Maître de l’île Barbe l’opportunité de s’expliquer sur le thème qui lui était si cher.

41 • avril 2024 • lyon people
Le Bénédicité, 1941, huile sur toile, 226 x 363 cm. Prêt Musée des Hospices civils de Lyon
Texte : Bernard Gouttenoire

Le Mondial, 1990, HST, 195 x 130 cm.

Collection musée Jean Couty

En effet, Couty s’est toujours exprimé par rapport à la dimension de son tableau, il disait à qui voulait l’entendre « Je compose de grands tableaux sociaux exaltant la misère et la grandeur des ouvriers ». La toile directement concernée par l’inspiration du Maître d’Ornans, Gustave Courbet « Les ouvriers » date de 1935. Jean Couty posait fièrement pour le catalogue tenant fermement la toile maîtresse. Il imposait le format devenu majeur. Comme le sera plus

Mai 68, 1968, huile sur toile, 195 x 130 cm.

Collection musée Jean Couty

tard (en 1941) la très grande toile imposante du « Bénédicité » (226 x 363 cm) présentée chez la fidèle Katia Granoff, galeriste réputée de la place Beauvau et du quai de Conti à Paris. D’ailleurs quand cette pièce fut installée dans la vitrine de la galerie parisienne, remarquée par Pablo Picasso lui-même, qui, devant un tel chef-d’œuvre, aurait dit à Jean Couty : « Aujourd’hui, on ne peint plus comme ça » L’homme de « Guernica », voulait-il-dire que l’intensité de la prière était à son comble par la touche sévère de ces cinq sœurs réunies au réfectoire, pour le chant sacré du matin ?

COUTY PRIT LE COMPLIMENT COMME ÇA. POUR LE PEINTRE

QUI ÉTAIT UN PETIT HOMME

TRAPU (1m56), PEINDRE DE SI GRANDES TOILES ÉTAIT UN VRAI DÉFI.

Je l’ai toujours vu peindre avec un petit marchepied complice devant lui. Il se sentait revivre littéralement car, selon lui, être peintre signifiait « donner la vie à l’espace ». Pour preuve encore ces toiles très expressives du début consacrées à sa famille. Elles sont carrément imputables au courant expressionniste, jadis et éternellement en vogue. C’est un genre confirmé qui se perpétue, d’artistes en artistes, de générations en générations. Ce qui a très tôt, inscrit le nom de Jean Couty, parmi les peintres essentiels de l’histoire de la peinture lyonnaise contemporaine aux côtés de Jean Fusaro, André Cottavoz, Jacques Truphémus, Henri Lachièze-Rey, à Lyon,

New York, 1977, huile sur toile, 195 x 130 cm.

Collection musée Jean Couty

qui se sont, tour à tour, confrontés avec délice, aussi au format (ils ont osé se mesurer, à l’influence du grand peintre « nabi » Pierre Bonnard, en se targuant de « Sanzistes » en 1950). Jean Couty poursuivra son œuvre passant par les vues de Lyon, les paysages de la Saône et également sa remarquable série (1960-1980) dédiée aux « Églises Romanes » de France. Puis ce seront les grands formats des buildings de New York et leur profusion de lumières enchevêtrées. Couty et son épouse Simone feront ensuite le tour du monde. Les grandes toiles se succèdent, Venise, Khiva, l’Espagne, la Grèce où se côtoient dans des paysages tortueux, personnages et paysages où le peintre s’enivre de couleurs et de formes pures. Ces attributs qui feront, tout le sel merveilleux, de l’œuvre unique, le trait et le style, si particulier, de Jean Couty.

Exposition « Jean Couty en grand » Jusqu’au 6 octobre 2024

Musée Jean Couty

1, place Henri Barbusse – Lyon 9 Tél. 04 72 42 20 00

Portrait de Paul Bocuse, 1965, huile sur toile, 162 x 130 cm.

Collection Famille Bocuse

La rue, Lyon Centrale, 1974, huile sur toile, 162 x 130 cm.

Collection musée Jean Couty

lyon people • avril 2024 • 42 STYLE ART
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EN COUVERTURE CENTENAIRE BOCUSE lyon people • avril 2024 • 44
: cent ans !
Bocuse

1924-2024 : cent ans de présence de la famille Bocuse en son Auberge, celle du Pont de Collonges, celle que d’aucuns considèrent — encore —, comme le temple de la gastronomie, française ou mondiale, c’est selon...

Selon les goûts, les sensibilités, les attentes. Reste que vivre l’expérience Bocuse demande un effort : elle nécessite de s’imprégner des lieux, des hommes et d’une histoire donc, séculaire. Il y avait hier, voilà Bocuse version 2024, acte 2, scène 1.

Les visages ? Vincent Le Roux, les chefs Gilles Reinhardt et Olivier Couvin, Benoît Charvet, chef-pâtissier, sans oublier Françoise Bernachon-Bocuse, en gardienne du temple, Jérôme Bocuse comme garant du nom et un équipage, fidèle au poste. De tout cela et beaucoup plus encore, l’ouvrage d’Auberge et d’histoire(s) – Bocuse maison de famille depuis 1924, s’en veut la quintessence. Avec un narratif différent, une autre approche — différente —, en accord avec “la tradition en mouvement”, prônée par l’Auberge depuis cinq ans.

Du Bocuse version 2024 donc, sans oublier Monsieur Paul et Madame Raymonde, jamais...

N’écris pas tout ! Pour nous connaître, il faut que les gens achètent notre livre !” Du Gilles Reinhardt dans le texte ; le rictus d’Olivier Couvin en dit beaucoup, normal ils œuvrent ensemble depuis plus de vingt ans. Après cinq ans de vie commune, Benoît Charvet a pris le pli, il rigole de concert. Nonobstant leurs responsabilités, rédiger le tome II de l’Auberge du Pont de Collonges, tout en assumant l’héritage séculaire de Monsieur Paul — et de Madame Raymonde —, les trois chefs conservent une joie de vivre contagieuse. À l’unisson, ils avouent : “Notre maison est pleine, les retours de nos convives n’ont jamais été aussi dithyrambiques, les gens parlent de nous, en résumé, il semble que Bocuse soit (re) devenu à la mode !” Le boss, Vincent Le Roux, acquiesce, sobrement. En cette année historique — la célébration des cent ans de présence de la famille Bocuse en son Auberge (mythique), des bords de Saône —, rien ne peut troubler la navigation de l’équipage de Collonges. L’horizon est dégagé. Au point que d’aucuns estiment même que “jamais dans son histoire, l’Auberge n’avait atteint un tel niveau, tant en cuisine, qu’en salle.” Bref, les goûts et les couleurs : certains en sont convaincus, d’autres, visiblement, un peu moins, sauf que la maison de famille de Collonges jouit d’un intérêt et d’un attrait toujours aussi forts... “C’est la magie Bocuse, et les effets de la tradition en mouvement, une philosophie que nous avons mise en place il y a cinq ans”, soulignent les chefs. C’est un fait, Bocuse parle à tout le monde, à toutes les générations, temple pour les uns, lieu incontournable pour d’autres, l’expérience de l’Auberge du Pont de Collonges relève de l’ineffable, d’une part d’irrationnel. Il faut franchir la porte pour le savoir. De tout cela, et bien plus encore, Gilles Reinhardt, Olivier Couvin et Benoît Charvet, en ont parfaitement conscience.

“(…) IL SEMBLE QUE BOCUSE SOIT (RE) DEVENU À LA MODE !”

Sous le feu des projecteurs, chaque semaine, du mercredi au dimanche-soir, les trois capitaines du vaisseau-amiral de la flotte Bocuse ont pris la mesure de leurs tâches. Gilles rentre de Hong-Kong, avant de repartir au Japon au mois de juin, et de s’atteler en parallèle, au projet d’Abu Dhabi (voir par ailleurs), quand Olivier revient tout juste de Norvège et des sélections du Bocuse d’Or Europe. Car c’est à lui que Jérôme Bocuse

a confié la lourde tâche d’incarner — et de protéger —, l’ADN de la famille, au sein du plus prestigieux concours culinaire du monde ; à lui, et personne d’autre. Ainsi, comme une réminiscence des années de Monsieur Paul, un Meilleur Ouvrier de France est toujours aux manettes dans les cuisines de l’Auberge : qu’il soit de la promotion 2004 (pour Gilles), ou 2015 (pour Olivier), la partition doit se jouer sans anicroche. Non sans une once de créativité, venue tout droit du talent de Benoît Charvet, champion du monde de desserts glacés en 2018, arrivé l’année suivante

dans “cette maison de cuisiniers”, et qui a su donner une place de choix à sa spécialité, la pâtisserie. Avec la montée en puissance de la sommellerie (symbolisée par Maxime Valéry et Thibaut Curioz), la féminisation des équipes, un nouveau rythme de travail, la place accordée à la pâtisserie donc, et surtout, l’évolution des plats et de la carte, il est peu dire que le travail réalisé en cinq ans est colossal. “Nous savions que nous devions nous remettre en question, envisager demain différemment, assurent les trois chefs. Seulement, tout le monde comprendra que prendre la suite d’une figure tutélaire telle que Paul Bocuse s’avère un défi colossal... Tout est question d’équilibre : rassurer nos convives historiques, tout en attirant la nouvelle génération ; innover sans renier ; avancer sans oublier...”

D’AUBERGE ET D’HISTOIRE(S) : UN

LIVRE QUI RASSEMBLE

L’ÉQUIPAGE DE COLLONGES, ET LEUR RESSEMBLE !

Une posture nouvelle donc, un nouveau chapitre à écrire, une image et une promesse version 2024 dont d’Auberge et d’histoire(s) — Bocuse maison de famille depuis 1924 —, se veut le réceptacle, le messager. Mieux, une signature. Un “objet” de 492 pages, pesant pas loin de trois kilos, voilà pour la forme. S’agissant du fond, tout est question d’émotions et d’entre deux, entre hier et aujourd’hui, entre tradition et modernité. Les chefs : “Afin de célébrer le centenaire de l’Auberge, nous souhaitions réaliser un ouvrage qui nous ressemble. Et surtout, qui nous rassemble ! D’où la volonté de Jérôme Bocuse et de Paul-Maurice Morel de créer bocuse edition, en décembre 2022, “

45 • avril 2024 • lyon people
Texte : Christophe Magnette - Photos © Saby Maviel, Matthieu Cellard, Emmanuel Bluy et Alexandra Battut

avec pour dessein de réaliser ce projet et, à plus long terme, d’asseoir une vraie société d’édition qui rayonne à la fois sur l’écosystème Bocuse mais aussi au-delà, auprès de celles et ceux qui se reconnaissent, à la fois dans notre histoire et dans nos valeurs.” Voilà comment, tout un équipage s’est retrouvé embarqué dans un projet iconoclaste : un an de travail — janvier 2023 à janvier 2024 —, pour (re)découvrir l’histoire bocusienne, sous la forme de quatre dimensions, à travers cent photos inédites (de Paul Bocuse, Madame Raymonde, notamment...), une trentaine de portraits, une dizaine de visites et bien sûr, des recettes... Il fallait bien ça, et bien plus encore, pour marquer une incroyable épopée : rendezvous compte, 1924-2024, une aventure séculaire. Qui perdure. Plus qu’un ouvrage, d’Auberge et d’histoire(s) n’est ni un livre de cuisine, ni une œuvre historique : c’est du Bocuse, un objet différent. Un entre-deux ? Une émotion, peut-être ? Des p’tites histoires qui font la grande, la leur, Bocuse. “Vous connaissez beaucoup de maisons qui célèbrent leurs cent ans ?” Bah, non ! et Gilles Reinhardt le sait ; D’où son grand sourire. Comme [son] ouvrage, d’ailleurs — une parenthèse enchantée —, que lui, les chefs et l’équipage défendent bec et ongle, parce que ce livre, leur ressemble, définitivement. Olivier Couvin en convient, “un livre de cuisiniers qui présente les portraits d’une trentaine de collaborateurs, d’aujourd’hui et d’hier, je n’en connais pas. C’est ça, l’esprit Bocuse, le partage !” Benoît Charvet opine du chef, “quelle fierté d’être là, d’être associé à ce nom, cette histoire...” Une histoire singulière, unique. Qui méritait bien que Françoise Bernachon-Bocuse prenne la parole, pour la première fois. Et la dernière ! Mieux, Madame Françoise ouvre l’ouvrage. Et le conclut. Même Martine Bocuse, l’éternel bras-droit de Paul Bocuse, aussi discrète qu’omniprésente à ses côtés durant presque un demi-siècle, a accepté de tirer le voile, un peu.

“VOUS FEREZ CE QUE VOUS VOUDREZ QUAND JE NE SERAI PLUS LÀ !” : PAUL BOCUSE, AU CRÉPUSCULE DE SA VIE.

“N’écris pas tout ! Si les gens veulent nous découvrir, qu’ils lisent notre livre !” Il a raison, Gilles. Ces hommes se méritent. Il faut faire l’effort d’aller les chercher : à la fois écorchésvifs, jusqu’au-boutistes jusqu’à la déraison, passionnés et passionnants, étonnants et détonnant, de sacrés parcours de vies se côtoient dans cette Auberge. En filigrane, un héritage subsiste, celui de Monsieur Paul et de Madame Raymonde. Présents, sans être oppressants. Dans l’esprit véhiculé par la

citation d’ouverture d’Auberge et d’histoire(s), offerte en guise de respect au primat des gueules, et qu’Olivier et Gilles ont tant de fois entendue : “Vous ferez ce que vous voudrez quand je ne serai plus là !” Olivier allant même plus loin, “il arrivait qu’il poursuive en nous lançant : vous pourrez même mettre un palmier au milieu de la cuisine !” Et tout le monde se marre. Paul Bocuse l’aurait sans doute souhaité ainsi, car Bocuse est une histoire d’Homme, avec un H majuscule. Ainsi, plus qu’un ouvrage, d’Auberge et d’histoire(s) n’est ni un livre de cuisine, ni un livre d’histoire(s) : c’est du Bocuse, un objet différent. Un entre-deux ? Une émotion, peut-être ? Une “Maison de famille” qui conserve un attrait unique en son genre. Un nom également, qui fascine, toujours autant. BOCUSE, de petites histoires qui en font une grande ! Une épopée qui s’égrène, au rythme de dates, de rendez-vous, d’évènements — historiques, traditionnels ou familiers —, de départs et d’arrivées, également. Des visages, des personnalités, des parcours, telle est la singularité de l’Auberge, son épaisseur, ses

Bocuse, un univers, un écosystème !

visages. Les chefs sont unanimes : “Nous voulons mettre l’équipage en avant !” Pour une vision exhaustive, la lecture d’Auberge et d’histoire(s) est recommandée sinon, certains moussaillons ont accepté l’idée de se dévoiler davantage. Vous connaissez leurs postures, leurs tenues de scène, leurs jeux d’acteurs, mais qui sont-ils vraiment ? Qu’ils soient cuisiniers, pâtissiers, maîtres d’hôtels, sommeliers ou groom, ils incarnent le présent et pour beaucoup, l’avenir. “Ils” sont Bocuse, eux aussi !

L’histoire Bocuse se lit, elle se vit, aussi.

