10dumat le Mag n°3 ISCPA

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Le Billet de Lola Faisandier

Sport sous censure Edité par l’ISCPA 47, rue du Sergent Michel-Berthet 69009 Lyon

Directrice de publication Isabelle Dumas

Rédactrice en chef Lola Faisandier

Secrétaire de rédaction Gilles Reymann

Journalistes Mathieu Portogallo Alisson Fornage Corentin Porcheron Aurore Meslati Clémence Faurisson Pierre Maier

Ah, qu’elles sont belles, les installations rutilantes dressées en quelques mois pour accueillir les prochains JO d’hiver. Un nouvel aéroport, deux gares, des centaines de kilomètres de goudron : seigneur Poutine a de quoi être fier d’exposer son nouveau Sotchi, ce petit bout de Russie qui ne comptait qu’une piste de ski il y a sept ans. Dès demain, le monde entier s’en prendra plein les mirettes. Normal, puisque les journalistes sont sommés de s’en tenir au strict cadre

Au sommaire 3

de ce numéro

A la Une

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Raïssa, jeune maman de 24 ans: « Le regard des autres a été très difficile »

Sciences : sommes-nous la dernière génération de mortels ?

Facebook : 10dumatlemag Twitter : @ISCPA

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Polémique

Interview Isabelle Blin, DRH : « Il y a de la place pour tous sur le marché de l’emploi »

3 www.10dumat.iscpalyon.com

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Photo de la semaine À Lyon, on fête aussi les trente ans du Mac

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J’ai testé pour vous Le barbier « BC coiffure »

Facebook : réseau (tout) public

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Portrait Alain André, SDF depuis une quinzaine d’années

Décryptage

Pierre Maier

Retrouvez-nous sur Internet et les réseaux sociaux

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Un bébé, un diplôme : comment conjuguer grossesses et études ?

Photographes Clémence Faurisson

des compétitions. Répression de l’homosexualité, corruption financière, désastre écologique, exploitation des travailleurs… CENSURÉ ! Et la muselière ne s’abat pas que sur les caméras : à Putinland, les athlètes doivent courir, et pas exprimer leurs opinions politiques. Ainsi, les sportifs américains ont interdiction d’exhiber leur drapeau en dehors des stades. Le sport, par essence, est fraternel. Mais les relents de guerre froide mettent cette camaraderie hors compétition.

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Les bons plans de la rédaction

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L’agenda


A la Une

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Un bébé, un diplôme ! © Pierre Maier

Entre les couches et autres biberons, des classeurs et des feuilles de cours. 10 000 mineures et des centaines d’étudiantes tombent enceinte chaque année. Bien que la plupart s’orientent vers une IVG, certaines choisissent de poursuivre leur grossesse. Mais comment allier études et maternité ?

L

orsque Valérie Destrée, infirmière au lycée Lumière, a découvert la grossesse de Grâce, élève de terminale, il y a deux ans, elle était inquiète, comme le reste du personnel enseignant. Pourtant, la jeune fille a accouché sans peine un mois après ses épreuves du baccalauréat, par ailleurs réussies brillamment. « C’est une élève qui s’est battue, car elle était bien soutenue par

sa famille », témoigne Valérie Destrée. Chaque année, comme Grâce, environ 10 000 mineures tombent enceintes. Parmi elles, près de 400 choisissent de garder leur enfant, selon l’Inspection générale des affaires sociales. Mener de front une grossesse et des études n’est pas impossible, « à condition d’être bien entourée d’au moins un parent qui peut assurer le relais avec la mère

adolescente », constate l’infirmière scolaire. « Être mère, un refuge pour les jeunes en déscolarisation » Souvent pour ces jeunes filles, la grossesse survient par accident : les traditionnels oublis de pilule ou de préservatif en sont la principale cause. Néanmoins, il arrive que certaines adolescentes choisissent de


A la Une

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mettre au monde un enfant. « Pour perdues, en déscolarisation, et voient le elles, avoir un bébé leur donne une bébé comme un refuge et un pas vers certaine importance et une identité l’indépendance. D’autres souhaitent précise à un âge où on se pose souvent suivre un modèle familial classique, avec des questions sur soimême », explique Valérie Destrée. « Beaucoup voient le bébé comme Lorsqu’elle reçoit un pas vers l’indépendance » une ado au test de grossesse positif, son premier réflexe est de l’orienter une mère qui elle-même a eu un enfant vers un centre de planification. très tôt. Mais toutes ont en commun un Au planning familial, c’est la fantasme d’autonomie et de liberté. » conseillère Valérie Radix qui prend la main. Même si 90 % des jeunes filles Un idéal parfois synonyme qu’elle accueille se dirigent vers une de désillusion. IVG, « plusieurs se sentent prêtes à être Il existe bien des aides pour les mère, même à 16 ans. Beaucoup sont étudiantes enceintes. Pour autant,

aucune jeune fille avec un enfant sur les bras n’est laissée à l’abandon : à Lyon par exemple, la maison mèreenfant « L’étoile » accueille les jeunes (et moins jeunes) mamans en détresse. C’est également le rôle de l’Institut départemental de l’enfant et de la famille, à Bron, qui héberge chaque année une centaine d’entre elles. Et, pour les étudiantes, des logements d’urgence sont mis en place par le Crous, ainsi qu’une aide financière du fond national d’aide d’urgence. Bon à savoir également : une étudiante enceinte, même si elle a moins de 25 ans, peut bénéficier du RSA. Lola Faisandier et Clémence Faurisson

Une faible augmentation des grossesses chez les jeunes

Depuis 1998, on note une augmentation du nombre de naissance chez les filles mineures, même si le taux de naissances (8,2 %) relatif à cet âge est l’un des plus faibles d’Europe. Selon l’organisation « Gynécologie sans frontière », 35 % de ces jeunes filles ont un deuxième enfant dans les deux ans qui suivent la naissance de leur premier bébé.

