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TSA
Tsi-ouFotiÉ,
TSA
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m. Voy. Eatsa-oufolié
s.
:
Dans la langue des Troubadours, No me cal, no me chait. (Gram. Rom., pay. lOy.
Bassinoire.
) Ts*-ocio-Pa>so, s. f. Littéralement, Chauffe-panse. Grande plaque de fer fondu, destinée non-seulc- TsA-ocvE, vo, adj. Qui n'a plus ou qui n'a guères de cheveux Chauve, du latin Caivus. [ Ce mot nicnt à conserver la maçonnerie du contre-cœur n'est guères usité dans le patois; nous disons d'une cheminée, mais encore à renvoj'er la chaN'o pu de pia-ous, ou bien O lo testa piotado leur Contre-cœur , PliKjue. On dit d'une perou Re^scolado. sonne qui ne bouge pas, qui ne se donne aucun mouvement L'ovés oli couino uno tsa-oufo- TsArpo, s. f. Ornement dr'égli.se, sorte de long et pamo; vous l'avez là, ne bougeant pas plus qu'une ample manteau qui descend jusqu'aux talons plaque de cheminée. Chape. :
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[On
parloit beaucoup autrefois, à Tulle, de lo tsappo do-ous cestous. C'étoit un vieux ornement asse^ riche pour le temps où il avoit été fait, qui paroissoit remonter à plusieurs siècles. On ne le montroit guères au peuple; aussi disoit-on proverbialement d'une personne (|ui melloit rarement un habit O so-outa lo tuapo do-ous cestous. J'ai bien vu celte chape , mais je n'y ai rien trouvé qui pût la faire appeler do-ous Cestous.
TsA'-OBFo-PÉ , s. m. Litiéralement , Chauffe-piecl. Boîte doublée de fer et percée de plusieurs trous dans laquelle on introduit un peu de braise recouverte de cendres, pour se tenir les pieds chauds :
Chauffirette, Chauffe-pied.
(W.
,
Gatt.
)
L'habitude que les femmes de nos villes ont contractée de se servir du chauire-pied, leur fait préférer cette manière de se chaud'cr au meilleur feu. Tsi-oupBE , s. m. Espèce d'arbre Charme , du latin Carpinus. Sans compter son utilité pour le charronnage, c'est peut-être notre meilleur bois :
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On
dit à un jeune homme <|ui se destine à la prêtrise^ mais qui paroît trop éveillé pour prendre un état
aussi grave : Quan lu .-.eras preslrc, te n'ira-i. leva lo tsapo o ùeto fourtso; quand tu seras prêtre, j'irai te lever la chape avec une fourclie.
à brûler.
TsA-ornE, v. Falloir. Il est irrégulier, et on ne s'en .sert qu'à la troisième personne Me tsal oco ; TsopiÉ, s. m. Deux [)réfres ou dcix chantres se promènent dans le choeur des églises pour mainil me faut cela. tso-ougu te-i oiia ; il a fallu tenir la régularité dans le chant ; ils sont revêtu» y aller. Tso-ottro zou fa; il faudra le faire. Quan de chapes, et, en patois, cela s'appelle fa Tsopié. tso-ou(jesso de ma-i ; quand il faudroit encore Si, au-dehors, deux personnes se promènent à-peudavantage. Voy. les mots Tnobe et Tsohi qui ont près de la même manière, on dit Fo-oii tsopU. plusieurs temps égaux. :
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Quand
TsA-otJsso , s. f. Yétemcnt qui sert à couvrir la et le pied : Bas.
jambe
la volaille laisse
tomber
ses ailes par foiblesse
ou maladie, elle ressemble un peu à un choriste revêtu de sa chape, et la ménagère dit Mous tsopous sous mola-oudes , fo-ou tsopiés ; mes chapons sont malades , ils baissent l'aile. ] TsAR, s. f. Substance molle et sanguine qui est entre la peau et les os de l'animal Chair. y/-i pourla de 1>ouno tsar de lo plasso ; j'ai porté de bonne viande de la boucherie. Ot/uelo fenno o de tielas tsars; cette femme a une hclte (Jianiurc , une Charnure vive. (Ae. , Gatt.) [ A -i fre entre tsar et (juer ; j'ai des frissons entre la peau et la chair. Esf>e coumo lo tsar e l'ounglo, signifie, littéralement, être comme la chair et l'ongle; et, au figuré, être lié d'une amitié étroite, j :
[
Autrefois nous
à
ne portions que des bas
tricotés
(à l'exceplion des bas de soie); il en beancouj) d'ouvrage pour les femmes. liiie mère de famille employoit des ouvrières qui ji'avoient d'autre état que de faire des bas, et fa lo tsa-ousso donnoit à vivre comme Fiota so counoulio. 2 l'aiguille
résulloit
[ÏSA-orsso, s. f. Feutre préparé à travers duquel nous passons le verjus et les autres liqueurs qu'on fait dans les ménagea.]
Dans le patois, première personne du présent de l'indicatif du vieux verbe françois Chaloir , qui ne s'emploie dans le françois qu'à Ja troisième personne du singidier, dans cette
TsA-ODTi. '
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[
TsA» DE PooLo, s. f. Contraction de l'épiderme. Il paroît quelquefois sur la peau de petites inégalités qui la font ressembler à la peau d'une poule plumée. Cela est ordinairement occasionné par Taction d'un air froid et humide; mais le saisissement qu'occasionne une frayeur subite produit aussi quelquefois cet accident ^e-t vcngu toit tsar de poulo; j'ai été tout transi. ]
phrase Il ne m'en chaut; pour dire, il ne m'imporle. Ce qui se dit, dans le patois A'om m'en tsa-outi gaire , du lalin Calere dont les anciens se" sont servis à-peu-près dans la même signification. Voyez Stace, dans sa Thébaïde rcr* 2j(; et 260 Tutus aiulire calens. Beltator tmtii cat-ct deits. L'italien dit aussi Calere, se TsA» ou TsARRE, S. m. Car ou Carre. Mots qui, soucier; nou mi cak, je ne me soucie point. dauii certains cantons , signilieul ce que dans les :
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