“Seule l’Auberge peut incarner le centenaire Bocuse : ce lieu, ses hommes, les disciples de Paul Bocuse, cette histoire, l’esprit qui en découle. Une chose est certaine : en cette année 2024, le nom Bocuse est à la croisée des chemins. Un siècle ? Et après ? En attendant ma présence au côté de Vincent est à la fois très symbolique et très forte : chez Bocuse nous sommes très indépendants, mais personne n’est seul : nous avons l’intelligence de savoir nous réunir…” Et de parler de concert, d’une même voix. Ainsi s’exprime Paul-Maurice Morel, sous le regard approbateur de Vincent Le Roux. À l’unisson, les deux patrons : le premier, “associéami” de Jérôme Bocuse depuis une décennie, repéré il y a 30 ans par Paul Bocuse au sein de ses équipes, incarne les Restaurants & Brasseries Bocuse®, les produits Paul Bocuse, C-Gastronomie, le développement externe et organique et bien d’autres choses… ; le second, assure la continuité familiale, au côté de Françoise Bernachon-Bocuse. L’entité “groupe Bocuse” n’existe pas : il y a les Maisons d’une part ; Collonges de l’autre. Ce qui les relie ? Un même ADN, des valeurs semblables. Un nom : Bocuse. Une signature pour laquelle Paul-Maurice Morel se bat au quotidien. Parce qu’il y croit : “À travers ses cent ans, ce nom s’émancipe aussi. Je suis –et nous sommes persuadés -, qu’à terme, cette signature d’excellence est à même d’imprégner les gens, les modes, les mentalités. En tous les cas, nous y travaillons.” Avec sobriété, pas à pas, car la spécificité Bocuse réside dans son organisation : la famille est en première ligne, tout est question d’homme(s), au sens noble du terme. Alors, on s’organise, Paul-Maurice Morel s’y attelle : “Notre volonté est simple : internaliser la valeur ajoutée, que rien ne parte à et de l’extérieur. Le middle-management que nous mettons en place, à travers nos fonctionssupports, se veut la force de Bocuse dans le futur.” Des grands chefs, des personnalités ont déjà profité de l’expertise Bocuse, ce n’est que le début… La création de bocuse edition, souhaitée par Paul-Maurice Morel depuis plusieurs années, participe à la même philosophie : fédérer les compétences. Bientôt, toute la famille Bocuse se retrouvera à Abu Dhabi, “douze ans que j’y travaille”, souligne Paul-Maurice, il y a le Japon également, la formidable et unique réalisation en Floride, une ouverture à Vichy et de beaux projets. Jérôme Bocuse, notre Président, est un homme de trajectoire, sportif de haut niveau, il sait tenir le cap…toujours avec beaucoup de discrétion, comme nombre de grands Hommes qui réussissent de génération en génération. 2024, l’année des cent ans de présence à l’Auberge du Pont de Collonges mais pas que : la Fondation Paul Bocuse a vingt ans. “À travers elle, nous œuvrons, plus que jamais, à évangéliser les jeunes à nos métiers. Rappelez-vous, la sentence de Paul Bocuse : « L’intelligence va des mains au cerveau, et non l’inverse ». Chaque année, nous organisons soixante-quinze ateliers d’initiation et de formation et nous allons continuer, en restant centrés sur l’humain.” Animé par son admiration pour Monsieur Paul et Alain Mérieux, qui lui ont fait confiance et lui ont montré la voie, Paul-Maurice Morel le clame, tel un emblème, “nous ne sommes pas candides et cultivons au quotidien notre indépendance !” Vincent Le Roux approuve : chez Bocuse, la famille et rien d’autre.

lyon people • avril 2024 • 46 CENTENAIRE BOCUSE

Vincent Le Roux

La discrétion au service d’un nom !

Et dire qu’au crépuscule de sa vie, Paul Bocuse était persuadé qu’après son départ, “il n’y aurait plus rien.” Pour le coup, ce visionnaire anticonformiste s’est bien planté. Et dans les grandes largeurs. N’allez pas croire qu’il s’agit d’une pure invention, c’est Vincent Le Roux lui-même, qui en délivre la vérité. M. Le Roux, ou M. Vincent pour l’équipage ; tout simplement “Vincent” pour Gilles Reinhardt. Le boss de l’Auberge du Pont de Collonges (et de l’Abbaye), un homme dont la discrétion n’a d’égal que son engagement au service d’un nom qu’il veut “magique”, Bocuse. Un directeur général qui déteste parler de lui, “marié, deux enfants.” Fermez le ban. Sauf que, pour l’occasion – un centenaire, ça se célèbre une fois dans sa vie –, nous en dirons un peu plus. Car au sein de l’écosystème Bocuse, tous le pensent, et beaucoup le disent, “la présence de Vincent à Collonges ? Fondamentale.” Comprendre que sa bienveillance, son écoute et sa volonté constante de faire consensus, plaident en faveur de ce passionné de golf qui a dû faire face, en janvier 2018, à un défi colossal : faire que l’Auberge du Pont de Collonges survive à la disparition de Monsieur Paul. “Le déclic ? Les travaux de rénovation que nous avons initiés l’année suivante. Un souhait de l’équipage… et de nos clients !” Car peu de maisons se soucient autant de l’avis de ses convives : l’Auberge, maison de famille depuis 1924, est définitivement, un cas à part ! “Je me souviens d’une dame, venue jusqu’à mon bureau, car nous avions osé… changer les fauteuils ! Ou encore, de ce monsieur, il y a quelques années, les yeux rougis sur le parking de l’Auberge : il se remémorait la soupe aux truffes qu’il avait dégustée il y a trente ans. Dans quel établissement, êtes-vous confrontés à ce type de réactions ?” Nulle part, il y a une part d’irrationnel dans l’expérience Bocuse, quelque chose d’incomparable. D’où la complexité de la tâche pour l’Auberge, ne le cachons pas, entre hier, aujourd’hui et demain, l’équilibre est ténu. Un rôle d’équilibriste qui sied à Vincent Le Roux. L’homme connaît [son] Auberge : “Les gens viennent chez Bocuse pour vivre un temps suspendu, parcourir une histoire qui leur parle. Car la cuisine traditionnelle va revenir au premier plan, j’en suis convaincu. Les gens ont besoin de repères, de réconfort [sic], or nous sommes comme le phare dans la nuit : Bocuse, l’Auberge, ça rassure…” [Sourires] Ça inspire aussi, tout le monde, le centenaire Bocuse ? Un évènement. “C’est vrai que les gens parlent beaucoup de nous, de la maison, de Bocuse, ça nous fait plaisir… [ému] Quant à moi et l’équipage, nous restons sur notre ligne de conduite, nous occuper du bonheur de nos clients, à travers

une cuisine d’exception, tout en sublimant cet art du service à la française, une manière de recevoir très bocusienne.” Un défi majeur, de tous les jours. Parce que dans l’inconscient populaire, l’Auberge du Pont de Collonges appartient aux Français, au narratif contemporain de l’histoire de notre pays. Une preuve de plus ? “À l’automne 2023, en vue du centenaire prévu cette année, nous avons rénové la façade de l’Auberge. Un homme s’est arrêté, car il s’inquiétait du devenir de la façade. Nous l’avons rassuré : de toute façon la maison est classée, il s’agissait juste d’un rafraîchissement. Mais c’est comme si nous avions touché à la tour Eiffel, véritablement, nous avons parfois le sentiment de faire partie de la vie des gens, de leur intimité.” Des gens qui perçoivent l’évolution de la maison : une cuisine évolutive, tout en gardant ses plats iconiques revisités, la part plus grande accordée à la mixité (environ un tiers des cent collaborateurs de Collonges !), au confort de travail (deux jours « off », le lundi et le mardi), tout en gardant l’ADN Bocuse, partage, convivialité et gourmandise, comme triptyque en guise de signature et de promesse. Les classements, les guides, Vincent Le Roux n’en parle pas, “ce n’est pas un sujet pour nous, l’Auberge est pleine et nos clients sont heureux.” Et si les réseaux sociaux ont rendu cette Auberge, “plus accessible et plus humaine”, subsiste une part de mystère qui pousse certaines personnes à traverser la planète pour vivre une parenthèse enchantée le temps de quelques heures : irrationnel Bocuse, intemporel, surtout. Et Vincent sourit.

47 • avril 2024 • lyon people

À L’ACCUEIL EN CUISINE

Groom DANIEL !

Daniel Abdallah sourit, toujours. À la vie, à Paul Bocuse, à l’Auberge. Au destin.

À cette existence qui s’écoule dans l’océan Indien, aux Comores. Douce enfance, douce adolescence passée, sous le regard attendrissant de sa grand-mère. Car, son père est en métropole, travaillant pour la Ville de Paris. À quinze ans, c’est le grand saut : Daniel doit s’offrir un avenir, ou du moins s’en donner les moyens. À l’instar de la plupart de ses amis, la porte d’entrée sur l’avenir se nomme Marseille, où — historiquement parlant —, a toujours vécu une très forte diaspora comorienne.

“Il fallait que j’apprenne un métier”. Alors, Daniel s’y attelle. CAP mécanique, brevet professionnel en mécanique générale ; il rate son bac pro. “L’armée m’appelle : j’effectue mon service, sous les drapeaux. Seulement, à mon retour, j’ai une famille à nourrir : je dois travailler.” La solidarité comorienne s’apprête à faire le reste. Des miracles, comme souvent. “J’apprends par “Momo”, un Comorien qui travaille, à l’époque, à l’Auberge du Pont de Collonges, que le restaurant Paul Bocuse (!) cherche un plongeur. Ni une, ni deux, je dis, banco ! Je prends le train, le 1er janvier 1997, depuis la cité phocéenne et rejoins Lyon. Bocuse ? Connais pas...” La suite relève d’un film de Noël : “J’arrive à Collonges, le 1er janvier au soir. Le restaurant est donc fermé ! Et il neige ! Mon ami Momo m’héberge dans un bungalow pour la nuit. Le lendemain, le 2 au matin, je suis accueilli par Roger Jaloux. Et je commence...” Plongeur, immergé dans l’instant. Où l’art d’apprendre en marchant, voire en courant. Pas le choix, ici c’est Bocuse. “Plongeur ? C’est un poste ingrat. Et pourtant fondamental, à fortiori, dans un établissement étoilé. Une chose cependant, me marque : la considération de Monsieur Paul à mon égard. Jusqu’à un beau matin, Jean Fleury et François Pipala me sollicitent. Le groom vient de partir. Ils me demandent :

— “Daniel, ça te dirait de faire le groom ?”

De l’ombre à la lumière, Daniel change d’air. Et d’ère. Le voilà tout de rouge vêtu. On ne voit que lui. Il est la première personne que les convives aperçoivent, depuis le parking, en descendant de leurs voitures. Il en est la première image, le premier contact physique. Souvent, le premier et l’ultime souvenir d’une expérience pas comme les autres.

Il est onze heures trente, le service de midi s’apprête à commencer. Daniel a revêtu son habit de lumière. Il est rouge de plaisir. Les trois coups peuvent être frappés, la scène va commencer. Acte I, scène I. Plus d’un quart de siècle que ça dure. Et Daniel sourit, toujours.

M. Francesco Santin !

La cuisine et la France l’ont toujours fait chavirer. L’enfant de Sacile — petite cité du Frioul Vénétie-Julienne —, de vingt-mille âmes, a toujours eu pour objectif, ce point d’horizon à atteindre. Signe du destin, “dans le Frioul, beaucoup de familles portent le patronyme Bocuse”. Ses premiers stages ? À Venise. Un apprentissage à la dure, du genre “soixante jours de travail, non-stop”. Puis, le voilà à Milan, “quelques mois seulement...” On comprend, en filigrane que, là aussi, ce fut rude. De là à penser que son passage chez les chasseurs-alpins pour honorer son service militaire s’apparente à une promenade de santé. De retour dans la capitale lombarde, le jeune garçon — devenu un homme —, aspire à franchir les Alpes. Mais préfère écouter les conseils de ses aînés qui lui enjoignent de passer par la case “Londres”, le secteur de la restauration anglaise étant moins fermé que son homologue français. Son refuge londonien ? Le Connaught. Il y officie durant quatre ans, comme chef de partie tournant, auprès de Michel Bourdin, par ailleurs, bon copain d’un certain... Paul Bocuse.

Que Francesco rencontre à l’occasion d’une semaine gastronomique, organisée dans la capitale anglaise. Ni une, ni deux, au culot, Francesco se lance et demande à Monsieur Paul, la possibilité de pouvoir le rejoindre à Collonges. Demande accordée par le primat des gueules. Demeure une question en suspens : L’un ne parle pas français ; l’autre, ne parle ni anglais, ni italien. Sans doute la cuisine est comme la musique, universelle... En 2001 donc, Francesco Santin réalise son rêve, embrasser de concert, “France et cuisine”, le tout emballé du sceau Bocuse. Qui dit mieux ? La suite ? Deux années difficiles, un passage par le George V — “où paradoxalement, je comprends l’esprit Bocuse” —, Et donc, de facto, un retour à Collonges, sur injonction du chef Christophe Muller : “Frances” (re) prend sa place, sous-chef cette fois. Jusqu’en 2011. Date à laquelle, il franchit le Rubicon, l’Atlantique-nord, en l’occurrence. Francesco atterrit en Floride, auprès de Jérôme Bocuse. Au bout de cinq ans, retour dans l’Hexagone, à la tête du restaurant Marguerite, avant de réintégrer les cuisines de Collonges, “le 1er février 2018, comme chef-adjoint.” “Frances” sourit. Parce qu’il est ici, en ces lieux, un peu chez lui. Complice et “bras droit”, aussi discret qu’efficient, des chefs Reinhardt et Couvin

Franceso Santin, una storia importante chez Bocuse !

lyon people • avril 2024 • 48 GROOM CENTENAIRE BOCUSE

M. Raphaël Garel !

“Raph’ ? C’est un breton...” Olivier Couvin a les yeux goguenards ; sourire, en coin. Gilles Reinhardt acquiesce. Tous deux veillent particulièrement sur ce garçon qui, en retour, confesse “être proche de deux personnes, au sein de la brigade, les chefs.” Une origine géographique pour présenter un homme donc, ces fameux bretons que l’on dit fiers, courageux, entiers. Pas de doute alors, Raphaël Garel est bel et bien, breton, des Côtes d’Armor : Pontrieux, Quemper-Quézennec, Paimpol comme horizon, depuis sa prime jeunesse, jusqu’aux prémices de l’adolescence. Une terre rude pour homme fort. Des terriens de peu de mots : tout est dans les yeux et la posture, tête haute, épaule large, rien ne transperce. À l’exception d’émotions, très fortes avec Raphaël : ce garçon a un passé, raison pour laquelle, il a certainement un (grand) avenir.

La cuisine ? Une évidence, “pour faire plaisir aux gens, en dehors de mon travail.” Le lycée hôtelier de Dinard l’accueille pour cinq ans. Trois années de bac pro, deux ans de BTS. Le même lycée et le même professeur de cuisine — Didier Roques —, qu’un certain Vincent Le Roux... Un prof qui lui ouvre les portes de Collonges. Le voilà en stage. Son bilan est rédigé par Christophe Muller : “Bon stage : pourra être embauché, sous réserve de l’obtention de son BTS.”

Bocuse acte II, Raphaël revient, sans avoir l’impression d’être parti, “j’avais mes habitudes, je savais ce que je devais faire.” Le voilà chef de partie, aux poissons, une expérience de “trois ans et sept mois.” Seulement, il est jeune, mu par l’envie de se confronter à autre chose : direction Eugénie-les-Bains, chez Michel Guérard. Une saison, avant de revenir à Lyon : fin novembre 2018, il œuvre à La Rotonde. Il y reste six mois. Au printemps 2019, Gilles Reinhardt lui demande de revenir, un poste de second sous-chef junior l’attend.

Bocuse acte III : ses nouvelles responsabilités le poussent à maturer sur un objectif précis, le titre de Meilleur Ouvrier de France, “à l’Auberge, un cuisinier doit tout faire pour l’être.” Ainsi, il se forge une destinée, sous l’œil protecteur — et exigeant — des chefs Couvin et Reinhardt. Il fait ses gammes sur les concours : remporte, en février 2022, le 71e prix culinaire Prosper Montagné, s’entraîne pour le Taittinger, s’étoffe, élargit son spectre de compétences, en toile de fond, la prochaine promotion des MOF. Depuis l’été 2023, il est aussi, l’heureux papa de jumeaux.

Raphaël ? Il est bon. Il est breton.