Qu’en pensent-elles ? C’était la question de la semaine sur 10 du mat’ le web : « Trouvez-vous que planifier votre vie (métier, âge lors du mariage, enfants, maison) à l’avance est sécurisant ou dangereux ? » Le cumul des votes montre que les avis sont mitigés : vous êtes 40 % à avoir répondu « sécurisant » et 60 % « dangereux ». Dans les couloirs de l’UPI, les avis divergent aussi : Diane, 20 ans : « C’est un peu fou, car je ne suis même pas capable de planifier ce que je ferai l’an prochain. A notre âge, planifier est une contrainte. »

Marion, 20 ans : « Ça n’a pas de sens de planifier sa vie, car je ne sais pas à l’avance de quoi elle sera faite. Mes études, c’est ma priorité. »

Léa, 20 ans : « J’ai une idée de comment je vais organiser ma vie, j’aimerais avoir des enfants si possible entre 25 et 30 ans. C’est une prévision encore vague. »

Constance, 22 ans : « C’est bien de planifier mais pas trop non plus. On est jeunes, on a plein de choses à vivre. Mais qui sait ce qui arrivera demain ? »


A la Une

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« Le plus compliqué, c’est le regard des autres »

R

aïssa n’a jamais voulu planifier sa vie, néanmoins elle voulait avoir des enfants assez vite après le baccalauréat. Elle ne pensait pas au mariage ou au couple, rien de durable n’était envisageable pour elle. Elle commence donc ses études en esthétique mais rencontre son mari qui est militaire. Pour être sûr de pouvoir le suivre, ils ont le projet de se marier ensemble, mais un événement va bouleverser leur plan.

à 7 mois et demi le cœur du bébé a cessé de battre et je l’ai perdu. J’étais déjà séparée du père car je n’envisageais rien de durable avec lui. Je voulais avoir un enfant seule. Lorsque je suis tombée enceinte pour la deuxième fois, j’ai eu très peur pour mon bébé. Avec mon mari, nous n’avons pas douté du fait de le garder, il m’a soutenu devant mes doutes et mes incertitudes. Tout s’est bien passé et j’ai eu ma fille.

Vous avez eu votre premier enfant à 21 ans, était-ce par choix ou par accident ? C’est un bébé pilule, j’ai oublié ma pilule et je suis tombée enceinte tout de suite. C’était une évidence pour moi de le garder, j’étais avec mon mari depuis quelques mois et nous avions le projet de nous marier. Nous avons décalé le mariage et nous avons eu notre fille Vanina. J’ai, bien sûr, arrêté mes études d’esthétique, c’était trop dur de la quitter le matin, je pleurais souvent. Je suis donc devenue mère au foyer pour lui consacrer tout mon temps. Je voulais des enfants depuis longtemps donc je n’ai même pas réfléchi à « l’autre possibilité ».

Qu’ont pensé vos familles de votre choix d’enfant et de mariage si rapidement ? Il n’y a eu aucun problème avec nos familles, on était heureux, amoureux. L’âge n’a pas posé de problème, j’ai été soutenue par ma famille lorsque je suis tombée enceinte, car nous étions presque mariés. Notre second enfant, Tunaï, n’a bien sûr posé aucun problème. Les deux familles sont très heureuses.

Vous n’avez pas eu peur d’être trop jeune ? D’être trop jeune, non, absolument pas ! A 18 ans, j’étais amoureuse d’un garçon. Je suis tombée enceinte, mais

Et les amis ? (NDLR : un rire crispé suit la question) C’est ce qui a été le plus dur à gérer, les amis qui ne comprennent pas ce choix de vie. Pour nos amis, nous étions trop jeunes. Pour nos amis proches, il n’y a pas eu de problème. Mais les personnes tierces ont été blessantes parfois. La phrase que j’ai le plus entendu était : « vous êtes

Les jeunes parents, heureux d’accueillir Tunaï, leur petit dernier. © DR

encore avec le papa ? » ou encore « mais qu’est-ce que vous allez faire de votre vie ? », je passais pour une marie-couche-toi-là. Maintenant que vous avez une famille, comment envisagezvous l’avenir ?

