ÉDITION SPÉCIALE NOËL
DOTS Les points sur l’actualité internationale
Source : Ars Technica
NOËL : Opulence et surconsommation, quel impact pour la planète ?
ACTU POSITIVE : Un Noël en juillet, c’est vraiment possible ?
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ÉDITO
NOËL : Opulence et surconsommation, quel impact pour la planète ?
DOSSIER
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Les marchés de Noël rouvrent leurs portes !
Macéo Cartal Rédacteur en chef
FRANCE
Pour ce hors-série, DOTS vous propose une lecture en musique en flashant ce QR Code
p9-11
Sortir des sentiers battus tout en gardant le cap, tel est le défi de la rédaction de DOTS pour cette édition spéciale qui conclut cette année pour le moins mouvementée. Mais que vient faire un sujet tel que Noël dans un magazine d’actualité internationale ? Image du rêve, de la communion et du plaisir, il paraît important de montrer la réalité de cet événement et les enjeux qu’il représente dans une époque où nos traditions sont mises à mal par de nouvelles contraintes éthiques, sociétales et environnementales. Aujourd’hui, fêter Noël, cela veut dire toujours plus. Toujours plus de budget (qui a augmenté cette année malgré la situation sanitaire), toujours plus de décorations, de nourriture, bref, toujours plus de consommation. Cette tendance, encore grandissante, va à contre-sens de ce que nous imposent aujourd’hui les enjeux sociaux et environnementaux et ceci a un réel impact sur notre environnement qui peut être réduit. Le but n’est pas simplement de montrer du doigt ces fêtes de fin d’année en ne faisant ressortir que le négatif mais bien d’accompagner ces constats par des solutions viables et accessibles. DOTS Magazine a donc pris part dans cette dynamique et a relayé différentes initiatives proposées afin de faire germer au sein de certains esprits l’idée de pratiquer un Noël plus propre et respectueux de l’environnement, sans néanmoins gâcher le plaisir de ces traditions bousculées par l’élément perturbateur de cette année 2020 : la COVID-19.
Réussir Noël en étant Natalophobe
conseil décalé
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societe
USA : Noël sans se brûler les ailes ? La mise en garde de Thanksgiving
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culture
EXCLUSIF : Noël, une fête mondiale aux diverses traditions
Telle est la volonté de DOTS en accord avec son lectorat : montrer qu’il est possible d’agir et ne pas se voiler la face tout en profitant bien-sûr de cette période de manière plus responsable, en accord avec son temps. Enfin, Noël présente aussi des enjeux à moins grandes échelles mais tout aussi important dans le bon déroulement de ces fêtes. Un mauvais placement de table, la fameuse « vanne de trop » ou encore un débat sur les sujets qui fâchent sont autant plus d’éléments déclencheurs possibles d’une guerre « thermo-nucléaire » au sein d’une famille.
Rédacteur en chef : Macéo CARTAL/ Graphisme : Carla Valganon Macéo Cartal / Secrétaire de Rédaction : Émile Brehant/ Community manager (Twitter/Insta) : Félix Mouraille / La rédaction : Lola Engelman, Anna Pellissier, Marine Farnole, Nina Vautier, Carla Valganon, Tom Baraffe, Robin Moissonier, Pierre Bénard, Emile Brehant, Macéo Cartal, Enzo Martinet, Félix Mouraille, Hugo Pertuiset, Pierre-Louis Dauvergne et Eliot Dray
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zoom
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Zoom sur la Laponie : Le Santa Claus survit à la crise du Covid-19
L’actualité en bref, sous le sapin
TOUR D’ACTU
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47 Rue du Sergent Michel Berthet, 69009 Lyon
@DotsMag
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maceo.cartal@iscpalyon.net
L’actu Positive
Un Noël en Juillet, c’est vraiment possible ?
La période de Noël est souvent le symbole de l’opulence et de la surconsommation, aussi bien sous le sapin que dans les assiettes. Mais quel est réellement l’impact qu’a notre consommation sur la planète ? C’est l’occasion de mettre en pratique sa conscience écolo et responsable.
NOËL : OPULENCE ET SURCONSOMMATION, QUEL IMPACT POUR LA PLANÈTE ? Une multitude de sapins jetés chaque année alors qu’ils pourraient durer plus longtemps Source : La voix du Nord
C’est décidé, ce Noël sera vert. Le 25 décembre, date clé où le Père Noël réalise une course effrénée, mais malheureusement peu écologique. Entre sapins coupés puis jetés, papiers à usage unique pour entourer les cadeaux, gaspillage de nourriture, pollution lumineuse et dépense à outrance, la grande tournée internationale du père Noël a un impact environnemental énorme. Mais pas de panique, il est aujourd’hui possible de combiner réveillon et écologie. Selon Brut, au Royaume-Uni, les 24, 25 et 26 décembre représentent 5,5 % de l’empreinte carbone annuelle. Entre nourriture, déplacements et dépenses, le total reviendrait environ à 650 kg de CO2 par personne. L’équivalent d’un trajet en avion Paris/New-York. Aux Etats-Unis, la population a opté pour des décorations lumineuses bien présentes qui utiliserait environ 6,6 milliards de kilowattheures. Pour mieux se rendre compte, cela suffirait à éclairer 800 000 foyers américains durant une année consécutive. Il faut savoir que les villes américaines sont 50 % plus illuminées pendant les fêtes de Noël. Éclairer les villes pour un design assuré ou préserver notre planète ? La question mérite d’être posée.