M. Maxime Delangle !

Max’ : aussi discret qu’incontournable, essentiel ! Pourtant, l’enfant de La Clayette (en Saône-et-Loire), a pris la clé des champs. Parce que de prime abord, c’est la poursuite de l’élevage paternel de vaches charolaises, qu’il aspirait à reprendre. “C’était mon souhait, mais mon père a estimé que trop de contraintes en découlaient, alors...” Alors, Max est parti : à l’école hôtelière de Mâcon. Une forme d’évidence, à défaut de suivre la ligne paternelle, autant se raccrocher à la fibre maternelle, “maman avait fréquenté une école hôtelière, se retrouvant notamment avec Frédéric Demeure (ndlr : chef de rang à l’Auberge du Pont de Collonges depuis une trentaine d’années), puis de travailler en réception, chez les frères Troisgros.” Extras, non loin de chez lui, BEP, bac pro, stage de six mois, en Angleterre, non loin de Portsmouth, Maxime gagne en expérience, en assurance. Il est jeune, très jeune. “De retour en France, je postule auprès des grandes maisons de la région : Troisgros, Blanc, Bocuse... Une seule m’a répondu.” Personnifiée par Christian Bouvarel (Meilleur Ouvrier de France, en 1993), plus de quarante ans au service de Monsieur Paul, avant sa retraite, en 2011. Pour l’heure, c’est l’avenir de Max qui est en jeu. Nous sommes en 2010. Le môme a dix-neuf ans. “Mon idée ? Rester six mois !” Treize ans plus tard, il est toujours-là : second de cuisine, depuis trois ans ; marié, deux petits garçons. Le môme est devenu homme, mâtiné à l’exigence Bocuse. “M. Bouvarel m’a dégrossi durant un an [sic]. Je n’étais pas bon, pas prêt, pas au niveau.” La lucidité, le discernement, une autre facette de l’excellence, la remise en cause permanente. Un état d’esprit auquel Max se confronte au quotidien, à Collonges, mais aussi ailleurs, parce que les voyages forment la jeunesse, surtout les bons... Singapour avec le chef Muller, le Vietnam avec le chef Reinhardt, l’Italie avec les deux chefs actuels (Reinhardt et Couvin), “et partout en France”, Max, jeune trentenaire en devenir, est une figure familière de la cuisine de Collonges. Qu’il incarne à merveille, lui, le saucier qui a fait sien l’aphorisme de Daniel Lavergne (dérivé du célèbre aphorisme de Brillat-Savarin1) : “On naît tous cuisiniers mais on devient saucier.”

L’avenir est à lui.

1 On devient cuisinier mais on naît rôtisseur

CUISINIER

49 • avril 2024 • lyon people

M. Romain Collomb !

“Mon rituel ? Travailler le 1er janvier pour souhaiter une bonne année à Monsieur Paul, et surtout, pouvoir lui faire la bise...” Un état d’esprit en phase, avec sa sensibilité culinaire : Romain est un homme de tradition qui adore tout ce qui a trait aux préparations, “j’avoue une appétence pour tout ce qui ne se fait plus, qu’il s’agisse de charcuterie ou même de pâtisserie : j’adore faire des chaussons aux pommes, par exemple.” Durant sept ans, il s’est occupé du personnel. Il se dit, qu’au sein de l’équipage, beaucoup regrettent qu’il ait passé la main... Ce garçon est avide d’apprendre. Sous-chef, “il est un pilier de la cuisine de Collonges”, insiste Olivier Couvin. Preuve de son aura, Romain est le seul de la brigade à porter un sobriquet, attribué par un plongeur — Saïd —, quelques temps après son arrivée, à Collonges. Seulement pas d’impair, “nounours”, c’est pour “le sang” : les chefs, les anciens en cuisine ou en salle, “question de respect et de hiérarchie”, sourit Romain. Parce que le respect, il l’a gagné. Parce qu’il en a bavé. Chez Bocuse, on gagne sa place. Une place, qu’à l’origine, il n’avait pas demandée. “Je me trouvais à Joux, dans le Rhône, chez André Chouvin. Un matin, le chef me demande si l’opportunité de me rendre à l’Auberge du Pont de Collonges m’intéressait. Je me rappelle lui avoir à peine répondu...” Bocuse, un autre monde, “J’en ai bavé, vraiment.”

Que de chemin parcouru depuis le 1er octobre 2010, par cet enfant des Monts du Lyonnais — né à Feurs —, fils d’agriculteur, à Longessaigne. Qui n’hésite pas à donner un coup de main à son frère, Ludovic — Yannick, son deuxième frère, est ébéniste —, sur l’exploitation familiale, transmise de génération en génération, sur laquelle s’ébattent une cinquantaine de laitières, au milieu d’une centaine d’hectares. Romain est un homme de terroir. Un terrien qui se prédestinait soit à l’agriculture, soit à la cuisine. À L’Auberge, il a fait un mix des deux, lui l’amoureux de la cuisine dite de tradition. Preuve de son talent, non seulement, il s’est fait un prénom, mais, cerise sur le gâteau, il s’est même fait, un surnom.

M. Quentin Veyrat !

Parmi la jeune génération, il est le plus capé. Le fruit d’une rencontre. “Ma grand-mère prenait des cours de cuisine, avec le chef Christophe Muller. Un jour, je l’ai rencontré, par simple curiosité : il m’a incité à l’appeler, si j’en ressentais l’intérêt...” Quentin a dix-huit ans, un bac pro en poche (hôtellerie-restauration, option cuisine), passé à Challesles-Eaux, une saison de deux mois en saison, dans les bottes (à Belle Plagne), et l’envie de gravir les échelons. “J’ai pris mon courage à deux mains et appelé le chef Muller : deux jours après, le lundi-matin, j’étais à Collonges. Avec une mise en garde très claire” :

— C’est pas parce que je connais ta grand-mère [sic], que tu auras un traitement de faveur. Si tu ne fais pas l’affaire, au bout d’une semaine, tu auras droit au même tarif que les autres, la porte !

Voilà comment Quentin Veyrat (aucune filiation avec le célèbre chef haut-savoyard), découvre l’antre du restaurant de Paul Bocuse. Nous sommes le 14 octobre 2014. La suite le met dans le bain, immédiatement. À cet instant, la période est (encore) rude, en bords de Saône. Le rythme est intense, la cadence, parfois infernale. Mais Quentin s’accroche. Aux amuses-bouches, le temps d’un trimestre, au garde-manger, l’histoire d’un semestre, puis “aux poissons”, durant... un septennat ! Un passage formateur. Avec de l’émulation et de la fraternité, c’est encore mieux. Le groupe des “trois” s’entraide : Maxime Delangle a quelques années derrière lui, mais Raphaël Garel n’a guère plus d’expérience que lui. Les trois sont soudés, se soutiennent. Ils grandissent, ensemble.

L’après Covid offre un nouvel horizon à Quentin : saucier ! Une sacrée responsabilité pour qui connaît l’ADN de l’Auberge. Toujours épaulé par Maxime, il écoute attentivement les conseils (avisés), du chef Couvin, “il me laisse assez libre, mais reste vigilant quant à la justesse de notre travail.” Quentin a les pieds sur terre, bien posés. Son identité ? La campagne, Moras, village de cinq cents habitants, dans le Nord-Isère. La ruralité, il l’a quittée, mais promet d’y retourner, un jour. Papa qui œuvre dans les travaux publics, maman, aidesoignante, lui ont appris le goût de l’effort. On l’a compris, ce garçon est (très) bien élevé, respectueux, reconnaissant. Avec le décès de Paul Bocuse, il a perdu un repère, un homme qui lui a ouvert les portes d’un univers exceptionnel. Alors Quentin s’est fait tatouer, derrière son biceps droit : Monsieur Paul, les bras ouverts, son épitaphe, ainsi qu’un mot, “Merci !”

Avec des jeunes qui ont de la mémoire, le futur s’écrit au présent.

CUISINIER PÂTISSIER
EN CUISINE lyon people • avril 2024 • 50 CENTENAIRE BOCUSE

M. Fred Truchot !

Avec lui, “Monsieur Paul était plutôt cool.” Rien à voir, avec le Paul Bocuse de la cuisine. “Il était très gourmand, les après-midis il aimait à venir nous voir en pâtisserie, simplement pour goûter.” Le primat des gueules donc, que Fred rencontre, sac à dos sur le dos, après avoir tout plaqué en deux jours et avoir confondu, Abbaye et Auberge... Nous sommes en 2009. Il a dix-neuf ans.

À l’intérieur : effet waouh garanti ! Une ruche, le poids d’une institution, d’un nom, le jeune Fred en prend plein les yeux. Et souffre, un peu... Et dire que Fred Truchot à Collonges répond à un incroyable concours de circonstances. Lui, l’enfant de Chény, près d’Auxerre, troisième d’une fratrie de quatre garçons [Nicolas, Sébastien et Dany], élevé à la campagne dans l’insouciance d’une famille aimante, protégé par une maman assistante maternelle et un papa, informaticien, s’ouvre à la vie comme d’aucuns tournent les pages d’un livre. À quatorze ans, Fred est décidé : il arrête l’école. S’ensuivent l’apprentissage, puis une mention complémentaire de desserts, en restauration, à l’assiette, une année du côté de Nevers. En filigrane, la présence protectrice d’un chef de cuisine, formateur au CIFA de la cité Icaunaise, Jean-Marie Lamoureux. Qui le suivra, durant toute sa formation initiale.

Tant et si bien que, lorsque le chef Lamoureux lui propose trois maisons pour poursuivre son chemin, le choix se fait quasiinstantanément : “Le Plaza Athénée ? Moi, à Paris ? Jamais ! Le Négresco, à Nice ? Le sud de la France ne m’attirait pas tellement. Restait un troisième choix : Bocuse, Collonges...” Depuis, Fred est devenu un cadre de l’équipage de Collonges, le bras droit d’un champion du monde, Benoît Charvet. Fred n’en prend aucun ombrage. Au contraire. Il a l’intelligence de profiter de cette présence pour étoffer ses connaissances, s’agissant notamment, “des glaces et des sorbets.” Entre les deux, ça matche. Parfois, ça va loin, “Benoît ? En matière de création, il peut s’avérer, un peu perché : il n’a aucune limite. Il visualise tout, au chariot, comme à l’assiette.” Ça tombe bien, Fred se définit lui-même, “comme un bosseur de dingue.” Bref, entre eux, une émulation saine.

Et complice.

M. Merlin !

“Nous restons indispensables, tant que nous sommes présents.” Qu’il se rassure, même parti, Jean-Philippe Merlin restera indispensable, au moment de s’attarder sur le devoir mémoriel qui sied à cette Maison : quarante-quatre ans de présence, en 2024 ! Mieux encore, “Philippe” (son patronyme bocusien, donné par Madame Raymonde à son arrivée, un « Jean-Philippe » travaillant déjà, dans l’équipage), peut s’enorgueillir d’avoir marqué l’histoire de l’Auberge pour toujours. Car, qui fera mieux ? Plus jeune chef de rang à vingt-ans (en 1980), plus jeune maître d’hôtel, cinq ans plus tard, il y a parfois du bon, à prendre son destin en main. Qui prend la forme d’une annonce, dans le journal : “Restaurant gastronomique cherche chef de rang – anglais obligatoire” Jean-Philippe doit bosser. Il appelle, et postule : — “Allo, restaurant Paul Bocuse, j’écoute !”

D’HÔTEL

Le jeune Merlin est pris... On dit que Madame Raymonde le trouvait beau...

Sa promotion en qualité de maître d’hôtel n’est pas mal, non plus. Un samedi-soir, en plein service, Paul Bocuse l’appelle « derrière », dans le salon privé. Du Monsieur Paul dans le texte :

“Assis-toi ! Tu passes maître d’hôtel mais tu ne seras pas le premier car on en a trouvé un bon, au Richemond, à Genève. Son nom, François Pipala.”

Pipala-Merlin : les frérots ! Trente-cinq ans ensemble !

À la fois excessif et généreux : Paul Bocuse. Que Jean-Philippe Merlin n’était pas destiné à croiser. La faute à une enfance chaotique, passée au marché-gare de Lyon, là où trône l’affaire familiale, “à côté des poissons, en face des légumes”, puis chez Point à seize ans (en 1976), avant de filer en Angleterre et — cheveux longs et boucle d’oreille ! —, de tomber sur une annonce dans le journal...

“Cette Maison est un piège, mais je suis très heureux de m’être fait prendre.” Il sourit. Sans doute pense-t-il à l’après, à sa sortie (programmée l’année prochaine), à Grimaud, dans le sud de la France, sa prochaine destination, après Collonges. Là où il sera JeanPhilippe Merlin.

Car, pour “Philippe” Merlin, “on ne peut pas être et avoir été” : mais, avoir été quelqu’un, c’est déjà bien...

51 • avril 2024 • lyon people PÂTISSIER MAÎTRE
EN SALLE

MAÎTRE D’HÔTEL

M. Maxime !

L’Auberge de Collonges ? Un rêve depuis son Alsace natale. À Roderen, petit village d’à peine mille personnes, proche de Mulhouse, le p’tit Max — déjà grand, par la taille ! —, s’imagine dans le milieu de la restauration. Lycée hôtelier de Guebwiller, court passage au Domaine du Lac, de la même ville, le pli est pris. Sauf qu’il manque ce truc en plus, ce supplément d’âme, “l’envie d’intégrer une grande maison.” Il envoie un CV “au restaurant de Paul Bocuse, un qui faisait rêver.” En retour, une semaine plus tard, un appel de François Pipala Qui l’invite à “descendre”, en bord de Saône pour un entretien. Les trois-cent-cinquante kilomètres nord-sud sont avalés d’une traite. Ne dit-on pas que le train ne passe qu’une fois ? Alors, Maxime monte dedans, à défaut de cheminot, le voilà membre d‘un équipage. À lui d’apprendre à naviguer. Nous sommes en 2010 : le jeune Maxime pose ainsi, valises et ambitions, à l’Auberge du Pont de Collonges. Commis durant deux ans, puis chef de rang et enfin, le graal, maître d’hôtel, en 2017.

Bocuse ? Une expérience à part. Même pour Maxime. Qui joue une pièce de théâtre, à chaque service : “Nos convives doivent se sentir à l’aise. Nous leur contons une histoire, la nôtre, en espérant qu’ils y adhèrent.” Pour y parvenir, la troupe en salle est nombreuse : “Nous étions vingt-quatre auparavant, trente-cinq, aujourd’hui.” La mise en scène ne supporte aucune anicroche. Elle semble séduire, “les gens se confient, passent beaucoup de temps à table, mettent du temps à quitter les lieux...” Une parenthèse, un temps suspendu, d’aucuns se souviennent de leur passage à Collonges. Grâce au concours de personnes, telles que Maxime. Qui conserve, précieusement, un cadeau offert par Paul Bocuse, une assiette du Bocuse d’Or, en date de son année de naissance (1989). En quelques années, il a perdu son pygmalion (François Pipala) et quelqu’un, qu’il considérait “comme un proche”, Monsieur Paul. En s’inscrivant dans leurs pas, il n’a jamais été, aussi près d’eux...

M. Charles !

“Un clin d’œil à mon orphelin de fils, qui perd son chef.” Paul Bocuse vient de mourir. Depuis l’océan Indien, un père envoie une pensée (émue), à son fils. Qui plusieurs années après, en conserve une émotion intacte. Ce père, garagiste à La Réunion, avec lequel, Charles déjeune un jour à midi — discrètement —, “à la table quinze”, sur injonction de Monsieur Paul. De ce temps suspendu père & fils, reste un cliché pour l’éternité : aujourd’hui, fixé au mur du garage paternel. M. Charles est ainsi, sans filtre, animé par un engagement inextinguible pour un homme et une Maison, “Bocuse est comme une flamme, comme la flamme olympique, elle ne doit jamais s’éteindre.” Alors Charles Orboin attise les braises, celles de la passion. Qu’il découvre au contact de Paul Bocuse, sous le soleil monégasque, à l’occasion d’un déjeuner, donné au restaurant Louis XV d’Alain Ducasse. Une séduction mutuelle. “Monsieur Paul m’invite à venir le voir à Collonges. Davantage qu’un entretien, nous discutons, de manière courtoise. À la fin de notre entrevue, sur le parking, il me lance : « Allez Charly [sic], viens faire une photo avec moi, comme ça, si tu ne reviens pas, tu auras au moins ça comme souvenir ! »” Nous sommes en septembre 2007. Charly est toujours là. Chef de rang, puis maître d’hôtel — seulement quatre mois plus tard (!) — sur décision de Paul Bocuse, s’il vous plaît ! Pas mal pour un îlien — fils d’une directrice d’école maternelle — qui, alors collégien de onze ans — découvre la métropole — et la neige —, à l’occasion d’un séjour à Gap. La suite ? Un retour dans l’océan Indien, puis le lycée hôtelier de Boulazac, en Dordogne. Un constat : ce métier est fait pour lui. Il lui manque juste quelque chose, un peu de chez lui. Alors, au bout d’un an et demi, direction la Côte d’Azur. Il s’inscrit au Greta de Nice. Il se rapproche de sa sœur, aussi, Géraldine qui, après des études chez Vatel, œuvre dans un grand hôtel monégasque. En ce qui le concerne, l’audace paie : les portes de Monaco s’ouvrent à lui. Sur la plage du Larvotto, ou à Fontvieille, il joue au beach-volley avec le futur Albert II de Monaco. Charles prend de l’assurance : il œuvre au Louis XV, prestigieux restaurant de la Principauté, appelé à jouer la partition d’Alain Ducasse. Vous connaissez la suite. “Je suis Bocusien avec des racines ducassiennes”, s’amuse t’il. “Charly” est à fleur de peau, “tout m’atteint dans mon être profond.”