Je suis confiante, avec mon mari, nous voulons un troisième enfant et nous sommes toujours aussi heureux. Maintenant que mes enfants ont grandi, j’ai repris une activité. J’ai ouvert ma propre entreprise de couture et création, ça me permet de travailler et de sortir un peu. Je suis pleinement heureuse et épanouie, je ne regrette à aucun moment mes choix. Propos recueillis par Clémence Faurisson

Aux Etats-Unis, l’émission qui freine les grossesses précoces Outre-Atlantique, le TV-show « 16 ans et enceinte », diffusé sur MTV, connait un vif succès : jusqu’à 3.65 millions de téléspectateurs suivent les aventures des jeunes Mackenzie, Jenelle, Chelsea, et de leur ventre qui s’arrondit au fil des épisodes. Selon une étude du National bureau of economic research, le programme aurait même contribué à faire baisser le taux de grossesses chez les jeunes, qui reste l’un des plus élevés parmi les pays développés. D’après les chercheurs, l’émission aurait fait chuter de 6 % le nombre de grossesses chez les adolescentes : sur les réseaux sociaux, après chaque diffusion, on observe une affluence de messages de jeunes filles qui se renseignent sur la contraception. Lancée en 2009, la série a été suivie d’un spin-of : «17 ans et maman ».


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Décryptage Sommes-nous la dernière

« L’homme qui vivra 1 000 ans est probablement déjà né », dixit le chirurgien Laurent Alexandre. © Clémence Faurisson

Transhumanisme, manipulations génétiques, cryogénisation : la science pourait-elle vaincre la mort, à court terme ? Certains travaillent déjà pour réduire la vieillesse à une simple maladie, qu’il suffira de soigner. « Si Dieu n’existe pas, alors tout est permis », a écrit Dostoïevski. Alors seul maître du monde, l’Homme pourrait-il vaincre la mort ? Les hommes, grâce à leur intelligence, à leur science, à leurs recherches, semblent désormais capables de bien des exploits. Un rapide regard sur le passé permet déjà de s’apercevoir du chemin parcouru : en 1750, l’espérance de vie d’un homme en France était de près de 25 ans ; aujourd’hui, elle est supérieure à 80 ans. Une durée de vie multipliée par trois en l’espace de 250 ans. Et si la courbe se prolongeait sans limite ? Un natif de l’an 2250 pourrait vivre deux fois centenaire. A moins que la nanotechnologie permette déjà

de réparer les cellules, alors la vie n’aurait quasi plus de limite. Mais la classe scientifique est divisée sur ce sujet, et les experts qui défendent l’hypothèse de la vie éternelle sont peu nombreux. Parmi eux, on compte Laurent Alexandre, le fondateur de Doctissimo. Selon ce chirurgien, diplômé de Sciences po et de l’ENA, « l’homme qui vivra 1 000 ans est probablement déjà né ». Une « biorévolution » serait en marche, notamment grâce au séquençage ADN, une méthode qui en est à ses balbutiements, mais qui pourrait se généraliser d’ici 20 ans. Le procédé permet, en lisant l’ADN, de connaître les prédispositions pathologiques d’une personne.

Rappelons qu’il y a moins de deux mois, le transhumanisme semble avoir fait un bond en avant, grâce à la greffe d’un cœur artificiel sur un homme de 75 ans. Une réussite française, une première mondiale. Il n’en faut pas plus pour imaginer déjà les perspectives qui seront possibles avec des organes artificiels, qui pourront servir de pièces de rechange pour des malades. Et l’immortalité, même Google s’y intéresse. Après la voiture sans conducteur et les lunettes à réalité augmentée, le géant de Mountain View se tourne vers la médecine, en créant une structure indépendante en septembre dernier : Calico. Placé sous la direction d’Arthur Levinson, l’un


Décryptage

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génération de mortels ? des pionniers des biotechnologies, l’organisme a pour but de se lancer à la quête de l’immortalité, par des moyens qui restent néanmoins flous. Contrairement aux laboratoires pharmaceutiques classiques, Calico veut se consacrer à la recherche à long terme, à grands coups de millions de dollars. Larry Page, le PDG et cofondateur de Google, avait ainsi expliqué au Times Magazine que les ambitions de Calico vont au-delà de

ce qu’il est possible d’envisager : « Si on résout le cancer, on ajoute environ trois ans à l’espérance de vie moyenne. On pense que résoudre le cancer serait ce truc énorme qui changerait le monde. Mais quand on prend un peu de distance on voit que, oui, il y a énormément de cas tragiques de cancer, et c’est très très triste, mais, globalement, ce ne serait pas une si grande avancée que ça. » La prise de distance, c’est aussi le credo des défenseurs de la

cryogénisation. Quelques riches Américains ont déjà fait congeler et conserver leur corps à un prix exorbitant. Un procédé qui détruit l’organisme et le cerveau. Et ce, de manière irréversible ; du moins, tant que la biologie ne fait pas un saut fulgurant, ce qu’elle fait tous les jours. Alisson Fornage

« Le corps n’est pas une voiture » Hugo Aguilaniu. Scientifique, chercheur au CNRS et à l’ENS Lyon.

