Nicolas BÉRONIE & Joseph-Anne VIALLE - Dictionnaire du patois du Bas-Limousin (Corrèze)

Page 28

,

,

du Cangc, Un

rifurc (le gland) les buvécs d'eau chaude avec les navets, les carottes, etc. Et à l'art. Ballet, pelli-

BOD

BOC Blcsto signifie dans le Limousin, dit toupet de cheveux ou de barbe.

Bliiç, s. m. Assemblage de plusieurs choses. Gros ji;orceau de pierre ou de marbre brut. —Bloc, s. m. Bioc, qui se trouve avec la même signification dans les langues allemande, flamande, angloise, paroît èlre d'origine teutoniquc. ( Gattel. )

1]lo-od,

s.

cule qui enveloppe le grain On la donne en buvéo aux vaches. Buvée n'est ni dans l'Ac. ni dans W. :

a.

m. Espèce de

plante.

Nous disons de lo bocado, en parlant des alil'on a mêlé plus d'eau qu'il ne falloit. Lavage, s. m. Cette soupe n'est pas faite, ce n'est qu'un lavage , qu'un mauvais lavage. ( Acad. ) On trouve dans Lac. Peirado , buvée pour les cochons. Voy. fioulliaco 2.

mens où

Voy. Bovorda.

Br(ii;A, V. n.

7

— Bouillon ilanc.

Baccfianat, ne se prononce pas. Lieu planté BoccÔNAr, , s. m. Grand bruit, tapage. s. m. Vn grand bacchanal, fairv du Ùucclianal. s. m. Bois de cent arpents. Le dans le François signifie également la 2. Débauche faite avec grand bruit. Bacchanale substance dure des arbres, et un lieu planté d'ars. f. Ils ont fait t'acchanale. Ils ont fait une hacbres. Dans le patois, ces deux acceptions sont trèschanatc qui a duré toute la nuit. ( Ac.) Prononcez distinctes. Dans le piemier sens, nous disons d'é-i éacanal, hacanalc. Ces mots dérivent des liacou del bo-i. Du hois. Le Prov. , le Langued. ch anales , s. f. plur., féie (juc les Payons instiplusieurs déparlemens l'Ital. , teij>u> ; l'E.sp. icyiia. tuèrent en l'honneur de Bacchus. Dans les premiers Dans le second sens, on dit un ùo ou un ios. Un temps , elles furent célébrées fort simplement ; i>ois. De bos viennent boctuje , hosqiiet. Dos dérive, mais, dans la suite, on les célébroit avec toutes suivant quelques-uns, du grec hosko , paître, sortes de débauches. parce que le bétail va paître dans les bois. D'autres le Ibnt venir du Flamand ùosc , qui signifie égale- BocLA , V. a. Bâcler, v. a. Voy. Acad. Il a les mêmes acceptions (jue dans le François. ment du dois et tin ùois. Fermer

Bo ou

Bos,s.

d'arbres, mot bois

m,

~

L's

Bois,

,

Jj >Lkr

ou BOBi-ou,

s.

m.

Nom "qu'on

donne à

tout

insecte en général. 2.

.Animal dont on fait peur aux enfans. LotipEn Provenç. et en Languedoc. , on dit popo-ou , popa-ou. On appelle ù Paris Moine iourru , vme espèce de fantôme dont on fait peur aux enfants.

tjarou.

*

une porte ou une Icmître avec une barre ou autre chose. — Peut-être que ce mot vient du latin toculus, bâton. (B. ) — B<(r/r)' se dit aussi pour expédier un travail à la hâte. // a iûdé en 'huit jours un procès qui devait durer six mois. Cù n'est pas faire l'ouvrage que d'aller si vite, c'est

On dit figurém. et familièrem. conclu, d'une alVaire arrêtée Cela est

i/âcler la besogne. d^l;l traifé

:

hâclé, c'est une affaire tâcléc. Fa las bobas. Voy. Fa las potas, et ci-api-ès Bobora-ouno. 2. Bouder. 3. Fa la BÔDA V. a. Vomir , v. a. 2. Ouvrir. Boda la l>ol)as. Voy. MoiUar. Faire la miiw à quelqu'un, boutso. Littéralement, ouvrir la bouche. Voyezlui montrer qu'on est mécontent de lui. ^Acad. ) en l'explication au mot Boda-ou. Faire ta moue. En Prov. Bebo. Êa-. BoB0R*.-ôv5O s. f. Insecte qui brille dans l'obscurité. BoDi-oc, s. m.; boba-oudo, s. f. Sot, niais. daud , s. m. Sotte, niaise. —Badaude , s. f. (W. ) — Ver-tuisant , s. m. Quelquefois il signifie lourdaud, lourdaude. De 2. Idée folle, extravagante, chimère qu'on se met tadaud on a fait hadaudage, iiadauderie , action ,

BôBis,

s. f.

plur.

,

,

,

Vision, s. f. Celui, celle (jui a des visionnaire , s. m. et f. , et adj. ( W. ) On dit encore imayiruition, s. f. , pour exprimer une Bobora-ounas se dit idée folle, une chimère. aussi d'un éblouissement. Berlue, s. f. L'Ital. dans

l'esprit.

visions

— ~

dit herlugio.

Donner y. a. et v. n. Fa boca lous gagnons. Le peuple dit aussi huvée aux coclunu i/oca, v. n. en parlant des ivrognes qui boivent

BocA,

/il

,

avec excès et à plusieurs C'est

On

un ivrogne,

dit

entretien de badaud. On dit figurém. et famillièr. d'un homme qui a l'air et le maintien d'un niais, qu'if eit un vrai Gille , un franc Cille. ( Ac.

,

dans

le

il

même

rejiriscs. --

Godailler,

ne fait que godailler. sens Bocordcza , v. ^n.

(

v. n.

Ac.)

)

Ladbe dit qu'on doute si c'est pour avoir été battus au dos par les Normands, ou pour avoir bien battu leur dos, ou si c'est de l'ancienne porto Baudai/e ou Badaye, qu'on appelle les Parisiens Bculauds de Paris. Ces trois étymologies sont ridicules. Paris étant, dit un autre étymologiste, dans une île de la figure d'un bateau, a donné lieu aux habitants de preiulre une nef jiour armoirie de levic ville. Comme ils ne quittent pas légèrement leurs foyers, rien de plus naturel que le sobri(|uet do badauds qu'on leur a donné par allusion au bateau

BccÏDO, s. f. EocÂDAS, s. f. plur. Ce qu'on donne aux cochons mêlé avec l'eau. Buvécs, s. f. plur. L'Ency, dit, art. Cochon ; Ou joiudra ù celte oour- dç

Le

P.

Faris.

UaUmd,

dit cçt éijuiulogiste, çst

propre-

"


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.