Bocuse, une émotion...

EN SALLE lyon people • avril 2024 • 52 CENTENAIRE BOCUSE

M. Maxime (Valéry) !

“J’étais rêveur, je dessinais ; sportif, aussi.” Il regarde par la fenêtre, les yeux tournés vers le ciel. Il était ? Ne le serait-il pas toujours, rêveur ? Les pieds bien ancrés certes, à l’Auberge, dans son métier, dans sa vie, mais nul doute, Maxime Valéry appréhende sa vie tel un voyage permanent, à travers les gens, les goûts, les vins, évidemment. Car ce natif d’Angoulême a toujours vu loin, plus loin que sa Charente natale, que l’hôtel hôtelier Saint-Joseph L’Amandier qui l’accueille au lendemain de sa troisième. Il s’ouvre à la restauration — cuisine et salle —, puis à la sommellerie, en 2010, via une mention complémentaire. “Un petit monde”, susurre-t-il, porte d’entrée sur le monde, quand même. Une première saison, à l’hôtel du Palais, de Biarritz fait office d’apéritif. Mais le garçon phosphore sur un autre projet : partir en Australie. Maxime sourit, en se grattant la barbe. Médite-t-il une forme d’inconscience assumée ? “En sus, je ne parlais pas un mot d’anglais.” Seulement, la naïveté a parfois du bon : Melbourne, Adélaïde, les vins locaux, Maxime en a pour son argent ; il cumule trois boulots. Une vie de bohème qu’il exporte, en 2011, en Nouvelle-Zélande, prenant pour prétexte, la coupe du monde de rugby, non sans un passage, au préalable par Tahiti, ou résident des membres de sa famille. À la Roots, à l’ancienne, parfois logé chez l’habitant, Maxime Valéry est en quête. La suite ? Tahiti, le Laos, le Cambodge, la Thaïlande... il ne sait plus, les dates, l’ordre, “je suis souvent sur deux chemins”, s’excuse-t-il, en se grattant la barbe. Pourtant, c’est à Londres, durant deux ans, qu’il décide d’une halte placée sous le signe du perfectionnement, une vie quasi-monacale, “que du boulot, deux années centrées uniquement sur la sommellerie.” Il enchaîne les concours, décroche ses premiers titres : WSET niveau 2 et 3 (Wine & Spirit Education Trust), master Sommelier niveau 1 et 2. Le Canadien — multirécompensé —, Pier-Alexis Soulière, lui apporte, énormément. Maxime est content. Quoique, “j’ai quand même raté un concours.” Mais ne rate pas son (en)vol vers le sud de la France, Cheval Blanc, à Saint-Tropez, au côté d’Arnaud Donckele. Nous sommes en 2016 : d’assistant à chef-sommelier, jusqu’au titre de Meilleur Sommelier 2019, décerné par le Gault&Millau, Maxime plaît. Il se fait remarquer, l’Auberge du Pont de Collonges cherche un chef-sommelier ; Maxime Valéry pose ses valises en bord de Saône, en novembre 2021, avec pour dessein “de mettre en place une sommellerie, sur l’année.” Tout en maîtrisant les fondamentaux, ouverture à la pince, service à la pipette, sans oublier une once d’originalité au service... du service ! Sous son impulsion, verres et carafes ont évolué ; plus que jamais, la sommellerie made in Bocuse acquiert du sens et de la valeur.

Et en nous, coulent des émotions...

M. Thibaut !

Ce garçon a soif d’apprendre. Se nourrir — intellectuellement parlant —, s’apparente à un besoin viscéral. Ce conteur de liquide, a besoin de solide. Un socle de connaissances, la maîtrise des fondamentaux, une vision “vieille France”, assumée et revendiquée par ce jeune trentenaire, une passion inextinguible pour la gastronomie en général, la sommellerie attire de sacrés profils. Éduqué, engagé, charismatique, Thibaut Curioz symbolise à la fois, cette nouvelle génération et surtout une valeur additionnelle, au sein de l’Auberge du Pont de Collonges. Une valeur ajoutée surtout, tant ce Savoyard de naissance (d’Aix-les-Bains), semble avoir plus qu’un train d’avance... Est-ce son père, cuisinier en restauration collective ? Est-ce ce grandpère, vigneron ? Est-ce cette volonté “de servir”, dès son plus jeune âge ? Toujours est-il que la volonté “de partir en restauration” n’a jamais fait l’objet de la moindre hésitation. Direction Thonon-les-Bains, trois ans en BTS hôtellerie. Thibault aspire à apprendre la cuisine ; une passion soudaine pour le service en salle, en décide autrement. Une évidence : “Cette prestance, le devoir de prendre soin des gens, de les aimer...” Rien qu’à l’écouter, d’aucuns comprennent que ce garçon est quelque peu différent. Il se dit “fou de théâtre, de philosophie et de géopolitique”, passe son temps libre à deux choses : fréquenter des tables — “étoilées ou non”—, et se constituer une bibliothèque. Se nourrir, au sens propre comme au sens figuré, une constante, chez Thibault. Qui via un brevet en sommellerie, trouve un levier pour satisfaire son intellect. Épicurien patenté, “amoureux de la France, son terroir, sa gastronomie et bien sûr, du vin”, il aime à conter une histoire à chaque service. Tantôt orateur, tantôt magicien, son cœur balance, mais toujours du même côté, vers les autres. Un équilibre qu’il a, pourtant, un temps, souhaité rompre. Durant quatre, cinq ans, le voilà caviste, dans le Vaucluse. Une disgression pour mieux revenir : “J’aspirais à voir autre chose (il réfléchit) Peut-être, avais-je besoin de cet intermède pour me persuader que mon choix initial était le bon.”

En janvier 2019, il arrive à l’Auberge. À l’entendre, “tout est question de curiosité, d’éveil, d’envie.” Ce garçon est en formation quasi-continue. Une éponge en quête de savoir, en quête des autres, de lui-même... Qui se dit bluffer par “l’érudition de certains clients”, et enclin à être au plus près d’une nouvelle clientèle, “25-45 ans, davantage éduquée à la culture du vin.” Entre tradition et modernité, Thibault a trouvé un terrain d’expression idéal. La vie est un apprentissage permanent : Thibault le sait. Il continue à se nourrir. C’est sa raison d’être.

Et de vivre.

SOMMELIER

LA CAVE
À
53 • avril 2024 • lyon people

PARUTION DE L’OUVRAGE d’Auberge et d’histoire(s) –Bocuse maison de famille depuis 1924

“Témoigner d’une sensibilité nouvelle, l’Auberge en 2024 !”

“Bocuse en son Auberge ? Un pan à part entière de l’histoire de la gastronomie mondiale, que d’aucuns ont évoqué sous moult façons depuis des décennies. En cette année, célébrant cent ans de présence de la famille Bocuse, au sein d’un lieu devenu iconique pour beaucoup, nous souhaitions un ouvrage qui nous ressemble : moderne, fédérateur, drôle, proche des gens, incarnant ce que se représente [notre] Auberge : une famille, une maison de famille...

Cent photos inédites — et historiques ! —, une quarantaine de portraits, une dizaine de temps suspendus, hors-les-murs de l’Auberge, sans oublier une trentaine de recettes — quand même... —, d’Auberge et d’histoire(s) est un instant de partage, entre vous et nous ; quelque chose de différent, d’inattendu. C’est du Bocuse...”

“L’équipage” de Collonges en 2024

lyon people • avril 2024 • 54
CENTENAIRE BOCUSE
LE LIVRE

(…) 1924

Georges Bocuse vient travailler comme cuisinier, à l’Hôtel Café Restaurant du Pont. Il y trouve l’amour, aussi, avec une certaine Irma, Irma Roulier. Georges n’a pas choisi cette adresse par hasard : sur les bords de Saône, lui et Irma (elle a dix-neuf ans, à l’époque), ont dû se croiser, faire connaissance, s’apprivoiser...

En 1924, Ils ne le savent pas encore, mais en l’espace de deux ans, la destinée de Georges et Irma est bouleversée : tous deux se marient, le 14 février 1925, puis accueillent dans leur foyer, un petit Paul, Paul Bocuse, le 11 février 1926.

La suite ? Un nom – BOCUSE -, comme une signature d’excellence internationale et une bâtisse - l’Auberge -, qui prend la forme de l’autoproclamé, temple de la gastronomie mondiale. Rien que ça...

1924-2024 : une incroyable épopée, une aventure séculaire. Qui perdure.

Ils s’appellent Vincent Le Roux, Gilles Reinhardt, Olivier Couvin, Benoît Charvet, à la fois directeur, chefs et chef-pâtissier, avec l’iconique “équipage de Collonges”, c’est à eux — et à eux seuls —, que revient la mission d’écrire un nouveau tome de l’histoire Bocuse, certes dans les traces de la figure tutélaire — Paul Bocuse —, mais tout en faisant montre d’audace, de modernité, d’envie. En un mot de générosité.

La générosité, la promesse d’Auberge et d’histoire(s) : plus qu’un ouvrage, une émotion à partager, un entre-deux aussi, entre hier et aujourd’hui, entre tradition et modernité, entre les attentes d’hier et les envies d’aujourd’hui...

55 • avril 2024 • lyon people

bocuse edition : AU NOM D’UN HÉRITAGE !

bocuse edition (en minuscule et au singulier !) ? Créée début 2023 par Jérôme Bocuse et Paul-Maurice Morel, cette entité poursuit pour dessein de défendre, d’incarner et de promouvoir l’image et les valeurs Bocuse, en France comme aux quatre coins du monde.

Parangon de l’excellence à la française, l’acronyme et le nom Bocuse avaient besoin d’un réceptacle pour valoriser et porter son image : surtout, pour porter la philosophie de Jérôme Bocuse, fils de Monsieur Paul, désireux d’inscrire le patronyme Bocuse dans une logique d’ouverture (à d’autres univers) et d’internationalisation.

Avec bocuse edition, l’univers Bocuse entend dorénavant maîtriser son image, sur le fond comme sur la forme.

De création et formation, (son) terrain d’expression !

En atteste l’ouvrage d’Auberge et d’histoire(s) – Bocuse maison de famille depuis 1924 – célébrant les cent ans de présence de la famille Bocuse, sur les bords de Saône, au sein de l’Auberge mythique, devenue au fil du temps, le temple de la gastronomie mondiale.

Avec cet ambitieux projet, bocuse edition démontre ainsi, à la fois sa capacité et sa volonté de devenir un acteur majeur en matière d’édition, au sens large : celles et ceux partageant l’esprit d’ouverture et d’audace — si cher à Paul Bocuse comme à ses contemporains —, étant susceptibles de partager une aventure éditoriale, avec une maison d’édition qui entend écrire sa propre histoire. Un chapitre après l’autre...

Retrouvez les chefs de Collonges en séances de dédicaces !

Mercredi 17 avril entre 15h00 et 17h00

Cultura • 19, avenue Général de Gaulle 69410 Champagne au Mont d’or

Samedi 27 avril de 16h à 17h

Festival des Terroirs - Heat • 70, quai Perrache – Lyon 2e

d’Auberge et d’histoire(s) –Bocuse maison de famille depuis 1924 [bocuse edition]

Auteur : Christophe Magnette

Coordination éditoriale : Amal Morel

Direction artistique – illustrations : Emmanuel Bluy

Caractéristiques techniques :

Format fermé : 240 x 300 mm

Pagination : 492 pages intérieures

Prix public : 49 € TTC

LE LIVRE lyon people • avril 2024 • 56 Farine de seigle : 330 Levain dur seigle : 270 g Sel : 17 Eau 68 °C : 300 environ 4 min puis laisser pousser directement dans la cuve. Une fois prête, bouler votre pâte et la placer dans un bannetonDémouler la tourte sur une plaque de cuisson Débarrasser sur grille. Tourte de seigle Farine type 65 Bio : 500 Sel : 7,5 Levure : Graines : 70 Eau de trempage : 70 g Levain dur : 140 Dans une cuve, déposer l'eau, le sel, farine, levure le levain. Faire tourner en petite vitesse environ 5 min jusqu'à l'obtention Ajouter l'eau de bassinage puis l'eau de trempage ayant servi hydrater les graines petit petit. une pâte lisse et homogène. Ajouter les graines pétrir une vingtaine de secondes. adapté légèrement huilé, et recouvrir d'un torchon légèrement humide. Laisser pousser une vingtaine de minutes avant de façonner pâte doit être recouverte d'un torchon sec pour ne pas sécher. Sortir pâte une vingtaine de minutes avant de la mettre Vous aurez au préalable pré-chauffé four 250 °C pour pouvoir cuire le pain sur plaque cœur doit atteindre 95 °C. farine type 65 Pain Bio aux graines Farine type 65 Bio : 330 Farine type 150 Bio : 170 g Sel : 10 g Eau : 330 g Levure boulangère : Cerneaux de noix : 55 Vin rouge de cuisine : 55 g Bassinage : 30 g d'eau Pain aux noix Vin rouge Dans une cuve : mettre l'eau, le sel, les farines, la levure et levain. Faire tourner en petite boule homogène. Ajouter ce moment là les 30 g d'eau de bassinage ainsi que vin rouge qui servi au trempage des noix, petit obtenir une pâte lisse homogène. Puis, ajouter les cerneaux de noix et pétrir une vingtaine de secondes. Débarrasser la pâte Laisser pousser une vingtaine de minutes avant de façonner le pain et de mettre pousser environ 10 h ou 5 °C. Attention : d'un torchon sec pour ne pas sécher. Sortir la pâte une vingtaine de minutes avant Vous aurez au préalable pré-chauffé le four 250 °C pour pouvoir cuire pain sur plaque chaude. La cuisson se fera 180 °C pendant Débarrasser sur grille.
Olivier Couvin O Auberge du Pont de Collonges Olivier, animé par un vœu, s’inscrire dans les pas de ses prédéParmi eux, Paul Bocuse évidemment qui voue, un respect éternel. Et dont, entend modestement -, poursuivre la route tracée. C’est déjà une formidable reconnaissance l’Auberge brille, notre travail est reconnu, rien que pour ça, je suis très heureux. Un discours de façade, un tantinet politique ? Que nenni. Ceux qui le connaissent le savent, ce garçon porte l’ADN Bocuse, des pieds à la tête, sans concession, le cœur Bocuse, l’âme, aussi : faire ce qu’il dit, dire ce qu’il pense, sans ambages, sans filtre, il est le digne héritier de qui vous savez. Alors, en cette soirée parisienne, mâtinée d’une brume automnale, Olivier Couvin gardé l’esprit vif et le discernement qui va avec : nominé parmi quatre finalistes pour être élu Chef de l’année 2024 par le est fidèle lui-même, digne. Le regard tourné vers demain, c’est certain. Car, désormais, est dans le game [sic] Une évidence : son travail de création, de recherche et développement ont fait tilt, auprès de toute la profession. La nouvelle sensibilité Bocuse, au sein de l’Auberge, porte la patte Couvin, or, le garçon de sacrées paluches… Et une sacrée dose de magnanimité : depuis un an, un espace de cinq cents mètres carrés porte son nom, au sein du CFA de Groisy (en Haute-Savoie) : parce qu’il forme aussi, beaucoup. Au sein de ce centre d’apprentissage, comme au cœur de (sa) cuisine, celle de l’Auberge. Là où tout commencé, là où tout continue. En filigrane ? Un homme, Paul Bocuse. Et tant d’autres choses. 23 24 pas mettre la levure en contact avec le sel, mélanger jusqu’à ce que pâte se décolle puis ajouter les œufs un un.poser un silpain sur le cercle, laisser poushauteur du cercle. Ajouter un papier sulfurisé une plaque puis mettre CHANTILLY COLLÉE (LA VEILLE) Chauffer première pesée de crème avec la base gélatine, mélanger crème froide, le sucre glace et la vanille, puis verser letourbillon sur le dessus du baba. Lait : 105 Sucre semoule : 18 Œufs : pièces Thé matcha : Base latine : 12,5 Sucre glace : 22,5 Eau : 7,500 Cassonade : 2,500 kg Gelée de fruits rouges Feuilles de latine : 1,8 Feuilles de latine : 0,2 Framboise pépin (135 Balsamique blanc : Nappage Dressage  Framboises fraîches : 125 barquette) Chartreuse verte & verveine Le baba 60 Pour personnes : Homards : Huile d’olive Macédoine de légumes Carottes orange : Carottes jaunes : Pommes de terre Amandine ou Charlotte : Panais : Glaçage : Tant pour tant de carottes et de jus d’orange ACE Tant pour tant de carottes, Carotte jaune : Fruit de la passion : (le jus et les graines) Citron confit : ¼ en mini brunoise Jus de citron jaune : Crème épaisse : 100 g salée environ 1 min pour 100 g. Les glacer de sel et une pincée de piment d’Espelette. MACÉDOINE DE LÉGUMES Détailler l’ensemble des légumes cuits en petits cubes de 5 mm de côté. de mayonnaise au citron vert. GLAÇAGE Mixer les carottes avec le jus d’orange et réduire feu doux pour obtenir une belle couleur orange. Réserver. Mixer au blender et passer au chinois. Découper les carottes orange et jaunes, céleri citron confit en brunoise. Ajouter les graines du fruit de passion. CRÈME AU CITRON RÉDUITE Assaisonner crème épaisse avec du sel du citron jaune réduit laisser reposer. Glacer carotte avec le glaçage préalablement préparé. Puis zébrer la carotte avec Puis, placer la chair de homard sur un lit de macédoine de légumes. Carotte glacée à l’orange “Un plat qui incarne le début du changement… Au fil du temps, et de nos réflexions, la queue de homard devient de plus en plus apparente. En alliant le goût et l’esthétisme, la tradition et la modernité, cette assiette illustre à merveille, l’évolution de l’Auberge.” La salade de homard L’équipage Bocuse vogue vers son poste d’observation vespéral en première ligne, au bord du terrain. Sur la pelouse, les chefs, actuels, s’apprêtent à donner un coup d’envoi fictif. Gilles Reinhardt en aura, seul, le privilège alter-ego Olivier Couvin, veille, le long de la ligne de touche. Bras croisés, stature de commandeur, il comme une silhouette de déjà-vu dans cette posture… s’élève : l’un pour célébrer le symbole du moment, l’autre pour ancrer un autre symbole, subliminal, « MonsieurPaul,personne n’enlèvera "Monsieur Paul, personne n’enlèvera une seule de vos étoiles au cœur des Lyonnais !" Olympique Bocuse “Mon métier ? Aller vers les gens.” GROOM ! « Oh, Daniel ! Combien de fois, je t’ai dit de ne pas garer voiture, ici ! » Paul Bocuse n’est plus : cette Maison. Au destin. cette existence qui s’écoule de sa grand-mère. Car, son père est en métropole, travaillant pour la Ville de Paris. quinze ans, c’est grand saut Daniel doit s’offrir un avenir, ou du moins s’en donner les moyens. l’instar de plupart de ses m’appelle : j’effectue mon service, sous les drapeaux. Seulement, mon retour, j’ai une famille nourrir : La solidarité comorienne s’apprêteLa suite relève d’un film de Noël « J’arrive Collonges, janvier au soir. Le restaurant est donc, fermé ! neige ! Mon ami Momo m’héberge dans un bungalow pour la nuit. Le lendemain, au matin, suis accueilli par Roger Jaloux. commence… » Plongeur, immergéPaul mon égard. Cet homme faisait aucune distinction parmi son personnel. respectait tout monde… Quant moi, me mets au diapason. faut bosser. Mais dans mon esprit, mon sentiment est assez clair : fais quelques mois, temps de trouver autre chose pars. en descendant de leurs voitures. en est première image, le premier contact physique. Souvent, le premier et l’ultime souvenir d’une expérience pas comme les autres. Les habitués « Tony Parker, aussi » de grandesintempéries les aléas. est onze heures trente, service de midi s’apprête commencer. Daniel revêtu son habit de lumière. est rouge de plaisir. Les
CENTENAIRE BOCUSE