perturber les déplacements de certains êtres vivants et masquer les cycles de la lumière naturelle. Entre autres, elle va donc être susceptible de modifier les comportements, fonctions physiologiques et rythme biologique des individus, et pourrait donc menacer l’équilibre des écosystèmes. La pollution lumineuse provoque un phénomène d’attraction chez certains insectes nocturnes, qui vont donc être attirés par la lumière et vont chercher à se rapprocher de celle-ci. Désorientés, ils vont tourner autour de la source de lumière pour finalement s’épuiser, ou même directement se brûler, puis mourir. Aussi, cette pollution peut affecter l’efficacité des communications visuelles et le comportement reproducteur. C’est le cas chez les lucioles ou les vers luisants, qui émettent leur propre lumière, et l’utilisent surtout pour attirer leur partenaire. Donc, logiquement, si l’illumination ambiante est importante, la visibilité de ces signaux sera réduite et rendra communication et reproduction difficile. La pollution lumineuse, un phénomène bien réel auquel il faudrait remédier afin de protéger la biodiversité. Plusieurs initiatives sont déjà en marche, telles que les ampoules LED, mais une autre option sera peut-être bientôt disponible : les lampes solaires ! Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à ajouter à votre lettre destinée au vieux barbu. Ah, les sapins de Noël. La touche finale pour un salon chaleureux durant la période des fêtes. En France, il
POLLUTION LUMINEUSE, UN PHENOMENE DONT ON DEVRAIT S’INQUIETER Indispensable pour le bon développement des organismes vivants, la lumière naturelle l’est également pour l’orientation de certains insectes. Malheureusement, cette pollution lumineuse va venir
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sont aussi les bienvenues telles que le papier journal, le papier kraft ou encore les sacs en toile de jute.
s’en vend chaque année 6,5 millions dont environ 1 million sont des sapins en plastique. On ne va pas se le cacher, niveau écologie, on a vu mieux. Mais il n’est pas question d’y renoncer. Des start-ups, telles que My Little Sapins ou TreezMas, proposent des petits sapins en pots réutilisables chaque année. Une idée qui réduirait la déforestation, mais aussi le coût !
UN REPAS PLUS ECOLO, MAIS TOUJOURS FESTIF
NE PAS FAIRE D’EXCES DE DECHETS DURANT LES FETES, C’EST POSSIBLE
Difficile de renoncer à toutes les tentations culinaires pour Noël. Entre foie gras, dinde et chocolat, le repas du réveillon est souvent caractérisé par un grand buffet. Le gaspillage, et surtout la surconsommation de protéines animales, sont en ligne de mire : la production de viande est en constante augmentation, connaissant une hausse annuelle de 2,3% en moyenne au cours des 10 dernières années. Cette année, favoriser les produits locaux et de saison, opter pour les marchés de producteurs, privilégier le végétal et la viande de qualité, et bien sûr, éviter le gaspillage et le surdosage, ferait du bien à tous. Des recettes eco-friendly divulguées par de grands chefs cuisiniers sont même à disposition sur Internet. Alors, ça vous dit de cuisiner écolo cette année ?
En Allemagne, le gouvernement fédéral a relevé une augmentation de 10 à 15% des déchets durant cette période. Parmi eux, ceux qui reviennent le plus, ce sont bien évidemment les papiers et emballages cadeaux. Même constat en Espagne, où un million de tonnes de papier et de carton sont produits aux mois de décembre et janvier, soit 25 % de plus que le reste de l’année. Alors cette année, la tendance, c’est le furoshiki, une manière de faire rimer écoresponsable et présentable. D’inspiration japonaise, cette technique consiste à emballer ses paquets avec du tissu puis de le nouer d’une façon particulière. Ni scotch, ni ficelle, tout est dans le nouage. D’autres techniques plus populaires
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Lola Engelmann
Point sur un Noël « écolo » : comment le réaliser ?
Le point de vue de...
Bien que Noël puisse être perçu comme une fête primant la surconsommation et l’opulence, il ne faut pas oublier que c’est en premier lieu une fête conviviale à célébrer en famille. Alors, est-il envisageable de rendre la magie de Noël « écolo » ?
Pour arriver à un tel objectif, il faut radicalement changer notre manière de produire et de consommer
Le sapin de Noël : un débat qui fait rage
Un Noël pas trop néfaste pour l’environnement semble en effet possible. Il suffit de faire les bons choix, au bon moment. De bons choix, comme celui des décorations lumineuses. Certaines sont à éviter pour le bon respect de la planète, et l’utilisation d’éléments écoresponsables est à privilégier. Pour cela, il est possible de choisir des guirlandes fonctionnant avec des LED peu consommatrices. Il est évidemment important de penser à l’éteindre, ne pas la laisser allumée en permanence entraîne une baisse de la consommation. Le comportement le plus écologique serait de se contenter de bougies sur la cheminée pour éviter la consommation d’électricité.