© 50 emais.com

Pensez-vous, à l’instar de Laurent Alexandre, que le premier homme à vivre 1 000 ans est déjà né ? C’est loufoque. Mais il y a malheureusement des scientifiques qui pensent que le vieillissement est une forme de maladie. Ils pensent que l’Homme est comme une voiture, et qu’on pourra en changer les pièces sans limite. Mais un organisme n’est pas une voiture, on ne le contrôle pas si facilement. Peut-on, grâce à la science, lutter contre le vieillissement des cellules humaines ? Le vieillissement, c’est la somme de plusieurs facteurs. D’abord l’environnement, donc l’air, la

façon de vivre, tout cela va avoir un impact. Et ensuite, il y a les prédispositions génétiques, qui varient selon les gens. Ainsi, si on a des prédispositions favorables, mais une hygiène de vie déplorable, on ne vit pas longtemps. Mais quand on a les deux, on peut arriver à un âge très avancé. On estime l’importance des prédispositions génétiques à 30 ou 40 %, le reste dépendant de notre environnement. Des mutations génétiques ont été testées sur des animaux, et ont permis d’augmenter sensiblement leur durée de vie. L’expérience a l’air de fonctionner également sur le singe, mais aucun laboratoire pharmaceutique n’a les moyens financiers de lancer une vaste étude clinique sur l’Homme. L’économie n’est pas tournée vers la recherche sur plus de 50 ans. Peut-on imaginer qu’un jour, la science sera capable de créer un organe pour un patient, à partir de quelques-unes de ses cellules ? Pour faire un tissu en laboratoire, on se base sur des cellules souches qui, elles, peuvent générer des cellules de plusieurs types. Pour le moment, on sait produire de la peau et du sang, mais cela reste rare, la

thérapie cellulaire concerne surtout les grands brûlés. Alors si on sait produire de la peau, pourquoi pas des organes particuliers ? On s’en approche. Mais les structures plus complexes, comme un rein, on n’y est pas encore, car il faut trouver quelles différentes cellules souches utiliser pour le faire pousser en laboratoire. Autre difficulté : l’Homme a des tissus qui se régénèrent très bien, comme le foie, et d’autres pas du tout, comme les neurones. Le mythe de la cryogénisation pourrait-il devenir une réalité scientifique pour repousser les limites de la vie ? On ne sait pas faire pour le moment, on sait que ça ne marche pas. Ce n’est pourtant pas la congélation qui abîme le corps, mais la décongélation. Un corps décongelé est en très mauvais état. Par exemple, quand on fait une transplantation, les organes prennent parfois l’hélicoptère, mais on ne les congèle jamais. En effet, chez l’Homme, le seul stade où la congélation est possible est le stade embryonnaire. Après, le niveau de complexité de l’organisme est tel, que les tissus sont détériorés. Propos recueillis par Alisson Fornage


Polémique

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Facebook, le réseau (tout) public Plus d’un milliard de membres, et un créateur, Mark Zuckerberg, érigé au rang d’icône par bon nombre d’internautes. Facebook a récemment fêté ses 10 ans, le 4 février et rares sont encore les êtres humains à ne pas connaître, de nom au moins, le réseau social. Malgré son gigantisme et sa (bonne) santé économique, Facebook doit encore régler l’enjeu majeur des problèmes de confidentialité et de protection de la vie privée.

« A

vec votre accord, une entreprise ou une autre entité pourra rémunérer Facebook pour l’utilisation de votre nom, la photo de votre profil et les informations vous concernant, sans aucune compensation ». Voilà le message qu’ont découvert les « followers » américains en fin d’année dernière lors de leur mise à jour Facebook. En plus des clichés gênants ou autres usurpations d’identité, ils doivent maintenant faire attention au réseau lui-même, qui veut utiliser leur image à des fins publicitaires. « Un scénario qui pourrait se reproduire dans l’Hexagone », expliquait Facebook France fin 2013. Et pour cause, avec plus d’un milliard de personnes inscrites, Facebook est l’un des plus grands panneaux d’affichage publicitaire dans le monde. Fin 2013, le réseau social affichait des revenus publicitaires en progression de 76 % par rapport à l’an dernier, soit 2,34 milliards de dollars. Un tiers de son chiffre d’affaires de 2013.

Des followers prudents

La vie privée, les « followers » y pensent aussi. Sans être obsédés par la protection de leurs données personnelles, ils tentent au maximum de garder le contrôle sur leurs publications. « J’essaye de faire une utilisation intelligente de Facebook. Je publie peu de choses qui pourraient vraiment me nuire et j’évite les applications qui demandent l’accès à mon profil », explique Diane, 22 ans, étudiante en droit. Jonathan, 25 ans,

Facebook, considéré malicieusement comme le « 3e état le plus peuplé du monde », a fêté ses 10 ans. © Pierre Maier

monteur/cadreur souligne aussi le côté presque « voyeur » du réseau social, qui ne le dérange pas : « Je trouve que Facebook a augmenté notre curiosité. On veut toujours savoir ce que font les gens, ce qu’ils pensent de nous. Mais il ne faut pas être hypocrite, si on a signé le contrat, c’est que l’on a pris connaissance des clauses. On savait à quoi s’attendre ». Johanna est plus dubitative sur la question : « Récemment j’ai des statuts qui ont été automatiquement rendus publics, ça m’a valu quelques soucis au niveau professionnel. Il m’arrive moi-même de traîner sur des profils d’amis. Pour peu qu’ils soient sur Facebook depuis quelques années, on tombe parfois sur des perles... » La question de la vie privée est en tout cas prise au sérieux au niveau international. Chaque année depuis 2007, se tient la Journée européenne de la protection des données personnelles, organisée par le Conseil de l’Europe. Le but ? Alerter les citoyens de l’Union sur le

respect et la protection de leur vie privée. « Les citoyens européens ne sont pas encore assez critiques vis-à-vis des services qu’ils utilisent, surtout quand ils sont gratuits, et un changement de mentalité est nécessaire », analyse Peter Hustinx, contrôleur européen de la protection des données. En France, la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés), a récemment mis en ligne un espace d’information dédié à la gestion des problèmes de vie privée les plus souvent rencontrés sur Facebook. L’Europe planche d’ailleurs sur un projet de loi, destiné à renforcer la protection des données privées et personnelles de l’internaute. Ce dernier pourrait être adopté en 2015. Pierre Maier