Habilleur de l’univers Bocuse

Le Guillou Habilleur 30, rue du Président Édouard Herriot
Lyon
Sébastien
69001
15,
Président
Madame by Le Guillou
rue du
Édouard Herriot 69001 Lyon sebastienleguillou.com
Photo © Saby Maviel

Les Cuisines Bernollin

invitent le Restaurant Paul Bocuse

On peut avoir 100 ans et être au sommet de sa forme. Si ce n’est de son art, en dépit du nombre d’étoiles brillant audessus de sa tête. Le talent n’a pas d’âge, lorsqu’il décrit Paul Bocuse et sa célèbre maison. Car Monsieur Paul a beau avoir rejoint les grandes constellations de ce monde, son héritage prouve que l’institution ne cesse de se bonifier avec le temps. À l’Auberge du pont de Collonges évidemment. Mais aussi à l’extérieur, lorsque l’instant invite à quitter la façade colorée du restaurant pour exporter les livres des recettes, à la table des Cuisines Bernollin. Un convive de choix pour Arnaud Bernollin. Mais surtout une évidence pour ce fin gourmet, ravi de rentrer de son Irlande favorite pour accueillir ce centenaire d’exception. Un nom qui parle et rayonne à travers le monde. Alors le cuisiniste

ne peut passer outre cet âge emblématique, que le millésime 2024 se chargera de célébrer toute une année. Si bien que lorsque de premiers bouchons viennent à sauter pour arroser ce 100e anniversaire, la nature des célébrations rattrape rapidement Vincent Le Roux et son équipe.

Il y eut déjà ce « dîner de légende », servi à la table d’invités prestigieux, en février dernier. Mais voilà qu’approche un deuxième service. Un nouvel épisode de joie, attribué à l’Abbaye voisine, où 400 personnes doivent être conviées à honorer les débuts de la maison. Dans ces conditions, la cave toujours garnie d’Arnaud Bernollin apparaît comme un décorum idéal pour se livrer aux confidences.

« Il y aura une pièce de théâtre d’une heure,

une heure et demie, liée aux 100 ans », dévoile ainsi le directeur de la maison. Reste que le délice de l’instant ne peut passer sans de divines dégustations. Il faut passer à table. Ou plutôt en cuisine, pour admirer ce trio incontournable que forment Gilles Reinhardt, Olivier Couvin et Benoît Charvet. Les cols sont colorés, teints de bleu, de blanc et de rouge. Soit la promesse d’un repas tout aussi pigmenté. En toute simplicité, telle cette recette du bonheur, que répétait Monsieur Paul.

« Il n’y a pas de bonne cuisine si, au départ, elle n’est pas faite par amitié pour celui ou celle à qui elle est destinée », a-t-il toujours vanté.

Le message est passé et devenu intemporel. De fait, le « menu du centenaire », appréciable pendant un an, n’a pas besoin d’être servi.

lyon people • avril 2024 • 58 STYLE GASTRONOMIE
Texte : Morgan Couturier - Photos © Jean-Luc Mège

Au Menu

Quenelles de sandre et homard, sauce Champagne et caviar Tradition Elite

L’équipage de l’Auberge du Pont de Collonges –Restaurant Paul Bocuse autour d’Arnaud Bernollin : Le Pâtissier Benoît Charvet, Maxime Tschihart, maître d’hôtel, le chef Gilles Reinhardt, Arnaud Bernollin, le chef Olivier Couvin, Maxime Valéry, sommelier et Vincent Leroux, président directeur général

Les convives se satisfont de quelques pièces. De mets d’exception. Eux-mêmes écrivent l’histoire. Leur appréciation est saluée, à l’image de l’entrée, écrite autour de quenelles de sandre et homard, à la sauce Champagne et une touche de caviar italien. « Des œufs de lymphes », s’en amuse Gilles Reinhardt, témoin d’une brigade aimant à se chamailler. « C’est orgasmique », valide pourtant l’assemblée,

Dessert autour des agrumes et au céleri, vinaigrette légèrement sucrée à la menthe et huile d’olive

arrosée des bouteilles du domaine Hauvette des Baux-de-Provence ou de Charmes Chambertin, sélectionnées par le sommelier, Maxime Valéry. Puis vient le plat de résistance, un sublime filet de bœuf charolais en croûte.

« Le filet de bœuf est un muscle qui ne travaille jamais donc super tendre », révèle alors le chef Olivier Couvin, après 40 minutes de « cuisson parfaite ». Hélas, même un tel enchantement

culinaire doit prendre fin. Par un « prédessert », charrie Olivier Couvin, à l’intention de Benoît Charvet et de son dessert autour de l’agrume. Un terminus sucré, mais léger. Un dosage symptomatique d’une grande maison, qui malgré ses 100 bougies, n’a pas perdu à l’esprit, cette énième philosophie de son grand chef : « classique ou moderne, il n’y a qu’une seule cuisine : la bonne » !

AUBERGE DU PONT DE COLLONGES –RESTAURANT PAUL BOCUSE 40, quai de la plage 69660 Collonges-au-Mont-d’Or Tél. 04 72 42 90 90

59 • avril 2024 • lyon people CUISINES BERNOLLIN - 198, ALLÉE VIADORÉE - ANSE - TÉL. 04 74 67 04 08 CUISINES BERNOLLIN - 5, PLACE PUVIS DE CHAVANNES - LYON 6 - TÉL. 04 78 93 00 61
Filet de bœuf Charolais « Rossini », en croûte, sauce Périgueux et oignon farci, sauce soubise

LE THÉODORE

Marco Chopin

brasserie traditionnelle

Restaurant

LES OLIVIERS

Julien Ducoté

Restaurant Bistronomique aux nobles produits

Restaurant BAR lounge

LE PRÉSIDENT

Christophe Marguin cuisine du marché / SALON PRIVATIF

Restaurant

34, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e

T 04 78 24 08 52

Lun-sam : midi et soir 12h-14h30 et 19h-22h45

Le Théodore

LE CÈPE

Claude Barbet

Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale

bouchon

Golden Tulip - 145, chemin de Paisy - Limonest

T 04 87 74 10 10

Du lundi au vendredi : 12h-21h30

https://lyon-ouest.goldentulip.com/fr-fr/hotel-restaurants/

Gourmandes TOP DES ADRESSES by

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e

T 04 78 94 51 17

Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h

www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident

Restaurant

4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles

T 04 72 41 01 06

Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles

LES GARÇONS BOUCHERS

ASPERR MOLUT FUGITATQUIS UPTATE NON PORENES EQUAT

Catherine Dhinaun et David Mollard Steakhouse - MaîtreS restaurateurS

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 72 40 08 59

Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com

Odipsum est plam ipiet re, serati ommolorupta sum comnienimus apero beatatur molo mos eat maiorunti inctas escillorum ius, sitatur, et facitat. Dunt. Igent moditation plaborem repeditisit quia dolenis alistori ut rendicto dollatum reribus at velliquam, sunt quiaeptaqui to tet am.

Restaurant

L’ ACACIA

Julie Spitters (Chef)

cuisine traditionnelle DE SAISON 70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e

T 04 78 17 53 53

Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon

SAMKÉ

Joseph Saab (Chef)

Spécialités poissonS et fruits de mer

25, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e

T 09 83 71 57 01 / 06 32 75 27 57

Restaurant

CELEST

Guillaume Verchère

restaurant Gastronomique

CAFÉ PARADIS

café brasserie After-work

Du mardi au samedi : 12h-14h30 et 19h-22h30 www.samke.fr samkelyon

lyon people • avril 2024 • 60

vue exceptionnelle, Suspendu à 150 m au-dessus du sol

Radisson Blu (32e étage) - 129, rue Servient - Lyon 3e

T 04 78 63 55 46

Mar-Sam : à partir de 19h, dernière commande 20h45 celest-bar-restaurant.com

Restaurant italien ANGELO

Antonio Salvati (Chef) Cuisine de tradition italienne méditerranéenne

Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e

T 04 87 25 72 10

Ouvert 7/7 : 7h-15h brunch - 12h-15h déjeuner 15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant

Charlie Vella / Chef Guillaume Lepeltier Cuisine du marché - plat du jour 15€ 7, place Kleber - Lyon 6e

T 09 86 47 13 30

Ouvert 6/7 de 7h30 à minuit, samedi 8h-21h, Les jeudis on danse : 20h-minuit - Fermé le dimanche

L’ AFFAIRE DU 6

Edith Rosay Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir) 63, cours Vitton - Lyon 6e

T 04 78 89 49 24

Tous les jours de 07h à minuit (sauf le dimanche)

RUBRIQUE
STYLE GASTRONOMIE
Brasserie

En partenariat avec Au Comptoir de la Caisse, leader de la location de matériel caisse

T. 04 37 64 64 84 • www.aucomptoirdelacaisse.fr

LE BRUNCH

Partouche Hôtel

LES BRUNCHS DU PAVILLON HôTEL***** & SPA 3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains

T 04 78 87 79 79

Ouvert le dimanche midi www.pavillon-rotonde.com pavillonhotelspa

Restaurant

Ô GÔNES DE SAÔNE

Jean-Claude Di Carmine

CUISINE gourmande DU TERROIR

58, rue Pierre Bouvier - Fontaines-sur-Saône

T 04 78 22 09 26

Ouvert midi et soir 7J/7 www.ogonesdesaone.fr ogonesdesaone

LE PLATO

Frédéric Therriaud

33 CITÉ

Frédéric Berthod

cuisine de saison / produits du marché

33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e

T 04 37 45 45 45

Restaurant

BRASSERIE DES BROTTEAUX

Emmanuel Faucon

Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau

1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 72 74 03 98

Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33cite

LES 3 DÔMES

Jérémy Ravier

Restaurant

Cuisine gastronomique avec vue panoramique (dès 32€ le midi)

Sofitel Lyon Bellecour - 20, quai Gailleton - Lyon 2e

T 04 72 41 20 97

Ouvert du lundi au samedi, midi et soir www.les-3-domes.com @sofitellyon

Restaurant

cuisine créative, faite maison avec des produits de marché 1, rue Villeneuve - Lyon 4e

T 04 72 00 01 30

Lun-ven : 12h-14h et 19h30-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h30-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon

DÉCALÉ

Emmanuel Faucon de bons plats accompagnés De bons vins 1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 78 41 68 10

Restaurant

Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

NANO

Jeremy Viale Champion du Monde de Pizza 2019 belle brasserie italienne 78, rue Vendôme - Lyon 6e

T 04 37 42 16 97

Ouvert 7/7 midi et soir www.trattorianano.com

THE MAZE

resto-bistro-club

Amine Kortbi (Chef) the maze, l’instant partage ! 462, chemin de Champivost - Limonest

T 04 89 41 07 40

Lun-ven midi : 12h-14h15 - jeudi 18h-1h - ven-sam soir : 19h-4h www.themaze.fr themazelyon

Restaurant

Georgy Sfez

ZAPPO

Mar-sam : midi et soir. Ouvert 7/7 à partir du 15 avril www.decale.rest restaurantdecalelyon

Trattoria

pizza & biere (Pizza sicilienne, in pala et gluten free) 6, rue Challemel Lacour - Lyon 7e

T 04 72 71 79 88

Ouvert 7/7, midi et soir sur place, clickandcollect et livraison www.zappo.fr zappo-lyon

Nano Trattoria Lyon

Restaurant

DOLCE BY SICILIANS

Vito et Paola Morreale

CUISINE sicilienne

44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e

T 04 78 52 22 29

Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians

Restaurant – ecailler

CHEZ ANTONIN

Eric Giraud

restaurant de Fruits de mer & écailler

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 87 37 10 99

Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30

www.chez-antonin.fr

61 • avril 2024 • lyon people
HOTEL
Trattoria

Marc Lavoye (RAS Intérim), Jean-Luc Fugit, député du Rhône et Hedi Ben Fredj (RAS Intérim)

LOU RUGBY — CASTRES

LES TRIBUNES VIP

Aller plus haut et croire encore à l’avenir, ainsi, doit être la comptine à réciter encore et encore, à mesure que celle-ci s’accompagnera de la douce mélodie de la victoire. Le LOU Rugby n’a guère d’autres choix. Pour continuer à exister, les Lyonnais se doivent même de performer jusqu’au bout. Jusqu’à l’ultime seconde, en témoigne cet essai inscrit au courage et avec détermination par les avants, trois minutes après la sirène. Un symbole fort de l’état d’esprit lyonnais, alors que les rangs resserrés du Top 14 imposent de collecter le moindre pécule à disposition. Mission réussie donc, avec cette victoire, bonus en poche (34-19), confirmant la bonne forme à domicile, des hommes de Fabien Gengenbacher. Et tant pis si le spectre de la relégation demeure encore largement présent, les partenaires d’un Jordan Taufua au retour remarqué, ne semblent pas prêts à lâcher prise. Mieux, si de telles performances venaient à s’exporter, le LOU Rugby pourrait viser plus haut. Il faudra plus de constance. Mais avec pareille envie, tout est possible ! Affaire à suivre !