On ne cesse d’en entendre parler depuis des années. La présence du célèbre sapin à Noël est nécessaire. C’est même l’élément incontournable pour un Noël bien réussi. Et pourtant, malgré l’envie de faire briller son salon avec l’arbre géant, chacun se devrait de le faire écologiquement ! Pour cela, le sapin naturel et le sapin artificiel mènent un combat disputé : tous deux ont leurs avantages et leurs désavantages. Le sapin naturel a une durée de vie qui est de 7 à 10 ans, alors qu’il n’est utilisé que quelques semaines pendant les fêtes. Il est du coup légitime de se demander si la tradition peut vraiment justifier cette pratique. Les épicéas sont généralement plantés sur des sols inadéquats pour l’agriculture, car acides. La plantation de sapins permet donc de revaloriser certains sites délaissés. Ainsi, ce sapin de Noël n’entraîne pas de déforestation, puisqu’il est cultivé spécialement pour l’occasion. Toutefois, cultiver les sapins entraîne l’utilisation de pesticides, qui comptent parmi les ennemis numéros un de l’environnement. Le sapin artificiel lui, mène une durée de vie plus longue Sur le long terme, son utilisation semble en premier lieu favorable. Et pourtant ! Les français le changent en moyenne tous les trois ans alors qu’il faudrait le garder au moins 20 ans pour limiter son impact environnemental selon l’ADEME. De plus, un sapin artificiel est fabriqué avec des matières premières non renouvelables, comme le plastique, produit à partir du pétrole. Il n’est pas biodégradable. Optez pour un sapin artificiel c’est possible seulement si vous choisissez un bon fournisseur qui permettra de le conserver le plus longtemps possible, et donc de réduire votre production de déchets !
Comment éviter le désastre d’une décoration peu écologique ? Accompagnée de la décoration lumineuse, la décoration de table peut, elle aussi, être écologique. La nappe en papier est d’ailleurs l’un des éléments le plus polluant de cette fête de Noël. On lui préférera alors une belle nappe en tissus. Il est impossible de fêter Noël sans avoir une décoration de table joyeuse et conviviale : c’est d’ailleurs un élément clé de la fête. Rester dans l’esthétique tout en faisant du bien à la planète est donc un défi à relever pour cette année 2020, qui est déjà difficile. Pour cela, l’utilisation de matériaux naturels se doit de prendre place sur toutes les tables le 24 décembre prochain. Fini l’utilisation de décoration en plastique qui pollue et place au bois et aux branches d’arbre qui permettent de réaliser une décoration florale.
Une multitude de sapins jetés chaque année alors qu’ils pourraient durer 5, 10 voire 20 ans Source : La voix du Nord
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Carla Valganon
Karine Jacquemart Directrice générale de foodwatch France
Karine Jacquemart est directrice de foodwatch France qui est une ONG de défense des consommateurs qui défend le droit à une alimentation qui ne porte pas atteinte à l’environnement. Elle décrypte pour nous la surconsommation alimentaire durant les fêtes et les comportements que cela engendre
Les consommateurs ont l’habitude de beaucoup manger lors des fêtes, y a-t-il un pic de gaspillage à ce moment-là?
d’invendus sur les bras, ce phénomène s’accentue énormément sur la période de Noël.
Concrètement, pourrions nous voir ce gaspillage baisser dans un avenir proche ?
En effet, nous achetons et nous faisons beaucoup à manger durant cette période de fêtes. D’ailleurs, le budget alloué aux courses alimentaires durant Noël est d’environ 25% du budget total. Les gens se lâchent, se font plaisir et ont donc tendance a plus consommé en faisant beaucoup moins attention aux qualités nutritives des produits (privilégiant le goût). En moyenne, en France, nous jetons 20 kg de nourriture à l’année, ce qui correspond à environ 500€ par famille ! Sur ces 20 kg, on remarque que quasiement 20% de cette nourriture provient du gaspillage alimentaire de Noël. Donc oui nous faisons moins attention à nos gestes et à ce qui nous entoure, chose qu’il faudrait vraiment mettre en place.
Il y a une étude qui a été faite il y a 1 an ou 2 par le «Boston Consulting group» qui prédit une augmentation du gaspillage d’un tiers d’ici 2030. Or, à cette date, l’ONU souhaite voir une dilminution de 50% au niveau mondial. Je pense que pour arriver à un tel objectif, il faut radicalement changer notre manière de produire et de consommer vers un modèle plus respectueux et de consommation moindre. Pour l’instant, je pense que peu de choses vont évoluer à courts termes mais cela pourrait bien se jouer à moyen termes si l’on s’y met au volant
Nous faisons partie des mauvais élèves en termes de gaspillages alimentaires, y a-t-il une méthode miracle pour lutter contre ce mal Il n’y a pas de méthode toute faite mais il est très simple d’arriver à réduire ce gaspillage. Il faut d’abord dire que c’est notre mode de consommation qui engendre ces comportements. et qui ont un impact négatif sur notre planète Le secret c’est la sensibilisation et la prise d’habitudes Il faut changer notre mode de consommation à titre personnel pour commencer. C’est-à-dire qu’il faut que vous preniez de nouvelles habitudes d’achat comme vous tenir à une liste, réduire les apéritifs et les digestifs. Mais le plus gros problème lié à ce gaspillage ailmentaire vient des grandes enseignes qui perdent une quantité ahurissante de nourriture notamment à cause de leur système de fonctionnement qui évalue mal les demandes. Ils produisent donc énormément de stock et se retrouve avec un tas
Des tables toujours garnies, véritable de source de gros gaspillages alimentaires - Source : Archzine
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Macéo Cartal
POINT
CONSEIL DÉCALÉ
FRANCE Les marchés de Noël rouvrent leurs portes !
Réussir Noël en étant natalophobe ?