Retrouvez notre analyse sur les rumeurs du net


Interview

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Emploi : « Il y a de la place pour tous » La recherche du premier emploi effraie, inquiète. La crise économique ne pousse pas les jeunes diplômés à l’optimisme. Le 10 du mat’ a rencontré Isabelle Blin, DRH de RAS Intérim et spécialisée dans le recrutement. Elle nous a délivré les astuces pour se sortir d’un tel guêpier.

Isabelle Blin, DRH, est relativement optimiste quant à l’accessibilité du marché de l’emploi. © Pierre Maier

Une fois diplômé, est-on même si le job en question n’a rien condamné à une recherche à voir avec l’objectif professionnel de d’emploi longue et fastidieuse ? base. Pour rester sur la question du Je ne pense pas que cette recherche réseau, les sites tels que Viadeo et soit si difficile. Il n’y a pas de différence LinkedIn ne sont, à mon sens, utiles notoire entre les jeunes diplômés que dans le but de renforcer un et les actifs en cours de carrière. Il réseau physique. y a des opportunités qui peuvent se créer quels que soient l’âge et le diplôme. Le « Il faut se mettre en danger jeune candidat doit parvenir à se mobiliser pour réussir » et à faire fonctionner un réseau. Il doit également monter un projet crédible et bien Est-il concevable d’orienter sa défini. Bien entendu, un actif aguerri recherche d’emploi uniquement dispose de plus de repères, mais à Lyon ? globalement, il y a de la place pour Encore une fois, tout dépend du tous sur le marché de l’emploi. secteur d’activité recherché, de la formation et du marché. Lors d’un Est-il conseillé de trouver entretien, il faudra justifier de cette un petit boulot durant cette non-mobilité sous peine de vous le recherche ? voir reprocher. Un étudiant en chimie Il est toujours bon pour un jeune à Lyon aura tout intérêt à poursuivre diplômé d’avoir un petit boulot sa recherche ici. Mais ne pas quitter durant la recherche. Mais pas à temps son cocon reste handicapant. Le complet. Il est indispensable de rester marché du travail est tel, qu’il faut en contact avec le monde du travail. se mettre un peu en danger pour De plus, cela peut ouvrir un réseau, réussir.

Est-il judicieux de postuler dans une autre branche ou un poste inférieur aux qualifications ? Un candidat se doit d’être polyvalent et d’accepter de prendre des risques. Un entretien en entreprise est différent d’un entretien en cabinet de recrutement. L’intermédiaire cherchera généralement un profil qui colle parfaitement aux attentes du client, alors que l’entreprise peut avoir une vision à long terme dans le recrutement d’un jeune diplômé. Aujourd’hui, il occupera une fonction différente de ses acquis ou à un échelon moindre. Mais ce candidat reste un pari sur l’avenir. Des astuces pour être performant lors d’un entretien ? Sans être caméléon, il faut s’adapter à tout type d’interlocuteur. La préparation de l’entretien est fondamentale pour gagner en crédibilité. Au niveau de la gestuelle, on ne peut parler d’un critère particulier. Rester naturel et posé, c’est un peu bateau, mais c’est ce qui marche le plus. L’écoute est une qualité indéniable. La prise de notes fait également bon effet. Par contre l’humour est à proscrire, sauf si le recruteur fonctionne comme cela. Dans tous les cas, la mesure est maîtresse de raison. Une lettre de recommandation peut être un plus indéniable en fin de processus de recrutement. Propos recueillis par Mathieu Portogallo


Portrait

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« Courir après le RMI et la CMU, ce n’est pas une vie » Souvent délaissés, surtout oubliés, les sans domiciles fixes sont de plus en plus nombreux. Alors que la société ne leur offre guère de perspectives, ils tentent de subsister malgré tout. Alain André, 53 ans, en grande difficulté, a accepté de se confier au 10 du mat’.

L’