> Prochain match à domicile

LOU Rugby – Pau le samedi

Jules Gruy et Corentin

Laurent Bourgin (Mercedes-Benz) et Alexandre Navarrete (Mercedez-Benz Groupe Chopard)

Martin Dupuy, son épouse Catherine, première adjointe au Maire de Rillieuxla-Pape et Xavier Berujon (Cedralis) Bernard Lacombe, Michel Noir, ancien maire de Lyon et Jacky Chiaramonti Texte : Jean-Marie Nauleau avec Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
27 avril 2024
Le colonel Gilles Coulougnon, son épouse Saphy (FAFR SA), Brigitte Giraudeau (2GM Propreté) et Serge Bruhat (LOU Rugby) Fleau (Groupe Maïa)
PEOPLE SPORT lyon people • avril 2024 • 62
Denis (GL events) et Valérie Tomasicchio (Gimir) Philippe Valentin, président de la CCI de Lyon et sa fille Solène (Sup de Pub) Jacques Lapree (LOU Rugby), Linda et Olivier Dugrip, recteur de l’Académie de Lyon Adeline Priet (April Entreprise), Thierry Jay (Mairie de Monaco) et Pauline Boileau (Fill Up Media) Marco Polisson (Lyon People), Christophe d’Indy (Indy Racing), Emmanuel Imberton, ancien président de la CCI de Lyon (Cotonnière Lyonnaise) Gonzague Moullin (Bistro des Célestins), Maître Rémi Hanachowicz (Lamartine Avocats), son épouse Maître Marie Hanachowicz (Lamy Lexel) et Patrick Iliou (GL events) Marie-Sophie Marconnet (GL events) et Florian Carton (Xefi) Jean-Pierre Gagneux (6ème Sens Immobilier), Christophe et Nicole Marguin (Restaurant Le Président) et l’architecte Albert Constantin Jean-Marie Nauleau (Lyon People), Marc Fraysse, président de CAPZEN et Marco Polisson (Lyon People) Baptiste Couilloud, à l’assaut des Castrais Pascale Mathiolon (Serfim) entourée de Nicolas Priet (Serfim) et Quentin Michetti (Fill Up Media) Gorica Garic (2GM Propreté) et Damien Comte (Koki Software)
63 • avril 2024 • lyon people
Le général Pierre Chavancy, son épouse Florence et Nicole Marguin (Restaurant Le Président)

LDLC ASVEL - MONACO

LA GREEN TEAM AURA ENTREVU LE SOMMET DU ROCHER

Devant au score jusqu’à cinq minutes du terme, l’ASVEL a longtemps pensé s’offrir le 4e de l’Euroligue. Hélas, dans ce choc « franco-français », les Lyonnais ont fini par céder, non sans regret (77-87).

CASPERR MOLUT FUGITATQUIS UPTATE NON PORENES EQUAT

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’était une montagne, un rocher, perché sur les hauteurs de l’Euroligue, que l’ASVEL savait affronter. Un match au parfum singulier, et plus encore, lorsque l’hymne mélodieux de l’Europe, vient amplifier cette rivalité hexagonale. Au fil d’un troisième quart-temps d’exception, Ndiaye s’envola dans les hautes sphères de la LDLC Arena, emportant avec lui, les paniers primés de Joffrey Lauvergne. La cité princière se mit alors à douter. A user d’artifice, jusqu’à tenter de jouer avec un joueur de plus, pour recoller au score. L’ASVEL venait de lui coller 21 unités, laissant l’assemblée et le vénérable Henri Grange, s’enflammer devant les shows musicaux du speaker Pierre SalzmannCrochet. Puis les minutes furent ralenties, jusqu’à paraître de plus en plus longues, à mesure que le buzzer approchait. Monaco et sa pugnacité furent récompensés. Le moneytime était passé. La LDLC Arena n’est pas encore le casino de Monte-Carlo. Pour le jackpot, il faudra attendre. Jusqu’au dernier match en pareille salle, le 12 avril face à Barcelone ?

RUBRIQUE lyon people • avril 2024 • 64
Laurent Fiard, président de Visiativ (Entreprise du Futur) entouré d’Eric Vergne (Metaconcept) et Bruno Neyret (Neyret Group) Roland Tchenio (Toupargel Groupe), Diana et Gilles (KIA Garage Fournier) Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel
PEOPLE SPORT lp LES TRIBUNES VIP
65 • avril 2024 • lyon people
Alexandre Perga (Cjd), Anne-Sophie Panseri (Maviflex) et Vincent Cristia (LMH) Oleg Petrov, PDG de Skweek et Jean-Pierre Siutat, président de la FFB Andréa Gouit (Gapex) et Thierry Lirola (Serfim) Stéphane Morot-Sir, directeur général adjoint LDLCASVEL, Amaël Grivel, Président Ciril Group et Nordine Grhib, directeur développement de l’ASVEL Fabienne Bucco, Préfète de la région AuvergneRhône-Alpes et Vanina Nicoli, Préfète secrétaire générale de la Préfecture du Rhône Gaëtan Muller, président délégué LDLC-ASVEL entouré de Sacha Rosenthal (Xefi), Olivier et Laurent de la Clergerie (LDLC) Florent Mondoloni, Lydie Le Corre (Iveco Bus) et Sylvain Feret (Transdev) Roland et Nadine Bayon, Xavier Moyne et Alain (IC Automation) Pascal Nabodny (Addev Materials) et Jean-Yves Billon (Moment Up) Vincent Collet, sélectionneur de l’équipe de France de basketball, Laurent Fiard, président de Visiativ (Entreprise du Futur), Gaëtan Muller, président délégué LDLC-ASVEL et Alban Guyot (Entreprise du Futur) David Samec (Roederer) et Stéphane Lafay (GSF) Brice Lanternier, Laurent Vernede (Technax) et Nicolas Bret (Tosevents Groupe) Franck Boucaud-Maitre (Chocolats Voisin), Christophe Canty (Installux), Alexis Giloppe (Club ETI Auvergne-Rhône-Alpes) et Bertrand Claux (Biose Industrie) Rémi Grivel (Ciril Group) et ses invités Michel Garcia (Everial) et ses invités Rachel Astruc (Roederer), Alison et Etienne Roederer (Roederer), parrain de la soirée et Cécile Picard (Roederer) Joséphine Pex (Endrix), le chef Davy Tissot, Bocuse d’or 2021, sa compagne, Maud Remilleux Tissot (Team France Bocuse d’Or) et Pauline Balleydier (Endrix)

ASPERR MOLUT FUGITATQUIS UPTATE NON PORENES EQUAT

Odipsum est plam ipiet re, serati ommolorupta sum comnienimus apero beatatur molo mos eat maiorunti inctas escillorum ius, sitatur, et facitat. Dunt. Igent moditation plaborem repeditisit quia dolenis alistori ut rendicto dollatum reribus at velliquam, sunt quiaeptaqui to tet am.

LES SECRETS

RUBRIQUE lp
N° spécial - Juin 2024
DE TASSIN LA-DEMI-LUNE GRAND RETOUR DE NOTRE NUMÉRO SPÉCIAL PATRIMOINE JUIN 2024 308 PAGES

Les 11 Évènements

CRUNCH FRANCE ANGLETERRE

LYON AUX COULEURS DU TOURNOI DES 6 NATIONS

C’est dans un contexte évènementiel très calme, que Lyon a repris des couleurs — le temps d’une soirée — en accueillant le XV de France pour le dernier match du Tournoi des six Nations. Une soirée enthousiamante aussi bien dans les rues de la capitale des Gaules que dans les travées du Groupama Stadium.

Le LOU Rugby et ses partenaires étaient bien évidemment en première ligne samedi 16 mars pour assister à la victoire des Bleus face aux Anglais (33-31) dans une ambiance des grands soirs ! Un réceptif d’avantmatch avait été organisé au Matmut Stadium de Gerland (4) pour 850 fans sur le thème des 6 Nations et un cortège de 10 cars s’est rendu au stade pour ce « CRUNCH » Même enthousiasme du côté de la Cité Internationale où les équipes du Marriott (Groupe Lavorel Hotels) ont exprimé leur fierté d’avoir contribué à cette belle « transformation ». Dans un environnement apaisant face au Parc de la Tête d’Or, le Marriott (1) a offert aux athlètes, un refuge pour se ressourcer avant cet évènement important.

Belle ambiance également chez Sylvain à L’Argot (2) (Lyon 6) qui cumulait son mâchon et son amour du ballon ovale. Des supporters britanniques ont été accueillis au restaurant Cuisine et Dépendances (3) « Nos convives ont savouré un délicieux repas mettant en valeur les spécialités lyonnaises, accompagné de vins sélectionnés. La soirée s’est déroulée dans une atmosphère chaleureuse et conviviale, marquée par les échanges entre deux cultures » se félicite Fabrice Bonnot.

Les Bleus se classent 2ème de la compétition, derrière L’Irlande.

67 • avril 2024 • lyon people
QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !
Texte : Marco Polisson – Photos DR
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CRUNCH FRANCE – ANGLETERRE SORTIE GAGNANTE POUR SG AUVERGNE RHÔNE ALPES

À l’occasion du Crunch opposant le XV de France à son rival anglais, SG Auvergne Rhône Alpes a réuni ses clients fans de rugby au Groupama Stadium.

Texte

Le résumé de la soirée fut unanime, au point d’empiéter sur les plates-bandes de la presse spécialisée. Membres et clients de SG Auvergne Rhône Alpes ont assisté au « match de l’année ». Avec son lot d’émotions inhérent à un final haletant. Il faut dire qu’en choisissant l’opposition entre le XV de France et l’Angleterre, aux joutes toujours féroces, SG Auvergne Rhône Alpes et son directeur régional, Didier Pariset, avaient somptueusement préparé leur coup.

La tactique : mobiliser 150 invités pour un avant-match gourmand au Kopster Hôtel, avant de gagner les travées du Groupama Stadium, au plus près des acteurs. Mieux, une tombola avait préalablement permis à trois chanceux d’enfiler une tenue bleue (en plus d’un ballon dédicacé), avant d’assister au succès sur le fil, de l’Équipe de France.

« Une ambiance de feu » pour les clients et une grande victoire pour SG Auvergne Rhône Alpes !

PEOPLE EVENTS 2 lyon people • avril 2024 • 68
: Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard Sabrien Morel (Habitat Humanisme), Didier Pariset, directeur SG Auvergne Rhône Alpes et Jean-Pierre Legrand
69 • avril 2024 • lyon people
Jean-Philippe Ribes (Rousselet centrifugation) et Ludovic Cordier (Eurosud Immo) Maxime Moreau (Agrotrade) et Sylvain Guedon (SARL Ballet) Eddy Fernandes (SG Aura), Gaëlle Plattard, directrice de la communication SG Auvergne Rhône Alpes et Renaud Cohen (DG de Sonatrans) Eddy Fernandes, Stéphane Labrosse (Sadec Akelys), Carlos Mezias (Carl Groupe) et Italo Vaudo (Idée Placement) Place au tirage au sort des gagnants de la tombola L’heureux gagnant du ballon dédicacé, Italo Vaudo, entouré de Valérie Rivière et Gaëlle Plattard (SG Auvergne Rhône Alpes) Ludivine Blain et Cédric Souville, clients SG SG Auvergne Rhône Alpes : Matthieu Macé, Fabrice Baillif et Cyrille Cuzin Ludovic Dalstein, Didier Pariset, directeur SG Auvergne Rhône Alpes et Frédéric Lacroix (SG Auvergne Rhône Alpes) Matthieu Mace, Didier Pariset, Florent Bouteille et Luc Thomas (SG Auvergne Rhône Alpes) Christophe Debatisse (Haulotte) entouré de Valérie Rivière (SG) et de Gaëlle Plattard (SG Auvergne Rhône Alpes) Gérard Barraud (Sic Marking), Florence Billiaud et David Revel (SG Auvergne Rhône Alpes) Gaelle Plattard, directrice de la communication SG Auvergne-Rhône-Alpes, entourée de Philippe Bonnepart (Premier Monde Expert-comptable) et de Laurent Haemmerle (SG Auvergne Rhône Alpes)

LES PETITS-DÉJEUNERS DE L’ÉCONOMIE

CHRISTOPHE GUILLOTEAU, INVITÉ DE LA 100E ÉDITION

Le président du Département du Rhône a animé la 100e édition des petits-déjeuners de l’économie, le rendez-vous matinal des décideurs, créée par l’ancien député Marc Fraysse.

C’est désormais devenu le repaire de ceux qui se lèvent tôt. Une fois par mois, une centaine de chefs d’entreprise, élus, avocats, éditeurs, cadres dirigeants, se retrouvent dans les salons du Métropole pour partager café et croissants autour d’une personnalité invitée par Marc Fraysse, président de France Unie. Et pour sa 100ème, l’ex député de Villeurbanne, aujourd’hui reconverti dans les relations institutionnelles, avait invité un ancien collègue du Palais Bourbon, en la personne de Christophe Guilloteau qui fut élu, à trois reprises, député de la 10ème circonscription avant de se consacrer

uniquement au Département du Rhône. Et c’est sans regret qu’il dit avoir quitté l’Assemblée nationale « qui ressemble plus à une ZAD qu’à une assemblée délibérante » Christophe Guilloteau est venu présenter les missions et les atouts de sa collectivité. Depuis la création de la Métropole de Lyon en 2016, le Département du Rhône ne compte plus que 13 cantons (au lieu de 54) et dispose d’un budget de 604,65 M€, essentiellement consacré au social (266 M€), la gestion des collèges (70 M€) et à la protection de l’enfance. JeanMichel Aulas sera l’invité de la 101ème édition, vendredi 19 avril 2024.

Le mot de bienvenue de Marc

PEOPLE EVENTS 3 lyon people • avril 2024 • 70
Texte : Marco Polisson – Photos © Karine Bourgain Olivier Attébi (Fiducial Médias) et Jean-Claude Carquillat (Sud Radio) Nicolas Berret et Françoise Barbara (ENGIE Solutions) Fraysse, président de l’association France Unie Marc Fraysse, président de l’association France Unie, ancien député et Christophe Guilloteau, Président du Département du Rhône Christophe Guilloteau en plein exposé Le recteur Christian Philip, ancien député et Hervé Brun, adjoint au commerce du maire de Lyon 6e Sophie Roger (CET Ingénierie), le général de gendarmerie Michel Commun, président Commun Conseils et Marc Fraysse, président de l’association France Unie, ancien député Maître André Soulier à la barre Christine Meunier (vitrophanies.com), Olivier Chatard (Marval Way) et Philippe Delanoue (G+D) Laurence Ronda, cadre d’assurance retraité, l’historien Marco José (France Unie) et Dominique Le Corre (IAE Lyon) Patrick Leroy, Directeur Préfecture, Raphaël Ibanez, maire de Saint Pierre de Chandieu, Cédric Trolliet, adjoint aux finances du maire de Saint Pierre de Chandieu Bénédicte Bastone, directrice Sopic Rhône-Alpes, Grégory De Sousa, architecte, Raphaël Rivière (Edouard VII) et Maxence Pereira Rios, Lyon 9e

CAUCHI DESIGN

L’EXPERT EN PERGOLAS

S’OFFRE UN TOIT AU-DESSUS DE SA TÊTE

Entreprise des Bouches-du-Rhône, spécialisée dans la fabrication de pergolas bioclimatiques et de carports sur mesure, Cauchi Design ouvre sa première franchise dans la métropole lyonnaise, à Champagne-au-Mont-d’Or.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

Cauchi Design est prêt à foncer, à peine ses bureaux installés sur les bords du Racing Park, ce parc tertiaire flambant neuf, aux courbes dignes de tracés de F1. Une particularité amusante pour les nouveaux occupants, alors que ces derniers se plaisent à envahir le marché automobile, au fil de leurs carports, personnalisables à souhait. Une déclinaison moderne de l’activité originelle, lancée il y a près de 20 ans, par Christian Cauchi. Un nom bien connu, sous le soleil de la Côte Provençale, l’homme d’affaires brillant notamment par la qualité de ses pergolas bioclimatiques, « 100% françaises, écologiques et recyclables ». Mais Cauchi Design s’apprête à passer la vitesse supérieure. Place à la métropole lyonnaise, où la marque s’affiche depuis début mars, sur les

terres de Champagne-au-Mont-d’Or. À la clé, une première franchise, pilotée par Pierrick Layral et l’édification d’un impressionnant showroom, flambant neuf de 270 m2, où se greffent aux bureaux, des démonstrations de ces équipements. Un avantage parmi tant d’autres, d’être les seuls à fabriquer et vendre de telles installations, montées en une journée. Après avoir sublimement amenagé la plage du Moorea à Saint-Tropez, Cauchi Design est donc prêt à prendre la température auprès des professionnels et particuliers du bassin lyonnais. À vive allure. Et avec classe !