Noël ? C’est le bal des faux-culs. Le 24, tout le monde s’embrasse, se félicite, on fête les retrouvailles. Ça pue l’amour et la bienveillance. Et dès le 25, chacun revient à son état normal. Les critiques, les jalousies, les ragots et la mauvaise humeur reprennent le dessus. On se force le temps d’une soirée, mais ça ne tient pas plus longtemps. Aujourd’hui, on ne se “force” plus. On fête Noël avec sa compagne et explique gentiment à sa mère qu’on est plus très «fêtes de famille», pour ne pas assister à toute cette mascarade. Le 24 au soir, on va désormais au cinéma dans une salle presque vide, où il n’y a pas un gamin pour crier, ni personne pour demander où en sont nos études et nos amours. On se fait quand même un bon petit repas parce que l’occasion est là, mais on est enfin plus obligé de dire que la bûche est délicieuse alors qu’elle ne l’a jamais été. Finis la bûche, le sapin, la belle-mère, les cadeaux pour un cousin éloigné dont on découvre l’existence et qu’on ne reverra sûrement jamais.
Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé mardi 24 novembre un déconfinement progressif de la France avec notamment la réouverture des commerces, qu’en est-il de celle des marchés ? Le marché de Noël, un évènement attendu chaque année avec impatience par les français. - Source : AFP S’il a assuré aux Français qu’ils pourraient passer Noël en Famille avec pas plus de 6 personnes autour d’une table, le président n’a pas évoqué précisément le cas des marchés de Noël. Un rendez-vous annuel bouleversé qui se voit annulé dans plusieurs villes en France. C’est le cas à Lyon, où il devait se dérouler du 27 novembre au 24 décembre, ou encore Strasbourg avec son marché traditionnel qui accueille plus de deux millions de visiteurs chaque année. Avec la réouverture des commerces et le déconfinement prévu pour le 15 décembre, les forains ne se laissent pour autant pas marcher dessus.
Si vous ne l’aviez pas compris, la natalophobie est un mélange entre l’appréhension, le stress et le ras-le-bol de Noël. Et si même après tout ça, vous décidez de fêter Noël en famille, nous tenons à vous donner quelques conseils.
POINT
Dans certaines villes, les marchés doivent se plier à certaines règles, comme l’interdiction de toute consommation sur place afin d’éviter que quelqu’un ne retire son masque. Ainsi, ni chalet de restauration, ni de dégustation ne sont attendus pour certains d’entre eux. Un sens de circulation doit aussi être respecté et un comptage des entrants et sortants afin de réguler le nombre de personnes.
Des marchés qui rouvrent Bien que la plupart des marchés de Noël aient été annulés dans les grandes villes, à Tours ou encore à Cherbourg en Normandie, certains marchés de Noël sont encore maintenus. Malgré la crise sanitaire, Cherbourg a inauguré son traditionnel événement de Noël ce vendredi 4 décembre, en espérant voir un certain nombre de clients, ainsi que Tours qui a ouvert quatre marchés afin d’éviter les grands rassemblements sur un marché central qui devait être prévu si la crise sanitaire ne l’empêchait pas. Pour ce qui est de Paris, les plus petits marchés résistent au Covid-19 et s’installent
Ces marchés de Noël sont l’occasion de faire des emplettes pour les préparatifs de Noël, de trouver des cadeaux originaux à offrir et de quoi décorer son sapin de Noël. Produits du terroir et fabrications artisanales, objets de décoration et friandises vous attendent dans ses petits chalets en bois à travers la France. Il ne vous reste plus qu’à trouver qu’elle choisira de maintenir son marché à côté de chez vous.
Idées cadeaux à offrir aux personnes que vous n’aimez pas Un instrument de musique électronique pour enfant En choisissant ce cadeau, vous pouvez être sûr de faire un heureux. Mais ultra bruyant et répétitif, il rendra fou ses parents, qui vous détesteront. Être et temps, Martin Heidegger 1927 Livre de 600 pages au lexique et grammaire ultraconceptuels, jargonnant à l’excès, spéculatifs. Incompréhensible dès les premières pages, c’est le cadeau qui après de grandes embrassades de remerciement finira au fond d’un tiroir sans n’avoir jamais été ouvert. Cadeau parfait pour une belle-mère qu’on n’apprécie pas tellement. Les chaussettes personnalisées C’est le genre de cadeau qui fait rire à l’ouverture, mais sérieusement qui porte des chaussettes avec sa tête dessus ? Avec un peu d’imagination la personne pourrait mal l’interpréter pensant qu’on a envie de lui marcher sur la tête et ça ne serait peut-être pas totalement faux.
à la Recyclerie ou encore sur le parvis de L’Hôtel de Ville. À Saint-Claude dans le Jura, son marché lui ouvrira ses portes pour une durée de 6 jours, juste après le déconfinement, du 19 au 24 décembre. De quoi mettre un peu de magie de Noël pendant cette pandémie pour les habitants.