ambiance est un peu pesante, Alain André boit son café en silence. On ne parle pas ici de timidité mais plutôt de pudeur. Difficile en effet de se livrer quand la vie ne vous a fait aucun cadeau. Alain André ne vient pas de la DASS, ni d’une famille à problèmes. Des parents mariés, un père pompier, une mère secrétaire médicale. Et des études menées à Lyon sans encombre, bien qu’il ait stoppé son cursus en terminale. Il enchaine les boulots et globalement avec succès. Une continuité professionnelle instable découlant d’un choix personnel : « J’ai Alain André, SDF depuis une quinzaine d’années, éprouve toutes les peines du monde à s’extirper du cercle vicieux de la rue. © Mathieu Portogallo commencé à bosser au sein de la Maison Rousseau, ma polyvalence était appréciée. Je travaillais à la vente, aux rompu, je suis tombé dans un cycle je n’ai même plus de quoi soigner mes cuisines. Tout était consacré au boulot et dépressif qui ne m’a jamais réellement dents. J’ai fait diverses tentatives de suicide que j’assimilerais plus à des quitté depuis ». je gagnais bien ma vie ». appels à l’aide ». Alain sort d’un Mais le mot « bougeotte » séjour à l’hôpital du Vinatier, la seule revient constamment dans son récit. « J’ai voulu « A quoi se raccrocher dans une solution selon lui pour reprendre un peu pied. « Je n’avais guère le choix. tout plaquer pour découvrir telle situation de perdition ? » Aujourd’hui, je vis de petits boulots, autre chose. Sur un coup parfois des amis m’offrent l’hospitalité, de tête, je suis entré dans parfois ce sont les centres d’accueil, mais l’armée. Un épisode assez La dépression engendre alors des le quotidien y est rude ». Malgré tout, douloureux, puisque je ne me suis jamais troubles psychotiques handicapants. Alain reste positif. « Je suis très croyant intégré dans un système disciplinaire et « J’ai cherché refuge chez ma mère. et je veux croire à des lendemains plus strict qui ne me convenait absolument pas ». Après diverses expériences Mais elle n’a pas compris ma détresse heureux ». Mathieu Portogallo dans l’agro-alimentaire, il se lance et m’a mis à la porte. Je suis entré alors Retrouvez dans des études paramédicales dans un cercle vicieux. Plus de revenus notre article sur et trouve dans cette branche une réguliers, plus d’assise sentimentale et les jeunes SDF certaine stabilité. « J’avais tout ce plus de soutien familial. Le début de la fin dont un homme puisse rêver : un pour moi ». La suite, Alain la dépeint appartement décent, une femme vivant avec beaucoup de cynisme. « A quoi à mes côtés, une relation familiale stable, se raccrocher dans une situation de bien que mon père soit décédé lorsque perdition pareille ? A personne, et ni à la j’avais 23 ans. Mais le jour où j’ai perdu société d’ailleurs. Courir après le RMI, la mon emploi tout a basculé. Mon amie a CMU, ce n’est pas une vie. Aujourd’hui,


La photo de la semaine © Pierre Maier

À Lyon, on fête aussi les trente ans du Mac De l’eau a coulé sous les ponts depuis le lancement du Macintosh 128k, le 4 février 1984. L’ordinateur mis au point par Apple a fêté ses 30 ans cette semaine. L’occasion pour les Gônes du Mac de ressortir quelques pièces de collection. Cette association lyonnaise d’une cinquantaine de membres, presque aussi âgée que le Macintosh (25 ans), propose des rencontres hebdomadaires destinées à « apprendre comment utiliser son Mac correctement, dans différents registres », explique avec passion son président, Gilles Perdreau. Cette semaine est par exemple consacrée à la gestion et l’optimisation des fonctionnalités sonores d’un Mac.

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J’ai testé

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Taille de barbe : pour Avant de commencer, je tiens à m’excuser auprès des femmes, des imberbes, des adolescents prépubères et tous ceux qui ne seraient pas directement concernés par des problèmes de pilosité faciale. Il est possible que pour vous, cet article soit d’un intérêt très limité. En revanche, pour les messieurs s’inscrivant dans le sillage des Demis Roussos et autres Guillaume Canet du dimanche, ces quelques lignes vous sont directement destinées.

F

orce est de constater que depuis quelques années, la barbe dite de « trois jours » est redevenue une tendance incontournable chez l’homme. Malheureusement, cette dernière demande un entretien non négligeable pour ne pas devenir au fil des semaines, la barbe du père Fouras. Face à l’essor de ce nouveau business, plusieurs barbiers ont ouvert les portes de leur salon à Lyon. Certains coiffeurs ont même revu leur offre, afin de proposer un service de taille de barbe. C’est notamment le cas chez « BC coiffure », dans le 9e arrondissement, à 300 mètres du métro Valmy.

Histoire d’avoir la barbe à papa

Le maniement du coupe-choux (couteau de rasage), un art à part entière qui nécessite précision et dextérité. © Pierre Maier

lotion lors la coupe. Il s’est contenté Tout d’abord, prévoyez quinze de me verser un peu d’eau sur les minutes pour une taille, et une dizaine joues. Un vrai barbier prête plus de minutes pour un rasage à blanc. d’attention à ce genre de détail. Car Me concernant, j’ai préféré jouir d’un il suffit d’attendre quelques minutes entretien de la barbiche. En premier pour sentir la peau s’irriter. En effet, lieu, le ténor du coupe-choux vous des petits boutons apparaissent juste demande la longueur de poils que en dessous de la barbe. Cela reste vous souhaitez garder sur le visage. bien évidemment, un détail, mais qui En fin connaisseur du sujet, j’ai tout a son importance. Le prix de suite répondu : de la taille, « moyen » . Après coup, le résultat Un vrai barbier porte plus quant à lui, est plutôt paraît plutôt honnête même d’importance aux détails abordable . Comptez si la différence 7 euros n’est pas vraiment flagrante avec la barbe de départ. pour la coupe d’une barbe de trois Néanmoins, concernant l’exécution jours et 13 euros pour un rasage de la taille, certains éléments peuvent intégral. Chez un barbier lyonnais, laisser perplexe. A aucun moment, le ces deux mêmes prestations peuvent coiffeur n’a protégé ma peau avec une atteindre les 20 euros. Au final, mon

ressenti est plutôt mitigé. Même si le prix reste relativement avantageux, je ne peux m’empêcher de penser que j’aurais pu faire exactement la même chose, seul, avec une tondeuse. À bon entendeur… Corentin Porcheron