Cauchi Design

Racing Park - 9, rue des Rosiéristes 69410 Champagne au mont d’or > Plus d’infos sur www.cauchidesign.fr

lyon people • avril 2024 • 72 PEOPLE EVENTS 4
Pierrick Layral, DG de Cauchi Design 69 et Christian Cauchi, PDG de Cauchi Design, devant le nouveau show-room Estelle Ronchetti (Byblos Shine) et Pierrick Layral, Directeur général de Cauchi Design 69 Pierrick Layral, Directeur général de Cauchi Design 69, accompagné de Cécile Rollet (Real Blue Property Management) et Julien Rollet Ophélie Chapuis, Christian Cauchi, PDG de Cauchi Design, Anne-Sophie Besson (Kitchen’Air) et David Chapuis (Kitchen’Air) Florent Garrat (Garrat Traiteur), Débora Faverjon, Élise Planche et Laurie Boghossian (Banque Populaire Auvergne-Rhône-Alpes) Philippe Ducrot (Activ Travaux), Andréa Charvet et Jean-Philippe Pelegrin (Epsilium Immobilier) Julien Perrier et Pierrick Layral, DG Cauchi Design 69 Samir Benzema (restaurant Mozzato) et Pierrick Layral, DG Cauchi Design 69 Les sœurs Charvet Andréa Charvet et Pierrick Layral, directeur général de Cauchi Design 69
Les agences près de chez vous RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS En ligne En agence *service 0,35 € TTC/min + prix de l’appel - Ouverture du lundi au vendredi de 9 h 00 à 19 h 00 et le samedi de 9 h 00 à 18 h 00 www.voyamar-vacances.com 0892 650 650 * IM 0892 650 650 Séjour 4 J/3 n au départ de Lyon 459 €TTC(1) /PERS. à partir de Tunisie Naya Collection Orangers Garden 5*(nl) luxe (1) Prix à partir de, TTC, par personne, au départ de lyon le 03/05/24, 4J/3N, sous réserve de disponibilités lors de la réservation. Exemple de prix constaté le 20/03/2024. Ce prix comprend : le transport aérien France / Tunis ou Monastir / France sur vols spéciaux ou réguliers (escale possible), les taxes aéroport international, les transferts aéroport / hôtel / aéroport, l’hébergement en chambre double Premium 1, la formule tout compris durant tout le séjour, l’assistance de nos représentants sur place les réductions sont appliquées sur le prix catalogue lors de la réservation - hors frais d’agence. Renseignements pour toutes autres dates dans votre agence de voyages.

EKLYA LA CONSÉCRATION POUR 337 DIPLÔMÉS

Labellisée « best school expérience 2024 », EKLYA School of Business excelle dans la formation aux métiers commerciaux. Au sein du Palais de la Bourse, l’école de la CCI dirigée par Sébastien Arcos a profité de ce cadre majestueux pour récompenser ses étudiants.

C’est le terminus d’une aventure brillante. Un instant rêvé à mesure des parcours retenus. Puis le Palais de la Bourse s’ouvre à eux, exaltant peut-être d’un niveau ce moment qu’ils avaient imaginé. Il convient alors de profiter, de chérir cette fête venant célébrer trois à cinq années d’études, avant de fendre les portes du marché du travail.

Pour les 337 élèves diplômés, il est temps de mettre en œuvre toutes les leçons inculquées, de manière à valoriser au mieux

leurs candidatures. Une nouvelle preuve d’engagement et d’audace, en écho à ces deux thématiques choisies pour honorer cette promotion 2023, marrainée par deux femmes « aux parcours inspirants » : Myriam Bencharaa et Irène Breuil, respectivement présidente de la délégation de Lyon et présidente de la délégation de Saint-Etienne à la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne.

Il conviendra alors aux étudiants de suivre la

voie de ces modèles ou d’écrire leur propre chemin vers le succès. Pour trois d’entre eux, l’aventure a déjà fort bien commencé. Honorés sur scène, Juliette Bertrand, Fanny Charroin et Edouard Matile, furent ainsi salués pour... leur engagement, leur audace et leur persévérance. Autant d’ingrédients pour performer dans l’univers des métiers commerciaux. Diplôme sous le bras, les voilà face à la quête de contrats. Peut-être les plus importants de leur jeune carrière.

lyon people • avril 2024 • 74 PEOPLE EVENTS 5
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard Sébastien Arcos, directeur EKLYA School of Business Philippe Valentin, président de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne Les nouveaux diplômés EKLYA

Les trois primés entourés des marraines et des enseignants de l’école

Hayet

Les diplômés de la filière Commerce Bac+2

Les diplômés de la filière Commerce Bac+3 formation alternance

Les diplômés de la filière Commerce Bac+3 formation initiale

Les diplômés filière Commerce, Distribution et Recrutement Bac +3

Les diplômés Commerce Bac+5

L’équipe d’EKLYA School of Business

75 • avril 2024 • lyon people
Mauranne Barros, Iralda Prifti, Sondos Amara et Sherryhanne Trabelsi Pauline Normand, Emma Ravaux, Noémie Paquelet et Jean-Maxime Rodriguez Sébastien Arcos, Fares Merdji et sa maman Myriam Bencharaa, Présidente de la délégation de Lyon de la CCI Lyon Métropole SaintEtienne Roanne Sébastien Arcos, directeur d’EKLYA School of Business entouré des deux marraines de la promotion 2023 : Myriam Bencharaa et Irène Breuil Érik Peretti, président EKLYA School of Business Irène Breuil, Présidente de la délégation de SaintEtienne de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne Ilem Akbulut, Marie Thollon et Justine Rabilloud

MINI ALTITUDE 69

LÈVE LE VOILE SUR LE NOUVEAU COUNTRYMAN

Plus grand et plus haut que la génération précédente, le nouveau Countryman s’est dévoilé au cœur de la concession Mini Altitude 69 de Vaise. L’occasion de découvrir toute sa panoplie technologique, tout en partageant une part de rêve à l’association éponyme.

Oliver Heilmer ne s’est pas manqué : pour Mini, l’émotivité est un sentiment prédominant. Elle en est même la ligne de conduite. Preuve en est, les contours de ce nouveau Countryman, sur lesquels le responsable du design s’est attaché à dessiner des lignes épurées « tout en conservant un esprit aventurier ». Une allure robuste, que les clients ont eu le plaisir de découvrir, alors que le SUV divulguait ses courbes, entre les murs de la concession Mini Altitude 69.

Derrière la calandre octogonale et les nouveaux phares du dernier-né, Laurent Sanz et Pauline Garcia ont ainsi présenté les nombreuses avancées technologiques de ce Countryman 2024, de son nouvel écran central OLED de 24cm à ses huit ambiances intérieures, en passant par la découverte de « Spike », incarnation ludique de l’inédit Mini Intelligent Personnal Assistant. Autant d’atouts voués à donner envie au public de découvrir les 170 à 300 chevaux du carrosse anglais et d’ébranler leur sensibilité. Celle-ci touchée, l’association Rêves put ainsi en profiter. Et titiller la générosité des visiteurs. À la clé, une tombola et cette extraordinaire récompense : un œuf en chocolat de 8 kilos, offert en partenariat avec le chocolatier Voisin. Une gourmandise de taille à l’heure d’expérimenter les 1500 litres de

du

!

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Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard chargement Countryman. Avec appétit Jacques Six, Mathilde Six et Quentin Blanc (Atyp’Home) Laurent Sanz, commercial Mini Altitude 69, Clémence Ricard (liujo Lyon) et Guio Assatiani (Rolex Lyon) L’équipe commerciale de choc Mini Altitude 69, Loris, Caroline, Lucas et Laurent L’équipe commerciale de choc Mini Altitude 69, Loris, Caroline, Lucas et Laurent Jacques Six et Mathilde Six entourés de Romain Boucaud-Maitre (Maison Voisin), Pauline Garcia (Groupe Altitude), Julien Viallon (ambassadeur de la marque Voisin), Françoise Sauvage Saoutieff (Rêve) et Georges Pierrefeu (Rêve). Laurent Sanz (mini altitude), Nicolas Goujon-Bard (Sagittaire Architectes Associés Maryse et Hervé Kalfon

N° spécial - Mai 2024

Rédaction : Morgan Couturier

Publicité : Sophie Jeannot

Partenariats : Marco Polisson

• morgan@lyonpeople.com

• sophia@lyonpeople.com

• marco@lyonpeople.com

DOSSIER SPÉCIAL Les lyonnais de TURIN

MAI 2024

EN PARTENARIAT AVEC

LE GROUPE CHOPARD

PREND LE GUIDON DE LA GAMME INDIAN

Soucieux « d’élargir son offre de mobilité », le Groupe Chopard a choisi de s’inscrire dans l’univers des passionnés du 2 roues en 2021. Présent dans la capitale des Gaules depuis juillet 2023 suite à la reprise des concessions Lyon Moto Virus (Suzuki, Kymco et Zontes) et la concession Indian Motorcycle Lyon, le Groupe Chopard a su s’imposer comme un acteur à part entière de la 31e édition du salon du 2 roues de Lyon. Sur place, le public a pu apprécier les nouveautés des marques Suzuki comme la GSX 8S ou la 1000 GX, Kymco avec le scooter 3 roues CV3 ou encore avec une belle prépa Indian Motorcycle sur la base d’une Sport Chief pour fêter pour la 6ème année consécutive, la place de 1er concessionnaire France, d’Indian Lyon. La marque Indian Motorcycle ne laisse pas indifférente : la carrosserie brillante du best-seller, la Scout Bobber ou de la gamme FTR, en passant par des modèles plus baroudeurs que sont les Cruiser et finissant le tour du stand par les imposantes gammes Bagger ou Touring, symboles d’évasion. Cela aide forcément, à attirer le regard sur leurs constellations. Des étoiles, arborées sur une plaque, symboles d’un titre honorifique de meilleur revendeur de France, que la concession Indian Lyon aime à promouvoir. Entrée sous le giron du Groupe Chopard en juillet 2023, la concession Indian Motorcycle ne manquera pas également de célébrer cette année ses 10 années en terres lyonnaises avec ses équipes de passionnés et ses fidèles clients.

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Salon du 2 Roues 2024 Photos © Alexandre Moulard Jean-Luc Nicolas, directeur d’Indian Motorcycle Lyon et Lyon Moto Virus Sébastien Gueguen, directeur de l’activité 2 roues du Groupe Chopard Damien Serrano, commercial pour Indian Motorcycle Lyon Remi Narbonnet, responsable après-vente d’Indian Motorcycle Lyon Paulo De Macedo, technicien d’Indian Motorcycle Lyon Stéphane Garnier, technicien d’Indian Motorcycle Lyon David Greffe, responsable de la concession Indian Motorcycle Lyon

NUIT D’HÔTEL, CRÉDITS DE JEU, SOIN EN DUO, REPAS AU RESTAURANT..

JOUEZ ICI

LES TOQUES BLANCHES LYONNAISES CÉLÈBRENT LEURS NOUVEAUX ADHÉRENTS

Organisée dans les locaux de l’Institut Lyfe (ex Institut Paul Bocuse), l’assemblée 2024 des Toques Blanches Lyonnais a permis de recenser 147 membres.

L’institut Lyfe est un carrefour pour ceux qui partagent un amour pour la gastronomie », affirma le directeur du site, Dominique Giraudier, dont la « passion indéfectible pour la cuisine », fut honorée par une médaille d’honneur. « Lyon continue de briller comme un phare de la gastronomie française », encouragea d’ailleurs l’ancien directeur général du groupe Flo, à l’heure de promouvoir ses hôtes. De glorifier les meilleurs éléments des Toques Blanches Lyonnaises et son doyen Gérard Sénélar pour ses « 93 ans de carrière », saluées par le nouveau bureau de l’association (élargi de 10 à 15 membres, ndlr). À la clé, une standing ovation pour le chef iconique du Carpe Diem et la création d’une nouvelle distinction : le titre de chevalier de l’ordre mondial

Marius Vettard (du nom du fondateur de l’association). Un exemple de longévité encourageant, à l’heure où la profession subit les affres de la conjoncture actuelle.

Et si la thématique de la transmission fut soulevée par l’ancien président du Tribunal de commerce de Lyon, Thierry Gardon, Christophe Marguin et ses troupes se sont voulus naturellement plus optimistes, s’appuyant sur les accords signés avec les partenaires. De fait, si le président des Toques Blanches Lyonnaises venait à libérer son poste le temps de la prochaine campagne municipale, ses deux nouveaux vice-présidents, Frédéric Berthod et Jeff Têtedoie pourraient continuer de valoriser les bienfaits de ses collaborations. « On est

là pour vous aider et vous mettre en relation. Le but est d’aider les gens, avant d’aller dans le mur », glissa Christophe Marguin. Au menu, des économies sur les matières premières ou des aides juridiques et administratives. La présentation de trois nouveaux partenaires, FCH Adisco, Homards Acadiens et Lease Com, en fut la preuve. De quoi encourager les nouveaux adhérents et inciter ces derniers à suivre le modèle et les traces de leurs ainés. À commencer par le chef Dominic Moreau et Béatrice Grandgeorge, tous deux décorés d’une médaille d’honneur, pour leurs actions au sein de l’association. « J’ai vu grandir cette association. Il y a encore beaucoup de choses à vivre. Je vous souhaite une bonne route », glissa cette dernière, au moment de refermer le livre de 13 années de collaboration.

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Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
«
Photo souvenir avec les nouveaux partenaires des Toques Blanches Lyonnaises Les membres du bureau 2024

Les intronisations

- Suzanna Lemaire (Restaurant Table & Partage)

- Matthieu Causseron (Vatel)

- Frédéric Schaaf (Cave Fred Schaaf)

- Gauthier et Maxime Dorner (Pâtisserie Dorner)

- Xavier Mathieu (Le Phébus)

- Bastien Depietri (le Bistrot d’Abel)

- Aurélien Gransagne (Restaurant Serge Vieira)

- Stéphane Grégoire (Le Cloître)

- Sébastien Lericolais (Hôtel de la Gare)

- Valentin Marin (Lamartine)

- Florent Boivin (Institut Lyfe)

- Florian Pansin (Institut Lyfe)

- Christian Née (Institut Lyfe)

- Jérémy Ravier (Les 3 Dômes – Sofitel Lyon)

- Viviana et Antonio Pisacane (Le Bœuf d’Argent)

- Jean-François Vasseur (Jiva Hill Resort)

- David Tauvie (Château du Souzy)

- Nicolas Masse (Les Sources de Caudalie)

- Pieter Riedijk (Restaurant Achillée)

Prix de l’espoir :

- Elena Calzati (Auberge du Pont de Collonges)

- Till Reinbolt (restaurant Saisons)

- Tony Marcombe (Pignol)

Les intronisés Suzana Lemaire (Table & Partage), Frédéric Schaff (Cave Frédéric Schaff) entourés des représentants de la maison Chapoutier, Jeff Têtedoie (Café Terroir) et de Fabrice Bonnot (Cuisine et Dépendances) La

Présentation des 15 membres du nouveau bureau exécutif et du président par le doyen des Toques Blanches Lyonnaises, Gérard Sénélar, avec Alexis-Olivier Sbriglio et Dominique Moreau (Une Faim d’Apprendre)

d’honneur remise à Dominic Moreaud par Frédéric Berthod et le chocolatier Philippe Bernachon

Les intronisés entourés du vice-président Frédéric Berthod et du président des Toques Blanches Lyonnaises, Christophe Marguin

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Xavier Mathieu (Le Phébus) entouré de ses parrains (Matthieu Viannay et Edouard Loubet), de Olivier Paget et de la représentante de la société ACDC Comptoir de la Caisse Les intronisés de Lyfe - Florian Pansin, Christian Née, Till Reinbolt, Florent Boivin avec Philippe Rispal (Institut Lyfe) Romuald Fassennet, président de la Team France au Bocuse d’Or, entouré de son équipe, du président Christophe Marguin, des chefs Yohann Chapuis, Joseph Viola, Davy Tissot et de Guillaume Gomez, ambassadeur de la Gastronomie Française Remise de la médaille de commandeur de l’ordre mondial Marius Vettard à Guillaume Gomez par le Président Christophe Marguin Les lauréats du prix de l’espoir, entourés des chefs Dominic Moreaud, Joseph Viola et Christophe Marguin maison Chapoutier Florent Boivin (Institut Lyfe) entouré de Davy Tissot, Joseph Viola et du représentant de Guy Degrenne L’équipe Pernod Ricard L’équipe FCH – ADISCO Remise de la médaille d’honneur à Béatrice Grandgeorge par Frédéric Berthod et Philippe Bernachon Médaille
Le bureau et les nouvelles Toques Blanches
Pierre Orsi (Le Cazenove) et Olivier Fuchs (La Cave d’Olivier à Saint Tropez)

GALA LIV & LUMIÈRE UNE NUIT POUR 2 500 VOIX

Grâce à la quatrième édition de son gala « Une Nuit pour 2 500 voix », l’association lyonnaise Liv et Lumière a récolté 245 000€, destinés à la recherche contre le cancer de l’enfant.