Des règles à respecter
POINT
Le repas de Noël, un moment intense où tout peut basculer - Source : Freepik
CONSEIL
Top 3 des sujets à éviter
La politique : inévitablement à la première place de ce classement. C’est le sujet à absolument éviter. Il peut changer le repas en une seconde, énerver un peu tout le monde, vous mettre dans une position délicate, et lancer votre oncle sur de grandes tirades. Autant l’éviter. La religion : dans la même idée. La religion est un sujet sensible, un sujet à tension, chacun a ses idées, alors autant les respecter et en parler un autre jour. Les sujets d’actualité qui divise un peu trop : gilets jaunes, la « manif pour tous », Mila... Tout ça, on évite. L’idée est d’aborder le moins de sujets qui divisent, pour que tout se passe au mieux, sans frustrer personne. Les sujets d’actualité qui divise un peu trop : gilets jaunes, la « manif pour tous », Mila. Tout ça, on évite. L’idée est d’aborder le moins de sujets qui divisent, pour que tout se passe au mieux, sans frustrer personne.
Hugo Pertuiset
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Marine Farnole
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Société États-Unis : Noël sans se brûler les ailes ? La mise en garde de Thanksgiving
Le vaccin pour sortir de l’impasse et fêter Noël en famille ? Une gigantesque opération logistique s’est mise en place pour acheminer les vaccins des entreprises Pfizer et BioNTech vers les États-Unis, ont rapporté dimanche plusieurs médias américains. Le vaccin Pfizer/BioNTech se prévaut d’une efficacité de 95 % contre le virus et pourrait être autorisé par l’Agence américaine des médicaments (FDA), peu après la mi-décembre.
Source : New York Times
Le 26 novembre dernier aux États-Unis, la fête de Thanksgiving voit le déplacement de millions d’Américains à travers le pays. Un laxisme non sans conséquences pour le pays le plus meurtri au monde par le Covid-19, et dont le nombre de cas remonte à une vitesse inquiétante. De quoi faire craindre le pire pour la célébration de Noël.
serait disponible dès décembre pour les personnes les plus à risque de développer une forme grave de la maladie. « Il y a vraiment une lumière au bout du tunnel », a-t-il lancé.
POINT
STATS
Courbe présentant l’évolution du nombre de contaminations par jour au fil du temps, Thanksgiving à l’origine d’un pic Source - New York Times
Le vaccin : Une « lumière au bout du tunnel » ?
leurs proches. L’agence de l’Administration de la Sécurité des Transports (TSA) américaine, qui a dévoilé ces chiffres, indique également que la semaine précédant le 26 novembre a vu plus de 7 millions d’Américains prendre l’avion. Un laxisme important, mais probablement prévisible aux Etats-Unis, où aucune restriction officielle n’avait été imposée, et où il n’y avait ni confinement, ni jauge maximale recommandée pour passer Thanksgiving.
Noël. Un événement de l’année particulier pour tous les pays qui le célèbrent. Mais en cette année 2020 justement très particulière, Noël semble être fortement menacé par l’évolution des cas de Covid-19, notamment aux États-Unis. OutreAtlantique, les retombées d’un déroulement ordinaire, presque naïf, de la fête de Thanksgiving, a fait remonter les courbes des statisticiens en quelques semaines. Des tendances qui interpellent, deux semaines avant Noël. Mercredi 25 novembre dernier, à la veille de Thanksgiving, ce sont plus de 1,1 millions d’Américains qui ont voyagé à travers les États-Unis d’Amérique pour célébrer la fête avec
Dans ce contexte, le Docteur Fauci souligne la nécessité d’instaurer des restrictions sanitaires supplémentaires, et d’insister sur les recommandations à ne pas voyager pendant la fête de Noël. La carte de la prudence, certains États, comme la Californie qui a mis en place de nouvelles restrictions face à la remontée des cas, semble la jouer. Un décret impose un couvre-feu à San Francisco, tandis que Los Angeles interdit la plupart des rassemblements publics et privés.
« Ce vaccin pourrait être distribué et injecté dans les bras des gens avant Noël », a précisé le secrétaire à la Santé américain, Alex Azar, sur CBS. La possible distribution du vaccin avant noël est une lueur d’espoir pour les américains, qui après une violente recrue de cas, pourraient entrevoir la fête de Noël avec plus de sérénité.
Pour accompagner ces mesures dans le combat sanitaire que mènent les États-Unis, le vaccin semble apparaître comme une arme redoutable. Anthony Les USA, ont précommandé 100 millions de doses Pfizer Fauci toujours, a cherché à rassurer ses Source - Pixabay concitoyens en rappelant qu’un vaccin Enzo Martinet - Émile Brehant
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POINT
CULTURE
Noël : une fête mondiale aux diverses traditions
En Allemagne, un Noël qui ne se fête pas qu’en fammille
États-Unis : plus qu’une fête commerciale
Aux États-Unis, Noël signifie beaucoup de choses. Un Noël chez les Américains, c’est un mode de vie et non une simple fête. Les rues, maisons, cheminées et villes sont toutes décorées aux couleurs de la fête du Père Noël sous le mythique chant « Jingle Bells ». Les enfants profitent de cette période pour chanter dans les rues afin de se faire un peu d’argent. Avant les célébrations, le Père Noël fait sa première apparition à New York le quatrième jeudi du mois de novembre, jour traditionnel de la fête de Thanksgiving, dans une immense parade. Une parade suivie par le Black Friday le lendemain. Deux événements qui annoncent le début de la période. Les décorations dans les maisons sont l’occasion pour les familles d’avoir de la complicité et de se retrouver, avec la participation des petits et grands. Le sapin, quant à lui, doit bien évidemment être très grand et lumineux, comme en ont l’habitude les Américains. Et quand il y a des invités, ceux-ci ne peuvent pas éviter le traditionnel « Egg Nog », ce breuvage riche et épais parfumé de rhum, offert dans des petites tasses. Pendant le « Christmas dinner », le 24 au soir, la quantité ne manque pas avec la fameuse dinde rôtie, mais aussi le jambon cuisiné aux épices. Le dessert lui est tout aussi copieux avec une tarte aux pommes aux noix de pécan. En tout cas, si vous souhaitez passer un vrai Noël, c’est aux État-Unis que ça se passe.