BC coiffure : 24, rue Saint-Pierre de Vaise, Lyon 9e Du lundi au vendredi de 9 à 19 heures, le samedi de 8 à 18 heures Le salon ne prend aucune réservation Tarif, coupe de 3 jours : 7 € Tarif, rasage intégral : 13 € Adresse : 18, rue d’Algérie, Lyon 1er


pour vous

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une coupe au poil Le Petit Paumé a établi un top 5 des meilleurs barbiers lyonnais : Atelier Vintage 15, rue de la Part-Dieu, Lyon 3e Du mardi au vendredi de 9 à 19 heures, le samedi de 8h30 à 18h30. Tel. 04 78 62 75 29 Tarif rasage : 18 €

Avant, pendant, après... Le résultat est plus que correct, bien que quelques légèretés sur les finitions restent à déplorer. © Pierre Maier

20 Barber Shop 20, place de la Croix-Rousse, Lyon 4e Du mardi au vendredi de 9 à 19 heures, le samedi de 8 à 19 heures, le dimanche de 9 à 12 heures. Tel. 04 26 18 26 00 Tarif rasage : 15 € Orlando Coiffure 4, quai Fulchiron, Lyon 5e Du mardi au vendredi de 9 à 19 heures, le samedi de 9 à 18 heures. Tel. 04 78 37 71 08 Tarif rasage : 17 €

Retrouvez le diaporama du « J’ai testé »

Little Barber 18, rue d’Algérie, Lyon 1er Du mardi au jeudi, de 10 à 19 heures, le vendredi de 10 heures à 20h30, le samedi de 9h30 à 20 heures. Tel. 04 78 23 84 60 Tarif rasage : 15 € Daniel C. 40, rue Sala, Lyon 2e Du mardi au vendredi de 8h30 à 19 heures, le samedi de 8h30 à 18 heures. Tel. 04 78 42 64 47 Tarif rasage : 25 €


Les bons plans

Notre coup de coeur

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© Lesideesrestos.fr

L’Antre Autre, arty et familial

S’il existait une palme de la « coolitude », ce petit caférestaurant à deux pas des Terreaux la remporterait haut la main. Dans ce lieu, un brin bobo, tenu par la pétillante Maguelone, se retrouvent les habitués comme les touristes de passage. L’ardoise, le soir, présente des plats tout simples

aux accents de voyage : croquemonsieur coppa-mozzarella, salade de lentilles à l’humus… L’aprèsmidi, vous pouvez vous installer avec un thé sur l’un des fauteuils multicolores. Au plafond, des proverbes du monde entier. A l’étage, une salle se dévoile où se retrouvent certains des artistes du quartier. Car à l’Antre-Autre, on ne vient pas que pour manger : toute l’année, Maguelone propose des animations pour tous les goûts : café-concerts, sophrologie, ateliers d’écriture… Bref, du plaisir pour les papilles et pour l’esprit. Prix : assiette du pèlerin : 8 €, assiette des gourmands : 13 €. L’Antre Autre, 11, rue Terme, Lyon 1er. Du mardi au samedi de 11h30 à 23 heures, le vendredi de 14h30 à 23 heures, le dimanche de 11h30 à 18h30.Tél. 04 72 07 89 96.

Candy Cookie Boulevard, 20, rue Lanterne, Lyon 1er. Du lundi au samedi de 11h45 à 19 heures, le dimanche de 16 à 19 heures.

©amonavislyon.wordpress.com

Candy cookie : ch’est chuper bon

Le cupkake, c’est LE gâteau régressif venu des US en vogue depuis quelques années. Et Lyon n’échappe pas à la règle : pour les amateurs de mignardises délicieuses surmontées de crème au beurre, il y a Candy cookie. Le salon de thé coloré propose un large choix de cupcakes, cheesecakes, cookies et sirops pour arroser le tout.

Des Puces et des hommes

© DR

Non loin de la laideur et du tumulte de la ville, existe pourtant un endroit hors du temps. Ici, le désordre est source de raffinement, et la valeur d’un objet ne se résume pas à une étiquette. Nous sommes aux Puces du canal, à Villeurbanne, un lieu fréquenté autant par les passionnés de bibelots, que par les amateurs de vieillot, les étudiants bobos, les familles de badauds, ou les couples d’intellos. Le jeudi, de 7 heures à midi, le samedi (30% des marchands) de 7 heures à midi, le dimanche de 7 à 14 heures.Tél. 04 72 04 65 65.


de la rédaction

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par A.M, A.F et L.F

Best I Ever Had, le bistrot new yorkais

© lyonresto

Avec aujourd’hui quatre restaurants à Lyon, « Bieh ! » a fait sa place parmi les nombreuses adresses qui proposent des spécialités américaines. Burgers, bagels, pancakes, donuts… Il a le choix dans les garnitures (plusieurs bagels et burgers végétariens), des recettes originales et assez généreuses que ce soit pour les desserts ou les formules. Mention spéciale pour leurs frites et leurs salades, de très bonne facture . Restaurants présents sur la Presqu’île (4, rue Tupin), à Vaise (8, rue de la Navigation), dans le 6e (77, cours Vitton) et dans le 2e (49, rue de la Bourse).