Texte

La générosité fut de mise lors de cette belle soirée, animée par Julien Lepers et organisée au Selcius. Mardi 12 mars, 340 personnes ont répondu présent à l’appel de l’organisatrice, Angélique Grasso. Les invités ont pu profiter d’une vente aux enchères pour mettre la main sur de précieux lots, comme des maillots de footballeurs, dont ceux de Mbappé, Messi et Maradona, ou encore des œuvres de Rodolphe Lathuilière et Jaké Les convives ont ensuite pu apprécier le concert privé de Boney M et les talents du DJ Philippe Corti. De nombreuses personnalités sont venues soutenir l’événement. Parmi elles, Jean-Claude Lavorel, Vincent Galoche, Marco Chopin et Jocelyn Fontanel, mais aussi deux joueurs du LOU Rugby, Baptiste Couilloud et Xavier Mignot, et deux joueurs

de l’Olympique Lyonnais, Saïd Benrahma et Clinton Mata.

L’association Liv et Lumière, présidée par Lola Salipur, a également pu compter sur ses partenaires, Benjamin Lavorel (Selcius), Nicolas Tardy (Bentley), Sébastien Duffossé et Jean-Philippe Frommer (Cuisines Aviva), Pernod Ricard, Max Corps et Eurosono. « Une Nuit pour 2 500 voix » réunit 90 associations dans toute la France, qui s’unissent pour financer le réseau de chercheurs React4Kids et ainsi multiplier les chances de trouver un remède pour les enfants atteints d’un cancer. « Ils étaient 50 au début, ils sont 450 chercheurs aujourd’hui », confie l’organisatrice, qui aspire à offrir un peu d’espoir aux 2 500 enfants touchés chaque année par le cancer.

PEOPLE EVENTS 9 lyon people • avril 2024 • 82
: Fanny Suteau – Photos © Fabrice Schiff Angélique Grasso et Lola Salipur (Association Liv et Lumière) La table Fontanel (Sonia et Jocelyn Fontanel, Cris et Tatiane Gomes, Nicolas Fafiotte, Jérôme et Marina Carillon, Brigitte Aliot) Le maillot de Lionel Messi proposé aux enchères par Clément Schintgen (commissaire-priseur) Pierre Sage (entraineur de l’OL) La table Sogefip avec Mickaël Gorizian Jean-Claude Lavorel, Julien Lepers, Philippe Corti, Benjamin Lavorel et Charline Bresse Boney M The Original Tribute Show 245 000€ ont été récoltés lors de la soirée La table HD Industrie avec Hugues Deloche

PADEL LEGEND CUP JEU, SET ET

SMASH !

À l’occasion de la troisième édition de la Padel Legend Cup, Gones de Stade et Oh My Team ont su réunir 48 équipes pour un tournoi endiablé, sublimé par la présence de grands noms du sport.

La phrase a souvent été relevée, pointée comme un échappatoire à la défaite. Et pourtant, la Padel Legend Cup a réussi son coup : faire accepter que l’important demeure de participer. De se joindre à cette fête du sport, où les athlètes semblent se démultiplier d’édition en édition. Preuve en est, cet opus 2024, troisième du nom, où 48 duos surent s’aventurer sur le court central, le regard braqué sur quelques favoris. Reste que le jeu des pronostics demeure un exercice périlleux, où même le profil d’anciennes vedettes du ballon rond (Sylvain Wiltord, Sidney Govou, Florent

Sinama-Pongolle ou Loïc Rémy) et du handball (Jérôme Fernandez, Guillaume Joli), se heurte au talent des outsiders. Reste que le hasard se joint rarement à pareilles joutes. La victoire se doit au talent des engagés. À commencer par celui de David Miotto et de Fabrice Ricci, sacrés à l’issue de la journée. Une excuse toute trouvée pour entamer les célébrations et laisser Nicolas Steinlé et Stéphane Frizot donner le coup d’envoi d’un autre tournoi. D’une tout autre fête, propice à durer. Sur ce point, chacun y verra son lauréat. Après tout, qu’importe le flacon, pourvu qu’il y ait l’ivresse !

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Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard et DR
PEOPLE EVENTS LE PODIUM 1er : Artes patrimoine 2e : Heineken / OL 3e : Full Sport
Antoine Bouhin (Les Toqués du Fromage), Julien Defour (La Cartonnerie) et leurs partenaires de jeux François Clerc (ancien joueur de l’OL), Guillaume Joli (Champion Olympique de Handball), Pierre Sage (entraineur Olympique Lyonnais) et Stéphane Frizot (Gones de Stade) Benoit Chauvet (Padel Shot Craponne) devant le match de finale Sylvain Wiltord (ancien joueur de l’OL), Christine Di Litta (Barabaar) et Thierry Di Litta Florent Laville (Ex Olympique Lyonnais), Pierre Laigle (Ex Olympique Lyonnais), Loïc Remy (Ex Olympique Lyonnais) et Quentin Spinosi
Match de la finale
Laurence Putoud (Comité Miss Rhône-Alpes), Clémentine Cédat (Miss Rhône 2023), Nicolas Steinlé (Oh My Com) et Loic Rémy (ancien joueur de l’Olympique Lyonnais) Sydney Govou, Hedi Mekhaldi, Nicolas Vial et Julien Roig Stéphane Frizot (Gones de Stade) entouré des finalistes du Padel Legend Cup 3ème édition : Thibaut Coquoz (OL Entreprise), Julien Roig, (Heineken Entreprise) contre David Miotto (Artes Patrimoine) et Ricci Stéphane Frizot (Gones de Stade) et Nicolas Steinlé (Oh My Com) Jérôme Fernandez (quadruple champion du monde, triple champion d’Europe et double champion olympique de Handball) entouré de Guillaume Joli (triple champion du monde, double champion d’Europe et champion olympique de Handball), Tom et William Flandin (Flandin Immobilier)

NOVOTEL LYON CONFLUENCE LE GOURMET BAR

SE LA JOUE GATSBY DE FAÇON MAGNIFIQUE

Animés par l’envie de conquérir un plus large public, le Novotel Lyon Confluence et son Gourmet Bar organisent des événements autour du spectacle vivant, sous le nom d’Open Artist, une fois par mois.

Pour sa première, l’établissement s’est imprégné des années 20 pour délivrer une trépidante soirée « Gatsby ».

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

On peut être un hôtel et refuser la nuit, autant que les encouragements de Morphée à rejoindre son oreiller. À plus forte raison, lorsque l’établissement plonge avec joie, dans le meilleur des années folles. De cette période Gatsby, où il fait bon de balancer les corps et d’habiller sa tenue, de quelques plumes. Tel était le défi de Thierry Roussel et de toute son équipe du Novotel Lyon Confluence. Mission réussie avec classe, nombreux étant les clients à jouer le jeu, pour ce premier spectacle vivant, organisé autour du Gourmet Bar.

Un concept « open artist », amené à se renouveler, au regard du succès de cette grande première. Car l’hôtel et les clients y ont pris goût. Résultat, la Confluence découvrira sans mal, de nouvelles soirées de cet acabit, un jeudi par mois. L’occasion de toucher un public plus large et d’animer la piste. Au menu du Gourmet Bar, déjà quelques thématiques bien ficelées : une soirée « flower power », le 11 avril ou encore un concept « guinguette », le 16 mai et le 6 juin. Avec tout cela, c’est tout un hôtel qui promet d’être éveillé !

PEOPLE EVENTS 11 lyon people • avril 2024 • 84
Thierry Roussel, directeur du Novotel Lyon Confluence et Marc Jean, président du Club des Clubs Melissa Decote (Université Lyon III), Lou Aubry (ISEFAC), Amina Otmani (LYSEO) et Maguy Moulot (Université Lyon III) Frank Chapon (Give Sens) et Audrey Serrano (Iron Bodyfit) Thierry Roussel, directeur du Novotel Lyon Confluence, David Tauveron, directeur de l’hôtel Ibis Lyon Sud Oullins et Vincent Halphen (Champagne Taittinger) La psychologue Angélique Trollé, Youri Charlemagne (enseignant) et Julia Beyrand
85 • avril 2024 • lyon people
Thierry Roussel, directeur du Novotel Lyon Confluence et son équipe Isabelle Gachon et Sophia Jeannot (Lyon People) Frédéric Pralet et son épouse Mélanie Pralet
L’équipe de Danse Concept Event
Christelle Bardet et Nicolas (Lyon People) Thierry Roussel, directeur du Novotel Lyon Confluence et Yannick Bainas (Maisons et Domaines) Pascal Feltrin (Zellteck), Corinne Feltrin et Thierry Roussel, directeur du Novotel Lyon Confluence Les membres émérites du Club des Clubs : Éric Pecoud (Cafés Folliet), Frédéric Cassini (Renault Retail Group), Frank Chapon (Give Sens) et Marie-Claire Castellano Le meilleur de la team Novotel Lyon Confluence Yannick Bainas (Maisons et Domaines), Joël Chavet, Nicolas Winckler (Lyon People) et Éric Pecoud Claudine Banzet (Pichon) et Christophe Breton (Aliquis Conseil)

NAISSANCE

07/03/2024 — Stan chez Justine Seprez et Charles Maillard

MARIAGE

02/03/2024

Linda Dahbi, conseillère Pôle Emploi et Jean-Vincent Muller, avocat

DISPARITIONS

Dans nos intentions de prière, Madame Aline Permezel ; Madame Marie-Christine de Penfentenyo, ancienne conseillère régionale et élue d’Ecully ; Maître Bruno Charles Rey, avocat ; Monsieur Daniel Bouvard, fondateur de Gerland Intérim ; Madame Marie Boulud, maman du chef Daniel Boulud ; Monsieur Jacques Barbet, papa du chef Claude Barbet ; Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.

NOMINATIONS

BREMENS AVOCATS

Le cabinet d’affaires, nommé cabinet de l’année 2023 par la revue juridique Le Monde du Droit et l’Association française des juristes d’entreprise et récompensé par un trophée dans 5 disciplines dont le droit social, a accueilli, début janvier 2024, une nouvelle associée, Maître Florence Geneletti

LE CERCLE

Pour ses 30 ans, le Cercle de Lyon change de président. C’est au tour de Philippe Carol de prendre les rênes du Club de dirigeants d’entreprise du 7, place Aristide Briand dans le 3ème en lieu et place d’Olivier de Roquetaillade

LE BUREAU

Ancienne adjointe à la culture du maire

Président : Philippe CAROL - Architecte / APC Studio • Vice-Président : Franck

PEYRON - Manager de Transition / Conseil & Transition • Secrétaire Général : Alain DURIF - Directeur Général / Créative(s) Atelier Graphique • Trésorier : Lionel Poncin de Latournerie - Président du Directoire / EZUS Lyon

DISTINCTIONS

GÉRARD CORMORÈCHE

En marge du Salon International de l’Agriculture, Gérard Cormorèche s’est vu remettre les insignes de Chevalier du Mérite agricole des mains du ministre Marc Feneau. Etabli aux Echets, dans l’Ain, le clan Cormorèche est l’un des plus gros producteurs de betterave rouge du quart sud-est. Gérard Cormorèche est par ailleurs président du Crédit Mutuel Sud-Est.

ÉDOUARD COUTY

Le Musée Jean Couty et la ville de Lyon ont brillé, le 12 mars à Paris. Ce jour-là, Edouard Couty, haut fonctionnaire et président d’honneur du musée créé par son cousin Charles Couty s’est vu remettre les insignes de Commandeur de la Légion d’Honneur des mains de Didier Tabuteau, viceprésident du Conseil d’Etat.

GEORGES BLANC

« Félicitations au grand chef Georges Blanc, 3 étoiles depuis 1981, Un des Meilleurs Ouvriers de France honoris causa pour son élévation à la Dignité de Grand Officier de l’Ordre National du Mérite, par le Président de la République. Depuis la création de l’Ordre en 1963, seulement deux chefs ont atteint ce niveau de reconnaissance. » Guillaume Gomez

Pierre Bertin-Hugault et figure de la vie éculloise, Madou Bouquin s’est endormie chez elle, entourée des siens, le 14 mars 2024, dans sa 93ème année.

Texte : Marco Polisson - Photos © Fabrice Schiff

Un œil qui pétille, un regard qui vous scanne, et un verbe qui vous transperce... voilà un concentré de Madou Bouquin, éculloise jusqu’au bout des ongles. Connue de tous les habitants qui s’investissent pour leur village, elle n’est pourtant arrivée dans les valises de ses parents Laurent et Jeanne David qu’en 1946. Son père, ingénieur des mines à Alès, est l’une des victimes collatérales des nationalisations de 1945. Rapatrié à Lyon où se situe le siège social de son employeur Les Houillères de Rochevelle, et connaissant des Ecullois, il rachète la maison de Mademoiselle Martin-Monterrad, 85 ans, avenue Franklin Roosevelt. Cornaquée par ses 4 grands frères, la belle Madou ne va pas mettre bien longtemps pour s’intégrer dans la belle société éculloise. C’est dans la propriété familiale qu’elle fête ses 18 ans, entourée de ses amis. Au décès de sa maman, en 1988, Madou s’installe dans la maison dont elle cède une partie du terrain à la commune (qui agrandit le cimetière) et à un promoteur (qui construit la résidence « Les Baronnies »). Totalement absorbée par la vie associative, Madou Bouquin, qui fut adjointe à la Culture de 1995 à 2001 parvenait à préserver quelques heures pour les consacrer à la peinture sur porcelaine, son hobby. En 2010-2011, avec ses complices du groupe d’Histoire et d’Archéologie Charles Jocteur, Bernard Gindre, Pierre Petit et René Bouvier, elle nous a ouvert les portes des demeures les plus exclusives d’Ecully. Une collaboration d’une année qui aurait dû se conclure avec le lancement, au château du Vivier, de notre magazine « spécial patrimoine d’Ecully » avec 150 habitants de la commune. Mais notre amitié s’est prolongée dans le temps, aussi bien dans son jardin écullois (notamment pour ses 90 ans) qu’à la table de Paul Offroy, patron du Coq Hardi, où son coup de fourchette faisait honneur aux mets du chef. Merci pour tous ces bons moments, chère Madou.

« Madou aimait profondément Écully et les Écullois et n’avait jamais sa langue dans la poche lorsqu’elle avait quelque chose sur le cœur. Madou était ainsi pour moi un interlocuteur précieux, passionnant et pour qui j’avais à la fois beaucoup de respect et d’affection. »

Sébastien Michel, maire d’Ecully

lyon people
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MONDAIN
CARNET
lp
MADOU BOUQUIN LA GRANDE DAME D’ÉCULLY A TIRÉ SA RÉVÉRENCE
Photo © Braguet Agency
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