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Les Allemands ne sont certes pas catholiques de base, mais ils ne manquent pas l’occasion de célébrer cette fête mondialement connue. Le pays a instauré les deux jours fériés habituels, le 25 et le 26 décembre. La journée du 24 est consacrée aux grandes préparations pour la fête le soir où la population peut profiter du bon vin chaud dans les rues des villes. Certains font revivre les traditions par des chants ou en jouant de la musique. La distribution des cadeaux ici ne se fait pas au milieu de la nuit, mais après le repas de Noël. Les paquets sont donc ouverts par les enfants le soir même. La lettre au Père Noël en Allemagne est destinée à l’enfant Jésus (« Christkind »).Au menu de la veille de Noël, c’est généralement de la salade de pommes de terre accompagnée par des saucisses, les Allemands ne voulant pas oublier leur tradition. L’autre repas traditionnel en Allemagne est une oie rôtie avec des quenelles de pommes de terre ainsi que du chou rouge cuit. Au dessert, ce sont les fameux « Plâtzchen », ces petits sablés typiques et dont les enfants raffolent. Un pays qui sait célébrer Noël comme il se doit.
Robin Moissonier
Les États-Unis. Sûrement le lieu où Noël est fêté de la façon la plus extrême. Mais en Europe, il y a une multitude de façons de fêter Noël. De taper un bout de bois, à faire un jeûne de 40 jours. Le Vieux Continent ne manque pas de traditions particulières.
En Grèce : là où l’on jeûne
Espagne : là où le père Noël est remplacé par un trio
La Grèce est un pays orthodoxe, donc les traditions sont assez éloignées des pays de l’Ouest de l’Europe, qui est plus souvent catholique. Les Grecs les plus traditionnels jeûnent pendant 40 jours avant le 24 décembre. Ce jourlà, un grand repas est organisé. Pour décorer les maisons, les Grecs installent des maquettes de bateau devant leurs maisons. Le bateau est l’emblème de Noël en Grèce, même si le sapin de Noël est arrivé au XIXe siècle. Pour ce qui est de la distribution des cadeaux, elle se déroule le 1er janvier, lors de la Saint-Basile.
En Espagne, plusieurs événements composent les fêtes de fin d’année. Noël ne se fête pas forcément le 24 ou 25 comme en France, mais le 6 janvier, puisque ce n’est pas le Père Noël qui apporte les cadeaux, mais les Rois mages, lors de l’Épiphanie. Ils sont beaucoup plus importants dans la culture espagnole. Les Rois mages n’arrivent pas par la cheminée, mais par la fenêtre. Les fenêtres sont donc naturellement les lieux les plus décorés de chaque maison. L’Épiphanie n’est pas le seul moment de fête en Espagne. Le 22 décembre, la loterie de Noël (en espagnol, Sorteo de Navidad) est organisée par l’État. La particularité de cette loterie, c’est que presque personne ne participe seul. C’est souvent des gens du même quartier, ou de la même entreprise, ce qui est facteur de lien social. Cette loterie a lieu depuis 1812, elle est ancrée dans les fêtes espagnoles, et demeure un moment immanquable pour la population.
POINT
Le 24 décembre, comme dans d’autres pays européen, c’est un grand repas de famille. Et le 25, il ne se passe pas grandchose. À part dans quelques régions, comme la Catalogne ou Aragon, mais aussi dans certaines régions dans le sud de la France, l’enfant récupère des petits cadeaux dans un tronc creux. Pour faire sortir les cadeaux, il faut taper sur la bûche avec un bâton et lui crier de « chier ». Oui c’est bien le terme exact dans le sud de la France
MUSIQUE
Mariah Carey est une chanteuse internationale, notamment connue pour son tube « All I Want For Christmas is You ». Sa chanson est devenue l’emblème de Noël, surtout aux États-Unis. Chaque année, elle ressort un album avec pratiquement les mêmes chansons. Mais toujours avec son tube qui cartonne. Pour Mariah Carey, sa chanson est une vraie mine d’or. En termes de droit d’auteur, c’est plus de 420 000 dollars chaque année. Et depuis 1994, date de sortie du tube, c’est plus de 60 millions de dollars.
Tom Baraffe
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ZOOM
LE TOUR D’ACTU
LAPONIE
Une mystérieuse « Étoile de Noël » apparaîtra le 21 décembre C’est un phénomène rare qu’il sera possible d’observer le soir du solstice d’hiver. Le 21 décembre 2020, l’alignement étroit de Saturne et Jupiter formera une « super étoile » plus brillante encore que l’Étoile du Berger. Cette « grande conjonction » sera d’autant plus exceptionnelle cette année, puisque les deux planètes n’ont pas été aussi proches en 800 ans. On la surnomme « l’Étoile de Noël », car selon l’interprétation religieuse et certains théologues, l’étoile qui aurait guidé les rois mages serait en fait une grande conjonction.