« Bon réveil » vous livre votre petit-déjeuner tous les jours ! Il pleut mais vous avez envie de croissants ce matin ? Vous pouvez commander ce qu’il vous plaît chaque jour et sélectionner votre formule. Un majordome est là pour vous combler. La décoration est soignée : certains extras sont agréables comme la rose rouge ou le plateau, mais tout cela a un coût (29 € la formule la moins chère). Une bonne idée pour les jours qui sortent de l’ordinaire ! http://www.bonreveil.fr

A oublie

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Le Comptoir de la Bourse : trop c’est trop !

Une décoration digne des plus grands palaces, le Comptoir de la Bourse respire le luxe et la volupté. Mais c’est une déception. A soirée exceptionnelle, cocktail exceptionnel. Nous misons alors sur le soft « façon tarte au citron ». Grossière erreur, l’acidité du citron est imbuvable, même en rajoutant du sucre, cette boisson est ratée. Pour notre ami, même déception : son gin est servi dans un minuscule verre, mais la décoration, une fois de plus, impressionne… Sauf qu’il n’y a rien à boire ! Côté ambiance, la musique est forcément branchée mais si forte qu’on ne s’entend pas. Bref, inutile d’y perdre votre temps. Comptoir de la Bourse, 33, rue de la Bourse, Lyon 2e. Tél. 04 72 41 71 42.

© monweekendalyon.com

© bonreveil.fr

Pour un petit déjeuner de roi


L’agenda

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A ne pas manquer

Théâtre la Maison de Guignol, 21 h 30 : Mon mariage, mes amis, mes embrouilles : Léon, le quadragénaire, s’apprête à se marier avec un mannequin. Tarifs : 12 à 18 €.

Transbordeur, 23 heures : Kill The Noise et autres pontes de la scène Dubstep vont enflammer le Transbo pour un set exceptionnel.

Café des Tontons flingueurs, 19 h 30 : Love-trotters : cette comédie met en scène un couple d’aventuriers qui a décidé de faire le tour du monde.Tarifs : 10 à 17 €.

Marché Gare, 22 h 30 : And so I watch you from afar : le groupe de rock irlandais poursuit sa tournée triomphale et s’arrête à Lyon.

© lyon.aujourdhui.fr

Info UPI

Jeudi

Théâtre de la Croix-Rousse, 20 heures : Tender Land : pendant la Grande Dépression, aux USA, un enfant quitte ses parents pour réaliser sa propre vie. Tarif : 30 €.

Le Transbordeur, 20 heures : Kavinsky : le DJ français arrive à Lyon avec ses platines. Sa « french touch » très typée eighties et son tube Nightcall ont fait sa renommée.

Et aussi...

Vendredi

© Lyonnews.com

et autres seront comblés. Ils pourront chiner et trouver des objets rares : aussi bien des vêtements et accessoires de marques que d’autres objets vintage plus accessibles. Pour les nostalgiques, les collectionneurs et les curieux, le salon Lyon Vintage est incontournable.

L’Auditorium, 18 heures Roméo et Juliette : la pièce mythique de Shakespeare revisitée par l’opéra d’Hector Berlioz. Tarifs : de 26 à 56 €.

Samedi

© Etsy.com

Le salon Lyon Vintage : samedi et dimanche, à partir de 10 heures : La 3e édition du salon d’objets vintage revient au Double mixte à Villeurbanne ce week-end ! Les amoureux des meubles rétro, vêtements, vinyles, affiches de cinéma

Amphithéâtre Salle 3 000, 20 h 30, Dani Lary : ce spectacle mêle magie et comédie musicale. Le magicien présente son nouveau spectacle « Retro Temporis », Tarifs : de 25 à 55 €.

© Mycontact.fr

Complexe du Rire, mercredi, 20 h 30 : Dans ta bulle : un trio de comédiens qui interprètent des personnages tendres qui vont de rencontres en rencontres. Tarifs : à partir de 15 €.

Eurexpo, du jeudi au dimanche : Le Mondial des métiers : la 18e édition du Mondial des métiers a lieu comme chaque année à Eurexpo. Le thème phare cette année ? L’égalité femmes/hommes.

Théâtre Les Vedettes, jeudi, 20 heures : Petit déjeuner en supplément : Maud se réveille dans un lit qui n’est pas le sien avec un homme qu’elle ne connaît pas. Et lui non plus...Tarifs : de 12 à 15 €.

Université Lyon III, lundi, : Concours « A l’affiche » : les étudiants devront recréer les affiches de cinq films cultes pendant un shooting photo. Inscriptions jusqu’au 9 février.

Vive les langues étrangères

Du 3 au 14 février, l’infothèque met en avant de nouvelles méthodes pour l’apprentissage des langues étrangères : l’acquisition de nouveaux romans classiques et contemporains, en anglais (Oscar Wilde, Le discours d’un roi, etc.), mais surtout des méthodes d’apprentissage 100 % audio en allemand, anglais, espagnol, italien japonais, arabe et chinois. L’infothèque propose près de 600 ouvrages en 10 langues étrangères. Le prochain événement de l’infothèque concernera le bien-être au travail.


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