LAPONIE : Le Santa Claus survit à la crise du Covid-19 Le mur de sable construit par les marocain, la construction commence en 1980 et s’achève en 1987. Ce mur a pour but de protéger leurs parties du Sahara occidentale d’attaque du Front Polisario. - Source : L’Express
La Finlande, terre de résidence du Père Noël, n’autorise pas la venue des touristes étrangers à cause du Covid-19. Un coup dur pour la Laponie, où le business du Santa Claus représente 10 000 emplois. Alors que les fêtes arrivent à grand pas, le Covid-19 continue sa progression dans le monde entier et ses ravages pour les économies du monde entier, dont celle de la Finlande.
Une femme entreprenante au cœur immense À l’aéroport d’Helsinki, capitale finlandaise, aucun touriste étranger ne montre le bout de son nez. À cause du Covid-19, seules les visites professionnelles et familiales sont autorisées. Dans le grand nord, à 800 km de là en Laponie, résidence officielle du Père Noël depuis une trentaine d’années, l’illustre vieil homme se sent bien esseulé. Cette année, il s’invite dans les foyers, à distance, grâce à l’organisation d’une grande campagne en ligne par l’office de tourisme finlandais. Mais pour le rencontrer en chair et en os, c’est raté pour cette année. Alors, dans sa résidence officielle de Rovaniemi, pile sur le cercle polaire arctique, Santa Claus fait comme tout le monde : il s’adapte. Pour respecter les règles sanitaires et de distanciation, le Père Noël siégera derrière une vitre lors des visites. Quant aux elfes, ils seront masqués pour garantir la sécurité de tout le monde. De plus, grâce à de nombreuses activités en plein air, le respect des mesures de distanciation sociale devrait facilement être respecté. Santa Claus fait bonne figure, bien sûr, mais son village est désert. Ni touristes, ni neige. Le thermomètre affiche 3OC. Covid-19 et réchauffement climatique ne font pas les affaires du business de Noël : balades en chiens de traîneau, trek photo, un milliard d’euros de recettes l’an dernier. Une somme déjà amputée des deux tiers cette année.
60% des entreprises locales assurent qu’elles ne passeront pas l’hiver. Le secteur représente 10 000 emplois en Laponie, la moitié ayant déjà disparu. Sanna Karkkainen, qui dirige l’office de tourisme de Rovaniemi, craint le pire pour l’avenir. « On a besoin de règles simples : un test pour tous ceux qui arrivent et pas de quarantaine, avance-telle. Le tourisme représente tellement d’emplois ici. Si on perd ça, qu’est-ce qu’il y aura après ? » Seul espoir pour le secteur : un assouplissement des règles d’entrée pour les touristes étrangers. La discussion, très attendue, aura lieu mi-décembre. Pour respecter les règles sanitaires et de distanciation, le Père Noël siégera derrière une vitre lors des visites. Quant aux elfes, ils seront masqués pour garantir la sécurité de tout le monde. De plus, grâce à de nombreuses activités en plein air, le respect des mesures de distanciation sociale devrait facilement être respecté. Santa Claus fait bonne figure, bien sûr, mais son village est désert. Ni touristes, ni neige. Le thermomètre affiche 3OC. Covid-19 et réchauffement climatique ne font pas les affaires du business de Noël : balades en chiens de traîneau, trek photo, un milliard d’euros de recettes l’an dernier. Une somme déjà amputée des deux tiers cette année.
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Anna Pellissier
Allemagne : la chancelière Angela Merkel lance un appel à ses concitoyens. Mercredi 8 décembre 2020 la chancelière allemande Angela Merkel a tenu un discours devant le Bundestag, dans lequel on peut la voir «supplié» ces cocitoyen de s’isoler avant les fêtes de noël. Le Bundestag, soit l’assemblée parlementaire d’Allemagne se tenait ce 8 décembre pour l’examen final du budget fédéral. Pourtant la chancelière en a profité pour tenir un discours en but de pousser le peuple allemand à s’isoler avant le début des fêtes. La situation et le nombre de cas du covid-19 empirant en Allemagne notamment dans la région d’outre-rhin. La chancelière parle d’une réel peur que se soit le dernier noël des grands parents si il y a trop de contact avant. Le peuple allemand est donc libre de fêter noël mais avec une limite de 5 personnes par réunion. Ainsi que de suivre le conseil de la chancelière qui est de s’isoler au moins 1 semaine avant de rejoindre les membres de la famille les plus fragiles comme les grands parents.
Italie : un confinement endurcie en vue des fêtes de Noël.
Brian Pallister, 1er ministre de la region canadienne du Manitoba tient un discours larmoyant.
Alors qu’il n’y a pas si longtemps des manifestations avaient lieu dans plusieurs villes du pays contre les mesure du gouvernement face à la propagtion du virus. Ces dernières viennent de s’endurcir en vue des fêtes de Noël. Il y a encore 1 semaines environ seulement se tenait des manifestations dans les villes italiennes avec pour slogan: «Liberté». Il est maintenant interdit de se déplacer d’une région à l’autre durant les fêtes de fin d’année. Il est même interdit de sortir de sa propre commune le but étant d’empêcher tout rassemblement durant les prochaines semaines. Une décision qui pourrait être très mal pris une partie de la population si on ajoute le problème de la messe de minuit. Bien que les messes ont toujours court en Italie sous couvert de prises de température à l’entrée de l’église. Si un tel évènement venait à être annuler cela pourrait être très mal accueilli par la partie de la population religieuse. Et pourrait ainsi raviver de plus belles les différentes manifestations.
Vendredi 4 décembre, le 1er ministre canadien du Manitoba à tenu unn discours sur le la situation du covid dans le pays. La situation étant alarmante il a du annoncer «l’annulation» des fêtes de Noêl. «Je suis le gars qui vous vole Noël» Tels sont les propos qu’a tenu le 1er ministre canadien. Des mots suivis des larmes du politicien très toucher à l’idée d’annoncer cette «terrible» nouvelle. Cette décision ne s’applique pas à l’ensemble du peuple mais aux canadien du Manitoba. Dans la suite de ce discours monsieur Pallister évoque aussi les sceptiques qui pensent que le covid est un mensonge en les traitants «d’idiots» un message qui a pour mérite d’être clair. La pandémie du covid-19 étant très dévastatrice au canada notamment dans les états de l’Ontario du Québec ou bien du Manitoba des décisions doivent être prises. L’une d’entre elles concernent les vaccins de l’alliance Pfizer/BioNTech dont les premières doses vont être diffusé la semaine prochaines au Manitoba.
Piierre-Louis Dauvergne - Eliot Dray
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L’ACTU POSITIVE
DOTS
Un Noël en juillet, c’est vraiment possible ? Le Covid-19 touche encore la planète à l’approche des fêtes, au point que certaines régions du globe interdisent les rassemblements familiaux pour Noël, comme au Québec, ou en Italie par exemple. S’il en venait à être de même dans plusieurs autres États, la possibilité de repousser Noël est évoquée, bien qu’elle ne soit qu’une simple rumeur. Mais faire Noël à une autre période, est-ce réalisable ? Fin décembre, c’est le moment le plus attendu de l’année. Celui où les familles se retrouvent autour d’un repas spécifique pour un moment convivial, en célébrant Noël. Mais au regard du contexte sanitaire, ce moment précieux a de grandes chances de ne pas se tenir partout dans le monde. La faute à un nombre de cas qui repart à la hausse, dû au Black Friday et à la période de nombreux achats en magasin pour Noël. Un infectiologue belge avait suggéré, en octobre dernier, de fêter Noël en juillet 2021. Une idée jugée complètement ridicule à l’époque, mais qui ne serait finalement pas si stupide que ça.
Bouleverser les traditions Un Noël au chaud, ce serait particulier pour les habitants de l’hémisphère Nord de notre planète. Mais ce cas de figure existe déjà chaque année dans le Sud, où les saisons sont différentes et où Noël est célébré en plein été. Ainsi, en Australie par exemple, Noël se fait en plein air, sur la plage et dans les jardins. Idem pour une bonne partie du continent africain, et pour l’Amérique du Sud. Décaler Noël partout dans le monde verrait donc précéder un échange de traditions, au froid pour l’hémisphère Sud, et au chaud pour l’hémisphère Nord. Repousser la date de Noël entraînerait donc un changement de décor, mais il reste néanmoins un problème majeur. La date du 25 décembre est symbolique, on ne peut l’aborder comme n’importe quelle autre journée. Les festivités auraient donc bien lieu, mais en comité réduit, presque normal. Les familles ne se réuniraient pas mais resteraient dans un cadre restreint, célébrant Noël avec un semblant moins convivial et commercial. Deux célébrations différentes donc, l’une pour la symbolique, l’autre pour le commercial. De plus, un 25 décembre sans trop de cadeaux, notamment dans les pays développés, serait plus l’égal d’un Noël dans des nations en développement ou pas développées. Une équité donc, qui ferait de ce cadre festif plus une tradition qu’une fête commerciale.
Une problème économique et religieuse Les principaux problèmes de cette initiative, ce sont les pertes économiques de nombreuses entreprises, déjà mises à mal avec la crise de la Covid-19. Un report de Noël leur serait quasiment fatal, même si des cadeaux ont déjà été commandés, et que certaines familles feront des exceptions et ne pourront attendre juillet. Mais outre l’aspect commercial, le côté religieux serait également touché, voire bafoué. Car Noël, c’est avant toute chose une fête religieuse, qui célèbre pour les chrétiens la naissance de Jésus-Christ. Décaler cette fête serait un affront à la religion. D’autant plus que les messes seront normalement célébrées. Cet aspect-là est donc à ne pas négliger. Repousser Noël, c’est donc à la fois possible et impossible. Dans un sens humain, sauver des vies en restant en petit comité, et sacrifier ce Noël en décembre pour se retrouver en famille plus tard quand la situation le permettra, semble être le meilleur choix possible. Mais d’un autre côté, l’aspect traditionnel, auquel nous sommes tous indépendamment attachés, ainsi que le côté religieux ne doivent pas être négligés. C’est pour cela qu’un partage en deux de Noël semble être une meilleure solution : un côté traditionnel et religieux en date inchangée, en petit comité sans trop de cadeaux, et un côté commercial et festif au mois de juillet, qui changerait les coutumes de chacun et permettrait (sans doute) un cadre plus sain. Quoi qu’il en soit, si en Italie et au Québec les festivités seront en partie « sacrifiées » cette année, par des interdictions de déplacement notamment, le suspense reste à son comble dans le monde entier quant à la tenue de cette fête tant attendue. Si chaque pays prendra sa propre décision, ce Noël sera bien particulier pour bon nombre d’entre nous.
Pierre Bénard
Prix à l’unité : 2.50€